- Florian DUFOUR - Hôte
Bienvenue dans la troisième saison du podcast Marketing Cabinet Comptable. Tous les 15 jours, je vous apporte des astuces marketing au travers d'interviews d'experts comptables. L'objectif reste inchangé, vous permettre de faire rayonner à votre tour votre cabinet. Alors, sans plus attendre, place à l'interview. Bonjour Stéphane Damota, je suis ravi de te recevoir dans le podcast aujourd'hui pour parler avec toi de tout ce qui va être accompagnement RSE.
- Stéphane DA MOTA - invité
Ça ne fait rien.
- Florian DUFOUR - Hôte
Tu vas bien ?
- Stéphane DA MOTA - invité
Super.
- Florian DUFOUR - Hôte
Est-ce que tu peux te présenter ainsi que Enzo RSE au grand public ?
- Stéphane DA MOTA - invité
Moi, je m'appelle Stéphane, je suis cofondateur de Enso RSE. Ma particularité, c'est que ça fait maintenant un peu plus de 20 ans que je travaille avec la profession comptable. Mon premier rendez-vous professionnel était avec un expert comptable sous l'ère CJ de Jean-Michel Aulas. Donc, ça remonte à quelques années et je n'ai quasiment pas quitté la profession, sauf une fois où j'ai ma première expérience entrepreneuriale, où j'avais monté une marketplace de cavistes indépendants. Voilà, donc rien à voir, mais globalement, j'ai fait Cégide, beaucoup de Cégide. Et puis après, je suis parti, j'étais un des dirigeants de Loupe chez KPMG, dans la tour KPMG à Paris, où on a monté cette offre qui existe toujours, puisqu'après, on a été racheté quelques années plus tard par Cégide. Donc, j'ai fait un welcome back chez Cégide, 7 ou 8 ans après, et où je suis resté 3 ans. Et puis après, est arrivée l'aventure Enso RSE, qui est liée à une rencontre. Enso RSE, qu'est-ce que c'est ? C'est un éditeur de logiciels de production, mais pas de production comptable ou sociale, mais de production RSE, qui permet à l'expert comptable de lancer des démarches RSE de façon industrielle, assez simple, et qui s'adapte au niveau de connaissances du cabinet et du besoin de la TPE ou de la PME. Donc au départ, j'ai vu un projet qui était dédié aux TPE et aux PME. Et en fait, c'est là où, avec mon expérience expert comptable, j'ai dit non, mais pour adresser la TPE et la PME, il faut absolument mettre l'expert comptable au cœur de la proportion de valeur. Et c'est ce qu'on a fait. Et c'est comme ça qu'en septembre 2022, on a présenté au Congrès de l'Ordre à Paris les premiers écrans de Enso RSE à un certain nombre de cabinets plutôt copains qui étaient déjà en train de regarder le sujet de la RSE. plutôt de loin à l'époque.
- Florian DUFOUR - Hôte
Je crois que tu as oublié de nous dire quelque chose. Tu n'aurais pas gagné un trophée qui s'appelle Eureka ?
- Stéphane DA MOTA - invité
Si, si. Alors là, si je parle des événements clés de notre jeune entreprise innovante, effectivement, on a été lauréat d'Inest, d'une part. Donc ça, ça a été quand même un point assez important dans notre cycle de vie et qui est toujours impactant puisque grâce à ça, on est toujours très proche à la fois de l'Ordre de Paris et... plus généralement de la commission de durabilité du CNO. Et donc, on était la promotion 2023. Donc, ça a été vraiment un point important puisque Inest permet vraiment d'avoir accès à beaucoup de bêta testeurs et d'avoir des vrais retours cash pour savoir comment améliorer le produit, ce qu'il faut y mettre, ce qu'il faut enlever. Et ça a été une mise en avant sur tous les événements. Donc vraiment très bon souvenir d'Inest. Et puis, effectivement, après Inest, on a eu le prix du palmarès du chiffre.
- Florian DUFOUR - Hôte
Il ne faut pas l'oublier ça.
- Stéphane DA MOTA - invité
Comme meilleur logiciel RSE sur 2024. C'était aussi une grande surprise, très agréable. Après un an de commercialisation, recevoir ce prix-là, c'était assez intéressant. Et puis surtout que c'est quand même lié à la perception. Ça veut dire l'image et le lien avec Inest est forcément extrêmement proche. Et puis, super surprise. Eureka, lauréat 2024, elle ferait une compétition assez dure. J'avoue que quand je lance mon dossier d'inscription, je ne pense pas du tout à la victoire. Il y a plus d'une quinzaine de startups, dont des startups qui ne sont plus des startups, qui ont déjà lancé leurs offres, qui ont un gros succès sur le marché. Et au final, on a réussi à convaincre, puisque l'objectif d'Eureka, c'est de mettre en avant des nouvelles offres de services. lié à la technologie, dédié à la profession. Et en fait, quand on prend ces trois ingrédients, c'est la recette d'Enso RSE qu'on a démontré. Parce que pour le coup, c'est un vrai test grandeur nature. Il y a plusieurs étapes avec une soutenance au conseil sup dans le 14e. Avec l'ensemble des jurés, c'est vraiment quelque chose qui est pris au sérieux. Et d'ailleurs, derrière, les lots sont assez incroyables puisqu'on avait un stand au congrès, toute la partie visibilité, on connaît le coût d'un stand, tu sais de quoi je parle. C'est vraiment hyper agréable avec un super plan de communication. Et puis c'est une communauté, puisque l'année prochaine on aura encore accès au stand. Donc très très très content. Et puis, je trouve que c'est l'histoire qui continue avec ce mariage, avec la profession. Inès, Toreka, j'étais cette semaine...
- Florian DUFOUR - Hôte
2025, c'est quoi ?
- Stéphane DA MOTA - invité
Je ne sais pas encore, mais en tout cas, pour te dire que même j'étais au Conseil sub cette semaine pour remettre les prix de la commission de durabilité, qui étaient les trophées de durabilité avec un prix spécial pour Hervé Bégaud, avec beaucoup d'émotions, notamment sur Sophie Galtier, qui a reçu... le prix du mémoire et qui connaissait bien aussi Hervé. Et donc, on a, nous, remis le prix en offrant un an d'Enso RSE sur la plateforme à deux cabinets déjà bien avancés sur le sujet. Donc, tout ça, c'est des choses qui se suivent et avec un lien. C'est assez agréable de mener à la fois ce sujet business, technologique et à la fois cette évangélisation avec la profession.
- Florian DUFOUR - Hôte
Je te remercie, justement. Il faut que tu nous aides. Pourquoi c'est pertinent pour un cabinet d'expertise comptable de proposer un accompagnement RSE ? Est-ce qu'il y a vraiment un bénéfice à l'heure d'aujourd'hui pour toi ? T'es obligé de dire oui de toute façon.
