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Mumpreneur

#3 - Sister Feel : Comment Juliette & Sophie allient Bien-Être féminin et Maternité pour oser entreprendre

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1h05 |03/06/2025
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#3 - Sister Feel : Comment Juliette & Sophie allient Bien-Être féminin et Maternité pour oser entreprendre

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Description

Êtes-vous prête à découvrir comment la maternité peut devenir un véritable tremplin pour l'entrepreneuriat ? Dans cet épisode de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca reçoit Juliette, cofondatrice de Sisterfeel, une marque innovante qui place le bien-être féminin au cœur de son engagement. Juliette nous dévoile son parcours entrepreneurial fascinant, où chaque étape est marquée par ses expériences personnelles de maternité, démontrant que les défis peuvent se transformer en opportunités.



Au fil de cette conversation enrichissante, Juliette partage comment l'idée de Sistefeel a émergé de ses propres besoins en tant que maman et des bienfaits du froid, un concept qu'elle et sa sœur Sophie ont eu à cœur de démocratiser. En tant que mamans et entrepreneuses, elles ont su allier passion et profession, prouvant ainsi que le bien-être des femmes peut être au centre d'une entreprise prospère. Les défis qu'elles ont rencontrés en jonglant entre la maternité et l'entrepreneuriat sont autant d'histoires inspirantes qui résonneront avec toutes les mamans qui aspirent à entreprendre.


Juliette met également en lumière l'importance du soutien familial dans leur projet, une valeur essentielle qui fait partie intégrante de leur succès. Elle souligne combien la fabrication locale et l'insertion professionnelle sont au cœur de leur modèle d'affaires, prouvant que l'entrepreneuriat peut être à la fois éthique et rentable. À travers des témoignages poignants d'utilisatrices, elle illustre l'impact positif de leurs produits sur le bien-être des femmes, renforçant ainsi l'idée que chaque maman mérite de se sentir bien dans sa peau.


Dans cet échange riche en conseils pratiques et en inspiration, Juliette encourage toutes les mamans à oser entreprendre, à ne pas hésiter à faire le grand saut tout en conciliant vie de famille et aspirations professionnelles. Que vous soyez déjà entrepreneuse ou que vous envisagiez de le devenir, cet épisode de Mumpreneur vous offre des clés précieuses pour transformer vos rêves en réalité. Ne manquez pas cette occasion d'apprendre et de vous inspirer de l'expérience d'une femme qui a su faire de sa maternité un véritable moteur de réussite.


🌍 Rejoignez-nous pour cette discussion captivante et laissez-vous inspirer par le parcours de Juliette et l'univers de Sisterfeel. Ensemble, célébrons le pouvoir des mamans entrepreneuses et leur contribution au bien-être collectif !


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Vous pouvez aussi la retrouver sur YouTube : https://youtu.be/2AKSz1qs_ic?feature=shared


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Mumpreneur, le podcast qui met en lumière les femmes qui jonglent entre maternité, entrepreneuriat et sens. Comme 70% des femmes entrepreneurs, être mère a changé mon regard sur le travail, l'équilibre de vie et la façon dont on construit un projet ambitieux, sans s'épuiser. Je suis Margaret Piette-Cuenca, maman de deux enfants et bientôt trois. Entrepreneure et... passionnés par les parcours de celles qui inventent leur propre façon d'entreprendre. Mon parcours entrepreneurial a été une véritable aventure, mais rien ne m'a autant transformée que la maternité. Chaque mardi, on part à la rencontre de femmes inspirantes qui prouvent qu'on peut conjuguer projet pro, vie de famille sans forcément sacrifier l'un pour l'autre. Et on se retrouve également tous les mercredis via la newsletter et également sur Instagram et LinkedIn. Alors abonnez-vous pour ne pas manquer les prochains épisodes. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Mumpreneur, le podcast qui met en lumière les parcours entrepreneuriaux des femmes et la manière dont elles allient maternité et entrepreneuriat. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Juliette, l'une des fondatrices de Sister Feel, une marque innovante qui révolutionne le bien-être féminin avec des produits basés sur les bienfaits du froid. Avec sa sœur Sophie, Juliette a lancé cette aventure alliant son expertise du bien-être et sa propre expérience de la maternité, pour créer des produits dédiés à l'équilibre et au confort des femmes. Dans cet épisode, nous allons découvrir comment elles ont réussi à conjuguer la maternité et l'entrepreneuriat, quels ont été les défis et les moments inspirants de leur parcours. mais aussi les valeurs fortes qui les animent, notamment leur engagement pour l'insertion professionnelle et la fabrication locale en France. Juliette nous racontera également comment cette aventure qui a commencé à la maison a pris un essor fulgurant et comment elle a réussi à maintenir un équilibre entre sa vie de maman et son rôle de cofondatrice d'une entreprise à succès. Alors, préparez-vous à un échange passionnant et inspirant sur l'entrepreneuriat au féminin et les défis récompenses de la maternité dans le monde des affaires. Alors bienvenue Juliette, je suis revenue t'accueillir aujourd'hui pour le podcast de Mumpreneur. Je pense que la première fois qu'on s'est rencontré, c'était lors de l'Assemblée Générale pour la maison de naissance à Tourcoing, qui était encore un projet à l'époque, et aujourd'hui ça a été validé ce projet. Et tu étais enceinte à ce moment-là de ta petite-fille, si je me rappelle bien, tu cherches le nom. Encore un prénom pour ta petite fille. Est-ce que tu peux te présenter, présenter aussi peut-être tes enfants et présenter ta sœur,

