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Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière

Les clefs pour se sentir bien dans son corps sans abandonner avec Camille Grandidier, avocate et coach de vie

Les clefs pour se sentir bien dans son corps sans abandonner avec Camille Grandidier, avocate et coach de vie

30min |26/05/2025
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30min |26/05/2025
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Description

Dans ce nouvel épisode du Podcast Matésens, j’ai la joie d’accueillir Camille Grandidier qui est avocate et coach de vie. Elle propose une approche holistique, qui associe le corps & l’esprit.

 

C’est en étant confrontée au stress intense lié à son métier d’avocate dans des grands cabinets au Luxembourg qu’elle découvre les bienfaits du coaching.

 

En se faisant d’abord accompagnée elle-même, elle vit une transformation profonde. Elle retrouve enfin de l’énergie, développe une plus grande confiance en elle et apprend à prendre soin de son corps. Elle relève le challenge de créer son équilibre de vie et se sentir enfin bien dans son corps et dans sa tête.  

 

Elle décide alors de se former auprès de la très réputée école américaine The Life Coach School, pour pouvoir ensuite à son tour transmettre les outils qui l’ont aidée.

 

Depuis 2022 elle accompagne les femmes actives pour leur permettre d’allier performance professionnelle ET bien être.

 

Son approche mêle rigueur intellectuelle, coaching et pratiques holistiques telles que le yoga, la nutrition et la naturopathie pour créer des transformations profondes et durables.

 

Elle transmet ses conseils dans sa newsletter hebdomadaire et également au travers de deux ouvrages : 60 minutes pour booster votre confiance en vous et 60 minutes pour booster votre énergie.


Au fil de la conversation, Camille partage des conseils pratiques et ses stratégies pour :


  • renforcer la confiance en soi

  • s'engager envers soi-même avec amour et respect, tout en avançant vers ses objectifs

  • identifier l'impact de nos pensées sur notre parcours

  • tenir ses résolutions en utilisant la discipline bienveillante

  • se connecter à l'instant présent pour calmer le mental sans méditer


Pour en savoir plus, je vous invite à écouter cet épisode et à suivre Camille sur Instagram @camille_grandidier


Si cet épisode vous a inspirée ou donné des clefs pour avancer dans votre carrière, n’hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.


Et si vous avez envie d’échanger, de partager votre parcours ou d’être accompagnée dans votre vie professionnelle, je serais ravie de vous lire.  


Pour cela, contactez-moi sur Instagram @matesens_coaching ou Linkedin.


Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨


Margaux


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnel certifié. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui vous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prête à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, Je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti ! Dans ce nouvel épisode, j'ai la joie d'accueillir Camille Grandidier, qui est coach de vie et qui propose une approche holistique qui associe le corps et l'esprit. C'est en étant confrontée au stress intense lié à son métier d'avocate dans des grands cabinets au Luxembourg qu'elle a découvert les bienfaits du coaching. En se faisant d'abord accompagner elle-même, elle vit une transformation profonde. Elle retrouve enfin de l'énergie, développe une plus grande confiance en elle et apprend à prendre soin de son corps dans la durée. Elle relève le challenge de créer son équilibre de vie et se sentir enfin bien dans son corps et dans sa tête. Elle décide alors de se former auprès de la très réputée école américaine The Life Coach School pour pouvoir ensuite à son tour transmettre les outils qui l'ont aidée. Depuis 2022 déjà, elle accompagne les femmes actives pour leur permettre d'allier performance professionnelle et bien-être. Son approche mêle rigueur intellectuelle, coaching et pratiques holistiques telles que le yoga, la nutrition et la naturopathie. pour créer des transformations profondes et durables. Elle transmet ses conseils dans sa newsletter hebdomadaire et également au travers de deux ouvrages dont elle est l'autrice, 60 minutes pour booster votre confiance en vous et 60 minutes pour booster votre énergie. Hello Camille ! Hello Margaux ! Alors pour te présenter, pourrais-tu commencer par nous dire d'où tu viens et qu'est-ce que tu rêvais de devenir quand tu étais plus jeune ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci beaucoup en tout cas de me recevoir sur ce podcast. Du coup, je viens de Metz et je travaille à Luxembourg. Donc, comme tu l'as expliqué, je suis avocate de formation. Aujourd'hui, je travaille encore en tant que juriste pour un gestionnaire de fonds d'investissement immobilier. Et donc, en parallèle, j'ai lancé mon entreprise de coaching. Quand j'étais petite, je voulais à la base être pédiatre, donc pas grand-chose à voir. J'étais surtout attirée par les métiers dans la santé, donc la médecine. Et je pense que c'est pour ça que j'ai toujours un peu gardé en tête cette attirance pour la santé, le bien-être. Et c'est pour ça aussi que j'aime autant coacher et que la naturopathie m'intéresse aussi beaucoup. Donc c'est revenu un peu après coup, parce qu'en fait, du coup, quand j'étais petite, je voulais être pédiatre. Ensuite, à l'adolescence, j'étais... En plein questionnement, je ne savais plus trop. Puis après, en discutant avec mes parents, ça s'est plutôt orienté vers le droit et l'économie. Et puis aujourd'hui, du coup, c'est vrai que cette envie d'avoir une relation plus directe, d'avoir un sentiment d'aider directement, d'être plus utile directement, cette relation avec les gens quand on coach, c'est un peu revenu. Et c'est pour ça que j'adore faire ça aussi.

  • Speaker #0

    Oui, donc tu as trouvé ta façon d'accomplir ces souhaits que tu avais enfant. De vie professionnelle, génial. Je te propose qu'on entre directement dans le vif du sujet ensemble et d'évoquer le sujet de la confiance en soi. En préparant cet épisode, on avait envie d'aborder ensemble comment faire quand on doit se présenter, donc lors d'un événement de réseau, auprès d'un nouveau collaborateur ou tout simplement à la sortie de l'école, mais qu'on a le sentiment que l'on manque de confiance en soi. Quel conseil tu pourrais apporter ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que le meilleur remède au manque de confiance en soi, c'est le passage à l'action. En le sens où quand on n'a pas confiance en soi pour une certaine compétence au début, le meilleur remède, ce sera d'agir pour apprendre et se former ou se préparer, par exemple. Et donc, c'est comme je dis dans le livre, c'est plutôt faire appel au courage. Quand on ne ressent pas encore la confiance au début, c'est d'utiliser le courage, même quand on a peur, qu'on n'est pas sûr que ça va marcher. qu'on n'est pas sûr d'avoir les compétences au début, c'est d'agir avec courage, je dirais. Ensuite, c'est important de se rappeler que la confiance en soi, c'est une émotion. Donc, comme toutes les émotions, ça vient de notre état d'esprit, ça vient de nos pensées. Notre manière de penser à propos de nous-mêmes, de nos capacités, notre capacité d'y arriver, de bien se présenter, ça... C'est avant tout notre propre opinion de nous-mêmes qu'il faut travailler. Donc, c'est un peu se dire, revenir vers des pensées sur comment je vais me préparer, se dire je suis capable de le faire, je suis capable d'apprendre, d'acquérir cette compétence. Et c'est ce genre de mindset, d'état d'esprit, qui va nous aider à nous préparer pour un entretien, à nous préparer pour un... pour parler en public, parce que la confiance en soi, ce n'est pas un trait de caractère, ce n'est pas on est né avec confiance, on n'a pas confiance nécessairement en soi dans tous les domaines de notre vie, donc ça s'apprend et ça se travaille. Mais ce n'est pas parce qu'on n'a pas confiance en soi pour parler en public qu'on est une personne qui n'a pas confiance en soi. On a confiance en soi dans certains domaines, et dans d'autres domaines, peut-être qu'on a besoin de plus de pratiques et plus d'apprendre. Donc je dirais que c'est d'abord... se refocaliser sur son mindset, de croire en soi, croire qu'on peut acquérir les compétences qu'on veut et ensuite aussi le passage à l'action.

  • Speaker #0

    Oui et je trouve ça très juste aussi que tu abordes le courage et en relisant le livre que tu m'as si gentiment offert, j'ai beaucoup aimé ce passage sur le courage et ça c'est quand parfois on pense qu'on est quelqu'un qui n'a pas confiance en soi. et que dans notre passé on a l'impression d'avoir peu d'exemples où on a démontré de la confiance en soi. Je trouve qu'à l'inverse, en tant que femme, c'est très facile de se reconnecter à des moments où on a dû faire preuve de courage et je suis sûre que toutes les personnes qui écoutent cet épisode peuvent faire la liste de dix moments dans leur vie où elles ont dû faire preuve de courage et se reconnecter à ces moments-là.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Voilà. On entend souvent, donc tu as parlé aussi de travailler sur ses pensées, qu'on reçoit beaucoup, et on a tous énormément de pensées négatives à notre sujet, un flot de pensées qui arrivent, d'autant plus dans des moments où justement on doit faire preuve de courage, ou des moments où on est challengé, donc c'est aussi, voilà, ça prouve qu'on est en train de se challenger. Mais j'entends aussi que vouloir absolument éteindre ses pensées négatives et se répéter à longueur de journée des formulations positives pour se convaincre d'autres choses, ça fait un peu la méthode Coué et que la force, ça peut être un peu toxique. Qu'est-ce que tu en penses, toi Camille, par rapport à ton parcours et ton expertise de coach ? Comment tu répondrais à ce commentaire ?

  • Speaker #1

    Ah ben... Pour moi, les affirmations, ça peut être très utile, mais effectivement, si on se répète des affirmations auxquelles on ne croit pas du tout, ça peut être contre-productif. Parce que ce qui est important de vérifier quand on travaille sur ses pensées et qu'on cherche justement à changer ses pensées pour avoir des pensées un peu plus positives, c'est de vérifier comment ça résonne en nous, la pensée. Donc, de vérifier avec ses émotions comment on se sent et revenir un peu au corps, du coup. de vérifier est-ce que ça ne sonne vrai quand on se répète ça. Donc se répéter, je suis capable, je suis la meilleure dans ce domaine, alors qu'on n'y croit pas du tout, qu'on ne se sent pas du tout prêt et que justement on est en plein doute, ça va être contre-productif. Donc là, il y a des méthodes qu'on peut utiliser en coaching, comme l'échelle de pensée par exemple, ça va être d'y aller progressivement, déjà en se disant, en fait, est-ce qu'on pourrait croire qu'on est en train d'apprendre à être bon dans ce domaine. Et ensuite, en fait, c'est chercher les pensées qui vont nous, qui vont générer en nous une sorte de motivation et d'élan pour agir vers le résultat qu'on veut. Donc, ce n'est pas à passer de je suis nulle à je suis la meilleure. Ça va être de passer graduellement vers vraiment changer nos croyances à propos de nous et adopter des pensées qui justement sont, ça va être construire cette croyance en nous. Donc, à construire, c'est... ces croyances qu'on est capable d'y arriver, mais en le rendant concret. Donc ça va toujours s'accompagner d'un passage à l'action. Ce n'est pas juste se répéter « je suis fort, je suis fort » , ça va être adapter des nouvelles pensées qui vont nous faire nous sentir mieux, qui vont nous faire nous sentir d'une manière, par exemple, qui vont générer en nous le courage d'agir, qui vont nous permettre de prendre de nouvelles actions et qui vont construire cette capacité, cette nouvelle compétence. Donc on peut y aller progressivement. Mais je pense qu'effectivement, pour moi, sans nécessairement aller dans juste des affirmations positives, travailler sur ses pensées, pour moi, j'y crois. profondément je pense vraiment que ça joue de travailler sur son mindset ça peut avoir un très gros impact sur nos résultats sur notre capacité à atteindre nos objectifs oui et justement tu le partage dans ton livre comment

  • Speaker #0

    ça t'a aidé toi sur ton chemin tu racontes que un moment donné Sur voilà la perte de poids et ton équilibre et ton bien-être tu avais des pensées à ton sujet limitantes, bloquantes. Comment ça s'est opéré, justement, cette transformation, le passage de ces pensées négatives à des pensées qui sont venues te soutenir dans ton souhait de te sentir bien dans ton corps ?

  • Speaker #1

    C'est le... qui est même l'essence un peu du travail de coaching, je dirais, c'est par le questionnement. Donc, remettre en question certaines pensées, certaines croyances qu'on a. qui nous paraissent juste des vérités. Donc moi, par exemple, par rapport à mon poids, à la nourriture, ce qui revient assez fréquemment, c'est de me dire j'ai un problème avec la nourriture, j'ai un problème avec mon alimentation, et de voir ça comme un problème. Donc de remettre ça en question, déjà de se dire est-ce que c'est vrai, et d'ouvrir un peu à la possibilité que si ça se trouve, c'est pas vrai, si ça se trouve, il y a d'autres choses qu'on peut croire à propos de la situation. Donc c'est un travail de remise en question, de se poser des nouvelles questions, des questions... ouvertes et des questions pour le coup positives parce qu'en fait si on se pose des questions négatives notre cerveau il va y répondre notre cerveau adore les questions donc si tu poses une question négative à ton cerveau pourquoi j'y arrive pas il va te trouver plein de raisons pour laquelle tu n'y arrives pas si tu demandes par contre à ton cerveau en quoi je suis capable d'y arriver il va aussi trouver des réponses positives donc c'est utiliser le pouvoir des questions je dirais pour réorienter un peu ses pensées et s'ouvrir à de nouvelles possibilités à propos de soi, à propos de ce qui est possible pour soi.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est exactement ce que tu décris dans le livre, et moi ça m'a beaucoup touchée quand tu évoques que tu te disais au fond de toi « je n'y arriverai jamais, ce n'est pas pour moi » . Être bien dans mon corps, aimer mon corps, et que tu as réalisé que si, peut-être en fait. Et d'ouvrir cette possibilité, et ça s'applique, je pense, aussi dans la vie professionnelle. Certaines personnes me partagent « j'ai jamais été à ma place » et « ce n'est peut-être pas pour moi » ou « je n'y arriverai jamais » . Donc, par rapport à ce que tu dis, c'est questionner ces pensées-là dans un premier temps avant d'aller vers de nouvelles pensées pour accompagner ces ambitions. Merci Camille. Comment faire quand on veut reprendre le pouvoir ? sur son rythme de vie, que ce soit le rythme de travail, faire du sport, le sommeil, etc. Mais qu'on a le sentiment qu'à chaque fois, on abandonne ses bonnes résolutions.

  • Speaker #1

    C'est effectivement un gros sujet. Souvent, les gens disent qu'ils n'ont pas assez de motivation pour tenir ou des choses comme ça. Mais du coup, l'important, je dirais, c'est de revenir à ce qu'on veut vraiment ou ce que j'aime bien faire avec. je trouve en coaching c'est pas mal d'un peu de définir sa vision et déjà se dire au fait qu'est ce qu'on veut dans la vie et ensuite de revenir un peu à notre pourquoi parce que faire des choses se fixer des résolutions de nouvel an et des choses comme ça souvent ça passe assez vite parce qu'on n'a pas une vraie motivation personnelle profonde derrière je dirais on le fait souvent juste par conditionnement social parce que tout le monde le fait parce que ben on est un peu poussé socialement à le faire. Alors qu'en vrai, c'est de se rappeler pourquoi on veut le faire et pourquoi ça compte pour nous. Et quand on a une vraie motivation, quand on a un pourquoi assez fort, généralement, ça va nous aider sur le long terme à mettre en place des actions. Ce que je trouve important aussi, quand on veut être régulier et maintenir, parce que, effectivement, quand on se fixe un nouvel objectif, généralement, au début, on a cet élan, cette motivation, on vient de prendre une décision. On est boosté par la décision qu'on vient de prendre et par s'imaginer que ça y est, tout va changer. Ensuite, le truc, c'est que sur le long terme, ça devient un peu ennuyant et parfois difficile. On n'a pas forcément envie de le faire, on ne voit pas forcément les résultats tout de suite. Et du coup, d'utiliser juste sa volonté pour le faire, ça ne marche pas forcément.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais nous donner un exemple, Camille, de pourquoi ? Assez fort, par exemple, sur la perte de poids. Pour qu'on puisse vraiment comprendre concrètement la différence entre le 1er janvier, ça y est, je décide que cette année, c'est l'année où je vais manger plus de légumes, faire plus de sport, boire moins d'alcool. Et donc, tu le disais très justement, la volonté va finir par s'éteindre et c'est humain. Une autre façon d'approcher ce pourquoi, on veut prendre soin de son corps, prendre soin de son alimentation, de son sport. Est-ce que tu pourrais nous montrer concrètement la différence entre le pourquoi et si important ?

