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POV : mon corps m'a dit stop. cover
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MeltingPod

POV : mon corps m'a dit stop.

POV : mon corps m'a dit stop.

23min |03/07/2025
Play
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POV : mon corps m'a dit stop.

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23min |03/07/2025
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Description

Après quasiment trois mois sans épisode de podcast, me revoilà ! 🎙️ Je reviens avec un épisode à coeur ouvert, un épisode qui retrace ces dernières semaines, des semaines qui n'ont pas été simple pour moi. On néglige parfois la santé mentale mais pourtant c'est grâce à elle que nous tenons chaque jour alors ne la négligeons pas. J'espère que l'épisode vous plaira quand même, bonne écoute à vous :)

I'm back <3

Ju ☀️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, ici Justine, vous écoutez Melting Ball, le podcast où on parle de tous les sujets. Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode. Laissez-vous. Salut vous ! Ça va ? Ça fait bizarre de retourner un épisode, au moins ça fait hyper longtemps. J'espère que vous allez bien. J'espère que vous allez bien depuis le dernier épisode. Je sais, j'ai... totalement déserté le podcast, totalement déserté Melting Pod. C'était pas voulu. Je suis de retour aujourd'hui pour vous expliquer un peu pourquoi je suis partie, pourquoi j'ai dû partir. Et voilà. J'ai juste dû regarder un peu la date du dernier épisode de podcast, c'était le 17 avril. Donc ça fait quasiment trois mois que j'ai pas posté d'épisode. En soi, rien de grave, c'est pas grave. Je pense que vous n'avez rien loupé, entre guillemets. Mais voilà, aujourd'hui, je reviens. Ça y est, I'm back. Enfin, je retourne un nouvel épisode de podcast sous la canicule. Donc, je suis actuellement en train de ruisseler. Je n'en peux plus, c'est horrible. Mais bref, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, je reviens du coup pour un épisode pour vous expliquer un petit peu pourquoi, du comment j'ai disparu. pourquoi j'ai dû disparaître. J'ai intitulé cet épisode de podcast POV, mon corps m'a dit stop. Parce qu'en fait, il y a quasiment trois mois, mon corps m'a dit stop. Il m'a dit, Justine, j'en peux plus. Remise en contexte, je suis quelqu'un qui bosse beaucoup. On ne dit pas comme ça, mais je bosse beaucoup. J'ai donc mon alternance, donc mon travail qui est d'être journaliste. C'est un métier qui demande d'être là à 100%. Un métier qui demande aussi, on va dire, qu'un bien-être mental. Parce que des fois, ce n'est pas toujours simple de parler de l'actualité qui n'est pas toujours ultra belle. Donc voilà, c'est un métier un peu compliqué. Mais je trouve que c'est l'un des métiers les plus beaux du monde. Mais un métier qui demande d'être présent. Donc voilà, je suis journaliste. À côté de ça, du coup, je suis encore en alternance. Donc je suis encore à l'école. J'ai mon mémoire qui arrive très très vite, sur un sujet qui me demande aussi beaucoup d'énergie mentale, parce qu'on fait sur la santé mentale des journalistes, et il y a énormément de choses à dire, des choses belles mais aussi beaucoup de choses compliquées à recevoir émotionnellement parlant, et vous savez que je suis un peu une éponge et que toute cette énergie aussi peut me faire du bien comme peut me faire aussi beaucoup de mal. Et à côté de ça, j'ai un taf aussi en événementiel et j'ai les podcasts plus le reste de ma vie classique. Ces derniers mois, je me suis énormément repliée sur moi-même parce que j'en avais besoin. Je me suis énormément renfermée dans le travail et j'en parlerai après. Je me suis finalement renfermée dans le travail parce que j'en avais vraiment besoin et que c'est quelque chose qui ne me dérangeait pas. Et tout le monde me disait, Justine, fais attention, Justine, prends soin de toi. En fait, je ne me rendais pas compte, mais j'avais un rythme qui était tellement intense. Mes semaines étaient quand même très compliquées. Il y a des semaines où je montais des fois des quotas horaires qui étaient assez grands. En plus de ça, toute la création de contenu aussi, pareil du podcast que j'essayais de faire, que j'essayais moi aussi de mettre une pression sur certaines choses. Et je pense que si, vraiment, ton cerveau, il pète, tout simplement. Et même mes conversations avec les gens, ça me faisait du mal, parce que quand on me demandait comment ça allait, je répondais juste parce que je faisais au travail. Et je me suis rendue compte qu'en fait, je n'avais plus de vie personnelle en dehors du travail, bien que j'adore tous mes travails. J'aimais vraiment ma vie professionnellement parlant. et moi dédier ma vie à mon travail ça ne me dérange pas parce que genre j'aime ce que je fais et pour moi c'est plus du kiff que du travail mais c'est là aussi que j'ai vu la limite bah y'a trop moi. Je veux pas en fait employer le mot burn out parce que j'ai pas été diagnostiquée par un médecin et que et que je veux pas en fait minimiser ce que les personnes en burn out peuvent avoir ressenti Mais je sais que je suis entrée dans une phase d'épuisement très intense. Cet épisode, il va être hyper à cœur ouvert et vraiment sans filtre. Mais en 2022, j'ai fait un épisode dépressif. que je ne vais pas parier à pleine dépression, j'ai fait un épisode dépressif. Et à chaque fois que je parle de cette période, je ne sais pas pourquoi, je ne me sens pas bien. C'est un épisode de ma vie qui a été très compliqué et qui m'a beaucoup marquée par rapport à des réactions, des pensées que j'ai pu avoir et tout. Et en fait, il y a trois mois où j'ai eu cette phase d'épuisement physique et mental, j'ai commencé à sentir que ça arrivait de la même manière qu'en 2022. J'ai senti que je n'avais plus envie de rien, que je ne gérais plus rien, je ne gérais plus aucune émotion, je me mettais à pleurer tout le temps d'épuisement, je ne savais plus ce que je voulais, je ne savais vraiment plus rien. Je ne gérais plus rien et je n'en pouvais plus, tout simplement. Je voulais juste que ça s'arrête. Quand on se retrouve à pleurer tout le temps, à faire des crises tout le temps, qu'on n'est pas bien et qu'on voit que ça n'arrange pas, et qu'on continue de bosser, de faire semblant et d'avoir des rythmes hyper soutenus, au bout d'un moment, ce n'est pas que la santé mentale qui craque, c'est aussi la santé physique. J'ai commencé à dormir trop, je dormais mal. J'avais du mal à avoir de l'énergie. Pour le sport, c'était compliqué aussi. J'étais ultra faible, j'avais la tête qui tournait souvent, j'étais à deux doigts de faire des malaises tout le temps. Et du coup, après des analyses de sang, j'étais en énorme carence aussi. Après, je suis végétarienne, donc ça aide aussi à avoir des carences. Mais bref. Voilà, on va dire que je pense que j'avais creusé un peu dans toutes mes réserves physiques et que j'en pouvais plus. Du coup, mon corps m'a un petit peu rappelé à l'ordre, mais on va dire que je gérais encore un peu tout ça jusqu'à un élément déclencheur qui a vraiment fait tout péter. Je vais me dire, là, jusqu'à cette période, on va dire que c'était mars... mars-avril. Je gérais, je tenais encore sur un fil, mais je gérais. Puis, j'ai eu un problème familial assez important. Et là, on va dire, dans ma sphère assez réduite et dans ma awana, comme je l'appelle. Et là, en fait, quand ça touche ma famille proche, quand ça touche ma awana, c'est Très compliqué pour moi de ne pas réagir, voire sur-réagir. On parle quand même à une hyper sensible. Et là, en fait, ça a juste tout pété le peu de stabilité qui me restait. Et là, en fait, j'ai dit, j'en peux plus. Je ne peux plus. Je ne gère plus. Je veux que ça s'arrête. Stop. Et donc, j'ai pris la décision de stopper Melting Pod, quelques temps. Peut-être que pour vous, ce n'est pas beaucoup, mais les épisodes, tournées, tout ça, ça me prenait quand même énormément de charge mentale. Et que, actuellement, je n'avais pas. Même si j'aime trop et que ça me fait vraiment du bien, actuellement, je n'avais pas. Donc, j'ai décidé de mettre une pause avec Melting Pod. J'ai décidé de ralentir, voire quasiment arrêter l'événementiel parce que je ne pouvais plus, j'étais trop fatiguée. J'ai pris un peu une pause avec ma famille, j'ai repris du coup des week-ends. Je me suis forcée, même mes parents m'ont dit « Lucie, tu n'as pas le choix, tu prends des week-ends » . Et j'ai dit « Waouh, ça d'avoir un samedi, c'est ça d'avoir un dimanche, c'est super chouette, ça d'avoir du temps pour ça » . posé, c'est super chouette pour en fait rien faire et un peu hyper active que je suis je commençais un peu à m'ennuyer parce que j'étais en mode mais j'ai rien à faire quoi, c'est bizarre et j'ai un épisode à tourner, bah non j'ai pas d'épisode, j'ai pas d'épisode à monter, j'ai rien à faire et voilà, mais en fait j'ai juste redécouvert le pas dire la vie mais j'ai redécouvert ouais le le calme en fait En fait, c'est ce qui s'est passé vraiment dans ma tête, c'est que c'était un bourdon sans cesse. Pas chialer Justine, putain. C'était un bourdon sans cesse de choses qui tournaient en boucle. Parce qu'il faut le rappeler aussi que c'est mon année avant l'année prochaine où j'aurais fini les cours et il faut sauter dans le grand bain. Et je panique un petit peu par rapport à tout ce qui s'offre à moi ou pas et qu'est-ce que je veux faire et tout. Et en fait, quand tu as un bourdon sans cesse, c incapable de réfléchir, t'es incapable de savoir vraiment là où tu veux aller, t'es incapable de prendre une bonne décision, t'es incapable de savoir ce qui est bon pour toi, ce que tu as juste en fait envie de faire, qu'est-ce que tu veux faire de ta life en fait. Et là en fait il y avait juste un bourdon sans cesse de faut faire ça, faut faire ça, nanana, faut courir partout et tout, et au final mais genre meuf, genre juste qu'est-ce que tu veux toi là maintenant. Et du coup, me connaissant aussi, je savais qu'il fallait réagir vite. J'ai pris une psy. J'ai eu la chance qu'elle me prenne assez rapidement et de connaître quelqu'un qui la connaissait et qui avait déjà aussi consulté avec elle. Donc voilà, ma psy m'a aidée aussi beaucoup. Je vous ferai un épisode aussi concret sur la psy. Elle m'a beaucoup aidée, on a revu des sujets très profonds que je ne pensais pas qu'ils pouvaient avoir un impact sur ma vie aussi. En fait, on a aussi remis des pendules à l'heure sur certaines choses, des choses que je pensais avoir traitées qui n'étaient peut-être pas traitées et des choses que je pensais qui n'étaient pas traitées, mais comme elle m'a dit, tu essaies de trouver des solutions à des problèmes qui sont déjà réglés. Et des fois... On cherche en fait, alors que des fois, c'est déjà en nous. Donc voilà, la psy m'a aussi beaucoup aidée à remonter. Je me