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Mumpreneur

#2 - Les 5 blessures des entrepreneures : comment transformer vos peurs en forces pour réussir en tant que maman entrepreneure.

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1h10 |27/05/2025
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Description

Êtes-vous une maman entrepreneure qui se sent parfois submergée par les défis de la vie professionnelle et familiale ? Dans cet épisode captivant de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca vous invite à plonger dans l'univers complexe des mamans entrepreneures et à explorer les cinq blessures principales qui peuvent entraver votre épanouissement professionnel. La peur de l'échec, le syndrome de l'imposteur, la comparaison excessive, la peur de l'argent et la difficulté à déléguer sont autant de défis que de nombreuses mamans rencontrent sur leur chemin entrepreneurial.


Être entrepreneure, c'est un défi quotidien, surtout lorsqu'on est maman. Mais derrière chaque difficulté se cache une opportunité de grandir. 💪


Dans cet épisode, en solo, elle vous révèle les 5 blessures les plus courantes chez les entrepreneures, celles qui vous freinent souvent sans que vous le sachiez… 🤯

💥 La peur de l’échec
💥 Le syndrome de l’imposteur
💥 La comparaison excessive
💥 La peur de l’argent
💥 La non-capacité à déléguer

Les 5 blessures des entrepreneures : Et si elles étaient la clé de votre succès ?


Et si ces blessures étaient en réalité des alliées pour mieux avancer dans votre aventure entrepreneuriale ? Dans cet épisode, elle vous explique comment les transformer en forces et comment les surmonter grâce à des astuces pratiques, des exercices puissants et des outils concrets.


Ce que vous allez découvrir :
✔️ Comment faire face à vos peurs pour ne plus les laisser vous bloquer
✔️ Des stratégies pour dépasser le syndrome de l’imposteur et prendre votre place
✔️ Des conseils pour arrêter de vous comparer et vous concentrer sur VOTRE succès
✔️ Comment transformer votre relation à l’argent et enfin vous épanouir financièrement
✔️ Pourquoi et comment déléguer pour retrouver de l’énergie et du temps pour ce qui compte vraiment


🚀 Entrepreneure et maman ? Cet épisode de Mumpreneur est faite pour VOUS ! Parce que vous méritez de réussir, sans culpabilité, en exploitant vos forces et en apprenant à lever vos blocages.


N’attendez plus ! C'est le moment de transformer vos peurs en moteur de réussite.



Ne laissez pas les blessures invisibles vous freiner ! Écoutez cet épisode de Mumpreneur pour découvrir comment transformer vos défis en opportunités et bâtir un avenir radieux. Que vous soyez au début de votre parcours ou déjà bien avancée, cet épisode vous apportera des éclairages précieux et des stratégies adaptées à votre réalité. Prête à faire le premier pas vers votre épanouissement ? Rejoignez-nous et libérez votre potentiel en tant que maman entrepreneure !