  • Speaker #1

    Le pourquoi, le truc, c'est que ça va être très personnel en fonction des personnes. Parce qu'il y a des personnes, leur pourquoi va être très fort juste parce qu'elles ont cette... cette idée qu'elles vont se sentir légères en maillot de bain à la plage et ça ça suffit à les porter sur le long terme. Il y en a d'autres, il va falloir creuser un peu plus profondément, par exemple l'aspect santé. Et donc ça va être plus une question de santé qu'une question de poids en tant que tel. En fait ça va être en fonction encore une fois de comment ça résonne en nous et comment on se sent quand on le dit. Si on se dit pourquoi, c'est parce que là je suis... Là, je suis trop grosse, je ne suis pas assez bien maintenant. Ça, en général, ça ne va pas nous porter. Ça va justement venir d'un sentiment plutôt de peur et de jugement de soi-même, de jugement des autres, et ça ne va pas nous porter sur le long terme. Alors que si c'est quelque chose qui nous motive et nous donne de l'élan et nous donne une sorte de joie de vivre, je dirais, avec, ça, ça va être beaucoup plus stimulant sur le long terme. C'est une vision positive, je dirais. Essayer de se booster juste en se disant qu'on n'est pas assez bien, en se fouettant entre guillemets, généralement ça ne va pas être très porteur, on va s'épuiser en le faisant. On va utiliser beaucoup trop de volonté à essayer de se forcer à faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, alors que si c'est quelque chose qui nous tient à cœur et que ça vient d'une motivation positive, généralement ça va beaucoup plus marcher sur le long terme.

  • Speaker #0

    Oui absolument et c'est là où je pense que parfois certaines personnes confondent le coaching ou ne savent pas exactement ce qu'il y a derrière et pensent que c'est justement d'être fouettée, comme tu le disais, une espèce de contrainte, une force pour aller à l'encontre de ces envies profondes alors que c'est tout l'inverse. et c'est ce que tu expliques très bien par le concept que tu as partagé avec moi de discipline bienveillante et j'aimerais beaucoup que tu m'en dises plus sur comment ce concept peut accompagner une personne qui veut atteindre ses objectifs que ce soit perte de poids mais aussi des objectifs professionnels également parce que du coup donc la discipline ça va être la capacité de se tenir à quelque chose qu'on s'est dit qu'on ferait par exemple donc ça va être ça

  • Speaker #1

    va être la capacité à s'y tenir Et donc, souvent, quand on pense au mot discipline, on a tendance à ressentir une sorte de crispation, une sorte de... Oui, ça ne donne pas vraiment envie. Ça va demander un effort assez négatif. La discipline bienveillance, la différence, c'est de le faire par amour pour soi, je dirais. Ça va être de le faire parce qu'on sait que c'est bon pour nous. Donc, ça ne va pas forcément être très agréable non plus sur le moment, parce que c'est possible qu'on n'ait pas envie de le faire sur le moment. mais on sait qu'on a envie de le faire pour le long terme. Donc ça va être un peu différent parce que ça ne va pas être on le fait alors qu'on n'a vraiment pas envie et là du coup on va avoir beaucoup plus tendance à s'arrêter facilement. Parce que là, si on utilise juste la force, la pure volonté, on va s'épuiser. Alors qu'encore une fois, c'est de la discipline bienveillante, on va plutôt faire des choses qui vont nous rendre fiers de nous et qui vont nous pousser à continuer. Et en utilisant la discipline bienveillante pour faire du sport, pour manger plus sainement et tout ça, c'est pour moi la meilleure façon d'ancrer des nouvelles habitudes. Et une fois que les comportements-là sont ancrés dans nos habitudes, on n'a plus besoin de volonté dans le sens où ça devient beaucoup plus automatique. À chaque fois, on a l'image de se brosser les dents, par exemple. C'est vrai que se brosser les dents, c'est quelque chose qu'on fait quotidiennement. Et ça ne veut pas dire que c'est forcément agréable de le faire ou quoi, mais on ne se pose même plus la question, il n'y a pas de négociation. interne, un truc de « je n'ai pas envie de le faire, si je faisais autre chose à la place » ou quelque chose comme ça, on le fait juste. Et donc c'est un peu la même chose avec le sport, avec l'alimentation, on peut utiliser un peu ça pour ensuite que ça devienne automatique.

  • Speaker #0

    Oui, absolument, merci Camille. Et tu relis ça ensuite à un outil qui est donc la planification. Est-ce que tu pourrais aussi nous donner peut-être un exemple concret ? de comment la planification vient en fait soutenir l'atteinte de ces objectifs que tu as évoqués précédemment.

  • Speaker #1

    En fait, quand on planifie, quand on planifie à l'avance, on va planifier avec son cerveau un peu plus évolué. Le cerveau, on appelle ça le cortex pré-fondal, donc c'est la partie un peu plus évoluée de notre cerveau. qui est capable de réfléchir à nos propres pensées, par exemple. Ça, c'est propre à l'être humain. Et donc, quand on planifie à l'avance, on va pouvoir utiliser cette discipline bienveillante, justement, en se disant qu'est-ce qui va me servir sur le long terme ? Qu'est-ce que je veux vraiment ? Et donc, on va prendre les décisions à l'avance. Pour le lendemain, par exemple, on va dire demain, c'est décidé qu'à 8h, je ferai mon sport, par exemple. Et donc là, ça va être au moment... ça va nous servir parce qu'au moment de se lever, quand on n'aura pas envie de se lever pour aller faire du sport, on va utiliser la discipline d'Ameyan de se rappeler du coup notre décision, pourquoi on veut le faire et du coup de le faire même quand on n'en a pas envie sur le moment. Décider à l'avance, c'est vraiment un moyen de se rappeler, de prendre des décisions à l'avance, d'utiliser son cerveau plus évolué pour choisir ce qui est bon pour nous à la place de décider sur le moment selon nos émotions du moment. Parce que si on décide selon nos émotions du moment, on va avoir tendance à choisir le plaisir immédiat plutôt que ce qui est bon pour nous, pour le futur.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui se passe, ni malgré tout ? Ce rendez-vous à 8h de sport, finalement, exceptionnellement, on laisse tomber pour cette fois. Comment faire ?

  • Speaker #1

    Je pense que du coup, c'est important de juste refléter sur pourquoi on ne l'a pas fait. Est-ce que c'est une bonne raison ou une pas assez bonne raison ? Et du coup, pourquoi on ne voudrait pas le refaire par la suite ? et de prévoir des solutions pour que ça ne se reproduise pas en fonction de ce qui pourrait marcher pour nous. Le but, ce n'est pas de trouver la perfection et d'y arriver à chaque fois. Ça ne sert à rien. Donc ça, c'est aussi quelque chose qui m'a aidé beaucoup avec le coaching, c'est de se rabaisser parce qu'on n'a pas fait quelque chose correctement et presque s'humilier intérieurement, de se dire qu'on est nul, qu'on n'y arrivera jamais. Ça ne nous sert à rien. Ce n'est pas du tout... On a l'impression que ça va nous servir de leçon à ne pas recommencer de se punir, on va dire, alors qu'en réalité, ça va plutôt perpétuer la mauvaise image de nous et le fait qu'on n'est pas capable de le faire. Donc, c'est plutôt s'auto-coacher en se disant comment je peux le faire la prochaine fois différemment, trouver un peu ce qui marche pour nous, qu'est-ce qui nous booste à le faire. Par exemple, se mettre des rappels, il y en a de se mettre un post-it sur son réveil, Et ça peut aider de trouver quelque chose qui va... Par exemple, commencer par un bon café le matin, quelque chose qui va nous booster un peu quand même à nous lever, trouver quelque chose comme ça. Donc, trouver, ça va être aussi une fois très personnel. Donc, c'est pour ça que je trouve que c'est pas mal le coaching individualisé dans le sens où chacun va trouver ses propres méthodes. Mais du coup, ça va être de ne pas se rabaisser et de trouver ce qui marche pour la prochaine fois, d'expérimenter, tester.

  • Speaker #0

    et de ne pas laisser tomber pas parce qu'on a pas fait une fois que c'est tout ou rien ça peut être oui et ça peut être aussi par rapport à ce que tu dis peut-être tout simplement aussi de changer l'heure si finalement on se rend compte que 8h c'est pas pour nous et de choisir un horaire qui nous correspond spécifiquement à nous exactement le but c'est de décider quand on fait un plan à la base on le fait pour nous Merci.

  • Speaker #1

    donc c'est de rester flexible si jamais ça ne marche pas, ça ne sert à rien de continuer à se forcer effectivement il y en a qui se disent on est un peu conditionné pour se dire il faudrait se lever à 5h du matin tous les jours mais en fait si on se lève à 5h du matin il va falloir se coucher très tôt, je veux dire il faut trouver ce qui nous convient à notre mode de vie et ça va marcher aussi, ça peut marcher avec votre mode de vie

  • Speaker #0

    Camille, tu es l'exemple aujourd'hui, une preuve vivante que c'est possible de trouver l'équilibre entre son bien-être et son activité professionnelle d'avocate, que l'on peut imaginer assez exigeante. Mais quelles ont été les plus grandes difficultés dans ce chemin vers l'épanouissement et l'équilibre ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est d'accepter que tout n'est pas parfait. parce qu'un côté, même l'équilibre, ça ne veut pas dire Pour moi, avoir trouvé mon équilibre, ça ne veut pas dire que tout se passe parfaitement, qu'il n'y a plus de frustration, qu'il n'y a pas des choses qui ne se passent pas comme prévu. Parce qu'on est tous humains, c'est la vie, donc il y a des aléas qui arrivent. Et donc, de trouver son équilibre, c'est aussi des fois accepter que tout n'est pas parfait et de trouver ce qui nous convient à nous. Pour moi, c'est de revenir un peu à ce qui me convient, ce que j'apprécie et de trouver... effectivement de se dire il y a des périodes où il va falloir travailler, être plus focalisé sur ma profession de juriste, travailler plus tard et tout ça, il y a d'autres périodes qui seront plus calmes et donc du coup c'est pas trouver un équilibre parfait tous les jours à chaque moment, ça peut être aussi par période, c'est un équilibre de vie en fait. en fait, revenir aussi un peu à comment on se sent.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que je dirais, c'est d'avoir trouvé ta recette, mais d'accepter que cette recette-là, elle n'est pas parfaite et qu'elle va être sans cesse mouvante.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est du coup, même on en avait parlé ensemble, c'est de revenir avec cette acceptation que les émotions négatives, elles seront toujours présentes sur le chemin. Ça ne veut pas dire atteindre l'équilibre, ça ne veut pas dire avoir atteint le graal ou tout. t'es parfait tout le temps et on se sent toujours heureux tout le temps. Ça veut dire savoir ressentir ses émotions négatives aussi et juste être capable d'être son propre soutien dans ces moments-là, savoir se soutenir quoi qu'il arrive.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et à l'inverse, avec du recul, qu'est-ce qui t'a le plus aidé à trouver cet équilibre ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est d'arriver à revenir au moment présent. Donc de savoir un peu se détacher de ses pensées, de ses émotions, de ne plus être dans l'inquiétude du futur ou de se dire qu'est-ce qu'on aurait dû mieux faire dans le passé, qu'est-ce que les autres pensent de nous, de ce qu'on a pu dire ou faire, mais de revenir au présent. Et du coup, pour moi, ça aide vraiment à dire qu'est-ce que je peux faire maintenant, de tenir en compte. compte aussi de mon corps, donc ça même avec le yoga, la méditation, les choses comme ça, ça permet de savoir aussi quand il y a des moments où on doit plus prioriser le repos, ça va être plus utile pour la suite. Du coup ça va être vraiment pour moi de revenir à maintenant, au moment présent, c'est un super outil pour en fait trouver son équilibre et lâcher prise un peu sur l'inquiétude, le stress du futur. Pour moi c'est vraiment... un très bon outil pour revenir à l'équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est très précieux comme conseil. Et l'avantage, c'est que, donc toi, c'est par le yoga, la méditation, des moments comme ça, mais il y a mille façons de pouvoir revenir dans l'instant présent. Et je pense que chacune, on a déjà expérimenté un moment dans notre vie, que ce soit pour certaines du sport, d'autres types de pratiques ou des pratiques artistiques. du chant, etc. On a chacune notre façon d'avoir ces moments-là. Mais c'est vrai qu'avec toi, je réalise qu'en fait, on en a besoin chaque semaine d'avoir ce type de moments-là.

  • Speaker #1

    Et même, en fait, ça peut être revenir au moment présent, c'est pas forcément même se dire « Ok, je vais méditer » . Ça peut être juste revenir à prêter attention à utiliser ses sens pour revenir à maintenant. Qu'est-ce qu'on voit autour de soi ? Comment on se sent maintenant ? Revenir au toucher, à regarder les couleurs autour de nous. Et c'est juste, en fait, du coup, ça nous permet un peu de mettre en pause ce flot de pensée que tu mentionnais au début. Et c'est revenir à un peu cet espace entre les pensées, s'en détacher, se dire qu'on n'est pas tout ce qu'on pense. On est en train d'anticiper pour le futur. Ce n'est pas forcément la vérité. C'est que notre anticipation du futur. Et donc, c'est à mettre un peu en pause et à revenir à ce qui est vrai maintenant.

  • Speaker #0

    Avec une grande respiration.

  • Speaker #1

    C'est juste une respiration et ça suffit.

  • Speaker #0

    Merci Camille. Pour finir, que donnerais-tu comme conseil aux femmes qui peut-être redoutent l'épreuve du maillot de bain à l'approche de l'été ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est de revenir à refocaliser un peu son énergie sur... Ce qui est beau autour de soi, de comment on veut profiter de l'été, plutôt que de se refocaliser sur notre apparence et ce que les autres peuvent en penser. Je pense qu'encore une fois, c'est de se dire où est-ce qu'on veut mettre son énergie. C'est pour ça que ce travail, je trouve qu'il est très important quand on a beaucoup d'inquiétudes à propos de son apparence physique, de son poids. En fait, des fois, je trouve qu'en tant que femme, en plus, on est conditionnée quand même pas mal pour y penser et apporter de l'importance. Mais c'est de se dire, est-ce que je veux vraiment...

  • Speaker #0

    que mon été, que mes vacances soient focalisées là-dessus et que mon énergie se soit sur contrôler ce que les autres pensent de mon ventre, de mes bras, d'être dans la bonne position. Ou est-ce que j'ai envie de me focaliser sur ce qui est beau autour de moi, de prendre le soleil, de lire un bon livre, d'être avec ma famille. Donc c'est un peu refocaliser son énergie, ses pensées, sur la manière dont on veut profiter de l'été.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Camille, j'ai beaucoup apprécié cet échange avec toi et j'espère que ces précieux conseils pourront accompagner les personnes qui écoutent ce podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi Margaux, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière, n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles. Et si vous avez envie d'échanger, de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire. Pour cela, contactez-moi sur Instagram ou via mon site mathesense.com. Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Description

Dans ce nouvel épisode du Podcast Matésens, j’ai la joie d’accueillir Camille Grandidier qui est avocate et coach de vie. Elle propose une approche holistique, qui associe le corps & l’esprit.

