Speaker #0Sur une échelle de 1 à 10, à combien tu chiffres ton implication sociale ? Autrement dit, fais-tu du bénévolat ? Si oui, tu le fais par obligation parce que tu as des enfants qui sont occupés d'un bord puis de l'autre et ils te demandent tout, tout, tout de faire plein d'affaires ? Ou tu le fais par pure générosité ? Sinon, est-ce que tu préfères donner de l'argent et conserver ton temps pour toi ? Aujourd'hui, on jase de bénévolat. Parce que donner, c'est bien, mais s'impliquer, c'est encore mieux. Et ça peut même transformer ta vie. La plupart des gens préfèrent donner des sous plutôt que de s'impliquer. Pourtant, le vrai bonheur, il y est dans l'action. Dans cet épisode, je te raconterai une tranche de vie, ma vie, et je te donnerai une foule de raisons bénéfiques pour toi de t'impliquer dans ta communauté. Merci de passer quelques minutes de ton temps avec moi aujourd'hui. Je suis Marie-Josée Saint-Laurent, créatrice de bonheur et de positif. Ma passion, c'est la création. Que ce soit en écriture, en édition, en conférence, en animation d'événements ou à titre de maître de cérémonie en tout genre, mon objectif, partager mes dons, mes talents, mes compétences pour améliorer ta vie positivement. En assistant à mon podcast, je te fais sauver du temps. Je t'aide à trouver ta voie et à réaliser tes rêves. Tu n'as qu'une vie à vivre. Autant vivre la bonne et la vivre pleinement. J'animerai bientôt un gala de reconnaissance des bénévoles de Saint-Agapy. Et parce que je fais ça dans la vie, animer des événements. Et là, en travaillant sur le truc, ça m'a ramenée à mes années de bénévolat, à l'époque où je suis revenue à Amos après mes quatre années d'université. Et donc, je reviens à Amos, puis là, bon Dieu, je n'ai manqué un grand bout. Et on dit que l'intégration professionnelle, ça se fait souvent par l'intégration sociale. Donc, pour, on ne se le cachera pas, pour avoir des clients, parce que nouvellement notaire, arrivé à Amos, étant donné que j'avais été partie longtemps, ma deuxième année de Cégep, 4 ans d'université, puis je restais à Montréal pour pratiquer là-bas. Donc, ça faisait 6 ans que j'étais partie. Et donc, quand tu reviens, bien là, on est oublié, bien évidemment. Puis en plus, j'étais notaire nouvellement arrivée. Donc, il fallait que je fasse mes preuves, puis il fallait que je me fasse voir, que je me fasse connaître. On ne se le cachera pas. Et donc, j'ai commencé à bénévoler, comme dirait Yvon Deschamps. Et ça a duré 15 ans. Donc... Pendant 15 ans, j'ai... Mon Dieu, j'en ai fait. Écoute, je ne sais pas comment je faisais. Vraiment, là, ça a commencé avec le mouvement de la relève dans notre région, qui existe toujours, et dont j'étais la présidente, et j'ai été là pendant 10 ans. Mais en tous mes années de bénévolat, on a duré 15 ans dans toutes sortes d'organismes. Le MRAR, le mouvement de la relève dans notre région, c'est l'organisme qui gère le Carrefour Jeunesse d'Emploi. D'ailleurs, à l'époque, quand on a... quand on a démarré ça, on était le premier cafot jeunesse-emploi géré par des jeunes pour des jeunes. Donc, j'en suis bien fière. Écoute, il y a tellement d'organismes où j'ai été membre du conseil d'administration, puis je te dirais que j'en présidais la moitié de ça. Bon, le MRA, la Chambre de commerce, coopérative jeunesse de service, Place aux jeunes, Festival au cœur d'Amos, qui était un ancien festival d'été. le comité consultatif d'urbanisme de la ville d'Amos. J'ai été conseillère municipale