Speaker #0Sur une échelle de 1 à 10, à combien tu chiffres tes conditions de travail ? Au travail, es-tu du type revendicateur ou plus suiveux ? As-tu choisi ce travail parce que t'es syndiqué ? Es-tu malheureux-malheureuse au travail ? Est-ce que tu comptes les dodos avant un congé ? Si t'es syndiqué, est-ce que t'es du genre à faire des griefs en quantité industrielle pour te plaindre des conditions de travail ? Ou tu payes ta cotisation sans plus ? Quand une grève éclate chez ton employeur, tu te réjouis ou pas ? On passe une grande partie de notre vie à travailler, alors pourquoi rester là si t'es malheureux, malheureuse ? Pourquoi se battre contre un employeur quand on pourrait simplement choisir un emploi qui nous convient plus ? Dans cet épisode, je l'avoue, je ne me ferai peut-être pas... pas d'amis, mais j'apporte des solutions positives afin d'être heureux, heureuse au travail. Merci de passer quelques minutes de ton temps avec moi aujourd'hui. Je suis Marie-Josée Saint-Laurent, créatrice de bonheur et de positif. Ma passion, c'est la création. Que ce soit en écriture, en édition, en conférence, en animation d'événements ou à titre de maître de cérémonie en tout genre, mon objectif... partager mes dons, mes talents, mes compétences pour améliorer ta vie positivement. En assistant à mon podcast, je te fais sauver du temps. Je t'aide à trouver ta voie et à réaliser tes rêves. Tu n'as qu'une vie à vivre. Autant vivre la bonne et la vivre pleinement. Comme tu le sais sans doute, parce que si tu m'écoutes depuis longtemps, tu le sais, j'ai pratiqué communautaire pendant 31 ans alors que je détestais le droit. Pendant toutes ces années-là, je n'avais pas compris que je n'étais pas à la bonne place. L'univers m'avait envoyé plusieurs signes que je te raconte dans bien d'autres épisodes, mais je ne les voyais pas, ces signes-là, jusqu'à temps que je reçoive un diagnostic, en fait, une mauvaise nouvelle qui fallait que je subisse une hystérectomie totale, donc babaïl, utérus, babaïl, les ovaires, par mesure préventive, il n'y avait rien de grave. Et ça, c'était le signe ultime de l'univers. qui m'indiquaient que je devais changer de vie. Évidemment, je n'étais pas syndiquée. Bien non, j'étais mon propre patron. Par contre, les conditions de mon travail, bien, ils étaient dictées par mon autre professionnel, la Chambre des notaires du Québec. Donc, je ne pouvais pas faire n'importe quoi, à mon grand désespoir, d'ailleurs. Et oui, dans ma jeunesse, j'ai été élevée dans le patronat, entre guillemets. Mon père a eu une entreprise non syndiquée toute sa vie. Et pour éviter que le syndicat arrive dans sa shop, il chouchoutait ses employés. Les employés étaient très bien traités à tous les points de vue. Il se disait, et il nous disait aussi, moi j'ai tellement entendu parler mon père contre les syndicats, écoute, c'est ça, c'est un patron. Il disait, avec raison à mon avis, que si ses employés étaient bien traités, il n'y avait aucune raison de faire entrer le syndicat. Je suis de son avis. Malheureusement ou heureusement, selon notre point de vue, évidemment, les syndicats existent, oui, pour protéger les employés contre les employeurs un peu trop exigeants. Je l'ai souvent dit, peut-être pas ici par contre, mais le syndicat, c'est le principe de la mafia. Tu payes pour te faire protéger, les mafias, ils font ça aussi. Je ne parle pas en connaissance de cause, j'écoute bien des vues. C'est sûr que quand tu es embauché dans un travail, tu t'informes des conditions. Moi, je me dis, si tu connaissais les conditions au départ, puis que si ça ne te plaît pas, tu n'y vas tout simplement pas, c'est tout. Mais si les conditions au départ te plaisaient, puis tu as choisi cet emploi-là, fine, c'est correct. Mais ça se peut que oui, au fil du temps, les conditions de travail changent pour le pire. Bon, si tu es syndiqué, tu as deux choix. Le premier choix, c'est de faire la grève. Et l'autre choix, à mon avis, c'est de changer de job. Moi, je te l'avoue, puis je le sais, je ne me ferai pas d'amis aujourd'hui, mais à chaque fois que je vois des grévistes, j'ai