- Stéphane DA MOTA - invité
Évidemment. Après, cette question est tellement large que tu ne sais pas par où la prendre. Mais bonsoir, à date, c'est forcément un bénéfice. C'est déjà un bénéfice interne, puisque en tant qu'entrepreneur ou dirigeante de cabinet, les experts comptables associés du cabinet, en prenant la RSE comme exemple pour travailler sur leur entreprise, ça a déjà des bénéfices immédiats. C'est très bien la tension qu'il y a sur le marché de l'emploi, de l'expertise, du pôle social dans les cabinets, etc. Donc déjà, on sait très bien qu'il y a cette thématique-là. Et on sait très bien que les cabinets ont déjà pas mal évolué. dans leur façon de manager, dans la qualité de vie au travail, dans la bienveillance dans le management, dans un certain nombre de choses. Par rapport à ta question, déjà rien que pour l'interne, c'est déjà hyper important en tant qu'entrepreneur. Et quand on a pris goût à ça, on peut aussi plus facilement en parler à l'externe et commencer à offrir un certain nombre de services à ses clients finaux. Et ses clients, on ne va pas faire une segmentation de la typologie de client tout de suite, mais en tout cas dans... 80% des portefeuilles des experts comptables des sociétés de 0 à 20 salariés, ces clients-là ne savent pas quels sont les bénéfices aujourd'hui de la RSE. Et donc il y a un double travail, en tout cas pour Enso RSE également, c'est à la fois d'évangéliser les cabinets sur allez-y, il faut construire son offre, il faut avoir une approche et de l'autre côté, évangéliser les TPE, PME à travers l'expert comptable. Et donc c'est ce mix quasi à trois bandes en se disant en haut, il y a effectivement de la réglementation, des tensions sur les TPE, les PME pour un certain nombre de raisons qu'on évoquera tout à l'heure. Derrière, les TPE, les PME ont besoin d'un appui parce qu'ils n'ont pas la capacité contributive d'avoir un responsable RSE ou même un demi-ETP. Ça, on commence à avoir un demi-ETP ou un ETP dans des structures de 80, 100, 150 collaborateurs. Donc on est loin de nos 0 à 20 salariés. Donc ils ont besoin d'aide. Ils ont besoin de savoir pourquoi le faire. Parce que RSE, souvent, c'est que l'environnement. Alors que c'est une erreur globale. C'est responsabilité sociétale des entreprises. Et à l'intérieur, il y a les trois critères clés qui sont environnement, social et gouvernance. Et c'est sur ces trois critères-là qu'il faut jouer. Et c'est sur ces trois critères-là, il y a deux des trois déjà, où l'expert comptable est déjà ceinture noire, c'est celle sociale et la gouvernance. Sur l'environnement, c'est un chemin qui est en train d'être parcouru. Certains cabinets ont déjà avancé, mais pour la grande majorité, leur compétence est plutôt autour du social et de la gouvernance. Mais ce qui n'est pas un problème.
- Florian DUFOUR - Hôte
Mais c'est vrai, je mets souvent ça en avant. Le RSE, en fait, on met le mot écologie. Voilà, c'est que ça. Et ça me fait rebondir. Est-ce que tu penses que sur la RSE, quand on veut attaquer ça, l'accompagnement, il ne faut que faire que écologie et après gouvernance ? Ou c'est vraiment, il faut prendre l'ensemble pour vraiment être cohérent ?
- Stéphane DA MOTA - invité
Toi qui es un homme de marketing, si tu prends aujourd'hui une offre de service RSE, il y a énormément de choses autour du social. Donc si on se retourne côté cabinet, tu prends le pôle social d'un cabinet, en fait, ils savent déjà quasi tout faire sur le critère social. Mettre en un partage de la valeur, PPV, primes de participation, intéressement, amélioration de la qualité de vie au travail, meilleure mutuelle, meilleure prévoyance, mise en place d'un PER collectif, mise en place de l'entretien professionnel, tout ça, en fait, ils savent faire. Donc au final, c'est juste coordonner. Une ligne de produit dans une offre de service, si je fais du market pur et dur. Et ça déjà, là-dessus, sur l'aspect gouvernance, ça demande beaucoup de bon sens, un peu de connaissance, mais c'est assez facile. Et d'ailleurs, si on le fait dans le cadre de son entreprise, en tant que cabinet, on va capter ces compétences-là. Il y a notamment des choses qu'on commence à voir de plus en plus, c'est de dire, je vais déterminer ma raison d'être, je vais les mettre dans mes statuts. Et ça, je peux être un cabinet. Alors, ce n'est pas être société à mission. Société à mission, c'est encore différent. Il y a tout un package et des étapes et des certifications à avoir. Et quand je suis ma raison d'être, c'est vraiment ce que je mets dans les statuts. Celle de Enso RSE, c'est d'éveiller la responsabilité sociétale des TPE et des PME. Donc ça, c'est notre raison d'être. Donc, quand tu penses raison d'être, les valeurs. En fait, il faut juste maîtriser un peu le brainstorming. Et puis, tu peux déterminer ça avec ton client et essayer de leur faire poser ces sujets-là. Donc, on a fait social, gouvernance. Reste la partie environnementale, où là, il y a deux points de mesure. C'est-à-dire qu'on peut aller très loin, et là, on rentre dans le mobile en carbone. Et là, il faut calculer l'équivalent en tonnes CO2, il faut faire des conversions, etc. Et pour ça, l'expert comptable doit se former. L'expert comptable, ses collaborateurs ou autres, il faut qu'ils se... forme. Notamment, il y a une formation qui est top, qui est la formation ABC, liée par l'Institut de la Formation Carbone, qui est en lien avec le Conseil Sup. Le premier niveau, c'est deux jours en présentiel, deux jours en distanciel. Mais on peut faire de l'environnement sans forcément aller sur l'étape calcul de l'équivalent en tonnes CO2. C'est-à-dire que je vais lancer des opérations, notamment... je mets une opération de vélo électrique à disposition des collaborateurs. Ça va être plus un investissement qu'une mesure de l'économie de tonnes de CO2. Je vais changer mon provider de cloud. Je vais faire en sorte que maintenant, quand j'achète mes machines, je les achète chez Backmarket ou chez Apple deuxième vie plutôt que de les acheter en neuf. Mes taux de renouvellement de machines, je les passe à 2 à 4 ans. Tout ça, ça va être moins mesurable, mais dans la perception... des parties prenantes, qui est un terme très RSE, donc des collaborateurs, des clients, des fournisseurs, c'est de se dire, je fais des choses remarquables et je les mets en avant. On n'est pas obligé de mesurer au millimètre. Donc voilà pour moi, déjà, rien qu'avec ça, on peut déterminer déjà une première offre.
- Florian DUFOUR - Hôte
Et si tu regardes bien, peut-être déjà, certains cabinets font déjà ça, mais c'est juste qu'ils ne communiquent pas ou ils se disent... Peut-être avec humilité, c'est normal, ou j'avais pas fait attention que ça pouvait être une démarche écologique. Par exemple, quand tu nous disais de garder 4 ans au lieu de 2 ans.
- Stéphane DA MOTA - invité
Ah oui, c'est pour ça que je parle de beaucoup de bon sens. Il y a RSE, c'est... C'est plusieurs processus, c'est une organisation avec des étapes. À partir du moment qu'on a compris ces étapes-là, il faut aller chercher soit de la donnée, soit aller chercher des actes forts qui peuvent être plutôt qualitatifs. Je fais une carte de recrutement inclusif. C'est très difficile à quantifier, voire impossible, parce que sinon on est à la limite du légal. Mais tout ça pour dire que... Oui, tout le monde en fait. Maintenant, il faut savoir l'organiser, essayer de capter un maximum de data pour avoir une analyse la plus fine et se faire des plans d'action. Et donc, à partir du moment qu'on a compris ça, après, il y a un autre challenge, c'est la communication.