  • Speaker #1

    Sophie ? Moi, je m'appelle Juliette. J'ai 38 ans, bientôt 39. J'habite dans la métropole lilloise et j'ai créé avec ma sœur Sophie, qui a un an et demi de plus que moi, qui a 40 ans, Sister Feel. Et moi, j'ai trois enfants, un garçon de 9 ans, une petite fille de bientôt 7 ans et une autre de 2 ans, celle dont j'étais enceinte quand on s'est vus. Et Sophie, elle a quatre enfants, une fille de 11 ans et trois garçons, un de 9 ans, un de 6 ans et demi et un de 3 ans.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et bien, comment l'idée de SisterFeel est née ? Moi, j'ai toujours beaucoup aimé tout ce qui était méthode de bien-être naturel. Effectivement, avec la... Les grossesses, c'est une période où on ne peut pas prendre de médicaments. C'est aussi une période où on expérimente la puissance du corps humain. Et notamment pour la naissance de ma deuxième fille, pour laquelle je me suis préparée avec une sophrologue, en me disant, tiens, pourquoi pas essayer d'accoucher, on va dire de manière, je crois que c'est physiologique, le bon terme. Et donc, je me suis préparée avec cette sophrologue et un bouquin qu'une cousine m'avait donné. Et j'ai fait tous ces exercices de respiration, etc. qui m'ont beaucoup aidé. Et le jour J, le jour de la naissance, il se trouve qu'effectivement, c'est comme ça que j'ai accompagné la naissance de ma fille. Et ça a été une révélation, oui, sur la puissance du corps. Vraiment, de se dire que c'est incroyable, la grossesse, la naissance, etc. Et donc, ça a renforcé effectivement tout cet attrait que j'avais pour tout ce qui était méthode de bien-être naturelle. Et j'ai une de mes grandes sœurs, enfin une autre, pas Sophie, une autre, Émilie, qui me dit un jour « Ah, j'ai essayé un truc génial ! » Enfin, j'ai vu quelqu'un qui parlait de ça. Tu utilises du froid, tu places des poches de froid au niveau périnéal, c'est top, ça aide pour la circulation, pour le sommeil, pour le transit, pour le bien-être, etc. Au début, je les regardais avec des grands yeux. Je pense un peu la réaction de tout le monde quand on entend parler de ça. Mais voilà, par curiosité, je me suis quand même renseignée et je trouvais que ça avait l'air top. Donc, j'ai expérimenté pour moi sans pathologie particulière, mais vraiment dans une quête de bien-être. Et c'est vrai que ça a été une vraie clé d'entrée pour moi pour porter plus attention à mon bien-être. Donc, ça m'a aidé aussi à être plus à l'écoute de mes ressentis. À ce moment-là, j'étais aussi en train de me former au coaching, donc voilà... Pas mal sur tout ce qui était développement personnel, effectivement être à l'écoute de ses besoins, etc.

  • Speaker #0

    Il y a des coachs à côté, c'est important de le signaler aussi.

  • Speaker #1

    Oui. Et du coup, cet outil a vraiment été une clé d'entrée pour être à l'écoute de mes ressentis, pour me sentir mieux, pour faire attention à mon alimentation, aux mouvements, etc. Et j'ai vraiment trouvé ça génial. Et effectivement, Sophie, elle, était enceinte. Donc, en effet, elle était bien enceinte au moment de l'idée de Sisterfield.

  • Speaker #0

    Et tu lui en as parlé ?

