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Mouvemental

#46 Si tu veux bouger plus, commence par te choisir

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17min |19/04/2025
Play
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#46 Si tu veux bouger plus, commence par te choisir

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17min |19/04/2025
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Description

Tu veux bouger plus, mais tu n’y arrives pas ?
Tu te dis que tu manques de temps, d’énergie, ou de motivation ?
Et si le vrai point de départ, ce n’était pas un nouveau planning ou un meilleur agenda... mais toi ?


Dans cet épisode, je t’invite à explorer une idée centrale : bouger plus, c’est avant tout se choisir.
Pas de culpabilité ici, mais une prise de conscience : quand on passe son temps à répondre aux besoins des autres, on finit souvent par s’oublier.
Et dans cette équation, l’activité physique devient la première à sauter...


C’est un épisode pour toutes celles et ceux qui donnent beaucoup — à leur famille, à leur boulot, à leurs proches — mais qui sentent qu’il est temps de se remettre au centre !


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


----------------------------

Retrouvez-moi par ici ⤵️

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LinkedIn


À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvemental. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Choisir d'intégrer plus d'activités physiques à son quotidien, c'est avant tout se choisir un peu plus. Et la suite de l'épisode va particulièrement vous intéresser si justement, vous faites partie de ces personnes qui ont tendance à tout donner pour les autres, pour leurs familles, pour leurs amis, pour leurs collègues, pour leur travail, etc. et qui finalement passent peu de temps pour elles, se priorisent très peu. Et la meilleure question que j'ai envie de vous poser là tout de suite d'entrée de jeu pour justement vous poser la question et réfléchir à où est-ce que je me situe moi dans ma propre vie, c'est réellement quelle place vous avez dans votre propre vie ? Quelle place vous vous accordez dans votre propre vie ? Et pour y réfléchir davantage, vous pouvez regarder sur une journée, quelle est la part du temps où vous vous consacrez à 100% à vous-même ? En fait, quelle part sur une journée ? est consacrée à 100% à vous. Et généralement, malheureusement, on peut le dire comme ça, la réponse, elle est toute trouvée et l'addition, elle est vite faite. C'est-à-dire qu'on trouve très peu de temps sur une journée que l'on accorde réellement pour nous, en fait. Parce qu'on va passer du temps, comme je le disais, sur le travail, on va passer du temps sur les tâches domestiques, on va passer du temps à s'occuper de nos enfants, on va passer du temps pour notre conjoint, on va passer du temps à aider une copine qui a besoin d'aide. à aider nos collègues et ainsi de suite. Et en fait, mis bout à bout, il reste quoi comme temps pour nous ? Pas forcément grand-chose. Et vous allez voir que ça peut justement être problématique et très certainement que ça a un impact sur votre mode de vie, sur à quel point votre mode de vie intègre de l'activité physique ou non, puisque pour pouvoir avoir une activité physique qui soit régulière et qui dure dans le temps, il va falloir à un moment donné s'accorder du temps pour soi. Et souvent, moi, quand les personnes me contactent par rapport à l'activité physique, en me disant « j'aimerais être un peu plus régulière, mais c'est vrai que je manque de temps, je suis trop fatiguée, je n'arrive pas à me motiver, je n'ai pas envie, etc. » Généralement, on met beaucoup l'accent sur ces différents freins que sont justement le manque de temps et le manque de motivation. Mais quand on creuse un peu, en fait, qu'est-ce qui se passe en réalité ? On manque surtout d'autorisation à se mettre en priorité. Parce que quand on manque de temps, qu'est-ce qui se passe ? Le temps qu'on utilise sur une journée, on l'utilise à faire d'autres choses. Et ces autres choses, comme je l'ai dit juste avant, ce sont des choses que l'on ne fait pas forcément pour soi, qui ne sont pas destinées à nous, à notre santé, à notre bien-être. Donc, le manque de temps n'est pas le réel problème. Dans le fond, vous voyez bien, le problème, c'est qu'on ne se priorise pas et on ne se dégage pas du temps pour soi-même. Et c'est quand je travaille là-dessus, justement, Il ne suffit pas de le dire et de le penser et de savoir que c'est important de se prioriser. Après, derrière, ce n'est pas toujours évident parce qu'on est dans une société qui alimente énormément ou qui soutient énormément l'altruisme, qui soutient énormément le côté un peu sacrifice, qui soutient aussi beaucoup la disponibilité pour les autres. Et dans ce schéma-là... ... peut en venir à se dire, c'est égoïste de penser à moi, c'est égoïste si je prends du temps pour moi, ou je dois être disponible pour les autres avant tout. Je dois être là pour elle, je dois être là pour lui. Si je ne fais pas ça, je ne suis peut-être pas une bonne mère, je ne suis peut-être pas une bonne collègue, une bonne copine. Et on peut avoir toutes ces injonctions en tête liées au fait que justement, dans la société actuelle, c'est bien vu de s'occuper des autres, c'est bien vu d'être là pour les autres, d'être à l'écoute. Et je ne suis pas en train de... de dire qu'il faut tomber dans l'extrême inverse, loin de là, l'idée n'étant pas de passer d'une extrême à une autre, mais peut-être de retourner dans un certain équilibre, de retrouver un certain équilibre dans lequel on va et être là pour les autres et être là pour soi aussi. Autre exemple de croyances qu'on peut avoir un peu en tête et qui sont alimentées par notamment notre éducation ou la société dans laquelle on est, c'est si je ne m'occupe pas des autres, peut-être que... on aura l'impression qu'on ne peut pas compter sur moi. Peut-être que ça voudra dire que je ne pense qu'à moi. Peut-être que ça voudra dire que je ne suis pas d'un bon soutien. Et toutes ces choses-là, on n'a pas envie de se sentir comme ça. On n'a pas envie d'avoir cette image-là ou de dégager cette image-là. Et c'est ce qui fait que derrière, petit à petit, on se met de côté. On dit, là, j'avais prévu de faire ça, mais bon, non, mais finalement, la priorité, c'est les autres. La priorité, c'est peut-être de m'occuper de mon ami qui ne va pas très bien, en fait. Et petit à petit, on va se mettre de côté, on va se dire « Non, mais ce n'est pas grave, je m'occuperai de moi plus tard. » Et on procrastine sur soi-même, en fait. Et le problème, comme je disais, c'est que oui, effectivement, ça peut devenir problématique à un certain point si l'équilibre est complètement disproportionné, si la part que vous attribuez à vous-même sur une journée est complètement déséquilibrée par rapport à la part que vous accordez aux autres. Parce que si on ne se fait jamais passer en avant, qu'est-ce qui se passe, en fait ? On ne répond pas à nos propres besoins. C'est pas possible, en fait, on s'oublie et même on est moins nous. On est moins nous parce que justement, on regarde moins ce dont on a besoin et on va moins combler ces choses-là dont on a besoin nous aussi. Et ça crée de la frustration, ça crée de la colère, de la déception, de la culpabilité puisqu'on a l'impression de ne pas trop s'occuper de soi. On a l'impression de ne pas respecter nos engagements envers nous-mêmes. Je repense à un exemple que... J'ai entendu la semaine dernière, en fait, dans une séance avec une personne que j'accompagne, où justement la thématique, c'était d'apprendre un peu plus à se prioriser soi, où elle me racontait en fait qu'il y avait une situation où elle avait prévu d'aller courir et sa fille, en fait, conjointement, avait loupé son bus. Et donc, qu'est-ce qu'elle a fait ? Elle est allée emmener sa fille à son cours parce que justement, elle avait loupé son bus. Et derrière... À votre avis, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une forme de colère envers sa fille. Mais tu aurais pu quand même ne pas louper le bus. Parce que derrière, pourquoi est-ce qu'elle a loupé le bus ? Peut-être qu'elle ne s'est pas dépêchée. Peut-être qu'elle a pris trop son temps. Il a pu se passer plein de trucs. Mais au fond, toute cette colère qu'on peut avoir de justement changer nos plans et de justement se faire passer encore une fois au deuxième plan, cette colère-là, quand on y réfléchit, elle n'est pas forcément tournée. envers sa fille uniquement, elle est tournée envers elle-même, envers le fait que, justement, encore une fois, elle passe au second plan et elle ne se priorise pas. Parce que du coup, qu'est-ce qui se passe ? Le besoin premier qui était de « je vais prendre ce temps-là pour moi, courir, me défouler, me décharger mentalement, me faire du bien, etc. » , ce besoin-là, il n'est pas répondu, en fait. Donc c'est un énervement envers soi-même de ne pas réussir à... combler ce besoin que l'on a. Et à l'inverse, si justement on se priorise un peu plus, qu'est-ce qui se passe ? Peut-être qu'on s'épuise moins, on ressent moins toute cette frustration, cette colère, cette déception, cette culpabilité. Donc au final, on se sent mieux et derrière, le temps qu'on va accorder à notre entourage va être un temps plus qualitatif. On va être capable de donner entre guillemets mieux aux autres. Parce qu'à l'inverse, vous pouvez vous imaginer que Dans l'exemple que je viens de vous donner, si elle avait prévu d'aller courir et que finalement, elle se retrouve à emmener sa fille parce qu'elle a loupé son bus, le temps passé avec elle n'était pas forcément très agréable. Quand on est dans une forme de frustration