le réflexe de m'augréer à voix haute dans mon char, puis je me dis, t'aimes pas ta job, change de job, OK ? Et oui, on passe notre vie à travailler, j'ai pour mon dire, autant s'organiser pour être bien, effectivement. Et bon, c'est sûr que la grève, pourquoi tu fais la grève si tu es syndiqué ? Bien, c'est parce que tu te plains des conditions de travail exécrables, tu demandes une hausse de salaire et tu ne l'as pas, tu trouves que tu travailles trop pour le salaire qu'ils te donnent, tu as l'impression effectivement de donner plus que tu reçois. Ça, je le conçois, je le comprends. Mais pour moi, une grève, ça a vraiment une connotation négative. Puis en plus, écoute, moi, je suis d'avis qu'une grève, tout ce que ça apporte, puis Dieu sait qu'on l'a vécu il n'y a pas si longtemps, la grève des postes, bon, il y a souvent des grèves de garderie, de CPE, il y a des grèves à SACU, donc la SACU, etc. Bon, on s'entend, il y a plein de grèves, les fonctionnaires, etc. Tout ce que ça fait, premièrement, c'est que tu es obligé de te geler le cul à faire du piquetage. Deuxièmement, c'est que tu emmerdes tout le monde avec tes manifestations. Des fois, il y a des routes de bloqués, des ponts, ça finit plus, tout le monde est en tabarnak. Oui, j'ai dit un gros mot. Et les gens, tu penses qu'en faisant la grève, les gens vont être solidaires avec toi, pas en tout. Non, parce que l'humain est très égoïste et l'humain pense rien qu'à lui. Puis, non, lui, c'est en sac de tes conditions de travail. Lui, il est en tabarnak, encore un gros mot, parce qu'il n'a plus le service ou le produit qu'il voulait avoir à cause de toi, qui est en train de faire le pitre sur le devant de la bâtisse, avec son drapeau dans les mains, en saut de skidoo, à se geler le cul, en buvant un café gris. Tu n'as pas de contrôle sur ton employeur, mais sur toi. Oui. Tu peux changer de travail au lieu de te plaindre de tes conditions actuelles. Oui, c'est plate que les conditions aient changé. Ou ça se peut que ce soit tes besoins aussi qui aient changé. Mon père m'a déjà raconté qu'un de ses employés, qui est arrivé dans son bureau, il avait dit « là, faut que tu m'augmentes, moi j'arrive plus » . Mon père lui avait dit « garde, vends ton skido, ton 4 roues, ta moto, puis tu vas arriver » . On comprend ? C'est ça. Bon, c'est sûr que les changements au travail qui te font pogner les nerfs et qui te font dire « on fait la grève » , etc., si tu es syndiqué, c'est peut-être le temps, comme pour moi avec mon hystérectomie totale, de changer de job. C'est peut-être le signe que l'univers t'envoie pour dire « hey, petit gars, petite fille, ça ne te tenterait pas de changer de job, mais ça me ferait mieux. » Je l'ai dit, je le répète, si tu comptes les dodos avant un congé, change de job. Si tu vas au travail à reculons, Tu manges ta toast au Burr de Peanuts, pis là tu te traînes les pieds pour t'habiller, pis sortir de la maison, prendre le char, pis aller travailler ou prendre l'autobus, peu importe. Change de job. Si tu restes dans ce travail-là pour le salaire uniquement, change de job. Pose-toi donc la question. Tu travailles pour quoi ? Tu travailles-tu pour l'argent, ou tu travailles pour contribuer à cette organisation-là pour laquelle tu travailles ? Tu veux-tu te réaliser dans la vie ou si tu veux juste accumuler de l'argent ? Dieu sait qu'accumuler de l'argent, ce n'est pas une vraie réalisation. Si tu l'aimes, ton travail, tu l'exerces avec passion, tu aimes ce que tu fais, mais c'est l'environnement que tu n'aimes plus, les collègues, tout l'entourage de ça qui te fait chenoute. Je te donne un exemple. Moi, c'est sûr, j'aime créer, j'aime composer. Dans ma job de notaire, j'aimais ça, composer des contrats. J'aimais ça, j'ose être le monde. J'aimais ça, tout ça, j'adorais ça. Moi, c'est le cadre de la Chambre des notaires que je n'étais plus capable d'endurer. Les obligations qu'on avait, ça ne me tentait plus de gérer ça. Bien, j'ai arrêté. Donc, il faut juste que tu changes d'environnement. Tu ne peux pas changer ton employeur. mais tu peux changer d'employeur. Tu peux