Pour nous soutenir et participer à la campagne de crowdfunding, c'est ici : https://fr.ulule.com/mumpreneur-podcast/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Mumpreneur. Je suis Margaret Piette Cuenca et aujourd'hui on va parler d'un sujet qui touche beaucoup d'entrepreneurs et surtout celles qui jonglent entre la maternité et puis les exigences dans leur entreprise, dans leur business. En tout cas celles qui aussi hésitent à se lancer en tant que maman dans l'entrepreneuriat. On va parler de toutes ces blessures qui effrainent notre... épanouissement en tant qu'entrepreneur. Dans cet épisode, je vais explorer avec vous cinq blessures principales qui peuvent empêcher une entrepreneur de réussir dans son activité et de se sentir pleinement heureuse et épanouie dans son projet entrepreneurial. Ce sont des blessures qui, si elles ne sont pas abordées, peuvent vraiment limiter notre capacité à avancer sereinement. à nous épanouir, à réussir. Et dans cet épisode, vous allez pouvoir découvrir des outils aussi concrets, des exercices pratiques, des astuces que vous allez pouvoir appliquer immédiatement pour pouvoir justement dépasser tous ces obstacles. Ces blessures, on les connaît toutes et il est important d'en parler pour comprendre et surtout pour apprendre à les surmonter. On va aussi voir comment chacune de ces blessures se manifestent souvent chez les mamans entrepreneurs. car je suis convaincue que la maternité, loin d'être un frein, peut devenir une force dans cette aventure. Alors installez-vous confortablement, prenez un moment pour vous. Et c'est parti pour ce nouvel épisode de Memepreneur Podcast. La première peur que j'aimerais aborder avec vous, c'est la peur de l'échec. C'est, je pense, la... peur que j'ai le plus rencontrée lorsque j'étais hypnothérapeute en cabinet. Je recevais beaucoup de mamans, beaucoup de femmes entrepreneurs et c'était vraiment une des peurs les plus courantes. Comment ça se manifeste alors cette peur de l'échec ? C'est des pensées récurrentes comme et si ça ne marchait pas, si je perdais tout, que ce soit quand on lance son activité. que ce soit également quand on a déjà lancé son activité, même si elle fonctionne, ou encore quand on a envie, on ressent ce besoin de se lancer dans l'entrepreneuriat. Et cette peur, j'ai remarqué qu'elle provient souvent d'un besoin de validation extérieure, ou en tout cas d'une notion de perfectionnisme qui est ancrée en nous. Elle peut être aussi exacerbée par la... La peur de décevoir l'entourage, que ce soit sa famille, ses proches. Et dans le contexte de la maternité, elle est d'autant plus affirmée. Cette peur en tant que maman, elle est encore plus intense. Déjà parce qu'il y a d'autres enjeux. Il y a des enjeux aussi financiers qui sont aussi importants. Les enjeux financiers pour toute la famille vont avoir un réel impact. Et puis, c'est aussi cette peur de ne pas être à la hauteur. En tant que maman. Ça peut amener à douter de soi constamment, à hésiter avant chaque prise de décision. Je pense que déjà, avant d'aller plus loin, c'est important d'exprimer ce fait que la peur de l'échec, tout le monde va la traverser au moins une fois, chaque maman entrepreneur va la traverser au moins une fois dans sa vie. Et je pense que ça fait partie du processus entrepreneurial, parce que c'est en échouant qu'on évolue. peur, on va forcément la rencontrer dans n'importe quel projet, projet professionnel ici. Et ça peut vraiment offrir des leçons, des directions nouvelles. Je pense que c'est aussi très culturel. La peur de l'échec, elle est rédhibitoire ici en Europe et plus particulièrement en France, mais dans la culture anglo-saxonne américaine. On a vraiment l'échec qui n'est absolument pas vu comme quelque chose de rédhibitoire. Au contraire, ça fait partie du processus entrepreneurial. Ça peut être ici, en tout cas dans toutes ces consultations que j'ai eues avec les mamans. Entrepreneur, c'est une vraie source de souffrance parce qu'il y a une peur d'oser. D'oser aussi prendre sa place. d'oser créer, oser avancer dans son entreprise. Et ça va avoir un véritable impact en termes de développement, en termes aussi... de valeur personnelle. Quand on creuse un petit peu plus, on se rend compte que cette peur de l'échec, elle est souvent alimentée par des croyances qui sont infondées. Les croyances infondées, on parle de croyances limitantes, et le but de toute thérapie, c'est d'aller chercher ces croyances limitantes, ces croyances infondées, pour après pouvoir les adresser directement et pouvoir... s'en servir justement pour pouvoir avancer. Alors, si on revient sur le concept peut-être de croyances limitantes, les croyances limitantes, c'est un terme qui est ultra utilisé aujourd'hui, mais on ne le redéfinit pas assez. Pour moi, une croyance limitante, c'est une fausse idée. C'est une fausse idée qui va nuire à l'épanouissement personnel et professionnel. Et en fait, le problème des croyances limitantes, c'est qu'il va y avoir... Dans le concept de loi d'attraction, ça va être une prophétie autoréalisatrice. C'est-à-dire, par exemple, si on pense « de toute façon, je suis nul » , on va voir tous les moments où on ne réussit pas quelque chose. Et à chaque fois, on va se dire « de toute façon, comme je suis nul, c'est normal si je n'ai pas réussi » . A contrario, une croyance positive, ça peut être par exemple… je suis douée pour apprendre de mes erreurs. Et les personnes qui vont avoir ce genre de croyance qui est positive, profondément ancrée en elles, elles vont savoir qu'à chaque fois qu'elles vont avoir une difficulté entrepreneuriale, ce qu'on pourrait appeler un échec, elles vont savoir rebondir. Et elles vont en tout cas se mettre dans un conditionnement à chaque fois pour pouvoir savoir rebondir. Et donc... Ça va venir renforcer cette croyance que de toute façon, même s'il y a des difficultés, elles vont savoir rebondir. Les croyances limitantes, elles peuvent venir de l'éducation, elles peuvent également venir de nos parents, nos grands-parents, de nos familles, c'est le concept de la psychogénéalogie. Ça peut venir également de tout ce qui est comparaison excessive. En fait, il y a plein de sources de croyances. qui vont créer ces croyances limitantes et qui vont les renforcer petit à petit au cours de notre vie. C'est important d'en avoir conscience parce que cette peur de l'échec, quand on creuse, elle est forcément liée à des croyances limitantes. Et pour pouvoir surmonter une peur de l'échec, si elle est vraiment handicapante, il faut forcément aller s'adresser à ces croyances limitantes, que ce soit en thérapie ou avec des exercices. Vraiment spécifique. Il faut savoir que la peur de l'échec, la principale conséquence, ça va être une paralysie décisionnelle totale qui va empêcher tout changement. Et ce n'est pas anodin non plus parce que ça touche quand même, alors quand on regarde les chiffres, 40% des personnes qui souhaitent se lancer. qui ont une idée, qui ne sont pas lancées parce qu'elles vont avoir cette peur décisionnelle, cette peur de l'échec et du coup cette peur de prendre cette décision de se lancer. Il faut aussi savoir qu'un Français sur trois veut entreprendre, mais pour chaque personne qui devient dépendante, il y en a dix qui ne sautent pas le pas et principalement à cause de cette... peur de l'échec. Alors, on a vu l'une des sources principales qui va être justement les croyances limitantes, mais on a également d'autres sources de cette peur de l'échec. On va avoir par exemple des traumatismes aussi. Ça va être aussi un conditionnement dans l'enfance qui peut être mis en place. De ce que je constate souvent, on a des personnes qui souffrent de ce syndrome, de cette peur de l'échec. C'est des personnes qui vont souffrir du syndrome du bon élève. C'est-à-dire, c'est des personnes qui vont vouloir vraiment tout le temps faire plaisir, réussir pour faire plaisir à l'entourage, aux autres, ou pour être dans la norme. Et ce syndrome du bon élève, ça va justement... Enfin, c'est souvent des personnes qui ont du coup tout le temps réussi dans leur... vie scolaire et puis ensuite dans leur carrière, sans forcément se remettre en question, en tout cas prendre plaisir dans ce qu'ils faisaient. Et en fait, qu'ils n'ont jamais été confrontés réellement à l'échec. Et du coup, comme ils n'ont jamais été confrontés à l'échec, ce qu'on ne connaît pas nous terrifie le plus souvent. Dans les autres causes, c'est que dans notre parcours scolaire, et ça c'est pour tout... Par tout parcours scolaire confondu, toute personne confondue, on ne nous apprend pas à aimer, essayer les choses. On nous apprend seulement à un objectif de réussite à chaque fois. La note, c'est de savoir valider des acquis ou pas. Mais on n'est pas dans ce process d'apprendre à aimer, essayer des choses, des nouvelles activités. Il faut toujours exceller dans chaque domaine, le maîtriser. Et on ne nous apprend pas non plus à aimer. échouer sereinement et du coup on a peu de modèles d'échecs aujourd'hui autour de nous parce que c'est pas valorisé du tout ça devrait être valorisé ça devrait être la norme et puis ensuite c'est ce qu'on disait tout à l'heure c'est la peur de l'inconnu l'échec c'est un cadre qui est inconnu mais l'entrepreneuriat aussi pour beaucoup On est dans un cadre souvent de salariat, donc on nous conditionne pour être salarié. Et quand on arrive dans l'univers salarial, on est dans un cadre qui est plus ou moins connu. Il y a des repères, il y a des choses qui sont rassurantes, une hiérarchie à laquelle on a eu l'habitude de répondre. Et du coup, l'entreprenariat, pour le coup, il n'y a pas du tout, du tout, du tout, cette vidéo. notre apprentissage au cours de notre parcours scolaire pour être un bon entrepreneur. On n'a pas ces outils de prime abord. Ça s'apprend, bien sûr, mais on ne les a pas, ces outils, et du coup, c'est des modèles qui sont souvent inconnus où il y a très peu de repères. Donc, ça génère une peur de l'inconnu aussi, et c'est une des causes qui peuvent être majoritaires dans ce développement de la peur de l'échec. Alors, les conséquences principales, on en a parlé. C'est l'incapacité à trouver des solutions, le fait de se mettre des œillères, à se dire de toute façon, je vais échouer, ça va, voilà, manque de peau, je l'avais dit, je ne suis pas à la hauteur. Donc on va se mettre des œillères, on va être dans cette paralysie même de prendre les décisions. Ça va également dévaluer notre valeur personnelle, parce que souvent, les personnes qui ont... peur de l'échec, elles vont confondre les échecs professionnels avec leurs propres valeurs personnelles. Si j'ai raté à mettre en place ce projet, c'est que je ne suis pas assez douée dans ce domaine. C'est souvent une des croyances qui va émerger à ce moment-là. Une autre conséquence, ça va bien sûr renforcer toutes les croyances limitantes qui étaient déjà actives, qui avaient déjà activé cette peur de l'échec, et ça va encore plus renforcer la peur de l'échec. Alors maintenant qu'on a un peu posé le cadre de cette peur de l'échec, un peu comment elle se manifeste, la question c'est comment on la dépasse, la peur de l'échec ? Alors, j'ai mis en place plusieurs outils justement pour pouvoir aider à adresser en dehors des thérapies avec hypnose ou avec d'autres professionnels. Le premier outil, c'est déjà de comprendre que l'échec, ce n'est pas une fin en soi, mais ça fait partie du process. C'est une étape qui est indispensable. C'est important de rester dans cette posture d'apprentissage en permanence. Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour que ça se passe mieux ? Lorsqu'on est confronté à l'échec, le but, c'est de se poser cette question. Ou qu'est-ce que je pourrais faire pour que ça se passe au mieux ? Dans cette posture de, justement, on est en train de créer son projet professionnel, on l'a déjà créé, on a cette peur de l'échec qui arrive. Je pense que c'est important de faire un exercice des peurs, on va venir écrire aussi les peurs. pires scénarios qui pourraient arriver et puis du coup, comment ce que je disais, les éviter. Peut-être en s'appuyant aussi sur ce qui dépend de nos ressources. qui dépend de nous. Par exemple, si jamais je veux mettre en place, je veux développer ma visibilité sur les réseaux sociaux. Ok. Imaginons que le pire scénario qui pourrait ne pas fonctionner, ça serait que mes réseaux sociaux soient invisibles et que du coup, je n'arrive pas à développer mon activité par... ce biais des réseaux sociaux. OK, comment, qu'est-ce qu'aujourd'hui, je peux mettre en place par rapport à mes compétences pour développer mes réseaux sociaux ? Si je n'ai pas les compétences, comment j'acquiers les compétences ? Est-ce que je recrute quelqu'un qui a ces compétences ? Le but, c'est vraiment de venir poser tout cela. Ensuite, je pense que c'est important également de regarder... Si jamais les réseaux sociaux fonctionnent, se poser cette question de comment je me sens et quels bénéfices moi j'en tire, qu'est-ce que ça va m'apporter ? Et là on est vraiment dans des exercices de visualisation qu'on utilise beaucoup en hypnose, je pense qu'on les utilise aussi en sophrologie. Ces exercices de visualisation, le but c'est de se visualiser si on a accompli. quelque chose qui nous semblait difficile et comment on se sent. Et le but, c'est vraiment d'aller dans tous ces détails. Qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que j'entends ? Qu'est-ce que je ressens ? Et puis ensuite, c'est également regarder si jamais on ne fait rien. On est dans cette inaction. Comment on se sent ? Et puis, à quoi elle ressemblerait notre vie dans six mois, un an, si jamais on n'a rien mis en place de positif ? Ça, c'est la première chose. Ensuite, ce que je préconise, ça serait de faire, et ça, je l'avais entendu également lors d'une conférence avec Jenny Chamas sur le leadership au féminin, et je le retrouve. également avec d'autres variantes, mais ça serait de faire un tableau de toutes les réussites passées. Donc à chaque fois qu'on a une réussite, le but c'est de venir l'écrire dans un tableau ou dans un carnet, en tout cas quelque chose qu'on va pouvoir conserver avec soi. Et puis en fait à chaque fois qu'on a un moment de doute, un moment où c'est difficile, pouvoir relire cette réussite. Chaque réussite devrait être célébrée. Ensuite, notre façon de dépasser cette peur de l'échec, je pense que c'est de bien se comprendre, de bien se connaître. Plus on connaît son fonctionnement avec ses points forts, ses points faibles, ses besoins psychologiques, sa manière de fonctionner, plus on va réussir justement à contrebalancer tous ses points faibles. venir renforcer justement toutes ces forces et contrebalancer cette peur de l'échec en s'appuyant justement sur ces forces. Pour ça, j'ai noté quand même trois outils qui m'ont bien servi. On a tout d'abord l'outil du MBTI, qui permet déjà de voir un petit peu comment on fonctionne. Mais ça, c'est de manière très globale, ce n'est pas que dans le monde professionnel. Et puis, du coup, comprendre ses points forts, ses points faibles, si on est plutôt introverti, extraverti, etc. Pour savoir ce qui nous demande le plus d'énergie aussi. Et puis, comprendre également comment fonctionnent les autres. Plus on comprend comment fonctionnent les autres, et parfois, notre façon de fonctionner n'est pas forcément ultra compatible avec celle des autres, mais le fait de le savoir... Ça permet d'enlever des points de tension aussi. Et ça, ça joue dans ce process de cette peur de l'échec, justement. Donc, l'MBT, moi, ça m'avait vraiment beaucoup aidée. Un deuxième outil que j'ai découvert il n'y a pas si longtemps que ça, auquel je me suis vraiment intéressée et qu'au début, j'étais très sceptique. Et au final, j'ai trouvé ça ultra pertinent dans ma manière de travailler. C'est le design humain. Je pense qu'on refera des focus sur ces outils. Aujourd'hui, le but, c'est de présenter les cinq blessures principales des femmes mamans entrepreneurs, en tout cas des femmes entrepreneurs, et puis avec déjà des pistes d'outils. Puis on reviendra. sur chacune de ces blessures qu'on va pouvoir bien détailler avec les outils spécifiquement dans des podcasts à chaque fois bien distincts. Donc le design humain, c'est vraiment un outil pour bien se comprendre, comprendre son fonctionnement, aider aussi à mieux s'organiser au quotidien. Et puis un dernier outil que j'ai découvert très récemment, c'est le PCM, Process Communication Model. qui a été mise au point par un psychologue américain. J'espère que je prononce bien, Tybee Keller. C'est pour la NASA que ça a été mis en place et qui va mettre en lumière six types de personnalités. Le persévérant, l'analytique, le rêveur, le promoteur, le rebelle, l'empathique. Et même quand on a des associés ou des personnes avec qui on travaille, ça peut être même des personnes en freelance, c'est toujours intéressant de voir. comment ces personnes-là aussi fonctionnent pour pouvoir rechercher cette harmonie. Plus on sera au courant des forces des uns des autres, des fonctionnements des uns des autres, de soi, plus ce sera facile de dépasser cette peur de l'échec. Voilà pour les outils principaux pour aider à dépasser aujourd'hui cette peur de l'échec. Je propose maintenant de passer à la deuxième blessure qui est le syndrome de l'imposteur. Ce syndrome de l'imposteur, c'est ce sentiment constant de ne pas mériter son succès, de ne pas être à la hauteur. C'est aussi l'impression de tromper et d'upé son entourage. Je dis par exemple que tu n'es pas assez compétent, compétente, que tu n'as pas les compétences nécessaires, que tu n'as pas aussi assez d'expérience ou que tu as trompé les autres pour qu'ils croient en toi, mais qu'ils vont bientôt découvrir que tu es un usurpateur. Et chaque situation de succès est expliquée par des choses totalement extérieures à soi, comme de la chance, du hasard. J'ai vraiment eu de la chance d'avoir décroché ce rendez-vous avec cette personne. C'était inespéré, par exemple. Il y a vraiment cette peur d'arnaquer les gens qui est ultra forte, que les autres découvrent que l'entrepreneuse que l'on est est une usurpatrice. Et si on creuse un petit peu, c'est typiquement ce qui souffre de ce syndrome de l'imposteur, c'est typiquement ces personnes qui font mille formations dans l'année, et j'en fais partie, qui font mille formations dans l'année pour être sûres qu'elles ont assez d'outils, pour être assez compétentes, pour aider au mieux les autres, parce que sinon les autres vont penser qu'elles n'ont pas assez d'outils, elles ne sont pas assez compétentes, elles ne sont pas légitimes. Ensuite, ça peut être également pour les personnes qui lancent des accompagnements en ligne. Elles vont mettre 1000 outils, 1000 ressources, 1000 façons de faire pour que la formation soit la plus complète possible, pour que les gens soient vraiment contents et surtout qu'ils ne se disent pas « mais en fait, pourquoi j'ai pris cette formation ? Elle est vide, elle est creuse, la personne n'est vraiment pas légitime à proposer ce genre de formation » . J'avais regardé dans le livre d'Alexandre Dana, le fondateur de Live Mentor, qui est un organisme de formation aujourd'hui qui est vraiment très développé en France, organisme de formation surtout pour les entrepreneurs, si je ne me trompe pas. Et il a sorti un livre justement sur les blessures aussi des entrepreneurs. Alors, je n'ai pas forcément les mêmes blessures que lui, mais en tout cas, on se retrouve dans celle du syndrome de l'imposteur. Et elle interrogeait plus de 10 000 personnes. Et sur ces 10 000 personnes, il y a quand même 25 % des personnes qui se sentaient concernées, surtout par ce syndrome de l'imposteur, surtout dans le premier stade de développement de l'entreprise. Il faut quand même savoir qu'au cours de notre carrière, on est quand même une grande majorité à au moins rencontrer une fois ce syndrome de l'imposteur. Et malheureusement, cette peur, elle ne va pas beaucoup bouger, même si l'entreprise a un grand succès, même si ça fonctionne bien, parce que la personne qui souffre d'un syndrome de l'imposteur, souvent, est tellement persuadée que c'est grâce à la chance, voilà, à l'alignement des planètes, que son entreprise a marché, que son projet a fonctionné. que ça ne va même pas valoriser sa confiance et sa valeur personnelle. Et pour pouvoir l'adresser, c'est vraiment plus des nœuds à l'intérieur qu'il va falloir débloquer. C'est plus un travail d'introspection profond qu'il va falloir... développer. Alors, les causes. Les causes, très factuellement, ça peut être déjà si l'entreprise, elle n'est pas rentable. Une entreprise, si elle n'est pas rentable, ce n'est pas forcément parce que le créateur de cette entreprise, le fondateur, est un usurpateur ou qu'il n'est pas assez doué dans ce qu'il fait. Mais c'est ce que vont se dire toutes les personnes qui souffrent de ce syndrome de l'imposteur. Ça peut être également lorsque la personne rencontre des moments difficiles dans sa vie entrepreneuriale, par exemple une chute du chiffre d'affaires ou des avis négatifs, par exemple. Ça peut également naître d'une comparaison, et ça on y reviendra tout à l'heure, le fait de comparer avec d'autres entreprises, d'autres personnes. Je veux dire, dans mon secteur d'activité, telle personne réussit carrément mieux que moi. C'est parce qu'elle, elle est légitime. Moi, je suis un gros imposteur face à cette personne, en tout cas. Ça peut aussi être lié à des peurs. Peur de ne pas être acceptée, la peur d'être rejetée. Le syndrome de l'imposteur, c'est la peur que les autres dans notre écosystème ne nous voient pas. comme intégrés à cet écosystème. Par exemple, si on se reconvertit pour devenir hypnothérapeute, parce que c'est un domaine que je connais bien, beaucoup de personnes dans ce milieu-là vont se dire « Oh là là, j'ai peur que les autres voient que je ne suis pas aussi douée qu'eux en hypnose, parce que ça reviendrait à être rejeté ou à ne pas être accepté par ses pairs. » Et ça, c'est difficile pour majorité de personnes. Il y a quand même 70% de la population qui sera concernée au moins une fois par le syndrome de l'imposteur, si on revient sur des chiffres proposés par Le Figaro dans un article de 2019. Et donc, cette peur de ne pas être acceptée et d'être rejetée, c'est aussi lié à un autre besoin, c'est ce besoin de reconnaissance, qui est un peu plus profond. C'est cette. peur est plus générale, c'est cette peur de ne pas être aimée, tout simplement, appréciée. Dans le contexte de la maternité, c'est quand même important de le signaler, dans le contexte de la maternité, ce syndrome, il peut se manifester que par la pensée que les autres mamans, elles font de toute façon mieux que moi, ou que je ne suis pas assez présente, ni pour mon enfant, ni pour mon entreprise. Ça peut aussi... être comme penser que les autres entrepreneurs de manière générale font mieux que moi puisqu'elles ont plus de temps que moi, puisqu'elles ne sont pas forcément mamans ou qu'elles ne sont pas données une part importante à la maternité. Et puis, avec les réseaux sociaux, il y a aussi le fait de voir toutes ces mamans entrepreneurs avec ces vies parfaites, ces vies toutes lisses, qui arrivent à tout gérer, l'orgas, etc., d'une main de maître. Et du coup, ça, ça peut créer... aussi ce sentiment d'imposteur parce qu'on peut se dire pourquoi les autres arrivent à tout gérer et pas moi ? Parce que les autres, elles font bien et que moi, dans tous les cas, je ne saurais jamais bien faire. Les conséquences, elles sont assez dramatiques quand même parce que les conséquences principales, ça va être un travail acharné qui peut mener jusqu'au burn-out. Ça va être aussi le fait d'avoir ce sentiment d'insécurité qui va jouer sur notre valeur personnelle et la dégrader en permanence. C'est la sensation de ne jamais en faire assez, de ne jamais être assez organisé. Donc ça joue aussi sur la valeur personnelle, ce sentiment d'infériorité. Ça peut aussi créer des nouvelles croyances ou renforcer des croyances limitantes, comme de toute façon pour vivre heureux, vivons cachés. pour pas que les autres puissent voir mes failles, mes vulnérabilités, mes moments de faiblesse. Et ça tend à nous inciter à revêtir un masque social. On exprime ce que l'on présume être pensé par les autres pour se protéger, par exemple, de la critique. Et on commence à édulcorer notre discours, à ne plus oser exprimer nos propres opinions. Alors heureusement, il y a des astuces. Il y a des exercices pour pouvoir dépasser ce syndrome de l'imposteur. Le premier exercice que je recommande, c'est déjà écrire une lettre de validation à soi-même. C'est-à-dire écrire une lettre dans laquelle on va pouvoir écrire tout ce qui va bien chez nous, toutes nos compétences, nos réussites, nos efforts. Et à chaque fois qu'on se sent dans une situation d'imposteur, le but c'est de pouvoir relire cette lettre. C'est du coup faire cet exercice. pour soi, mais aussi demander à l'entourage de faire cet exercice pour nous. Et ça, c'est très souvent demandé maintenant par les coachs en développement personnel. C'est demander à l'entourage directement quels sont mes points forts. Quels sont mes points forts dans la vie ? Vraiment se focaliser sur les forces. On peut aussi se focaliser sur les points améliorés, mais plutôt se focaliser sur les forces. Et puis garder toutes les preuves d'encouragement, de félicitations. Ça, ça peut être, tout à l'heure, on parlait dans la peur de l'échec, pour surmonter, d'avoir un petit carnet ou un tableau. Moi, je conseille d'avoir un carnet. On va écrire à chaque réussite, chaque moment de réussite dans ce carnet. Dans ce carnet, on va pouvoir également garder toutes ces preuves d'encouragement, de félicitations de l'entourage, de nos pairs aussi, de nos pairs dans les personnes dans le même milieu professionnel que nous. On va pouvoir garder notre lettre de motivation qu'on a écrite à nous-mêmes. Et à chaque moment difficile, il faut absolument relire ce carnet. Il faut noter mois par mois aussi. Toutes les choses qu'on a réussies au cours de sa vie, même ces choses insignifiantes. Les petites réussites, les grandes réussites. Ça, c'est la première chose ultra importante. La deuxième chose importante, je pense que c'est un apprentissage à faire. C'est l'apprentissage... euh... de la vente, c'est-à-dire savoir se vendre soi, savoir pitcher ses projets. Il y a de plus en plus aujourd'hui de cours qui aident à pitcher ses projets, à savoir se vendre, et ça c'est important. C'est important pour ça de bien connaître aussi ses forces, ses faiblesses, d'être clair dans ses objectifs d'entrepreneurial, et dans les directions et stratégies qu'on souhaite mettre en place. Ça va nous inciter à faire ce travail en profondeur pour venir renforcer ce qui est cohérent, ce qui l'est moins, et du coup détruire et déconstruire, j'ai envie de dire petit à petit, ce syndrome de l'imposteur ou toutes ces injonctions d'imposture qui pourraient nous traverser. Ça nous force, troisièmement, ainsi à développer cette posture de l'apprenant. Personne ne sait tout. Et l'entrepreneuriat, c'est vraiment un domaine qu'il faut apprendre, qui est loin d'être inné. Il faut accepter, je pense, que cet apprentissage fasse partie du process. Et que chaque peur de l'échec, même si ce n'est pas ici la peur directe, la peur de l'échec est liée aussi au syndrome de l'imposteur. Chaque gros échec... la personne qui souffre de syndrome de l'imposteur, ça va venir renforcer son syndrome de l'imposteur. Et donc du coup, être dans cette posture de l'apprenant et dédramatiser les échecs, comprendre ses points forts, ses points faibles, ça, ça va vraiment aider aussi à sortir de ce syndrome de l'imposteur. Et puis, je pense, une des choses les plus fortes et puissantes, Ça va être de s'entourer de personnes qui nous soutiennent, qui nous rappellent nos compétences. Et pour ça, j'aime bien parler de mentorat, donc être accompagné d'un mentor, mais également d'une communauté, rejoindre plein de communautés. D'entrepreneurs, par exemple, du bien-être si on est hypnothérapeute, de femmes entrepreneurs, de mamans entrepreneurs. Le but, ça va être vraiment de pouvoir se soutenir. de voir qu'on partage les mêmes problématiques et que ce n'est pas juste lié à nous et notre syndrome de l'imposteur, mais que les autres les rencontrent aussi et comment font les autres pour les dépasser. Ça peut être vraiment un excellent moyen pour s'épanouir. Et puis, le syndrome de l'imposteur, c'est souvent qu'il y a des difficultés sur certains points faibles dans le développement de son entreprise ou dans certaines compétences. Du coup, ça aide aussi à s'entourer de personnes qui sont compétentes. Tout ça, ça va vraiment venir renforcer sa valeur personnelle pour pouvoir contrer le syndrome de l'imposteur. On pourra détailler tout cela beaucoup plus profondément en allant dans un podcast complètement dédié à ce syndrome de l'imposteur. Là, le but, comme je le disais tout à l'heure, c'est vraiment d'aller voir un peu en superficie, mais déjà en présentant des outils intéressants, les cinq blessures des mamans entrepreneurs, ou en tout cas des femmes entrepreneurs. Et la troisième blessure, qu'on a déjà un petit peu abordé tout à l'heure, c'est cette comparaison excessive. Et ça, ça touche tout le monde. La comparaison excessive, c'est le fait de se mesurer constamment aux autres, de se dire qu'on n'est pas assez bien, pas assez rapide, pas assez compétent par rapport à d'autres, et ça peut être vraiment toxique et dérangeant. Très décourageant également. On est convaincu que le fonctionnement de l'autre est beaucoup plus efficace que le sien, alors qu'on n'a pas forcément, par exemple, la même façon de travailler. souvent, lorsqu'on se lance dans l'entrepreneuriat ou qu'on est sur le point de se lancer, on regarde comment les autres personnes qui ont réussi, ont réussi justement. On essaye de comprendre leur modèle et on va aller voir toutes les best practices, meilleures façons de réussir justement dans son secteur d'activité. Alors, l'objectif vraiment des best practices, ce n'est pas de sombrer dans un mimétisme et de vouloir intégrer, reproduire. Toutes ces méthodes qui fonctionnent, c'est vraiment de plutôt comprendre quels sont les leviers de réussite et lesquels on va pouvoir appliquer et comment nous, on va pouvoir les prioriser. On dit d'ailleurs souvent que lorsqu'on se lance, il vaut mieux se focaliser sur un ou deux leviers, comparé à tous les modèles qui existent dans la nature. Parce que ceux qui ont réussi, il faut regarder quand même, ils ne sont pas au même stade que nous. Au stade actuel, bien sûr qu'ils ont plus de moyens financiers et humains derrière pour pouvoir déployer plus de leviers et donc accroître encore plus leur croissance et leur visibilité. Et donc, ils sont encore plus en capacité de développer leur réussite. Mais à trop vouloir copier, on oublie donc de revenir aux questions essentielles. Qu'est-ce que moi, je peux faire à mon niveau ? Qu'est-ce que je peux faire pour ne pas m'épuiser ? Qu'est-ce que je peux faire pour limiter mes budgets ? Parce que c'est ça aussi les premières problématiques que l'on rencontre lorsqu'on se lance, c'est qu'on a des budgets qui sont très limités. À trop vouloir copier, on oublie également de se poser les questions fondamentales. C'est quels sont mes désirs profonds ? Quels sont mes désirs profonds avec mon entreprise ? Donc en perso et en pro. Est-ce que, par exemple, c'est faire comme le voisin, le concurrent, et générer, je ne sais pas, 20 000 euros de chiffre d'affaires par mois ? Ou bien, moi, mon vrai désir, c'est pouvoir me payer 2 000 net, mais avoir du temps pour moi et mes enfants ? Il n'y a pas une bonne réponse là-dessus. C'est nous, qu'est-ce qu'on veut prioriser aujourd'hui, dans notre vie ? C'est quoi aussi ma vision de la réussite ? Et c'est d'autant plus marqué cette comparaison excessive dans le domaine de la maternité. Parce qu'en tant que maman entrepreneur, tu peux te retrouver à comparer ton emploi du temps, ton énergie, ton niveau de réussite, à d'autres mamans entrepreneurs qui semblent avoir plus de temps, ou en tout cas plus de résultats. Mais chaque situation est unique, chaque parcours entrepreneurial est différent, chaque désir est différent derrière sa vie familiale, personnelle. et professionnelle. Cette blessure de la comparaison accessible, ça va avoir de nombreuses conséquences. La première, on l'a abordée, c'est se tromper de stratégie. On ne se focalise pas sur ses désirs et ses besoins, ni sur ses capacités concrètes, matérielles, humaines, et on va vouloir copier les stratégies des autres sans se remettre en question et sans s'interroger sur le pourquoi. Pourquoi on fait tout ça, en fait ? Pourquoi on s'est lancé dans cette vie entrepreneuriale ? La deuxième conséquence, c'est de l'anxiété. Une anxiété récurrente omniprésente. Une anxiété récurrente omniprésente qui va jouer sur notre valeur personnelle, qui va être complètement en chute libre. On va avoir une destruction de la confiance en soi, de la dévalorisation. Les autres réussissent mieux que moi, ils font mieux que moi. Et puis, c'est aussi s'imposer une manière de travailler qui ne nous correspond pas. Si on voit le concurrent qui, par exemple, dépose ses enfants à la garderie à 7h30, à 8h du matin, par exemple, et qui, par exemple, travaille jusqu'à 20h et que moi, je ne me retrouve pas dans cette façon de faire, ça va avoir un impact plus que néfaste. Je vais perdre mon authenticité, ma valeur ajoutée, ma flamme, mon énergie, ma motivation, mon essence entrepreneuriale et je vais arriver au burn-out. Il y a plusieurs manières, astuces justement pour se libérer un peu de cette comparaison excessive. La première, ça va être déjà arrêter et limiter les réseaux sociaux. C'est imposer des horreurs de réseaux sociaux et des stratégies autour des réseaux sociaux. Le but, c'est vraiment de prendre du recul et se concentrer sur ses objectifs. plutôt que sur la réussite des autres. La deuxième chose, ça va être vraiment de se focaliser sur ses progrès. On a parlé déjà pour les premières blessures de ce petit carnet, avec toutes ses réussites, donc pour pouvoir les célébrer, célébrer chaque réussite, chaque progrès que l'on fait. On parlait tout à l'heure de tous les mois, moi je parlerai maintenant de toutes les semaines. C'est notre chemin et unique. Ensuite, il y a tous ces exercices de gratitude. Chaque soir, ça peut être écrire trois choses pour lesquelles on est reconnaissant sur notre journée. Et ça aide à recentrer son attention sur ce qui est bien et pas sur ce qu'on n'a pas. Ensuite, toujours, je recommanderais toujours apprendre à se connaître, comprendre son fonctionnement, son organisation. Ses désirs profonds, on a déjà cité plusieurs outils intéressants, mais ça peut être juste se poser la question pour... Pourquoi j'ai monté mon entreprise ? Quel est mon désir profond derrière cette création d'entreprise ? Et puis, ce qui est intéressant pour pouvoir se libérer un petit peu, se détacher de cette comparaison excessive, c'est avoir une connaissance vraiment approfondie de son marché et ses clients. On parle de personas, de niches, de clients cibles. Comprendre vraiment quels sont les problèmes de mes clients et comment je les résous. Quel est leur niveau de satisfaction ? Parce que souvent, on se compare à des entreprises qui n'ont pas forcément, en réalité, le même marché cible que nous, la même cible. Et du coup, c'est intéressant de se rendre compte qu'il y a un décalage entre la réussite des autres et la nôtre, alors qu'on n'est pas sur les mêmes objectifs et sur les mêmes clients cibles, par exemple. Tout ça, c'est des outils qui sont ultra intéressants pour pouvoir justement dépasser toute cette comparaison excessive. Et puis on va arriver sur la peur de l'argent. La peur de l'argent, ça pour moi, c'est la quatrième peur. C'est une peur qui n'est d'ailleurs pas si souvent que ça abordée, cette peur de l'argent. Et ce n'est pas forcément une peur de manquer d'argent, c'est beaucoup plus complexe que ça. C'est une problématique psychologique et émotionnelle complexe qui peut avoir de multiples causes et conséquences. et souvent qui ressort, ressurgit, s'intensifie dans le contexte de l'entrepreneuriat. Et du coup, cette peur, elle se manifeste de plein de manières différentes. Une peur de manquer de l'argent, mais aussi une peur de ne pas être à la hauteur financièrement ou même une peur irrationnelle de l'abondance, peur de ne pas le mériter. Soit de ne pas savoir le maîtriser aussi, ou pas... ne pas avoir mérité cet argent. Et dans le contexte de la maternité, cette peur de l'argent, elle peut vraiment être exacerbée. Car on veut offrir une vie stable à la famille, et on se demande si l'entreprise, elle pourra vraiment subvenir aux besoins du foyer, ou si on va perdre de l'argent dans tout ce processus. Alors, les causes de la peur de l'argent, elles sont assez multiples. On retrouve beaucoup dans l'enfance, dans l'éducation, avec toutes ces croyances qui sont ancrées. On parlait de croyances limitantes tout à l'heure, on y est totalement ici aussi. Par exemple, si on grandit dans un environnement où l'argent est source de stress, de conflits, même de manques, c'est possible que cette peur soit intégrée dès le plus jeune âge et qu'on pense que l'argent, dans tous les cas, ça génère du stress, du conflit, du manque. On peut avoir aussi dans toutes les expériences, cette cause numéro un des expériences passées, c'est le traumatisme financier. Ça peut être des expériences traumatiques comme la perte par exemple d'un emploi. La faillite, l'endettement important qui peuvent marquer durablement et on a peur de revivre la même situation. La deuxième croyance, et souvent c'est quand même lié à toutes ces expériences passées, en tout cas le contexte familial, la deuxième cause, ça va être cette croyance limitante que l'argent est mauvais, que l'argent est difficile à obtenir. Par exemple, l'idée que ceux qui ont beaucoup d'argent sont... égoïste, corrompu, déconnecté des réalités sociales et qu'on ne veut pas devenir comme ça. Et donc du coup, inconsciemment, on va venir saboter ce succès, un succès financier parce qu'on a peur de devenir une personne mauvaise. Ou encore, de toute façon, l'argent, ça ne pousse pas sur les arbres, c'est difficile à obtenir et ça doit être mérité à l'assure de son fonds et ce n'est pas si facile que ça de gagner de l'argent. Personne ne s'enrichit. très facilement. Et ça, ça peut amener une relation toxique, ces croyances, avec l'argent, où chaque réussite financière, elle semble toujours être accompagnée de pression ou d'un sentiment de culpabilité. La troisième cause de la peur de l'argent, ça va être la peur liée au succès. On a peur du changement. Paradoxalement, certaines personnes ont peur du succès financier parce que ça implique du changement dans leur propre vie. Leur environnement, leurs relations. Elles redoutent les responsabilités ou même les façons dont les autres pourraient les percevoir. Il y a aussi cette peur de l'échec associée au succès. Avoir plus d'argent peut aussi entraîner à cette peur de cette gestion de cette richesse. Par exemple, la peur de prendre de mauvaises décisions et de tout perdre ce que l'on a durement gagné. Et ça, ça peut aussi entraîner une paralysie de l'action. La quatrième cause de la peur de l'argent... C'est le manque de confiance en soi. On manque de compétence financière. Si une personne ne se sent pas compétente en gestion d'argent, elle peut développer une anxiété à l'idée d'en avoir. Et ce manque de maîtrise, ça peut rendre l'idée de réussir financièrement encore plus intimidante. La personne, elle peut ainsi, si jamais elles ont un manque de confiance en soi, se sentir... indigne de réussir financièrement, c'est-à-dire renforcer le syndrome de l'imposteur dont on parlait tout à l'heure, et on peut avoir des doutes constants sur la légitimité à demander ou recevoir de l'argent, surtout si ces personnes, elles ne se sentent pas assez qualifiées. Qui suis-je de toute façon pour pouvoir faire un crowdfunding ou aller voir des investisseurs, faire des levées de fonds, par exemple ? Qui suis-je pour vendre un programme ? à 5 000 euros moi qui n'ai pas fait une école de commerce ou qui n'ai pas fait 10 années d'études supérieures. Et puis la cinquième cause de cette peur de l'argent ça peut être un contexte plutôt socio-économique avec une pression sociétale. Dans la société, gagner de l'argent Cette réussite financière, en tout cas, c'est vu comme une validation de sa personne. Et ça peut créer une pression excessive pour réussir financièrement. Et ça génère une peur de l'échec ou une peur du manque d'argent qui est juste invivable. Du coup, les conséquences, elles sont vraiment nombreuses de cette peur de l'argent. La première, c'est un blocage dans la gestion de l'entreprise. On l'a vu, ça pouvait vraiment paralyser. On peut avoir par exemple ce blocage pour fixer des prix justes, pour par exemple de demander ou recevoir de l'argent, faire des levées de fonds. Ça va générer deuxièmement en conséquence du stress et une anxiété permanente. Peur de l'argent engendre souvent un stress chronique qui est lié à la gestion financière. Une personne peut vivre dans cette inquiétude constante à propos de ses finances. Même lorsqu'il n'y a pas de raison objective, elle va continuer à s'inquiéter. Elle va s'épuiser dans cette anxiété. Ça peut ainsi affecter la santé physique, émotionnelle, faire des troubles du sommeil, problèmes digestifs, voire des burn-out. On parlait tout à l'heure de blocage dans la gestion de l'entreprise. Pour aller plus loin, ça peut aussi créer des retards dans les prises de décisions. La personne qui a peur de l'argent peut procrastiner. dans cette façon de prendre des décisions hâtives par manque de confiance dans sa capacité à gérer l'aspect financier de son entreprise. On peut avoir également la peur de l'abondance et du succès. Alors, c'est une peur, c'est une conséquence qui est assez lourde dans le monde de l'entreprise parce que c'est un peu de l'auto-sabotage. Si on a peur de l'abondance, du succès, on a peur que son entreprise fleurisse, soit florissante et puis c'est vraiment aller à contre-courant de l'objectif entrepreneurial. du coup la personne qui a cette peur de l'argent, elle peut inconsciemment saboter ses propres réussites financières. Elle peut minimiser par exemple ses réussites, hésiter à réclamer des récompenses financières, éviter des situations qui pourraient lui permettre d'augmenter ses revenus. Et ça peut limiter son potentiel et ses chances de succès. La peur de l'argent, ça peut également empêcher une croissance personnelle et une croissance professionnelle. Ça peut empêcher, ou en tout cas limiter, cette capacité à se développer personnellement, professionnellement. Parce que si une personne, elle ne prend pas des risques financiers à un moment ou à un autre, on le sait, toute création d'entreprise, il y a un risque financier derrière, forcément. Eh bien, si la personne, elle n'investit pas en elle-même, dans son entreprise, à un moment ou à un autre, elle va se retrouver coincée dans un cercle de stagnation. Et même si l'entreprise fonctionnait, à partir du moment que la personne n'investit pas dans son entreprise, son entreprise, elle a stagné. Et on sait très bien qu'une entreprise qui stagne, de manière quitte, si cette stagnation perdure dans le temps, l'entreprise va arriver dans une phase de déclin par la suite. Alors, les astuces pour pouvoir dépasser cette peur de l'argent, elles sont nombreuses. Tout d'abord, je pense qu'il y a un travail en profondeur à faire en thérapie autour des croyances limitantes. Ça peut être, si on veut commencer déjà par soi-même, faire un exercice de journaling. On va écrire toutes ces croyances qu'on a sur l'argent et puis faire une colonne à côté par quoi on a envie de les remplacer, ces croyances. Déjà, prendre juste conscience de ces croyances limitantes autour de l'argent, ça peut être intéressant. Ensuite, deuxième astuce, ça va être de se fixer des objectifs financiers qui sont clairs et réalistes. Travailler sur des objectifs financiers spécifiques et mesurables, ça permet de se concentrer sur des actions concrètes et réduire l'anxiété face à l'incertitude. Il faut aussi que ça soit des objectifs qui soient réalisables. On parlait pour les autres peurs beaucoup du travail de visualisation. Ici encore, je pense que c'est essentiel de se visualiser dans cette prospérité financière. Il faut imaginer son entreprise générant plus de revenus et soit en tant que gérant avec justement tout cet argent, comment on va le gérer avec sagesse. Il y a ce travail également de se former. à la gestion financière, pour accueillir des compétences en gestion financière, en business, et c'est crucial pour pouvoir reprendre confiance. Au moins avoir les bases, et puis après, si on s'en dépassait, s'entourer de personnes compétentes, mais déjà avoir ces bases avec des experts dans le domaine, et ça c'est l'un des meilleurs moyens pour pouvoir dépasser cette paralysie liée à la peur de l'argent. Et puis, bien sûr, on a tous les exercices de reprogrammation avec le coaching, la PNL, l'hypnose pour pouvoir lever tous ces blocages inconscients liés à l'argent, en tout cas les réévaluer pour les adapter des situations qui sont beaucoup plus positives. Le but, c'est à terme, avoir cette pensée que l'argent n'est ni bon ni mauvais. C'est juste un moyen. C'est juste un outil. Et puis on arrive déjà à notre cinquième blessure des entrepreneurs, qui est cette non-capacité à déléguer, comme j'aime l'appeler, qu'on pourrait également appeler contrôle excessif, obsession du détail, il y a plein de manières de reformuler. En effet, certaines personnes ont du mal à déléguer car elles pensent que personne ne fera aussi bien qu'elles le travail. Et c'est cette non-capacité à déléguer, ce contrôle excessif, et cette obsession du détail. Je mets les trois un peu dans le même panier. Ces trois éléments qui sont des problématiques fréquentes en réalité chez de nombreux entrepreneurs. En particulier... celles qui cherchent à tout maîtriser dans leur entreprise. Ces comportements, je ne vous en prends rien, sont liés à des peurs, des croyances limitantes ou même des stratégies de gestion maladroites. On ne veut pas déléguer parce que ça va coûter de l'argent, mais on perd du temps et donc, dans un sens, on prive notre entreprise, notre zone aussi de génie, notre capacité à générer de l'argent parce qu'on est trop focalisé sur des tâches. pour ne pas perdre de l'argent ailleurs. En tous les cas, cette non-capacité à déléguer, ça va avoir des effets négatifs sur notre équilibre de vie, notre santé mentale et le développement de notre entreprise. Et ça, c'est quand même une blessure qui est typique pour les mamans, qui ont une charge mentale assez incroyable déjà dans leur foyer et qui s'en rajoutent encore plus dans leur entreprise parce qu'elles sont aussi habituées à tout porter. Cette gestion du temps entre maternité... et l'entreprise, ça peut rendre la délégation encore plus importante. Et déléguer, ça demande de la confiance et cette capacité à lâcher prise, ce qui est difficile, ce qui est difficile vraiment en tant que maman. En tant que maman, les journées, souvent, on a très peu de moments pour lâcher la pression, justement, se lâcher prise. Et du coup, on se conditionne dans le fait de se surcharger en permanence. Alors justement, on va aller un peu plus en profondeur dans cette cause de la non-capacité à déléguer dans ce contrôle accessible et cette obsession du détail. La première cause, c'est le perfectionnisme. C'est cette croyance que de toute manière, seul soi-même, on fait bien les choses. Et c'est une croyance au final limitante parce que, en effet, peut-être que les autres ne feront pas aussi bien que nous, peut-être qu'ils feront différemment, mais peut-être qu'aussi on peut leur apprendre à bien faire. Et si on ne passe pas sur cette étape de l'ésotérisme, d'autres peuvent bien le faire si on leur apprend, et qu'on ne change pas cette croyance de « de toute façon, qu'importe ce que je fais, les autres le feront mal » , ça va renforcer cette croyance limitante et ce besoin de perfectionnisme. Perfectionner, c'est croire qu'on doit tout faire soi-même, car personne d'autre ne pourra le faire aussi bien. Ça peut être quand même lié à une image de soi qui est basée sur la peur de ne pas être à la... hauteur. On parlait tout à l'heure du syndrome de l'imposteur. Les peurs, elles se relient les unes les autres. Il peut y avoir aussi cette peur de ne pas être à la hauteur, mais aussi cette peur à l'imperfection. On peut avoir peu de tolérance pour l'imperfection. On a peur que les autres fassent des erreurs, ou que si quelque chose n'est pas parfait, ça pourrait nuire à notre image ou à celle de notre entreprise. Tout ça, c'est des croyances limitantes. À travailler, Mais déjà, prendre conscience de toutes ces causes, c'est essentiel. Deuxièmement, cette peur, elle est aussi liée à peur de perdre le contrôle. Déléguer, ça nécessite de faire confiance à quelqu'un d'autre pour prendre en charge des tâches importantes. Et ça peut être difficile quand on a déjà du mal à lâcher prise. On a peur qu'il y ait des erreurs qui se produisent. Puis on peut aussi avoir du mal à faire confiance aux autres. pour mettre en place une tâche correctement, exécuter une tâche correctement, particulièrement si ces personnes entrepreneurs ont déjà eu des expériences salariales ou dans ces expériences salariales, des mauvaises expériences justement avec des collaborateurs ou des employés dans le passé. Moi, ce que je relève souvent, c'est qu'il y a quand même un manque profond de confiance en soi. Le fait de ne pas se sentir à la hauteur dans son entreprise, ça peut engendrer un contrôle excessif sur tous les aspects de son business. Parce qu'en délégant, on risque de se sentir vulnérable, de remettre en question ses propres compétences. Et on a peur qu'en délégant, les autres voient à quel point on n'était pas finalement à la hauteur sur cette tâche. Certaines personnes ont du mal à partager aussi le pouvoir, entre guillemets, à accepter que d'autres puissent avoir des idées, des méthodes différentes de soi. Ça peut entraîner ce désir de contrôle excessif. Quatrièmement, on l'a brièvement abordé tout à l'heure, ça peut être des problèmes juste d'organisation, des problèmes de gestion de temps. Pour ça, c'est important de connaître ses priorités. Si une entrepreneur, elle a du mal à établir ses priorités ou si elle se laisse emporter par des détails, elle peut se retrouver à gérer des tâches qui ne sont pas forcément les plus importantes. Et elle va accumuler, accumuler, accumuler des tâches au lieu de les déléguer. Idem s'il y a un manque de clarté sur les objectifs, cette fois à long terme. On parlait tout à l'heure pour la peur précédente de savoir définir des objectifs, en tout cas l'essence de son entreprise, ses désirs profonds, les objectifs, la stratégie. On parlait surtout des objectifs à moyen terme, mais ici on parle des objectifs à long terme. Si on manque de vision pour son entreprise, on peut se perdre dans des détails au lieu de déléguer des responsabilités pour se concentrer soit sur l'essentiel. Ensuite, une autre cause, ça va être le manque de ressources ou de personnes fiables autour de soi. Parfois, on ne sait pas à qui s'adresser, à qui adresser ces problématiques. Et d'autant plus si on a eu des expériences du passé qui ont été difficiles, comme on disait tout à l'heure, la délégation peut être perçue comme un échec et on peut avoir du mal à trouver aussi ces personnes. Les conséquences, la majorité du temps de cette non-capacité à déléguer, contrôle excessif et obsession du détail, ça va être l'épuisement et le burn-out. On va avoir une surcharge de travail conséquente et ça peut rapidement entraîner de l'épuisement mental, physique, surtout si l'entrepreneur ne prend pas de temps pour elle-même ou pour ses proches et va avoir une détérioration de sa santé. Parce que le stress constant, en y agissant de tous les aspects de l'entreprise, ça peut affecter la santé mentale, physique, provoquer des troubles du sommeil, de l'anxiété ou même des maladies liées au stress. La deuxième chose, c'est les problèmes de productivité. Le fait d'être trop impliqué dans les moindres détails, ça peut soit ralentir l'ascension de l'entreprise ou provoquer des paralysies décisionnelles. En accordant trop de détails sur des éléments insignifiants, on perd de vue l'essentiel. Ça va créer ainsi des retards dans la mise en œuvre des projets. Une seule personne ne peut pas gérer la mise en place à la perfection d'un projet sans impact sur les délais. Et puis... On va avoir également en conséquence un manque de vision stratégique. Et ça, c'est vraiment très dangereux pour une entreprise. Le fait de se concentrer sur des détails insignifiants perd de vue la stratégie, les objectifs de l'entreprise. Et on ne met pas l'énergie, en tout cas l'entrepreneur ne met pas l'énergie là où elle serait la plus utile, à savoir dans les actions qui font vraiment avancer l'entreprise. On reste du coup dans une gestion de micro... On peut appeler ça micro-gestion et l'entreprise, elle peut vraiment stagner. Ensuite, ça peut créer des relations tendues avec tous les collaborateurs, que ce soit salariés, freelance, etc. Et ça va créer dans tous les cas des tensions avec tous les partenaires. Surtout si ceux-ci se sentent sous-évalués, pas respectés dans leur rôle, ça va affecter leur motivation et la performance des entreprises. Les employés vont pouvoir se sentir, c'est des employés démoralisés et pas valorisés. Et ça peut créer du coup à terme une baisse de productivité et même des conflits internes. Et puis, je noterai en conséquence dramatique, c'est une difficulté à maintenir l'équilibre entre la vie perso et la vie professionnelle. On va avoir une baisse de la qualité de vie. Et en cherchant à tout contrôler, l'entrepreneur, il va sacrifier sa vie personnelle. Il ne va plus avoir le temps au final de passer du temps avec sa famille. Pourtant, c'est souvent pour les mamans entrepreneurs, une des raisons pour lesquelles elles se lancent en entrepreneuriat, c'est de trouver cet équilibre vie pro-vie perso. Et là, en cherchant à tout contrôler, elle va sacrifier sa vie perso, sa santé, ses relations familiales, ses loisirs, et ça va créer un vrai déséquilibre et une insatisfaction générale de sa vie, de son bien-être. Alors, comment on dépasse cette blessure ? La première chose que je recommande, c'est de lister toutes les tâches qu'il y a à déléguer. Il faut faire une liste de toutes les tâches sur lesquelles on est focus et lesquelles on va pouvoir déléguer, lesquelles on le plus va leur ajouter et lesquelles on maîtrise aussi le mieux. C'est aussi accepter de se faire aider ou accompagner si on n'arrive pas à s'organiser. ou si on est déjà en train de frôler le burn-out. C'est reconnaître tous ces signes de surcharge. Prendre conscience des signes d'épuisement. Je pense que, généralement, et ça on revient avec la... des blessures principales de la comparaison excessive, le fait de censer dans l'entrepreneuriat, on voit tout de suite trop grand, tout de suite. Ça, ça génère beaucoup, beaucoup, beaucoup de surcharge mentale et le fait de vouloir tout contrôler. Et alors du coup, mon conseil, ça serait de commencer petit. Comment je peux faire avec moins de moyens, en y passant moins de temps, avec moins de ressources ? Même si ça progresse plus lentement, c'est OK. Et comment je peux faire ? Quelles sont les actions qui vont me débloquer le plus d'efficacité, le plus de rendement ? Et puis, une fois qu'on a commencé petit, on commence avec des tâches simples, on augmente petit à petit. Et commencer petit, ça vaut aussi qu'on délègue. On délègue tout doucement. Progressivement, en commençant par des tâches simples, en aidant les autres à apprendre comment faire si besoin, en apprenant à faire confiance aux compétences des autres, même si ce n'est pas la même façon de faire que nous. Et puis on augmente ainsi petit à petit la confiance dans les autres, dans ses collaborateurs. Si on est vraiment dans un besoin de contrôle excessif, ça peut passer par mettre en place des processus clairs. des systèmes pour que les tâches soient bien comprises, bien exécutées, sans nécessiter une supervision constante. Pour ça, pour les processus, il y a par exemple des outils de gestion qui sont ultra intéressants. On parle beaucoup de Trello, Notion. Ça peut être des outils qui sont intéressants justement pour apprendre à déléguer. Bien sûr, il y a tout le travail, encore une fois, sur les croyances limitantes, le fait de savoir accepter l'imperfection. Contrôler cette idée que si ce n'est pas parfait, ça ne vaut pas la peine. Ou comment la peur de perdre le contrôle, ça peut entraîner cette peur de déléguer. Et puis ensuite, c'est prendre conscience des bénéfices de déléguer. On se libère du temps, on se concentre sur des tâches plus importantes, plus stratégiques. Donc ça peut être listé tout simplement. Qu'est-ce que ça va m'apporter de déléguer, de manière générale ? Et qu'est-ce que chaque tâche, ça va m'apporter de déléguer ? En résumé, cette non-capacité à déléguer, le contrôle excessif, l'obsession du détail, ce sont des comportements qui, bien qu'ayant des racines souvent profondes, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé mentale, la productivité, la croissance de l'entreprise. Travailler sur ces problématiques, ça permet non seulement de libérer du temps et d'améliorer l'efficacité, mais aussi de permettre à l'entrepreneur de trouver un meilleur équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle. On vient de voir ici cinq blessures, les cinq blessures principales des entrepreneurs, femmes, hommes confondus, mais que je remarque vraiment beaucoup chez les mamans entrepreneurs, avec à chaque fois les causes, les conséquences et des outils concrets. pour apprendre déjà à appréhender ces blessures et les surmonter. Et puis, on verra dans d'autres épisodes, en détail, chacune de ces blessures, pour aller vraiment en profondeur dans ce travail. Et c'est également ce que je fais avec mes accompagnements. Lors de mes accompagnements pour les mamans entrepreneurs et les femmes entrepreneurs, notamment dans le domaine du bien-être, on va venir adresser chacune de ces... peur en tout cas, voir laquelle est majoritaire et comment on va pouvoir organiser son temps, prioriser certaines actions et puis faire un travail aussi en profondeur pour pouvoir dépasser toutes ces peurs et être beaucoup plus efficace au quotidien. J'espère que cet épisode vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles, à le partager, à le diffuser et puis on se retrouve la semaine prochaine. Pour un prochain épisode de Mumpreneur, cette fois, ce sera une interview. Je rappelle, le format de Mumpreneur, c'est des interviews de mamans entrepreneurs. Et puis, une fois par mois, on a un épisode en solo. Cette fois, je viens donner des conseils, des tips plus concrets liés à mes expériences personnelles et en consultation. On se retrouve donc mardi prochain pour le prochain épisode. Et je vous remercie pour votre écoute. A bientôt.