et de colère, on n'est pas hyper sympa ni agréable avec les autres. Donc finalement, mis bout à bout, est-ce que c'est si intéressant que ça ? Et ça nous amène à réfléchir à quelque chose. Là, en l'occurrence, dans cet exemple-là, on a beaucoup parlé avec elle de justement ce que ça... Quel est l'impact que ça a justement sur sa fille de se faire passer en second plan ? Quel impact ça a sur sa fille de finalement l'emmener alors qu'elle a loupé son bus ? Si on réfléchit un petit peu, peut-être qu'il y a des avantages là tout de suite à agir comme ça, mais il y a certainement aussi des inconvénients. Et il y a certainement des avantages et des inconvénients sur le long terme à continuer d'agir comme ça. Parce que vous voyez bien que si, dès que sa fille loupe le bus, si dès que sa fille en fait fait une boulette, quelle que soit la boulette, Si à chaque fois on est là pour la rattraper, cette boulette, en quoi est-ce que ça la forme pour plus tard ? En quoi est-ce que ça va l'aider pour plus tard ? Si dans sa tête elle se dit « bon ben c'est pas grave, si je loupe le bus, de toute façon maman elle va m'emmener » . S'il y a ce truc-là dans sa tête, ça ne va pas l'aider à peut-être davantage se préparer, davantage se dépêcher, respecter des horaires, en fait se responsabiliser un peu plus. Et c'est important d'avoir ce truc-là en tête, c'est que quand on a envie d'aider les autres, parfois... finalement, l'aide qu'on leur apporte n'est pas d'une si grande aide sur le long terme. Et je vous invite vraiment à réfléchir à ça, à vous poser la question de quels sont peut-être les avantages et les inconvénients à avoir tel comportement avec mes enfants, par exemple, parce que finalement, est-ce que l'aide qu'on a envie de leur apporter est tant d'une grande aide ? C'est ça, en fait, la question à se poser. Et en plus de ça, donc effectivement, l'aide qu'on leur apporte n'est peut-être pas la meilleure aide, mais en plus de ça, on ne s'apporte pas de l'aide à soi-même. Et encore une fois, ce n'est pas très agréable. Là, ce que j'ai envie de vous dire, c'est que si vous apprenez à vous prioriser davantage, prendre du temps pour vous, ce n'est pas en fait prendre du temps contre les autres, c'est prendre du temps pour être plus serein ou plus sereine, pour être plus disponible, pour être plus efficace dans tout le reste. Et ça, réellement, quel est l'impact derrière, à votre avis, même sur les autres, de savoir que quelqu'un s'occupe de soi dans votre entourage, votre mère, votre père ? savoir qu'il prend ce temps-là pour lui ou pour elle avant de s'occuper de vous, je pense que c'est aussi une forme d'inspiration, puisque généralement, on n'arrive pas à le faire pour soi. Mais si on voit que les autres ne le font pas non plus, ça ne va pas nous aider à le faire. Donc, pensez aussi de cette manière à quel impact ça a votre comportement sur les autres. Est-ce que vous avez envie plus tard que vos enfants soient dans le même schéma que vous ? C'est-à-dire qu'ils donnent tout aux autres et que finalement, ils se mettent un peu de côté. Parce que vous, vous subissez déjà les conséquences de ça. Vous subissez déjà les conséquences que ça a de tout donner pour le travail et de finalement se mettre de côté, de tout donner pour votre famille et de se mettre de côté. Et vous n'avez pas réellement envie que vos enfants, votre entourage prennent cette même direction. Donc, c'est important de se recentrer un peu sur les comportements qu'on a maintenant, de savoir que peut-être qu'il y a des choses à faire évoluer, mais aussi de comprendre que... Peut-être que ça rend une incidence et un impact sur les autres plus tard. Et ça, ça peut justement, cette sensation de finalement avoir l'impression de ne pas toujours faire finalement ce qui est le mieux, ni pour les autres, ni pour soi, ça peut aussi vous aider à peut-être fonctionner un peu différemment, peut-être vous replacer un petit peu plus au centre de votre propre vie. Et concrètement, comment faire pour se remettre au centre ? Deux petites pistes, là, tout de suite, que je vois, c'est déjà... d'apprendre à dire non, d'apprendre à dire non aux autres, non pas pour leur faire du tort, mais pour se respecter un petit peu plus soi-même. Et après, tout dépend de la manière dont on le fait. C'est-à-dire que si vous dites non sans raison, de but en blanc comme ça, pour tout, et effectivement, ce n'est pas forcément la meilleure chose, mais l'idée est peut-être de dire, non, là, je ne peux pas m'occuper de ça. Par contre, tout à l'heure, quand j'aurai fini le truc sur lequel je suis en train de bosser, Je veux bien te donner un coup de main, ça peut être ça par exemple. Ou non, là, j'ai beaucoup trop de travail, pour moi, ce n'est pas possible. Si je fais ça, derrière, je vais m'épuiser et ensuite, je sais que je serai plus efficace. En fait, vous pouvez trouver plein de manières de dire les choses pour que ça ne soit pas non plus trop brutal. Si vous avez eu tendance à dire oui toute votre vie, à un moment donné, il faut aussi y aller progressivement pour que les autres comprennent un petit peu ce qui se passe pour vous, comprennent aussi. votre logique. Et puis, d'une certaine manière, c'est une forme d'éducation que vous leur donnez aussi, puisque, comme je l'ai dit juste avant, peu de gens arrivent réellement. Enfin, peu de gens. Ce n'est pas la majorité des gens qui arrivent à se prioriser. On a tous à apprendre, je pense, à ce niveau. Donc, trouver des astuces pour petit à petit. Déjà, vérifier si est-ce que là, je dois ou je peux aider l'autre. Et est-ce que si je le fais, je ne me mets pas, on va dire, de côté ? Est-ce que je ne m'oublie pas ? Et à quel besoin je ne réponds pas ? en fait. C'est important de prendre conscience de ça et de réfléchir un petit peu avant de dire oui. On n'est pas obligé de dire oui tout de suite. En fait, on peut prendre un petit temps de réflexion et de reposer un peu les choses pour vérifier si effectivement, là, c'est le bon choix à faire ou non. Peut-être que là, ce n'est pas le bon choix. Peut-être que l'aide pourra survenir plus tard. Peut-être qu'elle ne surviendra pas du tout. Mais en tout cas, c'est important de faire des choix qui sont alignés avec nous-mêmes si on a envie, justement, à un moment donné, de se sentir mieux avec soi-même et d'être mieux, tout simplement, dans sa tête et dans son corps. Donc, apprendre à dire non, c'est la première chose que je peux vous dire. Et la deuxième chose, ça va être de caler dans votre agenda des créneaux rien que pour vous. Puisque la question de départ, c'était, en fait, sur une journée, quelle est la part du temps que vous consacrez à vous-même ? Donc, s'il n'y a aucun temps, il va falloir en créer du temps. Pour ça, vous pouvez donc... caler des créneaux dans votre agenda comme si vous caliez un rendez-vous avec quelqu'un d'autre. Là, vous le calez avec vous-même. Peu importe, si je parle d'activité physique, si c'est un créneau lié à l'activité physique, peu importe l'intensité, l'objectif, le résultat, là, tout de suite, on s'en fiche. En fait, ce n'est pas la priorité. Ce qui compte, c'est le symbole que vous mettez là derrière, ce temps que vous allez vous accorder. C'est le fait de vous choisir vous. Et c'est peut-être la plus belle décision que... que vous prendrez cette semaine, le fait de vous accorder du temps pour vous. Et vous allez voir, et je l'ai dit déjà un petit peu plus tôt dans l'épisode, c'est impossible d'adopter un mode de vie actif, qui soit physiquement actif, qui soit régulier, qui dure dans le temps, si vous n'apprenez pas à vous prioriser vous-même. C'est impossible, puisque justement, dans notre société actuelle, on est overbooké, on a des emplois du temps de ministre, on est assommé d'informations, de notifications, etc. ... Si on passe notre temps à répondre à tout ça, on passe plus de temps pour soi. Et donc, comment à un moment donné, on va adopter un mode de vie actif si... On n'accorde aucun temps pour soi. Je crois que c'est juste quasiment impossible. Mais gardez en tête que si vous prenez ce temps-là pour vous, vous le faites aussi pour une meilleure qualité auprès des autres, pour des moments de partage qui sont plus qualitatifs, pour une aide qui sera faite avec plus de plaisir et surtout un épanouissement à la clé. Et je pense que ça, ça n'a pas de prix. Donc gardez en tête ces deux pistes. Si vraiment vous sentez que c'est difficile pour vous de faire ce travail-là, parce que réellement, ça demande aussi de déconstruire pas mal de choses, pas mal de schémas dans lesquels on a grandi, on a évolué, de déconstruire certaines croyances qui, pour nous, sont plus fortes et qui nous empêchent réellement d'aller vers cette priorité qu'on peut s'accorder à soi-même, n'hésitez surtout pas à vérifier si Mouvemental est fait pour vous dans la description de l'épisode. On pourra en reparler ensemble. Je pense que c'est important, en tout cas, de prendre ce sujet au sérieux. Merci. Et je vous invite vraiment à prendre ce temps-là pour vous. Vous vous remercierez plus tard. Maintenant, on arrive à la fin de l'épisode. Si cet épisode vous a plu, vous a parlé, partagez-le à quelqu'un qui a tendance justement à s'oublier. Et je pense que ce sera le meilleur cadeau que vous puissiez lui faire dans sa journée. Je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. Ciao ! Mais tout pour aujourd'hui ? Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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Tu veux bouger plus, mais tu n’y arrives pas ?
Tu te dis que tu manques de temps, d’énergie, ou de motivation ?
Et si le vrai point de départ, ce n’était pas un nouveau planning ou un meilleur agenda... mais toi ?