 

C’est en étant confrontée au stress intense lié à son métier d’avocate dans des grands cabinets au Luxembourg qu’elle découvre les bienfaits du coaching.

 

En se faisant d’abord accompagnée elle-même, elle vit une transformation profonde. Elle retrouve enfin de l’énergie, développe une plus grande confiance en elle et apprend à prendre soin de son corps. Elle relève le challenge de créer son équilibre de vie et se sentir enfin bien dans son corps et dans sa tête.  

 

Elle décide alors de se former auprès de la très réputée école américaine The Life Coach School, pour pouvoir ensuite à son tour transmettre les outils qui l’ont aidée.

 

Depuis 2022 elle accompagne les femmes actives pour leur permettre d’allier performance professionnelle ET bien être.

 

Son approche mêle rigueur intellectuelle, coaching et pratiques holistiques telles que le yoga, la nutrition et la naturopathie pour créer des transformations profondes et durables.

 

Elle transmet ses conseils dans sa newsletter hebdomadaire et également au travers de deux ouvrages : 60 minutes pour booster votre confiance en vous et 60 minutes pour booster votre énergie.


Au fil de la conversation, Camille partage des conseils pratiques et ses stratégies pour :


  • renforcer la confiance en soi

  • s'engager envers soi-même avec amour et respect, tout en avançant vers ses objectifs

  • identifier l'impact de nos pensées sur notre parcours

  • tenir ses résolutions en utilisant la discipline bienveillante

  • se connecter à l'instant présent pour calmer le mental sans méditer


Pour en savoir plus, je vous invite à écouter cet épisode et à suivre Camille sur Instagram @camille_grandidier


Si cet épisode vous a inspirée ou donné des clefs pour avancer dans votre carrière, n’hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.


Et si vous avez envie d’échanger, de partager votre parcours ou d’être accompagnée dans votre vie professionnelle, je serais ravie de vous lire.  


Pour cela, contactez-moi sur Instagram @matesens_coaching ou Linkedin.


Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨


Margaux


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnel certifié. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui vous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prête à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, Je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti ! Dans ce nouvel épisode, j'ai la joie d'accueillir Camille Grandidier, qui est coach de vie et qui propose une approche holistique qui associe le corps et l'esprit. C'est en étant confrontée au stress intense lié à son métier d'avocate dans des grands cabinets au Luxembourg qu'elle a découvert les bienfaits du coaching. En se faisant d'abord accompagner elle-même, elle vit une transformation profonde. Elle retrouve enfin de l'énergie, développe une plus grande confiance en elle et apprend à prendre soin de son corps dans la durée. Elle relève le challenge de créer son équilibre de vie et se sentir enfin bien dans son corps et dans sa tête. Elle décide alors de se former auprès de la très réputée école américaine The Life Coach School pour pouvoir ensuite à son tour transmettre les outils qui l'ont aidée. Depuis 2022 déjà, elle accompagne les femmes actives pour leur permettre d'allier performance professionnelle et bien-être. Son approche mêle rigueur intellectuelle, coaching et pratiques holistiques telles que le yoga, la nutrition et la naturopathie. pour créer des transformations profondes et durables. Elle transmet ses conseils dans sa newsletter hebdomadaire et également au travers de deux ouvrages dont elle est l'autrice, 60 minutes pour booster votre confiance en vous et 60 minutes pour booster votre énergie. Hello Camille ! Hello Margaux ! Alors pour te présenter, pourrais-tu commencer par nous dire d'où tu viens et qu'est-ce que tu rêvais de devenir quand tu étais plus jeune ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci beaucoup en tout cas de me recevoir sur ce podcast. Du coup, je viens de Metz et je travaille à Luxembourg. Donc, comme tu l'as expliqué, je suis avocate de formation. Aujourd'hui, je travaille encore en tant que juriste pour un gestionnaire de fonds d'investissement immobilier. Et donc, en parallèle, j'ai lancé mon entreprise de coaching. Quand j'étais petite, je voulais à la base être pédiatre, donc pas grand-chose à voir. J'étais surtout attirée par les métiers dans la santé, donc la médecine. Et je pense que c'est pour ça que j'ai toujours un peu gardé en tête cette attirance pour la santé, le bien-être. Et c'est pour ça aussi que j'aime autant coacher et que la naturopathie m'intéresse aussi beaucoup. Donc c'est revenu un peu après coup, parce qu'en fait, du coup, quand j'étais petite, je voulais être pédiatre. Ensuite, à l'adolescence, j'étais... En plein questionnement, je ne savais plus trop. Puis après, en discutant avec mes parents, ça s'est plutôt orienté vers le droit et l'économie. Et puis aujourd'hui, du coup, c'est vrai que cette envie d'avoir une relation plus directe, d'avoir un sentiment d'aider directement, d'être plus utile directement, cette relation avec les gens quand on coach, c'est un peu revenu. Et c'est pour ça que j'adore faire ça aussi.

  • Speaker #0

    Oui, donc tu as trouvé ta façon d'accomplir ces souhaits que tu avais enfant. De vie professionnelle, génial. Je te propose qu'on entre directement dans le vif du sujet ensemble et d'évoquer le sujet de la confiance en soi. En préparant cet épisode, on avait envie d'aborder ensemble comment faire quand on doit se présenter, donc lors d'un événement de réseau, auprès d'un nouveau collaborateur ou tout simplement à la sortie de l'école, mais qu'on a le sentiment que l'on manque de confiance en soi. Quel conseil tu pourrais apporter ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que le meilleur remède au manque de confiance en soi, c'est le passage à l'action. En le sens où quand on n'a pas confiance en soi pour une certaine compétence au début, le meilleur remède, ce sera d'agir pour apprendre et se former ou se préparer, par exemple. Et donc, c'est comme je dis dans le livre, c'est plutôt faire appel au courage. Quand on ne ressent pas encore la confiance au début, c'est d'utiliser le courage, même quand on a peur, qu'on n'est pas sûr que ça va marcher. qu'on n'est pas sûr d'avoir les compétences au début, c'est d'agir avec courage, je dirais. Ensuite, c'est important de se rappeler que la confiance en soi, c'est une émotion. Donc, comme toutes les émotions, ça vient de notre état d'esprit, ça vient de nos pensées. Notre manière de penser à propos de nous-mêmes, de nos capacités, notre capacité d'y arriver, de bien se présenter, ça... C'est avant tout notre propre opinion de nous-mêmes qu'il faut travailler. Donc, c'est un peu se dire, revenir vers des pensées sur comment je vais me préparer, se dire je suis capable de le faire, je suis capable d'apprendre, d'acquérir cette compétence. Et c'est ce genre de mindset, d'état d'esprit, qui va nous aider à nous préparer pour un entretien, à nous préparer pour un... pour parler en public, parce que la confiance en soi, ce n'est pas un trait de caractère, ce n'est pas on est né avec confiance, on n'a pas confiance nécessairement en soi dans tous les domaines de notre vie, donc ça s'apprend et ça se travaille. Mais ce n'est pas parce qu'on n'a pas confiance en soi pour parler en public qu'on est une personne qui n'a pas confiance en soi. On a confiance en soi dans certains domaines, et dans d'autres domaines, peut-être qu'on a besoin de plus de pratiques et plus d'apprendre. Donc je dirais que c'est d'abord... se refocaliser sur son mindset, de croire en soi, croire qu'on peut acquérir les compétences qu'on veut et ensuite aussi le passage à l'action.

  • Speaker #0

    Oui et je trouve ça très juste aussi que tu abordes le courage et en relisant le livre que tu m'as si gentiment offert, j'ai beaucoup aimé ce passage sur le courage et ça c'est quand parfois on pense qu'on est quelqu'un qui n'a pas confiance en soi. et que dans notre passé on a l'impression d'avoir peu d'exemples où on a démontré de la confiance en soi. Je trouve qu'à l'inverse, en tant que femme, c'est très facile de se reconnecter à des moments où on a dû faire preuve de courage et je suis sûre que toutes les personnes qui écoutent cet épisode peuvent faire la liste de dix moments dans leur vie où elles ont dû faire preuve de courage et se reconnecter à ces moments-là.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Voilà. On entend souvent, donc tu as parlé aussi de travailler sur ses pensées, qu'on reçoit beaucoup, et on a tous énormément de pensées négatives à notre sujet, un flot de pensées qui arrivent, d'autant plus dans des moments où justement on doit faire preuve de courage, ou des moments où on est challengé, donc c'est aussi, voilà, ça prouve qu'on est en train de se challenger. Mais j'entends aussi que vouloir absolument éteindre ses pensées négatives et se répéter à longueur de journée des formulations positives pour se convaincre d'autres choses, ça fait un peu la méthode Coué et que la force, ça peut être un peu toxique. Qu'est-ce que tu en penses, toi Camille, par rapport à ton parcours et ton expertise de coach ? Comment tu répondrais à ce commentaire ?

  • Speaker #1

    Ah ben... Pour moi, les affirmations, ça peut être très utile, mais effectivement, si on se répète des affirmations auxquelles on ne croit pas du tout, ça peut être contre-productif. Parce que ce qui est important de vérifier quand on travaille sur ses pensées et qu'on cherche justement à changer ses pensées pour avoir des pensées un peu plus positives, c'est de vérifier comment ça résonne en nous, la pensée. Donc, de vérifier avec ses émotions comment on se sent et revenir un peu au corps, du coup. de vérifier est-ce que ça ne sonne vrai quand on se répète ça. Donc se répéter, je suis capable, je suis la meilleure dans ce domaine, alors qu'on n'y croit pas du tout, qu'on ne se sent pas du tout prêt et que justement on est en plein doute, ça va être contre-productif. Donc là, il y a des méthodes qu'on peut utiliser en coaching, comme l'échelle de pensée par exemple, ça va être d'y aller progressivement, déjà en se disant, en fait, est-ce qu'on pourrait croire qu'on est en train d'apprendre à être bon dans ce domaine. Et ensuite, en fait, c'est chercher les pensées qui vont nous, qui vont générer en nous une sorte de motivation et d'élan pour agir vers le résultat qu'on veut. Donc, ce n'est pas à passer de je suis nulle à je suis la meilleure. Ça va être de passer graduellement vers vraiment changer nos croyances à propos de nous et adopter des pensées qui justement sont, ça va être construire cette croyance en nous. Donc, à construire, c'est... ces croyances qu'on est capable d'y arriver, mais en le rendant concret. Donc ça va toujours s'accompagner d'un passage à l'action. Ce n'est pas juste se répéter « je suis fort, je suis fort » , ça va être adapter des nouvelles pensées qui vont nous faire nous sentir mieux, qui vont nous faire nous sentir d'une manière, par exemple, qui vont générer en nous le courage d'agir, qui vont nous permettre de prendre de nouvelles actions et qui vont construire cette capacité, cette nouvelle compétence. Donc on peut y aller progressivement. Mais je pense qu'effectivement, pour moi, sans nécessairement aller dans juste des affirmations positives, travailler sur ses pensées, pour moi, j'y crois. profondément je pense vraiment que ça joue de travailler sur son mindset ça peut avoir un très gros impact sur nos résultats sur notre capacité à atteindre nos objectifs oui et justement tu le partage dans ton livre comment

  • Speaker #0

    ça t'a aidé toi sur ton chemin tu racontes que un moment donné Sur voilà la perte de poids et ton équilibre et ton bien-être tu avais des pensées à ton sujet limitantes, bloquantes. Comment ça s'est opéré, justement, cette transformation, le passage de ces pensées négatives à des pensées qui sont venues te soutenir dans ton souhait de te sentir bien dans ton corps ?

  • Speaker #1

    C'est le... qui est même l'essence un peu du travail de coaching, je dirais, c'est par le questionnement. Donc, remettre en question certaines pensées, certaines croyances qu'on a. qui nous paraissent juste des vérités. Donc moi, par exemple, par rapport à mon poids, à la nourriture, ce qui revient assez fréquemment, c'est de me dire j'ai un problème avec la nourriture, j'ai un problème avec mon alimentation, et de voir ça comme un problème. Donc de remettre ça en question, déjà de se dire est-ce que c'est vrai, et d'ouvrir un peu à la possibilité que si ça se trouve, c'est pas vrai, si ça se trouve, il y a d'autres choses qu'on peut croire à propos de la situation. Donc c'est un travail de remise en question, de se poser des nouvelles questions, des questions... ouvertes et des questions pour le coup positives parce qu'en fait si on se pose des questions négatives notre cerveau il va y répondre notre cerveau adore les questions donc si tu poses une question négative à ton cerveau pourquoi j'y arrive pas il va te trouver plein de raisons pour laquelle tu n'y arrives pas si tu demandes par contre à ton cerveau en quoi je suis capable d'y arriver il va aussi trouver des réponses positives donc c'est utiliser le pouvoir des questions je dirais pour réorienter un peu ses pensées et s'ouvrir à de nouvelles possibilités à propos de soi, à propos de ce qui est possible pour soi.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est exactement ce que tu décris dans le livre, et moi ça m'a beaucoup touchée quand tu évoques que tu te disais au fond de toi « je n'y arriverai jamais, ce n'est pas pour moi » . Être bien dans mon corps, aimer mon corps, et que tu as réalisé que si, peut-être en fait. Et d'ouvrir cette possibilité, et ça s'applique, je pense, aussi dans la vie professionnelle. Certaines personnes me partagent « j'ai jamais été à ma place » et « ce n'est peut-être pas pour moi » ou « je n'y arriverai jamais » . Donc, par rapport à ce que tu dis, c'est questionner ces pensées-là dans un premier temps avant d'aller vers de nouvelles pensées pour accompagner ces ambitions. Merci Camille. Comment faire quand on veut reprendre le pouvoir ? sur son rythme de vie, que ce soit le rythme de travail, faire du sport, le sommeil, etc. Mais qu'on a le sentiment qu'à chaque fois, on abandonne ses bonnes résolutions.

  • Speaker #1

    C'est effectivement un gros sujet. Souvent, les gens disent qu'ils n'ont pas assez de motivation pour tenir ou des choses comme ça. Mais du coup, l'important, je dirais, c'est de revenir à ce qu'on veut vraiment ou ce que j'aime bien faire avec. je trouve en coaching c'est pas mal d'un peu de définir sa vision et déjà se dire au fait qu'est ce qu'on veut dans la vie et ensuite de revenir un peu à notre pourquoi parce que faire des choses se fixer des résolutions de nouvel an et des choses comme ça souvent ça passe assez vite parce qu'on n'a pas une vraie motivation personnelle profonde derrière je dirais on le fait souvent juste par conditionnement social parce que tout le monde le fait parce que ben on est un peu poussé socialement à le faire. Alors qu'en vrai, c'est de se rappeler pourquoi on veut le faire et pourquoi ça compte pour nous. Et quand on a une vraie motivation, quand on a un pourquoi assez fort, généralement, ça va nous aider sur le long terme à mettre en place des actions. Ce que je trouve important aussi, quand on veut être régulier et maintenir, parce que, effectivement, quand on se fixe un nouvel objectif, généralement, au début, on a cet élan, cette motivation, on vient de prendre une décision. On est boosté par la décision qu'on vient de prendre et par s'imaginer que ça y est, tout va changer. Ensuite, le truc, c'est que sur le long terme, ça devient un peu ennuyant et parfois difficile. On n'a pas forcément envie de le faire, on ne voit pas forcément les résultats tout de suite. Et du coup, d'utiliser juste sa volonté pour le faire, ça ne marche pas forcément.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais nous donner un exemple, Camille, de pourquoi ? Assez fort, par exemple, sur la perte de poids. Pour qu'on puisse vraiment comprendre concrètement la différence entre le 1er janvier, ça y est, je décide que cette année, c'est l'année où je vais manger plus de légumes, faire plus de sport, boire moins d'alcool. Et donc, tu le disais très justement, la volonté va finir par s'éteindre et c'est humain. Une autre façon d'approcher ce pourquoi, on veut prendre soin de son corps, prendre soin de son alimentation, de son sport. Est-ce que tu pourrais nous montrer concrètement la différence entre le pourquoi et si important ?

