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Cartonner sur les réseaux grâce à l'usine à contenus - Aymeric Grange (cofounder @ 900.care) | Personal Branding, Content Factory, Meta cover
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Marketer Moment

Cartonner sur les réseaux grâce à l'usine à contenus - Aymeric Grange (cofounder @ 900.care) | Personal Branding, Content Factory, Meta

Cartonner sur les réseaux grâce à l'usine à contenus - Aymeric Grange (cofounder @ 900.care) | Personal Branding, Content Factory, Meta

1h01 |07/10/2024
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1h01 |07/10/2024
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Description

Découvrir le résumé de l'épisode : https://mateerz.com/marketer-moment-podcast/cartonner-sur-les-reseaux-grace-a-lusine-a-contenus/

Pour collaborer avec Mateerz : https://mateerz.com

Version Youtube : https://youtu.be/8TPF65bG6GI

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Présentation de l'épisode :
Dans cet épisode, Aymeric Grange, cofondateur de la marque 900.care, nous plonge dans les coulisses de leur stratégie d'acquisition client et de production de contenus sur les réseaux sociaux. Cette marque de produits d'hygiène rechargeables a connu une croissance fulgurante en ciblant les "écolo-débutants" avec un modèle d'abonnement pratique. Pour se faire connaître, ils ont misé à fond sur Facebook/Meta où ils ont développé une véritable "content factory" en interne : des dizaines de vidéos publicitaires produites et testées chaque mois pour dénicher celles qui performent le mieux.

Leur méthode ? Tester de nombreux hooks et scripts à moindre coût, analyser des métriques clés comme le taux de complétion ou le CTR, puis mettre le paquet sur les 1% de vidéos les plus efficaces. Si d'autres leviers comme l'influence ou la TV sont envisagés pour le futur, les réseaux sociaux restent le coeur de leur machine à acquérir. Enfin, si l'IA leur sert surtout à faciliter certaines tâches chronophages, elle n'est pas encore utilisée pour générer les contenus eux-mêmes. Au final, 900.care nous livre un cas d'école inspirant sur comment une marque peut émerger et s'imposer rapidement grâce à une stratégie de contenu et de distribution maîtrisée sur les réseaux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ce que tu ne sais pas, c'est combien de dizaines ou de centaines de millions il faut mettre. Mais tu vois le trajet de ces marques-là, et encore de voir, et vous lui, tu es un bon exemple, c'est inévitable. Je ne pense pas que ces marques-là se disent Non, jamais je ne traiterai du serpent de soleil Ça n'a pas ça comme idée. Maintenant,

  • Speaker #1

    prends un canal, pousse-le, deviens le meilleur sur ce canal, tu verras, tu vas être capable de grossir beaucoup. Et une fois que tu arrives à saturer ce canal, tu vas chercher ton deuxième meilleur canal. On a compris que la classe est le driver le plus important de performance. Et au sein de la créa, ce qui est le plus important, c'est la quantité de créa que tu sors, parce que c'est impossible de prédire à l'avance quel créa va marcher. Et donc nous, on s'est mis en place ce qu'on appelle notre content factory. On a une machine à faire des créas. Sur 100 créas qu'on sort, on en a 90 sur lesquels on va très peu spend, qu'on va acheter à la poubelle. On en a 9 sur lesquels on va spend un peu. Il y en a une qui va être une créa pépiche, qui va durer 6 mois, et qui va driver, qui va prendre 50% de notre spend. Est-ce que sur YouTube, j'ai l'impression que tu vois ta vidéo et tu vois vraiment, genre, seconde 8, les gens ils droppent. Là, tu sais qu'à la seconde 8, il faut que tu changes un truc. Et donc après, c'est là que c'est de l'art et de la science. T'as pas ce niveau de granularité sur Meta, donc tu sais juste que dans les 15 secondes, tu le hooches, des gens ont droppé.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marketer Moment. Aujourd'hui, on reçoit Aymeric, le cofondateur de 900K. Salut Aymeric, salut Nafal. Salut. Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est de parler de 900K, qui est une marque que tout le monde connaît. Comment est-ce que tu pitcherais la marque et surtout sa mission ? Je pense que tout le monde la connaît, mais pitcherais-la nous quand même de nouveau.

  • Speaker #1

    900K, c'est une marque de produits d'hygiène rechargeable. Notre point de départ, c'est de dire que quand tu achètes un gel douche au vent de surface, T'achètes un produit qui est composé à 90% d'eau, seulement 10% d'énergie en actif, donc l'eau que t'as déjà chez toi au robinet et qui est emballée dans du plastique jetable. Et ça, ça nous paraissait une aberration à plusieurs titres. D'un point de vue environnemental, tu jettes du plastique, tu transportes de l'eau, donc ça génère des émissions de CO2. Mais aussi d'un point de vue de la valeur pour le client, parce que finalement, tu payes pour des trucs inutiles. Le plastique, c'est 50% du coût de fabrication d'un gel douche. Et donc, en fait, quand tu payes 3 balles ton gel douche, t'as 1,50€ qui part dans la bouteille. Et tu n'as que 1,50€ qui part dans les ingrédients. Et sur ces tu as 90% d'eau. Et donc finalement, le produit que tu achètes, il ne reste plus grand-chose. Et c'est pour ça que les compositions sont aussi mauvaises, etc. Et donc nous, l'idée, c'est de dire, ok, nous, on va t'envoyer juste les ingrédients actifs. Donc tu as une bouteille réutilisable. On t'envoie les ingrédients actifs. C'est de la poudre compactée qui a la forme d'un petit bâtonnet. Tu mets deux petits bâtonnets dans ta bouteille. Tu rajoutes l'eau du robinet et tu recrées tes produits d'assiette de bain. Donc le jet de douche, le shampoing, le déo, le dentifrice. Sauf que tu n'as pas transporté d'eau. Tu n'as pas jeté de plastique puisque tu aurais utilisé sa bouteille. Tu as des super formules parce qu'on met 100% du coût de fabrication dans les formules. Donc c'est naturel, c'est super bien noté sur UK, c'est efficace. Et on est vendu en ligne avec un modèle d'abonnement. Donc la première fois que tu nous essayes, tu achètes un kit d'essai avec un gel douche et ensuite tu reçois tes recharges à la fréquence de ton choix.

  • Speaker #0

    D'accord, et donc tu rajoutes, c'est une mission qui est assez complète dans le sens où il y a une vraie partie prix durable. Et puis, il y a ce business model d'abonnement qui fait que tu crées une relation client. Tu essaies de créer la relation client la plus durable possible. Donc, ton business est durable et ta relation client se doit aussi d'être durable.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, c'est super important parce que finalement, nous, notre but du jeu, ce n'est pas de te vendre une bouteille réutilisable une fois que tu ne vas jamais recharger. D'où ce modèle d'abonnement. Il a énormément de sens parce que c'est comme ça qu'on fait avancer notre mission. Et bien sûr, c'est un abonnement qui est sans engagement. Tu peux l'arrêter à n'importe quel moment. L'idée, ce n'est pas de piéger les gens ou d'avoir des gens qui commandent alors qu'ils ne sont pas satisfaits du produit, mais c'est juste de se dire, OK, sur ces achats-là, si tu es satisfait, tu vas continuer sans faire d'efforts, tu t'enlèves une charge mentale. Et moi, je suis à chaque fois frappé parce qu'on fait beaucoup d'appels clients, et les clients notamment qui nous ont mis de très bonnes notes en NPS, un des premiers trucs qui sort, c'est à chaque fois à quel point c'est pratique l'abonnement. Ils se disent, en fait, ça me faisait chier d'aller dans mon rayon de supermarché, acheter toujours le même truc. Quand tu oublies, c'est chiant parce que tu n'en as plus. Donc, ton gel douche, tu mets un peu d'eau dedans pour essayer de recréer du gel douche. Ton dentifrice, tu essaies de le faire durer le plus longtemps possible. Et en fait, le fait de ne plus avoir à y penser, l'avantage dans le vélo, c'est que les produits sont tout petits, donc ils passent en boîte aux lettres. La livraison est super simple. Et ça, c'est une vraie proposition de valeur.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que les clients peuvent venir pour l'aspect mission de la chose et en fait, un reste pour la praticité.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, en gros... Nous, à qui on s'adresse ? On s'adresse au segment qu'on appelle les écolo-débutants. C'est qui les écolo-débutants ? C'est des gens qui sont sensibles à l'écologie, conscients qu'il y a des choses qui doivent changer. mais qui ont une vie qui est bien remplie, ils n'ont pas le temps, ils n'ont pas envie de dépenser plus d'argent, ils n'ont pas envie d'avoir des produits qui soient moins bons, ils n'ont pas trop envie de changer leurs habitudes. Et toute la réflexion, c'est de dire comment est-ce que moi je te facilite la vie. Donc j'ai des produits qui sont très simples à fabriquer. La texture, l'expérience sensorielle, c'est exactement la même parce qu'une des questions qu'on nous pose souvent, c'est Ah ok, super, vous avez réinventé le savon. Mais en fait, non, c'est très différent. Parce que la majorité des gens, ils utilisent du gel douche parce qu'ils préfèrent le gel douche au savon. Et du coup, leur dire, ben non, faites changer vos habitudes, c'est beaucoup plus compliqué que de dire, non, on fait la même chose, juste tu le fais d'une façon un peu plus écolo. Et donc, dedans, il y a aussi la praticité. C'est-à-dire que si tu galères pour aller l'acheter, que tu ne sais pas où le trouver, etc., la proposition de valeur, elle n'est pas là. Donc, en fait, c'est comment tu simplifies la vie aux gens qui ont envie, si tu veux, de faire une bonne action.

  • Speaker #0

    Et oui, et alors, j'ajoute encore un autre USP, on va finir par en faire une pub, c'est qu'il y a quand même, je ne sais pas si vous avez déjà vu ça, moi, je trouve ça absurde, le nom, ce chemin-là, donc... ma femme elle veut du shampoing je trouve ça absurde les linéaires de diversité de produits à chaque fois tu vois des trucs de toutes les couleurs flashy alors qu'en fait ça reste une commodité il y a aussi un côté là où tu es content tu te dis est-ce que tu as besoin que ça sente la pêche ou juste d'avoir un gel douche tu réponds aussi à cette

  • Speaker #1

    question là complètement la meilleure façon de le dire c'est que L'industrie de l'hygiène dans son ensemble, c'est une industrie du superflu, à la fois parce qu'on vend de l'eau, parce qu'on vend du plastique, parce qu'il y a toute cette diversité de produits qui ne sert à rien. Et nous, on veut être un peu l'acteur qui vend l'essentiel. Et c'est super intéressant ce que tu dis sur la diversité en rayon. La vérité, c'est qu'on n'a pas besoin de cette diversité. Pourquoi est-ce que ça existe ? C'est juste parce que les marques, elles ont besoin de gagner de la place en linéaire. Pour gagner de la place en linéaire, tu vas voir ton acheteur et tu dis Mais attends, tu vas voir l'innovation que j'ai, c'est un dentifrice. J'avais le megawatt, mais maintenant j'ai le gigawatt. Ça, gigawatt, franchement, tu vas voir, personne ne peut s'en passer. La vérité, c'est que ça ne crée pas plus de...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas plus de bénéfices, voire moins.

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a pas plus de bénéfices. Les gens, ils vont... C'est sûr, quand tu mets le gigawatt en rayon, les gens l'achètent. Mais est-ce qu'ils achètent plus de dentifrices que quand il n'y avait que le maxi-watt ? En fait, non. C'est juste que les trucs se déportent.

  • Speaker #0

    C'est un débat de centimètres de linéaire, en fait. On dépense des milliards en soi-disant R&D et en marketing. pour gagner 5 centimètres, 10 centimètres de l'univers.

  • Speaker #1

    Exactement. Et ce qui est derrière a un gros impact sur les ventes des marques. Bien sûr, plus tu as de l'univers,

  • Speaker #0

    plus tu vends. Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas parce qu'il y a une innovation de produits. Et donc, c'est ça qui est un peu absurde. Et derrière, je fais une parenthèse, mais sortir des produits comme ça, il y a aussi énormément de produits qui rentrent et qui sortent l'année d'après. Ça fait énormément d'endus. Jusqu'à il y a peu, ils devaient être détruits. Maintenant, c'est interdit. Mais du coup, on ne sait pas trop où ça finit. Enfin, il y a vraiment des trucs.

  • Speaker #0

    Il y a une épreuve dans ce marché. Et on ne s'en rend pas forcément compte parce qu'on a quand même une habitude de consommation où le jour où tu vas dans un supermarché où tu n'as pas 25 mètres de linéaire de shampoing, tu te dis, qu'est-ce qui se passe ? C'est fou qu'on est devenu un peu taré. Mais revenons sur, on a compris l'origine, ça fait combien de temps que vous avez lancé cette boîte ?

  • Speaker #1

    Donc, on bosse dessus depuis 5 ans. On a lancé commercialement il y a un peu plus de 3 ans, tout début 2021. C'est la date de lancement du site. Et pourquoi l'écart entre 5 ans et 3 ans ? C'est que c'est des produits qui sont... extrêmement novateurs, donc on a dû les créer de zéro, on est parti d'une feuille blanche. Aujourd'hui on a toute la R&D en interne, on a quatre personnes qui bossent à la R&D. On a une usine à Saint-Etienne qu'on a construit de zéro avec un partenaire, mais qui est dédiée à 900 gardes. Donc aujourd'hui on est une trentaine, on fait un peu plus de 10 millions de chiffre d'affaires, on a 90 000 abonnés.

  • Speaker #0

    Et vous avez levé les fonds il n'y a pas très longtemps pour aller faire de l'internationalisme. intentionnalisation.

  • Speaker #1

    Exactement, l'idée c'est de dire, maintenant que la France ça marche bien, est-ce qu'on ne peut pas aller répliquer la même recette à l'étranger ?

  • Speaker #0

    Voilà, d'où l'overdub de pub, on en parlera plus tard. Sujet dessus, c'est que, on en parlait juste avant de lancer l'enregistrement, moi je travaille dans le voyage, et dans le voyage c'est assez simple, je suis un vrai parasite, c'est qu'il y a des mots-clés tapés sur Google en masse, il y en a des centaines de milliers par jour, je me positionne dessus, je gère le trafic. C'est comme ça que je fais mon business. Alors, ce n'est pas très durable, c'est de l'aviation. Mais on se parlait justement de comment est-ce que tu déclenches de l'acquisition quand tu es DNVB dans une catégorie qui est très retail classique. On vient de parler des linéaires. Et comment est-ce que tu fais ce changement de catégorie en cherchant le trafic sur Internet ? C'est-à-dire, en gros, tu n'as pas de SEO, tu n'as pas de SM, tu as beaucoup moins de possibilités parce qu'il y a peu de monde qui tape. J'ai le douche durable sur Google, là où vol pas cher, pour reprendre mon exemple, il y en a beaucoup. Donc, ça a été comment votre réflexion de go to market, au moment où vous dites, on a fait la R&D, on a lancé la boîte, maintenant, il faut vendre. Et là où beaucoup de business se sont collés sur Google à faire de l'adwords et à générer, c'est tous les business qu'on connaît aujourd'hui. Je le dis de manière un peu débile, mais tu comprends. Vous avez fait comment day one en disant, mais comment est-ce qu'on fait pour vendre maintenant ?

  • Speaker #1

    En effet, tu vois, moi, je fais une distinction très claire entre les produits qui sont le pool. Donc, un moteur de recherche pour un voyage, tu pars en voyage, tu vas aller faire une recherche active. Certains achats un peu engageants, tu achètes une voiture, tu achètes un matelas, tu vas te renseigner, tu vas chercher. Donc, très adapté au SIEM. Et les produits push comme le mien, c'est-à-dire que tu ne te réveilles pas le matin en te disant j'ai absolument besoin de changer mon gel douche, là, il y a un truc qui ne va pas. Et donc, en fait, tant que tu n'as pas pris... En gros, c'est notre taf de te faire prendre conscience qu'il y a un truc qui ne va pas dans ce que tu as fait toute ta vie et qu'il y a une meilleure solution qui existe. Alors après, comment est-ce qu'on a choisi nos canaux ? J'aimerais bien te dire que depuis le début, il y avait un grand masterplan, mais la vérité, c'est qu'on a testé plein de trucs et qu'on a investi comme des bourrins sur le truc qui a marché, c'est-à-dire la pub Meta. Rétrospectivement, en fait, c'est assez évident puisque Meta, ça te permet de mettre physiquement ton concept devant les yeux des gens. Et donc, c'est évident que c'est un truc qui est très adapté à notre produit. Parce que nous, on a un gros avantage, c'est qu'on a un produit qui est très innovant, très différenciant, très visuel. On a un truc super intéressant à raconter. C'est juste que les gens n'y pensent pas spontanément. Et donc, c'est très adapté aux social ads.

  • Speaker #0

    Donc, ça veut dire que vous avez fait tous les tests, vous avez testé des canaux. Et à quel moment c'est devenu votre master ? Chanel et puis des Slaves en dessous, c'est que précisément, enfin, j'ai recueilli un mécanique où il a dit on va tester, on va bourriner sur une typologie de catégorie, parce que pour le dire autrement, ouais, le push se fait très bien sur Meta, parce que c'est fait pour. Les audiences, la manière dont ils construisent et les audiences, les interfaces sont faites pour, mais il n'empêche que tu peux y aller de mille façons différentes. tu peux vous avez mis en place une méthodologie vous avez appris en marchant une méthodologie pour dire quand on a une nouvelle créa on la dissèque comme ça, on la teste comme ça puis on l'expand et puis on la reteste est-ce que vous avez fini par avoir une espèce de recette sinon magique mais en tout cas adaptée à votre business la genèse,

  • Speaker #1

    tout ça on l'a appris en marchant aujourd'hui une recette assez cadrée dont je parlerai mais sur comment est-ce qu'on y est arrivé... Ça s'est fait assez progressivement. Avant de lancer le site, en 2021, on avait fait une campagne sur Ulule. Donc là, on avait commencé à mettre des ads. On a vu que ça marchait bien. Ensuite, on a fait un branding content sur Brut, qui a cartonné. Organiquement, la vidéo avait été vue 4 millions de fois. C'était la vidéo de marque la plus vue sur Brut. Donc vraiment un gros succès. Derrière, on a réutilisé en ads. Ça a très bien marché. Après, on a testé différents trucs. On s'est dit, OK, maintenant... il faut qu'on fasse des trucs un peu plus pro donc on a fait des studios et là ça marchait pas très bien tu vois des vidéos en studio où tu mets un assez gros billet pour faire ta vidéo ça marchait pas incroyablement bien et à un moment on s'est dit mais attends on a cette vidéo brute qu'on fait tourner depuis 6 mois sur laquelle on a mis un budget de dingue et en fait c'est une vidéo qui est shootée à l'iPhone c'est moi qui raconte des trucs on s'est dit bah vas-y est-ce qu'on peut pas refaire elle était sur le jet de douche est-ce qu'on peut pas refaire la même chose sur le dentifrice... Et là, en fait, on poste ça, paf, ça se remet à cartonner. Et là, on s'est dit, ok, il y a un truc. Et en fait, ce qu'on a compris, c'est que historiquement, sur Meta, le premier intérêt de Meta, enfin de Facebook, quand ça s'est lancé pour les advertisers, c'était la capacité de cibler de manière très très fine. Donc tu disais, moi j'ai un produit qui est adapté aux femmes de 45 ans, tu pouvais mettre des pubs aux femmes de 45 ans qui vivent dans tel quartier de Paris, etc. Et ça, c'est une révolution parce que ça permet de faire du marketing ultra-targeté. On a vécu une révolution, c'est que l'algo de Facebook est devenu tellement fort à trouver tes acheteurs potentiels qu'aujourd'hui, plus personne ne fait du targeting. Aujourd'hui, toutes les campagnes sont en brode. C'est-à-dire que tu dis, voilà, mon segment, c'est la France. De 18 à 65 ans, va chercher les gens qui sont plus susceptibles d'acheter. Et donc, toute la science de méta, elle s'est déportée de... Comment tu fais ton targeting à comment tu fais ta créa. D'accord. Et donc, ce qui est hyper intéressant, c'est que du coup, maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? On a compris que la créa, c'était le driver le plus important de performance. Et au sein de la créa, ce qui est le plus important, c'est la quantité de créa que tu sors, parce que c'est impossible de prédire à l'avance quel créa va marcher. Et donc, nous, on a mis en place ce qu'on appelle notre content factory. Donc, on a une machine à faire des créas. Sur 100 créas qu'on sort, il y en a 90. sur lesquelles on va très peu spend et qu'on va jeter à la poubelle. Il y en a 9 sur lesquelles on va spend un peu. Il y en a une qui va être une créa-pépite qui va nous durer 6 mois et qui va prendre 50% de notre spend. Et du coup, tout l'enjeu, c'est comment est-ce que tu terres assez vite pour augmenter ta proba de trouver cette créa-pépite.

  • Speaker #2

    Et du coup, concrètement, ce que tu dis là, c'est que l'innovation en soi, elle est dans le format. Puisque de toute façon, toutes les régies, ce que je comprends à force d'en parler avec plein de... Le directeur marketing sent qu'on est en train d'aller vers ce modèle un peu IA, où on ne peut plus trop hyper-cibler, mais que globalement, là où tu vas innover, ça va être vraiment le format, la créa, peut-être le wording. Moi, ça m'intéresse vraiment la partie, tu as dit, de volumétrie, puisque j'ai l'impression qu'aujourd'hui, effectivement, on ne peut plus trop savoir en amont ou d'avance que ce truc-là va bien marcher, quand on voit bien qu'on est vraiment très loin de... de l'ancien monde.

  • Speaker #0

    On mettait un million sur la pub AIX avec un dieu de la créa qui disait ça va marcher,

  • Speaker #2

    t'inquiète, mets 3 millions et on va aller faire ce format-là. Ça veut dire qu'on est quand même dans une logique agnostique de la production de contenu, mais en même temps, il y a quand même une compréhension de ce qu'attend ce qui marche. Ça m'intrigue toujours, moi, comment on produit du volume tout en gardant une forme de cohérence. au sein d'une factory machine parce que j'ai l'impression que c'est nos sujets Oui,

  • Speaker #0

    ce que tu veux dire c'est que si tu dois produire 100 vidéos pour en avoir une qui marche, tu peux avoir beaucoup de vidéos qui sont diverses, qui sont pas... Oui, comment tu gardes une consistance, mais est-ce que même c'est d'ailleurs l'idée, c'est de garder une consistance ou c'est plus... C'est la production,

  • Speaker #2

    la consistance qui est déjà ce problème Un truc que t'as pas anticipé même un format que t'as jamais comme ce que tu disais, c'était intéressant ce que vous avez fait avec Brut, donc en fait vous avez juste, ça a pris... mais je pense pas que vous y attendiez donc comment on arrive à cette singularité si on peut l'appeler comme ça alors je pense qu'il y a quelques règles enfin il y a une master règle qui est il faut faire des choses que

  • Speaker #1

    les gens auraient envie de regarder en organique pourquoi est-ce que Brut ça a marché c'est que en fait Brut c'est avant tout un média et que la façon dont ils ont présenté la marque était une façon un mini reportage et pas une pub Et ce qui est sûr, c'est qu'un truc qui ressemble à une pub, les gens, ils zappent. Et donc, ça, c'est un peu sur comment est-ce qu'on a nos idées. En fait, on est assez agnostique du format. On est assez agnostique de... On ne cherche pas forcément une consistance absolue sur le format. On cherche des choses qui sont susceptibles d'être regardées par les gens. Et façon très simple de faire de la veille, c'est juste d'ouvrir ton feed TikTok ou Reels et voir c'est quoi le genre de truc qu'on te propose. Par exemple... Un des formats qu'on a été pionniers en France sur les créations, c'était le format podcast. En fait, on fait un podcast, ce qu'on appelle nous Fake Podcast, donc c'est avec des micros et on raconte notre histoire.

  • Speaker #2

    Quoi ? Le fameux face au mur, ce qu'on a parlé.

  • Speaker #1

    Donc, on n'est pas face au mur parce qu'il y a quand même quelqu'un. C'est quelqu'un d'équipe qui te donne la réplique, mais du coup, tu racontes ce que tu veux sur un format de podcast. Et pourquoi est-ce qu'on a eu cette idée ? C'est parce qu'en fait, en regardant notre feed, on voyait plein de... Tu regardes des... podcasts de gens et des petits extraits, des shorts, des machins qui sont poussés. Donc on s'est dit, vas-y, on teste. Et ça a très bien pris. Donc en gros, l'idée, c'est que tu pars de l'organique, tu vas essayer de le mettre à ta sauce et de raconter ton message. Alors, il y a toujours un numéro d'équilibriste entre faire un truc informatif, mais faire un truc qui vend. Donc c'est toujours...

  • Speaker #0

    Tu tires un peu les deux bords et tu ne sais jamais vraiment exactement quand et comment tu trouves l'équilibre.

  • Speaker #1

    Par exemple, on a fait des trucs super entertaining, par exemple, une chanson. sauf que ça vend pas parce qu'en fait les gens ils kiffent la chanson ils la regardent, il y a de l'engagement, les gens disent c'est super mais en fait c'est pas ça ne brève pas d'intention d'achat donc tu pars de l'organique tu le fais à ta sauce, tu testes 2-3 vidéos et là de temps en temps t'as un format qui prend et là derrière tu vas les saigner donc tu vas faire 12 déclinaisons, nous on a plein de produits donc on peut faire des déclinaisons par produit on peut faire différents hooks et puis au bout d'un moment ce format s'épuise les gens en plus te copient parce que globalement dès que tu commences à avoir une petite base de gens qui te regardent tout le monde fait de la veille avec des outils comme l'Adlibri, tout le monde peut voir ce que fait tout le monde et je dis pas que seulement les gens nous copient, nous on copie aussi plein de gens c'est le jeu c'est la règle du jeu aujourd'hui mais du coup les formats ont tendance à s'épuiser assez vite et donc t'as vraiment un truc de speed to market pour poncer ton format avant que tout le monde l'ait repris et qu'on voit plus que ça dans le...

  • Speaker #0

    Et tu te rends compte qu'il est... C'est quoi ? C'est le taux de répétition ? Ou tu vois juste l'autoclick ? C'est des KPIs business de coût ? C'est quoi le moment où tu te dis Voilà, ça y est, c'est la fin Et deux, c'est aujourd'hui, quand tu dis c'est rapide c'est quoi le temps moyen de la durée de diffusion de cette bonne vidéo ?

  • Speaker #1

    Alors sur le temps moyen de diffusion de cette bonne vidéo, j'ai l'impression que ça se raccourcit de plus en plus mais je sais pas si c'est lié au fait que nous on a aussi des budgets plus conséquents sans doute c'est un peu les deux, mais j'ai l'impression que les créas se fatiguent plus vite qu'il y a quelques années ce qui rend d'autant plus important la capacité d'itérer rapidement et après comment est-ce que tu vois qu'une créa se fatigue ? En fait tu le vois parce que tu le vois déjà sur un métrique, nous il y a un métrique qui est très simple, c'est notre blended cake combien de nouveaux clients on a fait combien on a dépensé, combien de nouveaux clients on a fait quand ils baissent, on sait qu'on fait un truc bien quand ils montent, on sait que... notamment que la créa se fatigue tu le vois aussi sur les reporting platforms tu vois le CAC qui va augmenter au fur et à mesure t'as certains métriques qui se dégradent et le meilleur tu lances en permanence des nouvelles créas et la meilleure indication c'est quand une autre créa vient prendre le spend quand l'algo commence à switcher son spend là tu te dis, il y a sans doute un truc euh...

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est-à-dire que ta machinerie fait que, quelque part, elle décide elle-même de se retirer.

  • Speaker #1

    C'est toujours un peu dur. Donc, parfois, tu forces parce que tu dis, OK, là, on spend trop sur une créa qui drive manifestement les coûts d'acquisition. Donc, on la coupe, même si Facebook avait décidé de spend, parce que tu veux donner aussi la chance à d'autres créas d'émerger.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord. Il y a quand même ces semi-automatiques. Les plateformes te donnent des indications, tu dois quand même arbitrer. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. Il y a un peu d'arbitrage manuel. Après, on n'a jamais... Tu as aussi le biais de vouloir quand même agir.

  • Speaker #2

    C'est ça, oui.

  • Speaker #1

    Donc, est-ce qu'en fait, la meilleure stratégie, c'est pas de... On n'a jamais testé, peut-être qu'on teste, de laisser un mois, tu vois, sans faire d'arbitrage, de couper et lancer des vidéos. Enfin, lancer, oui, mais pas couper et voir... Oui.

  • Speaker #0

    Et j'ai une dernière question à te poser, c'est que quand tu dis organique, est-ce que votre trajet, c'est de dire, on a la créa, on la poste en organique et c'est notre premier indicateur avant de la passer en paid ? Non,

  • Speaker #1

    on ne fait pas ça parce que... Parce que... Parce que ça reste une pub et ça performe forcément un peu moins bien en organique. Donc, on s'inspire des formats organiques. Et après, comment on structure ? On a une séquence assez claire. Enfin, en deux étapes. L'étape 1, c'est qu'on a une campagne de test. Et dans la campagne de test, en gros, on va mettre les créas. Alors déjà, quand on fait une créa, en général, ce qu'on fait, c'est qu'on essaie de faire 5 ou 6 vidéos à partir d'un concept. Donc, j'ai mon corps de vidéo brut. Et je vais faire hook 1, hook 2, hook 3, hook 4. Et comme ça, j'ai 4 vidéos. Le hook 1, c'est les premières secondes. Et c'est un des drivers les plus importants. Donc je balance mes 4 versions. Et je vais regarder, en fait, en dépensant très peu d'argent, je vais assez tôt avoir des résultats significatifs sur quelques indicateurs. Le premier indicateur qu'on regarde, c'est le hook rate. Donc sur 100 impressions, combien de gens vont regarder plus de 3 secondes.

  • Speaker #0

    C'est le taux de complétion ou quoi ? Non.

  • Speaker #1

    L'autre façon de l'appeler, c'est le scroll stop. c'est à dire que t'es en train de scroller, tu t'arrêtes pour regarder la vidéo plutôt que de zapper, donc ça veut dire que t'as regardé plus de 3 secondes ensuite il y a un deuxième métrique qu'on regarde, c'est le hold, c'est sur les gens qui ont regardé 3 secondes, combien vous regardez les 15 secondes suivantes ou jusqu'à la fin de la vidéo si elle dure au moins de avec ces deux indicateurs, en fait t'as deux indications la première c'est est-ce que ton hook est bon, ou que ton hook est accrocheur et après est-ce que le contenu derrière est bon, et ça il y a deux choses est-ce que c'est intéressant dans l'absolu mais surtout est-ce que c'est en lien avec ton hook Parce que tu pourrais faire un truc super plus d'un clic en hook, et après avoir un corps de vidéo qui n'a rien à voir, et en fait les gens se disent c'est pas un truc, tu vois Donc il y a vraiment, et parfois t'as des super idées de hook, et le hook cartonne, mais juste derrière c'est décevant parce que c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pas lié avec le réseau. Ouais, donc faut quand même avoir une créa qui évidemment se tienne un peu dans sa narration.

  • Speaker #1

    Mais c'est intéressant parce que typiquement tu peux avoir des trucs type ton hold est super élevé. Le contenu est assez intéressant, mais tu n'as pas le bon hook. Et donc là, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas retravailler ton hook. C'est vachement plus rapide de refaire les 5 premières secondes de vidéo que de retourner à toute une vidéo. Et donc là, assez rapidement, tu sais, tu es capable de killer certaines créas. Tu vois, nous, les très bonnes créas, elles vont avoir un hook au-dessus de 40%. Donc si tu as un hook à 15, tu sais qu'en fait, c'est impossible que la crénelle marche. Tu vois, ce n'est juste pas possible parce que s'il y a 3 fois moins de gens qui la regardent, Même, tu peux faire tout ce que tu veux, à la fin, elle aura forcément des coûts plus élevés. Après, un autre métrique qu'on va regarder, c'est le CTR. Et le métrique qui va avec, c'est le CPC. Et donc, en gros, on a des targets. On sait à peu près une bonne créa, elle a combien de CTR, combien de CPC. Et après, le dernier métrique qu'on va regarder, c'est le taux de conversion. Et celui-là, c'est un métrique qu'on ne regarde quasiment pas en phase de testing. Parce qu'en fait, quand tu as dépensé 100 euros sur une créa, tu peux avoir des variations qui sont... purement du bruit statistique. Ouais. Et donc, en fait, là, ce qu'on va faire, c'est plutôt de se dire, OK, si elle performe à notre taux de conversion moyen du compte... Avec ce CPC,

  • Speaker #0

    est-ce que ça va ?

  • Speaker #1

    Donc là, tu as testé tes créas, tu es capable d'enquiler une bonne partie. Et après, tu décides de mettre les créas dans la campagne principale. Et là, c'est le vrai test parce que est-ce qu'elles dépensent ou pas ? Et la plupart, en fait, ne vont pas dépenser. Donc, tu vas leur les laisser vivre un peu. Puis, bon, dis-moi, je vais l'aquiler pour la remplacer. Donc, en fait, pour qu'une créa dépense, il faut qu'elle ait passé quand même pas mal de filtres avant.

  • Speaker #2

    Juste en prenant, j'ai l'impression que c'est l'équivalent YouTube du watch time ou le hold, comme tu l'appelles. J'ai l'impression que c'est un truc qui revient souvent, c'est-à-dire combien de temps je garde la personne sur ma vidéo. J'ai compris la partie hook, comment on pouvait rapidement la changer, l'améliorer. Je me pose la question, est-ce que vous travaillez aussi votre système de hold sur YouTube, ce qu'on appelle le watch time ? Est-ce que vous avez développé des techniques ? Oui, cool. Ou est-ce que c'est des petites techniques de dire à la fin de la vidéo, je vais te tamasser telle ou telle chose ? Comment vous travaillez ce côté hold ?

  • Speaker #1

    En effet, on ne l'a pas trop fait et c'est un des sujets sur lesquels on bossait. Par exemple, on a vu une ad qui était assez marrante, une des inspirations où il disait, c'était un truc de thérapie de couple et il disait, dans cette vidéo, il y a 15 références sexuelles et il y avait un petit compteur. En fait, du coup, c'est un truc qu'il garde. C'est des petits holds, des petits moyens un peu malins de faire du hold. Mais sinon, non. Le vrai truc, au-delà des trucs tactiques, donc tu as plein de trucs, allez voir la fin, attendez la fin de la vidéo, mais c'est quelque part un peu artificiel et un peu cyclique. Le vrai but du jeu, c'est que ton contenu soit intéressant. Et du coup, sur Meta, tu n'as pas autant de finesse que sur YouTube. Sur YouTube, j'ai l'impression que tu vois ta vidéo et tu vois vraiment en seconde 8, les gens, ils droppent. Là, tu sais que seconde 8, il faut que tu changes un truc. Et donc après, c'est là que c'est de l'art et de la science. Tu n'as pas ce niveau de granularité sur Meta. Tu sais juste que dans les 15 secondes qui suivent le hook, des gens ont droppé. Mais tu ne sais pas exactement pourquoi. Donc là, c'est un peu toi qui dis, je vais essayer de raccourcir tel parti. Peut-être que ça, ce n'est pas assez clair. Je vais le retourner. Et après, tu as d'autres trucs. Si les gens ne cliquent pas assez, tu as un bon watch time. Tu dis peut-être que le CTA n'arrive pas assez tôt. Tu essaies de mettre un CTA intermédiaire. Il y a quelques techniques que tu peux avoir comme ça pour améliorer les...

  • Speaker #2

    Et en interne, vous n'avez pas des scripts où vous laissez un peu l'énergie créative de tes équipes ? Tu les laisses un peu partir dans tous les sens ? Ou bien est-ce que vous êtes arrivé à un format... Un playbook, tu veux dire. Voilà, où la vidéo, globalement, elle se déploie d'une certaine manière et une forme de script template ou une manière de faire,

  • Speaker #1

    ou pas du tout ? Oui, en fait, on a un peu le truc, c'est toujours... Tu vois, c'est hook. Hook, c'est un truc très visuel. Si possible, on vient avec le problème. Ensuite, agitate. En gros, tu secoues le problème dans tous les sens pour montrer qu'il y a un pain point. La solution. Et ensuite, reason to believe. Typiquement, une des vidéos, notre vidéo classique, c'est je me suis rendu compte d'un truc récemment, c'est que dans un gel douche, il y a 90% d'eau. C'est visuel, donc tu le montres. Il y a ça d'eau, il y a ça de gel douche. Après, agitate, c'est mais vous vous rendez compte, c'est complètement absurde parce que... l'eau, tu en as déjà chez toi et le plastique, tu l'utilises une fois, tu le jettes. Solution, c'est pour ça qu'on a créé 900K. Là, tu expliques, tu dis, voilà, c'est un petit bâtonnet, tu mets dans ta bouteille et tu rajoutes l'eau demain. Et après, Reason to Believe, c'est plus écolo parce que tu ne jettes pas d'eau. C'est plus simple parce que tu vois, on a de super notes sur UK. C'est plus pratique, c'est livré chez toi, etc. Et après, call to action, ça ne coûte que X euros. Et donc, en fait, la plupart des vidéos, elles ont plus ou moins ce même truc. Donc, on a...

