Speaker #0Sur une échelle de 1 à 10, à combien tu chiffres ta confiance en toi et en tes compétences ? Es-tu désespéré au point de travailler dans n'importe quelle condition ? Es-tu du genre à accepter des relations malsaines pour contrer ta solitude ? Veux-tu être capable de dire non si ce qu'on t'offre ne respecte pas tes valeurs ? Tu veux te faire respecter ? Commence par te respecter toi-même. Dans cet épisode, je te raconte mon entrevue avec une auteur, je te jase de respect, de confiance et de valeur, et je te donne des outils pour poser tes limites sans culpabiliser. Merci de passer quelques minutes de ton temps avec moi aujourd'hui. Je suis Marie-Josée Saint-Laurent, créatrice de bonheur et de positif. Ma passion, c'est la création. Que ce soit en écriture, en édition, en conférence, en animation d'événements ou à titre de maître de cérémonie en tout genre, Mon objectif, partager mes dons, mes talents, mes compétences pour améliorer ta vie positivement. En assistant à mon podcast, je te fais sauver du temps. Je t'aide à trouver ta voie et à réaliser tes rêves. Tu n'as qu'une vie à vivre. Autant vivre la bonne et la vivre pleinement. Comme tu le sais, je suis auteure et éditrice et j'accompagne les gens dans la création de leurs livres. Et comme tu le sais aussi, j'ai pratiqué le notariat pendant 31 ans. Et à cette époque, jadis, c'était la guerre autrefois, quand j'étais notaire, évidemment, le monde me faisait confiance. Bon, c'est sûr, j'avais des diplômes sur le mur, mais j'avais aussi une expérience. Puis mon titre, « Veux, veux pas » , les gens font confiance d'emblée. Et moi, je suis habituée que les gens me fassent confiance parce que oui, on va se le dire, dans mon patelin, j'ai une notoriété. Et là, il y a un jour que je rencontre une auteure parce que oui, j'ai changé de vie. Et j'accompagne maintenant les gens en écriture. Et je rencontre une auteure dans mon ancien bureau de notaire parce que j'avais encore mon bureau à cette époque-là à Amos. Et c'est une personne qui ne me connaît pas. Elle ne vient pas d'ici, elle ne vient pas de là, elle est nouvellement arrivée, elle ne sait rien de moi. Et donc, elle me présente son livre pour enfants. Elle s'était livrée à l'exercice, puis ça avait donné un bon résultat quand même. J'étais vraiment impressionnée du travail qu'elle avait fait avec les images et tout. Malgré que je le trouvais très beau, il ne respectait pas les normes d'édition, dont les marges et tout ça, la présentation, même le texte. Je trouvais qu'il y avait des affaires qui... qui n'allait pas à telle place, puis ça devrait aller à l'autre place. En tout cas, je lui explique mon travail, que je peux faire. J'y explique, bon, bien, si on pourrait mettre ça là, non, non, non. Et là, je dis, bien, la page couverture, il va y avoir mon logo de la maison d'édition, puis les dépôts Lego, Canada, Québec, etc. J'y explique tout ça. Et écoute, je passe une grosse heure avec elle. Puis tu sais, je le sens dans son nom verbal, puis même dans son ton. que ça fait pas son affaire. C'est comme, « Ouais, mais... » Puis, ça me pose plein de questions. Puis, « Ouais, mais pourquoi... » Puis, tu vois qu'à... À Boc, en bon québécois. Et donc, puis moi, je lui explique. Je le garde bien, là. Je dis, « Moi, mon but, c'est de faire en sorte que ton livre se vende. Que ton livre soit parfait et qu'il se vende. » Et là, elle finit l'entrevue en disant, « Bien, je vais y penser. » Moi, je dis « Ok, c'est correct, je ne peux pas y tordre un bras. » Et donc, quelques jours plus tard, elle m'écrit un courriel très « bite » , je dirais. C'est sûr que les mots, on ne met pas d'émotion là-dessus. Et là, elle me dit dans le courriel qu'elle est prête à « négocier » . Puis là, je mets « négocier » entre guillemets avec moi. « Négocier » ? Moi, j'étais comme « Quoi ? Négocier quoi ? » Moi, dans ma tête, j'ai expliqué les normes. Je dis, ça se fait de même, de même, de même, de même. Il n'y a rien à négocier. C'est comme ça que ça se fait. J'avais expliqué mes honoraires et tout ça. Je sentais qu'elle ne voulait pas payer. Elle voulait avoir le bar et l'argent du bar, mais elle ne voulait pas payer pour avoir ça. Tu comprends qu'il y avait de quoi qui ne marchait pas là-dedans. Et donc, moi, je suis surprise, oui et non, du ton qu'elle prend. pour m'expliquer son point de vue. Et en plus, je lui avais expliqué, j'avais dit, regarde, moi, contrairement à tous les autres éditeurs, je te donne 50 %, je te reverse 50 % du profit net en redevances. Tu ne verras pas ça nulle part ailleurs. Moi, j'ai des bonnes conditions aussi. Et en tout cas, bref, on s'entend pas. Puis moi, comme je te l'ai dit, j'étais habituée d'avoir confiance, que les gens me font confiance. Moi, j'ai été un peu irritée, un peu pas mal, de voir qu'elle, elle veut négocier avec moi. C'était comme, voyons donc, négocier, c'est comme, de quoi tu parles ? Moi, ça ne rentrait pas dans ma tête. Puis parce que je me dis, voyons, je fais mon travail comme il se doit, avec rigueur, professionnaliste. Puis je sais comment ça marche, j'ai de l'expérience, j'ai 10 ans d'expérience là-dedans. Je sais très bien comment ça fonctionne, ce milieu-là, qu'elle, visiblement, ne connaît absolument rien. Ma petite voix me disait, « Ce fille-là, elle se dit que je suis capable toute seule. » Si tu es capable toute seule, ne viens pas me voir. Mais si tu demandes mon aide, il va falloir que tu acceptes mes conditions à moi. Il va falloir que tu me payes ce que je vaux, et que tu m'écoutes, parce que je sais comment faire. Et bon. Et donc, tu sais... C'est sûr que moi, je suis d'avis que quand tu travailles avec du monde, il faut qu'il te fasse confiance. S'il n'y a pas de confiance, il n'y a rien qui va sortir de bon de là-delà. Moi, dans le fond, toujours, même en tant que notaire et partout, moi, si la personne en face de moi ne me fait pas confiance, que je ne ressens pas cette confiance-là, que je sens qu'elle ne respecte pas ce que je fais, mon travail, qu'elle ne me respecte pas moi, j'aime mieux abandonner le projet et c'est ce que j'ai fait. Parce que j'ai confiance en moi, mes dons, mes talents, mes compétences, mon expérience et je sais ce que je vaux. Je ne charge pas plus cher que les autres, je charge le prix. Donc, dans ma tête, je me disais, si tu n'acceptes pas ça, just too bad, arrange-toi avec tes troubles parce que je ne baisserai pas mes standards pour toi. Non, moi, j'ai cette façon de travailler là et c'est tout. Fait que, écoute, je lui réponds ça. Pas comme ça, mais je lui réponds que mes normes, les normes existent. J'y vais dans les règles de l'art, puis que j'écoute ça. Puis c'est le même, ça marche. Puis je suis désolée qu'on ne s'entende pas. Puis je me souviens plus comment j'avais écrit ça, mais j'avais comme fait de comprendre qu'avec moi, on ne négocie pas. C'est comme ça. C'est à prendre ou à laisser. Et elle me répond, écoute, un courriel de bêtise. Écoute, ça ne finissait plus. Mais bon. C'est ça. Moi, je ne peux pas baisser mes standards. Je ne travaillerais pas avec quelqu'un que je ressens de la méfiance. Je sentais qu'elle avait une grosse méfiance. Non, je suis désolée, mais je ne peux pas travailler avec un couteau sur la gorge. J'ai préféré abandonner le projet plutôt que de travailler dans ces conditions-là. Si toi aussi, tu sens des fois dans tes relations, soit d'affaires ou amicales ou peu importe, si tu es tanné de te faire marcher ses pieds, tu te dis, voyons, comment ça que tout le monde me gosse en bon québécois ? Il y a moyen d'arrêter ça. Je sais, ce n'est pas toujours facile de dire non, parce que souvent, on ne veut pas déplaire, on ne veut pas perdre une