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MIROIR fous moi la PAIX!

Aide-moi à m’aimer quand même

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12min |21/04/2025
Play
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Aide-moi à m’aimer quand même

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Description

Tu te regardes dans le miroir, et au lieu de te voir… tu te juges.


T’as appris à chercher les défauts. À scruter. À comparer.

Et parfois, à croire que t’étais “pas assez”.


Dans cet épisode, je t’emmène là où le regard se déforme, là où on s’oublie pour plaire, là où on se fait la guerre devant son reflet.

Mais aussi là où peut commencer une paix.

Pas parfaite. Mais possible.


Tu n’as pas besoin de devenir quelqu'un d'autre.

Tu peux apprendre à t’aimer comme tu es, maintenant.


✨ Et si c’était le début de quelque chose ?

Emma : @alwayautop

Ce que je te propose ici : https://alwaysautop.my.canva.site/cequejepropose


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, miroir, saleté de miroir. Eh oui, aujourd'hui j'ai envie de te parler de ce moment silencieux, ce moment où tu te retrouves seule, où tu te regardes dans le miroir, et que tu ne vois que ce que tu n'aimes pas. Ce moment où tu te demandes, est-ce que je vais devoir vivre toute ma vie à ne pas aimer ce que je vois dans le miroir ? Est-ce que je vais devoir vivre toute ma vie en guerre contre moi-même ? Bienvenue dans le miroir, fous-moi la paix. Je suis Emma, j'ai 48 ans. Ce podcast, c'est un endroit brut et doux à la fois. Un espace pour celles qui veulent qu'on leur foute la paix, avec leur corps, leur âge, leur freine trop petite, leur vie trop pleine ou trop vide. Ici, on parle vrai, on parle miroir, injonction, fatigue mentale, mais surtout, on cherche ce moment de paix avec soi. Alors, pose-toi, respire, on va y aller doucement, mais on va y aller. Avant tout, je tiens à attirer ton attention sur le fait que je vais parler de choses qui pourraient ne pas sembler positives. Mais si je te les partage, c'est que je sais, oui, je sais, que toi aussi tu les vis, à ton niveau, avec des circonstances différentes. Mais toutes les femmes se retrouvent face à elles-mêmes, à un moment ou à un autre, et encore plus, quand les années filent, la quarantaine aussi, et les signes de l'arrêt de la machine, arrêt partiel avec la prime et une pause, suivi de sa grande sœur, là. m'est d'oppose. Pendant que tu m'écoutes, dis-toi que toi aussi, tu peux, en même temps que moi, déposer ce qui te pèse pour que ton miroir te foute la paix. Il y a des jours où je me regarde et je vois tout ce que je n'ai jamais appris à aimer. Ces rides qui sont apparues, ce ventre plus flasque, cette peau plus molle, plus marquée, cette cellulite qui s'invite un peu partout, un peu beaucoup, cette peau qui pendouille un peu comme si... Elle avait lâché l'affaire. Et imagine, je n'y vois rien. Avec l'âge, je ne vois pas tous les détails. Les édifices y obligent. Je rigole, mais ce n'est pas drôle de devoir sortir le miroir qui grossit x20 pour recruter le moindre de mes défauts. Et le pire dans tout ça, c'est que je m'efforce d'être la bonne élève. Je mange bien, je bouge, je n'ai pas de surpoids, je prends soin de ma peau, j'achète. tous les produits à la noix qu'on me vend comme miraculeux, mais rien n'y fait. Là, devant le miroir, je ne vois ce que je ne suis plus ou ce que je n'ai jamais été. Bon, je te rassure, la plupart du temps, même si ça m'a pris du temps, pas mal du temps, j'arrive à me trouver jolie et j'allais dire bien pour mon âge. Et là, je me dis mais non, mais non, pas encore une de ces expressions qui n'aide pas. même si elle semble positive ça insère dans ton esprit qu'à ton âge il y a un physique qui est mieux qu'un autre et bim on est reparti pour un tour saleté d'injonctions saleté de modèles de beauté saleté de miroirs qui nous font tout le temps nous remettre en question là dans ma tête un truc surgit une de ces pensées que je pensais avoir dégommées je ne suis pas comme j'aimerais être je ne suis pas comme elle, donc je ne suis pas assez. Je ne ne correspond pas à une sorte de modèle préétabli. Je ne suis pas assez ferme, pas assez lisse, pas assez jeune, pas en 8 ou pas en X, pas assez L. Et ça, c'est comme une claque. Ça me fait mal, ça m'énerve et ça me désespère. Parce qu'au fond, je ne comprends même pas pourquoi je crois encore ça. Mais c'est là, c'est en... crée. C'est comme un vieux réflexe, comme un virus discret qu'on n'a jamais vraiment désinstallé. Et le miroir, bien souvent, c'est plus qu'un simple objet, c'est une arme, une saleté de juge silencieux qui ne parle jamais, mais qui te fait un procès tous les matins. Bon, entre nous, j'aime quand ce juge se fait de l'avocat de la défense et flatte mon égo. Bon, revenons à cette arme. Le pire, c'est que cette arme, c'est même pas un vrai flingue, parce qu'elle tire des balles à blanc. Mais qu'est-ce qu'elles font mal ? Elles font mal parce que pour toi, ce sont de vrais mâles. Mais le miroir, lui, ce qu'il reflète, d'une certaine façon, c'est pas ton corps, ce n'est pas ton visage. C'est tout ce que tu crois devoir être. C'est l'image de celle que t'as fantasmée pendant des années. C'est l'image de toi façonnée par les critiques que tu as acceptées. façonnée par les comparaisons incessantes qui t'ont diminuée et c'est à travers cette image que tu te regardes pour ma part je cherche malgré moi l'image d'une version de moi que je ne suis plus celle de mes vingt-huit ans celle qui avait la peau ferme pas une rigue pas un cheveu blanc celle qui était ultra musclée quand je faisais du bodybuilding celle que je croyais assez jolie pour qu'on ne la m'en donne pas et pourtant il m'a quand même quitté tu vois j'ai essayé toute ma vie d'être désirable d'être assez bien d'être la bonne pour être gardée comme quelque chose de précieux pour être aimée pour être choisie mais ce que j'étais n'a pas empêché qu'on parte. Et là, je ne te parle pas uniquement d'amour. Ça marche dans l'amitié, ça marche professionnellement, ça marche dans les verres domaines. Et là, je me dis, mais à quoi bon ? À quoi bon me faire la guerre à moi-même ? Et bien sûr, j'ai gratté du terrain, j'en ai gagné des batailles. Et ce travail