  • Speaker #0

    typiquement sur un format fake podcast ça va être plus ou moins le même script juste delivered différemment après on a des formats type micro trottoir tu l'adaptes mais c'est toujours vous saviez que à votre avis c'est quoi le premier ingrédient ?

  • Speaker #1

    c'est de l'eau mais en gros c'est un peu toujours ce même format il y a quand même un enjeu de type de format parce que tu as des faits de podcast le micro trottoir puis la créa un peu UGC... Et c'est vrai qu'il y a, dans un format qui, globalement, est le même dont tu viens de donner la méthodologie, il y a aussi aller chercher en permanence, et c'est vrai que dans la hausse sur TikTok, les nouveaux formats ou la nouvelle manière de l'exprimer. Il y a ces trucs, j'ai vu cette mode, par exemple, des photos 20 ans après sur Insta, avec la même musique, le même cut et tout ça. Donc, à chaque fois qu'il y a un truc qui est un peu trendy comme ça, vous dites, on l'attend. Et c'est comme ça que tu nourris. Parce que j'ai une question depuis tout à l'heure, c'est... business de push égal méta nécessité de créer de la vidéo soi-même en interne parce que sinon ça va te coûter tellement cher en prod d'autant plus que t'as une ad fatigue plus rapide comment est-ce que vous avez organisé ce studio de créa et c'est pour ça que c'est pas noyau de dire la nouvelle truc qui traîne sur TikTok comment est-ce que vous avez créé cette boucle j'imagine qu'il y avait pas mal d'impro au début mais aujourd'hui j'aimerais voir l'histoire du moment où vous dites putain faut qu'on produise nous-mêmes Des tonnes de vidéos pour finir par aboutir à cette méthodologie que vous avez mis en place. Ça commence comment ? Parce que j'imagine que vous vous attendiez pas à devoir faire ça il y a trois ans.

  • Speaker #0

    Non, mais évidemment, en fait, en gros, c'est juste au début, ça commence par, comme je l'ai dit,

  • Speaker #1

    la vidéo brute.

  • Speaker #0

    Là, on a cette vidéo brute qui tourne depuis six mois. Elle a des performances meilleures que tout le reste qu'on a testé. Vas-y, viens, on essaie d'en refaire une. Donc là, on avait une alternante qui faisait de la vidéo. Elle est venue chez moi, elle m'a filmé pendant un temps, elle a fait un montage. On a posté, ça a marché, puis on s'est dit, ok, on refait. Après, moi, je l'ai refait, ça me prenait du temps, ça me prenait du temps. Et puis à un moment, on s'est dit, ok, là, il faut qu'on se structure. On a recruté un poste qu'on pourrait appeler créatif-stratégiste. C'est la personne qui va écrire des scripts, qui va globalement gérer. En fait, en gros, c'est une personne qui a un rôle super intéressant. Tu fais de la veille, donc tu as des idées, tu écris des scripts. Tu gères, donc après, tu as des équipes qui tournent et qui montent, mais tu gères ces équipes pour leur dire, tu vas bosser là-dessus, là-dessus. Et après, tu analyses la vidéo, tu lances et tu analyses la vidéo et tu proposes des itérations. C'est un peu le...

  • Speaker #1

    C'est la même personne qui gère l'ensemble de ce process là. Oui. C'est hyper large dans le sens... C'est large. Surtout la partie analytique, je me disais, t'as un mec à cheveux longs qui écrit sur les murs des scripts et puis ensuite il balance ça, enfin à l'ancienne. Donc c'est la même organisation, il y a peut-être des rôles à l'intérieur. qui gère l'ensemble de la...

  • Speaker #0

    Donc c'est la même personne qui gère tout ça, et la seule chose qu'elle ne gère pas, c'est du coup la partie tournage et la partie montage. Mais après, elle va faire des suggestions de tournage et montage. Et pourquoi c'est important que ce soit la même personne ? C'est parce que, en fait, tu es obligé d'avoir les deux. C'est vraiment... Une vidéo qui marche bien, c'est l'art et la science. C'est être capable de... Parce qu'en fait, sinon, si tu as juste des idées... Tu n'es pas capable de faire la boucle littérative de comment est-ce que j'ajuste mon idée pour qu'elle marche. En fait, ça marche. Ça ne marche pas. En tout cas, tu as moins de chances de réussir.

  • Speaker #1

    Tu as moins de chances. Mais c'est-à-dire qu'en fait, ta knowledge base, c'est cette personne.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est des profils rares quand même. Parce que là, ce que tu décris, c'est effectivement, je vois la puissance de ce genre de profil qui a le côté créatif, qui s'auto-alimente avec le retour de données, analyse. C'est assez rare.

  • Speaker #0

    C'est assez rare. Après, il faut... Et la personne qu'on a est super et donc on a beaucoup de chance de l'avoir trouvé et d'ailleurs c'était assez ça a été très opportuniste parce qu'en fait c'est juste quelqu'un qui m'a contacté comme ça en disant on voyait un mème comment je me vois c'était Avenger ou quoi c'était 900KR ou le CMO de 900KR et moi son Robin et donc on a discuté donc c'était assez drôle donc ça s'est fait un peu comme ça de manière... un peu organique, donc en effet c'est un profil rare. Après, c'est pas non plus rocket science sur l'interprétation des... Si tu veux, t'as 4 KPI à comprendre et comprendre ce que ça veut dire.

  • Speaker #1

    Non mais c'est plutôt le process, moi effectivement c'est plutôt le fait d'avoir, de générer une feedback loop et de réussir à s'améliorer, parce qu'effectivement un créatif qui te dit, regarde là t'es à 0%, c'est de la merde, regarde t'es à 40%, bon, avant qu'il soit complètement débile, ce qui n'est pas exclu, hein, mais... Il va comprendre, c'est plutôt comment est-ce que tu crées un chemin de progression. Parce qu'en fait, il peut se dire, ça a merdé. Et puis il recommence, il fait beaucoup la même chose. C'est arriver à progresser qui est assez fort.

  • Speaker #0

    Là, c'est la partie A20. Mais pour le coup, c'est un truc où un créatif est assez... Je pense que c'est plutôt un profil créatif dans le sens où tu sais que ça, ça a merdé. Il faut que tu trouves trois autres idées pour le faire différemment. Et sur les trois, il y en a une qui marchera.

  • Speaker #1

    Donc, je reviens sur vous, vous avez commencé, ça a été un peu malgré vous, vous êtes rentré dans ce processus de, on doit générer nos propres idées, notre propre prod. Aujourd'hui, en termes de personnes qui sont en charge de ça, on va parler de la personne qui gérait le truc, mais la production, et puis surtout, combien est-ce que tu es capable de dire, je pense que oui, combien vous produisez de format par an, voire par mois ? Peut-être que, prends le truc que tu maîtrises.

  • Speaker #0

    en gros on a une équipe aujourd'hui le créateur stratégiste qui pilote ensuite deux squads et les squads c'est trois personnes et l'objectif c'est de faire 40 créas par mois sachant que dans les 40 créas on ne va pas une vidéo avec trois ou que ça compte pour une créa ok, mais dans les 40 créas du coup il y a un mix de les créas qu'on fait en interne, des créas UGC qu'on délègue à des créateurs une partie des équipes fait un contact avec des créateurs leur envoie des scripts et juste pilote simple et une partie de retravail de créa existant donc on a des objectifs pour chacune des catégories donc mais en gros 40 créas formels par mois qui sont faits par vous à l'extérieur et ensuite ça ne compte pas de déclinaison voilà hors déclinaison hors déclinaison enfin tu vois en gros mais dans les 40 je compterais un retravail de t'annoncer tes créas

  • Speaker #1

    Oui, c'est pas 40 scripts de nouveaux par mois, parce que ça me paraît... Mais ça fait une production énorme. C'est hyper intéressant de voir qu'en fait, tu te positions en tant que client, tu vois des créateurs, tu trouves ça marrant, mais tu ne te rends pas compte de la machinerie qu'il y a derrière. Parce que 40 créateurs, original, quelle que soit l'exception de la chose, c'est un vrai boulot et en fait, c'est le prix à payer pour arriver... à cette créa qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #2

    J'ai une question sur l'adaptation, parce qu'aujourd'hui, je ne connais pas un peu au-delà de Meta, où est-ce que vous naviguez ? Est-ce que vous êtes sur TikTok, YouTube, les Reels et tout ? Première question, vous êtes où en termes de présence au-delà de Meta et de Facebook ? Et comment vous faites cette adaptation ? Parce que les codes algorithmiques sont un peu différents. Par exemple, entre un YouTube avec les Reels, versus un Instagram. TikTok aussi et en plus ça change tout le temps avec des modifs, ça m'intéresse vachement de voir, ok il y a la machine ça sort des choses, maintenant vous êtes quand même sur des sables mouvants ça change tout le temps, il faut adapter chacun ses codes, souvent les scripts, effectivement il y a des équivalents le hold, le time to watch par exemple sur Youtube, etc. Ça m'intéresse vachement de comprendre un peu ce côté adaptation

  • Speaker #0

    Alors la vérité c'est qu'aujourd'hui l'essentiel de notre semaine est sur Meta Ok On dépense un peu sur TikTok, mais TikTok, c'est vraiment on and off. TikTok, j'ai une conviction, même si tu parles aux équipes de TikTok, elles te disent que non, mais j'ai une conviction qu'ils organisent la fatigue créative des ads.

  • Speaker #1

    Pour te pousser à en produire encore et encore.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils veulent être la plateforme de la nouveauté, donc ce n'est pas possible pour eux d'avoir une ad qui tourne pendant 6 mois, alors que c'est possible sur Meta. Sauf que c'est super chiant quand tu es créateur de compte. En fait, vu les stats que je vous donne... globalement, si mon ad sur 100 qui marche bien, je peux l'exploiter pendant deux semaines avant qu'elle se fatigue.

  • Speaker #1

    Tu devrais l'avoir sur TikTok autant que sur Meta. Et ce n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Donc, on dépense un peu sur Meta, on a fait des tests sur YouTube, on n'a jamais réussi à se convaincre de l'incrémentalité. Donc, en gros, tu vois, quand tu triangules avec le post-purchase, l'évolution du bending-cac, on a même fait un géolift. On a allumé short sur une partie de la France, on ne l'a pas allumé sur l'autre partie. On n'a pas vu d'incrémentalité. donc ça dit qu'on investissait pas trop dessus donc l'essentiel est sur Meta après la réponse à ça c'est faut pas se poser trop de questions faut balancer tes créations sur toutes les plateformes que tu veux tester et potentiellement, c'est souvent les mêmes qui marchent et potentiellement si y'en a une qui était plus TikTok peut-être qu'elle prendra sur TikTok et on va pas sur Meta mais en tout cas on se pose pas trop la question on fait pas du rework pour dire comment est-ce qu'on a fait marcher sur TikTok ok c'est

  • Speaker #1

    hyper intéressant c'est que En fait, Insta est un 914 que Google et Telgigo, parce que je te rejoins sur TikTok, outre le fait que, évidemment, ce que tu vois dans TikTok, c'est la fin du monde, mais la position de YouTube, elle est marrante, parce que je pense que ce n'est pas la première fois dans le podcast qu'on en parle, c'est très bâtard comme média, parce que... Ou alors c'est le génie de métal arrivé à donner de la perf. De la durabilité, d'avoir tous les bons paramètres pour te permettre de développer. YouTube, pareil, j'ai fait du YouTube. Est-ce que c'est le CTR, le nom de view, le CPM, le post-perf... Il n'y a rien, il y a quelque part rien qui va. Est-ce que c'est vraiment un mi-chemin entre la télé, mais sans le côté explosif d'une grosse audience, et en même temps, il n'y a pas ce côté perf, parce que c'est vraiment cher. C'est assez peu contrôlable. Enfin, c'est marrant. Et de fait, quand tu vois les formats qui passent sur YouTube, t'as l'impression que c'est un peu ce qui est passé en télé, qui est à moitié retravaillé. T'as du viré-sûr, du carré-glace, parce que de toute façon, ils arrosent partout. Et que YouTube récupère une partie, mais il n'a pas réussi à se positionner en contenu organique. C'est quand même fabuleux comme truc. Il y a tout. La place de publicité, elle est un peu nulle part, cette plateforme. Et c'est étonnant parce que, fondamentalement, les mêmes personnes vont sur Insta et sur YouTube. Pourquoi est-ce que leur comportement vis-à-vis de la publicité est aussi différent ?

  • Speaker #0

    C'est incompréhensible. C'est une énorme faiblesse des équipes produites à YouTube, mais c'est incompréhensible. Ils ont une masse de données qui est comparable, plus importante que Meta, et pourtant ils n'y arrivent pas.

  • Speaker #1

    je connais personne qui dépense de l'argent sur en tout cas dans le monde des DNVB personne ne dépense de l'argent sur il y a Asphalt qui a beaucoup défoncé et justement je voulais faire j'avais contacté William pour faire un épisode dessus parce que précisément ils ont fait une vidéo avec Théo Lévin dessus et c'est la seule marque que je connaisse qui est durablement investie c'est sûr qu'ils ont arrêté mais ou alors c'était parce que c'était pas vide avec des trucs plus story télé mais ouais c'est ça,

  • Speaker #2

    parce que c'est ça la clé c'est que Face à d'autres pubs, moi je pense, et je veux bien votre avis, c'est que c'était Storytélé, c'était fait différemment. Donc peut-être t'accroches chez moi, les premières pubs Asphalt, je les ai vues plus comme une histoire. Je dis, ah, c'est une belle histoire. Et peut-être c'est ça ce qu'ils ont craqué au final, c'est juste que des fois tu oublies que c'est...

  • Speaker #1

    Tu vois, le métallique...

  • Speaker #2

    L'organique à la fin, on revient un peu à ça.

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est d'autant plus juste que tu dis, c'est que comme ça se place entre la télé et méta, Finalement, il faut avoir un peu du clip télé classique et pas quelque part tout ce dont tu viens de parler de la manière dont tu crées des spots tourner vers la performance. Justement, l'audience, la manière de consommer YouTube va contre le type de format aussi.

  • Speaker #0

    Ça pour le coup, pour nuancer mon propos, en effet, je pense que sur YouTube, c'est sans doute des codes différents. Et d'ailleurs, un truc qui est assez intéressant, c'est que je pense qu'on... On parlait du podcast du CMO de Revolut qui parlait du bas du panier. Donc je pense qu'on a un bon bas de panier. C'est-à-dire que le côté perf aujourd'hui est très bien maîtrisé. Et donc maintenant, on est en train un peu de se poser la question de la strat au-dessus et de faire des créas du coup un peu plus top of funnel, un peu plus produites, un peu plus marrantes. Et là, on commence à faire ça tout juste. Et on n'a pas encore testé sur YouTube, mais je me dis que ce serait une bonne occasion de retester YouTube. Donc ce que c'est créé à là pourrait potentiellement mieux fonctionner sur...

  • Speaker #1

    Il faut qu'on arrive à faire un épisode avec la personne chez Asphalt qui a piloté cette partie-là, parce qu'effectivement passaient... Eux, en fait, ils étaient mis... Ils ont été au deuxième étage du funnel tout de suite, ils ont réussi à le craquer et effectivement, moi, ça l'est justement. Là, tu m'offres une transition, c'est qu'effectivement tu maîtrises ce safety net, il y a Antoine Lennel qu'il faut qu'il trademark cette expression. Au-dessus, on a parlé avant le début de ce podcast de la télé. Vous avez testé d'autres choses comme la télé. Et un, quel est ton retour d'expérience là-dessus ? Et du coup, c'est quoi la prochaine étape pour monter dans le funnel ? Tu l'as un peu dit, mais comment tu l'appréhendes ? Mais d'abord, tu as fait des tests en télé.

  • Speaker #0

    Oui, la télé, on a fait des tests après notre toute première levée. Comme je pense beaucoup de marques, tu me dis, voilà. C'est bon, j'ai de l'argent. Je vais l'instanter. Écoute, résultat pour nous mitigé. Mitigé dans le sens où ça nous a coûté très cher et on n'a pas vraiment vu de ROI. Alors certes, on a vu les KPIs des autres plateformes s'améliorer, mais au global, le CAC, le coût d'acquisition moyen a augmenté. Quand on regardait le post-purchase survey, on essayait de trianguler les gens qui disaient nous avoir connus via la télé. Pareil, ça faisait des coûts d'acquisition qui étaient très élevés. Donc on a décidé de ne pas renouveler. l'expérience et si je prends un peu de recul je pense que la télé ça peut être quelque chose très adapté à un média à une marque ou un produit pool parce que du coup tu l'as vu à la télé et donc quand tu vas faire ta recherche t'es plus susceptible d'aller soit taper le nom de la marque soit reconnaître la marque dans les listes proposées par Google dans ta recherche et pour un produit push comme le nôtre Je pense que la télé, elle est adaptée une fois que tu as une grosse distribution nationale en supermarché, parce que là, du coup, tu as plus de chances de reconnaître la marque en rayon et de l'acheter. Quand tu es pure de BTC, en fait, et que tu as un produit push, globalement, le gros de terre tombée, c'est les mecs qui sont devant leur télé, avec leur téléphone, qui tapent 900 kHz et qui vont acheter direct. Et on a eu un spot qui a très bien réagi, mais en fait, on avait le coût par clic qui était 6-7 fois supérieur à ce qu'on a sur Meta. Et donc,

  • Speaker #1

    ça ne marchait pas, je pense. Pour en avoir fait beaucoup avec El Ligo, je pense à ce stade-là de votre développement, il y a un peu un effet de courbangie. C'est-à-dire que tu vas quand même perdre beaucoup avant de commencer à augmenter. Parce que quand tu triggers un indice de notoriété fort, c'est quand même assez magique. Et ça se voit sur ton nombre de... ton brand keyword qui augmente. Le seul truc que tu ne sais pas, c'est combien il faut dépenser. Combien de temps va durer le creux de la vague avant de remonter ? Oui. Ça, je l'ai vu sur les egos. On le voit, c'est juste ce qui t'empêche d'y aller. Personne ne va te dire 5 millions, c'est 10 millions, c'est 25 millions, c'est 55 euros. Tu ne sais pas, mais il y a cet effet-là aussi, je pense. Tu as tout à fait raison sur le fait que ton top of mind, c'est que si on voit le produit 900 kers au Monoprix ou chez Intermarché et qu'on a vu une pub à thé la veille, on va maximiser le potentiel d'achat, d'autant plus que tu as un discours qui est différent de tes concurrents. Mais il y a quand même ce truc-là que je vois, notamment parce que tu as en fait la même logique de quels sont les placements, quelles sont les heures de diffusion, les cafés d'audience, qui accourent, sauf que c'est beaucoup plus cher. C'est potentiellement beaucoup plus impactful, mais c'est beaucoup plus cher, mais c'est un peu la même logique de test. Et je dis ça parce que nous, on avait deux stratégies chez Vigo. C'était... acheter des carrefours d'audience importants, genre juste avant, juste après 20h, en clip normal, entre 15 et 25 secondes. Tu en achètes peu, mais tu les achètes au moment où tu sais que tout le monde est à la télé. Et d'arroser en sponsoring. Et quand tu moyennises ça, en fait, t'arrives à pas payer trop cher parce que c'est ultra cost-based. Ce que tu veux, c'est choper les campagnes de sponsors au rabais. T'es obligé d'avoir 5 ou 6 campagnes de sponsors qui tombent en permanence parce que si tu fais... juste la campagne de sponsor de la météo de BFM, pas d'impact. Il faut avoir, bombarder en sponsor à des moments, et il faut avoir quelques gros clips qui sont, c'est un peu de la dépense égaux, mais en fait, c'est toujours où tu vas réussir. En fait, c'est pair versus brand quelque part, et ça coûte très cher. Les vagues sont à, c'est 500 000 balles sur 6 semaines, quoi, mais t'arroses un nombre de GRP qui est énorme, et tu fais on, off, 2 fois par an, mais ça, ça marche pour le travel, voilà, mais... Moi, je dis, s'il y a moins de 1,5 million par an, la télé est inutile.

  • Speaker #2

    Cette stratégie, juste pour vous en dire, était exactement hackée. Ce que j'ai remarqué à un moment donné, c'est qu'il y avait des marques, des NVB, qui, en utilisant, qui veulent être en associé, ont exactement utilisé ça. Sauf qu'ils n'avaient pas payé, évidemment, pour le passage. Mais sur la période qui a suivi, et je pense même avant, mais surtout qui a suivi, Là, c'était exactement ça. Et je pense qu'ils ont exposé...

  • Speaker #0

    Mais c'est encore un truc différent parce que là, tu as vraiment 10 minutes ou 15 minutes pour mettre en avant ta marque.

  • Speaker #2

    Là, c'est plus que...

  • Speaker #0

    De façon pas ultra publicitaire, donc sur un format que les gens ont envie de regarder. Mais je suis d'accord avec toi. Mais tu vois, ma question, c'est si tu avais mis 1,5 million en campagne d'awareness ou vidéo views ou même campagne d'acquisition sur Meta, Est-ce qu'à la fin, tu n'as pas un résultat qui est supérieur ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas à la différence que peut-être qu'aujourd'hui, ce n'est plus possible. Là, je te parle de jusqu'à il y a cinq ans, où la télé était encore le média leader d'opinion. Il y a un truc que tu ne remplaces pas avec la télé, c'est le vu à la télé. Et vu sur Meta, il y a des trucs qui sont à base de plantes vertes pour te faire repousser les cheveux. Tu as tellement de fraudules, tu as des trucs qui sont à l'abdo en ce moment, c'est la mode. moi qui le vois. C'est peut-être... C'est beaucoup moins... Non,

  • Speaker #0

    tout le monde là, ça va. Ça y est aussi,

  • Speaker #1

    il y a des trucs là-bas, peut-être toi. Non, l'effet de crédibilisation de la télé, aujourd'hui, c'est pas un truc qui va baisser parce que l'audience et les auditeurs se parcellisent des intérêts, tu vois. Tu peux consommer beaucoup du contenu bien plus intéressant qu'à la télé, je pense qu'on est tous d'accord là-dessus. Mais, ça quand même, ça te fout un coup de... de tampons.

  • Speaker #2

    Mais je vous pose à vous deux une question, à quel moment c'est vraiment logique de faire le vu à la télé ? Est-ce qu'à un moment donné, parce que effectivement, c'est une réflexion naturelle de dire si je continue à dépenser les 1,5 millions sur la plateforme, je continue à faire mes ventes. Est-ce qu'à un moment donné, on n'atteint pas un plafond, ou un plafond de verre, ou ça stagne, ou autre, et il faut aller chercher ce vu à la télé ? Est-ce qu'il y a toujours un moment ?

  • Speaker #1

    Ce que disait Emric, c'est que tu as ton level 1, ce petit net qui est bien rempli, qui est fonctionnel. Ouais, tu vas vouloir aller chercher. En fait, tu es un peu forcé d'aller chercher ailleurs, d'aller chercher au-dessus. Mais je reviens sur cet épisode avec Antoine. C'est que tu veux qu'il y ait des effets sur tes équipes VIH du tier 1. mais il y a un moment donné où en fait si tu as une taille critique assez importante ouais c'est bien intéressant de faire du sponsoring de clubs sportifs si tu veux mais ça c'est le haut de fenêtre et c'est vrai que tout ce qui est entre le 1 et le 2 et le 3 c'est assez compliqué à appréhender mais en fait c'est le trajet normal des boîtes qui grossissent une marque révolue te fait sponsoriser la ligue je crois la ligue de foot anglaise ou je ne sais pas quoi en fait tu as un trajet où ce qu'il disait c'est à un moment donné déjà tu veux écraser un peu ta concurrence C'est un peu un truc de... Et puis, tu rentres... En fait, il faut savoir à quel moment tu rentres dans la catégorie du dessus. Quand t'es dans la catégorie du dessus, t'es obligé de faire... C'est Mastercard, c'est Coca, t'es obligé d'arroser pour... Je sais pas comment dire, mais parce que c'est devenu... T'es plus une marque qui fait de l'acquisition, t'es une marque qui est là pour faire partie du quotidien des gens. et c'est ce qu'on souhaite à 900 quarts mais c'est vrai que ce que tu ne sais pas c'est combien de dizaines ou de centaines de millions il faut mettre mais tu vois le trajet de ces marques-là et encore une fois Révolu c'est un bon exemple c'est inévitable je ne pense pas que ces marques-là se disent non jamais je ferai du sponsoring c'est un passage obligé c'est à mon avis un passage obligé la seule question et vous êtes entre le 1 et le 2 c'est quand est-ce que tu passes du 1 au 2 à quel moment quels sont les indicateurs internes de volume de business qui font que tu vas passer du 1 au 2 et puis Même chose du 2 au 3, sauf que tu rajoutes quelques zéros dans ton chiffre d'affaires. Mais c'est inévitable.

  • Speaker #0

    Je pense que le vrai juge de paix, c'est la croissance. Si ton niveau 1 suffit à accroître, et que tu mets plus d'argent sur niveau 1 et que ça croît, ça ne te pose pas la question de te diversifier. D'ailleurs, c'est un truc, c'est marrant, parce que je pense que c'est une erreur que beaucoup de gens font. C'est de se dire, moi j'entends des marques qui sont encore toutes petites.

  • Speaker #2

    Bah oui.

  • Speaker #0

    dire il faut qu'on teste 5 canaux en fait non, prends un canal ponce-le, deviens le meilleur sur ce canal, tu verras tu vas être capable de grossir beaucoup et une fois que tu arrives à saturer ce canal tu vas chercher ton deuxième meilleur canal plutôt que de dépenser toutes tes énergies sur faire 5 trucs moyennement ça je pense que tous les si tu veux résumer ce que doivent dire tous les CMO qui font des missions de conseil c'est

  • Speaker #1

    cette phrase, après eux ils essaient de te la rendre plus chère mais c'est Et tu as raison, sur les marques qui veulent faire de la télé, c'est le fameux truc post-levé de fond des années un peu failles où tu faisais du métro pour faire du métro. Néanmoins, aujourd'hui, moi j'ai deux sujets un peu pour clôturer, c'est que du coup, quand tu envisages ce passage de second palier, et puis le rôle de l'IA dans, parce qu'on est obligé, on ne va pas parler de l'IA, dans ce processus créatif. Parce que, est-ce que... On va commencer par ça. Est-ce que c'est une aide ou est-ce que vous l'utilisez ou pas ? Ou est-ce que tu vois qu'il y a un potentiel pour driver plus de créa et pouvoir justement mieux exploiter Meta ou aller sur TikTok ? Ou est-ce que pour l'instant, dans ce processus d'acquisition, vous ne l'utilisez pas trop ?

  • Speaker #0

    Première question. Pour l'instant, je pense qu'on n'a pas encore atteint notre plafond sur le step one. On continue à beaucoup investir sur le step one, mais on commence à réfléchir à d'autres trucs, plus haut de fenêtre. Est-ce que c'est l'influence ? J'ai plein de doutes sur le modèle de l'influence, notamment avec la migration vers des modèles plus algorithmiques, où finalement tu vas payer très cher pour quelqu'un qui a beaucoup de followers, il poste sa vidéo et il met les nazes, personne ne la voit. Je pense que c'est compliqué aujourd'hui dans l'influence, mais on teste plein de trucs, du mailing, plein de choses, mais pour l'instant on n'a pas trouvé de truc qui soit capable de remplacer Meta ou même de bien complémenter Meta. On reste très focus sur le méta. Sur l'IA, en gros, aujourd'hui, ce n'est pas encore prépondérant. Je pense qu'il y a un truc, nous, on fait assez peu de statique, donc on fait beaucoup de vidéos, et assez peu de statique parce qu'on a un concept qui a quand même besoin d'être expliqué visuellement. C'est-à-dire que je te montre les bâtonnets dans la bouteille, je rajoute l'eau, ça c'est bon, t'as compris, mais expliquer en une phrase ou une image, c'est beaucoup plus compliqué parce qu'on a un concept assez novateur et donc on n'a jamais vraiment réussi à On a des créas statiques qui tournent, qui sont très axés conversion, genre ton kit à X euros, mais ça c'est pour des gens qui connaissent déjà un peu la marque, c'est limite du retargeting, mais on n'a pas réussi à escaler les statiques. Néanmoins aujourd'hui il y a plein de tools qui permettent de faire plein de créas statiques. Sur la vidéo aujourd'hui on l'utilise... assez peu sur la partie script un tout petit peu typiquement ce que j'aime bien faire c'est en gros réécris moi ce script pour qu'il soit compréhensible par un enfant de 8 ans tu vois qu'est-ce qui est pas clair qu'est-ce que tu peux raccourcir etc tu reprends jamais le truc tel quel mais au moins tu te dis ah ouais c'est vrai que là c'est un assistant il te pointe des trucs mais c'est pas lui qui va créer le script et après tu peux lui demander des idées mais j'ai jamais vraiment réussi mais tu vois par exemple c'est marrant parce qu'on disait beaucoup à Plastique à usage unique Et en fait, maintenant on dit plastique jetable, c'est plus compréhensible, c'est un truc qui est plus... T'as plein de mots...

  • Speaker #1

    Dans le détail, ça aide pour éclairer des trucs dans le détail, mais c'est pas central dans le processus créatif.

  • Speaker #0

    Donc t'as un peu ça, on le vise beaucoup sur le sous-titrage, c'est assez bluffant parce qu'aujourd'hui le sous-titrage c'est un instant, un texte to speech, tu corriges à la marge parce qu'il y a 2-3 mots qu'il comprend pas bien, et puis c'est bon, un process qui était très long. et puis il y avait plein d'erreurs tout le temps maintenant c'est très rapide on peut récupérer un outil, on aime bien récupérer 2-3 outils sur le sous-titrage on utilise un truc qui s'appelle Submagic et après on en parlait un petit peu avant de lancer l'enregistrement mais on l'utilise beaucoup pour tester des créales internationales je crois que l'outil qu'on utilise s'appelle Rask et c'est magique tu mets ta vidéo et il te le sort dans toutes les langues, avec les bons sous-titres, avec ta voix, mais en allemand, donc c'est très drôle quand on a le trait. T'avais des vidéos de moi qui parlaient toutes les langues,

  • Speaker #1

    c'était très marrant. C'est perturbant, non ?

  • Speaker #0

    Et après, c'est pas non plus... Aujourd'hui, la qualité est déjà bluffante. C'est suffisant pour tester des vidéos et voir lesquelles vont marcher ou pas. Mais ce qu'on fait typiquement, parce qu'assez rapidement, les gens disent que c'est de l'éhaille, t'as des questions qui se posent, par exemple... Tu fais une créa en portugais au milieu du truc, le mec switch sur l'arrêt, l'accent brésilien. C'est comme si toi tu avais une créa en français où en fait le mec il commence en québécois et finit en français, enfin si tu veux. Il y a des trucs qui sont encore pas tout à fait...

  • Speaker #1

    Il y a encore un peu une marge de progression. Voilà,

  • Speaker #0

    mais en tout cas ça te fait gagner un temps fou. Et après du coup tu peux aller refaire ta créa avec un créateur, mais en sachant que c'est la bonne créa, plutôt que de faire chier à payer pour voir quoi. Toi tu payes pas, tu vois le truc, le truc direct toi.

  • Speaker #1

    Hyper, ouais, c'est d'abord en fait c'est d'abord et avant tout la vocation de ces outils-là, c'est de faciliter les process un peu à la con, donc on dit que ça change le monde, mais il y a aussi toute cette partie de ça accélère des petites choses tout ce qui est chronophage et ça, bon, c'est pas, enfin il y a quelque chose de pas révolutionnaire en fait, où c'est tellement évident qu'il faut les utiliser qu'on les utilise, où il n'y a pas une énorme marche à passer écoute, je pense qu'on a fait le tour, c'était super intéressant, je retiens en fait pour toutes les marques B2C Et j'ai cette conviction, même si on en parlait au début des jeux avec nos fans, je n'arrive pas à le mettre en place chez Diego. Il faut avoir sa content factory. Et quelque part, il faut devenir son propre média. Je ne sais pas si c'est un truc qu'il réalise pour tout le monde, mais internaliser le contenu, en fait. Le résumé, c'est quand tu vends des produits comme 900K qui sont très en push, tu internalises, tu crées une content factory qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Et internaliser, c'est le comment. Et après, le quoi, c'est aussi de se dire comment est-ce que tu fais du contenu que les gens ont envie de regarder. C'est ça le plus important, en fait. Finalement, les gens, ils veulent des histoires, ils veulent apprendre des trucs, ils veulent être surpris, ils veulent rigoler, ils veulent être émus. Et c'est comment est-ce que tu crées ça, parce que si tu es là juste pour vendre ton produit, en fait, ça...

  • Speaker #1

    C'est un peu la revanche des réseaux sociaux sur la télé. C'est que tu es sanctionné tout de suite.

  • Speaker #0

    Oui. Mais c'est hyper intéressant, juste pour... peut-être reboucler avec le tout début, je pense que le parallèle avec les médias traditionnels, il est vraiment génial, c'est qu'avant tu passais 6 mois à réfléchir ton spot avec des créateurs machins, tu dépensais 200 000 balles pour monter le spot, tu te balançais à la télé et ça marche, ça marche pas, aujourd'hui en fait t'as complètement renversé la table, tu fais des trucs très low cost, tu les tests, tu tests 1000 messages, tu peux en fait via tous tes messages segmenter des gens différents, donc trouver le bon message qui va parler à telle audience, même si c'est Facebook qui va les trouver Et c'est génial, en fait, tu es capable d'aller tellement plus vite et d'apprendre vraiment plus.

  • Speaker #2

    Et moi, juste un peu pour cette conclusion, il y a un truc qui m'a intéressé un peu dans tout ça, c'est que j'ai compris que tu es dans le modèle du personal branding, indirectement ou directement, voulu ou pas voulu. Ce côté, toi, fondateur, te mettre en avant, comment tu l'as pensé, comment tu l'as... vécu au départ et aujourd'hui est-ce que ça fait carrément sens de...

  • Speaker #0

    C'est dans la continuité de l'évolution des médias, parce qu'au final aussi, un peu comme nous tous, on devient un peu dirigeant de boîte, mais notre propre média. Comment tu vis un peu aussi ce côté personal branding, puisque beaucoup d'idéaux, tu es présent dessus ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout un truc qui a été pensé au départ, et même au départ, sur les premières plateformes de marques, on disait non, mais la star, c'est le produit, on ne va pas du tout l'incarner, etc. Et en fait, on a eu cette vidéo qui a bien marché. Ensuite, on a essayé de faire des vidéos qui n'étaient pas incarnées, qui ne marchaient pas. Et du coup, on s'est dit, vas-y, on refait une vidéo brute. Donc forcément, c'était encore moi. Et forcément, comme ça a marché, on a continué à le faire. Donc c'est un peu par défaut que c'est arrivé. Mais si je prends du recul, finalement, ça a énormément de sens. Parce que nous, en fait, ce qu'on essaie de faire, c'est un David contre Goliath, c'est expliquer pourquoi nous, on va essayer de changer une industrie qu'on trouve dysfonctionnelle. Et du coup, on s'oppose sur des critères objectifs comme l'eau, le plastique, etc. On s'oppose aussi sur des critères émotionnels qui sont... Personne ne sait qui est derrière Colgate ou Unilever. Et il n'y a personne qui met sa tête sur un truc. Donc, quand on te vend un produit où il y a des ingrédients controversés, tu ne sais pas à qui parler.

  • Speaker #2

    Qui est à l'origine de ça.

  • Speaker #1

    Quand tu mets ta tête sur ton produit, en fait, ça humanise la marque. Ça fait que les gens ont plus confiance parce qu'ils se disent, lui... En fait, il monte sa tête, il ne peut pas me vendre un produit de merde parce que c'est sa tête sur le truc. Et du coup, il y a vraiment un côté, je pense, à la fois humaniser la marque. Et c'est d'ailleurs un truc qu'on a tiré puisque maintenant, quasiment toutes nos photos, c'est des gens de l'équipe. Donc, on ne prend plus de mannequin. Ça a aussi un avantage de coût, mais ce n'est pas pour le coût qu'on le fait. C'est parce qu'en fait, on est persuadé de dire, en gros, les gens sont contents de voir qui a derrière les marques. Et puis après, c'est super différentiel, c'est un truc. Quand tu es tout petit et que tu es nouveau, il faut que tu te battes avec des armes que les autres ne peuvent pas avoir. Et le truc que Colgate, Unilever, ils peuvent avoir des plus gros budgets marketing, ils peuvent se payer des stars. Il y a un truc qu'ils ne peuvent pas avoir, c'est qu'ils n'ont pas de fondateur capable d'incarner la marque.

  • Speaker #2

    Qui est capable de prendre sa douche, de voir un collaborateur pour faire une pub. Exactement.

  • Speaker #1

    Et ils ont des équipes marketing qui sont brillantes et qui font un excellent taf, mais qui tournent tous les deux ans. Donc il n'y a pas de continuité. Et du coup, tu as plein de biais. forcément t'as la nouvelle équipe qui arrive qui dit que ce qu'est l'équipe d'Albrun c'est de la merde parce que c'est leur seule façon de se différencier et du coup ça crée aussi tout un tas de trucs pervers mais fondamentalement c'était pas voulu mais ça a en fait finalement beaucoup de sens

  • Speaker #2

    Une toute dernière question, on te reconnait dans la rue à cause de ça ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais ça arrive assez souvent plus en soirée dans des bars en fait je pense qu'on me reconnait dans la rue mais qu'on m'aborde pas et qu'on va me poser la question c'est toi le mec qui lui fait la douche ?

