undefined cover
undefined cover
Ta magie n’est pas perdue, elle est juste coincée dans ton style cover
Ta magie n’est pas perdue, elle est juste coincée dans ton style cover
MIROIR fous moi la PAIX!

Ta magie n’est pas perdue, elle est juste coincée dans ton style

Ta magie n’est pas perdue, elle est juste coincée dans ton style

13min |18/05/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Ta magie n’est pas perdue, elle est juste coincée dans ton style cover
Ta magie n’est pas perdue, elle est juste coincée dans ton style cover
MIROIR fous moi la PAIX!

Ta magie n’est pas perdue, elle est juste coincée dans ton style

Ta magie n’est pas perdue, elle est juste coincée dans ton style

13min |18/05/2025
Play

Description

C’est pas un épisode sur les fringues.

C’est un épisode sur toi. Sur ton feu. Ta lumière.

Sur ce que tu es… quand personne ne te regarde.

Un épisode pour celles qui veulent remettre un peu de magie dans leur miroir.

Et qui sont prêtes à jouer, pour de vrai.


Mon instagram : @alwaysautop

Mon mail : emma_gonthier@alwaysautop.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu te souviens de toi, enfant ? Celle qui jouait, celle qui se déguisait, sans se demander si c'était trop, si c'était ridicule, si c'était autorisé. Celle qui osait se transformer à volonté. Princesse, professeur, pompier, vétérinaire, guerrier de l'espace, parfois même en licorne. Sans filtre, sans peur, juste pour le plaisir d'incarner. Et si cette petite fille-là creusait ton reflet aujourd'hui, qu'est-ce qu'elle penserait ? Qu'est-ce qu'elle ressentirait face à toi adulte, face à ton dressing bien rangé, à tes vêtements choisis pour faire bonne figure, à ton découragement parfois, à ton manque d'audace et de fantaisie, ton manque de plaisir, ta vie ? C'est de ça que j'ai envie de te parler aujourd'hui, de cette magie qu'on a mise de côté, de ce jeu qu'on n'ose plus jouer, de ces versions de toi que tu n'incarnes plus alors qu'elles sont toujours là, et je sais que tu le sais. C'est une invitation. Pas pour te déguiser, mais pour te reconnecter, et pour que ton miroir te rappelle autre chose qu'un rôle à tenir. Bienvenue dans « Miroir, fous-moi la paix » , je suis Emmanuelle. Ce podcast, c'est un endroit brut et doux à la fois. Un espace pour celles qui veulent qu'on leur foute la paix avec leur corps, leur âge, leur fringue, leur réflexe de contrôle ou cette petite voix qui leur souffre qu'elles ne sont jamais assez. Ici, on parle vrai, on parle miroir, image. transformation, mais surtout on cherche ce moment de paix avec soi. Alors, pose-toi, respire, on va y aller doucement, mais on va y aller. Dans l'épisode 2, je t'avais annoncé qu'on parlerait de la zone de confort. Et finalement, j'ai eu envie d'aborder autre chose, et quand je sens que c'est juste au fond de mon cœur, j'y vais à fond. Revenons à la petite nous, à la petite fille. Pour ma part, la petite Emmanuelle, elle savait. Parce que oui, petite, je mettais les talents de ma maman. Je me barbouillais la bouche avec du rouge à lèvres. Je jouais la star devant le miroir et je me trouvais jolie. J'aimais la démarre, la posture, même si je manquais de me casser la figure à chaque pas dans mes tables trop grands. Et je prenais du plaisir dans ce rôle. Pas parce que j'étais parfaite. Je n'avais pas pleinement conscience de cette notion. Même si l'extérieur est cruel, il vient très tôt. Challenger l'innocence d'un enfant avec des comparaisons, des remarques. Et qu'on le veuille ou non, ça laisse des traces, hélas. Donc quand j'étais petite, je jouais à être tout ce que je voulais. Je pouvais devenir maîtresse d'école, sirène, princesse, vétérinaire, chanteuse, styliste et même mannequin. Je ne me posais pas la question de savoir si c'était ridicule. Je ne me demandais pas si ça plaisait. Je n'avais pas besoin d'être crédible. Je m'en fichais d'avoir mis les chaussures à l'envers ou d'avoir les cheveux décoiffés. Je n'attendais pas l'approbation du monde. Et même, parfois je me faisais bien gronder par ma maman parce que j'avais piqué ses affaires. Je jouais à être celle que je voulais être et ça changeait au gré de mes envies. Ou même, je tournais en boucle longtemps, dans le même rôle. Et c'était magique. J'incarnais des versions de moi, des archétypes, des désirs, des pouvoirs. Et je te parle de moi, mais je sais que c'était pareil pour toi aussi. Dans ce jeu, il n'y avait ni règles, Merci. ni jugement, juste le plaisir d'oser être tout, même l'invraisemblable. Et franchement, si nous, adultes, on s'autorisait un peu de cette magie, un peu de jeu, je suis convaincue que ça changerait la donne et qu'on retrouverait plus de plaisir à s'habiller que les injonctions, que nos désaccords avec notre reflet rendraient moins de place. Et j'ai envie de te dire, quel rôle tu n'as pas osé jouer dans ta vie ? Parce que tu as oublié ta magie, parce que tu as oublié de mettre de la fantaisie, parce que tu as oublié d'oser. Moi, je sais quel rôle je n'ai pas joué, je t'en parlerai dans un autre épisode. Pour ma part, je progresse chaque jour et j'ai envie de t'embarquer avec moi dans cette progression, cette reconnexion, cette libération. Bon, elle ne se fait pas en un jour et entre la petite Emmanuelle et la Emmanuelle d'aujourd'hui, entre la petite toi, Et la toi d'aujourd'hui, il y a eu des étapes, et il y aura d'autres étapes entre la toi d'aujourd'hui et celle de demain, et il y aura d'autres étapes entre la Emmanuel d'aujourd'hui et celle de demain. Et on peut choisir en conscience le chemin vers cette version de nous du futur. Un jour ? Ah là là, mode drama activé. L'adolescence est arrivée. Challengeante, cruelle, moment clé de la construction identitaire et moment qui laisse un fort impact sur notre version adulte. Et là, tout change. Le regard des autres commence à compter beaucoup plus. J'ai commencé pour me paracomposer. Et je sais que c'est ce que je te racontais, tristement, universel. Commencez à faire attention, à chercher un style. Un style acceptable, pas trop visible, pas trop différente, envie qu'on voit et envie de disparaître en même temps. Un curieux dilemme qui m'a accompagnée longtemps et qui continue à pointer son nez par moments. C'est là que le miroir a changé de fonction, il n'était plus un reflet neutre, il est devenu un juge. Le regard que je portais sur moi-même s'est imprégné de comparaisons, de normes, de peurs, d'être trop ou pas assez. Et au fil du temps, j'ai oublié celle qui jouait, je l'ai enfermée dans un placard. De temps en temps, elle a repointé le bout de son nez, mais hélas, seulement de temps en temps. J'ai appris à me fondre, à me restreindre. J'ai appris à taire certaines envies, à m'interdire certains looks, et à croire que mon style devait être le prolongement d'un moule, pas le révélateur de mon feu intérieur, qui lui, par moments, a manqué de s'éteindre, s'est même éteint parfois, a lutté, a été en désaccord. Parfois, je pense même m'être déguisée, tellement je me sentais mal dans ce que je portais. Mais comme il fallait avoir un dernier truc à la mode. Et puis, adulte, je me suis installée dans ce rôle-là, dans ces rôles-là, dans des je-ne-sais-même-plus-quoi. Ce rôle façonné par les faits passifs, les ça-ne-se-fait-pas, les à ton âge, c'est pas convenable. J'ai cherché un style, encore et toujours, depuis mon esprit formaté par les images, les modèles que je voyais