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31min |11/12/2025
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Description

31_Néorespi

Intervention Ô Mic de Jean Philippe Véronique, un homme centré sur la respiration afin d'augmenter capacité respiratoire et diminuer le stress.

Travail de Fond et de forme...

Je vous invite à aller faire un tour sur son site Neorespi.fr.

Parution après longue décoction. Epsiode enregistré en Décembre 2023 , mais la vie est pleine d'imprévu parfois et les bonne choses prennent du temps


Thera Terre_Hortithérapie & Massage Bien-Être _Cultive la Paix du corps et de l'Esprit
Auteur: Eby Sabine A.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mégahertz, petit podcast pour de grands effets pourvu qu'on s'allie et qu'on se connecte parce qu'on est en orbite et il est important de se connecter. Mégahertz. Je m'appelle Ebi, je suis infirmière en psychiatrie créatrice de ce podcast Mégahertz ou MAG dans la barre de recherche. Mégahertz parle principalement de santé et de bien-être mais pas que. Il a pour objectif de démystifier et apporter de la lumière sur des réalités scientifiques et spirituelles insoupçonnées. C'est aussi l'envie de partager tous ces sujets qui m'animent, qui me caractérisent, héritage, transmission, identité, mes valeurs, nos histoires, nos savoirs. Je te laisse à soi commenter cet épisode, liker, partager sur tes réseaux, t'abonner et mettre un max d'étoiles sur iTunes pour augmenter la visibilité. Et pour la bande-son que tu entends, elle est produite par Jordan Hipbits sur Insta. Et le montage et habillage sonore par Les Belles Fréquences. Mais pour tout savoir, il faut qu'on se connecte, il faut qu'on échange. Prends le temps alors. Et bien, microphone, à vos écoutes, chers électrons libres. Mega Hertz est

  • Speaker #1

    Néo Respire.

  • Speaker #0

    Alors du coup, aujourd'hui, on parle de respiration, tourments, oxygène, stress, etc. Alors j'ai tout le plaisir de vous laisser découvrir Jean-Philippe qui va se présenter. Donc je te laisse le mic.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Jean-Philippe Véronique et aujourd'hui je fais du coaching et de la formation autour de la respiration dans un but de santé mais aussi dans un but de performance sportive. Moi, si je dois me présenter, aujourd'hui j'ai 32 ans, bientôt 33, j'ai une formation plutôt dans l'entraînement sportif et la préparation physique. avec aussi un volet très éducatif et associatif. J'ai eu l'occasion de travailler là pendant presque huit ans à l'UFOLEP à Paris, où l'idée c'était vraiment d'accompagner les personnes et de construire des dispositifs pour des personnes qui étaient en situation de vulnérabilité, que ce soit au niveau physique, mental ou social. Et aujourd'hui, j'ai quitté ça et ça fait maintenant deux ans que j'ai lancé Néo Respi, qui met vraiment la respiration. en avant et je crois qu'on va en parler.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, juste pour pouvoir situer un petit peu, qu'est-ce que c'est que l'UFOLEP ?

  • Speaker #1

    Alors l'UFOLEP, c'est une fédération sportive affinitaire qui a beaucoup, beaucoup de clubs traditionnels. Il y a plus de 130 sports qui sont représentés sur toute la France, sur les départements et régions d'Outre-mer compris. Et donc, c'est juste qu'il n'y a pas de sport de haut niveau. Il y a des compétitions avec un haut niveau sportif, mieux. Il y a toute la charge d'accompagnement des publics qui sont un peu hors du droit commun, c'est-à-dire qui ont trop de difficultés, que ce soit au niveau social en termes d'insertion, que ce soit au niveau de la santé avec soit des pathologies, soit des traumatismes qui ont été vécus en termes de violences, en termes par exemple de personnes qui ont pu immigrer ici. Il y a tout type de public. Et l'idée, c'est que jusqu'à il y a encore 6 ans, il y avait très peu de choses qui étaient faites pour ces personnes-là, et notamment encore moins avec l'idée d'un sport qui est vecteur d'insertion sociale, vecteur de résilience, vecteur pour recouvrer la santé. Et donc mon travail, c'était vraiment de développer des nouveaux dispositifs en accord avec l'État. des partenaires locaux pour justement pouvoir toucher de la bonne manière ces publics-là au niveau de la pédagogie et au niveau aussi de l'activité qu'on pouvait leur proposer. C'est-à-dire qu'on ne va pas proposer exactement la même chose à des jeunes de 14 ans qui ont décroché scolairement dans les quartiers. On ne va pas proposer la même chose à des femmes qui ont été victimes de violences ou des personnes âgées qui ont des pathologies particulières.

  • Speaker #0

    En gros, pour être sûre que je comprenne bien, il y a un contexte de précarité sociale, on va dire un peu ça quand même ?

  • Speaker #1

    Ça va jusqu'à la précarité sociale, mais il y a tout le volet traditionnel où on est simplement sur de la remise en forme et de la cohésion sociale.

  • Speaker #0

    Par exemple, moi qui habite dans un immeuble, j'ai un immeuble, voilà, cohésion sociale, j'hésite de faire des claquettes et on aurait pu travailler ensemble, enfin moi en tant qu'adhérente.

  • Speaker #1

    En fait, après, au niveau départemental et au niveau des villes, il y a des associations. Mais c'est juste qu'il y a des associations qui vont être affiliées à la Fédération IFOLEP au lieu d'être affiliées à la Fédération de foot ou à la Fédération de rugby. D'accord. C'est le même, c'est juste une autre fédération avec, on va dire, des valeurs qui sont plutôt plus familiales, sans enjeux de haut niveau et donc de tout ce qu'on peut imaginer en termes de jeux olympiques, de sport de haut niveau. Voilà, tout l'argent qui gravite autour de ça, c'est pas ça, c'est vraiment des enjeux de remise en forme et de reconnexion sociale, de reconnexion au corps.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Là, je le situe un peu mieux et du coup, Néorespi. quel est le principe exactement, qu'est-ce que c'est et quels sont les principes, les bases, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    On est au Respi, j'ai donc créé ça depuis maintenant un peu plus d'un an et demi. Donc, c'est l'idée à la fois d'avoir un volet coaching pour accompagner les personnes à simplement déjà se remettre en forme. au niveau respiratoire. Après, qui dit remise en forme respiratoire, on dit remise en forme globale du corps. Parce que quand je me remets en forme au niveau respiratoire, ça veut dire que j'ai une meilleure posture, ça veut dire que je vais tendre vers un poids idéal. Ça veut dire que mes muscles vont être beaucoup mieux oxygénés, donc vont pouvoir soit se reconstruire, soit se développer correctement. Mais il y a aussi beaucoup de bienfaits au niveau mental et au niveau psycho-émotionnel. en termes de lucidité, en termes de concentration, en termes d'extériorisation de ce qui pourrait être retenu. Donc, il y a tout ce volet-là en termes de coaching, à travers des coachings personnalisés, des coachings de groupe, des stages que j'organise. Il y a des stages un petit peu plus centrés sur la découverte de son potentiel respiratoire, avec vraiment apprendre la base de la respiration. Et il y a des stages un petit peu plus poussés, de trois jours notamment, où là, on va plus vers une... Forme de transformation déjà en trois jours, où là j'ajoute notamment des principes de communication non violente, où il y a l'idée aussi de se reconnecter à ses émotions et ses besoins. Et puis il y a aussi du coaching spécial pour des personnes sportives, pas forcément des athlètes de haut niveau, mais je considère que c'est important d'accompagner les personnes qui font beaucoup de sport. Donc c'est-à-dire entre trois séances par semaine et plus. Surtout quand on voit aujourd'hui tout le marché du sport et les personnes qui font du sport d'eux-mêmes, que ce soit chez eux, que ce soit dans des salles, c'est assez énorme. Et donc il y a de plus en plus de blessures et de traumatismes qui sont liés à ça. Donc j'ai créé un club, j'ai appelé Mada Sport Elite, qui va accompagner sur six mois les personnes, à la fois en présentiel une fois par mois, mais aussi en ligne. pour pouvoir vraiment leur donner toutes les bases de la respiration, que ce soit pour un bon schéma de base au quotidien en termes de santé, pour bien dormir la nuit, parce que c'est quand même essentiel pour tout sportif et pour toute personne pour se régénérer, et puis ensuite pour décupler ses performances, tout simplement les performances physiques du corps, avec certaines techniques bien précises. Il y a donc un volet formation aussi, où l'idée c'est simplement de former les professionnels de la santé, du bien-être, de l'éducation, à ce que pourrait apporter apporter la respiration dans l'accompagnement des publics.

  • Speaker #0

    Mais du coup, c'est pour essayer de visualiser un peu plus ce que c'est que la respiration. Parce qu'en fait, moi qui ne suis pas dedans, je pars du principe que tout le monde sait respirer. Et au final, toi, je pense que c'est ta spécialité. Et si tu arrives à proposer et à coacher des gens, c'est que les gens ne savent pas tant respirer que ça. Alors, sur quel concept j'ai envie de dire ? Qu'est-ce qui est respiré ? Comment ça se passe ? Quels sont les bienfaits ? Parce que je pense que tu as parlé de sommeil. Donc moi, en tant qu'infirmière, je revends, on dit oui, le sommeil, c'est vital et ça a un impact énorme sur le corps. Donc voilà, qu'est-ce que c'est exactement la respiration et quels sont les impacts sur la santé à court terme, à long terme ? Voilà, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Eh bien, on pourrait, la façon simple d'entrer dans le sujet, c'est de parler des trois composantes de la respiration. La première, c'est la composante biochimique. C'est l'idée d'avoir une respiration qui est fonctionnelle. Une respiration fonctionnelle, c'est une respiration qui permet une bonne oxygénation cellulaire.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    L'oxygénation cellulaire, on est un peu obligé de parler rapidement de l'effet Bohr, qui est une loi qui, en gros, relie la question de l'hémoglobine, de l'hydrogène, du dioxyde de carbone et de l'oxygène, qui a été... découverte par Christian Bohr en 1904, et qui dit simplement que plus la concentration en CO2, en dioxyde de carbone, augmente dans le sang, plus l'oxygène rentre dans la cellule. pour créer de l'énergie et donc soutenir un métabolisme aérobie. A partir de là... Aérobie,

  • Speaker #0

    juste pour ceux qui ne connaissent pas, je te laisse préciser.

  • Speaker #1

    Alors, entre parenthèses, on a plusieurs métabolismes, on a notamment le métabolisme aérobie et anaérobie. Métabolisme aérobie, c'est l'oxygène qui entre dans la cellule, qui se combine au glucose, au sucre, pour créer de l'énergie et c'est ce qui nous permet d'être endurants, d'accord ? Ce qui nous permet d'être en bonne santé, vraiment au quotidien aussi. Et ensuite, quand il n'y a plus d'oxygène qui entre dans la cellule, plus d'oxygène qui est disponible, là, on switch en métabolisme anaérobie. Donc simplement, pensez à un effort que vous avez pu faire, par exemple, plein de flexion ou un sprint long. Vous commencez à avoir de l'acide lactique dans les jambes, ça commence à brûler. Là, ça veut dire que votre corps est passé sur un métabolisme anaérobie sans oxygène, où il y a une production d'énergie puissante, mais uniquement à partir du sucre dans la cellule. Par contre, il y a une contrepartie, c'est que la cellule va relâcher du pyruvate, c'est-à-dire de l'acide dans le sang, qui va derrière se retransformer en CO2 pour être sorti par la respiration après, par l'expiration.

  • Speaker #0

    Petite question, le fameux lactique dont tu parles, c'est en lien avec les courbatures au final ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Ça peut jouer, mais pas forcément. C'est-à-dire qu'on peut faire un effort long. Ça fait longtemps qu'on n'a pas couru. On peut faire un effort assez long sans trop que ça brûle ou que ça ne brûle pas du tout pour autant avoir un petit peu de courbature. Par contre, c'est vrai que plus on va aller profondément dans cette filière anaérobie et ressentir que les muscles brûlent, plus forcément, imaginez que vous brûlez un bout de ficelle avec votre briquet, ça casse. Là, c'est exactement la même chose. La température inframusculaire allait augmenter fortement. Les fibres cassent et après, elles se reconstruisent plus fortes.

  • Speaker #0

    C'est super clair. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Voilà, entre parenthèses, c'était ça une métabolisme. Donc, si on revient sur cette composante biochimique et donc cette loi, cet effet Bohr qui dit que plus le CO2 augmente dans le sang, plus l'oxygène entre dans les cellules, ça veut dire que l'enjeu principal, c'est de garder un maximum de CO2 dans le sang, vu qu'on veut beaucoup d'oxygène. Jusque là, c'est facile, mais ça devient vite contre-intuitif parce que le CO2, on a tendance à le diaboliser. on a compris C'est ça qui acidifie mon corps, donc j'ai besoin de le relâcher. Quand j'expire, je relâche du CO2 et de la vapeur d'eau pour que mon pH s'équilibre à l'intérieur de moi. Si j'ai un pH qui est correct, c'est-à-dire un pH à peu près à 7,30, là c'est OK, toutes les fonctions vitales au sein de mon corps vont très bien. Quand j'ai des douleurs qui sont chroniques, quand je vais faire des crises d'angoisse, quand j'ai un sommet qui est perturbé, quand j'ai tendance à être un peu en poil tendu au niveau émotionnel, à tout prendre personnellement, etc., c'est autant d'indices qui montrent que je vais avoir une faible tolérance au CO2. C'est-à-dire que quand le CO2 augmente dans mon corps, j'ai des messages d'alerte qui arrivent au niveau de mon cerveau et qui accélèrent la respiration dans le but d'évacuer ce surplus de CO2. Et ça, c'est un phénomène qu'on retrouve dans la... une très grande partie de la population, surtout quand on regarde les chiffres du surpoids et de l'obésité, les chiffres de l'asthme, les chiffres de mortalité au niveau des maladies cardiovasculaires et cardiorespiratoires. C'est assez affolant quand on prend le temps de regarder tout ça. Donc, il y a ce schéma qui est là, où mon corps est en état d'hypervigilance, mon cerveau reçoit des messages d'alerte régulièrement qui lui font accélérer la respiration.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ils hyperventilent, on dit ça comme ça.

  • Speaker #1

    On parle d'hyperventilation. Là, au début des années 1900, on avait une moyenne de nombre de respirations par minute qui était entre 8 et 12. Aujourd'hui, elle est plus entre 16 et 22. Donc, c'est très problématique. Du coup, ce qui se passe, c'est que quand je fais ça, j'expire rapidement un grand volume de CO2. A la différence, si j'expire comme ça, je vais expirer plus longtemps, donc je vais continuer à sortir du CO2, mais par contre le CO2 va rester plus longtemps dans mon corps vu que je mets plus de temps à expirer. Donc ça veut dire que si j'allonge mon expiration, je vais augmenter le temps où l'oxygène va entrer dans mes cellules et donc créer de l'énergie. Ok, donc je la refais. Si j'expire vite comme ça. je vais avoir un court laps de temps où l'oxygène va pouvoir entrer dans mes cellules. Parce que quand le CO2 reste dans mon sang, l'oxygène entre dans mes cellules.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Si j'allonge l'expiration, il y a beaucoup plus de temps où l'oxygène a le temps d'aller dans la cellule et créer de l'énergie. C'est pour ça, par exemple, que pour les problématiques d'asthme aujourd'hui, ce qui est principalement... principalement travaillé, c'est l'expiration. Et donc, c'est ça la composante biochimique de la respiration, c'est de retrouver une bonne norme en termes de concentration des gaz en CO2 et en oxygène. Mais en fait, on aurait une bonne concentration d'oxygénation cellulaire, surtout si on a une bonne concentration en CO2 dans le sang.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et pour ça, il y a notamment la respiration réduite. ou à l'inverse de croire que j'ai besoin d'aller chercher beaucoup d'air pour avoir beaucoup d'oxygène, je vais plutôt inspirer tout doucement, silencieusement, et je vais me concentrer à expirer profondément en allongeant l'expiration. Et en faisant ça, je vais pouvoir être dans une respiration qui est très agréable, et où aussi je vais avoir un niveau de CO2 qui est un tout petit peu plus élevé que la normale, et donc je vais alimenter un métabolisme aérobie. Et là, on peut juste en cinq minutes venir à un bout d'un mal de tête qui est là depuis des mois, des semaines ou des années même. Juste en changeant son respect.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, j'ai deux points. En gros, ce serait, je prends le schéma un peu classique de collégiens qu'on a été, où le fameux prof de sport vous dit d'inspirer et d'expirer longuement, en fait, de prendre des petites inspirations et d'expirer plusieurs fois. En gros, c'est ce que… Enfin, je schématise, mais c'est pour essayer d'être le plus clair pour les électroniques qui écoutent. Et l'autre question, c'est dans les cas de migraine, par exemple, ce serait en lien avec des tensions musculaires ou autre. Là, pour le coup, je ne sais pas trop.