suis énormément reposée. J'ai pris aussi tout ce qui était médicament, enfin, un truc médicamenteux pour remonter aussi la pente. Mais de rien, parce que j'en avais aussi bien besoin. Et surtout, j'ai énormément dormi. Je suis partie en week-end avec ma sœur. j'ai dû faire euh J'ai dû retrouver un rythme qui me convenait davantage, un nouveau rythme différent. Je me suis aussi dit que c'était le moment de reprendre un peu du lien avec tes parents, avec ta famille, avec tes amis, que je ne voyais plus et qu'ils m'ont envoyé à chaque fois parce que je ne les voyais plus. Et que je disais, je bosse, je bosse, je bosse. et au final euh travailler, ce n'est pas que toute ma vie. J'ai juste essayé de trouver un sens à ma vie que j'avais perdue. J'ai fait un énorme travail d'introspection. Mes potes étaient aussi contents de me retrouver. Et on va dire que ça m'a permis de réaliser énormément de choses, même sur ces dernières années qui ont été assez pénibles pour moi. plein de points différents. J'ai perdu aussi pas mal de personnes autour de moi et j'ai toujours du mal des fois à m'en sortir. J'ai toujours eu du mal à faire sortir les personnes de ma vie. Ça, je l'ai déjà dit plein de fois sur ce podcast. J'ai toujours du mal à accepter certaines choses et en fait, il était temps juste de prendre du repos et juste d'accepter de réaliser tout ce qui venait de se passer sur ces dernières années. Il était temps de prendre conscience. de qui j'étais. En fait, il était temps de faire juste un énorme travail d'introspection que j'avais laissé écouler depuis des années. Et wow ! Je ne pensais pas pleurer ce soir. Mais bon, ce n'est pas grave. J'avais juste besoin de remettre de l'ordre dans ma vie et de remettre des priorités. Et ça, c'est quelque chose qu'on m'avait souvent reproché, de faire passer le travail avant mes amis. Faire passer le travail avant ma famille. Et en fait, j'ai réalisé que oui, des personnes autour de moi avaient raison. Que le travail, ce n'était pas que ma priorité. Et que finalement, j'aurais peut-être dû donner plus de temps à mes amis quand ils me le demandaient. Ou quand ils me le donnaient aussi. Et que je n'ai pas été capable de leur donner. Donc là-dessus, on excuse les gars. Mais voilà, on va dire que ce passage de ma vie... avide, on va dire, m'a fait aujourd'hui le plus grand bien parce que j'ai su rebondir, j'ai su réagir. Et aujourd'hui, ça va bien mieux. Mais bref, je vous parle de l'après-après là, mais bref, c'était très compliqué. J'ai vraiment réalisé énormément de choses de ma vie, aussi un peu plus sur ce que je veux, tout ça. Mais ce qui m'a fait le plus grand bien... C'est Benny. Attention, saut cliché de la meuf qui a fait une introspection à Bali. Mais vraiment, Bali, pour l'histoire, j'y suis déjà allée en 2019 avec mes parents et j'avais adoré cette île. C'est une île qui est hyper énergétique. C'est une île qui est, je la trouve incroyable. Après, elle a des bons comme des mauvais côtés sur plein de points différents. Elle a des bonnes énergies des endroits et des très mauvaises sur d'autres. Moi qui suis ultra réceptive aux énergies, croyez-moi que je les ai très ressenties. Et voilà, je suis partie du coup à Bali fin mai, début juin, avec des copines. Enfin, j'ai rejoint des copines aussi qui étaient là-bas. Et en fait, je me suis retrouvée. Mais genre, retrouvée à Bali. Et je pense que les personnes qui me côtoient aujourd'hui le voient que depuis Bali, il y a eu un énorme changement. Et même ma psy m'a dit que la première fois que j'ai eu un rendez-vous après Bali, elle m'a dit « Waouh ! » Elle me dit qu'il y a eu un avant et un après, ce qui est ouf. Et en fait, je me suis retrouvée vidée dans tous les sens. J'ai dit en termes parce que j'étais aussi un peu malade à Bali. J'ai bien vomi. Bref, je me suis sentie vidée d'un poids. J'avais l'impression d'avoir juste lâché. En fait, j'ai eu... plein de moments à Bali où j'ai pleuré de reconnaissance, de joie, parce que je me dis que je suis dans des lieux incroyables, j'ai la chance de vivre ces choses qui m'ont fait énormément de bien. Et il y a aussi des fois, une fois particulièrement, j'étais en train de ramasser les coquillages sur la plage. Activité que je n'ai pas faite depuis des années. Et on va dire, je me suis toujours poussée à être plus grande, à grandir vite et tout. Et il y a des activités comme ça, banales, qu'on oublie. Et là, j'étais toute seule, à Oulu-Watou, en train de ramasser des coquilles sur une plage magnifique. Et j'ai juste réalisé que j'avais que 23 ans et que des fois, je me demandais juste un peu trop. Et qu'il fallait juste laisser le temps en temps parce que des fois, il y a des questions que je ne pouvais pas avoir, des réponses à des questions que je ne pouvais pas avoir et que je les aurais sûrement après. Que des fois, j'étais peut-être juste un peu trop dure avec moi. Et que c'était OK. C'est OK. Au final, tout ce qui m'est arrivé dans ma vie m'a créé moi. Mais il faut que je sois un peu plus indulgente avec moi-même. Et que j'ai encore une fois que 23 ans. Voilà, c'est hyper compliqué à dire. Mais j'ai eu des moments de réalisation en Bali qui ont été incroyables. Je me suis vraiment libérée de poids. que je ne pouvais même pas imaginer. J'ai eu des déclics de trucs qu'on traînait avec la psy incroyables. Et je me sens d'une légèreté aujourd'hui encore, qui est vraiment incroyable, vraiment. Et du coup, c'est aussi ça qui m'a permis de réaliser des choses par rapport à ma vie d'avant, par rapport à qui je suis. Voilà, c'est assez dur à expliquer en podcast et je pense que les personnes qui ont déjà fait de l'introspection peuvent comprendre. Mais des fois, en fait, on n'a juste pas toutes les réponses à nos questions, mais ou alors pas tout de suite. C'est quelque chose que je disais d'ailleurs à une de mes copines cette semaine, c'est que des fois, je crois énormément au signe de la vie. Et que des fois, il arrive des choses dans la vie et on ne sait pas pourquoi. Et on essaie tout le temps de trouver une signification à cette chose. Mais au final, la signification, on ne l'a peut-être pas tout de suite et qu'au final, elle arrivera peut-être plus tard. plus tard et on comprendra et on dira ouais. Et aujourd'hui, il m'est arrivé ça pour cette raison-là et c'est cool parce qu'aujourd'hui, j'en suis là parce que j'ai fait ça ou j'en suis là parce que ça. Mais des fois, il faut laisser le temps au temps et des fois, c'est dur de prendre le temps, mais c'est bien. Aujourd'hui, j'ai vraiment ralenti mon rythme. J'ai même eu beaucoup de mal à me remettre à travailler. Mais c'est aussi pour ça que le podcast s'est tardé un peu à reprendre. Mais ouais, j'ai vraiment ralenti mon rythme, je fais attention plus à moi, même si j'adore avoir des rythmes soutenus, j'adore tout ça, je fais attention à moi, parce que je sais que le travail c'est quelque chose que j'adore, mais je reste ma priorité. Ma santé physique et mentale reste ma priorité, mon sommeil reste ma priorité, pour ce moment pas trop, mais voilà, je fais attention à tout ça. Bali ou même du moins cette période m'a permis aussi de savoir un peu plus ce que je veux faire l'année prochaine. Même si des fois c'est compliqué, je vous jure, quand on m'a demandé si j'avais eu la réponse à mes questions, je me suis dit oui, ce n'était pas la réponse que j'aurais voulu avoir. Parce que c'est plus dur, mais au final, on sait toujours un peu ce qu'on veut faire dans la vie. Aujourd'hui, je pense que je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en cette période. Je n'ai jamais eu autant le smile, je ne me suis jamais sentie aussi légère qu'actuellement. Jamais aussi créative, jamais autant d'ambition. Et même si ça ne se voit peut-être pas tout le temps, j'ai vraiment envie de continuer à être comme ça, que les choses négatives me glissent dessus, du moins elles continuent à me glisser dessus. Et je suis vraiment dans une énergie positive, de réception. Je n'ai plus forcément envie de donner, du moins pas de la même manière, pas à tout le monde. Et j'ai d'abord envie de donner à moi et je trouve que c'est... Peuvent être preuve aussi des fois de sagesse et de maturité. Et voilà, j'essaie déjà d'être présente aussi à mes proches, ma famille et mes amis. Et concert dans Melting Pod, je ne vais pas vous annoncer que c'est la fin. Loin de là, j'ai encore beaucoup de choses à dire. Et j'avais aussi arrêté les épisodes de développement personnel il y a quelques temps aussi, parce que je trouvais que j'avais... plus rien à dire personnellement. Je n'avais pas vécu à cette chose. Je n'avais plus vécu des choses pour m'apprendre des leçons de vie, pour apprendre et aider, d'avoir des conseils et tout. En ce moment, je me suis un peu transformée en maître Yoda. Donc, ne vous inquiétez pas, il va y en avoir d'autres. J'ai appris beaucoup. J'ai eu énormément de leçons de vie. Donc, voilà, il y aura d'autres épisodes aussi avec des personnes que je trouve trop intéressantes et trop cool qui arrivent aussi. J'ai envie de légèreté, j'ai envie de simplicité, j'ai envie de cœur ouvert, j'ai envie d'histoire vraie, j'ai envie d'être vraie, j'ai envie d'être moi. Et voilà, ça a toujours été un peu l'ADN de Melting Point, mais j'ai envie que ça soit encore plus davantage, que ça soit dans le contenu vidéo, que ça soit dans le contenu audio, que ça marche ou que ça marche pas. C'est pas grave, moi ça me pacifie, ça me libère. Je vous rappelle que c'est un petit peu mon journal intime qui est écouté par des personnes. Donc voilà, j'oublie des fois que c'est un petit peu écouté. Mais voilà. Et j'espère que vous êtes quand même contents du retour. Cette année, il n'y aura pas de pause, normalement, en août. Donc je serai encore là pendant vos vacances sur la plage. Si je loupe des semaines, c'est pas grave non plus, je ne me mets pas la pression. On évite de retomber dans nos travers. Et encore une fois, je fais souvent de la prévention sur la santé mentale, mais si vous avez besoin de voir quelqu'un, n'hésitez pas à consulter un psychologue ou d'abord aussi d'en parler à un ami. Il y a aussi plein de numéros d'urgence qui sont en ligne et qui peuvent être à votre écoute 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Donc voilà, faites attention à vous. La santé mentale, c'est quelque chose de fragile et c'est hyper important. de prendre soin de soi. Donc, voilà. Je ne sais pas trop comment conclure cet épisode. C'était un peu fourre-tout, mais je voulais vous dire que je vais bien. Je vais même très bien. Je vais mieux. Et voilà. Je crois que c'est le retour du podcast. Je suis un peu passée par toutes les émotions dans cet épisode, mais je pense que c'était un peu prévu. On se retrouve. dans deux semaines pour le prochain premier épisode je sais pas trop et j'espère que cet épisode comme vous a plu, sur ce Bye

