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Minuit à Bali - Changement de vie par le développement personnel naturel

02-Découvrez l'origine de Minuit à Bali pour une évolution naturelle

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21min |23/04/2024
Play
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Description

Minuit à Bali propose de passer d'un développement personnel à une évolution naturelle, qui s'inscrit dans le temps, de revenir à l'essentiel, de changer sa vie, de retrouver l'estime de soi, de s'écouter. Cet épisode revient sur ce qui m’a conduit jusqu'à vous, mes doutes, mes envies de comprendre ce qui m’entoure, mon changement de vie et l’origine même de la création de Minuit à Bali.

🐣 Toutes les histoires commencent par "il était une fois.." car Minuit à Bali ne vient pas d'une envie de mettre en ligne un nouveau podcast autour du développement personnel, avec des recettes bonheurs, des méthodes à réaliser en 8 jours ou des règles de vie. mais d'une histoire, d'une envie...

👉 Minuit à Bali a été créé pour vous proposer des sources de réflexions, des philosophies de vie différentes et pourquoi pas des actions à mettre en place pour vous permettre d'évoluer, de trouver ou de retrouver votre estime de soi, de vivre de façon plus responsable, plus fluide, en connaissant et en comprenant votre environnement, en faisant des choix qui vous appartiennent

👉 Dans cet épisode, nous allons revenir aux sources de Minuit à Bali, à sa création,son origine ,ce sera ensuite à vous de choisir de suivre ce rendez-vous et d'écouter votre envie de changer sa vie, vivre autrement, de comprendre ce qui vous entoure, d'acquérir de nouvelles compétences pour évoluer dans uns société parfois anxiogène ou simplement de changer de mode de vie.

👉Je vais vous parler, dans cet épisode,  de ce chemin de vie, d'un mode de vie particulier, de choix de vie, de réflexion sur la vie, du pouvoir des émotions, d'inconscient, d'une envie d'un développement naturel, sans artifices ou formatage inconscient. 

🤓 Vous avez envie d'en savoir plus sur l'évolution naturelle, écoutez cet épisode :

Entre développement personnelle et l'évolution naturelle

Envie d'évoluer naturellement, de poser des questions, d’interagir, de changer sa vie :