aussi pendant quatre ans. J'ai été présidente du centre local de développement, le CLD. J'ai été membre de la SADC. J'ai bénévolé pendant 15 ans au tournoi Midget en faisant signer les feuilles de match et j'en passe. Écoute, à un moment donné, j'étais dans 13 conseils d'administration dont j'en présidais la moitié. Et écoute, j'avais une réunion au déjeuner, je n'avais une au dîner, je n'avais une à 4h, je n'avais une à 7h. Puis je travaillais entre les deux. Je ne sais pas comment je faisais, j'étais jeune, j'avais bien de l'énergie. Et durant toutes ces années-là, évidemment que, bon, j'ai donné, oui, de l'expertise, parce qu'étant notaire, c'était facile pour moi de montrer à la secrétaire ou au secr��taire comment faire un procès verbal, etc. Bon, puis je connaissais pas mal de trucs. Et donc, c'était un échange parce que, oui, je participais au développement de ma communauté. Donc, je partageais mes dons, mes talents, mes compétences que j'avais, mais qui étaient tellement sommaires à l'époque. Et en échange, les gens me reconnaissaient en tant que personne, en tant que professionnelle. Si bien que, bon, c'est un peu comme ça que j'ai fait ma marque. Et là, à un moment donné, c'est sûr. que je me suis essoufflée. Là, j'étais bien trop occupée comme notaire après 15 ans, 15-20 ans de bénévolat. Donc, j'ai donné ma place aux autres. Mais j'ai commencé à donner des sous parce que là, je faisais plus d'argent, j'avais plus les moyens. Et mon Dieu, j'ai été commanditaire de plein d'affaires. Écoute, j'ai eu une équipe de hockey, Notaire Saint-Laurent. Écoute, c'était le nom de mon équipe. J'ai commandité des écoles en achetant tous les produits inimaginables qu'ils fabriquaient pour mettre dans des paniers de Noël que moi je donnais à du monde. En tout cas, écoute, des culottes de hockey des jeunes du Midget, il y avait mon logo sur la fesse, comprends-tu ? Je suis prête à n'importe quoi finalement. J'ai même commandité un concours de panache d'orignal à la sanitaire. Faut le faire quand même. En tout cas, bref, tout ça pour dire que j'étais une très bonne citoyenne corporative. J'ai donné beaucoup de mon temps à l'époque et beaucoup de mon argent. D'ailleurs, dans les organismes aussi, c'est sûr la maison du Boulot-Blanc qui est la maison de soins palliatifs à Amos. La fondation hospitalière, la fondation de la cathédrale parce que ceux qui connaissent Amos, on a une belle cathédrale qui est extraordinaire. Il fallait la rénover, donc ils ont mis sur place. puis une fondation. Bref, il y en a plein d'autres. Regarde. Il demandait de l'argent. Qui est-ce qu'il venait voir ? C'était moi. C'est ça l'histoire. Et d'ailleurs, mon comptable à chaque fin d'année, il me disait « Marie, c'est pas compliqué. Tu donnes tous tes profits. » Ben oui, que veux-tu que je te dise. Je fais de même. Je peux pas dire non. Puis j'aime ça collaborer. Puis c'est tout. Ça, c'est quand j'étais à Amos. Là, quand je suis arrivée à Québec, ah ben là, c'était une toute autre histoire parce que C'est drôle parce qu'effectivement, je suis rendue connue comme barabasse dans la pension à Amos. Et tout le monde me connaissait. Moi, je n'avais même pas besoin de me nommer. Tout le monde me connaissait. Puis le running gag, c'est quand quelqu'un ne me connaissait pas, c'était quand même mon Dieu, ça ne fait pas longtemps que tu es ici. C'était drôle. Et là, à Québec, il n'y a personne qui me connaît. Je ne connais personne. Et là, en faisant justement le… En rédigeant le