opportunité, puis on ne veut pas se faire rejeter. Ça, c'est elle, les blessures intérieures remontent, puis bon. Aussi, on a été élevés à être bien gentils. Mais il y a gentil et gentil, il y a un bout à tout dans la vie. Ce n'est pas vrai qu'on est obligé de lécher le cul du monde et de se mettre à genoux pour faire de la business ou de se faire des contacts. Ça, c'est bien clair. Si tu veux que les gens te respectent, c'est sûr qu'il faut que tu commences par te respecter toi. Donc, il faut que tu mettes tes limites. Moi, je les ai mis, mes limites. J'ai fait non. Moi, je travaille comme ça, comme ça, comme ça, comme ça, puis je ne dérogerai pas. C'était clair. Donc, il faut que tu sois clair. Il faut que tu sois capable de dire non. Puis pourquoi ? Mais pas pourquoi, parce que tu n'as pas à te justifier, mais dire non. Moi, je travaille comme ça. C'est à prendre ou à laisser. That's it. Puis si tu fais ça, tu montes à l'univers tes limites. Puis l'univers va t'envoyer du monde avec qui tu vas pouvoir travailler. Et oui, je l'ai dit, le respect, ça commence par toi. Il faut que tu t'honores en premier. Il faut que tu honores ta valeur. Il faut que tu connaisses ta valeur de un. Il faut que tu la respectes. Ce n'est pas parce que tu as besoin d'argent ou d'amour ou d'amitié que tu as nécessairement besoin de tout accepter. Non. Quand tu acceptes quelque chose qui ne fait pas ton affaire, tu es poigné avec. Quand tu fais des affaires avec ces gens-là, ça t'enlève des opportunités de connaître d'autres bonnes personnes. Tu comprends ? C'est ça. Puis, tu sais, la peur d'être seule, si on parle des relations amicales ou amoureuses, bien, ça t'amène dans les mauvais bras, en fait, dans les bras des mauvaises personnes. Puis, en affaire aussi, on va se le dire. Et ça, c'est toute une question d'ego. Je l'ai dit, mon ego, moi, je l'ai appelé Jean-Guy. Puis, j'ai fait un épisode là-dessus par rapport à l'amour que je disais que si tu mets ton ego... L'ego, c'est les blessures intérieures, tout ça. Donc, si tu as peur du rejet, etc., ton jangui est assis sur tes genoux. Si tu conduis le char, tu ne veux pas en avant, tu fais des mauvais choix. Donc, il faut que tu mettes ton ego sur le siège passager et à ce moment-là, tu vas faire des meilleurs choix. Donc, oui, il faut que tu sois fier de toi, il faut que tu te respectes, il faut que tu conscientises ta valeur. Tu sais, je vais te le dire crûment, mais tu n'es pas une boîte de viande à chat au dolorement en spécial, tu comprends ? Il ne faut pas que tu te sous-estimes. Il ne faut pas que tu baisses tes prix ou tes standards pour plaire ou pour avoir des clients. Tu sais, je vais faire une drôle d'analogie, mais mon chum, c'est le spécialiste pour acheter tout en spécial. Puis mon chum a de la misère à comprendre que... Il y a des trucs en spécial, mais qui ne valent pas cher. Tu payes ça en spécial, mais finalement, ce n'est pas mangeable ou ça brise tout de suite. Tu es mieux de payer plus cher. J'ai fait d'ailleurs un épisode là-dessus. Tu es mieux de payer plus cher et que ça dure plus longtemps. C'est ça. Tu es mieux de prendre des clients qui vont être prêts à payer le prix que tu vaux et de faire de la belle business ou faire des beaux contacts que de travailler avec du monde que tu sens très bien que ça ne marche pas. Tu comprends ? Je vais faire un autre parallèle. Mangerais-tu quelque chose de moisi, toi, parce que tu as faim ? La réponse, c'est non. Travailler avec des gens toxiques, c'est la même affaire. Ce n'est pas le fun. Même si tu as besoin de clients, tu as besoin d'amis amoureux, etc., non, tu mérites mieux que ça. Tu n'achèterais pas une auto qui marche tout croche. Pourquoi tu accepterais des collaborations qui boitent ? C'est la même affaire. Tu sais, je l'ai dit, je suis éternataire. Moi, dans ma tête, le mot « magasiner » , moi, ça, « magasiner » , le monde qui appelait et disait « je magasine les notaires à matin » , moi, je capotais là-dessus. Moi, ce que je disais aux gens, je disais « tu ne magasines pas un prix » . magazine un service, puis regarde ce qu'on te donne, puis magazine pas le prix, magazine ce que tu vas recevoir. Donc, le bouche à oreille est beaucoup plus, de beaucoup meilleur que juste de se fier au prix. Pour moi, négocier un prix, c'est une insulte à mon intelligence. Pour moi, c'est comme, non, je suis plus qu'un prix, OK ? Tu sais, j'ai déjà refusé des gros mandats très payants. Parce que je n'étais pas capable de blairer la personne qui voulait me le donner. Non, je savais que je n'aurais pas de fun à travailler avec ce genre de personnes-là. J'aimais mieux dire non. Puis, il y a d'autres belles opportunités qui se présentaient. Parce que le temps que j'aurais mis sur ce dossier-là, on va te dire un dossier de marde, bien, j'aurais peut-être, même s'il est payant, bien, j'aurais peut-être manqué plein d'opportunités. Bien, j'aurais manqué plein d'opportunités avec des belles personnes. Tu sais, c'est ça. Fait que tout est dans le respect de soi et de son travail et de ce qu'on vaut. Je te donne des trucs pour te faire respecter, soit dans ton travail, dans tes relations. Premièrement, établis tes limites claires. C'est ce que j'ai fait moi avec elle, avec l'auteur qui voulait faire affaire avec moi. J'ai établi mes limites claires, puis j'ai dit, c'est ça. Écoute ton intuition aussi. Tu sais, ta petite voix, moi je l'ai appelée Georgette, je trouve que ça y fait bien. Ta petite voix, elle te parle, il faut que tu l'écoutes. Puis ta petite voix va te le dire si c'est une bonne affaire ou si c'est pas une bonne affaire. Ou si tu dois t'en aller ou te retirer ou si tu mets tes billes dans cette patente-là. Tu comprends ? Prends ton temps aussi avant de dire oui. Attends que ta Georgette te parle. Puis que ton Jean-Guy se calme. On n'est pas obligé de répondre oui tout de suite. Sois ferme sans être agressif ou agressive. Tu sais, moi avec elle, j'ai pas pogné l'air. J'ai juste dit, c'est comme ça. c'est de même si tu apprends à nous laisser, point. Refuse ce qui ne t'honore pas. Donc, ce qui est contraire à tes valeurs. Si, je ne sais pas, il y a quelqu'un qui te propose quelque chose de croche et tu n'embarques pas là-dedans, ben dis non, tout simplement, même si c'est bien payant. Entoure-toi des gens alignés avec tes valeurs, justement. Tiens-toi avec les bonnes personnes, tout va bien aller. Négocie seulement si ça t'élève. Un exemple, si on t'offre un contrat, je dis n'importe quoi, d'aller travailler, mettons, trois semaines à Outre-mer. Puis, c'est très, très, très, très, très payant. Puis là, tu négocies. Là, tu peux négocier, mais parce que ça va t'emmener des nouvelles connaissances, des nouvelles expériences. Tu comprends ? Si ça va te servir autrement que par l'argent que ça te donne, Go. Ne justifie pas tes décisions. Non, ça, ça ne sert à rien. C'est comme ça, comme ça. Explique ton... Comment je pourrais dire ça ? Il y a une façon de dire les choses. Ce n'est pas de se justifier comme expliquer le pourquoi des choses. Il n'y a rien d'émotionnel là-dedans. C'est très terre-à-terre. Comme moi, avec l'autrice. L'autrice, je ne dis jamais ça. Autrice, je trouve que ça ressemble au nom d'une maladie. Bref, c'est ça. Avec elle, j'ai établi mes limites. Et j'ai simplement dit, c'est comme ça, comme ça. Pourquoi ? Parce que le monde de l'édition, c'est le même. Ça marche. Tout simplement. Donc, tu comprends qu'il y a... La justification, c'était ça. C'est pas, ça me tente pas, je sens pas ta confiance. Non, je veux même pas embarquer là-dedans. Ça sert à rien. Respecte-toi avant les autres, évidemment. Je le fais depuis le début que j'en parle. Apprends à dire