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Nous voici donc dans la deuxième partie de notre rencontre, et oui, le deuxième épisode comme je préférais. Je suis très heureux de vous retrouver, et cet épisode va nous permettre de mieux nous connaître. Encore une fois, c'est l'idée de découvrir le décor, le contexte, pour qu'on se sente plus à l'aise après. Et je vais ici vous raconter comment j'en suis arrivé à écrire, tout simplement, Minuit à Bali le podcast que vous écoutez actuellement. Voici son histoire. Nous nous comparons souvent aux autres, et quand je parle des autres, ce n'est pas forcément nos amis d'enfance ou nos collègues de travail, mais parfois même de parfaits inconnus, des artistes à la télé, des gens dans un restaurant qui semblent en mode détente, une famille sur la plage qui semble parfaite, le couple qui nous défie avec leur amour. Et c'est à ce moment-là qu'on se sent parfois fatigué. Nous revient alors nos idéaux, comment on se voyait et l'image que nous avons de nous-mêmes maintenant. Il est très difficile de pouvoir être toujours aligné, au top, simplement heureux, vous le savez, quand nous avons choisi notre vie à respecter les règles du jeu que nous n'avons pas forcément choisi. Et tout est bien là. Il n'est pas évident d'avancer, de faire bonne figure, d'assurer, sans se poser un minimum de questions. Quand tu es dans le désert depuis trop longtemps, tu te demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut te faire jouer les yeux bandés. Comme chantait Jean-Patrick Capdeviel pour ceux qui avaient la référence. Ces petites introspections, ce face-à-face avec nous-mêmes, peut soit se terminer au mieux par un rossement d'épaule, on arrive à se convaincre que dans tous les cas, on n'avait pas le poids, et que ça pourrait être pire, ou au contraire, nous amener à se poser de nouvelles questions, à creuser le sujet, à nous sentir en déséquilibre, sans vraiment savoir quoi faire ou quoi penser. Notre quotidien reprend le dessus et nous continuons alors notre vie, tout en ayant l'impression d'être passé à côté de quelque chose d'important. Bien sûr, nous essayons de changer certaines habitudes, mais ce n'est pas suffisant. Nous nous mettons la pensée positive, nous prenons des décisions pour améliorer notre rapport avec les autres, nous prenons des engagements avec nous-mêmes pour plus nous écouter, profiter du moment présent, mais on est souvent rattrapé par ce que nous appelons la réalité, et ce que nous considérons comme des priorités. Il y a quelques années, comme vous, j'avais la sensation tenace de ne pas vivre ma meilleure vie. Je n'étais pas véritablement malheureux, mais je sentais qu'il y avait quelque chose qui clochait, un truc à l'épand. Je me suis fait accompagner par un professionnel, mais je me suis rapidement aperçu, en tout cas c'était ma sensation, que le but de tout cela était de me rendre normal, de me réconcilier avec mon passé et de continuer docilement à accepter le fait que toutes les questions ne sont pas forcément bonnes à poser, que les réponses sont en moi, mais qu'il serait préférable qu'elles correspondent à celles du plus grand nombre. Sinon, j'avais le droit à un sourire bienveillant et des théories sur le vivre ensemble et l'acceptation de devoir appartenir à la société tout en assumant les contraintes, bien sûr. C'est à cette période de ma vie que j'allais régulièrement à Bali, en Indonésie. Un rêve d'enfant que je vous raconterai peut-être plus tard. D'abord dans le but de préparer mes diplômes de plongée, puis parce que j'y trouvais là-bas quelque chose de différent. Je ne parle pas ici de paradis, pas du tout, mais plutôt d'une certaine philosophie de vie. qui me plaisait. Et c'est ainsi qu'un jour, ou plutôt une nuit, à Bali, je me suis de nouveau retrouvé face à moi-même. Ça m'était déjà arrivé, et là, j'étais seul, et je me suis retrouvé seul. C'est ça, tout seul, face à moi-même. Je n'ai pas choisi cet instant, mais il était à l'origine de ce qui m'a donné envie de créer ce podcast et d'être avec vous. Que cela se passe la nuit est important, car il n'y a plus de couleurs ou de distractions, juste le chant des oiseaux nocturnes et le contraste entre le noir et le gris clair. La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit disait Victor Hugo. La nuit, nous sommes seuls avec nous-mêmes, comme suspendus dans un temps infini. Nous sommes libres et sans regard, sans obligation. Tout nous revient, nos rêves, nos espoirs, nos peurs, nos angoisses aussi, notre fragilité. C'est la nuit que nous nous débranchons du monde pour le réinventer. C'est la nuit que viennent se poser les vraies questions, celles que l'on avait consciemment ignorées ou mises sous le tapis, ignorées le jour et qui viennent frapper à notre porte pour se rappeler à nous la nuit. C'est aussi là que nous sommes le plus sincères avec nous-mêmes. C'est la nuit que nous échafaudons des théories, que nous nous faisons des promesses, que nous avons parfois des réponses, que nous nous reconnectons avec nos envies, avant que l'aube... nous rendent plus raisonnables, plus dociles, et nous fassent oublier ce qu'aurait pu être notre vie, si nous avions seulement pu en garder un souvenir. Je me suis retrouvé face à ma propre vulnérabilité, l'injonction d'être un bonhomme, d'affronter et de gagner. Ces pensées nocturnes m'ont mis face à mes contradictions, à ce que l'on attendait de moi, ce qui était acceptable par le plus grand nombre, plus qu'acceptable, digéré, admis. Je parlais tout à l'heure de mon accompagnement par un professionnel, de cette forme de recadrage pour aller vers une forme de normalité, celle qui nous permet d'être reconnus et acceptés par les autres êtres humains. Au fil des séances, nous en arrivons à nous convaincre nous-mêmes qu'il est sans doute plus raisonnable de considérer que tout est lié à notre enfance, que c'est la faute de notre père et de notre mère, papa, maman. Et après les avoir symboliquement tués, bien sûr, je le précise, nous pourrons reprendre le cours de notre vie. Alors, sur le sujet, soyons clairs. Il n'est pas complètement fou de penser que notre enfance, et plus précisément la période de 0 à 7 ans, ou 8 ans, ou 9 ans, peu importe, conditionne notre rapport à la vie et nos relations. Mais, comme toute approche est destinée à nous permettre de mieux nous comprendre, à mieux comprendre le monde qui nous entoure, tout ne peut pas se résumer aux actes manqués de la part de notre père ou de notre mère. Si nous nous contentons de réduire notre mal-être en le réduisant à notre passé plus ou moins lointain, en le focalisant uniquement sur la figure maternelle ou paternelle, eh bien on risque de se retrouver perdu. Quand après des années d'accompagnement, si nous en avons la possibilité, si votre père ou votre mère est encore là, eh bien on se retrouve face à ses propres parents et... qui après nous avoir écoutés, nous reprochent nos bagages, notre linge en salle, nous répondent Attends, attends, attends. Je ne me souviens pas de ce que tu me dis, de ce que tu as vécu, je ne me souviens pas. Non. Peut-être, je ne dis pas le contraire, mais je ne m'en souviens pas. Si je l'ai fait, je suis désolé. Non, je ne dis pas que je n'ai pas fait, mais je ne m'en souviens pas. Mais tu sais, on a fait ce qu'on a pu. Et personne ne nous a jamais appris à élever les enfants. Bon, après, on fait quoi ? C'est en tout cas ce qui m'est arrivé, moi, de mon côté. J'ai dû affronter, entre guillemets, mes parents, leur parler, vider tout ce que j'avais en moi, et il y en avait beaucoup. Ça a duré quelques années. Mais après, derrière, il a fallu avancer. Je n'ai pas choisi de garder de la rancœur. Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais je n'ai pas choisi de garder la rancœur ou de mettre sur le dos de mes parents mes échecs ou mon déséquilibre. Ça, c'était moi. Certes, ils ont eu sans doute une part de responsabilité, mais une fois que j'ai sorti des poubelles de mes reproches, que nous en avons discuté, la suite, elle est à moi, elle m'appartient. Et si le fait d'en parler a été utile, ça, c'est sûr, je n'ai pas choisi d'utiliser le pare-balles parental pour m'exonérer de toute responsabilité. Je vous avais dit que la vie était faite de choix, vous le savez, voilà un choix que j'ai fait. Il faut ajouter que notre mal-être peut être particulièrement profond, bien sûr, et que si j'aborde ici le rôle des parents, cela peut être beaucoup plus complexe, traumatique, et c'est là qu'il n'est pas inutile de se faire accompagner pour mieux comprendre, pour mieux se comprendre. Autrement, il y a encore quelques années, le sujet pouvait sembler tabou, mais grâce aux coups de projecteur qui ont été mis sur les artistes comme Jérémy Ferrari et ses addictions, ou Panayoti, Pascoe, qui nous parle dans son livre de sa dépression mélancolique, On comprend mieux l'importance de rencontrer un professionnel type psychothérapeute pour mettre en lumière ses angoisses, les nommer et vivre avec. Mais dans toutes les démarches qui nous amènent à une meilleure compréhension de nous-mêmes et de notre rapport aux autres, il est important de choisir consciemment ce qui va nous aider à aller mieux, au risque de sagement revenir dans les rangs où notre équilibre, notre liberté de penser, sera dorénavant au diapason de ceux qui semblent les plus heureux, les plus raisonnables. d'adopter la même forme de pensée, prendre les mêmes repères pour éviter ce qui ne va pas, ce qui n'est jamais allé, ce que nous pourrions changer à notre niveau. Et si nous en savions plus sur ce qui nous entoure, sans filtre moralisateur. Le savoir, un grand mot qui semble arrogant, inaccessible, limité à un certain nombre d'élus, une élite, le Graal qui pourrait nous permettre ensuite de comprendre et d'agir. Plus jeune, quand je me posais une question à mon père du style dis donc, j'étais jeune bien sûr, mais comment font les oiseaux pour voler ? mon père me répondit dis donc, t'as qu'à regarder dans les livres Non pas qu'il ne savait pas, il savait, mais juste pour me donner la possibilité de savoir et de comprendre par moi-même avec ma propre interprétation, à mon rythme, en utilisant ma curiosité tout en testant mon envie de savoir. Si j'allais chercher l'information dans les livres, c'est que je voulais savoir. Bien sûr, plus tard, dans les repas du dimanche, nous nous amusions avec lui de cette phrase, et elle reste toujours d'actualité. Et quand il nous posait une question à nous, il nous arrivait de lui répondre Ben, dis donc, t'as qu'à chercher dans les livres Cela n'empêchait pas, quand nous ne nous posions même pas la question, de nous donner des explications pointues sur les faits d'Hopler, par exemple. Et si je ne savais pas ce que c'est, vous n'avez plus qu'à chercher dans les livres. Mais cette nuit-là, à Bali, je ne l'ai pas oubliée. Pas plus que les suivantes. Je me suis promis de m'écouter, de m'amuser, de voyager, de continuer à être curieux, de travailler sur mes croyances. Et puis, vous savez quoi ? J'ai aussi compris qu'il n'y avait pas d'envie stupide. Juste un manque d'imagination pour les réaliser. Je me suis promis de comprendre ce qui m'entourait. de réinventer le monde même si ça semble fou, de vivre ma vie parce que c'est la mienne, juste à moi, qu'elle m'appartient, d'écouter ce que disent ou écrivent les autres êtres humains qui partagent la même planète que moi, à la recherche de philosophies inspirantes, d'autres versions moins copiées-collées du vivre ensemble, de m'inspirer de toutes les possibilités offertes, de prendre des décisions pour vivre mieux, plus en équilibre. plus en conscience. Bien sûr, ça ne sera jamais parfait, mais ça m'appartiendra, ce seront mes choix. Et si je n'y arrive pas tout le temps, si je suis en contradiction, si je ne suis pas cohérent, parfois avec mes promesses, ce n'est pas grave, car je me suis aussi promis de me pardonner, d'être plus doux avec moi-même. Après tout, avant d'être mon pire ennemi, je suis aussi avant tout mon meilleur ami. Cette nuit-là, il était minuit à Bali et j'ai commencé à imaginer la suite de ma vie et à essayer de la vivre. Bien sûr, ça ne s'est pas fait comme ça. Je claque mon deux doigts, pouf ! Je lis un bouquin, un ou deux, sur le développement personnel, la prophétie des Andes, le secret. Je regarde les vidéos de Tony Robbins et David Laroche. Ça y est, j'écoute des podcasts sur le changement de vie. Et me voilà un nouvel homme, une version franchement améliorée de moi. Tout le monde m'adore, je m'adore tellement que je ne me reconnais même plus. Les gens se retournent sur mon passage et je sens leur envie d'être moi. Je déchire autant dans ma vie professionnelle que personnelle. Non, non, non, ça ne s'est pas passé comme ça. Ce fut à la fois plus lent et peut-être plus laborieux aussi. Parce que si effectivement j'ai beaucoup lu, j'ai regardé des vidéos comme tout le monde, comme vous le faites certainement, j'ai beaucoup voyagé, j'ai fait de nombreuses rencontres, ce fut plutôt un long cheminement qui m'a amené à penser qu'il était possible de changer la donne, de sortir de mon immobilisme inconsciemment consenti et choisir de continuer à évoluer. Je pensais avoir à peu près compris l'idée générale de la pensée occidentale, mais de m'être fait prendre à mon propre piège. Toutes mes réflexions venaient du même compost. Elles étaient quelque part alignées à un courant de pensée qui ne laissait pas la place à la notion de spiritualité, de champ des possibles et à des relations différentes. Bien sûr, il y avait des explications à toute chose, des définitions rassurantes, des modes de pensée qui partaient de la même base, de la même histoire commune. Le regard sur le monde naissait du même endroit en finalité et pointait toujours dans la même direction sur les autres, les étrangers, les sauvages, ceux qui n'avaient pas compris la vie, qui avaient des traditions étranges, des croyances dangereuses, ceux que l'on prenait à la légère, qui n'avaient pas le sens des valeurs, des priorités, qui ne comprenaient pas, qui ne comprenaient rien. Cela m'a demandé de reconsidérer ce que nous... considérions comme acquis et forcément d'identifier tous les enjeux, les priorités, les obligations qui ne nous appartiennent pas. De couper les fils des marionnettistes pour prendre ses propres décisions, de renoncer à certains droits, pour effacer certains devoirs. Penser par soi-même ne signifie pas couper les liens avec la société, rejeter en bloc, vivre dans la forêt ou suivre des enseignements religieux. Et vous le comprendrez sans doute mieux en écoutant... les prochains podcasts. Je me pensais plutôt à sortir d'un conditionnement occidental, pour m'installer dans un environnement qui ne ressemble en rien à ce que je connaissais depuis ma naissance, histoire de prendre du recul de la hauteur. Et c'est ainsi que je me suis installé à Bali. Une sorte de désintoxication ou de déprogrammation avec une perpétuelle remise en question et une sorte de renaissance personnelle. Tout simplement une reprise en main de ma vie. Je souhaitais un environnement différent et qu'en restant déjà à Bali, je savais que ce n'était certainement pas un paradis, ça je le savais, mais plutôt une source d'inspiration impartiale dans ma quête de sens. Je ne me suis pas installé en m'accrochant à ma culture occidentale, en comparant, en disant ça c'est bien, ça c'est pas bien, si peut-être au début je l'ai fait, en disant tiens, voilà, ils font ça, mais ils ne devraient pas faire ça, cette notion de jugement. Non, l'idée était plutôt de lâcher prise, d'apprendre et de comprendre comment vivre sur place, tout en gardant à l'esprit cette volonté de pouvoir agir sur ma vie, de pouvoir être acteur de mes choix, et ça Bali me le permettait. Alors je ne suis pas pour autant devenu baliné, non. J'ai tout à fait conscience de n'être qu'un invité ici, mais mon envie de passer par une sorte d'évolution naturelle coexistait parfaitement avec le mode de vie de l'île, et c'est toujours le cas. Cela m'a demandé de reconsidérer tous mes fondamentaux culturels et de m'inspirer et de m'intéresser aussi à toutes les philosophies de vie qui sont liées directement ou indirectement à elles, à la vie. C'est ainsi que je me suis rapproché non seulement du mode de vie et des traditions balinaises, c'est vrai, de son histoire, parce qu'elle est très intéressante, elle est très riche, mais aussi de la culture japonaise, indienne ou chinoise. J'y ai vu des rapports, des relations, des liaisons entre les différents mythes, les différentes coutumes, traditions, des modes de vie similaires, des traditions communes, des rapports au temps, à l'espace, à la mort aussi, aux blessures de l'âme. qui se rejoignaient, une certaine poésie. Et au fil du temps, j'ai même identifié des méthodes ou un esprit développement personnel avant même que cette pratique arrive à l'Occident. Peu à peu, je me suis nettoyé des injonctions. Fais-ci, fais ça, faut pas faire ci, paye ça ! De la peur de la punition. Bien sûr, il y avait toutes les obligations, on ne peut pas y échapper, mais je pouvais les identifier, les accepter, car je les comprenais. La diversité et la profondeur de ce qui m'a été proposé m'a permis de mieux comprendre la complexité des sujets que je considérais comme compris. Ce n'est pas si simple. Des mots que je n'osais même pas prononcer de peur que l'on se foute de moi, comme la notion de liberté, d'indépendance, d'amour ou de bonheur. Bonheur, ça n'existe pas, c'est subjectif. Voici donc l'origine de Minuit à Bali. Partagez avec vous cette sorte de chemin initiatique, qui en finalité, ça ne m'appartient pas, qui n'est pas le résultat d'une méthode, mais d'un regard différent pour évoluer naturellement vers ce que nous aimons et qui nous ressemble le plus, sans règles, sans obligations, juste l'envie et la curiosité d'imaginer et de vivre ça autrement. Je pourrais vous parler des heures, ça c'est clair, de ce qui m'a transporté, ce qui m'a motivé, ce qui a changé ma vie, mon regard sur les autres aussi. Vous dire combien j'ai aimé être inspiré par ces grands auteurs, écrivains, artistes, aventuriers, explorateurs. Combien il était important de se laisser surprendre par d'autres philosophies venues de l'autre bout du monde, ou simplement juste à côté de chez soi. La quête de sens passe certainement, je crois, par l'envie de partager, de transmettre avec ceux qui nous entourent. et qui partagent nos sources d'inspiration, de se motiver à continuer à penser autrement, à rester curieux, curieux de tout, et de souffrir des nuits pour se faire des promesses et des jours pour les réaliser. Voilà, dans le prochain épisode qui sera donc... La dernière partie de notre rencontre, puisque là nous sommes vraiment encore une fois dans l'idée de l'origine, je vais vous parler plus en détail de l'évolution naturelle. Après tout, c'est de même l'esprit de ce podcast, il est tout à fait normal que ça semble un peu nébuleux, obscur, et je vais essayer de vous en dire plus. Si vous connaissez le principe, si vous avez envie de marquer votre passage, de faire l'aventure, de vous joindre à moi, c'est très simple, abonnez-vous. Mettez un commentaire, cliquez, likez, mettez plein d'étoiles, je ne sais pas quoi. Faites votre maximum, faites du bruit comme on dit, mais ça ne servira pas à grand-chose. Ce rendez-vous ne peut exister que si vous y participez. Et puis si tout ça, ça ne vous intéresse pas, ce n'est pas grave. Il y a d'autres créateurs de contenu très inspirants. Vous savez quoi ? Le principal, c'est de cultiver sa curiosité. Allez, on se retrouve bientôt pour notre prochain rendez-vous quand il sera minuit à Bali.