Dans cet épisode, je t’invite à explorer une idée centrale : bouger plus, c’est avant tout se choisir.
Pas de culpabilité ici, mais une prise de conscience : quand on passe son temps à répondre aux besoins des autres, on finit souvent par s’oublier.
Et dans cette équation, l’activité physique devient la première à sauter...


C’est un épisode pour toutes celles et ceux qui donnent beaucoup — à leur famille, à leur boulot, à leurs proches — mais qui sentent qu’il est temps de se remettre au centre !


Bonne écoute 🎧

Magali


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🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


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  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvemental. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Choisir d'intégrer plus d'activités physiques à son quotidien, c'est avant tout se choisir un peu plus. Et la suite de l'épisode va particulièrement vous intéresser si justement, vous faites partie de ces personnes qui ont tendance à tout donner pour les autres, pour leurs familles, pour leurs amis, pour leurs collègues, pour leur travail, etc. et qui finalement passent peu de temps pour elles, se priorisent très peu. Et la meilleure question que j'ai envie de vous poser là tout de suite d'entrée de jeu pour justement vous poser la question et réfléchir à où est-ce que je me situe moi dans ma propre vie, c'est réellement quelle place vous avez dans votre propre vie ? Quelle place vous vous accordez dans votre propre vie ? Et pour y réfléchir davantage, vous pouvez regarder sur une journée, quelle est la part du temps où vous vous consacrez à 100% à vous-même ? En fait, quelle part sur une journée ? est consacrée à 100% à vous. Et généralement, malheureusement, on peut le dire comme ça, la réponse, elle est toute trouvée et l'addition, elle est vite faite. C'est-à-dire qu'on trouve très peu de temps sur une journée que l'on accorde réellement pour nous, en fait. Parce qu'on va passer du temps, comme je le disais, sur le travail, on va passer du temps sur les tâches domestiques, on va passer du temps à s'occuper de nos enfants, on va passer du temps pour notre conjoint, on va passer du temps à aider une copine qui a besoin d'aide. à aider nos collègues et ainsi de suite. Et en fait, mis bout à bout, il reste quoi comme temps pour nous ? Pas forcément grand-chose. Et vous allez voir que ça peut justement être problématique et très certainement que ça a un impact sur votre mode de vie, sur à quel point votre mode de vie intègre de l'activité physique ou non, puisque pour pouvoir avoir une activité physique qui soit régulière et qui dure dans le temps, il va falloir à un moment donné s'accorder du temps pour soi. Et souvent, moi, quand les personnes me contactent par rapport à l'activité physique, en me disant « j'aimerais être un peu plus régulière, mais c'est vrai que je manque de temps, je suis trop fatiguée, je n'arrive pas à me motiver, je n'ai pas envie, etc. » Généralement, on met beaucoup l'accent sur ces différents freins que sont justement le manque de temps et le manque de motivation. Mais quand on creuse un peu, en fait, qu'est-ce qui se passe en réalité ? On manque surtout d'autorisation à se mettre en priorité. Parce que quand on manque de temps, qu'est-ce qui se passe ? Le temps qu'on utilise sur une journée, on l'utilise à faire d'autres choses. Et ces autres choses, comme je l'ai dit juste avant, ce sont des choses que l'on ne fait pas forcément pour soi, qui ne sont pas destinées à nous, à notre santé, à notre bien-être. Donc, le manque de temps n'est pas le réel problème. Dans le fond, vous voyez bien, le problème, c'est qu'on ne se priorise pas et on ne se dégage pas du temps pour soi-même. Et c'est quand je travaille là-dessus, justement, Il ne suffit pas de le dire et de le penser et de savoir que c'est important de se prioriser. Après, derrière, ce n'est pas toujours évident parce qu'on est dans une société qui alimente énormément ou qui soutient énormément l'altruisme, qui soutient énormément le côté un peu sacrifice, qui soutient aussi beaucoup la disponibilité pour les autres. Et dans ce schéma-là... ... peut en venir à se dire, c'est égoïste de penser à moi, c'est égoïste si je prends du temps pour moi, ou je dois être disponible pour les autres avant tout. Je dois être là pour elle, je dois être là pour lui. Si je ne fais pas ça, je ne suis peut-être pas une bonne mère, je ne suis peut-être pas une bonne collègue, une bonne copine. Et on peut avoir toutes ces injonctions en tête liées au fait que justement, dans la société actuelle, c'est bien vu de s'occuper des autres, c'est bien vu d'être là pour les autres, d'être à l'écoute. Et je ne suis pas en train de... de dire qu'il faut tomber dans l'extrême inverse, loin de là, l'idée n'étant pas de passer d'une extrême à une autre, mais peut-être de retourner dans un certain équilibre, de retrouver un certain équilibre dans lequel on va et être là pour les autres et être là pour soi aussi. Autre exemple de croyances qu'on peut avoir un peu en tête et qui sont alimentées par notamment notre éducation ou la société dans laquelle on est, c'est si je ne m'occupe pas des autres, peut-être que... on aura l'impression qu'on ne peut pas compter sur moi. Peut-être que ça voudra dire que je ne pense qu'à moi. Peut-être que ça voudra dire que je ne suis pas d'un bon soutien. Et toutes ces choses-là, on n'a pas envie de se sentir comme ça. On n'a pas envie d'avoir cette image-là ou de dégager cette image-là. Et c'est ce qui fait que derrière, petit à petit, on se met de côté. On dit, là, j'avais prévu de faire ça, mais bon, non, mais finalement, la priorité, c'est les autres. La priorité, c'est peut-être de m'occuper de mon ami qui ne va pas très bien, en fait. Et petit à petit, on va se mettre de côté, on va se dire « Non, mais ce n'est pas grave, je m'occuperai de moi plus tard. » Et on procrastine sur soi-même, en fait. Et le problème, comme je disais, c'est que oui, effectivement, ça peut devenir problématique à un certain point si l'équilibre est complètement disproportionné, si la part que vous attribuez à vous-même sur une journée est complètement déséquilibrée par rapport à la part que vous accordez aux autres. Parce que si on ne se fait jamais passer en avant, qu'est-ce qui se passe, en fait ? On ne répond pas à nos propres besoins. C'est pas possible, en fait, on s'oublie et même on est moins nous. On est moins nous parce que justement, on regarde moins ce dont on a besoin et on va moins combler ces choses-là dont on a besoin nous aussi. Et ça crée de la frustration, ça crée de la colère, de la déception, de la culpabilité puisqu'on a l'impression de ne pas trop s'occuper de soi. On a l'impression de ne pas respecter nos engagements envers nous-mêmes. Je repense à un exemple que... J'ai entendu la semaine dernière, en fait, dans une séance avec une personne que j'accompagne, où justement la thématique, c'était d'apprendre un peu plus à se prioriser soi, où elle me racontait en fait qu'il y avait une situation où elle avait prévu d'aller courir et sa fille, en fait, conjointement, avait loupé son bus. Et donc, qu'est-ce qu'elle a fait ? Elle est allée emmener sa fille à son cours parce que justement, elle avait loupé son bus. Et derrière... À votre avis, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une forme de colère envers sa fille. Mais tu aurais pu quand même ne pas louper le bus. Parce que derrière, pourquoi est-ce qu'elle a loupé le bus ? Peut-être qu'elle ne s'est pas dépêchée. Peut-être qu'elle a pris trop son temps. Il a pu se passer plein de trucs. Mais au fond, toute cette colère qu'on peut avoir de justement changer nos plans et de justement se faire passer encore une fois au deuxième plan, cette colère-là, quand on y réfléchit, elle n'est pas forcément tournée. envers sa fille uniquement, elle est tournée envers elle-même, envers le fait que, justement, encore une fois, elle passe au second plan et elle ne se priorise pas. Parce que du coup, qu'est-ce qui se passe ? Le besoin premier qui était de « je vais prendre ce temps-là pour moi, courir, me défouler, me décharger mentalement, me faire du bien, etc. » , ce besoin-là, il n'est pas répondu, en fait. Donc c'est un énervement envers soi-même de ne pas réussir à... combler ce besoin que l'on a. Et à l'inverse, si justement on se priorise un peu plus, qu'est-ce qui se passe ? Peut-être qu'on s'épuise moins, on ressent moins toute cette frustration, cette colère, cette déception, cette culpabilité. Donc au final, on se sent mieux et derrière, le temps qu'on va accorder à notre entourage va être un temps plus qualitatif. On va être capable de donner entre guillemets mieux aux autres. Parce qu'à l'inverse, vous pouvez vous imaginer que Dans l'exemple que je viens de vous donner, si elle avait prévu d'aller courir et que finalement, elle se retrouve à emmener sa fille parce qu'elle a loupé son bus, le temps passé avec elle n'était pas forcément très agréable. Quand on est dans une forme de frustration et de colère, on n'est pas hyper sympa ni agréable avec les autres. Donc finalement, mis bout à bout, est-ce que c'est si intéressant que ça ? Et ça nous amène à réfléchir à quelque chose. Là, en l'occurrence, dans cet exemple-là, on a beaucoup parlé avec elle de justement ce que ça... Quel est l'impact que ça a justement