Speaker #0Tant que je joue un rôle, je suis à côté de ma vie, et si on arrêtait de jouer ? Aujourd'hui, on parle d'un triangle dans lequel nous jouons absolument tous depuis notre naissance, je parle du triangle de Carpman. Victime, sauveur, bourreau, des rôles qu'on endosse sans même s'en rendre compte, des rôles souvent dictés par une seule chose, notre mental et ses stratégies de survie. Bonjour et bienvenue sur le podcast Mise en lumière holistique, l'émission qui éclaire votre chemin intérieur vers le bien-être et la transformation. Je suis Véronique Thorezin, mentor spirituel et thérapeute holistique. Derrière chaque épisode se cache un peu de mon histoire, de mon parcours avec une maladie inflammatoire neurologique, une sclérose en plaques, de ma résilience, de mes découvertes et apprentissages personnels qui sont devenus aujourd'hui mon expertise en tant que thérapeute dans ce cheminement de spiritualité, de développement personnel, de guérison et surtout de connaissance de soi-même. Venez récupérer des pièces de votre puzzle au travers de l'énergie de la médecine traditionnelle chinoise, de mindset, de symbolique de maladie, évidemment d'ancrage et de lâcher prise, et bien d'autres pratiques pour vous permettre d'avancer, de comprendre et d'œuvrer sur vous-même. Chaque semaine, que ce soit seul ou avec des invités inspirants, nous explorerons divers aspects pour vous apporter des clés essentielles de compréhension dans votre épanouissement. Préparez-vous à illuminer votre chemin vers une vie consciente, ancrée et harmonieuse. Je vous souhaite la bienvenue pour ce moment d'écoute où vous découvrirez que vous êtes un corps, mais également une âme et un esprit. Préparez-vous à plonger dans une aventure transformative chaque semaine avec Mise en Lumière Holistique. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast de Mise en Lumière Holistique. Aujourd'hui, on entre dans le vif du sujet d'un mécanisme que vous avez dans 100% des cas, déjà expérimenté, parfois même sans le savoir. Le fameux triangle de Cartman, un jeu de rôle inconscient que l'on joue tous. Bon, alors en même temps, c'est notre programme de base sur cette terre, l'équivalent de notre Windows. Je vous en ai déjà parlé précédemment dans de nombreux épisodes. Un jeu qui peut durer toute une vie, qui va durer même d'ailleurs toute une vie. Un jeu orchestré par votre mental. Cette interface puissante, parfois trompeuse, qui cherche avant tout à survivre, à vous protéger, contrôler votre vie, même au prix de vous éloigner de votre véritable nature, l'être que vous êtes au plus profond de vous-même. Dans ce triangle, trois rôles s'entrecroisent, la victime, le sauveur ou le bourreau, ou même persécuteur. Et si vous pensiez ne jamais avoir été dans l'un des rôles, vous vous mentez à vous-même. Trois rôles, trois masques et plein de personnages qui s'installent depuis votre enfance. Trois dynamiques qui peuvent prendre le dessus sur nos vies, nos liens, notre manière de penser, d'agir et d'interagir. Mais surtout, trois formes subtiles de manipulation. Alors que vous soyez plutôt de ceux qui portent tout le monde à bout de bras, de celles qui culpabilisent dès qu'elles s'affirment, ou de ceux qui se sentent souvent incompris, blessés ou en colère, cet épisode pourrait bien mettre en lumière des rouages que vous n'aviez pas encore identifiés. En vous offrant des clés de sortie, pas en culpabilisant, non, parce qu'évidemment là c'est votre mental, oui bonjour cher mental, mais en reprenant bien votre place, votre vraie place, et surtout en prenant la responsabilité de votre vie, le seul vrai rôle sur cette vie terrestre. Déjà, commençons par comprendre ce mécanisme du triangle de Karpman. Dans les années 60, Stephen Karpman, un psychiatre américain, propose un modèle simple. mais tellement puissant pour décrire certaines relations toxiques. Le