  • Speaker #2

    Je vais voir à quel bord on te demande ça. Génial. Merci beaucoup, Émeric. Merci à tous les deux.

  • Speaker #1

    Super discussion.

  • Speaker #2

    Et puis à la prochaine. Et longue vie à 900KR.

  • Speaker #1

    Merci. À très vite.

Description

Découvrir le résumé de l'épisode : https://mateerz.com/marketer-moment-podcast/cartonner-sur-les-reseaux-grace-a-lusine-a-contenus/

Pour collaborer avec Mateerz : https://mateerz.com

Version Youtube : https://youtu.be/8TPF65bG6GI

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Présentation de l'épisode :
Dans cet épisode, Aymeric Grange, cofondateur de la marque 900.care, nous plonge dans les coulisses de leur stratégie d'acquisition client et de production de contenus sur les réseaux sociaux. Cette marque de produits d'hygiène rechargeables a connu une croissance fulgurante en ciblant les "écolo-débutants" avec un modèle d'abonnement pratique. Pour se faire connaître, ils ont misé à fond sur Facebook/Meta où ils ont développé une véritable "content factory" en interne : des dizaines de vidéos publicitaires produites et testées chaque mois pour dénicher celles qui performent le mieux.

Leur méthode ? Tester de nombreux hooks et scripts à moindre coût, analyser des métriques clés comme le taux de complétion ou le CTR, puis mettre le paquet sur les 1% de vidéos les plus efficaces. Si d'autres leviers comme l'influence ou la TV sont envisagés pour le futur, les réseaux sociaux restent le coeur de leur machine à acquérir. Enfin, si l'IA leur sert surtout à faciliter certaines tâches chronophages, elle n'est pas encore utilisée pour générer les contenus eux-mêmes. Au final, 900.care nous livre un cas d'école inspirant sur comment une marque peut émerger et s'imposer rapidement grâce à une stratégie de contenu et de distribution maîtrisée sur les réseaux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ce que tu ne sais pas, c'est combien de dizaines ou de centaines de millions il faut mettre. Mais tu vois le trajet de ces marques-là, et encore de voir, et vous lui, tu es un bon exemple, c'est inévitable. Je ne pense pas que ces marques-là se disent Non, jamais je ne traiterai du serpent de soleil Ça n'a pas ça comme idée. Maintenant,

  • Speaker #1

    prends un canal, pousse-le, deviens le meilleur sur ce canal, tu verras, tu vas être capable de grossir beaucoup. Et une fois que tu arrives à saturer ce canal, tu vas chercher ton deuxième meilleur canal. On a compris que la classe est le driver le plus important de performance. Et au sein de la créa, ce qui est le plus important, c'est la quantité de créa que tu sors, parce que c'est impossible de prédire à l'avance quel créa va marcher. Et donc nous, on s'est mis en place ce qu'on appelle notre content factory. On a une machine à faire des créas. Sur 100 créas qu'on sort, on en a 90 sur lesquels on va très peu spend, qu'on va acheter à la poubelle. On en a 9 sur lesquels on va spend un peu. Il y en a une qui va être une créa pépiche, qui va durer 6 mois, et qui va driver, qui va prendre 50% de notre spend. Est-ce que sur YouTube, j'ai l'impression que tu vois ta vidéo et tu vois vraiment, genre, seconde 8, les gens ils droppent. Là, tu sais qu'à la seconde 8, il faut que tu changes un truc. Et donc après, c'est là que c'est de l'art et de la science. T'as pas ce niveau de granularité sur Meta, donc tu sais juste que dans les 15 secondes, tu le hooches, des gens ont droppé.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marketer Moment. Aujourd'hui, on reçoit Aymeric, le cofondateur de 900K. Salut Aymeric, salut Nafal. Salut. Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est de parler de 900K, qui est une marque que tout le monde connaît. Comment est-ce que tu pitcherais la marque et surtout sa mission ? Je pense que tout le monde la connaît, mais pitcherais-la nous quand même de nouveau.

  • Speaker #1

    900K, c'est une marque de produits d'hygiène rechargeable. Notre point de départ, c'est de dire que quand tu achètes un gel douche au vent de surface, T'achètes un produit qui est composé à 90% d'eau, seulement 10% d'énergie en actif, donc l'eau que t'as déjà chez toi au robinet et qui est emballée dans du plastique jetable. Et ça, ça nous paraissait une aberration à plusieurs titres. D'un point de vue environnemental, tu jettes du plastique, tu transportes de l'eau, donc ça génère des émissions de CO2. Mais aussi d'un point de vue de la valeur pour le client, parce que finalement, tu payes pour des trucs inutiles. Le plastique, c'est 50% du coût de fabrication d'un gel douche. Et donc, en fait, quand tu payes 3 balles ton gel douche, t'as 1,50€ qui part dans la bouteille. Et tu n'as que 1,50€ qui part dans les ingrédients. Et sur ces tu as 90% d'eau. Et donc finalement, le produit que tu achètes, il ne reste plus grand-chose. Et c'est pour ça que les compositions sont aussi mauvaises, etc. Et donc nous, l'idée, c'est de dire, ok, nous, on va t'envoyer juste les ingrédients actifs. Donc tu as une bouteille réutilisable. On t'envoie les ingrédients actifs. C'est de la poudre compactée qui a la forme d'un petit bâtonnet. Tu mets deux petits bâtonnets dans ta bouteille. Tu rajoutes l'eau du robinet et tu recrées tes produits d'assiette de bain. Donc le jet de douche, le shampoing, le déo, le dentifrice. Sauf que tu n'as pas transporté d'eau. Tu n'as pas jeté de plastique puisque tu aurais utilisé sa bouteille. Tu as des super formules parce qu'on met 100% du coût de fabrication dans les formules. Donc c'est naturel, c'est super bien noté sur UK, c'est efficace. Et on est vendu en ligne avec un modèle d'abonnement. Donc la première fois que tu nous essayes, tu achètes un kit d'essai avec un gel douche et ensuite tu reçois tes recharges à la fréquence de ton choix.

  • Speaker #0

    D'accord, et donc tu rajoutes, c'est une mission qui est assez complète dans le sens où il y a une vraie partie prix durable. Et puis, il y a ce business model d'abonnement qui fait que tu crées une relation client. Tu essaies de créer la relation client la plus durable possible. Donc, ton business est durable et ta relation client se doit aussi d'être durable.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, c'est super important parce que finalement, nous, notre but du jeu, ce n'est pas de te vendre une bouteille réutilisable une fois que tu ne vas jamais recharger. D'où ce modèle d'abonnement. Il a énormément de sens parce que c'est comme ça qu'on fait avancer notre mission. Et bien sûr, c'est un abonnement qui est sans engagement. Tu peux l'arrêter à n'importe quel moment. L'idée, ce n'est pas de piéger les gens ou d'avoir des gens qui commandent alors qu'ils ne sont pas satisfaits du produit, mais c'est juste de se dire, OK, sur ces achats-là, si tu es satisfait, tu vas continuer sans faire d'efforts, tu t'enlèves une charge mentale. Et moi, je suis à chaque fois frappé parce qu'on fait beaucoup d'appels clients, et les clients notamment qui nous ont mis de très bonnes notes en NPS, un des premiers trucs qui sort, c'est à chaque fois à quel point c'est pratique l'abonnement. Ils se disent, en fait, ça me faisait chier d'aller dans mon rayon de supermarché, acheter toujours le même truc. Quand tu oublies, c'est chiant parce que tu n'en as plus. Donc, ton gel douche, tu mets un peu d'eau dedans pour essayer de recréer du gel douche. Ton dentifrice, tu essaies de le faire durer le plus longtemps possible. Et en fait, le fait de ne plus avoir à y penser, l'avantage dans le vélo, c'est que les produits sont tout petits, donc ils passent en boîte aux lettres. La livraison est super simple. Et ça, c'est une vraie proposition de valeur.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que les clients peuvent venir pour l'aspect mission de la chose et en fait, un reste pour la praticité.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, en gros... Nous, à qui on s'adresse ? On s'adresse au segment qu'on appelle les écolo-débutants. C'est qui les écolo-débutants ? C'est des gens qui sont sensibles à l'écologie, conscients qu'il y a des choses qui doivent changer. mais qui ont une vie qui est bien remplie, ils n'ont pas le temps, ils n'ont pas envie de dépenser plus d'argent, ils n'ont pas envie d'avoir des produits qui soient moins bons, ils n'ont pas trop envie de changer leurs habitudes. Et toute la réflexion, c'est de dire comment est-ce que moi je te facilite la vie. Donc j'ai des produits qui sont très simples à fabriquer. La texture, l'expérience sensorielle, c'est exactement la même parce qu'une des questions qu'on nous pose souvent, c'est Ah ok, super, vous avez réinventé le savon. Mais en fait, non, c'est très différent. Parce que la majorité des gens, ils utilisent du gel douche parce qu'ils préfèrent le gel douche au savon. Et du coup, leur dire, ben non, faites changer vos habitudes, c'est beaucoup plus compliqué que de dire, non, on fait la même chose, juste tu le fais d'une façon un peu plus écolo. Et donc, dedans, il y a aussi la praticité. C'est-à-dire que si tu galères pour aller l'acheter, que tu ne sais pas où le trouver, etc., la proposition de valeur, elle n'est pas là. Donc, en fait, c'est comment tu simplifies la vie aux gens qui ont envie, si tu veux, de faire une bonne action.

  • Speaker #0

    Et oui, et alors, j'ajoute encore un autre USP, on va finir par en faire une pub, c'est qu'il y a quand même, je ne sais pas si vous avez déjà vu ça, moi, je trouve ça absurde, le nom, ce chemin-là, donc... ma femme elle veut du shampoing je trouve ça absurde les linéaires de diversité de produits à chaque fois tu vois des trucs de toutes les couleurs flashy alors qu'en fait ça reste une commodité il y a aussi un côté là où tu es content tu te dis est-ce que tu as besoin que ça sente la pêche ou juste d'avoir un gel douche tu réponds aussi à cette

  • Speaker #1

    question là complètement la meilleure façon de le dire c'est que L'industrie de l'hygiène dans son ensemble, c'est une industrie du superflu, à la fois parce qu'on vend de l'eau, parce qu'on vend du plastique, parce qu'il y a toute cette diversité de produits qui ne sert à rien. Et nous, on veut être un peu l'acteur qui vend l'essentiel. Et c'est super intéressant ce que tu dis sur la diversité en rayon. La vérité, c'est qu'on n'a pas besoin de cette diversité. Pourquoi est-ce que ça existe ? C'est juste parce que les marques, elles ont besoin de gagner de la place en linéaire. Pour gagner de la place en linéaire, tu vas voir ton acheteur et tu dis Mais attends, tu vas voir l'innovation que j'ai, c'est un dentifrice. J'avais le megawatt, mais maintenant j'ai le gigawatt. Ça, gigawatt, franchement, tu vas voir, personne ne peut s'en passer. La vérité, c'est que ça ne crée pas plus de...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas plus de bénéfices, voire moins.

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a pas plus de bénéfices. Les gens, ils vont... C'est sûr, quand tu mets le gigawatt en rayon, les gens l'achètent. Mais est-ce qu'ils achètent plus de dentifrices que quand il n'y avait que le maxi-watt ? En fait, non. C'est juste que les trucs se déportent.

  • Speaker #0

    C'est un débat de centimètres de linéaire, en fait. On dépense des milliards en soi-disant R&D et en marketing. pour gagner 5 centimètres, 10 centimètres de l'univers.

  • Speaker #1

    Exactement. Et ce qui est derrière a un gros impact sur les ventes des marques. Bien sûr, plus tu as de l'univers,

  • Speaker #0

    plus tu vends. Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas parce qu'il y a une innovation de produits. Et donc, c'est ça qui est un peu absurde. Et derrière, je fais une parenthèse, mais sortir des produits comme ça, il y a aussi énormément de produits qui rentrent et qui sortent l'année d'après. Ça fait énormément d'endus. Jusqu'à il y a peu, ils devaient être détruits. Maintenant, c'est interdit. Mais du coup, on ne sait pas trop où ça finit. Enfin, il y a vraiment des trucs.

  • Speaker #0

    Il y a une épreuve dans ce marché. Et on ne s'en rend pas forcément compte parce qu'on a quand même une habitude de consommation où le jour où tu vas dans un supermarché où tu n'as pas 25 mètres de linéaire de shampoing, tu te dis, qu'est-ce qui se passe ? C'est fou qu'on est devenu un peu taré. Mais revenons sur, on a compris l'origine, ça fait combien de temps que vous avez lancé cette boîte ?

  • Speaker #1

    Donc, on bosse dessus depuis 5 ans. On a lancé commercialement il y a un peu plus de 3 ans, tout début 2021. C'est la date de lancement du site. Et pourquoi l'écart entre 5 ans et 3 ans ? C'est que c'est des produits qui sont... extrêmement novateurs, donc on a dû les créer de zéro, on est parti d'une feuille blanche. Aujourd'hui on a toute la R&D en interne, on a quatre personnes qui bossent à la R&D. On a une usine à Saint-Etienne qu'on a construit de zéro avec un partenaire, mais qui est dédiée à 900 gardes. Donc aujourd'hui on est une trentaine, on fait un peu plus de 10 millions de chiffre d'affaires, on a 90 000 abonnés.

  • Speaker #0

    Et vous avez levé les fonds il n'y a pas très longtemps pour aller faire de l'internationalisme. intentionnalisation.

  • Speaker #1

    Exactement, l'idée c'est de dire, maintenant que la France ça marche bien, est-ce qu'on ne peut pas aller répliquer la même recette à l'étranger ?

  • Speaker #0

    Voilà, d'où l'overdub de pub, on en parlera plus tard. Sujet dessus, c'est que, on en parlait juste avant de lancer l'enregistrement, moi je travaille dans le voyage, et dans le voyage c'est assez simple, je suis un vrai parasite, c'est qu'il y a des mots-clés tapés sur Google en masse, il y en a des centaines de milliers par jour, je me positionne dessus, je gère le trafic. C'est comme ça que je fais mon business. Alors, ce n'est pas très durable, c'est de l'aviation. Mais on se parlait justement de comment est-ce que tu déclenches de l'acquisition quand tu es DNVB dans une catégorie qui est très retail classique. On vient de parler des linéaires. Et comment est-ce que tu fais ce changement de catégorie en cherchant le trafic sur Internet ? C'est-à-dire, en gros, tu n'as pas de SEO, tu n'as pas de SM, tu as beaucoup moins de possibilités parce qu'il y a peu de monde qui tape. J'ai le douche durable sur Google, là où vol pas cher, pour reprendre mon exemple, il y en a beaucoup. Donc, ça a été comment votre réflexion de go to market, au moment où vous dites, on a fait la R&D, on a lancé la boîte, maintenant, il faut vendre. Et là où beaucoup de business se sont collés sur Google à faire de l'adwords et à générer, c'est tous les business qu'on connaît aujourd'hui. Je le dis de manière un peu débile, mais tu comprends. Vous avez fait comment day one en disant, mais comment est-ce qu'on fait pour vendre maintenant ?

  • Speaker #1

    En effet, tu vois, moi, je fais une distinction très claire entre les produits qui sont le pool. Donc, un moteur de recherche pour un voyage, tu pars en voyage, tu vas aller faire une recherche active. Certains achats un peu engageants, tu achètes une voiture, tu achètes un matelas, tu vas te renseigner, tu vas chercher. Donc, très adapté au SIEM. Et les produits push comme le mien, c'est-à-dire que tu ne te réveilles pas le matin en te disant j'ai absolument besoin de changer mon gel douche, là, il y a un truc qui ne va pas. Et donc, en fait, tant que tu n'as pas pris... En gros, c'est notre taf de te faire prendre conscience qu'il y a un truc qui ne va pas dans ce que tu as fait toute ta vie et qu'il y a une meilleure solution qui existe. Alors après, comment est-ce qu'on a choisi nos canaux ? J'aimerais bien te dire que depuis le début, il y avait un grand masterplan, mais la vérité, c'est qu'on a testé plein de trucs et qu'on a investi comme des bourrins sur le truc qui a marché, c'est-à-dire la pub Meta. Rétrospectivement, en fait, c'est assez évident puisque Meta, ça te permet de mettre physiquement ton concept devant les yeux des gens. Et donc, c'est évident que c'est un truc qui est très adapté à notre produit. Parce que nous, on a un gros avantage, c'est qu'on a un produit qui est très innovant, très différenciant, très visuel. On a un truc super intéressant à raconter. C'est juste que les gens n'y pensent pas spontanément. Et donc, c'est très adapté aux social ads.

  • Speaker #0

    Donc, ça veut dire que vous avez fait tous les tests, vous avez testé des canaux. Et à quel moment c'est devenu votre master ? Chanel et puis des Slaves en dessous, c'est que précisément, enfin, j'ai recueilli un mécanique où il a dit on va tester, on va bourriner sur une typologie de catégorie, parce que pour le dire autrement, ouais, le push se fait très bien sur Meta, parce que c'est fait pour. Les audiences, la manière dont ils construisent et les audiences, les interfaces sont faites pour, mais il n'empêche que tu peux y aller de mille façons différentes. tu peux vous avez mis en place une méthodologie vous avez appris en marchant une méthodologie pour dire quand on a une nouvelle créa on la dissèque comme ça, on la teste comme ça puis on l'expand et puis on la reteste est-ce que vous avez fini par avoir une espèce de recette sinon magique mais en tout cas adaptée à votre business la genèse,

  • Speaker #1

    tout ça on l'a appris en marchant aujourd'hui une recette assez cadrée dont je parlerai mais sur comment est-ce qu'on y est arrivé... Ça s'est fait assez progressivement. Avant de lancer le site, en 2021, on avait fait une campagne sur Ulule. Donc là, on avait commencé à mettre des ads. On a vu que ça marchait bien. Ensuite, on a fait un branding content sur Brut, qui a cartonné. Organiquement, la vidéo avait été vue 4 millions de fois. C'était la vidéo de marque la plus vue sur Brut. Donc vraiment un gros succès. Derrière, on a réutilisé en ads. Ça a très bien marché. Après, on a testé différents trucs. On s'est dit, OK, maintenant... il faut qu'on fasse des trucs un peu plus pro donc on a fait des studios et là ça marchait pas très bien tu vois des vidéos en studio où tu mets un assez gros billet pour faire ta vidéo ça marchait pas incroyablement bien et à un moment on s'est dit mais attends on a cette vidéo brute qu'on fait tourner depuis 6 mois sur laquelle on a mis un budget de dingue et en fait c'est une vidéo qui est shootée à l'iPhone c'est moi qui raconte des trucs on s'est dit bah vas-y est-ce qu'on peut pas refaire elle était sur le jet de douche est-ce qu'on peut pas refaire la même chose sur le dentifrice... Et là, en fait, on poste ça, paf, ça se remet à cartonner. Et là, on s'est dit, ok, il y a un truc. Et en fait, ce qu'on a compris, c'est que historiquement, sur Meta, le premier intérêt de Meta, enfin de Facebook, quand ça s'est lancé pour les advertisers, c'était la capacité de cibler de manière très très fine. Donc tu disais, moi j'ai un produit qui est adapté aux femmes de 45 ans, tu pouvais mettre des pubs aux femmes de 45 ans qui vivent dans tel quartier de Paris, etc. Et ça, c'est une révolution parce que ça permet de faire du marketing ultra-targeté. On a vécu une révolution, c'est que l'algo de Facebook est devenu tellement fort à trouver tes acheteurs potentiels qu'aujourd'hui, plus personne ne fait du targeting. Aujourd'hui, toutes les campagnes sont en brode. C'est-à-dire que tu dis, voilà, mon segment, c'est la France. De 18 à 65 ans, va chercher les gens qui sont plus susceptibles d'acheter. Et donc, toute la science de méta, elle s'est déportée de... Comment tu fais ton targeting à comment tu fais ta créa. D'accord. Et donc, ce qui est hyper intéressant, c'est que du coup, maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? On a compris que la créa, c'était le driver le plus important de performance. Et au sein de la créa, ce qui est le plus important, c'est la quantité de créa que tu sors, parce que c'est impossible de prédire à l'avance quel créa va marcher. Et donc, nous, on a mis en place ce qu'on appelle notre content factory. Donc, on a une machine à faire des créas. Sur 100 créas qu'on sort, il y en a 90. sur lesquelles on va très peu spend et qu'on va jeter à la poubelle. Il y en a 9 sur lesquelles on va spend un peu. Il y en a une qui va être une créa-pépite qui va nous durer 6 mois et qui va prendre 50% de notre spend. Et du coup, tout l'enjeu, c'est comment est-ce que tu terres assez vite pour augmenter ta proba de trouver cette créa-pépite.

  • Speaker #2

    Et du coup, concrètement, ce que tu dis là, c'est que l'innovation en soi, elle est dans le format. Puisque de toute façon, toutes les régies, ce que je comprends à force d'en parler avec plein de... Le directeur marketing sent qu'on est en train d'aller vers ce modèle un peu IA, où on ne peut plus trop hyper-cibler, mais que globalement, là où tu vas innover, ça va être vraiment le format, la créa, peut-être le wording. Moi, ça m'intéresse vraiment la partie, tu as dit, de volumétrie, puisque j'ai l'impression qu'aujourd'hui, effectivement, on ne peut plus trop savoir en amont ou d'avance que ce truc-là va bien marcher, quand on voit bien qu'on est vraiment très loin de... de l'ancien monde.

  • Speaker #0

    On mettait un million sur la pub AIX avec un dieu de la créa qui disait ça va marcher,

  • Speaker #2

    t'inquiète, mets 3 millions et on va aller faire ce format-là. Ça veut dire qu'on est quand même dans une logique agnostique de la production de contenu, mais en même temps, il y a quand même une compréhension de ce qu'attend ce qui marche. Ça m'intrigue toujours, moi, comment on produit du volume tout en gardant une forme de cohérence. au sein d'une factory machine parce que j'ai l'impression que c'est nos sujets Oui,

  • Speaker #0

    ce que tu veux dire c'est que si tu dois produire 100 vidéos pour en avoir une qui marche, tu peux avoir beaucoup de vidéos qui sont diverses, qui sont pas... Oui, comment tu gardes une consistance, mais est-ce que même c'est d'ailleurs l'idée, c'est de garder une consistance ou c'est plus... C'est la production,

  • Speaker #2

    la consistance qui est déjà ce problème Un truc que t'as pas anticipé même un format que t'as jamais comme ce que tu disais, c'était intéressant ce que vous avez fait avec Brut, donc en fait vous avez juste, ça a pris... mais je pense pas que vous y attendiez donc comment on arrive à cette singularité si on peut l'appeler comme ça alors je pense qu'il y a quelques règles enfin il y a une master règle qui est il faut faire des choses que

  • Speaker #1

    les gens auraient envie de regarder en organique pourquoi est-ce que Brut ça a marché c'est que en fait Brut c'est avant tout un média et que la façon dont ils ont présenté la marque était une façon un mini reportage et pas une pub Et ce qui est sûr, c'est qu'un truc qui ressemble à une pub, les gens, ils zappent. Et donc, ça, c'est un peu sur comment est-ce qu'on a nos idées. En fait, on est assez agnostique du format. On est assez agnostique de... On ne cherche pas forcément une consistance absolue sur le format. On cherche des choses qui sont susceptibles d'être regardées par les gens. Et façon très simple de faire de la veille, c'est juste d'ouvrir ton feed TikTok ou Reels et voir c'est quoi le genre de truc qu'on te propose. Par exemple... Un des formats qu'on a été pionniers en France sur les créations, c'était le format podcast. En fait, on fait un podcast, ce qu'on appelle nous Fake Podcast, donc c'est avec des micros et on raconte notre histoire.

  • Speaker #2

    Quoi ? Le fameux face au mur, ce qu'on a parlé.

  • Speaker #1

    Donc, on n'est pas face au mur parce qu'il y a quand même quelqu'un. C'est quelqu'un d'équipe qui te donne la réplique, mais du coup, tu racontes ce que tu veux sur un format de podcast. Et pourquoi est-ce qu'on a eu cette idée ? C'est parce qu'en fait, en regardant notre feed, on voyait plein de... Tu regardes des... podcasts de gens et des petits extraits, des shorts, des machins qui sont poussés. Donc on s'est dit, vas-y, on teste. Et ça a très bien pris. Donc en gros, l'idée, c'est que tu pars de l'organique, tu vas essayer de le mettre à ta sauce et de raconter ton message. Alors, il y a toujours un numéro d'équilibriste entre faire un truc informatif, mais faire un truc qui vend. Donc c'est toujours...

  • Speaker #0

    Tu tires un peu les deux bords et tu ne sais jamais vraiment exactement quand et comment tu trouves l'équilibre.

  • Speaker #1

    Par exemple, on a fait des trucs super entertaining, par exemple, une chanson. sauf que ça vend pas parce qu'en fait les gens ils kiffent la chanson ils la regardent, il y a de l'engagement, les gens disent c'est super mais en fait c'est pas ça ne brève pas d'intention d'achat donc tu pars de l'organique tu le fais à ta sauce, tu testes 2-3 vidéos et là de temps en temps t'as un format qui prend et là derrière tu vas les saigner donc tu vas faire 12 déclinaisons, nous on a plein de produits donc on peut faire des déclinaisons par produit on peut faire différents hooks et puis au bout d'un moment ce format s'épuise les gens en plus te copient parce que globalement dès que tu commences à avoir une petite base de gens qui te regardent tout le monde fait de la veille avec des outils comme l'Adlibri, tout le monde peut voir ce que fait tout le monde et je dis pas que seulement les gens nous copient, nous on copie aussi plein de gens c'est le jeu c'est la règle du jeu aujourd'hui mais du coup les formats ont tendance à s'épuiser assez vite et donc t'as vraiment un truc de speed to market pour poncer ton format avant que tout le monde l'ait repris et qu'on voit plus que ça dans le...

  • Speaker #0

    Et tu te rends compte qu'il est... C'est quoi ? C'est le taux de répétition ? Ou tu vois juste l'autoclick ? C'est des KPIs business de coût ? C'est quoi le moment où tu te dis Voilà, ça y est, c'est la fin Et deux, c'est aujourd'hui, quand tu dis c'est rapide c'est quoi le temps moyen de la durée de diffusion de cette bonne vidéo ?

  • Speaker #1

    Alors sur le temps moyen de diffusion de cette bonne vidéo, j'ai l'impression que ça se raccourcit de plus en plus mais je sais pas si c'est lié au fait que nous on a aussi des budgets plus conséquents sans doute c'est un peu les deux, mais j'ai l'impression que les créas se fatiguent plus vite qu'il y a quelques années ce qui rend d'autant plus important la capacité d'itérer rapidement et après comment est-ce que tu vois qu'une créa se fatigue ? En fait tu le vois parce que tu le vois déjà sur un métrique, nous il y a un métrique qui est très simple, c'est notre blended cake combien de nouveaux clients on a fait combien on a dépensé, combien de nouveaux clients on a fait quand ils baissent, on sait qu'on fait un truc bien quand ils montent, on sait que... notamment que la créa se fatigue tu le vois aussi sur les reporting platforms tu vois le CAC qui va augmenter au fur et à mesure t'as certains métriques qui se dégradent et le meilleur tu lances en permanence des nouvelles créas et la meilleure indication c'est quand une autre créa vient prendre le spend quand l'algo commence à switcher son spend là tu te dis, il y a sans doute un truc euh...

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est-à-dire que ta machinerie fait que, quelque part, elle décide elle-même de se retirer.

  • Speaker #1

    C'est toujours un peu dur. Donc, parfois, tu forces parce que tu dis, OK, là, on spend trop sur une créa qui drive manifestement les coûts d'acquisition. Donc, on la coupe, même si Facebook avait décidé de spend, parce que tu veux donner aussi la chance à d'autres créas d'émerger.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord. Il y a quand même ces semi-automatiques. Les plateformes te donnent des indications, tu dois quand même arbitrer. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. Il y a un peu d'arbitrage manuel. Après, on n'a jamais... Tu as aussi le biais de vouloir quand même agir.

  • Speaker #2

    C'est ça, oui.

  • Speaker #1

    Donc, est-ce qu'en fait, la meilleure stratégie, c'est pas de... On n'a jamais testé, peut-être qu'on teste, de laisser un mois, tu vois, sans faire d'arbitrage, de couper et lancer des vidéos. Enfin, lancer, oui, mais pas couper et voir... Oui.

  • Speaker #0

    Et j'ai une dernière question à te poser, c'est que quand tu dis organique, est-ce que votre trajet, c'est de dire, on a la créa, on la poste en organique et c'est notre premier indicateur avant de la passer en paid ? Non,

  • Speaker #1

    on ne fait pas ça parce que... Parce que... Parce que ça reste une pub et ça performe forcément un peu moins bien en organique. Donc, on s'inspire des formats organiques. Et après, comment on structure ? On a une séquence assez claire. Enfin, en deux étapes. L'étape 1, c'est qu'on a une campagne de test. Et dans la campagne de test, en gros, on va mettre les créas. Alors déjà, quand on fait une créa, en général, ce qu'on fait, c'est qu'on essaie de faire 5 ou 6 vidéos à partir d'un concept. Donc, j'ai mon corps de vidéo brut. Et je vais faire hook 1, hook 2, hook 3, hook 4. Et comme ça, j'ai 4 vidéos. Le hook 1, c'est les premières secondes. Et c'est un des drivers les plus importants. Donc je balance mes 4 versions. Et je vais regarder, en fait, en dépensant très peu d'argent, je vais assez tôt avoir des résultats significatifs sur quelques indicateurs. Le premier indicateur qu'on regarde, c'est le hook rate. Donc sur 100 impressions, combien de gens vont regarder plus de 3 secondes.

  • Speaker #0

    C'est le taux de complétion ou quoi ? Non.

  • Speaker #1

    L'autre façon de l'appeler, c'est le scroll stop. c'est à dire que t'es en train de scroller, tu t'arrêtes pour regarder la vidéo plutôt que de zapper, donc ça veut dire que t'as regardé plus de 3 secondes ensuite il y a un deuxième métrique qu'on regarde, c'est le hold, c'est sur les gens qui ont regardé 3 secondes, combien vous regardez les 15 secondes suivantes ou jusqu'à la fin de la vidéo si elle dure au moins de avec ces deux indicateurs, en fait t'as deux indications la première c'est est-ce que ton hook est bon, ou que ton hook est accrocheur et après est-ce que le contenu derrière est bon, et ça il y a deux choses est-ce que c'est intéressant dans l'absolu mais surtout est-ce que c'est en lien avec ton hook Parce que tu pourrais faire un truc super plus d'un clic en hook, et après avoir un corps de vidéo qui n'a rien à voir, et en fait les gens se disent c'est pas un truc, tu vois Donc il y a vraiment, et parfois t'as des super idées de hook, et le hook cartonne, mais juste derrière c'est décevant parce que c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pas lié avec le réseau. Ouais, donc faut quand même avoir une créa qui évidemment se tienne un peu dans sa narration.

  • Speaker #1

    Mais c'est intéressant parce que typiquement tu peux avoir des trucs type ton hold est super élevé. Le contenu est assez intéressant, mais tu n'as pas le bon hook. Et donc là, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas retravailler ton hook. C'est vachement plus rapide de refaire les 5 premières secondes de vidéo que de retourner à toute une vidéo. Et donc là, assez rapidement, tu sais, tu es capable de killer certaines créas. Tu vois, nous, les très bonnes créas, elles vont avoir un hook au-dessus de 40%. Donc si tu as un hook à 15, tu sais qu'en fait, c'est impossible que la crénelle marche. Tu vois, ce n'est juste pas possible parce que s'il y a 3 fois moins de gens qui la regardent, Même, tu peux faire tout ce que tu veux, à la fin, elle aura forcément des coûts plus élevés. Après, un autre métrique qu'on va regarder, c'est le CTR. Et le métrique qui va avec, c'est le CPC. Et donc, en gros, on a des targets. On sait à peu près une bonne créa, elle a combien de CTR, combien de CPC. Et après, le dernier métrique qu'on va regarder, c'est le taux de conversion. Et celui-là, c'est un métrique qu'on ne regarde quasiment pas en phase de testing. Parce qu'en fait, quand tu as dépensé 100 euros sur une créa, tu peux avoir des variations qui sont... purement du bruit statistique. Ouais. Et donc, en fait, là, ce qu'on va faire, c'est plutôt de se dire, OK, si elle performe à notre taux de conversion moyen du compte... Avec ce CPC,

  • Speaker #0

    est-ce que ça va ?

  • Speaker #1

    Donc là, tu as testé tes créas, tu es capable d'enquiler une bonne partie. Et après, tu décides de mettre les créas dans la campagne principale. Et là, c'est le vrai test parce que est-ce qu'elles dépensent ou pas ? Et la plupart, en fait, ne vont pas dépenser. Donc, tu vas leur les laisser vivre un peu. Puis, bon, dis-moi, je vais l'aquiler pour la remplacer. Donc, en fait, pour qu'une créa dépense, il faut qu'elle ait passé quand même pas mal de filtres avant.

  • Speaker #2

    Juste en prenant, j'ai l'impression que c'est l'équivalent YouTube du watch time ou le hold, comme tu l'appelles. J'ai l'impression que c'est un truc qui revient souvent, c'est-à-dire combien de temps je garde la personne sur ma vidéo. J'ai compris la partie hook, comment on pouvait rapidement la changer, l'améliorer. Je me pose la question, est-ce que vous travaillez aussi votre système de hold sur YouTube, ce qu'on appelle le watch time ? Est-ce que vous avez développé des techniques ? Oui, cool. Ou est-ce que c'est des petites techniques de dire à la fin de la vidéo, je vais te tamasser telle ou telle chose ? Comment vous travaillez ce côté hold ?

  • Speaker #1

    En effet, on ne l'a pas trop fait et c'est un des sujets sur lesquels on bossait. Par exemple, on a vu une ad qui était assez marrante, une des inspirations où il disait, c'était un truc de thérapie de couple et il disait, dans cette vidéo, il y a 15 références sexuelles et il y avait un petit compteur. En fait, du coup, c'est un truc qu'il garde. C'est des petits holds, des petits moyens un peu malins de faire du hold. Mais sinon, non. Le vrai truc, au-delà des trucs tactiques, donc tu as plein de trucs, allez voir la fin, attendez la fin de la vidéo, mais c'est quelque part un peu artificiel et un peu cyclique. Le vrai but du jeu, c'est que ton contenu soit intéressant. Et du coup, sur Meta, tu n'as pas autant de finesse que sur YouTube. Sur YouTube, j'ai l'impression que tu vois ta vidéo et tu vois vraiment en seconde 8, les gens, ils droppent. Là, tu sais que seconde 8, il faut que tu changes un truc. Et donc après, c'est là que c'est de l'art et de la science. Tu n'as pas ce niveau de granularité sur Meta. Tu sais juste que dans les 15 secondes qui suivent le hook, des gens ont droppé. Mais tu ne sais pas exactement pourquoi. Donc là, c'est un peu toi qui dis, je vais essayer de raccourcir tel parti. Peut-être que ça, ce n'est pas assez clair. Je vais le retourner. Et après, tu as d'autres trucs. Si les gens ne cliquent pas assez, tu as un bon watch time. Tu dis peut-être que le CTA n'arrive pas assez tôt. Tu essaies de mettre un CTA intermédiaire. Il y a quelques techniques que tu peux avoir comme ça pour améliorer les...

  • Speaker #2

    Et en interne, vous n'avez pas des scripts où vous laissez un peu l'énergie créative de tes équipes ? Tu les laisses un peu partir dans tous les sens ? Ou bien est-ce que vous êtes arrivé à un format... Un playbook, tu veux dire. Voilà, où la vidéo, globalement, elle se déploie d'une certaine manière et une forme de script template ou une manière de faire,

  • Speaker #1

    ou pas du tout ? Oui, en fait, on a un peu le truc, c'est toujours... Tu vois, c'est hook. Hook, c'est un truc très visuel. Si possible, on vient avec le problème. Ensuite, agitate. En gros, tu secoues le problème dans tous les sens pour montrer qu'il y a un pain point. La solution. Et ensuite, reason to believe. Typiquement, une des vidéos, notre vidéo classique, c'est je me suis rendu compte d'un truc récemment, c'est que dans un gel douche, il y a 90% d'eau. C'est visuel, donc tu le montres. Il y a ça d'eau, il y a ça de gel douche. Après, agitate, c'est mais vous vous rendez compte, c'est complètement absurde parce que... l'eau, tu en as déjà chez toi et le plastique, tu l'utilises une fois, tu le jettes. Solution, c'est pour ça qu'on a créé 900K. Là, tu expliques, tu dis, voilà, c'est un petit bâtonnet, tu mets dans ta bouteille et tu rajoutes l'eau demain. Et après, Reason to Believe, c'est plus écolo parce que tu ne jettes pas d'eau. C'est plus simple parce que tu vois, on a de super notes sur UK. C'est plus pratique, c'est livré chez toi, etc. Et après, call to action, ça ne coûte que X euros. Et donc, en fait, la plupart des vidéos, elles ont plus ou moins ce même truc. Donc, on a...

  • Speaker #0

    typiquement sur un format fake podcast ça va être plus ou moins le même script juste delivered différemment après on a des formats type micro trottoir tu l'adaptes mais c'est toujours vous saviez que à votre avis c'est quoi le premier ingrédient ?