déroulement et les textes de ma présentation à faire en tant qu'animatrice du Gala Reconnaissance Bénévole, ça m'a dit aussi, Caroline, il faudrait peut-être que tu recommences à t'impliquer dans la communauté où je vis. Parce que, je l'ai dit, l'intégration professionnelle, ça passe par l'intégration sociale. Puis dans mon patelin où j'habite, bien, c'est sûr que si personne me connaît, personne ne va utiliser mes services. Donc, il faut que je m'implique. Et oui, je vais le faire. Parce que l'implication dans ton milieu, ça va dans les deux sens, je l'ai dit. D'une part, tu donnes de toi-même, mais de l'autre côté, les gens te le rendent bien. Voilà. C'est drôle parce que quand j'étais notaire, je disais souvent ça, le temps, c'est de l'argent. Parce qu'en plus, comme notaire, ce qu'on vend, c'est du temps. Nos connaissances, mais c'est du temps. Et le temps, on le sait, c'est précieux. J'ai déjà fait des épisodes là-dessus. Puis, il faut dépenser notre temps de façon judicieuse. Et si donner de ton temps aux autres, ça pouvait être bénéfique pour toi. Oui. Je te le dis, là. Je te donne dix raisons pourquoi le bénévolat serait bénéfique pour toi. Pourquoi donner de ton temps, c'est bon pour toi aussi. Premièrement, ça te permet de créer des liens. Donc, oui, ça peut être des nouveaux clients, des nouveaux amis, des nouveaux partenaires, des nouveaux collaborateurs, peut-être aussi des associés, va donc savoir. Donc, si tu sors de chez vous, il y a plus de chances que tu rencontres des gens intéressants que si tu restes chez vous. Ensuite, ça peut te permettre de découvrir une passion. Tu sais, si, mettons, on jauge, là, OK ? Mettons que toi, tu fais du métro-boulot-dodo, puis tu sais pas trop, tes loisirs, là, on regarde la TV, point final. Puis qu'à un moment donné, ouf, tu tombes dans un organisme, puis là, tu te découles, « Hey, Caroline, j'aime donc bien ça, fais ça, etc. » Donc, ça peut te permettre de découvrir une passion. Évidemment, ça te permet de te sentir utile. Participer à quelque chose, peu importe c'est quoi. Oui, se sentir utile et dire, « Hey, un matin, je m'en vais faire du bénévolat. » Oui, je te le dis. Ensuite, développer tes compétences. Ça se peut que tu développes une compétence pour faire quelque chose. Je ne sais pas. Je n'ai pas d'exemple. Mais il y a un organisme qui a besoin de bras. Tu y vas et tu te dis, « Colin, je ne pensais pas que ça se faisait de même, cette affaire-là. » Tu comprends ? Tu apprends des affaires. Ça nourrit ton estime aussi, parce que de donner de ton temps, quand tu reviens chez vous, tu es fière. Tu dis « Hey, je l'ai faite. Yay ! » Améliorer les choses. Donc, évidemment, tu participes à quelque chose en temps, en énergie. Donc, tu améliores les choses dans ton milieu. Ça, c'est super. Ça se peut que tu inspires les jeunes. Si tu fais du bénévolat dans une maison des jeunes ou dans un organisme où les jeunes sont là, les scouts ou les mythes, ça se peut que la façon que tu parles, ce que tu dis, ce que tu fais, comment tu réagis, ça se peut que tu inspires les jeunes dans plein d'aspects. Ensuite, ça te permet de te reconnecter à ta communauté, je l'ai dit. Donc oui, moi, pour me connecter à la mienne, il va falloir que je sorte de chez nous et que j'aille faire du bénévolat. Et oui, ça brise l'isolement, évidemment, parce que ce n'est pas en restant chez vous que tu vas voir du monde. Et la dernière raison, pour partager tes dons, tes talents, tes compétences, je l'ai dit, donc tu as