triangle dramatique, aussi appelé triangle de Karpman. Un triangle dans lequel trois rôles s'alternent inconsciemment. La victime, le sauveur et le bourreau. Alors, chose importante à savoir, je vois beaucoup de thérapeutes dire qu'il faut au moins être deux pour jouer dans ce triangle. Ceci est faux, pour l'avoir constaté de maintes et maintes fois. Une seule personne, c'est-à-dire vous-même, suffit largement. à jouer les trois rôles en même temps. Ça semble bizarre, c'est bien ce que j'ai pensé la première fois que je l'ai observé sur quelqu'un, et pourtant, elle jouait parfaitement les trois rôles simultanément dans sa vie avec elle-même. Alors ce jeu psychologique inconscient est une dynamique relationnelle dans laquelle on glisse sans s'en rendre compte. Parce que tout simplement, elle fait partie de notre quotidien. On y entre par automatisme, par blessure, par loyauté ou même par croyance. Nous sommes absolument tous des manipulateurs et des manipulatrices les uns par rapport aux autres. Certains passent sous silence, car acceptés par les participants inconscients, d'autres sont au contraire confrontantes, pour ne pas dire blessantes, où notre vie peut parfois être en jeu. Je parle des manipulateurs, pervers, narcissiques. Et non, cela ne concerne absolument pas que les hommes. Personnellement, je pense que j'ai rencontré plus de femmes avec ce statut que d'hommes. C'est donc une sorte de danse, de jeu invisible qui se joue dans nos familles, nos couples, nos amitiés, nos relations professionnelles. Et surtout, qui nous manipule ? Parce qu'on y croit. Parce que notre mental nous raconte que c'est normal d'agir comme ça. Voyons donc. Les trois visages qui se cachent derrière ces trois rôles. Parlons un peu de ces trois rôles, ceux que l'on endosse sans s'en rendre compte. Mais je vais vous demander de ne pas tomber dans le piège classique. Moi, je suis que le sauveur. Moi, j'ai été que victime. Ou moi, jamais bourreau. Spoiler alert, vous avez déjà été les trois. Et si ça vous pique, c'est probablement que c'est déjà en train de toucher juste. Ah, voyons la victime. Ce n'est jamais de ma faute. Non, et en plus, on ne m'aime pas comme je suis. Et puis, en plus, je donne tout. Et on me trahit. Ce que la personne cherche inconsciemment, c'est qu'on la sauve. Qu'on reconnaisse sa souffrance. Qu'on l'aime malgré tout. Parfois, cela permet d'être au centre de la scène, avec le rôle central. Et ce rôle central, le mental l'adore. Parce qu'il permet de fuir toute responsabilité. Quel est le problème ? Eh bien, en se posant en victime, on reste coincé dans cette impuissance. Et surtout, on fuit ses responsabilités. On se cache derrière des excuses, à l'extérieur de soi. Alors on confond vulnérabilité et soumission. Et ça, ce n'est pas de l'amour de soi, non. C'est un abandon de soi. Le sauveur, celui-là, il est très à la mode. Surtout ! dans le monde du développement personnel et de la thérapie. Oui, le sauveur veut aider, il veut réparer, il veut sauver le monde. Par empathie et pas du tout par compassion. Alors, souvent par besoin d'exister à travers les autres. Besoin de reconnaissance, bonjour. Et là encore, le mental, il adore parce que ça flatte l'ego. Oui, j'ai de la valeur puisque j'aide. Oui, le sauveur cherche à se faire valoriser. Mais dans ce rôle, on se mêle de ceux qui ne nous regardent pas. On infantilise l'autre, on l'empêche de grandir. Et surtout, ce rôle de sauveur permet une chose essentielle, de s'oublier. Bah oui, quand même. En prenant soin des autres, j'ai pas non plus le temps de m'occuper de moi. Alors, cela peut être consciemment, ce que nous allons retrouver chez le corps médical, chères infirmières, mais c'est aussi parfaitement inconscient, car en m'occupant des autres, cela m'évite de me regarder et de faire le travail sur moi-même. Et c'est ce que malheureusement j'observe de plus en plus