d'acceptation de la personne que je suis, ce travail-là, il ne s'est pas fait en une nuit. Alors, sois gentil avec toi-même. Ça fait des années. que j'essaie d'apprendre à faire la paix avec moi, à ne plus me juger dès que je passe devant un miroir, à ne plus croire qu'il faut que je sois une homme pour être aimée. Ce qui m'a réveillée, ce n'est pas un livre, ce n'est pas une méthode miracle, c'est le fait de réaliser que je vais avoir 50 ans dans pas si longtemps. Et comme je sais compter, mathématiquement, il est fort probable que j'ai déjà vécu plus de la moitié de ma vie. Et là-dessus, on est tout égal. Personne ne sait quand la vie s'arrête. Donc c'est maintenant. qu'il faut te choisir. C'est maintenant qu'il faut vraiment dire à ton miroir « C'est moi la vie. » C'est maintenant qu'il faut apprendre, un pas après l'autre, à t'accepter. Et du coup, j'ai eu un choix à faire. Soit je continue à passer chaque jour à me regarder avec sévérité, à me comparer, à me détester en silence par moments. Soit je décide de profiter vraiment de la vie des années qui restent. Mais pas en m'oubliant, mais en m'autorisant enfin à vivre, peu importe si j'ai des cheveux blancs. Des rides et un peu trop de cellulite. Je ne suis pas périmée et je ne laisserai plus personne me faire croire ça. Même pas moi-même. Et puis, il y a eu un moment de solitude, un moment de remise en question. Quand je me suis retrouvée célibataire après une rupture de plus, ces moments-là aussi font que le miroir devient cruel. Et donc, j'ai réalisé à ce moment-là que je retombais dans les mêmes vieux schémas. Je recommençais à vouloir être une autre pour plaire à des hommes qui ne me voyaient même pas. ou qui ne voyaient qu'une partie de moi. Je m'efforçais d'être celle que je pensais devoir être, pour leur plaire, et c'est tout sauf une bonne idée. C'est épuisant de devoir être une autre personne, et je sais que tu le sais, mais ça ne veut pas dire pour autant, tu sais comment éviter de le faire. Parfois, toi comme moi, on se dit « je suis fatiguée » , mais c'est aussi ce fardeau-là qui pèse trop lourd, qui nous épuise. Et je me suis demandé « tu veux encore perdre combien d'années à faire semblant ? » Parce que vivre dans la peau d'une version de toi qui n'est pas toi, je sais que tu le sais, c'est inconfortable, c'est contre-productif, et ça ne te permet pas d'attirer dans ta vie les relations que tu veux, les opportunités que tu souhaites, et le bien-être auquel tu aspires, et encore moins la paix d'esprit que tu aimerais pouvoir ressentir. Ce qui m'a aussi aidée, c'est une vraie relation, une relation saine, avec un homme qui me voit telle que je suis, qui aime la version de moi d'aujourd'hui, telle qu'elle est, pas comme une version qu'il faudrait corriger. Attention, je ne dis pas que pour s'aimer, que pour s'accepter, il faut dépendre du regard d'une autre personne. Bien au contraire. Mais là, c'est une autre histoire et je te la raconterai dans un autre épisode. Ce qui m'a vraiment libérée, c'est de rejeter tous ces messages qui nous disent que vieillir, c'est perdre. Que vieillir, c'est devenir invisible, moins joli, moins aimable, moins désirable, facilement remplaçable. Je ne suis pas moi, je suis plus que je ne l'ai jamais été. Répète-le comme un mantra. Je ne suis pas moi, je suis plus que je ne l'ai jamais été. Si tu ressens ça toi aussi, alors ce podcast, ce miroir, ces mots, ils sont pour toi. Aujourd'hui, j'ai envie de lui dire à ce miroir, miroir, ou moi la paix, mais aide-moi, mais quand même, aide-moi à me regarder avec tendresse, à ne plus fuir mes courbes, à ne plus négocier ma valeur. Oui. Et si je me regardais autrement ? Pas pour valider ce que je vois, mais pour reconnaître la version de moi qui est là aujourd'hui. Parce que cette femme que je vois dans le miroir, cette femme que tu vois dans le miroir, c'est elle qui s'est relevée mille fois. C'est elle qui a vécu, qui a aimé, qui a pleuré, qui a guéri. C'est elle qui a eu son lot de réussite, de désillusion, de joie et de peine. C'est elle. qui n'a plus envie de perdre 10 ans, mais a envie de se retrouver. Et maintenant, si toi aussi parfois tu détournes les yeux quand tu passes devant le miroir, Si tu préfères t'habiller vite pour éviter de te voir, si tu as oublié que ton corps t'appartient, alors fais une pause. Maintenant. Oui, j'ai bien dit maintenant. Trouve un miroir ou prends ton téléphone. Et si tu ne peux pas le faire maintenant, mets-toi un rappel pour plus tard. C'est bon ? J'en mets ton rappel ? Bien. Va devant ce miroir. Même deux secondes. Pose une main sur ton cœur et dis doucement « Je te vois » . Je te vois et je ne vais pas t'abandonner cette fois. On va y aller doucement, mais on va y aller. Chaque fois que tu te surprendras à te juger, te critiquer, te diminuer devant ton miroir, demande-toi, mais qui a commencé au juste ? C'est le miroir ou bien c'est moi ? Le miroir ne te renvoie que ce que tu crois. Pour chaque balle à blanc que tu reçois, en renvoie-lui une vague de douceur. Et décide qu'à partir d'aujourd'hui, tu ne seras plus ton propre bourreau. Tu seras ton refuge, ton allié, ton miroir apaisé. Tu n'as pas à y arriver en un jour, juste à décider de commencer. Et si tu ne sais pas encore quoi lui dire, dis-lui ça une fois par jour, doucement. Miroir, merci pour ton reflet. Je commence à l'aimer. Un jour après l'autre, un pas à la fois. Merci d'avoir écouté cet épisode. Et si tu restes par ici, le prochain épisode pourrait bien venir fouiller dans ton dressing. Pas pour parler mode, mais pour parler de ces jeans trop petits qu'on garde au cas où. Et de tout ce qu'ils disent de nous sans qu'on le réaliserait. Si cet épisode 1 t'a touché, s'il a réveillé quelque chose, tu peux t'abonner, le partager, me laisser un commentaire ou quelques étoiles. Et si tu veux me retrouver entre deux épisodes, viens me rejoindre sur Instagram, tu me trouveras sous le nom de Loiseau Top. D'ailleurs, dans la description, tu as plus d'infos sur moi. Et rappelle-toi, tu n'as pas besoin de devenir celle que tu as fantasmé, ni de redevenir une version de toi que tu crois meilleure que celle que tu es aujourd'hui. Tu as juste besoin de retrouver qui tu es vraiment, parce que tu mérites mieux. A très vite.

