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#50 - Les gros risques cyber que les entreprises ignorent - avec Jules Veyrat, CEO Stoïk

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41min |22/04/2024|

272

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Description

Jules Veyrat a cofondé Stoïk en 2021, la première insurance tech spécialisée sur le risque cyber en Europe, alors que seulement 5% des PME sont couvertes en Europe contre le risque cyber et qu’elles sont des proies faciles de cyber-attaques. A noter, le coût médian d'une cyber-attaque est de 50 000€.

Après 4 ans à travailler chez Philosophie Magazine, Jules se tourne vers le risquer cyber après de nombreuses rencontres avec des chefs de PME. C’est l’écart entre le risque cyber et la protection cyber qui lui donne envie de s’attaquer à ce volet. Le risque cyber touche tout le monde : même un vendeur de clarinette. Plus de la moitié des attaques qui réussissent sont sur des PME, qui ne connaissent pas grand chose en cyber et n'ont pas les moyens de recruter quelqu’un. Alors que “ça n’arrive pas qu’aux autres”.

Son produit : vendre de l’assurance et des logiciels de cybersécurité en plus pour que ses assurés aient la maitrise du risque.

Le plus gros challenge au début : trouver des partenaires assureurs et réassureurs de confiance, en leur disant : je trouve les assurés, à quel prix, quelles conditions, quelle gestion, mais c’est toi qui paye. Ils s’associent à Tokio Marine, Swiss Re par exemple.


En France en 2021, le ratio sinistres / primes est de 167% : les assureurs ont payés 67% de plus en sinistres qu’ils n’ont collectés en prime sur le risque cyber. Chez Stoik, pour ne pas être sur ce ratio, plusieurs moments pour maitriser le risque :

  • la souscription : qui tu acceptes et à quel prix. Plusieurs outils sont disponibles pour sélectionner.

  • la prévention avec des logiciels de sécurité

  • gestion de crise et vitesse d’intervention


Sur le scale, les premiers candidats sont au départ démarchés en direct. Mais il manque un tiers de confiance. Stoïk se tourne alors vers des courtiers en assurance dont le premier, Olivier Boulard. Ce canal est exclusif : il faut à 100% se reposer sur les courtiers. Quand des banques en parallèle leur envoie des leads, les courtiers se disent : on est ensemble ou concurrent ? Le challenge : animer les courtiers. Dans chaque région un référent local, qui a son réseau de courtiers locaux.


La recherche de nouveaux marchés et l'expansion en Allemagne. Pour s'exporter, il faut des country managers, qui ont une expertise dans l’industrie et l’assurance. On leur demande de recruter une quinzaine de profils en quelques mois, des courtiers avec 10-15 ans d’expérience. Les customer facing, en face des courtiers doivent inspirer la confiance.

Ses concurrents : les assureurs traditionnels qui ont déjà des relations avec ces courtiers sur d’autres lignes d’assurance et peuvent mettre de la pression.


Aujourd'hui ils sont 60, veulent se développer à l'international, et développer leur expertise sur l'assurance, la fraude.


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Jules Veyrat a cofondé Stoïk en 2021, la première insurance tech spécialisée sur le risque cyber en Europe, alors que seulement 5% des PME sont couvertes en Europe contre le risque cyber et qu’elles sont des proies faciles de cyber-attaques. A noter, le coût médian d'une cyber-attaque est de 50 000€.

Après 4 ans à travailler chez Philosophie Magazine, Jules se tourne vers le risquer cyber après de nombreuses rencontres avec des chefs de PME. C’est l’écart entre le risque cyber et la protection cyber qui lui donne envie de s’attaquer à ce volet. Le risque cyber touche tout le monde : même un vendeur de clarinette. Plus de la moitié des attaques qui réussissent sont sur des PME, qui ne connaissent pas grand chose en cyber et n'ont pas les moyens de recruter quelqu’un. Alors que “ça n’arrive pas qu’aux autres”.