dans ce développement personnel à la mode. Avec comme résultat du sauveur dans la vie, cela donne des burn-out, des relations déséquilibrées ou une profonde fatigue d'être toujours celle ou celui qui tient tout. Alors chers thérapeutes, quand vous cherchez des informations ou que vous donnez des conseils à des personnes, à des proches qui ne vous ont rien demandé, vous êtes dans la position du sauveur. Et je remercie sincèrement ma famille à de très nombreuses reprises lors de mes études de MTC qui m'ont bloqué. cette position de sauveur. Quand votre mère, par exemple, se remercie d'avoir changé de marque d'eau gazifiée alors que vous lui faites de l'acupuncture depuis des semaines pour sa rétention d'eau, comment vous dire que votre mental se dégonfle de suite, comme un soufflé ? Et mes amis le savent parfaitement aujourd'hui, je suis là pour elles évidemment, mais uniquement quand elles en font la demande. Je ne fais jamais le premier pas, même si je vois et même si j'observe des choses. Suis-je pour autant le bourreau ? Oh, pardon, la transition, mais vraiment. Le bourreau, ce persécuteur, celui qu'on ne veut surtout pas incarner. Mais si vous avez déjà dit à quelqu'un, c'est quand même un peu de ta faute, tu fais jamais d'effort. Bon, franchement, ça pourrait être mieux. Eh bien, bienvenue dans ce rôle du bourreau. Alors, parfois, évidemment, il va être violent, dominateur, le fameux pervers narcissique qui marche au féminin aussi. Mais parfois, il est beaucoup plus subtil, culpabilisant, contrôlant, passif-agressif. C'est celui qui va venir écraser, punir. et qui projette sa frustration sur l'autre. Mais souvent, ce rôle cache une blessure. Oui, trahison, injustice, rejet. Et ce mental s'est alors armé, et maintenant, il attaque. Avant même parfois d'être attaqué. Alors en énergétique, chaque rôle active ou désactive des centres précis des chakras. Le triangle devient un vrai siphon énergétique. Par exemple, la victime peut couper l'élan vital du chakra racine. Ça. Ça c'est un peu vu en 2022. Le sauveur, lui, il sur-sollicite le plexus solaire, mais aussi le cœur, jusqu'à l'épuisement. Et le bourreau, lui, il est en pleine rigidité dans le chakra du troisième œil. En médecine traditionnelle chinoise, ce déséquilibre constant nourrit les excès de certains éléments, comme trop de feu chez le bourreau, un vide de la terre ou un excès d'eau dû à la peur chez la victime. Et ce n'est pas juste théorique, ce sont des états que l'on vit dans le corps, comme des tensions, des insomnies, des douleurs digestives, des maladies inflammatoires, des peurs, des peurs irrationnelles jusqu'à de l'oppression thoracique. Alors, comme je sais que vous aimez le concret dans votre vie, Et que ça tombe bien, je suis une perchée très terre-à-terre, prenons une scène toute simple de votre vie quotidienne. Madame prépare tout pour l'anniversaire de son compagnon. Oui, elle cuisine, elle organise, elle fait en sorte que tout soit parfait. Ah, mais le jour J, la pauvre, il oublie de la remercier. Même pas un « merci, c'était super » , non. Alors elle sourit, mais à l'intérieur. Comment vous dire qu'elle bouillonne ? Elle a peut-être même sorti la pelle et la pioche, ouais. Mais voyons un peu mieux le mécanisme du triangle. Rôle numéro 1, le sauveur. Elle a tout fait pour faire plaisir à l'autre. Elle s'est surinvestie. Elle a deviné les besoins de l'autre sans le lui demander. Elle a donné sans poser ses propres limites. Mais quand la reconnaissance ne vient pas, et bien, bim, rôle numéro 2, la victime. Il ne me voit jamais. Personne ne reconnaît mes efforts dans cette maison. Et elle se replie, se sent incomprise et laisse son mental lui. Souffler que décidément, si. Et oui, derrière, il y a une perte de confiance en soi. Mais parfois, la tension est trop forte, alors ça explose. Et là, rôle numéro 3, le bourreau. Ouais, t'es vraiment