  • Speaker #1

    Le pourquoi, le truc, c'est que ça va être très personnel en fonction des personnes. Parce qu'il y a des personnes, leur pourquoi va être très fort juste parce qu'elles ont cette... cette idée qu'elles vont se sentir légères en maillot de bain à la plage et ça ça suffit à les porter sur le long terme. Il y en a d'autres, il va falloir creuser un peu plus profondément, par exemple l'aspect santé. Et donc ça va être plus une question de santé qu'une question de poids en tant que tel. En fait ça va être en fonction encore une fois de comment ça résonne en nous et comment on se sent quand on le dit. Si on se dit pourquoi, c'est parce que là je suis... Là, je suis trop grosse, je ne suis pas assez bien maintenant. Ça, en général, ça ne va pas nous porter. Ça va justement venir d'un sentiment plutôt de peur et de jugement de soi-même, de jugement des autres, et ça ne va pas nous porter sur le long terme. Alors que si c'est quelque chose qui nous motive et nous donne de l'élan et nous donne une sorte de joie de vivre, je dirais, avec, ça, ça va être beaucoup plus stimulant sur le long terme. C'est une vision positive, je dirais. Essayer de se booster juste en se disant qu'on n'est pas assez bien, en se fouettant entre guillemets, généralement ça ne va pas être très porteur, on va s'épuiser en le faisant. On va utiliser beaucoup trop de volonté à essayer de se forcer à faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, alors que si c'est quelque chose qui nous tient à cœur et que ça vient d'une motivation positive, généralement ça va beaucoup plus marcher sur le long terme.

  • Speaker #0

    Oui absolument et c'est là où je pense que parfois certaines personnes confondent le coaching ou ne savent pas exactement ce qu'il y a derrière et pensent que c'est justement d'être fouettée, comme tu le disais, une espèce de contrainte, une force pour aller à l'encontre de ces envies profondes alors que c'est tout l'inverse. et c'est ce que tu expliques très bien par le concept que tu as partagé avec moi de discipline bienveillante et j'aimerais beaucoup que tu m'en dises plus sur comment ce concept peut accompagner une personne qui veut atteindre ses objectifs que ce soit perte de poids mais aussi des objectifs professionnels également parce que du coup donc la discipline ça va être la capacité de se tenir à quelque chose qu'on s'est dit qu'on ferait par exemple donc ça va être ça

  • Speaker #1

    va être la capacité à s'y tenir Et donc, souvent, quand on pense au mot discipline, on a tendance à ressentir une sorte de crispation, une sorte de... Oui, ça ne donne pas vraiment envie. Ça va demander un effort assez négatif. La discipline bienveillance, la différence, c'est de le faire par amour pour soi, je dirais. Ça va être de le faire parce qu'on sait que c'est bon pour nous. Donc, ça ne va pas forcément être très agréable non plus sur le moment, parce que c'est possible qu'on n'ait pas envie de le faire sur le moment. mais on sait qu'on a envie de le faire pour le long terme. Donc ça va être un peu différent parce que ça ne va pas être on le fait alors qu'on n'a vraiment pas envie et là du coup on va avoir beaucoup plus tendance à s'arrêter facilement. Parce que là, si on utilise juste la force, la pure volonté, on va s'épuiser. Alors qu'encore une fois, c'est de la discipline bienveillante, on va plutôt faire des choses qui vont nous rendre fiers de nous et qui vont nous pousser à continuer. Et en utilisant la discipline bienveillante pour faire du sport, pour manger plus sainement et tout ça, c'est pour moi la meilleure façon d'ancrer des nouvelles habitudes. Et une fois que les comportements-là sont ancrés dans nos habitudes, on n'a plus besoin de volonté dans le sens où ça devient beaucoup plus automatique. À chaque fois, on a l'image de se brosser les dents, par exemple. C'est vrai que se brosser les dents, c'est quelque chose qu'on fait quotidiennement. Et ça ne veut pas dire que c'est forcément agréable de le faire ou quoi, mais on ne se pose même plus la question, il n'y a pas de négociation. interne, un truc de « je n'ai pas envie de le faire, si je faisais autre chose à la place » ou quelque chose comme ça, on le fait juste. Et donc c'est un peu la même chose avec le sport, avec l'alimentation, on peut utiliser un peu ça pour ensuite que ça devienne automatique.

  • Speaker #0

    Oui, absolument, merci Camille. Et tu relis ça ensuite à un outil qui est donc la planification. Est-ce que tu pourrais aussi nous donner peut-être un exemple concret ? de comment la planification vient en fait soutenir l'atteinte de ces objectifs que tu as évoqués précédemment.

  • Speaker #1

    En fait, quand on planifie, quand on planifie à l'avance, on va planifier avec son cerveau un peu plus évolué. Le cerveau, on appelle ça le cortex pré-fondal, donc c'est la partie un peu plus évoluée de notre cerveau. qui est capable de réfléchir à nos propres pensées, par exemple. Ça, c'est propre à l'être humain. Et donc, quand on planifie à l'avance, on va pouvoir utiliser cette discipline bienveillante, justement, en se disant qu'est-ce qui va me servir sur le long terme ? Qu'est-ce que je veux vraiment ? Et donc, on va prendre les décisions à l'avance. Pour le lendemain, par exemple, on va dire demain, c'est décidé qu'à 8h, je ferai mon sport, par exemple. Et donc là, ça va être au moment... ça va nous servir parce qu'au moment de se lever, quand on n'aura pas envie de se lever pour aller faire du sport, on va utiliser la discipline d'Ameyan de se rappeler du coup notre décision, pourquoi on veut le faire et du coup de le faire même quand on n'en a pas envie sur le moment. Décider à l'avance, c'est vraiment un moyen de se rappeler, de prendre des décisions à l'avance, d'utiliser son cerveau plus évolué pour choisir ce qui est bon pour nous à la place de décider sur le moment selon nos émotions du moment. Parce que si on décide selon nos émotions du moment, on va avoir tendance à choisir le plaisir immédiat plutôt que ce qui est bon pour nous, pour le futur.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui se passe, ni malgré tout ? Ce rendez-vous à 8h de sport, finalement, exceptionnellement, on laisse tomber pour cette fois. Comment faire ?

  • Speaker #1

    Je pense que du coup, c'est important de juste refléter sur pourquoi on ne l'a pas fait. Est-ce que c'est une bonne raison ou une pas assez bonne raison ? Et du coup, pourquoi on ne voudrait pas le refaire par la suite ? et de prévoir des solutions pour que ça ne se reproduise pas en fonction de ce qui pourrait marcher pour nous. Le but, ce n'est pas de trouver la perfection et d'y arriver à chaque fois. Ça ne sert à rien. Donc ça, c'est aussi quelque chose qui m'a aidé beaucoup avec le coaching, c'est de se rabaisser parce qu'on n'a pas fait quelque chose correctement et presque s'humilier intérieurement, de se dire qu'on est nul, qu'on n'y arrivera jamais. Ça ne nous sert à rien. Ce n'est pas du tout... On a l'impression que ça va nous servir de leçon à ne pas recommencer de se punir, on va dire, alors qu'en réalité, ça va plutôt perpétuer la mauvaise image de nous et le fait qu'on n'est pas capable de le faire. Donc, c'est plutôt s'auto-coacher en se disant comment je peux le faire la prochaine fois différemment, trouver un peu ce qui marche pour nous, qu'est-ce qui nous booste à le faire. Par exemple, se mettre des rappels, il y en a de se mettre un post-it sur son réveil, Et ça peut aider de trouver quelque chose qui va... Par exemple, commencer par un bon café le matin, quelque chose qui va nous booster un peu quand même à nous lever, trouver quelque chose comme ça. Donc, trouver, ça va être aussi une fois très personnel. Donc, c'est pour ça que je trouve que c'est pas mal le coaching individualisé dans le sens où chacun va trouver ses propres méthodes. Mais du coup, ça va être de ne pas se rabaisser et de trouver ce qui marche pour la prochaine fois, d'expérimenter, tester.

  • Speaker #0

    et de ne pas laisser tomber pas parce qu'on a pas fait une fois que c'est tout ou rien ça peut être oui et ça peut être aussi par rapport à ce que tu dis peut-être tout simplement aussi de changer l'heure si finalement on se rend compte que 8h c'est pas pour nous et de choisir un horaire qui nous correspond spécifiquement à nous exactement le but c'est de décider quand on fait un plan à la base on le fait pour nous Merci.

  • Speaker #1

    donc c'est de rester flexible si jamais ça ne marche pas, ça ne sert à rien de continuer à se forcer effectivement il y en a qui se disent on est un peu conditionné pour se dire il faudrait se lever à 5h du matin tous les jours mais en fait si on se lève à 5h du matin il va falloir se coucher très tôt, je veux dire il faut trouver ce qui nous convient à notre mode de vie et ça va marcher aussi, ça peut marcher avec votre mode de vie

  • Speaker #0

    Camille, tu es l'exemple aujourd'hui, une preuve vivante que c'est possible de trouver l'équilibre entre son bien-être et son activité professionnelle d'avocate, que l'on peut imaginer assez exigeante. Mais quelles ont été les plus grandes difficultés dans ce chemin vers l'épanouissement et l'équilibre ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est d'accepter que tout n'est pas parfait. parce qu'un côté, même l'équilibre, ça ne veut pas dire Pour moi, avoir trouvé mon équilibre, ça ne veut pas dire que tout se passe parfaitement, qu'il n'y a plus de frustration, qu'il n'y a pas des choses qui ne se passent pas comme prévu. Parce qu'on est tous humains, c'est la vie, donc il y a des aléas qui arrivent. Et donc, de trouver son équilibre, c'est aussi des fois accepter que tout n'est pas parfait et de trouver ce qui nous convient à nous. Pour moi, c'est de revenir un peu à ce qui me convient, ce que j'apprécie et de trouver... effectivement de se dire il y a des périodes où il va falloir travailler, être plus focalisé sur ma profession de juriste, travailler plus tard et tout ça, il y a d'autres périodes qui seront plus calmes et donc du coup c'est pas trouver un équilibre parfait tous les jours à chaque moment, ça peut être aussi par période, c'est un équilibre de vie en fait. en fait, revenir aussi un peu à comment on se sent.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que je dirais, c'est d'avoir trouvé ta recette, mais d'accepter que cette recette-là, elle n'est pas parfaite et qu'elle va être sans cesse mouvante.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est du coup, même on en avait parlé ensemble, c'est de revenir avec cette acceptation que les émotions négatives, elles seront toujours présentes sur le chemin. Ça ne veut pas dire atteindre l'équilibre, ça ne veut pas dire avoir atteint le graal ou tout. t'es parfait tout le temps et on se sent toujours heureux tout le temps. Ça veut dire savoir ressentir ses émotions négatives aussi et juste être capable d'être son propre soutien dans ces moments-là, savoir se soutenir quoi qu'il arrive.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et à l'inverse, avec du recul, qu'est-ce qui t'a le plus aidé à trouver cet équilibre ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est d'arriver à revenir au moment présent. Donc de savoir un peu se détacher de ses pensées, de ses émotions, de ne plus être dans l'inquiétude du futur ou de se dire qu'est-ce qu'on aurait dû mieux faire dans le passé, qu'est-ce que les autres pensent de nous, de ce qu'on a pu dire ou faire, mais de revenir au présent. Et du coup, pour moi, ça aide vraiment à dire qu'est-ce que je peux faire maintenant, de tenir en compte. compte aussi de mon corps, donc ça même avec le yoga, la méditation, les choses comme ça, ça permet de savoir aussi quand il y a des moments où on doit plus prioriser le repos, ça va être plus utile pour la suite. Du coup ça va être vraiment pour moi de revenir à maintenant, au moment présent, c'est un super outil pour en fait trouver son équilibre et lâcher prise un peu sur l'inquiétude, le stress du futur. Pour moi c'est vraiment... un très bon outil pour revenir à l'équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est très précieux comme conseil. Et l'avantage, c'est que, donc toi, c'est par le yoga, la méditation, des moments comme ça, mais il y a mille façons de pouvoir revenir dans l'instant présent. Et je pense que chacune, on a déjà expérimenté un moment dans notre vie, que ce soit pour certaines du sport, d'autres types de pratiques ou des pratiques artistiques. du chant, etc. On a chacune notre façon d'avoir ces moments-là. Mais c'est vrai qu'avec toi, je réalise qu'en fait, on en a besoin chaque semaine d'avoir ce type de moments-là.

  • Speaker #1

    Et même, en fait, ça peut être revenir au moment présent, c'est pas forcément même se dire « Ok, je vais méditer » . Ça peut être juste revenir à prêter attention à utiliser ses sens pour revenir à maintenant. Qu'est-ce qu'on voit autour de soi ? Comment on se sent maintenant ? Revenir au toucher, à regarder les couleurs autour de nous. Et c'est juste, en fait, du coup, ça nous permet un peu de mettre en pause ce flot de pensée que tu mentionnais au début. Et c'est revenir à un peu cet espace entre les pensées, s'en détacher, se dire qu'on n'est pas tout ce qu'on pense. On est en train d'anticiper pour le futur. Ce n'est pas forcément la vérité. C'est que notre anticipation du futur. Et donc, c'est à mettre un peu en pause et à revenir à ce qui est vrai maintenant.

  • Speaker #0

    Avec une grande respiration.

  • Speaker #1

    C'est juste une respiration et ça suffit.

  • Speaker #0

    Merci Camille. Pour finir, que donnerais-tu comme conseil aux femmes qui peut-être redoutent l'épreuve du maillot de bain à l'approche de l'été ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est de revenir à refocaliser un peu son énergie sur... Ce qui est beau autour de soi, de comment on veut profiter de l'été, plutôt que de se refocaliser sur notre apparence et ce que les autres peuvent en penser. Je pense qu'encore une fois, c'est de se dire où est-ce qu'on veut mettre son énergie. C'est pour ça que ce travail, je trouve qu'il est très important quand on a beaucoup d'inquiétudes à propos de son apparence physique, de son poids. En fait, des fois, je trouve qu'en tant que femme, en plus, on est conditionnée quand même pas mal pour y penser et apporter de l'importance. Mais c'est de se dire, est-ce que je veux vraiment...

  • Speaker #0

    que mon été, que mes vacances soient focalisées là-dessus et que mon énergie se soit sur contrôler ce que les autres pensent de mon ventre, de mes bras, d'être dans la bonne position. Ou est-ce que j'ai envie de me focaliser sur ce qui est beau autour de moi, de prendre le soleil, de lire un bon livre, d'être avec ma famille. Donc c'est un peu refocaliser son énergie, ses pensées, sur la manière dont on veut profiter de l'été.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Camille, j'ai beaucoup apprécié cet échange avec toi et j'espère que ces précieux conseils pourront accompagner les personnes qui écoutent ce podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi Margaux, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière, n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles. Et si vous avez envie d'échanger, de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire. Pour cela, contactez-moi sur Instagram ou via mon site mathesense.com. Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

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Description

Dans ce nouvel épisode du Podcast Matésens, j’ai la joie d’accueillir Camille Grandidier qui est avocate et coach de vie. Elle propose une approche holistique, qui associe le corps & l’esprit.