sur sa fille de se faire passer en second plan ? Quel impact ça a sur sa fille de finalement l'emmener alors qu'elle a loupé son bus ? Si on réfléchit un petit peu, peut-être qu'il y a des avantages là tout de suite à agir comme ça, mais il y a certainement aussi des inconvénients. Et il y a certainement des avantages et des inconvénients sur le long terme à continuer d'agir comme ça. Parce que vous voyez bien que si, dès que sa fille loupe le bus, si dès que sa fille en fait fait une boulette, quelle que soit la boulette, Si à chaque fois on est là pour la rattraper, cette boulette, en quoi est-ce que ça la forme pour plus tard ? En quoi est-ce que ça va l'aider pour plus tard ? Si dans sa tête elle se dit « bon ben c'est pas grave, si je loupe le bus, de toute façon maman elle va m'emmener » . S'il y a ce truc-là dans sa tête, ça ne va pas l'aider à peut-être davantage se préparer, davantage se dépêcher, respecter des horaires, en fait se responsabiliser un peu plus. Et c'est important d'avoir ce truc-là en tête, c'est que quand on a envie d'aider les autres, parfois... finalement, l'aide qu'on leur apporte n'est pas d'une si grande aide sur le long terme. Et je vous invite vraiment à réfléchir à ça, à vous poser la question de quels sont peut-être les avantages et les inconvénients à avoir tel comportement avec mes enfants, par exemple, parce que finalement, est-ce que l'aide qu'on a envie de leur apporter est tant d'une grande aide ? C'est ça, en fait, la question à se poser. Et en plus de ça, donc effectivement, l'aide qu'on leur apporte n'est peut-être pas la meilleure aide, mais en plus de ça, on ne s'apporte pas de l'aide à soi-même. Et encore une fois, ce n'est pas très agréable. Là, ce que j'ai envie de vous dire, c'est que si vous apprenez à vous prioriser davantage, prendre du temps pour vous, ce n'est pas en fait prendre du temps contre les autres, c'est prendre du temps pour être plus serein ou plus sereine, pour être plus disponible, pour être plus efficace dans tout le reste. Et ça, réellement, quel est l'impact derrière, à votre avis, même sur les autres, de savoir que quelqu'un s'occupe de soi dans votre entourage, votre mère, votre père ? savoir qu'il prend ce temps-là pour lui ou pour elle avant de s'occuper de vous, je pense que c'est aussi une forme d'inspiration, puisque généralement, on n'arrive pas à le faire pour soi. Mais si on voit que les autres ne le font pas non plus, ça ne va pas nous aider à le faire. Donc, pensez aussi de cette manière à quel impact ça a votre comportement sur les autres. Est-ce que vous avez envie plus tard que vos enfants soient dans le même schéma que vous ? C'est-à-dire qu'ils donnent tout aux autres et que finalement, ils se mettent un peu de côté. Parce que vous, vous subissez déjà les conséquences de ça. Vous subissez déjà les conséquences que ça a de tout donner pour le travail et de finalement se mettre de côté, de tout donner pour votre famille et de se mettre de côté. Et vous n'avez pas réellement envie que vos enfants, votre entourage prennent cette même direction. Donc, c'est important de se recentrer un peu sur les comportements qu'on a maintenant, de savoir que peut-être qu'il y a des choses à faire évoluer, mais aussi de comprendre que... Peut-être que ça rend une incidence et un impact sur les autres plus tard. Et ça, ça peut justement, cette sensation de finalement avoir l'impression de ne pas toujours faire finalement ce qui est le mieux, ni pour les autres, ni pour soi, ça peut aussi vous aider à peut-être fonctionner un peu différemment, peut-être vous replacer un petit peu plus au centre de votre propre vie. Et concrètement, comment faire pour se remettre au centre ? Deux petites pistes, là, tout de suite, que je vois, c'est déjà... d'apprendre à dire non, d'apprendre à dire non aux autres, non pas pour leur faire du tort, mais pour se respecter un petit peu plus soi-même. Et après, tout dépend de la manière dont on le fait. C'est-à-dire que si vous dites non sans raison, de but en blanc comme ça, pour tout, et effectivement, ce n'est pas forcément la meilleure chose, mais l'idée est peut-être de dire, non, là, je ne peux pas m'occuper de ça. Par contre, tout à l'heure, quand j'aurai fini le truc sur lequel je suis en train de bosser, Je veux bien te donner un coup de main, ça peut être ça par exemple. Ou non, là, j'ai beaucoup trop de travail, pour moi, ce n'est pas possible. Si je fais ça, derrière, je vais m'épuiser et ensuite, je sais que je serai plus efficace. En fait, vous pouvez trouver plein de manières de dire les choses pour que ça ne soit pas non plus trop brutal. Si vous avez eu tendance à dire oui toute votre vie, à un moment donné, il faut aussi y aller progressivement pour que les autres comprennent un petit peu ce qui se passe pour vous, comprennent aussi. votre logique. Et puis, d'une certaine manière, c'est une forme d'éducation que vous leur donnez aussi, puisque, comme je l'ai dit juste avant, peu de gens arrivent réellement. Enfin, peu de gens. Ce n'est pas la majorité des gens qui arrivent à se prioriser. On a tous à apprendre, je pense, à ce niveau. Donc, trouver des astuces pour petit à petit. Déjà, vérifier si est-ce que là, je dois ou je peux aider l'autre. Et est-ce que si je le fais, je ne me mets pas, on va dire, de côté ? Est-ce que je ne m'oublie pas ? Et à quel besoin je ne réponds pas ? en fait. C'est important de prendre conscience de ça et de réfléchir un petit peu avant de dire oui. On n'est pas obligé de dire oui tout de suite. En fait, on peut prendre un petit temps de réflexion et de reposer un peu les choses pour vérifier si effectivement, là, c'est le bon choix à faire ou non. Peut-être que là, ce n'est pas le bon choix. Peut-être que l'aide pourra survenir plus tard. Peut-être qu'elle ne surviendra pas du tout. Mais en tout cas, c'est important de faire des choix qui sont alignés avec nous-mêmes si on a envie, justement, à un moment donné, de se sentir mieux avec soi-même et d'être mieux, tout simplement, dans sa tête et dans son corps. Donc, apprendre à dire non, c'est la première chose que je peux vous dire. Et la deuxième chose, ça va être de caler dans votre agenda des créneaux rien que pour vous. Puisque la question de départ, c'était, en fait, sur une journée, quelle est la part du temps que vous consacrez à vous-même ? Donc, s'il n'y a aucun temps, il va falloir en créer du temps. Pour ça, vous pouvez donc... caler des créneaux dans votre agenda comme si vous caliez un rendez-vous avec quelqu'un d'autre. Là, vous le calez avec vous-même. Peu importe, si je parle d'activité physique, si c'est un créneau lié à l'activité physique, peu importe l'intensité, l'objectif, le résultat, là, tout de suite, on s'en fiche. En fait, ce n'est pas la priorité. Ce qui compte, c'est le symbole que vous mettez là derrière, ce temps que vous allez vous accorder. C'est le fait de vous choisir vous. Et c'est peut-être la plus belle décision que... que vous prendrez cette semaine, le fait de vous accorder du temps pour vous. Et vous allez voir, et je l'ai dit déjà un petit peu plus tôt dans l'épisode, c'est impossible d'adopter un mode de vie actif, qui soit physiquement actif, qui soit régulier, qui dure dans le temps, si vous n'apprenez pas à vous prioriser vous-même. C'est impossible, puisque justement, dans notre société actuelle, on est overbooké, on a des emplois du temps de ministre, on est assommé d'informations, de notifications, etc. ... Si on passe notre temps à répondre à tout ça, on passe plus de temps pour soi. Et donc, comment à un moment donné, on va adopter un mode de vie actif si... On n'accorde aucun temps pour soi. Je crois que c'est juste quasiment impossible. Mais gardez en tête que si vous prenez ce temps-là pour vous, vous le faites aussi pour une meilleure qualité auprès des autres, pour des moments de partage qui sont plus qualitatifs, pour une aide qui sera faite avec plus de plaisir et surtout un épanouissement à la clé. Et je pense que ça, ça n'a pas de prix. Donc gardez en tête ces deux pistes. Si vraiment vous sentez que c'est difficile pour vous de faire ce travail-là, parce que réellement, ça demande aussi de déconstruire pas mal de choses, pas mal de schémas dans lesquels on a grandi, on a évolué, de déconstruire certaines croyances qui, pour nous, sont plus fortes et qui nous empêchent réellement d'aller vers cette priorité qu'on peut s'accorder à soi-même, n'hésitez surtout pas à vérifier si Mouvemental est fait pour vous dans la description de l'épisode. On pourra en reparler ensemble. Je pense que c'est important, en tout cas, de prendre ce sujet au sérieux. Merci. Et je vous invite vraiment à prendre ce temps-là pour vous. Vous vous remercierez plus tard. Maintenant, on arrive à la fin de l'épisode. Si cet épisode vous a plu, vous a parlé, partagez-le à quelqu'un qui a tendance justement à s'oublier. Et je pense que ce sera le meilleur cadeau que vous puissiez lui faire dans sa journée. Je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. Ciao ! Mais tout pour aujourd'hui ? Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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Description

Tu veux bouger plus, mais tu n’y arrives pas ?
Tu te dis que tu manques de temps, d’énergie, ou de motivation ?
Et si le vrai point de départ, ce n’était pas un nouveau planning ou un meilleur agenda... mais toi ?