qu'un égoïste, tout ce que je fais, c'est jamais assez. Et là, d'un seul coup, elle passe en mode attaque. Elle projette son manque, sa blessure s'envide sur l'autre. Et le pire, c'est que tout peut se dérouler en moins de 24 heures. Ouais, fin. 24 heures encore, je suis large, ça peut être même sur la soirée. Et alors on navigue d'un rôle à l'autre comme si on passait d'un pop-up à un autre pop-up dans notre cerveau. Par habitude, par schéma, par croyance, par loyauté ou des anciens réflexes émotionnels. Ah oui, alors ça marche aussi en amitié. Allez, vous avez une amie qui vit une rupture. Vous l'écoutez pendant des heures, vous l'invitez à dîner, vous essayez de lui remonter le moral. Vous êtes le sauveur. Mais après des mois, vous vous sentez vidé. Parce qu'elle ne change rien, qu'elle se plante toujours sans rien faire. Pire, elle retourne avec son ex. Ou trouve un nouveau ex, mais identique à l'ancien. Alors, vous devenez victime intérieurement. J'en fais trop, elle voit même pas ce que je vis. Moi, elle n'a jamais écouté mes conseils, c'est pas possible. Et du coup, vous vous coupez les ponts, sans explication. Et vous lancez même peut-être un commentaire piquant. Là. C'est le bourreau. Alors sans le vouloir, sans vous reconnaître dans ce comportement. Et puis ça peut arriver même au boulot, avec votre collègue de travail. Ouais, ça arrive surtout quand vous êtes perfectionniste, ça rate jamais. Vous aidez toujours cette collègue, qui galère dans ses dossiers. Vous prenez de votre temps, vous l'écoutez, vous faites même une partie de son boulot sans qu'elle le demande. Ça, c'est le sauveur. Mais un jour, elle ne vous rend pas l'appareil. Elle refuse même de vous aider quand vous êtes dans le besoin. Alors vous encaissez tout en grommelant, elle abuse, je suis toujours là pour elle, moi dès qu'elle a besoin, bonjour victime. Et puis, à la troisième fois qu'elle vous dit et qu'elle vous fait le coup, surtout qu'elle vous plante encore, alors que vous l'aidez tout le temps, vous allez lui balancer sèchement, c'est fou comme tu sais être ingrate. Vraiment, le monstre, pardon, le bourreau vient d'apparaître. Alors, vous pourriez me dire, bah c'est normal quoi, non ? Ben non, justement, c'est pas normal, non. Le mental adore ce jeu. Il vous fait croire que changer de rôle, c'est réagir. Mais en fait, c'est fuir l'inconfort de prendre sa vraie place. Et surtout, de prendre ses responsabilités. Oui, chakra du plexus solaire déséquilibré versus chakra du plexus solaire équilibré. Le sauveur fuit sa propre vulnérabilité. La victime fuit son pouvoir personnel, c'est-à-dire prendre ses responsabilités dans chaque événement. Le bourreau, lui, fuit sa peur d'être rejeté ou trahi. Et je peux continuer à vous donner de nombreux exemples. Prenons celui avec vos enfants. La mère qui veut toujours être parfaite pour son enfant. Elle veut combler tous ses besoins, éviter toute frustration. Jolie sauveuse. Mais dès que l'enfant fait sa crise ou dit « t'es méchante » , elle s'effondre. Ah oui, parce que la victime, là, est blessée dans son rôle de mère bienveillante. Et si la fatigue est là, elle va venir crier, punir, menacer. Et le bourreau en Aelle prend la place. Et après, la culpabilité revient et on rebascule dans la position du sauveur. On console et le cycle recommence. Et à chaque fois que vous changez de rôle, c'est pour éviter une émotion, un vide, une peur. Mais ce que vous fuyez, oui, vous poursuit. Et tant que vous ne vous arrêtez pas pour l'observer, vous restez dans cette boucle infernale. Les racines profondes de ce triangle de Karpman sont les blessures, les croyances et les loyautés invisibles. Et ce triangle n'est pas là par hasard. Ils se forment très tôt, dès l'enfance, dès le formatage du mental sur les enfants aux alentours de 6-7 ans. Surtout quand ils commencent à sortir du cocon et se confronter à la vie