  • Speaker #1

    Et je lui en ai parlé. Elle m'a dit « Non, je suis beaucoup trop frileuse. Jamais je n'essaierai ça. » Et je disais « Mais non, au contraire, essaye. » Justement, ça permet d'être de moins en moins frileuse parce que ça renforce les phénomènes adaptatifs du corps à la température. Et bon, elle n'était pas très emballée. Mais finalement, c'est sa sage-femme qui, pour l'aider à soulager des problèmes au niveau de la zone intime, Elle lui a dit, mettez du froid, vous allez voir, ça va régler vos problèmes de circulation. Vous prenez une serviette hygiénique, vous la trempez dans l'eau, vous la mettez au congélateur et vous allez voir, le froid va vous aider. Et là, elle s'est dit, attends, ça me fait penser au truc de Juliette. Donc voilà, elle m'a rappelé, elle a utilisé ça et effectivement, ça l'a vraiment beaucoup soulagé pendant sa grossesse. Et après, on en a parlé à notre père qui est médecin, retraité aujourd'hui, mais qui nous a tout de suite dit, enfin lui, il est gastro-entérologue, donc il nous a tout de suite dit. Il dit, bah oui, moi, le froid, je le recommandais toujours pour les hémorroïdes. Enfin, le froid, on l'utilise toujours en médecine. Et en fait, au début, il était assez intrigué sur le fait de placer du froid à ce niveau-là. Mais il s'est passionné pour le sujet. Il a creusé, il a lu plein d'articles scientifiques qui nous envoyaient, qui nous aidaient à vulgariser et à comprendre. Et il nous a dit, bah oui, en fait, il y a vraiment beaucoup d'aspects positifs du froid, à la fois localement. Et ça, on connaît bien les effets. de l'application locale du froid, mais aussi sur tout ce que vous pouvez ressentir sur le sommeil, les gens de l'eau, le transit. Et il nous a aidé à comprendre tous ces mécanismes et à se dire, il y a vraiment quelque chose d'intéressant autour de l'application du froid. Et pour autant, il y a déjà des produits qui existaient sur le marché, mais que nous, on ne trouvait pas pratiques, pas confortables, pas faciles dans nos quotidiens de maman, justement. Et quand on parlait à nos copines de cette méthode en disant, mais vraiment, c'est trop bien, essaye pour ci, essaye pour ça. Il disait, oui, ça donne envie sur les bienfaits, mais quand tu montres ce que tu utilises, ça ne me donne pas du tout envie. Et c'est comme ça qu'on s'est dit, franchement, on a envie de démocratiser, de contribuer à démocratiser cette méthode qui existait déjà, mais avec quelque chose de pratique, moderne, confortable, de vraiment guider. Parce qu'au début, on se pose beaucoup de questions. Donc, on a préparé tout un petit livret explicatif. Et c'était un vrai pari, parce qu'au début, les gens nous regardaient en disant, quoi, c'est quoi votre truc ? En tout cas, ça ne laisse jamais indifférent. soit c'est quoi votre truc et les gens restent là-dessus. Soit effectivement, ils sont un peu surpris, mais après, avec les explications, il y en a beaucoup qui sont finalement attirés et qui ont envie de tester.

  • Speaker #0

    Et du coup, vous avez eu envie à ce moment-là, vous avez eu l'impulsion pour aller dans ce projet entrepreneur.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, avec Sophie, on s'était déjà dit qu'on voulait travailler ensemble depuis très longtemps. Sophie, elle a été déjà entrepreneur, elle avait une marque de bijoux avant, mais elle avait envie de... d'aller vers un autre projet. Et moi, à ce moment-là, j'étais en train de me former au coaching. J'avais des missions en freelance, mais j'étais assez libre dans mes activités professionnelles. Et du coup, on s'est dit, on fait quelque chose à deux. Mais au début, on n'était pas du tout parti sur cette idée-là. On était parti sur quelque chose qui n'avait rien à voir. Et c'est Sophie qui me dit, après justement, quand on en est parlé avec notre père, qui me dit non, mais en fait, il faut absolument qu'on fasse ça. Vraiment, tout ce qui est problème de santé, de bien-être féminin, c'est encore trop tabou. « Regarde, toi, ça t'a aidé vraiment à te sentir mieux de manière globale. Moi, ça m'a aidé à me sentir mieux sur cette pathologie particulière. Proposons quelque chose qui soit vraiment sympa et qui donne envie aux gens de sauter le pas. »

  • Speaker #0

    Et ça a été quoi vos premiers pas dans cette aventure entrepreneuriale ? J'ai vu que vous étiez à Eurasanté. Oui. Vous avez tout de suite commencé à Eurasanté et puis après, pour pouvoir justement vous entourer d'experts ?

  • Speaker #1

    Non, on s'est fait... Des journées de travail où on s'écrivait, comment on imaginait les choses. Moi, dans mes expériences passées, j'ai toujours bien aimé travailler sur la vision, sur le sens. Et du coup, au début, on est beaucoup parti sur qu'est-ce qu'on a envie de partager. Et finalement... finalement, oui, ça nous amuse d'entreprendre, mais ça nous amuse parce qu'on est contentes de le faire à deux et parce que quel message on veut faire passer. À la base, c'était ça aussi. Donc, on a surtout beaucoup travaillé sur en quoi, pour nous, ce rituel bien-être, il est important, qu'est-ce qu'il nous apporte et qu'est-ce que ça nous permet de passer comme message aussi. Donc, on a, au début, beaucoup travaillé là-dessus. Et après, moi, j'adore tout ce qui va être fabrication, etc. Donc, j'ai cherché... On a réfléchi au produit idéal. Pour nous, ce serait quoi ? Qu'est-ce qui nous aurait aidé ? Qu'est-ce qu'on aimerait avoir comme produit ? Du coup, il faut qu'on trouve des personnes pour nous aider à le fabriquer. Et donc après, on s'est mis en quête. Mais il y a eu toute une première année où finalement, c'est du temps long. Parce que c'est beaucoup de réflexion et des rendez-vous. Mais j'ai mis un an avant de trouver le bon fabricant.

  • Speaker #0

    D'accord. Et tout ça avec, on rappelle, des enfants en bas âge aussi. Une vie active dans la maternité également. Comment justement vous avez réussi à lancer un projet ? Parce que lancer un projet, on sait que ça demande beaucoup de temps, justement, d'énergie. Comment vous avez trouvé cet équilibre, justement, entre la maternité et le lancement dans l'entrepreneuriat ? Et c'est quoi les plus gros défis que vous avez pu rencontrer ?