- Florian DUFOUR - Hôte
Est-ce que tu peux me donner les étapes que tu conseillerais pour intégrer l'accompagnement RSE dans mes offres de services ? du cabinet. Nous, on n'est pas très bons, tu le sais, sur le côté market ou organisation de l'offre. Toi, tu es un spécialiste, mais attends, aide-moi. Où est-ce que tu as des clients, peut-être, des retours de tes clients, peut-être ? Comment ils sont organisés ?
- Stéphane DA MOTA - invité
Pour que tu m'aides un peu là-dessus. On en rigole souvent et on en a parlé même là sur la remise des prix sur la commission de durabilité. C'est le sujet de, est-ce que j'attends mes premiers clients ? pour avoir mon offre ? Ou est-ce que j'ai mon offre pour avoir mes premiers clients ? Ma réponse, elle ne tient qu'à moi, mais elle est quand même liée au terrain. C'est que si demain, tu vas acheter un produit ou un service, B2B ou B2C ? et que le vendeur t'explique qu'il ne connaît pas très bien le produit, il ne sait pas exactement ce qu'il vend et à quel prix, quelle est ta probabilité d'achat ? Que tu achètes à ce vendeur-là son produit et son service. Elle n'est pas très bonne parce qu'elle sent qu'il est bancal. Donc, tous les cabinets qui me disent Non mais Stéphane, on n'est pas prêt, mais on pourrait être prêt au bon moment. Donc là, on en parle. Et puis, quand on va sentir les clients assez chauds, on fera l'offre. avec beaucoup de respect et de bienveillance, je leur dis que ça ne marchera pas. Parce que ça ne veut pas dire qu'il faut avoir son offre parfaite, tous ses équipiers tous formés, mais s'il n'y a pas un embryon, embryon c'est même un peu trop jeune, mais un peu plus de structuration de son offre, ça va être très difficile de communiquer, de se positionner, parce qu'il n'y a pas que l'expert comptable dans l'environnement de l'ARSA. Aujourd'hui, à la question... On n'a jamais fait ce baromètre-là, mais à la question, est-ce que vous pensez que votre expert comptable peut répondre à vos enjeux des RSE ? À mon avis, le taux de réponse de oui va être assez faible. Donc, il y a déjà un enjeu de communication. Et en plus de ça, quand je dis qu'il n'y a pas que l'expert comptable dans l'environnement RSE, aujourd'hui, les fédérations. Ils sont présents sur ces sujets-là. Ils poussent, ils aident les syndicats professionnels, les banquiers, les assureurs. Parce que comme eux, ils veulent capter de la donnée, qu'est-ce qu'ils font ? Ils poussent les clients à aller voir des cabinets de conseil spécialisés, mais ils ne poussent pas pour aller voir les experts comptables. Donc, on est quand même dans un environnement concurrentiel qui est naissant. Alors, c'est vrai que ce n'est pas la folie, mais tout le monde est en train de prendre sa place. Et il faut absolument que le cabinet prenne sa place sur ce sujet-là aussi. Donc, il y a un vrai enjeu de communication. Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question.
- Florian DUFOUR - Hôte
Quelles sont les étapes ?
- Stéphane DA MOTA - invité
Déjà, pour moi, il y a une première étape qui est de se dire est-ce que je construis mon offre ? La deuxième étape, mais celle-ci, je l'ai déjà exprimée, c'est qu'on voit chez nous, quasi 70% de nos clients ont commencé une démarche interne avant de faire l'externe. Ce qui fait que, grosso modo, on commence à travailler ensemble, ils mettent 6 à 8 mois à faire l'interne. Donc, avec les différentes étapes et la culturation des équipes, la formation en parallèle, la construction de l'offre, pour après commencer à communiquer auprès de leurs clients et faire leur première mission. Donc, en gros, là, on va dire qu'un client, alors la période avec le rendez-vous de bilan qui va arriver, qui est quand même un moment magique, on sait très, très bien, on peut tenter d'aller directement voir des clients avec une offre naissante, et... On va dire que le client qui se lance dans son offre en juin va terminer en décembre son premier voyage RSE et sera prêt pour préparer l'APF avec ses clients TPE et proposer quelque chose. Une fois qu'on s'est dit ça, client premier ou offre interne ou externe, viennent les thèmes classiques de n'importe quel marketing de l'offre, de se dire Ok Il me faut des compétences. En fonction de ces compétences, je vais créer mon offre de service. Mon offre de service... Je vais créer une tarification. Une fois que j'ai fait ma tarification, je vais segmenter ma clientèle pour faire mes premières approches en fonction de ce croisement. Après, je te refais un exemple. Oui, vas-y,
- Florian DUFOUR - Hôte
pas de souci.
- Stéphane DA MOTA - invité
Et je lance ma communication et mes premiers plans MarketCom pour adresser. Donc ça, pour moi, c'est les étapes qui se mixent. Donc, sur le sujet People, les formations aujourd'hui, Un grand merci au visa durabilité, parce que grâce au visa durabilité, on voit qu'il y a une intensité sur le marché qui n'a plus rien à voir. C'est-à-dire que tu parlais du congrès tout à l'heure, je ne sais pas si tu étais en préparation ou si on avait déjà commencé l'épisode.
- Speaker #2
mais nous,
- Stéphane DA MOTA - invité
la visibilité entre Marseille et Montpellier, ça n'avait rien à voir.
- Florian DUFOUR - Hôte
En un an, tu vois déjà les cas ?
- Stéphane DA MOTA - invité
En un an, et ça, c'est lié. Alors, pourquoi ? Parce que nos amis commissaires aux comptes qui passent le visa de durabilité ont un potentiel marquant. assez faible en termes de mandat parce qu'il y a peu de mandats par rapport au nombre de cac la compagnie s'est fait rempli fait x 2 je crois ou deux ennemis par rapport à ses objectifs d'inscription visa durabilité donc c'est une formidable nouvelle alors pour eux c'était un peu de logistique mais c'est positif voilà il ya cap durabilité qui vient du cno qui est un format il ya une heure d'écart qui est lié à l'expertise comptable. Il y a beaucoup, beaucoup de choses similaires. Et tu peux en plus le découper pour des collaborateurs. Donc ça, c'est côté très formation. Et en plus, après,
- Speaker #2
tu vas au CK,
- Stéphane DA MOTA - invité
au CPExpertise, à NOS. Ils ont tous créé des formations plus courtes, de 11 jours, de 4 jours, avec des modules, etc.
- Speaker #2
Pour soit...
- Stéphane DA MOTA - invité
Comment on démarre l'offre, comment on le segmente. Dans le détail, il y a vraiment des choses. Puis après, il y a des formations un peu plus théoriques qu'on peut retrouver à Dauphine ou autre. Et la formation bilan carbone. Donc ça, c'est comment je forme les équipiers. L'autre question, c'est de dire quels équipiers. Donc là... On a plein de cas de figure. On a le cas de l'associé en charge qui prend ça, qui crée sa commission RSE dans un cabinet où il y a un peu plus de collaborateurs. En général, dans ces commissions RSE, il y a énormément de mémorialistes, dont le mémoire, comme de par hasard, est sur la RSE. Donc ça, c'est super parce que c'est vraiment des... Ils sont engagés,
- Florian DUFOUR - Hôte
tu le sens.