Chapters

  • Introduction aux blessures des mamans entrepreneurs

    01:41

  • La peur de l'échec et ses manifestations

    01:50

  • Le syndrome de l'imposteur : causes et solutions

    21:22

  • Comparaison excessive : comment s'en libérer

    35:22

  • La peur de l'argent et ses implications

    42:44

  • La difficulté à déléguer et le contrôle excessif

    54:07

Description

Êtes-vous une maman entrepreneure qui se sent parfois submergée par les défis de la vie professionnelle et familiale ? Dans cet épisode captivant de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca vous invite à plonger dans l'univers complexe des mamans entrepreneures et à explorer les cinq blessures principales qui peuvent entraver votre épanouissement professionnel. La peur de l'échec, le syndrome de l'imposteur, la comparaison excessive, la peur de l'argent et la difficulté à déléguer sont autant de défis que de nombreuses mamans rencontrent sur leur chemin entrepreneurial.


Être entrepreneure, c'est un défi quotidien, surtout lorsqu'on est maman. Mais derrière chaque difficulté se cache une opportunité de grandir. 💪


Dans cet épisode, en solo, elle vous révèle les 5 blessures les plus courantes chez les entrepreneures, celles qui vous freinent souvent sans que vous le sachiez… 🤯

💥 La peur de l’échec
💥 Le syndrome de l’imposteur
💥 La comparaison excessive
💥 La peur de l’argent
💥 La non-capacité à déléguer

Les 5 blessures des entrepreneures : Et si elles étaient la clé de votre succès ?


Et si ces blessures étaient en réalité des alliées pour mieux avancer dans votre aventure entrepreneuriale ? Dans cet épisode, elle vous explique comment les transformer en forces et comment les surmonter grâce à des astuces pratiques, des exercices puissants et des outils concrets.


Ce que vous allez découvrir :
✔️ Comment faire face à vos peurs pour ne plus les laisser vous bloquer
✔️ Des stratégies pour dépasser le syndrome de l’imposteur et prendre votre place
✔️ Des conseils pour arrêter de vous comparer et vous concentrer sur VOTRE succès
✔️ Comment transformer votre relation à l’argent et enfin vous épanouir financièrement
✔️ Pourquoi et comment déléguer pour retrouver de l’énergie et du temps pour ce qui compte vraiment


🚀 Entrepreneure et maman ? Cet épisode de Mumpreneur est faite pour VOUS ! Parce que vous méritez de réussir, sans culpabilité, en exploitant vos forces et en apprenant à lever vos blocages.


N’attendez plus ! C'est le moment de transformer vos peurs en moteur de réussite.