 

C’est en étant confrontée au stress intense lié à son métier d’avocate dans des grands cabinets au Luxembourg qu’elle découvre les bienfaits du coaching.

 

En se faisant d’abord accompagnée elle-même, elle vit une transformation profonde. Elle retrouve enfin de l’énergie, développe une plus grande confiance en elle et apprend à prendre soin de son corps. Elle relève le challenge de créer son équilibre de vie et se sentir enfin bien dans son corps et dans sa tête.  

 

Elle décide alors de se former auprès de la très réputée école américaine The Life Coach School, pour pouvoir ensuite à son tour transmettre les outils qui l’ont aidée.

 

Depuis 2022 elle accompagne les femmes actives pour leur permettre d’allier performance professionnelle ET bien être.

 

Son approche mêle rigueur intellectuelle, coaching et pratiques holistiques telles que le yoga, la nutrition et la naturopathie pour créer des transformations profondes et durables.

 

Elle transmet ses conseils dans sa newsletter hebdomadaire et également au travers de deux ouvrages : 60 minutes pour booster votre confiance en vous et 60 minutes pour booster votre énergie.


Au fil de la conversation, Camille partage des conseils pratiques et ses stratégies pour :


  • renforcer la confiance en soi

  • s'engager envers soi-même avec amour et respect, tout en avançant vers ses objectifs

  • identifier l'impact de nos pensées sur notre parcours

  • tenir ses résolutions en utilisant la discipline bienveillante

  • se connecter à l'instant présent pour calmer le mental sans méditer


Pour en savoir plus, je vous invite à écouter cet épisode et à suivre Camille sur Instagram @camille_grandidier


Si cet épisode vous a inspirée ou donné des clefs pour avancer dans votre carrière, n’hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.


Et si vous avez envie d’échanger, de partager votre parcours ou d’être accompagnée dans votre vie professionnelle, je serais ravie de vous lire.  


Pour cela, contactez-moi sur Instagram @matesens_coaching ou Linkedin.


Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨


Margaux


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnel certifié. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui vous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prête à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, Je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti ! Dans ce nouvel épisode, j'ai la joie d'accueillir Camille Grandidier, qui est coach de vie et qui propose une approche holistique qui associe le corps et l'esprit. C'est en étant confrontée au stress intense lié à son métier d'avocate dans des grands cabinets au Luxembourg qu'elle a découvert les bienfaits du coaching. En se faisant d'abord accompagner elle-même, elle vit une transformation profonde. Elle retrouve enfin de l'énergie, développe une plus grande confiance en elle et apprend à prendre soin de son corps dans la durée. Elle relève le challenge de créer son équilibre de vie et se sentir enfin bien dans son corps et dans sa tête. Elle décide alors de se former auprès de la très réputée école américaine The Life Coach School pour pouvoir ensuite à son tour transmettre les outils qui l'ont aidée. Depuis 2022 déjà, elle accompagne les femmes actives pour leur permettre d'allier performance professionnelle et bien-être. Son approche mêle rigueur intellectuelle, coaching et pratiques holistiques telles que le yoga, la nutrition et la naturopathie. pour créer des transformations profondes et durables. Elle transmet ses conseils dans sa newsletter hebdomadaire et également au travers de deux ouvrages dont elle est l'autrice, 60 minutes pour booster votre confiance en vous et 60 minutes pour booster votre énergie. Hello Camille ! Hello Margaux ! Alors pour te présenter, pourrais-tu commencer par nous dire d'où tu viens et qu'est-ce que tu rêvais de devenir quand tu étais plus jeune ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci beaucoup en tout cas de me recevoir sur ce podcast. Du coup, je viens de Metz et je travaille à Luxembourg. Donc, comme tu l'as expliqué, je suis avocate de formation. Aujourd'hui, je travaille encore en tant que juriste pour un gestionnaire de fonds d'investissement immobilier. Et donc, en parallèle, j'ai lancé mon entreprise de coaching. Quand j'étais petite, je voulais à la base être pédiatre, donc pas grand-chose à voir. J'étais surtout attirée par les métiers dans la santé, donc la médecine. Et je pense que c'est pour ça que j'ai toujours un peu gardé en tête cette attirance pour la santé, le bien-être. Et c'est pour ça aussi que j'aime autant coacher et que la naturopathie m'intéresse aussi beaucoup. Donc c'est revenu un peu après coup, parce qu'en fait, du coup, quand j'étais petite, je voulais être pédiatre. Ensuite, à l'adolescence, j'étais... En plein questionnement, je ne savais plus trop. Puis après, en discutant avec mes parents, ça s'est plutôt orienté vers le droit et l'économie. Et puis aujourd'hui, du coup, c'est vrai que cette envie d'avoir une relation plus directe, d'avoir un sentiment d'aider directement, d'être plus utile directement, cette relation avec les gens quand on coach, c'est un peu revenu. Et c'est pour ça que j'adore faire ça aussi.

  • Speaker #0

    Oui, donc tu as trouvé ta façon d'accomplir ces souhaits que tu avais enfant. De vie professionnelle, génial. Je te propose qu'on entre directement dans le vif du sujet ensemble et d'évoquer le sujet de la confiance en soi. En préparant cet épisode, on avait envie d'aborder ensemble comment faire quand on doit se présenter, donc lors d'un événement de réseau, auprès d'un nouveau collaborateur ou tout simplement à la sortie de l'école, mais qu'on a le sentiment que l'on manque de confiance en soi. Quel conseil tu pourrais apporter ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que le meilleur remède au manque de confiance en soi, c'est le passage à l'action. En le sens où quand on n'a pas confiance en soi pour une certaine compétence au début, le meilleur remède, ce sera d'agir pour apprendre et se former ou se préparer, par exemple. Et donc, c'est comme je dis dans le livre, c'est plutôt faire appel au courage. Quand on ne ressent pas encore la confiance au début, c'est d'utiliser le courage, même quand on a peur, qu'on n'est pas sûr que ça va marcher. qu'on n'est pas sûr d'avoir les compétences au début, c'est d'agir avec courage, je dirais. Ensuite, c'est important de se rappeler que la confiance en soi, c'est une émotion. Donc, comme toutes les émotions, ça vient de notre état d'esprit, ça vient de nos pensées. Notre manière de penser à propos de nous-mêmes, de nos capacités, notre capacité d'y arriver, de bien se présenter, ça... C'est avant tout notre propre opinion de nous-mêmes qu'il faut travailler. Donc, c'est un peu se dire, revenir vers des pensées sur comment je vais me préparer, se dire je suis capable de le faire, je suis capable d'apprendre, d'acquérir cette compétence. Et c'est ce genre de mindset, d'état d'esprit, qui va nous aider à nous préparer pour un entretien, à nous préparer pour un... pour parler en public, parce que la confiance en soi, ce n'est pas un trait de caractère, ce n'est pas on est né avec confiance, on n'a pas confiance nécessairement en soi dans tous les domaines de notre vie, donc ça s'apprend et ça se travaille. Mais ce n'est pas parce qu'on n'a pas confiance en soi pour parler en public qu'on est une personne qui n'a pas confiance en soi. On a confiance en soi dans certains domaines, et dans d'autres domaines, peut-être qu'on a besoin de plus de pratiques et plus d'apprendre. Donc je dirais que c'est d'abord... se refocaliser sur son mindset, de croire en soi, croire qu'on peut acquérir les compétences qu'on veut et ensuite aussi le passage à l'action.

  • Speaker #0

    Oui et je trouve ça très juste aussi que tu abordes le courage et en relisant le livre que tu m'as si gentiment offert, j'ai beaucoup aimé ce passage sur le courage et ça c'est quand parfois on pense qu'on est quelqu'un qui n'a pas confiance en soi. et que dans notre passé on a l'impression d'avoir peu d'exemples où on a démontré de la confiance en soi. Je trouve qu'à l'inverse, en tant que femme, c'est très facile de se reconnecter à des moments où on a dû faire preuve de courage et je suis sûre que toutes les personnes qui écoutent cet épisode peuvent faire la liste de dix moments dans leur vie où elles ont dû faire preuve de courage et se reconnecter à ces moments-là.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Voilà. On entend souvent, donc tu as parlé aussi de travailler sur ses pensées, qu'on reçoit beaucoup, et on a tous énormément de pensées négatives à notre sujet, un flot de pensées qui arrivent, d'autant plus dans des moments où justement on doit faire preuve de courage, ou des moments où on est challengé, donc c'est aussi, voilà, ça prouve qu'on est en train de se challenger. Mais j'entends aussi que vouloir absolument éteindre ses pensées négatives et se répéter à longueur de journée des formulations positives pour se convaincre d'autres choses, ça fait un peu la méthode Coué et que la force, ça peut être un peu toxique. Qu'est-ce que tu en penses, toi Camille, par rapport à ton parcours et ton expertise de coach ? Comment tu répondrais à ce commentaire ?

  • Speaker #1

    Ah ben... Pour moi, les affirmations, ça peut être très utile, mais effectivement, si on se répète des affirmations auxquelles on ne croit pas du tout, ça peut être contre-productif. Parce que ce qui est important de vérifier quand on travaille sur ses pensées et qu'on cherche justement à changer ses pensées pour avoir des pensées un peu plus positives, c'est de vérifier comment ça résonne en nous, la pensée. Donc, de vérifier avec ses émotions comment on se sent et revenir un peu au corps, du coup. de vérifier est-ce que ça ne sonne vrai quand on se répète ça. Donc se répéter, je suis capable, je suis la meilleure dans ce domaine, alors qu'on n'y croit pas du tout, qu'on ne se sent pas du tout prêt et que justement on est en plein doute, ça va être contre-productif. Donc là, il y a des méthodes qu'on peut utiliser en coaching, comme l'échelle de pensée par exemple, ça va être d'y aller progressivement, déjà en se disant, en fait, est-ce qu'on pourrait croire qu'on est en train d'apprendre à être bon dans ce domaine. Et ensuite, en fait, c'est chercher les pensées qui vont nous, qui vont générer en nous une sorte de motivation et d'élan pour agir vers le résultat qu'on veut. Donc, ce n'est pas à passer de je suis nulle à je suis la meilleure. Ça va être de passer graduellement vers vraiment changer nos croyances à propos de nous et adopter des pensées qui justement sont, ça va être construire cette croyance en nous. Donc, à construire, c'est... ces croyances qu'on est capable d'y arriver, mais en le rendant concret. Donc ça va toujours s'accompagner d'un passage à l'action. Ce n'est pas juste se répéter « je suis fort, je suis fort » , ça va être adapter des nouvelles pensées qui vont nous faire nous sentir mieux, qui vont nous faire nous sentir d'une manière, par exemple, qui vont générer en nous le courage d'agir, qui vont nous permettre de prendre de nouvelles actions et qui vont construire cette capacité, cette nouvelle compétence. Donc on peut y aller progressivement. Mais je pense qu'effectivement, pour moi, sans nécessairement aller dans juste des affirmations positives, travailler sur ses pensées, pour moi, j'y crois. profondément je pense vraiment que ça joue de travailler sur son mindset ça peut avoir un très gros impact sur nos résultats sur notre capacité à atteindre nos objectifs oui et justement tu le partage dans ton livre comment

  • Speaker #0

    ça t'a aidé toi sur ton chemin tu racontes que un moment donné Sur voilà la perte de poids et ton équilibre et ton bien-être tu avais des pensées à ton sujet limitantes, bloquantes. Comment ça s'est opéré, justement, cette transformation, le passage de ces pensées négatives à des pensées qui sont venues te soutenir dans ton souhait de te sentir bien dans ton corps ?

  • Speaker #1

    C'est le... qui est même l'essence un peu du travail de coaching, je dirais, c'est par le questionnement. Donc, remettre en question certaines pensées, certaines croyances qu'on a. qui nous paraissent juste des vérités. Donc moi, par exemple, par rapport à mon poids, à la nourriture, ce qui revient assez fréquemment, c'est de me dire j'ai un problème avec la nourriture, j'ai un problème avec mon alimentation, et de voir ça comme un problème. Donc de remettre ça en question, déjà de se dire est-ce que c'est vrai, et d'ouvrir un peu à la possibilité que si ça se trouve, c'est pas vrai, si ça se trouve, il y a d'autres choses qu'on peut croire à propos de la situation. Donc c'est un travail de remise en question, de se poser des nouvelles questions, des questions... ouvertes et des questions pour le coup positives parce qu'en fait si on se pose des questions négatives notre cerveau il va y répondre notre cerveau adore les questions donc si tu poses une question négative à ton cerveau pourquoi j'y arrive pas il va te trouver plein de raisons pour laquelle tu n'y arrives pas si tu demandes par contre à ton cerveau en quoi je suis capable d'y arriver il va aussi trouver des réponses positives donc c'est utiliser le pouvoir des questions je dirais pour réorienter un peu ses pensées et s'ouvrir à de nouvelles possibilités à propos de soi, à propos de ce qui est possible pour soi.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est exactement ce que tu décris dans le livre, et moi ça m'a beaucoup touchée quand tu évoques que tu te disais au fond de toi « je n'y arriverai jamais, ce n'est pas pour moi » . Être bien dans mon corps, aimer mon corps, et que tu as réalisé que si, peut-être en fait. Et d'ouvrir cette possibilité, et ça s'applique, je pense, aussi dans la vie professionnelle. Certaines personnes me partagent « j'ai jamais été à ma place » et « ce n'est peut-être pas pour moi » ou « je n'y arriverai jamais » . Donc, par rapport à ce que tu dis, c'est questionner ces pensées-là dans un premier temps avant d'aller vers de nouvelles pensées pour accompagner ces ambitions. Merci Camille. Comment faire quand on veut reprendre le pouvoir ? sur son rythme de vie, que ce soit le rythme de travail, faire du sport, le sommeil, etc. Mais qu'on a le sentiment qu'à chaque fois, on abandonne ses bonnes résolutions.

  • Speaker #1

    C'est effectivement un gros sujet. Souvent, les gens disent qu'ils n'ont pas assez de motivation pour tenir ou des choses comme ça. Mais du coup, l'important, je dirais, c'est de revenir à ce qu'on veut vraiment ou ce que j'aime bien faire avec. je trouve en coaching c'est pas mal d'un peu de définir sa vision et déjà se dire au fait qu'est ce qu'on veut dans la vie et ensuite de revenir un peu à notre pourquoi parce que faire des choses se fixer des résolutions de nouvel an et des choses comme ça souvent ça passe assez vite parce qu'on n'a pas une vraie motivation personnelle profonde derrière je dirais on le fait souvent juste par conditionnement social parce que tout le monde le fait parce que ben on est un peu poussé socialement à le faire. Alors qu'en vrai, c'est de se rappeler pourquoi on veut le faire et pourquoi ça compte pour nous. Et quand on a une vraie motivation, quand on a un pourquoi assez fort, généralement, ça va nous aider sur le long terme à mettre en place des actions. Ce que je trouve important aussi, quand on veut être régulier et maintenir, parce que, effectivement, quand on se fixe un nouvel objectif, généralement, au début, on a cet élan, cette motivation, on vient de prendre une décision. On est boosté par la décision qu'on vient de prendre et par s'imaginer que ça y est, tout va changer. Ensuite, le truc, c'est que sur le long terme, ça devient un peu ennuyant et parfois difficile. On n'a pas forcément envie de le faire, on ne voit pas forcément les résultats tout de suite. Et du coup, d'utiliser juste sa volonté pour le faire, ça ne marche pas forcément.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais nous donner un exemple, Camille, de pourquoi ? Assez fort, par exemple, sur la perte de poids. Pour qu'on puisse vraiment comprendre concrètement la différence entre le 1er janvier, ça y est, je décide que cette année, c'est l'année où je vais manger plus de légumes, faire plus de sport, boire moins d'alcool. Et donc, tu le disais très justement, la volonté va finir par s'éteindre et c'est humain. Une autre façon d'approcher ce pourquoi, on veut prendre soin de son corps, prendre soin de son alimentation, de son sport. Est-ce que tu pourrais nous montrer concrètement la différence entre le pourquoi et si important ?