  • Speaker #1

    Alors, première question, effectivement, ce qu'on a appris au collège, c'est d'inspirer, d'accélérer la respiration, d'inspirer fort et d'expirer par la bouche. D'accord. Effectivement, on pourrait. Penser que forcément accélérer sa respiration quand le mouvement de mon corps accélère, c'est idéal. Mais en fait, pas forcément, pas du tout. Et d'abord, la croyance surtout qui s'est installée dans ces apprentissages et qui est problématique selon moi, c'est la croyance que je n'ai pas assez d'oxygène de disponible. Et donc, il faut que j'aille le chercher. Mais simplement, notre sang, il est saturé entre 95 et 99 % d'oxygène. Donc, ce n'est pas la matière première qui manque, c'est la capacité à utiliser cette matière première qui est complètement présente dans mon sang.

  • Speaker #0

    C'est totalement différent.

  • Speaker #1

    Sachant qu'un adulte moyen, il va utiliser entre 15 et 20% de son oxygène. Donc, oui, des 80%, 85% qui restent, qui sont dans mon sang, tout le temps disponibles. Eh bien, c'est ça, l'effet Bohr, c'est comment je vais réussir à rééquilibrer mon niveau de gaz en termes de dioxyde de carbone dans le sang. pour pouvoir utiliser beaucoup plus d'oxygène qui est déjà présent. Maintenant, il y a des enjeux à aller inspirer profondément et même de faire des apnées comme ça poumons pleins, parce que ce qui se passe, c'est que quand par exemple je fais une apnée poumons pleins, l'air va rester plus longtemps dans mes poumons, et donc au niveau de mes alvéoles pulmonaires, la respiration alvéolaire va avoir beaucoup plus de temps pour travailler et donc pour extraire l'oxygène de l'air et le mettre dans les globules rouges et que ça aille dans la circulation. Donc ça a aussi des enjeux d'inspirer pleinement. Donc après, il y a des techniques de respiration augmentée, on en parlera après, où on va inspirer profondément, expirer profondément, et là, il y a encore d'autres choses qui se passent. Donc voilà, ça, c'était la première composante biochimique. Et la deuxième chose très importante sur cette composante, c'est bien sûr la respiration nasale. C'est-à-dire, aujourd'hui, le dénominateur commun de... Toutes les pathologies, toutes les difficultés, que ce soit au niveau physique, mental, émotionnel, c'est une respiration buccale, notamment une hyperventilation buccale. On a vu tout à l'heure que le cerveau pouvait être en état de vigilance et accélérer la respiration. Et le truc, c'est que le cerveau va, en plus de ça, ordonner un peu au corps d'utiliser la bouche. Pourquoi ? Parce que c'est le système de survie qui va passer en système dominant. Et quand on active le système de survie, on va avoir une respiration qui est plutôt dans le haut de la poitrine, qui est plutôt claviculaire. On va utiliser les muscles respiratoires accessoires au niveau des scalènes sur le côté du cou, sternocleidomastoïdien sur l'arrière. qui ont une fonction de lever la cage thoracique pour prendre plus d'air. Et là, le problème, c'est que ce sont des muscles aussi qu'on va facilement recruter quand on respire par la bouche. Est-ce que c'est directement relié au système nerveux sympathique qui excite, qui active le mode de survie, qui est énervé dans le haut des poumons ? Alors que dans le bas des poumons, et c'est pour ça qu'on vous dit de respirer par le ventre et par les côtes, on va pouvoir solliciter le système nerveux parasympathique qui va calmer tout le corps, qui active la régénération, etc. Et là, on peut... on va pouvoir activer ce système beaucoup plus simplement en respirant par le nez. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose sur le nez, c'est que quand vous respirez par le nez, vos sinus paranasaux sont en forme de vortex dans le nez. Quand l'air entre dans vos narines, par magie, il y a de l'oxyde nitrique qui se produit. L'oxyde nitrique, vous avez même des livres qui sont écrits dessus. On l'appelle la molécule miracle. Elle a pour effet d'augmenter l'absorption de l'oxygène dans le sang. et de faciliter le passage de l'oxygène depuis le globule rouge vers la cellule. Et en même temps, elle va dilater tous les vaisseaux sanguins, sachant qu'on a plus de 150 000 km de vaisseaux sanguins dans le corps. Donc c'est non négligeable. Et enfin, les deux dernières choses, c'est que chaque narine est connectée à un hémisphère cérébral de façon croisée, donc narine droite, cerveau gauche et inversement, ce qui fait qu'en fait, quand je respire, il y a une régulation au niveau nerveux sur l'ensemble de mon réseau nerveux. qui se fait, c'est pour ça que vous avez le cycle nasal entre la narine gauche et la narine droite, si tout le monde là maintenant inspire de la narine gauche et puis inspire de la narine droite, vous allez voir peut-être qu'il y a une narine qui est un petit peu plus bouchée. En fait, c'est le cycle nasal, toutes les 1h30 à 2h, il y a une narine qui se bouche de manière alternée pour qu'il y ait une régulation autonome du corps au niveau nerveux. Et enfin, les narines vont vous permettre, le nez va vous permettre d'humidifier l'air s'il est trop sec. Et inversement, ils vont vous permettre surtout de le réchauffer ou de le refroidir. Suivant si vous êtes par exemple en montagne ou dans le désert, en fonction des températures. Donc autant de fonctions que ne remplit pas la bouche. Et surtout, si vous respirez par la bouche, en plus, vous allez atrophier vos respiratoires parce que votre nez, il va pressuriser l'air à hauteur de 50%. Des personnes qui ronflent, vous pouvez être sûr qu'elles respirent par la bouche, par exemple. Parce qu'il y a une dépressurisation qui fait que... des tissus mous au fond de la gorge ou alors le haut du palais va trop vibrer. C'est comme si vous prenez une feuille toute molle ça va faire du bruit mais par contre si vous la tenez bien droite et que vous la secouez ça fera pas de bruit donc c'est aussi simple que ça. Donc voilà un peu pour la première composante, il y en a d'autres mais je sais pas si...

  • Speaker #0

    Alors... Du coup, la respiration nasale, on a parlé du système parasympathique. Moi, je mets ça tout de suite en lien avec le stress, tout ce qui est méditation, tout ce qui est connexion corps-esprit. Du coup, est-ce que ça joue dans ce que tu proposes ou pas du tout ? Rien à voir ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Si, complètement, pour plusieurs raisons. Parce que déjà, on va gagner en oxygène, en oxygénation cellulaire. Donc on va se sentir... tout de suite mieux. Quand on respire par le nez aussi, et notamment à des rythmes en plus de cohérence, on a des sécrétions hormonales qui vont se faire au niveau du cerveau et donc qui vont venir apaiser tout le système, qui vont venir nourrir notre système de récompense, qui vont venir nous proposer aussi de l'ocytocine, l'hormone qui va contrer le cortisol et qui est l'hormone un peu de l'amour. On est comme dans une petite bulle de bien-être et en plus de ça, on observe des ondes alpha dans le cerveau. Ce sont des niveaux d'ondes cérébrales qui permettent justement, on va dire un petit peu, le voyage spirituel, c'est-à-dire le relâchement cérébral, ce qui permet d'aller vers un état de veille, voire vers un état de sommeil, mais aussi vers un état méditatif, où on n'est plus dans cet état du mental qui est un état bêta, un état d'hypervigilance. Ça se mesure en fréquence tertienne et on voit qu'on n'est plus dans le même état fréquentiel.

  • Speaker #0

    Ok, c'est extrêmement complet. Et du coup, il y a aussi cette dimension, tu as parlé quand même de sommeil, donc je ne pensais pas que c'était un sujet aussi complet. Il y a le sommeil et l'enjeu sur la santé du coup. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?

  • Speaker #1

    Alors justement, ça va me permettre d'introduire les deux autres composantes. Je vous disais qu'il y avait trois composantes, on a vu la composante biochimique. Maintenant, il y a la deuxième composante, c'est la composante biomécanique, où là, l'idée en fait, c'est de... d'utiliser son diaphragme correctement. Souvent, on parle de schéma respiratoire correct. Il y a l'idée que la respiration nasale fait partie d'un schéma respiratoire fonctionnel. Et il y a aussi l'idée de gagner en amplitude de diaphragme. Quand mon diaphragme bouge correctement, c'est-à-dire j'inspire, il descend, j'expire, il remonte. Donc déjà, quand j'inspire, si mon diaphragme descend plus, si je gagne en amplitude, ça va libérer beaucoup plus de place au niveau de mes poumons, ça va libérer de la pression au niveau de la cage thoracique, donc au niveau cardiaque. Ensuite, si mon diaphragme descend plus et remonte plus, il y a une forme de massage naturel qui se fait au niveau de toutes mes viscères. estomac, intestin, pancréas, foie, etc. C'est comme ça, en fait, principalement que nos viscères restent en bonne santé. C'est grâce au massage naturel et à une respiration qui est ample. C'est grâce à l'amplitude de diaphragme. Et ensuite, une amplitude de diaphragme correcte, c'est le maintien de la colonne vertébrale. C'est le renforcement des muscles profonds. Parce que c'est ça qui permet de rester droit. Sinon, plus... en fait, j'ai une petite respiration, plus ça va m'emmener vers l'avant. Et le corps, il est très bien fait, et le cerveau aussi, c'est-à-dire que quoi qu'il arrive, c'est un principe fondamental que le cerveau respecte, c'est l'économie d'énergie. Si on lui propose une faible amplitude, il va se dire, à quoi ça sert que je m'enquiquine à rester droit, à lui proposer un squelette qui est bien droit et bien ouvert. Moi, je vais réduire, je vais dépenser moins d'énergie. par rapport à la gravité et je vais lui proposer ça. Et puis, c'est comme ça qu'on va verrouiller des muscles, qu'on va verrouiller des articulations et qu'on va limiter. Donc ça, au niveau biomécanique, c'est essentiel, c'est se réapproprier une respiration ventrale, une respiration costale pour notamment ces fonctions-là. Et la dernière chose très intéressante, c'est que, c'est assez marrant d'ailleurs, c'est que vous avez des mécanorécepteurs, donc des capteurs au niveau du tissu. musculaire des muscles respiratoires principaux, donc au niveau des intercostaux et du diaphragme. Et quand ce capteur-là remarque que le tissu s'écarte plus que d'habitude, devient plus élastique, donc ça veut dire qu'on gagne en amplitude, il envoie immédiatement un signal au cerveau qui va permettre derrière d'envoyer un signal électrique au cœur pour ralentir le rythme cardiaque.

  • Speaker #0

    D'accord. En fait, c'est un peu magique. Je suis en train de réaliser qu'une bonne respiration, c'est un acte. Une bonne respiration, c'est un élément de santé fondamental au final parce que masser les viscères, ce n'est pas rien. On sait que, surtout, je suis dans le massage aussi. Du coup, masser les organes, c'est garder tous les fascias en bon état, garder des éléments souples. C'est ça, et du coup, ça joue sur le stress, sur les organes, et du coup, sur leur capacité à rester jeune et mobile. Je ne sais pas comment apporter ça. D'accord.

  • Speaker #1

    On sait, moi aussi qui suis formé un petit peu au massage Chin et Tsang, donc le massage du corps, on apprend qu'une viscère qui garde sa mobilité fonctionnelle, une bonne mobilité, c'est une viscère qui peut... être assuré de toutes ses fonctions. C'est-à-dire, par exemple, vous avez vos reins qui sont sur un petit essieu comme ça dans votre dos et qui font un mètre tous les jours en aller-retour. Il y a le foie qui se déplace de cette manière-là à droite qui fait des petits mouvements pareils d'aller-retour. Et aujourd'hui, on sait que quand les viscères ont une perte de mouvement, on a une perte de mobilité. Donc un foie, par exemple, qui va bouger moins bien parce que... il y a un petit peu trop de stress et du coup, ça va tirer effectivement sur les facias qui sont raccrochées à la colonne vertébrale ou alors on a trop de petites couches de graisse qui vont venir s'agglutiner et qui vont, à cause du sucre principalement, et qui vont empêcher le foie de bien bouger. Par exemple, c'est très différent en fonction des personnes, mais ça peut être un foie qui du coup va perdre sa fonction colérétique, c'est-à-dire sa fonction sa capacité à relâcher la bile dans le tube digestif pour faciliter la digestion. Ou alors, il va perdre sa fonction collagogue, sa capacité à produire de la bile et de la stocker dans la vésicule biliaire, etc. Peut-être qu'il va perdre aussi sa fonction de communication avec les reins parce que quand on mange, par exemple, il y a des éléments qu'on doit sortir de notre corps, des éléments qu'on doit garder pour assimiler. En fait, votre foie, il va marquer, par exemple, en bleu, Ce qu'on doit évacuer, il va marquer en rouge ce qu'on rebalance dans la circulation pour assimiler.

  • Speaker #0

    Au niveau du rein, les reins reçoivent toutes ces informations-là. Eux, ils voient les post-it rouges, les post-it bleus. Les post-it rouges, ils disent, OK, ça, on remet dans la circulation. Et tout ce qui doit être sorti, on le prend et on va le filtrer, etc. Et donc, des fois, ils prennent une perte de communication. Et les reins, soit ils rebalancent des choses indésirables dans la circulation, soit ils vont sortir des choses qu'on aurait dû garder et on a des problèmes d'assimilation.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et même, on va du coup sortir trop de minéraux, et du coup, on va avoir des caillots, etc. Après, voilà. Donc, effectivement, c'est hyper important au niveau des viscères. C'est essentiel.

  • Speaker #1

    Ok. Très bien. C'était donc Jean-Philippe Véronique de Néo Respi qui nous faisait l'élaboration des principes de base de la respiration. La suite est à venir, et je rappelle aussi que cet épisode a été enregistré il y a quelque temps déjà, mais comme j'ai été un peu prise par mes nouvelles activités, Terre à terre,

  • Speaker #0

    occupe un peu de place et surtout cultive la paix du corps et de l'esprit. Retrouvez-moi très vite sur toutes les applis. En espérant t'avoir fait vibrer un peu,

  • Speaker #1

    n'hésite pas à commenter, liker, partager, t'abonner et à mettre un max étoile sur iTunes pour faire décoller MHz. Que tu peux aussi retrouver d'ailleurs sur MAJ Podcast, production du jingle Jordan Hip Bits. C'était Abio Microphone, à très vite sur les ondes.