Ne laissez pas les blessures invisibles vous freiner ! Écoutez cet épisode de Mumpreneur pour découvrir comment transformer vos défis en opportunités et bâtir un avenir radieux. Que vous soyez au début de votre parcours ou déjà bien avancée, cet épisode vous apportera des éclairages précieux et des stratégies adaptées à votre réalité. Prête à faire le premier pas vers votre épanouissement ? Rejoignez-nous et libérez votre potentiel en tant que maman entrepreneure !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Mumpreneur. Je suis Margaret Piette Cuenca et aujourd'hui on va parler d'un sujet qui touche beaucoup d'entrepreneurs et surtout celles qui jonglent entre la maternité et puis les exigences dans leur entreprise, dans leur business. En tout cas celles qui aussi hésitent à se lancer en tant que maman dans l'entrepreneuriat. On va parler de toutes ces blessures qui effrainent notre... épanouissement en tant qu'entrepreneur. Dans cet épisode, je vais explorer avec vous cinq blessures principales qui peuvent empêcher une entrepreneur de réussir dans son activité et de se sentir pleinement heureuse et épanouie dans son projet entrepreneurial. Ce sont des blessures qui, si elles ne sont pas abordées, peuvent vraiment limiter notre capacité à avancer sereinement. à nous épanouir, à réussir. Et dans cet épisode, vous allez pouvoir découvrir des outils aussi concrets, des exercices pratiques, des astuces que vous allez pouvoir appliquer immédiatement pour pouvoir justement dépasser tous ces obstacles. Ces blessures, on les connaît toutes et il est important d'en parler pour comprendre et surtout pour apprendre à les surmonter. On va aussi voir comment chacune de ces blessures se manifestent souvent chez les mamans entrepreneurs. car je suis convaincue que la maternité, loin d'être un frein, peut devenir une force dans cette aventure. Alors installez-vous confortablement, prenez un moment pour vous. Et c'est parti pour ce nouvel épisode de Memepreneur Podcast. La première peur que j'aimerais aborder avec vous, c'est la peur de l'échec. C'est, je pense, la... peur que j'ai le plus rencontrée lorsque j'étais hypnothérapeute en cabinet. Je recevais beaucoup de mamans, beaucoup de femmes entrepreneurs et c'était vraiment une des peurs les plus courantes. Comment ça se manifeste alors cette peur de l'échec ? C'est des pensées récurrentes comme et si ça ne marchait pas, si je perdais tout, que ce soit quand on lance son activité. que ce soit également quand on a déjà lancé son activité, même si elle fonctionne, ou encore quand on a envie, on ressent ce besoin de se lancer dans l'entrepreneuriat. Et cette peur, j'ai remarqué qu'elle provient souvent d'un besoin de validation extérieure, ou en tout cas d'une notion de perfectionnisme qui est ancrée en nous. Elle peut être aussi exacerbée par la... La peur de décevoir l'entourage, que ce soit sa famille, ses proches. Et dans le contexte de la maternité, elle est d'autant plus affirmée. Cette peur en tant que maman, elle est encore plus intense. Déjà parce qu'il y a d'autres enjeux. Il y a des enjeux aussi financiers qui sont aussi importants. Les enjeux financiers pour toute la famille vont avoir un réel impact. Et puis, c'est aussi cette peur de ne pas être à la hauteur. En tant que maman. Ça peut amener à douter de soi constamment, à hésiter avant chaque prise de décision. Je pense que déjà, avant d'aller plus loin, c'est important d'exprimer ce fait que la peur de l'échec, tout le monde va la traverser au moins une fois, chaque maman entrepreneur va la traverser au moins une fois dans sa vie. Et je pense que ça fait partie du processus entrepreneurial, parce que c'est en échouant qu'on évolue. peur, on va forcément la rencontrer dans n'importe quel projet, projet professionnel ici. Et ça peut vraiment offrir des leçons, des directions nouvelles. Je pense que c'est aussi très culturel. La peur de l'échec, elle est rédhibitoire ici en Europe et plus particulièrement en France, mais dans la culture anglo-saxonne américaine. On a vraiment l'échec qui n'est absolument pas vu comme quelque chose de rédhibitoire. Au contraire, ça fait partie du processus entrepreneurial. Ça peut être ici, en tout cas dans toutes ces consultations que j'ai eues avec les mamans. Entrepreneur, c'est une vraie source de souffrance parce qu'il y a une peur d'oser. D'oser aussi prendre sa place. d'oser créer, oser avancer dans son entreprise. Et ça va avoir un véritable impact en termes de développement, en termes aussi... de valeur personnelle. Quand on creuse un petit peu plus, on se rend compte que cette peur de l'échec, elle est souvent alimentée par des croyances qui sont infondées. Les croyances infondées, on parle de croyances limitantes, et le but de toute thérapie, c'est d'aller chercher ces croyances limitantes, ces croyances infondées, pour après pouvoir les adresser directement et pouvoir... s'en servir justement pour pouvoir avancer. Alors, si on revient sur le concept peut-être de croyances limitantes, les croyances limitantes, c'est un terme qui est ultra utilisé aujourd'hui, mais on ne le redéfinit pas assez. Pour moi, une croyance limitante, c'est une fausse idée. C'est une fausse idée qui va nuire à l'épanouissement personnel et professionnel. Et en fait, le problème des croyances limitantes, c'est qu'il va y avoir... Dans le concept de loi d'attraction, ça va être une prophétie autoréalisatrice. C'est-à-dire, par exemple, si on pense « de toute façon, je suis nul » , on va voir tous les moments où on ne réussit pas quelque chose. Et à chaque fois, on va se dire « de toute façon, comme je suis nul, c'est normal si je n'ai pas réussi » . A contrario, une croyance positive, ça peut être par exemple… je suis douée pour apprendre de mes erreurs. Et les personnes qui vont avoir ce genre de croyance qui est positive, profondément ancrée en elles, elles vont savoir qu'à chaque fois qu'elles vont avoir une difficulté entrepreneuriale, ce qu'on pourrait appeler un échec, elles vont savoir rebondir. Et elles vont en tout cas se mettre dans un conditionnement à chaque fois pour pouvoir savoir rebondir. Et donc... Ça va venir renforcer cette croyance que de toute façon, même s'il y a des difficultés, elles vont savoir rebondir. Les croyances limitantes, elles peuvent venir de l'éducation, elles peuvent également venir de nos parents, nos grands-parents, de nos familles, c'est le concept de la psychogénéalogie. Ça peut venir également de tout ce qui est comparaison excessive. En fait, il y a plein de sources de croyances. qui vont créer ces croyances limitantes et qui vont les renforcer petit à petit au cours de notre vie. C'est important d'en avoir conscience parce que cette peur de l'échec, quand on creuse, elle est forcément liée à des croyances limitantes. Et pour pouvoir surmonter une peur de l'échec, si elle est vraiment handicapante, il faut forcément aller s'adresser à ces croyances limitantes, que ce soit en thérapie ou avec des exercices. Vraiment spécifique. Il faut savoir que la peur de l'échec, la principale conséquence, ça va être une paralysie décisionnelle totale qui va empêcher tout changement. Et ce n'est pas anodin non plus parce que ça touche quand même, alors quand on regarde les chiffres, 40% des personnes qui souhaitent se lancer. qui ont une idée, qui ne sont pas lancées parce qu'elles vont avoir cette peur décisionnelle, cette peur de l'échec et du coup cette peur de prendre cette décision de se lancer. Il faut aussi savoir qu'un Français sur trois veut entreprendre, mais pour chaque personne qui devient dépendante, il y en a dix qui ne sautent pas le pas et principalement à cause de cette... peur de l'échec. Alors, on a vu l'une des sources principales qui va être justement les croyances limitantes, mais on a également d'autres sources de cette peur de l'échec. On va avoir par exemple des traumatismes aussi. Ça va être aussi un conditionnement dans l'enfance qui peut être mis en place. De ce que je constate souvent, on a des personnes qui souffrent de ce syndrome, de cette peur de l'échec. C'est des personnes qui vont souffrir du syndrome du bon élève. C'est-à-dire, c'est des personnes qui vont vouloir vraiment tout le temps faire plaisir, réussir pour faire plaisir à l'entourage, aux autres, ou pour être dans la norme. Et ce syndrome du bon élève, ça va justement... Enfin, c'est souvent des personnes qui ont du coup tout le temps réussi dans leur... vie scolaire et puis ensuite dans leur carrière, sans forcément se remettre en question, en tout cas prendre plaisir dans ce qu'ils faisaient. Et en fait, qu'ils n'ont jamais été confrontés réellement à l'échec. Et du coup, comme ils n'ont jamais été confrontés à l'échec, ce qu'on ne connaît pas nous terrifie le plus souvent. Dans les autres causes, c'est que dans notre parcours scolaire, et ça c'est pour tout... Par tout parcours scolaire confondu, toute personne confondue, on ne nous apprend pas à aimer, essayer les choses. On nous apprend seulement à un objectif de réussite à chaque fois. La note, c'est de savoir valider des acquis ou pas. Mais on n'est pas dans ce process d'apprendre à aimer, essayer des choses, des nouvelles activités. Il faut toujours exceller dans chaque domaine, le maîtriser. Et on ne nous apprend pas non plus à aimer. échouer sereinement et du coup on a peu de modèles d'échecs aujourd'hui autour de nous parce que c'est pas valorisé du tout ça devrait être valorisé ça devrait être la norme et puis ensuite c'est ce qu'on disait tout à l'heure c'est la peur de l'inconnu l'échec c'est un cadre qui est inconnu mais l'entrepreneuriat aussi pour beaucoup On est dans un cadre souvent de salariat, donc on nous conditionne pour être salarié. Et quand on arrive dans l'univers salarial, on est dans un cadre qui est plus ou moins connu. Il y a des repères, il y a des choses qui sont rassurantes, une hiérarchie à laquelle on a eu l'habitude de répondre. Et du coup, l'entreprenariat, pour le coup, il n'y a pas du tout, du tout, du tout, cette vidéo. notre apprentissage au cours de notre parcours scolaire pour être un bon entrepreneur. On n'a pas ces outils de prime abord. Ça s'apprend, bien sûr, mais on ne les a pas, ces outils, et du coup, c'est des modèles qui sont souvent inconnus où il y a très peu de repères. Donc, ça génère une peur de l'inconnu aussi, et c'est une des causes qui peuvent être majoritaires dans ce développement de la peur de l'échec. Alors, les conséquences principales, on en a parlé. C'est l'incapacité à trouver des solutions, le fait de se mettre des œillères, à se dire de toute façon, je vais échouer, ça va, voilà, manque de peau, je l'avais dit, je ne suis pas à la hauteur. Donc on va se mettre des œillères, on va être dans cette paralysie même de prendre les décisions. Ça va également dévaluer notre valeur personnelle, parce que souvent, les personnes qui ont... peur de l'échec, elles vont confondre les échecs professionnels avec leurs propres valeurs personnelles. Si j'ai raté à mettre en place ce projet, c'est que je ne suis pas assez douée dans ce domaine. C'est souvent une des croyances qui va émerger à ce moment-là. Une autre conséquence, ça va bien sûr renforcer toutes les croyances limitantes qui étaient déjà actives, qui avaient déjà activé cette peur de l'échec, et ça va encore plus renforcer la peur de l'échec. Alors maintenant qu'on a un peu posé le cadre de cette peur de l'échec, un peu comment elle se manifeste, la question c'est comment on la dépasse, la peur de l'échec ? Alors, j'ai mis en place plusieurs outils justement pour pouvoir aider à adresser en dehors des thérapies avec hypnose ou avec d'autres professionnels. Le premier outil, c'est déjà de comprendre que l'échec, ce n'est pas une fin en soi, mais ça fait partie du process. C'est une étape qui est indispensable. C'est important de rester dans cette posture d'apprentissage en permanence. Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour que ça se passe mieux ? Lorsqu'on est confronté à l'échec, le but, c'est de se poser cette question. Ou qu'est-ce que je pourrais faire pour que ça se passe au mieux ? Dans cette posture de, justement, on est en train de créer son projet professionnel, on l'a déjà créé, on a cette peur de l'échec qui arrive. Je pense que c'est important de faire un exercice des peurs, on va venir écrire aussi les peurs. pires scénarios qui pourraient arriver et puis du coup, comment ce que je disais, les éviter. Peut-être en s'appuyant aussi sur ce qui dépend de nos ressources. qui dépend de nous. Par exemple, si jamais je veux mettre en place, je veux développer ma visibilité sur les réseaux sociaux. Ok. Imaginons que le pire scénario qui pourrait ne pas fonctionner, ça serait que mes réseaux sociaux soient invisibles et que du coup, je n'arrive pas à développer mon activité par... ce biais des réseaux sociaux. OK, comment, qu'est-ce qu'aujourd'hui, je peux mettre en place par rapport à mes compétences pour développer mes réseaux sociaux ? Si je n'ai pas les compétences, comment j'acquiers les compétences ? Est-ce que je recrute quelqu'un qui a ces compétences ? Le but, c'est vraiment de venir poser tout cela. Ensuite, je pense que c'est important également de regarder... Si jamais les réseaux sociaux fonctionnent, se poser cette question de comment je me sens et quels bénéfices moi j'en tire, qu'est-ce que ça va m'apporter ? Et là on est vraiment dans des exercices de visualisation qu'on utilise beaucoup en hypnose, je pense qu'on les utilise aussi en sophrologie. Ces exercices de visualisation, le but c'est de se visualiser si on a accompli. quelque chose qui nous semblait difficile et comment on se sent. Et le but, c'est vraiment d'aller dans tous ces détails. Qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que j'entends ? Qu'est-ce que je ressens ? Et puis ensuite, c'est également regarder si jamais on ne fait rien. On est dans cette inaction. Comment on se sent ? Et puis, à quoi elle ressemblerait notre vie dans six mois, un an, si jamais on n'a rien mis en place de positif ? Ça, c'est la première chose. Ensuite, ce que je préconise, ça serait de faire, et ça, je l'avais entendu également lors d'une conférence avec Jenny Chamas sur le leadership au féminin, et je le retrouve. également avec d'autres variantes, mais ça serait de faire un tableau de toutes les réussites passées. Donc à chaque fois qu'on a une réussite, le but c'est de venir l'écrire dans un tableau ou dans un carnet, en tout cas quelque chose qu'on va pouvoir conserver avec soi. Et puis en fait à chaque fois qu'on a un moment de doute, un moment où c'est difficile, pouvoir relire cette réussite. Chaque réussite devrait être célébrée. Ensuite, notre façon de dépasser cette peur de l'échec, je pense que c'est de bien se comprendre, de bien se connaître. Plus on connaît son fonctionnement avec ses points forts, ses points faibles, ses besoins psychologiques, sa manière de fonctionner, plus on va réussir justement à contrebalancer tous ses points faibles. venir renforcer justement toutes ces forces et contrebalancer cette peur de l'échec en s'appuyant justement sur ces forces. Pour ça, j'ai noté quand même trois outils qui m'ont bien servi. On a tout d'abord l'outil du MBTI, qui permet déjà de voir un petit peu comment on fonctionne. Mais ça, c'est de manière très globale, ce n'est pas que dans le monde professionnel. Et puis, du coup, comprendre ses points forts, ses points faibles, si on est plutôt introverti, extraverti, etc. Pour savoir ce qui nous demande le plus d'énergie aussi. Et puis, comprendre également comment fonctionnent les autres. Plus on comprend comment fonctionnent les autres, et parfois, notre façon de fonctionner n'est pas forcément ultra compatible avec celle des autres, mais le fait de le savoir... Ça permet d'enlever des points de tension aussi. Et ça, ça joue dans ce process de cette peur de l'échec, justement. Donc, l'MBT, moi, ça m'avait vraiment beaucoup aidée. Un deuxième outil que j'ai découvert il n'y a pas si longtemps que ça, auquel je me suis vraiment intéressée et qu'au début, j'étais très sceptique. Et au final, j'ai trouvé ça ultra pertinent dans ma manière de travailler. C'est le design humain. Je pense qu'on refera des focus sur ces outils. Aujourd'hui, le but, c'est de présenter les cinq blessures principales des femmes mamans entrepreneurs, en tout cas des femmes entrepreneurs, et puis avec déjà des pistes d'outils. Puis on reviendra. sur chacune de ces blessures qu'on va pouvoir bien détailler avec les outils spécifiquement dans des podcasts à chaque fois bien distincts. Donc le design humain, c'est vraiment un outil pour bien se comprendre, comprendre son fonctionnement, aider aussi à mieux s'organiser au quotidien. Et puis un dernier outil que j'ai découvert très récemment, c'est le PCM, Process Communication Model. qui a été mise au point par un psychologue américain. J'espère que je prononce bien, Tybee Keller. C'est pour la NASA que ça a été mis en place et qui va mettre en lumière six types de personnalités. Le persévérant, l'analytique, le rêveur, le promoteur, le rebelle, l'empathique. Et même quand on a des associés ou des personnes avec qui on travaille, ça peut être même des personnes en freelance, c'est toujours intéressant de voir. comment ces personnes-là aussi fonctionnent pour pouvoir rechercher cette harmonie. Plus on sera au courant des forces des uns des autres, des fonctionnements des uns des autres, de soi, plus ce sera facile de dépasser cette peur de l'échec. Voilà pour les outils principaux pour aider à dépasser aujourd'hui cette peur de l'échec. Je propose maintenant de passer à la deuxième blessure qui est le syndrome de l'imposteur. Ce syndrome de l'imposteur, c'est ce sentiment constant de ne pas mériter son succès, de ne pas être à la hauteur. C'est aussi l'impression de tromper et d'upé son entourage. Je dis par exemple que tu n'es pas assez compétent, compétente, que tu n'as pas les compétences nécessaires, que tu n'as pas aussi assez d'expérience ou que tu as trompé les autres pour qu'ils croient en toi, mais qu'ils vont bientôt découvrir que tu es un usurpateur. Et chaque situation de succès est expliquée par des choses totalement extérieures à soi, comme de la chance, du hasard. J'ai vraiment eu de la chance d'avoir décroché ce rendez-vous avec cette personne. C'était inespéré, par exemple. Il y a vraiment cette peur d'arnaquer les gens qui est ultra forte, que les autres découvrent que l'entrepreneuse que l'on est est une usurpatrice. Et si on creuse un petit peu, c'est typiquement ce qui souffre de ce syndrome de l'imposteur, c'est typiquement ces personnes qui font mille formations dans l'année, et j'en fais partie, qui font mille formations dans l'année pour être sûres qu'elles ont assez d'outils, pour être assez compétentes, pour aider au mieux les autres, parce que sinon les autres vont penser qu'elles n'ont pas assez d'outils, elles ne sont pas assez compétentes, elles ne sont pas légitimes. Ensuite, ça peut être également pour les personnes qui lancent des accompagnements en ligne. Elles vont mettre 1000 outils, 1000 ressources, 1000 façons de faire pour que la formation soit la plus complète possible, pour que les gens soient vraiment contents et surtout qu'ils ne se disent pas « mais en fait, pourquoi j'ai pris cette formation ? Elle est vide, elle est creuse, la personne n'est vraiment pas légitime à proposer ce genre de formation » . J'avais regardé dans le livre d'Alexandre Dana, le fondateur de Live Mentor, qui est un organisme de formation aujourd'hui qui est vraiment très développé en France, organisme de formation surtout pour les entrepreneurs, si je ne me trompe pas. Et il a sorti un livre justement sur les blessures aussi des entrepreneurs. Alors, je n'ai pas forcément les mêmes blessures que lui, mais en tout cas, on se retrouve dans celle du syndrome de l'imposteur. Et elle interrogeait plus de 10 000 personnes. Et sur ces 10 000 personnes, il y a quand même 25 % des personnes qui se sentaient concernées, surtout par ce syndrome de l'imposteur, surtout dans le premier stade de développement de l'entreprise. Il faut quand même savoir qu'au cours de notre carrière, on est quand même une grande majorité à au moins rencontrer une fois ce syndrome de l'imposteur. Et malheureusement, cette peur, elle ne va pas beaucoup bouger, même si l'entreprise a un grand succès, même si ça fonctionne bien, parce que la personne qui souffre d'un syndrome de l'imposteur, souvent, est tellement persuadée que c'est grâce à la chance, voilà, à l'alignement des planètes, que son entreprise a marché, que son projet a fonctionné. que ça ne va même pas valoriser sa confiance et sa valeur personnelle. Et pour pouvoir l'adresser, c'est vraiment plus des nœuds à l'intérieur qu'il va falloir débloquer. C'est plus un travail d'introspection profond qu'il va falloir... développer. Alors, les causes. Les causes, très factuellement, ça peut être déjà si l'entreprise, elle n'est pas rentable. Une entreprise, si elle n'est pas rentable, ce n'est pas forcément parce que le créateur de cette entreprise, le fondateur, est un usurpateur ou qu'il n'est pas assez doué dans ce qu'il fait. Mais c'est ce que vont se dire toutes les personnes qui souffrent de ce syndrome de l'imposteur. Ça peut être également lorsque la personne rencontre des moments difficiles dans sa vie entrepreneuriale, par exemple une chute du chiffre d'affaires ou des avis négatifs, par exemple. Ça peut également naître d'une comparaison, et ça on y reviendra tout à l'heure, le fait de comparer avec d'autres entreprises, d'autres personnes. Je veux dire, dans mon secteur d'activité, telle personne réussit carrément mieux que moi. C'est parce qu'elle, elle est légitime. Moi, je suis un gros imposteur face à cette personne, en tout cas. Ça peut aussi être lié à des peurs. Peur de ne pas être acceptée, la peur d'être rejetée. Le syndrome de l'imposteur, c'est la peur que les autres dans notre écosystème ne nous voient pas. comme intégrés à cet écosystème. Par exemple, si on se reconvertit pour devenir hypnothérapeute, parce que c'est un domaine que je connais bien, beaucoup de personnes dans ce milieu-là vont se dire « Oh là là, j'ai peur que les autres voient que je ne suis pas aussi douée qu'eux en hypnose, parce que ça reviendrait à être rejeté ou à ne pas être accepté par ses pairs. » Et ça, c'est difficile pour majorité de personnes. Il y a quand même 70% de la population qui sera concernée au moins une fois par le syndrome de l'imposteur, si on revient sur des chiffres proposés par Le Figaro dans un article de 2019. Et donc, cette peur de ne pas être acceptée et d'être rejetée, c'est aussi lié à un autre besoin, c'est ce besoin de reconnaissance, qui est un peu plus profond. C'est cette. peur est plus générale, c'est cette peur de ne pas être aimée, tout simplement, appréciée. Dans le contexte de la maternité, c'est quand même important de le signaler, dans le contexte de la maternité, ce syndrome, il peut se manifester que par la pensée que les autres mamans, elles font de toute façon mieux que moi, ou que je ne suis pas assez présente, ni pour mon enfant, ni pour mon entreprise. Ça peut aussi... être comme penser que les autres entrepreneurs de manière générale font mieux que moi puisqu'elles ont plus de temps que moi, puisqu'elles ne sont pas forcément mamans ou qu'elles ne sont pas données une part importante à la maternité. Et puis, avec les réseaux sociaux, il y a aussi le fait de voir toutes ces mamans entrepreneurs avec ces vies parfaites, ces vies toutes lisses, qui arrivent à tout gérer, l'orgas, etc., d'une main de maître. Et du coup, ça, ça peut créer... aussi ce sentiment d'imposteur parce qu'on peut se dire pourquoi les autres arrivent à tout gérer et pas moi ? Parce que les autres, elles font bien et que moi, dans tous les cas, je ne saurais jamais bien faire. Les conséquences, elles sont assez dramatiques quand même parce que les conséquences principales, ça va être un travail acharné qui peut mener jusqu'au burn-out. Ça va être aussi le fait d'avoir ce sentiment d'insécurité qui va jouer sur notre valeur personnelle et la dégrader en permanence. C'est la sensation de ne jamais en faire assez, de ne jamais être assez organisé. Donc ça joue aussi sur la valeur personnelle, ce sentiment d'infériorité. Ça peut aussi créer des nouvelles croyances ou renforcer des croyances limitantes, comme de toute façon pour vivre heureux, vivons cachés. pour pas que les autres puissent voir mes failles, mes vulnérabilités, mes moments de faiblesse. Et ça tend à nous inciter à revêtir un masque social. On exprime ce que l'on présume être pensé par les autres pour se protéger, par exemple, de la critique. Et on commence à édulcorer notre discours, à ne plus oser exprimer nos propres opinions. Alors heureusement, il y a des astuces. Il y a des exercices pour pouvoir dépasser ce syndrome de l'imposteur. Le premier exercice que je recommande, c'est déjà écrire une lettre de validation à soi-même. C'est-à-dire écrire une lettre dans laquelle on va pouvoir écrire tout ce qui va bien chez nous, toutes nos compétences, nos réussites, nos efforts. Et à chaque fois qu'on se sent dans une situation d'imposteur, le but c'est de pouvoir relire cette lettre. C'est du coup faire cet exercice. pour soi, mais aussi demander à l'entourage de faire cet exercice pour nous. Et ça, c'est très souvent demandé maintenant par les coachs en développement personnel. C'est demander à l'entourage directement quels sont mes points forts. Quels sont mes points forts dans la vie ? Vraiment se focaliser sur les forces. On peut aussi se focaliser sur les points améliorés, mais plutôt se focaliser sur les forces. Et puis garder toutes les preuves d'encouragement, de félicitations. Ça, ça peut être, tout à l'heure, on parlait dans la peur de l'échec, pour surmonter, d'avoir un petit carnet ou un tableau. Moi, je conseille d'avoir un carnet. On va écrire à chaque réussite, chaque moment de réussite dans ce carnet. Dans ce carnet, on va pouvoir également garder toutes ces preuves d'encouragement, de félicitations de l'entourage, de nos pairs aussi, de nos pairs dans les personnes dans le même milieu professionnel que nous. On va pouvoir garder notre lettre de motivation qu'on a écrite à nous-mêmes. Et à chaque moment difficile, il faut absolument relire ce carnet. Il faut noter mois par mois aussi. Toutes les choses qu'on a réussies au cours de sa vie, même ces choses insignifiantes. Les petites réussites, les grandes réussites. Ça, c'est la première chose ultra importante. La deuxième chose importante, je pense que c'est un apprentissage à faire. C'est l'apprentissage... euh... de la vente, c'est-à-dire savoir se vendre soi, savoir pitcher ses projets. Il y a de plus en plus aujourd'hui de cours qui aident à pitcher ses projets, à savoir se vendre, et ça c'est important. C'est important pour ça de bien connaître aussi ses forces, ses faiblesses, d'être clair dans ses objectifs d'entrepreneurial, et dans les directions et stratégies qu'on souhaite mettre en place. Ça va nous inciter à faire ce travail en profondeur pour venir renforcer ce qui est cohérent, ce qui l'est moins, et du coup détruire et déconstruire, j'ai envie de dire petit à petit, ce syndrome de l'imposteur ou toutes ces injonctions d'imposture qui pourraient nous traverser. Ça nous force, troisièmement, ainsi à développer cette posture de l'apprenant. Personne ne sait tout. Et l'entrepreneuriat, c'est vraiment un domaine qu'il faut apprendre, qui est loin d'être inné. Il faut accepter, je pense, que cet apprentissage fasse partie du process. Et que chaque peur de l'échec, même si ce n'est pas ici la peur directe, la peur de l'échec est liée aussi au syndrome de l'imposteur. Chaque gros échec... la personne qui souffre de syndrome de l'imposteur, ça va venir renforcer son syndrome de l'imposteur. Et donc du coup, être dans cette posture de l'apprenant et dédramatiser les échecs, comprendre ses points forts, ses points faibles, ça, ça va vraiment aider aussi à sortir de ce syndrome de l'imposteur. Et puis, je pense, une des choses les plus fortes et puissantes, Ça va être de s'entourer de personnes qui nous soutiennent, qui nous rappellent nos compétences. Et pour ça, j'aime bien parler de mentorat, donc être accompagné d'un mentor, mais également d'une communauté, rejoindre plein de communautés. D'entrepreneurs, par exemple, du bien-être si on est hypnothérapeute, de femmes entrepreneurs, de mamans entrepreneurs. Le but, ça va être vraiment de pouvoir se soutenir. de voir qu'on partage les mêmes problématiques et que ce n'est pas juste lié à nous et notre syndrome de l'imposteur, mais que les autres les rencontrent aussi et comment font les autres pour les dépasser. Ça peut être vraiment un excellent moyen pour s'épanouir. Et puis, le syndrome de l'imposteur, c'est souvent qu'il y a des difficultés sur certains points faibles dans le développement de son entreprise ou dans certaines compétences. Du coup, ça aide aussi à s'entourer de personnes qui sont compétentes. Tout ça, ça va vraiment venir renforcer sa valeur personnelle pour pouvoir contrer le syndrome de l'imposteur. On pourra détailler tout cela beaucoup plus profondément en allant dans un podcast complètement dédié à ce syndrome de l'imposteur. Là, le but, comme je le disais tout à l'heure, c'est vraiment d'aller voir un peu en superficie, mais déjà en présentant des outils intéressants, les cinq blessures des mamans entrepreneurs, ou en tout cas des femmes entrepreneurs. Et la troisième blessure, qu'on a déjà un petit peu abordé tout à l'heure, c'est cette comparaison excessive. Et ça, ça touche tout le monde. La comparaison excessive, c'est le fait de se mesurer constamment aux autres, de se dire qu'on n'est pas assez bien, pas assez rapide, pas assez compétent par rapport à d'autres, et ça peut être vraiment toxique et dérangeant. Très décourageant également. On est convaincu que le fonctionnement de l'autre est beaucoup plus efficace que le sien, alors qu'on n'a pas forcément, par exemple, la même façon de travailler. souvent, lorsqu'on se lance dans l'entrepreneuriat ou qu'on est sur le point de se lancer, on regarde comment les autres personnes qui ont réussi, ont réussi justement. On essaye de comprendre leur modèle et on va aller voir toutes les best practices, meilleures façons de réussir justement dans son secteur d'activité. Alors, l'objectif vraiment des best practices, ce n'est pas de sombrer dans un mimétisme et de vouloir intégrer, reproduire. Toutes ces méthodes qui fonctionnent, c'est vraiment de plutôt comprendre quels sont les leviers de réussite et lesquels on va pouvoir appliquer et comment nous, on va pouvoir les prioriser. On dit d'ailleurs souvent que lorsqu'on se lance, il vaut mieux se focaliser sur un ou deux leviers, comparé à tous les modèles qui existent dans la nature. Parce que ceux qui ont réussi, il faut regarder quand même, ils ne sont pas au même stade que nous. Au stade actuel, bien sûr qu'ils ont plus de moyens financiers et humains derrière pour pouvoir déployer plus de leviers et donc accroître encore plus leur croissance et leur visibilité. Et donc, ils sont encore plus en capacité de développer leur réussite. Mais à trop vouloir copier, on oublie donc de revenir aux questions essentielles. Qu'est-ce que moi, je peux faire à mon niveau ? Qu'est-ce que je peux faire pour ne pas m'épuiser ? Qu'est-ce que je peux faire pour limiter mes budgets ? Parce que c'est ça aussi les premières problématiques que l'on rencontre lorsqu'on se lance, c'est qu'on a des budgets qui sont très limités. À trop vouloir copier, on oublie également de se poser les questions fondamentales. C'est quels sont mes désirs profonds ? Quels sont mes désirs profonds avec mon entreprise ? Donc en perso et en pro. Est-ce que, par exemple, c'est faire comme le voisin, le concurrent, et générer, je ne sais pas, 20 000 euros de chiffre d'affaires par mois ? Ou bien, moi, mon vrai désir, c'est pouvoir me payer 2 000 net, mais avoir du temps pour moi et mes enfants ? Il n'y a pas une bonne réponse là-dessus. C'est nous, qu'est-ce qu'on veut prioriser aujourd'hui, dans notre vie ? C'est quoi aussi ma vision de la réussite ? Et c'est d'autant plus marqué cette comparaison excessive dans le domaine de la maternité. Parce qu'en tant que maman entrepreneur, tu peux te retrouver à comparer ton emploi du temps, ton énergie, ton niveau de réussite, à d'autres mamans entrepreneurs qui semblent avoir plus de temps, ou en tout cas plus de résultats. Mais chaque situation est unique, chaque parcours entrepreneurial est différent, chaque désir est différent derrière sa vie familiale, personnelle. et professionnelle. Cette blessure de la comparaison accessible, ça va avoir de nombreuses conséquences. La première, on l'a abordée, c'est se tromper de stratégie. On ne se focalise pas sur ses désirs et ses besoins, ni sur ses capacités concrètes, matérielles, humaines, et on va vouloir copier les stratégies des autres sans se remettre en question et sans s'interroger sur le pourquoi. Pourquoi on fait tout ça, en fait ? Pourquoi on s'est lancé dans cette vie entrepreneuriale ? La deuxième conséquence, c'est de l'anxiété. Une anxiété récurrente omniprésente. Une anxiété récurrente omniprésente qui va jouer sur notre valeur personnelle, qui va être complètement en chute libre. On va avoir une destruction de la confiance en soi, de la dévalorisation. Les autres réussissent mieux que moi, ils font mieux que moi. Et puis, c'est aussi s'imposer une manière de travailler qui ne nous correspond pas. Si on voit le concurrent qui, par exemple, dépose ses enfants à la garderie à 7h30, à 8h du matin, par exemple, et qui, par exemple, travaille jusqu'à 20h et que moi, je ne me retrouve pas dans cette façon de faire, ça va avoir un impact plus que néfaste. Je vais perdre mon authenticité, ma valeur ajoutée, ma flamme, mon énergie, ma motivation, mon essence entrepreneuriale et je vais arriver au burn-out. Il y a plusieurs manières, astuces justement pour se libérer un peu de cette comparaison excessive. La première, ça va être déjà arrêter et limiter les réseaux sociaux. C'est imposer des horreurs de réseaux sociaux et des stratégies autour des réseaux sociaux. Le but, c'est vraiment de prendre du recul et se concentrer sur ses objectifs. plutôt que sur la réussite des autres. La deuxième chose, ça va être vraiment de se focaliser sur ses progrès. On a parlé déjà pour les premières blessures de ce petit carnet, avec toutes ses réussites, donc pour pouvoir les célébrer, célébrer chaque réussite, chaque progrès que l'on fait. On parlait tout à l'heure de tous les mois, moi je parlerai maintenant de toutes les semaines. C'est notre chemin et unique. Ensuite, il y a tous ces exercices de gratitude. Chaque soir, ça peut être écrire trois choses pour lesquelles on est reconnaissant sur notre journée. Et ça aide à recentrer son attention sur ce qui est bien et pas sur ce qu'on n'a pas. Ensuite, toujours, je recommanderais toujours apprendre à se connaître, comprendre son fonctionnement, son organisation. Ses désirs profonds, on a déjà cité plusieurs outils intéressants, mais ça peut être juste se poser la question pour... Pourquoi j'ai monté mon entreprise ? Quel est mon désir profond derrière cette création d'entreprise ? Et puis, ce qui est intéressant pour pouvoir se libérer un petit peu, se détacher de cette comparaison excessive, c'est avoir une connaissance vraiment approfondie de son marché et ses clients. On parle de personas, de niches, de clients cibles. Comprendre vraiment quels sont les problèmes de mes clients et comment je les résous. Quel est leur niveau de satisfaction ? Parce que souvent, on se compare à des entreprises qui n'ont pas forcément, en réalité, le même marché cible que nous, la même cible. Et du coup, c'est intéressant de se rendre compte qu'il y a un décalage entre la réussite des autres et la nôtre, alors qu'on n'est pas sur les mêmes objectifs et sur les mêmes clients cibles, par exemple. Tout ça, c'est des outils qui sont ultra intéressants pour pouvoir justement dépasser toute cette comparaison excessive. Et puis on va arriver sur la peur de l'argent. La peur de l'argent, ça pour moi, c'est la quatrième peur. C'est une peur qui n'est d'ailleurs pas si souvent que ça abordée, cette peur de l'argent. Et ce n'est pas forcément une peur de manquer d'argent, c'est beaucoup plus complexe que ça. C'est une problématique psychologique et émotionnelle complexe qui peut avoir de multiples causes et conséquences. et souvent qui ressort, ressurgit, s'intensifie dans le contexte de l'entrepreneuriat. Et du coup, cette peur, elle se manifeste de plein de manières différentes. Une peur de manquer de l'argent, mais aussi une peur de ne pas être à la hauteur financièrement ou même une peur irrationnelle de l'abondance, peur de ne pas le mériter. Soit de ne pas savoir le maîtriser aussi, ou pas... ne pas avoir mérité cet argent. Et dans le contexte de la maternité, cette peur de l'argent, elle peut vraiment être exacerbée. Car on veut offrir une vie stable à la famille, et on se demande si l'entreprise, elle pourra vraiment subvenir aux besoins du foyer, ou si on va perdre de l'argent dans tout ce processus. Alors, les causes de la peur de l'argent, elles sont assez multiples. On retrouve beaucoup dans l'enfance, dans l'éducation, avec toutes ces croyances qui sont ancrées. On parlait de croyances limitantes tout à l'heure, on y est totalement ici aussi. Par exemple, si on grandit dans un environnement où l'argent est source de stress, de conflits, même de manques, c'est possible que cette peur soit intégrée dès le plus jeune âge et qu'on pense que l'argent, dans tous les cas, ça génère du stress, du conflit, du manque. On peut avoir aussi dans toutes les expériences, cette cause numéro un des expériences passées, c'est le traumatisme financier. Ça peut être des expériences traumatiques comme la perte par exemple d'un emploi. La faillite, l'endettement important qui peuvent marquer durablement et on a peur de revivre la même situation. La deuxième croyance, et souvent c'est quand même lié à toutes ces expériences passées, en tout cas le contexte familial, la deuxième cause, ça va être cette croyance limitante que l'argent est mauvais, que l'argent est difficile à obtenir. Par exemple, l'idée que ceux qui ont beaucoup d'argent sont... égoïste, corrompu, déconnecté des réalités sociales et qu'on ne veut pas devenir comme ça. Et donc du coup, inconsciemment, on va venir saboter ce succès, un succès financier parce qu'on a peur de devenir une personne mauvaise. Ou encore, de toute façon, l'argent, ça ne pousse pas sur les arbres, c'est difficile à obtenir et ça doit être mérité à l'assure de son fonds et ce n'est pas si facile que ça de gagner de l'argent. Personne ne s'enrichit. très facilement. Et ça, ça peut amener une relation toxique, ces croyances, avec l'argent, où chaque réussite financière, elle semble toujours être accompagnée de pression ou d'un sentiment de culpabilité. La troisième cause de la peur de l'argent, ça va être la peur liée au succès. On a peur du changement. Paradoxalement, certaines personnes ont peur du succès financier parce que ça implique du changement dans leur propre vie. Leur environnement, leurs relations. Elles redoutent les responsabilités ou même les façons dont les autres pourraient les percevoir. Il y a aussi cette peur de l'échec associée au succès. Avoir plus d'argent peut aussi entraîner à cette peur de cette gestion de cette richesse. Par exemple, la peur de prendre de mauvaises décisions et de tout perdre ce que l'on a durement gagné. Et ça, ça peut aussi entraîner une paralysie de l'action. La quatrième cause de la peur de l'argent... C'est le manque de confiance en soi. On manque de compétence financière. Si une personne ne se sent pas compétente en gestion d'argent, elle peut développer une anxiété à l'idée d'en avoir. Et ce manque de maîtrise, ça peut rendre l'idée de réussir financièrement encore plus intimidante. La personne, elle peut ainsi, si jamais elles ont un manque de confiance en soi, se sentir... indigne de réussir financièrement, c'est-à-dire renforcer le syndrome de l'imposteur dont on parlait tout à l'heure, et on peut avoir des doutes constants sur la légitimité à demander ou recevoir de l'argent, surtout si ces personnes, elles ne se sentent pas assez qualifiées. Qui suis-je de toute façon pour pouvoir faire un crowdfunding ou aller voir des investisseurs, faire des levées de fonds, par exemple ? Qui suis-je pour vendre un programme ? à 5 000 euros moi qui n'ai pas fait une école de commerce ou qui n'ai pas fait 10 années d'études supérieures. Et puis la cinquième cause de cette peur de l'argent ça peut être un contexte plutôt socio-économique avec une pression sociétale. Dans la société, gagner de l'argent Cette réussite financière, en tout cas, c'est vu comme une validation de sa personne. Et ça peut créer une pression excessive pour réussir financièrement. Et ça génère une peur de l'échec ou une peur du manque d'argent qui est juste invivable. Du coup, les conséquences, elles sont vraiment nombreuses de cette peur de l'argent. La première, c'est un blocage dans la gestion de l'entreprise. On l'a vu, ça pouvait vraiment paralyser. On peut avoir par exemple ce blocage pour fixer des prix justes, pour par exemple de demander ou recevoir de l'argent, faire des levées de fonds. Ça va générer deuxièmement en conséquence du stress et une anxiété permanente. Peur de l'argent engendre souvent un stress chronique qui est lié à la gestion financière. Une personne peut vivre dans cette inquiétude constante à propos de ses finances. Même lorsqu'il n'y a pas de raison objective, elle va continuer à s'inquiéter. Elle va s'épuiser dans cette anxiété. Ça peut ainsi affecter la santé physique, émotionnelle, faire des troubles du sommeil, problèmes digestifs, voire des burn-out. On parlait tout à l'heure de blocage dans la gestion de l'entreprise. Pour aller plus loin, ça peut aussi créer des retards dans les prises de décisions. La personne qui a peur de l'argent peut procrastiner. dans cette façon de prendre des décisions hâtives par manque de confiance dans sa capacité à gérer l'aspect financier de son entreprise. On peut avoir également la peur de l'abondance et du succès. Alors, c'est une peur, c'est une conséquence qui est assez lourde dans le monde de l'entreprise parce que c'est un peu de l'auto-sabotage. Si on a peur de l'abondance, du succès, on a peur que son entreprise fleurisse, soit florissante et puis c'est vraiment aller à contre-courant de l'objectif entrepreneurial. du coup la personne qui a cette peur de l'argent, elle peut inconsciemment saboter ses propres réussites financières. Elle peut minimiser par exemple ses réussites, hésiter à réclamer des récompenses financières, éviter des situations qui pourraient lui permettre d'augmenter ses revenus. Et ça peut limiter son potentiel et ses chances de succès. La peur de l'argent, ça peut également empêcher une croissance personnelle et une croissance professionnelle. Ça peut empêcher, ou en tout cas limiter, cette capacité à se développer personnellement, professionnellement. Parce que si une personne, elle ne prend pas des risques financiers à un moment ou à un autre, on le sait, toute création d'entreprise, il y a un risque financier derrière, forcément. Eh bien, si la personne, elle n'investit pas en elle-même, dans son entreprise, à un moment ou à un autre, elle va se retrouver coincée dans un cercle de stagnation. Et même si l'entreprise fonctionnait, à partir du moment que la personne n'investit pas dans son entreprise, son entreprise, elle a stagné. Et on sait très bien qu'une entreprise qui stagne, de manière quitte, si cette stagnation perdure dans le temps, l'entreprise va arriver dans une phase de déclin par la suite. Alors, les astuces pour pouvoir dépasser cette peur de l'argent, elles sont nombreuses. Tout d'abord, je pense qu'il y a un travail en profondeur à faire en thérapie autour des croyances limitantes. Ça peut être, si on veut commencer déjà par soi-même, faire un exercice de journaling. On va écrire toutes ces croyances qu'on a sur l'argent et puis faire une colonne à côté par quoi on a envie de les remplacer, ces croyances. Déjà, prendre juste conscience de ces croyances limitantes autour de l'argent, ça peut être intéressant. Ensuite, deuxième astuce, ça va être de se fixer des objectifs financiers qui sont clairs et réalistes. Travailler sur des objectifs financiers spécifiques et mesurables, ça permet de se concentrer sur des actions concrètes et réduire l'anxiété face à l'incertitude. Il faut aussi que ça soit des objectifs qui soient réalisables. On parlait pour les autres peurs beaucoup du travail de visualisation. Ici encore, je pense que c'est essentiel de se visualiser dans cette prospérité financière. Il faut imaginer son entreprise générant plus de revenus et soit en tant que gérant avec justement tout cet argent, comment on va le gérer avec sagesse. Il y a ce travail également de se former. à la gestion financière, pour accueillir des compétences en gestion financière, en business, et c'est crucial pour pouvoir reprendre confiance. Au moins avoir les bases, et puis après, si on s'en dépassait, s'entourer de personnes compétentes, mais déjà avoir ces bases avec des experts dans le domaine, et ça c'est l'un des meilleurs moyens pour pouvoir dépasser cette paralysie liée à la peur de l'argent. Et puis, bien sûr, on a tous les exercices de reprogrammation avec le coaching, la PNL, l'hypnose pour pouvoir lever tous ces blocages inconscients liés à l'argent, en tout cas les réévaluer pour les adapter des situations qui sont beaucoup plus positives. Le but, c'est à terme, avoir cette pensée que l'argent n'est ni bon ni mauvais. C'est juste un moyen. C'est juste un outil. Et puis on arrive déjà à notre cinquième blessure des entrepreneurs, qui est cette non-capacité à déléguer, comme j'aime l'appeler, qu'on pourrait également appeler contrôle excessif, obsession du détail, il y a plein de manières de reformuler. En effet, certaines personnes ont du mal à déléguer car elles pensent que personne ne fera aussi bien qu'elles le travail. Et c'est cette non-capacité à déléguer, ce contrôle excessif, et cette obsession du détail. Je mets les trois un peu dans le même panier. Ces trois éléments qui sont des problématiques fréquentes en réalité chez de nombreux entrepreneurs. En particulier... celles qui cherchent à tout maîtriser dans leur entreprise. Ces comportements, je ne vous en prends rien, sont liés à des peurs, des croyances limitantes ou même des stratégies de gestion maladroites. On ne veut pas déléguer parce que ça va coûter de l'argent, mais on perd du temps et donc, dans un sens, on prive notre entreprise, notre zone aussi de génie, notre capacité à générer de l'argent parce qu'on est trop focalisé sur des tâches. pour ne pas perdre de l'argent ailleurs. En tous les cas, cette non-capacité à déléguer, ça va avoir des effets négatifs sur notre équilibre de vie, notre santé mentale et le développement de notre entreprise. Et ça, c'est quand même une blessure qui est typique pour les mamans, qui ont une charge mentale assez incroyable déjà dans leur foyer et qui s'en rajoutent encore plus dans leur entreprise parce qu'elles sont aussi habituées à tout porter. Cette gestion du temps entre maternité... et l'entreprise, ça peut rendre la délégation encore plus importante. Et déléguer, ça demande de la confiance et cette capacité à lâcher prise, ce qui est difficile, ce qui est difficile vraiment en tant que maman. En tant que maman, les journées, souvent, on a très peu de moments pour lâcher la pression, justement, se lâcher prise. Et du coup, on se conditionne dans le fait de se surcharger en permanence. Alors justement, on va aller un peu plus en profondeur dans cette cause de la non-capacité à déléguer dans ce contrôle accessible et cette obsession du détail. La première cause, c'est le perfectionnisme. C'est cette croyance que de toute manière, seul soi-même, on fait bien les choses. Et c'est une croyance au final limitante parce que, en effet, peut-être que les autres ne feront pas aussi bien que nous, peut-être qu'ils feront différemment, mais peut-être qu'aussi on peut leur apprendre à bien faire. Et si on ne passe pas sur cette étape de l'ésotérisme, d'autres peuvent bien le faire si on leur apprend, et qu'on ne change pas cette croyance de « de toute façon, qu'importe ce que je fais, les autres le feront mal » , ça va renforcer cette croyance limitante et ce besoin de perfectionnisme. Perfectionner, c'est croire qu'on doit tout faire soi-même, car personne d'autre ne pourra le faire aussi bien. Ça peut être quand même lié à une image de soi qui est basée sur la peur de ne pas être à la... hauteur. On parlait tout à l'heure du syndrome de l'imposteur. Les peurs, elles se relient les unes les autres. Il peut y avoir aussi cette peur de ne pas être à la hauteur, mais aussi cette peur à l'imperfection. On peut avoir peu de tolérance pour l'imperfection. On a peur que les autres fassent des erreurs, ou que si quelque chose n'est pas parfait, ça pourrait nuire à notre image ou à celle de notre entreprise. Tout ça, c'est des croyances limitantes. À travailler, Mais déjà, prendre conscience de toutes ces causes, c'est essentiel. Deuxièmement, cette peur, elle est aussi liée à peur de perdre le contrôle. Déléguer, ça nécessite de faire confiance à quelqu'un d'autre pour prendre en charge des tâches importantes. Et ça peut être difficile quand on a déjà du mal à lâcher prise. On a peur qu'il y ait des erreurs qui se produisent. Puis on peut aussi avoir du mal à faire confiance aux autres. pour mettre en place une tâche correctement, exécuter une tâche correctement, particulièrement si ces personnes entrepreneurs ont déjà eu des expériences salariales ou dans ces expériences salariales, des mauvaises expériences justement avec des collaborateurs ou des employés dans le passé. Moi, ce que je relève souvent, c'est qu'il y a quand même un manque profond de confiance en soi. Le fait de ne pas se sentir à la hauteur dans son entreprise, ça peut engendrer un contrôle excessif sur tous les aspects de son business. Parce qu'en délégant, on risque de se sentir vulnérable, de remettre en question ses propres compétences. Et on a peur qu'en délégant, les autres voient à quel point on n'était pas finalement à la hauteur sur cette tâche. Certaines personnes ont du mal à partager aussi le pouvoir, entre guillemets, à accepter que d'autres puissent avoir des idées, des méthodes différentes de soi. Ça peut entraîner ce désir de contrôle excessif. Quatrièmement, on l'a brièvement abordé tout à l'heure, ça peut être des problèmes juste d'organisation, des problèmes de gestion de temps. Pour ça, c'est important de connaître ses priorités. Si une entrepreneur, elle a du mal à établir ses priorités ou si elle se laisse emporter par des détails, elle peut se retrouver à gérer des tâches qui ne sont pas forcément les plus importantes. Et elle va accumuler, accumuler, accumuler des tâches au lieu de les déléguer. Idem s'il y a un manque de clarté sur les objectifs, cette fois à long terme. On parlait tout à l'heure pour la peur précédente de savoir définir des objectifs, en tout cas l'essence de son entreprise, ses désirs profonds, les objectifs, la stratégie. On parlait surtout des objectifs à moyen terme, mais ici on parle des objectifs à long terme. Si on manque de vision pour son entreprise, on peut se perdre dans des détails au lieu de déléguer des responsabilités pour se concentrer soit sur l'essentiel. Ensuite, une autre cause, ça va être le manque de ressources ou de personnes fiables autour de soi. Parfois, on ne sait pas à qui s'adresser, à qui adresser ces problématiques. Et d'autant plus si on a eu des expériences du passé qui ont été difficiles, comme on disait tout à l'heure, la délégation peut être perçue comme un échec et on peut avoir du mal à trouver aussi ces personnes. Les conséquences, la majorité du temps de cette non-capacité à déléguer, contrôle excessif et obsession du détail, ça va être l'épuisement et le burn-out. On va avoir une surcharge de travail conséquente et ça peut rapidement entraîner de l'épuisement mental, physique, surtout si l'entrepreneur ne prend pas de temps pour elle-même ou pour ses proches et va avoir une détérioration de sa santé. Parce que le stress constant, en y agissant de tous les aspects de l'entreprise, ça peut affecter la santé mentale, physique, provoquer des troubles du sommeil, de l'anxiété ou même des maladies liées au stress. La deuxième chose, c'est les problèmes de productivité. Le fait d'être trop impliqué dans les moindres détails, ça peut soit ralentir l'ascension de l'entreprise ou provoquer des paralysies décisionnelles. En accordant trop de détails sur des éléments insignifiants, on perd de vue l'essentiel. Ça va créer ainsi des retards dans la mise en œuvre des projets. Une seule personne ne peut pas gérer la mise en place à la perfection d'un projet sans impact sur les délais. Et puis... On va avoir également en conséquence un manque de vision stratégique. Et ça, c'est vraiment très dangereux pour une entreprise. Le fait de se concentrer sur des détails insignifiants perd de vue la stratégie, les objectifs de l'entreprise. Et on ne met pas l'énergie, en tout cas l'entrepreneur ne met pas l'énergie là où elle serait la plus utile, à savoir dans les actions qui font vraiment avancer l'entreprise. On reste du coup dans une gestion de micro... On peut appeler ça micro-gestion et l'entreprise, elle peut vraiment stagner. Ensuite, ça peut créer des relations tendues avec tous les collaborateurs, que ce soit salariés, freelance, etc. Et ça va créer dans tous les cas des tensions avec tous les partenaires. Surtout si ceux-ci se sentent sous-évalués, pas respectés dans leur rôle, ça va affecter leur motivation et la performance des entreprises. Les employés vont pouvoir se sentir, c'est des employés démoralisés et pas valorisés. Et ça peut créer du coup à terme une baisse de productivité et même des conflits internes. Et puis, je noterai en conséquence dramatique, c'est une difficulté à maintenir l'équilibre entre la vie perso et la vie professionnelle. On va avoir une baisse de la qualité de vie. Et en cherchant à tout contrôler, l'entrepreneur, il va sacrifier sa vie personnelle. Il ne va plus avoir le temps au final de passer du temps avec sa famille. Pourtant, c'est souvent pour les mamans entrepreneurs, une des raisons pour lesquelles elles se lancent en entrepreneuriat, c'est de trouver cet équilibre vie pro-vie perso. Et là, en cherchant à tout contrôler, elle va sacrifier sa vie perso, sa santé, ses relations familiales, ses loisirs, et ça va créer un vrai déséquilibre et une insatisfaction générale de sa vie, de son bien-être. Alors, comment on dépasse cette blessure ? La première chose que je recommande, c'est de lister toutes les tâches qu'il y a à déléguer. Il faut faire une liste de toutes les tâches sur lesquelles on est focus et lesquelles on va pouvoir déléguer, lesquelles on le plus va leur ajouter et lesquelles on maîtrise aussi le mieux. C'est aussi accepter de se faire aider ou accompagner si on n'arrive pas à s'organiser. ou si on est déjà en train de frôler le burn-out. C'est reconnaître tous ces signes de surcharge. Prendre conscience des signes d'épuisement. Je pense que, généralement, et ça on revient avec la... des blessures principales de la comparaison excessive, le fait de censer dans l'entrepreneuriat, on voit tout de suite trop grand, tout de suite. Ça, ça génère beaucoup, beaucoup, beaucoup de surcharge mentale et le fait de vouloir tout contrôler. Et alors du coup, mon conseil, ça serait de commencer petit. Comment je peux faire avec moins de moyens, en y passant moins de temps, avec moins de ressources ? Même si ça progresse plus lentement, c'est OK. Et comment je peux faire ? Quelles sont les actions qui vont me débloquer le plus d'efficacité, le plus de rendement ? Et puis, une fois qu'on a commencé petit, on commence avec des tâches simples, on augmente petit à petit. Et commencer petit, ça vaut aussi qu'on délègue. On délègue tout doucement. Progressivement, en commençant par des tâches simples, en aidant les autres à apprendre comment faire si besoin, en apprenant à faire confiance aux compétences des autres, même si ce n'est pas la même façon de faire que nous. Et puis on augmente ainsi petit à petit la confiance dans les autres, dans ses collaborateurs. Si on est vraiment dans un besoin de contrôle excessif, ça peut passer par mettre en place des processus clairs. des systèmes pour que les tâches soient bien comprises, bien exécutées, sans nécessiter une supervision constante. Pour ça, pour les processus, il y a par exemple des outils de gestion qui sont ultra intéressants. On parle beaucoup de Trello, Notion. Ça peut être des outils qui sont intéressants justement pour apprendre à déléguer. Bien sûr, il y a tout le travail, encore une fois, sur les croyances limitantes, le fait de savoir accepter l'imperfection. Contrôler cette idée que si ce n'est pas parfait, ça ne vaut pas la peine. Ou comment la peur de perdre le contrôle, ça peut entraîner cette peur de déléguer. Et puis ensuite, c'est prendre conscience des bénéfices de déléguer. On se libère du temps, on se concentre sur des tâches plus importantes, plus stratégiques. Donc ça peut être listé tout simplement. Qu'est-ce que ça va m'apporter de déléguer, de manière générale ? Et qu'est-ce que chaque tâche, ça va m'apporter de déléguer ? En résumé, cette non-capacité à déléguer, le contrôle excessif, l'obsession du détail, ce sont des comportements qui, bien qu'ayant des racines souvent profondes, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé mentale, la productivité, la croissance de l'entreprise. Travailler sur ces problématiques, ça permet non seulement de libérer du temps et d'améliorer l'efficacité, mais aussi de permettre à l'entrepreneur de trouver un meilleur équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle. On vient de voir ici cinq blessures, les cinq blessures principales des entrepreneurs, femmes, hommes confondus, mais que je remarque vraiment beaucoup chez les mamans entrepreneurs, avec à chaque fois les causes, les conséquences et des outils concrets. pour apprendre déjà à appréhender ces blessures et les surmonter. Et puis, on verra dans d'autres épisodes, en détail, chacune de ces blessures, pour aller vraiment en profondeur dans ce travail. Et c'est également ce que je fais avec mes accompagnements. Lors de mes accompagnements pour les mamans entrepreneurs et les femmes entrepreneurs, notamment dans le domaine du bien-être, on va venir adresser chacune de ces... peur en tout cas, voir laquelle est majoritaire et comment on va pouvoir organiser son temps, prioriser certaines actions et puis faire un travail aussi en profondeur pour pouvoir dépasser toutes ces peurs et être beaucoup plus efficace au quotidien. J'espère que cet épisode vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles, à le partager, à le diffuser et puis on se retrouve la semaine prochaine. Pour un prochain épisode de Mumpreneur, cette fois, ce sera une interview. Je rappelle, le format de Mumpreneur, c'est des interviews de mamans entrepreneurs. Et puis, une fois par mois, on a un épisode en solo. Cette fois, je viens donner des conseils, des tips plus concrets liés à mes expériences personnelles et en consultation. On se retrouve donc mardi prochain pour le prochain épisode. Et je vous remercie pour votre écoute. A bientôt.