Description

Après quasiment trois mois sans épisode de podcast, me revoilà ! 🎙️ Je reviens avec un épisode à coeur ouvert, un épisode qui retrace ces dernières semaines, des semaines qui n'ont pas été simple pour moi. On néglige parfois la santé mentale mais pourtant c'est grâce à elle que nous tenons chaque jour alors ne la négligeons pas. J'espère que l'épisode vous plaira quand même, bonne écoute à vous :)

I'm back <3

Ju ☀️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, ici Justine, vous écoutez Melting Ball, le podcast où on parle de tous les sujets. Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode. Laissez-vous. Salut vous ! Ça va ? Ça fait bizarre de retourner un épisode, au moins ça fait hyper longtemps. J'espère que vous allez bien. J'espère que vous allez bien depuis le dernier épisode. Je sais, j'ai... totalement déserté le podcast, totalement déserté Melting Pod. C'était pas voulu. Je suis de retour aujourd'hui pour vous expliquer un peu pourquoi je suis partie, pourquoi j'ai dû partir. Et voilà. J'ai juste dû regarder un peu la date du dernier épisode de podcast, c'était le 17 avril. Donc ça fait quasiment trois mois que j'ai pas posté d'épisode. En soi, rien de grave, c'est pas grave. Je pense que vous n'avez rien loupé, entre guillemets. Mais voilà, aujourd'hui, je reviens. Ça y est, I'm back. Enfin, je retourne un nouvel épisode de podcast sous la canicule. Donc, je suis actuellement en train de ruisseler. Je n'en peux plus, c'est horrible. Mais bref, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, je reviens du coup pour un épisode pour vous expliquer un petit peu pourquoi, du comment j'ai disparu. pourquoi j'ai dû disparaître. J'ai intitulé cet épisode de podcast POV, mon corps m'a dit stop. Parce qu'en fait, il y a quasiment trois mois, mon corps m'a dit stop. Il m'a dit, Justine, j'en peux plus. Remise en contexte, je suis quelqu'un qui bosse beaucoup. On ne dit pas comme ça, mais je bosse beaucoup. J'ai donc mon alternance, donc mon travail qui est d'être journaliste. C'est un métier qui demande d'être là à 100%. Un métier qui demande aussi, on va dire, qu'un bien-être mental. Parce que des fois, ce n'est pas toujours simple de parler de l'actualité qui n'est pas toujours ultra belle. Donc voilà, c'est un métier un peu compliqué. Mais je trouve que c'est l'un des métiers les plus beaux du monde. Mais un métier qui demande d'être présent. Donc voilà, je suis journaliste. À côté de ça, du coup, je suis encore en alternance. Donc je suis encore à l'école. J'ai mon mémoire qui arrive très très vite, sur un sujet qui me demande aussi beaucoup d'énergie mentale, parce qu'on fait sur la santé mentale des journalistes, et il y a énormément de choses à dire, des choses belles mais aussi beaucoup de choses compliquées à recevoir émotionnellement parlant, et vous savez que je suis un peu une éponge et que toute cette énergie aussi peut me faire du bien comme peut me faire aussi beaucoup de mal. Et à côté de ça, j'ai un taf aussi en événementiel et j'ai les podcasts plus le reste de ma vie classique. Ces derniers mois, je me suis énormément repliée sur moi-même parce que j'en avais besoin. Je me suis énormément renfermée dans le travail et j'en parlerai après. Je me suis finalement renfermée dans le travail parce que j'en avais vraiment besoin et que c'est quelque chose qui ne me dérangeait pas. Et tout le monde me disait, Justine, fais attention, Justine, prends soin de toi. En fait, je ne me rendais pas compte, mais j'avais un rythme qui était tellement intense. Mes semaines étaient quand même très compliquées. Il y a des semaines où je montais des fois des quotas horaires qui étaient assez grands. En plus de ça, toute la création de contenu aussi, pareil du podcast que j'essayais de faire, que j'essayais moi aussi de mettre une pression sur certaines choses. Et je pense que si, vraiment, ton cerveau, il pète, tout simplement. Et même mes conversations avec les gens, ça me faisait du mal, parce que quand on me demandait comment ça allait, je répondais juste parce que je faisais au travail. Et je me suis rendue compte qu'en fait, je n'avais plus de vie personnelle en dehors du travail, bien que j'adore tous mes travails. J'aimais vraiment ma vie professionnellement parlant. et moi dédier ma vie à mon travail ça ne me dérange pas parce que genre j'aime ce que je fais et pour moi c'est plus du kiff que du travail mais c'est là aussi que j'ai vu la limite bah y'a trop moi. Je veux pas en fait employer le mot burn out parce que j'ai pas été diagnostiquée par un médecin et que et que je veux pas en fait minimiser ce que les personnes en burn out peuvent avoir ressenti Mais je sais que je suis entrée dans une phase d'épuisement très intense. Cet épisode, il va être hyper à cœur ouvert et vraiment sans filtre. Mais en 2022, j'ai fait un épisode dépressif. que je ne vais pas parier à pleine dépression, j'ai fait un épisode dépressif. Et à chaque fois que je parle de cette période, je ne sais pas pourquoi, je ne me sens pas bien. C'est un épisode de ma vie qui a été très compliqué et qui m'a beaucoup marquée par rapport à des réactions, des pensées que j'ai pu avoir et tout. Et en fait, il y a trois mois où j'ai eu cette phase d'épuisement physique et mental, j'ai commencé à sentir que ça arrivait de la même manière qu'en 2022. J'ai senti que je n'avais plus envie de rien, que je ne gérais plus rien, je ne gérais plus aucune émotion, je me mettais à pleurer tout le temps d'épuisement, je ne savais plus ce que je voulais, je ne savais vraiment plus rien. Je ne gérais plus rien et je n'en pouvais plus, tout simplement. Je voulais juste que ça s'arrête. Quand on se retrouve à pleurer tout le temps, à faire des crises tout le temps, qu'on n'est pas bien et qu'on voit que ça n'arrange pas, et qu'on continue de bosser, de faire semblant et d'avoir des rythmes hyper soutenus, au bout d'un moment, ce n'est pas que la santé mentale qui craque, c'est aussi la santé physique. J'ai commencé à dormir trop, je dormais mal. J'avais du mal à avoir de l'énergie. Pour le sport, c'était compliqué aussi. J'étais ultra faible, j'avais la tête qui tournait souvent, j'étais à deux doigts de faire des malaises tout le temps. Et du coup, après des analyses de sang, j'étais en énorme carence aussi. Après, je suis végétarienne, donc ça aide aussi à avoir des carences. Mais bref. Voilà, on va dire que je pense que j'avais creusé un peu dans toutes mes réserves physiques et que j'en pouvais plus. Du coup, mon corps m'a un petit peu rappelé à l'ordre, mais on va dire que je gérais encore un peu tout ça jusqu'à un élément déclencheur qui a vraiment fait tout péter. Je vais me dire, là, jusqu'à cette période, on va dire que c'était mars... mars-avril. Je gérais, je tenais encore sur un fil, mais je gérais. Puis, j'ai eu un problème familial assez important. Et là, on va dire, dans ma sphère assez réduite et dans ma awana, comme je l'appelle. Et là, en fait, quand ça touche ma famille proche, quand ça touche ma awana, c'est Très compliqué pour moi de ne pas réagir, voire sur-réagir. On parle quand même à une hyper sensible. Et là, en fait, ça a juste tout pété le peu de stabilité qui me restait. Et là, en fait, j'ai dit, j'en peux plus. Je ne peux plus. Je ne gère plus. Je veux que ça s'arrête. Stop. Et donc, j'ai pris la décision de stopper Melting Pod, quelques temps. Peut-être que pour vous, ce n'est pas beaucoup, mais les épisodes, tournées, tout ça, ça me prenait quand même énormément de charge mentale. Et que, actuellement, je n'avais pas. Même si j'aime trop et que ça me fait vraiment du bien, actuellement, je n'avais pas. Donc, j'ai décidé de mettre une pause avec Melting Pod. J'ai décidé de ralentir, voire quasiment arrêter l'événementiel parce que je ne pouvais plus, j'étais trop fatiguée. J'ai pris un peu une pause avec ma famille, j'ai repris du coup des week-ends. Je me suis forcée, même mes parents m'ont dit « Lucie, tu n'as pas le choix, tu prends des week-ends » . Et j'ai dit « Waouh, ça d'avoir un samedi, c'est ça d'avoir un dimanche, c'est super chouette, ça d'avoir du temps pour ça » . posé, c'est super chouette pour en fait rien faire et un peu hyper active que je suis je commençais un peu à m'ennuyer parce que j'étais en mode mais j'ai rien à faire quoi, c'est bizarre et j'ai un épisode à tourner, bah non j'ai pas d'épisode, j'ai pas d'épisode à monter, j'ai rien à faire et voilà, mais en fait j'ai juste redécouvert le pas dire la vie mais j'ai redécouvert ouais le le calme en fait En fait, c'est ce qui s'est passé vraiment dans ma tête, c'est que c'était un bourdon sans cesse. Pas chialer Justine, putain. C'était un bourdon sans cesse de choses qui tournaient en boucle. Parce qu'il faut le rappeler aussi que c'est mon année avant l'année prochaine où j'aurais fini les cours et il faut sauter dans le grand bain. Et je panique un petit peu par rapport à tout ce qui s'offre à moi ou pas et qu'est-ce que je veux faire et tout. Et en fait, quand tu as un bourdon sans cesse, c incapable de réfléchir, t'es incapable de savoir vraiment là où tu veux aller, t'es incapable de prendre une bonne décision, t'es incapable de savoir ce qui est bon pour toi, ce que tu as juste en fait envie de faire, qu'est-ce que tu veux faire de ta life en fait. Et là en fait il y avait juste un bourdon sans cesse de faut faire ça, faut faire ça, nanana, faut courir partout et tout, et au final mais genre meuf, genre juste qu'est-ce que tu veux toi là maintenant. Et du coup, me connaissant aussi, je savais qu'il fallait réagir vite. J'ai pris une psy. J'ai eu la chance qu'elle me prenne assez rapidement et de connaître quelqu'un qui la connaissait et qui avait déjà aussi consulté avec elle. Donc voilà, ma psy m'a aidée aussi beaucoup. Je vous ferai un épisode aussi concret sur la psy. Elle m'a beaucoup aidée, on a revu des sujets très profonds que je ne pensais pas qu'ils pouvaient avoir un impact sur ma vie aussi. En fait, on a aussi remis des pendules à l'heure sur certaines choses, des choses que je pensais avoir traitées qui n'étaient peut-être pas traitées et des choses que je pensais qui n'étaient pas traitées, mais comme elle m'a dit, tu essaies de trouver des solutions à des problèmes qui sont déjà réglés. Et des fois... On cherche en fait, alors que des fois, c'est déjà en nous. Donc voilà, la psy m'a aussi beaucoup aidée à remonter. Je me suis énormément reposée. J'ai pris aussi tout ce qui était médicament, enfin, un truc médicamenteux pour remonter aussi la pente. Mais de rien, parce que j'en avais aussi bien besoin. Et surtout, j'ai énormément dormi. Je suis