Description

Tu te regardes dans le miroir, et au lieu de te voir… tu te juges.


T’as appris à chercher les défauts. À scruter. À comparer.

Et parfois, à croire que t’étais “pas assez”.


Dans cet épisode, je t’emmène là où le regard se déforme, là où on s’oublie pour plaire, là où on se fait la guerre devant son reflet.

Mais aussi là où peut commencer une paix.

Pas parfaite. Mais possible.


Tu n’as pas besoin de devenir quelqu'un d'autre.

Tu peux apprendre à t’aimer comme tu es, maintenant.


✨ Et si c’était le début de quelque chose ?

Emma : @alwayautop

Ce que je te propose ici : https://alwaysautop.my.canva.site/cequejepropose


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, miroir, saleté de miroir. Eh oui, aujourd'hui j'ai envie de te parler de ce moment silencieux, ce moment où tu te retrouves seule, où tu te regardes dans le miroir, et que tu ne vois que ce que tu n'aimes pas. Ce moment où tu te demandes, est-ce que je vais devoir vivre toute ma vie à ne pas aimer ce que je vois dans le miroir ? Est-ce que je vais devoir vivre toute ma vie en guerre contre moi-même ? Bienvenue dans le miroir, fous-moi la paix. Je suis Emma, j'ai 48 ans. Ce podcast, c'est un endroit brut et doux à la fois. Un espace pour celles qui veulent qu'on leur foute la paix, avec leur corps, leur âge, leur freine trop petite, leur vie trop pleine ou trop vide. Ici, on parle vrai, on parle miroir, injonction, fatigue mentale, mais surtout, on cherche ce moment de paix avec soi. Alors, pose-toi, respire, on va y aller doucement, mais on va y aller. Avant tout, je tiens à attirer ton attention sur le fait que je vais parler de choses qui pourraient ne pas sembler positives. Mais si je te les partage, c'est que je sais, oui, je sais, que toi aussi tu les vis, à ton niveau, avec des circonstances différentes. Mais toutes les femmes se retrouvent face à elles-mêmes, à un moment ou à un autre, et encore plus, quand les années filent, la quarantaine aussi, et les signes de l'arrêt de la machine, arrêt partiel avec la prime et une pause, suivi de sa grande sœur, là. m'est d'oppose. Pendant que tu m'écoutes, dis-toi que toi aussi, tu peux, en même temps que moi, déposer ce qui te pèse pour que ton miroir te foute la paix. Il y a des jours où je me regarde et je vois tout ce que je n'ai jamais appris à aimer. Ces rides qui sont apparues, ce ventre plus flasque, cette peau plus molle, plus marquée, cette cellulite qui s'invite un peu partout, un peu beaucoup, cette peau qui pendouille un peu comme si... Elle avait lâché l'affaire. Et imagine, je n'y vois rien. Avec l'âge, je ne vois pas tous les détails. Les édifices y obligent. Je rigole, mais ce n'est pas drôle de devoir sortir le miroir qui grossit x20 pour recruter le moindre de mes défauts. Et le pire dans tout ça, c'est que je m'efforce d'être la bonne élève. Je mange bien, je bouge, je n'ai pas de surpoids, je prends soin de ma peau, j'achète. tous les produits à la noix qu'on me vend comme miraculeux, mais rien n'y fait. Là, devant le miroir, je ne vois ce que je ne suis plus ou ce que je n'ai jamais été. Bon, je te rassure, la plupart du temps, même si ça m'a pris du temps, pas mal du temps, j'arrive à me trouver jolie et j'allais dire bien pour mon âge. Et là, je me dis mais non, mais non, pas encore une de ces expressions qui n'aide pas. même si elle semble positive ça insère dans ton esprit qu'à ton âge il y a un physique qui est mieux qu'un autre et bim on est reparti pour un tour saleté d'injonctions saleté de modèles de beauté saleté de miroirs qui nous font tout le temps nous remettre en question là dans ma tête un truc surgit une de ces pensées que je pensais avoir dégommées je ne suis pas comme j'aimerais être je ne suis pas comme elle, donc je ne suis pas assez. Je ne ne correspond pas à une sorte de modèle préétabli. Je ne suis pas assez ferme, pas assez lisse, pas assez jeune, pas en 8 ou pas en X, pas assez L. Et ça, c'est comme une claque. Ça me fait mal, ça m'énerve et ça me désespère. Parce qu'au fond, je ne comprends même pas pourquoi je crois encore ça. Mais c'est là, c'est en... crée. C'est comme un vieux réflexe, comme un virus discret qu'on n'a jamais vraiment désinstallé. Et le miroir, bien souvent, c'est plus qu'un simple objet, c'est une arme, une saleté de juge silencieux qui ne parle jamais, mais qui te fait un procès tous les matins. Bon, entre nous, j'aime quand ce juge se fait de l'avocat de la défense et flatte mon égo. Bon, revenons à cette arme. Le pire, c'est que cette arme, c'est même pas un vrai flingue, parce qu'elle tire des balles à blanc. Mais qu'est-ce qu'elles font mal ? Elles font mal parce que pour toi, ce sont de vrais mâles. Mais le miroir, lui, ce qu'il reflète, d'une certaine façon, c'est pas ton corps, ce n'est pas ton visage. C'est tout ce que tu crois devoir être. C'est l'image de celle que t'as fantasmée pendant des années. C'est l'image de toi façonnée par les critiques que tu as acceptées. façonnée par les comparaisons incessantes qui t'ont diminuée et c'est à travers cette image que tu te regardes pour ma part je cherche malgré moi l'image d'une version de moi que je ne suis plus celle de mes vingt-huit ans celle qui avait la peau ferme pas une rigue pas un cheveu blanc celle qui était ultra musclée quand je faisais du bodybuilding celle que je croyais assez jolie pour qu'on ne la m'en donne pas et pourtant il m'a quand même quitté tu vois j'ai essayé toute ma vie d'être désirable d'être assez bien d'être la bonne pour être gardée comme quelque chose de précieux pour être aimée pour être choisie mais ce que j'étais n'a pas empêché qu'on parte. Et là, je ne te parle pas uniquement d'amour. Ça marche dans l'amitié, ça marche professionnellement, ça marche dans les verres domaines. Et là, je me dis, mais à quoi bon ? À quoi bon me faire la guerre à moi-même ? Et bien sûr, j'ai gratté du terrain, j'en ai gagné des batailles. Et ce travail d'acceptation de la personne que je suis, ce travail-là, il ne s'est pas fait en une nuit. Alors, sois gentil avec toi-même. Ça fait des années. que j'essaie