avec l'école, la famille. Ils observent et surtout, surtout, surtout, ils copient. Et ce n'est pas une question de faiblesse, c'est une question de survie émotionnelle. Je vous parle très régulièrement des blessures de l'enfant intérieur. Vous avez un e-book gratuit mis à disposition, car derrière chaque rôle, une. où plusieurs blessures peuvent s'exprimer. Le sauveur, par exemple, naît souvent de la blessure d'injustice ou de rejet. L'enfant apprend à exister en étant utile, en s'oubliant pour les autres. Il se dit « si je rends service, on m'aimera » . La victime s'ancre dans les blessures d'abandon, d'humiliation ou même de trahison. Elle cherche l'empathie chez l'autre. Elle cherche la reconnaissance, le droit d'exister même et surtout à travers la souffrance. Si je montre que je souffre, oh ouais, on me verra. Le gros, lui, il est souvent un ancien sauveur, ou une victime qui n'en peut plus. Il agit depuis la colère, mais c'est une colère de douleur non entendue. Une colère d'injustice, par exemple. Et bien sûr, on peut passer de l'un à l'autre, selon les contextes. Ce ne sont pas des identités figées, mais des stratégies inconscientes de protection. Je l'ai évoqué tout à l'heure. Mais vous vous doutez bien qu'ils se cachent de nombreuses croyances inconscientes. À chaque rôle, ces pensées automatiques. Et souvent, on ne les questionne même pas, car elles sont intégrées depuis toujours. Heureusement que j'ai créé l'accompagnement Conscience en Crash pour cela, parce que je passe mon temps à vous les faire voir. Ah, le sauveur et ses croyances ! Je dois être fort ou forte, je dois aider, sinon je suis inutile. Je suis aussi responsable du bonheur des autres. Vous avez déjà entendu une victime ? Ou peut-être vous-même avec ? Personne ne m'écoute jamais et je n'y arriverai jamais seule. Le bourreau, lui, par contre, est beaucoup plus cinglant. Oui, il faut se défendre, sinon on se fait bouffer. L'autorité, c'est la seule façon de se faire respecter. Et ces croyances tournent en boucle et en boucle dans votre mental. Elles dirigent nos actions, nos émotions, nos décisions. Et bien sûr, elles justifient les rôles et viennent même les renforcer. Ah oui ! On peut aussi trouver des loyautés familiales invisibles. Parfois, on ne fait que rejouer une pièce transmise par notre arbre généalogique. Une mère sauveuse qu'on imite inconsciemment. Un père victime qu'on tente de sauver toute sa vie. Un grand-père autoritaire qu'on juge, mais dont on a hérité la posture intérieure. Les schémas ne viennent pas tous de nos choix, mais beaucoup sont hérités, reproduits et surtout acceptés comme normaux. Et ça crée des chaînes, des fidélités inconscientes à notre système de pensée et donc nos croyances. Ce qui est vrai et juste pour vous, ne l'est absolument pas pour quelqu'un d'autre. Mais le plus insidieux dans tout ça, c'est que le triangle de Karpman est validé par notre environnement. Oui, on vous remercie d'être la gentille fille qui gère tout. On vous plaint quand vous vous attirez encore un mec toxique. Ou au contraire, on vous trouve forte quand vous tenez bon alors que vous êtes à bout. Résultat, on reste dans le rôle. On s'identifie à lui et on devient ce personnage. Parce que c'est là qu'on croit mériter l'amour, la reconnaissance ou même la place dans notre clan. Et c'est là que le mental, il est malin. Il vous fait croire que tout ça, c'est normal. Que c'est de l'amour, de la loyauté, de la gentillesse, c'est un devoir. mais c'est une boucle de contrôle, de compensation et derrière de protection. Et tant qu'on ne le regarde pas en face, eh bien ça dirige notre vie. Ces trois rôles, victime, bourreau, sauveur, ne sont pas que psychologiques. Ils laissent aussi des empreintes profondes dans le corps. Ils vont laisser des postures, des tensions, des signaux que vous connaissez peut-être, mais sans jamais les avoir reliés