Chapters

  • Introduction à Minuit à Bali et à l'évolution personnelle

    00:13

  • Mon parcours et la création du podcast

    01:11

  • Comparaison sociale et insatisfaction personnelle

    01:37

  • La quête de changement et la recherche de soi

    03:29

  • Mon expérience à Bali et la philosophie de vie

    04:10

  • Confrontation avec ma vulnérabilité et mes contradictions

    06:03

  • L'impact de l'enfance sur notre vie actuelle

    06:52

  • L'importance de l'accompagnement professionnel

    09:19

  • Promesses de changement et engagement personnel

    11:21

  • S'installer à Bali et réinventer ma vie

    15:18

  • Origine de Minuit à Bali et partage d'expériences

    17:54

  • Conclusion et invitation à la curiosité

    19:09

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Minuit à Bali propose de passer d'un développement personnel à une évolution naturelle, qui s'inscrit dans le temps, de revenir à l'essentiel, de changer sa vie, de retrouver l'estime de soi, de s'écouter. Cet épisode revient sur ce qui m’a conduit jusqu'à vous, mes doutes, mes envies de comprendre ce qui m’entoure, mon changement de vie et l’origine même de la création de Minuit à Bali.

🐣 Toutes les histoires commencent par "il était une fois.." car Minuit à Bali ne vient pas d'une envie de mettre en ligne un nouveau podcast autour du développement personnel, avec des recettes bonheurs, des méthodes à réaliser en 8 jours ou des règles de vie. mais d'une histoire, d'une envie...

👉 Minuit à Bali a été créé pour vous proposer des sources de réflexions, des philosophies de vie différentes et pourquoi pas des actions à mettre en place pour vous permettre d'évoluer, de trouver ou de retrouver votre estime de soi, de vivre de façon plus responsable, plus fluide, en connaissant et en comprenant votre environnement, en faisant des choix qui vous appartiennent

👉 Dans cet épisode, nous allons revenir aux sources de Minuit à Bali, à sa création,son origine ,ce sera ensuite à vous de choisir de suivre ce rendez-vous et d'écouter votre envie de changer sa vie, vivre autrement, de comprendre ce qui vous entoure, d'acquérir de nouvelles compétences pour évoluer dans uns société parfois anxiogène ou simplement de changer de mode de vie.

👉Je vais vous parler, dans cet épisode,  de ce chemin de vie, d'un mode de vie particulier, de choix de vie, de réflexion sur la vie, du pouvoir des émotions, d'inconscient, d'une envie d'un développement naturel, sans artifices ou formatage inconscient. 

🤓 Vous avez envie d'en savoir plus sur l'évolution naturelle, écoutez cet épisode :