partout. Mais au fond de moi, il y avait toujours ce décalage entre celle que je sentais que je suis vraiment, mon essence, et celle que je montrais à l'extérieur. Et à force, j'ai fini par croire que c'était mon problème. Parce que, temps d'inconfort, il y a un truc qui cloche. Mais en vrai, j'ai compris avec le temps qu'il y a un prix à payer. Et il y a un prix à payer à force de vouloir être comme il faut. Et ce prix, c'est s'oublier. On s'oublie, et ça, ça fait mal. Parce qu'un jour, on se réveille, et c'est... pas si simple de sortir de là, mais c'est possible. Ce qu'on appelle style, parfois, c'est un camouflage, une armure qu'on a construite pour se protéger de soi-même. Et moi, j'ai longtemps cru sortir de là pour se réinventer. Il fallait tout casser, tout recommencer. Une révolution. Un grand chambardement. Mettre un grand coup de pied dans la formule. Alors que non. Parfois, il suffit d'un petit déplacement, d'un geste, d'une nouvelle couleur, d'une paire de boucles d'oreilles, d'un comme-ci. et peut-être repenser certaines croyances qu'on a adoptées. Donc revenons sur ce style-là, ce style qui peut être ta prison, qui te fait porter des vêtements pour entrer dans une case, pour ne pas déranger, pour te fondre dans le décor, ou pour attirer l'attention parfois un peu trop. Et ça, même quand on s'habille correctement, si ce n'est pas notre style, si ce n'est pas ce qu'on aime, on étouffe quand même. C'est comme si on se déguise pour être conforme. J'insiste et j'utilise plusieurs fois le mot « se déguiser » . Parce que s'obstiner à porter des vêtements qui ne nous correspondent pas, c'est pour moi aller contre soi. On n'est pas dans la magie, ni dans le jeu, ni dans l'expression de notre vrai nom. Et chaque matin, en enfilant une de ces tenues, on note un peu plus celle qu'on est vraiment. Mais le vêtement, l'habit, c'est aussi un levier, c'est un super levier, une manière de reprendre le pouvoir. Ce n'est pas une futilité, ce n'est pas de la superficialité. On cherche son style. Mais peut-être que ton style, tu ne le trouveras pas dans un magazine, ni dans le dressing d'une autre femme, ni dans un réel sur Instagram, ni même dans une grille morphologique bien pensée. Parce qu'il ne s'agit pas de ressembler à celle que tu admires, ni de cocher les bonnes cases, ni de corriger ce que tu crois trop, pas assez, jamais comme il faut. Peut-être qu'il s'agit de t'habiller comme la femme que tu as envie d'être, pas celle qu'on t'a appris à devenir, pas celle que tu crois devoir incarner, mais celle qui existe déjà. celle que tu caches un peu, celle que tu sens parfois quand tu choisis une tenue qui te fait vibrer. Et si on jouait à ça ? Et si tu t'habillais comme si tu étais déjà celle que tu veux devenir ? Comme si tu avais déjà confiance ? Comme si tu t'étais déjà choisie ? Comme si tu ne demandais plus l'avis de personne ? Pas pour tromper le monde, mais pour te reconnecter. Changer sa manière de s'habiller, c'est parfois changer de version. Changer de version, c'est parfois retrouver la petite fille qu'on a étouffée. Et cette petite fille-là, elle n'est pas morte. Elle attend. Elle attend qu'on joue à nouveau. Pas pour se déguiser encore une fois, mais pour incarner. Pour activer des facettes oubliées. Pour laisser le cœur guider le miroir, au lieu de laisser le miroir piétiner le cœur. Alors aujourd'hui, si tu faisais semblant, un petit comme si, comme si tu étais déjà cette femme que tu veux devenir, ... Pas dans dix ans, pas dans moins cinq kilos, pas dans une nouvelle vie, maintenant. Mets une robe qui vibre, un jean dans lequel tu te sens forte, un haut qui te rappelle que tu as le droit d'être vu, ou achète un nouveau vêtement qui te permet ça. Tu choisis non pas pour plaire, mais pour t'incarner. Choisis pour être. Et tu verras, ton énergie change, ton regard change. ton reflet change ce n'est pas jouer pour paraître c'est jouer pour se retrouver pour ressentir de nouveau pour faire exister cette facette de soi qu'on n'ose plus montrer, s'autoriser à revivre, à rayonner, à se dire « je suis déjà cette femme, je n'ai rien à prouver » . J'ai longtemps cru qu'il fallait changer de corps pour changer de vie. Aujourd'hui, je sais que c'est en changeant de posture, de regard, de présence que tout commence à bouger. Et ça passe aussi par tes vêtements. Il y a aussi ta façon de penser, mais ça, c'est une autre histoire. Laisse-moi te donner un exemple personnel. Il y a quelques années, en arrière, quand j'ai voulu faire du bodybuilding, des compétitions, j'ai joui. Bon, j'ai bossé dur aussi, parce que les résultats ne sont pas venus tout seuls. Mais j'ai porté mes tenues de fitness fièrement, sans me dire que je n'étais pas encore assez musclée pour aller à la salle comme ça. Je n'ai pas choisi de me cacher dans un jogging ou un t-shirt trop grand. J'ai écrit si fort que j'ai eu des médailles, j'ai été championne. Autre exemple de mes propos. Dans les films, le personnage, quand il évolue, on le voit, il change de vêtements, de coiffure, de maquillage. On voit le changement dans son apparence. Et si on faisait l'inverse ? Si on utilisait les vêtements pour provoquer le changement ? Et tu sais quoi ? Ça peut ne pas être dans ton style d'aujourd'hui. Alors oublie le style, parce que trop souvent, ton style ne te correspond pas, ou ne te correspond plus, il t'enferme, il protège, il rassure les autres, mais souvent il t'éteint, il t'empêche de rayonner, il t'empêche de grandir, et en plus tu n'es pas obligé d'avoir un style. Parfois, dans ce style, tu portes un masque, même sans t'en rendre compte. Que si tu recommençais par un jeu, un jeu sincère, une envie, une pulsion joyeuse, une permission, celle d'exister dans ta propre lumière, ça changerait la donne. Alors demain, fais comme si. De mon côté, j'ai envie d'accompagner les femmes dans cette démarche, qu'on le fasse ensemble. En tremblant parfois, parce que c'est pas si simple, mais en s'épanouissant, et en partageant nos doutes, nos réussites, en osant incarner nos versions de demain, mais les vraies. En osant être qui on veut, quand on veut, et... en faisant ce qui nous fait rayonner. Règle-en le coin si ça te parle, parce qu'on va le faire ensemble. Ou alors viens, rejoins-moi sur Instagram, ou écrive-moi un mail, je t'ai laissé le mail dans la description, parce que ça va être beau. Donc je disais, choisis un petit comme-ci, choisis un vêtement, rien qu'un, pour commencer, qui te reconnecte à elle. Elle, c'est qui ? Elle, celle qui osait, celle qui riait, celle qui s'en fichait d'être crédible parce qu'elle croyait en sa magie. Et si tu ne la connais pas encore, je vais t'aider à la trouver. Si tu penses ne pas pouvoir la réveiller, je vais t'y aider aussi. Et si ce vêtement devenait le premier pas vers un retour à toi, pas un costume, pas un camouflage, un lien. Et si tu tentes quelque chose, viens me le raconter, ça me fera plaisir. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si t'as parlé, tu peux t'abonner, le partager, laisser quelques étoiles ou un commentaire. Et si tu veux aller plus loin dans ce chemin vers toi-même, reste connecté. Et comme je te le disais, retrouve-moi sur Instagram. Always au top, on a encore beaucoup à réveiller. A très vite. et n'oublie pas, parfois il suffit de 5 minutes de comme-ci, alors on va y aller doucement, mais on va y aller. Bienvenue chez toi !