à ça. Voyons par exemple la victime, qui peut se reconnaître dans une fatigue. Au niveau des jambes, une posture voûtée, comme si le poids du monde pesait sur elle. Souvent les pieds sont peu ancrés, les genoux fragiles, le bas du dos douloureux. Le corps cherche à se faire discret, il évite de prendre de la place, il fuit. Le sauveur, lui, porte. Oui, il porte tout. Et tout le monde, tout le temps. Et ça se ressent dans des douleurs dans les épaules, des tensions dans le haut du dos, des blocages au niveau du plexus solaire. Souvent, il a aussi une respiration courte, coupée par l'urgence d'agir. Il est dans le fer, constamment, même quand son corps crie qu'il n'en peut plus. Le bourreau, quant à lui, il se crispe. Son corps se tend. On retrouve souvent une mâchoire verrouillée, des poings serrés, une nuque raide. Le contrôle prend le dessus. La colère s'imprime dans les muscles. Le corps devient alors comme un rempart, prêt à attaquer ou à se défendre. Même quand il n'y a plus de danger. Alors ces signaux corporels sont autant de portes d'entrée pour reconnaître le rôle que vous jouez inconsciemment à un instant donné. Ils sont aussi, du coup... des clés de sortie, parce que le corps, lui, ne ment jamais. Et c'est pour ça que la clé de sortie, ce n'est pas de rejeter ses rôles brutalement, c'est de les regarder en face, oui, avec lucidité, mais surtout avec tendresse. Bon, dans certains cas, ces rôles sont obsolètes, voire même dangereux. Alors comprendre qu'ils sont utiles, oui, mais c'est surtout comprendre qu'ils ne sont plus nécessaires. Sortir du triangle de Cartman, ce n'est pas juste s'enfuir, c'est reprendre sa juste place, c'est-à-dire d'arrêter de jouer un rôle pour redevenir soi. Mais pour cela, c'est d'accepter une chose, on ne peut pas changer un jeu auquel on continue de jouer. Alors la première étape, c'est déjà de reconnaître sa posture habituelle, c'est-à-dire le rôle avec son personnage et son masque, de l'observation consciente, chose qui n'est absolument pas évidente. Et c'est pour cela que le but de se faire accompagner est primordial. Quelqu'un qui vous observe, vous écoute, évidemment sans jugement, et qui est capable de mettre en lumière tous vos mécanismes de défense, d'attaque et vos jeux de manipulation. Personnellement, je me suis toujours fait accompagner, en plus de mon travail personnel. Et je remercie aujourd'hui d'ailleurs mes amis très proches, qui parfois ont l'œil et même les punchlines qui me permettent de voir ce jeu dans certaines circonstances. Et c'est pour cela... d'ailleurs que j'ai créé Conscience Encrage, prendre ce temps de déformater. Alors oui, évidemment, trois mois, ce n'est jamais suffisant, mais c'est déjà une première étape. Donc, posez-vous et observez-vous. Quand est-ce que je veux aider, pardon, sauver tout le monde ? Ai-je besoin de reconnaissance ? Quand est-ce que je m'enferme dans la plainte ou l'attente qu'on me sauve ? Ai-je besoin d'écoute ou de sécurité ? Quand est-ce que je deviens dure, agressif, autoritaire ? Ai-je besoin de respect ou de justice ? Sans jugement, juste voir en toute honnêteté. Parce que non, on ne guérit pas ce qu'on refuse de voir. Si je dis oui à tout, au travail, et que je finis en burn-out, mon besoin réel, ce n'est pas aider tout le monde, mais c'est d'être reconnu, d'avoir ma... place, de me sentir utile. Mais comme je n'arrive pas à exprimer ce besoin clairement, je passe par ce rôle. Donc identifier ce besoin, ce rôle, c'est reprendre la responsabilité de ce qui vous appartient. Et sortir de ce triangle, ce n'est pas changer les autres. Non, jamais. C'est changer votre posture intérieure. Au lieu de sauver, eh bien soutenez, mais sans vous sacrifier. Au lieu de vous plaindre, eh bien nommez vos besoins et cherchez des solutions. Au lieu de... d'agresser l'autre, oser poser un cadre ferme, clair et surtout sans violence. Cette