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  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Nous voici donc dans la deuxième partie de notre rencontre, et oui, le deuxième épisode comme je préférais. Je suis très heureux de vous retrouver, et cet épisode va nous permettre de mieux nous connaître. Encore une fois, c'est l'idée de découvrir le décor, le contexte, pour qu'on se sente plus à l'aise après. Et je vais ici vous raconter comment j'en suis arrivé à écrire, tout simplement, Minuit à Bali le podcast que vous écoutez actuellement. Voici son histoire. Nous nous comparons souvent aux autres, et quand je parle des autres, ce n'est pas forcément nos amis d'enfance ou nos collègues de travail, mais parfois même de parfaits inconnus, des artistes à la télé, des gens dans un restaurant qui semblent en mode détente, une famille sur la plage qui semble parfaite, le couple qui nous défie avec leur amour. Et c'est à ce moment-là qu'on se sent parfois fatigué. Nous revient alors nos idéaux, comment on se voyait et l'image que nous avons de nous-mêmes maintenant. Il est très difficile de pouvoir être toujours aligné, au top, simplement heureux, vous le savez, quand nous avons choisi notre vie à respecter les règles du jeu que nous n'avons pas forcément choisi. Et tout est bien là. Il n'est pas évident d'avancer, de faire bonne figure, d'assurer, sans se poser un minimum de questions. Quand tu es dans le désert depuis trop longtemps, tu te demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut te faire jouer les yeux bandés. Comme chantait Jean-Patrick Capdeviel pour ceux qui avaient la référence. Ces petites introspections, ce face-à-face avec nous-mêmes, peut soit se terminer au mieux par un rossement d'épaule, on arrive à se convaincre que dans tous les cas, on n'avait pas le poids, et que ça pourrait être pire, ou au contraire, nous amener à se poser de nouvelles questions, à creuser le sujet, à nous sentir en déséquilibre, sans vraiment savoir quoi faire ou quoi penser. Notre quotidien reprend le dessus et nous continuons alors notre vie, tout en ayant l'impression d'être passé à côté de quelque chose d'important. Bien sûr, nous essayons de changer certaines habitudes, mais ce n'est pas suffisant. Nous nous mettons la pensée positive, nous prenons des décisions pour améliorer notre rapport avec les autres, nous prenons des engagements avec nous-mêmes pour plus nous écouter, profiter du moment présent, mais on est souvent rattrapé par ce que nous appelons la réalité, et ce que nous considérons comme des priorités. Il y a quelques années, comme vous, j'avais la sensation tenace de ne pas vivre ma meilleure vie. Je n'étais pas véritablement malheureux, mais je sentais qu'il y avait quelque chose qui clochait, un truc à l'épand. Je me suis fait accompagner par un professionnel, mais je me suis rapidement aperçu, en tout cas c'était ma sensation, que le but de tout cela était de me rendre normal, de me réconcilier avec mon passé et de continuer docilement à accepter le fait que toutes les questions ne sont pas forcément bonnes à poser, que les réponses sont en moi, mais qu'il serait préférable qu'elles correspondent à celles du plus grand nombre. Sinon, j'avais le droit à un sourire bienveillant et des théories sur le vivre ensemble et l'acceptation de devoir appartenir à la société tout en assumant les contraintes, bien sûr. C'est à cette période de ma vie que j'allais régulièrement à Bali, en Indonésie. Un rêve d'enfant que je vous raconterai peut-être plus tard. D'abord dans le but de préparer mes diplômes de plongée, puis parce que j'y trouvais là-bas quelque chose de différent. Je ne parle pas ici de paradis, pas du tout, mais plutôt d'une certaine philosophie de vie. qui me plaisait. Et c'est ainsi qu'un jour, ou plutôt une nuit, à Bali, je me suis de nouveau retrouvé face à moi-même. Ça m'était déjà arrivé, et là, j'étais seul, et je me suis retrouvé seul. C'est ça, tout seul, face à moi-même. Je n'ai pas choisi cet instant, mais il était à l'origine de ce qui m'a donné envie de créer ce podcast et d'être avec vous. Que cela se passe la nuit est important, car il n'y a plus de couleurs ou de distractions, juste le chant des oiseaux nocturnes et le contraste entre le noir et le gris clair. La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit disait Victor Hugo. La nuit, nous sommes seuls avec nous-mêmes, comme suspendus dans un temps infini. Nous sommes libres et sans regard, sans obligation. Tout nous revient, nos rêves, nos espoirs, nos peurs, nos angoisses aussi, notre fragilité. C'est la nuit que nous nous débranchons du monde pour le réinventer. C'est la nuit que viennent se poser les vraies questions, celles que l'on avait consciemment ignorées ou mises sous le tapis, ignorées le jour et qui viennent frapper à notre porte pour se rappeler à nous la nuit. C'est aussi là que nous sommes le plus sincères avec nous-mêmes. C'est la nuit que nous échafaudons des théories, que nous nous faisons des promesses, que nous avons parfois des réponses, que nous nous reconnectons avec nos envies, avant que l'aube... nous rendent plus raisonnables, plus dociles, et nous fassent oublier ce qu'aurait pu être notre vie, si nous avions seulement pu en garder un souvenir. Je me suis retrouvé face à ma propre vulnérabilité, l'injonction d'être un bonhomme, d'affronter et de gagner. Ces pensées nocturnes m'ont mis face à mes contradictions, à ce que l'on attendait de moi, ce qui était acceptable par le plus grand nombre, plus qu'acceptable, digéré, admis. Je parlais tout à l'heure de mon accompagnement par un professionnel, de cette forme de recadrage pour aller vers une forme de normalité, celle qui nous permet d'être reconnus et acceptés par les autres êtres humains. Au fil des séances, nous en arrivons à nous convaincre nous-mêmes qu'il est sans doute plus raisonnable de considérer que tout est lié à notre enfance, que c'est la faute de notre père et de notre mère, papa, maman. Et après les avoir symboliquement tués, bien sûr, je le précise, nous pourrons reprendre le cours de notre vie. Alors, sur le sujet, soyons clairs. Il n'est pas complètement fou de penser que notre enfance, et plus précisément la période de 0 à 7 ans, ou 8 ans, ou 9 ans, peu importe, conditionne notre rapport à la vie et nos relations. Mais, comme toute approche est destinée à nous permettre de mieux nous comprendre, à mieux comprendre le monde qui nous entoure, tout ne peut pas se résumer aux actes manqués de la part de notre père ou de notre mère. Si nous nous contentons de réduire notre mal-être en le réduisant à notre passé plus ou moins lointain, en le focalisant uniquement sur la figure maternelle ou paternelle, eh bien on risque de se retrouver perdu. Quand après des années d'accompagnement, si nous en avons la possibilité, si votre père ou votre mère est encore là, eh bien on se retrouve face à ses propres parents et... qui après nous avoir écoutés, nous reprochent nos bagages, notre linge en salle, nous répondent Attends, attends, attends. Je ne me souviens pas de ce que tu me dis, de ce que tu as vécu, je ne me souviens pas. Non. Peut-être, je ne dis pas le contraire, mais je ne m'en souviens pas. Si je l'ai fait, je suis désolé. Non, je ne dis pas que je n'ai pas fait, mais je ne m'en souviens pas. Mais tu sais, on a fait ce qu'on a pu. Et personne ne nous a jamais appris à élever les enfants. Bon, après, on fait quoi ? C'est en tout cas ce qui m'est arrivé, moi, de mon côté. J'ai dû affronter, entre guillemets, mes parents, leur parler, vider tout ce que j'avais en moi, et il y en avait beaucoup. Ça a duré quelques années. Mais après, derrière, il a fallu avancer. Je n'ai pas choisi de garder de la rancœur. Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais je n'ai pas choisi de garder la rancœur ou de mettre sur le dos de mes parents mes échecs ou mon déséquilibre. Ça, c'était moi. Certes, ils ont eu sans doute une part de responsabilité, mais une fois que j'ai sorti des poubelles de mes reproches, que nous en avons discuté, la suite, elle est à moi, elle m'appartient. Et si le fait d'en parler a été utile, ça, c'est sûr, je n'ai pas choisi d'utiliser le pare-balles parental pour m'exonérer de toute responsabilité. Je vous avais dit que la vie était faite de choix, vous le savez, voilà un choix que j'ai fait. Il faut ajouter que notre mal-être peut être particulièrement profond, bien sûr, et que si j'aborde ici le rôle des parents, cela peut être beaucoup plus complexe, traumatique, et c'est là qu'il n'est pas inutile de se faire accompagner pour mieux comprendre, pour mieux se comprendre. Autrement, il y a encore quelques années, le sujet pouvait sembler tabou, mais grâce aux coups de projecteur qui ont été mis sur les artistes comme Jérémy Ferrari et ses addictions, ou Panayoti, Pascoe, qui nous parle dans son livre de sa dépression mélancolique, On comprend mieux l'importance de rencontrer un professionnel type psychothérapeute pour mettre en lumière ses angoisses, les nommer et vivre avec. Mais dans toutes les démarches qui nous amènent à une meilleure compréhension de nous-mêmes et de notre rapport aux autres, il est important de choisir consciemment ce qui va nous aider à aller mieux, au risque de sagement revenir dans les rangs où notre équilibre, notre liberté de penser, sera dorénavant au diapason de ceux qui semblent les plus heureux, les plus raisonnables. d'adopter la même forme de pensée, prendre les mêmes repères pour éviter ce qui ne va pas, ce qui n'est jamais allé, ce que nous pourrions changer à notre niveau. Et si nous en savions plus sur ce qui nous entoure, sans filtre moralisateur. Le savoir, un grand mot qui semble arrogant, inaccessible, limité à un certain nombre d'élus, une élite, le Graal qui pourrait nous permettre ensuite de comprendre et d'agir. Plus jeune, quand je me posais une question à mon père du style dis donc, j'étais jeune bien sûr, mais comment font les oiseaux pour voler ? mon père me répondit dis donc, t'as qu'à regarder dans les livres Non pas qu'il ne savait pas, il savait, mais juste pour me donner la possibilité de savoir et de comprendre par moi-même avec ma propre interprétation, à mon rythme, en utilisant ma curiosité tout en testant mon envie de savoir. Si j'allais chercher l'information dans les livres, c'est que je voulais savoir. Bien sûr, plus tard, dans les repas du dimanche, nous nous amusions avec lui de cette phrase, et elle reste toujours d'actualité. Et quand il nous posait une question à nous, il nous arrivait de lui répondre Ben, dis donc, t'as qu'à chercher dans les livres Cela n'empêchait pas, quand nous ne nous posions même pas la question, de nous donner des explications pointues sur les faits d'Hopler, par exemple. Et si je ne savais pas ce que c'est, vous n'avez plus qu'à chercher dans les livres. Mais cette nuit-là, à Bali, je ne l'ai pas oubliée. Pas plus que les suivantes. Je me suis promis de m'écouter, de m'amuser, de voyager, de continuer à être curieux, de travailler sur mes croyances. Et puis, vous savez quoi ? J'ai aussi compris qu'il n'y avait pas d'envie stupide. Juste un manque d'imagination pour les réaliser. Je me suis promis de comprendre ce qui m'entourait. de réinventer le monde même si ça semble fou, de vivre ma vie parce que c'est la mienne, juste à moi, qu'elle m'appartient, d'écouter ce que disent ou écrivent les autres êtres humains qui partagent la même planète que moi, à la recherche de philosophies inspirantes, d'autres versions moins copiées-collées du vivre ensemble, de m'inspirer de toutes les possibilités offertes, de prendre des décisions pour vivre mieux, plus en équilibre. plus en conscience. Bien sûr, ça ne sera jamais parfait, mais ça m'appartiendra, ce seront mes choix. Et si je n'y arrive pas tout le temps, si je suis en contradiction, si je ne suis pas cohérent, parfois avec mes promesses, ce n'est pas grave, car je me suis aussi promis de me pardonner, d'être plus doux avec moi-même. Après tout, avant d'être mon pire ennemi, je suis aussi avant tout mon meilleur ami. Cette nuit-là, il était minuit à Bali et j'ai commencé à imaginer la suite de ma vie et à essayer de la vivre. Bien sûr, ça ne s'est pas fait comme ça. Je claque mon deux doigts, pouf ! Je lis un bouquin, un ou deux, sur le développement personnel, la prophétie des Andes, le secret. Je regarde les vidéos de Tony Robbins et David Laroche. Ça y est, j'écoute des podcasts sur le changement de vie. Et me voilà un nouvel homme, une version franchement améliorée de moi. Tout le monde m'adore, je m'adore tellement que je ne me reconnais même plus. Les gens se retournent sur mon passage et je sens leur envie d'être moi. Je déchire autant dans ma vie professionnelle que personnelle. Non, non, non, ça ne s'est pas passé comme ça. Ce fut à la fois plus lent et peut-être plus laborieux aussi. Parce que si effectivement j'ai beaucoup lu, j'ai regardé des vidéos comme tout le monde, comme vous le faites certainement, j'ai beaucoup voyagé, j'ai fait de nombreuses rencontres, ce fut plutôt un long cheminement qui m'a amené à penser qu'il était possible de changer la donne, de sortir de mon immobilisme inconsciemment consenti et choisir de continuer à évoluer. Je pensais avoir à peu près compris l'idée générale de la pensée occidentale, mais de m'être fait prendre à mon propre piège. Toutes mes réflexions venaient du même compost. Elles étaient quelque part alignées à un courant de pensée qui ne laissait pas la place à la notion de spiritualité, de champ des possibles et à des relations différentes. Bien sûr, il y avait des explications à toute chose, des définitions rassurantes, des modes de pensée qui partaient de la même base, de la même histoire commune. Le regard sur le monde naissait du même endroit en finalité et pointait toujours dans la même direction sur les autres, les étrangers, les sauvages, ceux qui n'avaient pas compris la vie, qui avaient des traditions étranges, des croyances dangereuses, ceux que l'on prenait à la légère, qui n'avaient pas le sens des valeurs, des priorités, qui ne comprenaient pas, qui ne comprenaient rien. Cela m'a demandé de reconsidérer ce que nous... considérions comme acquis et forcément d'identifier tous les enjeux, les priorités, les obligations qui ne nous appartiennent pas. De couper les fils des marionnettistes pour prendre ses propres décisions, de renoncer à certains droits, pour effacer certains devoirs. Penser par soi-même ne signifie pas couper les liens avec la société, rejeter en bloc, vivre dans la forêt ou suivre des enseignements religieux. Et vous le comprendrez sans doute mieux en écoutant... les prochains podcasts. Je me pensais plutôt à sortir d'un conditionnement occidental, pour m'installer dans un environnement qui ne ressemble en rien à ce que je connaissais depuis ma naissance, histoire de prendre du recul de la hauteur. Et c'est ainsi que je me suis installé à Bali. Une sorte de désintoxication ou de déprogrammation avec une perpétuelle remise en question et une sorte de renaissance personnelle. Tout simplement une reprise en main de ma vie. Je souhaitais un environnement différent et qu'en restant déjà à Bali, je savais que ce n'était certainement pas un paradis, ça je le savais, mais plutôt une source d'inspiration impartiale dans ma quête de sens. Je ne me suis pas installé en m'accrochant à ma culture occidentale, en comparant, en disant ça c'est bien, ça c'est pas bien, si peut-être au début je l'ai fait, en disant tiens, voilà, ils font ça, mais ils ne devraient pas faire ça, cette notion de jugement. Non, l'idée était plutôt de lâcher prise, d'apprendre et de comprendre comment vivre sur place, tout en gardant à l'esprit cette volonté de pouvoir agir sur ma vie, de pouvoir être acteur de mes choix, et ça Bali me le permettait. Alors je ne suis pas pour autant devenu baliné, non. J'ai tout à fait conscience de n'être qu'un invité ici, mais mon envie de passer par une sorte d'évolution naturelle coexistait parfaitement avec le mode de vie de l'île, et c'est toujours le cas. Cela m'a demandé de reconsidérer tous mes fondamentaux culturels et de m'inspirer et de m'intéresser aussi à toutes les philosophies de vie qui sont liées directement ou indirectement à elles, à la vie. C'est ainsi que je me suis rapproché non seulement du mode de vie et des traditions balinaises, c'est vrai, de son histoire, parce qu'elle est très intéressante, elle est très riche, mais aussi de la culture japonaise, indienne ou chinoise. J'y ai vu des rapports, des relations, des liaisons entre les différents mythes, les différentes coutumes, traditions, des modes de vie similaires, des traditions communes, des rapports au temps, à l'espace, à la mort aussi, aux blessures de l'âme. qui se rejoignaient, une certaine poésie. Et au fil du temps, j'ai même identifié des méthodes ou un esprit développement personnel avant même que cette pratique arrive à l'Occident. Peu à peu, je me suis nettoyé des injonctions. Fais-ci, fais ça, faut pas faire ci, paye ça ! De la peur de la punition. Bien sûr, il y avait toutes les obligations, on ne peut pas y échapper, mais je pouvais les identifier, les accepter, car je les comprenais. La diversité et la profondeur de ce qui m'a été proposé m'a permis de mieux comprendre la complexité des sujets que je considérais comme compris. Ce n'est pas si simple. Des mots que je n'osais même pas prononcer de peur que l'on se foute de moi, comme la notion de liberté, d'indépendance, d'amour ou de bonheur. Bonheur, ça n'existe pas, c'est subjectif. Voici donc l'origine de Minuit à Bali. Partagez avec vous cette sorte de chemin initiatique, qui en finalité, ça ne m'appartient pas, qui n'est pas le résultat d'une méthode, mais d'un regard différent pour évoluer naturellement vers ce que nous aimons et qui nous ressemble le plus, sans règles, sans obligations, juste l'envie et la curiosité d'imaginer et de vivre ça autrement. Je pourrais vous parler des heures, ça c'est clair, de ce qui m'a transporté, ce qui m'a motivé, ce qui a changé ma vie, mon regard sur les autres aussi. Vous dire combien j'ai aimé être inspiré par ces grands auteurs, écrivains, artistes, aventuriers, explorateurs. Combien il était important de se laisser surprendre par d'autres philosophies venues de l'autre bout du monde, ou simplement juste à côté de chez soi. La quête de sens passe certainement, je crois, par l'envie de partager, de transmettre avec ceux qui nous entourent. et qui partagent nos sources d'inspiration, de se motiver à continuer à penser autrement, à rester curieux, curieux de tout, et de souffrir des nuits pour se faire des promesses et des jours pour les réaliser. Voilà, dans le prochain épisode qui sera donc... La dernière partie de notre rencontre, puisque là nous sommes vraiment encore une fois dans l'idée de l'origine, je vais vous parler plus en détail de l'évolution naturelle. Après tout, c'est de même l'esprit de ce podcast, il est tout à fait normal que ça semble un peu nébuleux, obscur, et je vais essayer de vous en dire plus. Si vous connaissez le principe, si vous avez envie de marquer votre passage, de faire l'aventure, de vous joindre à moi, c'est très simple, abonnez-vous. Mettez un commentaire, cliquez, likez, mettez plein d'étoiles, je ne sais pas quoi. Faites votre maximum, faites du bruit comme on dit, mais ça ne servira pas à grand-chose. Ce rendez-vous ne peut exister que si vous y participez. Et puis si tout ça, ça ne vous intéresse pas, ce n'est pas grave. Il y a d'autres créateurs de contenu très inspirants. Vous savez quoi ? Le principal, c'est de cultiver sa curiosité. Allez, on se retrouve bientôt pour notre prochain rendez-vous quand il sera minuit à Bali.

Chapters

  • Introduction à Minuit à Bali et à l'évolution personnelle

    00:13

  • Mon parcours et la création du podcast

    01:11

  • Comparaison sociale et insatisfaction personnelle

    01:37

  • La quête de changement et la recherche de soi

    03:29

  • Mon expérience à Bali et la philosophie de vie

    04:10

  • Confrontation avec ma vulnérabilité et mes contradictions

    06:03

  • L'impact de l'enfance sur notre vie actuelle

    06:52

  • L'importance de l'accompagnement professionnel

    09:19

  • Promesses de changement et engagement personnel

    11:21

  • S'installer à Bali et réinventer ma vie

    15:18

  • Origine de Minuit à Bali et partage d'expériences

    17:54

  • Conclusion et invitation à la curiosité

    19:09

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Description

Minuit à Bali propose de passer d'un développement personnel à une évolution naturelle, qui s'inscrit dans le temps, de revenir à l'essentiel, de changer sa vie, de retrouver l'estime de soi, de s'écouter. Cet épisode revient sur ce qui m’a conduit jusqu'à vous, mes doutes, mes envies de comprendre ce qui m’entoure, mon changement de vie et l’origine même de la création de Minuit à Bali.