Son produit : vendre de l’assurance et des logiciels de cybersécurité en plus pour que ses assurés aient la maitrise du risque.

Le plus gros challenge au début : trouver des partenaires assureurs et réassureurs de confiance, en leur disant : je trouve les assurés, à quel prix, quelles conditions, quelle gestion, mais c’est toi qui paye. Ils s’associent à Tokio Marine, Swiss Re par exemple.


En France en 2021, le ratio sinistres / primes est de 167% : les assureurs ont payés 67% de plus en sinistres qu’ils n’ont collectés en prime sur le risque cyber. Chez Stoik, pour ne pas être sur ce ratio, plusieurs moments pour maitriser le risque :

  • la souscription : qui tu acceptes et à quel prix. Plusieurs outils sont disponibles pour sélectionner.

  • la prévention avec des logiciels de sécurité

  • gestion de crise et vitesse d’intervention


Sur le scale, les premiers candidats sont au départ démarchés en direct. Mais il manque un tiers de confiance. Stoïk se tourne alors vers des courtiers en assurance dont le premier, Olivier Boulard. Ce canal est exclusif : il faut à 100% se reposer sur les courtiers. Quand des banques en parallèle leur envoie des leads, les courtiers se disent : on est ensemble ou concurrent ? Le challenge : animer les courtiers. Dans chaque région un référent local, qui a son réseau de courtiers locaux.


La recherche de nouveaux marchés et l'expansion en Allemagne. Pour s'exporter, il faut des country managers, qui ont une expertise dans l’industrie et l’assurance. On leur demande de recruter une quinzaine de profils en quelques mois, des courtiers avec 10-15 ans d’expérience. Les customer facing, en face des courtiers doivent inspirer la confiance.

Ses concurrents : les assureurs traditionnels qui ont déjà des relations avec ces courtiers sur d’autres lignes d’assurance et peuvent mettre de la pression.


Aujourd'hui ils sont 60, veulent se développer à l'international, et développer leur expertise sur l'assurance, la fraude.


Bonne écoute !


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Jules Veyrat a cofondé Stoïk en 2021, la première insurance tech spécialisée sur le risque cyber en Europe, alors que seulement 5% des PME sont couvertes en Europe contre le risque cyber et qu’elles sont des proies faciles de cyber-attaques. A noter, le coût médian d'une cyber-attaque est de 50 000€.

Après 4 ans à travailler chez Philosophie Magazine, Jules se tourne vers le risquer cyber après de nombreuses rencontres avec des chefs de PME. C’est l’écart entre le risque cyber et la protection cyber qui lui donne envie de s’attaquer à ce volet. Le risque cyber touche tout le monde : même un vendeur de clarinette. Plus de la moitié des attaques qui réussissent sont sur des PME, qui ne connaissent pas grand chose en cyber et n'ont pas les moyens de recruter quelqu’un. Alors que “ça n’arrive pas qu’aux autres”.

Son produit : vendre de l’assurance et des logiciels de cybersécurité en plus pour que ses assurés aient la maitrise du risque.

Le plus gros challenge au début : trouver des partenaires assureurs et réassureurs de confiance, en leur disant : je trouve les assurés, à quel prix, quelles conditions, quelle gestion, mais c’est toi qui paye. Ils s’associent à Tokio Marine, Swiss Re par exemple.


En France en 2021, le ratio sinistres / primes est de 167% : les assureurs ont payés 67% de plus en sinistres qu’ils n’ont collectés en prime sur le risque cyber. Chez Stoik, pour ne pas être sur ce ratio, plusieurs moments pour maitriser le risque :

  • la souscription : qui tu acceptes et à quel prix. Plusieurs outils sont disponibles pour sélectionner.