  • Speaker #1

    c'est de l'eau mais en gros c'est un peu toujours ce même format il y a quand même un enjeu de type de format parce que tu as des faits de podcast le micro trottoir puis la créa un peu UGC... Et c'est vrai qu'il y a, dans un format qui, globalement, est le même dont tu viens de donner la méthodologie, il y a aussi aller chercher en permanence, et c'est vrai que dans la hausse sur TikTok, les nouveaux formats ou la nouvelle manière de l'exprimer. Il y a ces trucs, j'ai vu cette mode, par exemple, des photos 20 ans après sur Insta, avec la même musique, le même cut et tout ça. Donc, à chaque fois qu'il y a un truc qui est un peu trendy comme ça, vous dites, on l'attend. Et c'est comme ça que tu nourris. Parce que j'ai une question depuis tout à l'heure, c'est... business de push égal méta nécessité de créer de la vidéo soi-même en interne parce que sinon ça va te coûter tellement cher en prod d'autant plus que t'as une ad fatigue plus rapide comment est-ce que vous avez organisé ce studio de créa et c'est pour ça que c'est pas noyau de dire la nouvelle truc qui traîne sur TikTok comment est-ce que vous avez créé cette boucle j'imagine qu'il y avait pas mal d'impro au début mais aujourd'hui j'aimerais voir l'histoire du moment où vous dites putain faut qu'on produise nous-mêmes Des tonnes de vidéos pour finir par aboutir à cette méthodologie que vous avez mis en place. Ça commence comment ? Parce que j'imagine que vous vous attendiez pas à devoir faire ça il y a trois ans.

  • Speaker #0

    Non, mais évidemment, en fait, en gros, c'est juste au début, ça commence par, comme je l'ai dit,

  • Speaker #1

    la vidéo brute.

  • Speaker #0

    Là, on a cette vidéo brute qui tourne depuis six mois. Elle a des performances meilleures que tout le reste qu'on a testé. Vas-y, viens, on essaie d'en refaire une. Donc là, on avait une alternante qui faisait de la vidéo. Elle est venue chez moi, elle m'a filmé pendant un temps, elle a fait un montage. On a posté, ça a marché, puis on s'est dit, ok, on refait. Après, moi, je l'ai refait, ça me prenait du temps, ça me prenait du temps. Et puis à un moment, on s'est dit, ok, là, il faut qu'on se structure. On a recruté un poste qu'on pourrait appeler créatif-stratégiste. C'est la personne qui va écrire des scripts, qui va globalement gérer. En fait, en gros, c'est une personne qui a un rôle super intéressant. Tu fais de la veille, donc tu as des idées, tu écris des scripts. Tu gères, donc après, tu as des équipes qui tournent et qui montent, mais tu gères ces équipes pour leur dire, tu vas bosser là-dessus, là-dessus. Et après, tu analyses la vidéo, tu lances et tu analyses la vidéo et tu proposes des itérations. C'est un peu le...

  • Speaker #1

    C'est la même personne qui gère l'ensemble de ce process là. Oui. C'est hyper large dans le sens... C'est large. Surtout la partie analytique, je me disais, t'as un mec à cheveux longs qui écrit sur les murs des scripts et puis ensuite il balance ça, enfin à l'ancienne. Donc c'est la même organisation, il y a peut-être des rôles à l'intérieur. qui gère l'ensemble de la...

  • Speaker #0

    Donc c'est la même personne qui gère tout ça, et la seule chose qu'elle ne gère pas, c'est du coup la partie tournage et la partie montage. Mais après, elle va faire des suggestions de tournage et montage. Et pourquoi c'est important que ce soit la même personne ? C'est parce que, en fait, tu es obligé d'avoir les deux. C'est vraiment... Une vidéo qui marche bien, c'est l'art et la science. C'est être capable de... Parce qu'en fait, sinon, si tu as juste des idées... Tu n'es pas capable de faire la boucle littérative de comment est-ce que j'ajuste mon idée pour qu'elle marche. En fait, ça marche. Ça ne marche pas. En tout cas, tu as moins de chances de réussir.

  • Speaker #1

    Tu as moins de chances. Mais c'est-à-dire qu'en fait, ta knowledge base, c'est cette personne.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est des profils rares quand même. Parce que là, ce que tu décris, c'est effectivement, je vois la puissance de ce genre de profil qui a le côté créatif, qui s'auto-alimente avec le retour de données, analyse. C'est assez rare.

  • Speaker #0

    C'est assez rare. Après, il faut... Et la personne qu'on a est super et donc on a beaucoup de chance de l'avoir trouvé et d'ailleurs c'était assez ça a été très opportuniste parce qu'en fait c'est juste quelqu'un qui m'a contacté comme ça en disant on voyait un mème comment je me vois c'était Avenger ou quoi c'était 900KR ou le CMO de 900KR et moi son Robin et donc on a discuté donc c'était assez drôle donc ça s'est fait un peu comme ça de manière... un peu organique, donc en effet c'est un profil rare. Après, c'est pas non plus rocket science sur l'interprétation des... Si tu veux, t'as 4 KPI à comprendre et comprendre ce que ça veut dire.

  • Speaker #1

    Non mais c'est plutôt le process, moi effectivement c'est plutôt le fait d'avoir, de générer une feedback loop et de réussir à s'améliorer, parce qu'effectivement un créatif qui te dit, regarde là t'es à 0%, c'est de la merde, regarde t'es à 40%, bon, avant qu'il soit complètement débile, ce qui n'est pas exclu, hein, mais... Il va comprendre, c'est plutôt comment est-ce que tu crées un chemin de progression. Parce qu'en fait, il peut se dire, ça a merdé. Et puis il recommence, il fait beaucoup la même chose. C'est arriver à progresser qui est assez fort.

  • Speaker #0

    Là, c'est la partie A20. Mais pour le coup, c'est un truc où un créatif est assez... Je pense que c'est plutôt un profil créatif dans le sens où tu sais que ça, ça a merdé. Il faut que tu trouves trois autres idées pour le faire différemment. Et sur les trois, il y en a une qui marchera.

  • Speaker #1

    Donc, je reviens sur vous, vous avez commencé, ça a été un peu malgré vous, vous êtes rentré dans ce processus de, on doit générer nos propres idées, notre propre prod. Aujourd'hui, en termes de personnes qui sont en charge de ça, on va parler de la personne qui gérait le truc, mais la production, et puis surtout, combien est-ce que tu es capable de dire, je pense que oui, combien vous produisez de format par an, voire par mois ? Peut-être que, prends le truc que tu maîtrises.

  • Speaker #0

    en gros on a une équipe aujourd'hui le créateur stratégiste qui pilote ensuite deux squads et les squads c'est trois personnes et l'objectif c'est de faire 40 créas par mois sachant que dans les 40 créas on ne va pas une vidéo avec trois ou que ça compte pour une créa ok, mais dans les 40 créas du coup il y a un mix de les créas qu'on fait en interne, des créas UGC qu'on délègue à des créateurs une partie des équipes fait un contact avec des créateurs leur envoie des scripts et juste pilote simple et une partie de retravail de créa existant donc on a des objectifs pour chacune des catégories donc mais en gros 40 créas formels par mois qui sont faits par vous à l'extérieur et ensuite ça ne compte pas de déclinaison voilà hors déclinaison hors déclinaison enfin tu vois en gros mais dans les 40 je compterais un retravail de t'annoncer tes créas

  • Speaker #1

    Oui, c'est pas 40 scripts de nouveaux par mois, parce que ça me paraît... Mais ça fait une production énorme. C'est hyper intéressant de voir qu'en fait, tu te positions en tant que client, tu vois des créateurs, tu trouves ça marrant, mais tu ne te rends pas compte de la machinerie qu'il y a derrière. Parce que 40 créateurs, original, quelle que soit l'exception de la chose, c'est un vrai boulot et en fait, c'est le prix à payer pour arriver... à cette créa qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #2

    J'ai une question sur l'adaptation, parce qu'aujourd'hui, je ne connais pas un peu au-delà de Meta, où est-ce que vous naviguez ? Est-ce que vous êtes sur TikTok, YouTube, les Reels et tout ? Première question, vous êtes où en termes de présence au-delà de Meta et de Facebook ? Et comment vous faites cette adaptation ? Parce que les codes algorithmiques sont un peu différents. Par exemple, entre un YouTube avec les Reels, versus un Instagram. TikTok aussi et en plus ça change tout le temps avec des modifs, ça m'intéresse vachement de voir, ok il y a la machine ça sort des choses, maintenant vous êtes quand même sur des sables mouvants ça change tout le temps, il faut adapter chacun ses codes, souvent les scripts, effectivement il y a des équivalents le hold, le time to watch par exemple sur Youtube, etc. Ça m'intéresse vachement de comprendre un peu ce côté adaptation

  • Speaker #0

    Alors la vérité c'est qu'aujourd'hui l'essentiel de notre semaine est sur Meta Ok On dépense un peu sur TikTok, mais TikTok, c'est vraiment on and off. TikTok, j'ai une conviction, même si tu parles aux équipes de TikTok, elles te disent que non, mais j'ai une conviction qu'ils organisent la fatigue créative des ads.

  • Speaker #1

    Pour te pousser à en produire encore et encore.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils veulent être la plateforme de la nouveauté, donc ce n'est pas possible pour eux d'avoir une ad qui tourne pendant 6 mois, alors que c'est possible sur Meta. Sauf que c'est super chiant quand tu es créateur de compte. En fait, vu les stats que je vous donne... globalement, si mon ad sur 100 qui marche bien, je peux l'exploiter pendant deux semaines avant qu'elle se fatigue.

  • Speaker #1

    Tu devrais l'avoir sur TikTok autant que sur Meta. Et ce n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Donc, on dépense un peu sur Meta, on a fait des tests sur YouTube, on n'a jamais réussi à se convaincre de l'incrémentalité. Donc, en gros, tu vois, quand tu triangules avec le post-purchase, l'évolution du bending-cac, on a même fait un géolift. On a allumé short sur une partie de la France, on ne l'a pas allumé sur l'autre partie. On n'a pas vu d'incrémentalité. donc ça dit qu'on investissait pas trop dessus donc l'essentiel est sur Meta après la réponse à ça c'est faut pas se poser trop de questions faut balancer tes créations sur toutes les plateformes que tu veux tester et potentiellement, c'est souvent les mêmes qui marchent et potentiellement si y'en a une qui était plus TikTok peut-être qu'elle prendra sur TikTok et on va pas sur Meta mais en tout cas on se pose pas trop la question on fait pas du rework pour dire comment est-ce qu'on a fait marcher sur TikTok ok c'est

  • Speaker #1

    hyper intéressant c'est que En fait, Insta est un 914 que Google et Telgigo, parce que je te rejoins sur TikTok, outre le fait que, évidemment, ce que tu vois dans TikTok, c'est la fin du monde, mais la position de YouTube, elle est marrante, parce que je pense que ce n'est pas la première fois dans le podcast qu'on en parle, c'est très bâtard comme média, parce que... Ou alors c'est le génie de métal arrivé à donner de la perf. De la durabilité, d'avoir tous les bons paramètres pour te permettre de développer. YouTube, pareil, j'ai fait du YouTube. Est-ce que c'est le CTR, le nom de view, le CPM, le post-perf... Il n'y a rien, il y a quelque part rien qui va. Est-ce que c'est vraiment un mi-chemin entre la télé, mais sans le côté explosif d'une grosse audience, et en même temps, il n'y a pas ce côté perf, parce que c'est vraiment cher. C'est assez peu contrôlable. Enfin, c'est marrant. Et de fait, quand tu vois les formats qui passent sur YouTube, t'as l'impression que c'est un peu ce qui est passé en télé, qui est à moitié retravaillé. T'as du viré-sûr, du carré-glace, parce que de toute façon, ils arrosent partout. Et que YouTube récupère une partie, mais il n'a pas réussi à se positionner en contenu organique. C'est quand même fabuleux comme truc. Il y a tout. La place de publicité, elle est un peu nulle part, cette plateforme. Et c'est étonnant parce que, fondamentalement, les mêmes personnes vont sur Insta et sur YouTube. Pourquoi est-ce que leur comportement vis-à-vis de la publicité est aussi différent ?

  • Speaker #0

    C'est incompréhensible. C'est une énorme faiblesse des équipes produites à YouTube, mais c'est incompréhensible. Ils ont une masse de données qui est comparable, plus importante que Meta, et pourtant ils n'y arrivent pas.

  • Speaker #1

    je connais personne qui dépense de l'argent sur en tout cas dans le monde des DNVB personne ne dépense de l'argent sur il y a Asphalt qui a beaucoup défoncé et justement je voulais faire j'avais contacté William pour faire un épisode dessus parce que précisément ils ont fait une vidéo avec Théo Lévin dessus et c'est la seule marque que je connaisse qui est durablement investie c'est sûr qu'ils ont arrêté mais ou alors c'était parce que c'était pas vide avec des trucs plus story télé mais ouais c'est ça,

  • Speaker #2

    parce que c'est ça la clé c'est que Face à d'autres pubs, moi je pense, et je veux bien votre avis, c'est que c'était Storytélé, c'était fait différemment. Donc peut-être t'accroches chez moi, les premières pubs Asphalt, je les ai vues plus comme une histoire. Je dis, ah, c'est une belle histoire. Et peut-être c'est ça ce qu'ils ont craqué au final, c'est juste que des fois tu oublies que c'est...

  • Speaker #1

    Tu vois, le métallique...

  • Speaker #2

    L'organique à la fin, on revient un peu à ça.

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est d'autant plus juste que tu dis, c'est que comme ça se place entre la télé et méta, Finalement, il faut avoir un peu du clip télé classique et pas quelque part tout ce dont tu viens de parler de la manière dont tu crées des spots tourner vers la performance. Justement, l'audience, la manière de consommer YouTube va contre le type de format aussi.

  • Speaker #0

    Ça pour le coup, pour nuancer mon propos, en effet, je pense que sur YouTube, c'est sans doute des codes différents. Et d'ailleurs, un truc qui est assez intéressant, c'est que je pense qu'on... On parlait du podcast du CMO de Revolut qui parlait du bas du panier. Donc je pense qu'on a un bon bas de panier. C'est-à-dire que le côté perf aujourd'hui est très bien maîtrisé. Et donc maintenant, on est en train un peu de se poser la question de la strat au-dessus et de faire des créas du coup un peu plus top of funnel, un peu plus produites, un peu plus marrantes. Et là, on commence à faire ça tout juste. Et on n'a pas encore testé sur YouTube, mais je me dis que ce serait une bonne occasion de retester YouTube. Donc ce que c'est créé à là pourrait potentiellement mieux fonctionner sur...

  • Speaker #1

    Il faut qu'on arrive à faire un épisode avec la personne chez Asphalt qui a piloté cette partie-là, parce qu'effectivement passaient... Eux, en fait, ils étaient mis... Ils ont été au deuxième étage du funnel tout de suite, ils ont réussi à le craquer et effectivement, moi, ça l'est justement. Là, tu m'offres une transition, c'est qu'effectivement tu maîtrises ce safety net, il y a Antoine Lennel qu'il faut qu'il trademark cette expression. Au-dessus, on a parlé avant le début de ce podcast de la télé. Vous avez testé d'autres choses comme la télé. Et un, quel est ton retour d'expérience là-dessus ? Et du coup, c'est quoi la prochaine étape pour monter dans le funnel ? Tu l'as un peu dit, mais comment tu l'appréhendes ? Mais d'abord, tu as fait des tests en télé.

  • Speaker #0

    Oui, la télé, on a fait des tests après notre toute première levée. Comme je pense beaucoup de marques, tu me dis, voilà. C'est bon, j'ai de l'argent. Je vais l'instanter. Écoute, résultat pour nous mitigé. Mitigé dans le sens où ça nous a coûté très cher et on n'a pas vraiment vu de ROI. Alors certes, on a vu les KPIs des autres plateformes s'améliorer, mais au global, le CAC, le coût d'acquisition moyen a augmenté. Quand on regardait le post-purchase survey, on essayait de trianguler les gens qui disaient nous avoir connus via la télé. Pareil, ça faisait des coûts d'acquisition qui étaient très élevés. Donc on a décidé de ne pas renouveler. l'expérience et si je prends un peu de recul je pense que la télé ça peut être quelque chose très adapté à un média à une marque ou un produit pool parce que du coup tu l'as vu à la télé et donc quand tu vas faire ta recherche t'es plus susceptible d'aller soit taper le nom de la marque soit reconnaître la marque dans les listes proposées par Google dans ta recherche et pour un produit push comme le nôtre Je pense que la télé, elle est adaptée une fois que tu as une grosse distribution nationale en supermarché, parce que là, du coup, tu as plus de chances de reconnaître la marque en rayon et de l'acheter. Quand tu es pure de BTC, en fait, et que tu as un produit push, globalement, le gros de terre tombée, c'est les mecs qui sont devant leur télé, avec leur téléphone, qui tapent 900 kHz et qui vont acheter direct. Et on a eu un spot qui a très bien réagi, mais en fait, on avait le coût par clic qui était 6-7 fois supérieur à ce qu'on a sur Meta. Et donc,

  • Speaker #1

    ça ne marchait pas, je pense. Pour en avoir fait beaucoup avec El Ligo, je pense à ce stade-là de votre développement, il y a un peu un effet de courbangie. C'est-à-dire que tu vas quand même perdre beaucoup avant de commencer à augmenter. Parce que quand tu triggers un indice de notoriété fort, c'est quand même assez magique. Et ça se voit sur ton nombre de... ton brand keyword qui augmente. Le seul truc que tu ne sais pas, c'est combien il faut dépenser. Combien de temps va durer le creux de la vague avant de remonter ? Oui. Ça, je l'ai vu sur les egos. On le voit, c'est juste ce qui t'empêche d'y aller. Personne ne va te dire 5 millions, c'est 10 millions, c'est 25 millions, c'est 55 euros. Tu ne sais pas, mais il y a cet effet-là aussi, je pense. Tu as tout à fait raison sur le fait que ton top of mind, c'est que si on voit le produit 900 kers au Monoprix ou chez Intermarché et qu'on a vu une pub à thé la veille, on va maximiser le potentiel d'achat, d'autant plus que tu as un discours qui est différent de tes concurrents. Mais il y a quand même ce truc-là que je vois, notamment parce que tu as en fait la même logique de quels sont les placements, quelles sont les heures de diffusion, les cafés d'audience, qui accourent, sauf que c'est beaucoup plus cher. C'est potentiellement beaucoup plus impactful, mais c'est beaucoup plus cher, mais c'est un peu la même logique de test. Et je dis ça parce que nous, on avait deux stratégies chez Vigo. C'était... acheter des carrefours d'audience importants, genre juste avant, juste après 20h, en clip normal, entre 15 et 25 secondes. Tu en achètes peu, mais tu les achètes au moment où tu sais que tout le monde est à la télé. Et d'arroser en sponsoring. Et quand tu moyennises ça, en fait, t'arrives à pas payer trop cher parce que c'est ultra cost-based. Ce que tu veux, c'est choper les campagnes de sponsors au rabais. T'es obligé d'avoir 5 ou 6 campagnes de sponsors qui tombent en permanence parce que si tu fais... juste la campagne de sponsor de la météo de BFM, pas d'impact. Il faut avoir, bombarder en sponsor à des moments, et il faut avoir quelques gros clips qui sont, c'est un peu de la dépense égaux, mais en fait, c'est toujours où tu vas réussir. En fait, c'est pair versus brand quelque part, et ça coûte très cher. Les vagues sont à, c'est 500 000 balles sur 6 semaines, quoi, mais t'arroses un nombre de GRP qui est énorme, et tu fais on, off, 2 fois par an, mais ça, ça marche pour le travel, voilà, mais... Moi, je dis, s'il y a moins de 1,5 million par an, la télé est inutile.

  • Speaker #2

    Cette stratégie, juste pour vous en dire, était exactement hackée. Ce que j'ai remarqué à un moment donné, c'est qu'il y avait des marques, des NVB, qui, en utilisant, qui veulent être en associé, ont exactement utilisé ça. Sauf qu'ils n'avaient pas payé, évidemment, pour le passage. Mais sur la période qui a suivi, et je pense même avant, mais surtout qui a suivi, Là, c'était exactement ça. Et je pense qu'ils ont exposé...

  • Speaker #0

    Mais c'est encore un truc différent parce que là, tu as vraiment 10 minutes ou 15 minutes pour mettre en avant ta marque.

  • Speaker #2

    Là, c'est plus que...

  • Speaker #0

    De façon pas ultra publicitaire, donc sur un format que les gens ont envie de regarder. Mais je suis d'accord avec toi. Mais tu vois, ma question, c'est si tu avais mis 1,5 million en campagne d'awareness ou vidéo views ou même campagne d'acquisition sur Meta, Est-ce qu'à la fin, tu n'as pas un résultat qui est supérieur ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas à la différence que peut-être qu'aujourd'hui, ce n'est plus possible. Là, je te parle de jusqu'à il y a cinq ans, où la télé était encore le média leader d'opinion. Il y a un truc que tu ne remplaces pas avec la télé, c'est le vu à la télé. Et vu sur Meta, il y a des trucs qui sont à base de plantes vertes pour te faire repousser les cheveux. Tu as tellement de fraudules, tu as des trucs qui sont à l'abdo en ce moment, c'est la mode. moi qui le vois. C'est peut-être... C'est beaucoup moins... Non,

  • Speaker #0

    tout le monde là, ça va. Ça y est aussi,

  • Speaker #1

    il y a des trucs là-bas, peut-être toi. Non, l'effet de crédibilisation de la télé, aujourd'hui, c'est pas un truc qui va baisser parce que l'audience et les auditeurs se parcellisent des intérêts, tu vois. Tu peux consommer beaucoup du contenu bien plus intéressant qu'à la télé, je pense qu'on est tous d'accord là-dessus. Mais, ça quand même, ça te fout un coup de... de tampons.

  • Speaker #2

    Mais je vous pose à vous deux une question, à quel moment c'est vraiment logique de faire le vu à la télé ? Est-ce qu'à un moment donné, parce que effectivement, c'est une réflexion naturelle de dire si je continue à dépenser les 1,5 millions sur la plateforme, je continue à faire mes ventes. Est-ce qu'à un moment donné, on n'atteint pas un plafond, ou un plafond de verre, ou ça stagne, ou autre, et il faut aller chercher ce vu à la télé ? Est-ce qu'il y a toujours un moment ?

  • Speaker #1

    Ce que disait Emric, c'est que tu as ton level 1, ce petit net qui est bien rempli, qui est fonctionnel. Ouais, tu vas vouloir aller chercher. En fait, tu es un peu forcé d'aller chercher ailleurs, d'aller chercher au-dessus. Mais je reviens sur cet épisode avec Antoine. C'est que tu veux qu'il y ait des effets sur tes équipes VIH du tier 1. mais il y a un moment donné où en fait si tu as une taille critique assez importante ouais c'est bien intéressant de faire du sponsoring de clubs sportifs si tu veux mais ça c'est le haut de fenêtre et c'est vrai que tout ce qui est entre le 1 et le 2 et le 3 c'est assez compliqué à appréhender mais en fait c'est le trajet normal des boîtes qui grossissent une marque révolue te fait sponsoriser la ligue je crois la ligue de foot anglaise ou je ne sais pas quoi en fait tu as un trajet où ce qu'il disait c'est à un moment donné déjà tu veux écraser un peu ta concurrence C'est un peu un truc de... Et puis, tu rentres... En fait, il faut savoir à quel moment tu rentres dans la catégorie du dessus. Quand t'es dans la catégorie du dessus, t'es obligé de faire... C'est Mastercard, c'est Coca, t'es obligé d'arroser pour... Je sais pas comment dire, mais parce que c'est devenu... T'es plus une marque qui fait de l'acquisition, t'es une marque qui est là pour faire partie du quotidien des gens. et c'est ce qu'on souhaite à 900 quarts mais c'est vrai que ce que tu ne sais pas c'est combien de dizaines ou de centaines de millions il faut mettre mais tu vois le trajet de ces marques-là et encore une fois Révolu c'est un bon exemple c'est inévitable je ne pense pas que ces marques-là se disent non jamais je ferai du sponsoring c'est un passage obligé c'est à mon avis un passage obligé la seule question et vous êtes entre le 1 et le 2 c'est quand est-ce que tu passes du 1 au 2 à quel moment quels sont les indicateurs internes de volume de business qui font que tu vas passer du 1 au 2 et puis Même chose du 2 au 3, sauf que tu rajoutes quelques zéros dans ton chiffre d'affaires. Mais c'est inévitable.

  • Speaker #0

    Je pense que le vrai juge de paix, c'est la croissance. Si ton niveau 1 suffit à accroître, et que tu mets plus d'argent sur niveau 1 et que ça croît, ça ne te pose pas la question de te diversifier. D'ailleurs, c'est un truc, c'est marrant, parce que je pense que c'est une erreur que beaucoup de gens font. C'est de se dire, moi j'entends des marques qui sont encore toutes petites.

  • Speaker #2

    Bah oui.

  • Speaker #0

    dire il faut qu'on teste 5 canaux en fait non, prends un canal ponce-le, deviens le meilleur sur ce canal, tu verras tu vas être capable de grossir beaucoup et une fois que tu arrives à saturer ce canal tu vas chercher ton deuxième meilleur canal plutôt que de dépenser toutes tes énergies sur faire 5 trucs moyennement ça je pense que tous les si tu veux résumer ce que doivent dire tous les CMO qui font des missions de conseil c'est

  • Speaker #1

    cette phrase, après eux ils essaient de te la rendre plus chère mais c'est Et tu as raison, sur les marques qui veulent faire de la télé, c'est le fameux truc post-levé de fond des années un peu failles où tu faisais du métro pour faire du métro. Néanmoins, aujourd'hui, moi j'ai deux sujets un peu pour clôturer, c'est que du coup, quand tu envisages ce passage de second palier, et puis le rôle de l'IA dans, parce qu'on est obligé, on ne va pas parler de l'IA, dans ce processus créatif. Parce que, est-ce que... On va commencer par ça. Est-ce que c'est une aide ou est-ce que vous l'utilisez ou pas ? Ou est-ce que tu vois qu'il y a un potentiel pour driver plus de créa et pouvoir justement mieux exploiter Meta ou aller sur TikTok ? Ou est-ce que pour l'instant, dans ce processus d'acquisition, vous ne l'utilisez pas trop ?

  • Speaker #0

    Première question. Pour l'instant, je pense qu'on n'a pas encore atteint notre plafond sur le step one. On continue à beaucoup investir sur le step one, mais on commence à réfléchir à d'autres trucs, plus haut de fenêtre. Est-ce que c'est l'influence ? J'ai plein de doutes sur le modèle de l'influence, notamment avec la migration vers des modèles plus algorithmiques, où finalement tu vas payer très cher pour quelqu'un qui a beaucoup de followers, il poste sa vidéo et il met les nazes, personne ne la voit. Je pense que c'est compliqué aujourd'hui dans l'influence, mais on teste plein de trucs, du mailing, plein de choses, mais pour l'instant on n'a pas trouvé de truc qui soit capable de remplacer Meta ou même de bien complémenter Meta. On reste très focus sur le méta. Sur l'IA, en gros, aujourd'hui, ce n'est pas encore prépondérant. Je pense qu'il y a un truc, nous, on fait assez peu de statique, donc on fait beaucoup de vidéos, et assez peu de statique parce qu'on a un concept qui a quand même besoin d'être expliqué visuellement. C'est-à-dire que je te montre les bâtonnets dans la bouteille, je rajoute l'eau, ça c'est bon, t'as compris, mais expliquer en une phrase ou une image, c'est beaucoup plus compliqué parce qu'on a un concept assez novateur et donc on n'a jamais vraiment réussi à On a des créas statiques qui tournent, qui sont très axés conversion, genre ton kit à X euros, mais ça c'est pour des gens qui connaissent déjà un peu la marque, c'est limite du retargeting, mais on n'a pas réussi à escaler les statiques. Néanmoins aujourd'hui il y a plein de tools qui permettent de faire plein de créas statiques. Sur la vidéo aujourd'hui on l'utilise... assez peu sur la partie script un tout petit peu typiquement ce que j'aime bien faire c'est en gros réécris moi ce script pour qu'il soit compréhensible par un enfant de 8 ans tu vois qu'est-ce qui est pas clair qu'est-ce que tu peux raccourcir etc tu reprends jamais le truc tel quel mais au moins tu te dis ah ouais c'est vrai que là c'est un assistant il te pointe des trucs mais c'est pas lui qui va créer le script et après tu peux lui demander des idées mais j'ai jamais vraiment réussi mais tu vois par exemple c'est marrant parce qu'on disait beaucoup à Plastique à usage unique Et en fait, maintenant on dit plastique jetable, c'est plus compréhensible, c'est un truc qui est plus... T'as plein de mots...

  • Speaker #1

    Dans le détail, ça aide pour éclairer des trucs dans le détail, mais c'est pas central dans le processus créatif.

  • Speaker #0

    Donc t'as un peu ça, on le vise beaucoup sur le sous-titrage, c'est assez bluffant parce qu'aujourd'hui le sous-titrage c'est un instant, un texte to speech, tu corriges à la marge parce qu'il y a 2-3 mots qu'il comprend pas bien, et puis c'est bon, un process qui était très long. et puis il y avait plein d'erreurs tout le temps maintenant c'est très rapide on peut récupérer un outil, on aime bien récupérer 2-3 outils sur le sous-titrage on utilise un truc qui s'appelle Submagic et après on en parlait un petit peu avant de lancer l'enregistrement mais on l'utilise beaucoup pour tester des créales internationales je crois que l'outil qu'on utilise s'appelle Rask et c'est magique tu mets ta vidéo et il te le sort dans toutes les langues, avec les bons sous-titres, avec ta voix, mais en allemand, donc c'est très drôle quand on a le trait. T'avais des vidéos de moi qui parlaient toutes les langues,

  • Speaker #1

    c'était très marrant. C'est perturbant, non ?

  • Speaker #0

    Et après, c'est pas non plus... Aujourd'hui, la qualité est déjà bluffante. C'est suffisant pour tester des vidéos et voir lesquelles vont marcher ou pas. Mais ce qu'on fait typiquement, parce qu'assez rapidement, les gens disent que c'est de l'éhaille, t'as des questions qui se posent, par exemple... Tu fais une créa en portugais au milieu du truc, le mec switch sur l'arrêt, l'accent brésilien. C'est comme si toi tu avais une créa en français où en fait le mec il commence en québécois et finit en français, enfin si tu veux. Il y a des trucs qui sont encore pas tout à fait...

  • Speaker #1

    Il y a encore un peu une marge de progression. Voilà,

  • Speaker #0

    mais en tout cas ça te fait gagner un temps fou. Et après du coup tu peux aller refaire ta créa avec un créateur, mais en sachant que c'est la bonne créa, plutôt que de faire chier à payer pour voir quoi. Toi tu payes pas, tu vois le truc, le truc direct toi.

  • Speaker #1

    Hyper, ouais, c'est d'abord en fait c'est d'abord et avant tout la vocation de ces outils-là, c'est de faciliter les process un peu à la con, donc on dit que ça change le monde, mais il y a aussi toute cette partie de ça accélère des petites choses tout ce qui est chronophage et ça, bon, c'est pas, enfin il y a quelque chose de pas révolutionnaire en fait, où c'est tellement évident qu'il faut les utiliser qu'on les utilise, où il n'y a pas une énorme marche à passer écoute, je pense qu'on a fait le tour, c'était super intéressant, je retiens en fait pour toutes les marques B2C Et j'ai cette conviction, même si on en parlait au début des jeux avec nos fans, je n'arrive pas à le mettre en place chez Diego. Il faut avoir sa content factory. Et quelque part, il faut devenir son propre média. Je ne sais pas si c'est un truc qu'il réalise pour tout le monde, mais internaliser le contenu, en fait. Le résumé, c'est quand tu vends des produits comme 900K qui sont très en push, tu internalises, tu crées une content factory qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Et internaliser, c'est le comment. Et après, le quoi, c'est aussi de se dire comment est-ce que tu fais du contenu que les gens ont envie de regarder. C'est ça le plus important, en fait. Finalement, les gens, ils veulent des histoires, ils veulent apprendre des trucs, ils veulent être surpris, ils veulent rigoler, ils veulent être émus. Et c'est comment est-ce que tu crées ça, parce que si tu es là juste pour vendre ton produit, en fait, ça...

  • Speaker #1

    C'est un peu la revanche des réseaux sociaux sur la télé. C'est que tu es sanctionné tout de suite.

  • Speaker #0

    Oui. Mais c'est hyper intéressant, juste pour... peut-être reboucler avec le tout début, je pense que le parallèle avec les médias traditionnels, il est vraiment génial, c'est qu'avant tu passais 6 mois à réfléchir ton spot avec des créateurs machins, tu dépensais 200 000 balles pour monter le spot, tu te balançais à la télé et ça marche, ça marche pas, aujourd'hui en fait t'as complètement renversé la table, tu fais des trucs très low cost, tu les tests, tu tests 1000 messages, tu peux en fait via tous tes messages segmenter des gens différents, donc trouver le bon message qui va parler à telle audience, même si c'est Facebook qui va les trouver Et c'est génial, en fait, tu es capable d'aller tellement plus vite et d'apprendre vraiment plus.

  • Speaker #2

    Et moi, juste un peu pour cette conclusion, il y a un truc qui m'a intéressé un peu dans tout ça, c'est que j'ai compris que tu es dans le modèle du personal branding, indirectement ou directement, voulu ou pas voulu. Ce côté, toi, fondateur, te mettre en avant, comment tu l'as pensé, comment tu l'as... vécu au départ et aujourd'hui est-ce que ça fait carrément sens de...

  • Speaker #0

    C'est dans la continuité de l'évolution des médias, parce qu'au final aussi, un peu comme nous tous, on devient un peu dirigeant de boîte, mais notre propre média. Comment tu vis un peu aussi ce côté personal branding, puisque beaucoup d'idéaux, tu es présent dessus ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout un truc qui a été pensé au départ, et même au départ, sur les premières plateformes de marques, on disait non, mais la star, c'est le produit, on ne va pas du tout l'incarner, etc. Et en fait, on a eu cette vidéo qui a bien marché. Ensuite, on a essayé de faire des vidéos qui n'étaient pas incarnées, qui ne marchaient pas. Et du coup, on s'est dit, vas-y, on refait une vidéo brute. Donc forcément, c'était encore moi. Et forcément, comme ça a marché, on a continué à le faire. Donc c'est un peu par défaut que c'est arrivé. Mais si je prends du recul, finalement, ça a énormément de sens. Parce que nous, en fait, ce qu'on essaie de faire, c'est un David contre Goliath, c'est expliquer pourquoi nous, on va essayer de changer une industrie qu'on trouve dysfonctionnelle. Et du coup, on s'oppose sur des critères objectifs comme l'eau, le plastique, etc. On s'oppose aussi sur des critères émotionnels qui sont... Personne ne sait qui est derrière Colgate ou Unilever. Et il n'y a personne qui met sa tête sur un truc. Donc, quand on te vend un produit où il y a des ingrédients controversés, tu ne sais pas à qui parler.

  • Speaker #2

    Qui est à l'origine de ça.

  • Speaker #1

    Quand tu mets ta tête sur ton produit, en fait, ça humanise la marque. Ça fait que les gens ont plus confiance parce qu'ils se disent, lui... En fait, il monte sa tête, il ne peut pas me vendre un produit de merde parce que c'est sa tête sur le truc. Et du coup, il y a vraiment un côté, je pense, à la fois humaniser la marque. Et c'est d'ailleurs un truc qu'on a tiré puisque maintenant, quasiment toutes nos photos, c'est des gens de l'équipe. Donc, on ne prend plus de mannequin. Ça a aussi un avantage de coût, mais ce n'est pas pour le coût qu'on le fait. C'est parce qu'en fait, on est persuadé de dire, en gros, les gens sont contents de voir qui a derrière les marques. Et puis après, c'est super différentiel, c'est un truc. Quand tu es tout petit et que tu es nouveau, il faut que tu te battes avec des armes que les autres ne peuvent pas avoir. Et le truc que Colgate, Unilever, ils peuvent avoir des plus gros budgets marketing, ils peuvent se payer des stars. Il y a un truc qu'ils ne peuvent pas avoir, c'est qu'ils n'ont pas de fondateur capable d'incarner la marque.

  • Speaker #2

    Qui est capable de prendre sa douche, de voir un collaborateur pour faire une pub. Exactement.

  • Speaker #1

    Et ils ont des équipes marketing qui sont brillantes et qui font un excellent taf, mais qui tournent tous les deux ans. Donc il n'y a pas de continuité. Et du coup, tu as plein de biais. forcément t'as la nouvelle équipe qui arrive qui dit que ce qu'est l'équipe d'Albrun c'est de la merde parce que c'est leur seule façon de se différencier et du coup ça crée aussi tout un tas de trucs pervers mais fondamentalement c'était pas voulu mais ça a en fait finalement beaucoup de sens

  • Speaker #2

    Une toute dernière question, on te reconnait dans la rue à cause de ça ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais ça arrive assez souvent plus en soirée dans des bars en fait je pense qu'on me reconnait dans la rue mais qu'on m'aborde pas et qu'on va me poser la question c'est toi le mec qui lui fait la douche ?

  • Speaker #2

    Je vais voir à quel bord on te demande ça. Génial. Merci beaucoup, Émeric. Merci à tous les deux.