Description

C’est pas un épisode sur les fringues.

C’est un épisode sur toi. Sur ton feu. Ta lumière.

Sur ce que tu es… quand personne ne te regarde.

Un épisode pour celles qui veulent remettre un peu de magie dans leur miroir.

Et qui sont prêtes à jouer, pour de vrai.


Mon instagram : @alwaysautop

Mon mail : emma_gonthier@alwaysautop.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu te souviens de toi, enfant ? Celle qui jouait, celle qui se déguisait, sans se demander si c'était trop, si c'était ridicule, si c'était autorisé. Celle qui osait se transformer à volonté. Princesse, professeur, pompier, vétérinaire, guerrier de l'espace, parfois même en licorne. Sans filtre, sans peur, juste pour le plaisir d'incarner. Et si cette petite fille-là creusait ton reflet aujourd'hui, qu'est-ce qu'elle penserait ? Qu'est-ce qu'elle ressentirait face à toi adulte, face à ton dressing bien rangé, à tes vêtements choisis pour faire bonne figure, à ton découragement parfois, à ton manque d'audace et de fantaisie, ton manque de plaisir, ta vie ? C'est de ça que j'ai envie de te parler aujourd'hui, de cette magie qu'on a mise de côté, de ce jeu qu'on n'ose plus jouer, de ces versions de toi que tu n'incarnes plus alors qu'elles sont toujours là, et je sais que tu le sais. C'est une invitation. Pas pour te déguiser, mais pour te reconnecter, et pour que ton miroir te rappelle autre chose qu'un rôle à tenir. Bienvenue dans « Miroir, fous-moi la paix » , je suis Emmanuelle. Ce podcast, c'est un endroit brut et doux à la fois. Un espace pour celles qui veulent qu'on leur foute la paix avec leur corps, leur âge, leur fringue, leur réflexe de contrôle ou cette petite voix qui leur souffre qu'elles ne sont jamais assez. Ici, on parle vrai, on parle miroir, image. transformation, mais surtout on cherche ce moment de paix avec soi. Alors, pose-toi, respire, on va y aller doucement, mais on va y aller. Dans l'épisode 2, je t'avais annoncé qu'on parlerait de la zone de confort. Et finalement, j'ai eu envie d'aborder autre chose, et quand je sens que c'est juste au fond de mon cœur, j'y vais à fond. Revenons à la petite nous, à la petite fille. Pour ma part, la petite Emmanuelle, elle savait. Parce que oui, petite, je mettais les talents de ma maman. Je me barbouillais la bouche avec du rouge à lèvres. Je jouais la star devant le miroir et je me trouvais jolie. J'aimais la démarre, la posture, même si je manquais de me casser la figure à chaque pas dans mes tables trop grands. Et je prenais du plaisir dans ce rôle. Pas parce que j'étais parfaite. Je n'avais pas pleinement conscience de cette notion. Même si l'extérieur est cruel, il vient très tôt. Challenger l'innocence d'un enfant avec des comparaisons, des remarques. Et qu'on le veuille ou non, ça laisse des traces, hélas. Donc quand j'étais petite, je jouais à être tout ce que je voulais. Je pouvais devenir maîtresse d'école, sirène, princesse, vétérinaire, chanteuse, styliste et même mannequin. Je ne me posais pas la question de savoir si c'était ridicule. Je ne me demandais pas si ça plaisait. Je n'avais pas besoin d'être crédible. Je m'en fichais d'avoir mis les chaussures à l'envers ou d'avoir les cheveux décoiffés. Je n'attendais pas l'approbation du monde. Et même, parfois je me faisais bien gronder par ma maman parce que j'avais piqué ses affaires. Je jouais à être celle que je voulais être et ça changeait au gré de mes envies. Ou même, je tournais en boucle longtemps, dans le même rôle. Et c'était magique. J'incarnais des versions de moi, des archétypes, des désirs, des pouvoirs. Et je te parle de moi, mais je sais que c'était pareil pour toi aussi. Dans ce jeu, il n'y avait ni règles, Merci. ni jugement, juste le plaisir d'oser être tout, même l'invraisemblable. Et franchement, si nous, adultes, on s'autorisait un peu de cette magie, un peu de jeu, je suis convaincue que ça changerait la donne et qu'on retrouverait plus de plaisir à s'habiller que les injonctions, que nos désaccords avec notre reflet rendraient moins de place. Et j'ai envie de te dire, quel rôle tu n'as pas osé jouer dans ta vie ? Parce que tu as oublié ta magie, parce que tu as oublié de mettre de la fantaisie, parce que tu as oublié d'oser. Moi, je sais quel rôle je n'ai pas joué, je t'en parlerai dans un autre épisode. Pour ma part, je progresse chaque jour et j'ai envie de t'embarquer avec moi dans cette progression, cette reconnexion, cette libération. Bon, elle ne se fait pas en un jour et entre la petite Emmanuelle et la Emmanuelle d'aujourd'hui, entre la petite toi, Et la toi d'aujourd'hui, il y a eu des étapes, et il y aura d'autres étapes entre la toi d'aujourd'hui et celle de demain, et il y aura d'autres étapes entre la Emmanuel d'aujourd'hui et celle de demain. Et on peut choisir en conscience le chemin vers cette version de nous du futur. Un jour ? Ah là là, mode drama activé. L'adolescence est arrivée. Challengeante, cruelle, moment clé de la construction identitaire et moment qui laisse un fort impact sur notre version adulte. Et là, tout change. Le regard des autres commence à compter beaucoup plus. J'ai commencé pour me paracomposer. Et je sais que c'est ce que je te racontais, tristement, universel. Commencez à faire attention, à chercher un style. Un style acceptable, pas trop visible, pas trop différente, envie qu'on voit et envie de disparaître en même temps. Un curieux dilemme qui m'a accompagnée longtemps et qui continue à pointer son nez par moments. C'est là que le miroir a changé de fonction, il n'était plus un reflet neutre, il est devenu un juge. Le regard que je portais sur moi-même s'est imprégné de comparaisons, de normes, de peurs, d'être trop ou pas assez. Et au fil du temps, j'ai oublié celle qui jouait, je l'ai enfermée dans un placard. De temps en temps, elle a repointé le bout de son nez, mais hélas, seulement de temps en temps. J'ai appris à me fondre, à me restreindre. J'ai appris à taire certaines envies, à m'interdire certains looks, et à croire que mon style devait être le prolongement d'un moule, pas le révélateur de mon feu intérieur, qui lui, par moments, a manqué de s'éteindre, s'est même éteint parfois, a lutté, a été en désaccord. Parfois, je pense même m'être déguisée, tellement je me sentais mal dans ce que je portais. Mais comme il fallait avoir un dernier truc à la mode. Et puis, adulte, je me suis installée dans ce rôle-là, dans ces rôles-là, dans des je-ne-sais-même-plus-quoi. Ce rôle façonné par les faits passifs, les ça-ne-se-fait-pas, les à ton âge, c'est pas convenable. J'ai cherché un style, encore et toujours, depuis mon esprit formaté par les images, les modèles que je voyais partout. Mais au fond de moi, il y avait toujours ce décalage entre celle que je sentais que je suis vraiment, mon essence, et celle que je montrais à l'extérieur. Et à force, j'ai fini par croire que c'était mon problème. Parce que, temps d'inconfort, il y a un truc qui cloche. Mais en vrai, j'ai compris avec le temps qu'il y a un prix à payer. Et il y a