  • Speaker #1

    Le pourquoi, le truc, c'est que ça va être très personnel en fonction des personnes. Parce qu'il y a des personnes, leur pourquoi va être très fort juste parce qu'elles ont cette... cette idée qu'elles vont se sentir légères en maillot de bain à la plage et ça ça suffit à les porter sur le long terme. Il y en a d'autres, il va falloir creuser un peu plus profondément, par exemple l'aspect santé. Et donc ça va être plus une question de santé qu'une question de poids en tant que tel. En fait ça va être en fonction encore une fois de comment ça résonne en nous et comment on se sent quand on le dit. Si on se dit pourquoi, c'est parce que là je suis... Là, je suis trop grosse, je ne suis pas assez bien maintenant. Ça, en général, ça ne va pas nous porter. Ça va justement venir d'un sentiment plutôt de peur et de jugement de soi-même, de jugement des autres, et ça ne va pas nous porter sur le long terme. Alors que si c'est quelque chose qui nous motive et nous donne de l'élan et nous donne une sorte de joie de vivre, je dirais, avec, ça, ça va être beaucoup plus stimulant sur le long terme. C'est une vision positive, je dirais. Essayer de se booster juste en se disant qu'on n'est pas assez bien, en se fouettant entre guillemets, généralement ça ne va pas être très porteur, on va s'épuiser en le faisant. On va utiliser beaucoup trop de volonté à essayer de se forcer à faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, alors que si c'est quelque chose qui nous tient à cœur et que ça vient d'une motivation positive, généralement ça va beaucoup plus marcher sur le long terme.

  • Speaker #0

    Oui absolument et c'est là où je pense que parfois certaines personnes confondent le coaching ou ne savent pas exactement ce qu'il y a derrière et pensent que c'est justement d'être fouettée, comme tu le disais, une espèce de contrainte, une force pour aller à l'encontre de ces envies profondes alors que c'est tout l'inverse. et c'est ce que tu expliques très bien par le concept que tu as partagé avec moi de discipline bienveillante et j'aimerais beaucoup que tu m'en dises plus sur comment ce concept peut accompagner une personne qui veut atteindre ses objectifs que ce soit perte de poids mais aussi des objectifs professionnels également parce que du coup donc la discipline ça va être la capacité de se tenir à quelque chose qu'on s'est dit qu'on ferait par exemple donc ça va être ça

  • Speaker #1

    va être la capacité à s'y tenir Et donc, souvent, quand on pense au mot discipline, on a tendance à ressentir une sorte de crispation, une sorte de... Oui, ça ne donne pas vraiment envie. Ça va demander un effort assez négatif. La discipline bienveillance, la différence, c'est de le faire par amour pour soi, je dirais. Ça va être de le faire parce qu'on sait que c'est bon pour nous. Donc, ça ne va pas forcément être très agréable non plus sur le moment, parce que c'est possible qu'on n'ait pas envie de le faire sur le moment. mais on sait qu'on a envie de le faire pour le long terme. Donc ça va être un peu différent parce que ça ne va pas être on le fait alors qu'on n'a vraiment pas envie et là du coup on va avoir beaucoup plus tendance à s'arrêter facilement. Parce que là, si on utilise juste la force, la pure volonté, on va s'épuiser. Alors qu'encore une fois, c'est de la discipline bienveillante, on va plutôt faire des choses qui vont nous rendre fiers de nous et qui vont nous pousser à continuer. Et en utilisant la discipline bienveillante pour faire du sport, pour manger plus sainement et tout ça, c'est pour moi la meilleure façon d'ancrer des nouvelles habitudes. Et une fois que les comportements-là sont ancrés dans nos habitudes, on n'a plus besoin de volonté dans le sens où ça devient beaucoup plus automatique. À chaque fois, on a l'image de se brosser les dents, par exemple. C'est vrai que se brosser les dents, c'est quelque chose qu'on fait quotidiennement. Et ça ne veut pas dire que c'est forcément agréable de le faire ou quoi, mais on ne se pose même plus la question, il n'y a pas de négociation. interne, un truc de « je n'ai pas envie de le faire, si je faisais autre chose à la place » ou quelque chose comme ça, on le fait juste. Et donc c'est un peu la même chose avec le sport, avec l'alimentation, on peut utiliser un peu ça pour ensuite que ça devienne automatique.

  • Speaker #0

    Oui, absolument, merci Camille. Et tu relis ça ensuite à un outil qui est donc la planification. Est-ce que tu pourrais aussi nous donner peut-être un exemple concret ? de comment la planification vient en fait soutenir l'atteinte de ces objectifs que tu as évoqués précédemment.

  • Speaker #1

    En fait, quand on planifie, quand on planifie à l'avance, on va planifier avec son cerveau un peu plus évolué. Le cerveau, on appelle ça le cortex pré-fondal, donc c'est la partie un peu plus évoluée de notre cerveau. qui est capable de réfléchir à nos propres pensées, par exemple. Ça, c'est propre à l'être humain. Et donc, quand on planifie à l'avance, on va pouvoir utiliser cette discipline bienveillante, justement, en se disant qu'est-ce qui va me servir sur le long terme ? Qu'est-ce que je veux vraiment ? Et donc, on va prendre les décisions à l'avance. Pour le lendemain, par exemple, on va dire demain, c'est décidé qu'à 8h, je ferai mon sport, par exemple. Et donc là, ça va être au moment... ça va nous servir parce qu'au moment de se lever, quand on n'aura pas envie de se lever pour aller faire du sport, on va utiliser la discipline d'Ameyan de se rappeler du coup notre décision, pourquoi on veut le faire et du coup de le faire même quand on n'en a pas envie sur le moment. Décider à l'avance, c'est vraiment un moyen de se rappeler, de prendre des décisions à l'avance, d'utiliser son cerveau plus évolué pour choisir ce qui est bon pour nous à la place de décider sur le moment selon nos émotions du moment. Parce que si on décide selon nos émotions du moment, on va avoir tendance à choisir le plaisir immédiat plutôt que ce qui est bon pour nous, pour le futur.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui se passe, ni malgré tout ? Ce rendez-vous à 8h de sport, finalement, exceptionnellement, on laisse tomber pour cette fois. Comment faire ?

  • Speaker #1

    Je pense que du coup, c'est important de juste refléter sur pourquoi on ne l'a pas fait. Est-ce que c'est une bonne raison ou une pas assez bonne raison ? Et du coup, pourquoi on ne voudrait pas le refaire par la suite ? et de prévoir des solutions pour que ça ne se reproduise pas en fonction de ce qui pourrait marcher pour nous. Le but, ce n'est pas de trouver la perfection et d'y arriver à chaque fois. Ça ne sert à rien. Donc ça, c'est aussi quelque chose qui m'a aidé beaucoup avec le coaching, c'est de se rabaisser parce qu'on n'a pas fait quelque chose correctement et presque s'humilier intérieurement, de se dire qu'on est nul, qu'on n'y arrivera jamais. Ça ne nous sert à rien. Ce n'est pas du tout... On a l'impression que ça va nous servir de leçon à ne pas recommencer de se punir, on va dire, alors qu'en réalité, ça va plutôt perpétuer la mauvaise image de nous et le fait qu'on n'est pas capable de le faire. Donc, c'est plutôt s'auto-coacher en se disant comment je peux le faire la prochaine fois différemment, trouver un peu ce qui marche pour nous, qu'est-ce qui nous booste à le faire. Par exemple, se mettre des rappels, il y en a de se mettre un post-it sur son réveil, Et ça peut aider de trouver quelque chose qui va... Par exemple, commencer par un bon café le matin, quelque chose qui va nous booster un peu quand même à nous lever, trouver quelque chose comme ça. Donc, trouver, ça va être aussi une fois très personnel. Donc, c'est pour ça que je trouve que c'est pas mal le coaching individualisé dans le sens où chacun va trouver ses propres méthodes. Mais du coup, ça va être de ne pas se rabaisser et de trouver ce qui marche pour la prochaine fois, d'expérimenter, tester.

  • Speaker #0

    et de ne pas laisser tomber pas parce qu'on a pas fait une fois que c'est tout ou rien ça peut être oui et ça peut être aussi par rapport à ce que tu dis peut-être tout simplement aussi de changer l'heure si finalement on se rend compte que 8h c'est pas pour nous et de choisir un horaire qui nous correspond spécifiquement à nous exactement le but c'est de décider quand on fait un plan à la base on le fait pour nous Merci.

  • Speaker #1

    donc c'est de rester flexible si jamais ça ne marche pas, ça ne sert à rien de continuer à se forcer effectivement il y en a qui se disent on est un peu conditionné pour se dire il faudrait se lever à 5h du matin tous les jours mais en fait si on se lève à 5h du matin il va falloir se coucher très tôt, je veux dire il faut trouver ce qui nous convient à notre mode de vie et ça va marcher aussi, ça peut marcher avec votre mode de vie

  • Speaker #0

    Camille, tu es l'exemple aujourd'hui, une preuve vivante que c'est possible de trouver l'équilibre entre son bien-être et son activité professionnelle d'avocate, que l'on peut imaginer assez exigeante. Mais quelles ont été les plus grandes difficultés dans ce chemin vers l'épanouissement et l'équilibre ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est d'accepter que tout n'est pas parfait. parce qu'un côté, même l'équilibre, ça ne veut pas dire Pour moi, avoir trouvé mon équilibre, ça ne veut pas dire que tout se passe parfaitement, qu'il n'y a plus de frustration, qu'il n'y a pas des choses qui ne se passent pas comme prévu. Parce qu'on est tous humains, c'est la vie, donc il y a des aléas qui arrivent. Et donc, de trouver son équilibre, c'est aussi des fois accepter que tout n'est pas parfait et de trouver ce qui nous convient à nous. Pour moi, c'est de revenir un peu à ce qui me convient, ce que j'apprécie et de trouver... effectivement de se dire il y a des périodes où il va falloir travailler, être plus focalisé sur ma profession de juriste, travailler plus tard et tout ça, il y a d'autres périodes qui seront plus calmes et donc du coup c'est pas trouver un équilibre parfait tous les jours à chaque moment, ça peut être aussi par période, c'est un équilibre de vie en fait. en fait, revenir aussi un peu à comment on se sent.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que je dirais, c'est d'avoir trouvé ta recette, mais d'accepter que cette recette-là, elle n'est pas parfaite et qu'elle va être sans cesse mouvante.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est du coup, même on en avait parlé ensemble, c'est de revenir avec cette acceptation que les émotions négatives, elles seront toujours présentes sur le chemin. Ça ne veut pas dire atteindre l'équilibre, ça ne veut pas dire avoir atteint le graal ou tout. t'es parfait tout le temps et on se sent toujours heureux tout le temps. Ça veut dire savoir ressentir ses émotions négatives aussi et juste être capable d'être son propre soutien dans ces moments-là, savoir se soutenir quoi qu'il arrive.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et à l'inverse, avec du recul, qu'est-ce qui t'a le plus aidé à trouver cet équilibre ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est d'arriver à revenir au moment présent. Donc de savoir un peu se détacher de ses pensées, de ses émotions, de ne plus être dans l'inquiétude du futur ou de se dire qu'est-ce qu'on aurait dû mieux faire dans le passé, qu'est-ce que les autres pensent de nous, de ce qu'on a pu dire ou faire, mais de revenir au présent. Et du coup, pour moi, ça aide vraiment à dire qu'est-ce que je peux faire maintenant, de tenir en compte. compte aussi de mon corps, donc ça même avec le yoga, la méditation, les choses comme ça, ça permet de savoir aussi quand il y a des moments où on doit plus prioriser le repos, ça va être plus utile pour la suite. Du coup ça va être vraiment pour moi de revenir à maintenant, au moment présent, c'est un super outil pour en fait trouver son équilibre et lâcher prise un peu sur l'inquiétude, le stress du futur. Pour moi c'est vraiment... un très bon outil pour revenir à l'équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est très précieux comme conseil. Et l'avantage, c'est que, donc toi, c'est par le yoga, la méditation, des moments comme ça, mais il y a mille façons de pouvoir revenir dans l'instant présent. Et je pense que chacune, on a déjà expérimenté un moment dans notre vie, que ce soit pour certaines du sport, d'autres types de pratiques ou des pratiques artistiques. du chant, etc. On a chacune notre façon d'avoir ces moments-là. Mais c'est vrai qu'avec toi, je réalise qu'en fait, on en a besoin chaque semaine d'avoir ce type de moments-là.

  • Speaker #1

    Et même, en fait, ça peut être revenir au moment présent, c'est pas forcément même se dire « Ok, je vais méditer » . Ça peut être juste revenir à prêter attention à utiliser ses sens pour revenir à maintenant. Qu'est-ce qu'on voit autour de soi ? Comment on se sent maintenant ? Revenir au toucher, à regarder les couleurs autour de nous. Et c'est juste, en fait, du coup, ça nous permet un peu de mettre en pause ce flot de pensée que tu mentionnais au début. Et c'est revenir à un peu cet espace entre les pensées, s'en détacher, se dire qu'on n'est pas tout ce qu'on pense. On est en train d'anticiper pour le futur. Ce n'est pas forcément la vérité. C'est que notre anticipation du futur. Et donc, c'est à mettre un peu en pause et à revenir à ce qui est vrai maintenant.

  • Speaker #0

    Avec une grande respiration.

  • Speaker #1

    C'est juste une respiration et ça suffit.

  • Speaker #0

    Merci Camille. Pour finir, que donnerais-tu comme conseil aux femmes qui peut-être redoutent l'épreuve du maillot de bain à l'approche de l'été ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est de revenir à refocaliser un peu son énergie sur... Ce qui est beau autour de soi, de comment on veut profiter de l'été, plutôt que de se refocaliser sur notre apparence et ce que les autres peuvent en penser. Je pense qu'encore une fois, c'est de se dire où est-ce qu'on veut mettre son énergie. C'est pour ça que ce travail, je trouve qu'il est très important quand on a beaucoup d'inquiétudes à propos de son apparence physique, de son poids. En fait, des fois, je trouve qu'en tant que femme, en plus, on est conditionnée quand même pas mal pour y penser et apporter de l'importance. Mais c'est de se dire, est-ce que je veux vraiment...

  • Speaker #0

    que mon été, que mes vacances soient focalisées là-dessus et que mon énergie se soit sur contrôler ce que les autres pensent de mon ventre, de mes bras, d'être dans la bonne position. Ou est-ce que j'ai envie de me focaliser sur ce qui est beau autour de moi, de prendre le soleil, de lire un bon livre, d'être avec ma famille. Donc c'est un peu refocaliser son énergie, ses pensées, sur la manière dont on veut profiter de l'été.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Camille, j'ai beaucoup apprécié cet échange avec toi et j'espère que ces précieux conseils pourront accompagner les personnes qui écoutent ce podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi Margaux, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière, n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles. Et si vous avez envie d'échanger, de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire. Pour cela, contactez-moi sur Instagram ou via mon site mathesense.com. Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Description

Dans ce nouvel épisode du Podcast Matésens, j’ai la joie d’accueillir Camille Grandidier qui est avocate et coach de vie. Elle propose une approche holistique, qui associe le corps & l’esprit.