partie en week-end avec ma sœur. j'ai dû faire euh J'ai dû retrouver un rythme qui me convenait davantage, un nouveau rythme différent. Je me suis aussi dit que c'était le moment de reprendre un peu du lien avec tes parents, avec ta famille, avec tes amis, que je ne voyais plus et qu'ils m'ont envoyé à chaque fois parce que je ne les voyais plus. Et que je disais, je bosse, je bosse, je bosse. et au final euh travailler, ce n'est pas que toute ma vie. J'ai juste essayé de trouver un sens à ma vie que j'avais perdue. J'ai fait un énorme travail d'introspection. Mes potes étaient aussi contents de me retrouver. Et on va dire que ça m'a permis de réaliser énormément de choses, même sur ces dernières années qui ont été assez pénibles pour moi. plein de points différents. J'ai perdu aussi pas mal de personnes autour de moi et j'ai toujours du mal des fois à m'en sortir. J'ai toujours eu du mal à faire sortir les personnes de ma vie. Ça, je l'ai déjà dit plein de fois sur ce podcast. J'ai toujours du mal à accepter certaines choses et en fait, il était temps juste de prendre du repos et juste d'accepter de réaliser tout ce qui venait de se passer sur ces dernières années. Il était temps de prendre conscience. de qui j'étais. En fait, il était temps de faire juste un énorme travail d'introspection que j'avais laissé écouler depuis des années. Et wow ! Je ne pensais pas pleurer ce soir. Mais bon, ce n'est pas grave. J'avais juste besoin de remettre de l'ordre dans ma vie et de remettre des priorités. Et ça, c'est quelque chose qu'on m'avait souvent reproché, de faire passer le travail avant mes amis. Faire passer le travail avant ma famille. Et en fait, j'ai réalisé que oui, des personnes autour de moi avaient raison. Que le travail, ce n'était pas que ma priorité. Et que finalement, j'aurais peut-être dû donner plus de temps à mes amis quand ils me le demandaient. Ou quand ils me le donnaient aussi. Et que je n'ai pas été capable de leur donner. Donc là-dessus, on excuse les gars. Mais voilà, on va dire que ce passage de ma vie... avide, on va dire, m'a fait aujourd'hui le plus grand bien parce que j'ai su rebondir, j'ai su réagir. Et aujourd'hui, ça va bien mieux. Mais bref, je vous parle de l'après-après là, mais bref, c'était très compliqué. J'ai vraiment réalisé énormément de choses de ma vie, aussi un peu plus sur ce que je veux, tout ça. Mais ce qui m'a fait le plus grand bien... C'est Benny. Attention, saut cliché de la meuf qui a fait une introspection à Bali. Mais vraiment, Bali, pour l'histoire, j'y suis déjà allée en 2019 avec mes parents et j'avais adoré cette île. C'est une île qui est hyper énergétique. C'est une île qui est, je la trouve incroyable. Après, elle a des bons comme des mauvais côtés sur plein de points différents. Elle a des bonnes énergies des endroits et des très mauvaises sur d'autres. Moi qui suis ultra réceptive aux énergies, croyez-moi que je les ai très ressenties. Et voilà, je suis partie du coup à Bali fin mai, début juin, avec des copines. Enfin, j'ai rejoint des copines aussi qui étaient là-bas. Et en fait, je me suis retrouvée. Mais genre, retrouvée à Bali. Et je pense que les personnes qui me côtoient aujourd'hui le voient que depuis Bali, il y a eu un énorme changement. Et même ma psy m'a dit que la première fois que j'ai eu un rendez-vous après Bali, elle m'a dit « Waouh ! » Elle me dit qu'il y a eu un avant et un après, ce qui est ouf. Et en fait, je me suis retrouvée vidée dans tous les sens. J'ai dit en termes parce que j'étais aussi un peu malade à Bali. J'ai bien vomi. Bref, je me suis sentie vidée d'un poids. J'avais l'impression d'avoir juste lâché. En fait, j'ai eu... plein de moments à Bali où j'ai pleuré de reconnaissance, de joie, parce que je me dis que je suis dans des lieux incroyables, j'ai la chance de vivre ces choses qui m'ont fait énormément de bien. Et il y a aussi des fois, une fois particulièrement, j'étais en train de ramasser les coquillages sur la plage. Activité que je n'ai pas faite depuis des années. Et on va dire, je me suis toujours poussée à être plus grande, à grandir vite et tout. Et il y a des activités comme ça, banales, qu'on oublie. Et là, j'étais toute seule, à Oulu-Watou, en train de ramasser des coquilles sur une plage magnifique. Et j'ai juste réalisé que j'avais que 23 ans et que des fois, je me demandais juste un peu trop. Et qu'il fallait juste laisser le temps en temps parce que des fois, il y a des questions que je ne pouvais pas avoir, des réponses à des questions que je ne pouvais pas avoir et que je les aurais sûrement après. Que des fois, j'étais peut-être juste un peu trop dure avec moi. Et que c'était OK. C'est OK. Au final, tout ce qui m'est arrivé dans ma vie m'a créé moi. Mais il faut que je sois un peu plus indulgente avec moi-même. Et que j'ai encore une fois que 23 ans. Voilà, c'est hyper compliqué à dire. Mais j'ai eu des moments de réalisation en Bali qui ont été incroyables. Je me suis vraiment libérée de poids. que je ne pouvais même pas imaginer. J'ai eu des déclics de trucs qu'on traînait avec la psy incroyables. Et je me sens d'une légèreté aujourd'hui encore, qui est vraiment incroyable, vraiment. Et du coup, c'est aussi ça qui m'a permis de réaliser des choses par rapport à ma vie d'avant, par rapport à qui je suis. Voilà, c'est assez dur à expliquer en podcast et je pense que les personnes qui ont déjà fait de l'introspection peuvent comprendre. Mais des fois, en fait, on n'a juste pas toutes les réponses à nos questions, mais ou alors pas tout de suite. C'est quelque chose que je disais d'ailleurs à une de mes copines cette semaine, c'est que des fois, je crois énormément au signe de la vie. Et que des fois, il arrive des choses dans la vie et on ne sait pas pourquoi. Et on essaie tout le temps de trouver une signification à cette chose. Mais au final, la signification, on ne l'a peut-être pas tout de suite et qu'au final, elle arrivera peut-être plus tard. plus tard et on comprendra et on dira ouais. Et aujourd'hui, il m'est arrivé ça pour cette raison-là et c'est cool parce qu'aujourd'hui, j'en suis là parce que j'ai fait ça ou j'en suis là parce que ça. Mais des fois, il faut laisser le temps au temps et des fois, c'est dur de prendre le temps, mais c'est bien. Aujourd'hui, j'ai vraiment ralenti mon rythme. J'ai même eu beaucoup de mal à me remettre à travailler. Mais c'est aussi pour ça que le podcast s'est tardé un peu à reprendre. Mais ouais, j'ai vraiment ralenti mon rythme, je fais attention plus à moi, même si j'adore avoir des rythmes soutenus, j'adore tout ça, je fais attention à moi, parce que je sais que le travail c'est quelque chose que j'adore, mais je reste ma priorité. Ma santé physique et mentale reste ma priorité, mon sommeil reste ma priorité, pour ce moment pas trop, mais voilà, je fais attention à tout ça. Bali ou même du moins cette période m'a permis aussi de savoir un peu plus ce que je veux faire l'année prochaine. Même si des fois c'est compliqué, je vous jure, quand on m'a demandé si j'avais eu la réponse à mes questions, je me suis dit oui, ce n'était pas la réponse que j'aurais voulu avoir. Parce que c'est plus dur, mais au final, on sait toujours un peu ce qu'on veut faire dans la vie. Aujourd'hui, je pense que je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en cette période. Je n'ai jamais eu autant le smile, je ne me suis jamais sentie aussi légère qu'actuellement. Jamais aussi créative, jamais autant d'ambition. Et même si ça ne se voit peut-être pas tout le temps, j'ai vraiment envie de continuer à être comme ça, que les choses négatives me glissent dessus, du moins elles continuent à me glisser dessus. Et je suis vraiment dans une énergie positive, de réception. Je n'ai plus forcément envie de donner, du moins pas de la même manière, pas à tout le monde. Et j'ai d'abord envie de donner à moi et je trouve que c'est... Peuvent être preuve aussi des fois de sagesse et de maturité. Et voilà, j'essaie déjà d'être présente aussi à mes proches, ma famille et mes amis. Et concert dans Melting Pod, je ne vais pas vous annoncer que c'est la fin. Loin de là, j'ai encore beaucoup de choses à dire. Et j'avais aussi arrêté les épisodes de développement personnel il y a quelques temps aussi, parce que je trouvais que j'avais... plus rien à dire personnellement. Je n'avais pas vécu à cette chose. Je n'avais plus vécu des choses pour m'apprendre des leçons de vie, pour apprendre et aider, d'avoir des conseils et tout. En ce moment, je me suis un peu transformée en maître Yoda. Donc, ne vous inquiétez pas, il va y en avoir d'autres. J'ai appris beaucoup. J'ai eu énormément de leçons de vie. Donc, voilà, il y aura d'autres épisodes aussi avec des personnes que je trouve trop intéressantes et trop cool qui arrivent aussi. J'ai envie de légèreté, j'ai envie de simplicité, j'ai envie de cœur ouvert, j'ai envie d'histoire vraie, j'ai envie d'être vraie, j'ai envie d'être moi. Et voilà, ça a toujours été un peu l'ADN de Melting Point, mais j'ai envie que ça soit encore plus davantage, que ça soit dans le contenu vidéo, que ça soit dans le contenu audio, que ça marche ou que ça marche pas. C'est pas grave, moi ça me pacifie, ça me libère. Je vous rappelle que c'est un petit peu mon journal intime qui est écouté par des personnes. Donc voilà, j'oublie des fois que c'est un petit peu écouté. Mais voilà. Et j'espère que vous êtes quand même contents du retour. Cette année, il n'y aura pas de pause, normalement, en août. Donc je serai encore là pendant vos vacances sur la plage. Si je loupe des semaines, c'est pas grave non plus, je ne me mets pas la pression. On évite de retomber dans nos travers. Et encore une fois, je fais souvent de la prévention sur la santé mentale, mais si vous avez besoin de voir quelqu'un, n'hésitez pas à consulter un psychologue ou d'abord aussi d'en parler à un ami. Il y a aussi plein de numéros d'urgence qui sont en ligne et qui peuvent être à votre écoute 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Donc voilà, faites attention à vous. La santé mentale, c'est quelque chose de fragile et c'est hyper important. de prendre soin de soi. Donc, voilà. Je ne sais pas trop comment conclure cet épisode. C'était un peu fourre-tout, mais je voulais vous dire que je vais bien. Je vais même très bien. Je vais mieux. Et voilà. Je crois que c'est le retour du podcast. Je suis un peu passée par toutes les émotions dans cet épisode, mais je pense que c'était un peu prévu. On se retrouve. dans deux semaines pour le prochain premier épisode je sais pas trop et j'espère que cet épisode comme vous a plu, sur ce Bye