même devenir ton propre patron, si tu veux. Par contre, si dans ton travail que tu effectues, tu n'es jamais content, il n'y a jamais rien qui fait ton affaire, c'est sûr que tu es mieux de quitter. Tu comprends ? Tu es mieux de choisir, et ça, je l'ai dit souvent et je te le répète, T'es mieux de choisir un métier en fonction de ce qui vibre en dedans. Puis en fonction aussi de tes dons, tes talents, tes compétences, ta passion. Si t'es passionné dans ce que tu fais, tu verras pas le temps passer. Tu vas triper des bulles, tu vas tellement aimer ça. Mais ça, tout ce que je viens de t'expliquer là, si t'es dans un mauvais environnement, Mais là, c'est là que ça ne marche plus. Fait qu'il faut que tu analyses la patente. C'est quoi que tu n'aimes pas dans ton travail ? C'est-tu l'ambiance ? C'est-tu les collègues ? C'est-tu le fait d'avoir un patron ? Donc, toujours être sous l'autorité de quelqu'un. C'est-tu le salaire, les conditions générales, l'environnement ? Donc, c'est-tu la bâtisse ? Ça pue, il fait chaud, je ne sais pas. C'est-tu le travail comme tel que tu n'aimes pas ? Bref, il faut que tu analyses la patente un peu. Et si tu... Ah oui, ça là, il y en a beaucoup qui font le même métier que leur... parents, bouchées de père en fils, couturières de mère en fille, regarde, c'est des exemples, ça se peut que ce n'était pas ton choix. Si tu es le plus vieux ou la plus vieille de la famille et que c'était clair que c'est toi qui reprenais l'entreprise familiale, ça se peut que ce n'était pas ça que tu voulais faire dans la vie. Il est encore temps de changer. J'avais 53 ans quand j'ai sauté dans le vide pour changer de vie. Il est toujours temps de changer de vie. Je l'ai dit, si tu choisis ton travail en fonction du salaire, ce n'est pas une bonne affaire. Dans un autre épisode, je parlais justement de travail qui te fait vibrer. Ça, je l'explique dans mon épisode numéro 2, si ma mémoire est bonne, ou numéro 1, je ne me rappelle plus. Bref, je l'explique souvent. Comment trouver ce qui nous passionne ? Moi, je te dirais, va regarder entre 0 et 10 ans. sur quoi tu trippais. Je donne souvent l'exemple de... Si Christian, lui, quand il était petit, aimait ça jouer avec des petites automatchbox, j'espère qu'il est soit propriétaire d'un garage ou qu'il travaille dans un garage, qu'il vend des chars ou qu'il répare des chars. Tu comprends ? Puis si Sylvie, elle, ce qu'elle aimait faire quand elle était jeune, c'est de faire de la popote avec de la boîte, puis des feuilles, puis des fleurs, puis du sable, puis de l'eau. Tu sais, là, bon. J'espère qu'elle a un restaurant ou qu'elle travaille dans un restaurant ou qu'elle est cuisinière dans une cafétéria. Tu comprends la patente, c'est une histoire de vocation, cette affaire-là. Et effectivement, un travail, je suis d'avis que c'est plus qu'un salaire. C'est une façon d'être, c'est une façon de contribuer à la société avec tes dons, tes talents, tes compétences. Et l'important, c'est d'aimer ce que tu fais. Si tu aimes ce que tu fais, c'est sûr que tu vas réussir. Faire la grève, je te donne des petites analogies que je trouve très drôles. Faire la grève en espérant que ça change, c'est comme attendre que la météo s'améliore au lieu de prendre un parapluie. Parce que, je l'ai dit, ton employeur, tu n'as pas de contrôle dessus. Quand même, même que tu fais la crise de bacon en cours, il ne se passera peut-être rien. Parce que l'employeur, lui, il a peut-être des plus gros moyens que toi. Un poisson hors de l'eau qui ne peut pas respirer, c'est pareil comme tout, si tu n'es pas dans le bon job, tu t'étouffes. Qu'est-ce que tu veux ? Rester dans un emploi qui te déprime, c'est comme porter des souliers trop petits à longueur de journée. Tu n'es pas bien, mais c'est ça. Pourquoi tu envisagerais un changement de travail ? Pose-toi des questions. Si ta job te stresse plus que ça te motive, change de job. Si tu attends toujours le vendredi avec impatience, change de job. Si tu n'es pas aligné, avec les valeurs de ton employeur. Ton employeur, c'est « go, go, go, go, go » , quitte à virer coin rond, puis