Description

31_Néorespi

Intervention Ô Mic de Jean Philippe Véronique, un homme centré sur la respiration afin d'augmenter capacité respiratoire et diminuer le stress.

Travail de Fond et de forme...

Je vous invite à aller faire un tour sur son site Neorespi.fr.

Parution après longue décoction. Epsiode enregistré en Décembre 2023 , mais la vie est pleine d'imprévu parfois et les bonne choses prennent du temps


Thera Terre_Hortithérapie & Massage Bien-Être _Cultive la Paix du corps et de l'Esprit
Auteur: Eby Sabine A.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mégahertz, petit podcast pour de grands effets pourvu qu'on s'allie et qu'on se connecte parce qu'on est en orbite et il est important de se connecter. Mégahertz. Je m'appelle Ebi, je suis infirmière en psychiatrie créatrice de ce podcast Mégahertz ou MAG dans la barre de recherche. Mégahertz parle principalement de santé et de bien-être mais pas que. Il a pour objectif de démystifier et apporter de la lumière sur des réalités scientifiques et spirituelles insoupçonnées. C'est aussi l'envie de partager tous ces sujets qui m'animent, qui me caractérisent, héritage, transmission, identité, mes valeurs, nos histoires, nos savoirs. Je te laisse à soi commenter cet épisode, liker, partager sur tes réseaux, t'abonner et mettre un max d'étoiles sur iTunes pour augmenter la visibilité. Et pour la bande-son que tu entends, elle est produite par Jordan Hipbits sur Insta. Et le montage et habillage sonore par Les Belles Fréquences. Mais pour tout savoir, il faut qu'on se connecte, il faut qu'on échange. Prends le temps alors. Et bien, microphone, à vos écoutes, chers électrons libres. Mega Hertz est

  • Speaker #1

    Néo Respire.

  • Speaker #0

    Alors du coup, aujourd'hui, on parle de respiration, tourments, oxygène, stress, etc. Alors j'ai tout le plaisir de vous laisser découvrir Jean-Philippe qui va se présenter. Donc je te laisse le mic.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Jean-Philippe Véronique et aujourd'hui je fais du coaching et de la formation autour de la respiration dans un but de santé mais aussi dans un but de performance sportive. Moi, si je dois me présenter, aujourd'hui j'ai 32 ans, bientôt 33, j'ai une formation plutôt dans l'entraînement sportif et la préparation physique. avec aussi un volet très éducatif et associatif. J'ai eu l'occasion de travailler là pendant presque huit ans à l'UFOLEP à Paris, où l'idée c'était vraiment d'accompagner les personnes et de construire des dispositifs pour des personnes qui étaient en situation de vulnérabilité, que ce soit au niveau physique, mental ou social. Et aujourd'hui, j'ai quitté ça et ça fait maintenant deux ans que j'ai lancé Néo Respi, qui met vraiment la respiration. en avant et je crois qu'on va en parler.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, juste pour pouvoir situer un petit peu, qu'est-ce que c'est que l'UFOLEP ?

  • Speaker #1

    Alors l'UFOLEP, c'est une fédération sportive affinitaire qui a beaucoup, beaucoup de clubs traditionnels. Il y a plus de 130 sports qui sont représentés sur toute la France, sur les départements et régions d'Outre-mer compris. Et donc, c'est juste qu'il n'y a pas de sport de haut niveau. Il y a des compétitions avec un haut niveau sportif, mieux. Il y a toute la charge d'accompagnement des publics qui sont un peu hors du droit commun, c'est-à-dire qui ont trop de difficultés, que ce soit au niveau social en termes d'insertion, que ce soit au niveau de la santé avec soit des pathologies, soit des traumatismes qui ont été vécus en termes de violences, en termes par exemple de personnes qui ont pu immigrer ici. Il y a tout type de public. Et l'idée, c'est que jusqu'à il y a encore 6 ans, il y avait très peu de choses qui étaient faites pour ces personnes-là, et notamment encore moins avec l'idée d'un sport qui est vecteur d'insertion sociale, vecteur de résilience, vecteur pour recouvrer la santé. Et donc mon travail, c'était vraiment de développer des nouveaux dispositifs en accord avec l'État. des partenaires locaux pour justement pouvoir toucher de la bonne manière ces publics-là au niveau de la pédagogie et au niveau aussi de l'activité qu'on pouvait leur proposer. C'est-à-dire qu'on ne va pas proposer exactement la même chose à des jeunes de 14 ans qui ont décroché scolairement dans les quartiers. On ne va pas proposer la même chose à des femmes qui ont été victimes de violences ou des personnes âgées qui ont des pathologies particulières.

  • Speaker #0

    En gros, pour être sûre que je comprenne bien, il y a un contexte de précarité sociale, on va dire un peu ça quand même ?

  • Speaker #1

    Ça va jusqu'à la précarité sociale, mais il y a tout le volet traditionnel où on est simplement sur de la remise en forme et de la cohésion sociale.

  • Speaker #0

    Par exemple, moi qui habite dans un immeuble, j'ai un immeuble, voilà, cohésion sociale, j'hésite de faire des claquettes et on aurait pu travailler ensemble, enfin moi en tant qu'adhérente.

  • Speaker #1

    En fait, après, au niveau départemental et au niveau des villes, il y a des associations. Mais c'est juste qu'il y a des associations qui vont être affiliées à la Fédération IFOLEP au lieu d'être affiliées à la Fédération de foot ou à la Fédération de rugby. D'accord. C'est le même, c'est juste une autre fédération avec, on va dire, des valeurs qui sont plutôt plus familiales, sans enjeux de haut niveau et donc de tout ce qu'on peut imaginer en termes de jeux olympiques, de sport de haut niveau. Voilà, tout l'argent qui gravite autour de ça, c'est pas ça, c'est vraiment des enjeux de remise en forme et de reconnexion sociale, de reconnexion au corps.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Là, je le situe un peu mieux et du coup, Néorespi. quel est le principe exactement, qu'est-ce que c'est et quels sont les principes, les bases, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    On est au Respi, j'ai donc créé ça depuis maintenant un peu plus d'un an et demi. Donc, c'est l'idée à la fois d'avoir un volet coaching pour accompagner les personnes à simplement déjà se remettre en forme. au niveau respiratoire. Après, qui dit remise en forme respiratoire, on dit remise en forme globale du corps. Parce que quand je me remets en forme au niveau respiratoire, ça veut dire que j'ai une meilleure posture, ça veut dire que je vais tendre vers un poids idéal. Ça veut dire que mes muscles vont être beaucoup mieux oxygénés, donc vont pouvoir soit se reconstruire, soit se développer correctement. Mais il y a aussi beaucoup de bienfaits au niveau mental et au niveau psycho-émotionnel. en termes de lucidité, en termes de concentration, en termes d'extériorisation de ce qui pourrait être retenu. Donc, il y a tout ce volet-là en termes de coaching, à travers des coachings personnalisés, des coachings de groupe, des stages que j'organise. Il y a des stages un petit peu plus centrés sur la découverte de son potentiel respiratoire, avec vraiment apprendre la base de la respiration. Et il y a des stages un petit peu plus poussés, de trois jours notamment, où là, on va plus vers une... Forme de transformation déjà en trois jours, où là j'ajoute notamment des principes de communication non violente, où il y a l'idée aussi de se reconnecter à ses émotions et ses besoins. Et puis il y a aussi du coaching spécial pour des personnes sportives, pas forcément des athlètes de haut niveau, mais je considère que c'est important d'accompagner les personnes qui font beaucoup de sport. Donc c'est-à-dire entre trois séances par semaine et plus. Surtout quand on voit aujourd'hui tout le marché du sport et les personnes qui font du sport d'eux-mêmes, que ce soit chez eux, que ce soit dans des salles, c'est assez énorme. Et donc il y a de plus en plus de blessures et de traumatismes qui sont liés à ça. Donc j'ai créé un club, j'ai appelé Mada Sport Elite, qui va accompagner sur six mois les personnes, à la fois en présentiel une fois par mois, mais aussi en ligne. pour pouvoir vraiment leur donner toutes les bases de la respiration, que ce soit pour un bon schéma de base au quotidien en termes de santé, pour bien dormir la nuit, parce que c'est quand même essentiel pour tout sportif et pour toute personne pour se régénérer, et puis ensuite pour décupler ses performances, tout simplement les performances physiques du corps, avec certaines techniques bien précises. Il y a donc un volet formation aussi, où l'idée c'est simplement de former les professionnels de la santé, du bien-être, de l'éducation, à ce que pourrait apporter apporter la respiration dans l'accompagnement des publics.

  • Speaker #0

    Mais du coup, c'est pour essayer de visualiser un peu plus ce que c'est que la respiration. Parce qu'en fait, moi qui ne suis pas dedans, je pars du principe que tout le monde sait respirer. Et au final, toi, je pense que c'est ta spécialité. Et si tu arrives à proposer et à coacher des gens, c'est que les gens ne savent pas tant respirer que ça. Alors, sur quel concept j'ai envie de dire ? Qu'est-ce qui est respiré ? Comment ça se passe ? Quels sont les bienfaits ? Parce que je pense que tu as parlé de sommeil. Donc moi, en tant qu'infirmière, je revends, on dit oui, le sommeil, c'est vital et ça a un impact énorme sur le corps. Donc voilà, qu'est-ce que c'est exactement la respiration et quels sont les impacts sur la santé à court terme, à long terme ? Voilà, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Eh bien, on pourrait, la façon simple d'entrer dans le sujet, c'est de parler des trois composantes de la respiration. La première, c'est la composante biochimique. C'est l'idée d'avoir une respiration qui est fonctionnelle. Une respiration fonctionnelle, c'est une respiration qui permet une bonne oxygénation cellulaire.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    L'oxygénation cellulaire, on est un peu obligé de parler rapidement de l'effet Bohr, qui est une loi qui, en gros, relie la question de l'hémoglobine, de l'hydrogène, du dioxyde de carbone et de l'oxygène, qui a été... découverte par Christian Bohr en 1904, et qui dit simplement que plus la concentration en CO2, en dioxyde de carbone, augmente dans le sang, plus l'oxygène rentre dans la cellule. pour créer de l'énergie et donc soutenir un métabolisme aérobie. A partir de là... Aérobie,

  • Speaker #0

    juste pour ceux qui ne connaissent pas, je te laisse préciser.

  • Speaker #1

    Alors, entre parenthèses, on a plusieurs métabolismes, on a notamment le métabolisme aérobie et anaérobie. Métabolisme aérobie, c'est l'oxygène qui entre dans la cellule, qui se combine au glucose, au sucre, pour créer de l'énergie et c'est ce qui nous permet d'être endurants, d'accord ? Ce qui nous permet d'être en bonne santé, vraiment au quotidien aussi. Et ensuite, quand il n'y a plus d'oxygène qui entre dans la cellule, plus d'oxygène qui est disponible, là, on switch en métabolisme anaérobie. Donc simplement, pensez à un effort que vous avez pu faire, par exemple, plein de flexion ou un sprint long. Vous commencez à avoir de l'acide lactique dans les jambes, ça commence à brûler. Là, ça veut dire que votre corps est passé sur un métabolisme anaérobie sans oxygène, où il y a une production d'énergie puissante, mais uniquement à partir du sucre dans la cellule. Par contre, il y a une contrepartie, c'est que la cellule va relâcher du pyruvate, c'est-à-dire de l'acide dans le sang, qui va derrière se retransformer en CO2 pour être sorti par la respiration après, par l'expiration.

  • Speaker #0

    Petite question, le fameux lactique dont tu parles, c'est en lien avec les courbatures au final ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Ça peut jouer, mais pas forcément. C'est-à-dire qu'on peut faire un effort long. Ça fait longtemps qu'on n'a pas couru. On peut faire un effort assez long sans trop que ça brûle ou que ça ne brûle pas du tout pour autant avoir un petit peu de courbature. Par contre, c'est vrai que plus on va aller profondément dans cette filière anaérobie et ressentir que les muscles brûlent, plus forcément, imaginez que vous brûlez un bout de ficelle avec votre briquet, ça casse. Là, c'est exactement la même chose. La température inframusculaire allait augmenter fortement. Les fibres cassent et après, elles se reconstruisent plus fortes.

  • Speaker #0

    C'est super clair. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Voilà, entre parenthèses, c'était ça une métabolisme. Donc, si on revient sur cette composante biochimique et donc cette loi, cet effet Bohr qui dit que plus le CO2 augmente dans le sang, plus l'oxygène entre dans les cellules, ça veut dire que l'enjeu principal, c'est de garder un maximum de CO2 dans le sang, vu qu'on veut beaucoup d'oxygène. Jusque là, c'est facile, mais ça devient vite contre-intuitif parce que le CO2, on a tendance à le diaboliser. on a compris C'est ça qui acidifie mon corps, donc j'ai besoin de le relâcher. Quand j'expire, je relâche du CO2 et de la vapeur d'eau pour que mon pH s'équilibre à l'intérieur de moi. Si j'ai un pH qui est correct, c'est-à-dire un pH à peu près à 7,30, là c'est OK, toutes les fonctions vitales au sein de mon corps vont très bien. Quand j'ai des douleurs qui sont chroniques, quand je vais faire des crises d'angoisse, quand j'ai un sommet qui est perturbé, quand j'ai tendance à être un peu en poil tendu au niveau émotionnel, à tout prendre personnellement, etc., c'est autant d'indices qui montrent que je vais avoir une faible tolérance au CO2. C'est-à-dire que quand le CO2 augmente dans mon corps, j'ai des messages d'alerte qui arrivent au niveau de mon cerveau et qui accélèrent la respiration dans le but d'évacuer ce surplus de CO2. Et ça, c'est un phénomène qu'on retrouve dans la... une très grande partie de la population, surtout quand on regarde les chiffres du surpoids et de l'obésité, les chiffres de l'asthme, les chiffres de mortalité au niveau des maladies cardiovasculaires et cardiorespiratoires. C'est assez affolant quand on prend le temps de regarder tout ça. Donc, il y a ce schéma qui est là, où mon corps est en état d'hypervigilance, mon cerveau reçoit des messages d'alerte régulièrement qui lui font accélérer la respiration.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ils hyperventilent, on dit ça comme ça.

  • Speaker #1

    On parle d'hyperventilation. Là, au début des années 1900, on avait une moyenne de nombre de respirations par minute qui était entre 8 et 12. Aujourd'hui, elle est plus entre 16 et 22. Donc, c'est très problématique. Du coup, ce qui se passe, c'est que quand je fais ça, j'expire rapidement un grand volume de CO2. A la différence, si j'expire comme ça, je vais expirer plus longtemps, donc je vais continuer à sortir du CO2, mais par contre le CO2 va rester plus longtemps dans mon corps vu que je mets plus de temps à expirer. Donc ça veut dire que si j'allonge mon expiration, je vais augmenter le temps où l'oxygène va entrer dans mes cellules et donc créer de l'énergie. Ok, donc je la refais. Si j'expire vite comme ça. je vais avoir un court laps de temps où l'oxygène va pouvoir entrer dans mes cellules. Parce que quand le CO2 reste dans mon sang, l'oxygène entre dans mes cellules.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Si j'allonge l'expiration, il y a beaucoup plus de temps où l'oxygène a le temps d'aller dans la cellule et créer de l'énergie. C'est pour ça, par exemple, que pour les problématiques d'asthme aujourd'hui, ce qui est principalement... principalement travaillé, c'est l'expiration. Et donc, c'est ça la composante biochimique de la respiration, c'est de retrouver une bonne norme en termes de concentration des gaz en CO2 et en oxygène. Mais en fait, on aurait une bonne concentration d'oxygénation cellulaire, surtout si on a une bonne concentration en CO2 dans le sang.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et pour ça, il y a notamment la respiration réduite. ou à l'inverse de croire que j'ai besoin d'aller chercher beaucoup d'air pour avoir beaucoup d'oxygène, je vais plutôt inspirer tout doucement, silencieusement, et je vais me concentrer à expirer profondément en allongeant l'expiration. Et en faisant ça, je vais pouvoir être dans une respiration qui est très agréable, et où aussi je vais avoir un niveau de CO2 qui est un tout petit peu plus élevé que la normale, et donc je vais alimenter un métabolisme aérobie. Et là, on peut juste en cinq minutes venir à un bout d'un mal de tête qui est là depuis des mois, des semaines ou des années même. Juste en changeant son respect.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, j'ai deux points. En gros, ce serait, je prends le schéma un peu classique de collégiens qu'on a été, où le fameux prof de sport vous dit d'inspirer et d'expirer longuement, en fait, de prendre des petites inspirations et d'expirer plusieurs fois. En gros, c'est ce que… Enfin, je schématise, mais c'est pour essayer d'être le plus clair pour les électroniques qui écoutent. Et l'autre question, c'est dans les cas de migraine, par exemple, ce serait en lien avec des tensions musculaires ou autre. Là, pour le coup, je ne sais pas trop.