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Description

Après quasiment trois mois sans épisode de podcast, me revoilà ! 🎙️ Je reviens avec un épisode à coeur ouvert, un épisode qui retrace ces dernières semaines, des semaines qui n'ont pas été simple pour moi. On néglige parfois la santé mentale mais pourtant c'est grâce à elle que nous tenons chaque jour alors ne la négligeons pas. J'espère que l'épisode vous plaira quand même, bonne écoute à vous :)

I'm back <3

Ju ☀️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, ici Justine, vous écoutez Melting Ball, le podcast où on parle de tous les sujets. Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode. Laissez-vous. Salut vous ! Ça va ? Ça fait bizarre de retourner un épisode, au moins ça fait hyper longtemps. J'espère que vous allez bien. J'espère que vous allez bien depuis le dernier épisode. Je sais, j'ai... totalement déserté le podcast, totalement déserté Melting Pod. C'était pas voulu. Je suis de retour aujourd'hui pour vous expliquer un peu pourquoi je suis partie, pourquoi j'ai dû partir. Et voilà. J'ai juste dû regarder un peu la date du dernier épisode de podcast, c'était le 17 avril. Donc ça fait quasiment trois mois que j'ai pas posté d'épisode. En soi, rien de grave, c'est pas grave. Je pense que vous n'avez rien loupé, entre guillemets. Mais voilà, aujourd'hui, je reviens. Ça y est, I'm back. Enfin, je retourne un nouvel épisode de podcast sous la canicule. Donc, je suis actuellement en train de ruisseler. Je n'en peux plus, c'est horrible. Mais bref, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, je reviens du coup pour un épisode pour vous expliquer un petit peu pourquoi, du comment j'ai disparu. pourquoi j'ai dû disparaître. J'ai intitulé cet épisode de podcast POV, mon corps m'a dit stop. Parce qu'en fait, il y a quasiment trois mois, mon corps m'a dit stop. Il m'a dit, Justine, j'en peux plus. Remise en contexte, je suis quelqu'un qui bosse beaucoup. On ne dit pas comme ça, mais je bosse beaucoup. J'ai donc mon alternance, donc mon travail qui est d'être journaliste. C'est un métier qui demande d'être là à 100%. Un métier qui demande aussi, on va dire, qu'un bien-être mental. Parce que des fois, ce n'est pas toujours simple de parler de l'actualité qui n'est pas toujours ultra belle. Donc voilà, c'est un métier un peu compliqué. Mais je trouve que c'est l'un des métiers les plus beaux du monde. Mais un métier qui demande d'être présent. Donc voilà, je suis journaliste. À côté de ça, du coup, je suis encore en alternance. Donc je suis encore à l'école. J'ai mon mémoire qui arrive très très vite, sur un sujet qui me demande aussi beaucoup d'énergie mentale, parce qu'on fait sur la santé mentale des journalistes, et il y a énormément de choses à dire, des choses belles mais aussi beaucoup de choses compliquées à recevoir émotionnellement parlant, et vous savez que je suis un peu une éponge et que toute cette énergie aussi peut me faire du bien comme peut me faire aussi beaucoup de mal. Et à côté de ça, j'ai un taf aussi en événementiel et j'ai les podcasts plus le reste de ma vie classique. Ces derniers mois, je me suis énormément repliée sur moi-même parce que j'en avais besoin. Je me suis énormément renfermée dans le travail et j'en parlerai après. Je me suis finalement renfermée dans le travail parce que j'en avais vraiment besoin et que c'est quelque chose qui ne me dérangeait pas. Et tout le monde me disait, Justine, fais attention, Justine, prends soin de toi. En fait, je ne me rendais pas compte, mais j'avais un rythme qui était tellement intense. Mes semaines étaient quand même très compliquées. Il y a des semaines où je montais des fois des quotas horaires qui étaient assez grands. En plus de ça, toute la création de contenu aussi, pareil du podcast que j'essayais de faire, que j'essayais moi aussi de mettre une pression sur certaines choses. Et je pense que si, vraiment, ton cerveau, il pète, tout simplement. Et même mes conversations avec les gens, ça me faisait du mal, parce que quand on me demandait comment ça allait, je répondais juste parce que je faisais au travail. Et je me suis rendue compte qu'en fait, je n'avais plus de vie personnelle en dehors du travail, bien que j'adore tous mes travails. J'aimais vraiment ma vie professionnellement parlant. et moi dédier ma vie à mon travail ça ne me dérange pas parce que genre j'aime ce que je fais et pour moi c'est plus du kiff que du travail mais c'est là aussi que j'ai vu la limite bah y'a trop moi. Je veux pas en fait employer le mot burn out parce que j'ai pas été diagnostiquée par un médecin et que et que je veux pas en fait minimiser ce que les personnes en burn out peuvent avoir ressenti Mais je sais que je suis entrée dans une phase d'épuisement très intense. Cet épisode, il va être hyper à cœur ouvert et vraiment sans filtre. Mais en 2022, j'ai fait un épisode dépressif. que je ne vais pas parier à pleine dépression, j'ai fait un épisode dépressif. Et à chaque fois que je parle de cette période, je ne sais pas pourquoi, je ne me sens pas bien. C'est un épisode de ma vie qui a été très compliqué et qui m'a beaucoup marquée par rapport à des réactions, des pensées que j'ai pu avoir et tout. Et en fait, il y a trois mois où j'ai eu cette phase d'épuisement physique et mental, j'ai commencé à sentir que ça arrivait de la même manière qu'en 2022. J'ai senti que je n'avais plus envie de rien, que je ne gérais plus rien, je ne gérais plus aucune émotion, je me mettais à pleurer tout le temps d'épuisement, je ne savais plus ce que je voulais, je ne savais vraiment plus rien. Je ne gérais plus rien et je n'en pouvais plus, tout simplement. Je voulais juste que ça s'arrête. Quand on se retrouve à pleurer tout le temps, à faire des crises tout le temps, qu'on n'est pas bien et qu'on voit que ça n'arrange pas, et qu'on continue de bosser, de faire semblant et d'avoir des rythmes hyper soutenus, au bout d'un moment, ce n'est pas que la santé mentale qui craque, c'est aussi la santé physique. J'ai commencé à dormir trop, je dormais mal. J'avais du mal à avoir de l'énergie. Pour le sport, c'était compliqué aussi. J'étais ultra faible, j'avais la tête qui tournait souvent, j'étais à deux doigts de faire des malaises tout le temps. Et du coup, après des analyses de sang, j'étais en énorme carence aussi. Après, je suis végétarienne, donc ça aide aussi à avoir des carences. Mais bref. Voilà, on va dire que je pense que j'avais creusé un peu dans toutes mes réserves physiques et que j'en pouvais plus. Du coup, mon corps m'a un petit peu rappelé à l'ordre, mais on va dire que je gérais encore un peu tout ça jusqu'à un élément déclencheur qui a vraiment fait tout péter. Je vais me dire, là, jusqu'à cette période, on va dire que c'était mars... mars-avril. Je gérais, je tenais encore sur un fil, mais je gérais. Puis, j'ai eu un problème familial assez important. Et là, on va dire, dans ma sphère assez réduite et dans ma awana, comme je l'appelle. Et là, en fait, quand ça touche ma famille proche, quand ça touche ma awana, c'est Très compliqué pour moi de ne pas réagir, voire sur-réagir. On parle quand même à une hyper sensible. Et là, en fait, ça a juste tout pété le peu de stabilité qui me restait. Et là, en fait, j'ai dit, j'en peux plus. Je ne peux plus. Je ne gère plus. Je veux que ça s'arrête. Stop. Et donc, j'ai pris la décision de stopper Melting Pod, quelques temps. Peut-être que pour vous, ce n'est pas beaucoup, mais les épisodes, tournées, tout ça, ça me prenait quand même énormément de charge mentale. Et que, actuellement, je n'avais pas. Même si j'aime trop et que ça me fait vraiment du bien, actuellement, je n'avais pas. Donc, j'ai décidé de mettre une pause avec Melting Pod. J'ai décidé de ralentir, voire quasiment arrêter l'événementiel parce que je ne pouvais plus, j'étais trop fatiguée. J'ai pris un peu une pause avec ma famille, j'ai repris du coup des week-ends. Je me suis forcée, même mes parents m'ont dit « Lucie, tu n'as pas le choix, tu prends des week-ends » . Et j'ai dit « Waouh, ça d'avoir un samedi, c'est ça d'avoir un dimanche, c'est super chouette, ça d'avoir du temps pour ça » . posé, c'est super chouette pour en fait rien faire et un peu hyper active que je suis je commençais un peu à m'ennuyer parce que j'étais en mode mais j'ai rien à faire quoi, c'est bizarre et j'ai un épisode à tourner, bah non j'ai pas d'épisode, j'ai pas d'épisode à monter, j'ai rien à faire et voilà, mais en fait j'ai juste redécouvert le pas dire la vie mais j'ai redécouvert ouais le le calme en fait En fait, c'est ce qui s'est passé vraiment dans ma tête, c'est que c'était un bourdon sans cesse. Pas chialer Justine, putain. C'était un bourdon sans cesse de choses qui tournaient en boucle. Parce qu'il faut le rappeler aussi que c'est mon année avant l'année prochaine où j'aurais fini les cours et il faut sauter dans le grand bain. Et je panique un petit peu par rapport à tout ce qui s'offre à moi ou pas et qu'est-ce que je veux faire et tout. Et en fait, quand tu as un bourdon sans cesse, c incapable de réfléchir, t'es incapable de savoir vraiment là où tu veux aller, t'es incapable de prendre une bonne décision, t'es incapable de savoir ce qui est bon pour toi, ce que tu as juste en fait envie de faire, qu'est-ce que tu veux faire de ta life en fait. Et là en fait il y avait juste un bourdon sans cesse de faut faire ça, faut faire ça, nanana, faut courir partout et tout, et au final mais genre meuf, genre juste qu'est-ce que tu veux toi là maintenant. Et du coup, me connaissant aussi, je savais qu'il fallait réagir vite. J'ai pris une psy. J'ai eu la chance qu'elle me prenne assez rapidement et de connaître quelqu'un qui la connaissait et qui avait déjà aussi consulté avec elle. Donc voilà, ma psy m'a aidée aussi beaucoup. Je vous ferai un épisode aussi concret sur la psy. Elle m'a beaucoup aidée, on a revu des sujets très profonds que je ne pensais pas qu'ils pouvaient avoir un impact sur ma vie aussi. En fait, on a aussi remis des pendules à l'heure sur certaines choses, des choses que je pensais avoir traitées qui n'étaient peut-être pas traitées et des choses que je pensais qui n'étaient pas traitées, mais comme elle m'a dit, tu essaies de trouver des solutions à des problèmes qui sont déjà réglés. Et des fois... On cherche en fait, alors que des fois, c'est déjà en nous. Donc voilà, la psy m'a aussi beaucoup aidée à remonter. Je me suis énormément reposée. J'ai pris aussi tout ce qui était médicament, enfin, un truc médicamenteux pour remonter aussi la pente. Mais de rien, parce que j'en avais aussi bien besoin. Et surtout, j'ai