d'apprendre à faire la paix avec moi, à ne plus me juger dès que je passe devant un miroir, à ne plus croire qu'il faut que je sois une homme pour être aimée. Ce qui m'a réveillée, ce n'est pas un livre, ce n'est pas une méthode miracle, c'est le fait de réaliser que je vais avoir 50 ans dans pas si longtemps. Et comme je sais compter, mathématiquement, il est fort probable que j'ai déjà vécu plus de la moitié de ma vie. Et là-dessus, on est tout égal. Personne ne sait quand la vie s'arrête. Donc c'est maintenant. qu'il faut te choisir. C'est maintenant qu'il faut vraiment dire à ton miroir « C'est moi la vie. » C'est maintenant qu'il faut apprendre, un pas après l'autre, à t'accepter. Et du coup, j'ai eu un choix à faire. Soit je continue à passer chaque jour à me regarder avec sévérité, à me comparer, à me détester en silence par moments. Soit je décide de profiter vraiment de la vie des années qui restent. Mais pas en m'oubliant, mais en m'autorisant enfin à vivre, peu importe si j'ai des cheveux blancs. Des rides et un peu trop de cellulite. Je ne suis pas périmée et je ne laisserai plus personne me faire croire ça. Même pas moi-même. Et puis, il y a eu un moment de solitude, un moment de remise en question. Quand je me suis retrouvée célibataire après une rupture de plus, ces moments-là aussi font que le miroir devient cruel. Et donc, j'ai réalisé à ce moment-là que je retombais dans les mêmes vieux schémas. Je recommençais à vouloir être une autre pour plaire à des hommes qui ne me voyaient même pas. ou qui ne voyaient qu'une partie de moi. Je m'efforçais d'être celle que je pensais devoir être, pour leur plaire, et c'est tout sauf une bonne idée. C'est épuisant de devoir être une autre personne, et je sais que tu le sais, mais ça ne veut pas dire pour autant, tu sais comment éviter de le faire. Parfois, toi comme moi, on se dit « je suis fatiguée » , mais c'est aussi ce fardeau-là qui pèse trop lourd, qui nous épuise. Et je me suis demandé « tu veux encore perdre combien d'années à faire semblant ? » Parce que vivre dans la peau d'une version de toi qui n'est pas toi, je sais que tu le sais, c'est inconfortable, c'est contre-productif, et ça ne te permet pas d'attirer dans ta vie les relations que tu veux, les opportunités que tu souhaites, et le bien-être auquel tu aspires, et encore moins la paix d'esprit que tu aimerais pouvoir ressentir. Ce qui m'a aussi aidée, c'est une vraie relation, une relation saine, avec un homme qui me voit telle que je suis, qui aime la version de moi d'aujourd'hui, telle qu'elle est, pas comme une version qu'il faudrait corriger. Attention, je ne dis pas que pour s'aimer, que pour s'accepter, il faut dépendre du regard d'une autre personne. Bien au contraire. Mais là, c'est une autre histoire et je te la raconterai dans un autre épisode. Ce qui m'a vraiment libérée, c'est de rejeter tous ces messages qui nous disent que vieillir, c'est perdre. Que vieillir, c'est devenir invisible, moins joli, moins aimable, moins désirable, facilement remplaçable. Je ne suis pas moi, je suis plus que je ne l'ai jamais été. Répète-le comme un mantra. Je ne suis pas moi, je suis plus que je ne l'ai jamais été. Si tu ressens ça toi aussi, alors ce podcast, ce miroir, ces mots, ils sont pour toi. Aujourd'hui, j'ai envie de lui dire à ce miroir, miroir, ou moi la paix, mais aide-moi, mais quand même, aide-moi à me regarder avec tendresse, à ne plus fuir mes courbes, à ne plus négocier ma valeur. Oui. Et si je me regardais autrement ? Pas pour valider ce que je vois, mais pour reconnaître la version de moi qui est là aujourd'hui. Parce que cette femme que je vois dans le miroir, cette femme que tu vois dans le miroir, c'est elle qui s'est relevée mille fois. C'est elle qui a vécu, qui a aimé, qui a pleuré, qui a guéri. C'est elle qui a eu son lot de réussite, de désillusion, de joie et de peine. C'est elle. qui n'a plus envie de perdre 10 ans, mais a envie de se retrouver. Et maintenant, si toi aussi parfois tu détournes les yeux quand tu passes devant le miroir, Si tu préfères t'habiller vite pour éviter de te voir, si tu as oublié que ton corps t'appartient, alors fais une pause. Maintenant. Oui, j'ai bien dit maintenant. Trouve un miroir ou prends ton téléphone. Et si tu ne peux pas le faire maintenant, mets-toi un rappel pour plus tard. C'est bon ? J'en mets ton rappel ? Bien. Va devant ce miroir. Même deux secondes. Pose une main sur ton cœur et dis doucement « Je te vois » . Je te vois et je ne vais pas t'abandonner cette fois. On va y aller doucement, mais on va y aller. Chaque fois que tu te surprendras à te juger, te critiquer, te diminuer devant ton miroir, demande-toi, mais qui a commencé au juste ? C'est le miroir ou bien c'est moi ? Le miroir ne te renvoie que ce que tu crois. Pour chaque balle à blanc que tu reçois, en renvoie-lui une vague de douceur. Et décide qu'à partir d'aujourd'hui, tu ne seras plus ton propre bourreau. Tu seras ton refuge, ton allié, ton miroir apaisé. Tu n'as pas à y arriver en un jour, juste à décider de commencer. Et si tu ne sais pas encore quoi lui dire, dis-lui ça une fois par jour, doucement. Miroir, merci pour ton reflet. Je commence à l'aimer. Un jour après l'autre, un pas à la fois. Merci d'avoir écouté cet épisode. Et si tu restes par ici, le prochain épisode pourrait bien venir fouiller dans ton dressing. Pas pour parler mode, mais pour parler de ces jeans trop petits qu'on garde au cas où. Et de tout ce qu'ils disent de nous sans qu'on le réaliserait. Si cet épisode 1 t'a touché, s'il a réveillé quelque chose, tu peux t'abonner, le partager, me laisser un commentaire ou quelques étoiles. Et si tu veux me retrouver entre deux épisodes, viens me rejoindre sur Instagram, tu me trouveras sous le nom de Loiseau Top. D'ailleurs, dans la description, tu as plus d'infos sur moi. Et rappelle-toi, tu n'as pas besoin de devenir celle que tu as fantasmé, ni de redevenir une version de toi que tu crois meilleure que celle que tu es aujourd'hui. Tu as juste besoin de retrouver qui tu es vraiment, parce que tu mérites mieux. A très vite.