  • Speaker #1

    Alors, première question, effectivement, ce qu'on a appris au collège, c'est d'inspirer, d'accélérer la respiration, d'inspirer fort et d'expirer par la bouche. D'accord. Effectivement, on pourrait. Penser que forcément accélérer sa respiration quand le mouvement de mon corps accélère, c'est idéal. Mais en fait, pas forcément, pas du tout. Et d'abord, la croyance surtout qui s'est installée dans ces apprentissages et qui est problématique selon moi, c'est la croyance que je n'ai pas assez d'oxygène de disponible. Et donc, il faut que j'aille le chercher. Mais simplement, notre sang, il est saturé entre 95 et 99 % d'oxygène. Donc, ce n'est pas la matière première qui manque, c'est la capacité à utiliser cette matière première qui est complètement présente dans mon sang.

  • Speaker #0

    C'est totalement différent.

  • Speaker #1

    Sachant qu'un adulte moyen, il va utiliser entre 15 et 20% de son oxygène. Donc, oui, des 80%, 85% qui restent, qui sont dans mon sang, tout le temps disponibles. Eh bien, c'est ça, l'effet Bohr, c'est comment je vais réussir à rééquilibrer mon niveau de gaz en termes de dioxyde de carbone dans le sang. pour pouvoir utiliser beaucoup plus d'oxygène qui est déjà présent. Maintenant, il y a des enjeux à aller inspirer profondément et même de faire des apnées comme ça poumons pleins, parce que ce qui se passe, c'est que quand par exemple je fais une apnée poumons pleins, l'air va rester plus longtemps dans mes poumons, et donc au niveau de mes alvéoles pulmonaires, la respiration alvéolaire va avoir beaucoup plus de temps pour travailler et donc pour extraire l'oxygène de l'air et le mettre dans les globules rouges et que ça aille dans la circulation. Donc ça a aussi des enjeux d'inspirer pleinement. Donc après, il y a des techniques de respiration augmentée, on en parlera après, où on va inspirer profondément, expirer profondément, et là, il y a encore d'autres choses qui se passent. Donc voilà, ça, c'était la première composante biochimique. Et la deuxième chose très importante sur cette composante, c'est bien sûr la respiration nasale. C'est-à-dire, aujourd'hui, le dénominateur commun de... Toutes les pathologies, toutes les difficultés, que ce soit au niveau physique, mental, émotionnel, c'est une respiration buccale, notamment une hyperventilation buccale. On a vu tout à l'heure que le cerveau pouvait être en état de vigilance et accélérer la respiration. Et le truc, c'est que le cerveau va, en plus de ça, ordonner un peu au corps d'utiliser la bouche. Pourquoi ? Parce que c'est le système de survie qui va passer en système dominant. Et quand on active le système de survie, on va avoir une respiration qui est plutôt dans le haut de la poitrine, qui est plutôt claviculaire. On va utiliser les muscles respiratoires accessoires au niveau des scalènes sur le côté du cou, sternocleidomastoïdien sur l'arrière. qui ont une fonction de lever la cage thoracique pour prendre plus d'air. Et là, le problème, c'est que ce sont des muscles aussi qu'on va facilement recruter quand on respire par la bouche. Est-ce que c'est directement relié au système nerveux sympathique qui excite, qui active le mode de survie, qui est énervé dans le haut des poumons ? Alors que dans le bas des poumons, et c'est pour ça qu'on vous dit de respirer par le ventre et par les côtes, on va pouvoir solliciter le système nerveux parasympathique qui va calmer tout le corps, qui active la régénération, etc. Et là, on peut... on va pouvoir activer ce système beaucoup plus simplement en respirant par le nez. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose sur le nez, c'est que quand vous respirez par le nez, vos sinus paranasaux sont en forme de vortex dans le nez. Quand l'air entre dans vos narines, par magie, il y a de l'oxyde nitrique qui se produit. L'oxyde nitrique, vous avez même des livres qui sont écrits dessus. On l'appelle la molécule miracle. Elle a pour effet d'augmenter l'absorption de l'oxygène dans le sang. et de faciliter le passage de l'oxygène depuis le globule rouge vers la cellule. Et en même temps, elle va dilater tous les vaisseaux sanguins, sachant qu'on a plus de 150 000 km de vaisseaux sanguins dans le corps. Donc c'est non négligeable. Et enfin, les deux dernières choses, c'est que chaque narine est connectée à un hémisphère cérébral de façon croisée, donc narine droite, cerveau gauche et inversement, ce qui fait qu'en fait, quand je respire, il y a une régulation au niveau nerveux sur l'ensemble de mon réseau nerveux. qui se fait, c'est pour ça que vous avez le cycle nasal entre la narine gauche et la narine droite, si tout le monde là maintenant inspire de la narine gauche et puis inspire de la narine droite, vous allez voir peut-être qu'il y a une narine qui est un petit peu plus bouchée. En fait, c'est le cycle nasal, toutes les 1h30 à 2h, il y a une narine qui se bouche de manière alternée pour qu'il y ait une régulation autonome du corps au niveau nerveux. Et enfin, les narines vont vous permettre, le nez va vous permettre d'humidifier l'air s'il est trop sec. Et inversement, ils vont vous permettre surtout de le réchauffer ou de le refroidir. Suivant si vous êtes par exemple en montagne ou dans le désert, en fonction des températures. Donc autant de fonctions que ne remplit pas la bouche. Et surtout, si vous respirez par la bouche, en plus, vous allez atrophier vos respiratoires parce que votre nez, il va pressuriser l'air à hauteur de 50%. Des personnes qui ronflent, vous pouvez être sûr qu'elles respirent par la bouche, par exemple. Parce qu'il y a une dépressurisation qui fait que... des tissus mous au fond de la gorge ou alors le haut du palais va trop vibrer. C'est comme si vous prenez une feuille toute molle ça va faire du bruit mais par contre si vous la tenez bien droite et que vous la secouez ça fera pas de bruit donc c'est aussi simple que ça. Donc voilà un peu pour la première composante, il y en a d'autres mais je sais pas si...

  • Speaker #0

    Alors... Du coup, la respiration nasale, on a parlé du système parasympathique. Moi, je mets ça tout de suite en lien avec le stress, tout ce qui est méditation, tout ce qui est connexion corps-esprit. Du coup, est-ce que ça joue dans ce que tu proposes ou pas du tout ? Rien à voir ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Si, complètement, pour plusieurs raisons. Parce que déjà, on va gagner en oxygène, en oxygénation cellulaire. Donc on va se sentir... tout de suite mieux. Quand on respire par le nez aussi, et notamment à des rythmes en plus de cohérence, on a des sécrétions hormonales qui vont se faire au niveau du cerveau et donc qui vont venir apaiser tout le système, qui vont venir nourrir notre système de récompense, qui vont venir nous proposer aussi de l'ocytocine, l'hormone qui va contrer le cortisol et qui est l'hormone un peu de l'amour. On est comme dans une petite bulle de bien-être et en plus de ça, on observe des ondes alpha dans le cerveau. Ce sont des niveaux d'ondes cérébrales qui permettent justement, on va dire un petit peu, le voyage spirituel, c'est-à-dire le relâchement cérébral, ce qui permet d'aller vers un état de veille, voire vers un état de sommeil, mais aussi vers un état méditatif, où on n'est plus dans cet état du mental qui est un état bêta, un état d'hypervigilance. Ça se mesure en fréquence tertienne et on voit qu'on n'est plus dans le même état fréquentiel.

  • Speaker #0

    Ok, c'est extrêmement complet. Et du coup, il y a aussi cette dimension, tu as parlé quand même de sommeil, donc je ne pensais pas que c'était un sujet aussi complet. Il y a le sommeil et l'enjeu sur la santé du coup. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?

  • Speaker #1

    Alors justement, ça va me permettre d'introduire les deux autres composantes. Je vous disais qu'il y avait trois composantes, on a vu la composante biochimique. Maintenant, il y a la deuxième composante, c'est la composante biomécanique, où là, l'idée en fait, c'est de... d'utiliser son diaphragme correctement. Souvent, on parle de schéma respiratoire correct. Il y a l'idée que la respiration nasale fait partie d'un schéma respiratoire fonctionnel. Et il y a aussi l'idée de gagner en amplitude de diaphragme. Quand mon diaphragme bouge correctement, c'est-à-dire j'inspire, il descend, j'expire, il remonte. Donc déjà, quand j'inspire, si mon diaphragme descend plus, si je gagne en amplitude, ça va libérer beaucoup plus de place au niveau de mes poumons, ça va libérer de la pression au niveau de la cage thoracique, donc au niveau cardiaque. Ensuite, si mon diaphragme descend plus et remonte plus, il y a une forme de massage naturel qui se fait au niveau de toutes mes viscères. estomac, intestin, pancréas, foie, etc. C'est comme ça, en fait, principalement que nos viscères restent en bonne santé. C'est grâce au massage naturel et à une respiration qui est ample. C'est grâce à l'amplitude de diaphragme. Et ensuite, une amplitude de diaphragme correcte, c'est le maintien de la colonne vertébrale. C'est le renforcement des muscles profonds. Parce que c'est ça qui permet de rester droit. Sinon, plus... en fait, j'ai une petite respiration, plus ça va m'emmener vers l'avant. Et le corps, il est très bien fait, et le cerveau aussi, c'est-à-dire que quoi qu'il arrive, c'est un principe fondamental que le cerveau respecte, c'est l'économie d'énergie. Si on lui propose une faible amplitude, il va se dire, à quoi ça sert que je m'enquiquine à rester droit, à lui proposer un squelette qui est bien droit et bien ouvert. Moi, je vais réduire, je vais dépenser moins d'énergie. par rapport à la gravité et je vais lui proposer ça. Et puis, c'est comme ça qu'on va verrouiller des muscles, qu'on va verrouiller des articulations et qu'on va limiter. Donc ça, au niveau biomécanique, c'est essentiel, c'est se réapproprier une respiration ventrale, une respiration costale pour notamment ces fonctions-là. Et la dernière chose très intéressante, c'est que, c'est assez marrant d'ailleurs, c'est que vous avez des mécanorécepteurs, donc des capteurs au niveau du tissu. musculaire des muscles respiratoires principaux, donc au niveau des intercostaux et du diaphragme. Et quand ce capteur-là remarque que le tissu s'écarte plus que d'habitude, devient plus élastique, donc ça veut dire qu'on gagne en amplitude, il envoie immédiatement un signal au cerveau qui va permettre derrière d'envoyer un signal électrique au cœur pour ralentir le rythme cardiaque.

  • Speaker #0

    D'accord. En fait, c'est un peu magique. Je suis en train de réaliser qu'une bonne respiration, c'est un acte. Une bonne respiration, c'est un élément de santé fondamental au final parce que masser les viscères, ce n'est pas rien. On sait que, surtout, je suis dans le massage aussi. Du coup, masser les organes, c'est garder tous les fascias en bon état, garder des éléments souples. C'est ça, et du coup, ça joue sur le stress, sur les organes, et du coup, sur leur capacité à rester jeune et mobile. Je ne sais pas comment apporter ça. D'accord.

  • Speaker #1

    On sait, moi aussi qui suis formé un petit peu au massage Chin et Tsang, donc le massage du corps, on apprend qu'une viscère qui garde sa mobilité fonctionnelle, une bonne mobilité, c'est une viscère qui peut... être assuré de toutes ses fonctions. C'est-à-dire, par exemple, vous avez vos reins qui sont sur un petit essieu comme ça dans votre dos et qui font un mètre tous les jours en aller-retour. Il y a le foie qui se déplace de cette manière-là à droite qui fait des petits mouvements pareils d'aller-retour. Et aujourd'hui, on sait que quand les viscères ont une perte de mouvement, on a une perte de mobilité. Donc un foie, par exemple, qui va bouger moins bien parce que... il y a un petit peu trop de stress et du coup, ça va tirer effectivement sur les facias qui sont raccrochées à la colonne vertébrale ou alors on a trop de petites couches de graisse qui vont venir s'agglutiner et qui vont, à cause du sucre principalement, et qui vont empêcher le foie de bien bouger. Par exemple, c'est très différent en fonction des personnes, mais ça peut être un foie qui du coup va perdre sa fonction colérétique, c'est-à-dire sa fonction sa capacité à relâcher la bile dans le tube digestif pour faciliter la digestion. Ou alors, il va perdre sa fonction collagogue, sa capacité à produire de la bile et de la stocker dans la vésicule biliaire, etc. Peut-être qu'il va perdre aussi sa fonction de communication avec les reins parce que quand on mange, par exemple, il y a des éléments qu'on doit sortir de notre corps, des éléments qu'on doit garder pour assimiler. En fait, votre foie, il va marquer, par exemple, en bleu, Ce qu'on doit évacuer, il va marquer en rouge ce qu'on rebalance dans la circulation pour assimiler.

  • Speaker #0

    Au niveau du rein, les reins reçoivent toutes ces informations-là. Eux, ils voient les post-it rouges, les post-it bleus. Les post-it rouges, ils disent, OK, ça, on remet dans la circulation. Et tout ce qui doit être sorti, on le prend et on va le filtrer, etc. Et donc, des fois, ils prennent une perte de communication. Et les reins, soit ils rebalancent des choses indésirables dans la circulation, soit ils vont sortir des choses qu'on aurait dû garder et on a des problèmes d'assimilation.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et même, on va du coup sortir trop de minéraux, et du coup, on va avoir des caillots, etc. Après, voilà. Donc, effectivement, c'est hyper important au niveau des viscères. C'est essentiel.

  • Speaker #1

    Ok. Très bien. C'était donc Jean-Philippe Véronique de Néo Respi qui nous faisait l'élaboration des principes de base de la respiration. La suite est à venir, et je rappelle aussi que cet épisode a été enregistré il y a quelque temps déjà, mais comme j'ai été un peu prise par mes nouvelles activités, Terre à terre,

  • Speaker #0

    occupe un peu de place et surtout cultive la paix du corps et de l'esprit. Retrouvez-moi très vite sur toutes les applis. En espérant t'avoir fait vibrer un peu,

  • Speaker #1

    n'hésite pas à commenter, liker, partager, t'abonner et à mettre un max étoile sur iTunes pour faire décoller MHz. Que tu peux aussi retrouver d'ailleurs sur MAJ Podcast, production du jingle Jordan Hip Bits. C'était Abio Microphone, à très vite sur les ondes.