énormément dormi. Je suis partie en week-end avec ma sœur. j'ai dû faire euh J'ai dû retrouver un rythme qui me convenait davantage, un nouveau rythme différent. Je me suis aussi dit que c'était le moment de reprendre un peu du lien avec tes parents, avec ta famille, avec tes amis, que je ne voyais plus et qu'ils m'ont envoyé à chaque fois parce que je ne les voyais plus. Et que je disais, je bosse, je bosse, je bosse. et au final euh travailler, ce n'est pas que toute ma vie. J'ai juste essayé de trouver un sens à ma vie que j'avais perdue. J'ai fait un énorme travail d'introspection. Mes potes étaient aussi contents de me retrouver. Et on va dire que ça m'a permis de réaliser énormément de choses, même sur ces dernières années qui ont été assez pénibles pour moi. plein de points différents. J'ai perdu aussi pas mal de personnes autour de moi et j'ai toujours du mal des fois à m'en sortir. J'ai toujours eu du mal à faire sortir les personnes de ma vie. Ça, je l'ai déjà dit plein de fois sur ce podcast. J'ai toujours du mal à accepter certaines choses et en fait, il était temps juste de prendre du repos et juste d'accepter de réaliser tout ce qui venait de se passer sur ces dernières années. Il était temps de prendre conscience. de qui j'étais. En fait, il était temps de faire juste un énorme travail d'introspection que j'avais laissé écouler depuis des années. Et wow ! Je ne pensais pas pleurer ce soir. Mais bon, ce n'est pas grave. J'avais juste besoin de remettre de l'ordre dans ma vie et de remettre des priorités. Et ça, c'est quelque chose qu'on m'avait souvent reproché, de faire passer le travail avant mes amis. Faire passer le travail avant ma famille. Et en fait, j'ai réalisé que oui, des personnes autour de moi avaient raison. Que le travail, ce n'était pas que ma priorité. Et que finalement, j'aurais peut-être dû donner plus de temps à mes amis quand ils me le demandaient. Ou quand ils me le donnaient aussi. Et que je n'ai pas été capable de leur donner. Donc là-dessus, on excuse les gars. Mais voilà, on va dire que ce passage de ma vie... avide, on va dire, m'a fait aujourd'hui le plus grand bien parce que j'ai su rebondir, j'ai su réagir. Et aujourd'hui, ça va bien mieux. Mais bref, je vous parle de l'après-après là, mais bref, c'était très compliqué. J'ai vraiment réalisé énormément de choses de ma vie, aussi un peu plus sur ce que je veux, tout ça. Mais ce qui m'a fait le plus grand bien... C'est Benny. Attention, saut cliché de la meuf qui a fait une introspection à Bali. Mais vraiment, Bali, pour l'histoire, j'y suis déjà allée en 2019 avec mes parents et j'avais adoré cette île. C'est une île qui est hyper énergétique. C'est une île qui est, je la trouve incroyable. Après, elle a des bons comme des mauvais côtés sur plein de points différents. Elle a des bonnes énergies des endroits et des très mauvaises sur d'autres. Moi qui suis ultra réceptive aux énergies, croyez-moi que je les ai très ressenties. Et voilà, je suis partie du coup à Bali fin mai, début juin, avec des copines. Enfin, j'ai rejoint des copines aussi qui étaient là-bas. Et en fait, je me suis retrouvée. Mais genre, retrouvée à Bali. Et je pense que les personnes qui me côtoient aujourd'hui le voient que depuis Bali, il y a eu un énorme changement. Et même ma psy m'a dit que la première fois que j'ai eu un rendez-vous après Bali, elle m'a dit « Waouh ! » Elle me dit qu'il y a eu un avant et un après, ce qui est ouf. Et en fait, je me suis retrouvée vidée dans tous les sens. J'ai dit en termes parce que j'étais aussi un peu malade à Bali. J'ai bien vomi. Bref, je me suis sentie vidée d'un poids. J'avais l'impression d'avoir juste lâché. En fait, j'ai eu... plein de moments à Bali où j'ai pleuré de reconnaissance, de joie, parce que je me dis que je suis dans des lieux incroyables, j'ai la chance de vivre ces choses qui m'ont fait énormément de bien. Et il y a aussi des fois, une fois particulièrement, j'étais en train de ramasser les coquillages sur la plage. Activité que je n'ai pas faite depuis des années. Et on va dire, je me suis toujours poussée à être plus grande, à grandir vite et tout. Et il y a des activités comme ça, banales, qu'on oublie. Et là, j'étais toute seule, à Oulu-Watou, en train de ramasser des coquilles sur une plage magnifique. Et j'ai juste réalisé que j'avais que 23 ans et que des fois, je me demandais juste un peu trop. Et qu'il fallait juste laisser le temps en temps parce que des fois, il y a des questions que je ne pouvais pas avoir, des réponses à des questions que je ne pouvais pas avoir et que je les aurais sûrement après. Que des fois, j'étais peut-être juste un peu trop dure avec moi. Et que c'était OK. C'est OK. Au final, tout ce qui m'est arrivé dans ma vie m'a créé moi. Mais il faut que je sois un peu plus indulgente avec moi-même. Et que j'ai encore une fois que 23 ans. Voilà, c'est hyper compliqué à dire. Mais j'ai eu des moments de réalisation en Bali qui ont été incroyables. Je me suis vraiment libérée de poids. que je ne pouvais même pas imaginer. J'ai eu des déclics de trucs qu'on traînait avec la psy incroyables. Et je me sens d'une légèreté aujourd'hui encore, qui est vraiment incroyable, vraiment. Et du coup, c'est aussi ça qui m'a permis de réaliser des choses par rapport à ma vie d'avant, par rapport à qui je suis. Voilà, c'est assez dur à expliquer en podcast et je pense que les personnes qui ont déjà fait de l'introspection peuvent comprendre. Mais des fois, en fait, on n'a juste pas toutes les réponses à nos questions, mais ou alors pas tout de suite. C'est quelque chose que je disais d'ailleurs à une de mes copines cette semaine, c'est que des fois, je crois énormément au signe de la vie. Et que des fois, il arrive des choses dans la vie et on ne sait pas pourquoi. Et on essaie tout le temps de trouver une signification à cette chose. Mais au final, la signification, on ne l'a peut-être pas tout de suite et qu'au final, elle arrivera peut-être plus tard. plus tard et on comprendra et on dira ouais. Et aujourd'hui, il m'est arrivé ça pour cette raison-là et c'est cool parce qu'aujourd'hui, j'en suis là parce que j'ai fait ça ou j'en suis là parce que ça. Mais des fois, il faut laisser le temps au temps et des fois, c'est dur de prendre le temps, mais c'est bien. Aujourd'hui, j'ai vraiment ralenti mon rythme. J'ai même eu beaucoup de mal à me remettre à travailler. Mais c'est aussi pour ça que le podcast s'est tardé un peu à reprendre. Mais ouais, j'ai vraiment ralenti mon rythme, je fais attention plus à moi, même si j'adore avoir des rythmes soutenus, j'adore tout ça, je fais attention à moi, parce que je sais que le travail c'est quelque chose que j'adore, mais je reste ma priorité. Ma santé physique et mentale reste ma priorité, mon sommeil reste ma priorité, pour ce moment pas trop, mais voilà, je fais attention à tout ça. Bali ou même du moins cette période m'a permis aussi de savoir un peu plus ce que je veux faire l'année prochaine. Même si des fois c'est compliqué, je vous jure, quand on m'a demandé si j'avais eu la réponse à mes questions, je me suis dit oui, ce n'était pas la réponse que j'aurais voulu avoir. Parce que c'est plus dur, mais au final, on sait toujours un peu ce qu'on veut faire dans la vie. Aujourd'hui, je pense que je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en cette période. Je n'ai jamais eu autant le smile, je ne me suis jamais sentie aussi légère qu'actuellement. Jamais aussi créative, jamais autant d'ambition. Et même si ça ne se voit peut-être pas tout le temps, j'ai vraiment envie de continuer à être comme ça, que les choses négatives me glissent dessus, du moins elles continuent à me glisser dessus. Et je suis vraiment dans une énergie positive, de réception. Je n'ai plus forcément envie de donner, du moins pas de la même manière, pas à tout le monde. Et j'ai d'abord envie de donner à moi et je trouve que c'est... Peuvent être preuve aussi des fois de sagesse et de maturité. Et voilà, j'essaie déjà d'être présente aussi à mes proches, ma famille et mes amis. Et concert dans Melting Pod, je ne vais pas vous annoncer que c'est la fin. Loin de là, j'ai encore beaucoup de choses à dire. Et j'avais aussi arrêté les épisodes de développement personnel il y a quelques temps aussi, parce que je trouvais que j'avais... plus rien à dire personnellement. Je n'avais pas vécu à cette chose. Je n'avais plus vécu des choses pour m'apprendre des leçons de vie, pour apprendre et aider, d'avoir des conseils et tout. En ce moment, je me suis un peu transformée en maître Yoda. Donc, ne vous inquiétez pas, il va y en avoir d'autres. J'ai appris beaucoup. J'ai eu énormément de leçons de vie. Donc, voilà, il y aura d'autres épisodes aussi avec des personnes que je trouve trop intéressantes et trop cool qui arrivent aussi. J'ai envie de légèreté, j'ai envie de simplicité, j'ai envie de cœur ouvert, j'ai envie d'histoire vraie, j'ai envie d'être vraie, j'ai envie d'être moi. Et voilà, ça a toujours été un peu l'ADN de Melting Point, mais j'ai envie que ça soit encore plus davantage, que ça soit dans le contenu vidéo, que ça soit dans le contenu audio, que ça marche ou que ça marche pas. C'est pas grave, moi ça me pacifie, ça me libère. Je vous rappelle que c'est un petit peu mon journal intime qui est écouté par des personnes. Donc voilà, j'oublie des fois que c'est un petit peu écouté. Mais voilà. Et j'espère que vous êtes quand même contents du retour. Cette année, il n'y aura pas de pause, normalement, en août. Donc je serai encore là pendant vos vacances sur la plage. Si je loupe des semaines, c'est pas grave non plus, je ne me mets pas la pression. On évite de retomber dans nos travers. Et encore une fois, je fais souvent de la prévention sur la santé mentale, mais si vous avez besoin de voir quelqu'un, n'hésitez pas à consulter un psychologue ou d'abord aussi d'en parler à un ami. Il y a aussi plein de numéros d'urgence qui sont en ligne et qui peuvent être à votre écoute 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Donc voilà, faites attention à vous. La santé mentale, c'est quelque chose de fragile et c'est hyper important. de prendre soin de soi. Donc, voilà. Je ne sais pas trop comment conclure cet épisode. C'était un peu fourre-tout, mais je voulais vous dire que je vais bien. Je vais même très bien. Je vais mieux. Et voilà. Je crois que c'est le retour du podcast. Je suis un peu passée par toutes les émotions dans cet épisode, mais je pense que c'était un peu prévu. On se retrouve. dans deux semaines pour le prochain premier épisode je sais pas trop et j'espère que cet épisode comme vous a plu, sur ce Bye