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Tu te regardes dans le miroir, et au lieu de te voir… tu te juges.


T’as appris à chercher les défauts. À scruter. À comparer.

Et parfois, à croire que t’étais “pas assez”.


Dans cet épisode, je t’emmène là où le regard se déforme, là où on s’oublie pour plaire, là où on se fait la guerre devant son reflet.

Mais aussi là où peut commencer une paix.

Pas parfaite. Mais possible.


Tu n’as pas besoin de devenir quelqu'un d'autre.

Tu peux apprendre à t’aimer comme tu es, maintenant.


✨ Et si c’était le début de quelque chose ?

Emma : @alwayautop

Ce que je te propose ici : https://alwaysautop.my.canva.site/cequejepropose


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, miroir, saleté de miroir. Eh oui, aujourd'hui j'ai envie de te parler de ce moment silencieux, ce moment où tu te retrouves seule, où tu te regardes dans le miroir, et que tu ne vois que ce que tu n'aimes pas. Ce moment où tu te demandes, est-ce que je vais devoir vivre toute ma vie à ne pas aimer ce que je vois dans le miroir ? Est-ce que je vais devoir vivre toute ma vie en guerre contre moi-même ? Bienvenue dans le miroir, fous-moi la paix. Je suis Emma, j'ai 48 ans. Ce podcast, c'est un endroit brut et doux à la fois. Un espace pour celles qui veulent qu'on leur foute la paix, avec leur corps, leur âge, leur freine trop petite, leur vie trop pleine ou trop vide. Ici, on parle vrai, on parle miroir, injonction, fatigue mentale, mais surtout, on cherche ce moment de paix avec soi. Alors, pose-toi, respire, on va y aller doucement, mais on va y aller. Avant tout, je tiens à attirer ton attention sur le fait que je vais parler de choses qui pourraient ne pas sembler positives. Mais si je te les partage, c'est que je sais, oui, je sais, que toi aussi tu les vis, à ton niveau, avec des circonstances différentes. Mais toutes les femmes se retrouvent face à elles-mêmes, à un moment ou à un autre, et encore plus, quand les années filent, la quarantaine aussi, et les signes de l'arrêt de la machine, arrêt partiel avec la prime et une pause, suivi de sa grande sœur, là. m'est d'oppose. Pendant que tu m'écoutes, dis-toi que toi aussi, tu peux, en même temps que moi, déposer ce qui te pèse pour que ton miroir te foute la paix. Il y a des jours où je me regarde et je vois tout ce que je n'ai jamais appris à aimer. Ces rides qui sont apparues, ce ventre plus flasque, cette peau plus molle, plus marquée, cette cellulite qui s'invite un peu partout, un peu beaucoup, cette peau qui pendouille un peu comme si... Elle avait lâché l'affaire. Et imagine, je n'y vois rien. Avec l'âge, je ne vois pas tous les détails. Les édifices y obligent. Je rigole, mais ce n'est pas drôle de devoir sortir le miroir qui grossit x20 pour recruter le moindre de mes défauts. Et le pire dans tout ça, c'est que je m'efforce d'être la bonne élève. Je mange bien, je bouge, je n'ai pas de surpoids, je prends soin de ma peau, j'achète. tous les produits à la noix qu'on me vend comme miraculeux, mais rien n'y fait. Là, devant le miroir, je ne vois ce que je ne suis plus ou ce que je n'ai jamais été. Bon, je te rassure, la plupart du temps, même si ça m'a pris du temps, pas mal du temps, j'arrive à me trouver jolie et j'allais dire bien pour mon âge. Et là, je me dis mais non, mais non, pas encore une de ces expressions qui n'aide pas. même si elle semble positive ça insère dans ton esprit qu'à ton âge il y a un physique qui est mieux qu'un autre et bim on est reparti pour un tour saleté d'injonctions saleté de modèles de beauté saleté de miroirs qui nous font tout le temps nous remettre en question là dans ma tête un truc surgit une de ces pensées que je pensais avoir dégommées je ne suis pas comme j'aimerais être je ne suis pas comme elle, donc je ne suis pas assez. Je ne ne correspond pas à une sorte de modèle préétabli. Je ne suis pas assez ferme, pas assez lisse, pas assez jeune, pas en 8 ou pas en X, pas assez L. Et ça, c'est comme une claque. Ça me fait mal, ça m'énerve et ça me désespère. Parce qu'au fond, je ne comprends même pas pourquoi je crois encore ça. Mais c'est là, c'est en... crée. C'est comme un vieux réflexe, comme un virus discret qu'on n'a jamais vraiment désinstallé. Et le miroir, bien souvent, c'est plus qu'un simple objet, c'est une arme, une saleté de juge silencieux qui ne parle jamais, mais qui te fait un procès tous les matins. Bon, entre nous, j'aime quand ce juge se fait de l'avocat de la défense et flatte mon égo. Bon, revenons à cette arme. Le pire, c'est que cette arme, c'est même pas un vrai flingue, parce qu'elle tire des balles à blanc. Mais qu'est-ce qu'elles font mal ? Elles font mal parce que pour toi, ce sont de vrais mâles. Mais le miroir, lui, ce qu'il reflète, d'une certaine façon, c'est pas ton corps, ce n'est pas ton visage. C'est tout ce que tu crois devoir être. C'est l'image de celle que t'as fantasmée pendant des années. C'est l'image de toi façonnée par les critiques que tu as acceptées. façonnée par les comparaisons incessantes qui t'ont diminuée et c'est à travers cette image que tu te regardes pour ma part je cherche malgré moi l'image d'une version de moi que je ne suis plus celle de mes vingt-huit ans celle qui avait la peau ferme pas une rigue pas un cheveu blanc celle qui était ultra musclée quand je faisais du bodybuilding celle que je croyais assez jolie pour qu'on ne la m'en donne pas et pourtant il m'a quand même quitté tu vois j'ai essayé toute ma vie d'être désirable d'être assez bien d'être la bonne pour être gardée comme quelque chose de précieux pour être aimée pour être choisie mais ce que j'étais n'a pas empêché qu'on parte. Et là, je ne te parle pas uniquement d'amour. Ça marche dans l'amitié, ça marche professionnellement, ça marche dans les verres domaines. Et là, je me dis, mais à quoi bon ? À quoi bon me faire la guerre à moi-même ? Et bien sûr, j'ai gratté du terrain, j'en ai gagné des batailles. Et ce travail d'acceptation de la personne que je suis, ce travail-là, il ne s'est pas fait en une nuit. Alors, sois gentil avec toi-même. Ça fait des