  • la prévention avec des logiciels de sécurité

  • gestion de crise et vitesse d’intervention


Sur le scale, les premiers candidats sont au départ démarchés en direct. Mais il manque un tiers de confiance. Stoïk se tourne alors vers des courtiers en assurance dont le premier, Olivier Boulard. Ce canal est exclusif : il faut à 100% se reposer sur les courtiers. Quand des banques en parallèle leur envoie des leads, les courtiers se disent : on est ensemble ou concurrent ? Le challenge : animer les courtiers. Dans chaque région un référent local, qui a son réseau de courtiers locaux.


La recherche de nouveaux marchés et l'expansion en Allemagne. Pour s'exporter, il faut des country managers, qui ont une expertise dans l’industrie et l’assurance. On leur demande de recruter une quinzaine de profils en quelques mois, des courtiers avec 10-15 ans d’expérience. Les customer facing, en face des courtiers doivent inspirer la confiance.

Ses concurrents : les assureurs traditionnels qui ont déjà des relations avec ces courtiers sur d’autres lignes d’assurance et peuvent mettre de la pression.


Aujourd'hui ils sont 60, veulent se développer à l'international, et développer leur expertise sur l'assurance, la fraude.


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Jules Veyrat a cofondé Stoïk en 2021, la première insurance tech spécialisée sur le risque cyber en Europe, alors que seulement 5% des PME sont couvertes en Europe contre le risque cyber et qu’elles sont des proies faciles de cyber-attaques. A noter, le coût médian d'une cyber-attaque est de 50 000€.

Après 4 ans à travailler chez Philosophie Magazine, Jules se tourne vers le risquer cyber après de nombreuses rencontres avec des chefs de PME. C’est l’écart entre le risque cyber et la protection cyber qui lui donne envie de s’attaquer à ce volet. Le risque cyber touche tout le monde : même un vendeur de clarinette. Plus de la moitié des attaques qui réussissent sont sur des PME, qui ne connaissent pas grand chose en cyber et n'ont pas les moyens de recruter quelqu’un. Alors que “ça n’arrive pas qu’aux autres”.

Son produit : vendre de l’assurance et des logiciels de cybersécurité en plus pour que ses assurés aient la maitrise du risque.

Le plus gros challenge au début : trouver des partenaires assureurs et réassureurs de confiance, en leur disant : je trouve les assurés, à quel prix, quelles conditions, quelle gestion, mais c’est toi qui paye. Ils s’associent à Tokio Marine, Swiss Re par exemple.


En France en 2021, le ratio sinistres / primes est de 167% : les assureurs ont payés 67% de plus en sinistres qu’ils n’ont collectés en prime sur le risque cyber. Chez Stoik, pour ne pas être sur ce ratio, plusieurs moments pour maitriser le risque :

  • la souscription : qui tu acceptes et à quel prix. Plusieurs outils sont disponibles pour sélectionner.

  • la prévention avec des logiciels de sécurité

  • gestion de crise et vitesse d’intervention


Sur le scale, les premiers candidats sont au départ démarchés en direct. Mais il manque un tiers de confiance. Stoïk se tourne alors vers des courtiers en assurance dont le premier, Olivier Boulard. Ce canal est exclusif : il faut à 100% se reposer sur les courtiers. Quand des banques en parallèle leur envoie des leads, les courtiers se disent : on est ensemble ou concurrent ? Le challenge : animer les courtiers. Dans chaque région un référent local, qui a son réseau de courtiers locaux.


La recherche de nouveaux marchés et l'expansion en Allemagne. Pour s'exporter, il faut des country managers, qui ont une expertise dans l’industrie et l’assurance. On leur demande de recruter une quinzaine de profils en quelques mois, des courtiers avec 10-15 ans d’expérience. Les customer facing, en face des courtiers doivent inspirer la confiance.

Ses concurrents : les assureurs traditionnels qui ont déjà des relations avec ces courtiers sur d’autres lignes d’assurance et peuvent mettre de la pression.


Aujourd'hui ils sont 60, veulent se développer à l'international, et développer leur expertise sur l'assurance, la fraude.


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