un prix à payer à force de vouloir être comme il faut. Et ce prix, c'est s'oublier. On s'oublie, et ça, ça fait mal. Parce qu'un jour, on se réveille, et c'est... pas si simple de sortir de là, mais c'est possible. Ce qu'on appelle style, parfois, c'est un camouflage, une armure qu'on a construite pour se protéger de soi-même. Et moi, j'ai longtemps cru sortir de là pour se réinventer. Il fallait tout casser, tout recommencer. Une révolution. Un grand chambardement. Mettre un grand coup de pied dans la formule. Alors que non. Parfois, il suffit d'un petit déplacement, d'un geste, d'une nouvelle couleur, d'une paire de boucles d'oreilles, d'un comme-ci. et peut-être repenser certaines croyances qu'on a adoptées. Donc revenons sur ce style-là, ce style qui peut être ta prison, qui te fait porter des vêtements pour entrer dans une case, pour ne pas déranger, pour te fondre dans le décor, ou pour attirer l'attention parfois un peu trop. Et ça, même quand on s'habille correctement, si ce n'est pas notre style, si ce n'est pas ce qu'on aime, on étouffe quand même. C'est comme si on se déguise pour être conforme. J'insiste et j'utilise plusieurs fois le mot « se déguiser » . Parce que s'obstiner à porter des vêtements qui ne nous correspondent pas, c'est pour moi aller contre soi. On n'est pas dans la magie, ni dans le jeu, ni dans l'expression de notre vrai nom. Et chaque matin, en enfilant une de ces tenues, on note un peu plus celle qu'on est vraiment. Mais le vêtement, l'habit, c'est aussi un levier, c'est un super levier, une manière de reprendre le pouvoir. Ce n'est pas une futilité, ce n'est pas de la superficialité. On cherche son style. Mais peut-être que ton style, tu ne le trouveras pas dans un magazine, ni dans le dressing d'une autre femme, ni dans un réel sur Instagram, ni même dans une grille morphologique bien pensée. Parce qu'il ne s'agit pas de ressembler à celle que tu admires, ni de cocher les bonnes cases, ni de corriger ce que tu crois trop, pas assez, jamais comme il faut. Peut-être qu'il s'agit de t'habiller comme la femme que tu as envie d'être, pas celle qu'on t'a appris à devenir, pas celle que tu crois devoir incarner, mais celle qui existe déjà. celle que tu caches un peu, celle que tu sens parfois quand tu choisis une tenue qui te fait vibrer. Et si on jouait à ça ? Et si tu t'habillais comme si tu étais déjà celle que tu veux devenir ? Comme si tu avais déjà confiance ? Comme si tu t'étais déjà choisie ? Comme si tu ne demandais plus l'avis de personne ? Pas pour tromper le monde, mais pour te reconnecter. Changer sa manière de s'habiller, c'est parfois changer de version. Changer de version, c'est parfois retrouver la petite fille qu'on a étouffée. Et cette petite fille-là, elle n'est pas morte. Elle attend. Elle attend qu'on joue à nouveau. Pas pour se déguiser encore une fois, mais pour incarner. Pour activer des facettes oubliées. Pour laisser le cœur guider le miroir, au lieu de laisser le miroir piétiner le cœur. Alors aujourd'hui, si tu faisais semblant, un petit comme si, comme si tu étais déjà cette femme que tu veux devenir, ... Pas dans dix ans, pas dans moins cinq kilos, pas dans une nouvelle vie, maintenant. Mets une robe qui vibre, un jean dans lequel tu te sens forte, un haut qui te rappelle que tu as le droit d'être vu, ou achète un nouveau vêtement qui te permet ça. Tu choisis non pas pour plaire, mais pour t'incarner. Choisis pour être. Et tu verras, ton énergie change, ton regard change. ton reflet change ce n'est pas jouer pour paraître c'est jouer pour se retrouver pour ressentir de nouveau pour faire exister cette facette de soi qu'on n'ose plus montrer, s'autoriser à revivre, à rayonner, à se dire « je suis déjà cette femme, je n'ai rien à prouver » . J'ai longtemps cru qu'il fallait changer de corps pour changer de vie. Aujourd'hui, je sais que c'est en changeant de posture, de regard, de présence que tout commence à bouger. Et ça passe aussi par tes vêtements. Il y a aussi ta façon de penser, mais ça, c'est une autre histoire. Laisse-moi te donner un exemple personnel. Il y a quelques années, en arrière, quand j'ai voulu faire du bodybuilding, des compétitions, j'ai joui. Bon, j'ai bossé dur aussi, parce que les résultats ne sont pas venus tout seuls. Mais j'ai porté mes tenues de fitness fièrement, sans me dire que je n'étais pas encore assez musclée pour aller à la salle comme ça. Je n'ai pas choisi de me cacher dans un jogging ou un t-shirt trop grand. J'ai écrit si fort que j'ai eu des médailles, j'ai été championne. Autre exemple de mes propos. Dans les films, le personnage, quand il évolue, on le voit, il change de vêtements, de coiffure, de maquillage. On voit le changement dans son apparence. Et si on faisait l'inverse ? Si on utilisait les vêtements pour provoquer le changement ? Et tu sais quoi ? Ça peut ne pas être dans ton style d'aujourd'hui. Alors oublie le style, parce que trop souvent, ton style ne te correspond pas, ou ne te correspond plus, il t'enferme, il protège, il rassure les autres, mais souvent il t'éteint, il t'empêche de rayonner, il t'empêche de grandir, et en plus tu n'es pas obligé d'avoir un style. Parfois, dans ce style, tu portes un masque, même sans t'en rendre compte. Que si tu recommençais par un jeu, un jeu sincère, une envie, une pulsion joyeuse, une permission, celle d'exister dans ta propre lumière, ça changerait la donne. Alors demain, fais comme si. De mon côté, j'ai envie d'accompagner les femmes dans cette démarche, qu'on le fasse ensemble. En tremblant parfois, parce que c'est pas si simple, mais en s'épanouissant, et en partageant nos doutes, nos réussites, en osant incarner nos versions de demain, mais les vraies. En osant être qui on veut, quand on veut, et... en faisant ce qui nous fait rayonner. Règle-en le coin si ça te parle, parce qu'on va le faire ensemble. Ou alors viens, rejoins-moi sur Instagram, ou écrive-moi un mail, je t'ai laissé le mail dans la description, parce que ça va être beau. Donc je disais, choisis un petit comme-ci, choisis un vêtement, rien qu'un, pour commencer, qui te reconnecte à elle. Elle, c'est qui ? Elle, celle qui osait, celle qui riait, celle qui s'en fichait d'être crédible parce qu'elle croyait en sa magie. Et si tu ne la connais pas encore, je vais t'aider à la trouver. Si tu penses ne pas pouvoir la réveiller, je vais t'y aider aussi. Et si ce vêtement devenait le premier pas vers un retour à toi, pas un costume, pas un camouflage, un lien. Et si tu tentes quelque chose, viens me le raconter, ça me fera plaisir. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si t'as parlé, tu peux t'abonner, le partager, laisser quelques étoiles ou un commentaire. Et si tu veux aller plus loin dans ce chemin vers toi-même, reste connecté. Et comme je te le disais, retrouve-moi sur Instagram. Always au top, on a encore beaucoup à réveiller. A très vite. et n'oublie pas, parfois il suffit de 5 minutes de comme-ci, alors on va y aller doucement, mais on va y aller. Bienvenue chez toi !