  • Speaker #1

    En fait, ça s'est fait assez naturellement. Quand je réfléchissais un peu à comment... Comment aborder les choses ? Moi, j'ai toujours vu comme une opportunité, finalement, le fait d'avoir des enfants. Finalement, c'est parce que j'ai eu des congés maths que ça m'a permis d'être en retrait de mes activités professionnelles précédentes et que ça m'a permis de prendre du recul et de penser à d'autres choses. C'est parce qu'on a eu des enfants, et notamment, je parle pour Sophie, j'espère que je retranscrirai de manière juste. la perception que j'en ai, mais c'est parce qu'elle a eu des enfants qu'elle s'est dit, finalement, le rythme que j'ai dans cette entreprise, avec les horaires de bureau, ça me convient moins bien, j'ai envie d'un autre équilibre. L'entrepreneuriat, finalement, auquel elle pensait déjà, mais c'est peut-être le moment de le faire. Donc finalement, on l'a plutôt vu toutes les deux comme des opportunités.

  • Speaker #0

    Et le fait aussi de travailler ensemble, rajouter pour beaucoup, travailler en famille, c'est aussi de nouveaux défis. Donc là, entreprendre au féminin, c'est aussi... Des filles à part entière, en étant dans la maternité et en plus en famille, c'est aussi un autre équilibre à trouver. Comment vous avez réussi à aussi trouver cet équilibre dans la collaboration entre sœurs ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au final, c'est un atout parce qu'effectivement, dans la première année de Sister Feel, dans cette phase de réflexion, de créer les statuts, d'avancer vraiment sur les premières étapes. Sophie était enceinte. Et elle a eu son petit bébé, elle s'est mise en pause, mais finalement, moi, j'avais déjà eu des enfants, je savais ce que c'était. Et je pense qu'au final, c'était pareil, un atout, parce que je savais que sa priorité à ce moment-là, c'était de s'occuper de son fils. Et du coup, oui, je pense qu'il y a une certaine écoute, une certaine compréhension. Et pareil, quand après, moi, j'ai eu ma fille, ma dernière, en 2023, l'entreprise avait déjà officiellement un an. En tout cas, ça faisait déjà un an qu'on commercialisait nos produits. Et pareil, elle a été hyper compréhensive, elle a repris la main. Je pense que ça nous a plutôt aidé d'être sœurs. Et avant tout, on privilégie notre lien de sœurs. Et donc ça, ça nous aide beaucoup à ne pas laisser de sujet moisir. Parce que dès qu'il y a quelque chose qui peut être plus compliqué dans la relation ou des décisions sur lesquelles on n'est pas d'accord, en fait, très vite, on s'en parle parce qu'avant tout, on veut préserver notre lien de sœurs. et du coup du coup, surtout pas laisser cette aventure éventuellement gâcher notre relation et que ça puisse aussi avoir des répercussions sur la famille de manière plus large, avec nos autres frères et sœurs, avec nos parents, etc.

  • Speaker #0

    Donc, ça a été un véritable avantage au final de pouvoir être reprendre entre sœurs. Et tu parlais de la famille, tu as parlé tout à l'heure de ton papa qui a vraiment été, on va dire, moteur au final dans ce projet aussi. On sait que les projets d'entreprise, d'entreprenariat, C'est essentiel quand la famille est en soutien, elle a un moteur aussi dedans. C'est très difficile d'entreprendre quand on est tout seul. Là, tu parlais de ton papa qui t'a soutenu. Est-ce que tous les membres de ta famille vous ont soutenu, même si le projet semblait ambitieux au début, ou en tout cas inconnu ? Comme tu disais, ce n'était pas forcément quelque chose que les personnes connaissaient, ou au contraire, tu as rencontré quand même des défis, des difficultés à ce niveau-là ?

  • Speaker #1

    Non, je pense qu'ils ont plutôt été soutenants. Mes frères, ils sont plutôt dans l'humour, etc. Donc, ils blagaient autour de ça. Mais je pense qu'ils étaient assez intrigués et plutôt assez encourageants. C'est un de nos frères qui nous a aidés à trouver le nom. au début en blaguant, en disant vous n'avez qu'à appeler ça Sister Freeze en référence à Mister Freeze. On a trouvé ça hyper marrant, mais on s'est dit le côté freeze ne nous va pas et justement on est plutôt allé sur le côté feeling, le ressenti parce que c'était vraiment le message qui nous tenait à cœur. Donc finalement chacun un petit peu sa pierre à l'édifice dans le projet. Notre maman nous soutient à fond. Hier elle était encore là. Je n'ai pas grandi ici, donc elle était de passage dans la région. Je lui ai montré les nouveaux produits, etc. Elle nous aiguille vachement, elle est hyper soutenante. Et non, les autres frères et sœurs, beaux-frères, belles-sœurs, soutiennent aussi.

  • Speaker #0

    C'est top d'avoir ce soutien.

  • Speaker #1

    On a une sœur qui est infirmière et qui, du coup, nous a... nous aiguille aussi sur le côté bien-être, santé. Non, franchement, c'est... À la fois, parfois, il y a de la blague, mais il y a toujours beaucoup d'encouragement, même sur la partie production. Mon frère aîné... qui a pu m'aiguiller à un moment donné quand j'avais des sujets. Donc, non, non, c'est plutôt sympa.

  • Speaker #0

    Donc, une aventure familiale. Oui, car tu avais réussi, Sophie et toi, à embarquer toute la famille autour de toi.