non avec le sourire. Tout est dans l'attitude aussi. T'es pas obligé d'être bête. T'es pas obligé. Tu peux dire, ah non, ah ben non. Tu le dis avec le sourire, puis la personne comprend que ça n'a rien à voir avec elle. C'est comme, non, c'est comme ça. rappelle-toi de ton pourquoi, de ta mission. Autrement dit, ce n'est pas n'importe quoi. Il faut que ça ring en bon québécois. Il faut que ça fit dans ton modèle d'affaires. Il faut que ça fit dans ta vie. Je ne sais pas moi. J'ai-tu un exemple ? Si, mettons, tu commences une relation amoureuse avec quelqu'un qui est allergique au chaud. OK ? et toi, tu as 14 chansons chez vous, tu comprends-tu que ça ne marchera pas ? Donc, c'est mieux de... Ce n'est pas aligné avec toi. Ça fait que c'est ça. Ensuite, célèbre chaque non affirmé. Donc, à chaque fois que tu dis non à quelqu'un, dis-toi yes. Dis-toi, j'ai réussi à dire non. Puis, tiens-toi. Célèbre-le dans le sens de dire, j'ai été capable de dire non. Puis je sais très bien que ça va m'amener ailleurs. Ça va m'amener d'autres belles choses. OK ? C'est de même, il faut que tu le vois. Et établis ton propre standard et sois ton propre standard. Tu es unique. Tu es une personne unique, merveilleuse, originale. Tu es toi. Et ce n'est pas parce que ça ne se fait pas ailleurs, ce que tu fais, ou ce n'est pas parce que les autres font ça autrement, que tu ne dois pas te respecter toi et ta façon d'être, ta façon de faire. Voilà. Donc, pour... te faire respecter, comment ça marche ? Premièrement, il faut que tu prennes conscience de ta valeur. Il faut que toi-même que tu crois en ce que tu es, en ce que tu as, en ce que tu fais. Il faut que tu identifies aussi ce que tu veux et ce que tu ne veux pas. Ça cadres-tu avec ce que tu veux ou ça ne cadres pas avec ce que tu veux ? C'est là. Dans le fond, c'est de mettre tes limites. Visualise la version de toi qui impose la confiance et le respect. Si tu as de la misère avec ça, tu as de la misère à confronter les gens, visualise. Avant, admettons que tu te fais proposer quelque chose, puis avant de dire oui ou non, visualise comment tu vas aller lui dire ta réponse, ça va aider. Prépare-toi aussi des phrases clés pour dire non. Dans une relation, le fameux « désolé, ce n'est pas toi, c'est moi » , c'est bien ça. Ou tu peux dire, si tu as une offre, tu reçois une offre, tu dis, bien, moi, j'ai élaboré une façon de faire et prouver dont je ne déroge pas, tu sais, si ça ne cadre pas avec ton modèle d'affaires, ou j'ai essayé d'autres façons, mais ce n'est pas optimal. Fait que la personne, elle comprend que, OK, tu sais où tu t'en vas. Ensuite, tu peux dire, désolé, je ne sais pas ce que, je sais ce que je vaux et je ne paierai pas pour travailler. Moi, j'ai déjà dit ça. Puis, je le disais aux gens, là, surtout quand, c'est ça, ils m'appelaient, puis là, comment ça coûte, c'est bien cher, puis tu ne peux pas me faire ça plus simple, puis, tu sais, Je disais, regarde bien là, écoute-moi bien. Moi, quand je me lève le matin, j'ai hâte de venir travailler. Pourquoi ? Parce que je suis payée à ma juste valeur. Si tu me payais moins cher, ça ne me tentera peut-être pas de mettre mon 200 % dans ton dossier. Là, la personne a compréhensé ta barouette. Tu comprends ? Quand je dis que je ne paierais certainement pas pour travailler, ça voulait dire que je n'irais certainement pas en bas du casque. Tu comprends ? Ce sont tous des beaux trucs à répondre. Aussi, tu peux dire que ce que je demande comme prix, je te donne de l'excellence. Rien de moins. On ne se prend pas pour un 7-up flat, et c'est bien correct. D'autres choses à faire aussi, observe qui te respecte déjà. Donc, dans ton entourage, il y a déjà des gens qui te considèrent et qui te respectent. Fais juste comme visualiser, dis « Ok, oui, c'est vrai, il y a plein de monde qui me font confiance, il