Description

Après quasiment trois mois sans épisode de podcast, me revoilà ! 🎙️ Je reviens avec un épisode à coeur ouvert, un épisode qui retrace ces dernières semaines, des semaines qui n'ont pas été simple pour moi. On néglige parfois la santé mentale mais pourtant c'est grâce à elle que nous tenons chaque jour alors ne la négligeons pas. J'espère que l'épisode vous plaira quand même, bonne écoute à vous :)

I'm back <3

Ju ☀️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, ici Justine, vous écoutez Melting Ball, le podcast où on parle de tous les sujets. Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode. Laissez-vous. Salut vous ! Ça va ? Ça fait bizarre de retourner un épisode, au moins ça fait hyper longtemps. J'espère que vous allez bien. J'espère que vous allez bien depuis le dernier épisode. Je sais, j'ai... totalement déserté le podcast, totalement déserté Melting Pod. C'était pas voulu. Je suis de retour aujourd'hui pour vous expliquer un peu pourquoi je suis partie, pourquoi j'ai dû partir. Et voilà. J'ai juste dû regarder un peu la date du dernier épisode de podcast, c'était le 17 avril. Donc ça fait quasiment trois mois que j'ai pas posté d'épisode. En soi, rien de grave, c'est pas grave. Je pense que vous n'avez rien loupé, entre guillemets. Mais voilà, aujourd'hui, je reviens. Ça y est, I'm back. Enfin, je retourne un nouvel épisode de podcast sous la canicule. Donc, je suis actuellement en train de ruisseler. Je n'en peux plus, c'est horrible. Mais bref, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, je reviens du coup pour un épisode pour vous expliquer un petit peu pourquoi, du comment j'ai disparu. pourquoi j'ai dû disparaître. J'ai intitulé cet épisode de podcast POV, mon corps m'a dit stop. Parce qu'en fait, il y a quasiment trois mois, mon corps m'a dit stop. Il m'a dit, Justine, j'en peux plus. Remise en contexte, je suis quelqu'un qui bosse beaucoup. On ne dit pas comme ça, mais je bosse beaucoup. J'ai donc mon alternance, donc mon travail qui est d'être journaliste. C'est un métier qui demande d'être là à 100%. Un métier qui demande aussi, on va dire, qu'un bien-être mental. Parce que des fois, ce n'est pas toujours simple de parler de l'actualité qui n'est pas toujours ultra belle. Donc voilà, c'est un métier un peu compliqué. Mais je trouve que c'est l'un des métiers les plus beaux du monde. Mais un métier qui demande d'être présent. Donc voilà, je suis journaliste. À côté de ça, du coup, je suis encore en alternance. Donc je suis encore à l'école. J'ai mon mémoire qui arrive très très vite, sur un sujet qui me demande aussi beaucoup d'énergie mentale, parce qu'on fait sur la santé mentale des journalistes, et il y a énormément de choses à dire, des choses belles mais aussi beaucoup de choses compliquées à recevoir émotionnellement parlant, et vous savez que je suis un peu une éponge et que toute cette énergie aussi peut me faire du bien comme peut me faire aussi beaucoup de mal. Et à côté de ça, j'ai un taf aussi en événementiel et j'ai les podcasts plus le reste de ma vie classique. Ces derniers mois, je me suis énormément repliée sur moi-même parce que j'en avais besoin. Je me suis énormément renfermée dans le travail et j'en parlerai après. Je me suis finalement renfermée dans le travail parce que j'en avais vraiment besoin et que c'est quelque chose qui ne me dérangeait pas. Et tout le monde me disait, Justine, fais attention, Justine, prends soin de toi. En fait, je ne me rendais pas compte, mais j'avais un rythme qui était tellement intense. Mes semaines étaient quand même très compliquées. Il y a des semaines où je montais des fois des quotas horaires qui étaient assez grands. En plus de ça, toute la création de contenu aussi, pareil du podcast que j'essayais de faire, que j'essayais moi aussi de mettre une pression sur certaines choses. Et je pense que si, vraiment, ton cerveau, il pète, tout simplement. Et même mes conversations avec les gens, ça me faisait du mal, parce que quand on me demandait comment ça allait, je répondais juste parce que je faisais au travail. Et je me suis rendue compte qu'en fait, je n'avais plus de vie personnelle en dehors du travail, bien que j'adore tous mes travails. J'aimais vraiment ma vie professionnellement parlant. et moi dédier ma vie à mon travail ça ne me dérange pas parce que genre j'aime ce que je fais et pour moi c'est plus du kiff que du travail mais c'est là aussi que j'ai vu la limite bah y'a trop moi. Je veux pas en fait employer le mot burn out parce que j'ai pas été diagnostiquée par un médecin et que et que je veux pas en fait minimiser ce que les personnes en burn out peuvent avoir ressenti Mais je sais que je suis entrée dans une phase d'épuisement très intense. Cet épisode, il va être hyper à cœur ouvert et vraiment sans filtre. Mais en 2022, j'ai fait un épisode dépressif. que je ne vais pas parier à pleine dépression, j'ai fait un épisode dépressif. Et à chaque fois que je parle de cette période, je ne sais pas pourquoi, je ne me sens pas bien. C'est un épisode de ma vie qui a été très compliqué et qui m'a beaucoup marquée par rapport à des réactions, des pensées que j'ai pu avoir et tout. Et en fait, il y a trois mois où j'ai eu cette phase d'épuisement physique et mental, j'ai commencé à sentir que ça arrivait de la même manière qu'en 2022. J'ai senti que je n'avais plus envie de rien, que je ne gérais plus rien, je ne gérais plus aucune émotion, je me mettais à pleurer tout le temps d'épuisement, je ne savais plus ce que je voulais, je ne savais vraiment plus rien. Je ne gérais plus rien et je n'en pouvais plus, tout simplement. Je voulais juste que ça s'arrête. Quand on se retrouve à pleurer tout le temps, à faire des crises tout le temps, qu'on n'est pas bien et qu'on voit que ça n'arrange pas, et qu'on continue de bosser, de faire semblant et d'avoir des rythmes hyper soutenus, au bout d'un moment, ce n'est pas que la santé mentale qui craque, c'est aussi la santé physique. J'ai commencé à dormir trop, je dormais mal. J'avais du mal à avoir de l'énergie. Pour le sport, c'était compliqué aussi. J'étais ultra faible, j'avais la tête qui tournait souvent, j'étais à deux doigts de faire des malaises tout le temps. Et du coup, après des analyses de sang, j'étais en énorme carence aussi. Après, je suis végétarienne, donc ça aide aussi à avoir des carences. Mais bref. Voilà, on va dire que je pense que j'avais creusé un peu dans toutes mes réserves physiques et que j'en pouvais plus. Du coup, mon corps m'a un petit peu rappelé à l'ordre, mais on va dire que je gérais encore un peu tout ça jusqu'à un élément déclencheur qui a vraiment fait tout péter. Je vais me dire, là, jusqu'à cette période, on va dire que c'était mars... mars-avril. Je gérais, je tenais encore sur un fil, mais je gérais. Puis, j'ai eu un problème familial assez important. Et là, on va dire, dans ma sphère assez réduite et dans ma awana, comme je l'appelle. Et là, en fait, quand ça touche ma famille proche, quand ça touche ma awana, c'est Très compliqué pour moi de ne pas réagir, voire sur-réagir. On parle quand même à une hyper sensible. Et là, en fait, ça a juste tout pété le peu de stabilité qui me restait. Et là, en fait, j'ai dit, j'en peux plus. Je ne peux plus. Je ne gère plus. Je veux que ça s'arrête. Stop. Et donc, j'ai pris la décision de stopper Melting Pod, quelques temps. Peut-être que pour vous, ce n'est pas beaucoup, mais les épisodes, tournées, tout ça, ça me prenait quand même énormément de charge mentale. Et que, actuellement, je n'avais pas. Même si j'aime trop et que ça me fait vraiment du bien, actuellement, je n'avais pas. Donc, j'ai décidé de mettre une pause avec Melting Pod. J'ai décidé de ralentir, voire quasiment arrêter l'événementiel parce que je ne pouvais plus, j'étais trop fatiguée. J'ai pris un peu une pause avec ma famille, j'ai repris du coup des week-ends. Je me suis forcée, même mes parents m'ont dit « Lucie, tu n'as pas le choix, tu prends des week-ends » . Et j'ai dit « Waouh, ça d'avoir un samedi, c'est ça d'avoir un dimanche, c'est super chouette, ça d'avoir du temps pour ça » . posé, c'est super chouette pour en fait rien faire et un peu hyper active que je suis je commençais un peu à m'ennuyer parce que j'étais en mode mais j'ai rien à faire quoi, c'est bizarre et j'ai un épisode à tourner, bah non j'ai pas d'épisode, j'ai pas d'épisode à monter, j'ai rien à faire et voilà, mais en fait j'ai juste redécouvert le pas dire la vie mais j'ai redécouvert ouais le le calme en fait En fait, c'est ce qui s'est passé vraiment dans ma tête, c'est que c'était un bourdon sans cesse. Pas chialer Justine, putain. C'était un bourdon sans cesse de choses qui tournaient en boucle. Parce qu'il faut le rappeler aussi que c'est mon année avant l'année prochaine où j'aurais fini les cours et il faut sauter dans le grand bain. Et je panique un petit peu par rapport à tout ce qui s'offre à moi ou pas et qu'est-ce que je veux faire et tout. Et en fait, quand tu as un bourdon sans cesse, c incapable de réfléchir, t'es incapable de savoir vraiment là où tu veux aller, t'es incapable de prendre une bonne décision, t'es incapable de savoir ce qui est bon pour toi, ce que tu as juste en fait envie de faire, qu'est-ce que tu veux faire de ta life en fait. Et là en fait il y avait juste un bourdon sans cesse de faut faire ça, faut faire ça, nanana, faut courir partout et tout, et au final mais genre meuf, genre juste qu'est-ce que tu veux toi là maintenant. Et du coup, me connaissant aussi, je savais qu'il fallait réagir vite. J'ai pris une psy. J'ai eu la chance qu'elle me prenne assez rapidement et de connaître quelqu'un qui la connaissait et qui avait déjà aussi consulté avec elle. Donc voilà, ma psy m'a aidée aussi beaucoup. Je vous ferai un épisode aussi concret sur la psy. Elle m'a beaucoup aidée, on a revu des sujets très profonds que je ne pensais pas qu'ils pouvaient avoir un impact sur ma vie aussi. En fait, on a aussi remis des pendules à l'heure sur certaines choses, des choses que je pensais avoir traitées qui n'étaient peut-être pas traitées et des choses que je pensais qui n'étaient pas traitées, mais comme elle m'a dit, tu essaies de trouver des solutions à des problèmes qui sont déjà réglés. Et des fois... On cherche en fait, alors que des fois, c'est déjà en nous. Donc voilà, la psy m'a aussi beaucoup aidée à remonter. Je me suis énormément reposée. J'ai pris aussi tout ce qui était médicament, enfin, un truc médicamenteux pour remonter aussi la pente. Mais de rien, parce que j'en avais aussi bien besoin. Et surtout, j'ai énormément dormi. Je suis partie en week-end avec