  • Speaker #1

    Oui, sans que ça prenne, enfin, avec la volonté que ça ne prenne pas non plus trop de place. Enfin, quand on est en famille avec les autres, s'ils nous en parlent ou parfois ça arrive que le sujet arrive, mais nous, on ne va pas se faire nos réunions en plein milieu d'un déjeuner de famille. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Et justement, Là, on a parlé de l'entrepreneuriat, les prémices du projet, comment la maternité, ça a un peu été le moteur dans tout ça. J'aimerais bien qu'on revienne sur, justement, Sisterfield, la mission de Sisterfield. Tu l'as un petit peu présentée. C'est quand même un sujet, j'ai envie de dire, révolutionnaire. Alors, même si ce sont des pratiques qui sont ancestrales. le froid ça a toujours été utilisé tu en parlais tout à l'heure par exemple avec ton papa médecin qui aussi l'avait toujours recommandé tu en parlais avec la sage-femme de Sophie qui l'a recommandé aussi et en même temps il n'y avait pas d'application moderne de l'utilisation du froid comment en fait quand vous avez annoncé ce concept ça a été accueilli par l'audience ? Au début Comment ça a été vu, cette notion d'utilisation du froid ?

  • Speaker #1

    Je pense que ce qui a aidé, c'est effectivement de faire écho à la science, aux usages qui peuvent exister depuis longtemps. Mais on a plutôt eu un super écho, et là où on a été finalement surpris, c'est par les professionnels de santé. et du bien-être. Et très vite, en fait, beaucoup de kinés, de sages-femmes, d'ostéos, de naturopathes qui souvent connaissent cette méthode, nous ont sollicité en disant « mais c'est génial comme astuce parce que ça reste une astuce, ça ne soigne pas, mais ça aide à supporter beaucoup d'inconforts. Pour mes patientes, je vais pouvoir leur en parler. » Enfin, en gros, un accueil plutôt hyper favorable de se dire « c'est un outil en plus pour les femmes » . et c'est simple et c'est naturel et pour toutes celles qui peuvent pas prendre de médicaments ou qui veulent pas, ça peut vraiment être une super aide. Donc on a plutôt eu un super accueil et finalement parfois de entre guillemets de personnes dont on s'y attendait pas forcément typiquement à partir du moment où on a créé notre compte Instagram il y a tout de suite eu beaucoup de personnes qui souffrent d'endométriose, qui se sont abonnées en disant ah bah moi je connais, j'utilise etc. Parce que c'est des femmes qui souffrent tellement qu'elles ont eux. étaient justement chercher très large des solutions et qui expérimentent beaucoup de choses pour essayer de soulager leur douleur. Et le froid étant anti-inflammatoire et anti-douleur, pour beaucoup de femmes, pas toutes, parce qu'il y en a qui le supportent moins bien, qui vont préférer la bouillotte, par exemple. Mais ça a été un vrai outil. Donc voilà, nous, on a découvert aussi au fur et à mesure des applications qu'on ne soupçonnait pas, parce que nous, on ne l'avait pas expérimenté de cette façon-là. Mais non, il y a plutôt eu un bon accueil, plutôt à un Un accueil de se dire, tiens, c'est surprenant, mais ça m'intrigue, j'ai envie d'en savoir plus. Les gens sont quand même curieux. Et il y a quand même aujourd'hui une tendance au bien-être, à prendre soin de soi, etc. Aussi à détabouiser la zone intime féminine. Et je pense que mine de rien, ça intrigue parce qu'on ne parle pas de mettre du froid sur le poignet. C'est vraiment au niveau de la zone intime. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et peut-être que tu peux un peu nous montrer le produit en tant que tel. Moi, j'avais vu sur Internet, sur votre site Internet, donc sisterfield.fr, que vous répertoriez tous les bienfaits. Et c'est assez hallucinant. Il y avait meilleur transit, favorise la circulation sanguine, brûle les graisses, effet détox. On est vraiment sur de nombreux bienfaits. Est-ce que, je suppose, vous avez eu pas mal de super retours ? Est-ce qu'il y a un témoignage que tu as envie de partager d'utilisatrice, justement, de Sisterfield ? Peut-être montrer un peu comment ça se présente ?

