Speaker #1Respire, c'est les vacances, ou peut-être que ça rapproche. Et pourtant, t'as l'estomac un peu serré. Parce que dans ta tête, c'est pas les valises qui sont prêtes, c'est les scénarios catastrophiques. Et si je replante où ? Et si je perds ce que j'ai mis des mois à construire ? Et si je me lâche complètement ? Tu vois, ce que t'es en train de ressentir là, c'est pas juste la peur de prendre du poids. C'est la peur de perdre le contrôle. Et je te comprends. Parce que moi aussi, je l'ai vécu. Ce moment où tu regardes dans le miroir et t'as peur de la glace que tu vas manger. T'as peur de ne plus savoir quand t'arrêter. Et bien, dans cet épisode-là, on va parler vrai. On va déconstruire cette idée que les vacances sont un piège. On va mettre à plat toutes ces fausses croyances et je vais te montrer que tu peux vivre, vibrer, kiffer, sans te perdre. Tu vois. On croit souvent que le danger vient de l'extérieur. J'ai peur de l'apéro, du buffet, du resto, des desserts. Mais le vrai déclencheur, il est en toi. Ce n'est pas ce que tu manges, c'est ce que tu crois que ça dit de toi. Est-ce que tu comprends un peu ? Je te donne une image. Imagine une corde tendue entre deux falaises. Tu avances dessus, confiant, solide, et là tu fais un mini-écart. Tu manges une part du gâteau. tu rates une séance. Ce n'est pas la corde qui casse, c'est toi qui t'envoies dans le vide. Parce que tu crois que c'est foutu pour foutu. Et si on changeait ce scénario-là ? Et si tu apprenais plutôt à glisser un peu, à tanguer mais sans chuter ? Tu n'es pas une machine. Tu n'es pas un plan alimentaire. Tu es un humain. Et c'est ça la vraie force. Savoir se rattraper, se réguler et se reconnecter. Tu sais pourquoi tant de gens paniquent pendant les vacances ? Parce qu'ils ont confondu leur transformation avec une performance. C'est totalement ça. Tu ne passes pas le bac. Non. Tu ne dois pas réussir tes vacances. Tu dois aller vivre. Et vivre, ça veut dire avoir des hauts, des bas, rire, manger, bouger et sans toujours tout cadrer. Tester ta solidité dans un contexte mouvant. Et c'est là que tu vois ce que tu as vraiment intégré. Pas quand tout est contrôlé, mais quand tout est vivant. Moi, j'ai eu un déclic un jour à la plage. J'étais là, en train de refuser. Un sorbet, parce que j'avais déjà mangé. Et là, ma femme me regarde et me dit « C'est mieux quand t'es détendu. » Et moi, en mode coach. Bam ! Là, coup de poing mental. Je m'étais enfermé dans le personnage. Déjà, j'avais oublié que la transformation, c'est pas une prison. C'est un terrain d'évolution. L'été n'est pas ton ennemi. C'est ton miroir. Quand tu enlèves les routines, les contraintes, le cadre, il reste quoi ? 3. Ton rapport à ton corps, tes automatismes et ta capacité à t'écouter. C'est là que tout se joue. Si tu as peur de te lâcher, c'est peut-être que tu n'as jamais appris à te faire confiance. Pas à te contrôler, à te faire confiance. Et ce n'est pas de ta faute. Tu as grandi dans une société qui t'a appris que ton corps devait être géré. Il fallait faire attention, éviter, contrôler. Mais ton corps, il a besoin de douceur, de mouvements libres, de plaisir, de pause, de rééquilibrage. Pas de punition. Et les vacances ? Bah, c'est un test magnifique pour ça. Tu manges plus gras, plus sucré ? Ok, ton corps s'est géré. Tu bouges un peu moins ? Ok, ton métabolisme s'ajuste. Le danger, c'est ce que tu fais après. Tu fais un écart. Tu paniques. Tu compenses, tu culpabilises, tu perds ton estime. Et tu sais ce qui relance en spirale ? Le discours intérieur violent. Cette voix qui te dit « t'as tout gâché » . Et cette voix, tu ne la fais pas taire avec un plan d'entraînement. Tu la fais taire avec de l'amour, du recul et une vraie vision. Tu veux rester stable l'été ? Apprends à rebondir alors, au lieu de vouloir éviter. Là, je vais rentrer dans le dur. On va parler vrai. terrain, concret. Ce n'est pas un chapitre de livre, non. C'est un moment entre toi et moi. Comme si on marchait ensemble au bord de la mer et que tu me disais, Joram, j'ai peur de lâcher. Tu me donnes des repères pour ne pas me perdre, s'il te plaît. Alors