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Description

31_Néorespi

Intervention Ô Mic de Jean Philippe Véronique, un homme centré sur la respiration afin d'augmenter capacité respiratoire et diminuer le stress.

Travail de Fond et de forme...

Je vous invite à aller faire un tour sur son site Neorespi.fr.

Parution après longue décoction. Epsiode enregistré en Décembre 2023 , mais la vie est pleine d'imprévu parfois et les bonne choses prennent du temps


Thera Terre_Hortithérapie & Massage Bien-Être _Cultive la Paix du corps et de l'Esprit
Auteur: Eby Sabine A.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mégahertz, petit podcast pour de grands effets pourvu qu'on s'allie et qu'on se connecte parce qu'on est en orbite et il est important de se connecter. Mégahertz. Je m'appelle Ebi, je suis infirmière en psychiatrie créatrice de ce podcast Mégahertz ou MAG dans la barre de recherche. Mégahertz parle principalement de santé et de bien-être mais pas que. Il a pour objectif de démystifier et apporter de la lumière sur des réalités scientifiques et spirituelles insoupçonnées. C'est aussi l'envie de partager tous ces sujets qui m'animent, qui me caractérisent, héritage, transmission, identité, mes valeurs, nos histoires, nos savoirs. Je te laisse à soi commenter cet épisode, liker, partager sur tes réseaux, t'abonner et mettre un max d'étoiles sur iTunes pour augmenter la visibilité. Et pour la bande-son que tu entends, elle est produite par Jordan Hipbits sur Insta. Et le montage et habillage sonore par Les Belles Fréquences. Mais pour tout savoir, il faut qu'on se connecte, il faut qu'on échange. Prends le temps alors. Et bien, microphone, à vos écoutes, chers électrons libres. Mega Hertz est

  • Speaker #1

    Néo Respire.

  • Speaker #0

    Alors du coup, aujourd'hui, on parle de respiration, tourments, oxygène, stress, etc. Alors j'ai tout le plaisir de vous laisser découvrir Jean-Philippe qui va se présenter. Donc je te laisse le mic.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Jean-Philippe Véronique et aujourd'hui je fais du coaching et de la formation autour de la respiration dans un but de santé mais aussi dans un but de performance sportive. Moi, si je dois me présenter, aujourd'hui j'ai 32 ans, bientôt 33, j'ai une formation plutôt dans l'entraînement sportif et la préparation physique. avec aussi un volet très éducatif et associatif. J'ai eu l'occasion de travailler là pendant presque huit ans à l'UFOLEP à Paris, où l'idée c'était vraiment d'accompagner les personnes et de construire des dispositifs pour des personnes qui étaient en situation de vulnérabilité, que ce soit au niveau physique, mental ou social. Et aujourd'hui, j'ai quitté ça et ça fait maintenant deux ans que j'ai lancé Néo Respi, qui met vraiment la respiration. en avant et je crois qu'on va en parler.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, juste pour pouvoir situer un petit peu, qu'est-ce que c'est que l'UFOLEP ?

  • Speaker #1

    Alors l'UFOLEP, c'est une fédération sportive affinitaire qui a beaucoup, beaucoup de clubs traditionnels. Il y a plus de 130 sports qui sont représentés sur toute la France, sur les départements et régions d'Outre-mer compris. Et donc, c'est juste qu'il n'y a pas de sport de haut niveau. Il y a des compétitions avec un haut niveau sportif, mieux. Il y a toute la charge d'accompagnement des publics qui sont un peu hors du droit commun, c'est-à-dire qui ont trop de difficultés, que ce soit au niveau social en termes d'insertion, que ce soit au niveau de la santé avec soit des pathologies, soit des traumatismes qui ont été vécus en termes de violences, en termes par exemple de personnes qui ont pu immigrer ici. Il y a tout type de public. Et l'idée, c'est que jusqu'à il y a encore 6 ans, il y avait très peu de choses qui étaient faites pour ces personnes-là, et notamment encore moins avec l'idée d'un sport qui est vecteur d'insertion sociale, vecteur de résilience, vecteur pour recouvrer la santé. Et donc mon travail, c'était vraiment de développer des nouveaux dispositifs en accord avec l'État. des partenaires locaux pour justement pouvoir toucher de la bonne manière ces publics-là au niveau de la pédagogie et au niveau aussi de l'activité qu'on pouvait leur proposer. C'est-à-dire qu'on ne va pas proposer exactement la même chose à des jeunes de 14 ans qui ont décroché scolairement dans les quartiers. On ne va pas proposer la même chose à des femmes qui ont été victimes de violences ou des personnes âgées qui ont des pathologies particulières.

  • Speaker #0

    En gros, pour être sûre que je comprenne bien, il y a un contexte de précarité sociale, on va dire un peu ça quand même ?

  • Speaker #1

    Ça va jusqu'à la précarité sociale, mais il y a tout le volet traditionnel où on est simplement sur de la remise en forme et de la cohésion sociale.

  • Speaker #0

    Par exemple, moi qui habite dans un immeuble, j'ai un immeuble, voilà, cohésion sociale, j'hésite de faire des claquettes et on aurait pu travailler ensemble, enfin moi en tant qu'adhérente.

  • Speaker #1

    En fait, après, au niveau départemental et au niveau des villes, il y a des associations. Mais c'est juste qu'il y a des associations qui vont être affiliées à la Fédération IFOLEP au lieu d'être affiliées à la Fédération de foot ou à la Fédération de rugby. D'accord. C'est le même, c'est juste une autre fédération avec, on va dire, des valeurs qui sont plutôt plus familiales, sans enjeux de haut niveau et donc de tout ce qu'on peut imaginer en termes de jeux olympiques, de sport de haut niveau. Voilà, tout l'argent qui gravite autour de ça, c'est pas ça, c'est vraiment des enjeux de remise en forme et de reconnexion sociale, de reconnexion au corps.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Là, je le situe un peu mieux et du coup, Néorespi. quel est le principe exactement, qu'est-ce que c'est et quels sont les principes, les bases, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    On est au Respi, j'ai donc créé ça depuis maintenant un peu plus d'un an et demi. Donc, c'est l'idée à la fois d'avoir un volet coaching pour accompagner les personnes à simplement déjà se remettre en forme. au niveau respiratoire. Après, qui dit remise en forme respiratoire, on dit remise en forme globale du corps. Parce que quand je me remets en forme au niveau respiratoire, ça veut dire que j'ai une meilleure posture, ça veut dire que je vais tendre vers un poids idéal. Ça veut dire que mes muscles vont être beaucoup mieux oxygénés, donc vont pouvoir soit se reconstruire, soit se développer correctement. Mais il y a aussi beaucoup de bienfaits au niveau mental et au niveau psycho-émotionnel. en termes de lucidité, en termes de concentration, en termes d'extériorisation de ce qui pourrait être retenu. Donc, il y a tout ce volet-là en termes de coaching, à travers des coachings personnalisés, des coachings de groupe, des stages que j'organise. Il y a des stages un petit peu plus centrés sur la découverte de son potentiel respiratoire, avec vraiment apprendre la base de la respiration. Et il y a des stages un petit peu plus poussés, de trois jours notamment, où là, on va plus vers une... Forme de transformation déjà en trois jours, où là j'ajoute notamment des principes de communication non violente, où il y a l'idée aussi de se reconnecter à ses émotions et ses besoins. Et puis il y a aussi du coaching spécial pour des personnes sportives, pas forcément des athlètes de haut niveau, mais je considère que c'est important d'accompagner les personnes qui font beaucoup de sport. Donc c'est-à-dire entre trois séances par semaine et plus. Surtout quand on voit aujourd'hui tout le marché du sport et les personnes qui font du sport d'eux-mêmes, que ce soit chez eux, que ce soit dans des salles, c'est assez énorme. Et donc il y a de plus en plus de blessures et de traumatismes qui sont liés à ça. Donc j'ai créé un club, j'ai appelé Mada Sport Elite, qui va accompagner sur six mois les personnes, à la fois en présentiel une fois par mois, mais aussi en ligne. pour pouvoir vraiment leur donner toutes les bases de la respiration, que ce soit pour un bon schéma de base au quotidien en termes de santé, pour bien dormir la nuit, parce que c'est quand même essentiel pour tout sportif et pour toute personne pour se régénérer, et puis ensuite pour décupler ses performances, tout simplement les performances physiques du corps, avec certaines techniques bien précises. Il y a donc un volet formation aussi, où l'idée c'est simplement de former les professionnels de la santé, du bien-être, de l'éducation, à ce que pourrait apporter apporter la respiration dans l'accompagnement des publics.

  • Speaker #0

    Mais du coup, c'est pour essayer de visualiser un peu plus ce que c'est que la respiration. Parce qu'en fait, moi qui ne suis pas dedans, je pars du principe que tout le monde sait respirer. Et au final, toi, je pense que c'est ta spécialité. Et si tu arrives à proposer et à coacher des gens, c'est que les gens ne savent pas tant respirer que ça. Alors, sur quel concept j'ai envie de dire ? Qu'est-ce qui est respiré ? Comment ça se passe ? Quels sont les bienfaits ? Parce que je pense que tu as parlé de sommeil. Donc moi, en tant qu'infirmière, je revends, on dit oui, le sommeil, c'est vital et ça a un impact énorme sur le corps. Donc voilà, qu'est-ce que c'est exactement la respiration et quels sont les impacts sur la santé à court terme, à long terme ? Voilà, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Eh bien, on pourrait, la façon simple d'entrer dans le sujet, c'est de parler des trois composantes de la respiration. La première, c'est la composante biochimique. C'est l'idée d'avoir une respiration qui est fonctionnelle. Une respiration fonctionnelle, c'est une respiration qui permet une bonne oxygénation cellulaire.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    L'oxygénation cellulaire, on est un peu obligé de parler rapidement de l'effet Bohr, qui est une loi qui, en gros, relie la question de l'hémoglobine, de l'hydrogène, du dioxyde de carbone et de l'oxygène, qui a été... découverte par Christian Bohr en 1904, et qui dit simplement que plus la concentration en CO2, en dioxyde de carbone, augmente dans le sang, plus l'oxygène rentre dans la cellule. pour créer de l'énergie et donc soutenir un métabolisme aérobie. A partir de là... Aérobie,

  • Speaker #0

    juste pour ceux qui ne connaissent pas, je te laisse préciser.

  • Speaker #1

    Alors, entre parenthèses, on a plusieurs métabolismes, on a notamment le métabolisme aérobie et anaérobie. Métabolisme aérobie, c'est l'oxygène qui entre dans la cellule, qui se combine au glucose, au sucre, pour créer de l'énergie et c'est ce qui nous permet d'être endurants, d'accord ? Ce qui nous permet d'être en bonne santé, vraiment au quotidien aussi. Et ensuite, quand il n'y a plus d'oxygène qui entre dans la cellule, plus d'oxygène qui est disponible, là, on switch en métabolisme anaérobie. Donc simplement, pensez à un effort que vous avez pu faire, par exemple, plein de flexion ou un sprint long. Vous commencez à avoir de l'acide lactique dans les jambes, ça commence à brûler. Là, ça veut dire que votre corps est passé sur un métabolisme anaérobie sans oxygène, où il y a une production d'énergie puissante, mais uniquement à partir du sucre dans la cellule. Par contre, il y a une contrepartie, c'est que la cellule va relâcher du pyruvate, c'est-à-dire de l'acide dans le sang, qui va derrière se retransformer en CO2 pour être sorti par la respiration après, par l'expiration.

  • Speaker #0

    Petite question, le fameux lactique dont tu parles, c'est en lien avec les courbatures au final ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Ça peut jouer, mais pas forcément. C'est-à-dire qu'on peut faire un effort long. Ça fait longtemps qu'on n'a pas couru. On peut faire un effort assez long sans trop que ça brûle ou que ça ne brûle pas du tout pour autant avoir un petit peu de courbature. Par contre, c'est vrai que plus on va aller profondément dans cette filière anaérobie et ressentir que les muscles brûlent, plus forcément, imaginez que vous brûlez un bout de ficelle avec votre briquet, ça casse. Là, c'est exactement la même chose. La température inframusculaire allait augmenter fortement. Les fibres cassent et après, elles se reconstruisent plus fortes.

  • Speaker #0

    C'est super clair. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Voilà, entre parenthèses, c'était ça une métabolisme. Donc, si on revient sur cette composante biochimique et donc cette loi, cet effet Bohr qui dit que plus le CO2 augmente dans le sang, plus l'oxygène entre dans les cellules, ça veut dire que l'enjeu principal, c'est de garder un maximum de CO2 dans le sang, vu qu'on veut beaucoup d'oxygène. Jusque là, c'est facile, mais ça devient vite contre-intuitif parce que le CO2, on a tendance à le diaboliser. on a compris C'est ça qui acidifie mon corps, donc j'ai besoin de le relâcher. Quand j'expire, je relâche du CO2 et de la vapeur d'eau pour que mon pH s'équilibre à l'intérieur de moi. Si j'ai un pH qui est correct, c'est-à-dire un pH à peu près à 7,30, là c'est OK, toutes les fonctions vitales au sein de mon corps vont très bien. Quand j'ai des douleurs qui sont chroniques, quand je vais faire des crises d'angoisse, quand j'ai un sommet qui est perturbé, quand j'ai tendance à être un peu en poil tendu au niveau émotionnel, à tout prendre personnellement, etc., c'est autant d'indices qui montrent que je vais avoir une faible tolérance au CO2. C'est-à-dire que quand le CO2 augmente dans mon corps, j'ai des messages d'alerte qui arrivent au niveau de mon cerveau et qui accélèrent la respiration dans le but d'évacuer ce surplus de CO2. Et ça, c'est un phénomène qu'on retrouve dans la... une très grande partie de la population, surtout quand on regarde les chiffres du surpoids et de l'obésité, les chiffres de l'asthme, les chiffres de mortalité au niveau des maladies cardiovasculaires et cardiorespiratoires. C'est assez affolant quand on prend le temps de regarder tout ça. Donc, il y a ce schéma qui est là, où mon corps est en état d'hypervigilance, mon cerveau reçoit des messages d'alerte régulièrement qui lui font accélérer la respiration.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ils hyperventilent, on dit ça comme ça.

  • Speaker #1

    On parle d'hyperventilation. Là, au début des années 1900, on avait une moyenne de nombre de respirations par minute qui était entre 8 et 12. Aujourd'hui, elle est plus entre 16 et 22. Donc, c'est très problématique. Du coup, ce qui se passe, c'est que quand je fais ça, j'expire rapidement un grand volume de CO2. A la différence, si j'expire comme ça, je vais expirer plus longtemps, donc je vais continuer à sortir du CO2, mais par contre le CO2 va rester plus longtemps dans mon corps vu que je mets plus de temps à expirer. Donc ça veut dire que si j'allonge mon expiration, je vais augmenter le temps où l'oxygène va entrer dans mes cellules et donc créer de l'énergie. Ok, donc je la refais. Si j'expire vite comme ça. je vais avoir un court laps de temps où l'oxygène va pouvoir entrer dans mes cellules. Parce que quand le CO2 reste dans mon sang, l'oxygène entre dans mes cellules.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Si j'allonge l'expiration, il y a beaucoup plus de temps où l'oxygène a le temps d'aller dans la cellule et créer de l'énergie. C'est pour ça, par exemple, que pour les problématiques d'asthme aujourd'hui, ce qui est principalement... principalement travaillé, c'est l'expiration. Et donc, c'est ça la composante biochimique de la respiration, c'est de retrouver une bonne norme en termes de concentration des gaz en CO2 et en oxygène. Mais en fait, on aurait une bonne concentration d'oxygénation cellulaire, surtout si on a une bonne concentration en CO2 dans le sang.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et pour ça, il y a notamment la respiration réduite. ou à l'inverse de croire que j'ai besoin d'aller chercher beaucoup d'air pour avoir beaucoup d'oxygène, je vais plutôt inspirer tout doucement, silencieusement, et je vais me concentrer à expirer profondément en allongeant l'expiration. Et en faisant ça, je vais pouvoir être dans une respiration qui est très agréable, et où aussi je vais avoir un niveau de CO2 qui est un tout petit peu plus élevé que la normale, et donc je vais alimenter un métabolisme aérobie. Et là, on peut juste en cinq minutes venir à un bout d'un mal de tête qui est là depuis des mois, des semaines ou des années même. Juste en changeant son respect.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, j'ai deux points. En gros, ce serait, je prends le schéma un peu classique de collégiens qu'on a été, où le fameux prof de sport vous dit d'inspirer et d'expirer longuement, en fait, de prendre des petites inspirations et d'expirer plusieurs fois. En gros, c'est ce que… Enfin, je schématise, mais c'est pour essayer d'être le plus clair pour les électroniques qui écoutent. Et l'autre question, c'est dans les cas de migraine, par exemple, ce serait en lien avec des tensions musculaires ou autre. Là, pour le coup, je ne sais pas trop.