  • Speaker #1

    Donc, en fait, c'est une poche de froid. C'est une poche qu'on met au congélateur et qui rafraîchit. Et en fait, une fois qu'elle est froide... On la place dans un étui en coton qui, lui, va se clipser autour du sous-vêtement comme une serviette hygiénique. Et l'idée, c'est... Enfin, voilà, du coup, ça a une forme ergonomique qui vient quand même épouser cette forme, enfin, cette partie du corps. Et l'idée, c'est de profiter des bienfaits du froid pendant à peu près une heure. Le froid, il se diffuse pendant à peu près une heure. Et en fait, il y a deux niveaux d'action. Il y a effectivement toute l'action locale du froid, donc sur la zone pelvipérinéale. Donc le côté antidouleur, anti-inflammatoire et vasoconstricteur. Donc ça, c'est un effet sur la circulation sanguine. Donc pour tout ce qui est douleur de règles, douleur post-accouchement, œdème, varice, douleur d'endométriose, hémorroïde, congestion pelvienne. Vraiment, dès qu'on a de la douleur, de l'inflammation ou un problème circulatoire au niveau pelvi-périnéal, le froid agit selon ces trois propriétés. Et le deuxième niveau d'action qui est vraiment global sur le corps, c'est que le fait d'appliquer du froid au niveau de la zone périnéale, ça crée un choc thermique. Donc en fait, ça envoie un message d'alerte au cerveau. Attention, le corps est en train de se refroidir. Normalement, il est censé être à 37 degrés pour que les cellules et l'ensemble du corps fonctionnent normalement. Donc attention au danger, il faut que la température se réchauffe ou se maintienne à 37 degrés. Et pour maintenir et réchauffer le corps, Il y a toute une série de mécanismes qui se mettent en place, dont de la libération d'hormones type endorphine, sérotonine, dopamine, qui elles vont jouer sur une sensation de bien-être, sur une sensation de légèreté, sur l'effet coup de fouet, sur le sommeil aussi. Si on porte Sisterfield dans la journée ou le soir au coucher, ça a un impact sur le prochain cycle de sommeil. Donc ça pour le coup, on reçoit beaucoup de témoignages de femmes qui l'utilisent dans ce cadre-là. Ça joue aussi sur tout le système circulatoire du corps. Donc, toutes celles qui vont souffrir de jambes lourdes, etc., ça peut aider. Et ça joue en effet aussi sur le transit, parce que le froid va venir réactiver les contractions des fibres musculaires de l'intestin. Et donc, ça aide pour la dernière phase du transit. Et donc, pas mal de femmes qui souffrent de constipation, ou même de prolapsus, de descente d'organes, ou qui ont un périnée affaibli et sur lequel il ne faut pas trop forcer, elles l'utilisent aussi pour faciliter l'évacuation des selles.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des contre-indications ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a des contre-indications. Les principales, c'est en cas d'extrême fatigue, parce que quand même, ça vient mobiliser de l'énergie. Dans ces cas-là, il vaut mieux éviter. Par prudence pendant la grossesse. Nous, en tout cas, on conseille de toujours, pendant le premier trimestre de grossesse ou pour les grossesses dites à risque, de toujours demander l'avis du médecin ou des professionnels de santé qui accompagnent à ce moment-là pour être sûr que ce soit OK. C'est vraiment une mesure de prudence, mais il faut l'appliquer parce que c'est une période fragile. Et pour des personnes qui vont souffrir du syndrome de Raynaud, qui est une sorte d'hypersensibilité au froid, parce que comme ça vient réduire le calibre des vaisseaux sanguins, ça peut comporter un risque. Après, dans le cas du syndrome de Raynaud, encore une fois, il y a plusieurs stades. Donc, on a beaucoup de personnes qui nous écrivent, à qui on... recommande d'en parler aux pros de santé qui les accompagnent et après le pro de santé, selon les cas, parfois dit que c'est ok. Voilà les principales contre-indications.

  • Speaker #0

    Alors là, pour les personnes qui vont écouter et pas regarder sur YouTube, peuvent pas voir, mais en tout cas, c'est vraiment, le design est vraiment ultra moderne et super joli. Vous avez décidé de justement tout faire ici, localement. De la création graphique, jusqu'à la réalisation. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que ça fait partie des valeurs aussi fondamentales de Sisterfield, que vous vouliez intégrer, le fait de faire de manière locale. Et j'ai cru entendre, comprendre en tout cas, qu'il y avait cet enjeu de réinsertion professionnelle qui était ultra importante pour votre marque.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est vrai qu'on s'est dit, quitte à créer une entreprise en 2021, nous, ça correspondait à nos valeurs de le faire en France. le plus possible. Donc au début, tout était 100% français. Et effectivement, moi, j'ai travaillé dans le secteur textile avant. Donc je connaissais un petit peu, j'avais quelques contacts et c'était important pour moi. Je sais que dans le Nord, il y a... Il y a beaucoup de choses qui se passent au niveau textile, donc j'ai vraiment cherché autour de moi. Et c'est vrai que ce qui est génial aujourd'hui, c'est que la plupart de nos partenaires sont dans un rayon de 35 km autour de chez moi. Et je trouve ça vraiment chouette de pouvoir aller voir effectivement le fabricant de tissus, d'aller voir l'atelier de confection, d'aller voir notre imprimeur qui imprime tous nos supports de communication. Et en effet, on a trouvé un atelier de confection qui est à Léquin. qui s'est créée en 2020 pour fabriquer des masques et qui aujourd'hui emploie plus d'une centaine de personnes en réinsertion professionnelle. Donc c'est des gens qui sont éloignés de l'emploi de par leur situation personnelle et qui bénéficient d'un accompagnement spécifique pendant maximum deux ans pour se former à un métier, ou s'ils ne connaissent pas encore les métiers de la confection ou parfois ils ont déjà les compétences. Mais en tout cas, ça leur permet de remettre un pied dans le... du travail. Et du coup, parfois, c'est aussi une aide à titre social, personnel, etc. Et aujourd'hui, il y a à peu près, ça dépend des semaines, mais entre 6 et 8 personnes qui travaillent à temps plein pour confectionner les produits Sisterfield. Donc pour nous, ça fait partie des grandes fiertés de l'entreprise de se dire que grâce à l'entreprise, il y a 6 à 8 personnes qui sont à la base dans une situation fragile qui bénéficient d'un emploi.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas justement un défi. Aujourd'hui, tout le monde cherche à délocaliser justement parce qu'on parle de rentabilité. Quand on parle d'entreprise, le but, c'est d'être le plus rentable possible. Quels sont les défis ? Est-ce que ça reste accessible quand même de pouvoir justement tout faire ici, localement ? C'est une vraie prise de risque aussi en termes de rentabilité ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors après... Comme on l'a pensé dès le début, on l'a intégré tout de suite à notre structure de coût. Et on a commencé vraiment petit, vraiment avec les moyens du bord, avec des petites quantités, etc. Mais on a tout de suite demandé à l'atelier de confection, et le jour où on atteindra telle quantité, combien ça va nous revenir ? Et donc on a intégré cette projection-là dans nos coûts, en se disant qu'on ne fait pas payer les petites quantités du début, mais on intègre ça et finalement on y est assez vite arrivé. Donc non, moi, je le vois plutôt comme une opportunité. Je trouve ça génial de pouvoir aller voir la fabrication de mes produits à 15 minutes de voiture.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu aimerais pouvoir dire à des femmes qui souhaitent entreprendre, justement, dans des pratiques, dans des productions locales, avec ce côté insertion professionnelle, par crainte des coûts et de la rentabilité ?