🐣 Toutes les histoires commencent par "il était une fois.." car Minuit à Bali ne vient pas d'une envie de mettre en ligne un nouveau podcast autour du développement personnel, avec des recettes bonheurs, des méthodes à réaliser en 8 jours ou des règles de vie. mais d'une histoire, d'une envie...

👉 Minuit à Bali a été créé pour vous proposer des sources de réflexions, des philosophies de vie différentes et pourquoi pas des actions à mettre en place pour vous permettre d'évoluer, de trouver ou de retrouver votre estime de soi, de vivre de façon plus responsable, plus fluide, en connaissant et en comprenant votre environnement, en faisant des choix qui vous appartiennent

👉 Dans cet épisode, nous allons revenir aux sources de Minuit à Bali, à sa création,son origine ,ce sera ensuite à vous de choisir de suivre ce rendez-vous et d'écouter votre envie de changer sa vie, vivre autrement, de comprendre ce qui vous entoure, d'acquérir de nouvelles compétences pour évoluer dans uns société parfois anxiogène ou simplement de changer de mode de vie.

👉Je vais vous parler, dans cet épisode,  de ce chemin de vie, d'un mode de vie particulier, de choix de vie, de réflexion sur la vie, du pouvoir des émotions, d'inconscient, d'une envie d'un développement naturel, sans artifices ou formatage inconscient. 

🤓 Vous avez envie d'en savoir plus sur l'évolution naturelle, écoutez cet épisode :

