Speaker #1Salut toi, merci d'être là, merci. Aujourd'hui, je veux qu'on prenne un moment ensemble, comme deux amis qui se retrouvent après un long moment de silence. Imagine qu'on est installés là maintenant, confortablement, avec une boisson chaude ou un cocktail, comme tu veux, dans un coin tranquille, loin du tumulte. Ce moment, c'est pour toi, c'est pour moi, c'est pour nous. Voilà, ça fait un an, un an sans micro, un an sans m'exprimer publiquement, un an sans partager avec toi. Ce silence, bah moi je trouve qu'il a été long un peu, mais il était nécessaire. Ce n'est pas juste une pause, c'est une remise en question, un moment pour réfléchir, pour aussi me retrouver, pour comprendre où je vais et pourquoi. Ce que je vais te raconter aujourd'hui, ce n'est pas la version parfaite qu'on affiche sur les réseaux sociaux. Pas les sourires figés, ni les vidéos bien montées, non. C'est la réalité brute, parfois difficile, parce qu'en réalité derrière chaque post, chaque vidéo inspirante, il y a des luttes invisibles. Des moments de doute, des nuits blanches. Et cette réalité, je veux te la partager. Non pas pour me plaindre, non. Mais pour te montrer que tu n'es pas seul. Et que nous sommes nombreux à vivre ça. Alors prends ce moment avec moi. Oublie ton téléphone, oublie les notifications. Tout ce qui te distrait. Écoute ce que j'ai à te dire, comme si c'était un tête-à-tête. Une vraie conversation. Sincère. Sans masque. Commençons par ce que tout le monde voit, hein ? Les réseaux sociaux. Vous savez, les... bah, les photos parfaites. Ces vidéos motivantes, ces messages inspirants, c'est beau n'est-ce pas ? Ça donne envie. Mais tu sais les réseaux sociaux, c'est comme une vitrine de magasin. On montre ce qu'il y a de mieux, mais on cache tout le reste. Moi aussi, j'avoue j'ai joué à ce jeu-là. Pendant des mois, je me suis investi à fond, publié du contenu, répond à chaque commentaire, être présent partout, tout le temps. Pourquoi ? Parce que j'avais peur. Bah, peur qu'on oublie. L'algorithme, satisfaire l'algo, peur de ne pas être... assez, assez productif. Alors je courais après, les vues, les partages. Chaque notification était une validation, un petit moment de satisfaction. Mais tu sais quoi ? Ce réconfort ne dure jamais longtemps. C'est comme de l'eau dans les mains. Ça file, et tu te retrouves vide. Je travaillais sans relâche. Mes journées commençaient à 6h du matin, et se terminaient parfois à 2h. Et malgré tout, j'ai culpabilisé. Je me disais, je ne fais pas assez, je dois en faire plus. Alors je produisais encore et encore. Mais à force de courir un passé de perfection, bah forcément je me suis perdu. Ce que les gens ne voient pas, c'est tout ce qu'il y a derrière, la pression constante, les doutes, les nuits où tu te demandes si tout ça a un sens. Est-ce que toi aussi tu as déjà ressenti ça ? Cette sensation de devoir toujours prouver ta valeur, de devoir tout donner, même quand tu es épuisé ? Mais les réseaux sociaux, ce n'est qu'une partie de ma vie. Et ça, vous le savez, pour la plupart, ou pour toutes les personnes qui... Comme on dit chez nous, qui m'accueille. L'autre partie la plus importante, c'est ma famille, mes enfants, ma femme. Eux, ils sont ma priorité, ma raison de me lever chaque matin. C'est pourquoi je fais ce travail-là. Mais être un papa présent, un mari aimant, ce n'est pas toujours simple. Parce que, dans tout ce cas où, je devais jongler avec tout, être là pour eux. Mais aussi gérer mon travail, mes projets, mes propres luttes. Le matin, je me levais tôt pour aider ma femme, préparer les petits déjeuners, habiller les enfants, vérifier. Vérifier qu'ils avaient tout pour l'école, ces moments-là aussi simples, soit-ils étaient précieux pour moi. Parce que je voulais que ma femme sache qu'elle pouvait compter sur moi, qu'elle n'avait pas, qu'elle n'était pas seule à porter tout ça. Ensuite, je me plongeais dans le travail, je répondais aux messages. Il fallait produire des vidéos, planifier les projets, faire le point avec les collaborateurs. Mais même au milieu de tout ça, je trouvais des moments pour faire les courses. Ranger la maison, m'assurer que tout roulait. Parce que ma famille, bah, c'est une équipe. Et je voulais que ma femme sente qu'on était deux à gérer le quotidien. C'est surtout ça, quoi. Je n'avais pas envie qu'elle puisse sentir le poids de mon travail sur ses épaules. La responsabilité de devoir porter toute la famille sous prétexte que le travail demandait énormément de temps, quoi. Le soir, je m'efforçais d'être pleinement là pour mes enfants, entre les