  • Speaker #1

    Si c'est une conviction forte, je pense que tout le modèle ne doit pas reposer là-dessus. Parce que vraiment, nos clientes, elles n'achètent pas parce que c'est fabriqué en France et de manière responsable. C'est le petit plus. Donc, il faut aussi penser à la qualité du produit. En fait, il faut que le produit proposé soit en lien finalement avec ce coût-là. Donc, il faut penser à un produit vraiment le mieux possible. Apporter un niveau de qualité qui soit en lien avec ce prix. et pas tromper, vraiment d'être sur un bon niveau de qualité. Après, c'est le petit plus. Je pense que d'ailleurs, finalement, on ne communique pas tant que ça sur le fait que ce soit fait en France, que ce soit fait de manière responsable, etc. Donc, je ne pense pas que nos clientes, elles achètent pour ça. Donc, je pense qu'il faut vraiment penser aux produits.

  • Speaker #0

    Pour autant, ça s'intègre vraiment dans votre ADN d'entreprise. C'est vraiment dans vos enjeux aujourd'hui. sociaux. Est-ce qu'il y a d'autres valeurs que vous aimeriez étendre, valeurs sociales, environnementales, économiques, pour la suite ? Est-ce qu'il y a des projets d'aller plus loin, peut-être avec d'autres produits ?

  • Speaker #1

    Oui, on a un gros sujet de développement produit aujourd'hui, parce qu'effectivement, ça, ça reste notre produit phare. Mais, nous, on a aussi plein d'autres rituels bien-être qu'on utilise à titre perso et qui nous aident aussi beaucoup. Donc, on est en train de de développer et de proposer pour Sister Feel. Et c'est un enjeu de se dire que, effectivement, celles qui adhèrent au fait de prendre soin de soi naturellement, de manière simple, il peut y avoir d'autres choses qui peuvent aider. Et finalement, notre fil conducteur, c'est vraiment ça. C'est vraiment les méthodes de bien-être naturelles qui permettent d'être à l'écoute de son corps, d'être à l'écoute de ses besoins, de ses ressentis, et qui vont permettre de soulager vraiment Merci. efficacement des inconforts. On n'est pas dans la médecine dans le sens où ça ne vient pas soigner, mais ça vient vraiment être le coup de pouce qui permet de se sentir mieux.

  • Speaker #0

    Donc là, j'ai vu que vous aviez lancé des infusions aussi. Je pense qu'il y en a trois sur le site internet. Une infusion bien-être. Est-ce qu'il y avait d'autres produits encore derrière que vous aimeriez lancer ?

  • Speaker #1

    Oui, on a beaucoup de produits dans les tuyaux, on va dire. Donc il y a effectivement des infusions qui vont cibler des pathologies pour lesquelles nos utilisatrices viennent chercher aussi les poches de froid. Donc, il y en a une pour le bien-être, le sommeil, une pour le transit, une pour tout ce qui va être douleur, douleur pelvienne et une pour tout ce qui est jambes lourdes. Et donc, ça, on les a fait formuler avec Nathalie Fagianelli, qui est docteur en biologie et phyto-aromatologue et qui nous a aidé sur la formulation des tisanes pour venir choisir les plantes qui aident. Et là, on a proposé aussi un bandeau pour les motos. de tête. Donc, c'est un bandeau qui se met autour de la tête et qui utilise la même poche de froid. Et on sait que le froid aide vraiment à soulager les migraines. Et après, là, on a cinq autres produits qui vont sortir entre fin mai et mars l'année prochaine.