Dans cet épisode, je t’invite à explorer une idée centrale : bouger plus, c’est avant tout se choisir.
Pas de culpabilité ici, mais une prise de conscience : quand on passe son temps à répondre aux besoins des autres, on finit souvent par s’oublier.
Et dans cette équation, l’activité physique devient la première à sauter...


C’est un épisode pour toutes celles et ceux qui donnent beaucoup — à leur famille, à leur boulot, à leurs proches — mais qui sentent qu’il est temps de se remettre au centre !


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvemental. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Choisir d'intégrer plus d'activités physiques à son quotidien, c'est avant tout se choisir un peu plus. Et la suite de l'épisode va particulièrement vous intéresser si justement, vous faites partie de ces personnes qui ont tendance à tout donner pour les autres, pour leurs familles, pour leurs amis, pour leurs collègues, pour leur travail, etc. et qui finalement passent peu de temps pour elles, se priorisent très peu. Et la meilleure question que j'ai envie de vous poser là tout de suite d'entrée de jeu pour justement vous poser la question et réfléchir à où est-ce que je me situe moi dans ma propre vie, c'est réellement quelle place vous avez dans votre propre vie ? Quelle place vous vous accordez dans votre propre vie ? Et pour y réfléchir davantage, vous pouvez regarder sur une journée, quelle est la part du temps où vous vous consacrez à 100% à vous-même ? En fait, quelle part sur une journée ? est consacrée à 100% à vous. Et généralement, malheureusement, on peut le dire comme ça, la réponse, elle est toute trouvée et l'addition, elle est vite faite. C'est-à-dire qu'on trouve très peu de temps sur une journée que l'on accorde réellement pour nous, en fait. Parce qu'on va passer du temps, comme je le disais, sur le travail, on va passer du temps sur les tâches domestiques, on va passer du temps à s'occuper de nos enfants, on va passer du temps pour notre conjoint, on va passer du temps à aider une copine qui a besoin d'aide. à aider nos collègues et ainsi de suite. Et en fait, mis bout à bout, il reste quoi comme temps pour nous ? Pas forcément grand-chose. Et vous allez voir que ça peut justement être problématique et très certainement que ça a un impact sur votre mode de vie, sur à quel point votre mode de vie intègre de l'activité physique ou non, puisque pour pouvoir avoir une activité physique qui soit régulière et qui dure dans le temps, il va falloir à un moment donné s'accorder du temps pour soi. Et souvent, moi, quand les personnes me contactent par rapport à l'activité physique, en me disant « j'aimerais être un peu plus régulière, mais c'est vrai que je manque de temps, je suis trop fatiguée, je n'arrive pas à me motiver, je n'ai pas envie, etc. » Généralement, on met beaucoup l'accent sur ces différents freins que sont justement le manque de temps et le manque de motivation. Mais quand on creuse un peu, en fait, qu'est-ce qui se passe en réalité ? On manque surtout d'autorisation à se mettre en priorité. Parce que quand on manque de temps, qu'est-ce qui se passe ? Le temps qu'on utilise sur une journée, on l'utilise à faire d'autres choses. Et ces autres choses, comme je l'ai dit juste avant, ce sont des choses que l'on ne fait pas forcément pour soi, qui ne sont pas destinées à nous, à notre santé, à notre bien-être. Donc, le manque de temps n'est pas le réel problème. Dans le fond, vous voyez bien, le problème, c'est qu'on ne se priorise pas et on ne se dégage pas du temps pour soi-même. Et c'est quand je travaille là-dessus, justement, Il ne suffit pas de le dire et de le penser et de savoir que c'est important de se prioriser. Après, derrière, ce n'est pas toujours évident parce qu'on est dans une société qui alimente énormément ou qui soutient énormément l'altruisme, qui soutient énormément le côté un peu sacrifice, qui soutient aussi beaucoup la disponibilité pour les autres. Et dans ce schéma-là... ... peut en venir à se dire, c'est égoïste de penser à moi, c'est égoïste si je prends du temps pour moi, ou je dois être disponible pour les autres avant tout. Je dois être là pour elle, je dois être là pour lui. Si je ne fais pas ça, je ne suis peut-être pas une bonne mère, je ne suis peut-être pas une bonne collègue, une bonne copine. Et on peut avoir toutes ces injonctions en tête liées au fait que justement, dans la société actuelle, c'est bien vu de s'occuper des autres, c'est bien vu d'être là pour les autres, d'être à l'écoute. Et je ne suis pas en train de... de dire qu'il faut tomber dans l'extrême inverse, loin de là, l'idée n'étant pas de passer d'une extrême à une autre, mais peut-être de retourner dans un certain équilibre, de retrouver un certain équilibre dans lequel on va et être là pour les autres et être là pour soi aussi. Autre exemple de croyances qu'on peut avoir un peu en tête et qui sont alimentées par notamment notre éducation ou la société dans laquelle on est, c'est si je ne m'occupe pas des autres, peut-être que... on aura l'impression qu'on ne peut pas compter sur moi. Peut-être que ça voudra dire que je ne pense qu'à moi. Peut-être que ça voudra dire que je ne suis pas d'un bon soutien. Et toutes ces choses-là, on n'a pas envie de se sentir comme ça. On n'a pas envie d'avoir cette image-là ou de dégager cette image-là. Et c'est ce qui fait que derrière, petit à petit, on se met de côté. On dit, là, j'avais prévu de faire ça, mais bon, non, mais finalement, la priorité, c'est les autres. La priorité, c'est peut-être de m'occuper de mon ami qui ne va pas très bien, en fait. Et petit à petit, on va se mettre de côté, on va se dire « Non, mais ce n'est pas grave, je m'occuperai de moi plus tard. » Et on procrastine sur soi-même, en fait. Et le problème, comme je disais, c'est que oui, effectivement, ça peut devenir problématique à un certain point si l'équilibre est complètement disproportionné, si la part que vous attribuez à vous-même sur une journée est complètement déséquilibrée par rapport à la part que vous accordez aux autres. Parce que si on ne se fait jamais passer en avant, qu'est-ce qui se passe, en fait ? On ne répond pas à nos propres besoins. C'est pas possible, en fait, on s'oublie et même on est moins nous. On est moins nous parce que justement, on regarde moins ce dont on a besoin et on va moins combler ces choses-là dont on a besoin nous aussi. Et ça crée de la frustration, ça crée de la colère, de la déception, de la culpabilité puisqu'on a l'impression de ne pas trop s'occuper de soi. On a l'impression de ne pas respecter nos engagements envers nous-mêmes. Je repense à un exemple que... J'ai entendu la semaine dernière, en fait, dans une séance avec une personne que j'accompagne, où justement la thématique, c'était d'apprendre un peu plus à se prioriser soi, où elle me racontait en fait qu'il y avait une situation où elle avait prévu d'aller courir et sa fille, en fait, conjointement, avait loupé son bus. Et donc, qu'est-ce qu'elle a fait ? Elle est allée emmener sa fille à son cours parce que justement, elle avait loupé son bus. Et derrière... À votre avis, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une forme de colère envers sa fille. Mais tu aurais pu quand même ne pas louper le bus. Parce que derrière, pourquoi est-ce qu'elle a loupé le bus ? Peut-être qu'elle ne s'est pas dépêchée. Peut-être qu'elle a pris trop son temps. Il a pu se passer plein de trucs. Mais au fond, toute cette colère qu'on peut avoir de justement changer nos plans et de justement se faire passer encore une fois au deuxième plan, cette colère-là, quand on y réfléchit, elle n'est pas forcément tournée. envers sa fille uniquement, elle est tournée envers elle-même, envers le fait que, justement, encore une fois, elle passe au second plan et elle ne se priorise pas. Parce que du coup, qu'est-ce qui se passe ? Le besoin premier qui était de « je vais prendre ce temps-là pour moi, courir, me défouler, me décharger mentalement, me faire du bien, etc. » , ce besoin-là, il n'est pas répondu, en fait. Donc c'est un énervement envers soi-même de ne pas réussir à... combler ce besoin que l'on a. Et à l'inverse, si justement on se priorise un peu plus, qu'est-ce qui se passe ? Peut-être qu'on s'épuise moins, on ressent moins toute cette frustration, cette colère, cette déception, cette culpabilité. Donc au final, on se sent mieux et derrière, le temps qu'on va accorder à notre entourage va être un temps plus qualitatif. On va être capable de donner entre guillemets mieux aux autres. Parce qu'à l'inverse, vous pouvez vous imaginer que Dans l'exemple que je viens de vous donner, si elle avait prévu d'aller courir et que finalement, elle se retrouve à emmener sa fille parce qu'elle a loupé son bus, le temps passé avec elle n'était pas forcément très agréable. Quand on est dans une forme de frustration et de colère, on n'est pas hyper sympa ni agréable avec les autres. Donc finalement, mis bout à bout, est-ce que c'est si intéressant que ça ? Et ça nous amène à réfléchir à quelque chose. Là, en l'occurrence, dans cet exemple-là, on a beaucoup parlé avec elle de justement ce que ça... Quel est l'impact que ça a justement sur sa fille de se faire passer en second plan ? Quel impact ça a sur