Speaker #0Nous devons être prêts à nous débarrasser de la vie que nous avions planifiée pour avoir la vie qui nous attend. Joseph Campbell. Quand on parle de guérison, on imagine souvent un retour à l'état d'avant. Comme si la maladie ou le blocage étaient une simple parenthèse à refermer. Comme si retrouver comme c'était avant était la solution. Mais est-ce vraiment ça, guérir Bonjour et bienvenue sur le podcast Mise en Lumière Holistique, l'émission qui éclaire votre chemin intérieur vers le bien-être et la transformation. Je suis Véronique Thorezin, mentor spirituel et thérapeute holistique. Derrière chaque épisode se cache un peu de mon histoire, de mon parcours avec une maladie inflammatoire neurologique, une sclérose en plaques, de ma résilience, de mes découvertes et apprentissages personnels qui sont devenus aujourd'hui mon expertise en tant que thérapeute dans ce cheminement de spiritualité, de développement personnel, de guérison et surtout de connaissance de soi-même. Venez récupérer des pièces de votre puzzle au travers de l'énergétique, de la médecine traditionnelle chinoise, de mindset, de symbolique de maladie, évidemment d'ancrage et de lâcher prise, et bien d'autres pratiques pour vous permettre d'avancer, de comprendre et d'œuvrer sur vous-même. Chaque semaine, que ce soit seul ou avec des invités inspirants, nous explorerons divers aspects pour vous apporter des clés essentielles de compréhension dans votre épanouissement. Préparez-vous à illuminer votre chemin vers une vie consciente, ancrée et harmonieuse. Je vous souhaite la bienvenue pour ce moment d'écoute où vous découvrirez que vous êtes un corps, mais également une âme et un esprit. Préparez-vous à plonger dans une aventure transformative chaque semaine avec Mise en lumière holistique. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Mise en lumière holistique où je vais une nouvelle fois mettre les pieds dans le plat. Après l'épisode 100 sur la guérison est un choix, en levant quelques tabous sur la maladie, Ce nouvel épisode au titre choquant, voire percutant, Je ne veux pas guérir vous a peut-être intrigué et amené ici par curiosité. J'avoue, cet épisode m'a été inspiré par un échange avec une personne que j'ai accompagnée pendant trois mois avec conscience en crage. Et en même temps, ce sujet revient de manière récurrente dans beaucoup de mes accompagnements. Lors d'un de nos échanges, cette personne me confie qu'elle a enfin compris la signification de ma phrase La guérison n'est pas un but Alors qu'à la base, elle venait pour ça. Il faut comprendre que si la maladie, la souffrance ou les blocages sont apparus, ce n'est pas sans raison. Et là, je vous laisserai écouter de nombreux épisodes du podcast sur les symboliques des maladies et même celui de comment se forme la maladie car vous avez un train de retard. Ouais bon, même une sacrée cargaison de retard. La maladie, la souffrance, les traumatismes, les blocages sont le signe d'un déséquilibre plus profond. qui étaient présents bien avant leur manifestation dans votre corps. Je vous l'explique continuellement, avant que la maladie ne vienne s'installer dans votre corps, c'est qu'elle a pris vie avant dans vos plans énergétiques, émotionnels et mentaux. Mais ce nouvel épisode est là pour vous interpeller sur un angle différent de la maladie que j'aborde constamment en accompagnement. Si la maladie, le traumatisme ont un message pour nous, alors pourquoi vouloir revenir à un état... antérieure. Est-ce vraiment la bonne direction Ou au contraire, une impasse Bon alors, j'avoue, j'ai la réponse. Mais je laisse un peu planer... Le suspense. La guérison ne consiste pas à redevenir la personne que nous étions avant la maladie. Mais justement, elle est là pour nous permettre d'évoluer vers une nouvelle version de nous-mêmes. Bon, finalement, je ne vais pas laisser planer le doute trop longtemps. Car au fond, la vraie guérison est d'accepter cette transformation plutôt que de lutter contre elle. Nous allons comprendre ensemble pourquoi beaucoup de personnes cherchent à guérir sans finalement réellement avancer et y arriver. Pourquoi cette quête de retour