jeux, les câlins avant de dormir. Ces moments étaient ma bouffée d'air. Et heureusement qu'ils sont là. Et si vous écoutez ce podcast, Je vous aime de tout mon cœur. Mais parfois, parfois, je n'étais pas vraiment là. Et ça, je l'avoue, mon esprit était ailleurs, occupé à penser au travail, à ce que je n'avais pas encore fait, et à ce que ça me faisait de ne pas savoir que la tâche n'était pas accomplie. Ça me faisait culpabiliser, vraiment. Je me demandais, est-ce que je suis un bon papa après ? Est-ce que je fais assez pour eux ? Et toi, est-ce que tu as déjà ressenti ça ? Ce tiraillement entre tout ce que tu veux faire et tout ce que tu peux réellement faire. Je pense que les entrepreneurs, de quoi je parle. Et puis un jour... Et là, tout s'est arrêté. Mon corps m'a dit stop. Pas parce que j'ai décidé, mais parce que mon corps m'a forcé à le faire. J'avais cette douleur constante derrière la tête, une douleur que je ne pouvais pas ignorer, parce que dès que je me couchais, je la sentais. Donc c'était une petite boule qui grossissait petit à petit. C'est un lipome, c'est juste une petite masse bénigne, mais qui représentait tout ce stress accumulé, toute cette pression que je m'imposais. Au début, j'ai essayé de l'ignorer, je me disais, bon, c'est rien, ça va passer. Mais ça n'était pas passé. Ça empirait jusqu'au jour où j'ai dû subir une opération pour la retirer. Et même à ce moment-là, je culpabilisais. Je pensais à tout ce que je ne faisais pas, à tout ce que je laissais en suspens. Je me disais, mais qu'est-ce que les gens vont penser ? Cette pause forcée, ça m'a ouvert les yeux quelque part. Mon corps m'envoyait des signaux depuis longtemps. Mais je ne les avais pas écoutés. Et d'ailleurs, toi, est-ce que tu écoutes ton corps ? Est-ce que tu prends le temps de t'arrêter quand il te demande ? Il faut savoir une chose, c'est que sur mon travail, j'essaye de toujours tout faire. Pour les personnes qui me connaissent depuis longtemps, j'essaye d'être le plus productif que possible, de répondre, d'être là quoi qu'il arrive, mais pour moi, je reporte toujours. Alors, problème de santé, sauf que là, cette petite boule appuyait sur un air, et ça faisait que j'avais tout le temps mal à la tête. mal aux yeux et ça faisait ça pensait au niveau du de la sphère orl j'avais tout le temps mal et ça me faisait mal aux oreilles mal à la tête et c'est pas au bout d'un moment c'était épuisant quoi c'était vraiment épuisant c'était vraiment épuisant après l'opération j'ai pris une décision importante et j'ai arrêté de tout porter tout seul j'ai compris que je ne pouvais pas tout gérer tout le temps alors j'ai formé une équipe j'ai fait rentrer dans mon équipe Deux personnes en or, vraiment. C'est Tiffany, une coach. Elle est wellness et FBB pro. D'ailleurs, félicitations pour ta carte pro. Et Théo, un coach sportif diplômé d'État qui est formé et qui se forme continuellement tout le temps. Et ces deux personnes-là m'ont rejoint dans l'équipe et leur arrivée a changé ma vie, quoi. Vraiment, réellement. Et puis, il y a eu ce déménagement. J'ai quitté le sud de la France, pour ceux qui ne savent pas. Maquillage, on est dans ça. J'ai quitté le sud de la France, j'habitais à Mougins. Pour m'installer à l'île Maurice avec ma femme et mes enfants, ce n'était pas juste un changement de lieu, c'était un acte, on va dire, de renaissance. Un retour à mes racines. Il a dit ses racines. Eh oui, vous n'avez pas le complet piment. Ma maman est mauricienne et mon papa est martiniquais. L'île Maurice, c'est la simplicité, la sérénité là-bas. J'ai retrouvé le temps. Le temps pour ma famille, pour moi-même, le temps de respirer, de me reconnecter à ce qui compte vraiment pour moi. Mes enfants jouent dans le jardin, ma femme et moi, on passe des soirées tranquilles, à parler de tout et de rien. Et petit à petit, j'ai retrouvé une forme de paix. Et ça, c'était la chose la plus importante pour moi, vraiment. Et voilà ce que, pour moi, cette année m'a appris. En vrai, ralentir, ce n'est pas échouer. Parfois, il faut tout arrêter pour se retrouver. Il faut apprendre à dire stop, à écouter son corps. son cœur. Et toi aussi, tu as ce droit, le droit de ralentir, le droit de te poser, le droit de prendre soin de toi et de ceux que tu aimes. Si tu es encore là, alors merci. Merci d'avoir pris le temps de m'écouter. Ce que je veux te dire, c'est que tu n'es pas seul, que tu as le droit de ralentir, que tu n'as pas besoin d'être parfaite ou parfait. Prends soin de toi, prends soin de ceux que tu aimes et surtout, n'oublie jamais, tu es assez.