  • Speaker #1

    Alors, première question, effectivement, ce qu'on a appris au collège, c'est d'inspirer, d'accélérer la respiration, d'inspirer fort et d'expirer par la bouche. D'accord. Effectivement, on pourrait. Penser que forcément accélérer sa respiration quand le mouvement de mon corps accélère, c'est idéal. Mais en fait, pas forcément, pas du tout. Et d'abord, la croyance surtout qui s'est installée dans ces apprentissages et qui est problématique selon moi, c'est la croyance que je n'ai pas assez d'oxygène de disponible. Et donc, il faut que j'aille le chercher. Mais simplement, notre sang, il est saturé entre 95 et 99 % d'oxygène. Donc, ce n'est pas la matière première qui manque, c'est la capacité à utiliser cette matière première qui est complètement présente dans mon sang.

  • Speaker #0

    C'est totalement différent.

  • Speaker #1

    Sachant qu'un adulte moyen, il va utiliser entre 15 et 20% de son oxygène. Donc, oui, des 80%, 85% qui restent, qui sont dans mon sang, tout le temps disponibles. Eh bien, c'est ça, l'effet Bohr, c'est comment je vais réussir à rééquilibrer mon niveau de gaz en termes de dioxyde de carbone dans le sang. pour pouvoir utiliser beaucoup plus d'oxygène qui est déjà présent. Maintenant, il y a des enjeux à aller inspirer profondément et même de faire des apnées comme ça poumons pleins, parce que ce qui se passe, c'est que quand par exemple je fais une apnée poumons pleins, l'air va rester plus longtemps dans mes poumons, et donc au niveau de mes alvéoles pulmonaires, la respiration alvéolaire va avoir beaucoup plus de temps pour travailler et donc pour extraire l'oxygène de l'air et le mettre dans les globules rouges et que ça aille dans la circulation. Donc ça a aussi des enjeux d'inspirer pleinement. Donc après, il y a des techniques de respiration augmentée, on en parlera après, où on va inspirer profondément, expirer profondément, et là, il y a encore d'autres choses qui se passent. Donc voilà, ça, c'était la première composante biochimique. Et la deuxième chose très importante sur cette composante, c'est bien sûr la respiration nasale. C'est-à-dire, aujourd'hui, le dénominateur commun de... Toutes les pathologies, toutes les difficultés, que ce soit au niveau physique, mental, émotionnel, c'est une respiration buccale, notamment une hyperventilation buccale. On a vu tout à l'heure que le cerveau pouvait être en état de vigilance et accélérer la respiration. Et le truc, c'est que le cerveau va, en plus de ça, ordonner un peu au corps d'utiliser la bouche. Pourquoi ? Parce que c'est le système de survie qui va passer en système dominant. Et quand on active le système de survie, on va avoir une respiration qui est plutôt dans le haut de la poitrine, qui est plutôt claviculaire. On va utiliser les muscles respiratoires accessoires au niveau des scalènes sur le côté du cou, sternocleidomastoïdien sur l'arrière. qui ont une fonction de lever la cage thoracique pour prendre plus d'air. Et là, le problème, c'est que ce sont des muscles aussi qu'on va facilement recruter quand on respire par la bouche. Est-ce que c'est directement relié au système nerveux sympathique qui excite, qui active le mode de survie, qui est énervé dans le haut des poumons ? Alors que dans le bas des poumons, et c'est pour ça qu'on vous dit de respirer par le ventre et par les côtes, on va pouvoir solliciter le système nerveux parasympathique qui va calmer tout le corps, qui active la régénération, etc. Et là, on peut... on va pouvoir activer ce système beaucoup plus simplement en respirant par le nez. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose sur le nez, c'est que quand vous respirez par le nez, vos sinus paranasaux sont en forme de vortex dans le nez. Quand l'air entre dans vos narines, par magie, il y a de l'oxyde nitrique qui se produit. L'oxyde nitrique, vous avez même des livres qui sont écrits dessus. On l'appelle la molécule miracle. Elle a pour effet d'augmenter l'absorption de l'oxygène dans le sang. et de faciliter le passage de l'oxygène depuis le globule rouge vers la cellule. Et en même temps, elle va dilater tous les vaisseaux sanguins, sachant qu'on a plus de 150 000 km de vaisseaux sanguins dans le corps. Donc c'est non négligeable. Et enfin, les deux dernières choses, c'est que chaque narine est connectée à un hémisphère cérébral de façon croisée, donc narine droite, cerveau gauche et inversement, ce qui fait qu'en fait, quand je respire, il y a une régulation au niveau nerveux sur l'ensemble de mon réseau nerveux. qui se fait, c'est pour ça que vous avez le cycle nasal entre la narine gauche et la narine droite, si tout le monde là maintenant inspire de la narine gauche et puis inspire de la narine droite, vous allez voir peut-être qu'il y a une narine qui est un petit peu plus bouchée. En fait, c'est le cycle nasal, toutes les 1h30 à 2h, il y a une narine qui se bouche de manière alternée pour qu'il y ait une régulation autonome du corps au niveau nerveux. Et enfin, les narines vont vous permettre, le nez va vous permettre d'humidifier l'air s'il est trop sec. Et inversement, ils vont vous permettre surtout de le réchauffer ou de le refroidir. Suivant si vous êtes par exemple en montagne ou dans le désert, en fonction des températures. Donc autant de fonctions que ne remplit pas la bouche. Et surtout, si vous respirez par la bouche, en plus, vous allez atrophier vos respiratoires parce que votre nez, il va pressuriser l'air à hauteur de 50%. Des personnes qui ronflent, vous pouvez être sûr qu'elles respirent par la bouche, par exemple. Parce qu'il y a une dépressurisation qui fait que... des tissus mous au fond de la gorge ou alors le haut du palais va trop vibrer. C'est comme si vous prenez une feuille toute molle ça va faire du bruit mais par contre si vous la tenez bien droite et que vous la secouez ça fera pas de bruit donc c'est aussi simple que ça. Donc voilà un peu pour la première composante, il y en a d'autres mais je sais pas si...

  • Speaker #0

    Alors... Du coup, la respiration nasale, on a parlé du système parasympathique. Moi, je mets ça tout de suite en lien avec le stress, tout ce qui est méditation, tout ce qui est connexion corps-esprit. Du coup, est-ce que ça joue dans ce que tu proposes ou pas du tout ? Rien à voir ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Si, complètement, pour plusieurs raisons. Parce que déjà, on va gagner en oxygène, en oxygénation cellulaire. Donc on va se sentir... tout de suite mieux. Quand on respire par le nez aussi, et notamment à des rythmes en plus de cohérence, on a des sécrétions hormonales qui vont se faire au niveau du cerveau et donc qui vont venir apaiser tout le système, qui vont venir nourrir notre système de récompense, qui vont venir nous proposer aussi de l'ocytocine, l'hormone qui va contrer le cortisol et qui est l'hormone un peu de l'amour. On est comme dans une petite bulle de bien-être et en plus de ça, on observe des ondes alpha dans le cerveau. Ce sont des niveaux d'ondes cérébrales qui permettent justement, on va dire un petit peu, le voyage spirituel, c'est-à-dire le relâchement cérébral, ce qui permet d'aller vers un état de veille, voire vers un état de sommeil, mais aussi vers un état méditatif, où on n'est plus dans cet état du mental qui est un état bêta, un état d'hypervigilance. Ça se mesure en fréquence tertienne et on voit qu'on n'est plus dans le même état fréquentiel.

  • Speaker #0

    Ok, c'est extrêmement complet. Et du coup, il y a aussi cette dimension, tu as parlé quand même de sommeil, donc je ne pensais pas que c'était un sujet aussi complet. Il y a le sommeil et l'enjeu sur la santé du coup. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?

  • Speaker #1

    Alors justement, ça va me permettre d'introduire les deux autres composantes. Je vous disais qu'il y avait trois composantes, on a vu la composante biochimique. Maintenant, il y a la deuxième composante, c'est la composante biomécanique, où là, l'idée en fait, c'est de... d'utiliser son diaphragme correctement. Souvent, on parle de schéma respiratoire correct. Il y a l'idée que la respiration nasale fait partie d'un schéma respiratoire fonctionnel. Et il y a aussi l'idée de gagner en amplitude de diaphragme. Quand mon diaphragme bouge correctement, c'est-à-dire j'inspire, il descend, j'expire, il remonte. Donc déjà, quand j'inspire, si mon diaphragme descend plus, si je gagne en amplitude, ça va libérer beaucoup plus de place au niveau de mes poumons, ça va libérer de la pression au niveau de la cage thoracique, donc au niveau cardiaque. Ensuite, si mon diaphragme descend plus et remonte plus, il y a une forme de massage naturel qui se fait au niveau de toutes mes viscères. estomac, intestin, pancréas, foie, etc. C'est comme ça, en fait, principalement que nos viscères restent en bonne santé. C'est grâce au massage naturel et à une respiration qui est ample. C'est grâce à l'amplitude de diaphragme. Et ensuite, une amplitude de diaphragme correcte, c'est le maintien de la colonne vertébrale. C'est le renforcement des muscles profonds. Parce que c'est ça qui permet de rester droit. Sinon, plus... en fait, j'ai une petite respiration, plus ça va m'emmener vers l'avant. Et le corps, il est très bien fait, et le cerveau aussi, c'est-à-dire que quoi qu'il arrive, c'est un principe fondamental que le cerveau respecte, c'est l'économie d'énergie. Si on lui propose une faible amplitude, il va se dire, à quoi ça sert que je m'enquiquine à rester droit, à lui proposer un squelette qui est bien droit et bien ouvert. Moi, je vais réduire, je vais dépenser moins d'énergie. par rapport à la gravité et je vais lui proposer ça. Et puis, c'est comme ça qu'on va verrouiller des muscles, qu'on va verrouiller des articulations et qu'on va limiter. Donc ça, au niveau biomécanique, c'est essentiel, c'est se réapproprier une respiration ventrale, une respiration costale pour notamment ces fonctions-là. Et la dernière chose très intéressante, c'est que, c'est assez marrant d'ailleurs, c'est que vous avez des mécanorécepteurs, donc des capteurs au niveau du tissu. musculaire des muscles respiratoires principaux, donc au niveau des intercostaux et du diaphragme. Et quand ce capteur-là remarque que le tissu s'écarte plus que d'habitude, devient plus élastique, donc ça veut dire qu'on gagne en amplitude, il envoie immédiatement un signal au cerveau qui va permettre derrière d'envoyer un signal électrique au cœur pour ralentir le rythme cardiaque.

  • Speaker #0

    D'accord. En fait, c'est un peu magique. Je suis en train de réaliser qu'une bonne respiration, c'est un acte. Une bonne respiration, c'est un élément de santé fondamental au final parce que masser les viscères, ce n'est pas rien. On sait que, surtout, je suis dans le massage aussi. Du coup, masser les organes, c'est garder tous les fascias en bon état, garder des éléments souples. C'est ça, et du coup, ça joue sur le stress, sur les organes, et du coup, sur leur capacité à rester jeune et mobile. Je ne sais pas comment apporter ça. D'accord.

  • Speaker #1

    On sait, moi aussi qui suis formé un petit peu au massage Chin et Tsang, donc le massage du corps, on apprend qu'une viscère qui garde sa mobilité fonctionnelle, une bonne mobilité, c'est une viscère qui peut... être assuré de toutes ses fonctions. C'est-à-dire, par exemple, vous avez vos reins qui sont sur un petit essieu comme ça dans votre dos et qui font un mètre tous les jours en aller-retour. Il y a le foie qui se déplace de cette manière-là à droite qui fait des petits mouvements pareils d'aller-retour. Et aujourd'hui, on sait que quand les viscères ont une perte de mouvement, on a une perte de mobilité. Donc un foie, par exemple, qui va bouger moins bien parce que... il y a un petit peu trop de stress et du coup, ça va tirer effectivement sur les facias qui sont raccrochées à la colonne vertébrale ou alors on a trop de petites couches de graisse qui vont venir s'agglutiner et qui vont, à cause du sucre principalement, et qui vont empêcher le foie de bien bouger. Par exemple, c'est très différent en fonction des personnes, mais ça peut être un foie qui du coup va perdre sa fonction colérétique, c'est-à-dire sa fonction sa capacité à relâcher la bile dans le tube digestif pour faciliter la digestion. Ou alors, il va perdre sa fonction collagogue, sa capacité à produire de la bile et de la stocker dans la vésicule biliaire, etc. Peut-être qu'il va perdre aussi sa fonction de communication avec les reins parce que quand on mange, par exemple, il y a des éléments qu'on doit sortir de notre corps, des éléments qu'on doit garder pour assimiler. En fait, votre foie, il va marquer, par exemple, en bleu, Ce qu'on doit évacuer, il va marquer en rouge ce qu'on rebalance dans la circulation pour assimiler.

  • Speaker #0

    Au niveau du rein, les reins reçoivent toutes ces informations-là. Eux, ils voient les post-it rouges, les post-it bleus. Les post-it rouges, ils disent, OK, ça, on remet dans la circulation. Et tout ce qui doit être sorti, on le prend et on va le filtrer, etc. Et donc, des fois, ils prennent une perte de communication. Et les reins, soit ils rebalancent des choses indésirables dans la circulation, soit ils vont sortir des choses qu'on aurait dû garder et on a des problèmes d'assimilation.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et même, on va du coup sortir trop de minéraux, et du coup, on va avoir des caillots, etc. Après, voilà. Donc, effectivement, c'est hyper important au niveau des viscères. C'est essentiel.

  • Speaker #1

    Ok. Très bien. C'était donc Jean-Philippe Véronique de Néo Respi qui nous faisait l'élaboration des principes de base de la respiration. La suite est à venir, et je rappelle aussi que cet épisode a été enregistré il y a quelque temps déjà, mais comme j'ai été un peu prise par mes nouvelles activités, Terre à terre,

  • Speaker #0

    occupe un peu de place et surtout cultive la paix du corps et de l'esprit. Retrouvez-moi très vite sur toutes les applis. En espérant t'avoir fait vibrer un peu,

  • Speaker #1

    n'hésite pas à commenter, liker, partager, t'abonner et à mettre un max étoile sur iTunes pour faire décoller MHz. Que tu peux aussi retrouver d'ailleurs sur MAJ Podcast, production du jingle Jordan Hip Bits. C'était Abio Microphone, à très vite sur les ondes.