en arrière va être un frein et non une guérison. Et surtout, comment la guérison devient un véritable processus d'évolution. Personnellement, je n'ai pas de sclérose en plaques. je ne serai pas là en train de vous parler dans Mise en lumière holistique. Je ne serai pas thérapeute à vous accompagner sur ce chemin de guérison tous les jours. Donc évidemment que je remercie aujourd'hui ma sclérose en plaques, ma maladie. Mais pas pour ce que je fais aujourd'hui, mais pour qui je suis devenue aujourd'hui. Et c'est là la différence. Beaucoup voient la guérison comme un retour à un état où tout allait bien, à un équilibre d'avant, c'est-à-dire une version de soi sans maladie. Alors que cette vision est trompeuse. Que veut dire finalement normal Que cherche-t-on à retrouver dans notre vie normale d'avant Car pardon, mais si vous êtes tombé malade, c'est que non, votre vie n'était pas normale. Il y avait des failles, des blessures, des émotions non digérées ou mal vécues. La maladie, les traumatismes, les blocages ne sont pas apparus comme par hasard sans raison, encore moins par l'opération du Saint-Esprit. Ce sont des signaux d'alarme, d'un déséquilibre profond, présents dans votre plan énergétique, émotionnel et mental, bien avant leur manifestation physique. Donc vouloir revenir à avant c'est vouloir réintégrer un état, un schéma de fonctionnement qui en réalité n'est pas viable et vous a mené à la maladie. Il faut comprendre que le problème n'est pas la maladie en elle-même, mais ce qui l'a déclenché. Et je passe mon temps ici et partout sur les réseaux, même newsletter, à vous le dire et à le répéter. Ce que nous appelons guérison ne devrait pas être un retour à un état précédent, mais une évolution vers une nouvelle version de soi-même. Et c'est ça le problème. Car ce désir de retour à sa vie d'avant crée la résistance inconsciente à la guérison. Ce qui est encore plus surprenant, c'est que certaines personnes ne veulent pas guérir. Pas forcément de manière consciente, bien sûr, et ça, j'en ai déjà parlé. Mais inconsciemment, il existe des freins puissants à la guérison. Pourquoi ces freins Très simple. Parce que guérir signifie changer. Et le changement fait peur. Vous vous êtes créé une identité, liée à cette maladie ou à cette souffrance. Elle devient une part de votre identité. Mais alors Qui suis-je sans cette douleur, sans ce combat, sans ce traumatisme, sans cette position de victime Alors l'inconscient peut créer une résistance. Car perdre sa maladie, c'est perdre une partie de soi. C'est bien pour cela que le but n'est pas de s'identifier à sa maladie. Je ne suis pas malade d'une sclérose en plaques. Je ne m'identifie pas à elle. On en avait beaucoup parlé dans l'épisode du podcast avec Sofiane de Sofoudise sur la maladie énocepe. Car il faut garder en tête que la maladie a des bénéfices secondaires. Oui, oui, je vous jure. Paradoxalement, la souffrance peut apporter une forme de protection. Elle peut justifier des choix, des comportements, voire éviter certaines responsabilités. C'est également recevoir du soutien, de l'attention, se sentir légitime dans une souffrance, voire même créer une communauté. Nous en avions parlé avec le psy, la coach et le mentor sur la glamourisation de la maladie. Tout cela peut inconsciemment entretenir la maladie. J'ai un aveu à vous faire. Il y a quelques années, j'ai fait une formation de branding pour me positionner en tant que thérapeute. Coucou les entrepoteurs qui passent par là. Et nous avions un exercice où nous devions raconter notre histoire. Évidemment, je parle de la CEP qui m'amène aujourd'hui à mon métier. Et en parlant de mon positionnement avec eux, j'ai le souvenir d'avoir dit Ah non, j'ai aucune envie de passer mon temps à parler maladie et de m'emmerder à soigner tous les malades du monde. Bon, c'est un peu loupé, hein, car vous me connaissez peut-être. par le biais justement des symboliques des maladies. Mais non, la maladie ne me définit pas. Je ne veux pas que mon métier soit défini par une maladie et heureusement pour moi, j'accompagne également de merveilleuses personnes qui ne sont pas malades, mais qui souhaitent