Chapters

  • Introduction aux blessures des mamans entrepreneurs

    01:41

  • La peur de l'échec et ses manifestations

    01:50

  • Le syndrome de l'imposteur : causes et solutions

    21:22

  • Comparaison excessive : comment s'en libérer

    35:22

  • La peur de l'argent et ses implications

    42:44

  • La difficulté à déléguer et le contrôle excessif

    54:07

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Description

Êtes-vous une maman entrepreneure qui se sent parfois submergée par les défis de la vie professionnelle et familiale ? Dans cet épisode captivant de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca vous invite à plonger dans l'univers complexe des mamans entrepreneures et à explorer les cinq blessures principales qui peuvent entraver votre épanouissement professionnel. La peur de l'échec, le syndrome de l'imposteur, la comparaison excessive, la peur de l'argent et la difficulté à déléguer sont autant de défis que de nombreuses mamans rencontrent sur leur chemin entrepreneurial.


Être entrepreneure, c'est un défi quotidien, surtout lorsqu'on est maman. Mais derrière chaque difficulté se cache une opportunité de grandir. 💪


Dans cet épisode, en solo, elle vous révèle les 5 blessures les plus courantes chez les entrepreneures, celles qui vous freinent souvent sans que vous le sachiez… 🤯

💥 La peur de l’échec
💥 Le syndrome de l’imposteur
💥 La comparaison excessive
💥 La peur de l’argent
💥 La non-capacité à déléguer

Les 5 blessures des entrepreneures : Et si elles étaient la clé de votre succès ?


Et si ces blessures étaient en réalité des alliées pour mieux avancer dans votre aventure entrepreneuriale ? Dans cet épisode, elle vous explique comment les transformer en forces et comment les surmonter grâce à des astuces pratiques, des exercices puissants et des outils concrets.


Ce que vous allez découvrir :
✔️ Comment faire face à vos peurs pour ne plus les laisser vous bloquer
✔️ Des stratégies pour dépasser le syndrome de l’imposteur et prendre votre place
✔️ Des conseils pour arrêter de vous comparer et vous concentrer sur VOTRE succès
✔️ Comment transformer votre relation à l’argent et enfin vous épanouir financièrement
✔️ Pourquoi et comment déléguer pour retrouver de l’énergie et du temps pour ce qui compte vraiment


🚀 Entrepreneure et maman ? Cet épisode de Mumpreneur est faite pour VOUS ! Parce que vous méritez de réussir, sans culpabilité, en exploitant vos forces et en apprenant à lever vos blocages.


N’attendez plus ! C'est le moment de transformer vos peurs en moteur de réussite.



Ne laissez pas les blessures invisibles vous freiner ! Écoutez cet épisode de Mumpreneur pour découvrir comment transformer vos défis en opportunités et bâtir un avenir radieux. Que vous soyez au début de votre parcours ou déjà bien avancée, cet épisode vous apportera des éclairages précieux et des stratégies adaptées à votre réalité. Prête à faire le premier pas vers votre épanouissement ? Rejoignez-nous et libérez votre potentiel en tant que maman entrepreneure !