je vais te les donner. Pas pour que tu contrôles, mais pour que tu t'ancres. Ton plan minimum vital, c'est le premier plan d'action. Tu ne pourras pas tout gérer et c'est OK. Mais ce que tu peux faire, c'est définir le minimum qui te maintient vivant, stable et connecté. Pas une prison, pas un objectif, juste ce que tu refuses de laisser tomber. Par exemple, boire un litre d'eau avant midi, bouge 20 minutes chaque jour, même juste une moche, et deux repas construits par jour, protéines, fibres et graisses. Pourquoi c'est puissant ? Parce que quand tout fout le camp, sommeil, agenda, tentation, ce minimum, et bien ça devient ton îlot, ton repère, ton souffle. Il s'empêche, il t'empêche de t'oublier. En deuxième pilier, on peut voir ton intention, pas ton flic intérieur. Avant de partir en vacances, pose-toi la question. Comment j'ai envie de me sentir pendant et après ce séjour ? Pas ce que tu veux éviter, ce que tu veux incarner. Un client m'a dit un jour, je veux juste rentrer sans me dire, j'ai tout foutu en l'air. Et je lui ai répondu, alors ne construis pas ton idée sur la peur, construis-le sur une intention claire. Le troisième pilier pour moi serait la nutrition intuitive. Intuitive mais cadrée. Le matin commence par des protéines. Oublie le sucre vide au réveil. Hydrate-toi avec conscience. Prends deux grands verres d'eau au réveil. L'apéro malin. Petit bonus, mange avant. Choisis un seul alcool. Alterne avec de l'eau. Et ne saute jamais un repas pour compenser. C'est le début de l'effet domino ça. Ton kit en cas. Surtout ! Shaker de protéines, noix, fruits secs et barcline. Et quand je dis barcline, barre de protéines. En quatrième pilier, le mouvement sans pression. Le mouvement sans pression, c'est la clé. Le sport en vacances n'est pas du rattrapage calorique. Enlevez-vous ça de la tête. C'est de l'entretien joyeux, même 10 minutes. C'est énorme. Et marchez. Pendant les vacances, si vous pouvez marcher, marchez. Le pilier numéro 5 serait le checking émotionnel. Ton vrai repère intérieur. Toutes les 70 heures, stop, pose-toi, respire et demande-toi comment je me sens vraiment. Est-ce que je m'écoute ou est-ce que je me fuis ? Qu'est-ce que j'ai besoin de nourrir maintenant ? Et en 6, pas un cadre rigide, un cocon, une aide, une encre, un filet de sécurité. Parle-toi, parle-toi à toi-même. Et mon petit 7, c'est cadeau, ce que je recommande à tous mes coachés. Prépare ce petit sac avant de partir. Écoute bien, une gourde plus un shaker protéiné, des snacks équilibrés, une tenue confortable pour bouger n'importe où. Tu n'as jamais besoin d'être parfait. Tu as besoin d'être présent, préparé et juste honnête avec toi-même. Et tu sais quoi ? On a souvent cette idée que les vacances, c'est une parenthèse, un entre-deux, une zone floue. Mais en vérité, c'est souvent le moment où tout bascule. Pas parce qu'on perd tout, mais parce qu'on... se perd. Et là, j'ai envie de le dire tout simplement, avec tout mon cœur de coach, tu n'es pas là pour tenir. Tu n'es pas là pour prouver que tu peux résister à tout. Tu es là surtout pour t'aimer. T'aimer quand t'as tenu ton programme. T'aimer quand tu es un peu perdu. T'aimer quand tu reviens au plan le lendemain d'un écart. Parce que le vrai défi, c'est pas de contrôler chaque repas. Le défi, c'est de rester ton propre repère. Même loin de la routine, même en pleine fête, même quand ça tangue. Tu veux savoir si ta transformation est solide ? Alors regarde comment tu réagis quand tu n'es plus dans ton cadre. Et si tu tombes, tu te relèves. Et si tu lâches un peu, tu reviens sans violence. Et si tu ressens du flou, tu l'écoutes sans juger. C'est la vraie force, pas la perfection, mais la capacité à t'aimer dans chaque version de toi. Tu sais, on ne transforme pas. En s'interdisant de vivre, on se transforme quand on apprend à vivre avec conscience. Alors cet été, soit doux, soit vrai, soit en présence. Surtout kiffe, mais reste connecté. Tombe, mais choisis toujours de revenir. Et surtout, n'oublie jamais qui tu es en train de devenir. Pas quelqu'un de parfait, quelqu'un de présent, aligné, ancré et vivant. C'est ça.