sa fille de finalement l'emmener alors qu'elle a loupé son bus ? Si on réfléchit un petit peu, peut-être qu'il y a des avantages là tout de suite à agir comme ça, mais il y a certainement aussi des inconvénients. Et il y a certainement des avantages et des inconvénients sur le long terme à continuer d'agir comme ça. Parce que vous voyez bien que si, dès que sa fille loupe le bus, si dès que sa fille en fait fait une boulette, quelle que soit la boulette, Si à chaque fois on est là pour la rattraper, cette boulette, en quoi est-ce que ça la forme pour plus tard ? En quoi est-ce que ça va l'aider pour plus tard ? Si dans sa tête elle se dit « bon ben c'est pas grave, si je loupe le bus, de toute façon maman elle va m'emmener » . S'il y a ce truc-là dans sa tête, ça ne va pas l'aider à peut-être davantage se préparer, davantage se dépêcher, respecter des horaires, en fait se responsabiliser un peu plus. Et c'est important d'avoir ce truc-là en tête, c'est que quand on a envie d'aider les autres, parfois... finalement, l'aide qu'on leur apporte n'est pas d'une si grande aide sur le long terme. Et je vous invite vraiment à réfléchir à ça, à vous poser la question de quels sont peut-être les avantages et les inconvénients à avoir tel comportement avec mes enfants, par exemple, parce que finalement, est-ce que l'aide qu'on a envie de leur apporter est tant d'une grande aide ? C'est ça, en fait, la question à se poser. Et en plus de ça, donc effectivement, l'aide qu'on leur apporte n'est peut-être pas la meilleure aide, mais en plus de ça, on ne s'apporte pas de l'aide à soi-même. Et encore une fois, ce n'est pas très agréable. Là, ce que j'ai envie de vous dire, c'est que si vous apprenez à vous prioriser davantage, prendre du temps pour vous, ce n'est pas en fait prendre du temps contre les autres, c'est prendre du temps pour être plus serein ou plus sereine, pour être plus disponible, pour être plus efficace dans tout le reste. Et ça, réellement, quel est l'impact derrière, à votre avis, même sur les autres, de savoir que quelqu'un s'occupe de soi dans votre entourage, votre mère, votre père ? savoir qu'il prend ce temps-là pour lui ou pour elle avant de s'occuper de vous, je pense que c'est aussi une forme d'inspiration, puisque généralement, on n'arrive pas à le faire pour soi. Mais si on voit que les autres ne le font pas non plus, ça ne va pas nous aider à le faire. Donc, pensez aussi de cette manière à quel impact ça a votre comportement sur les autres. Est-ce que vous avez envie plus tard que vos enfants soient dans le même schéma que vous ? C'est-à-dire qu'ils donnent tout aux autres et que finalement, ils se mettent un peu de côté. Parce que vous, vous subissez déjà les conséquences de ça. Vous subissez déjà les conséquences que ça a de tout donner pour le travail et de finalement se mettre de côté, de tout donner pour votre famille et de se mettre de côté. Et vous n'avez pas réellement envie que vos enfants, votre entourage prennent cette même direction. Donc, c'est important de se recentrer un peu sur les comportements qu'on a maintenant, de savoir que peut-être qu'il y a des choses à faire évoluer, mais aussi de comprendre que... Peut-être que ça rend une incidence et un impact sur les autres plus tard. Et ça, ça peut justement, cette sensation de finalement avoir l'impression de ne pas toujours faire finalement ce qui est le mieux, ni pour les autres, ni pour soi, ça peut aussi vous aider à peut-être fonctionner un peu différemment, peut-être vous replacer un petit peu plus au centre de votre propre vie. Et concrètement, comment faire pour se remettre au centre ? Deux petites pistes, là, tout de suite, que je vois, c'est déjà... d'apprendre à dire non, d'apprendre à dire non aux autres, non pas pour leur faire du tort, mais pour se respecter un petit peu plus soi-même. Et après, tout dépend de la manière dont on le fait. C'est-à-dire que si vous dites non sans raison, de but en blanc comme ça, pour tout, et effectivement, ce n'est pas forcément la meilleure chose, mais l'idée est peut-être de dire, non, là, je ne peux pas m'occuper de ça. Par contre, tout à l'heure, quand j'aurai fini le truc sur lequel je suis en train de bosser, Je veux bien te donner un coup de main, ça peut être ça par exemple. Ou non, là, j'ai beaucoup trop de travail, pour moi, ce n'est pas possible. Si je fais ça, derrière, je vais m'épuiser et ensuite, je sais que je serai plus efficace. En fait, vous pouvez trouver plein de manières de dire les choses pour que ça ne soit pas non plus trop brutal. Si vous avez eu tendance à dire oui toute votre vie, à un moment donné, il faut aussi y aller progressivement pour que les autres comprennent un petit peu ce qui se passe pour vous, comprennent aussi. votre logique. Et puis, d'une certaine manière, c'est une forme d'éducation que vous leur donnez aussi, puisque, comme je l'ai dit juste avant, peu de gens arrivent réellement. Enfin, peu de gens. Ce n'est pas la majorité des gens qui arrivent à se prioriser. On a tous à apprendre, je pense, à ce niveau. Donc, trouver des astuces pour petit à petit. Déjà, vérifier si est-ce que là, je dois ou je peux aider l'autre. Et est-ce que si je le fais, je ne me mets pas, on va dire, de côté ? Est-ce que je ne m'oublie pas ? Et à quel besoin je ne réponds pas ? en fait. C'est important de prendre conscience de ça et de réfléchir un petit peu avant de dire oui. On n'est pas obligé de dire oui tout de suite. En fait, on peut prendre un petit temps de réflexion et de reposer un peu les choses pour vérifier si effectivement, là, c'est le bon choix à faire ou non. Peut-être que là, ce n'est pas le bon choix. Peut-être que l'aide pourra survenir plus tard. Peut-être qu'elle ne surviendra pas du tout. Mais en tout cas, c'est important de faire des choix qui sont alignés avec nous-mêmes si on a envie, justement, à un moment donné, de se sentir mieux avec soi-même et d'être mieux, tout simplement, dans sa tête et dans son corps. Donc, apprendre à dire non, c'est la première chose que je peux vous dire. Et la deuxième chose, ça va être de caler dans votre agenda des créneaux rien que pour vous. Puisque la question de départ, c'était, en fait, sur une journée, quelle est la part du temps que vous consacrez à vous-même ? Donc, s'il n'y a aucun temps, il va falloir en créer du temps. Pour ça, vous pouvez donc... caler des créneaux dans votre agenda comme si vous caliez un rendez-vous avec quelqu'un d'autre. Là, vous le calez avec vous-même. Peu importe, si je parle d'activité physique, si c'est un créneau lié à l'activité physique, peu importe l'intensité, l'objectif, le résultat, là, tout de suite, on s'en fiche. En fait, ce n'est pas la priorité. Ce qui compte, c'est le symbole que vous mettez là derrière, ce temps que vous allez vous accorder. C'est le fait de vous choisir vous. Et c'est peut-être la plus belle décision que... que vous prendrez cette semaine, le fait de vous accorder du temps pour vous. Et vous allez voir, et je l'ai dit déjà un petit peu plus tôt dans l'épisode, c'est impossible d'adopter un mode de vie actif, qui soit physiquement actif, qui soit régulier, qui dure dans le temps, si vous n'apprenez pas à vous prioriser vous-même. C'est impossible, puisque justement, dans notre société actuelle, on est overbooké, on a des emplois du temps de ministre, on est assommé d'informations, de notifications, etc. ... Si on passe notre temps à répondre à tout ça, on passe plus de temps pour soi. Et donc, comment à un moment donné, on va adopter un mode de vie actif si... On n'accorde aucun temps pour soi. Je crois que c'est juste quasiment impossible. Mais gardez en tête que si vous prenez ce temps-là pour vous, vous le faites aussi pour une meilleure qualité auprès des autres, pour des moments de partage qui sont plus qualitatifs, pour une aide qui sera faite avec plus de plaisir et surtout un épanouissement à la clé. Et je pense que ça, ça n'a pas de prix. Donc gardez en tête ces deux pistes. Si vraiment vous sentez que c'est difficile pour vous de faire ce travail-là, parce que réellement, ça demande aussi de déconstruire pas mal de choses, pas mal de schémas dans lesquels on a grandi, on a évolué, de déconstruire certaines croyances qui, pour nous, sont plus fortes et qui nous empêchent réellement d'aller vers cette priorité qu'on peut s'accorder à soi-même, n'hésitez surtout pas à vérifier si Mouvemental est fait pour vous dans la description de l'épisode. On pourra en reparler ensemble. Je pense que c'est important, en tout cas, de prendre ce sujet au sérieux. Merci. Et je vous invite vraiment à prendre ce temps-là pour vous. Vous vous remercierez plus tard. Maintenant, on arrive à la fin de l'épisode. Si cet épisode vous a plu, vous a parlé, partagez-le à quelqu'un qui a tendance justement à s'oublier. Et je pense que ce sera le meilleur cadeau que vous puissiez lui faire dans sa journée. Je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. Ciao ! Mais tout pour aujourd'hui ? Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

Description

Tu veux bouger plus, mais tu n’y arrives pas ?
Tu te dis que tu manques de temps, d’énergie, ou de motivation ?
Et si le vrai point de départ, ce n’était pas un nouveau planning ou un meilleur agenda... mais toi ?