Pour nous soutenir et participer à la campagne de crowdfunding, c'est ici : https://fr.ulule.com/mumpreneur-podcast/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Mumpreneur. Je suis Margaret Piette Cuenca et aujourd'hui on va parler d'un sujet qui touche beaucoup d'entrepreneurs et surtout celles qui jonglent entre la maternité et puis les exigences dans leur entreprise, dans leur business. En tout cas celles qui aussi hésitent à se lancer en tant que maman dans l'entrepreneuriat. On va parler de toutes ces blessures qui effrainent notre... épanouissement en tant qu'entrepreneur. Dans cet épisode, je vais explorer avec vous cinq blessures principales qui peuvent empêcher une entrepreneur de réussir dans son activité et de se sentir pleinement heureuse et épanouie dans son projet entrepreneurial. Ce sont des blessures qui, si elles ne sont pas abordées, peuvent vraiment limiter notre capacité à avancer sereinement. à nous épanouir, à réussir. Et dans cet épisode, vous allez pouvoir découvrir des outils aussi concrets, des exercices pratiques, des astuces que vous allez pouvoir appliquer immédiatement pour pouvoir justement dépasser tous ces obstacles. Ces blessures, on les connaît toutes et il est important d'en parler pour comprendre et surtout pour apprendre à les surmonter. On va aussi voir comment chacune de ces blessures se manifestent souvent chez les mamans entrepreneurs. car je suis convaincue que la maternité, loin d'être un frein, peut devenir une force dans cette aventure. Alors installez-vous confortablement, prenez un moment pour vous. Et c'est parti pour ce nouvel épisode de Memepreneur Podcast. La première peur que j'aimerais aborder avec vous, c'est la peur de l'échec. C'est, je pense, la... peur que j'ai le plus rencontrée lorsque j'étais hypnothérapeute en cabinet. Je recevais beaucoup de mamans, beaucoup de femmes entrepreneurs et c'était vraiment une des peurs les plus courantes. Comment ça se manifeste alors cette peur de l'échec ? C'est des pensées récurrentes comme et si ça ne marchait pas, si je perdais tout, que ce soit quand on lance son activité. que ce soit également quand on a déjà lancé son activité, même si elle fonctionne, ou encore quand on a envie, on ressent ce besoin de se lancer dans l'entrepreneuriat. Et cette peur, j'ai remarqué qu'elle provient souvent d'un besoin de validation extérieure, ou en tout cas d'une notion de perfectionnisme qui est ancrée en nous. Elle peut être aussi exacerbée par la... La peur de décevoir l'entourage, que ce soit sa famille, ses proches. Et dans le contexte de la maternité, elle est d'autant plus affirmée. Cette peur en tant que maman, elle est encore plus intense. Déjà parce qu'il y a d'autres enjeux. Il y a des enjeux aussi financiers qui sont aussi importants. Les enjeux financiers pour toute la famille vont avoir un réel impact. Et puis, c'est aussi cette peur de ne pas être à la hauteur. En tant que maman. Ça peut amener à douter de soi constamment, à hésiter avant chaque prise de décision. Je pense que déjà, avant d'aller plus loin, c'est important d'exprimer ce fait que la peur de l'échec, tout le monde va la traverser au moins une fois, chaque maman entrepreneur va la traverser au moins une fois dans sa vie. Et je pense que ça fait partie du processus entrepreneurial, parce que c'est en échouant qu'on évolue. peur, on va forcément la rencontrer dans n'importe quel projet, projet professionnel ici. Et ça peut vraiment offrir des leçons, des directions nouvelles. Je pense que c'est aussi très culturel. La peur de l'échec, elle est rédhibitoire ici en Europe et plus particulièrement en France, mais dans la culture anglo-saxonne américaine. On a vraiment l'échec qui n'est absolument pas vu comme quelque chose de rédhibitoire. Au contraire, ça fait partie du processus entrepreneurial. Ça peut être ici, en tout cas dans toutes ces consultations que j'ai eues avec les mamans. Entrepreneur, c'est une vraie source de souffrance parce qu'il y a une peur d'oser. D'oser aussi prendre sa place. d'oser créer, oser avancer dans son entreprise. Et ça va avoir un véritable impact en termes de développement, en termes aussi... de valeur personnelle. Quand on creuse un petit peu plus, on se rend compte que cette peur de l'échec, elle est souvent alimentée par des croyances qui sont infondées. Les croyances infondées, on parle de croyances limitantes, et le but de toute thérapie, c'est d'aller chercher ces croyances limitantes, ces croyances infondées, pour après pouvoir les adresser directement et pouvoir... s'en servir justement pour pouvoir avancer. Alors, si on revient sur le concept peut-être de croyances limitantes, les croyances limitantes, c'est un terme qui est ultra utilisé aujourd'hui, mais on ne le redéfinit pas assez. Pour moi, une croyance limitante, c'est une fausse idée. C'est une fausse idée qui va nuire à l'épanouissement personnel et professionnel. Et en fait, le problème des croyances limitantes, c'est qu'il va y avoir... Dans le concept de loi d'attraction, ça va être une prophétie autoréalisatrice. C'est-à-dire, par exemple, si on pense « de toute façon, je suis nul » , on va voir tous les moments où on ne réussit pas quelque chose. Et à chaque fois, on va se dire « de toute façon, comme je suis nul, c'est normal si je n'ai pas réussi » . A contrario, une croyance positive, ça peut être par exemple… je suis douée pour apprendre de mes erreurs. Et les personnes qui vont avoir ce genre de croyance qui est positive, profondément ancrée en elles, elles vont savoir qu'à chaque fois qu'elles vont avoir une difficulté entrepreneuriale, ce qu'on pourrait appeler un échec, elles vont savoir rebondir. Et elles vont en tout cas se mettre dans un conditionnement à chaque fois pour pouvoir savoir rebondir. Et donc... Ça va venir renforcer cette croyance que de toute façon, même s'il y a des difficultés, elles vont savoir rebondir. Les croyances limitantes, elles peuvent venir de l'éducation, elles peuvent également venir de nos parents, nos grands-parents, de nos familles, c'est le concept de la psychogénéalogie. Ça peut venir également de tout ce qui est comparaison excessive. En fait, il y a plein de sources de croyances. qui vont créer ces croyances limitantes et qui vont les renforcer petit à petit au cours de notre vie. C'est important d'en avoir conscience parce que cette peur de l'échec, quand on creuse, elle est forcément liée à des croyances limitantes. Et pour pouvoir surmonter une peur de l'échec, si elle est vraiment handicapante, il faut forcément aller s'adresser à ces croyances limitantes, que ce soit en thérapie ou avec des exercices. Vraiment spécifique. Il faut savoir que la peur de l'échec, la principale conséquence, ça va être une paralysie décisionnelle totale qui va empêcher tout changement. Et ce n'est pas anodin non plus parce que ça touche quand même, alors quand on regarde les chiffres, 40% des personnes qui souhaitent se lancer. qui ont une idée, qui ne sont pas lancées parce qu'elles vont avoir cette peur décisionnelle, cette peur de l'échec et du coup cette peur de prendre cette décision de se lancer. Il faut aussi savoir qu'un Français sur trois veut entreprendre, mais pour chaque personne qui devient dépendante, il y en a dix qui ne sautent pas le pas et principalement à cause de cette... peur de l'échec. Alors, on a vu l'une des sources principales qui va être justement les croyances limitantes, mais on a également d'autres sources de cette peur de l'échec. On va avoir par exemple des traumatismes aussi. Ça va être aussi un conditionnement dans l'enfance qui peut être mis en place. De ce que je constate souvent, on a des personnes qui souffrent de ce syndrome, de cette peur de l'échec. C'est des personnes qui vont souffrir du syndrome du bon élève. C'est-à-dire, c'est des personnes qui vont vouloir vraiment tout le temps faire plaisir, réussir pour faire plaisir à l'entourage, aux autres, ou pour être dans la norme. Et ce syndrome du bon élève, ça va justement... Enfin, c'est souvent des personnes qui ont du coup tout le temps réussi dans leur... vie scolaire et puis ensuite dans leur carrière, sans forcément se remettre en question, en tout cas prendre plaisir dans ce qu'ils faisaient. Et en fait, qu'ils n'ont jamais été confrontés réellement à l'échec. Et du coup, comme ils n'ont jamais été confrontés à l'échec, ce qu'on ne connaît pas nous terrifie le plus souvent. Dans les autres causes, c'est que dans notre parcours scolaire, et ça c'est pour tout... Par tout parcours scolaire confondu, toute personne confondue, on ne nous apprend pas à aimer, essayer les choses. On nous apprend seulement à un objectif de réussite à chaque fois. La note, c'est de savoir valider des acquis ou pas. Mais on n'est pas dans ce process d'apprendre à aimer, essayer des choses, des nouvelles activités. Il faut toujours exceller dans chaque domaine, le maîtriser. Et on ne nous apprend pas non plus à aimer. échouer sereinement et du coup on a peu de modèles d'échecs aujourd'hui autour de nous parce que c'est pas valorisé du tout ça devrait être valorisé ça devrait être la norme et puis ensuite c'est ce qu'on disait tout à l'heure c'est la peur de l'inconnu l'échec c'est un cadre qui est inconnu mais l'entrepreneuriat aussi pour beaucoup On est dans un cadre souvent de salariat, donc on nous conditionne pour être salarié. Et quand on arrive dans l'univers salarial, on est dans un cadre qui est plus ou moins connu. Il y a des repères, il y a des choses qui sont rassurantes, une hiérarchie à laquelle on a eu l'habitude de répondre. Et du coup, l'entreprenariat, pour le coup, il n'y a pas du tout, du tout, du tout, cette vidéo. notre apprentissage au cours de notre parcours scolaire pour être un bon entrepreneur. On n'a pas ces outils de prime abord. Ça s'apprend, bien sûr, mais on ne les a pas, ces outils, et du coup, c'est des modèles qui sont souvent inconnus où il y a très peu de repères. Donc, ça génère une peur de l'inconnu aussi, et c'est une des causes qui peuvent être majoritaires dans ce développement de la peur de l'échec. Alors, les conséquences principales, on en a parlé. C'est l'incapacité à trouver des solutions, le fait de se mettre des œillères, à se dire de toute façon, je vais échouer, ça va, voilà, manque de peau, je l'avais dit, je ne suis pas à la hauteur. Donc on va se mettre des œillères, on va être dans cette paralysie même de prendre les décisions. Ça va également dévaluer notre valeur personnelle, parce que souvent, les personnes qui ont... peur de l'échec, elles vont confondre les échecs professionnels avec leurs propres valeurs personnelles. Si j'ai raté à mettre en place ce projet, c'est que je ne suis pas assez douée dans ce domaine. C'est souvent une des croyances qui va émerger à ce moment-là. Une autre conséquence, ça va bien sûr renforcer toutes les croyances limitantes qui étaient déjà actives, qui avaient déjà activé cette peur de l'échec, et ça va encore plus renforcer la peur de l'échec. Alors maintenant qu'on a un peu posé le cadre de cette peur de l'échec, un peu comment elle se manifeste, la question c'est comment on la dépasse, la peur de l'échec ? Alors, j'ai mis en place plusieurs outils justement pour pouvoir aider à adresser en dehors des thérapies avec hypnose ou avec d'autres professionnels. Le premier outil, c'est déjà de comprendre que l'échec, ce n'est pas une fin en soi, mais ça fait partie du process. C'est une étape qui est indispensable. C'est important de rester dans cette posture d'apprentissage en permanence. Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour que ça se passe mieux ? Lorsqu'on est confronté à l'échec, le but, c'est de se poser cette question. Ou qu'est-ce que je pourrais faire pour que ça se passe au mieux ? Dans cette posture de, justement, on est en train de créer son projet professionnel, on l'a déjà créé, on a cette peur de l'échec qui arrive. Je pense que c'est important de faire un exercice des peurs, on va venir écrire aussi les peurs. pires scénarios qui pourraient arriver et puis du coup, comment ce que je disais, les éviter. Peut-être en s'appuyant aussi sur ce qui dépend de nos ressources. qui dépend de nous. Par exemple, si jamais je veux mettre en place, je veux développer ma visibilité sur les réseaux sociaux. Ok. Imaginons que le pire scénario qui pourrait ne pas fonctionner, ça serait que mes réseaux sociaux soient invisibles et que du coup, je n'arrive pas à développer mon activité par... ce biais des réseaux sociaux. OK, comment, qu'est-ce qu'aujourd'hui, je peux mettre en place par rapport à mes compétences pour développer mes réseaux sociaux ? Si je n'ai pas les compétences, comment j'acquiers les compétences ? Est-ce que je recrute quelqu'un qui a ces compétences ? Le but, c'est vraiment de venir poser tout cela. Ensuite, je pense que c'est important également de regarder... Si jamais les réseaux sociaux fonctionnent, se poser cette question de comment je me sens et quels bénéfices moi j'en tire, qu'est-ce que ça va m'apporter ? Et là on est vraiment dans des exercices de visualisation qu'on utilise beaucoup en hypnose, je pense qu'on les utilise aussi en sophrologie. Ces exercices de visualisation, le but c'est de se visualiser si on a accompli. quelque chose qui nous semblait difficile et comment on se sent. Et le but, c'est vraiment d'aller dans tous ces détails. Qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que j'entends ? Qu'est-ce que je ressens ? Et puis ensuite, c'est également regarder si jamais on ne fait rien. On est dans cette inaction. Comment on se sent ? Et puis, à quoi elle ressemblerait notre vie dans six mois, un an, si jamais on n'a rien mis en place de positif ? Ça, c'est la première chose. Ensuite, ce que je préconise, ça serait de faire, et ça, je l'avais entendu également lors d'une conférence avec Jenny Chamas sur le leadership au féminin, et je le retrouve. également avec d'autres variantes, mais ça serait de faire un tableau de toutes les réussites passées. Donc à chaque fois qu'on a une réussite, le but c'est de venir l'écrire dans un tableau ou dans un carnet, en tout cas quelque chose qu'on va pouvoir conserver avec soi. Et puis en fait à chaque fois qu'on a un moment de doute, un moment où c'est difficile, pouvoir relire cette réussite. Chaque réussite devrait être célébrée. Ensuite, notre façon de dépasser cette peur de l'échec, je pense que c'est de bien se comprendre, de bien se connaître. Plus on connaît son fonctionnement avec ses points forts, ses points faibles, ses besoins psychologiques, sa manière de fonctionner, plus on va réussir justement à contrebalancer tous ses points faibles. venir renforcer justement toutes ces forces et contrebalancer cette peur de l'échec en s'appuyant justement sur ces forces. Pour ça, j'ai noté quand même trois outils qui m'ont bien servi. On a tout d'abord l'outil du MBTI, qui permet déjà de voir un petit peu comment on fonctionne. Mais ça, c'est de manière très globale, ce n'est pas que dans le monde professionnel. Et puis, du coup, comprendre ses points forts, ses points faibles, si on est plutôt introverti, extraverti, etc. Pour savoir ce qui nous demande le plus d'énergie aussi. Et puis, comprendre également comment fonctionnent les autres. Plus on comprend comment fonctionnent les autres, et parfois, notre façon de fonctionner n'est pas forcément ultra compatible avec celle des autres, mais le fait de le savoir... Ça permet d'enlever des points de tension aussi. Et ça, ça joue dans ce process de cette peur de l'échec, justement. Donc, l'MBT, moi, ça m'avait vraiment beaucoup aidée. Un deuxième outil que j'ai découvert il n'y a pas si longtemps que ça, auquel je me suis vraiment intéressée et qu'au début, j'étais très sceptique. Et au final, j'ai trouvé ça ultra pertinent dans ma manière de travailler. C'est le design humain. Je pense qu'on refera des focus sur ces outils. Aujourd'hui, le but, c'est de présenter les cinq blessures principales des femmes mamans entrepreneurs, en tout cas des femmes entrepreneurs, et puis avec déjà des pistes d'outils. Puis on reviendra. sur chacune de ces blessures qu'on va pouvoir bien détailler avec les outils spécifiquement dans des podcasts à chaque fois bien distincts. Donc le design humain, c'est vraiment un outil pour bien se comprendre, comprendre son fonctionnement, aider aussi à mieux s'organiser au quotidien. Et puis un dernier outil que j'ai découvert très récemment, c'est le PCM, Process Communication Model. qui a été mise au point par un psychologue américain. J'espère que je prononce bien, Tybee Keller. C'est pour la NASA que ça a été mis en place et qui va mettre en lumière six types de personnalités. Le persévérant, l'analytique, le rêveur, le promoteur, le rebelle, l'empathique. Et même quand on a des associés ou des personnes avec qui on travaille, ça peut être même des personnes en freelance, c'est toujours intéressant de voir. comment ces personnes-là aussi fonctionnent pour pouvoir rechercher cette harmonie. Plus on sera au courant des forces des uns des autres, des fonctionnements des uns des autres, de soi, plus ce sera facile de dépasser cette peur de l'échec. Voilà pour les outils principaux pour aider à dépasser aujourd'hui cette peur de l'échec. Je propose maintenant de passer à la deuxième blessure qui est le syndrome de l'imposteur. Ce syndrome de l'imposteur, c'est ce sentiment constant de ne pas mériter son succès, de ne pas être à la hauteur. C'est aussi l'impression de tromper et d'upé son entourage. Je dis par exemple que tu n'es pas assez compétent, compétente, que tu n'as pas les compétences nécessaires, que tu n'as pas aussi assez d'expérience ou que tu as trompé les autres pour qu'ils croient en toi, mais qu'ils vont bientôt découvrir que tu es un usurpateur. Et chaque situation de succès est expliquée par des choses totalement extérieures à soi, comme de la chance, du hasard. J'ai vraiment eu de la chance d'avoir décroché ce rendez-vous avec cette personne. C'était inespéré, par exemple. Il y a vraiment cette peur d'arnaquer les gens qui est ultra forte, que les autres découvrent que l'entrepreneuse que l'on est est une usurpatrice. Et si on creuse un petit peu, c'est typiquement ce qui souffre de ce syndrome de l'imposteur, c'est typiquement ces personnes qui font mille formations dans l'année, et j'en fais partie, qui font mille formations dans l'année pour être sûres qu'elles ont assez d'outils, pour être assez compétentes, pour aider au mieux les autres, parce que sinon les autres vont penser qu'elles n'ont pas assez d'outils, elles ne sont pas assez compétentes, elles ne sont pas légitimes. Ensuite, ça peut être également pour les personnes qui lancent des accompagnements en ligne. Elles vont mettre 1000 outils, 1000 ressources, 1000 façons de faire pour que la formation soit la plus complète possible, pour que les gens soient vraiment contents et surtout qu'ils ne se disent pas « mais en fait, pourquoi j'ai pris cette formation ? Elle est vide, elle est creuse, la personne n'est vraiment pas légitime à proposer ce genre de formation » . J'avais regardé dans le livre d'Alexandre Dana, le fondateur de Live Mentor, qui est un organisme de formation aujourd'hui qui est vraiment très développé en France, organisme de formation surtout pour les entrepreneurs, si je ne me trompe pas. Et il a sorti un livre justement sur les blessures aussi des entrepreneurs. Alors, je n'ai pas forcément les mêmes blessures que lui, mais en tout cas, on se retrouve dans celle du syndrome de l'imposteur. Et elle interrogeait plus de 10 000 personnes. Et sur ces 10 000 personnes, il y a quand même 25 % des personnes qui se sentaient concernées, surtout par ce syndrome de l'imposteur, surtout dans le premier stade de développement de l'entreprise. Il faut quand même savoir qu'au cours de notre carrière, on est quand même une grande majorité à au moins rencontrer une fois ce syndrome de l'imposteur. Et malheureusement, cette peur, elle ne va pas beaucoup bouger, même si l'entreprise a un grand succès, même si ça fonctionne bien, parce que la personne qui souffre d'un syndrome de l'imposteur, souvent, est tellement persuadée que c'est grâce à la chance, voilà, à l'alignement des planètes, que son entreprise a marché, que son projet a fonctionné. que ça ne va même pas valoriser sa confiance et sa valeur personnelle. Et pour pouvoir l'adresser, c'est vraiment plus des nœuds à l'intérieur qu'il va falloir débloquer. C'est plus un travail d'introspection profond qu'il va falloir... développer. Alors, les causes. Les causes, très factuellement, ça peut être déjà si l'entreprise, elle n'est pas rentable. Une entreprise, si elle n'est pas rentable, ce n'est pas forcément parce que le créateur de cette entreprise, le fondateur, est un usurpateur ou qu'il n'est pas assez doué dans ce qu'il fait. Mais c'est ce que vont se dire toutes les personnes qui souffrent de ce syndrome de l'imposteur. Ça peut être également lorsque la personne rencontre des moments difficiles dans sa vie entrepreneuriale, par exemple une chute du chiffre d'affaires ou des avis négatifs, par exemple. Ça peut également naître d'une comparaison, et ça on y reviendra tout à l'heure, le fait de comparer avec d'autres entreprises, d'autres personnes. Je veux dire, dans mon secteur d'activité, telle personne réussit carrément mieux que moi. C'est parce qu'elle, elle est légitime. Moi, je suis un gros imposteur face à cette personne, en tout cas. Ça peut aussi être lié à des peurs. Peur de ne pas être acceptée, la peur d'être rejetée. Le syndrome de l'imposteur, c'est la peur que les autres dans notre écosystème ne nous voient pas. comme intégrés à cet écosystème. Par exemple, si on se reconvertit pour devenir hypnothérapeute, parce que c'est un domaine que je connais bien, beaucoup de personnes dans ce milieu-là vont se dire « Oh là là, j'ai peur que les autres voient que je ne suis pas aussi douée qu'eux en hypnose, parce que ça reviendrait à être rejeté ou à ne pas être accepté par ses pairs. » Et ça, c'est difficile pour majorité de personnes. Il y a quand même 70% de la population qui sera concernée au moins une fois par le syndrome de l'imposteur, si on revient sur des chiffres proposés par Le Figaro dans un article de 2019. Et donc, cette peur de ne pas être acceptée et d'être rejetée, c'est aussi lié à un autre besoin, c'est ce besoin de reconnaissance, qui est un peu plus profond. C'est cette. peur est plus générale, c'est cette peur de ne pas être aimée, tout simplement, appréciée. Dans le contexte de la maternité, c'est quand même important de le signaler, dans le contexte de la maternité, ce syndrome, il peut se manifester que par la pensée que les autres mamans, elles font de toute façon mieux que moi, ou que je ne suis pas assez présente, ni pour mon enfant, ni pour mon entreprise. Ça peut aussi... être comme penser que les autres entrepreneurs de manière générale font mieux que moi puisqu'elles ont plus de temps que moi, puisqu'elles ne sont pas forcément mamans ou qu'elles ne sont pas données une part importante à la maternité. Et puis, avec les réseaux sociaux, il y a aussi le fait de voir toutes ces mamans entrepreneurs avec ces vies parfaites, ces vies toutes lisses, qui arrivent à tout gérer, l'orgas, etc., d'une main de maître. Et du coup, ça, ça peut créer... aussi ce sentiment d'imposteur parce qu'on peut se dire pourquoi les autres arrivent à tout gérer et pas moi ? Parce que les autres, elles font bien et que moi, dans tous les cas, je ne saurais jamais bien faire. Les conséquences, elles sont assez dramatiques quand même parce que les conséquences principales, ça va être un travail acharné qui peut mener jusqu'au burn-out. Ça va être aussi le fait d'avoir ce sentiment d'insécurité qui va jouer sur notre valeur personnelle et la dégrader en permanence. C'est la sensation de ne jamais en faire assez, de ne jamais être assez organisé. Donc ça joue aussi sur la valeur personnelle, ce sentiment d'infériorité. Ça peut aussi créer des nouvelles croyances ou renforcer des croyances limitantes, comme de toute façon pour vivre heureux, vivons cachés. pour pas que les autres puissent voir mes failles, mes vulnérabilités, mes moments de faiblesse. Et ça tend à nous inciter à revêtir un masque social. On exprime ce que l'on présume être pensé par les autres pour se protéger, par exemple, de la critique. Et on commence à édulcorer notre discours, à ne plus oser exprimer nos propres opinions. Alors heureusement, il y a des astuces. Il y a des exercices pour pouvoir dépasser ce syndrome de l'imposteur. Le premier exercice que je recommande, c'est déjà écrire une lettre de validation à soi-même. C'est-à-dire écrire une lettre dans laquelle on va pouvoir écrire tout ce qui va bien chez nous, toutes nos compétences, nos réussites, nos efforts. Et à chaque fois qu'on se sent dans une situation d'imposteur, le but c'est de pouvoir relire cette lettre. C'est du coup faire cet exercice. pour soi, mais aussi demander à l'entourage de faire cet exercice pour nous. Et ça, c'est très souvent demandé maintenant par les coachs en développement personnel. C'est demander à l'entourage directement quels sont mes points forts. Quels sont mes points forts dans la vie ? Vraiment se focaliser sur les forces. On peut aussi se focaliser sur les points améliorés, mais plutôt se focaliser sur les forces. Et puis garder toutes les preuves d'encouragement, de félicitations. Ça, ça peut être, tout à l'heure, on parlait dans la peur de l'échec, pour surmonter, d'avoir un petit carnet ou un tableau. Moi, je conseille d'avoir un carnet. On va écrire à chaque réussite, chaque moment de réussite dans ce carnet. Dans ce carnet, on va pouvoir également garder toutes ces preuves d'encouragement, de félicitations de l'entourage, de nos pairs aussi, de nos pairs dans les personnes dans le même milieu professionnel que nous. On va pouvoir garder notre lettre de motivation qu'on a écrite à nous-mêmes. Et à chaque moment difficile, il faut absolument relire ce carnet. Il faut noter mois par mois aussi. Toutes les choses qu'on a réussies au cours de sa vie, même ces choses insignifiantes. Les petites réussites, les grandes réussites. Ça, c'est la première chose ultra importante. La deuxième chose importante, je pense que c'est un apprentissage à faire. C'est l'apprentissage... euh... de la vente, c'est-à-dire savoir se vendre soi, savoir pitcher ses projets. Il y a de plus en plus aujourd'hui de cours qui aident à pitcher ses projets, à savoir se vendre, et ça c'est important. C'est important pour ça de bien connaître aussi ses forces, ses faiblesses, d'être clair dans ses objectifs d'entrepreneurial, et dans les directions et stratégies qu'on souhaite mettre en place. Ça va nous inciter à faire ce travail en profondeur pour venir renforcer ce qui est cohérent, ce qui l'est moins, et du coup détruire et déconstruire, j'ai envie de dire petit à petit, ce syndrome de l'imposteur ou toutes ces injonctions d'imposture qui pourraient nous traverser. Ça nous force, troisièmement, ainsi à développer cette posture de l'apprenant. Personne ne sait tout. Et l'entrepreneuriat, c'est vraiment un domaine qu'il faut apprendre, qui est loin d'être inné. Il faut accepter, je pense, que cet apprentissage fasse partie du process. Et que chaque peur de l'échec, même si ce n'est pas ici la peur directe, la peur de l'échec est liée aussi au syndrome de l'imposteur. Chaque gros échec... la personne qui souffre de syndrome de l'imposteur, ça va venir renforcer son syndrome de l'imposteur. Et donc du coup, être dans cette posture de l'apprenant et dédramatiser les échecs, comprendre ses points forts, ses points faibles, ça, ça va vraiment aider aussi à sortir de ce syndrome de l'imposteur. Et puis, je pense, une des choses les plus fortes et puissantes, Ça va être de s'entourer de personnes qui nous soutiennent, qui nous rappellent nos compétences. Et pour ça, j'aime bien parler de mentorat, donc être accompagné d'un mentor, mais également d'une communauté, rejoindre plein de communautés. D'entrepreneurs, par exemple, du bien-être si on est hypnothérapeute, de femmes entrepreneurs, de mamans entrepreneurs. Le but, ça va être vraiment de pouvoir se soutenir. de voir qu'on partage les mêmes problématiques et que ce n'est pas juste lié à nous et notre syndrome de l'imposteur, mais que les autres les rencontrent aussi et comment font les autres pour les dépasser. Ça peut être vraiment un excellent moyen pour s'épanouir. Et puis, le syndrome de l'imposteur, c'est souvent qu'il y a des difficultés sur certains points faibles dans le développement de son entreprise ou dans certaines compétences. Du coup, ça aide aussi à s'entourer de personnes qui sont compétentes. Tout ça, ça va vraiment venir renforcer sa valeur personnelle pour pouvoir contrer le syndrome de l'imposteur. On pourra détailler tout cela beaucoup plus profondément en allant dans un podcast complètement dédié à ce syndrome de l'imposteur. Là, le but, comme je le disais tout à l'heure, c'est vraiment d'aller voir un peu en superficie, mais déjà en présentant des outils intéressants, les cinq blessures des mamans entrepreneurs, ou en tout cas des femmes entrepreneurs. Et la troisième blessure, qu'on a déjà un petit peu abordé tout à l'heure, c'est cette comparaison excessive. Et ça, ça touche tout le monde. La comparaison excessive, c'est le fait de se mesurer constamment aux autres, de se dire qu'on n'est pas assez bien, pas assez rapide, pas assez compétent par rapport à d'autres, et ça peut être vraiment toxique et dérangeant. Très décourageant également. On est convaincu que le fonctionnement de l'autre est beaucoup plus efficace que le sien, alors qu'on n'a pas forcément, par exemple, la même façon de travailler. souvent, lorsqu'on se lance dans l'entrepreneuriat ou qu'on est sur le point de se lancer, on regarde comment les autres personnes qui ont réussi, ont réussi justement. On essaye de comprendre leur modèle et on va aller voir toutes les best practices, meilleures façons de réussir justement dans son secteur d'activité. Alors, l'objectif vraiment des best practices, ce n'est pas de sombrer dans un mimétisme et de vouloir intégrer, reproduire. Toutes ces méthodes qui fonctionnent, c'est vraiment de plutôt comprendre quels sont les leviers de réussite et lesquels on va pouvoir appliquer et comment nous, on va pouvoir les prioriser. On dit d'ailleurs souvent que lorsqu'on se lance, il vaut mieux se focaliser sur un ou deux leviers, comparé à tous les modèles qui existent dans la nature. Parce que ceux qui ont réussi, il faut regarder quand même, ils ne sont pas au même stade que nous. Au stade actuel, bien sûr qu'ils ont plus de moyens financiers et humains derrière pour pouvoir déployer plus de leviers et donc accroître encore plus leur croissance et leur visibilité. Et donc, ils sont encore plus en capacité de développer leur réussite. Mais à trop vouloir copier, on oublie donc de revenir aux questions essentielles. Qu'est-ce que moi, je peux faire à mon niveau ? Qu'est-ce que je peux faire pour ne pas m'épuiser ? Qu'est-ce que je peux faire pour limiter mes budgets ? Parce que c'est ça aussi les premières problématiques que l'on rencontre lorsqu'on se lance, c'est qu'on a des budgets qui sont très limités. À trop vouloir copier, on oublie également de se poser les questions fondamentales. C'est quels sont mes désirs profonds ? Quels sont mes désirs profonds avec mon entreprise ? Donc en perso et en pro. Est-ce que, par exemple, c'est faire comme le voisin, le concurrent, et générer, je ne sais pas, 20 000 euros de chiffre d'affaires par mois ? Ou bien, moi, mon vrai désir, c'est pouvoir me payer 2 000 net, mais avoir du temps pour moi et mes enfants ? Il n'y a pas une bonne réponse là-dessus. C'est nous, qu'est-ce qu'on veut prioriser aujourd'hui, dans notre vie ? C'est quoi aussi ma vision de la réussite ? Et c'est d'autant plus marqué cette comparaison excessive dans le domaine de la maternité. Parce qu'en tant que maman entrepreneur, tu peux te retrouver à comparer ton emploi du temps, ton énergie, ton niveau de réussite, à d'autres mamans entrepreneurs qui semblent avoir plus de temps, ou en tout cas plus de résultats. Mais chaque situation est unique, chaque parcours entrepreneurial est différent, chaque désir est différent derrière sa vie familiale, personnelle. et professionnelle. Cette blessure de la comparaison accessible, ça va avoir de nombreuses conséquences. La première, on l'a abordée, c'est se tromper de stratégie. On ne se focalise pas sur ses désirs et ses besoins, ni sur ses capacités concrètes, matérielles, humaines, et on va vouloir copier les stratégies des autres sans se remettre en question et sans s'interroger sur le pourquoi. Pourquoi on fait tout ça, en fait ? Pourquoi on s'est lancé dans cette vie entrepreneuriale ? La deuxième conséquence, c'est de l'anxiété. Une anxiété récurrente omniprésente. Une anxiété récurrente omniprésente qui va jouer sur notre valeur personnelle, qui va être complètement en chute libre. On va avoir une destruction de la confiance en soi, de la dévalorisation. Les autres réussissent mieux que moi, ils font mieux que moi. Et puis, c'est aussi s'imposer une manière de travailler qui ne nous correspond pas. Si on voit le concurrent qui, par exemple, dépose ses enfants à la garderie à 7h30, à 8h du matin, par exemple, et qui, par exemple, travaille jusqu'à 20h et que moi, je ne me retrouve pas dans cette façon de faire, ça va avoir un impact plus que néfaste. Je vais perdre mon authenticité, ma valeur ajoutée, ma flamme, mon énergie, ma motivation, mon essence entrepreneuriale et je vais arriver au burn-out. Il y a plusieurs manières, astuces justement pour se libérer un peu de cette comparaison excessive. La première, ça va être déjà arrêter et limiter les réseaux sociaux. C'est imposer des horreurs de réseaux sociaux et des stratégies autour des réseaux sociaux. Le but, c'est vraiment de prendre du recul et se concentrer sur ses objectifs. plutôt que sur la réussite des autres. La deuxième chose, ça va être vraiment de se focaliser sur ses progrès. On a parlé déjà pour les premières blessures de ce petit carnet, avec toutes ses réussites, donc pour pouvoir les célébrer, célébrer chaque réussite, chaque progrès que l'on fait. On parlait tout à l'heure de tous les mois, moi je parlerai maintenant de toutes les semaines. C'est notre chemin et unique. Ensuite, il y a tous ces exercices de gratitude. Chaque soir, ça peut être écrire trois choses pour lesquelles on est reconnaissant sur notre journée. Et ça aide à recentrer son attention sur ce qui est bien et pas sur ce qu'on n'a pas. Ensuite, toujours, je recommanderais toujours apprendre à se connaître, comprendre son fonctionnement, son organisation. Ses désirs profonds, on a déjà cité plusieurs outils intéressants, mais ça peut être juste se poser la question pour... Pourquoi j'ai monté mon entreprise ? Quel est mon désir profond derrière cette création d'entreprise ? Et puis, ce qui est intéressant pour pouvoir se libérer un petit peu, se détacher de cette comparaison excessive, c'est avoir une connaissance vraiment approfondie de son marché et ses clients. On parle de personas, de niches, de clients cibles. Comprendre vraiment quels sont les problèmes de mes clients et comment je les résous. Quel est leur niveau de satisfaction ? Parce que souvent, on se compare à des entreprises qui n'ont pas forcément, en réalité, le même marché cible que nous, la même cible. Et du coup, c'est intéressant de se rendre compte qu'il y a un décalage entre la réussite des autres et la nôtre, alors qu'on n'est pas sur les mêmes objectifs et sur les mêmes clients cibles, par exemple. Tout ça, c'est des outils qui sont ultra intéressants pour pouvoir justement dépasser toute cette comparaison excessive. Et puis on va arriver sur la peur de l'argent. La peur de l'argent, ça pour moi, c'est la quatrième peur. C'est une peur qui n'est d'ailleurs pas si souvent que ça abordée, cette peur de l'argent. Et ce n'est pas forcément une peur de manquer d'argent, c'est beaucoup plus complexe que ça. C'est une problématique psychologique et émotionnelle complexe qui peut avoir de multiples causes et conséquences. et souvent qui ressort, ressurgit, s'intensifie dans le contexte de l'entrepreneuriat. Et du coup, cette peur, elle se manifeste de plein de manières différentes. Une peur de manquer de l'argent, mais aussi une peur de ne pas être à la hauteur financièrement ou même une peur irrationnelle de l'abondance, peur de ne pas le mériter. Soit de ne pas savoir le maîtriser aussi, ou pas... ne pas avoir mérité cet argent. Et dans le contexte de la maternité, cette peur de l'argent, elle peut vraiment être exacerbée. Car on veut offrir une vie stable à la famille, et on se demande si l'entreprise, elle pourra vraiment subvenir aux besoins du foyer, ou si on va perdre de l'argent dans tout ce processus. Alors, les causes de la peur de l'argent, elles sont assez multiples. On retrouve beaucoup dans l'enfance, dans l'éducation, avec toutes ces croyances qui sont ancrées. On parlait de croyances limitantes tout à l'heure, on y est totalement ici aussi. Par exemple, si on grandit dans un environnement où l'argent est source de stress, de conflits, même de manques, c'est possible que cette peur soit intégrée dès le plus jeune âge et qu'on pense que l'argent, dans tous les cas, ça génère du stress, du conflit, du manque. On peut avoir aussi dans toutes les expériences, cette cause numéro un des expériences passées, c'est le traumatisme financier. Ça peut être des expériences traumatiques comme la perte par exemple d'un emploi. La faillite, l'endettement important qui peuvent marquer durablement et on a peur de revivre la même situation. La deuxième croyance, et souvent c'est quand même lié à toutes ces expériences passées, en tout cas le contexte familial, la deuxième cause, ça va être cette croyance limitante que l'argent est mauvais, que l'argent est difficile à obtenir. Par exemple, l'idée que ceux qui ont beaucoup d'argent sont... égoïste, corrompu, déconnecté des réalités sociales et qu'on ne veut pas devenir comme ça. Et donc du coup, inconsciemment, on va venir saboter ce succès, un succès financier parce qu'on a peur de devenir une personne mauvaise. Ou encore, de toute façon, l'argent, ça ne pousse pas sur les arbres, c'est difficile à obtenir et ça doit être mérité à l'assure de son fonds et ce n'est pas si facile que ça de gagner de l'argent. Personne ne s'enrichit. très facilement. Et ça, ça peut amener une relation toxique, ces croyances, avec l'argent, où chaque réussite financière, elle semble toujours être accompagnée de pression ou d'un sentiment de culpabilité. La troisième cause de la peur de l'argent, ça va être la peur liée au succès. On a peur du changement. Paradoxalement, certaines personnes ont peur du succès financier parce que ça implique du changement dans leur propre vie. Leur environnement, leurs relations. Elles redoutent les responsabilités ou même les façons dont les autres pourraient les percevoir. Il y a aussi cette peur de l'échec associée au succès. Avoir plus d'argent peut aussi entraîner à cette peur de cette gestion de cette richesse. Par exemple, la peur de prendre de mauvaises décisions et de tout perdre ce que l'on a durement gagné. Et ça, ça peut aussi entraîner une paralysie de l'action. La quatrième cause de la peur de l'argent... C'est le manque de confiance en soi. On manque de compétence financière. Si une personne ne se sent pas compétente en gestion d'argent, elle peut développer une anxiété à l'idée d'en avoir. Et ce manque de maîtrise, ça peut rendre l'idée de réussir financièrement encore plus intimidante. La personne, elle peut ainsi, si jamais elles ont un manque de confiance en soi, se sentir... indigne de réussir financièrement, c'est-à-dire renforcer le syndrome de l'imposteur dont on parlait tout à l'heure, et on peut avoir des doutes constants sur la légitimité à demander ou recevoir de l'argent, surtout si ces personnes, elles ne se sentent pas assez qualifiées. Qui suis-je de toute façon pour pouvoir faire un crowdfunding ou aller voir des investisseurs, faire des levées de fonds, par exemple ? Qui suis-je pour vendre un programme ? à 5 000 euros moi qui n'ai pas fait une école de commerce ou qui n'ai pas fait 10 années d'études supérieures. Et puis la cinquième cause de cette peur de l'argent ça peut être un contexte plutôt socio-économique avec une pression sociétale. Dans la société, gagner de l'argent Cette réussite financière, en tout cas, c'est vu comme une validation de sa personne. Et ça peut créer une pression excessive pour réussir financièrement. Et ça génère une peur de l'échec ou une peur du manque d'argent qui est juste invivable. Du coup, les conséquences, elles sont vraiment nombreuses de cette peur de l'argent. La première, c'est un blocage dans la gestion de l'entreprise. On l'a vu, ça pouvait vraiment paralyser. On peut avoir par exemple ce blocage pour fixer des prix justes, pour par exemple de demander ou recevoir de l'argent, faire des levées de fonds. Ça va générer deuxièmement en conséquence du stress et une anxiété permanente. Peur de l'argent engendre souvent un stress chronique qui est lié à la gestion financière. Une personne peut vivre dans cette inquiétude constante à propos de ses finances. Même lorsqu'il n'y a pas de raison objective, elle va continuer à s'inquiéter. Elle va s'épuiser dans cette anxiété. Ça peut ainsi affecter la santé physique, émotionnelle, faire des troubles du sommeil, problèmes digestifs, voire des burn-out. On parlait tout à l'heure de blocage dans la gestion de l'entreprise. Pour aller plus loin, ça peut aussi créer des retards dans les prises de décisions. La personne qui a peur de l'argent peut procrastiner. dans cette façon de prendre des décisions hâtives par manque de confiance dans sa capacité à gérer l'aspect financier de son entreprise. On peut avoir également la peur de l'abondance et du succès. Alors, c'est une peur, c'est une conséquence qui est assez lourde dans le monde de l'entreprise parce que c'est un peu de l'auto-sabotage. Si on a peur de l'abondance, du succès, on a peur que son entreprise fleurisse, soit florissante et puis c'est vraiment aller à contre-courant de l'objectif entrepreneurial. du coup la personne qui a cette peur de l'argent, elle peut inconsciemment saboter ses propres réussites financières. Elle peut minimiser par exemple ses réussites, hésiter à réclamer des récompenses financières, éviter des situations qui pourraient lui permettre d'augmenter ses revenus. Et ça peut limiter son potentiel et ses chances de succès. La peur de l'argent, ça peut également empêcher une croissance personnelle et une croissance professionnelle. Ça peut empêcher, ou en tout cas limiter, cette capacité à se développer personnellement, professionnellement. Parce que si une personne, elle ne prend pas des risques financiers à un moment ou à un autre, on le sait, toute création d'entreprise, il y a un risque financier derrière, forcément. Eh bien, si la personne, elle n'investit pas en elle-même, dans son entreprise, à un moment ou à un autre, elle va se retrouver coincée dans un cercle de stagnation. Et même si l'entreprise fonctionnait, à partir du moment que la personne n'investit pas dans son entreprise, son entreprise, elle a stagné. Et on sait très bien qu'une entreprise qui stagne, de manière quitte, si cette stagnation perdure dans le temps, l'entreprise va arriver dans une phase de déclin par la suite. Alors, les astuces pour pouvoir dépasser cette peur de l'argent, elles sont nombreuses. Tout d'abord, je pense qu'il y a un travail en profondeur à faire en thérapie autour des croyances limitantes. Ça peut être, si on veut commencer déjà par soi-même, faire un exercice de journaling. On va écrire toutes ces croyances qu'on a sur l'argent et puis faire une colonne à côté par quoi on a envie de les remplacer, ces croyances. Déjà, prendre juste conscience de ces croyances limitantes autour de l'argent, ça peut être intéressant. Ensuite, deuxième astuce, ça va être de se fixer des objectifs financiers qui sont clairs et réalistes. Travailler sur des objectifs financiers spécifiques et mesurables, ça permet de se concentrer sur des actions concrètes et réduire l'anxiété face à l'incertitude. Il faut aussi que ça soit des objectifs qui soient réalisables. On parlait pour les autres peurs beaucoup du travail de visualisation. Ici encore, je pense que c'est essentiel de se visualiser dans cette prospérité financière. Il faut imaginer son entreprise générant plus de revenus et soit en tant que gérant avec justement tout cet argent, comment on va le gérer avec sagesse. Il y a ce travail également de se former. à la gestion financière, pour accueillir des compétences en gestion financière, en business, et c'est crucial pour pouvoir reprendre confiance. Au moins avoir les bases, et puis après, si on s'en dépassait, s'entourer de personnes compétentes, mais déjà avoir ces bases avec des experts dans le domaine, et ça c'est l'un des meilleurs moyens pour pouvoir dépasser cette paralysie liée à la peur de l'argent. Et puis, bien sûr, on a tous les exercices de reprogrammation avec le coaching, la PNL, l'hypnose pour pouvoir lever tous ces blocages inconscients liés à l'argent, en tout cas les réévaluer pour les adapter des situations qui sont beaucoup plus positives. Le but, c'est à terme, avoir cette pensée que l'argent n'est ni bon ni mauvais. C'est juste un moyen. C'est juste un outil. Et puis on arrive déjà à notre cinquième blessure des entrepreneurs, qui est cette non-capacité à déléguer, comme j'aime l'appeler, qu'on pourrait également appeler contrôle excessif, obsession du détail, il y a plein de manières de reformuler. En effet, certaines personnes ont du mal à déléguer car elles pensent que personne ne fera aussi bien qu'elles le travail. Et c'est cette non-capacité à déléguer, ce contrôle excessif, et cette obsession du détail. Je mets les trois un peu dans le même panier. Ces trois éléments qui sont des problématiques fréquentes en réalité chez de nombreux entrepreneurs. En particulier... celles qui cherchent à tout maîtriser dans leur entreprise. Ces comportements, je ne vous en prends rien, sont liés à des peurs, des croyances limitantes ou même des stratégies de gestion maladroites. On ne veut pas déléguer parce que ça va coûter de l'argent, mais on perd du temps et donc, dans un sens, on prive notre entreprise, notre zone aussi de génie, notre capacité à générer de l'argent parce qu'on est trop focalisé sur des tâches. pour ne pas perdre de l'argent ailleurs. En tous les cas, cette non-capacité à déléguer, ça va avoir des effets négatifs sur notre équilibre de vie, notre santé mentale et le développement de notre entreprise. Et ça, c'est quand même une blessure qui est typique pour les mamans, qui ont une charge mentale assez incroyable déjà dans leur foyer et qui s'en rajoutent encore plus dans leur entreprise parce qu'elles sont aussi habituées à tout porter. Cette gestion du temps entre maternité... et l'entreprise, ça peut rendre la délégation encore plus importante. Et déléguer, ça demande de la confiance et cette capacité à lâcher prise, ce qui est difficile, ce qui est difficile vraiment en tant que maman. En tant que maman, les journées, souvent, on a très peu de moments pour lâcher la pression, justement, se lâcher prise. Et du coup, on se conditionne dans le fait de se surcharger en permanence. Alors justement, on va aller un peu plus en profondeur dans cette cause de la non-capacité à déléguer dans ce contrôle accessible et cette obsession du détail. La première cause, c'est le perfectionnisme. C'est cette croyance que de toute manière, seul soi-même, on fait bien les choses. Et c'est une croyance au final limitante parce que, en effet, peut-être que les autres ne feront pas aussi bien que nous, peut-être qu'ils feront différemment, mais peut-être qu'aussi on peut leur apprendre à bien faire. Et si on ne passe pas sur cette étape de l'ésotérisme, d'autres peuvent bien le faire si on leur apprend, et qu'on ne change pas cette croyance de « de toute façon, qu'importe ce que je fais, les autres le feront mal » , ça va renforcer cette croyance limitante et ce besoin de perfectionnisme. Perfectionner, c'est croire qu'on doit tout faire soi-même, car personne d'autre ne pourra le faire aussi bien. Ça peut être quand même lié à une image de soi qui est basée sur la peur de ne pas être à la... hauteur. On parlait tout à l'heure du syndrome de l'imposteur. Les peurs, elles se relient les unes les autres. Il peut y avoir aussi cette peur de ne pas être à la hauteur, mais aussi cette peur à l'imperfection. On peut avoir peu de tolérance pour l'imperfection. On a peur que les autres fassent des erreurs, ou que si quelque chose n'est pas parfait, ça pourrait nuire à notre image ou à celle de notre entreprise. Tout ça, c'est des croyances limitantes. À travailler, Mais déjà, prendre conscience de toutes ces causes, c'est essentiel. Deuxièmement, cette peur, elle est aussi liée à peur de perdre le contrôle. Déléguer, ça nécessite de faire confiance à quelqu'un d'autre pour prendre en charge des tâches importantes. Et ça peut être difficile quand on a déjà du mal à lâcher prise. On a peur qu'il y ait des erreurs qui se produisent. Puis on peut aussi avoir du mal à faire confiance aux autres. pour mettre en place une tâche correctement, exécuter une tâche correctement, particulièrement si ces personnes entrepreneurs ont déjà eu des expériences salariales ou dans ces expériences salariales, des mauvaises expériences justement avec des collaborateurs ou des employés dans le passé. Moi, ce que je relève souvent, c'est qu'il y a quand même un manque profond de confiance en soi. Le fait de ne pas se sentir à la hauteur dans son entreprise, ça peut engendrer un contrôle excessif sur tous les aspects de son business. Parce qu'en délégant, on risque de se sentir vulnérable, de remettre en question ses propres compétences. Et on a peur qu'en délégant, les autres voient à quel point on n'était pas finalement à la hauteur sur cette tâche. Certaines personnes ont du mal à partager aussi le pouvoir, entre guillemets, à accepter que d'autres puissent avoir des idées, des méthodes différentes de soi. Ça peut entraîner ce désir de contrôle excessif. Quatrièmement, on l'a brièvement abordé tout à l'heure, ça peut être des problèmes juste d'organisation, des problèmes de gestion de temps. Pour ça, c'est important de connaître ses priorités. Si une entrepreneur, elle a du mal à établir ses priorités ou si elle se laisse emporter par des détails, elle peut se retrouver à gérer des tâches qui ne sont pas forcément les plus importantes. Et elle va accumuler, accumuler, accumuler des tâches au lieu de les déléguer. Idem s'il y a un manque de clarté sur les objectifs, cette fois à long terme. On parlait tout à l'heure pour la peur précédente de savoir définir des objectifs, en tout cas l'essence de son entreprise, ses désirs profonds, les objectifs, la stratégie. On parlait surtout des objectifs à moyen terme, mais ici on parle des objectifs à long terme. Si on manque de vision pour son entreprise, on peut se perdre dans des détails au lieu de déléguer des responsabilités pour se concentrer soit sur l'essentiel. Ensuite, une autre cause, ça va être le manque de ressources ou de personnes fiables autour de soi. Parfois, on ne sait pas à qui s'adresser, à qui adresser ces problématiques. Et d'autant plus si on a eu des expériences du passé qui ont été difficiles, comme on disait tout à l'heure, la délégation peut être perçue comme un échec et on peut avoir du mal à trouver aussi ces personnes. Les conséquences, la majorité du temps de cette non-capacité à déléguer, contrôle excessif et obsession du détail, ça va être l'épuisement et le burn-out. On va avoir une surcharge de travail conséquente et ça peut rapidement entraîner de l'épuisement mental, physique, surtout si l'entrepreneur ne prend pas de temps pour elle-même ou pour ses proches et va avoir une détérioration de sa santé. Parce que le stress constant, en y agissant de tous les aspects de l'entreprise, ça peut affecter la santé mentale, physique, provoquer des troubles du sommeil, de l'anxiété ou même des maladies liées au stress. La deuxième chose, c'est les problèmes de productivité. Le fait d'être trop impliqué dans les moindres détails, ça peut soit ralentir l'ascension de l'entreprise ou provoquer des paralysies décisionnelles. En accordant trop de détails sur des éléments insignifiants, on perd de vue l'essentiel. Ça va créer ainsi des retards dans la mise en œuvre des projets. Une seule personne ne peut pas gérer la mise en place à la perfection d'un projet sans impact sur les délais. Et puis... On va avoir également en conséquence un manque de vision stratégique. Et ça, c'est vraiment très dangereux pour une entreprise. Le fait de se concentrer sur des détails insignifiants perd de vue la stratégie, les objectifs de l'entreprise. Et on ne met pas l'énergie, en tout cas l'entrepreneur ne met pas l'énergie là où elle serait la plus utile, à savoir dans les actions qui font vraiment avancer l'entreprise. On reste du coup dans une gestion de micro... On peut appeler ça micro-gestion et l'entreprise, elle peut vraiment stagner. Ensuite, ça peut créer des relations tendues avec tous les collaborateurs, que ce soit salariés, freelance, etc. Et ça va créer dans tous les cas des tensions avec tous les partenaires. Surtout si ceux-ci se sentent sous-évalués, pas respectés dans leur rôle, ça va affecter leur motivation et la performance des entreprises. Les employés vont pouvoir se sentir, c'est des employés démoralisés et pas valorisés. Et ça peut créer du coup à terme une baisse de productivité et même des conflits internes. Et puis, je noterai en conséquence dramatique, c'est une difficulté à maintenir l'équilibre entre la vie perso et la vie professionnelle. On va avoir une baisse de la qualité de vie. Et en cherchant à tout contrôler, l'entrepreneur, il va sacrifier sa vie personnelle. Il ne va plus avoir le temps au final de passer du temps avec sa famille. Pourtant, c'est souvent pour les mamans entrepreneurs, une des raisons pour lesquelles elles se lancent en entrepreneuriat, c'est de trouver cet équilibre vie pro-vie perso. Et là, en cherchant à tout contrôler, elle va sacrifier sa vie perso, sa santé, ses relations familiales, ses loisirs, et ça va créer un vrai déséquilibre et une insatisfaction générale de sa vie, de son bien-être. Alors, comment on dépasse cette blessure ? La première chose que je recommande, c'est de lister toutes les tâches qu'il y a à déléguer. Il faut faire une liste de toutes les tâches sur lesquelles on est focus et lesquelles on va pouvoir déléguer, lesquelles on le plus va leur ajouter et lesquelles on maîtrise aussi le mieux. C'est aussi accepter de se faire aider ou accompagner si on n'arrive pas à s'organiser. ou si on est déjà en train de frôler le burn-out. C'est reconnaître tous ces signes de surcharge. Prendre conscience des signes d'épuisement. Je pense que, généralement, et ça on revient avec la... des blessures principales de la comparaison excessive, le fait de censer dans l'entrepreneuriat, on voit tout de suite trop grand, tout de suite. Ça, ça génère beaucoup, beaucoup, beaucoup de surcharge mentale et le fait de vouloir tout contrôler. Et alors du coup, mon conseil, ça serait de commencer petit. Comment je peux faire avec moins de moyens, en y passant moins de temps, avec moins de ressources ? Même si ça progresse plus lentement, c'est OK. Et comment je peux faire ? Quelles sont les actions qui vont me débloquer le plus d'efficacité, le plus de rendement ? Et puis, une fois qu'on a commencé petit, on commence avec des tâches simples, on augmente petit à petit. Et commencer petit, ça vaut aussi qu'on délègue. On délègue tout doucement. Progressivement, en commençant par des tâches simples, en aidant les autres à apprendre comment faire si besoin, en apprenant à faire confiance aux compétences des autres, même si ce n'est pas la même façon de faire que nous. Et puis on augmente ainsi petit à petit la confiance dans les autres, dans ses collaborateurs. Si on est vraiment dans un besoin de contrôle excessif, ça peut passer par mettre en place des processus clairs. des systèmes pour que les tâches soient bien comprises, bien exécutées, sans nécessiter une supervision constante. Pour ça, pour les processus, il y a par exemple des outils de gestion qui sont ultra intéressants. On parle beaucoup de Trello, Notion. Ça peut être des outils qui sont intéressants justement pour apprendre à déléguer. Bien sûr, il y a tout le travail, encore une fois, sur les croyances limitantes, le fait de savoir accepter l'imperfection. Contrôler cette idée que si ce n'est pas parfait, ça ne vaut pas la peine. Ou comment la peur de perdre le contrôle, ça peut entraîner cette peur de déléguer. Et puis ensuite, c'est prendre conscience des bénéfices de déléguer. On se libère du temps, on se concentre sur des tâches plus importantes, plus stratégiques. Donc ça peut être listé tout simplement. Qu'est-ce que ça va m'apporter de déléguer, de manière générale ? Et qu'est-ce que chaque tâche, ça va m'apporter de déléguer ? En résumé, cette non-capacité à déléguer, le contrôle excessif, l'obsession du détail, ce sont des comportements qui, bien qu'ayant des racines souvent profondes, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé mentale, la productivité, la croissance de l'entreprise. Travailler sur ces problématiques, ça permet non seulement de libérer du temps et d'améliorer l'efficacité, mais aussi de permettre à l'entrepreneur de trouver un meilleur équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle. On vient de voir ici cinq blessures, les cinq blessures principales des entrepreneurs, femmes, hommes confondus, mais que je remarque vraiment beaucoup chez les mamans entrepreneurs, avec à chaque fois les causes, les conséquences et des outils concrets. pour apprendre déjà à appréhender ces blessures et les surmonter. Et puis, on verra dans d'autres épisodes, en détail, chacune de ces blessures, pour aller vraiment en profondeur dans ce travail. Et c'est également ce que je fais avec mes accompagnements. Lors de mes accompagnements pour les mamans entrepreneurs et les femmes entrepreneurs, notamment dans le domaine du bien-être, on va venir adresser chacune de ces... peur en tout cas, voir laquelle est majoritaire et comment on va pouvoir organiser son temps, prioriser certaines actions et puis faire un travail aussi en profondeur pour pouvoir dépasser toutes ces peurs et être beaucoup plus efficace au quotidien. J'espère que cet épisode vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles, à le partager, à le diffuser et puis on se retrouve la semaine prochaine. Pour un prochain épisode de Mumpreneur, cette fois, ce sera une interview. Je rappelle, le format de Mumpreneur, c'est des interviews de mamans entrepreneurs. Et puis, une fois par mois, on a un épisode en solo. Cette fois, je viens donner des conseils, des tips plus concrets liés à mes expériences personnelles et en consultation. On se retrouve donc mardi prochain pour le prochain épisode. Et je vous remercie pour votre écoute. A bientôt.