- Stéphane DA MOTA - invité
Exactement. C'est des gens qui sont déjà engagés, qui ont une connaissance déjà de base, qui... Ils font des mémoires qui sont hyper spécifiques. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, tu ne vois plus de mémoire généraliste. Enfin, tu en vois toujours, mais les mémoires RSE, c'est des mémoires qui sont vraiment type... Là, j'en ai un en tête. J'ai été appelé pour témoigner dessus sur Société de services de nettoyage. Donc là, on est vraiment dans la spécificité avec les problèmes de fractures digitales, de problèmes de... de diversité, de personnes en règle. Le sujet est passionnant parce qu'il n'y a pas que le sujet économique dessus. Donc, il y a le premier cas de l'expert comptable qui crée sa commission et qui va construire son offre et qui va tester ça sur des premiers dossiers. Il y a le deuxième cas de figure où c'est l'associé qui se dit je vais recruter quelqu'un pour m'aider mais comme je ne suis pas encore sûr, je vais prendre un alternant ou une alternante. Et ça, c'est une formidable opportunité pour la profession, parce qu'il y a plein d'écoles de RSE, d'environnement, qui, justement... forme et qui voit bien que la filière expert comptable est une filière sur laquelle on va pouvoir mettre des étudiants pour accompagner l'expert comptable. Et là, dans ce cadre-là, je pense à un de nos clients qui est Newmont à Lyon avec Julie. Et Julie mène toute la démarche de construction de l'offre, d'accompagnement avec l'associé qui est qui est pour le coup le CEO du cabinet qui gère ça. Donc là, on a un deuxième cas de figure. Le troisième cas de figure, c'est de recruter. Là, une compétence. Et là, on pourra en rediscuter si tu veux après, mais il y a un vrai héroï possible. Si vraiment on passe la deuxième, je te parlerai d'un business plan si tu veux bien à la fin. Avec grand plaisir. Et après, le quatrième cas, c'est de jouer avec la carte de la sous-traitance et de la flexibilité. Aujourd'hui, les consultants RSA sont à la fois des concurrents quand ils vivent tout seuls dans leur autonomie et qui vont travailler avec peut-être vos clients, mais à la fois, ça peut être des formidables partenaires parce que eux, leur problème, c'est d'aller chercher du client. Oui. Donc… Il y a une alchimie qui peut être native, et je le vois chez certains de nos clients, qui travaillent en exclusivité, entre guillemets, avec des consultants qui ont la casquette du cabinet, qui travaillent la base, qui font les premières démarches et qui viennent former les collaborateurs, accompagner les collaborateurs. Et je trouve que c'est aussi... Donc moi, je n'ai pas de parti pris. Sur les quatre possibilités, il y en a sûrement d'autres, mais c'est ce que je vois le plus sur le terrain. Et ça, c'est une partie importante. Donc, j'ai formé, j'ai mon équipe. Après, il faut construire son offre. Et l'offre de service, elle est hyper large. Parce qu'un cabinet, il peut être juste un fresqueur du climat. Il peut te faire un diagnostic des parties prenantes, un diagnostic RSE. Il peut amener des actions. Il peut te faire un bilan carbone. Et dans les actions, tu as plein de sujets. Je te parlais de tous les exemples sur le social, mais tu as plein de sujets sur l'environnement, tu as plein d'actions. Tu peux accompagner l'entrepreneur à faire une labellisation, par exemple, aller chercher un label. Tu peux l'accompagner à faire du financement durable. Qu'est-ce que ça veut dire ce mot ? C'est l'accompagner pour avoir soit un boni, soit sur son prêt bancaire ou obtenir un prêt. Tout ça, c'est des offres de services qu'il faut sélectionner. Et puis après, il y a le rapport de durabilité volontaire. Parce que là, on est vraiment dans la RSE des TPE, PME. Et là, l'expert comptable va pouvoir... En te disant ça, tu as toute une offre de service. Après, il faut mettre un prix.
- Florian DUFOUR - Hôte
C'est là que je t'attends.
- Stéphane DA MOTA - invité
Il faut mettre un prix sur chaque sujet. Et vient le dernier point qui est la communication. C'est-à-dire que, comme je l'ai dit tout à l'heure, les clients n'attendant pas l'expert comptable sur le sujet, il faut absolument aller chercher des moyens de com. La base de la base, avoir sa plaquette, plaquette commerciale, plan de communication réseau sociaux, webinaire et approche dont je te parlerai tout à l'heure parce qu'on a annoncé aussi un partenariat assez sympa pendant le congrès, notamment avec RCA. Et je pourrais t'en parler, même si là on parle général, revenir sur l'NSO-RSE, c'est parce qu'il y a un vrai sujet de communication et il faut aider les cabinets. à se positionner par rapport à la thématique.
- Florian DUFOUR - Hôte
Sur la partie communication, tu vois, il y a plein de choses qu'on peut faire, que j'ai l'impression que l'expert comptable me dit tellement de choses, je ne sais pas par où commencer. Est-ce que c'est possible pour toi, ou avoir ton retour sur... Je vais communiquer, par exemple, que sur la partie écologie. bilan carbone ou est ce que il faut communiquer bilan carbone aussi la partie sur les primes sur l'équilibre 50 50 hommes femmes au niveau de la direction tour autour toi est-ce qu'on communique surtout où est ce qu'on se met sur un petit point au début pour pas trop
- Stéphane DA MOTA - invité
trop être noyé ? C'est une très bonne question. Une fois qu'on a fait tout ce travail, j'ai exprimé sur les différentes étapes, mais là, c'est un podcast, donc je le fais à mes... Tout ce que je te dis, je l'ai structuré, parce qu'on aide aujourd'hui, on est éditeur de logiciels, mais on est aussi consultant gratuit, j'ai envie de dire, évangéliste sur le sujet, et on aide les cabinets, parce que l'objectif, c'est de gagner ensemble. des clients TPE, PME. Et c'est vrai que, naturellement, sur les sujets marketing et communication et commerciaux, on est parfois un peu plus avancé que certains cabinets. Et donc, on les aide aussi. Et donc, c'est pour ça qu'on a l'aide de mission, on a des pré-plaquettes à leur proposer, on a des plans de com, etc. Et ça, c'est vraiment en mode d'accompagnement pour gagner ensemble leurs clients. Une fois que je t'ai dit ça, par rapport à ta question, qui est très juste, c'est que... Parler de la RSE en global, ça a peu d'impact. Parce qu'en fait, comme tout est galvaudé et que rien que sur LinkedIn, tout le monde maintenant est des spécialistes, sont des spécialistes de la RSE, c'est un sujet, tout le monde... Donc au final, il faut réussir à croiser le métier... du client, ses possibles douleurs, et qu'est-ce que va apporter la démarche RSE à ce même client. Je suis un patron du transport, je n'ai pas les mêmes problèmes qu'un patron du BTP, je n'ai pas les mêmes problèmes qu'une dirigeante d'une société de service, ou d'une dirigeante... Et donc, il faut faire une sorte de matrice sur les apports par les souffrances. Qu'est-ce qu'on peut apporter par rapport à ces souffrances-là avec l'offre RSE ? Et de mettre en avant ça. Je vais te donner un exemple, comme ça sera un peu plus parlant. J'ai un problème de recrutement. Je suis dans le transport. J'ai des problèmes de recrutement. Je ne présente pas la RSE comme un truc global. Et avec le sujet de l'environnement qui va avoir peu d'impact. Parce qu'en plus, quand on est dans le transport, en général, on est plutôt pollueur. Donc, même si on peut imaginer d'avoir des choses en compte. compensation, mais on est surtout sur un sujet social et gouvernance, sur le partage de la valeur, sur le fait d'avoir un certain nombre de choses pour qu'il y ait une attractivité d'un côté, et que les gens qui sont dans l'entreprise soient épanouis et motivés. Si je vais aller chercher quelqu'un dans le BTP, sa première douleur, c'est les appels d'offres. Bien sûr. Si en plus je suis dans le BTP... et la majorité de mes clients sont dans le domaine public, alors là, c'est une méga douleur. Et donc, si je vais voir quelqu'un du BTP et que je lui parle d'un certain nombre de sujets globaux de la RSE, mais que je ne lui parle pas du sujet de ses appels d'offres, de la construction de ses appels d'offres et autres, je vais beaucoup avoir moins d'impact. Donc nous, ce qu'on conseille, c'est de se dire, je vais segmenter. Et en fonction de la segmentation de mon portefeuille, par métier, par taille. Idéalement, mais c'est un peu plus difficile à avoir, c'est que plus j'ai de fournisseurs et de clients, plus je suis assujetti. Quand je suis monoclient, ou j'ai deux, trois clients, mais là, quand je commence à avoir beaucoup plus de clients, parce que ce qu'on n'a pas forcément dit, parce qu'on n'a pas forcément le temps de parler de ça, un des impacts très fort de la CDSRD. Donc la CDSRD, c'est...