Dans cet épisode, je t’invite à explorer une idée centrale : bouger plus, c’est avant tout se choisir.
Pas de culpabilité ici, mais une prise de conscience : quand on passe son temps à répondre aux besoins des autres, on finit souvent par s’oublier.
Et dans cette équation, l’activité physique devient la première à sauter...


C’est un épisode pour toutes celles et ceux qui donnent beaucoup — à leur famille, à leur boulot, à leurs proches — mais qui sentent qu’il est temps de se remettre au centre !


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvemental. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Choisir d'intégrer plus d'activités physiques à son quotidien, c'est avant tout se choisir un peu plus. Et la suite de l'épisode va particulièrement vous intéresser si justement, vous faites partie de ces personnes qui ont tendance à tout donner pour les autres, pour leurs familles, pour leurs amis, pour leurs collègues, pour leur travail, etc. et qui finalement passent peu de temps pour elles, se priorisent très peu. Et la meilleure question que j'ai envie de vous poser là tout de suite d'entrée de jeu pour justement vous poser la question et réfléchir à où est-ce que je me situe moi dans ma propre vie, c'est réellement quelle place vous avez dans votre propre vie ? Quelle place vous vous accordez dans votre propre vie ? Et pour y réfléchir davantage, vous pouvez regarder sur une journée, quelle est la part du temps où vous vous consacrez à 100% à vous-même ? En fait, quelle part sur une journée ? est consacrée à 100% à vous. Et généralement, malheureusement, on peut le dire comme ça, la réponse, elle est toute trouvée et l'addition, elle est vite faite. C'est-à-dire qu'on trouve très peu de temps sur une journée que l'on accorde réellement pour nous, en fait. Parce qu'on va passer du temps, comme je le disais, sur le travail, on va passer du temps sur les tâches domestiques, on va passer du temps à s'occuper de nos enfants, on va passer du temps pour notre conjoint, on va passer du temps à aider une copine qui a besoin d'aide. à aider nos collègues et ainsi de suite. Et en fait, mis bout à bout, il reste quoi comme temps pour nous ? Pas forcément grand-chose. Et vous allez voir que ça peut justement être problématique et très certainement que ça a un impact sur votre mode de vie, sur à quel point votre mode de vie intègre de l'activité physique ou non, puisque pour pouvoir avoir une activité physique qui soit régulière et qui dure dans le temps, il va falloir à un moment donné s'accorder du temps pour soi. Et souvent, moi, quand les personnes me contactent par rapport à l'activité physique, en me disant « j'aimerais être un peu plus régulière, mais c'est vrai que je manque de temps, je suis trop fatiguée, je n'arrive pas à me motiver, je n'ai pas envie, etc. » Généralement, on met beaucoup l'accent sur ces différents freins que sont justement le manque de temps et le manque de motivation. Mais quand on creuse un peu, en fait, qu'est-ce qui se passe en réalité ? On manque surtout d'autorisation à se mettre en priorité. Parce que quand on manque de temps, qu'est-ce qui se passe ? Le temps qu'on utilise sur une journée, on l'utilise à faire d'autres choses. Et ces autres choses, comme je l'ai dit juste avant, ce sont des choses que l'on ne fait pas forcément pour soi, qui ne sont pas destinées à nous, à notre santé, à notre bien-être. Donc, le manque de temps n'est pas le réel problème. Dans le fond, vous voyez bien, le problème, c'est qu'on ne se priorise pas et on ne se dégage pas du temps pour soi-même. Et c'est quand je travaille là-dessus, justement, Il ne suffit pas de le dire et de le penser et de savoir que c'est important de se prioriser. Après, derrière, ce n'est pas toujours évident parce qu'on est dans une société qui alimente énormément ou qui soutient énormément l'altruisme, qui soutient énormément le côté un peu sacrifice, qui soutient aussi beaucoup la disponibilité pour les autres. Et dans ce schéma-là... ... peut en venir à se dire, c'est égoïste de penser à moi, c'est égoïste si je prends du temps pour moi, ou je dois être disponible pour les autres avant tout. Je dois être là pour elle, je dois être là pour lui. Si je ne fais pas ça, je ne suis peut-être pas une bonne mère, je ne suis peut-être pas une bonne collègue, une bonne copine. Et on peut avoir toutes ces injonctions en tête liées au fait que justement, dans la société actuelle, c'est bien vu de s'occuper des autres, c'est bien vu d'être là pour les autres, d'être à l'écoute. Et je ne suis pas en train de... de dire qu'il faut tomber dans l'extrême inverse, loin de là, l'idée n'étant pas de passer d'une extrême à une autre, mais peut-être de retourner dans un certain équilibre, de retrouver un certain équilibre dans lequel on va et être là pour les autres et être là pour soi aussi. Autre exemple de croyances qu'on peut avoir un peu en tête et qui sont alimentées par notamment notre éducation ou la société dans laquelle on est, c'est si je ne m'occupe pas des autres, peut-être que... on aura l'impression qu'on ne peut pas compter sur moi. Peut-être que ça voudra dire que je ne pense qu'à moi. Peut-être que ça voudra dire que je ne suis pas d'un bon soutien. Et toutes ces choses-là, on n'a pas envie de se sentir comme ça. On n'a pas envie d'avoir cette image-là ou de dégager cette image-là. Et c'est ce qui fait que derrière, petit à petit, on se met de côté. On dit, là, j'avais prévu de faire ça, mais bon, non, mais finalement, la priorité, c'est les autres. La priorité, c'est peut-être de m'occuper de mon ami qui ne va pas très bien, en fait. Et petit à petit, on va se mettre de côté, on va se dire « Non, mais ce n'est pas grave, je m'occuperai de moi plus tard. » Et on procrastine sur soi-même, en fait. Et le problème, comme je disais, c'est que oui, effectivement, ça peut devenir problématique à un certain point si l'équilibre est complètement disproportionné, si la part que vous attribuez à vous-même sur une journée est complètement déséquilibrée par rapport à la part que vous accordez aux autres. Parce que si on ne se fait jamais passer en avant, qu'est-ce qui se passe, en fait ? On ne répond pas à nos propres besoins. C'est pas possible, en fait, on s'oublie et même on est moins nous. On est moins nous parce que justement, on regarde moins ce dont on a besoin et on va moins combler ces choses-là dont on a besoin nous aussi. Et ça crée de la frustration, ça crée de la colère, de la déception, de la culpabilité puisqu'on a l'impression de ne pas trop s'occuper de soi. On a l'impression de ne pas respecter nos engagements envers nous-mêmes. Je repense à un exemple que... J'ai entendu la semaine dernière, en fait, dans une séance avec une personne que j'accompagne, où justement la thématique, c'était d'apprendre un peu plus à se prioriser soi, où elle me racontait en fait qu'il y avait une situation où elle avait prévu d'aller courir et sa fille, en fait, conjointement, avait loupé son bus. Et donc, qu'est-ce qu'elle a fait ? Elle est allée emmener sa fille à son cours parce que justement, elle avait loupé son bus. Et derrière... À votre avis, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une forme de colère envers sa fille. Mais tu aurais pu quand même ne pas louper le bus. Parce que derrière, pourquoi est-ce qu'elle a loupé le bus ? Peut-être qu'elle ne s'est pas dépêchée. Peut-être qu'elle a pris trop son temps. Il a pu se passer plein de trucs. Mais au fond, toute cette colère qu'on peut avoir de justement changer nos plans et de justement se faire passer encore une fois au deuxième plan, cette colère-là, quand on y réfléchit, elle n'est pas forcément tournée. envers sa fille uniquement, elle est tournée envers elle-même, envers le fait que, justement, encore une fois, elle passe au second plan et elle ne se priorise pas. Parce que du coup, qu'est-ce qui se passe ? Le besoin premier qui était de « je vais prendre ce temps-là pour moi, courir, me défouler, me décharger mentalement, me faire du bien, etc. » , ce besoin-là, il n'est pas répondu, en fait. Donc c'est un énervement envers soi-même de ne pas réussir à... combler ce besoin que l'on a. Et à l'inverse, si justement on se priorise un peu plus, qu'est-ce qui se passe ? Peut-être qu'on s'épuise moins, on ressent moins toute cette frustration, cette colère, cette déception, cette culpabilité. Donc au final, on se sent mieux et derrière, le temps qu'on va accorder à notre entourage va être un temps plus qualitatif. On va être capable de donner entre guillemets mieux aux autres. Parce qu'à l'inverse, vous pouvez vous imaginer que Dans l'exemple que je viens de vous donner, si elle avait prévu d'aller courir et que finalement, elle se retrouve à emmener sa fille parce qu'elle a loupé son bus, le temps passé avec elle n'était pas forcément très agréable. Quand on est dans une forme de frustration et de colère, on n'est pas hyper sympa ni agréable avec les autres. Donc finalement, mis bout à bout, est-ce que c'est si intéressant que ça ? Et ça nous amène à réfléchir à quelque chose. Là, en l'occurrence, dans cet exemple-là, on a beaucoup parlé avec elle de justement ce que ça... Quel est l'impact