simplement évoluer et grandir. Je ne rentre dans aucun cadre, surtout pas celui de la maladie, encore moins celui de la sclerose en plaques, et cela me va très bien. Car perdre sa maladie... Cela peut représenter perdre son identité. Et ça tombe bien, j'ai passé toute ma vie à dire que je ne suis personne. Ainsi, je ne m'identifie à rien et encore moins à la maladie et une sclérose en plaques. Donc perdre son identité se cache derrière la peur du vide, après la guérison. Si je vais mieux, qu'est-ce qui vient après Vais-je savoir comment exister sans ce qui a occupé une si grande place dans ma vie Cette peur du vide peut inconsciemment saboter tout processus de guérison. La maladie n'est pas là pour nous punir, elle est là pour nous enseigner quelque chose. La refuser, c'est refuser le message qu'elle nous envoie. Autre erreur fréquente que j'observe de plus en plus avec ce drive du développement personnel, comme pour vos courses, la quête de la guérison rapide. Nous vivons dans une société où tout doit être immédiat. Bon, vive internet où il suffit de cliquer une seconde et nous sommes livrés le lendemain. Une douleur, on prend un médicament. Un mal-être, on cherche une solution rapide. Une émotion désagréable, on la fuit en trouvant aussitôt une distraction. Et ce réflexe s'applique aussi à la guérison, qu'elle soit physique ou énergétique. On veut une méthode qui marche et surtout qui fonctionne vite. J'ai une très mauvaise nouvelle. La guérison ne fonctionne pas ainsi. Elle ne peut pas être réduite à une simple action corrective. Ce résultat immédiat est une attente irréaliste. En médecine allopathique, on cherche des traitements symptomatiques qui font disparaître rapidement la douleur ou les manifestations physiques. Et quand ça ne marche pas, on se dirige vers les pratiques de développement personnel. Et on projette cette même attente sur les thérapies alternatives. Je fais une séance de Reiki, ma douleur doit partir immédiatement. Je suis ce programme de coaching, je vais enfin me libérer de mes blocages en 21 jours. Si je médite tous les jours, mon anxiété disparaîtra en quelques semaines. Mais ce fonctionnement est une illusion. Car la guérison n'est pas un acte unique, mais un processus évolutif. Ça revient à vous coller un patch au lieu d'un travail en profondeur. Beaucoup abordent la guérison comme une réparation rapide, sans chercher à comprendre la cause réelle du problème. Un soin énergétique, une méditation, du shaking, du journaling, une technique de libération émotionnelle, et on espère un miracle. Alors, je ne dis pas que cela ne marche pas, c'est quand même aussi au cœur de mon métier, mais non, un soin énergétique seul ne marche pas, du moins sur du moyen et long terme. C'est pour cela que j'ai créé d'ailleurs l'accompagnement Conscience Encrage, sur trois mois. Et même au-delà de trois mois, quand les personnes comprennent l'importance de ce travail en profondeur. Car en un soin ou une méditation, la racine du problème n'est pas explorée. Tout reviendra sous une autre forme, et c'est bien le cœur de toute la médecine traditionnelle chinoise, par exemple, aller à la racine plutôt que de s'arrêter aux symptômes. Par exemple, quelqu'un qui souffre d'anxiété chronique. Il essaie une technique de respiration, une séance d'hypnose, une formation en développement personnel, et ressent rapidement une amélioration, mais elle sera temporaire. Quelques semaines plus tard, les mêmes angoisses reviennent. Pourquoi Parce qu'il a simplement cherché à éteindre l'alarme, sans regarder pourquoi l'alarme s'était mis à sonner. Je passe mon temps à vous le dire. La maladie et les blocages ne sont pas apparus en un jour. Je ne me suis pas levée un matin en me disant Hey, tiens, pourquoi pas une sclérose en plaques Ça a l'air cool, en plus comme maman Non, ils sont le résultat de mois, voire d'années d'accumulation, de stress, de blessures émotionnelles non digérées, de schémas répétitifs, de conditionnements inconscients, de croyances bloquantes. Et non, on ne peut pas effacer en quelques jours ce qui a mis des années à se manifester. C'est comme vouloir reconstruire une maison délabrée