 

C’est en étant confrontée au stress intense lié à son métier d’avocate dans des grands cabinets au Luxembourg qu’elle découvre les bienfaits du coaching.

 

En se faisant d’abord accompagnée elle-même, elle vit une transformation profonde. Elle retrouve enfin de l’énergie, développe une plus grande confiance en elle et apprend à prendre soin de son corps. Elle relève le challenge de créer son équilibre de vie et se sentir enfin bien dans son corps et dans sa tête.  

 

Elle décide alors de se former auprès de la très réputée école américaine The Life Coach School, pour pouvoir ensuite à son tour transmettre les outils qui l’ont aidée.

 

Depuis 2022 elle accompagne les femmes actives pour leur permettre d’allier performance professionnelle ET bien être.

 

Son approche mêle rigueur intellectuelle, coaching et pratiques holistiques telles que le yoga, la nutrition et la naturopathie pour créer des transformations profondes et durables.

 

Elle transmet ses conseils dans sa newsletter hebdomadaire et également au travers de deux ouvrages : 60 minutes pour booster votre confiance en vous et 60 minutes pour booster votre énergie.


Au fil de la conversation, Camille partage des conseils pratiques et ses stratégies pour :


  • renforcer la confiance en soi

  • s'engager envers soi-même avec amour et respect, tout en avançant vers ses objectifs

  • identifier l'impact de nos pensées sur notre parcours

  • tenir ses résolutions en utilisant la discipline bienveillante

  • se connecter à l'instant présent pour calmer le mental sans méditer


Pour en savoir plus, je vous invite à écouter cet épisode et à suivre Camille sur Instagram @camille_grandidier


Si cet épisode vous a inspirée ou donné des clefs pour avancer dans votre carrière, n’hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.


Et si vous avez envie d’échanger, de partager votre parcours ou d’être accompagnée dans votre vie professionnelle, je serais ravie de vous lire.  


Pour cela, contactez-moi sur Instagram @matesens_coaching ou Linkedin.


Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨


Margaux


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnel certifié. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui vous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prête à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, Je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti ! Dans ce nouvel épisode, j'ai la joie d'accueillir Camille Grandidier, qui est coach de vie et qui propose une approche holistique qui associe le corps et l'esprit. C'est en étant confrontée au stress intense lié à son métier d'avocate dans des grands cabinets au Luxembourg qu'elle a découvert les bienfaits du coaching. En se faisant d'abord accompagner elle-même, elle vit une transformation profonde. Elle retrouve enfin de l'énergie, développe une plus grande confiance en elle et apprend à prendre soin de son corps dans la durée. Elle relève le challenge de créer son équilibre de vie et se sentir enfin bien dans son corps et dans sa tête. Elle décide alors de se former auprès de la très réputée école américaine The Life Coach School pour pouvoir ensuite à son tour transmettre les outils qui l'ont aidée. Depuis 2022 déjà, elle accompagne les femmes actives pour leur permettre d'allier performance professionnelle et bien-être. Son approche mêle rigueur intellectuelle, coaching et pratiques holistiques telles que le yoga, la nutrition et la naturopathie. pour créer des transformations profondes et durables. Elle transmet ses conseils dans sa newsletter hebdomadaire et également au travers de deux ouvrages dont elle est l'autrice, 60 minutes pour booster votre confiance en vous et 60 minutes pour booster votre énergie. Hello Camille ! Hello Margaux ! Alors pour te présenter, pourrais-tu commencer par nous dire d'où tu viens et qu'est-ce que tu rêvais de devenir quand tu étais plus jeune ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Merci beaucoup en tout cas de me recevoir sur ce podcast. Du coup, je viens de Metz et je travaille à Luxembourg. Donc, comme tu l'as expliqué, je suis avocate de formation. Aujourd'hui, je travaille encore en tant que juriste pour un gestionnaire de fonds d'investissement immobilier. Et donc, en parallèle, j'ai lancé mon entreprise de coaching. Quand j'étais petite, je voulais à la base être pédiatre, donc pas grand-chose à voir. J'étais surtout attirée par les métiers dans la santé, donc la médecine. Et je pense que c'est pour ça que j'ai toujours un peu gardé en tête cette attirance pour la santé, le bien-être. Et c'est pour ça aussi que j'aime autant coacher et que la naturopathie m'intéresse aussi beaucoup. Donc c'est revenu un peu après coup, parce qu'en fait, du coup, quand j'étais petite, je voulais être pédiatre. Ensuite, à l'adolescence, j'étais... En plein questionnement, je ne savais plus trop. Puis après, en discutant avec mes parents, ça s'est plutôt orienté vers le droit et l'économie. Et puis aujourd'hui, du coup, c'est vrai que cette envie d'avoir une relation plus directe, d'avoir un sentiment d'aider directement, d'être plus utile directement, cette relation avec les gens quand on coach, c'est un peu revenu. Et c'est pour ça que j'adore faire ça aussi.

  • Speaker #0

    Oui, donc tu as trouvé ta façon d'accomplir ces souhaits que tu avais enfant. De vie professionnelle, génial. Je te propose qu'on entre directement dans le vif du sujet ensemble et d'évoquer le sujet de la confiance en soi. En préparant cet épisode, on avait envie d'aborder ensemble comment faire quand on doit se présenter, donc lors d'un événement de réseau, auprès d'un nouveau collaborateur ou tout simplement à la sortie de l'école, mais qu'on a le sentiment que l'on manque de confiance en soi. Quel conseil tu pourrais apporter ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que le meilleur remède au manque de confiance en soi, c'est le passage à l'action. En le sens où quand on n'a pas confiance en soi pour une certaine compétence au début, le meilleur remède, ce sera d'agir pour apprendre et se former ou se préparer, par exemple. Et donc, c'est comme je dis dans le livre, c'est plutôt faire appel au courage. Quand on ne ressent pas encore la confiance au début, c'est d'utiliser le courage, même quand on a peur, qu'on n'est pas sûr que ça va marcher. qu'on n'est pas sûr d'avoir les compétences au début, c'est d'agir avec courage, je dirais. Ensuite, c'est important de se rappeler que la confiance en soi, c'est une émotion. Donc, comme toutes les émotions, ça vient de notre état d'esprit, ça vient de nos pensées. Notre manière de penser à propos de nous-mêmes, de nos capacités, notre capacité d'y arriver, de bien se présenter, ça... C'est avant tout notre propre opinion de nous-mêmes qu'il faut travailler. Donc, c'est un peu se dire, revenir vers des pensées sur comment je vais me préparer, se dire je suis capable de le faire, je suis capable d'apprendre, d'acquérir cette compétence. Et c'est ce genre de mindset, d'état d'esprit, qui va nous aider à nous préparer pour un entretien, à nous préparer pour un... pour parler en public, parce que la confiance en soi, ce n'est pas un trait de caractère, ce n'est pas on est né avec confiance, on n'a pas confiance nécessairement en soi dans tous les domaines de notre vie, donc ça s'apprend et ça se travaille. Mais ce n'est pas parce qu'on n'a pas confiance en soi pour parler en public qu'on est une personne qui n'a pas confiance en soi. On a confiance en soi dans certains domaines, et dans d'autres domaines, peut-être qu'on a besoin de plus de pratiques et plus d'apprendre. Donc je dirais que c'est d'abord... se refocaliser sur son mindset, de croire en soi, croire qu'on peut acquérir les compétences qu'on veut et ensuite aussi le passage à l'action.

  • Speaker #0

    Oui et je trouve ça très juste aussi que tu abordes le courage et en relisant le livre que tu m'as si gentiment offert, j'ai beaucoup aimé ce passage sur le courage et ça c'est quand parfois on pense qu'on est quelqu'un qui n'a pas confiance en soi. et que dans notre passé on a l'impression d'avoir peu d'exemples où on a démontré de la confiance en soi. Je trouve qu'à l'inverse, en tant que femme, c'est très facile de se reconnecter à des moments où on a dû faire preuve de courage et je suis sûre que toutes les personnes qui écoutent cet épisode peuvent faire la liste de dix moments dans leur vie où elles ont dû faire preuve de courage et se reconnecter à ces moments-là.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Voilà. On entend souvent, donc tu as parlé aussi de travailler sur ses pensées, qu'on reçoit beaucoup, et on a tous énormément de pensées négatives à notre sujet, un flot de pensées qui arrivent, d'autant plus dans des moments où justement on doit faire preuve de courage, ou des moments où on est challengé, donc c'est aussi, voilà, ça prouve qu'on est en train de se challenger. Mais j'entends aussi que vouloir absolument éteindre ses pensées négatives et se répéter à longueur de journée des formulations positives pour se convaincre d'autres choses, ça fait un peu la méthode Coué et que la force, ça peut être un peu toxique. Qu'est-ce que tu en penses, toi Camille, par rapport à ton parcours et ton expertise de coach ? Comment tu répondrais à ce commentaire ?

  • Speaker #1

    Ah ben... Pour moi, les affirmations, ça peut être très utile, mais effectivement, si on se répète des affirmations auxquelles on ne croit pas du tout, ça peut être contre-productif. Parce que ce qui est important de vérifier quand on travaille sur ses pensées et qu'on cherche justement à changer ses pensées pour avoir des pensées un peu plus positives, c'est de vérifier comment ça résonne en nous, la pensée. Donc, de vérifier avec ses émotions comment on se sent et revenir un peu au corps, du coup. de vérifier est-ce que ça ne sonne vrai quand on se répète ça. Donc se répéter, je suis capable, je suis la meilleure dans ce domaine, alors qu'on n'y croit pas du tout, qu'on ne se sent pas du tout prêt et que justement on est en plein doute, ça va être contre-productif. Donc là, il y a des méthodes qu'on peut utiliser en coaching, comme l'échelle de pensée par exemple, ça va être d'y aller progressivement, déjà en se disant, en fait, est-ce qu'on pourrait croire qu'on est en train d'apprendre à être bon dans ce domaine. Et ensuite, en fait, c'est chercher les pensées qui vont nous, qui vont générer en nous une sorte de motivation et d'élan pour agir vers le résultat qu'on veut. Donc, ce n'est pas à passer de je suis nulle à je suis la meilleure. Ça va être de passer graduellement vers vraiment changer nos croyances à propos de nous et adopter des pensées qui justement sont, ça va être construire cette croyance en nous. Donc, à construire, c'est... ces croyances qu'on est capable d'y arriver, mais en le rendant concret. Donc ça va toujours s'accompagner d'un passage à l'action. Ce n'est pas juste se répéter « je suis fort, je suis fort » , ça va être adapter des nouvelles pensées qui vont nous faire nous sentir mieux, qui vont nous faire nous sentir d'une manière, par exemple, qui vont générer en nous le courage d'agir, qui vont nous permettre de prendre de nouvelles actions et qui vont construire cette capacité, cette nouvelle compétence. Donc on peut y aller progressivement. Mais je pense qu'effectivement, pour moi, sans nécessairement aller dans juste des affirmations positives, travailler sur ses pensées, pour moi, j'y crois. profondément je pense vraiment que ça joue de travailler sur son mindset ça peut avoir un très gros impact sur nos résultats sur notre capacité à atteindre nos objectifs oui et justement tu le partage dans ton livre comment

  • Speaker #0

    ça t'a aidé toi sur ton chemin tu racontes que un moment donné Sur voilà la perte de poids et ton équilibre et ton bien-être tu avais des pensées à ton sujet limitantes, bloquantes. Comment ça s'est opéré, justement, cette transformation, le passage de ces pensées négatives à des pensées qui sont venues te soutenir dans ton souhait de te sentir bien dans ton corps ?

  • Speaker #1

    C'est le... qui est même l'essence un peu du travail de coaching, je dirais, c'est par le questionnement. Donc, remettre en question certaines pensées, certaines croyances qu'on a. qui nous paraissent juste des vérités. Donc moi, par exemple, par rapport à mon poids, à la nourriture, ce qui revient assez fréquemment, c'est de me dire j'ai un problème avec la nourriture, j'ai un problème avec mon alimentation, et de voir ça comme un problème. Donc de remettre ça en question, déjà de se dire est-ce que c'est vrai, et d'ouvrir un peu à la possibilité que si ça se trouve, c'est pas vrai, si ça se trouve, il y a d'autres choses qu'on peut croire à propos de la situation. Donc c'est un travail de remise en question, de se poser des nouvelles questions, des questions... ouvertes et des questions pour le coup positives parce qu'en fait si on se pose des questions négatives notre cerveau il va y répondre notre cerveau adore les questions donc si tu poses une question négative à ton cerveau pourquoi j'y arrive pas il va te trouver plein de raisons pour laquelle tu n'y arrives pas si tu demandes par contre à ton cerveau en quoi je suis capable d'y arriver il va aussi trouver des réponses positives donc c'est utiliser le pouvoir des questions je dirais pour réorienter un peu ses pensées et s'ouvrir à de nouvelles possibilités à propos de soi, à propos de ce qui est possible pour soi.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est exactement ce que tu décris dans le livre, et moi ça m'a beaucoup touchée quand tu évoques que tu te disais au fond de toi « je n'y arriverai jamais, ce n'est pas pour moi » . Être bien dans mon corps, aimer mon corps, et que tu as réalisé que si, peut-être en fait. Et d'ouvrir cette possibilité, et ça s'applique, je pense, aussi dans la vie professionnelle. Certaines personnes me partagent « j'ai jamais été à ma place » et « ce n'est peut-être pas pour moi » ou « je n'y arriverai jamais » . Donc, par rapport à ce que tu dis, c'est questionner ces pensées-là dans un premier temps avant d'aller vers de nouvelles pensées pour accompagner ces ambitions. Merci Camille. Comment faire quand on veut reprendre le pouvoir ? sur son rythme de vie, que ce soit le rythme de travail, faire du sport, le sommeil, etc. Mais qu'on a le sentiment qu'à chaque fois, on abandonne ses bonnes résolutions.

  • Speaker #1

    C'est effectivement un gros sujet. Souvent, les gens disent qu'ils n'ont pas assez de motivation pour tenir ou des choses comme ça. Mais du coup, l'important, je dirais, c'est de revenir à ce qu'on veut vraiment ou ce que j'aime bien faire avec. je trouve en coaching c'est pas mal d'un peu de définir sa vision et déjà se dire au fait qu'est ce qu'on veut dans la vie et ensuite de revenir un peu à notre pourquoi parce que faire des choses se fixer des résolutions de nouvel an et des choses comme ça souvent ça passe assez vite parce qu'on n'a pas une vraie motivation personnelle profonde derrière je dirais on le fait souvent juste par conditionnement social parce que tout le monde le fait parce que ben on est un peu poussé socialement à le faire. Alors qu'en vrai, c'est de se rappeler pourquoi on veut le faire et pourquoi ça compte pour nous. Et quand on a une vraie motivation, quand on a un pourquoi assez fort, généralement, ça va nous aider sur le long terme à mettre en place des actions. Ce que je trouve important aussi, quand on veut être régulier et maintenir, parce que, effectivement, quand on se fixe un nouvel objectif, généralement, au début, on a cet élan, cette motivation, on vient de prendre une décision. On est boosté par la décision qu'on vient de prendre et par s'imaginer que ça y est, tout va changer. Ensuite, le truc, c'est que sur le long terme, ça devient un peu ennuyant et parfois difficile. On n'a pas forcément envie de le faire, on ne voit pas forcément les résultats tout de suite. Et du coup, d'utiliser juste sa volonté pour le faire, ça ne marche pas forcément.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais nous donner un exemple, Camille, de pourquoi ? Assez fort, par exemple, sur la perte de poids. Pour qu'on puisse vraiment comprendre concrètement la différence entre le 1er janvier, ça y est, je décide que cette année, c'est l'année où je vais manger plus de légumes, faire plus de sport, boire moins d'alcool. Et donc, tu le disais très justement, la volonté va finir par s'éteindre et c'est humain. Une autre façon d'approcher ce pourquoi, on veut prendre soin de son corps, prendre soin de son alimentation, de son sport. Est-ce que tu pourrais nous montrer concrètement la différence entre le pourquoi et si important ?