Entre développement personnelle et l'évolution naturelle

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Nous voici donc dans la deuxième partie de notre rencontre, et oui, le deuxième épisode comme je préférais. Je suis très heureux de vous retrouver, et cet épisode va nous permettre de mieux nous connaître. Encore une fois, c'est l'idée de découvrir le décor, le contexte, pour qu'on se sente plus à l'aise après. Et je vais ici vous raconter comment j'en suis arrivé à écrire, tout simplement, Minuit à Bali le podcast que vous écoutez actuellement. Voici son histoire. Nous nous comparons souvent aux autres, et quand je parle des autres, ce n'est pas forcément nos amis d'enfance ou nos collègues de travail, mais parfois même de parfaits inconnus, des artistes à la télé, des gens dans un restaurant qui semblent en mode détente, une famille sur la plage qui semble parfaite, le couple qui nous défie avec leur amour. Et c'est à ce moment-là qu'on se sent parfois fatigué. Nous revient alors nos idéaux, comment on se voyait et l'image que nous avons de nous-mêmes maintenant. Il est très difficile de pouvoir être toujours aligné, au top, simplement heureux, vous le savez, quand nous avons choisi notre vie à respecter les règles du jeu que nous n'avons pas forcément choisi. Et tout est bien là. Il n'est pas évident d'avancer, de faire bonne figure, d'assurer, sans se poser un minimum de questions. Quand tu es dans le désert depuis trop longtemps, tu te demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut te faire jouer les yeux bandés. Comme chantait Jean-Patrick Capdeviel pour ceux qui avaient la référence. Ces petites introspections, ce face-à-face avec nous-mêmes, peut soit se terminer au mieux par un rossement d'épaule, on arrive à se convaincre que dans tous les cas, on n'avait pas le poids, et que ça pourrait être pire, ou au contraire, nous amener à se poser de nouvelles questions, à creuser le sujet, à nous sentir en déséquilibre, sans vraiment savoir quoi faire ou quoi penser. Notre quotidien reprend le dessus et nous continuons alors notre vie, tout en ayant l'impression d'être passé à côté de quelque chose d'important. Bien sûr, nous essayons de changer certaines habitudes, mais ce n'est pas suffisant. Nous nous mettons la pensée positive, nous prenons des décisions pour améliorer notre rapport avec les autres, nous prenons des engagements avec nous-mêmes pour plus nous écouter, profiter du moment présent, mais on est souvent rattrapé par ce que nous appelons la réalité, et ce que nous considérons comme des priorités. Il y a quelques années, comme vous, j'avais la sensation tenace de ne pas vivre ma meilleure vie. Je n'étais pas véritablement malheureux, mais je sentais qu'il y avait quelque chose qui clochait, un truc à l'épand. Je me suis fait accompagner par un professionnel, mais je me suis rapidement aperçu, en tout cas c'était ma sensation, que le but de tout cela était de me rendre normal, de me réconcilier avec mon passé et de continuer docilement à accepter le fait que toutes les questions ne sont pas forcément bonnes à poser, que les réponses sont en moi, mais qu'il serait préférable qu'elles correspondent à celles du plus grand nombre. Sinon, j'avais le droit à un sourire bienveillant et des théories sur le vivre ensemble et l'acceptation de devoir appartenir à la société tout en assumant les contraintes, bien sûr. C'est à cette période de ma vie que j'allais régulièrement à Bali, en Indonésie. Un rêve d'enfant que je vous raconterai peut-être plus tard. D'abord dans le but de préparer mes diplômes de plongée, puis parce que j'y trouvais là-bas quelque chose de différent. Je ne parle pas ici de paradis, pas du tout, mais plutôt d'une certaine philosophie de vie. qui me plaisait. Et c'est ainsi qu'un jour, ou plutôt une nuit, à Bali, je me suis de nouveau retrouvé face à moi-même. Ça m'était déjà arrivé, et là, j'étais seul, et je me suis retrouvé seul. C'est ça, tout seul, face à moi-même. Je n'ai pas choisi cet instant, mais il était à l'origine de ce qui m'a donné envie de créer ce podcast et d'être avec vous. Que cela se passe la nuit est important, car il n'y a plus de couleurs ou de distractions, juste le chant des oiseaux nocturnes et le contraste entre le noir et le gris clair. La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit disait Victor Hugo. La nuit, nous sommes seuls avec nous-mêmes, comme suspendus dans un temps infini. Nous sommes libres et sans regard, sans obligation. Tout nous revient, nos rêves, nos espoirs, nos peurs, nos angoisses aussi, notre fragilité. C'est la nuit que nous nous débranchons du monde pour le réinventer. C'est la nuit que viennent se poser les vraies questions, celles que l'on avait consciemment ignorées ou mises sous le tapis, ignorées le jour et qui viennent frapper à notre porte pour se rappeler à nous la nuit. C'est aussi là que nous sommes le plus sincères avec nous-mêmes. C'est la nuit que nous échafaudons des théories, que nous nous faisons des promesses, que nous avons parfois des réponses, que nous nous reconnectons avec nos envies, avant que l'aube... nous rendent plus raisonnables, plus dociles, et nous fassent oublier ce qu'aurait pu être notre vie, si nous avions seulement pu en garder un souvenir. Je me suis retrouvé face à ma propre vulnérabilité, l'injonction d'être un bonhomme, d'affronter et de gagner. Ces pensées nocturnes m'ont mis face à mes contradictions, à ce que l'on attendait de moi, ce qui était acceptable par le plus grand nombre, plus qu'acceptable, digéré, admis. Je parlais tout à l'heure de mon accompagnement par un professionnel, de cette forme de recadrage pour aller vers une forme de normalité, celle qui nous permet d'être reconnus et acceptés par les autres êtres humains. Au fil des séances, nous en arrivons à nous convaincre nous-mêmes qu'il est sans doute plus raisonnable de considérer que tout est lié à notre enfance, que c'est la faute de notre père et de notre mère, papa, maman. Et après les avoir symboliquement tués, bien sûr, je le précise, nous pourrons reprendre le cours de notre vie. Alors, sur le sujet, soyons clairs. Il n'est pas complètement fou de penser que notre enfance, et plus précisément la période de 0 à 7 ans, ou 8 ans, ou 9 ans, peu importe, conditionne notre rapport à la vie et nos relations. Mais, comme toute approche est destinée à nous permettre de mieux nous comprendre, à mieux comprendre le monde qui nous entoure, tout ne peut pas se résumer aux actes manqués de la part de notre père ou de notre mère. Si nous nous contentons de réduire notre mal-être en le réduisant à notre passé plus ou moins lointain, en le focalisant uniquement sur la figure maternelle ou paternelle, eh bien on risque de se retrouver perdu. Quand après des années d'accompagnement, si nous en avons la possibilité, si votre père ou votre mère est encore là, eh bien on se retrouve face à ses propres parents et... qui après nous avoir écoutés, nous reprochent nos bagages, notre linge en salle, nous répondent Attends, attends, attends. Je ne me souviens pas de ce que tu me dis, de ce que tu as vécu, je ne me souviens pas. Non. Peut-être, je ne dis pas le contraire, mais je ne m'en souviens pas. Si je l'ai fait, je suis désolé. Non, je ne dis pas que je n'ai pas fait, mais je ne m'en souviens pas. Mais tu sais, on a fait ce qu'on a pu. Et personne ne nous a jamais appris à élever les enfants. Bon, après, on fait quoi ? C'est en tout cas ce qui m'est arrivé, moi, de mon côté. J'ai dû affronter, entre guillemets, mes parents, leur parler, vider tout ce que j'avais en moi, et il y en avait beaucoup. Ça a duré quelques années. Mais après, derrière, il a fallu avancer. Je n'ai pas choisi de garder de la rancœur. Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais je n'ai pas choisi de garder la rancœur ou de mettre sur le dos de mes parents mes échecs ou mon déséquilibre. Ça, c'était moi. Certes, ils ont eu sans doute une part de responsabilité, mais une fois que j'ai sorti des poubelles de mes reproches, que nous en avons discuté, la suite, elle est à moi, elle m'appartient. Et si le fait d'en parler a été utile, ça, c'est sûr, je n'ai pas choisi d'utiliser le pare-balles parental pour m'exonérer de toute responsabilité. Je vous avais dit que la vie était faite de choix, vous le savez, voilà un choix que j'ai fait. Il faut ajouter que notre mal-être peut être particulièrement profond, bien sûr, et que si j'aborde ici le rôle des parents, cela peut être beaucoup plus complexe, traumatique, et c'est là qu'il n'est pas inutile de se faire accompagner pour mieux comprendre, pour mieux se comprendre. Autrement, il y a encore quelques années, le sujet pouvait sembler tabou, mais grâce aux coups de projecteur qui ont été mis sur les artistes comme Jérémy Ferrari et ses addictions, ou Panayoti, Pascoe, qui nous parle dans son livre de sa dépression mélancolique, On comprend mieux l'importance de rencontrer un professionnel type psychothérapeute pour mettre en lumière ses angoisses, les nommer et vivre avec. Mais dans toutes les démarches qui nous amènent à une meilleure compréhension de nous-mêmes et de notre rapport aux autres, il est important de choisir consciemment ce qui va nous aider à aller mieux, au risque de sagement revenir dans les rangs où notre équilibre, notre liberté de penser, sera dorénavant au diapason de ceux qui semblent les plus heureux, les plus raisonnables. d'adopter la même forme de pensée, prendre les mêmes repères pour éviter ce qui ne va pas, ce qui n'est jamais allé, ce que nous pourrions changer à notre niveau. Et si nous en savions plus sur ce qui nous entoure, sans filtre moralisateur. Le savoir, un grand mot qui semble arrogant, inaccessible, limité à un certain nombre d'élus, une élite, le Graal qui pourrait nous permettre ensuite de comprendre et d'agir. Plus jeune, quand je me posais une question à mon père du style dis donc, j'étais jeune bien sûr, mais comment font les oiseaux pour voler ? mon père me répondit dis donc, t'as qu'à regarder dans les livres Non pas qu'il ne savait pas, il savait, mais juste pour me donner la possibilité de savoir et de comprendre par moi-même avec ma propre interprétation, à mon rythme, en utilisant ma curiosité tout en testant mon envie de savoir. Si j'allais chercher l'information dans les livres, c'est que je voulais savoir. Bien sûr, plus tard, dans les repas du dimanche, nous nous amusions avec lui de cette phrase, et elle reste toujours d'actualité. Et quand il nous posait une question à nous, il nous arrivait de lui répondre Ben, dis donc, t'as qu'à chercher dans les livres Cela n'empêchait pas, quand nous ne nous posions même pas la question, de nous donner des explications pointues sur les faits d'Hopler, par exemple. Et si je ne savais pas ce que c'est, vous n'avez plus qu'à chercher dans les livres. Mais cette nuit-là, à Bali, je ne l'ai pas oubliée. Pas plus que les suivantes. Je me suis promis de m'écouter, de m'amuser, de voyager, de continuer à être curieux, de travailler sur mes croyances. Et puis, vous savez quoi ? J'ai aussi compris qu'il n'y avait pas d'envie stupide. Juste un manque d'imagination pour les réaliser. Je me suis promis de comprendre ce qui m'entourait. de réinventer le monde même si ça semble fou, de vivre ma vie parce que c'est la mienne, juste à moi, qu'elle m'appartient, d'écouter ce que disent ou écrivent les autres êtres humains qui partagent la même planète que moi, à la recherche de philosophies inspirantes, d'autres versions moins copiées-collées du vivre ensemble, de m'inspirer de toutes les possibilités offertes, de prendre des décisions pour vivre mieux, plus en équilibre. plus en conscience. Bien sûr, ça ne sera jamais parfait, mais ça m'appartiendra, ce seront mes choix. Et si je n'y arrive pas tout le temps, si je suis en contradiction, si je ne suis pas cohérent, parfois avec mes promesses, ce n'est pas grave, car je me suis aussi promis de me pardonner, d'être plus doux avec moi-même. Après tout, avant d'être mon pire ennemi, je suis aussi avant tout mon meilleur ami. Cette nuit-là, il était minuit à Bali et j'ai commencé à imaginer la suite de ma vie et à essayer de la vivre. Bien sûr, ça ne s'est pas fait comme ça. Je claque mon deux doigts, pouf ! Je lis un bouquin, un ou deux, sur le développement personnel, la prophétie des Andes, le secret. Je regarde les vidéos de Tony Robbins et David Laroche. Ça y est, j'écoute des podcasts sur le changement de vie. Et me voilà un nouvel homme, une version franchement améliorée de moi. Tout le monde m'adore, je m'adore tellement que je ne me reconnais même plus. Les gens se retournent sur mon passage et je sens leur envie d'être moi. Je déchire autant dans ma vie professionnelle que personnelle. Non, non, non, ça ne s'est pas passé comme ça. Ce fut à la fois plus lent et peut-être plus laborieux aussi. Parce que si effectivement j'ai beaucoup lu, j'ai regardé des vidéos comme tout le monde, comme vous le faites certainement, j'ai beaucoup voyagé, j'ai fait de nombreuses rencontres, ce fut plutôt un long cheminement qui m'a amené à penser qu'il était possible de changer la donne, de sortir de mon immobilisme inconsciemment consenti et choisir de continuer à évoluer. Je pensais avoir à peu près compris l'idée générale de la pensée occidentale, mais de m'être fait prendre à mon propre piège. Toutes mes réflexions venaient du même compost. Elles étaient quelque part alignées à un courant de pensée qui ne laissait pas la place à la notion de spiritualité, de champ des possibles et à des relations différentes. Bien sûr, il y avait des explications à toute chose, des définitions rassurantes, des modes de pensée qui partaient de la même base, de la même histoire commune. Le regard sur le monde naissait du même endroit en finalité et pointait toujours dans la même direction sur les autres, les étrangers, les sauvages, ceux qui n'avaient pas compris la vie, qui avaient des traditions étranges, des croyances dangereuses, ceux que l'on prenait à la légère, qui n'avaient pas le sens des valeurs, des priorités, qui ne comprenaient pas, qui ne comprenaient rien. Cela m'a demandé de reconsidérer ce que nous... considérions comme acquis et forcément d'identifier tous les enjeux, les priorités, les obligations qui ne nous appartiennent pas. De couper les fils des marionnettistes pour prendre ses propres décisions, de renoncer à certains droits, pour effacer certains devoirs. Penser par soi-même ne signifie pas couper les liens avec la société, rejeter en bloc, vivre dans la forêt ou suivre des enseignements religieux. Et vous le comprendrez sans doute mieux en écoutant... les prochains podcasts. Je me pensais plutôt à sortir d'un conditionnement occidental, pour m'installer dans un environnement qui ne ressemble en rien à ce que je connaissais depuis ma naissance, histoire de prendre du recul de la hauteur. Et c'est ainsi que je me suis installé à Bali. Une sorte de désintoxication ou de déprogrammation avec une perpétuelle remise en question et une sorte de renaissance personnelle. Tout simplement une reprise en main de ma vie. Je souhaitais un environnement différent et qu'en restant déjà à Bali, je savais que ce n'était certainement pas un paradis, ça je le savais, mais plutôt une source d'inspiration impartiale dans ma quête de sens. Je ne me suis pas installé en m'accrochant à ma culture occidentale, en comparant, en disant ça c'est bien, ça c'est pas bien, si peut-être au début je l'ai fait, en disant tiens, voilà, ils font ça, mais ils ne devraient pas faire ça, cette notion de jugement. Non, l'idée était plutôt de lâcher prise, d'apprendre et de comprendre comment vivre sur place, tout en gardant à l'esprit cette volonté de pouvoir agir sur ma vie, de pouvoir être acteur de mes choix, et ça Bali me le permettait. Alors je ne suis pas pour autant devenu baliné, non. J'ai tout à fait conscience de n'être qu'un invité ici, mais mon envie de passer par une sorte d'évolution naturelle coexistait parfaitement avec le mode de vie de l'île, et c'est toujours le cas. Cela m'a demandé de reconsidérer tous mes fondamentaux culturels et de m'inspirer et de m'intéresser aussi à toutes les philosophies de vie qui sont liées directement ou indirectement à elles, à la vie. C'est ainsi que je me suis rapproché non seulement du mode de vie et des traditions balinaises, c'est vrai, de son histoire, parce qu'elle est très intéressante, elle est très riche, mais aussi de la culture japonaise, indienne ou chinoise. J'y ai vu des rapports, des relations, des liaisons entre les différents mythes, les différentes coutumes, traditions, des modes de vie similaires, des traditions communes, des rapports au temps, à l'espace, à la mort aussi, aux blessures de l'âme. qui se rejoignaient, une certaine poésie. Et au fil du temps, j'ai même identifié des méthodes ou un esprit développement personnel avant même que cette pratique arrive à l'Occident. Peu à peu, je me suis nettoyé des injonctions. Fais-ci, fais ça, faut pas faire ci, paye ça ! De la peur de la punition. Bien sûr, il y avait toutes les obligations, on ne peut pas y échapper, mais je pouvais les identifier, les accepter, car je les comprenais. La diversité et la profondeur de ce qui m'a été proposé m'a permis de mieux comprendre la complexité des sujets que je considérais comme compris. Ce n'est pas si simple. Des mots que je n'osais même pas prononcer de peur que l'on se foute de moi, comme la notion de liberté, d'indépendance, d'amour ou de bonheur. Bonheur, ça n'existe pas, c'est subjectif. Voici donc l'origine de Minuit à Bali. Partagez avec vous cette sorte de chemin initiatique, qui en finalité, ça ne m'appartient pas, qui n'est pas le résultat d'une méthode, mais d'un regard différent pour évoluer naturellement vers ce que nous aimons et qui nous ressemble le plus, sans règles, sans obligations, juste l'envie et la curiosité d'imaginer et de vivre ça autrement. Je pourrais vous parler des heures, ça c'est clair, de ce qui m'a transporté, ce qui m'a motivé, ce qui a changé ma vie, mon regard sur les autres aussi. Vous dire combien j'ai aimé être inspiré par ces grands auteurs, écrivains, artistes, aventuriers, explorateurs. Combien il était important de se laisser surprendre par d'autres philosophies venues de l'autre bout du monde, ou simplement juste à côté de chez soi. La quête de sens passe certainement, je crois, par l'envie de partager, de transmettre avec ceux qui nous entourent. et qui partagent nos sources d'inspiration, de se motiver à continuer à penser autrement, à rester curieux, curieux de tout, et de souffrir des nuits pour se faire des promesses et des jours pour les réaliser. Voilà, dans le prochain épisode qui sera donc... La dernière partie de notre rencontre, puisque là nous sommes vraiment encore une fois dans l'idée de l'origine, je vais vous parler plus en détail de l'évolution naturelle. Après tout, c'est de même l'esprit de ce podcast, il est tout à fait normal que ça semble un peu nébuleux, obscur, et je vais essayer de vous en dire plus. Si vous connaissez le principe, si vous avez envie de marquer votre passage, de faire l'aventure, de vous joindre à moi, c'est très simple, abonnez-vous. Mettez un commentaire, cliquez, likez, mettez plein d'étoiles, je ne sais pas quoi. Faites votre maximum, faites du bruit comme on dit, mais ça ne servira pas à grand-chose. Ce rendez-vous ne peut exister que si vous y participez. Et puis si tout ça, ça ne vous intéresse pas, ce n'est pas grave. Il y a d'autres créateurs de contenu très inspirants. Vous savez quoi ? Le principal, c'est de cultiver sa curiosité. Allez, on se retrouve bientôt pour notre prochain rendez-vous quand il sera minuit à Bali.

Chapters

  • Introduction à Minuit à Bali et à l'évolution personnelle

    00:13

  • Mon parcours et la création du podcast

    01:11

  • Comparaison sociale et insatisfaction personnelle

    01:37

  • La quête de changement et la recherche de soi

    03:29

  • Mon expérience à Bali et la philosophie de vie

    04:10

  • Confrontation avec ma vulnérabilité et mes contradictions

    06:03

  • L'impact de l'enfance sur notre vie actuelle

    06:52

  • L'importance de l'accompagnement professionnel

    09:19

  • Promesses de changement et engagement personnel

    11:21

  • S'installer à Bali et réinventer ma vie

    15:18

  • Origine de Minuit à Bali et partage d'expériences

    17:54

  • Conclusion et invitation à la curiosité

    19:09

Description

Minuit à Bali propose de passer d'un développement personnel à une évolution naturelle, qui s'inscrit dans le temps, de revenir à l'essentiel, de changer sa vie, de retrouver l'estime de soi, de s'écouter. Cet épisode revient sur ce qui m’a conduit jusqu'à vous, mes doutes, mes envies de comprendre ce qui m’entoure, mon changement de vie et l’origine même de la création de Minuit à Bali.