  • Speaker #1

    Super discussion.

  • Speaker #2

    Et puis à la prochaine. Et longue vie à 900KR.

  • Speaker #1

    Merci. À très vite.

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Description

Découvrir le résumé de l'épisode : https://mateerz.com/marketer-moment-podcast/cartonner-sur-les-reseaux-grace-a-lusine-a-contenus/

Pour collaborer avec Mateerz : https://mateerz.com

Version Youtube : https://youtu.be/8TPF65bG6GI

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Présentation de l'épisode :
Dans cet épisode, Aymeric Grange, cofondateur de la marque 900.care, nous plonge dans les coulisses de leur stratégie d'acquisition client et de production de contenus sur les réseaux sociaux. Cette marque de produits d'hygiène rechargeables a connu une croissance fulgurante en ciblant les "écolo-débutants" avec un modèle d'abonnement pratique. Pour se faire connaître, ils ont misé à fond sur Facebook/Meta où ils ont développé une véritable "content factory" en interne : des dizaines de vidéos publicitaires produites et testées chaque mois pour dénicher celles qui performent le mieux.

Leur méthode ? Tester de nombreux hooks et scripts à moindre coût, analyser des métriques clés comme le taux de complétion ou le CTR, puis mettre le paquet sur les 1% de vidéos les plus efficaces. Si d'autres leviers comme l'influence ou la TV sont envisagés pour le futur, les réseaux sociaux restent le coeur de leur machine à acquérir. Enfin, si l'IA leur sert surtout à faciliter certaines tâches chronophages, elle n'est pas encore utilisée pour générer les contenus eux-mêmes. Au final, 900.care nous livre un cas d'école inspirant sur comment une marque peut émerger et s'imposer rapidement grâce à une stratégie de contenu et de distribution maîtrisée sur les réseaux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ce que tu ne sais pas, c'est combien de dizaines ou de centaines de millions il faut mettre. Mais tu vois le trajet de ces marques-là, et encore de voir, et vous lui, tu es un bon exemple, c'est inévitable. Je ne pense pas que ces marques-là se disent Non, jamais je ne traiterai du serpent de soleil Ça n'a pas ça comme idée. Maintenant,

  • Speaker #1

    prends un canal, pousse-le, deviens le meilleur sur ce canal, tu verras, tu vas être capable de grossir beaucoup. Et une fois que tu arrives à saturer ce canal, tu vas chercher ton deuxième meilleur canal. On a compris que la classe est le driver le plus important de performance. Et au sein de la créa, ce qui est le plus important, c'est la quantité de créa que tu sors, parce que c'est impossible de prédire à l'avance quel créa va marcher. Et donc nous, on s'est mis en place ce qu'on appelle notre content factory. On a une machine à faire des créas. Sur 100 créas qu'on sort, on en a 90 sur lesquels on va très peu spend, qu'on va acheter à la poubelle. On en a 9 sur lesquels on va spend un peu. Il y en a une qui va être une créa pépiche, qui va durer 6 mois, et qui va driver, qui va prendre 50% de notre spend. Est-ce que sur YouTube, j'ai l'impression que tu vois ta vidéo et tu vois vraiment, genre, seconde 8, les gens ils droppent. Là, tu sais qu'à la seconde 8, il faut que tu changes un truc. Et donc après, c'est là que c'est de l'art et de la science. T'as pas ce niveau de granularité sur Meta, donc tu sais juste que dans les 15 secondes, tu le hooches, des gens ont droppé.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marketer Moment. Aujourd'hui, on reçoit Aymeric, le cofondateur de 900K. Salut Aymeric, salut Nafal. Salut. Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est de parler de 900K, qui est une marque que tout le monde connaît. Comment est-ce que tu pitcherais la marque et surtout sa mission ? Je pense que tout le monde la connaît, mais pitcherais-la nous quand même de nouveau.

  • Speaker #1

    900K, c'est une marque de produits d'hygiène rechargeable. Notre point de départ, c'est de dire que quand tu achètes un gel douche au vent de surface, T'achètes un produit qui est composé à 90% d'eau, seulement 10% d'énergie en actif, donc l'eau que t'as déjà chez toi au robinet et qui est emballée dans du plastique jetable. Et ça, ça nous paraissait une aberration à plusieurs titres. D'un point de vue environnemental, tu jettes du plastique, tu transportes de l'eau, donc ça génère des émissions de CO2. Mais aussi d'un point de vue de la valeur pour le client, parce que finalement, tu payes pour des trucs inutiles. Le plastique, c'est 50% du coût de fabrication d'un gel douche. Et donc, en fait, quand tu payes 3 balles ton gel douche, t'as 1,50€ qui part dans la bouteille. Et tu n'as que 1,50€ qui part dans les ingrédients. Et sur ces tu as 90% d'eau. Et donc finalement, le produit que tu achètes, il ne reste plus grand-chose. Et c'est pour ça que les compositions sont aussi mauvaises, etc. Et donc nous, l'idée, c'est de dire, ok, nous, on va t'envoyer juste les ingrédients actifs. Donc tu as une bouteille réutilisable. On t'envoie les ingrédients actifs. C'est de la poudre compactée qui a la forme d'un petit bâtonnet. Tu mets deux petits bâtonnets dans ta bouteille. Tu rajoutes l'eau du robinet et tu recrées tes produits d'assiette de bain. Donc le jet de douche, le shampoing, le déo, le dentifrice. Sauf que tu n'as pas transporté d'eau. Tu n'as pas jeté de plastique puisque tu aurais utilisé sa bouteille. Tu as des super formules parce qu'on met 100% du coût de fabrication dans les formules. Donc c'est naturel, c'est super bien noté sur UK, c'est efficace. Et on est vendu en ligne avec un modèle d'abonnement. Donc la première fois que tu nous essayes, tu achètes un kit d'essai avec un gel douche et ensuite tu reçois tes recharges à la fréquence de ton choix.

  • Speaker #0

    D'accord, et donc tu rajoutes, c'est une mission qui est assez complète dans le sens où il y a une vraie partie prix durable. Et puis, il y a ce business model d'abonnement qui fait que tu crées une relation client. Tu essaies de créer la relation client la plus durable possible. Donc, ton business est durable et ta relation client se doit aussi d'être durable.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, c'est super important parce que finalement, nous, notre but du jeu, ce n'est pas de te vendre une bouteille réutilisable une fois que tu ne vas jamais recharger. D'où ce modèle d'abonnement. Il a énormément de sens parce que c'est comme ça qu'on fait avancer notre mission. Et bien sûr, c'est un abonnement qui est sans engagement. Tu peux l'arrêter à n'importe quel moment. L'idée, ce n'est pas de piéger les gens ou d'avoir des gens qui commandent alors qu'ils ne sont pas satisfaits du produit, mais c'est juste de se dire, OK, sur ces achats-là, si tu es satisfait, tu vas continuer sans faire d'efforts, tu t'enlèves une charge mentale. Et moi, je suis à chaque fois frappé parce qu'on fait beaucoup d'appels clients, et les clients notamment qui nous ont mis de très bonnes notes en NPS, un des premiers trucs qui sort, c'est à chaque fois à quel point c'est pratique l'abonnement. Ils se disent, en fait, ça me faisait chier d'aller dans mon rayon de supermarché, acheter toujours le même truc. Quand tu oublies, c'est chiant parce que tu n'en as plus. Donc, ton gel douche, tu mets un peu d'eau dedans pour essayer de recréer du gel douche. Ton dentifrice, tu essaies de le faire durer le plus longtemps possible. Et en fait, le fait de ne plus avoir à y penser, l'avantage dans le vélo, c'est que les produits sont tout petits, donc ils passent en boîte aux lettres. La livraison est super simple. Et ça, c'est une vraie proposition de valeur.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que les clients peuvent venir pour l'aspect mission de la chose et en fait, un reste pour la praticité.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, en gros... Nous, à qui on s'adresse ? On s'adresse au segment qu'on appelle les écolo-débutants. C'est qui les écolo-débutants ? C'est des gens qui sont sensibles à l'écologie, conscients qu'il y a des choses qui doivent changer. mais qui ont une vie qui est bien remplie, ils n'ont pas le temps, ils n'ont pas envie de dépenser plus d'argent, ils n'ont pas envie d'avoir des produits qui soient moins bons, ils n'ont pas trop envie de changer leurs habitudes. Et toute la réflexion, c'est de dire comment est-ce que moi je te facilite la vie. Donc j'ai des produits qui sont très simples à fabriquer. La texture, l'expérience sensorielle, c'est exactement la même parce qu'une des questions qu'on nous pose souvent, c'est Ah ok, super, vous avez réinventé le savon. Mais en fait, non, c'est très différent. Parce que la majorité des gens, ils utilisent du gel douche parce qu'ils préfèrent le gel douche au savon. Et du coup, leur dire, ben non, faites changer vos habitudes, c'est beaucoup plus compliqué que de dire, non, on fait la même chose, juste tu le fais d'une façon un peu plus écolo. Et donc, dedans, il y a aussi la praticité. C'est-à-dire que si tu galères pour aller l'acheter, que tu ne sais pas où le trouver, etc., la proposition de valeur, elle n'est pas là. Donc, en fait, c'est comment tu simplifies la vie aux gens qui ont envie, si tu veux, de faire une bonne action.

  • Speaker #0

    Et oui, et alors, j'ajoute encore un autre USP, on va finir par en faire une pub, c'est qu'il y a quand même, je ne sais pas si vous avez déjà vu ça, moi, je trouve ça absurde, le nom, ce chemin-là, donc... ma femme elle veut du shampoing je trouve ça absurde les linéaires de diversité de produits à chaque fois tu vois des trucs de toutes les couleurs flashy alors qu'en fait ça reste une commodité il y a aussi un côté là où tu es content tu te dis est-ce que tu as besoin que ça sente la pêche ou juste d'avoir un gel douche tu réponds aussi à cette

  • Speaker #1

    question là complètement la meilleure façon de le dire c'est que L'industrie de l'hygiène dans son ensemble, c'est une industrie du superflu, à la fois parce qu'on vend de l'eau, parce qu'on vend du plastique, parce qu'il y a toute cette diversité de produits qui ne sert à rien. Et nous, on veut être un peu l'acteur qui vend l'essentiel. Et c'est super intéressant ce que tu dis sur la diversité en rayon. La vérité, c'est qu'on n'a pas besoin de cette diversité. Pourquoi est-ce que ça existe ? C'est juste parce que les marques, elles ont besoin de gagner de la place en linéaire. Pour gagner de la place en linéaire, tu vas voir ton acheteur et tu dis Mais attends, tu vas voir l'innovation que j'ai, c'est un dentifrice. J'avais le megawatt, mais maintenant j'ai le gigawatt. Ça, gigawatt, franchement, tu vas voir, personne ne peut s'en passer. La vérité, c'est que ça ne crée pas plus de...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas plus de bénéfices, voire moins.

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a pas plus de bénéfices. Les gens, ils vont... C'est sûr, quand tu mets le gigawatt en rayon, les gens l'achètent. Mais est-ce qu'ils achètent plus de dentifrices que quand il n'y avait que le maxi-watt ? En fait, non. C'est juste que les trucs se déportent.

  • Speaker #0

    C'est un débat de centimètres de linéaire, en fait. On dépense des milliards en soi-disant R&D et en marketing. pour gagner 5 centimètres, 10 centimètres de l'univers.

  • Speaker #1

    Exactement. Et ce qui est derrière a un gros impact sur les ventes des marques. Bien sûr, plus tu as de l'univers,

  • Speaker #0

    plus tu vends. Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas parce qu'il y a une innovation de produits. Et donc, c'est ça qui est un peu absurde. Et derrière, je fais une parenthèse, mais sortir des produits comme ça, il y a aussi énormément de produits qui rentrent et qui sortent l'année d'après. Ça fait énormément d'endus. Jusqu'à il y a peu, ils devaient être détruits. Maintenant, c'est interdit. Mais du coup, on ne sait pas trop où ça finit. Enfin, il y a vraiment des trucs.

  • Speaker #0

    Il y a une épreuve dans ce marché. Et on ne s'en rend pas forcément compte parce qu'on a quand même une habitude de consommation où le jour où tu vas dans un supermarché où tu n'as pas 25 mètres de linéaire de shampoing, tu te dis, qu'est-ce qui se passe ? C'est fou qu'on est devenu un peu taré. Mais revenons sur, on a compris l'origine, ça fait combien de temps que vous avez lancé cette boîte ?

  • Speaker #1

    Donc, on bosse dessus depuis 5 ans. On a lancé commercialement il y a un peu plus de 3 ans, tout début 2021. C'est la date de lancement du site. Et pourquoi l'écart entre 5 ans et 3 ans ? C'est que c'est des produits qui sont... extrêmement novateurs, donc on a dû les créer de zéro, on est parti d'une feuille blanche. Aujourd'hui on a toute la R&D en interne, on a quatre personnes qui bossent à la R&D. On a une usine à Saint-Etienne qu'on a construit de zéro avec un partenaire, mais qui est dédiée à 900 gardes. Donc aujourd'hui on est une trentaine, on fait un peu plus de 10 millions de chiffre d'affaires, on a 90 000 abonnés.

  • Speaker #0

    Et vous avez levé les fonds il n'y a pas très longtemps pour aller faire de l'internationalisme. intentionnalisation.

  • Speaker #1

    Exactement, l'idée c'est de dire, maintenant que la France ça marche bien, est-ce qu'on ne peut pas aller répliquer la même recette à l'étranger ?

  • Speaker #0

    Voilà, d'où l'overdub de pub, on en parlera plus tard. Sujet dessus, c'est que, on en parlait juste avant de lancer l'enregistrement, moi je travaille dans le voyage, et dans le voyage c'est assez simple, je suis un vrai parasite, c'est qu'il y a des mots-clés tapés sur Google en masse, il y en a des centaines de milliers par jour, je me positionne dessus, je gère le trafic. C'est comme ça que je fais mon business. Alors, ce n'est pas très durable, c'est de l'aviation. Mais on se parlait justement de comment est-ce que tu déclenches de l'acquisition quand tu es DNVB dans une catégorie qui est très retail classique. On vient de parler des linéaires. Et comment est-ce que tu fais ce changement de catégorie en cherchant le trafic sur Internet ? C'est-à-dire, en gros, tu n'as pas de SEO, tu n'as pas de SM, tu as beaucoup moins de possibilités parce qu'il y a peu de monde qui tape. J'ai le douche durable sur Google, là où vol pas cher, pour reprendre mon exemple, il y en a beaucoup. Donc, ça a été comment votre réflexion de go to market, au moment où vous dites, on a fait la R&D, on a lancé la boîte, maintenant, il faut vendre. Et là où beaucoup de business se sont collés sur Google à faire de l'adwords et à générer, c'est tous les business qu'on connaît aujourd'hui. Je le dis de manière un peu débile, mais tu comprends. Vous avez fait comment day one en disant, mais comment est-ce qu'on fait pour vendre maintenant ?

  • Speaker #1

    En effet, tu vois, moi, je fais une distinction très claire entre les produits qui sont le pool. Donc, un moteur de recherche pour un voyage, tu pars en voyage, tu vas aller faire une recherche active. Certains achats un peu engageants, tu achètes une voiture, tu achètes un matelas, tu vas te renseigner, tu vas chercher. Donc, très adapté au SIEM. Et les produits push comme le mien, c'est-à-dire que tu ne te réveilles pas le matin en te disant j'ai absolument besoin de changer mon gel douche, là, il y a un truc qui ne va pas. Et donc, en fait, tant que tu n'as pas pris... En gros, c'est notre taf de te faire prendre conscience qu'il y a un truc qui ne va pas dans ce que tu as fait toute ta vie et qu'il y a une meilleure solution qui existe. Alors après, comment est-ce qu'on a choisi nos canaux ? J'aimerais bien te dire que depuis le début, il y avait un grand masterplan, mais la vérité, c'est qu'on a testé plein de trucs et qu'on a investi comme des bourrins sur le truc qui a marché, c'est-à-dire la pub Meta. Rétrospectivement, en fait, c'est assez évident puisque Meta, ça te permet de mettre physiquement ton concept devant les yeux des gens. Et donc, c'est évident que c'est un truc qui est très adapté à notre produit. Parce que nous, on a un gros avantage, c'est qu'on a un produit qui est très innovant, très différenciant, très visuel. On a un truc super intéressant à raconter. C'est juste que les gens n'y pensent pas spontanément. Et donc, c'est très adapté aux social ads.

  • Speaker #0

    Donc, ça veut dire que vous avez fait tous les tests, vous avez testé des canaux. Et à quel moment c'est devenu votre master ? Chanel et puis des Slaves en dessous, c'est que précisément, enfin, j'ai recueilli un mécanique où il a dit on va tester, on va bourriner sur une typologie de catégorie, parce que pour le dire autrement, ouais, le push se fait très bien sur Meta, parce que c'est fait pour. Les audiences, la manière dont ils construisent et les audiences, les interfaces sont faites pour, mais il n'empêche que tu peux y aller de mille façons différentes. tu peux vous avez mis en place une méthodologie vous avez appris en marchant une méthodologie pour dire quand on a une nouvelle créa on la dissèque comme ça, on la teste comme ça puis on l'expand et puis on la reteste est-ce que vous avez fini par avoir une espèce de recette sinon magique mais en tout cas adaptée à votre business la genèse,

  • Speaker #1

    tout ça on l'a appris en marchant aujourd'hui une recette assez cadrée dont je parlerai mais sur comment est-ce qu'on y est arrivé... Ça s'est fait assez progressivement. Avant de lancer le site, en 2021, on avait fait une campagne sur Ulule. Donc là, on avait commencé à mettre des ads. On a vu que ça marchait bien. Ensuite, on a fait un branding content sur Brut, qui a cartonné. Organiquement, la vidéo avait été vue 4 millions de fois. C'était la vidéo de marque la plus vue sur Brut. Donc vraiment un gros succès. Derrière, on a réutilisé en ads. Ça a très bien marché. Après, on a testé différents trucs. On s'est dit, OK, maintenant... il faut qu'on fasse des trucs un peu plus pro donc on a fait des studios et là ça marchait pas très bien tu vois des vidéos en studio où tu mets un assez gros billet pour faire ta vidéo ça marchait pas incroyablement bien et à un moment on s'est dit mais attends on a cette vidéo brute qu'on fait tourner depuis 6 mois sur laquelle on a mis un budget de dingue et en fait c'est une vidéo qui est shootée à l'iPhone c'est moi qui raconte des trucs on s'est dit bah vas-y est-ce qu'on peut pas refaire elle était sur le jet de douche est-ce qu'on peut pas refaire la même chose sur le dentifrice... Et là, en fait, on poste ça, paf, ça se remet à cartonner. Et là, on s'est dit, ok, il y a un truc. Et en fait, ce qu'on a compris, c'est que historiquement, sur Meta, le premier intérêt de Meta, enfin de Facebook, quand ça s'est lancé pour les advertisers, c'était la capacité de cibler de manière très très fine. Donc tu disais, moi j'ai un produit qui est adapté aux femmes de 45 ans, tu pouvais mettre des pubs aux femmes de 45 ans qui vivent dans tel quartier de Paris, etc. Et ça, c'est une révolution parce que ça permet de faire du marketing ultra-targeté. On a vécu une révolution, c'est que l'algo de Facebook est devenu tellement fort à trouver tes acheteurs potentiels qu'aujourd'hui, plus personne ne fait du targeting. Aujourd'hui, toutes les campagnes sont en brode. C'est-à-dire que tu dis, voilà, mon segment, c'est la France. De 18 à 65 ans, va chercher les gens qui sont plus susceptibles d'acheter. Et donc, toute la science de méta, elle s'est déportée de... Comment tu fais ton targeting à comment tu fais ta créa. D'accord. Et donc, ce qui est hyper intéressant, c'est que du coup, maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? On a compris que la créa, c'était le driver le plus important de performance. Et au sein de la créa, ce qui est le plus important, c'est la quantité de créa que tu sors, parce que c'est impossible de prédire à l'avance quel créa va marcher. Et donc, nous, on a mis en place ce qu'on appelle notre content factory. Donc, on a une machine à faire des créas. Sur 100 créas qu'on sort, il y en a 90. sur lesquelles on va très peu spend et qu'on va jeter à la poubelle. Il y en a 9 sur lesquelles on va spend un peu. Il y en a une qui va être une créa-pépite qui va nous durer 6 mois et qui va prendre 50% de notre spend. Et du coup, tout l'enjeu, c'est comment est-ce que tu terres assez vite pour augmenter ta proba de trouver cette créa-pépite.

  • Speaker #2

    Et du coup, concrètement, ce que tu dis là, c'est que l'innovation en soi, elle est dans le format. Puisque de toute façon, toutes les régies, ce que je comprends à force d'en parler avec plein de... Le directeur marketing sent qu'on est en train d'aller vers ce modèle un peu IA, où on ne peut plus trop hyper-cibler, mais que globalement, là où tu vas innover, ça va être vraiment le format, la créa, peut-être le wording. Moi, ça m'intéresse vraiment la partie, tu as dit, de volumétrie, puisque j'ai l'impression qu'aujourd'hui, effectivement, on ne peut plus trop savoir en amont ou d'avance que ce truc-là va bien marcher, quand on voit bien qu'on est vraiment très loin de... de l'ancien monde.

  • Speaker #0

    On mettait un million sur la pub AIX avec un dieu de la créa qui disait ça va marcher,

  • Speaker #2

    t'inquiète, mets 3 millions et on va aller faire ce format-là. Ça veut dire qu'on est quand même dans une logique agnostique de la production de contenu, mais en même temps, il y a quand même une compréhension de ce qu'attend ce qui marche. Ça m'intrigue toujours, moi, comment on produit du volume tout en gardant une forme de cohérence. au sein d'une factory machine parce que j'ai l'impression que c'est nos sujets Oui,

  • Speaker #0

    ce que tu veux dire c'est que si tu dois produire 100 vidéos pour en avoir une qui marche, tu peux avoir beaucoup de vidéos qui sont diverses, qui sont pas... Oui, comment tu gardes une consistance, mais est-ce que même c'est d'ailleurs l'idée, c'est de garder une consistance ou c'est plus... C'est la production,

  • Speaker #2

    la consistance qui est déjà ce problème Un truc que t'as pas anticipé même un format que t'as jamais comme ce que tu disais, c'était intéressant ce que vous avez fait avec Brut, donc en fait vous avez juste, ça a pris... mais je pense pas que vous y attendiez donc comment on arrive à cette singularité si on peut l'appeler comme ça alors je pense qu'il y a quelques règles enfin il y a une master règle qui est il faut faire des choses que

  • Speaker #1

    les gens auraient envie de regarder en organique pourquoi est-ce que Brut ça a marché c'est que en fait Brut c'est avant tout un média et que la façon dont ils ont présenté la marque était une façon un mini reportage et pas une pub Et ce qui est sûr, c'est qu'un truc qui ressemble à une pub, les gens, ils zappent. Et donc, ça, c'est un peu sur comment est-ce qu'on a nos idées. En fait, on est assez agnostique du format. On est assez agnostique de... On ne cherche pas forcément une consistance absolue sur le format. On cherche des choses qui sont susceptibles d'être regardées par les gens. Et façon très simple de faire de la veille, c'est juste d'ouvrir ton feed TikTok ou Reels et voir c'est quoi le genre de truc qu'on te propose. Par exemple... Un des formats qu'on a été pionniers en France sur les créations, c'était le format podcast. En fait, on fait un podcast, ce qu'on appelle nous Fake Podcast, donc c'est avec des micros et on raconte notre histoire.

  • Speaker #2

    Quoi ? Le fameux face au mur, ce qu'on a parlé.

  • Speaker #1

    Donc, on n'est pas face au mur parce qu'il y a quand même quelqu'un. C'est quelqu'un d'équipe qui te donne la réplique, mais du coup, tu racontes ce que tu veux sur un format de podcast. Et pourquoi est-ce qu'on a eu cette idée ? C'est parce qu'en fait, en regardant notre feed, on voyait plein de... Tu regardes des... podcasts de gens et des petits extraits, des shorts, des machins qui sont poussés. Donc on s'est dit, vas-y, on teste. Et ça a très bien pris. Donc en gros, l'idée, c'est que tu pars de l'organique, tu vas essayer de le mettre à ta sauce et de raconter ton message. Alors, il y a toujours un numéro d'équilibriste entre faire un truc informatif, mais faire un truc qui vend. Donc c'est toujours...

  • Speaker #0

    Tu tires un peu les deux bords et tu ne sais jamais vraiment exactement quand et comment tu trouves l'équilibre.

  • Speaker #1

    Par exemple, on a fait des trucs super entertaining, par exemple, une chanson. sauf que ça vend pas parce qu'en fait les gens ils kiffent la chanson ils la regardent, il y a de l'engagement, les gens disent c'est super mais en fait c'est pas ça ne brève pas d'intention d'achat donc tu pars de l'organique tu le fais à ta sauce, tu testes 2-3 vidéos et là de temps en temps t'as un format qui prend et là derrière tu vas les saigner donc tu vas faire 12 déclinaisons, nous on a plein de produits donc on peut faire des déclinaisons par produit on peut faire différents hooks et puis au bout d'un moment ce format s'épuise les gens en plus te copient parce que globalement dès que tu commences à avoir une petite base de gens qui te regardent tout le monde fait de la veille avec des outils comme l'Adlibri, tout le monde peut voir ce que fait tout le monde et je dis pas que seulement les gens nous copient, nous on copie aussi plein de gens c'est le jeu c'est la règle du jeu aujourd'hui mais du coup les formats ont tendance à s'épuiser assez vite et donc t'as vraiment un truc de speed to market pour poncer ton format avant que tout le monde l'ait repris et qu'on voit plus que ça dans le...

  • Speaker #0

    Et tu te rends compte qu'il est... C'est quoi ? C'est le taux de répétition ? Ou tu vois juste l'autoclick ? C'est des KPIs business de coût ? C'est quoi le moment où tu te dis Voilà, ça y est, c'est la fin Et deux, c'est aujourd'hui, quand tu dis c'est rapide c'est quoi le temps moyen de la durée de diffusion de cette bonne vidéo ?

  • Speaker #1

    Alors sur le temps moyen de diffusion de cette bonne vidéo, j'ai l'impression que ça se raccourcit de plus en plus mais je sais pas si c'est lié au fait que nous on a aussi des budgets plus conséquents sans doute c'est un peu les deux, mais j'ai l'impression que les créas se fatiguent plus vite qu'il y a quelques années ce qui rend d'autant plus important la capacité d'itérer rapidement et après comment est-ce que tu vois qu'une créa se fatigue ? En fait tu le vois parce que tu le vois déjà sur un métrique, nous il y a un métrique qui est très simple, c'est notre blended cake combien de nouveaux clients on a fait combien on a dépensé, combien de nouveaux clients on a fait quand ils baissent, on sait qu'on fait un truc bien quand ils montent, on sait que... notamment que la créa se fatigue tu le vois aussi sur les reporting platforms tu vois le CAC qui va augmenter au fur et à mesure t'as certains métriques qui se dégradent et le meilleur tu lances en permanence des nouvelles créas et la meilleure indication c'est quand une autre créa vient prendre le spend quand l'algo commence à switcher son spend là tu te dis, il y a sans doute un truc euh...

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est-à-dire que ta machinerie fait que, quelque part, elle décide elle-même de se retirer.

  • Speaker #1

    C'est toujours un peu dur. Donc, parfois, tu forces parce que tu dis, OK, là, on spend trop sur une créa qui drive manifestement les coûts d'acquisition. Donc, on la coupe, même si Facebook avait décidé de spend, parce que tu veux donner aussi la chance à d'autres créas d'émerger.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord. Il y a quand même ces semi-automatiques. Les plateformes te donnent des indications, tu dois quand même arbitrer. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. Il y a un peu d'arbitrage manuel. Après, on n'a jamais... Tu as aussi le biais de vouloir quand même agir.

  • Speaker #2

    C'est ça, oui.

  • Speaker #1

    Donc, est-ce qu'en fait, la meilleure stratégie, c'est pas de... On n'a jamais testé, peut-être qu'on teste, de laisser un mois, tu vois, sans faire d'arbitrage, de couper et lancer des vidéos. Enfin, lancer, oui, mais pas couper et voir... Oui.

  • Speaker #0

    Et j'ai une dernière question à te poser, c'est que quand tu dis organique, est-ce que votre trajet, c'est de dire, on a la créa, on la poste en organique et c'est notre premier indicateur avant de la passer en paid ? Non,

  • Speaker #1

    on ne fait pas ça parce que... Parce que... Parce que ça reste une pub et ça performe forcément un peu moins bien en organique. Donc, on s'inspire des formats organiques. Et après, comment on structure ? On a une séquence assez claire. Enfin, en deux étapes. L'étape 1, c'est qu'on a une campagne de test. Et dans la campagne de test, en gros, on va mettre les créas. Alors déjà, quand on fait une créa, en général, ce qu'on fait, c'est qu'on essaie de faire 5 ou 6 vidéos à partir d'un concept. Donc, j'ai mon corps de vidéo brut. Et je vais faire hook 1, hook 2, hook 3, hook 4. Et comme ça, j'ai 4 vidéos. Le hook 1, c'est les premières secondes. Et c'est un des drivers les plus importants. Donc je balance mes 4 versions. Et je vais regarder, en fait, en dépensant très peu d'argent, je vais assez tôt avoir des résultats significatifs sur quelques indicateurs. Le premier indicateur qu'on regarde, c'est le hook rate. Donc sur 100 impressions, combien de gens vont regarder plus de 3 secondes.

  • Speaker #0

    C'est le taux de complétion ou quoi ? Non.

  • Speaker #1

    L'autre façon de l'appeler, c'est le scroll stop. c'est à dire que t'es en train de scroller, tu t'arrêtes pour regarder la vidéo plutôt que de zapper, donc ça veut dire que t'as regardé plus de 3 secondes ensuite il y a un deuxième métrique qu'on regarde, c'est le hold, c'est sur les gens qui ont regardé 3 secondes, combien vous regardez les 15 secondes suivantes ou jusqu'à la fin de la vidéo si elle dure au moins de avec ces deux indicateurs, en fait t'as deux indications la première c'est est-ce que ton hook est bon, ou que ton hook est accrocheur et après est-ce que le contenu derrière est bon, et ça il y a deux choses est-ce que c'est intéressant dans l'absolu mais surtout est-ce que c'est en lien avec ton hook Parce que tu pourrais faire un truc super plus d'un clic en hook, et après avoir un corps de vidéo qui n'a rien à voir, et en fait les gens se disent c'est pas un truc, tu vois Donc il y a vraiment, et parfois t'as des super idées de hook, et le hook cartonne, mais juste derrière c'est décevant parce que c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pas lié avec le réseau. Ouais, donc faut quand même avoir une créa qui évidemment se tienne un peu dans sa narration.

  • Speaker #1

    Mais c'est intéressant parce que typiquement tu peux avoir des trucs type ton hold est super élevé. Le contenu est assez intéressant, mais tu n'as pas le bon hook. Et donc là, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas retravailler ton hook. C'est vachement plus rapide de refaire les 5 premières secondes de vidéo que de retourner à toute une vidéo. Et donc là, assez rapidement, tu sais, tu es capable de killer certaines créas. Tu vois, nous, les très bonnes créas, elles vont avoir un hook au-dessus de 40%. Donc si tu as un hook à 15, tu sais qu'en fait, c'est impossible que la crénelle marche. Tu vois, ce n'est juste pas possible parce que s'il y a 3 fois moins de gens qui la regardent, Même, tu peux faire tout ce que tu veux, à la fin, elle aura forcément des coûts plus élevés. Après, un autre métrique qu'on va regarder, c'est le CTR. Et le métrique qui va avec, c'est le CPC. Et donc, en gros, on a des targets. On sait à peu près une bonne créa, elle a combien de CTR, combien de CPC. Et après, le dernier métrique qu'on va regarder, c'est le taux de conversion. Et celui-là, c'est un métrique qu'on ne regarde quasiment pas en phase de testing. Parce qu'en fait, quand tu as dépensé 100 euros sur une créa, tu peux avoir des variations qui sont... purement du bruit statistique. Ouais. Et donc, en fait, là, ce qu'on va faire, c'est plutôt de se dire, OK, si elle performe à notre taux de conversion moyen du compte... Avec ce CPC,

  • Speaker #0

    est-ce que ça va ?

  • Speaker #1

    Donc là, tu as testé tes créas, tu es capable d'enquiler une bonne partie. Et après, tu décides de mettre les créas dans la campagne principale. Et là, c'est le vrai test parce que est-ce qu'elles dépensent ou pas ? Et la plupart, en fait, ne vont pas dépenser. Donc, tu vas leur les laisser vivre un peu. Puis, bon, dis-moi, je vais l'aquiler pour la remplacer. Donc, en fait, pour qu'une créa dépense, il faut qu'elle ait passé quand même pas mal de filtres avant.

  • Speaker #2

    Juste en prenant, j'ai l'impression que c'est l'équivalent YouTube du watch time ou le hold, comme tu l'appelles. J'ai l'impression que c'est un truc qui revient souvent, c'est-à-dire combien de temps je garde la personne sur ma vidéo. J'ai compris la partie hook, comment on pouvait rapidement la changer, l'améliorer. Je me pose la question, est-ce que vous travaillez aussi votre système de hold sur YouTube, ce qu'on appelle le watch time ? Est-ce que vous avez développé des techniques ? Oui, cool. Ou est-ce que c'est des petites techniques de dire à la fin de la vidéo, je vais te tamasser telle ou telle chose ? Comment vous travaillez ce côté hold ?

  • Speaker #1

    En effet, on ne l'a pas trop fait et c'est un des sujets sur lesquels on bossait. Par exemple, on a vu une ad qui était assez marrante, une des inspirations où il disait, c'était un truc de thérapie de couple et il disait, dans cette vidéo, il y a 15 références sexuelles et il y avait un petit compteur. En fait, du coup, c'est un truc qu'il garde. C'est des petits holds, des petits moyens un peu malins de faire du hold. Mais sinon, non. Le vrai truc, au-delà des trucs tactiques, donc tu as plein de trucs, allez voir la fin, attendez la fin de la vidéo, mais c'est quelque part un peu artificiel et un peu cyclique. Le vrai but du jeu, c'est que ton contenu soit intéressant. Et du coup, sur Meta, tu n'as pas autant de finesse que sur YouTube. Sur YouTube, j'ai l'impression que tu vois ta vidéo et tu vois vraiment en seconde 8, les gens, ils droppent. Là, tu sais que seconde 8, il faut que tu changes un truc. Et donc après, c'est là que c'est de l'art et de la science. Tu n'as pas ce niveau de granularité sur Meta. Tu sais juste que dans les 15 secondes qui suivent le hook, des gens ont droppé. Mais tu ne sais pas exactement pourquoi. Donc là, c'est un peu toi qui dis, je vais essayer de raccourcir tel parti. Peut-être que ça, ce n'est pas assez clair. Je vais le retourner. Et après, tu as d'autres trucs. Si les gens ne cliquent pas assez, tu as un bon watch time. Tu dis peut-être que le CTA n'arrive pas assez tôt. Tu essaies de mettre un CTA intermédiaire. Il y a quelques techniques que tu peux avoir comme ça pour améliorer les...

  • Speaker #2

    Et en interne, vous n'avez pas des scripts où vous laissez un peu l'énergie créative de tes équipes ? Tu les laisses un peu partir dans tous les sens ? Ou bien est-ce que vous êtes arrivé à un format... Un playbook, tu veux dire. Voilà, où la vidéo, globalement, elle se déploie d'une certaine manière et une forme de script template ou une manière de faire,

  • Speaker #1

    ou pas du tout ? Oui, en fait, on a un peu le truc, c'est toujours... Tu vois, c'est hook. Hook, c'est un truc très visuel. Si possible, on vient avec le problème. Ensuite, agitate. En gros, tu secoues le problème dans tous les sens pour montrer qu'il y a un pain point. La solution. Et ensuite, reason to believe. Typiquement, une des vidéos, notre vidéo classique, c'est je me suis rendu compte d'un truc récemment, c'est que dans un gel douche, il y a 90% d'eau. C'est visuel, donc tu le montres. Il y a ça d'eau, il y a ça de gel douche. Après, agitate, c'est mais vous vous rendez compte, c'est complètement absurde parce que... l'eau, tu en as déjà chez toi et le plastique, tu l'utilises une fois, tu le jettes. Solution, c'est pour ça qu'on a créé 900K. Là, tu expliques, tu dis, voilà, c'est un petit bâtonnet, tu mets dans ta bouteille et tu rajoutes l'eau demain. Et après, Reason to Believe, c'est plus écolo parce que tu ne jettes pas d'eau. C'est plus simple parce que tu vois, on a de super notes sur UK. C'est plus pratique, c'est livré chez toi, etc. Et après, call to action, ça ne coûte que X euros. Et donc, en fait, la plupart des vidéos, elles ont plus ou moins ce même truc. Donc, on a...

  • Speaker #0

    typiquement sur un format fake podcast ça va être plus ou moins le même script juste delivered différemment après on a des formats type micro trottoir tu l'adaptes mais c'est toujours vous saviez que à votre avis c'est quoi le premier ingrédient ?