toi, t'es « non, non, non, non, moi, je suis minutieux, minutieuse, moi, je veux faire ça comme du monde, j'aime mieux en faire moins, mais en faire mieux » , ça se peut que tu ne sois pas dans le bon job. Si tu travailles juste pour le salaire, c'est ton job. Si t'as pas... de passion pour ce que tu fais. Tu le fais, point. Moi, je connais un gars qui disait « Je m'en vais gagner ma vie. » Est-ce que c'est assez plate, ça ? « Je m'en vais gagner ma vie. » Non, il ne faut pas que tu dises ça. « Je m'en vais gagner ma vie. » Non, c'est que tu vas participer à une organisation avec tes dons, tes talents, tes compétences pour rendre des clients heureux, pour fournir quelque chose à du monde. Tu comprends-tu ce que je veux dire ? Si ton travail, si ton environnement de travail est toxique, dans tous les sens du terme, change de job. Si tu ne te sens pas respecté ou reconnu, change de job. Si tu es comme un numéro dans la patente, pas tant. Écoute, tu vaux plus que ça. Si tu n'as zéro plaisir à faire ton travail, change de job. Hein ? Tu rêves secrètement de faire quelque chose, tu sais ? Tu as des rêves dans la vie. Ah oui, bat-toi le cul puis fais-la. C'est tout. C'est le même. Moi, j'avais un rêve de... Ben, un rêve, oui. Je rêvais, moi, d'être une artiste parce que je suis une artiste à la base. Ben, je l'ai faite. Les syndicats. Je comprends que les syndicats, ça peut être nécessaire. Visiblement, ça l'est souvent. Mais... Oui, les syndicats, ça t'apporte une protection, des avantages sociaux, une stabilité. Mais ça l'a aussi, puis un syndicat, souvent, c'est quand c'est des grosses, grosses, grosses entreprises, bien, c'est long à faire changer les choses. Il y a beaucoup de rigidité, de lenteur dans les changements. Fait que c'est un pensée si bien de choisir un emploi syndiqué. Alors qu'un emploi non syndiqué, bien, c'est sûr que t'as plus de liberté. de flexibilité, souvent plus d'opportunités d'avancement. Pourquoi ? Parce que tu es proche du boss. Tu vas jaser avec. S'il y a de quoi, tu vas jaser. Une entreprise où tu es syndiqué, des fois, ça prend plusieurs échelons avant de parler à la bonne personne, ce qui n'est pas toujours évident. Par contre, si tu aimes justement un cadre structuré, sécuritaire, ça se peut que tu aies mieux à être syndiqué. Si tu préfères être maître de ton existence, négocier directement... tes affaires avec le boss, bien là, c'est sûr que c'est mieux d'être non syndiqué. L'important, je te le dis, il n'y a pas de bon ou de mauvais choix. Fais juste pas choisir un emploi en fonction du fait que c'est syndiqué ou pas. Ce n'est pas la bonne avenue pour choisir un emploi. Choisis ça en fonction de tes aspirations, de tes passions, de tes valeurs. C'est ça. qui devrait te driver pour choisir la bonne job. Et les dix trucs pour changer de travail et pour être heureux, premièrement, écoute, identifie ce qui te rend malheureux, je l'ai dit plus haut. Donc, dans ta job actuelle, qu'est-ce qui te fait chier ? Qu'est-ce qui t'écoeure ? Définis ça, OK ? Après ça, regarde en dedans de toi. c'est quoi tes dons, tes talents, tes compétences ? Puis dis-moi pas que tu n'en as pas, on en a tous, c'est juste qu'on ne se voit pas aller. Donc, dans quoi tu es bon, tu es bonne ? Et ensuite de ça, va voir les métiers où tu pourrais justement exercer tes passions, donc tes dons, tes talents, tes compétences. Parle à du monde, fais-toi connaître, mets ton CV à jour, puis va sur les réseaux sociaux, puis affiche-toi que tu cherches un nouvel emploi. Puis s'il faut que tu te formes, Vas-y, moi, quand j'ai commencé, quand j'ai recommencé ma vie à zéro, j'ai pris des formations en écriture, en édition, en podcast, en conférence. Mon Dieu, j'en ai tellement pris, en écriture de web-série, en humour, avec l'École nationale de l'humour. J'ai suivi plein de formations pour être certaine, en radio-télévision aussi, pour être certaine d'être parée à toute éventualité pour tout poste qui pouvait s'ouvrir. dans lequel j'aurais aimé postuler, et je le fais. Bon, et si tu es encore à l'emploi, nécessairement, fais ça discrètement. Prépare-toi