en repeignant simplement les murs. Si vos fondations sont fissurées, en crash bonjour, si l'humidité ronge la structure, peindre ne servira à rien, moyen ou court terme. Guérir en profondeur, ce n'est pas appliquer une technique. Ce n'est pas juste faire une méditation, recevoir un soin énergétique et attendre que tout change. Guérir en profondeur, c'est un travail qui demande de comprendre pourquoi. la maladie ou le blocage sont apparus. De déconstruire les schémas et les croyances qui l'ont alimenté. De reconstruire un équilibre durable avec des ajustements constants. Un soin peut être évidemment un déclencheur, mais la vraie transformation demande du temps et de l'engagement. Beaucoup cherchent à effacer un symptôme sans traiter la cause. Mais si la cause reste présente, le corps trouvera un autre moyen d'exprimer le déséquilibre. Et surtout comprendre qu'une technique ne suffira pas, ou peut marcher à un instant T, mais deviendra inefficace et obsolète des années après. Personnellement, mon parcours entre la MTC, le Reiki, les mémoires cellulaires, la médecine tibétaine, l'apprentissage des mantras, des koto dhamma, l'hypnose quantique et j'en passe, évidemment que rien n'est cohérent pour un parcours de thérapeute. Et bien ça tombe bien, car c'est pas le parcours d'un thérapeute. C'est un parcours de connaissance de moi-même en développant une boîte à outils large et diversifiée pour commencer à déconstruire la maladie et comprendre mon mode d'emploi. Autre point qui me dérange. Oui, c'est du jugement de ma part et j'assume. Jugement, pas comparaison. C'est le mirage des guérisons express dans ce développement personnel. L'illusion des transformations en quelques semaines. On voit de plus en plus de personnes affirmer avoir guéri en quelques mois et devenir immédiatement coach ou thérapeute. Mais une vraie guérison ne se limite pas à la disparition des symptômes. Elle implique une transformation profonde du rapport à soi, au corps, aux émotions, à la vie. Vouloir aller trop vite empêche souvent de poser les bases solides. Certaines personnes qui surmontent une maladie inflammatoire en quelques mois décident aussitôt d'accompagner d'autres malades en se basant uniquement sur leur propre expérience. Mais il faut comprendre que la guérison n'est pas linéaire. Et ce qui a fonctionné pour une personne ne fonctionne pas forcément pour une autre. Sans recul, sans expérience, sans intégration à long terme, l'illusion de la guérison peut être trompeuse. L'importance du temps et de la profondeur. Guérir ne veut pas dire faire disparaître un symptôme, cela signifie réapprendre à fonctionner autrement, à réajuster sa vision de soi et du monde. Cela prend du temps et heureusement c'est normal. Guérir ce n'est pas appliquer une technique magique, c'est déconstruire, comprendre et reconstruire un équilibre différent. Guérir c'est accepter de mourir pour pouvoir renaître. laisser partir l'ancienne version de soi, malade, pour laisser apparaître la véritable personne que nous sommes. Donc la guérison n'est pas un état, c'est un cheminement. On imagine enfin du moins votre mental, imagine souvent la guérison comme un point d'arrivée. Oui, justement, la guérison est un objectif, un état où tout ira mieux, où on sera réparé, où la souffrance n'aura plus sa place. Mais cette vision, est un piège. Je répète, guérir n'est pas revenir comme avant, c'est avancer vers autre chose. Je vous en ai parlé tout à l'heure, le temps. Déjà, la maladie vous donne ce temps, car la guérison demande du temps. Bah oui, déconstruire pour ensuite reconstruire. On ne peut pas réparer en 5 minutes ce que l'on a mis 10, 20 ou 30 ans à construire. Nos blessures, nos blocages, nos schémas inconscients ne sont pas apparus en un jour. Ils sont le résultat d'années d'expérience, de conditionnements, de mémoires émotionnelles accumulées depuis votre naissance, et même avant votre naissance dans certains cas, et dans du transgénérationnel familial pour d'autres. Et c'est là le problème. Beaucoup de personnes se découragent rapidement parce qu'elles veulent aller vite. Dans certains cas, Elles pensent que si elles n'obtiennent