Share

Embed

You may also like

Description

C’est pas un épisode sur les fringues.

C’est un épisode sur toi. Sur ton feu. Ta lumière.

Sur ce que tu es… quand personne ne te regarde.

Un épisode pour celles qui veulent remettre un peu de magie dans leur miroir.

Et qui sont prêtes à jouer, pour de vrai.


Mon instagram : @alwaysautop

Mon mail : emma_gonthier@alwaysautop.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu te souviens de toi, enfant ? Celle qui jouait, celle qui se déguisait, sans se demander si c'était trop, si c'était ridicule, si c'était autorisé. Celle qui osait se transformer à volonté. Princesse, professeur, pompier, vétérinaire, guerrier de l'espace, parfois même en licorne. Sans filtre, sans peur, juste pour le plaisir d'incarner. Et si cette petite fille-là creusait ton reflet aujourd'hui, qu'est-ce qu'elle penserait ? Qu'est-ce qu'elle ressentirait face à toi adulte, face à ton dressing bien rangé, à tes vêtements choisis pour faire bonne figure, à ton découragement parfois, à ton manque d'audace et de fantaisie, ton manque de plaisir, ta vie ? C'est de ça que j'ai envie de te parler aujourd'hui, de cette magie qu'on a mise de côté, de ce jeu qu'on n'ose plus jouer, de ces versions de toi que tu n'incarnes plus alors qu'elles sont toujours là, et je sais que tu le sais. C'est une invitation. Pas pour te déguiser, mais pour te reconnecter, et pour que ton miroir te rappelle autre chose qu'un rôle à tenir. Bienvenue dans « Miroir, fous-moi la paix » , je suis Emmanuelle. Ce podcast, c'est un endroit brut et doux à la fois. Un espace pour celles qui veulent qu'on leur foute la paix avec leur corps, leur âge, leur fringue, leur réflexe de contrôle ou cette petite voix qui leur souffre qu'elles ne sont jamais assez. Ici, on parle vrai, on parle miroir, image. transformation, mais surtout on cherche ce moment de paix avec soi. Alors, pose-toi, respire, on va y aller doucement, mais on va y aller. Dans l'épisode 2, je t'avais annoncé qu'on parlerait de la zone de confort. Et finalement, j'ai eu envie d'aborder autre chose, et quand je sens que c'est juste au fond de mon cœur, j'y vais à fond. Revenons à la petite nous, à la petite fille. Pour ma part, la petite Emmanuelle, elle savait. Parce que oui, petite, je mettais les talents de ma maman. Je me barbouillais la bouche avec du rouge à lèvres. Je jouais la star devant le miroir et je me trouvais jolie. J'aimais la démarre, la posture, même si je manquais de me casser la figure à chaque pas dans mes tables trop grands. Et je prenais du plaisir dans ce rôle. Pas parce que j'étais parfaite. Je n'avais pas pleinement conscience de cette notion. Même si l'extérieur est cruel, il vient très tôt. Challenger l'innocence d'un enfant avec des comparaisons, des remarques. Et qu'on le veuille ou non, ça laisse des traces, hélas. Donc quand j'étais petite, je jouais à être tout ce que je voulais. Je pouvais devenir maîtresse d'école, sirène, princesse, vétérinaire, chanteuse, styliste et même mannequin. Je ne me posais pas la question de savoir si c'était ridicule. Je ne me demandais pas si ça plaisait. Je n'avais pas besoin d'être crédible. Je m'en fichais d'avoir mis les chaussures à l'envers ou d'avoir les cheveux décoiffés. Je n'attendais pas l'approbation du monde. Et même, parfois je me faisais bien gronder par ma maman parce que j'avais piqué ses affaires. Je jouais à être celle que je voulais être et ça changeait au gré de mes envies. Ou même, je tournais en boucle longtemps, dans le même rôle. Et c'était magique. J'incarnais des versions de moi, des archétypes, des désirs, des pouvoirs. Et je te parle de moi, mais je sais que c'était pareil pour toi aussi. Dans ce jeu, il n'y avait ni règles, Merci. ni jugement, juste le plaisir d'oser être tout, même l'invraisemblable. Et franchement, si nous, adultes, on s'autorisait un peu de cette magie, un peu de jeu, je suis convaincue que ça changerait la donne et qu'on retrouverait plus de plaisir à s'habiller que les injonctions, que nos désaccords avec notre reflet rendraient moins de place. Et j'ai envie de te dire, quel rôle tu n'as pas osé jouer dans ta vie ? Parce que tu as oublié ta magie, parce que tu as oublié de mettre de la fantaisie, parce que tu as oublié d'oser. Moi, je sais quel rôle je n'ai pas joué, je t'en parlerai dans un autre épisode. Pour ma part, je progresse chaque jour et j'ai envie de t'embarquer avec moi dans cette progression, cette reconnexion, cette libération. Bon, elle ne se fait pas en un jour et entre la petite Emmanuelle et la Emmanuelle d'aujourd'hui, entre la petite toi, Et la toi d'aujourd'hui, il y a eu des étapes, et il y aura d'autres étapes entre la toi d'aujourd'hui et celle de demain, et il y aura d'autres étapes entre la Emmanuel d'aujourd'hui et celle de demain. Et on peut choisir en conscience le chemin vers cette version de nous du futur. Un jour ? Ah là là, mode drama activé. L'adolescence est arrivée. Challengeante, cruelle, moment clé de la construction identitaire et moment qui laisse un fort impact sur notre version adulte. Et là, tout change. Le regard des autres commence à compter beaucoup plus. J'ai commencé pour me paracomposer. Et je sais que c'est ce que je te racontais, tristement, universel. Commencez à faire attention, à chercher un style. Un style acceptable, pas trop visible, pas trop différente, envie qu'on voit et envie de disparaître en même temps. Un curieux dilemme qui m'a accompagnée longtemps et qui continue à pointer son nez par moments. C'est là que le miroir a changé de fonction, il n'était plus un reflet neutre, il est devenu un juge. Le regard que je portais sur moi-même s'est imprégné de comparaisons, de normes, de peurs, d'être trop ou pas assez. Et au fil du temps, j'ai oublié celle qui jouait, je l'ai enfermée dans un placard. De temps en temps, elle a repointé le bout de son nez, mais hélas, seulement de temps en temps. J'ai appris à me fondre, à me restreindre. J'ai appris à taire certaines envies, à m'interdire certains looks, et à croire que mon style devait être le prolongement d'un moule, pas le révélateur de mon feu intérieur, qui lui, par moments, a manqué de s'éteindre, s'est même éteint parfois, a lutté, a été en désaccord. Parfois, je pense même m'être déguisée, tellement je me sentais mal dans ce que je portais. Mais comme il fallait avoir un dernier truc à la mode. Et puis, adulte, je me suis installée dans ce rôle-là, dans ces rôles-là, dans des je-ne-sais-même-plus-quoi. Ce rôle façonné par les faits passifs, les ça-ne-se-fait-pas, les à ton âge, c'est pas convenable. J'ai cherché un style, encore et toujours, depuis mon esprit formaté par les images, les modèles que je voyais partout. Mais au fond de moi, il y avait toujours ce décalage entre celle que je sentais que je suis vraiment, mon essence, et celle que je montrais à l'extérieur. Et à force, j'ai fini par croire que c'était mon problème. Parce que, temps d'inconfort, il y a un truc qui cloche. Mais en vrai, j'ai compris avec le temps qu'il y a un prix à