Chapters

  • Introduction aux blessures des mamans entrepreneurs

    01:41

  • La peur de l'échec et ses manifestations

    01:50

  • Le syndrome de l'imposteur : causes et solutions

    21:22

  • Comparaison excessive : comment s'en libérer

    35:22

  • La peur de l'argent et ses implications

    42:44

  • La difficulté à déléguer et le contrôle excessif

    54:07

Description

Êtes-vous une maman entrepreneure qui se sent parfois submergée par les défis de la vie professionnelle et familiale ? Dans cet épisode captivant de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca vous invite à plonger dans l'univers complexe des mamans entrepreneures et à explorer les cinq blessures principales qui peuvent entraver votre épanouissement professionnel. La peur de l'échec, le syndrome de l'imposteur, la comparaison excessive, la peur de l'argent et la difficulté à déléguer sont autant de défis que de nombreuses mamans rencontrent sur leur chemin entrepreneurial.


Être entrepreneure, c'est un défi quotidien, surtout lorsqu'on est maman. Mais derrière chaque difficulté se cache une opportunité de grandir. 💪


Dans cet épisode, en solo, elle vous révèle les 5 blessures les plus courantes chez les entrepreneures, celles qui vous freinent souvent sans que vous le sachiez… 🤯

💥 La peur de l’échec
💥 Le syndrome de l’imposteur
💥 La comparaison excessive
💥 La peur de l’argent
💥 La non-capacité à déléguer

Les 5 blessures des entrepreneures : Et si elles étaient la clé de votre succès ?


Et si ces blessures étaient en réalité des alliées pour mieux avancer dans votre aventure entrepreneuriale ? Dans cet épisode, elle vous explique comment les transformer en forces et comment les surmonter grâce à des astuces pratiques, des exercices puissants et des outils concrets.


Ce que vous allez découvrir :
✔️ Comment faire face à vos peurs pour ne plus les laisser vous bloquer
✔️ Des stratégies pour dépasser le syndrome de l’imposteur et prendre votre place
✔️ Des conseils pour arrêter de vous comparer et vous concentrer sur VOTRE succès
✔️ Comment transformer votre relation à l’argent et enfin vous épanouir financièrement
✔️ Pourquoi et comment déléguer pour retrouver de l’énergie et du temps pour ce qui compte vraiment


🚀 Entrepreneure et maman ? Cet épisode de Mumpreneur est faite pour VOUS ! Parce que vous méritez de réussir, sans culpabilité, en exploitant vos forces et en apprenant à lever vos blocages.


N’attendez plus ! C'est le moment de transformer vos peurs en moteur de réussite.



Ne laissez pas les blessures invisibles vous freiner ! Écoutez cet épisode de Mumpreneur pour découvrir comment transformer vos défis en opportunités et bâtir un avenir radieux. Que vous soyez au début de votre parcours ou déjà bien avancée, cet épisode vous apportera des éclairages précieux et des stratégies adaptées à votre réalité. Prête à faire le premier pas vers votre épanouissement ? Rejoignez-nous et libérez votre potentiel en tant que maman entrepreneure !