pas de résultats immédiats, c'est qu'elles font mal les choses. Dans d'autres cas, elles veulent tellement plus souffrir qu'elles veulent passer à autre chose. Mais il faut comprendre que la guérison n'est pas une ligne droite. Et surtout qu'il n'y a pas de ligne d'arrivée, ouais vous savez le fameux but ou objectif, si cher à votre mental, qui lui-même vous a rendu malade. Donc grosso modo... Vous attendez que cela soit votre propre bourreau qui devienne votre sauveur. La bonne blague. La guérison se fait par étapes, avec des hauts et des bas. Et parfois des moments où on a l'impression de reculer avant d'avancer à nouveau. Prenez la mue du serpent. Un serpent ne grandit pas en restant dans sa peau. Non, il doit la perdre. Traverser un moment de vulnérabilité avant d'avoir une nouvelle enveloppe plus adaptée à son évolution. C'est inconfortable, mais c'est ainsi qu'il grandit. Guérir n'est pas un état que l'on atteint un jour, c'est un processus. Déconstruire les schémas et conditionnements qui nous ont menés à la maladie ou au déséquilibre, c'est-à-dire mourir. Puis intégrer de nouvelles façons de penser, d'agir, de ressentir. Pas seulement en théorie, mais dans l'expérience de votre vie, dans votre quotidien. C'est accepter que ce cheminement prend du temps et qu'il est... unique pour chacun. Certaines personnes pensent qu'en ayant une prise de conscience, tout est réglé. Ouais, mais comprendre avec sa tête, c'est-à-dire avec votre mental et l'intégrer dans son corps, ses émotions et ses nouvelles pensées, ce sont deux processus totalement différents. Un fonctionne pour la guérison, l'autre provoque l'inverse. Car c'est justement le piège du mental dans votre guérison. Si je comprends, alors je vais mieux. Cette croyance est très répandue. Surtout, dans le milieu du développement personnel. Mais pourquoi elle s'empiège Parce que le mental adore comprendre. Il veut analyser, décortiquer, trouver des explications rationnelles. Mais la guérison ne se fait pas dans la tête. Elle se fait dans le corps et dans l'émotionnel. Et c'est le problème du savoir sans l'intégrer. Certaines personnes passent des années à chercher, à analyser, à comprendre, mais rien ne change vraiment dans leur vie. Elles ont lu tous les livres, suivi les formations, testé toutes les techniques, mais elles restent coincées dans une boucle intellectuelle. Elles savent tout, mais ne ressentent rien. Et surtout, elles bloquent le processus d'intégration dans la matière, car c'est l'expérience qui permet de tout débloquer, et non votre mental. Oui, le bourreau. Quelqu'un qui a vécu un abandon dans l'enfance peut comprendre d'où vient sa peur de l'attachement. Ou inversement, un attachement excessif. Il peut analyser la situation, voir comment cela a influencé toute sa vie et dans ses relations plus particulièrement. Mais si à l'intérieur, son corps réagit encore par des tensions, du stress, de la peur, du rejet, alors non, vous pouvez mieux dire tout ce que vous voulez. Il ne s'est pas libéré de cette blessure. Quand j'observe des choses lors d'un soin énergétique, si la problématique y est toujours, oui, car je suis capable de l'observer, ne venez pas me dire que vous l'avez travaillé. Vous l'avez conscientisé, oui, mais en aucun cas déconstruit. Car sinon, il n'y aurait plus son empreinte énergétique. Guérir demande de déconstruire, pas seulement de comprendre. C'est pourquoi le mental ne doit pas être présent dans le processus. Prendre le rôle du bourreau et du sauveur en même temps, vous trouveriez ça louche chez quelqu'un. Alors pourquoi ce n'est pas louche chez lui, enfin du moins chez vous Donc pourquoi conscientiser ne suffit pas Parce que les émotions sont logées dans le corps, pas dans votre tête. Parce que les mémoires cellulaires stockent des blessures que la pensée seule ne peut pas effacer. Parce que la guérison passe par l'expérience, par le ressenti, par l'acceptation du changement intérieur. Ce qui fait la différence entre comprendre et guérir, et bien comprendre, c'est je sais que j'ai une blessure d'abandon. Guérir, c'est je ne me laisse plus définir par cette blessure, je ne réagis plus en mode