payer. Et il y a un prix à payer à force de vouloir être comme il faut. Et ce prix, c'est s'oublier. On s'oublie, et ça, ça fait mal. Parce qu'un jour, on se réveille, et c'est... pas si simple de sortir de là, mais c'est possible. Ce qu'on appelle style, parfois, c'est un camouflage, une armure qu'on a construite pour se protéger de soi-même. Et moi, j'ai longtemps cru sortir de là pour se réinventer. Il fallait tout casser, tout recommencer. Une révolution. Un grand chambardement. Mettre un grand coup de pied dans la formule. Alors que non. Parfois, il suffit d'un petit déplacement, d'un geste, d'une nouvelle couleur, d'une paire de boucles d'oreilles, d'un comme-ci. et peut-être repenser certaines croyances qu'on a adoptées. Donc revenons sur ce style-là, ce style qui peut être ta prison, qui te fait porter des vêtements pour entrer dans une case, pour ne pas déranger, pour te fondre dans le décor, ou pour attirer l'attention parfois un peu trop. Et ça, même quand on s'habille correctement, si ce n'est pas notre style, si ce n'est pas ce qu'on aime, on étouffe quand même. C'est comme si on se déguise pour être conforme. J'insiste et j'utilise plusieurs fois le mot « se déguiser » . Parce que s'obstiner à porter des vêtements qui ne nous correspondent pas, c'est pour moi aller contre soi. On n'est pas dans la magie, ni dans le jeu, ni dans l'expression de notre vrai nom. Et chaque matin, en enfilant une de ces tenues, on note un peu plus celle qu'on est vraiment. Mais le vêtement, l'habit, c'est aussi un levier, c'est un super levier, une manière de reprendre le pouvoir. Ce n'est pas une futilité, ce n'est pas de la superficialité. On cherche son style. Mais peut-être que ton style, tu ne le trouveras pas dans un magazine, ni dans le dressing d'une autre femme, ni dans un réel sur Instagram, ni même dans une grille morphologique bien pensée. Parce qu'il ne s'agit pas de ressembler à celle que tu admires, ni de cocher les bonnes cases, ni de corriger ce que tu crois trop, pas assez, jamais comme il faut. Peut-être qu'il s'agit de t'habiller comme la femme que tu as envie d'être, pas celle qu'on t'a appris à devenir, pas celle que tu crois devoir incarner, mais celle qui existe déjà. celle que tu caches un peu, celle que tu sens parfois quand tu choisis une tenue qui te fait vibrer. Et si on jouait à ça ? Et si tu t'habillais comme si tu étais déjà celle que tu veux devenir ? Comme si tu avais déjà confiance ? Comme si tu t'étais déjà choisie ? Comme si tu ne demandais plus l'avis de personne ? Pas pour tromper le monde, mais pour te reconnecter. Changer sa manière de s'habiller, c'est parfois changer de version. Changer de version, c'est parfois retrouver la petite fille qu'on a étouffée. Et cette petite fille-là, elle n'est pas morte. Elle attend. Elle attend qu'on joue à nouveau. Pas pour se déguiser encore une fois, mais pour incarner. Pour activer des facettes oubliées. Pour laisser le cœur guider le miroir, au lieu de laisser le miroir piétiner le cœur. Alors aujourd'hui, si tu faisais semblant, un petit comme si, comme si tu étais déjà cette femme que tu veux devenir, ... Pas dans dix ans, pas dans moins cinq kilos, pas dans une nouvelle vie, maintenant. Mets une robe qui vibre, un jean dans lequel tu te sens forte, un haut qui te rappelle que tu as le droit d'être vu, ou achète un nouveau vêtement qui te permet ça. Tu choisis non pas pour plaire, mais pour t'incarner. Choisis pour être. Et tu verras, ton énergie change, ton regard change. ton reflet change ce n'est pas jouer pour paraître c'est jouer pour se retrouver pour ressentir de nouveau pour faire exister cette facette de soi qu'on n'ose plus montrer, s'autoriser à revivre, à rayonner, à se dire « je suis déjà cette femme, je n'ai rien à prouver » . J'ai longtemps cru qu'il fallait changer de corps pour changer de vie. Aujourd'hui, je sais que c'est en changeant de posture, de regard, de présence que tout commence à bouger. Et ça passe aussi par tes vêtements. Il y a aussi ta façon de penser, mais ça, c'est une autre histoire. Laisse-moi te donner un exemple personnel. Il y a quelques années, en arrière, quand j'ai voulu faire du bodybuilding, des compétitions, j'ai joui. Bon, j'ai bossé dur aussi, parce que les résultats ne sont pas venus tout seuls. Mais j'ai porté mes tenues de fitness fièrement, sans me dire que je n'étais pas encore assez musclée pour aller à la salle comme ça. Je n'ai pas choisi de me cacher dans un jogging ou un t-shirt trop grand. J'ai écrit si fort que j'ai eu des médailles, j'ai été championne. Autre exemple de mes propos. Dans les films, le personnage, quand il évolue, on le voit, il change de vêtements, de coiffure, de maquillage. On voit le changement dans son apparence. Et si on faisait l'inverse ? Si on utilisait les vêtements pour provoquer le changement ? Et tu sais quoi ? Ça peut ne pas être dans ton style d'aujourd'hui. Alors oublie le style, parce que trop souvent, ton style ne te correspond pas, ou ne te correspond plus, il t'enferme, il protège, il rassure les autres, mais souvent il t'éteint, il t'empêche de rayonner, il t'empêche de grandir, et en plus tu n'es pas obligé d'avoir un style. Parfois, dans ce style, tu portes un masque, même sans t'en rendre compte. Que si tu recommençais par un jeu, un jeu sincère, une envie, une pulsion joyeuse, une permission, celle d'exister dans ta propre lumière, ça changerait la donne. Alors demain, fais comme si. De mon côté, j'ai envie d'accompagner les femmes dans cette démarche, qu'on le fasse ensemble. En tremblant parfois, parce que c'est pas si simple, mais en s'épanouissant, et en partageant nos doutes, nos réussites, en osant incarner nos versions de demain, mais les vraies. En osant être qui on veut, quand on veut, et... en faisant ce qui nous fait rayonner. Règle-en le coin si ça te parle, parce qu'on va le faire ensemble. Ou alors viens, rejoins-moi sur Instagram, ou écrive-moi un mail, je t'ai laissé le mail dans la description, parce que ça va être beau. Donc je disais, choisis un petit comme-ci, choisis un vêtement, rien qu'un, pour commencer, qui te reconnecte à elle. Elle, c'est qui ? Elle, celle qui osait, celle qui riait, celle qui s'en fichait d'être crédible parce qu'elle croyait en sa magie. Et si tu ne la connais pas encore, je vais t'aider à la trouver. Si tu penses ne pas pouvoir la réveiller, je vais t'y aider aussi. Et si ce vêtement devenait le premier pas vers un retour à toi, pas un costume, pas un camouflage, un lien. Et si tu tentes quelque chose, viens me le raconter, ça me fera plaisir. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si t'as parlé, tu peux t'abonner, le partager, laisser quelques étoiles ou un commentaire. Et si tu veux aller plus loin dans ce chemin vers toi-même, reste connecté. Et comme je te le disais, retrouve-moi sur Instagram. Always au top, on a encore beaucoup à réveiller. A très vite. et n'oublie pas, parfois il suffit de 5 minutes de comme-ci, alors on va y aller doucement, mais on va y aller. Bienvenue chez toi !