y a plein de monde avec qui je fais des affaires, avec qui j'entretiens des relations. » Puis ces gens-là me respectent et me considèrent. Bien, ça, c'est ton modèle. Fait que tiens-toi à ça. Dis, moi, c'est ce genre de... personne-là que je veux dans mon entourage. Ensuite, libère-toi des gens qui te drainent. Tu sais, il y a des grugeux de jus, des grugeux d'énergie qui te font perdre ton temps, puis qui veulent toujours des rabais, puis qui veulent toujours gosser. Bien ça, éloigne ça. Éloigne ça. Puis tu sais, moi ça c'est magique. J'ai fait un épisode là-dessus. Il y a du monde qui, parce qu'ils te connaissent ou parce qu'ils font partie de ta famille, ils veulent avoir des rabais. Au contraire, moi je suis d'avis que les gens qui te connaissent, tu sais, tes proches, tes amis, les gens de ta famille. Au contraire, ils devraient venir t'encourager justement parce qu'ils te font confiance et ils savent qui es-tu. Pas de rabais. Non, de grâce. Ensuite, communique clairement ton fonctionnement. Comme je l'ai fait moi, avec l'auteur qui est venu me voir, j'ai dit « Regarde, je fais ça de même, de même, de même, de même. C'est comme ça que je marche. » Puis tiens-toi debout. Abite tes couilles. Imaginaire ou pas, abite tes couilles, c'est tout. Et finalement, reste fidèle à toi-même et à tes valeurs, peu importe. Donc, c'est ton cadre à toi, puis respecte-le et respecte-toi. Donc oui, j'ai eu une rencontre avec une auteure qui était méfiante, qui n'avait pas confiance en moi, qui avait peu ou pas de respect pour mon travail, qui avait un peu l'attitude de « je suis capable tout seul » . Puis moi, dans le fond, tout ce que je voulais, c'est de l'aider avec mes compétences, mes dons, mes talents, mes compétences. Puis surtout, je voulais qu'elle me respecte, qu'elle accepte ma façon de travailler puis qu'elle soit prête à payer mes honoraires, que ça vaut, puis qu'elle respecte ma façon de faire. Mais finalement, elle a dit non. Et bien, c'est ça. Moi, j'ai aimé mieux refuser de travailler avec elle que de Ausha produire un livre puis de travailler dans une émotion négative. ne tentez pas. Et donc, l'idée en arrière de tout ça, ce que j'essaie de te faire comprendre aujourd'hui, de te partager, c'est que l'important, c'est de se faire confiance, de s'écouter, d'écouter sa petite voix, de se respecter et de respecter ses valeurs et de respecter ce que tu fais et ce que tu es. Voilà. Face à ta confiance en toi et au respect de tes valeurs, tu as deux options. La première, c'est que tu acceptes n'importe quoi de n'importe qui pour ne pas être seule ou pour avoir des clients. Tu paies pour travailler. Tu te fais continuellement rabaisser dans tes relations. Tu persistes en pensant que c'est toi le problème. Tu endures parce que tu n'as pas la force ou le gosse d'imposer tes limites. Tu ne te respectes pas et les gens non plus. Tu fais faillite parce que tu n'as pas su vendre ton produit ou ton service à sa juste valeur. Tu te suicides faute d'avoir su exprimer tes ressentis. Ou, deuxième option, tu conscientises ta valeur et la valeur de ton travail. Tu n'acceptes pas de te faire traiter autrement qu'avec respect. Tu as confiance en toi, en tes dons, tes talents et tes compétences. Tu sais ce que tu vaux. Les gens qui ne te respectent pas ne font pas partie de ton entourage. Tu aimes mieux être seul que mal accompagné. Tu finis riche comme Crésus car tu ne t'es pas abaissé devant les clients pas prêts à payer le prix. À ta mort, les gens se souviendront de toi comme étant la personne ayant des valeurs positives et qui a su se faire respecter. Besoin de motivation pour t'élever ? Que dirais-tu de te joindre à la communauté Illumine ta vie ? Des ateliers enrichissants qui t'aident à trouver ta voie. Abonne-toi à l'un ou l'autre des programmes Illumine ta vie au www.marie-josée-saloran.com