  • Speaker #1

    c'est de l'eau mais en gros c'est un peu toujours ce même format il y a quand même un enjeu de type de format parce que tu as des faits de podcast le micro trottoir puis la créa un peu UGC... Et c'est vrai qu'il y a, dans un format qui, globalement, est le même dont tu viens de donner la méthodologie, il y a aussi aller chercher en permanence, et c'est vrai que dans la hausse sur TikTok, les nouveaux formats ou la nouvelle manière de l'exprimer. Il y a ces trucs, j'ai vu cette mode, par exemple, des photos 20 ans après sur Insta, avec la même musique, le même cut et tout ça. Donc, à chaque fois qu'il y a un truc qui est un peu trendy comme ça, vous dites, on l'attend. Et c'est comme ça que tu nourris. Parce que j'ai une question depuis tout à l'heure, c'est... business de push égal méta nécessité de créer de la vidéo soi-même en interne parce que sinon ça va te coûter tellement cher en prod d'autant plus que t'as une ad fatigue plus rapide comment est-ce que vous avez organisé ce studio de créa et c'est pour ça que c'est pas noyau de dire la nouvelle truc qui traîne sur TikTok comment est-ce que vous avez créé cette boucle j'imagine qu'il y avait pas mal d'impro au début mais aujourd'hui j'aimerais voir l'histoire du moment où vous dites putain faut qu'on produise nous-mêmes Des tonnes de vidéos pour finir par aboutir à cette méthodologie que vous avez mis en place. Ça commence comment ? Parce que j'imagine que vous vous attendiez pas à devoir faire ça il y a trois ans.

  • Speaker #0

    Non, mais évidemment, en fait, en gros, c'est juste au début, ça commence par, comme je l'ai dit,

  • Speaker #1

    la vidéo brute.

  • Speaker #0

    Là, on a cette vidéo brute qui tourne depuis six mois. Elle a des performances meilleures que tout le reste qu'on a testé. Vas-y, viens, on essaie d'en refaire une. Donc là, on avait une alternante qui faisait de la vidéo. Elle est venue chez moi, elle m'a filmé pendant un temps, elle a fait un montage. On a posté, ça a marché, puis on s'est dit, ok, on refait. Après, moi, je l'ai refait, ça me prenait du temps, ça me prenait du temps. Et puis à un moment, on s'est dit, ok, là, il faut qu'on se structure. On a recruté un poste qu'on pourrait appeler créatif-stratégiste. C'est la personne qui va écrire des scripts, qui va globalement gérer. En fait, en gros, c'est une personne qui a un rôle super intéressant. Tu fais de la veille, donc tu as des idées, tu écris des scripts. Tu gères, donc après, tu as des équipes qui tournent et qui montent, mais tu gères ces équipes pour leur dire, tu vas bosser là-dessus, là-dessus. Et après, tu analyses la vidéo, tu lances et tu analyses la vidéo et tu proposes des itérations. C'est un peu le...

  • Speaker #1

    C'est la même personne qui gère l'ensemble de ce process là. Oui. C'est hyper large dans le sens... C'est large. Surtout la partie analytique, je me disais, t'as un mec à cheveux longs qui écrit sur les murs des scripts et puis ensuite il balance ça, enfin à l'ancienne. Donc c'est la même organisation, il y a peut-être des rôles à l'intérieur. qui gère l'ensemble de la...

  • Speaker #0

    Donc c'est la même personne qui gère tout ça, et la seule chose qu'elle ne gère pas, c'est du coup la partie tournage et la partie montage. Mais après, elle va faire des suggestions de tournage et montage. Et pourquoi c'est important que ce soit la même personne ? C'est parce que, en fait, tu es obligé d'avoir les deux. C'est vraiment... Une vidéo qui marche bien, c'est l'art et la science. C'est être capable de... Parce qu'en fait, sinon, si tu as juste des idées... Tu n'es pas capable de faire la boucle littérative de comment est-ce que j'ajuste mon idée pour qu'elle marche. En fait, ça marche. Ça ne marche pas. En tout cas, tu as moins de chances de réussir.

  • Speaker #1

    Tu as moins de chances. Mais c'est-à-dire qu'en fait, ta knowledge base, c'est cette personne.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est des profils rares quand même. Parce que là, ce que tu décris, c'est effectivement, je vois la puissance de ce genre de profil qui a le côté créatif, qui s'auto-alimente avec le retour de données, analyse. C'est assez rare.

  • Speaker #0

    C'est assez rare. Après, il faut... Et la personne qu'on a est super et donc on a beaucoup de chance de l'avoir trouvé et d'ailleurs c'était assez ça a été très opportuniste parce qu'en fait c'est juste quelqu'un qui m'a contacté comme ça en disant on voyait un mème comment je me vois c'était Avenger ou quoi c'était 900KR ou le CMO de 900KR et moi son Robin et donc on a discuté donc c'était assez drôle donc ça s'est fait un peu comme ça de manière... un peu organique, donc en effet c'est un profil rare. Après, c'est pas non plus rocket science sur l'interprétation des... Si tu veux, t'as 4 KPI à comprendre et comprendre ce que ça veut dire.

  • Speaker #1

    Non mais c'est plutôt le process, moi effectivement c'est plutôt le fait d'avoir, de générer une feedback loop et de réussir à s'améliorer, parce qu'effectivement un créatif qui te dit, regarde là t'es à 0%, c'est de la merde, regarde t'es à 40%, bon, avant qu'il soit complètement débile, ce qui n'est pas exclu, hein, mais... Il va comprendre, c'est plutôt comment est-ce que tu crées un chemin de progression. Parce qu'en fait, il peut se dire, ça a merdé. Et puis il recommence, il fait beaucoup la même chose. C'est arriver à progresser qui est assez fort.

  • Speaker #0

    Là, c'est la partie A20. Mais pour le coup, c'est un truc où un créatif est assez... Je pense que c'est plutôt un profil créatif dans le sens où tu sais que ça, ça a merdé. Il faut que tu trouves trois autres idées pour le faire différemment. Et sur les trois, il y en a une qui marchera.

  • Speaker #1

    Donc, je reviens sur vous, vous avez commencé, ça a été un peu malgré vous, vous êtes rentré dans ce processus de, on doit générer nos propres idées, notre propre prod. Aujourd'hui, en termes de personnes qui sont en charge de ça, on va parler de la personne qui gérait le truc, mais la production, et puis surtout, combien est-ce que tu es capable de dire, je pense que oui, combien vous produisez de format par an, voire par mois ? Peut-être que, prends le truc que tu maîtrises.

  • Speaker #0

    en gros on a une équipe aujourd'hui le créateur stratégiste qui pilote ensuite deux squads et les squads c'est trois personnes et l'objectif c'est de faire 40 créas par mois sachant que dans les 40 créas on ne va pas une vidéo avec trois ou que ça compte pour une créa ok, mais dans les 40 créas du coup il y a un mix de les créas qu'on fait en interne, des créas UGC qu'on délègue à des créateurs une partie des équipes fait un contact avec des créateurs leur envoie des scripts et juste pilote simple et une partie de retravail de créa existant donc on a des objectifs pour chacune des catégories donc mais en gros 40 créas formels par mois qui sont faits par vous à l'extérieur et ensuite ça ne compte pas de déclinaison voilà hors déclinaison hors déclinaison enfin tu vois en gros mais dans les 40 je compterais un retravail de t'annoncer tes créas

  • Speaker #1

    Oui, c'est pas 40 scripts de nouveaux par mois, parce que ça me paraît... Mais ça fait une production énorme. C'est hyper intéressant de voir qu'en fait, tu te positions en tant que client, tu vois des créateurs, tu trouves ça marrant, mais tu ne te rends pas compte de la machinerie qu'il y a derrière. Parce que 40 créateurs, original, quelle que soit l'exception de la chose, c'est un vrai boulot et en fait, c'est le prix à payer pour arriver... à cette créa qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #2

    J'ai une question sur l'adaptation, parce qu'aujourd'hui, je ne connais pas un peu au-delà de Meta, où est-ce que vous naviguez ? Est-ce que vous êtes sur TikTok, YouTube, les Reels et tout ? Première question, vous êtes où en termes de présence au-delà de Meta et de Facebook ? Et comment vous faites cette adaptation ? Parce que les codes algorithmiques sont un peu différents. Par exemple, entre un YouTube avec les Reels, versus un Instagram. TikTok aussi et en plus ça change tout le temps avec des modifs, ça m'intéresse vachement de voir, ok il y a la machine ça sort des choses, maintenant vous êtes quand même sur des sables mouvants ça change tout le temps, il faut adapter chacun ses codes, souvent les scripts, effectivement il y a des équivalents le hold, le time to watch par exemple sur Youtube, etc. Ça m'intéresse vachement de comprendre un peu ce côté adaptation

  • Speaker #0

    Alors la vérité c'est qu'aujourd'hui l'essentiel de notre semaine est sur Meta Ok On dépense un peu sur TikTok, mais TikTok, c'est vraiment on and off. TikTok, j'ai une conviction, même si tu parles aux équipes de TikTok, elles te disent que non, mais j'ai une conviction qu'ils organisent la fatigue créative des ads.

  • Speaker #1

    Pour te pousser à en produire encore et encore.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils veulent être la plateforme de la nouveauté, donc ce n'est pas possible pour eux d'avoir une ad qui tourne pendant 6 mois, alors que c'est possible sur Meta. Sauf que c'est super chiant quand tu es créateur de compte. En fait, vu les stats que je vous donne... globalement, si mon ad sur 100 qui marche bien, je peux l'exploiter pendant deux semaines avant qu'elle se fatigue.

  • Speaker #1

    Tu devrais l'avoir sur TikTok autant que sur Meta. Et ce n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Donc, on dépense un peu sur Meta, on a fait des tests sur YouTube, on n'a jamais réussi à se convaincre de l'incrémentalité. Donc, en gros, tu vois, quand tu triangules avec le post-purchase, l'évolution du bending-cac, on a même fait un géolift. On a allumé short sur une partie de la France, on ne l'a pas allumé sur l'autre partie. On n'a pas vu d'incrémentalité. donc ça dit qu'on investissait pas trop dessus donc l'essentiel est sur Meta après la réponse à ça c'est faut pas se poser trop de questions faut balancer tes créations sur toutes les plateformes que tu veux tester et potentiellement, c'est souvent les mêmes qui marchent et potentiellement si y'en a une qui était plus TikTok peut-être qu'elle prendra sur TikTok et on va pas sur Meta mais en tout cas on se pose pas trop la question on fait pas du rework pour dire comment est-ce qu'on a fait marcher sur TikTok ok c'est

  • Speaker #1

    hyper intéressant c'est que En fait, Insta est un 914 que Google et Telgigo, parce que je te rejoins sur TikTok, outre le fait que, évidemment, ce que tu vois dans TikTok, c'est la fin du monde, mais la position de YouTube, elle est marrante, parce que je pense que ce n'est pas la première fois dans le podcast qu'on en parle, c'est très bâtard comme média, parce que... Ou alors c'est le génie de métal arrivé à donner de la perf. De la durabilité, d'avoir tous les bons paramètres pour te permettre de développer. YouTube, pareil, j'ai fait du YouTube. Est-ce que c'est le CTR, le nom de view, le CPM, le post-perf... Il n'y a rien, il y a quelque part rien qui va. Est-ce que c'est vraiment un mi-chemin entre la télé, mais sans le côté explosif d'une grosse audience, et en même temps, il n'y a pas ce côté perf, parce que c'est vraiment cher. C'est assez peu contrôlable. Enfin, c'est marrant. Et de fait, quand tu vois les formats qui passent sur YouTube, t'as l'impression que c'est un peu ce qui est passé en télé, qui est à moitié retravaillé. T'as du viré-sûr, du carré-glace, parce que de toute façon, ils arrosent partout. Et que YouTube récupère une partie, mais il n'a pas réussi à se positionner en contenu organique. C'est quand même fabuleux comme truc. Il y a tout. La place de publicité, elle est un peu nulle part, cette plateforme. Et c'est étonnant parce que, fondamentalement, les mêmes personnes vont sur Insta et sur YouTube. Pourquoi est-ce que leur comportement vis-à-vis de la publicité est aussi différent ?

  • Speaker #0

    C'est incompréhensible. C'est une énorme faiblesse des équipes produites à YouTube, mais c'est incompréhensible. Ils ont une masse de données qui est comparable, plus importante que Meta, et pourtant ils n'y arrivent pas.

  • Speaker #1

    je connais personne qui dépense de l'argent sur en tout cas dans le monde des DNVB personne ne dépense de l'argent sur il y a Asphalt qui a beaucoup défoncé et justement je voulais faire j'avais contacté William pour faire un épisode dessus parce que précisément ils ont fait une vidéo avec Théo Lévin dessus et c'est la seule marque que je connaisse qui est durablement investie c'est sûr qu'ils ont arrêté mais ou alors c'était parce que c'était pas vide avec des trucs plus story télé mais ouais c'est ça,

  • Speaker #2

    parce que c'est ça la clé c'est que Face à d'autres pubs, moi je pense, et je veux bien votre avis, c'est que c'était Storytélé, c'était fait différemment. Donc peut-être t'accroches chez moi, les premières pubs Asphalt, je les ai vues plus comme une histoire. Je dis, ah, c'est une belle histoire. Et peut-être c'est ça ce qu'ils ont craqué au final, c'est juste que des fois tu oublies que c'est...

  • Speaker #1

    Tu vois, le métallique...

  • Speaker #2

    L'organique à la fin, on revient un peu à ça.

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est d'autant plus juste que tu dis, c'est que comme ça se place entre la télé et méta, Finalement, il faut avoir un peu du clip télé classique et pas quelque part tout ce dont tu viens de parler de la manière dont tu crées des spots tourner vers la performance. Justement, l'audience, la manière de consommer YouTube va contre le type de format aussi.

  • Speaker #0

    Ça pour le coup, pour nuancer mon propos, en effet, je pense que sur YouTube, c'est sans doute des codes différents. Et d'ailleurs, un truc qui est assez intéressant, c'est que je pense qu'on... On parlait du podcast du CMO de Revolut qui parlait du bas du panier. Donc je pense qu'on a un bon bas de panier. C'est-à-dire que le côté perf aujourd'hui est très bien maîtrisé. Et donc maintenant, on est en train un peu de se poser la question de la strat au-dessus et de faire des créas du coup un peu plus top of funnel, un peu plus produites, un peu plus marrantes. Et là, on commence à faire ça tout juste. Et on n'a pas encore testé sur YouTube, mais je me dis que ce serait une bonne occasion de retester YouTube. Donc ce que c'est créé à là pourrait potentiellement mieux fonctionner sur...

  • Speaker #1

    Il faut qu'on arrive à faire un épisode avec la personne chez Asphalt qui a piloté cette partie-là, parce qu'effectivement passaient... Eux, en fait, ils étaient mis... Ils ont été au deuxième étage du funnel tout de suite, ils ont réussi à le craquer et effectivement, moi, ça l'est justement. Là, tu m'offres une transition, c'est qu'effectivement tu maîtrises ce safety net, il y a Antoine Lennel qu'il faut qu'il trademark cette expression. Au-dessus, on a parlé avant le début de ce podcast de la télé. Vous avez testé d'autres choses comme la télé. Et un, quel est ton retour d'expérience là-dessus ? Et du coup, c'est quoi la prochaine étape pour monter dans le funnel ? Tu l'as un peu dit, mais comment tu l'appréhendes ? Mais d'abord, tu as fait des tests en télé.

  • Speaker #0

    Oui, la télé, on a fait des tests après notre toute première levée. Comme je pense beaucoup de marques, tu me dis, voilà. C'est bon, j'ai de l'argent. Je vais l'instanter. Écoute, résultat pour nous mitigé. Mitigé dans le sens où ça nous a coûté très cher et on n'a pas vraiment vu de ROI. Alors certes, on a vu les KPIs des autres plateformes s'améliorer, mais au global, le CAC, le coût d'acquisition moyen a augmenté. Quand on regardait le post-purchase survey, on essayait de trianguler les gens qui disaient nous avoir connus via la télé. Pareil, ça faisait des coûts d'acquisition qui étaient très élevés. Donc on a décidé de ne pas renouveler. l'expérience et si je prends un peu de recul je pense que la télé ça peut être quelque chose très adapté à un média à une marque ou un produit pool parce que du coup tu l'as vu à la télé et donc quand tu vas faire ta recherche t'es plus susceptible d'aller soit taper le nom de la marque soit reconnaître la marque dans les listes proposées par Google dans ta recherche et pour un produit push comme le nôtre Je pense que la télé, elle est adaptée une fois que tu as une grosse distribution nationale en supermarché, parce que là, du coup, tu as plus de chances de reconnaître la marque en rayon et de l'acheter. Quand tu es pure de BTC, en fait, et que tu as un produit push, globalement, le gros de terre tombée, c'est les mecs qui sont devant leur télé, avec leur téléphone, qui tapent 900 kHz et qui vont acheter direct. Et on a eu un spot qui a très bien réagi, mais en fait, on avait le coût par clic qui était 6-7 fois supérieur à ce qu'on a sur Meta. Et donc,

  • Speaker #1

    ça ne marchait pas, je pense. Pour en avoir fait beaucoup avec El Ligo, je pense à ce stade-là de votre développement, il y a un peu un effet de courbangie. C'est-à-dire que tu vas quand même perdre beaucoup avant de commencer à augmenter. Parce que quand tu triggers un indice de notoriété fort, c'est quand même assez magique. Et ça se voit sur ton nombre de... ton brand keyword qui augmente. Le seul truc que tu ne sais pas, c'est combien il faut dépenser. Combien de temps va durer le creux de la vague avant de remonter ? Oui. Ça, je l'ai vu sur les egos. On le voit, c'est juste ce qui t'empêche d'y aller. Personne ne va te dire 5 millions, c'est 10 millions, c'est 25 millions, c'est 55 euros. Tu ne sais pas, mais il y a cet effet-là aussi, je pense. Tu as tout à fait raison sur le fait que ton top of mind, c'est que si on voit le produit 900 kers au Monoprix ou chez Intermarché et qu'on a vu une pub à thé la veille, on va maximiser le potentiel d'achat, d'autant plus que tu as un discours qui est différent de tes concurrents. Mais il y a quand même ce truc-là que je vois, notamment parce que tu as en fait la même logique de quels sont les placements, quelles sont les heures de diffusion, les cafés d'audience, qui accourent, sauf que c'est beaucoup plus cher. C'est potentiellement beaucoup plus impactful, mais c'est beaucoup plus cher, mais c'est un peu la même logique de test. Et je dis ça parce que nous, on avait deux stratégies chez Vigo. C'était... acheter des carrefours d'audience importants, genre juste avant, juste après 20h, en clip normal, entre 15 et 25 secondes. Tu en achètes peu, mais tu les achètes au moment où tu sais que tout le monde est à la télé. Et d'arroser en sponsoring. Et quand tu moyennises ça, en fait, t'arrives à pas payer trop cher parce que c'est ultra cost-based. Ce que tu veux, c'est choper les campagnes de sponsors au rabais. T'es obligé d'avoir 5 ou 6 campagnes de sponsors qui tombent en permanence parce que si tu fais... juste la campagne de sponsor de la météo de BFM, pas d'impact. Il faut avoir, bombarder en sponsor à des moments, et il faut avoir quelques gros clips qui sont, c'est un peu de la dépense égaux, mais en fait, c'est toujours où tu vas réussir. En fait, c'est pair versus brand quelque part, et ça coûte très cher. Les vagues sont à, c'est 500 000 balles sur 6 semaines, quoi, mais t'arroses un nombre de GRP qui est énorme, et tu fais on, off, 2 fois par an, mais ça, ça marche pour le travel, voilà, mais... Moi, je dis, s'il y a moins de 1,5 million par an, la télé est inutile.

  • Speaker #2

    Cette stratégie, juste pour vous en dire, était exactement hackée. Ce que j'ai remarqué à un moment donné, c'est qu'il y avait des marques, des NVB, qui, en utilisant, qui veulent être en associé, ont exactement utilisé ça. Sauf qu'ils n'avaient pas payé, évidemment, pour le passage. Mais sur la période qui a suivi, et je pense même avant, mais surtout qui a suivi, Là, c'était exactement ça. Et je pense qu'ils ont exposé...

  • Speaker #0

    Mais c'est encore un truc différent parce que là, tu as vraiment 10 minutes ou 15 minutes pour mettre en avant ta marque.

  • Speaker #2

    Là, c'est plus que...

  • Speaker #0

    De façon pas ultra publicitaire, donc sur un format que les gens ont envie de regarder. Mais je suis d'accord avec toi. Mais tu vois, ma question, c'est si tu avais mis 1,5 million en campagne d'awareness ou vidéo views ou même campagne d'acquisition sur Meta, Est-ce qu'à la fin, tu n'as pas un résultat qui est supérieur ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas à la différence que peut-être qu'aujourd'hui, ce n'est plus possible. Là, je te parle de jusqu'à il y a cinq ans, où la télé était encore le média leader d'opinion. Il y a un truc que tu ne remplaces pas avec la télé, c'est le vu à la télé. Et vu sur Meta, il y a des trucs qui sont à base de plantes vertes pour te faire repousser les cheveux. Tu as tellement de fraudules, tu as des trucs qui sont à l'abdo en ce moment, c'est la mode. moi qui le vois. C'est peut-être... C'est beaucoup moins... Non,

  • Speaker #0

    tout le monde là, ça va. Ça y est aussi,

  • Speaker #1

    il y a des trucs là-bas, peut-être toi. Non, l'effet de crédibilisation de la télé, aujourd'hui, c'est pas un truc qui va baisser parce que l'audience et les auditeurs se parcellisent des intérêts, tu vois. Tu peux consommer beaucoup du contenu bien plus intéressant qu'à la télé, je pense qu'on est tous d'accord là-dessus. Mais, ça quand même, ça te fout un coup de... de tampons.

  • Speaker #2

    Mais je vous pose à vous deux une question, à quel moment c'est vraiment logique de faire le vu à la télé ? Est-ce qu'à un moment donné, parce que effectivement, c'est une réflexion naturelle de dire si je continue à dépenser les 1,5 millions sur la plateforme, je continue à faire mes ventes. Est-ce qu'à un moment donné, on n'atteint pas un plafond, ou un plafond de verre, ou ça stagne, ou autre, et il faut aller chercher ce vu à la télé ? Est-ce qu'il y a toujours un moment ?

  • Speaker #1

    Ce que disait Emric, c'est que tu as ton level 1, ce petit net qui est bien rempli, qui est fonctionnel. Ouais, tu vas vouloir aller chercher. En fait, tu es un peu forcé d'aller chercher ailleurs, d'aller chercher au-dessus. Mais je reviens sur cet épisode avec Antoine. C'est que tu veux qu'il y ait des effets sur tes équipes VIH du tier 1. mais il y a un moment donné où en fait si tu as une taille critique assez importante ouais c'est bien intéressant de faire du sponsoring de clubs sportifs si tu veux mais ça c'est le haut de fenêtre et c'est vrai que tout ce qui est entre le 1 et le 2 et le 3 c'est assez compliqué à appréhender mais en fait c'est le trajet normal des boîtes qui grossissent une marque révolue te fait sponsoriser la ligue je crois la ligue de foot anglaise ou je ne sais pas quoi en fait tu as un trajet où ce qu'il disait c'est à un moment donné déjà tu veux écraser un peu ta concurrence C'est un peu un truc de... Et puis, tu rentres... En fait, il faut savoir à quel moment tu rentres dans la catégorie du dessus. Quand t'es dans la catégorie du dessus, t'es obligé de faire... C'est Mastercard, c'est Coca, t'es obligé d'arroser pour... Je sais pas comment dire, mais parce que c'est devenu... T'es plus une marque qui fait de l'acquisition, t'es une marque qui est là pour faire partie du quotidien des gens. et c'est ce qu'on souhaite à 900 quarts mais c'est vrai que ce que tu ne sais pas c'est combien de dizaines ou de centaines de millions il faut mettre mais tu vois le trajet de ces marques-là et encore une fois Révolu c'est un bon exemple c'est inévitable je ne pense pas que ces marques-là se disent non jamais je ferai du sponsoring c'est un passage obligé c'est à mon avis un passage obligé la seule question et vous êtes entre le 1 et le 2 c'est quand est-ce que tu passes du 1 au 2 à quel moment quels sont les indicateurs internes de volume de business qui font que tu vas passer du 1 au 2 et puis Même chose du 2 au 3, sauf que tu rajoutes quelques zéros dans ton chiffre d'affaires. Mais c'est inévitable.

  • Speaker #0

    Je pense que le vrai juge de paix, c'est la croissance. Si ton niveau 1 suffit à accroître, et que tu mets plus d'argent sur niveau 1 et que ça croît, ça ne te pose pas la question de te diversifier. D'ailleurs, c'est un truc, c'est marrant, parce que je pense que c'est une erreur que beaucoup de gens font. C'est de se dire, moi j'entends des marques qui sont encore toutes petites.

  • Speaker #2

    Bah oui.

  • Speaker #0

    dire il faut qu'on teste 5 canaux en fait non, prends un canal ponce-le, deviens le meilleur sur ce canal, tu verras tu vas être capable de grossir beaucoup et une fois que tu arrives à saturer ce canal tu vas chercher ton deuxième meilleur canal plutôt que de dépenser toutes tes énergies sur faire 5 trucs moyennement ça je pense que tous les si tu veux résumer ce que doivent dire tous les CMO qui font des missions de conseil c'est

  • Speaker #1

    cette phrase, après eux ils essaient de te la rendre plus chère mais c'est Et tu as raison, sur les marques qui veulent faire de la télé, c'est le fameux truc post-levé de fond des années un peu failles où tu faisais du métro pour faire du métro. Néanmoins, aujourd'hui, moi j'ai deux sujets un peu pour clôturer, c'est que du coup, quand tu envisages ce passage de second palier, et puis le rôle de l'IA dans, parce qu'on est obligé, on ne va pas parler de l'IA, dans ce processus créatif. Parce que, est-ce que... On va commencer par ça. Est-ce que c'est une aide ou est-ce que vous l'utilisez ou pas ? Ou est-ce que tu vois qu'il y a un potentiel pour driver plus de créa et pouvoir justement mieux exploiter Meta ou aller sur TikTok ? Ou est-ce que pour l'instant, dans ce processus d'acquisition, vous ne l'utilisez pas trop ?

  • Speaker #0

    Première question. Pour l'instant, je pense qu'on n'a pas encore atteint notre plafond sur le step one. On continue à beaucoup investir sur le step one, mais on commence à réfléchir à d'autres trucs, plus haut de fenêtre. Est-ce que c'est l'influence ? J'ai plein de doutes sur le modèle de l'influence, notamment avec la migration vers des modèles plus algorithmiques, où finalement tu vas payer très cher pour quelqu'un qui a beaucoup de followers, il poste sa vidéo et il met les nazes, personne ne la voit. Je pense que c'est compliqué aujourd'hui dans l'influence, mais on teste plein de trucs, du mailing, plein de choses, mais pour l'instant on n'a pas trouvé de truc qui soit capable de remplacer Meta ou même de bien complémenter Meta. On reste très focus sur le méta. Sur l'IA, en gros, aujourd'hui, ce n'est pas encore prépondérant. Je pense qu'il y a un truc, nous, on fait assez peu de statique, donc on fait beaucoup de vidéos, et assez peu de statique parce qu'on a un concept qui a quand même besoin d'être expliqué visuellement. C'est-à-dire que je te montre les bâtonnets dans la bouteille, je rajoute l'eau, ça c'est bon, t'as compris, mais expliquer en une phrase ou une image, c'est beaucoup plus compliqué parce qu'on a un concept assez novateur et donc on n'a jamais vraiment réussi à On a des créas statiques qui tournent, qui sont très axés conversion, genre ton kit à X euros, mais ça c'est pour des gens qui connaissent déjà un peu la marque, c'est limite du retargeting, mais on n'a pas réussi à escaler les statiques. Néanmoins aujourd'hui il y a plein de tools qui permettent de faire plein de créas statiques. Sur la vidéo aujourd'hui on l'utilise... assez peu sur la partie script un tout petit peu typiquement ce que j'aime bien faire c'est en gros réécris moi ce script pour qu'il soit compréhensible par un enfant de 8 ans tu vois qu'est-ce qui est pas clair qu'est-ce que tu peux raccourcir etc tu reprends jamais le truc tel quel mais au moins tu te dis ah ouais c'est vrai que là c'est un assistant il te pointe des trucs mais c'est pas lui qui va créer le script et après tu peux lui demander des idées mais j'ai jamais vraiment réussi mais tu vois par exemple c'est marrant parce qu'on disait beaucoup à Plastique à usage unique Et en fait, maintenant on dit plastique jetable, c'est plus compréhensible, c'est un truc qui est plus... T'as plein de mots...

  • Speaker #1

    Dans le détail, ça aide pour éclairer des trucs dans le détail, mais c'est pas central dans le processus créatif.

  • Speaker #0

    Donc t'as un peu ça, on le vise beaucoup sur le sous-titrage, c'est assez bluffant parce qu'aujourd'hui le sous-titrage c'est un instant, un texte to speech, tu corriges à la marge parce qu'il y a 2-3 mots qu'il comprend pas bien, et puis c'est bon, un process qui était très long. et puis il y avait plein d'erreurs tout le temps maintenant c'est très rapide on peut récupérer un outil, on aime bien récupérer 2-3 outils sur le sous-titrage on utilise un truc qui s'appelle Submagic et après on en parlait un petit peu avant de lancer l'enregistrement mais on l'utilise beaucoup pour tester des créales internationales je crois que l'outil qu'on utilise s'appelle Rask et c'est magique tu mets ta vidéo et il te le sort dans toutes les langues, avec les bons sous-titres, avec ta voix, mais en allemand, donc c'est très drôle quand on a le trait. T'avais des vidéos de moi qui parlaient toutes les langues,

  • Speaker #1

    c'était très marrant. C'est perturbant, non ?

  • Speaker #0

    Et après, c'est pas non plus... Aujourd'hui, la qualité est déjà bluffante. C'est suffisant pour tester des vidéos et voir lesquelles vont marcher ou pas. Mais ce qu'on fait typiquement, parce qu'assez rapidement, les gens disent que c'est de l'éhaille, t'as des questions qui se posent, par exemple... Tu fais une créa en portugais au milieu du truc, le mec switch sur l'arrêt, l'accent brésilien. C'est comme si toi tu avais une créa en français où en fait le mec il commence en québécois et finit en français, enfin si tu veux. Il y a des trucs qui sont encore pas tout à fait...

  • Speaker #1

    Il y a encore un peu une marge de progression. Voilà,

  • Speaker #0

    mais en tout cas ça te fait gagner un temps fou. Et après du coup tu peux aller refaire ta créa avec un créateur, mais en sachant que c'est la bonne créa, plutôt que de faire chier à payer pour voir quoi. Toi tu payes pas, tu vois le truc, le truc direct toi.

  • Speaker #1

    Hyper, ouais, c'est d'abord en fait c'est d'abord et avant tout la vocation de ces outils-là, c'est de faciliter les process un peu à la con, donc on dit que ça change le monde, mais il y a aussi toute cette partie de ça accélère des petites choses tout ce qui est chronophage et ça, bon, c'est pas, enfin il y a quelque chose de pas révolutionnaire en fait, où c'est tellement évident qu'il faut les utiliser qu'on les utilise, où il n'y a pas une énorme marche à passer écoute, je pense qu'on a fait le tour, c'était super intéressant, je retiens en fait pour toutes les marques B2C Et j'ai cette conviction, même si on en parlait au début des jeux avec nos fans, je n'arrive pas à le mettre en place chez Diego. Il faut avoir sa content factory. Et quelque part, il faut devenir son propre média. Je ne sais pas si c'est un truc qu'il réalise pour tout le monde, mais internaliser le contenu, en fait. Le résumé, c'est quand tu vends des produits comme 900K qui sont très en push, tu internalises, tu crées une content factory qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Et internaliser, c'est le comment. Et après, le quoi, c'est aussi de se dire comment est-ce que tu fais du contenu que les gens ont envie de regarder. C'est ça le plus important, en fait. Finalement, les gens, ils veulent des histoires, ils veulent apprendre des trucs, ils veulent être surpris, ils veulent rigoler, ils veulent être émus. Et c'est comment est-ce que tu crées ça, parce que si tu es là juste pour vendre ton produit, en fait, ça...

  • Speaker #1

    C'est un peu la revanche des réseaux sociaux sur la télé. C'est que tu es sanctionné tout de suite.

  • Speaker #0

    Oui. Mais c'est hyper intéressant, juste pour... peut-être reboucler avec le tout début, je pense que le parallèle avec les médias traditionnels, il est vraiment génial, c'est qu'avant tu passais 6 mois à réfléchir ton spot avec des créateurs machins, tu dépensais 200 000 balles pour monter le spot, tu te balançais à la télé et ça marche, ça marche pas, aujourd'hui en fait t'as complètement renversé la table, tu fais des trucs très low cost, tu les tests, tu tests 1000 messages, tu peux en fait via tous tes messages segmenter des gens différents, donc trouver le bon message qui va parler à telle audience, même si c'est Facebook qui va les trouver Et c'est génial, en fait, tu es capable d'aller tellement plus vite et d'apprendre vraiment plus.

  • Speaker #2

    Et moi, juste un peu pour cette conclusion, il y a un truc qui m'a intéressé un peu dans tout ça, c'est que j'ai compris que tu es dans le modèle du personal branding, indirectement ou directement, voulu ou pas voulu. Ce côté, toi, fondateur, te mettre en avant, comment tu l'as pensé, comment tu l'as... vécu au départ et aujourd'hui est-ce que ça fait carrément sens de...

  • Speaker #0

    C'est dans la continuité de l'évolution des médias, parce qu'au final aussi, un peu comme nous tous, on devient un peu dirigeant de boîte, mais notre propre média. Comment tu vis un peu aussi ce côté personal branding, puisque beaucoup d'idéaux, tu es présent dessus ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout un truc qui a été pensé au départ, et même au départ, sur les premières plateformes de marques, on disait non, mais la star, c'est le produit, on ne va pas du tout l'incarner, etc. Et en fait, on a eu cette vidéo qui a bien marché. Ensuite, on a essayé de faire des vidéos qui n'étaient pas incarnées, qui ne marchaient pas. Et du coup, on s'est dit, vas-y, on refait une vidéo brute. Donc forcément, c'était encore moi. Et forcément, comme ça a marché, on a continué à le faire. Donc c'est un peu par défaut que c'est arrivé. Mais si je prends du recul, finalement, ça a énormément de sens. Parce que nous, en fait, ce qu'on essaie de faire, c'est un David contre Goliath, c'est expliquer pourquoi nous, on va essayer de changer une industrie qu'on trouve dysfonctionnelle. Et du coup, on s'oppose sur des critères objectifs comme l'eau, le plastique, etc. On s'oppose aussi sur des critères émotionnels qui sont... Personne ne sait qui est derrière Colgate ou Unilever. Et il n'y a personne qui met sa tête sur un truc. Donc, quand on te vend un produit où il y a des ingrédients controversés, tu ne sais pas à qui parler.

  • Speaker #2

    Qui est à l'origine de ça.

  • Speaker #1

    Quand tu mets ta tête sur ton produit, en fait, ça humanise la marque. Ça fait que les gens ont plus confiance parce qu'ils se disent, lui... En fait, il monte sa tête, il ne peut pas me vendre un produit de merde parce que c'est sa tête sur le truc. Et du coup, il y a vraiment un côté, je pense, à la fois humaniser la marque. Et c'est d'ailleurs un truc qu'on a tiré puisque maintenant, quasiment toutes nos photos, c'est des gens de l'équipe. Donc, on ne prend plus de mannequin. Ça a aussi un avantage de coût, mais ce n'est pas pour le coût qu'on le fait. C'est parce qu'en fait, on est persuadé de dire, en gros, les gens sont contents de voir qui a derrière les marques. Et puis après, c'est super différentiel, c'est un truc. Quand tu es tout petit et que tu es nouveau, il faut que tu te battes avec des armes que les autres ne peuvent pas avoir. Et le truc que Colgate, Unilever, ils peuvent avoir des plus gros budgets marketing, ils peuvent se payer des stars. Il y a un truc qu'ils ne peuvent pas avoir, c'est qu'ils n'ont pas de fondateur capable d'incarner la marque.

  • Speaker #2

    Qui est capable de prendre sa douche, de voir un collaborateur pour faire une pub. Exactement.

  • Speaker #1

    Et ils ont des équipes marketing qui sont brillantes et qui font un excellent taf, mais qui tournent tous les deux ans. Donc il n'y a pas de continuité. Et du coup, tu as plein de biais. forcément t'as la nouvelle équipe qui arrive qui dit que ce qu'est l'équipe d'Albrun c'est de la merde parce que c'est leur seule façon de se différencier et du coup ça crée aussi tout un tas de trucs pervers mais fondamentalement c'était pas voulu mais ça a en fait finalement beaucoup de sens

  • Speaker #2

    Une toute dernière question, on te reconnait dans la rue à cause de ça ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais ça arrive assez souvent plus en soirée dans des bars en fait je pense qu'on me reconnait dans la rue mais qu'on m'aborde pas et qu'on va me poser la question c'est toi le mec qui lui fait la douche ?

  • Speaker #2

    Je vais voir à quel bord on te demande ça. Génial. Merci beaucoup, Émeric. Merci à tous les deux.

  • Speaker #1

    Super discussion.

  • Speaker #2

    Et puis à la prochaine. Et longue vie à 900KR.