que ça a justement sur sa fille de se faire passer en second plan ? Quel impact ça a sur sa fille de finalement l'emmener alors qu'elle a loupé son bus ? Si on réfléchit un petit peu, peut-être qu'il y a des avantages là tout de suite à agir comme ça, mais il y a certainement aussi des inconvénients. Et il y a certainement des avantages et des inconvénients sur le long terme à continuer d'agir comme ça. Parce que vous voyez bien que si, dès que sa fille loupe le bus, si dès que sa fille en fait fait une boulette, quelle que soit la boulette, Si à chaque fois on est là pour la rattraper, cette boulette, en quoi est-ce que ça la forme pour plus tard ? En quoi est-ce que ça va l'aider pour plus tard ? Si dans sa tête elle se dit « bon ben c'est pas grave, si je loupe le bus, de toute façon maman elle va m'emmener » . S'il y a ce truc-là dans sa tête, ça ne va pas l'aider à peut-être davantage se préparer, davantage se dépêcher, respecter des horaires, en fait se responsabiliser un peu plus. Et c'est important d'avoir ce truc-là en tête, c'est que quand on a envie d'aider les autres, parfois... finalement, l'aide qu'on leur apporte n'est pas d'une si grande aide sur le long terme. Et je vous invite vraiment à réfléchir à ça, à vous poser la question de quels sont peut-être les avantages et les inconvénients à avoir tel comportement avec mes enfants, par exemple, parce que finalement, est-ce que l'aide qu'on a envie de leur apporter est tant d'une grande aide ? C'est ça, en fait, la question à se poser. Et en plus de ça, donc effectivement, l'aide qu'on leur apporte n'est peut-être pas la meilleure aide, mais en plus de ça, on ne s'apporte pas de l'aide à soi-même. Et encore une fois, ce n'est pas très agréable. Là, ce que j'ai envie de vous dire, c'est que si vous apprenez à vous prioriser davantage, prendre du temps pour vous, ce n'est pas en fait prendre du temps contre les autres, c'est prendre du temps pour être plus serein ou plus sereine, pour être plus disponible, pour être plus efficace dans tout le reste. Et ça, réellement, quel est l'impact derrière, à votre avis, même sur les autres, de savoir que quelqu'un s'occupe de soi dans votre entourage, votre mère, votre père ? savoir qu'il prend ce temps-là pour lui ou pour elle avant de s'occuper de vous, je pense que c'est aussi une forme d'inspiration, puisque généralement, on n'arrive pas à le faire pour soi. Mais si on voit que les autres ne le font pas non plus, ça ne va pas nous aider à le faire. Donc, pensez aussi de cette manière à quel impact ça a votre comportement sur les autres. Est-ce que vous avez envie plus tard que vos enfants soient dans le même schéma que vous ? C'est-à-dire qu'ils donnent tout aux autres et que finalement, ils se mettent un peu de côté. Parce que vous, vous subissez déjà les conséquences de ça. Vous subissez déjà les conséquences que ça a de tout donner pour le travail et de finalement se mettre de côté, de tout donner pour votre famille et de se mettre de côté. Et vous n'avez pas réellement envie que vos enfants, votre entourage prennent cette même direction. Donc, c'est important de se recentrer un peu sur les comportements qu'on a maintenant, de savoir que peut-être qu'il y a des choses à faire évoluer, mais aussi de comprendre que... Peut-être que ça rend une incidence et un impact sur les autres plus tard. Et ça, ça peut justement, cette sensation de finalement avoir l'impression de ne pas toujours faire finalement ce qui est le mieux, ni pour les autres, ni pour soi, ça peut aussi vous aider à peut-être fonctionner un peu différemment, peut-être vous replacer un petit peu plus au centre de votre propre vie. Et concrètement, comment faire pour se remettre au centre ? Deux petites pistes, là, tout de suite, que je vois, c'est déjà... d'apprendre à dire non, d'apprendre à dire non aux autres, non pas pour leur faire du tort, mais pour se respecter un petit peu plus soi-même. Et après, tout dépend de la manière dont on le fait. C'est-à-dire que si vous dites non sans raison, de but en blanc comme ça, pour tout, et effectivement, ce n'est pas forcément la meilleure chose, mais l'idée est peut-être de dire, non, là, je ne peux pas m'occuper de ça. Par contre, tout à l'heure, quand j'aurai fini le truc sur lequel je suis en train de bosser, Je veux bien te donner un coup de main, ça peut être ça par exemple. Ou non, là, j'ai beaucoup trop de travail, pour moi, ce n'est pas possible. Si je fais ça, derrière, je vais m'épuiser et ensuite, je sais que je serai plus efficace. En fait, vous pouvez trouver plein de manières de dire les choses pour que ça ne soit pas non plus trop brutal. Si vous avez eu tendance à dire oui toute votre vie, à un moment donné, il faut aussi y aller progressivement pour que les autres comprennent un petit peu ce qui se passe pour vous, comprennent aussi. votre logique. Et puis, d'une certaine manière, c'est une forme d'éducation que vous leur donnez aussi, puisque, comme je l'ai dit juste avant, peu de gens arrivent réellement. Enfin, peu de gens. Ce n'est pas la majorité des gens qui arrivent à se prioriser. On a tous à apprendre, je pense, à ce niveau. Donc, trouver des astuces pour petit à petit. Déjà, vérifier si est-ce que là, je dois ou je peux aider l'autre. Et est-ce que si je le fais, je ne me mets pas, on va dire, de côté ? Est-ce que je ne m'oublie pas ? Et à quel besoin je ne réponds pas ? en fait. C'est important de prendre conscience de ça et de réfléchir un petit peu avant de dire oui. On n'est pas obligé de dire oui tout de suite. En fait, on peut prendre un petit temps de réflexion et de reposer un peu les choses pour vérifier si effectivement, là, c'est le bon choix à faire ou non. Peut-être que là, ce n'est pas le bon choix. Peut-être que l'aide pourra survenir plus tard. Peut-être qu'elle ne surviendra pas du tout. Mais en tout cas, c'est important de faire des choix qui sont alignés avec nous-mêmes si on a envie, justement, à un moment donné, de se sentir mieux avec soi-même et d'être mieux, tout simplement, dans sa tête et dans son corps. Donc, apprendre à dire non, c'est la première chose que je peux vous dire. Et la deuxième chose, ça va être de caler dans votre agenda des créneaux rien que pour vous. Puisque la question de départ, c'était, en fait, sur une journée, quelle est la part du temps que vous consacrez à vous-même ? Donc, s'il n'y a aucun temps, il va falloir en créer du temps. Pour ça, vous pouvez donc... caler des créneaux dans votre agenda comme si vous caliez un rendez-vous avec quelqu'un d'autre. Là, vous le calez avec vous-même. Peu importe, si je parle d'activité physique, si c'est un créneau lié à l'activité physique, peu importe l'intensité, l'objectif, le résultat, là, tout de suite, on s'en fiche. En fait, ce n'est pas la priorité. Ce qui compte, c'est le symbole que vous mettez là derrière, ce temps que vous allez vous accorder. C'est le fait de vous choisir vous. Et c'est peut-être la plus belle décision que... que vous prendrez cette semaine, le fait de vous accorder du temps pour vous. Et vous allez voir, et je l'ai dit déjà un petit peu plus tôt dans l'épisode, c'est impossible d'adopter un mode de vie actif, qui soit physiquement actif, qui soit régulier, qui dure dans le temps, si vous n'apprenez pas à vous prioriser vous-même. C'est impossible, puisque justement, dans notre société actuelle, on est overbooké, on a des emplois du temps de ministre, on est assommé d'informations, de notifications, etc. ... Si on passe notre temps à répondre à tout ça, on passe plus de temps pour soi. Et donc, comment à un moment donné, on va adopter un mode de vie actif si... On n'accorde aucun temps pour soi. Je crois que c'est juste quasiment impossible. Mais gardez en tête que si vous prenez ce temps-là pour vous, vous le faites aussi pour une meilleure qualité auprès des autres, pour des moments de partage qui sont plus qualitatifs, pour une aide qui sera faite avec plus de plaisir et surtout un épanouissement à la clé. Et je pense que ça, ça n'a pas de prix. Donc gardez en tête ces deux pistes. Si vraiment vous sentez que c'est difficile pour vous de faire ce travail-là, parce que réellement, ça demande aussi de déconstruire pas mal de choses, pas mal de schémas dans lesquels on a grandi, on a évolué, de déconstruire certaines croyances qui, pour nous, sont plus fortes et qui nous empêchent réellement d'aller vers cette priorité qu'on peut s'accorder à soi-même, n'hésitez surtout pas à vérifier si Mouvemental est fait pour vous dans la description de l'épisode. On pourra en reparler ensemble. Je pense que c'est important, en tout cas, de prendre ce sujet au sérieux. Merci. Et je vous invite vraiment à prendre ce temps-là pour vous. Vous vous remercierez plus tard. Maintenant, on arrive à la fin de l'épisode. Si cet épisode vous a plu, vous a parlé, partagez-le à quelqu'un qui a tendance justement à s'oublier. Et je pense que ce sera le meilleur cadeau que vous puissiez lui faire dans sa journée. Je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. Ciao ! Mais tout pour aujourd'hui ? Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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