🐣 Toutes les histoires commencent par "il était une fois.." car Minuit à Bali ne vient pas d'une envie de mettre en ligne un nouveau podcast autour du développement personnel, avec des recettes bonheurs, des méthodes à réaliser en 8 jours ou des règles de vie. mais d'une histoire, d'une envie...

👉 Minuit à Bali a été créé pour vous proposer des sources de réflexions, des philosophies de vie différentes et pourquoi pas des actions à mettre en place pour vous permettre d'évoluer, de trouver ou de retrouver votre estime de soi, de vivre de façon plus responsable, plus fluide, en connaissant et en comprenant votre environnement, en faisant des choix qui vous appartiennent

👉 Dans cet épisode, nous allons revenir aux sources de Minuit à Bali, à sa création,son origine ,ce sera ensuite à vous de choisir de suivre ce rendez-vous et d'écouter votre envie de changer sa vie, vivre autrement, de comprendre ce qui vous entoure, d'acquérir de nouvelles compétences pour évoluer dans uns société parfois anxiogène ou simplement de changer de mode de vie.

👉Je vais vous parler, dans cet épisode,  de ce chemin de vie, d'un mode de vie particulier, de choix de vie, de réflexion sur la vie, du pouvoir des émotions, d'inconscient, d'une envie d'un développement naturel, sans artifices ou formatage inconscient. 

🤓 Vous avez envie d'en savoir plus sur l'évolution naturelle, écoutez cet épisode :