années. que j'essaie d'apprendre à faire la paix avec moi, à ne plus me juger dès que je passe devant un miroir, à ne plus croire qu'il faut que je sois une homme pour être aimée. Ce qui m'a réveillée, ce n'est pas un livre, ce n'est pas une méthode miracle, c'est le fait de réaliser que je vais avoir 50 ans dans pas si longtemps. Et comme je sais compter, mathématiquement, il est fort probable que j'ai déjà vécu plus de la moitié de ma vie. Et là-dessus, on est tout égal. Personne ne sait quand la vie s'arrête. Donc c'est maintenant. qu'il faut te choisir. C'est maintenant qu'il faut vraiment dire à ton miroir « C'est moi la vie. » C'est maintenant qu'il faut apprendre, un pas après l'autre, à t'accepter. Et du coup, j'ai eu un choix à faire. Soit je continue à passer chaque jour à me regarder avec sévérité, à me comparer, à me détester en silence par moments. Soit je décide de profiter vraiment de la vie des années qui restent. Mais pas en m'oubliant, mais en m'autorisant enfin à vivre, peu importe si j'ai des cheveux blancs. Des rides et un peu trop de cellulite. Je ne suis pas périmée et je ne laisserai plus personne me faire croire ça. Même pas moi-même. Et puis, il y a eu un moment de solitude, un moment de remise en question. Quand je me suis retrouvée célibataire après une rupture de plus, ces moments-là aussi font que le miroir devient cruel. Et donc, j'ai réalisé à ce moment-là que je retombais dans les mêmes vieux schémas. Je recommençais à vouloir être une autre pour plaire à des hommes qui ne me voyaient même pas. ou qui ne voyaient qu'une partie de moi. Je m'efforçais d'être celle que je pensais devoir être, pour leur plaire, et c'est tout sauf une bonne idée. C'est épuisant de devoir être une autre personne, et je sais que tu le sais, mais ça ne veut pas dire pour autant, tu sais comment éviter de le faire. Parfois, toi comme moi, on se dit « je suis fatiguée » , mais c'est aussi ce fardeau-là qui pèse trop lourd, qui nous épuise. Et je me suis demandé « tu veux encore perdre combien d'années à faire semblant ? » Parce que vivre dans la peau d'une version de toi qui n'est pas toi, je sais que tu le sais, c'est inconfortable, c'est contre-productif, et ça ne te permet pas d'attirer dans ta vie les relations que tu veux, les opportunités que tu souhaites, et le bien-être auquel tu aspires, et encore moins la paix d'esprit que tu aimerais pouvoir ressentir. Ce qui m'a aussi aidée, c'est une vraie relation, une relation saine, avec un homme qui me voit telle que je suis, qui aime la version de moi d'aujourd'hui, telle qu'elle est, pas comme une version qu'il faudrait corriger. Attention, je ne dis pas que pour s'aimer, que pour s'accepter, il faut dépendre du regard d'une autre personne. Bien au contraire. Mais là, c'est une autre histoire et je te la raconterai dans un autre épisode. Ce qui m'a vraiment libérée, c'est de rejeter tous ces messages qui nous disent que vieillir, c'est perdre. Que vieillir, c'est devenir invisible, moins joli, moins aimable, moins désirable, facilement remplaçable. Je ne suis pas moi, je suis plus que je ne l'ai jamais été. Répète-le comme un mantra. Je ne suis pas moi, je suis plus que je ne l'ai jamais été. Si tu ressens ça toi aussi, alors ce podcast, ce miroir, ces mots, ils sont pour toi. Aujourd'hui, j'ai envie de lui dire à ce miroir, miroir, ou moi la paix, mais aide-moi, mais quand même, aide-moi à me regarder avec tendresse, à ne plus fuir mes courbes, à ne plus négocier ma valeur. Oui. Et si je me regardais autrement ? Pas pour valider ce que je vois, mais pour reconnaître la version de moi qui est là aujourd'hui. Parce que cette femme que je vois dans le miroir, cette femme que tu vois dans le miroir, c'est elle qui s'est relevée mille fois. C'est elle qui a vécu, qui a aimé, qui a pleuré, qui a guéri. C'est elle qui a eu son lot de réussite, de désillusion, de joie et de peine. C'est elle. qui n'a plus envie de perdre 10 ans, mais a envie de se retrouver. Et maintenant, si toi aussi parfois tu détournes les yeux quand tu passes devant le miroir, Si tu préfères t'habiller vite pour éviter de te voir, si tu as oublié que ton corps t'appartient, alors fais une pause. Maintenant. Oui, j'ai bien dit maintenant. Trouve un miroir ou prends ton téléphone. Et si tu ne peux pas le faire maintenant, mets-toi un rappel pour plus tard. C'est bon ? J'en mets ton rappel ? Bien. Va devant ce miroir. Même deux secondes. Pose une main sur ton cœur et dis doucement « Je te vois » . Je te vois et je ne vais pas t'abandonner cette fois. On va y aller doucement, mais on va y aller. Chaque fois que tu te surprendras à te juger, te critiquer, te diminuer devant ton miroir, demande-toi, mais qui a commencé au juste ? C'est le miroir ou bien c'est moi ? Le miroir ne te renvoie que ce que tu crois. Pour chaque balle à blanc que tu reçois, en renvoie-lui une vague de douceur. Et décide qu'à partir d'aujourd'hui, tu ne seras plus ton propre bourreau. Tu seras ton refuge, ton allié, ton miroir apaisé. Tu n'as pas à y arriver en un jour, juste à décider de commencer. Et si tu ne sais pas encore quoi lui dire, dis-lui ça une fois par jour, doucement. Miroir, merci pour ton reflet. Je commence à l'aimer. Un jour après l'autre, un pas à la fois. Merci d'avoir écouté cet épisode. Et si tu restes par ici, le prochain épisode pourrait bien venir fouiller dans ton dressing. Pas pour parler mode, mais pour parler de ces jeans trop petits qu'on garde au cas où. Et de tout ce qu'ils disent de nous sans qu'on le réaliserait. Si cet épisode 1 t'a touché, s'il a réveillé quelque chose, tu peux t'abonner, le partager, me laisser un commentaire ou quelques étoiles. Et si tu veux me retrouver entre deux épisodes, viens me rejoindre sur Instagram, tu me trouveras sous le nom de Loiseau Top. D'ailleurs, dans la description, tu as plus d'infos sur moi. Et rappelle-toi, tu n'as pas besoin de devenir celle que tu as fantasmé, ni de redevenir une version de toi que tu crois meilleure que celle que tu es aujourd'hui. Tu as juste besoin de retrouver qui tu es vraiment, parce que tu mérites mieux. A très vite.