Description

31_Néorespi

Intervention Ô Mic de Jean Philippe Véronique, un homme centré sur la respiration afin d'augmenter capacité respiratoire et diminuer le stress.

Travail de Fond et de forme...

Je vous invite à aller faire un tour sur son site Neorespi.fr.

Parution après longue décoction. Epsiode enregistré en Décembre 2023 , mais la vie est pleine d'imprévu parfois et les bonne choses prennent du temps


Thera Terre_Hortithérapie & Massage Bien-Être _Cultive la Paix du corps et de l'Esprit
Auteur: Eby Sabine A.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mégahertz, petit podcast pour de grands effets pourvu qu'on s'allie et qu'on se connecte parce qu'on est en orbite et il est important de se connecter. Mégahertz. Je m'appelle Ebi, je suis infirmière en psychiatrie créatrice de ce podcast Mégahertz ou MAG dans la barre de recherche. Mégahertz parle principalement de santé et de bien-être mais pas que. Il a pour objectif de démystifier et apporter de la lumière sur des réalités scientifiques et spirituelles insoupçonnées. C'est aussi l'envie de partager tous ces sujets qui m'animent, qui me caractérisent, héritage, transmission, identité, mes valeurs, nos histoires, nos savoirs. Je te laisse à soi commenter cet épisode, liker, partager sur tes réseaux, t'abonner et mettre un max d'étoiles sur iTunes pour augmenter la visibilité. Et pour la bande-son que tu entends, elle est produite par Jordan Hipbits sur Insta. Et le montage et habillage sonore par Les Belles Fréquences. Mais pour tout savoir, il faut qu'on se connecte, il faut qu'on échange. Prends le temps alors. Et bien, microphone, à vos écoutes, chers électrons libres. Mega Hertz est

  • Speaker #1

    Néo Respire.

  • Speaker #0

    Alors du coup, aujourd'hui, on parle de respiration, tourments, oxygène, stress, etc. Alors j'ai tout le plaisir de vous laisser découvrir Jean-Philippe qui va se présenter. Donc je te laisse le mic.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Jean-Philippe Véronique et aujourd'hui je fais du coaching et de la formation autour de la respiration dans un but de santé mais aussi dans un but de performance sportive. Moi, si je dois me présenter, aujourd'hui j'ai 32 ans, bientôt 33, j'ai une formation plutôt dans l'entraînement sportif et la préparation physique. avec aussi un volet très éducatif et associatif. J'ai eu l'occasion de travailler là pendant presque huit ans à l'UFOLEP à Paris, où l'idée c'était vraiment d'accompagner les personnes et de construire des dispositifs pour des personnes qui étaient en situation de vulnérabilité, que ce soit au niveau physique, mental ou social. Et aujourd'hui, j'ai quitté ça et ça fait maintenant deux ans que j'ai lancé Néo Respi, qui met vraiment la respiration. en avant et je crois qu'on va en parler.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, juste pour pouvoir situer un petit peu, qu'est-ce que c'est que l'UFOLEP ?

  • Speaker #1

    Alors l'UFOLEP, c'est une fédération sportive affinitaire qui a beaucoup, beaucoup de clubs traditionnels. Il y a plus de 130 sports qui sont représentés sur toute la France, sur les départements et régions d'Outre-mer compris. Et donc, c'est juste qu'il n'y a pas de sport de haut niveau. Il y a des compétitions avec un haut niveau sportif, mieux. Il y a toute la charge d'accompagnement des publics qui sont un peu hors du droit commun, c'est-à-dire qui ont trop de difficultés, que ce soit au niveau social en termes d'insertion, que ce soit au niveau de la santé avec soit des pathologies, soit des traumatismes qui ont été vécus en termes de violences, en termes par exemple de personnes qui ont pu immigrer ici. Il y a tout type de public. Et l'idée, c'est que jusqu'à il y a encore 6 ans, il y avait très peu de choses qui étaient faites pour ces personnes-là, et notamment encore moins avec l'idée d'un sport qui est vecteur d'insertion sociale, vecteur de résilience, vecteur pour recouvrer la santé. Et donc mon travail, c'était vraiment de développer des nouveaux dispositifs en accord avec l'État. des partenaires locaux pour justement pouvoir toucher de la bonne manière ces publics-là au niveau de la pédagogie et au niveau aussi de l'activité qu'on pouvait leur proposer. C'est-à-dire qu'on ne va pas proposer exactement la même chose à des jeunes de 14 ans qui ont décroché scolairement dans les quartiers. On ne va pas proposer la même chose à des femmes qui ont été victimes de violences ou des personnes âgées qui ont des pathologies particulières.

  • Speaker #0

    En gros, pour être sûre que je comprenne bien, il y a un contexte de précarité sociale, on va dire un peu ça quand même ?

  • Speaker #1

    Ça va jusqu'à la précarité sociale, mais il y a tout le volet traditionnel où on est simplement sur de la remise en forme et de la cohésion sociale.

  • Speaker #0

    Par exemple, moi qui habite dans un immeuble, j'ai un immeuble, voilà, cohésion sociale, j'hésite de faire des claquettes et on aurait pu travailler ensemble, enfin moi en tant qu'adhérente.

  • Speaker #1

    En fait, après, au niveau départemental et au niveau des villes, il y a des associations. Mais c'est juste qu'il y a des associations qui vont être affiliées à la Fédération IFOLEP au lieu d'être affiliées à la Fédération de foot ou à la Fédération de rugby. D'accord. C'est le même, c'est juste une autre fédération avec, on va dire, des valeurs qui sont plutôt plus familiales, sans enjeux de haut niveau et donc de tout ce qu'on peut imaginer en termes de jeux olympiques, de sport de haut niveau. Voilà, tout l'argent qui gravite autour de ça, c'est pas ça, c'est vraiment des enjeux de remise en forme et de reconnexion sociale, de reconnexion au corps.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Là, je le situe un peu mieux et du coup, Néorespi. quel est le principe exactement, qu'est-ce que c'est et quels sont les principes, les bases, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    On est au Respi, j'ai donc créé ça depuis maintenant un peu plus d'un an et demi. Donc, c'est l'idée à la fois d'avoir un volet coaching pour accompagner les personnes à simplement déjà se remettre en forme. au niveau respiratoire. Après, qui dit remise en forme respiratoire, on dit remise en forme globale du corps. Parce que quand je me remets en forme au niveau respiratoire, ça veut dire que j'ai une meilleure posture, ça veut dire que je vais tendre vers un poids idéal. Ça veut dire que mes muscles vont être beaucoup mieux oxygénés, donc vont pouvoir soit se reconstruire, soit se développer correctement. Mais il y a aussi beaucoup de bienfaits au niveau mental et au niveau psycho-émotionnel. en termes de lucidité, en termes de concentration, en termes d'extériorisation de ce qui pourrait être retenu. Donc, il y a tout ce volet-là en termes de coaching, à travers des coachings personnalisés, des coachings de groupe, des stages que j'organise. Il y a des stages un petit peu plus centrés sur la découverte de son potentiel respiratoire, avec vraiment apprendre la base de la respiration. Et il y a des stages un petit peu plus poussés, de trois jours notamment, où là, on va plus vers une... Forme de transformation déjà en trois jours, où là j'ajoute notamment des principes de communication non violente, où il y a l'idée aussi de se reconnecter à ses émotions et ses besoins. Et puis il y a aussi du coaching spécial pour des personnes sportives, pas forcément des athlètes de haut niveau, mais je considère que c'est important d'accompagner les personnes qui font beaucoup de sport. Donc c'est-à-dire entre trois séances par semaine et plus. Surtout quand on voit aujourd'hui tout le marché du sport et les personnes qui font du sport d'eux-mêmes, que ce soit chez eux, que ce soit dans des salles, c'est assez énorme. Et donc il y a de plus en plus de blessures et de traumatismes qui sont liés à ça. Donc j'ai créé un club, j'ai appelé Mada Sport Elite, qui va accompagner sur six mois les personnes, à la fois en présentiel une fois par mois, mais aussi en ligne. pour pouvoir vraiment leur donner toutes les bases de la respiration, que ce soit pour un bon schéma de base au quotidien en termes de santé, pour bien dormir la nuit, parce que c'est quand même essentiel pour tout sportif et pour toute personne pour se régénérer, et puis ensuite pour décupler ses performances, tout simplement les performances physiques du corps, avec certaines techniques bien précises. Il y a donc un volet formation aussi, où l'idée c'est simplement de former les professionnels de la santé, du bien-être, de l'éducation, à ce que pourrait apporter apporter la respiration dans l'accompagnement des publics.

  • Speaker #0

    Mais du coup, c'est pour essayer de visualiser un peu plus ce que c'est que la respiration. Parce qu'en fait, moi qui ne suis pas dedans, je pars du principe que tout le monde sait respirer. Et au final, toi, je pense que c'est ta spécialité. Et si tu arrives à proposer et à coacher des gens, c'est que les gens ne savent pas tant respirer que ça. Alors, sur quel concept j'ai envie de dire ? Qu'est-ce qui est respiré ? Comment ça se passe ? Quels sont les bienfaits ? Parce que je pense que tu as parlé de sommeil. Donc moi, en tant qu'infirmière, je revends, on dit oui, le sommeil, c'est vital et ça a un impact énorme sur le corps. Donc voilà, qu'est-ce que c'est exactement la respiration et quels sont les impacts sur la santé à court terme, à long terme ? Voilà, ce genre de choses.

  • Speaker #1

    Eh bien, on pourrait, la façon simple d'entrer dans le sujet, c'est de parler des trois composantes de la respiration. La première, c'est la composante biochimique. C'est l'idée d'avoir une respiration qui est fonctionnelle. Une respiration fonctionnelle, c'est une respiration qui permet une bonne oxygénation cellulaire.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    L'oxygénation cellulaire, on est un peu obligé de parler rapidement de l'effet Bohr, qui est une loi qui, en gros, relie la question de l'hémoglobine, de l'hydrogène, du dioxyde de carbone et de l'oxygène, qui a été... découverte par Christian Bohr en 1904, et qui dit simplement que plus la concentration en CO2, en dioxyde de carbone, augmente dans le sang, plus l'oxygène rentre dans la cellule. pour créer de l'énergie et donc soutenir un métabolisme aérobie. A partir de là... Aérobie,

  • Speaker #0

    juste pour ceux qui ne connaissent pas, je te laisse préciser.

  • Speaker #1

    Alors, entre parenthèses, on a plusieurs métabolismes, on a notamment le métabolisme aérobie et anaérobie. Métabolisme aérobie, c'est l'oxygène qui entre dans la cellule, qui se combine au glucose, au sucre, pour créer de l'énergie et c'est ce qui nous permet d'être endurants, d'accord ? Ce qui nous permet d'être en bonne santé, vraiment au quotidien aussi. Et ensuite, quand il n'y a plus d'oxygène qui entre dans la cellule, plus d'oxygène qui est disponible, là, on switch en métabolisme anaérobie. Donc simplement, pensez à un effort que vous avez pu faire, par exemple, plein de flexion ou un sprint long. Vous commencez à avoir de l'acide lactique dans les jambes, ça commence à brûler. Là, ça veut dire que votre corps est passé sur un métabolisme anaérobie sans oxygène, où il y a une production d'énergie puissante, mais uniquement à partir du sucre dans la cellule. Par contre, il y a une contrepartie, c'est que la cellule va relâcher du pyruvate, c'est-à-dire de l'acide dans le sang, qui va derrière se retransformer en CO2 pour être sorti par la respiration après, par l'expiration.

  • Speaker #0

    Petite question, le fameux lactique dont tu parles, c'est en lien avec les courbatures au final ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Ça peut jouer, mais pas forcément. C'est-à-dire qu'on peut faire un effort long. Ça fait longtemps qu'on n'a pas couru. On peut faire un effort assez long sans trop que ça brûle ou que ça ne brûle pas du tout pour autant avoir un petit peu de courbature. Par contre, c'est vrai que plus on va aller profondément dans cette filière anaérobie et ressentir que les muscles brûlent, plus forcément, imaginez que vous brûlez un bout de ficelle avec votre briquet, ça casse. Là, c'est exactement la même chose. La température inframusculaire allait augmenter fortement. Les fibres cassent et après, elles se reconstruisent plus fortes.

  • Speaker #0

    C'est super clair. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Voilà, entre parenthèses, c'était ça une métabolisme. Donc, si on revient sur cette composante biochimique et donc cette loi, cet effet Bohr qui dit que plus le CO2 augmente dans le sang, plus l'oxygène entre dans les cellules, ça veut dire que l'enjeu principal, c'est de garder un maximum de CO2 dans le sang, vu qu'on veut beaucoup d'oxygène. Jusque là, c'est facile, mais ça devient vite contre-intuitif parce que le CO2, on a tendance à le diaboliser. on a compris C'est ça qui acidifie mon corps, donc j'ai besoin de le relâcher. Quand j'expire, je relâche du CO2 et de la vapeur d'eau pour que mon pH s'équilibre à l'intérieur de moi. Si j'ai un pH qui est correct, c'est-à-dire un pH à peu près à 7,30, là c'est OK, toutes les fonctions vitales au sein de mon corps vont très bien. Quand j'ai des douleurs qui sont chroniques, quand je vais faire des crises d'angoisse, quand j'ai un sommet qui est perturbé, quand j'ai tendance à être un peu en poil tendu au niveau émotionnel, à tout prendre personnellement, etc., c'est autant d'indices qui montrent que je vais avoir une faible tolérance au CO2. C'est-à-dire que quand le CO2 augmente dans mon corps, j'ai des messages d'alerte qui arrivent au niveau de mon cerveau et qui accélèrent la respiration dans le but d'évacuer ce surplus de CO2. Et ça, c'est un phénomène qu'on retrouve dans la... une très grande partie de la population, surtout quand on regarde les chiffres du surpoids et de l'obésité, les chiffres de l'asthme, les chiffres de mortalité au niveau des maladies cardiovasculaires et cardiorespiratoires. C'est assez affolant quand on prend le temps de regarder tout ça. Donc, il y a ce schéma qui est là, où mon corps est en état d'hypervigilance, mon cerveau reçoit des messages d'alerte régulièrement qui lui font accélérer la respiration.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ils hyperventilent, on dit ça comme ça.

  • Speaker #1

    On parle d'hyperventilation. Là, au début des années 1900, on avait une moyenne de nombre de respirations par minute qui était entre 8 et 12. Aujourd'hui, elle est plus entre 16 et 22. Donc, c'est très problématique. Du coup, ce qui se passe, c'est que quand je fais ça, j'expire rapidement un grand volume de CO2. A la différence, si j'expire comme ça, je vais expirer plus longtemps, donc je vais continuer à sortir du CO2, mais par contre le CO2 va rester plus longtemps dans mon corps vu que je mets plus de temps à expirer. Donc ça veut dire que si j'allonge mon expiration, je vais augmenter le temps où l'oxygène va entrer dans mes cellules et donc créer de l'énergie. Ok, donc je la refais. Si j'expire vite comme ça. je vais avoir un court laps de temps où l'oxygène va pouvoir entrer dans mes cellules. Parce que quand le CO2 reste dans mon sang, l'oxygène entre dans mes cellules.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Si j'allonge l'expiration, il y a beaucoup plus de temps où l'oxygène a le temps d'aller dans la cellule et créer de l'énergie. C'est pour ça, par exemple, que pour les problématiques d'asthme aujourd'hui, ce qui est principalement... principalement travaillé, c'est l'expiration. Et donc, c'est ça la composante biochimique de la respiration, c'est de retrouver une bonne norme en termes de concentration des gaz en CO2 et en oxygène. Mais en fait, on aurait une bonne concentration d'oxygénation cellulaire, surtout si on a une bonne concentration en CO2 dans le sang.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et pour ça, il y a notamment la respiration réduite. ou à l'inverse de croire que j'ai besoin d'aller chercher beaucoup d'air pour avoir beaucoup d'oxygène, je vais plutôt inspirer tout doucement, silencieusement, et je vais me concentrer à expirer profondément en allongeant l'expiration. Et en faisant ça, je vais pouvoir être dans une respiration qui est très agréable, et où aussi je vais avoir un niveau de CO2 qui est un tout petit peu plus élevé que la normale, et donc je vais alimenter un métabolisme aérobie. Et là, on peut juste en cinq minutes venir à un bout d'un mal de tête qui est là depuis des mois, des semaines ou des années même. Juste en changeant son respect.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, j'ai deux points. En gros, ce serait, je prends le schéma un peu classique de collégiens qu'on a été, où le fameux prof de sport vous dit d'inspirer et d'expirer longuement, en fait, de prendre des petites inspirations et d'expirer plusieurs fois. En gros, c'est ce que… Enfin, je schématise, mais c'est pour essayer d'être le plus clair pour les électroniques qui écoutent. Et l'autre question, c'est dans les cas de migraine, par exemple, ce serait en lien avec des tensions musculaires ou autre. Là, pour le coup, je ne sais pas trop.