Entre développement personnelle et l'évolution naturelle

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Nous voici donc dans la deuxième partie de notre rencontre, et oui, le deuxième épisode comme je préférais. Je suis très heureux de vous retrouver, et cet épisode va nous permettre de mieux nous connaître. Encore une fois, c'est l'idée de découvrir le décor, le contexte, pour qu'on se sente plus à l'aise après. Et je vais ici vous raconter comment j'en suis arrivé à écrire, tout simplement, Minuit à Bali le podcast que vous écoutez actuellement. Voici son histoire. Nous nous comparons souvent aux autres, et quand je parle des autres, ce n'est pas forcément nos amis d'enfance ou nos collègues de travail, mais parfois même de parfaits inconnus, des artistes à la télé, des gens dans un restaurant qui semblent en mode détente, une famille sur la plage qui semble parfaite, le couple qui nous défie avec leur amour. Et c'est à ce moment-là qu'on se sent parfois fatigué. Nous revient alors nos idéaux, comment on se voyait et l'image que nous avons de nous-mêmes maintenant. Il est très difficile de pouvoir être toujours aligné, au top, simplement heureux, vous le savez, quand nous avons choisi notre vie à respecter les règles du jeu que nous n'avons pas forcément choisi. Et tout est bien là. Il n'est pas évident d'avancer, de faire bonne figure, d'assurer, sans se poser un minimum de questions. Quand tu es dans le désert depuis trop longtemps, tu te demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut te faire jouer les yeux bandés. Comme chantait Jean-Patrick Capdeviel pour ceux qui avaient la référence. Ces petites introspections, ce face-à-face avec nous-mêmes, peut soit se terminer au mieux par un rossement d'épaule, on arrive à se convaincre que dans tous les cas, on n'avait pas le poids, et que ça pourrait être pire, ou au contraire, nous amener à se poser de nouvelles questions, à creuser le sujet, à nous sentir en déséquilibre, sans vraiment savoir quoi faire ou quoi penser. Notre quotidien reprend le dessus et nous continuons alors notre vie, tout en ayant l'impression d'être passé à côté de quelque chose d'important. Bien sûr, nous essayons de changer certaines habitudes, mais ce n'est pas suffisant. Nous nous mettons la pensée positive, nous prenons des décisions pour améliorer notre rapport avec les autres, nous prenons des engagements avec nous-mêmes pour plus nous écouter, profiter du moment présent, mais on est souvent rattrapé par ce que nous appelons la réalité, et ce que nous considérons comme des priorités. Il y a quelques années, comme vous, j'avais la sensation tenace de ne pas vivre ma meilleure vie. Je n'étais pas véritablement malheureux, mais je sentais qu'il y avait quelque chose qui clochait, un truc à l'épand. Je me suis fait accompagner par un professionnel, mais je me suis rapidement aperçu, en tout cas c'était ma sensation, que le but de tout cela était de me rendre normal, de me réconcilier avec mon passé et de continuer docilement à accepter le fait que toutes les questions ne sont pas forcément bonnes à poser, que les réponses sont en moi, mais qu'il serait préférable qu'elles correspondent à celles du plus grand nombre. Sinon, j'avais le droit à un sourire bienveillant et des théories sur le vivre ensemble et l'acceptation de devoir appartenir à la société tout en assumant les contraintes, bien sûr. C'est à cette période de ma vie que j'allais régulièrement à Bali, en Indonésie. Un rêve d'enfant que je vous raconterai peut-être plus tard. D'abord dans le but de préparer mes diplômes de plongée, puis parce que j'y trouvais là-bas quelque chose de différent. Je ne parle pas ici de paradis, pas du tout, mais plutôt d'une certaine philosophie de vie. qui me plaisait. Et c'est ainsi qu'un jour, ou plutôt une nuit, à Bali, je me suis de nouveau retrouvé face à moi-même. Ça m'était déjà arrivé, et là, j'étais seul, et je me suis retrouvé seul. C'est ça, tout seul, face à moi-même. Je n'ai pas choisi cet instant, mais il était à l'origine de ce qui m'a donné envie de créer ce podcast et d'être avec vous. Que cela se passe la nuit est important, car il n'y a plus de couleurs ou de distractions, juste le chant des oiseaux nocturnes et le contraste entre le noir et le gris clair. La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit disait Victor Hugo. La nuit, nous sommes seuls avec nous-mêmes, comme suspendus dans un temps infini. Nous sommes libres et sans regard, sans obligation. Tout nous revient, nos rêves, nos espoirs, nos peurs, nos angoisses aussi, notre fragilité. C'est la nuit que nous nous débranchons du monde pour le réinventer. C'est la nuit que viennent se poser les vraies questions, celles que l'on avait consciemment ignorées ou mises sous le tapis, ignorées le jour et qui viennent frapper à notre porte pour se rappeler à nous la nuit. C'est aussi là que nous sommes le plus sincères avec nous-mêmes. C'est la nuit que nous échafaudons des théories, que nous nous faisons des promesses, que nous avons parfois des réponses, que nous nous reconnectons avec nos envies, avant que l'aube... nous rendent plus raisonnables, plus dociles, et nous fassent oublier ce qu'aurait pu être notre vie, si nous avions seulement pu en garder un souvenir. Je me suis retrouvé face à ma propre vulnérabilité, l'injonction d'être un bonhomme, d'affronter et de gagner. Ces pensées nocturnes m'ont mis face à mes contradictions, à ce que l'on attendait de moi, ce qui était acceptable par le plus grand nombre, plus qu'acceptable, digéré, admis. Je parlais tout à l'heure de mon accompagnement par un professionnel, de cette forme de recadrage pour aller vers une forme de normalité, celle qui nous permet d'être reconnus et acceptés par les autres êtres humains. Au fil des séances, nous en arrivons à nous convaincre nous-mêmes qu'il est sans doute plus raisonnable de considérer que tout est lié à notre enfance, que c'est la faute de notre père et de notre mère, papa, maman. Et après les avoir symboliquement tués, bien sûr, je le précise, nous pourrons reprendre le cours de notre vie. Alors, sur le sujet, soyons clairs. Il n'est pas complètement fou de penser que notre enfance, et plus précisément la période de 0 à 7 ans, ou 8 ans, ou 9 ans, peu importe, conditionne notre rapport à la vie et nos relations. Mais, comme toute approche est destinée à nous permettre de mieux nous comprendre, à mieux comprendre le monde qui nous entoure, tout ne peut pas se résumer aux actes manqués de la part de notre père ou de notre mère. Si nous nous contentons de réduire notre mal-être en le réduisant à notre passé plus ou moins lointain, en le focalisant uniquement sur la figure maternelle ou paternelle, eh bien on risque de se retrouver perdu. Quand après des années d'accompagnement, si nous en avons la possibilité, si votre père ou votre mère est encore là, eh bien on se retrouve face à ses propres parents et... qui après nous avoir écoutés, nous reprochent nos bagages, notre linge en salle, nous répondent Attends, attends, attends. Je ne me souviens pas de ce que tu me dis, de ce que tu as vécu, je ne me souviens pas. Non. Peut-être, je ne dis pas le contraire, mais je ne m'en souviens pas. Si je l'ai fait, je suis désolé. Non, je ne dis pas que je n'ai pas fait, mais je ne m'en souviens pas. Mais tu sais, on a fait ce qu'on a pu. Et personne ne nous a jamais appris à élever les enfants. Bon, après, on fait quoi ? C'est en tout cas ce qui m'est arrivé, moi, de mon côté. J'ai dû affronter, entre guillemets, mes parents, leur parler, vider tout ce que j'avais en moi, et il y en avait beaucoup. Ça a duré quelques années. Mais après, derrière, il a fallu avancer. Je n'ai pas choisi de garder de la rancœur. Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais je n'ai pas choisi de garder la rancœur ou de mettre sur le dos de mes parents mes échecs ou mon déséquilibre. Ça, c'était moi. Certes, ils ont eu sans doute une part de responsabilité, mais une fois que j'ai sorti des poubelles de mes reproches, que nous en avons discuté, la suite, elle est à moi, elle m'appartient. Et si le fait d'en parler a été utile, ça, c'est sûr, je n'ai pas choisi d'utiliser le pare-balles parental pour m'exonérer de toute responsabilité. Je vous avais dit que la vie était faite de choix, vous le savez, voilà un choix que j'ai fait. Il faut ajouter que notre mal-être peut être particulièrement profond, bien sûr, et que si j'aborde ici le rôle des parents, cela peut être beaucoup plus complexe, traumatique, et c'est là qu'il n'est pas inutile de se faire accompagner pour mieux comprendre, pour mieux se comprendre. Autrement, il y a encore quelques années, le sujet pouvait sembler tabou, mais grâce aux coups de projecteur qui ont été mis sur les artistes comme Jérémy Ferrari et ses addictions, ou Panayoti, Pascoe, qui nous parle dans son livre de sa dépression mélancolique, On comprend mieux l'importance de rencontrer un professionnel type psychothérapeute pour mettre en lumière ses angoisses, les nommer et vivre avec. Mais dans toutes les démarches qui nous amènent à une meilleure compréhension de nous-mêmes et de notre rapport aux autres, il est important de choisir consciemment ce qui va nous aider à aller mieux, au risque de sagement revenir dans les rangs où notre équilibre, notre liberté de penser, sera dorénavant au diapason de ceux qui semblent les plus heureux, les plus raisonnables. d'adopter la même forme de pensée, prendre les mêmes repères pour éviter ce qui ne va pas, ce qui n'est jamais allé, ce que nous pourrions changer à notre niveau. Et si nous en savions plus sur ce qui nous entoure, sans filtre moralisateur. Le savoir, un grand mot qui semble arrogant, inaccessible, limité à un certain nombre d'élus, une élite, le Graal qui pourrait nous permettre ensuite de comprendre et d'agir. Plus jeune, quand je me posais une question à mon père du style dis donc, j'étais jeune bien sûr, mais comment font les oiseaux pour voler ? mon père me répondit dis donc, t'as qu'à regarder dans les livres Non pas qu'il ne savait pas, il savait, mais juste pour me donner la possibilité de savoir et de comprendre par moi-même avec ma propre interprétation, à mon rythme, en utilisant ma curiosité tout en testant mon envie de savoir. Si j'allais chercher l'information dans les livres, c'est que je voulais savoir. Bien sûr, plus tard, dans les repas du dimanche, nous nous amusions avec lui de cette phrase, et elle reste toujours d'actualité. Et quand il nous posait une question à nous, il nous arrivait de lui répondre Ben, dis donc, t'as qu'à chercher dans les livres Cela n'empêchait pas, quand nous ne nous posions même pas la question, de nous donner des explications pointues sur les faits d'Hopler, par exemple. Et si je ne savais pas ce que c'est, vous n'avez plus qu'à chercher dans les livres. Mais cette nuit-là, à Bali, je ne l'ai pas oubliée. Pas plus que les suivantes. Je me suis promis de m'écouter, de m'amuser, de voyager, de continuer à être curieux, de travailler sur mes croyances. Et puis, vous savez quoi ? J'ai aussi compris qu'il n'y avait pas d'envie stupide. Juste un manque d'imagination pour les réaliser. Je me suis promis de comprendre ce qui m'entourait. de réinventer le monde même si ça semble fou, de vivre ma vie parce que c'est la mienne, juste à moi, qu'elle m'appartient, d'écouter ce que disent ou écrivent les autres êtres humains qui partagent la même planète que moi, à la recherche de philosophies inspirantes, d'autres versions moins copiées-collées du vivre ensemble, de m'inspirer de toutes les possibilités offertes, de prendre des décisions pour vivre mieux, plus en équilibre. plus en conscience. Bien sûr, ça ne sera jamais parfait, mais ça m'appartiendra, ce seront mes choix. Et si je n'y arrive pas tout le temps, si je suis en contradiction, si je ne suis pas cohérent, parfois avec mes promesses, ce n'est pas grave, car je me suis aussi promis de me pardonner, d'être plus doux avec moi-même. Après tout, avant d'être mon pire ennemi, je suis aussi avant tout mon meilleur ami. Cette nuit-là, il était minuit à Bali et j'ai commencé à imaginer la suite de ma vie et à essayer de la vivre. Bien sûr, ça ne s'est pas fait comme ça. Je claque mon deux doigts, pouf ! Je lis un bouquin, un ou deux, sur le développement personnel, la prophétie des Andes, le secret. Je regarde les vidéos de Tony Robbins et David Laroche. Ça y est, j'écoute des podcasts sur le changement de vie. Et me voilà un nouvel homme, une version franchement améliorée de moi. Tout le monde m'adore, je m'adore tellement que je ne me reconnais même plus. Les gens se retournent sur mon passage et je sens leur envie d'être moi. Je déchire autant dans ma vie professionnelle que personnelle. Non, non, non, ça ne s'est pas passé comme ça. Ce fut à la fois plus lent et peut-être plus laborieux aussi. Parce que si effectivement j'ai beaucoup lu, j'ai regardé des vidéos comme tout le monde, comme vous le faites certainement, j'ai beaucoup voyagé, j'ai fait de nombreuses rencontres, ce fut plutôt un long cheminement qui m'a amené à penser qu'il était possible de changer la donne, de sortir de mon immobilisme inconsciemment consenti et choisir de continuer à évoluer. Je pensais avoir à peu près compris l'idée générale de la pensée occidentale, mais de m'être fait prendre à mon propre piège. Toutes mes réflexions venaient du même compost. Elles étaient quelque part alignées à un courant de pensée qui ne laissait pas la place à la notion de spiritualité, de champ des possibles et à des relations différentes. Bien sûr, il y avait des explications à toute chose, des définitions rassurantes, des modes de pensée qui partaient de la même base, de la même histoire commune. Le regard sur le monde naissait du même endroit en finalité et pointait toujours dans la même direction sur les autres, les étrangers, les sauvages, ceux qui n'avaient pas compris la vie, qui avaient des traditions étranges, des croyances dangereuses, ceux que l'on prenait à la légère, qui n'avaient pas le sens des valeurs, des priorités, qui ne comprenaient pas, qui ne comprenaient rien. Cela m'a demandé de reconsidérer ce que nous... considérions comme acquis et forcément d'identifier tous les enjeux, les priorités, les obligations qui ne nous appartiennent pas. De couper les fils des marionnettistes pour prendre ses propres décisions, de renoncer à certains droits, pour effacer certains devoirs. Penser par soi-même ne signifie pas couper les liens avec la société, rejeter en bloc, vivre dans la forêt ou suivre des enseignements religieux. Et vous le comprendrez sans doute mieux en écoutant... les prochains podcasts. Je me pensais plutôt à sortir d'un conditionnement occidental, pour m'installer dans un environnement qui ne ressemble en rien à ce que je connaissais depuis ma naissance, histoire de prendre du recul de la hauteur. Et c'est ainsi que je me suis installé à Bali. Une sorte de désintoxication ou de déprogrammation avec une perpétuelle remise en question et une sorte de renaissance personnelle. Tout simplement une reprise en main de ma vie. Je souhaitais un environnement différent et qu'en restant déjà à Bali, je savais que ce n'était certainement pas un paradis, ça je le savais, mais plutôt une source d'inspiration impartiale dans ma quête de sens. Je ne me suis pas installé en m'accrochant à ma culture occidentale, en comparant, en disant ça c'est bien, ça c'est pas bien, si peut-être au début je l'ai fait, en disant tiens, voilà, ils font ça, mais ils ne devraient pas faire ça, cette notion de jugement. Non, l'idée était plutôt de lâcher prise, d'apprendre et de comprendre comment vivre sur place, tout en gardant à l'esprit cette volonté de pouvoir agir sur ma vie, de pouvoir être acteur de mes choix, et ça Bali me le permettait. Alors je ne suis pas pour autant devenu baliné, non. J'ai tout à fait conscience de n'être qu'un invité ici, mais mon envie de passer par une sorte d'évolution naturelle coexistait parfaitement avec le mode de vie de l'île, et c'est toujours le cas. Cela m'a demandé de reconsidérer tous mes fondamentaux culturels et de m'inspirer et de m'intéresser aussi à toutes les philosophies de vie qui sont liées directement ou indirectement à elles, à la vie. C'est ainsi que je me suis rapproché non seulement du mode de vie et des traditions balinaises, c'est vrai, de son histoire, parce qu'elle est très intéressante, elle est très riche, mais aussi de la culture japonaise, indienne ou chinoise. J'y ai vu des rapports, des relations, des liaisons entre les différents mythes, les différentes coutumes, traditions, des modes de vie similaires, des traditions communes, des rapports au temps, à l'espace, à la mort aussi, aux blessures de l'âme. qui se rejoignaient, une certaine poésie. Et au fil du temps, j'ai même identifié des méthodes ou un esprit développement personnel avant même que cette pratique arrive à l'Occident. Peu à peu, je me suis nettoyé des injonctions. Fais-ci, fais ça, faut pas faire ci, paye ça ! De la peur de la punition. Bien sûr, il y avait toutes les obligations, on ne peut pas y échapper, mais je pouvais les identifier, les accepter, car je les comprenais. La diversité et la profondeur de ce qui m'a été proposé m'a permis de mieux comprendre la complexité des sujets que je considérais comme compris. Ce n'est pas si simple. Des mots que je n'osais même pas prononcer de peur que l'on se foute de moi, comme la notion de liberté, d'indépendance, d'amour ou de bonheur. Bonheur, ça n'existe pas, c'est subjectif. Voici donc l'origine de Minuit à Bali. Partagez avec vous cette sorte de chemin initiatique, qui en finalité, ça ne m'appartient pas, qui n'est pas le résultat d'une méthode, mais d'un regard différent pour évoluer naturellement vers ce que nous aimons et qui nous ressemble le plus, sans règles, sans obligations, juste l'envie et la curiosité d'imaginer et de vivre ça autrement. Je pourrais vous parler des heures, ça c'est clair, de ce qui m'a transporté, ce qui m'a motivé, ce qui a changé ma vie, mon regard sur les autres aussi. Vous dire combien j'ai aimé être inspiré par ces grands auteurs, écrivains, artistes, aventuriers, explorateurs. Combien il était important de se laisser surprendre par d'autres philosophies venues de l'autre bout du monde, ou simplement juste à côté de chez soi. La quête de sens passe certainement, je crois, par l'envie de partager, de transmettre avec ceux qui nous entourent. et qui partagent nos sources d'inspiration, de se motiver à continuer à penser autrement, à rester curieux, curieux de tout, et de souffrir des nuits pour se faire des promesses et des jours pour les réaliser. Voilà, dans le prochain épisode qui sera donc... La dernière partie de notre rencontre, puisque là nous sommes vraiment encore une fois dans l'idée de l'origine, je vais vous parler plus en détail de l'évolution naturelle. Après tout, c'est de même l'esprit de ce podcast, il est tout à fait normal que ça semble un peu nébuleux, obscur, et je vais essayer de vous en dire plus. Si vous connaissez le principe, si vous avez envie de marquer votre passage, de faire l'aventure, de vous joindre à moi, c'est très simple, abonnez-vous. Mettez un commentaire, cliquez, likez, mettez plein d'étoiles, je ne sais pas quoi. Faites votre maximum, faites du bruit comme on dit, mais ça ne servira pas à grand-chose. Ce rendez-vous ne peut exister que si vous y participez. Et puis si tout ça, ça ne vous intéresse pas, ce n'est pas grave. Il y a d'autres créateurs de contenu très inspirants. Vous savez quoi ? Le principal, c'est de cultiver sa curiosité. Allez, on se retrouve bientôt pour notre prochain rendez-vous quand il sera minuit à Bali.

Chapters

  • Introduction à Minuit à Bali et à l'évolution personnelle

    00:13

  • Mon parcours et la création du podcast

    01:11

  • Comparaison sociale et insatisfaction personnelle

    01:37

  • La quête de changement et la recherche de soi

    03:29

  • Mon expérience à Bali et la philosophie de vie

    04:10

  • Confrontation avec ma vulnérabilité et mes contradictions

    06:03

  • L'impact de l'enfance sur notre vie actuelle

    06:52

  • L'importance de l'accompagnement professionnel

    09:19

  • Promesses de changement et engagement personnel

    11:21

  • S'installer à Bali et réinventer ma vie

    15:18

  • Origine de Minuit à Bali et partage d'expériences

    17:54

  • Conclusion et invitation à la curiosité

    19:09

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