Description

Tu te regardes dans le miroir, et au lieu de te voir… tu te juges.


T’as appris à chercher les défauts. À scruter. À comparer.

Et parfois, à croire que t’étais “pas assez”.


Dans cet épisode, je t’emmène là où le regard se déforme, là où on s’oublie pour plaire, là où on se fait la guerre devant son reflet.

Mais aussi là où peut commencer une paix.

Pas parfaite. Mais possible.


Tu n’as pas besoin de devenir quelqu'un d'autre.

Tu peux apprendre à t’aimer comme tu es, maintenant.


✨ Et si c’était le début de quelque chose ?

Emma : @alwayautop

Ce que je te propose ici : https://alwaysautop.my.canva.site/cequejepropose


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ah, miroir, saleté de miroir. Eh oui, aujourd'hui j'ai envie de te parler de ce moment silencieux, ce moment où tu te retrouves seule, où tu te regardes dans le miroir, et que tu ne vois que ce que tu n'aimes pas. Ce moment où tu te demandes, est-ce que je vais devoir vivre toute ma vie à ne pas aimer ce que je vois dans le miroir ? Est-ce que je vais devoir vivre toute ma vie en guerre contre moi-même ? Bienvenue dans le miroir, fous-moi la paix. Je suis Emma, j'ai 48 ans. Ce podcast, c'est un endroit brut et doux à la fois. Un espace pour celles qui veulent qu'on leur foute la paix, avec leur corps, leur âge, leur freine trop petite, leur vie trop pleine ou trop vide. Ici, on parle vrai, on parle miroir, injonction, fatigue mentale, mais surtout, on cherche ce moment de paix avec soi. Alors, pose-toi, respire, on va y aller doucement, mais on va y aller. Avant tout, je tiens à attirer ton attention sur le fait que je vais parler de choses qui pourraient ne pas sembler positives. Mais si je te les partage, c'est que je sais, oui, je sais, que toi aussi tu les vis, à ton niveau, avec des circonstances différentes. Mais toutes les femmes se retrouvent face à elles-mêmes, à un moment ou à un autre, et encore plus, quand les années filent, la quarantaine aussi, et les signes de l'arrêt de la machine, arrêt partiel avec la prime et une pause, suivi de sa grande sœur, là. m'est d'oppose. Pendant que tu m'écoutes, dis-toi que toi aussi, tu peux, en même temps que moi, déposer ce qui te pèse pour que ton miroir te foute la paix. Il y a des jours où je me regarde et je vois tout ce que je n'ai jamais appris à aimer. Ces rides qui sont apparues, ce ventre plus flasque, cette peau plus molle, plus marquée, cette cellulite qui s'invite un peu partout, un peu beaucoup, cette peau qui pendouille un peu comme si... Elle avait lâché l'affaire. Et imagine, je n'y vois rien. Avec l'âge, je ne vois pas tous les détails. Les édifices y obligent. Je rigole, mais ce n'est pas drôle de devoir sortir le miroir qui grossit x20 pour recruter le moindre de mes défauts. Et le pire dans tout ça, c'est que je m'efforce d'être la bonne élève. Je mange bien, je bouge, je n'ai pas de surpoids, je prends soin de ma peau, j'achète. tous les produits à la noix qu'on me vend comme miraculeux, mais rien n'y fait. Là, devant le miroir, je ne vois ce que je ne suis plus ou ce que je n'ai jamais été. Bon, je te rassure, la plupart du temps, même si ça m'a pris du temps, pas mal du temps, j'arrive à me trouver jolie et j'allais dire bien pour mon âge. Et là, je me dis mais non, mais non, pas encore une de ces expressions qui n'aide pas. même si elle semble positive ça insère dans ton esprit qu'à ton âge il y a un physique qui est mieux qu'un autre et bim on est reparti pour un tour saleté d'injonctions saleté de modèles de beauté saleté de miroirs qui nous font tout le temps nous remettre en question là dans ma tête un truc surgit une de ces pensées que je pensais avoir dégommées je ne suis pas comme j'aimerais être je ne suis pas comme elle, donc je ne suis pas assez. Je ne ne correspond pas à une sorte de modèle préétabli. Je ne suis pas assez ferme, pas assez lisse, pas assez jeune, pas en 8 ou pas en X, pas assez L. Et ça, c'est comme une claque. Ça me fait mal, ça m'énerve et ça me désespère. Parce qu'au fond, je ne comprends même pas pourquoi je crois encore ça. Mais c'est là, c'est en... crée. C'est comme un vieux réflexe, comme un virus discret qu'on n'a jamais vraiment désinstallé. Et le miroir, bien souvent, c'est plus qu'un simple objet, c'est une arme, une saleté de juge silencieux qui ne parle jamais, mais qui te fait un procès tous les matins. Bon, entre nous, j'aime quand ce juge se fait de l'avocat de la défense et flatte mon égo. Bon, revenons à cette arme. Le pire, c'est que cette arme, c'est même pas un vrai flingue, parce qu'elle tire des balles à blanc. Mais qu'est-ce qu'elles font mal ? Elles font mal parce que pour toi, ce sont de vrais mâles. Mais le miroir, lui, ce qu'il reflète, d'une certaine façon, c'est pas ton corps, ce n'est pas ton visage. C'est tout ce que tu crois devoir être. C'est l'image de celle que t'as fantasmée pendant des années. C'est l'image de toi façonnée par les critiques que tu as acceptées. façonnée par les comparaisons incessantes qui t'ont diminuée et c'est à travers cette image que tu te regardes pour ma part je cherche malgré moi l'image d'une version de moi que je ne suis plus celle de mes vingt-huit ans celle qui avait la peau ferme pas une rigue pas un cheveu blanc celle qui était ultra musclée quand je faisais du bodybuilding celle que je croyais assez jolie pour qu'on ne la m'en donne pas et pourtant il m'a quand même quitté tu vois j'ai essayé toute ma vie d'être désirable d'être assez bien d'être la bonne pour être gardée comme quelque chose de précieux pour être aimée pour être choisie mais ce que j'étais n'a pas empêché qu'on parte. Et là, je ne te parle pas uniquement d'amour. Ça marche dans l'amitié, ça marche professionnellement, ça marche dans les verres domaines. Et là, je me dis, mais à quoi bon ? À quoi bon me faire la guerre à moi-même ? Et bien sûr, j'ai gratté du terrain, j'en ai gagné des batailles. Et ce travail d'acceptation de la personne que je suis, ce travail-là, il ne s'est pas fait en une nuit. Alors, sois gentil avec toi-même. Ça fait des années. que j'essaie d'apprendre à faire la paix