  • Speaker #1

    Merci. À très vite.

Description

Découvrir le résumé de l'épisode : https://mateerz.com/marketer-moment-podcast/cartonner-sur-les-reseaux-grace-a-lusine-a-contenus/

Pour collaborer avec Mateerz : https://mateerz.com

Version Youtube : https://youtu.be/8TPF65bG6GI

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Présentation de l'épisode :
Dans cet épisode, Aymeric Grange, cofondateur de la marque 900.care, nous plonge dans les coulisses de leur stratégie d'acquisition client et de production de contenus sur les réseaux sociaux. Cette marque de produits d'hygiène rechargeables a connu une croissance fulgurante en ciblant les "écolo-débutants" avec un modèle d'abonnement pratique. Pour se faire connaître, ils ont misé à fond sur Facebook/Meta où ils ont développé une véritable "content factory" en interne : des dizaines de vidéos publicitaires produites et testées chaque mois pour dénicher celles qui performent le mieux.

Leur méthode ? Tester de nombreux hooks et scripts à moindre coût, analyser des métriques clés comme le taux de complétion ou le CTR, puis mettre le paquet sur les 1% de vidéos les plus efficaces. Si d'autres leviers comme l'influence ou la TV sont envisagés pour le futur, les réseaux sociaux restent le coeur de leur machine à acquérir. Enfin, si l'IA leur sert surtout à faciliter certaines tâches chronophages, elle n'est pas encore utilisée pour générer les contenus eux-mêmes. Au final, 900.care nous livre un cas d'école inspirant sur comment une marque peut émerger et s'imposer rapidement grâce à une stratégie de contenu et de distribution maîtrisée sur les réseaux.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ce que tu ne sais pas, c'est combien de dizaines ou de centaines de millions il faut mettre. Mais tu vois le trajet de ces marques-là, et encore de voir, et vous lui, tu es un bon exemple, c'est inévitable. Je ne pense pas que ces marques-là se disent Non, jamais je ne traiterai du serpent de soleil Ça n'a pas ça comme idée. Maintenant,

  • Speaker #1

    prends un canal, pousse-le, deviens le meilleur sur ce canal, tu verras, tu vas être capable de grossir beaucoup. Et une fois que tu arrives à saturer ce canal, tu vas chercher ton deuxième meilleur canal. On a compris que la classe est le driver le plus important de performance. Et au sein de la créa, ce qui est le plus important, c'est la quantité de créa que tu sors, parce que c'est impossible de prédire à l'avance quel créa va marcher. Et donc nous, on s'est mis en place ce qu'on appelle notre content factory. On a une machine à faire des créas. Sur 100 créas qu'on sort, on en a 90 sur lesquels on va très peu spend, qu'on va acheter à la poubelle. On en a 9 sur lesquels on va spend un peu. Il y en a une qui va être une créa pépiche, qui va durer 6 mois, et qui va driver, qui va prendre 50% de notre spend. Est-ce que sur YouTube, j'ai l'impression que tu vois ta vidéo et tu vois vraiment, genre, seconde 8, les gens ils droppent. Là, tu sais qu'à la seconde 8, il faut que tu changes un truc. Et donc après, c'est là que c'est de l'art et de la science. T'as pas ce niveau de granularité sur Meta, donc tu sais juste que dans les 15 secondes, tu le hooches, des gens ont droppé.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marketer Moment. Aujourd'hui, on reçoit Aymeric, le cofondateur de 900K. Salut Aymeric, salut Nafal. Salut. Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est de parler de 900K, qui est une marque que tout le monde connaît. Comment est-ce que tu pitcherais la marque et surtout sa mission ? Je pense que tout le monde la connaît, mais pitcherais-la nous quand même de nouveau.

  • Speaker #1

    900K, c'est une marque de produits d'hygiène rechargeable. Notre point de départ, c'est de dire que quand tu achètes un gel douche au vent de surface, T'achètes un produit qui est composé à 90% d'eau, seulement 10% d'énergie en actif, donc l'eau que t'as déjà chez toi au robinet et qui est emballée dans du plastique jetable. Et ça, ça nous paraissait une aberration à plusieurs titres. D'un point de vue environnemental, tu jettes du plastique, tu transportes de l'eau, donc ça génère des émissions de CO2. Mais aussi d'un point de vue de la valeur pour le client, parce que finalement, tu payes pour des trucs inutiles. Le plastique, c'est 50% du coût de fabrication d'un gel douche. Et donc, en fait, quand tu payes 3 balles ton gel douche, t'as 1,50€ qui part dans la bouteille. Et tu n'as que 1,50€ qui part dans les ingrédients. Et sur ces tu as 90% d'eau. Et donc finalement, le produit que tu achètes, il ne reste plus grand-chose. Et c'est pour ça que les compositions sont aussi mauvaises, etc. Et donc nous, l'idée, c'est de dire, ok, nous, on va t'envoyer juste les ingrédients actifs. Donc tu as une bouteille réutilisable. On t'envoie les ingrédients actifs. C'est de la poudre compactée qui a la forme d'un petit bâtonnet. Tu mets deux petits bâtonnets dans ta bouteille. Tu rajoutes l'eau du robinet et tu recrées tes produits d'assiette de bain. Donc le jet de douche, le shampoing, le déo, le dentifrice. Sauf que tu n'as pas transporté d'eau. Tu n'as pas jeté de plastique puisque tu aurais utilisé sa bouteille. Tu as des super formules parce qu'on met 100% du coût de fabrication dans les formules. Donc c'est naturel, c'est super bien noté sur UK, c'est efficace. Et on est vendu en ligne avec un modèle d'abonnement. Donc la première fois que tu nous essayes, tu achètes un kit d'essai avec un gel douche et ensuite tu reçois tes recharges à la fréquence de ton choix.

  • Speaker #0

    D'accord, et donc tu rajoutes, c'est une mission qui est assez complète dans le sens où il y a une vraie partie prix durable. Et puis, il y a ce business model d'abonnement qui fait que tu crées une relation client. Tu essaies de créer la relation client la plus durable possible. Donc, ton business est durable et ta relation client se doit aussi d'être durable.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, c'est super important parce que finalement, nous, notre but du jeu, ce n'est pas de te vendre une bouteille réutilisable une fois que tu ne vas jamais recharger. D'où ce modèle d'abonnement. Il a énormément de sens parce que c'est comme ça qu'on fait avancer notre mission. Et bien sûr, c'est un abonnement qui est sans engagement. Tu peux l'arrêter à n'importe quel moment. L'idée, ce n'est pas de piéger les gens ou d'avoir des gens qui commandent alors qu'ils ne sont pas satisfaits du produit, mais c'est juste de se dire, OK, sur ces achats-là, si tu es satisfait, tu vas continuer sans faire d'efforts, tu t'enlèves une charge mentale. Et moi, je suis à chaque fois frappé parce qu'on fait beaucoup d'appels clients, et les clients notamment qui nous ont mis de très bonnes notes en NPS, un des premiers trucs qui sort, c'est à chaque fois à quel point c'est pratique l'abonnement. Ils se disent, en fait, ça me faisait chier d'aller dans mon rayon de supermarché, acheter toujours le même truc. Quand tu oublies, c'est chiant parce que tu n'en as plus. Donc, ton gel douche, tu mets un peu d'eau dedans pour essayer de recréer du gel douche. Ton dentifrice, tu essaies de le faire durer le plus longtemps possible. Et en fait, le fait de ne plus avoir à y penser, l'avantage dans le vélo, c'est que les produits sont tout petits, donc ils passent en boîte aux lettres. La livraison est super simple. Et ça, c'est une vraie proposition de valeur.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que les clients peuvent venir pour l'aspect mission de la chose et en fait, un reste pour la praticité.

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, en gros... Nous, à qui on s'adresse ? On s'adresse au segment qu'on appelle les écolo-débutants. C'est qui les écolo-débutants ? C'est des gens qui sont sensibles à l'écologie, conscients qu'il y a des choses qui doivent changer. mais qui ont une vie qui est bien remplie, ils n'ont pas le temps, ils n'ont pas envie de dépenser plus d'argent, ils n'ont pas envie d'avoir des produits qui soient moins bons, ils n'ont pas trop envie de changer leurs habitudes. Et toute la réflexion, c'est de dire comment est-ce que moi je te facilite la vie. Donc j'ai des produits qui sont très simples à fabriquer. La texture, l'expérience sensorielle, c'est exactement la même parce qu'une des questions qu'on nous pose souvent, c'est Ah ok, super, vous avez réinventé le savon. Mais en fait, non, c'est très différent. Parce que la majorité des gens, ils utilisent du gel douche parce qu'ils préfèrent le gel douche au savon. Et du coup, leur dire, ben non, faites changer vos habitudes, c'est beaucoup plus compliqué que de dire, non, on fait la même chose, juste tu le fais d'une façon un peu plus écolo. Et donc, dedans, il y a aussi la praticité. C'est-à-dire que si tu galères pour aller l'acheter, que tu ne sais pas où le trouver, etc., la proposition de valeur, elle n'est pas là. Donc, en fait, c'est comment tu simplifies la vie aux gens qui ont envie, si tu veux, de faire une bonne action.

  • Speaker #0

    Et oui, et alors, j'ajoute encore un autre USP, on va finir par en faire une pub, c'est qu'il y a quand même, je ne sais pas si vous avez déjà vu ça, moi, je trouve ça absurde, le nom, ce chemin-là, donc... ma femme elle veut du shampoing je trouve ça absurde les linéaires de diversité de produits à chaque fois tu vois des trucs de toutes les couleurs flashy alors qu'en fait ça reste une commodité il y a aussi un côté là où tu es content tu te dis est-ce que tu as besoin que ça sente la pêche ou juste d'avoir un gel douche tu réponds aussi à cette

  • Speaker #1

    question là complètement la meilleure façon de le dire c'est que L'industrie de l'hygiène dans son ensemble, c'est une industrie du superflu, à la fois parce qu'on vend de l'eau, parce qu'on vend du plastique, parce qu'il y a toute cette diversité de produits qui ne sert à rien. Et nous, on veut être un peu l'acteur qui vend l'essentiel. Et c'est super intéressant ce que tu dis sur la diversité en rayon. La vérité, c'est qu'on n'a pas besoin de cette diversité. Pourquoi est-ce que ça existe ? C'est juste parce que les marques, elles ont besoin de gagner de la place en linéaire. Pour gagner de la place en linéaire, tu vas voir ton acheteur et tu dis Mais attends, tu vas voir l'innovation que j'ai, c'est un dentifrice. J'avais le megawatt, mais maintenant j'ai le gigawatt. Ça, gigawatt, franchement, tu vas voir, personne ne peut s'en passer. La vérité, c'est que ça ne crée pas plus de...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas plus de bénéfices, voire moins.

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a pas plus de bénéfices. Les gens, ils vont... C'est sûr, quand tu mets le gigawatt en rayon, les gens l'achètent. Mais est-ce qu'ils achètent plus de dentifrices que quand il n'y avait que le maxi-watt ? En fait, non. C'est juste que les trucs se déportent.

  • Speaker #0

    C'est un débat de centimètres de linéaire, en fait. On dépense des milliards en soi-disant R&D et en marketing. pour gagner 5 centimètres, 10 centimètres de l'univers.

  • Speaker #1

    Exactement. Et ce qui est derrière a un gros impact sur les ventes des marques. Bien sûr, plus tu as de l'univers,

  • Speaker #0

    plus tu vends. Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas parce qu'il y a une innovation de produits. Et donc, c'est ça qui est un peu absurde. Et derrière, je fais une parenthèse, mais sortir des produits comme ça, il y a aussi énormément de produits qui rentrent et qui sortent l'année d'après. Ça fait énormément d'endus. Jusqu'à il y a peu, ils devaient être détruits. Maintenant, c'est interdit. Mais du coup, on ne sait pas trop où ça finit. Enfin, il y a vraiment des trucs.

  • Speaker #0

    Il y a une épreuve dans ce marché. Et on ne s'en rend pas forcément compte parce qu'on a quand même une habitude de consommation où le jour où tu vas dans un supermarché où tu n'as pas 25 mètres de linéaire de shampoing, tu te dis, qu'est-ce qui se passe ? C'est fou qu'on est devenu un peu taré. Mais revenons sur, on a compris l'origine, ça fait combien de temps que vous avez lancé cette boîte ?

  • Speaker #1

    Donc, on bosse dessus depuis 5 ans. On a lancé commercialement il y a un peu plus de 3 ans, tout début 2021. C'est la date de lancement du site. Et pourquoi l'écart entre 5 ans et 3 ans ? C'est que c'est des produits qui sont... extrêmement novateurs, donc on a dû les créer de zéro, on est parti d'une feuille blanche. Aujourd'hui on a toute la R&D en interne, on a quatre personnes qui bossent à la R&D. On a une usine à Saint-Etienne qu'on a construit de zéro avec un partenaire, mais qui est dédiée à 900 gardes. Donc aujourd'hui on est une trentaine, on fait un peu plus de 10 millions de chiffre d'affaires, on a 90 000 abonnés.

  • Speaker #0

    Et vous avez levé les fonds il n'y a pas très longtemps pour aller faire de l'internationalisme. intentionnalisation.

  • Speaker #1

    Exactement, l'idée c'est de dire, maintenant que la France ça marche bien, est-ce qu'on ne peut pas aller répliquer la même recette à l'étranger ?

  • Speaker #0

    Voilà, d'où l'overdub de pub, on en parlera plus tard. Sujet dessus, c'est que, on en parlait juste avant de lancer l'enregistrement, moi je travaille dans le voyage, et dans le voyage c'est assez simple, je suis un vrai parasite, c'est qu'il y a des mots-clés tapés sur Google en masse, il y en a des centaines de milliers par jour, je me positionne dessus, je gère le trafic. C'est comme ça que je fais mon business. Alors, ce n'est pas très durable, c'est de l'aviation. Mais on se parlait justement de comment est-ce que tu déclenches de l'acquisition quand tu es DNVB dans une catégorie qui est très retail classique. On vient de parler des linéaires. Et comment est-ce que tu fais ce changement de catégorie en cherchant le trafic sur Internet ? C'est-à-dire, en gros, tu n'as pas de SEO, tu n'as pas de SM, tu as beaucoup moins de possibilités parce qu'il y a peu de monde qui tape. J'ai le douche durable sur Google, là où vol pas cher, pour reprendre mon exemple, il y en a beaucoup. Donc, ça a été comment votre réflexion de go to market, au moment où vous dites, on a fait la R&D, on a lancé la boîte, maintenant, il faut vendre. Et là où beaucoup de business se sont collés sur Google à faire de l'adwords et à générer, c'est tous les business qu'on connaît aujourd'hui. Je le dis de manière un peu débile, mais tu comprends. Vous avez fait comment day one en disant, mais comment est-ce qu'on fait pour vendre maintenant ?

  • Speaker #1

    En effet, tu vois, moi, je fais une distinction très claire entre les produits qui sont le pool. Donc, un moteur de recherche pour un voyage, tu pars en voyage, tu vas aller faire une recherche active. Certains achats un peu engageants, tu achètes une voiture, tu achètes un matelas, tu vas te renseigner, tu vas chercher. Donc, très adapté au SIEM. Et les produits push comme le mien, c'est-à-dire que tu ne te réveilles pas le matin en te disant j'ai absolument besoin de changer mon gel douche, là, il y a un truc qui ne va pas. Et donc, en fait, tant que tu n'as pas pris... En gros, c'est notre taf de te faire prendre conscience qu'il y a un truc qui ne va pas dans ce que tu as fait toute ta vie et qu'il y a une meilleure solution qui existe. Alors après, comment est-ce qu'on a choisi nos canaux ? J'aimerais bien te dire que depuis le début, il y avait un grand masterplan, mais la vérité, c'est qu'on a testé plein de trucs et qu'on a investi comme des bourrins sur le truc qui a marché, c'est-à-dire la pub Meta. Rétrospectivement, en fait, c'est assez évident puisque Meta, ça te permet de mettre physiquement ton concept devant les yeux des gens. Et donc, c'est évident que c'est un truc qui est très adapté à notre produit. Parce que nous, on a un gros avantage, c'est qu'on a un produit qui est très innovant, très différenciant, très visuel. On a un truc super intéressant à raconter. C'est juste que les gens n'y pensent pas spontanément. Et donc, c'est très adapté aux social ads.

  • Speaker #0

    Donc, ça veut dire que vous avez fait tous les tests, vous avez testé des canaux. Et à quel moment c'est devenu votre master ? Chanel et puis des Slaves en dessous, c'est que précisément, enfin, j'ai recueilli un mécanique où il a dit on va tester, on va bourriner sur une typologie de catégorie, parce que pour le dire autrement, ouais, le push se fait très bien sur Meta, parce que c'est fait pour. Les audiences, la manière dont ils construisent et les audiences, les interfaces sont faites pour, mais il n'empêche que tu peux y aller de mille façons différentes. tu peux vous avez mis en place une méthodologie vous avez appris en marchant une méthodologie pour dire quand on a une nouvelle créa on la dissèque comme ça, on la teste comme ça puis on l'expand et puis on la reteste est-ce que vous avez fini par avoir une espèce de recette sinon magique mais en tout cas adaptée à votre business la genèse,

  • Speaker #1

    tout ça on l'a appris en marchant aujourd'hui une recette assez cadrée dont je parlerai mais sur comment est-ce qu'on y est arrivé... Ça s'est fait assez progressivement. Avant de lancer le site, en 2021, on avait fait une campagne sur Ulule. Donc là, on avait commencé à mettre des ads. On a vu que ça marchait bien. Ensuite, on a fait un branding content sur Brut, qui a cartonné. Organiquement, la vidéo avait été vue 4 millions de fois. C'était la vidéo de marque la plus vue sur Brut. Donc vraiment un gros succès. Derrière, on a réutilisé en ads. Ça a très bien marché. Après, on a testé différents trucs. On s'est dit, OK, maintenant... il faut qu'on fasse des trucs un peu plus pro donc on a fait des studios et là ça marchait pas très bien tu vois des vidéos en studio où tu mets un assez gros billet pour faire ta vidéo ça marchait pas incroyablement bien et à un moment on s'est dit mais attends on a cette vidéo brute qu'on fait tourner depuis 6 mois sur laquelle on a mis un budget de dingue et en fait c'est une vidéo qui est shootée à l'iPhone c'est moi qui raconte des trucs on s'est dit bah vas-y est-ce qu'on peut pas refaire elle était sur le jet de douche est-ce qu'on peut pas refaire la même chose sur le dentifrice... Et là, en fait, on poste ça, paf, ça se remet à cartonner. Et là, on s'est dit, ok, il y a un truc. Et en fait, ce qu'on a compris, c'est que historiquement, sur Meta, le premier intérêt de Meta, enfin de Facebook, quand ça s'est lancé pour les advertisers, c'était la capacité de cibler de manière très très fine. Donc tu disais, moi j'ai un produit qui est adapté aux femmes de 45 ans, tu pouvais mettre des pubs aux femmes de 45 ans qui vivent dans tel quartier de Paris, etc. Et ça, c'est une révolution parce que ça permet de faire du marketing ultra-targeté. On a vécu une révolution, c'est que l'algo de Facebook est devenu tellement fort à trouver tes acheteurs potentiels qu'aujourd'hui, plus personne ne fait du targeting. Aujourd'hui, toutes les campagnes sont en brode. C'est-à-dire que tu dis, voilà, mon segment, c'est la France. De 18 à 65 ans, va chercher les gens qui sont plus susceptibles d'acheter. Et donc, toute la science de méta, elle s'est déportée de... Comment tu fais ton targeting à comment tu fais ta créa. D'accord. Et donc, ce qui est hyper intéressant, c'est que du coup, maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? On a compris que la créa, c'était le driver le plus important de performance. Et au sein de la créa, ce qui est le plus important, c'est la quantité de créa que tu sors, parce que c'est impossible de prédire à l'avance quel créa va marcher. Et donc, nous, on a mis en place ce qu'on appelle notre content factory. Donc, on a une machine à faire des créas. Sur 100 créas qu'on sort, il y en a 90. sur lesquelles on va très peu spend et qu'on va jeter à la poubelle. Il y en a 9 sur lesquelles on va spend un peu. Il y en a une qui va être une créa-pépite qui va nous durer 6 mois et qui va prendre 50% de notre spend. Et du coup, tout l'enjeu, c'est comment est-ce que tu terres assez vite pour augmenter ta proba de trouver cette créa-pépite.

  • Speaker #2

    Et du coup, concrètement, ce que tu dis là, c'est que l'innovation en soi, elle est dans le format. Puisque de toute façon, toutes les régies, ce que je comprends à force d'en parler avec plein de... Le directeur marketing sent qu'on est en train d'aller vers ce modèle un peu IA, où on ne peut plus trop hyper-cibler, mais que globalement, là où tu vas innover, ça va être vraiment le format, la créa, peut-être le wording. Moi, ça m'intéresse vraiment la partie, tu as dit, de volumétrie, puisque j'ai l'impression qu'aujourd'hui, effectivement, on ne peut plus trop savoir en amont ou d'avance que ce truc-là va bien marcher, quand on voit bien qu'on est vraiment très loin de... de l'ancien monde.

  • Speaker #0

    On mettait un million sur la pub AIX avec un dieu de la créa qui disait ça va marcher,

  • Speaker #2

    t'inquiète, mets 3 millions et on va aller faire ce format-là. Ça veut dire qu'on est quand même dans une logique agnostique de la production de contenu, mais en même temps, il y a quand même une compréhension de ce qu'attend ce qui marche. Ça m'intrigue toujours, moi, comment on produit du volume tout en gardant une forme de cohérence. au sein d'une factory machine parce que j'ai l'impression que c'est nos sujets Oui,

  • Speaker #0

    ce que tu veux dire c'est que si tu dois produire 100 vidéos pour en avoir une qui marche, tu peux avoir beaucoup de vidéos qui sont diverses, qui sont pas... Oui, comment tu gardes une consistance, mais est-ce que même c'est d'ailleurs l'idée, c'est de garder une consistance ou c'est plus... C'est la production,

  • Speaker #2

    la consistance qui est déjà ce problème Un truc que t'as pas anticipé même un format que t'as jamais comme ce que tu disais, c'était intéressant ce que vous avez fait avec Brut, donc en fait vous avez juste, ça a pris... mais je pense pas que vous y attendiez donc comment on arrive à cette singularité si on peut l'appeler comme ça alors je pense qu'il y a quelques règles enfin il y a une master règle qui est il faut faire des choses que

  • Speaker #1

    les gens auraient envie de regarder en organique pourquoi est-ce que Brut ça a marché c'est que en fait Brut c'est avant tout un média et que la façon dont ils ont présenté la marque était une façon un mini reportage et pas une pub Et ce qui est sûr, c'est qu'un truc qui ressemble à une pub, les gens, ils zappent. Et donc, ça, c'est un peu sur comment est-ce qu'on a nos idées. En fait, on est assez agnostique du format. On est assez agnostique de... On ne cherche pas forcément une consistance absolue sur le format. On cherche des choses qui sont susceptibles d'être regardées par les gens. Et façon très simple de faire de la veille, c'est juste d'ouvrir ton feed TikTok ou Reels et voir c'est quoi le genre de truc qu'on te propose. Par exemple... Un des formats qu'on a été pionniers en France sur les créations, c'était le format podcast. En fait, on fait un podcast, ce qu'on appelle nous Fake Podcast, donc c'est avec des micros et on raconte notre histoire.

  • Speaker #2

    Quoi ? Le fameux face au mur, ce qu'on a parlé.

  • Speaker #1

    Donc, on n'est pas face au mur parce qu'il y a quand même quelqu'un. C'est quelqu'un d'équipe qui te donne la réplique, mais du coup, tu racontes ce que tu veux sur un format de podcast. Et pourquoi est-ce qu'on a eu cette idée ? C'est parce qu'en fait, en regardant notre feed, on voyait plein de... Tu regardes des... podcasts de gens et des petits extraits, des shorts, des machins qui sont poussés. Donc on s'est dit, vas-y, on teste. Et ça a très bien pris. Donc en gros, l'idée, c'est que tu pars de l'organique, tu vas essayer de le mettre à ta sauce et de raconter ton message. Alors, il y a toujours un numéro d'équilibriste entre faire un truc informatif, mais faire un truc qui vend. Donc c'est toujours...

  • Speaker #0

    Tu tires un peu les deux bords et tu ne sais jamais vraiment exactement quand et comment tu trouves l'équilibre.

  • Speaker #1

    Par exemple, on a fait des trucs super entertaining, par exemple, une chanson. sauf que ça vend pas parce qu'en fait les gens ils kiffent la chanson ils la regardent, il y a de l'engagement, les gens disent c'est super mais en fait c'est pas ça ne brève pas d'intention d'achat donc tu pars de l'organique tu le fais à ta sauce, tu testes 2-3 vidéos et là de temps en temps t'as un format qui prend et là derrière tu vas les saigner donc tu vas faire 12 déclinaisons, nous on a plein de produits donc on peut faire des déclinaisons par produit on peut faire différents hooks et puis au bout d'un moment ce format s'épuise les gens en plus te copient parce que globalement dès que tu commences à avoir une petite base de gens qui te regardent tout le monde fait de la veille avec des outils comme l'Adlibri, tout le monde peut voir ce que fait tout le monde et je dis pas que seulement les gens nous copient, nous on copie aussi plein de gens c'est le jeu c'est la règle du jeu aujourd'hui mais du coup les formats ont tendance à s'épuiser assez vite et donc t'as vraiment un truc de speed to market pour poncer ton format avant que tout le monde l'ait repris et qu'on voit plus que ça dans le...

  • Speaker #0

    Et tu te rends compte qu'il est... C'est quoi ? C'est le taux de répétition ? Ou tu vois juste l'autoclick ? C'est des KPIs business de coût ? C'est quoi le moment où tu te dis Voilà, ça y est, c'est la fin Et deux, c'est aujourd'hui, quand tu dis c'est rapide c'est quoi le temps moyen de la durée de diffusion de cette bonne vidéo ?

  • Speaker #1

    Alors sur le temps moyen de diffusion de cette bonne vidéo, j'ai l'impression que ça se raccourcit de plus en plus mais je sais pas si c'est lié au fait que nous on a aussi des budgets plus conséquents sans doute c'est un peu les deux, mais j'ai l'impression que les créas se fatiguent plus vite qu'il y a quelques années ce qui rend d'autant plus important la capacité d'itérer rapidement et après comment est-ce que tu vois qu'une créa se fatigue ? En fait tu le vois parce que tu le vois déjà sur un métrique, nous il y a un métrique qui est très simple, c'est notre blended cake combien de nouveaux clients on a fait combien on a dépensé, combien de nouveaux clients on a fait quand ils baissent, on sait qu'on fait un truc bien quand ils montent, on sait que... notamment que la créa se fatigue tu le vois aussi sur les reporting platforms tu vois le CAC qui va augmenter au fur et à mesure t'as certains métriques qui se dégradent et le meilleur tu lances en permanence des nouvelles créas et la meilleure indication c'est quand une autre créa vient prendre le spend quand l'algo commence à switcher son spend là tu te dis, il y a sans doute un truc euh...

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est-à-dire que ta machinerie fait que, quelque part, elle décide elle-même de se retirer.

  • Speaker #1

    C'est toujours un peu dur. Donc, parfois, tu forces parce que tu dis, OK, là, on spend trop sur une créa qui drive manifestement les coûts d'acquisition. Donc, on la coupe, même si Facebook avait décidé de spend, parce que tu veux donner aussi la chance à d'autres créas d'émerger.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord. Il y a quand même ces semi-automatiques. Les plateformes te donnent des indications, tu dois quand même arbitrer. Oui,

  • Speaker #1

    voilà. Il y a un peu d'arbitrage manuel. Après, on n'a jamais... Tu as aussi le biais de vouloir quand même agir.

  • Speaker #2

    C'est ça, oui.

  • Speaker #1

    Donc, est-ce qu'en fait, la meilleure stratégie, c'est pas de... On n'a jamais testé, peut-être qu'on teste, de laisser un mois, tu vois, sans faire d'arbitrage, de couper et lancer des vidéos. Enfin, lancer, oui, mais pas couper et voir... Oui.

  • Speaker #0

    Et j'ai une dernière question à te poser, c'est que quand tu dis organique, est-ce que votre trajet, c'est de dire, on a la créa, on la poste en organique et c'est notre premier indicateur avant de la passer en paid ? Non,

  • Speaker #1

    on ne fait pas ça parce que... Parce que... Parce que ça reste une pub et ça performe forcément un peu moins bien en organique. Donc, on s'inspire des formats organiques. Et après, comment on structure ? On a une séquence assez claire. Enfin, en deux étapes. L'étape 1, c'est qu'on a une campagne de test. Et dans la campagne de test, en gros, on va mettre les créas. Alors déjà, quand on fait une créa, en général, ce qu'on fait, c'est qu'on essaie de faire 5 ou 6 vidéos à partir d'un concept. Donc, j'ai mon corps de vidéo brut. Et je vais faire hook 1, hook 2, hook 3, hook 4. Et comme ça, j'ai 4 vidéos. Le hook 1, c'est les premières secondes. Et c'est un des drivers les plus importants. Donc je balance mes 4 versions. Et je vais regarder, en fait, en dépensant très peu d'argent, je vais assez tôt avoir des résultats significatifs sur quelques indicateurs. Le premier indicateur qu'on regarde, c'est le hook rate. Donc sur 100 impressions, combien de gens vont regarder plus de 3 secondes.

  • Speaker #0

    C'est le taux de complétion ou quoi ? Non.

  • Speaker #1

    L'autre façon de l'appeler, c'est le scroll stop. c'est à dire que t'es en train de scroller, tu t'arrêtes pour regarder la vidéo plutôt que de zapper, donc ça veut dire que t'as regardé plus de 3 secondes ensuite il y a un deuxième métrique qu'on regarde, c'est le hold, c'est sur les gens qui ont regardé 3 secondes, combien vous regardez les 15 secondes suivantes ou jusqu'à la fin de la vidéo si elle dure au moins de avec ces deux indicateurs, en fait t'as deux indications la première c'est est-ce que ton hook est bon, ou que ton hook est accrocheur et après est-ce que le contenu derrière est bon, et ça il y a deux choses est-ce que c'est intéressant dans l'absolu mais surtout est-ce que c'est en lien avec ton hook Parce que tu pourrais faire un truc super plus d'un clic en hook, et après avoir un corps de vidéo qui n'a rien à voir, et en fait les gens se disent c'est pas un truc, tu vois Donc il y a vraiment, et parfois t'as des super idées de hook, et le hook cartonne, mais juste derrière c'est décevant parce que c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pas lié avec le réseau. Ouais, donc faut quand même avoir une créa qui évidemment se tienne un peu dans sa narration.

  • Speaker #1

    Mais c'est intéressant parce que typiquement tu peux avoir des trucs type ton hold est super élevé. Le contenu est assez intéressant, mais tu n'as pas le bon hook. Et donc là, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas retravailler ton hook. C'est vachement plus rapide de refaire les 5 premières secondes de vidéo que de retourner à toute une vidéo. Et donc là, assez rapidement, tu sais, tu es capable de killer certaines créas. Tu vois, nous, les très bonnes créas, elles vont avoir un hook au-dessus de 40%. Donc si tu as un hook à 15, tu sais qu'en fait, c'est impossible que la crénelle marche. Tu vois, ce n'est juste pas possible parce que s'il y a 3 fois moins de gens qui la regardent, Même, tu peux faire tout ce que tu veux, à la fin, elle aura forcément des coûts plus élevés. Après, un autre métrique qu'on va regarder, c'est le CTR. Et le métrique qui va avec, c'est le CPC. Et donc, en gros, on a des targets. On sait à peu près une bonne créa, elle a combien de CTR, combien de CPC. Et après, le dernier métrique qu'on va regarder, c'est le taux de conversion. Et celui-là, c'est un métrique qu'on ne regarde quasiment pas en phase de testing. Parce qu'en fait, quand tu as dépensé 100 euros sur une créa, tu peux avoir des variations qui sont... purement du bruit statistique. Ouais. Et donc, en fait, là, ce qu'on va faire, c'est plutôt de se dire, OK, si elle performe à notre taux de conversion moyen du compte... Avec ce CPC,

  • Speaker #0

    est-ce que ça va ?

  • Speaker #1

    Donc là, tu as testé tes créas, tu es capable d'enquiler une bonne partie. Et après, tu décides de mettre les créas dans la campagne principale. Et là, c'est le vrai test parce que est-ce qu'elles dépensent ou pas ? Et la plupart, en fait, ne vont pas dépenser. Donc, tu vas leur les laisser vivre un peu. Puis, bon, dis-moi, je vais l'aquiler pour la remplacer. Donc, en fait, pour qu'une créa dépense, il faut qu'elle ait passé quand même pas mal de filtres avant.

  • Speaker #2

    Juste en prenant, j'ai l'impression que c'est l'équivalent YouTube du watch time ou le hold, comme tu l'appelles. J'ai l'impression que c'est un truc qui revient souvent, c'est-à-dire combien de temps je garde la personne sur ma vidéo. J'ai compris la partie hook, comment on pouvait rapidement la changer, l'améliorer. Je me pose la question, est-ce que vous travaillez aussi votre système de hold sur YouTube, ce qu'on appelle le watch time ? Est-ce que vous avez développé des techniques ? Oui, cool. Ou est-ce que c'est des petites techniques de dire à la fin de la vidéo, je vais te tamasser telle ou telle chose ? Comment vous travaillez ce côté hold ?

  • Speaker #1

    En effet, on ne l'a pas trop fait et c'est un des sujets sur lesquels on bossait. Par exemple, on a vu une ad qui était assez marrante, une des inspirations où il disait, c'était un truc de thérapie de couple et il disait, dans cette vidéo, il y a 15 références sexuelles et il y avait un petit compteur. En fait, du coup, c'est un truc qu'il garde. C'est des petits holds, des petits moyens un peu malins de faire du hold. Mais sinon, non. Le vrai truc, au-delà des trucs tactiques, donc tu as plein de trucs, allez voir la fin, attendez la fin de la vidéo, mais c'est quelque part un peu artificiel et un peu cyclique. Le vrai but du jeu, c'est que ton contenu soit intéressant. Et du coup, sur Meta, tu n'as pas autant de finesse que sur YouTube. Sur YouTube, j'ai l'impression que tu vois ta vidéo et tu vois vraiment en seconde 8, les gens, ils droppent. Là, tu sais que seconde 8, il faut que tu changes un truc. Et donc après, c'est là que c'est de l'art et de la science. Tu n'as pas ce niveau de granularité sur Meta. Tu sais juste que dans les 15 secondes qui suivent le hook, des gens ont droppé. Mais tu ne sais pas exactement pourquoi. Donc là, c'est un peu toi qui dis, je vais essayer de raccourcir tel parti. Peut-être que ça, ce n'est pas assez clair. Je vais le retourner. Et après, tu as d'autres trucs. Si les gens ne cliquent pas assez, tu as un bon watch time. Tu dis peut-être que le CTA n'arrive pas assez tôt. Tu essaies de mettre un CTA intermédiaire. Il y a quelques techniques que tu peux avoir comme ça pour améliorer les...

  • Speaker #2

    Et en interne, vous n'avez pas des scripts où vous laissez un peu l'énergie créative de tes équipes ? Tu les laisses un peu partir dans tous les sens ? Ou bien est-ce que vous êtes arrivé à un format... Un playbook, tu veux dire. Voilà, où la vidéo, globalement, elle se déploie d'une certaine manière et une forme de script template ou une manière de faire,

  • Speaker #1

    ou pas du tout ? Oui, en fait, on a un peu le truc, c'est toujours... Tu vois, c'est hook. Hook, c'est un truc très visuel. Si possible, on vient avec le problème. Ensuite, agitate. En gros, tu secoues le problème dans tous les sens pour montrer qu'il y a un pain point. La solution. Et ensuite, reason to believe. Typiquement, une des vidéos, notre vidéo classique, c'est je me suis rendu compte d'un truc récemment, c'est que dans un gel douche, il y a 90% d'eau. C'est visuel, donc tu le montres. Il y a ça d'eau, il y a ça de gel douche. Après, agitate, c'est mais vous vous rendez compte, c'est complètement absurde parce que... l'eau, tu en as déjà chez toi et le plastique, tu l'utilises une fois, tu le jettes. Solution, c'est pour ça qu'on a créé 900K. Là, tu expliques, tu dis, voilà, c'est un petit bâtonnet, tu mets dans ta bouteille et tu rajoutes l'eau demain. Et après, Reason to Believe, c'est plus écolo parce que tu ne jettes pas d'eau. C'est plus simple parce que tu vois, on a de super notes sur UK. C'est plus pratique, c'est livré chez toi, etc. Et après, call to action, ça ne coûte que X euros. Et donc, en fait, la plupart des vidéos, elles ont plus ou moins ce même truc. Donc, on a...

  • Speaker #0

    typiquement sur un format fake podcast ça va être plus ou moins le même script juste delivered différemment après on a des formats type micro trottoir tu l'adaptes mais c'est toujours vous saviez que à votre avis c'est quoi le premier ingrédient ?