posture d'adulte responsable. Et celle qui reconnaît ses émotions, ses besoins et qui agit depuis sa conscience et non pas la blessure. Ah oui, évidemment, chose importante, vous rejouerez ce triangle de Cartman. Moi aussi d'ailleurs, tout le monde en fait. Oui, c'est le pauvre jeu, ma pauvre dame, parce que c'est humain, c'est programmé et c'est intégré. Mais évidemment, vous allez le rejouer à un niveau de conscience différent, à une nouvelle expérience qui vous fera grandir, qui vous fera changer de classe. Et c'est pour cela que je rigole toujours quand j'ai des personnes en coaching qui me disent « Ah non, mais ça c'est bon, je l'ai déjà réglé » . Alors oui, je n'en doute évidemment pas, mais si je tombe encore dessus lors d'un scan énergétique, c'est que l'empreinte y est toujours. Donc peut-être réglé, mais vous passez à un autre niveau. plus profondément, comme une nouvelle couche de l'oignon. Et chaque fois que vous reprenez conscience, vous affaiblissez le mécanisme. Chaque fois que vous changez de posture, vous ouvrez un nouveau chemin. Et si vous ne devez retenir qu'une seule chose ? de cet épisode, que ce soit celle-ci. Vous n'êtes pas vos rôles. Vous n'êtes pas votre maladie, vous n'êtes pas votre dépression, vous n'êtes pas votre anxiété et j'en passe. Vous les avez endossés, parfois pour survivre, parfois par amour, parfois sans le savoir. Mais vous avez le droit de vous autoriser d'en sortir. Et surtout, vous en êtes parfaitement capable. Ce triangle, on y entre sans le vouloir, par habitude, par blessure, par peur, souvent et surtout Par loyauté à une histoire qui n'a pas encore été remise en question. Mais aujourd'hui, vous avez le choix. Oui, le choix de vous observer avec douceur, sans culpabilité. Le choix de sortir du rôle, de ne plus porter ce qui ne vous appartient pas. De ne plus chercher à réparer, à prouver et à contrôler. Vous avez le droit de dire non sans vous justifier. Vous avez le droit d'aimer sans vous effacer. Vous avez le droit de ne pas sauver tout le monde, à part vous-même. Vous avez le droit d'être parfois en colère sans pour autant d'être un bourreau. Vous avez le droit d'avoir besoin d'aide sans être une victime. Vous avez surtout le droit de vivre librement, en adulte, conscient, ancré et responsable. Hum, ouais, je l'aime bien cette conclusion. Elle résume tous mes accompagnements, mon travail personnel et mon travail en tant que thérapeute au travers de mes accompagnements. Allez, ce nouvel épisode de Mise en lumière holistique est maintenant... Terminé ? Merci de m'avoir écouté à la semaine prochaine. Même jour, même heure, même voix. N'hésitez pas à vous inscrire à ma newsletter mensuelle pour recevoir des nouvelles énergétiques tous les mois dans la Vérolusion. Et lors de votre inscription, récupérez gratuitement mon tout nouvel e-book sur le pouvoir du mental et ses croyances. Une plongée profonde pour comprendre l'impact de nos schémas de pensée et comment les transformer afin de retrouver plus de clarté et d'alignement dans votre vie. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où je partage mon expertise au quotidien et également toutes mes prestations, mon accompagnement conscience-ancrage sur 3 mois, les initiations Reiki en ligne ou en présentiel et même les soins audio-hypno-méditatifs sur mon site internet www.veronictoraisin.fr. Tous les liens pour me retrouver seront dans le descriptif de l'épisode. Vous pouvez écouter tous les autres épisodes sur les différentes plateformes d'écoute ainsi que sur ma chaîne YouTube. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner, commenter, noter et même partager le podcast Mise en Lumière Holistique. A nos prochaines écoutes, à vos prochaines prises de conscience. Merveilleux moment à vous, à très vite pour un prochain épisode. C'est encore une âme et un esprit et n'oubliez jamais d'être précieux.