Pour nous soutenir et participer à la campagne de crowdfunding, c'est ici : https://fr.ulule.com/mumpreneur-podcast/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Mumpreneur. Je suis Margaret Piette Cuenca et aujourd'hui on va parler d'un sujet qui touche beaucoup d'entrepreneurs et surtout celles qui jonglent entre la maternité et puis les exigences dans leur entreprise, dans leur business. En tout cas celles qui aussi hésitent à se lancer en tant que maman dans l'entrepreneuriat. On va parler de toutes ces blessures qui effrainent notre... épanouissement en tant qu'entrepreneur. Dans cet épisode, je vais explorer avec vous cinq blessures principales qui peuvent empêcher une entrepreneur de réussir dans son activité et de se sentir pleinement heureuse et épanouie dans son projet entrepreneurial. Ce sont des blessures qui, si elles ne sont pas abordées, peuvent vraiment limiter notre capacité à avancer sereinement. à nous épanouir, à réussir. Et dans cet épisode, vous allez pouvoir découvrir des outils aussi concrets, des exercices pratiques, des astuces que vous allez pouvoir appliquer immédiatement pour pouvoir justement dépasser tous ces obstacles. Ces blessures, on les connaît toutes et il est important d'en parler pour comprendre et surtout pour apprendre à les surmonter. On va aussi voir comment chacune de ces blessures se manifestent souvent chez les mamans entrepreneurs. car je suis convaincue que la maternité, loin d'être un frein, peut devenir une force dans cette aventure. Alors installez-vous confortablement, prenez un moment pour vous. Et c'est parti pour ce nouvel épisode de Memepreneur Podcast. La première peur que j'aimerais aborder avec vous, c'est la peur de l'échec. C'est, je pense, la... peur que j'ai le plus rencontrée lorsque j'étais hypnothérapeute en cabinet. Je recevais beaucoup de mamans, beaucoup de femmes entrepreneurs et c'était vraiment une des peurs les plus courantes. Comment ça se manifeste alors cette peur de l'échec ? C'est des pensées récurrentes comme et si ça ne marchait pas, si je perdais tout, que ce soit quand on lance son activité. que ce soit également quand on a déjà lancé son activité, même si elle fonctionne, ou encore quand on a envie, on ressent ce besoin de se lancer dans l'entrepreneuriat. Et cette peur, j'ai remarqué qu'elle provient souvent d'un besoin de validation extérieure, ou en tout cas d'une notion de perfectionnisme qui est ancrée en nous. Elle peut être aussi exacerbée par la... La peur de décevoir l'entourage, que ce soit sa famille, ses proches. Et dans le contexte de la maternité, elle est d'autant plus affirmée. Cette peur en tant que maman, elle est encore plus intense. Déjà parce qu'il y a d'autres enjeux. Il y a des enjeux aussi financiers qui sont aussi importants. Les enjeux financiers pour toute la famille vont avoir un réel impact. Et puis, c'est aussi cette peur de ne pas être à la hauteur. En tant que maman. Ça peut amener à douter de soi constamment, à hésiter avant chaque prise de décision. Je pense que déjà, avant d'aller plus loin, c'est important d'exprimer ce fait que la peur de l'échec, tout le monde va la traverser au moins une fois, chaque maman entrepreneur va la traverser au moins une fois dans sa vie. Et je pense que ça fait partie du processus entrepreneurial, parce que c'est en échouant qu'on évolue. peur, on va forcément la rencontrer dans n'importe quel projet, projet professionnel ici. Et ça peut vraiment offrir des leçons, des directions nouvelles. Je pense que c'est aussi très culturel. La peur de l'échec, elle est rédhibitoire ici en Europe et plus particulièrement en France, mais dans la culture anglo-saxonne américaine. On a vraiment l'échec qui n'est absolument pas vu comme quelque chose de rédhibitoire. Au contraire, ça fait partie du processus entrepreneurial. Ça peut être ici, en tout cas dans toutes ces consultations que j'ai eues avec les mamans. Entrepreneur, c'est une vraie source de souffrance parce qu'il y a une peur d'oser. D'oser aussi prendre sa place. d'oser créer, oser avancer dans son entreprise. Et ça va avoir un véritable impact en termes de développement, en termes aussi... de valeur personnelle. Quand on creuse un petit peu plus, on se rend compte que cette peur de l'échec, elle est souvent alimentée par des croyances qui sont infondées. Les croyances infondées, on parle de croyances limitantes, et le but de toute thérapie, c'est d'aller chercher ces croyances limitantes, ces croyances infondées, pour après pouvoir les adresser directement et pouvoir... s'en servir justement pour pouvoir avancer. Alors, si on revient sur le concept peut-être de croyances limitantes, les croyances limitantes, c'est un terme qui est ultra utilisé aujourd'hui, mais on ne le redéfinit pas assez. Pour moi, une croyance limitante, c'est une fausse idée. C'est une fausse idée qui va nuire à l'épanouissement personnel et professionnel. Et en fait, le problème des croyances limitantes, c'est qu'il va y avoir... Dans le concept de loi d'attraction, ça va être une prophétie autoréalisatrice. C'est-à-dire, par exemple, si on pense « de toute façon, je suis nul » , on va voir tous les moments où on ne réussit pas quelque chose. Et à chaque fois, on va se dire « de toute façon, comme je suis nul, c'est normal si je n'ai pas réussi » . A contrario, une croyance positive, ça peut être par exemple… je suis douée pour apprendre de mes erreurs. Et les personnes qui vont avoir ce genre de croyance qui est positive, profondément ancrée en elles, elles vont savoir qu'à chaque fois qu'elles vont avoir une difficulté entrepreneuriale, ce qu'on pourrait appeler un échec, elles vont savoir rebondir. Et elles vont en tout cas se mettre dans un conditionnement à chaque fois pour pouvoir savoir rebondir. Et donc... Ça va venir renforcer cette croyance que de toute façon, même s'il y a des difficultés, elles vont savoir rebondir. Les croyances limitantes, elles peuvent venir de l'éducation, elles peuvent également venir de nos parents, nos grands-parents, de nos familles, c'est le concept de la psychogénéalogie. Ça peut venir également de tout ce qui est comparaison excessive. En fait, il y a plein de sources de croyances. qui vont créer ces croyances limitantes et qui vont les renforcer petit à petit au cours de notre vie. C'est important d'en avoir conscience parce que cette peur de l'échec, quand on creuse, elle est forcément liée à des croyances limitantes. Et pour pouvoir surmonter une peur de l'échec, si elle est vraiment handicapante, il faut forcément aller s'adresser à ces croyances limitantes, que ce soit en thérapie ou avec des exercices. Vraiment spécifique. Il faut savoir que la peur de l'échec, la principale conséquence, ça va être une paralysie décisionnelle totale qui va empêcher tout changement. Et ce n'est pas anodin non plus parce que ça touche quand même, alors quand on regarde les chiffres, 40% des personnes qui souhaitent se lancer. qui ont une idée, qui ne sont pas lancées parce qu'elles vont avoir cette peur décisionnelle, cette peur de l'échec et du coup cette peur de prendre cette décision de se lancer. Il faut aussi savoir qu'un Français sur trois veut entreprendre, mais pour chaque personne qui devient dépendante, il y en a dix qui ne sautent pas le pas et principalement à cause de cette... peur de l'échec. Alors, on a vu l'une des sources principales qui va être justement les croyances limitantes, mais on a également d'autres sources de cette peur de l'échec. On va avoir par exemple des traumatismes aussi. Ça va être aussi un conditionnement dans l'enfance qui peut être mis en place. De ce que je constate souvent, on a des personnes qui souffrent de ce syndrome, de cette peur de l'échec. C'est des personnes qui vont souffrir du syndrome du bon élève. C'est-à-dire, c'est des personnes qui vont vouloir vraiment tout le temps faire plaisir, réussir pour faire plaisir à l'entourage, aux autres, ou pour être dans la norme. Et ce syndrome du bon élève, ça va justement... Enfin, c'est souvent des personnes qui ont du coup tout le temps réussi dans leur... vie scolaire et puis ensuite dans leur carrière, sans forcément se remettre en question, en tout cas prendre plaisir dans ce qu'ils faisaient. Et en fait, qu'ils n'ont jamais été confrontés réellement à l'échec. Et du coup, comme ils n'ont jamais été confrontés à l'échec, ce qu'on ne connaît pas nous terrifie le plus souvent. Dans les autres causes, c'est que dans notre parcours scolaire, et ça c'est pour tout... Par tout parcours scolaire confondu, toute personne confondue, on ne nous apprend pas à aimer, essayer les choses. On nous apprend seulement à un objectif de réussite à chaque fois. La note, c'est de savoir valider des acquis ou pas. Mais on n'est pas dans ce process d'apprendre à aimer, essayer des choses, des nouvelles activités. Il faut toujours exceller dans chaque domaine, le maîtriser. Et on ne nous apprend pas non plus à aimer. échouer sereinement et du coup on a peu de modèles d'échecs aujourd'hui autour de nous parce que c'est pas valorisé du tout ça devrait être valorisé ça devrait être la norme et puis ensuite c'est ce qu'on disait tout à l'heure c'est la peur de l'inconnu l'échec c'est un cadre qui est inconnu mais l'entrepreneuriat aussi pour beaucoup On est dans un cadre souvent de salariat, donc on nous conditionne pour être salarié. Et quand on arrive dans l'univers salarial, on est dans un cadre qui est plus ou moins connu. Il y a des repères, il y a des choses qui sont rassurantes, une hiérarchie à laquelle on a eu l'habitude de répondre. Et du coup, l'entreprenariat, pour le coup, il n'y a pas du tout, du tout, du tout, cette vidéo. notre apprentissage au cours de notre parcours scolaire pour être un bon entrepreneur. On n'a pas ces outils de prime abord. Ça s'apprend, bien sûr, mais on ne les a pas, ces outils, et du coup, c'est des modèles qui sont souvent inconnus où il y a très peu de repères. Donc, ça génère une peur de l'inconnu aussi, et c'est une des causes qui peuvent être majoritaires dans ce développement de la peur de l'échec. Alors, les conséquences principales, on en a parlé. C'est l'incapacité à trouver des solutions, le fait de se mettre des œillères, à se dire de toute façon, je vais échouer, ça va, voilà, manque de peau, je l'avais dit, je ne suis pas à la hauteur. Donc on va se mettre des œillères, on va être dans cette paralysie même de prendre les décisions. Ça va également dévaluer notre valeur personnelle, parce que souvent, les personnes qui ont... peur de l'échec, elles vont confondre les échecs professionnels avec leurs propres valeurs personnelles. Si j'ai raté à mettre en place ce projet, c'est que je ne suis pas assez douée dans ce domaine. C'est souvent une des croyances qui va émerger à ce moment-là. Une autre conséquence, ça va bien sûr renforcer toutes les croyances limitantes qui étaient déjà actives, qui avaient déjà activé cette peur de l'échec, et ça va encore plus renforcer la peur de l'échec. Alors maintenant qu'on a un peu posé le cadre de cette peur de l'échec, un peu comment elle se manifeste, la question c'est comment on la dépasse, la peur de l'échec ? Alors, j'ai mis en place plusieurs outils justement pour pouvoir aider à adresser en dehors des thérapies avec hypnose ou avec d'autres professionnels. Le premier outil, c'est déjà de comprendre que l'échec, ce n'est pas une fin en soi, mais ça fait partie du process. C'est une étape qui est indispensable. C'est important de rester dans cette posture d'apprentissage en permanence. Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour que ça se passe mieux ? Lorsqu'on est confronté à l'échec, le but, c'est de se poser cette question. Ou qu'est-ce que je pourrais faire pour que ça se passe au mieux ? Dans cette posture de, justement, on est en train de créer son projet professionnel, on l'a déjà créé, on a cette peur de l'échec qui arrive. Je pense que c'est important de faire un exercice des peurs, on va venir écrire aussi les peurs. pires scénarios qui pourraient arriver et puis du coup, comment ce que je disais, les éviter. Peut-être en s'appuyant aussi sur ce qui dépend de nos ressources. qui dépend de nous. Par exemple, si jamais je veux mettre en place, je veux développer ma visibilité sur les réseaux sociaux. Ok. Imaginons que le pire scénario qui pourrait ne pas fonctionner, ça serait que mes réseaux sociaux soient invisibles et que du coup, je n'arrive pas à développer mon activité par... ce biais des réseaux sociaux. OK, comment, qu'est-ce qu'aujourd'hui, je peux mettre en place par rapport à mes compétences pour développer mes réseaux sociaux ? Si je n'ai pas les compétences, comment j'acquiers les compétences ? Est-ce que je recrute quelqu'un qui a ces compétences ? Le but, c'est vraiment de venir poser tout cela. Ensuite, je pense que c'est important également de regarder... Si jamais les réseaux sociaux fonctionnent, se poser cette question de comment je me sens et quels bénéfices moi j'en tire, qu'est-ce que ça va m'apporter ? Et là on est vraiment dans des exercices de visualisation qu'on utilise beaucoup en hypnose, je pense qu'on les utilise aussi en sophrologie. Ces exercices de visualisation, le but c'est de se visualiser si on a accompli. quelque chose qui nous semblait difficile et comment on se sent. Et le but, c'est vraiment d'aller dans tous ces détails. Qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que j'entends ? Qu'est-ce que je ressens ? Et puis ensuite, c'est également regarder si jamais on ne fait rien. On est dans cette inaction. Comment on se sent ? Et puis, à quoi elle ressemblerait notre vie dans six mois, un an, si jamais on n'a rien mis en place de positif ? Ça, c'est la première chose. Ensuite, ce que je préconise, ça serait de faire, et ça, je l'avais entendu également lors d'une conférence avec Jenny Chamas sur le leadership au féminin, et je le retrouve. également avec d'autres variantes, mais ça serait de faire un tableau de toutes les réussites passées. Donc à chaque fois qu'on a une réussite, le but c'est de venir l'écrire dans un tableau ou dans un carnet, en tout cas quelque chose qu'on va pouvoir conserver avec soi. Et puis en fait à chaque fois qu'on a un moment de doute, un moment où c'est difficile, pouvoir relire cette réussite. Chaque réussite devrait être célébrée. Ensuite, notre façon de dépasser cette peur de l'échec, je pense que c'est de bien se comprendre, de bien se connaître. Plus on connaît son fonctionnement avec ses points forts, ses points faibles, ses besoins psychologiques, sa manière de fonctionner, plus on va réussir justement à contrebalancer tous ses points faibles. venir renforcer justement toutes ces forces et contrebalancer cette peur de l'échec en s'appuyant justement sur ces forces. Pour ça, j'ai noté quand même trois outils qui m'ont bien servi. On a tout d'abord l'outil du MBTI, qui permet déjà de voir un petit peu comment on fonctionne. Mais ça, c'est de manière très globale, ce n'est pas que dans le monde professionnel. Et puis, du coup, comprendre ses points forts, ses points faibles, si on est plutôt introverti, extraverti, etc. Pour savoir ce qui nous demande le plus d'énergie aussi. Et puis, comprendre également comment fonctionnent les autres. Plus on comprend comment fonctionnent les autres, et parfois, notre façon de fonctionner n'est pas forcément ultra compatible avec celle des autres, mais le fait de le savoir... Ça permet d'enlever des points de tension aussi. Et ça, ça joue dans ce process de cette peur de l'échec, justement. Donc, l'MBT, moi, ça m'avait vraiment beaucoup aidée. Un deuxième outil que j'ai découvert il n'y a pas si longtemps que ça, auquel je me suis vraiment intéressée et qu'au début, j'étais très sceptique. Et au final, j'ai trouvé ça ultra pertinent dans ma manière de travailler. C'est le design humain. Je pense qu'on refera des focus sur ces outils. Aujourd'hui, le but, c'est de présenter les cinq blessures principales des femmes mamans entrepreneurs, en tout cas des femmes entrepreneurs, et puis avec déjà des pistes d'outils. Puis on reviendra. sur chacune de ces blessures qu'on va pouvoir bien détailler avec les outils spécifiquement dans des podcasts à chaque fois bien distincts. Donc le design humain, c'est vraiment un outil pour bien se comprendre, comprendre son fonctionnement, aider aussi à mieux s'organiser au quotidien. Et puis un dernier outil que j'ai découvert très récemment, c'est le PCM, Process Communication Model. qui a été mise au point par un psychologue américain. J'espère que je prononce bien, Tybee Keller. C'est pour la NASA que ça a été mis en place et qui va mettre en lumière six types de personnalités. Le persévérant, l'analytique, le rêveur, le promoteur, le rebelle, l'empathique. Et même quand on a des associés ou des personnes avec qui on travaille, ça peut être même des personnes en freelance, c'est toujours intéressant de voir. comment ces personnes-là aussi fonctionnent pour pouvoir rechercher cette harmonie. Plus on sera au courant des forces des uns des autres, des fonctionnements des uns des autres, de soi, plus ce sera facile de dépasser cette peur de l'échec. Voilà pour les outils principaux pour aider à dépasser aujourd'hui cette peur de l'échec. Je propose maintenant de passer à la deuxième blessure qui est le syndrome de l'imposteur. Ce syndrome de l'imposteur, c'est ce sentiment constant de ne pas mériter son succès, de ne pas être à la hauteur. C'est aussi l'impression de tromper et d'upé son entourage. Je dis par exemple que tu n'es pas assez compétent, compétente, que tu n'as pas les compétences nécessaires, que tu n'as pas aussi assez d'expérience ou que tu as trompé les autres pour qu'ils croient en toi, mais qu'ils vont bientôt découvrir que tu es un usurpateur. Et chaque situation de succès est expliquée par des choses totalement extérieures à soi, comme de la chance, du hasard. J'ai vraiment eu de la chance d'avoir décroché ce rendez-vous avec cette personne. C'était inespéré, par exemple. Il y a vraiment cette peur d'arnaquer les gens qui est ultra forte, que les autres découvrent que l'entrepreneuse que l'on est est une usurpatrice. Et si on creuse un petit peu, c'est typiquement ce qui souffre de ce syndrome de l'imposteur, c'est typiquement ces personnes qui font mille formations dans l'année, et j'en fais partie, qui font mille formations dans l'année pour être sûres qu'elles ont assez d'outils, pour être assez compétentes, pour aider au mieux les autres, parce que sinon les autres vont penser qu'elles n'ont pas assez d'outils, elles ne sont pas assez compétentes, elles ne sont pas légitimes. Ensuite, ça peut être également pour les personnes qui lancent des accompagnements en ligne. Elles vont mettre 1000 outils, 1000 ressources, 1000 façons de faire pour que la formation soit la plus complète possible, pour que les gens soient vraiment contents et surtout qu'ils ne se disent pas « mais en fait, pourquoi j'ai pris cette formation ? Elle est vide, elle est creuse, la personne n'est vraiment pas légitime à proposer ce genre de formation » . J'avais regardé dans le livre d'Alexandre Dana, le fondateur de Live Mentor, qui est un organisme de formation aujourd'hui qui est vraiment très développé en France, organisme de formation surtout pour les entrepreneurs, si je ne me trompe pas. Et il a sorti un livre justement sur les blessures aussi des entrepreneurs. Alors, je n'ai pas forcément les mêmes blessures que lui, mais en tout cas, on se retrouve dans celle du syndrome de l'imposteur. Et elle interrogeait plus de 10 000 personnes. Et sur ces 10 000 personnes, il y a quand même 25 % des personnes qui se sentaient concernées, surtout par ce syndrome de l'imposteur, surtout dans le premier stade de développement de l'entreprise. Il faut quand même savoir qu'au cours de notre carrière, on est quand même une grande majorité à au moins rencontrer une fois ce syndrome de l'imposteur. Et malheureusement, cette peur, elle ne va pas beaucoup bouger, même si l'entreprise a un grand succès, même si ça fonctionne bien, parce que la personne qui souffre d'un syndrome de l'imposteur, souvent, est tellement persuadée que c'est grâce à la chance, voilà, à l'alignement des planètes, que son entreprise a marché, que son projet a fonctionné. que ça ne va même pas valoriser sa confiance et sa valeur personnelle. Et pour pouvoir l'adresser, c'est vraiment plus des nœuds à l'intérieur qu'il va falloir débloquer. C'est plus un travail d'introspection profond qu'il va falloir... développer. Alors, les causes. Les causes, très factuellement, ça peut être déjà si l'entreprise, elle n'est pas rentable. Une entreprise, si elle n'est pas rentable, ce n'est pas forcément parce que le créateur de cette entreprise, le fondateur, est un usurpateur ou qu'il n'est pas assez doué dans ce qu'il fait. Mais c'est ce que vont se dire toutes les personnes qui souffrent de ce syndrome de l'imposteur. Ça peut être également lorsque la personne rencontre des moments difficiles dans sa vie entrepreneuriale, par exemple une chute du chiffre d'affaires ou des avis négatifs, par exemple. Ça peut également naître d'une comparaison, et ça on y reviendra tout à l'heure, le fait de comparer avec d'autres entreprises, d'autres personnes. Je veux dire, dans mon secteur d'activité, telle personne réussit carrément mieux que moi. C'est parce qu'elle, elle est légitime. Moi, je suis un gros imposteur face à cette personne, en tout cas. Ça peut aussi être lié à des peurs. Peur de ne pas être acceptée, la peur d'être rejetée. Le syndrome de l'imposteur, c'est la peur que les autres dans notre écosystème ne nous voient pas. comme intégrés à cet écosystème. Par exemple, si on se reconvertit pour devenir hypnothérapeute, parce que c'est un domaine que je connais bien, beaucoup de personnes dans ce milieu-là vont se dire « Oh là là, j'ai peur que les autres voient que je ne suis pas aussi douée qu'eux en hypnose, parce que ça reviendrait à être rejeté ou à ne pas être accepté par ses pairs. » Et ça, c'est difficile pour majorité de personnes. Il y a quand même 70% de la population qui sera concernée au moins une fois par le syndrome de l'imposteur, si on revient sur des chiffres proposés par Le Figaro dans un article de 2019. Et donc, cette peur de ne pas être acceptée et d'être rejetée, c'est aussi lié à un autre besoin, c'est ce besoin de reconnaissance, qui est un peu plus profond. C'est cette. peur est plus générale, c'est cette peur de ne pas être aimée, tout simplement, appréciée. Dans le contexte de la maternité, c'est quand même important de le signaler, dans le contexte de la maternité, ce syndrome, il peut se manifester que par la pensée que les autres mamans, elles font de toute façon mieux que moi, ou que je ne suis pas assez présente, ni pour mon enfant, ni pour mon entreprise. Ça peut aussi... être comme penser que les autres entrepreneurs de manière générale font mieux que moi puisqu'elles ont plus de temps que moi, puisqu'elles ne sont pas forcément mamans ou qu'elles ne sont pas données une part importante à la maternité. Et puis, avec les réseaux sociaux, il y a aussi le fait de voir toutes ces mamans entrepreneurs avec ces vies parfaites, ces vies toutes lisses, qui arrivent à tout gérer, l'orgas, etc., d'une main de maître. Et du coup, ça, ça peut créer... aussi ce sentiment d'imposteur parce qu'on peut se dire pourquoi les autres arrivent à tout gérer et pas moi ? Parce que les autres, elles font bien et que moi, dans tous les cas, je ne saurais jamais bien faire. Les conséquences, elles sont assez dramatiques quand même parce que les conséquences principales, ça va être un travail acharné qui peut mener jusqu'au burn-out. Ça va être aussi le fait d'avoir ce sentiment d'insécurité qui va jouer sur notre valeur personnelle et la dégrader en permanence. C'est la sensation de ne jamais en faire assez, de ne jamais être assez organisé. Donc ça joue aussi sur la valeur personnelle, ce sentiment d'infériorité. Ça peut aussi créer des nouvelles croyances ou renforcer des croyances limitantes, comme de toute façon pour vivre heureux, vivons cachés. pour pas que les autres puissent voir mes failles, mes vulnérabilités, mes moments de faiblesse. Et ça tend à nous inciter à revêtir un masque social. On exprime ce que l'on présume être pensé par les autres pour se protéger, par exemple, de la critique. Et on commence à édulcorer notre discours, à ne plus oser exprimer nos propres opinions. Alors heureusement, il y a des astuces. Il y a des exercices pour pouvoir dépasser ce syndrome de l'imposteur. Le premier exercice que je recommande, c'est déjà écrire une lettre de validation à soi-même. C'est-à-dire écrire une lettre dans laquelle on va pouvoir écrire tout ce qui va bien chez nous, toutes nos compétences, nos réussites, nos efforts. Et à chaque fois qu'on se sent dans une situation d'imposteur, le but c'est de pouvoir relire cette lettre. C'est du coup faire cet exercice. pour soi, mais aussi demander à l'entourage de faire cet exercice pour nous. Et ça, c'est très souvent demandé maintenant par les coachs en développement personnel. C'est demander à l'entourage directement quels sont mes points forts. Quels sont mes points forts dans la vie ? Vraiment se focaliser sur les forces. On peut aussi se focaliser sur les points améliorés, mais plutôt se focaliser sur les forces. Et puis garder toutes les preuves d'encouragement, de félicitations. Ça, ça peut être, tout à l'heure, on parlait dans la peur de l'échec, pour surmonter, d'avoir un petit carnet ou un tableau. Moi, je conseille d'avoir un carnet. On va écrire à chaque réussite, chaque moment de réussite dans ce carnet. Dans ce carnet, on va pouvoir également garder toutes ces preuves d'encouragement, de félicitations de l'entourage, de nos pairs aussi, de nos pairs dans les personnes dans le même milieu professionnel que nous. On va pouvoir garder notre lettre de motivation qu'on a écrite à nous-mêmes. Et à chaque moment difficile, il faut absolument relire ce carnet. Il faut noter mois par mois aussi. Toutes les choses qu'on a réussies au cours de sa vie, même ces choses insignifiantes. Les petites réussites, les grandes réussites. Ça, c'est la première chose ultra importante. La deuxième chose importante, je pense que c'est un apprentissage à faire. C'est l'apprentissage... euh... de la vente, c'est-à-dire savoir se vendre soi, savoir pitcher ses projets. Il y a de plus en plus aujourd'hui de cours qui aident à pitcher ses projets, à savoir se vendre, et ça c'est important. C'est important pour ça de bien connaître aussi ses forces, ses faiblesses, d'être clair dans ses objectifs d'entrepreneurial, et dans les directions et stratégies qu'on souhaite mettre en place. Ça va nous inciter à faire ce travail en profondeur pour venir renforcer ce qui est cohérent, ce qui l'est moins, et du coup détruire et déconstruire, j'ai envie de dire petit à petit, ce syndrome de l'imposteur ou toutes ces injonctions d'imposture qui pourraient nous traverser. Ça nous force, troisièmement, ainsi à développer cette posture de l'apprenant. Personne ne sait tout. Et l'entrepreneuriat, c'est vraiment un domaine qu'il faut apprendre, qui est loin d'être inné. Il faut accepter, je pense, que cet apprentissage fasse partie du process. Et que chaque peur de l'échec, même si ce n'est pas ici la peur directe, la peur de l'échec est liée aussi au syndrome de l'imposteur. Chaque gros échec... la personne qui souffre de syndrome de l'imposteur, ça va venir renforcer son syndrome de l'imposteur. Et donc du coup, être dans cette posture de l'apprenant et dédramatiser les échecs, comprendre ses points forts, ses points faibles, ça, ça va vraiment aider aussi à sortir de ce syndrome de l'imposteur. Et puis, je pense, une des choses les plus fortes et puissantes, Ça va être de s'entourer de personnes qui nous soutiennent, qui nous rappellent nos compétences. Et pour ça, j'aime bien parler de mentorat, donc être accompagné d'un mentor, mais également d'une communauté, rejoindre plein de communautés. D'entrepreneurs, par exemple, du bien-être si on est hypnothérapeute, de femmes entrepreneurs, de mamans entrepreneurs. Le but, ça va être vraiment de pouvoir se soutenir. de voir qu'on partage les mêmes problématiques et que ce n'est pas juste lié à nous et notre syndrome de l'imposteur, mais que les autres les rencontrent aussi et comment font les autres pour les dépasser. Ça peut être vraiment un excellent moyen pour s'épanouir. Et puis, le syndrome de l'imposteur, c'est souvent qu'il y a des difficultés sur certains points faibles dans le développement de son entreprise ou dans certaines compétences. Du coup, ça aide aussi à s'entourer de personnes qui sont compétentes. Tout ça, ça va vraiment venir renforcer sa valeur personnelle pour pouvoir contrer le syndrome de l'imposteur. On pourra détailler tout cela beaucoup plus profondément en allant dans un podcast complètement dédié à ce syndrome de l'imposteur. Là, le but, comme je le disais tout à l'heure, c'est vraiment d'aller voir un peu en superficie, mais déjà en présentant des outils intéressants, les cinq blessures des mamans entrepreneurs, ou en tout cas des femmes entrepreneurs. Et la troisième blessure, qu'on a déjà un petit peu abordé tout à l'heure, c'est cette comparaison excessive. Et ça, ça touche tout le monde. La comparaison excessive, c'est le fait de se mesurer constamment aux autres, de se dire qu'on n'est pas assez bien, pas assez rapide, pas assez compétent par rapport à d'autres, et ça peut être vraiment toxique et dérangeant. Très décourageant également. On est convaincu que le fonctionnement de l'autre est beaucoup plus efficace que le sien, alors qu'on n'a pas forcément, par exemple, la même façon de travailler. souvent, lorsqu'on se lance dans l'entrepreneuriat ou qu'on est sur le point de se lancer, on regarde comment les autres personnes qui ont réussi, ont réussi justement. On essaye de comprendre leur modèle et on va aller voir toutes les best practices, meilleures façons de réussir justement dans son secteur d'activité. Alors, l'objectif vraiment des best practices, ce n'est pas de sombrer dans un mimétisme et de vouloir intégrer, reproduire. Toutes ces méthodes qui fonctionnent, c'est vraiment de plutôt comprendre quels sont les leviers de réussite et lesquels on va pouvoir appliquer et comment nous, on va pouvoir les prioriser. On dit d'ailleurs souvent que lorsqu'on se lance, il vaut mieux se focaliser sur un ou deux leviers, comparé à tous les modèles qui existent dans la nature. Parce que ceux qui ont réussi, il faut regarder quand même, ils ne sont pas au même stade que nous. Au stade actuel, bien sûr qu'ils ont plus de moyens financiers et humains derrière pour pouvoir déployer plus de leviers et donc accroître encore plus leur croissance et leur visibilité. Et donc, ils sont encore plus en capacité de développer leur réussite. Mais à trop vouloir copier, on oublie donc de revenir aux questions essentielles. Qu'est-ce que moi, je peux faire à mon niveau ? Qu'est-ce que je peux faire pour ne pas m'épuiser ? Qu'est-ce que je peux faire pour limiter mes budgets ? Parce que c'est ça aussi les premières problématiques que l'on rencontre lorsqu'on se lance, c'est qu'on a des budgets qui sont très limités. À trop vouloir copier, on oublie également de se poser les questions fondamentales. C'est quels sont mes désirs profonds ? Quels sont mes désirs profonds avec mon entreprise ? Donc en perso et en pro. Est-ce que, par exemple, c'est faire comme le voisin, le concurrent, et générer, je ne sais pas, 20 000 euros de chiffre d'affaires par mois ? Ou bien, moi, mon vrai désir, c'est pouvoir me payer 2 000 net, mais avoir du temps pour moi et mes enfants ? Il n'y a pas une bonne réponse là-dessus. C'est nous, qu'est-ce qu'on veut prioriser aujourd'hui, dans notre vie ? C'est quoi aussi ma vision de la réussite ? Et c'est d'autant plus marqué cette comparaison excessive dans le domaine de la maternité. Parce qu'en tant que maman entrepreneur, tu peux te retrouver à comparer ton emploi du temps, ton énergie, ton niveau de réussite, à d'autres mamans entrepreneurs qui semblent avoir plus de temps, ou en tout cas plus de résultats. Mais chaque situation est unique, chaque parcours entrepreneurial est différent, chaque désir est différent derrière sa vie familiale, personnelle. et professionnelle. Cette blessure de la comparaison accessible, ça va avoir de nombreuses conséquences. La première, on l'a abordée, c'est se tromper de stratégie. On ne se focalise pas sur ses désirs et ses besoins, ni sur ses capacités concrètes, matérielles, humaines, et on va vouloir copier les stratégies des autres sans se remettre en question et sans s'interroger sur le pourquoi. Pourquoi on fait tout ça, en fait ? Pourquoi on s'est lancé dans cette vie entrepreneuriale ? La deuxième conséquence, c'est de l'anxiété. Une anxiété récurrente omniprésente. Une anxiété récurrente omniprésente qui va jouer sur notre valeur personnelle, qui va être complètement en chute libre. On va avoir une destruction de la confiance en soi, de la dévalorisation. Les autres réussissent mieux que moi, ils font mieux que moi. Et puis, c'est aussi s'imposer une manière de travailler qui ne nous correspond pas. Si on voit le concurrent qui, par exemple, dépose ses enfants à la garderie à 7h30, à 8h du matin, par exemple, et qui, par exemple, travaille jusqu'à 20h et que moi, je ne me retrouve pas dans cette façon de faire, ça va avoir un impact plus que néfaste. Je vais perdre mon authenticité, ma valeur ajoutée, ma flamme, mon énergie, ma motivation, mon essence entrepreneuriale et je vais arriver au burn-out. Il y a plusieurs manières, astuces justement pour se libérer un peu de cette comparaison excessive. La première, ça va être déjà arrêter et limiter les réseaux sociaux. C'est imposer des horreurs de réseaux sociaux et des stratégies autour des réseaux sociaux. Le but, c'est vraiment de prendre du recul et se concentrer sur ses objectifs. plutôt que sur la réussite des autres. La deuxième chose, ça va être vraiment de se focaliser sur ses progrès. On a parlé déjà pour les premières blessures de ce petit carnet, avec toutes ses réussites, donc pour pouvoir les célébrer, célébrer chaque réussite, chaque progrès que l'on fait. On parlait tout à l'heure de tous les mois, moi je parlerai maintenant de toutes les semaines. C'est notre chemin et unique. Ensuite, il y a tous ces exercices de gratitude. Chaque soir, ça peut être écrire trois choses pour lesquelles on est reconnaissant sur notre journée. Et ça aide à recentrer son attention sur ce qui est bien et pas sur ce qu'on n'a pas. Ensuite, toujours, je recommanderais toujours apprendre à se connaître, comprendre son fonctionnement, son organisation. Ses désirs profonds, on a déjà cité plusieurs outils intéressants, mais ça peut être juste se poser la question pour... Pourquoi j'ai monté mon entreprise ? Quel est mon désir profond derrière cette création d'entreprise ? Et puis, ce qui est intéressant pour pouvoir se libérer un petit peu, se détacher de cette comparaison excessive, c'est avoir une connaissance vraiment approfondie de son marché et ses clients. On parle de personas, de niches, de clients cibles. Comprendre vraiment quels sont les problèmes de mes clients et comment je les résous. Quel est leur niveau de satisfaction ? Parce que souvent, on se compare à des entreprises qui n'ont pas forcément, en réalité, le même marché cible que nous, la même cible. Et du coup, c'est intéressant de se rendre compte qu'il y a un décalage entre la réussite des autres et la nôtre, alors qu'on n'est pas sur les mêmes objectifs et sur les mêmes clients cibles, par exemple. Tout ça, c'est des outils qui sont ultra intéressants pour pouvoir justement dépasser toute cette comparaison excessive. Et puis on va arriver sur la peur de l'argent. La peur de l'argent, ça pour moi, c'est la quatrième peur. C'est une peur qui n'est d'ailleurs pas si souvent que ça abordée, cette peur de l'argent. Et ce n'est pas forcément une peur de manquer d'argent, c'est beaucoup plus complexe que ça. C'est une problématique psychologique et émotionnelle complexe qui peut avoir de multiples causes et conséquences. et souvent qui ressort, ressurgit, s'intensifie dans le contexte de l'entrepreneuriat. Et du coup, cette peur, elle se manifeste de plein de manières différentes. Une peur de manquer de l'argent, mais aussi une peur de ne pas être à la hauteur financièrement ou même une peur irrationnelle de l'abondance, peur de ne pas le mériter. Soit de ne pas savoir le maîtriser aussi, ou pas... ne pas avoir mérité cet argent. Et dans le contexte de la maternité, cette peur de l'argent, elle peut vraiment être exacerbée. Car on veut offrir une vie stable à la famille, et on se demande si l'entreprise, elle pourra vraiment subvenir aux besoins du foyer, ou si on va perdre de l'argent dans tout ce processus. Alors, les causes de la peur de l'argent, elles sont assez multiples. On retrouve beaucoup dans l'enfance, dans l'éducation, avec toutes ces croyances qui sont ancrées. On parlait de croyances limitantes tout à l'heure, on y est totalement ici aussi. Par exemple, si on grandit dans un environnement où l'argent est source de stress, de conflits, même de manques, c'est possible que cette peur soit intégrée dès le plus jeune âge et qu'on pense que l'argent, dans tous les cas, ça génère du stress, du conflit, du manque. On peut avoir aussi dans toutes les expériences, cette cause numéro un des expériences passées, c'est le traumatisme financier. Ça peut être des expériences traumatiques comme la perte par exemple d'un emploi. La faillite, l'endettement important qui peuvent marquer durablement et on a peur de revivre la même situation. La deuxième croyance, et souvent c'est quand même lié à toutes ces expériences passées, en tout cas le contexte familial, la deuxième cause, ça va être cette croyance limitante que l'argent est mauvais, que l'argent est difficile à obtenir. Par exemple, l'idée que ceux qui ont beaucoup d'argent sont... égoïste, corrompu, déconnecté des réalités sociales et qu'on ne veut pas devenir comme ça. Et donc du coup, inconsciemment, on va venir saboter ce succès, un succès financier parce qu'on a peur de devenir une personne mauvaise. Ou encore, de toute façon, l'argent, ça ne pousse pas sur les arbres, c'est difficile à obtenir et ça doit être mérité à l'assure de son fonds et ce n'est pas si facile que ça de gagner de l'argent. Personne ne s'enrichit. très facilement. Et ça, ça peut amener une relation toxique, ces croyances, avec l'argent, où chaque réussite financière, elle semble toujours être accompagnée de pression ou d'un sentiment de culpabilité. La troisième cause de la peur de l'argent, ça va être la peur liée au succès. On a peur du changement. Paradoxalement, certaines personnes ont peur du succès financier parce que ça implique du changement dans leur propre vie. Leur environnement, leurs relations. Elles redoutent les responsabilités ou même les façons dont les autres pourraient les percevoir. Il y a aussi cette peur de l'échec associée au succès. Avoir plus d'argent peut aussi entraîner à cette peur de cette gestion de cette richesse. Par exemple, la peur de prendre de mauvaises décisions et de tout perdre ce que l'on a durement gagné. Et ça, ça peut aussi entraîner une paralysie de l'action. La quatrième cause de la peur de l'argent... C'est le manque de confiance en soi. On manque de compétence financière. Si une personne ne se sent pas compétente en gestion d'argent, elle peut développer une anxiété à l'idée d'en avoir. Et ce manque de maîtrise, ça peut rendre l'idée de réussir financièrement encore plus intimidante. La personne, elle peut ainsi, si jamais elles ont un manque de confiance en soi, se sentir... indigne de réussir financièrement, c'est-à-dire renforcer le syndrome de l'imposteur dont on parlait tout à l'heure, et on peut avoir des doutes constants sur la légitimité à demander ou recevoir de l'argent, surtout si ces personnes, elles ne se sentent pas assez qualifiées. Qui suis-je de toute façon pour pouvoir faire un crowdfunding ou aller voir des investisseurs, faire des levées de fonds, par exemple ? Qui suis-je pour vendre un programme ? à 5 000 euros moi qui n'ai pas fait une école de commerce ou qui n'ai pas fait 10 années d'études supérieures. Et puis la cinquième cause de cette peur de l'argent ça peut être un contexte plutôt socio-économique avec une pression sociétale. Dans la société, gagner de l'argent Cette réussite financière, en tout cas, c'est vu comme une validation de sa personne. Et ça peut créer une pression excessive pour réussir financièrement. Et ça génère une peur de l'échec ou une peur du manque d'argent qui est juste invivable. Du coup, les conséquences, elles sont vraiment nombreuses de cette peur de l'argent. La première, c'est un blocage dans la gestion de l'entreprise. On l'a vu, ça pouvait vraiment paralyser. On peut avoir par exemple ce blocage pour fixer des prix justes, pour par exemple de demander ou recevoir de l'argent, faire des levées de fonds. Ça va générer deuxièmement en conséquence du stress et une anxiété permanente. Peur de l'argent engendre souvent un stress chronique qui est lié à la gestion financière. Une personne peut vivre dans cette inquiétude constante à propos de ses finances. Même lorsqu'il n'y a pas de raison objective, elle va continuer à s'inquiéter. Elle va s'épuiser dans cette anxiété. Ça peut ainsi affecter la santé physique, émotionnelle, faire des troubles du sommeil, problèmes digestifs, voire des burn-out. On parlait tout à l'heure de blocage dans la gestion de l'entreprise. Pour aller plus loin, ça peut aussi créer des retards dans les prises de décisions. La personne qui a peur de l'argent peut procrastiner. dans cette façon de prendre des décisions hâtives par manque de confiance dans sa capacité à gérer l'aspect financier de son entreprise. On peut avoir également la peur de l'abondance et du succès. Alors, c'est une peur, c'est une conséquence qui est assez lourde dans le monde de l'entreprise parce que c'est un peu de l'auto-sabotage. Si on a peur de l'abondance, du succès, on a peur que son entreprise fleurisse, soit florissante et puis c'est vraiment aller à contre-courant de l'objectif entrepreneurial. du coup la personne qui a cette peur de l'argent, elle peut inconsciemment saboter ses propres réussites financières. Elle peut minimiser par exemple ses réussites, hésiter à réclamer des récompenses financières, éviter des situations qui pourraient lui permettre d'augmenter ses revenus. Et ça peut limiter son potentiel et ses chances de succès. La peur de l'argent, ça peut également empêcher une croissance personnelle et une croissance professionnelle. Ça peut empêcher, ou en tout cas limiter, cette capacité à se développer personnellement, professionnellement. Parce que si une personne, elle ne prend pas des risques financiers à un moment ou à un autre, on le sait, toute création d'entreprise, il y a un risque financier derrière, forcément. Eh bien, si la personne, elle n'investit pas en elle-même, dans son entreprise, à un moment ou à un autre, elle va se retrouver coincée dans un cercle de stagnation. Et même si l'entreprise fonctionnait, à partir du moment que la personne n'investit pas dans son entreprise, son entreprise, elle a stagné. Et on sait très bien qu'une entreprise qui stagne, de manière quitte, si cette stagnation perdure dans le temps, l'entreprise va arriver dans une phase de déclin par la suite. Alors, les astuces pour pouvoir dépasser cette peur de l'argent, elles sont nombreuses. Tout d'abord, je pense qu'il y a un travail en profondeur à faire en thérapie autour des croyances limitantes. Ça peut être, si on veut commencer déjà par soi-même, faire un exercice de journaling. On va écrire toutes ces croyances qu'on a sur l'argent et puis faire une colonne à côté par quoi on a envie de les remplacer, ces croyances. Déjà, prendre juste conscience de ces croyances limitantes autour de l'argent, ça peut être intéressant. Ensuite, deuxième astuce, ça va être de se fixer des objectifs financiers qui sont clairs et réalistes. Travailler sur des objectifs financiers spécifiques et mesurables, ça permet de se concentrer sur des actions concrètes et réduire l'anxiété face à l'incertitude. Il faut aussi que ça soit des objectifs qui soient réalisables. On parlait pour les autres peurs beaucoup du travail de visualisation. Ici encore, je pense que c'est essentiel de se visualiser dans cette prospérité financière. Il faut imaginer son entreprise générant plus de revenus et soit en tant que gérant avec justement tout cet argent, comment on va le gérer avec sagesse. Il y a ce travail également de se former. à la gestion financière, pour accueillir des compétences en gestion financière, en business, et c'est crucial pour pouvoir reprendre confiance. Au moins avoir les bases, et puis après, si on s'en dépassait, s'entourer de personnes compétentes, mais déjà avoir ces bases avec des experts dans le domaine, et ça c'est l'un des meilleurs moyens pour pouvoir dépasser cette paralysie liée à la peur de l'argent. Et puis, bien sûr, on a tous les exercices de reprogrammation avec le coaching, la PNL, l'hypnose pour pouvoir lever tous ces blocages inconscients liés à l'argent, en tout cas les réévaluer pour les adapter des situations qui sont beaucoup plus positives. Le but, c'est à terme, avoir cette pensée que l'argent n'est ni bon ni mauvais. C'est juste un moyen. C'est juste un outil. Et puis on arrive déjà à notre cinquième blessure des entrepreneurs, qui est cette non-capacité à déléguer, comme j'aime l'appeler, qu'on pourrait également appeler contrôle excessif, obsession du détail, il y a plein de manières de reformuler. En effet, certaines personnes ont du mal à déléguer car elles pensent que personne ne fera aussi bien qu'elles le travail. Et c'est cette non-capacité à déléguer, ce contrôle excessif, et cette obsession du détail. Je mets les trois un peu dans le même panier. Ces trois éléments qui sont des problématiques fréquentes en réalité chez de nombreux entrepreneurs. En particulier... celles qui cherchent à tout maîtriser dans leur entreprise. Ces comportements, je ne vous en prends rien, sont liés à des peurs, des croyances limitantes ou même des stratégies de gestion maladroites. On ne veut pas déléguer parce que ça va coûter de l'argent, mais on perd du temps et donc, dans un sens, on prive notre entreprise, notre zone aussi de génie, notre capacité à générer de l'argent parce qu'on est trop focalisé sur des tâches. pour ne pas perdre de l'argent ailleurs. En tous les cas, cette non-capacité à déléguer, ça va avoir des effets négatifs sur notre équilibre de vie, notre santé mentale et le développement de notre entreprise. Et ça, c'est quand même une blessure qui est typique pour les mamans, qui ont une charge mentale assez incroyable déjà dans leur foyer et qui s'en rajoutent encore plus dans leur entreprise parce qu'elles sont aussi habituées à tout porter. Cette gestion du temps entre maternité... et l'entreprise, ça peut rendre la délégation encore plus importante. Et déléguer, ça demande de la confiance et cette capacité à lâcher prise, ce qui est difficile, ce qui est difficile vraiment en tant que maman. En tant que maman, les journées, souvent, on a très peu de moments pour lâcher la pression, justement, se lâcher prise. Et du coup, on se conditionne dans le fait de se surcharger en permanence. Alors justement, on va aller un peu plus en profondeur dans cette cause de la non-capacité à déléguer dans ce contrôle accessible et cette obsession du détail. La première cause, c'est le perfectionnisme. C'est cette croyance que de toute manière, seul soi-même, on fait bien les choses. Et c'est une croyance au final limitante parce que, en effet, peut-être que les autres ne feront pas aussi bien que nous, peut-être qu'ils feront différemment, mais peut-être qu'aussi on peut leur apprendre à bien faire. Et si on ne passe pas sur cette étape de l'ésotérisme, d'autres peuvent bien le faire si on leur apprend, et qu'on ne change pas cette croyance de « de toute façon, qu'importe ce que je fais, les autres le feront mal » , ça va renforcer cette croyance limitante et ce besoin de perfectionnisme. Perfectionner, c'est croire qu'on doit tout faire soi-même, car personne d'autre ne pourra le faire aussi bien. Ça peut être quand même lié à une image de soi qui est basée sur la peur de ne pas être à la... hauteur. On parlait tout à l'heure du syndrome de l'imposteur. Les peurs, elles se relient les unes les autres. Il peut y avoir aussi cette peur de ne pas être à la hauteur, mais aussi cette peur à l'imperfection. On peut avoir peu de tolérance pour l'imperfection. On a peur que les autres fassent des erreurs, ou que si quelque chose n'est pas parfait, ça pourrait nuire à notre image ou à celle de notre entreprise. Tout ça, c'est des croyances limitantes. À travailler, Mais déjà, prendre conscience de toutes ces causes, c'est essentiel. Deuxièmement, cette peur, elle est aussi liée à peur de perdre le contrôle. Déléguer, ça nécessite de faire confiance à quelqu'un d'autre pour prendre en charge des tâches importantes. Et ça peut être difficile quand on a déjà du mal à lâcher prise. On a peur qu'il y ait des erreurs qui se produisent. Puis on peut aussi avoir du mal à faire confiance aux autres. pour mettre en place une tâche correctement, exécuter une tâche correctement, particulièrement si ces personnes entrepreneurs ont déjà eu des expériences salariales ou dans ces expériences salariales, des mauvaises expériences justement avec des collaborateurs ou des employés dans le passé. Moi, ce que je relève souvent, c'est qu'il y a quand même un manque profond de confiance en soi. Le fait de ne pas se sentir à la hauteur dans son entreprise, ça peut engendrer un contrôle excessif sur tous les aspects de son business. Parce qu'en délégant, on risque de se sentir vulnérable, de remettre en question ses propres compétences. Et on a peur qu'en délégant, les autres voient à quel point on n'était pas finalement à la hauteur sur cette tâche. Certaines personnes ont du mal à partager aussi le pouvoir, entre guillemets, à accepter que d'autres puissent avoir des idées, des méthodes différentes de soi. Ça peut entraîner ce désir de contrôle excessif. Quatrièmement, on l'a brièvement abordé tout à l'heure, ça peut être des problèmes juste d'organisation, des problèmes de gestion de temps. Pour ça, c'est important de connaître ses priorités. Si une entrepreneur, elle a du mal à établir ses priorités ou si elle se laisse emporter par des détails, elle peut se retrouver à gérer des tâches qui ne sont pas forcément les plus importantes. Et elle va accumuler, accumuler, accumuler des tâches au lieu de les déléguer. Idem s'il y a un manque de clarté sur les objectifs, cette fois à long terme. On parlait tout à l'heure pour la peur précédente de savoir définir des objectifs, en tout cas l'essence de son entreprise, ses désirs profonds, les objectifs, la stratégie. On parlait surtout des objectifs à moyen terme, mais ici on parle des objectifs à long terme. Si on manque de vision pour son entreprise, on peut se perdre dans des détails au lieu de déléguer des responsabilités pour se concentrer soit sur l'essentiel. Ensuite, une autre cause, ça va être le manque de ressources ou de personnes fiables autour de soi. Parfois, on ne sait pas à qui s'adresser, à qui adresser ces problématiques. Et d'autant plus si on a eu des expériences du passé qui ont été difficiles, comme on disait tout à l'heure, la délégation peut être perçue comme un échec et on peut avoir du mal à trouver aussi ces personnes. Les conséquences, la majorité du temps de cette non-capacité à déléguer, contrôle excessif et obsession du détail, ça va être l'épuisement et le burn-out. On va avoir une surcharge de travail conséquente et ça peut rapidement entraîner de l'épuisement mental, physique, surtout si l'entrepreneur ne prend pas de temps pour elle-même ou pour ses proches et va avoir une détérioration de sa santé. Parce que le stress constant, en y agissant de tous les aspects de l'entreprise, ça peut affecter la santé mentale, physique, provoquer des troubles du sommeil, de l'anxiété ou même des maladies liées au stress. La deuxième chose, c'est les problèmes de productivité. Le fait d'être trop impliqué dans les moindres détails, ça peut soit ralentir l'ascension de l'entreprise ou provoquer des paralysies décisionnelles. En accordant trop de détails sur des éléments insignifiants, on perd de vue l'essentiel. Ça va créer ainsi des retards dans la mise en œuvre des projets. Une seule personne ne peut pas gérer la mise en place à la perfection d'un projet sans impact sur les délais. Et puis... On va avoir également en conséquence un manque de vision stratégique. Et ça, c'est vraiment très dangereux pour une entreprise. Le fait de se concentrer sur des détails insignifiants perd de vue la stratégie, les objectifs de l'entreprise. Et on ne met pas l'énergie, en tout cas l'entrepreneur ne met pas l'énergie là où elle serait la plus utile, à savoir dans les actions qui font vraiment avancer l'entreprise. On reste du coup dans une gestion de micro... On peut appeler ça micro-gestion et l'entreprise, elle peut vraiment stagner. Ensuite, ça peut créer des relations tendues avec tous les collaborateurs, que ce soit salariés, freelance, etc. Et ça va créer dans tous les cas des tensions avec tous les partenaires. Surtout si ceux-ci se sentent sous-évalués, pas respectés dans leur rôle, ça va affecter leur motivation et la performance des entreprises. Les employés vont pouvoir se sentir, c'est des employés démoralisés et pas valorisés. Et ça peut créer du coup à terme une baisse de productivité et même des conflits internes. Et puis, je noterai en conséquence dramatique, c'est une difficulté à maintenir l'équilibre entre la vie perso et la vie professionnelle. On va avoir une baisse de la qualité de vie. Et en cherchant à tout contrôler, l'entrepreneur, il va sacrifier sa vie personnelle. Il ne va plus avoir le temps au final de passer du temps avec sa famille. Pourtant, c'est souvent pour les mamans entrepreneurs, une des raisons pour lesquelles elles se lancent en entrepreneuriat, c'est de trouver cet équilibre vie pro-vie perso. Et là, en cherchant à tout contrôler, elle va sacrifier sa vie perso, sa santé, ses relations familiales, ses loisirs, et ça va créer un vrai déséquilibre et une insatisfaction générale de sa vie, de son bien-être. Alors, comment on dépasse cette blessure ? La première chose que je recommande, c'est de lister toutes les tâches qu'il y a à déléguer. Il faut faire une liste de toutes les tâches sur lesquelles on est focus et lesquelles on va pouvoir déléguer, lesquelles on le plus va leur ajouter et lesquelles on maîtrise aussi le mieux. C'est aussi accepter de se faire aider ou accompagner si on n'arrive pas à s'organiser. ou si on est déjà en train de frôler le burn-out. C'est reconnaître tous ces signes de surcharge. Prendre conscience des signes d'épuisement. Je pense que, généralement, et ça on revient avec la... des blessures principales de la comparaison excessive, le fait de censer dans l'entrepreneuriat, on voit tout de suite trop grand, tout de suite. Ça, ça génère beaucoup, beaucoup, beaucoup de surcharge mentale et le fait de vouloir tout contrôler. Et alors du coup, mon conseil, ça serait de commencer petit. Comment je peux faire avec moins de moyens, en y passant moins de temps, avec moins de ressources ? Même si ça progresse plus lentement, c'est OK. Et comment je peux faire ? Quelles sont les actions qui vont me débloquer le plus d'efficacité, le plus de rendement ? Et puis, une fois qu'on a commencé petit, on commence avec des tâches simples, on augmente petit à petit. Et commencer petit, ça vaut aussi qu'on délègue. On délègue tout doucement. Progressivement, en commençant par des tâches simples, en aidant les autres à apprendre comment faire si besoin, en apprenant à faire confiance aux compétences des autres, même si ce n'est pas la même façon de faire que nous. Et puis on augmente ainsi petit à petit la confiance dans les autres, dans ses collaborateurs. Si on est vraiment dans un besoin de contrôle excessif, ça peut passer par mettre en place des processus clairs. des systèmes pour que les tâches soient bien comprises, bien exécutées, sans nécessiter une supervision constante. Pour ça, pour les processus, il y a par exemple des outils de gestion qui sont ultra intéressants. On parle beaucoup de Trello, Notion. Ça peut être des outils qui sont intéressants justement pour apprendre à déléguer. Bien sûr, il y a tout le travail, encore une fois, sur les croyances limitantes, le fait de savoir accepter l'imperfection. Contrôler cette idée que si ce n'est pas parfait, ça ne vaut pas la peine. Ou comment la peur de perdre le contrôle, ça peut entraîner cette peur de déléguer. Et puis ensuite, c'est prendre conscience des bénéfices de déléguer. On se libère du temps, on se concentre sur des tâches plus importantes, plus stratégiques. Donc ça peut être listé tout simplement. Qu'est-ce que ça va m'apporter de déléguer, de manière générale ? Et qu'est-ce que chaque tâche, ça va m'apporter de déléguer ? En résumé, cette non-capacité à déléguer, le contrôle excessif, l'obsession du détail, ce sont des comportements qui, bien qu'ayant des racines souvent profondes, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé mentale, la productivité, la croissance de l'entreprise. Travailler sur ces problématiques, ça permet non seulement de libérer du temps et d'améliorer l'efficacité, mais aussi de permettre à l'entrepreneur de trouver un meilleur équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle. On vient de voir ici cinq blessures, les cinq blessures principales des entrepreneurs, femmes, hommes confondus, mais que je remarque vraiment beaucoup chez les mamans entrepreneurs, avec à chaque fois les causes, les conséquences et des outils concrets. pour apprendre déjà à appréhender ces blessures et les surmonter. Et puis, on verra dans d'autres épisodes, en détail, chacune de ces blessures, pour aller vraiment en profondeur dans ce travail. Et c'est également ce que je fais avec mes accompagnements. Lors de mes accompagnements pour les mamans entrepreneurs et les femmes entrepreneurs, notamment dans le domaine du bien-être, on va venir adresser chacune de ces... peur en tout cas, voir laquelle est majoritaire et comment on va pouvoir organiser son temps, prioriser certaines actions et puis faire un travail aussi en profondeur pour pouvoir dépasser toutes ces peurs et être beaucoup plus efficace au quotidien. J'espère que cet épisode vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à mettre 5 étoiles, à le partager, à le diffuser et puis on se retrouve la semaine prochaine. Pour un prochain épisode de Mumpreneur, cette fois, ce sera une interview. Je rappelle, le format de Mumpreneur, c'est des interviews de mamans entrepreneurs. Et puis, une fois par mois, on a un épisode en solo. Cette fois, je viens donner des conseils, des tips plus concrets liés à mes expériences personnelles et en consultation. On se retrouve donc mardi prochain pour le prochain épisode. Et je vous remercie pour votre écoute. A bientôt.

Chapters

  • Introduction aux blessures des mamans entrepreneurs

    01:41

  • La peur de l'échec et ses manifestations

    01:50

  • Le syndrome de l'imposteur : causes et solutions

    21:22

  • Comparaison excessive : comment s'en libérer

    35:22

  • La peur de l'argent et ses implications

    42:44

  • La difficulté à déléguer et le contrôle excessif

    54:07

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