- Florian DUFOUR - Hôte
La nouvelle DPEF, Déclaration de Performance Extra-Financière, qui était pour les sociétés de plus de 500 salariés, qui est maintenant pour les sociétés de plus de 250 salariés, le mot maintenant est une erreur, qui va avec un calendrier qui est en train de se mettre en place, fait qu'on passe de 2500 entreprises à 6000 entreprises, mais ces 6000 entreprises en France sont des donneurs d'ordre de milliers de TPE et de PME.
- Stéphane DA MOTA - invité
Tu as des parties prenantes qui vont être impactées.
- Florian DUFOUR - Hôte
Exactement. Et donc, le mot à la mode, c'est le ruissellement. Oui, c'est vrai. Tu m'en as parlé tout à l'heure. Lié à ce ruissellement, toutes ces TPE, PME qui pensent ne pas être assujetties à ça, le deviennent de fait. Parce que, comme la CSRD met une intensité... sur les parties prenantes. Donc là, d'un coup, on est dans le monde du BTP, et on s'est dit, je parle au patron ou à la patronne de BTP, je lui ai parlé d'une douleur que forcément il ressent, et en plus de ça, j'ai une offre qui est dédiée à ça, et tout de suite, ma communication est différente, et mon impact est complètement différent, parce que... Mon expert comptable ne me parle pas de l'ARSE au global avec les 17 objectifs de développement durable, les trucs... Non, même si c'est hyper important, c'est pas le sujet. Je discute avec mon client d'une douleur effective et de là, je découle de mon offre.
- Stéphane DA MOTA - invité
Intéressant, il faut y travailler tout de suite parce qu'il va recevoir un petit appel un jour. On va prendre chef dans le bâtiment en disant nous on a l'obligation d'avoir telle ou telle chose parce qu'il y a le gros groupe avec la CSRD qui va être impacté. Et là il va dire bon, il faut que je me tourne, il faut que je trouve une solution. Si l'expert comptable n'en a jamais parlé, c'est sûr qu'il y aura peut-être les consultants où il ne saura pas quoi faire. Donc peut-être en communiquant en amont, déjà ça va faire un petit point. Qu'est-ce que tu en penses de ça ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Je pense, et là, je fais un petit lien avec... avec ce qu'on a construit avec Jérôme Clarisse et Benoît Acapelle de RCA, c'est lorsque nous, on a lancé Enso RSE, on a eu ce sujet de communication. Donc, faire des plaquettes, aider l'expert comptable à mieux communiquer et autres. Voilà, c'est une étape. Mais, on s'est dit, mais à quel moment et comment ? On peut faire ça en masse. Pourquoi en masse ? Même si le mot peut paraître un peu négatif, il n'est pas négatif. En masse, ça veut dire que comment je mets une petite graine dans la tête de mon client pour se dire que le jour où il se réveille, il pense à moi, il ne va pas voir la Fédération française du bâtiment, il ne va pas voir le syndicat, il ne va pas voir son banquier, il ne va pas appeler tel ou tel, non. Il va demander au cabinet, qui a de la donnée sociale, qui a de la donnée financière, qui connaît son client, qui connaît son modèle d'affaires, qui connaît un certain nombre de ses fournisseurs, pourquoi aller voir un consultant qui va là-bas ? Et donc, c'est pour ça que si je reviens sur RCA, l'idée était de dire, il y a un moment qui est magique, c'est le rendez-vous de bilan, où là, on va présenter l'aspect financier. ou dans ce rendez-vous de bilan, notamment dans Bilan Imagé, qui aujourd'hui c'est près de 5000 experts comptables qui utilisent cet outil dans la restitution du bilan financier, on va glisser la partie extra-financière. avec des données flash que l'outil NSO-RSE réalise, c'est-à-dire à travers du FEC et de la DSN, on va faire une intensité carbone, c'est-à-dire qu'on va donner les 10 plus grands postes de consommation avec une incertitude qui est assez forte parce que c'est juste du calcul, c'est un bilan à travers des flux financiers et pas des flux physiques. Mais ça donne quand même, ok, mon poste, mon plus gros poste, ma comparaison N-1, et par rapport à mon secteur, comment je me positionne. Je vais pouvoir donner des données que tu as dit tout à l'heure, sociales, index, index homme-femme, index sur les salaires, un certain nombre de sujets sur les juniors, les seniors, toutes les données qu'on peut retrouver parfois dans le bilan social version facilité, et les aspects gouvernance, la partie. et combien de jets de fournisseurs en dehors de France ou autres. Tout ça, c'est synthétisé assez rapidement et dans le nouveau bilan imagé, qui est en plus revampé depuis là, qui va sortir début novembre ou fin novembre. Et nous, on sera dans la version de janvier. Donc, ça veut dire que l'expert va pouvoir en masse avoir de la data. des commentaires ESG et de pouvoir mettre la petite slide pour dire pourquoi moi expert comptable, pourquoi vous TPE PME vous devez vous bouger sur la RSE et pourquoi moi expert comptable je suis le bon interlocuteur et mettre la plaquette commerciale du cabinet Voilà, donc j'en parle un peu.