  • Speaker #1

    Alors, première question, effectivement, ce qu'on a appris au collège, c'est d'inspirer, d'accélérer la respiration, d'inspirer fort et d'expirer par la bouche. D'accord. Effectivement, on pourrait. Penser que forcément accélérer sa respiration quand le mouvement de mon corps accélère, c'est idéal. Mais en fait, pas forcément, pas du tout. Et d'abord, la croyance surtout qui s'est installée dans ces apprentissages et qui est problématique selon moi, c'est la croyance que je n'ai pas assez d'oxygène de disponible. Et donc, il faut que j'aille le chercher. Mais simplement, notre sang, il est saturé entre 95 et 99 % d'oxygène. Donc, ce n'est pas la matière première qui manque, c'est la capacité à utiliser cette matière première qui est complètement présente dans mon sang.

  • Speaker #0

    C'est totalement différent.

  • Speaker #1

    Sachant qu'un adulte moyen, il va utiliser entre 15 et 20% de son oxygène. Donc, oui, des 80%, 85% qui restent, qui sont dans mon sang, tout le temps disponibles. Eh bien, c'est ça, l'effet Bohr, c'est comment je vais réussir à rééquilibrer mon niveau de gaz en termes de dioxyde de carbone dans le sang. pour pouvoir utiliser beaucoup plus d'oxygène qui est déjà présent. Maintenant, il y a des enjeux à aller inspirer profondément et même de faire des apnées comme ça poumons pleins, parce que ce qui se passe, c'est que quand par exemple je fais une apnée poumons pleins, l'air va rester plus longtemps dans mes poumons, et donc au niveau de mes alvéoles pulmonaires, la respiration alvéolaire va avoir beaucoup plus de temps pour travailler et donc pour extraire l'oxygène de l'air et le mettre dans les globules rouges et que ça aille dans la circulation. Donc ça a aussi des enjeux d'inspirer pleinement. Donc après, il y a des techniques de respiration augmentée, on en parlera après, où on va inspirer profondément, expirer profondément, et là, il y a encore d'autres choses qui se passent. Donc voilà, ça, c'était la première composante biochimique. Et la deuxième chose très importante sur cette composante, c'est bien sûr la respiration nasale. C'est-à-dire, aujourd'hui, le dénominateur commun de... Toutes les pathologies, toutes les difficultés, que ce soit au niveau physique, mental, émotionnel, c'est une respiration buccale, notamment une hyperventilation buccale. On a vu tout à l'heure que le cerveau pouvait être en état de vigilance et accélérer la respiration. Et le truc, c'est que le cerveau va, en plus de ça, ordonner un peu au corps d'utiliser la bouche. Pourquoi ? Parce que c'est le système de survie qui va passer en système dominant. Et quand on active le système de survie, on va avoir une respiration qui est plutôt dans le haut de la poitrine, qui est plutôt claviculaire. On va utiliser les muscles respiratoires accessoires au niveau des scalènes sur le côté du cou, sternocleidomastoïdien sur l'arrière. qui ont une fonction de lever la cage thoracique pour prendre plus d'air. Et là, le problème, c'est que ce sont des muscles aussi qu'on va facilement recruter quand on respire par la bouche. Est-ce que c'est directement relié au système nerveux sympathique qui excite, qui active le mode de survie, qui est énervé dans le haut des poumons ? Alors que dans le bas des poumons, et c'est pour ça qu'on vous dit de respirer par le ventre et par les côtes, on va pouvoir solliciter le système nerveux parasympathique qui va calmer tout le corps, qui active la régénération, etc. Et là, on peut... on va pouvoir activer ce système beaucoup plus simplement en respirant par le nez. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose sur le nez, c'est que quand vous respirez par le nez, vos sinus paranasaux sont en forme de vortex dans le nez. Quand l'air entre dans vos narines, par magie, il y a de l'oxyde nitrique qui se produit. L'oxyde nitrique, vous avez même des livres qui sont écrits dessus. On l'appelle la molécule miracle. Elle a pour effet d'augmenter l'absorption de l'oxygène dans le sang. et de faciliter le passage de l'oxygène depuis le globule rouge vers la cellule. Et en même temps, elle va dilater tous les vaisseaux sanguins, sachant qu'on a plus de 150 000 km de vaisseaux sanguins dans le corps. Donc c'est non négligeable. Et enfin, les deux dernières choses, c'est que chaque narine est connectée à un hémisphère cérébral de façon croisée, donc narine droite, cerveau gauche et inversement, ce qui fait qu'en fait, quand je respire, il y a une régulation au niveau nerveux sur l'ensemble de mon réseau nerveux. qui se fait, c'est pour ça que vous avez le cycle nasal entre la narine gauche et la narine droite, si tout le monde là maintenant inspire de la narine gauche et puis inspire de la narine droite, vous allez voir peut-être qu'il y a une narine qui est un petit peu plus bouchée. En fait, c'est le cycle nasal, toutes les 1h30 à 2h, il y a une narine qui se bouche de manière alternée pour qu'il y ait une régulation autonome du corps au niveau nerveux. Et enfin, les narines vont vous permettre, le nez va vous permettre d'humidifier l'air s'il est trop sec. Et inversement, ils vont vous permettre surtout de le réchauffer ou de le refroidir. Suivant si vous êtes par exemple en montagne ou dans le désert, en fonction des températures. Donc autant de fonctions que ne remplit pas la bouche. Et surtout, si vous respirez par la bouche, en plus, vous allez atrophier vos respiratoires parce que votre nez, il va pressuriser l'air à hauteur de 50%. Des personnes qui ronflent, vous pouvez être sûr qu'elles respirent par la bouche, par exemple. Parce qu'il y a une dépressurisation qui fait que... des tissus mous au fond de la gorge ou alors le haut du palais va trop vibrer. C'est comme si vous prenez une feuille toute molle ça va faire du bruit mais par contre si vous la tenez bien droite et que vous la secouez ça fera pas de bruit donc c'est aussi simple que ça. Donc voilà un peu pour la première composante, il y en a d'autres mais je sais pas si...

  • Speaker #0

    Alors... Du coup, la respiration nasale, on a parlé du système parasympathique. Moi, je mets ça tout de suite en lien avec le stress, tout ce qui est méditation, tout ce qui est connexion corps-esprit. Du coup, est-ce que ça joue dans ce que tu proposes ou pas du tout ? Rien à voir ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Si, complètement, pour plusieurs raisons. Parce que déjà, on va gagner en oxygène, en oxygénation cellulaire. Donc on va se sentir... tout de suite mieux. Quand on respire par le nez aussi, et notamment à des rythmes en plus de cohérence, on a des sécrétions hormonales qui vont se faire au niveau du cerveau et donc qui vont venir apaiser tout le système, qui vont venir nourrir notre système de récompense, qui vont venir nous proposer aussi de l'ocytocine, l'hormone qui va contrer le cortisol et qui est l'hormone un peu de l'amour. On est comme dans une petite bulle de bien-être et en plus de ça, on observe des ondes alpha dans le cerveau. Ce sont des niveaux d'ondes cérébrales qui permettent justement, on va dire un petit peu, le voyage spirituel, c'est-à-dire le relâchement cérébral, ce qui permet d'aller vers un état de veille, voire vers un état de sommeil, mais aussi vers un état méditatif, où on n'est plus dans cet état du mental qui est un état bêta, un état d'hypervigilance. Ça se mesure en fréquence tertienne et on voit qu'on n'est plus dans le même état fréquentiel.

  • Speaker #0

    Ok, c'est extrêmement complet. Et du coup, il y a aussi cette dimension, tu as parlé quand même de sommeil, donc je ne pensais pas que c'était un sujet aussi complet. Il y a le sommeil et l'enjeu sur la santé du coup. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?

  • Speaker #1

    Alors justement, ça va me permettre d'introduire les deux autres composantes. Je vous disais qu'il y avait trois composantes, on a vu la composante biochimique. Maintenant, il y a la deuxième composante, c'est la composante biomécanique, où là, l'idée en fait, c'est de... d'utiliser son diaphragme correctement. Souvent, on parle de schéma respiratoire correct. Il y a l'idée que la respiration nasale fait partie d'un schéma respiratoire fonctionnel. Et il y a aussi l'idée de gagner en amplitude de diaphragme. Quand mon diaphragme bouge correctement, c'est-à-dire j'inspire, il descend, j'expire, il remonte. Donc déjà, quand j'inspire, si mon diaphragme descend plus, si je gagne en amplitude, ça va libérer beaucoup plus de place au niveau de mes poumons, ça va libérer de la pression au niveau de la cage thoracique, donc au niveau cardiaque. Ensuite, si mon diaphragme descend plus et remonte plus, il y a une forme de massage naturel qui se fait au niveau de toutes mes viscères. estomac, intestin, pancréas, foie, etc. C'est comme ça, en fait, principalement que nos viscères restent en bonne santé. C'est grâce au massage naturel et à une respiration qui est ample. C'est grâce à l'amplitude de diaphragme. Et ensuite, une amplitude de diaphragme correcte, c'est le maintien de la colonne vertébrale. C'est le renforcement des muscles profonds. Parce que c'est ça qui permet de rester droit. Sinon, plus... en fait, j'ai une petite respiration, plus ça va m'emmener vers l'avant. Et le corps, il est très bien fait, et le cerveau aussi, c'est-à-dire que quoi qu'il arrive, c'est un principe fondamental que le cerveau respecte, c'est l'économie d'énergie. Si on lui propose une faible amplitude, il va se dire, à quoi ça sert que je m'enquiquine à rester droit, à lui proposer un squelette qui est bien droit et bien ouvert. Moi, je vais réduire, je vais dépenser moins d'énergie. par rapport à la gravité et je vais lui proposer ça. Et puis, c'est comme ça qu'on va verrouiller des muscles, qu'on va verrouiller des articulations et qu'on va limiter. Donc ça, au niveau biomécanique, c'est essentiel, c'est se réapproprier une respiration ventrale, une respiration costale pour notamment ces fonctions-là. Et la dernière chose très intéressante, c'est que, c'est assez marrant d'ailleurs, c'est que vous avez des mécanorécepteurs, donc des capteurs au niveau du tissu. musculaire des muscles respiratoires principaux, donc au niveau des intercostaux et du diaphragme. Et quand ce capteur-là remarque que le tissu s'écarte plus que d'habitude, devient plus élastique, donc ça veut dire qu'on gagne en amplitude, il envoie immédiatement un signal au cerveau qui va permettre derrière d'envoyer un signal électrique au cœur pour ralentir le rythme cardiaque.

  • Speaker #0

    D'accord. En fait, c'est un peu magique. Je suis en train de réaliser qu'une bonne respiration, c'est un acte. Une bonne respiration, c'est un élément de santé fondamental au final parce que masser les viscères, ce n'est pas rien. On sait que, surtout, je suis dans le massage aussi. Du coup, masser les organes, c'est garder tous les fascias en bon état, garder des éléments souples. C'est ça, et du coup, ça joue sur le stress, sur les organes, et du coup, sur leur capacité à rester jeune et mobile. Je ne sais pas comment apporter ça. D'accord.

  • Speaker #1

    On sait, moi aussi qui suis formé un petit peu au massage Chin et Tsang, donc le massage du corps, on apprend qu'une viscère qui garde sa mobilité fonctionnelle, une bonne mobilité, c'est une viscère qui peut... être assuré de toutes ses fonctions. C'est-à-dire, par exemple, vous avez vos reins qui sont sur un petit essieu comme ça dans votre dos et qui font un mètre tous les jours en aller-retour. Il y a le foie qui se déplace de cette manière-là à droite qui fait des petits mouvements pareils d'aller-retour. Et aujourd'hui, on sait que quand les viscères ont une perte de mouvement, on a une perte de mobilité. Donc un foie, par exemple, qui va bouger moins bien parce que... il y a un petit peu trop de stress et du coup, ça va tirer effectivement sur les facias qui sont raccrochées à la colonne vertébrale ou alors on a trop de petites couches de graisse qui vont venir s'agglutiner et qui vont, à cause du sucre principalement, et qui vont empêcher le foie de bien bouger. Par exemple, c'est très différent en fonction des personnes, mais ça peut être un foie qui du coup va perdre sa fonction colérétique, c'est-à-dire sa fonction sa capacité à relâcher la bile dans le tube digestif pour faciliter la digestion. Ou alors, il va perdre sa fonction collagogue, sa capacité à produire de la bile et de la stocker dans la vésicule biliaire, etc. Peut-être qu'il va perdre aussi sa fonction de communication avec les reins parce que quand on mange, par exemple, il y a des éléments qu'on doit sortir de notre corps, des éléments qu'on doit garder pour assimiler. En fait, votre foie, il va marquer, par exemple, en bleu, Ce qu'on doit évacuer, il va marquer en rouge ce qu'on rebalance dans la circulation pour assimiler.

  • Speaker #0

    Au niveau du rein, les reins reçoivent toutes ces informations-là. Eux, ils voient les post-it rouges, les post-it bleus. Les post-it rouges, ils disent, OK, ça, on remet dans la circulation. Et tout ce qui doit être sorti, on le prend et on va le filtrer, etc. Et donc, des fois, ils prennent une perte de communication. Et les reins, soit ils rebalancent des choses indésirables dans la circulation, soit ils vont sortir des choses qu'on aurait dû garder et on a des problèmes d'assimilation.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et même, on va du coup sortir trop de minéraux, et du coup, on va avoir des caillots, etc. Après, voilà. Donc, effectivement, c'est hyper important au niveau des viscères. C'est essentiel.

  • Speaker #1

    Ok. Très bien. C'était donc Jean-Philippe Véronique de Néo Respi qui nous faisait l'élaboration des principes de base de la respiration. La suite est à venir, et je rappelle aussi que cet épisode a été enregistré il y a quelque temps déjà, mais comme j'ai été un peu prise par mes nouvelles activités, Terre à terre,

  • Speaker #0

    occupe un peu de place et surtout cultive la paix du corps et de l'esprit. Retrouvez-moi très vite sur toutes les applis. En espérant t'avoir fait vibrer un peu,

  • Speaker #1

    n'hésite pas à commenter, liker, partager, t'abonner et à mettre un max étoile sur iTunes pour faire décoller MHz. Que tu peux aussi retrouver d'ailleurs sur MAJ Podcast, production du jingle Jordan Hip Bits. C'était Abio Microphone, à très vite sur les ondes.

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