automatique, je me sens en sécurité avec moi-même. Des outils qui peuvent aider à passer du mental au corps, comme la respiration, la méditation, pour ressentir au lieu de fuir. Un travail énergétique évidemment pour... libérer ce qui est bloqué au-delà du mental Ai-je besoin de vous parler de l'ancrage pour stabiliser le système nerveux et apaiser les réactions automatiques La véritable guérison, c'est quand on cesse d'attendre un retour en arrière et que l'on accepte d'avancer vers une nouvelle version de soi-même. Et dans ce processus de guérison, il y a une phase indispensable et non négociable, l'importance d'accepter ce processus. Je vous l'ai dit, Nous avons souvent du mal avec l'idée que la guérison puisse prendre du temps. L'impatience, l'envie d'aller mieux rapidement, la frustration de ne pas avoir de résultat immédiat. Tout cela est humain. Mais vouloir guérir trop vite, c'est un peu comme vouloir accélérer une grossesse. Oui, donc ça ne fonctionne pas. Et pire encore, ça peut être contre-productif. C'est pour cela que parfois, même en appliquant tous les conseils alimentaires, natureaux ou autres pratiques, eh bien ça ne marche pas, non Il ne viendrait pas à l'esprit de la personne d'exiger d'un bébé qui naisse à 3 mois au lieu de 9. Nous comprenons instinctivement que chaque étape est nécessaire à son développement, que chaque jour dans le ventre de sa mère lui permet de se former et de devenir ce qu'il doit être. Pourquoi en serait-il autrement avec notre propre processus de guérison Alors, autre point important, accepter ne veut pas dire renoncer. Accepter la maladie, la souffrance, le blocage. que l'on vit ne signifie pas se résigner. C'est tout le contraire. Trop souvent, nous passons notre temps à lutter, à combattre contre ce que nous vivons. Nous nous battons contre la douleur, contre les symptômes, contre notre propre corps. Nous voulons que tout disparaisse vite pour retrouver un état normal. C'est pour cela que je porte toute mon attention aux mots que vous utilisez. Car ils ne sont pas anodins. Mais si la guérison demande du temps. C'est parce que c'est un processus de transformation profonde. Se précipiter, c'est risquer de ne faire que masquer les symptômes sans jamais en comprendre la véritable origine. Accepter, c'est prendre le temps d'écouter ce que le corps veut exprimer. C'est reconnaître que derrière chaque douleur, chaque fatigue, chaque maladie, il y a un message à entendre. Un déséquilibre qui demande à être compris avant d'être réparé. Tant que l'on cherche à effacer le symptôme sans en comprendre la cause, on court après une illusion de guérison. Un cachet d'aspirine dit juste à votre cerveau que vous n'avez plus mal, alors que votre corps continue lui à hurler de douleur. Mais bonne nouvelle, vous n'êtes plus en capacité de l'entendre. Changez votre regard sur la guérison. Beaucoup attendent le jour où tout ira mieux, comme s'il y avait une ligne d'arrivée après laquelle la souffrance cesserait définitivement. Combien de fois je l'entends Non, mais je me crie près de moi quand j'irai mieux, tu m'accompagneras, je me formerai au reiki. Mais quand tout ira mieux dans ma vie Ben non, justement, la guérison n'est pas un événement, c'est une succession d'étapes. Il ne s'agit pas d'un sprint, mais d'un cheminement. Tout comme un arbre ne pousse pas en nuit, tout comme une blessure physique ne se referme pas instantanément, notre transformation intérieure suit un rythme qui lui est propre. Il aura des avancées et des reculs. Des moments où l'on se sentira mieux, plus aligné, plus fort, et d'autres où tout semblera s'effondrer à nouveau. Mais ce n'est pas un échec. C'est le processus naturel de l'évolution. Et si au lieu d'attendre désespérément que tout soit réparé, nous apprenions à voir la guérison comme une danse, où chaque pas, même infime, a son importance Ce que l'on peut faire dès maintenant. Plutôt que de chercher à précipiter la guérison, nous pouvons commencer par observer ce qu'elle nous enseigne. Que nous dit notre corps à travers ce blocage Quel schéma se répète dans notre vie Qu'est-ce que nous refusons de voir, d'accepter, de transformer