  • Speaker #1

    Le pourquoi, le truc, c'est que ça va être très personnel en fonction des personnes. Parce qu'il y a des personnes, leur pourquoi va être très fort juste parce qu'elles ont cette... cette idée qu'elles vont se sentir légères en maillot de bain à la plage et ça ça suffit à les porter sur le long terme. Il y en a d'autres, il va falloir creuser un peu plus profondément, par exemple l'aspect santé. Et donc ça va être plus une question de santé qu'une question de poids en tant que tel. En fait ça va être en fonction encore une fois de comment ça résonne en nous et comment on se sent quand on le dit. Si on se dit pourquoi, c'est parce que là je suis... Là, je suis trop grosse, je ne suis pas assez bien maintenant. Ça, en général, ça ne va pas nous porter. Ça va justement venir d'un sentiment plutôt de peur et de jugement de soi-même, de jugement des autres, et ça ne va pas nous porter sur le long terme. Alors que si c'est quelque chose qui nous motive et nous donne de l'élan et nous donne une sorte de joie de vivre, je dirais, avec, ça, ça va être beaucoup plus stimulant sur le long terme. C'est une vision positive, je dirais. Essayer de se booster juste en se disant qu'on n'est pas assez bien, en se fouettant entre guillemets, généralement ça ne va pas être très porteur, on va s'épuiser en le faisant. On va utiliser beaucoup trop de volonté à essayer de se forcer à faire des choses qu'on n'a pas envie de faire, alors que si c'est quelque chose qui nous tient à cœur et que ça vient d'une motivation positive, généralement ça va beaucoup plus marcher sur le long terme.

  • Speaker #0

    Oui absolument et c'est là où je pense que parfois certaines personnes confondent le coaching ou ne savent pas exactement ce qu'il y a derrière et pensent que c'est justement d'être fouettée, comme tu le disais, une espèce de contrainte, une force pour aller à l'encontre de ces envies profondes alors que c'est tout l'inverse. et c'est ce que tu expliques très bien par le concept que tu as partagé avec moi de discipline bienveillante et j'aimerais beaucoup que tu m'en dises plus sur comment ce concept peut accompagner une personne qui veut atteindre ses objectifs que ce soit perte de poids mais aussi des objectifs professionnels également parce que du coup donc la discipline ça va être la capacité de se tenir à quelque chose qu'on s'est dit qu'on ferait par exemple donc ça va être ça

  • Speaker #1

    va être la capacité à s'y tenir Et donc, souvent, quand on pense au mot discipline, on a tendance à ressentir une sorte de crispation, une sorte de... Oui, ça ne donne pas vraiment envie. Ça va demander un effort assez négatif. La discipline bienveillance, la différence, c'est de le faire par amour pour soi, je dirais. Ça va être de le faire parce qu'on sait que c'est bon pour nous. Donc, ça ne va pas forcément être très agréable non plus sur le moment, parce que c'est possible qu'on n'ait pas envie de le faire sur le moment. mais on sait qu'on a envie de le faire pour le long terme. Donc ça va être un peu différent parce que ça ne va pas être on le fait alors qu'on n'a vraiment pas envie et là du coup on va avoir beaucoup plus tendance à s'arrêter facilement. Parce que là, si on utilise juste la force, la pure volonté, on va s'épuiser. Alors qu'encore une fois, c'est de la discipline bienveillante, on va plutôt faire des choses qui vont nous rendre fiers de nous et qui vont nous pousser à continuer. Et en utilisant la discipline bienveillante pour faire du sport, pour manger plus sainement et tout ça, c'est pour moi la meilleure façon d'ancrer des nouvelles habitudes. Et une fois que les comportements-là sont ancrés dans nos habitudes, on n'a plus besoin de volonté dans le sens où ça devient beaucoup plus automatique. À chaque fois, on a l'image de se brosser les dents, par exemple. C'est vrai que se brosser les dents, c'est quelque chose qu'on fait quotidiennement. Et ça ne veut pas dire que c'est forcément agréable de le faire ou quoi, mais on ne se pose même plus la question, il n'y a pas de négociation. interne, un truc de « je n'ai pas envie de le faire, si je faisais autre chose à la place » ou quelque chose comme ça, on le fait juste. Et donc c'est un peu la même chose avec le sport, avec l'alimentation, on peut utiliser un peu ça pour ensuite que ça devienne automatique.

  • Speaker #0

    Oui, absolument, merci Camille. Et tu relis ça ensuite à un outil qui est donc la planification. Est-ce que tu pourrais aussi nous donner peut-être un exemple concret ? de comment la planification vient en fait soutenir l'atteinte de ces objectifs que tu as évoqués précédemment.

  • Speaker #1

    En fait, quand on planifie, quand on planifie à l'avance, on va planifier avec son cerveau un peu plus évolué. Le cerveau, on appelle ça le cortex pré-fondal, donc c'est la partie un peu plus évoluée de notre cerveau. qui est capable de réfléchir à nos propres pensées, par exemple. Ça, c'est propre à l'être humain. Et donc, quand on planifie à l'avance, on va pouvoir utiliser cette discipline bienveillante, justement, en se disant qu'est-ce qui va me servir sur le long terme ? Qu'est-ce que je veux vraiment ? Et donc, on va prendre les décisions à l'avance. Pour le lendemain, par exemple, on va dire demain, c'est décidé qu'à 8h, je ferai mon sport, par exemple. Et donc là, ça va être au moment... ça va nous servir parce qu'au moment de se lever, quand on n'aura pas envie de se lever pour aller faire du sport, on va utiliser la discipline d'Ameyan de se rappeler du coup notre décision, pourquoi on veut le faire et du coup de le faire même quand on n'en a pas envie sur le moment. Décider à l'avance, c'est vraiment un moyen de se rappeler, de prendre des décisions à l'avance, d'utiliser son cerveau plus évolué pour choisir ce qui est bon pour nous à la place de décider sur le moment selon nos émotions du moment. Parce que si on décide selon nos émotions du moment, on va avoir tendance à choisir le plaisir immédiat plutôt que ce qui est bon pour nous, pour le futur.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui se passe, ni malgré tout ? Ce rendez-vous à 8h de sport, finalement, exceptionnellement, on laisse tomber pour cette fois. Comment faire ?

  • Speaker #1

    Je pense que du coup, c'est important de juste refléter sur pourquoi on ne l'a pas fait. Est-ce que c'est une bonne raison ou une pas assez bonne raison ? Et du coup, pourquoi on ne voudrait pas le refaire par la suite ? et de prévoir des solutions pour que ça ne se reproduise pas en fonction de ce qui pourrait marcher pour nous. Le but, ce n'est pas de trouver la perfection et d'y arriver à chaque fois. Ça ne sert à rien. Donc ça, c'est aussi quelque chose qui m'a aidé beaucoup avec le coaching, c'est de se rabaisser parce qu'on n'a pas fait quelque chose correctement et presque s'humilier intérieurement, de se dire qu'on est nul, qu'on n'y arrivera jamais. Ça ne nous sert à rien. Ce n'est pas du tout... On a l'impression que ça va nous servir de leçon à ne pas recommencer de se punir, on va dire, alors qu'en réalité, ça va plutôt perpétuer la mauvaise image de nous et le fait qu'on n'est pas capable de le faire. Donc, c'est plutôt s'auto-coacher en se disant comment je peux le faire la prochaine fois différemment, trouver un peu ce qui marche pour nous, qu'est-ce qui nous booste à le faire. Par exemple, se mettre des rappels, il y en a de se mettre un post-it sur son réveil, Et ça peut aider de trouver quelque chose qui va... Par exemple, commencer par un bon café le matin, quelque chose qui va nous booster un peu quand même à nous lever, trouver quelque chose comme ça. Donc, trouver, ça va être aussi une fois très personnel. Donc, c'est pour ça que je trouve que c'est pas mal le coaching individualisé dans le sens où chacun va trouver ses propres méthodes. Mais du coup, ça va être de ne pas se rabaisser et de trouver ce qui marche pour la prochaine fois, d'expérimenter, tester.

  • Speaker #0

    et de ne pas laisser tomber pas parce qu'on a pas fait une fois que c'est tout ou rien ça peut être oui et ça peut être aussi par rapport à ce que tu dis peut-être tout simplement aussi de changer l'heure si finalement on se rend compte que 8h c'est pas pour nous et de choisir un horaire qui nous correspond spécifiquement à nous exactement le but c'est de décider quand on fait un plan à la base on le fait pour nous Merci.

  • Speaker #1

    donc c'est de rester flexible si jamais ça ne marche pas, ça ne sert à rien de continuer à se forcer effectivement il y en a qui se disent on est un peu conditionné pour se dire il faudrait se lever à 5h du matin tous les jours mais en fait si on se lève à 5h du matin il va falloir se coucher très tôt, je veux dire il faut trouver ce qui nous convient à notre mode de vie et ça va marcher aussi, ça peut marcher avec votre mode de vie

  • Speaker #0

    Camille, tu es l'exemple aujourd'hui, une preuve vivante que c'est possible de trouver l'équilibre entre son bien-être et son activité professionnelle d'avocate, que l'on peut imaginer assez exigeante. Mais quelles ont été les plus grandes difficultés dans ce chemin vers l'épanouissement et l'équilibre ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est d'accepter que tout n'est pas parfait. parce qu'un côté, même l'équilibre, ça ne veut pas dire Pour moi, avoir trouvé mon équilibre, ça ne veut pas dire que tout se passe parfaitement, qu'il n'y a plus de frustration, qu'il n'y a pas des choses qui ne se passent pas comme prévu. Parce qu'on est tous humains, c'est la vie, donc il y a des aléas qui arrivent. Et donc, de trouver son équilibre, c'est aussi des fois accepter que tout n'est pas parfait et de trouver ce qui nous convient à nous. Pour moi, c'est de revenir un peu à ce qui me convient, ce que j'apprécie et de trouver... effectivement de se dire il y a des périodes où il va falloir travailler, être plus focalisé sur ma profession de juriste, travailler plus tard et tout ça, il y a d'autres périodes qui seront plus calmes et donc du coup c'est pas trouver un équilibre parfait tous les jours à chaque moment, ça peut être aussi par période, c'est un équilibre de vie en fait. en fait, revenir aussi un peu à comment on se sent.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que je dirais, c'est d'avoir trouvé ta recette, mais d'accepter que cette recette-là, elle n'est pas parfaite et qu'elle va être sans cesse mouvante.

  • Speaker #1

    Oui, et puis c'est du coup, même on en avait parlé ensemble, c'est de revenir avec cette acceptation que les émotions négatives, elles seront toujours présentes sur le chemin. Ça ne veut pas dire atteindre l'équilibre, ça ne veut pas dire avoir atteint le graal ou tout. t'es parfait tout le temps et on se sent toujours heureux tout le temps. Ça veut dire savoir ressentir ses émotions négatives aussi et juste être capable d'être son propre soutien dans ces moments-là, savoir se soutenir quoi qu'il arrive.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et à l'inverse, avec du recul, qu'est-ce qui t'a le plus aidé à trouver cet équilibre ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est d'arriver à revenir au moment présent. Donc de savoir un peu se détacher de ses pensées, de ses émotions, de ne plus être dans l'inquiétude du futur ou de se dire qu'est-ce qu'on aurait dû mieux faire dans le passé, qu'est-ce que les autres pensent de nous, de ce qu'on a pu dire ou faire, mais de revenir au présent. Et du coup, pour moi, ça aide vraiment à dire qu'est-ce que je peux faire maintenant, de tenir en compte. compte aussi de mon corps, donc ça même avec le yoga, la méditation, les choses comme ça, ça permet de savoir aussi quand il y a des moments où on doit plus prioriser le repos, ça va être plus utile pour la suite. Du coup ça va être vraiment pour moi de revenir à maintenant, au moment présent, c'est un super outil pour en fait trouver son équilibre et lâcher prise un peu sur l'inquiétude, le stress du futur. Pour moi c'est vraiment... un très bon outil pour revenir à l'équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est très précieux comme conseil. Et l'avantage, c'est que, donc toi, c'est par le yoga, la méditation, des moments comme ça, mais il y a mille façons de pouvoir revenir dans l'instant présent. Et je pense que chacune, on a déjà expérimenté un moment dans notre vie, que ce soit pour certaines du sport, d'autres types de pratiques ou des pratiques artistiques. du chant, etc. On a chacune notre façon d'avoir ces moments-là. Mais c'est vrai qu'avec toi, je réalise qu'en fait, on en a besoin chaque semaine d'avoir ce type de moments-là.

  • Speaker #1

    Et même, en fait, ça peut être revenir au moment présent, c'est pas forcément même se dire « Ok, je vais méditer » . Ça peut être juste revenir à prêter attention à utiliser ses sens pour revenir à maintenant. Qu'est-ce qu'on voit autour de soi ? Comment on se sent maintenant ? Revenir au toucher, à regarder les couleurs autour de nous. Et c'est juste, en fait, du coup, ça nous permet un peu de mettre en pause ce flot de pensée que tu mentionnais au début. Et c'est revenir à un peu cet espace entre les pensées, s'en détacher, se dire qu'on n'est pas tout ce qu'on pense. On est en train d'anticiper pour le futur. Ce n'est pas forcément la vérité. C'est que notre anticipation du futur. Et donc, c'est à mettre un peu en pause et à revenir à ce qui est vrai maintenant.

  • Speaker #0

    Avec une grande respiration.

  • Speaker #1

    C'est juste une respiration et ça suffit.

  • Speaker #0

    Merci Camille. Pour finir, que donnerais-tu comme conseil aux femmes qui peut-être redoutent l'épreuve du maillot de bain à l'approche de l'été ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est de revenir à refocaliser un peu son énergie sur... Ce qui est beau autour de soi, de comment on veut profiter de l'été, plutôt que de se refocaliser sur notre apparence et ce que les autres peuvent en penser. Je pense qu'encore une fois, c'est de se dire où est-ce qu'on veut mettre son énergie. C'est pour ça que ce travail, je trouve qu'il est très important quand on a beaucoup d'inquiétudes à propos de son apparence physique, de son poids. En fait, des fois, je trouve qu'en tant que femme, en plus, on est conditionnée quand même pas mal pour y penser et apporter de l'importance. Mais c'est de se dire, est-ce que je veux vraiment...

  • Speaker #0

    que mon été, que mes vacances soient focalisées là-dessus et que mon énergie se soit sur contrôler ce que les autres pensent de mon ventre, de mes bras, d'être dans la bonne position. Ou est-ce que j'ai envie de me focaliser sur ce qui est beau autour de moi, de prendre le soleil, de lire un bon livre, d'être avec ma famille. Donc c'est un peu refocaliser son énergie, ses pensées, sur la manière dont on veut profiter de l'été.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Camille, j'ai beaucoup apprécié cet échange avec toi et j'espère que ces précieux conseils pourront accompagner les personnes qui écoutent ce podcast.

  • Speaker #0

    Merci à toi Margaux, merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière, n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles. Et si vous avez envie d'échanger, de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire. Pour cela, contactez-moi sur Instagram ou via mon site mathesense.com. Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

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