Description

C’est pas un épisode sur les fringues.

C’est un épisode sur toi. Sur ton feu. Ta lumière.

Sur ce que tu es… quand personne ne te regarde.

Un épisode pour celles qui veulent remettre un peu de magie dans leur miroir.

Et qui sont prêtes à jouer, pour de vrai.


Mon instagram : @alwaysautop

Mon mail : emma_gonthier@alwaysautop.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu te souviens de toi, enfant ? Celle qui jouait, celle qui se déguisait, sans se demander si c'était trop, si c'était ridicule, si c'était autorisé. Celle qui osait se transformer à volonté. Princesse, professeur, pompier, vétérinaire, guerrier de l'espace, parfois même en licorne. Sans filtre, sans peur, juste pour le plaisir d'incarner. Et si cette petite fille-là creusait ton reflet aujourd'hui, qu'est-ce qu'elle penserait ? Qu'est-ce qu'elle ressentirait face à toi adulte, face à ton dressing bien rangé, à tes vêtements choisis pour faire bonne figure, à ton découragement parfois, à ton manque d'audace et de fantaisie, ton manque de plaisir, ta vie ? C'est de ça que j'ai envie de te parler aujourd'hui, de cette magie qu'on a mise de côté, de ce jeu qu'on n'ose plus jouer, de ces versions de toi que tu n'incarnes plus alors qu'elles sont toujours là, et je sais que tu le sais. C'est une invitation. Pas pour te déguiser, mais pour te reconnecter, et pour que ton miroir te rappelle autre chose qu'un rôle à tenir. Bienvenue dans « Miroir, fous-moi la paix » , je suis Emmanuelle. Ce podcast, c'est un endroit brut et doux à la fois. Un espace pour celles qui veulent qu'on leur foute la paix avec leur corps, leur âge, leur fringue, leur réflexe de contrôle ou cette petite voix qui leur souffre qu'elles ne sont jamais assez. Ici, on parle vrai, on parle miroir, image. transformation, mais surtout on cherche ce moment de paix avec soi. Alors, pose-toi, respire, on va y aller doucement, mais on va y aller. Dans l'épisode 2, je t'avais annoncé qu'on parlerait de la zone de confort. Et finalement, j'ai eu envie d'aborder autre chose, et quand je sens que c'est juste au fond de mon cœur, j'y vais à fond. Revenons à la petite nous, à la petite fille. Pour ma part, la petite Emmanuelle, elle savait. Parce que oui, petite, je mettais les talents de ma maman. Je me barbouillais la bouche avec du rouge à lèvres. Je jouais la star devant le miroir et je me trouvais jolie. J'aimais la démarre, la posture, même si je manquais de me casser la figure à chaque pas dans mes tables trop grands. Et je prenais du plaisir dans ce rôle. Pas parce que j'étais parfaite. Je n'avais pas pleinement conscience de cette notion. Même si l'extérieur est cruel, il vient très tôt. Challenger l'innocence d'un enfant avec des comparaisons, des remarques. Et qu'on le veuille ou non, ça laisse des traces, hélas. Donc quand j'étais petite, je jouais à être tout ce que je voulais. Je pouvais devenir maîtresse d'école, sirène, princesse, vétérinaire, chanteuse, styliste et même mannequin. Je ne me posais pas la question de savoir si c'était ridicule. Je ne me demandais pas si ça plaisait. Je n'avais pas besoin d'être crédible. Je m'en fichais d'avoir mis les chaussures à l'envers ou d'avoir les cheveux décoiffés. Je n'attendais pas l'approbation du monde. Et même, parfois je me faisais bien gronder par ma maman parce que j'avais piqué ses affaires. Je jouais à être celle que je voulais être et ça changeait au gré de mes envies. Ou même, je tournais en boucle longtemps, dans le même rôle. Et c'était magique. J'incarnais des versions de moi, des archétypes, des désirs, des pouvoirs. Et je te parle de moi, mais je sais que c'était pareil pour toi aussi. Dans ce jeu, il n'y avait ni règles, Merci. ni jugement, juste le plaisir d'oser être tout, même l'invraisemblable. Et franchement, si nous, adultes, on s'autorisait un peu de cette magie, un peu de jeu, je suis convaincue que ça changerait la donne et qu'on retrouverait plus de plaisir à s'habiller que les injonctions, que nos désaccords avec notre reflet rendraient moins de place. Et j'ai envie de te dire, quel rôle tu n'as pas osé jouer dans ta vie ? Parce que tu as oublié ta magie, parce que tu as oublié de mettre de la fantaisie, parce que tu as oublié d'oser. Moi, je sais quel rôle je n'ai pas joué, je t'en parlerai dans un autre épisode. Pour ma part, je progresse chaque jour et j'ai envie de t'embarquer avec moi dans cette progression, cette reconnexion, cette libération. Bon, elle ne se fait pas en un jour et entre la petite Emmanuelle et la Emmanuelle d'aujourd'hui, entre la petite toi, Et la toi d'aujourd'hui, il y a eu des étapes, et il y aura d'autres étapes entre la toi d'aujourd'hui et celle de demain, et il y aura d'autres étapes entre la Emmanuel d'aujourd'hui et celle de demain. Et on peut choisir en conscience le chemin vers cette version de nous du futur. Un jour ? Ah là là, mode drama activé. L'adolescence est arrivée. Challengeante, cruelle, moment clé de la construction identitaire et moment qui laisse un fort impact sur notre version adulte. Et là, tout change. Le regard des autres commence à compter beaucoup plus. J'ai commencé pour me paracomposer. Et je sais que c'est ce que je te racontais, tristement, universel. Commencez à faire attention, à chercher un style. Un style acceptable, pas trop visible, pas trop différente, envie qu'on voit et envie de disparaître en même temps. Un curieux dilemme qui m'a accompagnée longtemps et qui continue à pointer son nez par moments. C'est là que le miroir a changé de fonction, il n'était plus un reflet neutre, il est devenu un juge. Le regard que je portais sur moi-même s'est imprégné de comparaisons, de normes, de peurs, d'être trop ou pas assez. Et au fil du temps, j'ai oublié celle qui jouait, je l'ai enfermée dans un placard. De temps en temps, elle a repointé le bout de son nez, mais hélas, seulement de temps en temps. J'ai appris à me fondre, à me restreindre. J'ai appris à taire certaines envies, à m'interdire certains looks, et à croire que mon style devait être le prolongement d'un moule, pas le révélateur de mon feu intérieur, qui lui, par moments, a manqué de s'éteindre, s'est même éteint parfois, a lutté, a été en désaccord. Parfois, je pense même m'être déguisée, tellement je me sentais mal dans ce que je portais. Mais comme il fallait avoir un dernier truc à la mode. Et puis, adulte, je me suis installée dans ce rôle-là, dans ces rôles-là, dans des je-ne-sais-même-plus-quoi. Ce rôle façonné par les faits passifs, les ça-ne-se-fait-pas, les à ton âge, c'est pas convenable. J'ai cherché un style, encore et toujours, depuis mon esprit formaté par les images, les modèles que je voyais partout. Mais au fond de moi, il y avait toujours ce décalage entre celle que je sentais que je suis vraiment, mon essence, et celle que je montrais à l'extérieur. Et à force, j'ai fini par croire que c'était mon problème. Parce que, temps d'inconfort, il y a un truc qui cloche. Mais en vrai, j'ai compris avec le temps qu'il y a un prix à payer. Et il y a un prix à payer