- Stéphane DA MOTA - invité
C'est bien, ça fait voir la technique que tu as dit, comment je fais pour que ça puisse parler à tout le monde. Et là, c'est de mettre une petite graine, première étape, tac, ok. Tout ça, tout ça,
- Florian DUFOUR - Hôte
c'est intéressant. Et donc, parce que là, en faisant ça, c'est facile pour le chef de mission, parce qu'il a mis le fait que la DSN, ça a généré, et puis après, il sait, c'est très facile à commenter, et après, il va commencer à avoir sa conversation. Et dans son offre de service, Bon, peut-être qu'au début, il n'y aura qu'un diagnostic des parties présentes, un accompagnement au financement, une fresque du climat, enfin un truc assez simple et petit à petit, chaque année, il va voir. Donc ça, c'est vraiment... Parce que là, on était en train de discuter sur un exemple et une difficulté de communication. Et c'est pour ça qu'on a fait ce partenariat. On est ravis. RCA aussi. Donc, voilà.
- Stéphane DA MOTA - invité
C'est très bien. Parlons de la vente, justement. Quels sont les principaux arguments qu'on peut mettre en avant ? On est à source rendez-vous. Ça y est, je viens de voir la plaquette. Comment je fais pour vendre ? Comment je peux appuyer sur ces points de douleur ? Est-ce qu'il y aurait d'autres choses ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Si on revient là-dessus, c'est que, alors ça c'est très connu du monde de la RSA, mais je ne vais pas te faire de classement, mais on a parlé d'appel d'offres. Ça c'est un premier sujet qu'on appelle le sujet business. Appel d'offres public, c'est 100% des A.O. et c'est 20% de la réponse quand même. Donc l'entrepreneur dans le BTP qui reçoit ou dans un autre marché public... qui reçoit un appel d'offres, qui a laissé traîner ça et qui doit répondre dans la semaine, c'est mort. Il ne pourra jamais répondre si ce n'est pas préparé en amont. Ce n'est pas possible. Donc, appel d'offres, public, mais aussi privé. C'est-à-dire que, et j'en suis l'exemple en tant que dirigeant, lorsque je sélectionne un fournisseur maintenant, je fais hyper gaffe à sa raison d'être, je fais attention à sa proposition de valeur, je fais attention à ses propres fournisseurs et autres. Donc ça, je ne m'amuse pas à faire des appels d'offres complets, mais c'est pour te dire que cette sensibilité, elle peut être, et on le voit très bien dans les cabinets aujourd'hui, ou quand tu vas sur le site web, tu as compris tout de suite. Ils ont posé des valeurs de l'entreprise, tu vois les locaux, ils sont great place to work, on en pense ce qu'on veut, mais en tout cas, il y a une démarche, ils ont cherché une certif, et ça, c'est un point important. Donc, côté business, ensuite, côté bancaire, aujourd'hui, Bonnie sur les taux, accessibilité des taux. Pourquoi ? Parce que le banquier, il va déjà envoyer au client, certifié par l'expert comptable, je pense à la banque Pop, il y a 12 indicateurs. Ces 12 indicateurs sur les trois critères ESG doivent être travaillés par l'entrepreneur et doivent être certifiés par l'expert comptable. J'ai des exemples. donc la banque pop on est un exemple mais d'autres donc là et donc là c'est l'expert comptable donc bon ça c'est un avis personnel mais je pense que si on faisait ses indicateurs avec lequel entre le cabinet et le client et qu'on les proposait à la banque plutôt que ce soit la banque qui propose, je pense qu'il y a des choses qui pourraient aller plus dans le sens de l'expert comptable. Appel d'offres, sujet bancaire, troisième sujet, RH. Aujourd'hui, c'est difficile de recruter, c'est difficile de garder motivé les troupes. La RSE est là pour ça. J'entendais tout à l'heure transmission aussi et notamment parler du BTP. Je veux transmettre mon entreprise. Si tu transmets une entreprise dont le modèle de l'affaire est beaucoup plus sain, avec une vision, une pérennité, des parties prenantes engagées. C'est quand même quelque chose qui est... Alors, ce n'est pas pour habiller la mariée, comme dirait l'autre, mais c'est pour améliorer l'entreprise et la perception. Et après, le dernier point, c'est l'innovation. C'est-à-dire qu'en général, quand on commence à avoir une démarche RSE assez profonde dans l'entreprise, on cherche à innover, à optimiser les process. Donc, facialement, ça coûte plus cher, mais derrière... Il y a un chiffre qui est toujours discutable, qui dit que ça pousse à 10%, 15%, notamment dans les entreprises type industrielles, la créativité et l'innovation. Moi,
- Stéphane DA MOTA - invité
je voudrais que tu m'accompagnes, par contre, sur certaines objections que les experts comptables se sont confrontés. C'est, ok, je suis d'accord avec vous, mais là, ma boîte, financièrement, on est à la limite. J'essaie de travailler et faire ce que je peux. Là, je ne peux pas me lancer tout de suite, alors que j'aimerais bien. Ou c'est peut-être trop cher ? Ou je ne vois pas l'intérêt ? Est-ce que tu pourrais me donner des petits tips pour pouvoir combattre ça ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Écoute, un des premiers tips, c'est que peu de gens le savent, et on va au plus facile de l'ARSE, mais l'ARSE, le point de départ, c'est le modèle d'affaires. C'est-à-dire... Comment est structurée mon entreprise ? Avec qui je travaille ? Qu'est-ce que je vends ? Et quelle est ma pérennité dans les 3, 4, 5 ans à venir ? Et c'est pour ça que les banquiers aiment l'ARSE. Parce que quand je donne de la data ARSE à mon banquier, je lui démontre comment je vois mes 5 années. Quand je donne une liasse fiscale à mon banquier, je lui montre dans l'effet rétroviseur ce qui s'est passé derrière. Après, je peux lui filer un petit tableau, un petit BP pour lui faire plaisir. Mais si je fais vraiment mon travail, En mode, j'ai fait mon modèle d'affaires, je fais ma matrice de matérialité, qui est un terme très à la mode en ce moment, et tous ceux qui passent le visage de durabilité, ou double matérialité, c'est positionner justement toutes les interactions avec ses parties prenantes et ses objectifs d'entreprise. Et ensuite, je fais mon plan d'action RSE. Là, j'ai une vraie conversation entre l'expert comptable et l'entrepreneur. Je te prends un exemple tout bête. Je suis franchisé. de laverie automatique de voiture. Si je n'ai pas changé mon outil de production en outil de production durable qui récupère l'eau, qui permet d'être autogéré, à chaque coup de chaleur, je ferme mon outil de production. Il suffit que j'ai 15 franchisés. Tout est fermé, alors que ce point de rendez-vous du modèle d'affaires, j'ai pris ça, mais ça peut être d'autres activités, il y en a plein, c'est de se poser en se disant, OK, ton entreprise, elle est où dans trois ans ? Tes clients, ils seront toujours là ? vivant, tes fournisseurs seront toujours vivants, tu seras toujours en capacité de recruter des compétences ou pas. Et qu'est-ce qu'on peut... Et donc là, on a vraiment une vision stratégique avec l'entrepreneur ou l'entrepreneuse, et ça c'est magnifique. D'ailleurs, je suis sorti d'une formation d'un de nos partenaires où l'expert comptable associé, pas dirigeant du cabinet, me dit que depuis que j'ai fait cette formation autour de la RSE, mon niveau de conversation avec mes clients a monté de deux étages. On n'est plus dans le day-to-day avec des sujets de tréseau, des sujets de... On est là, on lève la tête, on regarde plus loin. Il faut aussi regarder le day-to-day. Mais pour dire à ta question initiale, OK, je suis en galère de tréseau, je suis en galère de clients, j'ai plein de sujets du quotidien. Ça ne vaut pas pour tous les clients, je suis d'accord. Mais la RSE, elle n'est pas là juste pour mettre les abeilles sur le toit et les plantes vertes dans le bureau. Elle est là pour pousser l'entreprise dans... dans un chemin durable et dans la durabilité, il y a l'efficience, il y a la concurrence, il y a la compétence et il y a l'atteinte de ses objectifs aussi.