des richesses à l'intérieur de toi, puis si tu ne fais rien avec, c'est triste. Et donc là, tu peux aller les partager avec les autres bénévolement si ça te tente. Puis tu sais, ça se peut comme moi. Moi, là, j'écris des affaires, etc. Ça se peut qu'à un moment donné, je le fasse, mais bénévolement, dans mon organisme où je bénévolerai. Puis dire, hey, regarde, ça te donne bien. Moi, je suis capable de faire ça. Moi, je veux le faire. OK ? Puis que je ne chargerai rien. Ça se peut aussi, là. On comprend. Là, j'avais dit que je te donnais 10 raisons. Je t'en donne 3 en bonus. Apprendre en faisant. Donc, évidemment, tu peux apprendre en faisant les choses. Donc, tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques. Tu dis, moi, j'essayais. Puis tu, finalement... t'es bon, t'es bonne, puis tu te dis, « Colline, ne pense pas, je n'aurais pas pu faire ça. » Puis, t'es fière de toi. Faire partie de quelque chose, évidemment. Quand tu participes à quelque chose, là, tu prends part et là, tu as un sentiment d'appartenance qui vient avec ça, de dire, « Hey, moi, je suis des chevaliers de colons, comprends-tu, la chèvre, puis tout, je suis au courant. » C'est un exemple. Voilà. Et, t'es fière de toi, évidemment. De participer à quelque chose, de donner de toi au sens large. Si tu veux t'impliquer, parce que là, je t'ai convaincue que fallait que tu le fasses, mais tu ne sais pas par où commencer, comment ça marche, bien, écoute, je te le dis, parce que moi, c'est là où je m'en vais. Premièrement, tu identifies une cause qui te parle. Si les personnes âgées, toi, ça t'attire, bien, ne va pas chez les scouts, tu comprends, on s'entend. Tu peux aller voir ta municipalité, moi, c'est là où je m'en vais. Donc, au bureau municipal, je suis persuadée qu'ils ont une liste des organismes qui existent dans le milieu. Puis après ça, ils vont avoir des personnes responsables, je ne peux pas croire. Et moi, je vais être à la bonne place parce que où je m'en vais, ils vont être là. Dans l'événement où je vais animer, ils vont tous être là. Donc, je vais pouvoir faire du PR. Puis là, puisque c'est moi qui vais être sur la scène, le monde, ils vont me connaître. Donc, ensuite, tu es sur... tu regardes les options qui sont là, tu contactes l'organisme, puis tu leur dis, ça me t'entraîne de m'impliquer. Tout simplement. Et là, tu n'y vas pas à pleine épouvante. Tu te dis, moi, je suis disponible de telle heure à telle heure, tel jour. Tu clarifies tes limites aussi. Tu leur dis, moi, je ne peux pas travailler lourd parce qu'il y a mal dans le dos, quelque chose de même. Et il faut que tu t'apprennes à dire non aussi. Parce qu'un bénévole, c'est une dernière erreur. Donc, c'est sûr que si tu te dis, j'ai du temps à donner, là, tu vas faire 24 heures sur 24, ça joue sur ça, ça se peut. Donc, il faut que tu te dises, wow, back, wow, back, ta minute, là, ma tante, elle va faire juste une coupe d'or par semaine, si ça ne te dérange pas, parce qu'elle a quand même une vie. Ensuite, bien, célébrer chacune de tes petites actions. Donc, quand tu fais ton bénévolat, après ça, bon, là, tu as trouvé ton organisme et tout ça, puis tu reviens chez vous, puis tu dis, yes, yes, yes, je l'ai fait, je suis donc bien heureux, je suis donc bien fière de moi. Ça mérite d'être célébré avec une bière, un feu colocho, name it. Si tu penses que ton petit geste, ton implication, ça ne donnera rien, bien, regarde, tu ne l'as pas là. Au contraire, chaque action, chaque geste compte, ne