ma sœur. j'ai dû faire euh J'ai dû retrouver un rythme qui me convenait davantage, un nouveau rythme différent. Je me suis aussi dit que c'était le moment de reprendre un peu du lien avec tes parents, avec ta famille, avec tes amis, que je ne voyais plus et qu'ils m'ont envoyé à chaque fois parce que je ne les voyais plus. Et que je disais, je bosse, je bosse, je bosse. et au final euh travailler, ce n'est pas que toute ma vie. J'ai juste essayé de trouver un sens à ma vie que j'avais perdue. J'ai fait un énorme travail d'introspection. Mes potes étaient aussi contents de me retrouver. Et on va dire que ça m'a permis de réaliser énormément de choses, même sur ces dernières années qui ont été assez pénibles pour moi. plein de points différents. J'ai perdu aussi pas mal de personnes autour de moi et j'ai toujours du mal des fois à m'en sortir. J'ai toujours eu du mal à faire sortir les personnes de ma vie. Ça, je l'ai déjà dit plein de fois sur ce podcast. J'ai toujours du mal à accepter certaines choses et en fait, il était temps juste de prendre du repos et juste d'accepter de réaliser tout ce qui venait de se passer sur ces dernières années. Il était temps de prendre conscience. de qui j'étais. En fait, il était temps de faire juste un énorme travail d'introspection que j'avais laissé écouler depuis des années. Et wow ! Je ne pensais pas pleurer ce soir. Mais bon, ce n'est pas grave. J'avais juste besoin de remettre de l'ordre dans ma vie et de remettre des priorités. Et ça, c'est quelque chose qu'on m'avait souvent reproché, de faire passer le travail avant mes amis. Faire passer le travail avant ma famille. Et en fait, j'ai réalisé que oui, des personnes autour de moi avaient raison. Que le travail, ce n'était pas que ma priorité. Et que finalement, j'aurais peut-être dû donner plus de temps à mes amis quand ils me le demandaient. Ou quand ils me le donnaient aussi. Et que je n'ai pas été capable de leur donner. Donc là-dessus, on excuse les gars. Mais voilà, on va dire que ce passage de ma vie... avide, on va dire, m'a fait aujourd'hui le plus grand bien parce que j'ai su rebondir, j'ai su réagir. Et aujourd'hui, ça va bien mieux. Mais bref, je vous parle de l'après-après là, mais bref, c'était très compliqué. J'ai vraiment réalisé énormément de choses de ma vie, aussi un peu plus sur ce que je veux, tout ça. Mais ce qui m'a fait le plus grand bien... C'est Benny. Attention, saut cliché de la meuf qui a fait une introspection à Bali. Mais vraiment, Bali, pour l'histoire, j'y suis déjà allée en 2019 avec mes parents et j'avais adoré cette île. C'est une île qui est hyper énergétique. C'est une île qui est, je la trouve incroyable. Après, elle a des bons comme des mauvais côtés sur plein de points différents. Elle a des bonnes énergies des endroits et des très mauvaises sur d'autres. Moi qui suis ultra réceptive aux énergies, croyez-moi que je les ai très ressenties. Et voilà, je suis partie du coup à Bali fin mai, début juin, avec des copines. Enfin, j'ai rejoint des copines aussi qui étaient là-bas. Et en fait, je me suis retrouvée. Mais genre, retrouvée à Bali. Et je pense que les personnes qui me côtoient aujourd'hui le voient que depuis Bali, il y a eu un énorme changement. Et même ma psy m'a dit que la première fois que j'ai eu un rendez-vous après Bali, elle m'a dit « Waouh ! » Elle me dit qu'il y a eu un avant et un après, ce qui est ouf. Et en fait, je me suis retrouvée vidée dans tous les sens. J'ai dit en termes parce que j'étais aussi un peu malade à Bali. J'ai bien vomi. Bref, je me suis sentie vidée d'un poids. J'avais l'impression d'avoir juste lâché. En fait, j'ai eu... plein de moments à Bali où j'ai pleuré de reconnaissance, de joie, parce que je me dis que je suis dans des lieux incroyables, j'ai la chance de vivre ces choses qui m'ont fait énormément de bien. Et il y a aussi des fois, une fois particulièrement, j'étais en train de ramasser les coquillages sur la plage. Activité que je n'ai pas faite depuis des années. Et on va dire, je me suis toujours poussée à être plus grande, à grandir vite et tout. Et il y a des activités comme ça, banales, qu'on oublie. Et là, j'étais toute seule, à Oulu-Watou, en train de ramasser des coquilles sur une plage magnifique. Et j'ai juste réalisé que j'avais que 23 ans et que des fois, je me demandais juste un peu trop. Et qu'il fallait juste laisser le temps en temps parce que des fois, il y a des questions que je ne pouvais pas avoir, des réponses à des questions que je ne pouvais pas avoir et que je les aurais sûrement après. Que des fois, j'étais peut-être juste un peu trop dure avec moi. Et que c'était OK. C'est OK. Au final, tout ce qui m'est arrivé dans ma vie m'a créé moi. Mais il faut que je sois un peu plus indulgente avec moi-même. Et que j'ai encore une fois que 23 ans. Voilà, c'est hyper compliqué à dire. Mais j'ai eu des moments de réalisation en Bali qui ont été incroyables. Je me suis vraiment libérée de poids. que je ne pouvais même pas imaginer. J'ai eu des déclics de trucs qu'on traînait avec la psy incroyables. Et je me sens d'une légèreté aujourd'hui encore, qui est vraiment incroyable, vraiment. Et du coup, c'est aussi ça qui m'a permis de réaliser des choses par rapport à ma vie d'avant, par rapport à qui je suis. Voilà, c'est assez dur à expliquer en podcast et je pense que les personnes qui ont déjà fait de l'introspection peuvent comprendre. Mais des fois, en fait, on n'a juste pas toutes les réponses à nos questions, mais ou alors pas tout de suite. C'est quelque chose que je disais d'ailleurs à une de mes copines cette semaine, c'est que des fois, je crois énormément au signe de la vie. Et que des fois, il arrive des choses dans la vie et on ne sait pas pourquoi. Et on essaie tout le temps de trouver une signification à cette chose. Mais au final, la signification, on ne l'a peut-être pas tout de suite et qu'au final, elle arrivera peut-être plus tard. plus tard et on comprendra et on dira ouais. Et aujourd'hui, il m'est arrivé ça pour cette raison-là et c'est cool parce qu'aujourd'hui, j'en suis là parce que j'ai fait ça ou j'en suis là parce que ça. Mais des fois, il faut laisser le temps au temps et des fois, c'est dur de prendre le temps, mais c'est bien. Aujourd'hui, j'ai vraiment ralenti mon rythme. J'ai même eu beaucoup de mal à me remettre à travailler. Mais c'est aussi pour ça que le podcast s'est tardé un peu à reprendre. Mais ouais, j'ai vraiment ralenti mon rythme, je fais attention plus à moi, même si j'adore avoir des rythmes soutenus, j'adore tout ça, je fais attention à moi, parce que je sais que le travail c'est quelque chose que j'adore, mais je reste ma priorité. Ma santé physique et mentale reste ma priorité, mon sommeil reste ma priorité, pour ce moment pas trop, mais voilà, je fais attention à tout ça. Bali ou même du moins cette période m'a permis aussi de savoir un peu plus ce que je veux faire l'année prochaine. Même si des fois c'est compliqué, je vous jure, quand on m'a demandé si j'avais eu la réponse à mes questions, je me suis dit oui, ce n'était pas la réponse que j'aurais voulu avoir. Parce que c'est plus dur, mais au final, on sait toujours un peu ce qu'on veut faire dans la vie. Aujourd'hui, je pense que je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en cette période. Je n'ai jamais eu autant le smile, je ne me suis jamais sentie aussi légère qu'actuellement. Jamais aussi créative, jamais autant d'ambition. Et même si ça ne se voit peut-être pas tout le temps, j'ai vraiment envie de continuer à être comme ça, que les choses négatives me glissent dessus, du moins elles continuent à me glisser dessus. Et je suis vraiment dans une énergie positive, de réception. Je n'ai plus forcément envie de donner, du moins pas de la même manière, pas à tout le monde. Et j'ai d'abord envie de donner à moi et je trouve que c'est... Peuvent être preuve aussi des fois de sagesse et de maturité. Et voilà, j'essaie déjà d'être présente aussi à mes proches, ma famille et mes amis. Et concert dans Melting Pod, je ne vais pas vous annoncer que c'est la fin. Loin de là, j'ai encore beaucoup de choses à dire. Et j'avais aussi arrêté les épisodes de développement personnel il y a quelques temps aussi, parce que je trouvais que j'avais... plus rien à dire personnellement. Je n'avais pas vécu à cette chose. Je n'avais plus vécu des choses pour m'apprendre des leçons de vie, pour apprendre et aider, d'avoir des conseils et tout. En ce moment, je me suis un peu transformée en maître Yoda. Donc, ne vous inquiétez pas, il va y en avoir d'autres. J'ai appris beaucoup. J'ai eu énormément de leçons de vie. Donc, voilà, il y aura d'autres épisodes aussi avec des personnes que je trouve trop intéressantes et trop cool qui arrivent aussi. J'ai envie de légèreté, j'ai envie de simplicité, j'ai envie de cœur ouvert, j'ai envie d'histoire vraie, j'ai envie d'être vraie, j'ai envie d'être moi. Et voilà, ça a toujours été un peu l'ADN de Melting Point, mais j'ai envie que ça soit encore plus davantage, que ça soit dans le contenu vidéo, que ça soit dans le contenu audio, que ça marche ou que ça marche pas. C'est pas grave, moi ça me pacifie, ça me libère. Je vous rappelle que c'est un petit peu mon journal intime qui est écouté par des personnes. Donc voilà, j'oublie des fois que c'est un petit peu écouté. Mais voilà. Et j'espère que vous êtes quand même contents du retour. Cette année, il n'y aura pas de pause, normalement, en août. Donc je serai encore là pendant vos vacances sur la plage. Si je loupe des semaines, c'est pas grave non plus, je ne me mets pas la pression. On évite de retomber dans nos travers. Et encore une fois, je fais souvent de la prévention sur la santé mentale, mais si vous avez besoin de voir quelqu'un, n'hésitez pas à consulter un psychologue ou d'abord aussi d'en parler à un ami. Il y a aussi plein de numéros d'urgence qui sont en ligne et qui peuvent être à votre écoute 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Donc voilà, faites attention à vous. La santé mentale, c'est quelque chose de fragile et c'est hyper important. de prendre soin de soi. Donc, voilà. Je ne sais pas trop comment conclure cet épisode. C'était un peu fourre-tout, mais je voulais vous dire que je vais bien. Je vais même très bien. Je vais mieux. Et voilà. Je crois que c'est le retour du podcast. Je suis un peu passée par toutes les émotions dans cet épisode, mais je pense que c'était un peu prévu. On se retrouve. dans deux semaines pour le prochain premier épisode je sais pas trop et j'espère que cet épisode comme vous a plu, sur ce Bye

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