- Stéphane DA MOTA - invité
Il manque le mot et c'est ça, du coup, maintenant, je l'accolle à côté de durabilité, c'est le mot stratégique. Ça aide vraiment à avoir une vision à long terme, ça, j'aime bien. Et du coup, là, je suis conquis, je pars sur la stratégie avec toi, mais quels outils, solutions peuvent aider les cabinets à structurer ça et valoriser l'offre ? Est-ce que tu pourrais me faire un retour, toi, RSE, comment vous accompagnez maintenant en disant, voilà, je me lancez, vos outils m'aident à faire quoi ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Eh bien, les outils sur le marché sont essentiellement des outils entreprises. qui ont été très focus, soit j'ai des outils de bilan carbone, soit j'ai des outils RH très puissants. Et puis petit à petit, on a vu arriver les premières plateformes, mais plutôt milieu du mid-market. L'anglicisme est tellement présent que j'avais plus mal à... Pour les belles PME, petites ETI et autres. Et puis, voilà. Donc ça, c'était l'état de l'art. Et puis, il y avait les gros SAP de la RSE pour gérer la partie des PEF et autres. De plus en plus, il y a des plateformes, mais encore une fois, très dédiées TPE, PME. Et nous, ce qu'on a voulu faire, c'est de faire une plateforme qui réponde à deux ambitions. La première, c'est avoir, s'adapter à la capacité contributive des TPE, des PME, en termes de finances. Et deuxième, c'est de s'adapter à l'évolution de la profession comptable. Parce que même si tout le monde dit on y va, ok, c'est bien. Mais il y a le chemin, c'est que le début du chemin. Donc il faut être capable, et je rigole souvent là-dessus, de faire de la RSE ceinture jaune comme de la ceinture noire. Et puis on peut passer ces ceintures petit à petit. Donc nous, on a fait une plateforme de production qui permet d'industrialiser. comme l'expert. L'expert comptable sait faire. Il sait vendre une laisse fiscale à un petit groupe de 10 entreprises comme faire une laisse fiscale pour un artisan. Donc, avec le même outil presque.
- Stéphane DA MOTA - invité
Oui, c'est ça.
- Florian DUFOUR - Hôte
Et donc, nous, on a fait la même chose, c'est-à-dire qu'on a un outil qui va permettre de faire des étapes, de les segmenter, de faire ça de masse. En collaboratif, parce qu'il y a des actions. Demain, faire un diagnostic de performance énergétique du bâtiment de l'entreprise. L'expert comptable, il a peu de valeur. travailler sur tous les sujets sociaux que j'ai évoqués tout à l'heure, énormément de valeur. Donc nous, ça c'était pour répondre à la première question. Et la deuxième, c'était de se dire, il faut que la plateforme suive les compétences et la connaissance des experts comptables. Donc notre plateforme, qu'est-ce qu'elle fait ? Première étape, on fait un bilan flash, comme je disais tout à l'heure. On prend le fait que la DSN, on fait des indicateurs ESG. Premier commentaire, hyper facile. L'objectif ? c'est le cheval de Troyes, dire au client le cabinet est positionné, vous voyez il y a quand même 2-3 sujets. Ensuite on rentre dans le vrai monde de la RSE c'est à dire qu'on fait un diagnostic des parties prenantes c'est ce que fait un consultant il va interroger les clients les collaborateurs, les fournisseurs les dirigeants, selon un Canva qui est l'ISO 26000, un référentiel qui est le référentiel international de la RSE ça va remonter de la donnée comme tout ça c'est anonyme, ça va donner une sorte de feuille de route à l'entrepreneur avec l'expert comptable. Et là, il va prendre l'outil pour piloter toutes les actions. Je mets en place, je vais favoriser le télétravail. J'ai six actions à côté. J'achète des ordinateurs portables. Je contribue à l'abonnement Internet. Je fournis des casques. Je prends un exemple assez basique. Et là, je vais pouvoir justifier, mettre les factures. Et on a créé la piste d'audit RSE dans cet outil-là parce que comme dans la compta, l'expert comptable va vérifier. que tout ce qui va être mis dans le rapport extra financier est vrai, puisque lui, il va poser sa signature quand même, l'expert comptable.
- Stéphane DA MOTA - invité
Ça te le cadre bien, en fait.
- Florian DUFOUR - Hôte
Exactement. Bilan flash, diagnostic, je pilote mes actions. Une fois que mes actions sont finies, je peux avoir en option le calcul du bilan carbone, si j'ai les compétences en face, côté cabinet. Et, dernier module, je fais mon rapport extra financier. Le rapport de durabilité, on appelle les deux volontaires et signés par l'expert comptable. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, tous ceux qui ne sont pas dans le cadre CSRD, une entreprise peut mettre ce qu'elle veut dans son rapport de durabilité, personne ne va le vérifier. Toi, tu es banquier, tu reçois la société X signée par le cabinet ABC, tu ne te poses pas la question du taux de handicap, des différentes datas qu'il y a dans le rapport de durabilité. Tu te dis oui, c'est vrai. C'est ça que nous, aujourd'hui, on pousse le rôle de l'expert comptable comme tiers de confiance, comme OTI de la RSE auprès des TPE et des PME.
- Stéphane DA MOTA - invité
J'ai l'impression qu'en fait, on voit un petit peu la RSE comme une mission ponctuelle. Mais là, ce n'est pas du tout ça. Tu veux avoir constamment le lien avec ton client.
- Florian DUFOUR - Hôte
C'est récurrent parce que si, par exemple, dans ton diagnostic, tes salariés se plaignent. Je reprends l'exemple de la mutuelle, le playing de fait qu'il n'y ait pas de partage de la valeur, il n'y a pas d'intéressement de participation. Et que l'entrepreneur ou l'entrepreneuse met tout ça en place pour améliorer le score social et gouvernance. Je pense que l'entrepreneur, il veut réinterroger l'année d'après. Ce n'est pas que je pense, je suis persuadé. L'année d'après, il va réinterroger. à travers ce diagnostic pour savoir si mes équipiers sont contents maintenant de tout ce que j'ai fait. Et puis peut-être que je vais avoir d'autres notes qui vont baisser parce que j'ai mal choisi certains fournisseurs. Et donc oui, je te rejoins, il y a une récurrence. dans cette mission. Je vais même aller plus loin. Je rigole souvent. Tu parles avec les aficionados, experts comptables RSE. Ils te disent que le futur rendez-vous de bilan, c'est l'explication de ta démarche RSE et c'est à l'intérieur que tu vas avoir la data financière qui va justifier l'impact des démarches RSE dans ton bilan. Et ce n'est plus le bilan qui va être le porteur de l'or. On n'en est pas là, mais c'est pour te donner la vision de la profession sur cette thématique-là.
- Stéphane DA MOTA - invité
Donc vous accompagnez au quotidien tout ce qui est les experts comptables. Tu nous as parlé un petit peu de RCA. Est-ce que tu as d'autres nouveautés ou des choses que tu voudrais mettre en avant ?