serait-ce que si tu donnes une heure par mois, tout ça peut faire une différence. Le bénévolat, ce n'est pas juste aider du monde. Ça t'aide à te découvrir toi aussi en faisant du bénévolat. Il y a plein d'affaires que tu vas voir en dedans de toi. Tu vas être émerveillé par ce que tu as à l'intérieur de toi. S'impliquer, c'est une porte vers des opportunités que tu ne pourrais même pas t'imaginer. On dit ça souvent, si tu ne le fais pas, tu ne le sauras pas. Ou si tu ne l'essayes pas, tu ne le sauras pas. C'est ça. Donc, si tu veux vivre ta vraie vie, donne un peu de ton cœur, puis regarde ce qui revient en retour. Il ne fallait pas pour ça, par exemple. Mais je te jure que tu vas avoir un retour, c'est évident. Le bénévolat, contrairement à ce qu'on peut penser, ce n'est pas une dépense de temps. Non, c'est un investissement dans ta joie, dans ton réseau et dans ta mission. Et rappelle-toi, on n'a pas besoin d'être parfait pour avoir de l'impact. Un sourire, une idée, une présence, ça peut tout changer. Oui, je suis arrivée, ça fait presque deux ans, dans mon nouveau patelin, puis je ne connais encore à peu près personne. Écoute, connaître est un bien grand mot, la caissière de la pharmacie, celle de l'épicerie, celle du dépanneur, des deux dépanneurs. C'est à peu près ça, puis on se dit bonjour, puis pas plus que ça, tu comprends ? Ah, la coiffeuse. puis le dentiste, c'est vrai. Mais pas plus que ça. Donc, pas grand monde qui me connaisse, puis pas grand monde que je connais. Personne ne sait ce que je fais dans la vie. Donc, oui, il faut que je m'implique dans mon milieu pour que mon intégration sociale bénéficie à mon intégration professionnelle. Et donc, et à ce moment-là, je vais me bâtir une notoriété ici. Je ne le dis pas comme j'avais à Amos, mais éventuellement, peut-être. Et tu sais, c'est à force de donner qu'on reçoit. Il ne faut pas le faire pour ça. Il faut le faire pour soi en premier. Donc, donner du temps et de l'énergie à un organisme ou à des gens, gratuitement, ça nous fait du bien. Bien hâte de commencer. Face à ta communauté, tu as deux options. La première, c'est que tu travailles fort, tu mènes une vie rangée, mettre au boulot dodo, tu rêves comme tout le monde qu'un jour tu vas gagner la loterie et entre-temps, tu as bien hâte de prendre ta retraite, qui est méritée. Tu payes tes impôts et tes taxes, tu votes au municipal, au provincial et au fédéral, c'est ce qui te donne le droit de chialer en tout bon gérant d'estrade. Tu t'indignes sur tout et tout le temps, mais tu ne fais rien de plus. Parfois, tu donnes un petit 10 sur le coin d'une rue pour la guignoler, mais sans plus. À ta mort, tu pourrais dire que tu as vécu, oui. Point final. Ou, deuxième option, tu remercies la vie pour tout ce qu'elle t'apporte, même si ce n'est pas beaucoup à comparer à bien d'autres. Tu apprécies ce que tu as et ce que tu es. Tu conscientises ta chance d'être en vie. Tu es très occupé, mais tu te dis qu'il y a des gens qui ont besoin d'aide et ou des organismes qui ont besoin de gens. Tu décides de t'impliquer dans ta communauté. Tu fais de belles rencontres, tu partages tes connaissances et en échange, tu en reçois des autres. Ton cercle de relations s'agrandit sans cesse. À ton décès, il n'y aura pas assez de chaises pour asseoir tous ces gens à qui tu manqueras assurément. Besoin d'aide pour trouver ta mission de bénévolat ? J'ai assurément de belles idées pour toi. Contacte-moi aux infos à commercial marijosé-saint-laurent.com.