à force de vouloir être comme il faut. Et ce prix, c'est s'oublier. On s'oublie, et ça, ça fait mal. Parce qu'un jour, on se réveille, et c'est... pas si simple de sortir de là, mais c'est possible. Ce qu'on appelle style, parfois, c'est un camouflage, une armure qu'on a construite pour se protéger de soi-même. Et moi, j'ai longtemps cru sortir de là pour se réinventer. Il fallait tout casser, tout recommencer. Une révolution. Un grand chambardement. Mettre un grand coup de pied dans la formule. Alors que non. Parfois, il suffit d'un petit déplacement, d'un geste, d'une nouvelle couleur, d'une paire de boucles d'oreilles, d'un comme-ci. et peut-être repenser certaines croyances qu'on a adoptées. Donc revenons sur ce style-là, ce style qui peut être ta prison, qui te fait porter des vêtements pour entrer dans une case, pour ne pas déranger, pour te fondre dans le décor, ou pour attirer l'attention parfois un peu trop. Et ça, même quand on s'habille correctement, si ce n'est pas notre style, si ce n'est pas ce qu'on aime, on étouffe quand même. C'est comme si on se déguise pour être conforme. J'insiste et j'utilise plusieurs fois le mot « se déguiser » . Parce que s'obstiner à porter des vêtements qui ne nous correspondent pas, c'est pour moi aller contre soi. On n'est pas dans la magie, ni dans le jeu, ni dans l'expression de notre vrai nom. Et chaque matin, en enfilant une de ces tenues, on note un peu plus celle qu'on est vraiment. Mais le vêtement, l'habit, c'est aussi un levier, c'est un super levier, une manière de reprendre le pouvoir. Ce n'est pas une futilité, ce n'est pas de la superficialité. On cherche son style. Mais peut-être que ton style, tu ne le trouveras pas dans un magazine, ni dans le dressing d'une autre femme, ni dans un réel sur Instagram, ni même dans une grille morphologique bien pensée. Parce qu'il ne s'agit pas de ressembler à celle que tu admires, ni de cocher les bonnes cases, ni de corriger ce que tu crois trop, pas assez, jamais comme il faut. Peut-être qu'il s'agit de t'habiller comme la femme que tu as envie d'être, pas celle qu'on t'a appris à devenir, pas celle que tu crois devoir incarner, mais celle qui existe déjà. celle que tu caches un peu, celle que tu sens parfois quand tu choisis une tenue qui te fait vibrer. Et si on jouait à ça ? Et si tu t'habillais comme si tu étais déjà celle que tu veux devenir ? Comme si tu avais déjà confiance ? Comme si tu t'étais déjà choisie ? Comme si tu ne demandais plus l'avis de personne ? Pas pour tromper le monde, mais pour te reconnecter. Changer sa manière de s'habiller, c'est parfois changer de version. Changer de version, c'est parfois retrouver la petite fille qu'on a étouffée. Et cette petite fille-là, elle n'est pas morte. Elle attend. Elle attend qu'on joue à nouveau. Pas pour se déguiser encore une fois, mais pour incarner. Pour activer des facettes oubliées. Pour laisser le cœur guider le miroir, au lieu de laisser le miroir piétiner le cœur. Alors aujourd'hui, si tu faisais semblant, un petit comme si, comme si tu étais déjà cette femme que tu veux devenir, ... Pas dans dix ans, pas dans moins cinq kilos, pas dans une nouvelle vie, maintenant. Mets une robe qui vibre, un jean dans lequel tu te sens forte, un haut qui te rappelle que tu as le droit d'être vu, ou achète un nouveau vêtement qui te permet ça. Tu choisis non pas pour plaire, mais pour t'incarner. Choisis pour être. Et tu verras, ton énergie change, ton regard change. ton reflet change ce n'est pas jouer pour paraître c'est jouer pour se retrouver pour ressentir de nouveau pour faire exister cette facette de soi qu'on n'ose plus montrer, s'autoriser à revivre, à rayonner, à se dire « je suis déjà cette femme, je n'ai rien à prouver » . J'ai longtemps cru qu'il fallait changer de corps pour changer de vie. Aujourd'hui, je sais que c'est en changeant de posture, de regard, de présence que tout commence à bouger. Et ça passe aussi par tes vêtements. Il y a aussi ta façon de penser, mais ça, c'est une autre histoire. Laisse-moi te donner un exemple personnel. Il y a quelques années, en arrière, quand j'ai voulu faire du bodybuilding, des compétitions, j'ai joui. Bon, j'ai bossé dur aussi, parce que les résultats ne sont pas venus tout seuls. Mais j'ai porté mes tenues de fitness fièrement, sans me dire que je n'étais pas encore assez musclée pour aller à la salle comme ça. Je n'ai pas choisi de me cacher dans un jogging ou un t-shirt trop grand. J'ai écrit si fort que j'ai eu des médailles, j'ai été championne. Autre exemple de mes propos. Dans les films, le personnage, quand il évolue, on le voit, il change de vêtements, de coiffure, de maquillage. On voit le changement dans son apparence. Et si on faisait l'inverse ? Si on utilisait les vêtements pour provoquer le changement ? Et tu sais quoi ? Ça peut ne pas être dans ton style d'aujourd'hui. Alors oublie le style, parce que trop souvent, ton style ne te correspond pas, ou ne te correspond plus, il t'enferme, il protège, il rassure les autres, mais souvent il t'éteint, il t'empêche de rayonner, il t'empêche de grandir, et en plus tu n'es pas obligé d'avoir un style. Parfois, dans ce style, tu portes un masque, même sans t'en rendre compte. Que si tu recommençais par un jeu, un jeu sincère, une envie, une pulsion joyeuse, une permission, celle d'exister dans ta propre lumière, ça changerait la donne. Alors demain, fais comme si. De mon côté, j'ai envie d'accompagner les femmes dans cette démarche, qu'on le fasse ensemble. En tremblant parfois, parce que c'est pas si simple, mais en s'épanouissant, et en partageant nos doutes, nos réussites, en osant incarner nos versions de demain, mais les vraies. En osant être qui on veut, quand on veut, et... en faisant ce qui nous fait rayonner. Règle-en le coin si ça te parle, parce qu'on va le faire ensemble. Ou alors viens, rejoins-moi sur Instagram, ou écrive-moi un mail, je t'ai laissé le mail dans la description, parce que ça va être beau. Donc je disais, choisis un petit comme-ci, choisis un vêtement, rien qu'un, pour commencer, qui te reconnecte à elle. Elle, c'est qui ? Elle, celle qui osait, celle qui riait, celle qui s'en fichait d'être crédible parce qu'elle croyait en sa magie. Et si tu ne la connais pas encore, je vais t'aider à la trouver. Si tu penses ne pas pouvoir la réveiller, je vais t'y aider aussi. Et si ce vêtement devenait le premier pas vers un retour à toi, pas un costume, pas un camouflage, un lien. Et si tu tentes quelque chose, viens me le raconter, ça me fera plaisir. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si t'as parlé, tu peux t'abonner, le partager, laisser quelques étoiles ou un commentaire. Et si tu veux aller plus loin dans ce chemin vers toi-même, reste connecté. Et comme je te le disais, retrouve-moi sur Instagram. Always au top, on a encore beaucoup à réveiller. A très vite. et n'oublie pas, parfois il suffit de 5 minutes de comme-ci, alors on va y aller doucement, mais on va y aller. Bienvenue chez toi !

Share

Embed

You may also like