- Florian DUFOUR - Hôte
On a une roadmap qui est assez riche et notamment il y a un sujet qui est la CSRD volontaire. En fait, c'est ceux qui ne sont pas sujets de la CSRD, les entreprises, mais qui sont obligés parce qu'ils travaillent avec Eiffage, parce qu'ils travaillent avec des gros, très très gros, en grosse proximité. Pourquoi ? Parce qu'il y en a certains qui se... prépare en disant je vais bientôt passer le seuil. Et nous, on est en train de également travailler avec une belle communauté et notamment un expert comptable mémorialiste sur cette thématique et on sera prêt pour la prochaine PF. On a des sujets d'intelligence artificielle aussi. Pour assister l'expert comptable, je sais que tu es un spécialiste du sujet, on a quelques problèmes sur le choix du partenaire et l'intérêt ou pas par rapport à la consommation environnementale de l'IA. Donc, il faut avoir un vrai intérêt. Il ne faut pas que ça soit juste faire des commentaires juste pour faciliter la vie de l'expert. Il faut qu'il y ait vraiment un vrai game changer pour qu'on puisse... Donc, ça, on l'étudie. Parce que tout le monde dit, oui, ta startup, si tu mets de l'IA, c'est génial et tout.
- Stéphane DA MOTA - invité
Il y a un gros impact.
- Florian DUFOUR - Hôte
C'est vrai. Mais il faut qu'on reste aussi aligné à nos valeurs. Tech for good. Et voilà, donc ça, c'est un autre sujet. Et puis après, on est prêt et on avance puisqu'on a pris un outil qui va aider les experts comptables ceinture jaune à démarrer les ceintures orange à accélérer. Maintenant, il y a certains ceintures noires qui sont qui ne représentent pas énormément de cabinets qui sont déjà en train de nous challenger sur des thématiques. beaucoup plus évolué et donc on travaille là dessus et qui serviront au futur ceinture marron qui sont aujourd'hui ceinture jaune donc voilà à peu près plus de fonctionnels un peu plus de tech sur certains sur certaines thématiques et
- Stéphane DA MOTA - invité
voilà enfin pour toi quelle tendance tu vois dans la demande des entreprises pour les services RSE et comment les experts comptailles peuvent se préparer pour répondre à ces attentes futures qui vont arriver C'était une boule de cristal dans les 3-4 ans. Comment tu vois le marché ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Moi, je vois le marché s'accélérer. Aujourd'hui, nous, on a fait un baromètre de maturité que je pourrais te partager. On va dire qu'aujourd'hui, entre les conscients et les formés, ça représente un quart de la population expert comptable. Et tu as certains qui sont... qui sont déjà en train de se dire, il faut que je me prépare, mais je suis très focus sur la facture électronique. Oui,
- Stéphane DA MOTA - invité
c'est vrai que oui.
- Florian DUFOUR - Hôte
Mais je sais très bien que facture électronique, dégradation des marges sur la partie compta, nouvelle offre de services, gestion de patrimoine, RSE. Donc la RSE va pour moi devenir pas quelque chose de spécialiste, ça va devenir quelque chose de générique dans les cabinets. sur une première marche globale et une vision globale de l'entreprise. Et après, ce qui va se déterminer, c'est que plus on va aller en profondeur, plus il y aura des interactions avec des cabinets spécialisés, des cabinets de conseil. En fait, c'est un peu le même principe que l'IFRS, quand tu es arrivé ou tu as des cabinets spécialisés, puis tu as le cabinet classique qui va aller travailler avec son confrère, etc. Donc, on va se retrouver avec une offre de service qui va être dans beaucoup, beaucoup de cabinets. je ne vais pas dire 100%, mais qui va être dans beaucoup de cabinets avec une offre assez générique et avec une collaboration et des partenariats avec l'écosystème, des confrères spécialisés et des cabinets de conseil.
- Stéphane DA MOTA - invité
C'est vrai qu'on oublie souvent qu'on peut très bien aller voir ses confrères. Il y en a des spécialistes sur ce domaine-là pour travailler ensemble.
- Florian DUFOUR - Hôte
C'est sûr. aujourd'hui, c'est déjà le cas. Parce qu'on parle beaucoup des bigs avec des offres de service, des équipes, mais j'étais encore avec un cabinet, ils sont huit, ils sont huit ceintures noires de la RSE, et ils travaillent énormément en co-contractance ou co-traitance, en partenariat avec des bigs sur des thématiques parce qu'ils ont des compétences qu'ils n'ont pas.
- Stéphane DA MOTA - invité
Donc ça c'est super intéressant. Je te remercie pour ce moment d'échange, on a appris plein de choses sur la RSE, mais pour finir l'interview, je voudrais faire un jeu avec toi qui s'appelle Ceci ou Cela, où on va te proposer deux alternatives, et tu me diras laquelle te correspond mieux. Est-ce que t'es ok ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Parti !
- Stéphane DA MOTA - invité
Est-ce que tu préfères être en sweat ou en costume ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Ensuite ?
- Stéphane DA MOTA - invité
Tu préfères passer un moment à l'Impact Paris Summit ou au Congrès de l'Ordre ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Ah là, c'est dur.
- Stéphane DA MOTA - invité
Il fera chaud. C'est pour ça que je te l'ai mis.
- Florian DUFOUR - Hôte
Au Congrès.
- Stéphane DA MOTA - invité
Tu préfères répondre aux questions sociales ou répondre aux questions environnementales ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Sociales.
- Stéphane DA MOTA - invité
Tu préfères faire des podcasts ou des vidéos ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Podcasts.
- Stéphane DA MOTA - invité
Tu es plutôt vin ou bière ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Vin.
- Stéphane DA MOTA - invité
Pourquoi ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Ancien marketplace de cavistes indépendants, j'ai été formé au vin et c'est un domaine incroyable.
- Stéphane DA MOTA - invité
Plutôt Borgogne ou Bordeaux, toi, du coup ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Eh bien, plutôt Loire.
- Stéphane DA MOTA - invité
Loire, c'est vrai. Moi aussi, tu vois, Loire aussi. Fêtard ou pantouflard ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Fêtard.
- Stéphane DA MOTA - invité
Et pour finir, tu préfères Paris ou Guy Pavas, où vous avez la deuxième antenne, qui est à côté de Brest ?
- Florian DUFOUR - Hôte
Guy Pavas. Il ne faut pas dire le S à la fin. Les Bretons ne vont pas être contents. À Guy Pavas, on a la mer.
- Stéphane DA MOTA - invité
C'est vrai que c'est plutôt pas mal. Je te remercie pour apprendre plein de choses sur les RSE. Il ne faut pas hésiter à venir te voir pour devenir ceinture jaune et après ceinture noire. Et puis, on se retrouve au prochain épisode.
- Florian DUFOUR - Hôte
Vous pouvez me contacter sur LinkedIn avec grand plaisir pour partager et échanger sur ce formidable marché. Merci beaucoup, Florian.
- Stéphane DA MOTA - invité
Merci, Stéphane. Avant de se quitter, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et parler du podcast à vos confrères. J'en profite pour remercier mes partenaires qui, grâce à eux, me permettent de vous partager encore plus de contenu chaque mois. Merci, rendez-vous au prochain épisode !