avec moi, à ne plus me juger dès que je passe devant un miroir, à ne plus croire qu'il faut que je sois une homme pour être aimée. Ce qui m'a réveillée, ce n'est pas un livre, ce n'est pas une méthode miracle, c'est le fait de réaliser que je vais avoir 50 ans dans pas si longtemps. Et comme je sais compter, mathématiquement, il est fort probable que j'ai déjà vécu plus de la moitié de ma vie. Et là-dessus, on est tout égal. Personne ne sait quand la vie s'arrête. Donc c'est maintenant. qu'il faut te choisir. C'est maintenant qu'il faut vraiment dire à ton miroir « C'est moi la vie. » C'est maintenant qu'il faut apprendre, un pas après l'autre, à t'accepter. Et du coup, j'ai eu un choix à faire. Soit je continue à passer chaque jour à me regarder avec sévérité, à me comparer, à me détester en silence par moments. Soit je décide de profiter vraiment de la vie des années qui restent. Mais pas en m'oubliant, mais en m'autorisant enfin à vivre, peu importe si j'ai des cheveux blancs. Des rides et un peu trop de cellulite. Je ne suis pas périmée et je ne laisserai plus personne me faire croire ça. Même pas moi-même. Et puis, il y a eu un moment de solitude, un moment de remise en question. Quand je me suis retrouvée célibataire après une rupture de plus, ces moments-là aussi font que le miroir devient cruel. Et donc, j'ai réalisé à ce moment-là que je retombais dans les mêmes vieux schémas. Je recommençais à vouloir être une autre pour plaire à des hommes qui ne me voyaient même pas. ou qui ne voyaient qu'une partie de moi. Je m'efforçais d'être celle que je pensais devoir être, pour leur plaire, et c'est tout sauf une bonne idée. C'est épuisant de devoir être une autre personne, et je sais que tu le sais, mais ça ne veut pas dire pour autant, tu sais comment éviter de le faire. Parfois, toi comme moi, on se dit « je suis fatiguée » , mais c'est aussi ce fardeau-là qui pèse trop lourd, qui nous épuise. Et je me suis demandé « tu veux encore perdre combien d'années à faire semblant ? » Parce que vivre dans la peau d'une version de toi qui n'est pas toi, je sais que tu le sais, c'est inconfortable, c'est contre-productif, et ça ne te permet pas d'attirer dans ta vie les relations que tu veux, les opportunités que tu souhaites, et le bien-être auquel tu aspires, et encore moins la paix d'esprit que tu aimerais pouvoir ressentir. Ce qui m'a aussi aidée, c'est une vraie relation, une relation saine, avec un homme qui me voit telle que je suis, qui aime la version de moi d'aujourd'hui, telle qu'elle est, pas comme une version qu'il faudrait corriger. Attention, je ne dis pas que pour s'aimer, que pour s'accepter, il faut dépendre du regard d'une autre personne. Bien au contraire. Mais là, c'est une autre histoire et je te la raconterai dans un autre épisode. Ce qui m'a vraiment libérée, c'est de rejeter tous ces messages qui nous disent que vieillir, c'est perdre. Que vieillir, c'est devenir invisible, moins joli, moins aimable, moins désirable, facilement remplaçable. Je ne suis pas moi, je suis plus que je ne l'ai jamais été. Répète-le comme un mantra. Je ne suis pas moi, je suis plus que je ne l'ai jamais été. Si tu ressens ça toi aussi, alors ce podcast, ce miroir, ces mots, ils sont pour toi. Aujourd'hui, j'ai envie de lui dire à ce miroir, miroir, ou moi la paix, mais aide-moi, mais quand même, aide-moi à me regarder avec tendresse, à ne plus fuir mes courbes, à ne plus négocier ma valeur. Oui. Et si je me regardais autrement ? Pas pour valider ce que je vois, mais pour reconnaître la version de moi qui est là aujourd'hui. Parce que cette femme que je vois dans le miroir, cette femme que tu vois dans le miroir, c'est elle qui s'est relevée mille fois. C'est elle qui a vécu, qui a aimé, qui a pleuré, qui a guéri. C'est elle qui a eu son lot de réussite, de désillusion, de joie et de peine. C'est elle. qui n'a plus envie de perdre 10 ans, mais a envie de se retrouver. Et maintenant, si toi aussi parfois tu détournes les yeux quand tu passes devant le miroir, Si tu préfères t'habiller vite pour éviter de te voir, si tu as oublié que ton corps t'appartient, alors fais une pause. Maintenant. Oui, j'ai bien dit maintenant. Trouve un miroir ou prends ton téléphone. Et si tu ne peux pas le faire maintenant, mets-toi un rappel pour plus tard. C'est bon ? J'en mets ton rappel ? Bien. Va devant ce miroir. Même deux secondes. Pose une main sur ton cœur et dis doucement « Je te vois » . Je te vois et je ne vais pas t'abandonner cette fois. On va y aller doucement, mais on va y aller. Chaque fois que tu te surprendras à te juger, te critiquer, te diminuer devant ton miroir, demande-toi, mais qui a commencé au juste ? C'est le miroir ou bien c'est moi ? Le miroir ne te renvoie que ce que tu crois. Pour chaque balle à blanc que tu reçois, en renvoie-lui une vague de douceur. Et décide qu'à partir d'aujourd'hui, tu ne seras plus ton propre bourreau. Tu seras ton refuge, ton allié, ton miroir apaisé. Tu n'as pas à y arriver en un jour, juste à décider de commencer. Et si tu ne sais pas encore quoi lui dire, dis-lui ça une fois par jour, doucement. Miroir, merci pour ton reflet. Je commence à l'aimer. Un jour après l'autre, un pas à la fois. Merci d'avoir écouté cet épisode. Et si tu restes par ici, le prochain épisode pourrait bien venir fouiller dans ton dressing. Pas pour parler mode, mais pour parler de ces jeans trop petits qu'on garde au cas où. Et de tout ce qu'ils disent de nous sans qu'on le réaliserait. Si cet épisode 1 t'a touché, s'il a réveillé quelque chose, tu peux t'abonner, le partager, me laisser un commentaire ou quelques étoiles. Et si tu veux me retrouver entre deux épisodes, viens me rejoindre sur Instagram, tu me trouveras sous le nom de Loiseau Top. D'ailleurs, dans la description, tu as plus d'infos sur moi. Et rappelle-toi, tu n'as pas besoin de devenir celle que tu as fantasmé, ni de redevenir une version de toi que tu crois meilleure que celle que tu es aujourd'hui. Tu as juste besoin de retrouver qui tu es vraiment, parce que tu mérites mieux. A très vite.

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