intelligemment à ton départ. Dis pas « bye, je m'en vais » , puis « ciao, bye » , puis tu te retrouves devant rien. Non, il faut que tu réfléchisses un peu. Et de grâce, fais confiance à ton instinct. Écoute-la, ta petite voix. Moi, ma petite voix, je l'ai appelée Georgette. Je trouve que ça y fait bien. Je suis sûre que... on a toutes une petite voix. Écoute-la donc. Si tu dis, je n'entends rien, c'est parce que tu n'es pas dans les bonnes conditions pour l'entendre. Il faut que tu t'en ailles dans un endroit calme. Moi, les endroits où j'entends le plus ma petite voix, c'est lorsque je suis dans un état de grasse, c'est-à-dire avant de me coucher. Quand tu n'es pas encore endormi et que tu penses, c'est souvent là qu'elle vient me parler. Ou quand je me fais masser, quand je suis dans le bain. ou dans le spa. Tu comprends qu'il faut que tu sois détendu et que tu n'aies pas de distraction. Et c'est là que Georgette te parle. Puis ensuite, une fois que tu le sais, tu connais tes passions, tu sais ce que tu veux faire, tu as trouvé la place, fonce, c'est tout ce que je peux te dire. Bref, si tu as un travail que tu aimes, mais que les conditions se dégradent, OK ? Puis tout ce que tu veux, c'est d'exercer ta passion, exercer tes dons, tes talents, tes compétences dans les meilleures conditions qui soient. bien, analyse tout ça. Et si, après l'analyse, tu conviens que ton travail actuel ne te convient plus, bien, au lieu de te plaindre, change de job. Crée-toi en une, va ailleurs, et une job, choisis-la en fonction de tes valeurs, de ta passion, de tes dons, tes talents, tes compétences. Hein ? Parce que la seule personne sur laquelle tu as du contrôle, c'est toi. Tu n'as aucune emprise sur ton employeur. Face à tes conditions de travail, tu as trois options. La première, c'est que tu as choisi ta job en fonction du salaire, ou tu l'as choisi, bien en fait, elle t'a été imposée parce que ça se transmet de père en fils, mère en fille, ou parce que c'est la seule place où ils voulaient t'engager, faute d'un secondaire 5. Tu y restes et tu subis tes conditions de travail parce que soit que le salaire est bon, mais que l'ambiance est exécrable ou parce que tu ne sais pas quoi faire d'autre dans la vie. Tu n'oses pas te plaindre de peur de te faire mettre à la porte. Quand une job ne fait plus, tu quittes pour une autre job du même acabit. Tu auras fait tous les métiers dans ta vie, mais tu seras aigri de ne pas avoir gagné beaucoup de sous et surtout de ne pas avoir fait ce que tu rêvais faire. Ou, deuxième option, tu choisis une job syndiquée parce que tu ne veux pas te faire avoir. Tu te plains continuellement de tout et de rien. Tu es champion, championne dans les griefs de toutes sortes. Tu es la première personne à voter oui pour la grève. Tu ne questionnes pas ton travail. Non, tu le fais, point final. Tu comptes les dodos oui avant les congés. Par contre, tu es fière de travailler pour cette entreprise-là car elle est reconnue de tous. Et toi, tu seras reconnue pour être chialeux ou chialeuse. et toujours de mauvaise mort par tes collègues de travail. Ils vont t'agacer là-dessus à coup sûr, mais tu seras aussi le meilleur ou la meilleure dans ton métier. Ou, troisième option, après plusieurs années dans une entreprise, qu'elle soit syndiquée ou pas, tu décides de quitter parce que les conditions de travail ont bien changé et elles ne te conviennent plus. plutôt que si c'est syndiqué, plutôt que de faire la grève. Tu dis non, moi, je m'en vais. Tu analyses la situation avant de quitter. Tu analyses la situation et tu en viens à la conclusion qu'il vaut mieux que tu partes ta petite affaire, t'en rêver. Tu es moins riche, mais ô combien plus heureux, plus heureuse. En exerçant ta passion, tu ne vois pas le temps passer et tu vis longtemps parce que tu n'as pas le temps de mourir. Tu désires changer de travail, mais tu ne sais pas comment faire ? Je suis passée par là et je peux t'aider assurément. Obtiens ton guide gratuit au marie-josée-saint-laurent.com baroblique guide gratuit. On reprend ça la semaine prochaine où je te parle de nostalgie.