Nous pouvons aussi changer notre rapport à notre corps. Cesser de le voir comme un ennemi. Maladie auto-immune, bonjour Arrêter de croire qu'il nous trahit lorsqu'il souffre. Apprendre à l'écouter, à le respecter, à le remercier pour ce qui nous fait traverser. Enfin, nous pouvons apprendre à célébrer chaque avancée, aussi petite soit-elle. Trop souvent, nous ne nous rendons pas compte des progrès que nous faisons. Car nous attendons un changement spectaculaire, mais la guérison, ce sont des petits moments où nous réagissons différemment, où nous nous sentons un peu plus légers, où nous avons un peu plus de paix en nous. Et si au lieu de chercher à guérir, nous cherchions simplement à naître, à renaître, donc à nous créer. Puisque notre passé, donc nos maladies, nos blocages, nos traumatismes, ne nous définissent pas. Je ne suis pas ma maladie, par contre... Je suis responsable de ma maladie et surtout de ce que j'en fais. Reprendre son pouvoir face à la maladie enclenche le processus de guérison. Nous avons souvent cette idée que la guérison est une destination, un point fixe à atteindre. Un moment où tout ira bien, où nous aurons réussi à aller mieux. Ce qu'adore vous faire croire votre mental. Mais nous avons vu au fur et à mesure de cet épisode que guérir, ce n'est pas arrivé quelque part. C'est tout simplement avancer. Oh bah dis donc Ce serait pas de l'ancrage ça Ouais, ouais, guérir ce n'est pas un retour en arrière. Ce n'est pas un retour, un avant que votre mental vous a idéalisé. Ouais, alors que c'est quand même lui qui avant vous a rendu malade. Guérir, c'est un processus vivant, une transformation qui se construit pas à pas. Non, ce n'est pas une course. Elle n'a pas de délai. Pas de règles universelles, pas de solutions miracles. C'est un apprentissage, une évolution, une invitation à déconstruire ce qui nous a menés à nos blocages, pour reconstruire un équilibre plus aligné, plus juste, plus authentique. À qui vous êtes Et dans ce processus, chaque étape compte. Même celle qui vous semble insignifiante. Même celle où l'on a l'impression de reculer. Car la guérison est vivante, elle suit les cycles du corps, le cycle de la vie et surtout... Le rythme de votre âme. Alors, pour conclure ce nouvel épisode, la vraie question n'est pas comment guérir, mais plutôt, que puis-je changer aujourd'hui, non pas pour guérir, mais pour avancer vers une nouvelle version de moi-même. J'ai dit nouvelle version, pas meilleure version de soi-même, car cette pensée est vraiment bullshit dans du développement personnel. Parce que guérir n'est pas retrouver ce que nous étions avant. C'est devenir une nouvelle version de nous-mêmes, plus consciente, plus libre, une reconnaissance, un passage vers quelque chose que nous n'avons jamais encore exploré. La guérison n'est pas un retour en arrière, c'est une renaissance vers quelque chose de nouveau. Sénèque a dit, il faut toute une vie pour apprendre à vivre. Allez, on se retrouve la semaine prochaine et on me souffle dans l'oreillette que nous parlerons intersaisons de la Terre. Selon la Messine Tradition Chinoise, car oui, nous allons bientôt quitter déjà la saison énergétique du printemps. Ça passe tellement vite qu'on n'a plus le temps de voir les saisons, ma pauvre dame. À la semaine prochaine N'hésitez pas à vous inscrire à ma newsletter mensuelle pour recevoir des nouvelles énergétiques tous les mois dans la Véro-Lution. Et lors de votre inscription, récupérez gratuitement mon tout nouvel e-book sur le pouvoir du mental et ses croyances. Une plongée profonde pour comprendre l'impact de nos schémas de pensée et comment les tromper. transformer afin de retrouver plus de clarté et d'alignement dans votre vie. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où je partage mon expertise au quotidien, également toutes mes prestations, mon accompagnement Conscience en Crash sur 3 mois, les initiations Reiki en ligne ou en présentiel, et même les soins audio-hypno-méditatifs sur mon site internet www.veronictoraisin.fr. Tous les liens pour me retrouver seront dans le descriptif de l'épisode. 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