  • Speaker #1

    c'est de l'eau mais en gros c'est un peu toujours ce même format il y a quand même un enjeu de type de format parce que tu as des faits de podcast le micro trottoir puis la créa un peu UGC... Et c'est vrai qu'il y a, dans un format qui, globalement, est le même dont tu viens de donner la méthodologie, il y a aussi aller chercher en permanence, et c'est vrai que dans la hausse sur TikTok, les nouveaux formats ou la nouvelle manière de l'exprimer. Il y a ces trucs, j'ai vu cette mode, par exemple, des photos 20 ans après sur Insta, avec la même musique, le même cut et tout ça. Donc, à chaque fois qu'il y a un truc qui est un peu trendy comme ça, vous dites, on l'attend. Et c'est comme ça que tu nourris. Parce que j'ai une question depuis tout à l'heure, c'est... business de push égal méta nécessité de créer de la vidéo soi-même en interne parce que sinon ça va te coûter tellement cher en prod d'autant plus que t'as une ad fatigue plus rapide comment est-ce que vous avez organisé ce studio de créa et c'est pour ça que c'est pas noyau de dire la nouvelle truc qui traîne sur TikTok comment est-ce que vous avez créé cette boucle j'imagine qu'il y avait pas mal d'impro au début mais aujourd'hui j'aimerais voir l'histoire du moment où vous dites putain faut qu'on produise nous-mêmes Des tonnes de vidéos pour finir par aboutir à cette méthodologie que vous avez mis en place. Ça commence comment ? Parce que j'imagine que vous vous attendiez pas à devoir faire ça il y a trois ans.

  • Speaker #0

    Non, mais évidemment, en fait, en gros, c'est juste au début, ça commence par, comme je l'ai dit,

  • Speaker #1

    la vidéo brute.

  • Speaker #0

    Là, on a cette vidéo brute qui tourne depuis six mois. Elle a des performances meilleures que tout le reste qu'on a testé. Vas-y, viens, on essaie d'en refaire une. Donc là, on avait une alternante qui faisait de la vidéo. Elle est venue chez moi, elle m'a filmé pendant un temps, elle a fait un montage. On a posté, ça a marché, puis on s'est dit, ok, on refait. Après, moi, je l'ai refait, ça me prenait du temps, ça me prenait du temps. Et puis à un moment, on s'est dit, ok, là, il faut qu'on se structure. On a recruté un poste qu'on pourrait appeler créatif-stratégiste. C'est la personne qui va écrire des scripts, qui va globalement gérer. En fait, en gros, c'est une personne qui a un rôle super intéressant. Tu fais de la veille, donc tu as des idées, tu écris des scripts. Tu gères, donc après, tu as des équipes qui tournent et qui montent, mais tu gères ces équipes pour leur dire, tu vas bosser là-dessus, là-dessus. Et après, tu analyses la vidéo, tu lances et tu analyses la vidéo et tu proposes des itérations. C'est un peu le...

  • Speaker #1

    C'est la même personne qui gère l'ensemble de ce process là. Oui. C'est hyper large dans le sens... C'est large. Surtout la partie analytique, je me disais, t'as un mec à cheveux longs qui écrit sur les murs des scripts et puis ensuite il balance ça, enfin à l'ancienne. Donc c'est la même organisation, il y a peut-être des rôles à l'intérieur. qui gère l'ensemble de la...

  • Speaker #0

    Donc c'est la même personne qui gère tout ça, et la seule chose qu'elle ne gère pas, c'est du coup la partie tournage et la partie montage. Mais après, elle va faire des suggestions de tournage et montage. Et pourquoi c'est important que ce soit la même personne ? C'est parce que, en fait, tu es obligé d'avoir les deux. C'est vraiment... Une vidéo qui marche bien, c'est l'art et la science. C'est être capable de... Parce qu'en fait, sinon, si tu as juste des idées... Tu n'es pas capable de faire la boucle littérative de comment est-ce que j'ajuste mon idée pour qu'elle marche. En fait, ça marche. Ça ne marche pas. En tout cas, tu as moins de chances de réussir.

  • Speaker #1

    Tu as moins de chances. Mais c'est-à-dire qu'en fait, ta knowledge base, c'est cette personne.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est des profils rares quand même. Parce que là, ce que tu décris, c'est effectivement, je vois la puissance de ce genre de profil qui a le côté créatif, qui s'auto-alimente avec le retour de données, analyse. C'est assez rare.

  • Speaker #0

    C'est assez rare. Après, il faut... Et la personne qu'on a est super et donc on a beaucoup de chance de l'avoir trouvé et d'ailleurs c'était assez ça a été très opportuniste parce qu'en fait c'est juste quelqu'un qui m'a contacté comme ça en disant on voyait un mème comment je me vois c'était Avenger ou quoi c'était 900KR ou le CMO de 900KR et moi son Robin et donc on a discuté donc c'était assez drôle donc ça s'est fait un peu comme ça de manière... un peu organique, donc en effet c'est un profil rare. Après, c'est pas non plus rocket science sur l'interprétation des... Si tu veux, t'as 4 KPI à comprendre et comprendre ce que ça veut dire.

  • Speaker #1

    Non mais c'est plutôt le process, moi effectivement c'est plutôt le fait d'avoir, de générer une feedback loop et de réussir à s'améliorer, parce qu'effectivement un créatif qui te dit, regarde là t'es à 0%, c'est de la merde, regarde t'es à 40%, bon, avant qu'il soit complètement débile, ce qui n'est pas exclu, hein, mais... Il va comprendre, c'est plutôt comment est-ce que tu crées un chemin de progression. Parce qu'en fait, il peut se dire, ça a merdé. Et puis il recommence, il fait beaucoup la même chose. C'est arriver à progresser qui est assez fort.

  • Speaker #0

    Là, c'est la partie A20. Mais pour le coup, c'est un truc où un créatif est assez... Je pense que c'est plutôt un profil créatif dans le sens où tu sais que ça, ça a merdé. Il faut que tu trouves trois autres idées pour le faire différemment. Et sur les trois, il y en a une qui marchera.

  • Speaker #1

    Donc, je reviens sur vous, vous avez commencé, ça a été un peu malgré vous, vous êtes rentré dans ce processus de, on doit générer nos propres idées, notre propre prod. Aujourd'hui, en termes de personnes qui sont en charge de ça, on va parler de la personne qui gérait le truc, mais la production, et puis surtout, combien est-ce que tu es capable de dire, je pense que oui, combien vous produisez de format par an, voire par mois ? Peut-être que, prends le truc que tu maîtrises.

  • Speaker #0

    en gros on a une équipe aujourd'hui le créateur stratégiste qui pilote ensuite deux squads et les squads c'est trois personnes et l'objectif c'est de faire 40 créas par mois sachant que dans les 40 créas on ne va pas une vidéo avec trois ou que ça compte pour une créa ok, mais dans les 40 créas du coup il y a un mix de les créas qu'on fait en interne, des créas UGC qu'on délègue à des créateurs une partie des équipes fait un contact avec des créateurs leur envoie des scripts et juste pilote simple et une partie de retravail de créa existant donc on a des objectifs pour chacune des catégories donc mais en gros 40 créas formels par mois qui sont faits par vous à l'extérieur et ensuite ça ne compte pas de déclinaison voilà hors déclinaison hors déclinaison enfin tu vois en gros mais dans les 40 je compterais un retravail de t'annoncer tes créas

  • Speaker #1

    Oui, c'est pas 40 scripts de nouveaux par mois, parce que ça me paraît... Mais ça fait une production énorme. C'est hyper intéressant de voir qu'en fait, tu te positions en tant que client, tu vois des créateurs, tu trouves ça marrant, mais tu ne te rends pas compte de la machinerie qu'il y a derrière. Parce que 40 créateurs, original, quelle que soit l'exception de la chose, c'est un vrai boulot et en fait, c'est le prix à payer pour arriver... à cette créa qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #2

    J'ai une question sur l'adaptation, parce qu'aujourd'hui, je ne connais pas un peu au-delà de Meta, où est-ce que vous naviguez ? Est-ce que vous êtes sur TikTok, YouTube, les Reels et tout ? Première question, vous êtes où en termes de présence au-delà de Meta et de Facebook ? Et comment vous faites cette adaptation ? Parce que les codes algorithmiques sont un peu différents. Par exemple, entre un YouTube avec les Reels, versus un Instagram. TikTok aussi et en plus ça change tout le temps avec des modifs, ça m'intéresse vachement de voir, ok il y a la machine ça sort des choses, maintenant vous êtes quand même sur des sables mouvants ça change tout le temps, il faut adapter chacun ses codes, souvent les scripts, effectivement il y a des équivalents le hold, le time to watch par exemple sur Youtube, etc. Ça m'intéresse vachement de comprendre un peu ce côté adaptation

  • Speaker #0

    Alors la vérité c'est qu'aujourd'hui l'essentiel de notre semaine est sur Meta Ok On dépense un peu sur TikTok, mais TikTok, c'est vraiment on and off. TikTok, j'ai une conviction, même si tu parles aux équipes de TikTok, elles te disent que non, mais j'ai une conviction qu'ils organisent la fatigue créative des ads.

  • Speaker #1

    Pour te pousser à en produire encore et encore.

  • Speaker #0

    Parce qu'ils veulent être la plateforme de la nouveauté, donc ce n'est pas possible pour eux d'avoir une ad qui tourne pendant 6 mois, alors que c'est possible sur Meta. Sauf que c'est super chiant quand tu es créateur de compte. En fait, vu les stats que je vous donne... globalement, si mon ad sur 100 qui marche bien, je peux l'exploiter pendant deux semaines avant qu'elle se fatigue.

  • Speaker #1

    Tu devrais l'avoir sur TikTok autant que sur Meta. Et ce n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Donc, on dépense un peu sur Meta, on a fait des tests sur YouTube, on n'a jamais réussi à se convaincre de l'incrémentalité. Donc, en gros, tu vois, quand tu triangules avec le post-purchase, l'évolution du bending-cac, on a même fait un géolift. On a allumé short sur une partie de la France, on ne l'a pas allumé sur l'autre partie. On n'a pas vu d'incrémentalité. donc ça dit qu'on investissait pas trop dessus donc l'essentiel est sur Meta après la réponse à ça c'est faut pas se poser trop de questions faut balancer tes créations sur toutes les plateformes que tu veux tester et potentiellement, c'est souvent les mêmes qui marchent et potentiellement si y'en a une qui était plus TikTok peut-être qu'elle prendra sur TikTok et on va pas sur Meta mais en tout cas on se pose pas trop la question on fait pas du rework pour dire comment est-ce qu'on a fait marcher sur TikTok ok c'est

  • Speaker #1

    hyper intéressant c'est que En fait, Insta est un 914 que Google et Telgigo, parce que je te rejoins sur TikTok, outre le fait que, évidemment, ce que tu vois dans TikTok, c'est la fin du monde, mais la position de YouTube, elle est marrante, parce que je pense que ce n'est pas la première fois dans le podcast qu'on en parle, c'est très bâtard comme média, parce que... Ou alors c'est le génie de métal arrivé à donner de la perf. De la durabilité, d'avoir tous les bons paramètres pour te permettre de développer. YouTube, pareil, j'ai fait du YouTube. Est-ce que c'est le CTR, le nom de view, le CPM, le post-perf... Il n'y a rien, il y a quelque part rien qui va. Est-ce que c'est vraiment un mi-chemin entre la télé, mais sans le côté explosif d'une grosse audience, et en même temps, il n'y a pas ce côté perf, parce que c'est vraiment cher. C'est assez peu contrôlable. Enfin, c'est marrant. Et de fait, quand tu vois les formats qui passent sur YouTube, t'as l'impression que c'est un peu ce qui est passé en télé, qui est à moitié retravaillé. T'as du viré-sûr, du carré-glace, parce que de toute façon, ils arrosent partout. Et que YouTube récupère une partie, mais il n'a pas réussi à se positionner en contenu organique. C'est quand même fabuleux comme truc. Il y a tout. La place de publicité, elle est un peu nulle part, cette plateforme. Et c'est étonnant parce que, fondamentalement, les mêmes personnes vont sur Insta et sur YouTube. Pourquoi est-ce que leur comportement vis-à-vis de la publicité est aussi différent ?

  • Speaker #0

    C'est incompréhensible. C'est une énorme faiblesse des équipes produites à YouTube, mais c'est incompréhensible. Ils ont une masse de données qui est comparable, plus importante que Meta, et pourtant ils n'y arrivent pas.

  • Speaker #1

    je connais personne qui dépense de l'argent sur en tout cas dans le monde des DNVB personne ne dépense de l'argent sur il y a Asphalt qui a beaucoup défoncé et justement je voulais faire j'avais contacté William pour faire un épisode dessus parce que précisément ils ont fait une vidéo avec Théo Lévin dessus et c'est la seule marque que je connaisse qui est durablement investie c'est sûr qu'ils ont arrêté mais ou alors c'était parce que c'était pas vide avec des trucs plus story télé mais ouais c'est ça,

  • Speaker #2

    parce que c'est ça la clé c'est que Face à d'autres pubs, moi je pense, et je veux bien votre avis, c'est que c'était Storytélé, c'était fait différemment. Donc peut-être t'accroches chez moi, les premières pubs Asphalt, je les ai vues plus comme une histoire. Je dis, ah, c'est une belle histoire. Et peut-être c'est ça ce qu'ils ont craqué au final, c'est juste que des fois tu oublies que c'est...

  • Speaker #1

    Tu vois, le métallique...

  • Speaker #2

    L'organique à la fin, on revient un peu à ça.

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est d'autant plus juste que tu dis, c'est que comme ça se place entre la télé et méta, Finalement, il faut avoir un peu du clip télé classique et pas quelque part tout ce dont tu viens de parler de la manière dont tu crées des spots tourner vers la performance. Justement, l'audience, la manière de consommer YouTube va contre le type de format aussi.

  • Speaker #0

    Ça pour le coup, pour nuancer mon propos, en effet, je pense que sur YouTube, c'est sans doute des codes différents. Et d'ailleurs, un truc qui est assez intéressant, c'est que je pense qu'on... On parlait du podcast du CMO de Revolut qui parlait du bas du panier. Donc je pense qu'on a un bon bas de panier. C'est-à-dire que le côté perf aujourd'hui est très bien maîtrisé. Et donc maintenant, on est en train un peu de se poser la question de la strat au-dessus et de faire des créas du coup un peu plus top of funnel, un peu plus produites, un peu plus marrantes. Et là, on commence à faire ça tout juste. Et on n'a pas encore testé sur YouTube, mais je me dis que ce serait une bonne occasion de retester YouTube. Donc ce que c'est créé à là pourrait potentiellement mieux fonctionner sur...

  • Speaker #1

    Il faut qu'on arrive à faire un épisode avec la personne chez Asphalt qui a piloté cette partie-là, parce qu'effectivement passaient... Eux, en fait, ils étaient mis... Ils ont été au deuxième étage du funnel tout de suite, ils ont réussi à le craquer et effectivement, moi, ça l'est justement. Là, tu m'offres une transition, c'est qu'effectivement tu maîtrises ce safety net, il y a Antoine Lennel qu'il faut qu'il trademark cette expression. Au-dessus, on a parlé avant le début de ce podcast de la télé. Vous avez testé d'autres choses comme la télé. Et un, quel est ton retour d'expérience là-dessus ? Et du coup, c'est quoi la prochaine étape pour monter dans le funnel ? Tu l'as un peu dit, mais comment tu l'appréhendes ? Mais d'abord, tu as fait des tests en télé.

  • Speaker #0

    Oui, la télé, on a fait des tests après notre toute première levée. Comme je pense beaucoup de marques, tu me dis, voilà. C'est bon, j'ai de l'argent. Je vais l'instanter. Écoute, résultat pour nous mitigé. Mitigé dans le sens où ça nous a coûté très cher et on n'a pas vraiment vu de ROI. Alors certes, on a vu les KPIs des autres plateformes s'améliorer, mais au global, le CAC, le coût d'acquisition moyen a augmenté. Quand on regardait le post-purchase survey, on essayait de trianguler les gens qui disaient nous avoir connus via la télé. Pareil, ça faisait des coûts d'acquisition qui étaient très élevés. Donc on a décidé de ne pas renouveler. l'expérience et si je prends un peu de recul je pense que la télé ça peut être quelque chose très adapté à un média à une marque ou un produit pool parce que du coup tu l'as vu à la télé et donc quand tu vas faire ta recherche t'es plus susceptible d'aller soit taper le nom de la marque soit reconnaître la marque dans les listes proposées par Google dans ta recherche et pour un produit push comme le nôtre Je pense que la télé, elle est adaptée une fois que tu as une grosse distribution nationale en supermarché, parce que là, du coup, tu as plus de chances de reconnaître la marque en rayon et de l'acheter. Quand tu es pure de BTC, en fait, et que tu as un produit push, globalement, le gros de terre tombée, c'est les mecs qui sont devant leur télé, avec leur téléphone, qui tapent 900 kHz et qui vont acheter direct. Et on a eu un spot qui a très bien réagi, mais en fait, on avait le coût par clic qui était 6-7 fois supérieur à ce qu'on a sur Meta. Et donc,

  • Speaker #1

    ça ne marchait pas, je pense. Pour en avoir fait beaucoup avec El Ligo, je pense à ce stade-là de votre développement, il y a un peu un effet de courbangie. C'est-à-dire que tu vas quand même perdre beaucoup avant de commencer à augmenter. Parce que quand tu triggers un indice de notoriété fort, c'est quand même assez magique. Et ça se voit sur ton nombre de... ton brand keyword qui augmente. Le seul truc que tu ne sais pas, c'est combien il faut dépenser. Combien de temps va durer le creux de la vague avant de remonter ? Oui. Ça, je l'ai vu sur les egos. On le voit, c'est juste ce qui t'empêche d'y aller. Personne ne va te dire 5 millions, c'est 10 millions, c'est 25 millions, c'est 55 euros. Tu ne sais pas, mais il y a cet effet-là aussi, je pense. Tu as tout à fait raison sur le fait que ton top of mind, c'est que si on voit le produit 900 kers au Monoprix ou chez Intermarché et qu'on a vu une pub à thé la veille, on va maximiser le potentiel d'achat, d'autant plus que tu as un discours qui est différent de tes concurrents. Mais il y a quand même ce truc-là que je vois, notamment parce que tu as en fait la même logique de quels sont les placements, quelles sont les heures de diffusion, les cafés d'audience, qui accourent, sauf que c'est beaucoup plus cher. C'est potentiellement beaucoup plus impactful, mais c'est beaucoup plus cher, mais c'est un peu la même logique de test. Et je dis ça parce que nous, on avait deux stratégies chez Vigo. C'était... acheter des carrefours d'audience importants, genre juste avant, juste après 20h, en clip normal, entre 15 et 25 secondes. Tu en achètes peu, mais tu les achètes au moment où tu sais que tout le monde est à la télé. Et d'arroser en sponsoring. Et quand tu moyennises ça, en fait, t'arrives à pas payer trop cher parce que c'est ultra cost-based. Ce que tu veux, c'est choper les campagnes de sponsors au rabais. T'es obligé d'avoir 5 ou 6 campagnes de sponsors qui tombent en permanence parce que si tu fais... juste la campagne de sponsor de la météo de BFM, pas d'impact. Il faut avoir, bombarder en sponsor à des moments, et il faut avoir quelques gros clips qui sont, c'est un peu de la dépense égaux, mais en fait, c'est toujours où tu vas réussir. En fait, c'est pair versus brand quelque part, et ça coûte très cher. Les vagues sont à, c'est 500 000 balles sur 6 semaines, quoi, mais t'arroses un nombre de GRP qui est énorme, et tu fais on, off, 2 fois par an, mais ça, ça marche pour le travel, voilà, mais... Moi, je dis, s'il y a moins de 1,5 million par an, la télé est inutile.

  • Speaker #2

    Cette stratégie, juste pour vous en dire, était exactement hackée. Ce que j'ai remarqué à un moment donné, c'est qu'il y avait des marques, des NVB, qui, en utilisant, qui veulent être en associé, ont exactement utilisé ça. Sauf qu'ils n'avaient pas payé, évidemment, pour le passage. Mais sur la période qui a suivi, et je pense même avant, mais surtout qui a suivi, Là, c'était exactement ça. Et je pense qu'ils ont exposé...

  • Speaker #0

    Mais c'est encore un truc différent parce que là, tu as vraiment 10 minutes ou 15 minutes pour mettre en avant ta marque.

  • Speaker #2

    Là, c'est plus que...

  • Speaker #0

    De façon pas ultra publicitaire, donc sur un format que les gens ont envie de regarder. Mais je suis d'accord avec toi. Mais tu vois, ma question, c'est si tu avais mis 1,5 million en campagne d'awareness ou vidéo views ou même campagne d'acquisition sur Meta, Est-ce qu'à la fin, tu n'as pas un résultat qui est supérieur ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas à la différence que peut-être qu'aujourd'hui, ce n'est plus possible. Là, je te parle de jusqu'à il y a cinq ans, où la télé était encore le média leader d'opinion. Il y a un truc que tu ne remplaces pas avec la télé, c'est le vu à la télé. Et vu sur Meta, il y a des trucs qui sont à base de plantes vertes pour te faire repousser les cheveux. Tu as tellement de fraudules, tu as des trucs qui sont à l'abdo en ce moment, c'est la mode. moi qui le vois. C'est peut-être... C'est beaucoup moins... Non,

  • Speaker #0

    tout le monde là, ça va. Ça y est aussi,

  • Speaker #1

    il y a des trucs là-bas, peut-être toi. Non, l'effet de crédibilisation de la télé, aujourd'hui, c'est pas un truc qui va baisser parce que l'audience et les auditeurs se parcellisent des intérêts, tu vois. Tu peux consommer beaucoup du contenu bien plus intéressant qu'à la télé, je pense qu'on est tous d'accord là-dessus. Mais, ça quand même, ça te fout un coup de... de tampons.

  • Speaker #2

    Mais je vous pose à vous deux une question, à quel moment c'est vraiment logique de faire le vu à la télé ? Est-ce qu'à un moment donné, parce que effectivement, c'est une réflexion naturelle de dire si je continue à dépenser les 1,5 millions sur la plateforme, je continue à faire mes ventes. Est-ce qu'à un moment donné, on n'atteint pas un plafond, ou un plafond de verre, ou ça stagne, ou autre, et il faut aller chercher ce vu à la télé ? Est-ce qu'il y a toujours un moment ?

  • Speaker #1

    Ce que disait Emric, c'est que tu as ton level 1, ce petit net qui est bien rempli, qui est fonctionnel. Ouais, tu vas vouloir aller chercher. En fait, tu es un peu forcé d'aller chercher ailleurs, d'aller chercher au-dessus. Mais je reviens sur cet épisode avec Antoine. C'est que tu veux qu'il y ait des effets sur tes équipes VIH du tier 1. mais il y a un moment donné où en fait si tu as une taille critique assez importante ouais c'est bien intéressant de faire du sponsoring de clubs sportifs si tu veux mais ça c'est le haut de fenêtre et c'est vrai que tout ce qui est entre le 1 et le 2 et le 3 c'est assez compliqué à appréhender mais en fait c'est le trajet normal des boîtes qui grossissent une marque révolue te fait sponsoriser la ligue je crois la ligue de foot anglaise ou je ne sais pas quoi en fait tu as un trajet où ce qu'il disait c'est à un moment donné déjà tu veux écraser un peu ta concurrence C'est un peu un truc de... Et puis, tu rentres... En fait, il faut savoir à quel moment tu rentres dans la catégorie du dessus. Quand t'es dans la catégorie du dessus, t'es obligé de faire... C'est Mastercard, c'est Coca, t'es obligé d'arroser pour... Je sais pas comment dire, mais parce que c'est devenu... T'es plus une marque qui fait de l'acquisition, t'es une marque qui est là pour faire partie du quotidien des gens. et c'est ce qu'on souhaite à 900 quarts mais c'est vrai que ce que tu ne sais pas c'est combien de dizaines ou de centaines de millions il faut mettre mais tu vois le trajet de ces marques-là et encore une fois Révolu c'est un bon exemple c'est inévitable je ne pense pas que ces marques-là se disent non jamais je ferai du sponsoring c'est un passage obligé c'est à mon avis un passage obligé la seule question et vous êtes entre le 1 et le 2 c'est quand est-ce que tu passes du 1 au 2 à quel moment quels sont les indicateurs internes de volume de business qui font que tu vas passer du 1 au 2 et puis Même chose du 2 au 3, sauf que tu rajoutes quelques zéros dans ton chiffre d'affaires. Mais c'est inévitable.

  • Speaker #0

    Je pense que le vrai juge de paix, c'est la croissance. Si ton niveau 1 suffit à accroître, et que tu mets plus d'argent sur niveau 1 et que ça croît, ça ne te pose pas la question de te diversifier. D'ailleurs, c'est un truc, c'est marrant, parce que je pense que c'est une erreur que beaucoup de gens font. C'est de se dire, moi j'entends des marques qui sont encore toutes petites.

  • Speaker #2

    Bah oui.

  • Speaker #0

    dire il faut qu'on teste 5 canaux en fait non, prends un canal ponce-le, deviens le meilleur sur ce canal, tu verras tu vas être capable de grossir beaucoup et une fois que tu arrives à saturer ce canal tu vas chercher ton deuxième meilleur canal plutôt que de dépenser toutes tes énergies sur faire 5 trucs moyennement ça je pense que tous les si tu veux résumer ce que doivent dire tous les CMO qui font des missions de conseil c'est

  • Speaker #1

    cette phrase, après eux ils essaient de te la rendre plus chère mais c'est Et tu as raison, sur les marques qui veulent faire de la télé, c'est le fameux truc post-levé de fond des années un peu failles où tu faisais du métro pour faire du métro. Néanmoins, aujourd'hui, moi j'ai deux sujets un peu pour clôturer, c'est que du coup, quand tu envisages ce passage de second palier, et puis le rôle de l'IA dans, parce qu'on est obligé, on ne va pas parler de l'IA, dans ce processus créatif. Parce que, est-ce que... On va commencer par ça. Est-ce que c'est une aide ou est-ce que vous l'utilisez ou pas ? Ou est-ce que tu vois qu'il y a un potentiel pour driver plus de créa et pouvoir justement mieux exploiter Meta ou aller sur TikTok ? Ou est-ce que pour l'instant, dans ce processus d'acquisition, vous ne l'utilisez pas trop ?

  • Speaker #0

    Première question. Pour l'instant, je pense qu'on n'a pas encore atteint notre plafond sur le step one. On continue à beaucoup investir sur le step one, mais on commence à réfléchir à d'autres trucs, plus haut de fenêtre. Est-ce que c'est l'influence ? J'ai plein de doutes sur le modèle de l'influence, notamment avec la migration vers des modèles plus algorithmiques, où finalement tu vas payer très cher pour quelqu'un qui a beaucoup de followers, il poste sa vidéo et il met les nazes, personne ne la voit. Je pense que c'est compliqué aujourd'hui dans l'influence, mais on teste plein de trucs, du mailing, plein de choses, mais pour l'instant on n'a pas trouvé de truc qui soit capable de remplacer Meta ou même de bien complémenter Meta. On reste très focus sur le méta. Sur l'IA, en gros, aujourd'hui, ce n'est pas encore prépondérant. Je pense qu'il y a un truc, nous, on fait assez peu de statique, donc on fait beaucoup de vidéos, et assez peu de statique parce qu'on a un concept qui a quand même besoin d'être expliqué visuellement. C'est-à-dire que je te montre les bâtonnets dans la bouteille, je rajoute l'eau, ça c'est bon, t'as compris, mais expliquer en une phrase ou une image, c'est beaucoup plus compliqué parce qu'on a un concept assez novateur et donc on n'a jamais vraiment réussi à On a des créas statiques qui tournent, qui sont très axés conversion, genre ton kit à X euros, mais ça c'est pour des gens qui connaissent déjà un peu la marque, c'est limite du retargeting, mais on n'a pas réussi à escaler les statiques. Néanmoins aujourd'hui il y a plein de tools qui permettent de faire plein de créas statiques. Sur la vidéo aujourd'hui on l'utilise... assez peu sur la partie script un tout petit peu typiquement ce que j'aime bien faire c'est en gros réécris moi ce script pour qu'il soit compréhensible par un enfant de 8 ans tu vois qu'est-ce qui est pas clair qu'est-ce que tu peux raccourcir etc tu reprends jamais le truc tel quel mais au moins tu te dis ah ouais c'est vrai que là c'est un assistant il te pointe des trucs mais c'est pas lui qui va créer le script et après tu peux lui demander des idées mais j'ai jamais vraiment réussi mais tu vois par exemple c'est marrant parce qu'on disait beaucoup à Plastique à usage unique Et en fait, maintenant on dit plastique jetable, c'est plus compréhensible, c'est un truc qui est plus... T'as plein de mots...

  • Speaker #1

    Dans le détail, ça aide pour éclairer des trucs dans le détail, mais c'est pas central dans le processus créatif.

  • Speaker #0

    Donc t'as un peu ça, on le vise beaucoup sur le sous-titrage, c'est assez bluffant parce qu'aujourd'hui le sous-titrage c'est un instant, un texte to speech, tu corriges à la marge parce qu'il y a 2-3 mots qu'il comprend pas bien, et puis c'est bon, un process qui était très long. et puis il y avait plein d'erreurs tout le temps maintenant c'est très rapide on peut récupérer un outil, on aime bien récupérer 2-3 outils sur le sous-titrage on utilise un truc qui s'appelle Submagic et après on en parlait un petit peu avant de lancer l'enregistrement mais on l'utilise beaucoup pour tester des créales internationales je crois que l'outil qu'on utilise s'appelle Rask et c'est magique tu mets ta vidéo et il te le sort dans toutes les langues, avec les bons sous-titres, avec ta voix, mais en allemand, donc c'est très drôle quand on a le trait. T'avais des vidéos de moi qui parlaient toutes les langues,

  • Speaker #1

    c'était très marrant. C'est perturbant, non ?

  • Speaker #0

    Et après, c'est pas non plus... Aujourd'hui, la qualité est déjà bluffante. C'est suffisant pour tester des vidéos et voir lesquelles vont marcher ou pas. Mais ce qu'on fait typiquement, parce qu'assez rapidement, les gens disent que c'est de l'éhaille, t'as des questions qui se posent, par exemple... Tu fais une créa en portugais au milieu du truc, le mec switch sur l'arrêt, l'accent brésilien. C'est comme si toi tu avais une créa en français où en fait le mec il commence en québécois et finit en français, enfin si tu veux. Il y a des trucs qui sont encore pas tout à fait...

  • Speaker #1

    Il y a encore un peu une marge de progression. Voilà,

  • Speaker #0

    mais en tout cas ça te fait gagner un temps fou. Et après du coup tu peux aller refaire ta créa avec un créateur, mais en sachant que c'est la bonne créa, plutôt que de faire chier à payer pour voir quoi. Toi tu payes pas, tu vois le truc, le truc direct toi.

  • Speaker #1

    Hyper, ouais, c'est d'abord en fait c'est d'abord et avant tout la vocation de ces outils-là, c'est de faciliter les process un peu à la con, donc on dit que ça change le monde, mais il y a aussi toute cette partie de ça accélère des petites choses tout ce qui est chronophage et ça, bon, c'est pas, enfin il y a quelque chose de pas révolutionnaire en fait, où c'est tellement évident qu'il faut les utiliser qu'on les utilise, où il n'y a pas une énorme marche à passer écoute, je pense qu'on a fait le tour, c'était super intéressant, je retiens en fait pour toutes les marques B2C Et j'ai cette conviction, même si on en parlait au début des jeux avec nos fans, je n'arrive pas à le mettre en place chez Diego. Il faut avoir sa content factory. Et quelque part, il faut devenir son propre média. Je ne sais pas si c'est un truc qu'il réalise pour tout le monde, mais internaliser le contenu, en fait. Le résumé, c'est quand tu vends des produits comme 900K qui sont très en push, tu internalises, tu crées une content factory qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Et internaliser, c'est le comment. Et après, le quoi, c'est aussi de se dire comment est-ce que tu fais du contenu que les gens ont envie de regarder. C'est ça le plus important, en fait. Finalement, les gens, ils veulent des histoires, ils veulent apprendre des trucs, ils veulent être surpris, ils veulent rigoler, ils veulent être émus. Et c'est comment est-ce que tu crées ça, parce que si tu es là juste pour vendre ton produit, en fait, ça...

  • Speaker #1

    C'est un peu la revanche des réseaux sociaux sur la télé. C'est que tu es sanctionné tout de suite.

  • Speaker #0

    Oui. Mais c'est hyper intéressant, juste pour... peut-être reboucler avec le tout début, je pense que le parallèle avec les médias traditionnels, il est vraiment génial, c'est qu'avant tu passais 6 mois à réfléchir ton spot avec des créateurs machins, tu dépensais 200 000 balles pour monter le spot, tu te balançais à la télé et ça marche, ça marche pas, aujourd'hui en fait t'as complètement renversé la table, tu fais des trucs très low cost, tu les tests, tu tests 1000 messages, tu peux en fait via tous tes messages segmenter des gens différents, donc trouver le bon message qui va parler à telle audience, même si c'est Facebook qui va les trouver Et c'est génial, en fait, tu es capable d'aller tellement plus vite et d'apprendre vraiment plus.

  • Speaker #2

    Et moi, juste un peu pour cette conclusion, il y a un truc qui m'a intéressé un peu dans tout ça, c'est que j'ai compris que tu es dans le modèle du personal branding, indirectement ou directement, voulu ou pas voulu. Ce côté, toi, fondateur, te mettre en avant, comment tu l'as pensé, comment tu l'as... vécu au départ et aujourd'hui est-ce que ça fait carrément sens de...

  • Speaker #0

    C'est dans la continuité de l'évolution des médias, parce qu'au final aussi, un peu comme nous tous, on devient un peu dirigeant de boîte, mais notre propre média. Comment tu vis un peu aussi ce côté personal branding, puisque beaucoup d'idéaux, tu es présent dessus ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas du tout un truc qui a été pensé au départ, et même au départ, sur les premières plateformes de marques, on disait non, mais la star, c'est le produit, on ne va pas du tout l'incarner, etc. Et en fait, on a eu cette vidéo qui a bien marché. Ensuite, on a essayé de faire des vidéos qui n'étaient pas incarnées, qui ne marchaient pas. Et du coup, on s'est dit, vas-y, on refait une vidéo brute. Donc forcément, c'était encore moi. Et forcément, comme ça a marché, on a continué à le faire. Donc c'est un peu par défaut que c'est arrivé. Mais si je prends du recul, finalement, ça a énormément de sens. Parce que nous, en fait, ce qu'on essaie de faire, c'est un David contre Goliath, c'est expliquer pourquoi nous, on va essayer de changer une industrie qu'on trouve dysfonctionnelle. Et du coup, on s'oppose sur des critères objectifs comme l'eau, le plastique, etc. On s'oppose aussi sur des critères émotionnels qui sont... Personne ne sait qui est derrière Colgate ou Unilever. Et il n'y a personne qui met sa tête sur un truc. Donc, quand on te vend un produit où il y a des ingrédients controversés, tu ne sais pas à qui parler.

  • Speaker #2

    Qui est à l'origine de ça.

  • Speaker #1

    Quand tu mets ta tête sur ton produit, en fait, ça humanise la marque. Ça fait que les gens ont plus confiance parce qu'ils se disent, lui... En fait, il monte sa tête, il ne peut pas me vendre un produit de merde parce que c'est sa tête sur le truc. Et du coup, il y a vraiment un côté, je pense, à la fois humaniser la marque. Et c'est d'ailleurs un truc qu'on a tiré puisque maintenant, quasiment toutes nos photos, c'est des gens de l'équipe. Donc, on ne prend plus de mannequin. Ça a aussi un avantage de coût, mais ce n'est pas pour le coût qu'on le fait. C'est parce qu'en fait, on est persuadé de dire, en gros, les gens sont contents de voir qui a derrière les marques. Et puis après, c'est super différentiel, c'est un truc. Quand tu es tout petit et que tu es nouveau, il faut que tu te battes avec des armes que les autres ne peuvent pas avoir. Et le truc que Colgate, Unilever, ils peuvent avoir des plus gros budgets marketing, ils peuvent se payer des stars. Il y a un truc qu'ils ne peuvent pas avoir, c'est qu'ils n'ont pas de fondateur capable d'incarner la marque.

  • Speaker #2

    Qui est capable de prendre sa douche, de voir un collaborateur pour faire une pub. Exactement.

  • Speaker #1

    Et ils ont des équipes marketing qui sont brillantes et qui font un excellent taf, mais qui tournent tous les deux ans. Donc il n'y a pas de continuité. Et du coup, tu as plein de biais. forcément t'as la nouvelle équipe qui arrive qui dit que ce qu'est l'équipe d'Albrun c'est de la merde parce que c'est leur seule façon de se différencier et du coup ça crée aussi tout un tas de trucs pervers mais fondamentalement c'était pas voulu mais ça a en fait finalement beaucoup de sens

  • Speaker #2

    Une toute dernière question, on te reconnait dans la rue à cause de ça ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais ça arrive assez souvent plus en soirée dans des bars en fait je pense qu'on me reconnait dans la rue mais qu'on m'aborde pas et qu'on va me poser la question c'est toi le mec qui lui fait la douche ?

  • Speaker #2

    Je vais voir à quel bord on te demande ça. Génial. Merci beaucoup, Émeric. Merci à tous les deux.

  • Speaker #1

    Super discussion.

  • Speaker #2

    Et puis à la prochaine. Et longue vie à 900KR.

  • Speaker #1

    Merci. À très vite.

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