  • Speaker #0

    Ah oui, ça fait énormément, au final, d'investissements, là, actuellement, sur le développement des produits et des gammes.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, on s'est vraiment lancé, on va dire, un peu avec les moyens du bord, de manière sérieuse, dès le début. Mais voilà, en y allant petit à petit, en se disant, on teste, on va voir si ça marche, comment ça répond, etc. Donc, on a mis du temps à développer une poche de froid qui soit vraiment satisfaisante. Au début, on avait un autre dispositif qui était génial, qui était fabriqué en France. Donc ça, pour nous, c'était top, mais qui avait une durée de vie limitée dans le temps. Et donc, en fait, ce n'était pas pleinement satisfaisant. Donc, on a passé un an et demi à trouver un fabricant qui puisse avoir la même qualité de froid, donc qui ait plutôt de la fraîcheur, mais avec un produit qui soit vraiment durable. Et donc, ça, malheureusement, aujourd'hui, on n'a pas réussi à le faire en France, ni même en Europe. Au début, on était aussi en contact avec des fabricants en Belgique, mais par rapport à nos quantités, ça ne passait pas. Donc, voilà, pour le moment, c'est fabriqué en Asie. Mais notre volonté, c'est vraiment, à partir du moment où on atteindra un niveau de quantité suffisant, de pouvoir re-solliciter des industriels français ou européens pour le refabriquer ici.

  • Speaker #0

    Donc là, le développement des gammes de produits, la recherche des fournisseurs, c'est quand même un travail à temps plein, même si tu me disais que tu étais coach à côté. Et en plus, être mère de trois enfants... Comment ça s'organise, en fait, une journée dans la vie de Juliette ? Et puis peut-être, si tu sais parler un peu au nom de Sophie, comment ça s'organise aussi pour elle ?

  • Speaker #1

    En fait, déjà, l'idée, c'est de se définir l'équilibre qu'on souhaiterait, effectivement, en termes d'amplitude horaire, de nombre de jours travaillés, même si cet équilibre, il change tout le temps. En tout cas, pour moi, il change régulièrement. et donc je leur questionne souvent mais par exemple pour moi je m'étais dit que j'avais envie d'avoir des amplitudes horaires classiques donc je travaille de 9h à 19h et par contre la règle c'est que je ne travaille pas le mercredi comme ça je suis avec mes enfants mais ça c'est la règle en théorie finalement j'aime quand même beaucoup travailler et j'aime beaucoup travailler sur Sisterfield donc ça m'arrive régulièrement de faire garder mes enfants le mercredi matin et de retravailler Merci. Mais la théorie, c'est que je ne travaillais pas le mercredi, mais la pratique, ça arrive plus souvent. Et effectivement, j'ai une autre activité à côté où je me suis formée au coaching. J'accompagne des personnes en bilan de compétences. Et je ne sais plus ce que je voulais dire. Quand tu t'organises,

  • Speaker #0

    justement, ton activité de coaching, elle rentre ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, en fait, finalement, c'est assez souple parce que c'est moi qui fixe les rendez-vous. Et du coup, ça me permet de les placer à des moments où, par exemple, si avec Sophie, on va à un congrès de sage-femme, de kiné, de gynécologue, je sais que pendant ces deux jours-là, je peux ne pas avoir de rendez-vous de coaching à côté. Donc, ça me laisse pas mal de flexibilité. Mais c'est vrai que j'ai des journées qui sont très, très denses. Parce qu'à la fois, je travaille sur Sisterfield. Après, j'ai des rendez-vous de coaching où je dois être très concentrée. Parfois, ça implique aussi de l'émotion de temps en temps. Donc, c'est vrai que parfois, j'ai beaucoup d'ambition de retravailler après mes rendez-vous de coaching, mais je n'y arrive pas toujours. La règle, pareil, c'est que je ne retravaillais pas le soir, mais il y a des périodes où je règle mon ordi aussi. Donc, il n'y a finalement pas une semaine qui se ressemble. Mais mon quotidien est quand même bien chargé. Après, il faut savoir que j'aime beaucoup travailler aussi, donc ça ne me dérange pas. ça me va comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu travailles les week-ends aussi ?

  • Speaker #1

    Non, je ne travaille pas les week-ends. Ça nous arrive de temps en temps quand il y a des congrès de professionnels de santé, mais sinon je ne travaille pas les week-ends.

  • Speaker #0

    Moi, je me demande un peu la place de ton conjoint aussi dans tout ça. On sait quand on est investi dans une entreprise, c'est important aussi d'avoir un soutien à ses côtés en permanence, que ce soit pour la charge mentale. Voilà. pour pouvoir s'occuper aussi des enfants. Comment ça s'organise un petit peu avec ton conjoint ?

  • Speaker #1

    Ça s'organise, enfin pareil, l'équilibre se construit au fur et à mesure parce qu'au début, avant de créer Sisterfield, j'étais à mon compte, mais c'est une activité que j'avais créée petit à petit. Donc j'ai aussi eu une période de chômage pendant laquelle finalement j'avais plus de temps pour m'occuper de la maison, des enfants, etc. Donc finalement, quand après je bascule sur Sisterfield, il faut un peu réadapter parce que l'équilibre s'était construit comme ça. Il est entrepreneur lui ? Non, il est salarié mais non ça se fait au fur et à mesure moi j'ai pas forcément de conseils à donner parce que je pense que ça dépend de chaque couple mais en tout cas il est là, il est soutenant et effectivement ça reste plus moi qui vais gérer l'organisation du quotidien euh Donc, ces tâches restent quand même plus sur moi. C'est plus moi qui cherche la nounou, la brief. Tous ces sujets-là, c'est plutôt moi qui m'occupe de l'organisation des vacances, des centres aérés, aller faire la queue pendant deux heures pour être sûre d'avoir la place pour le centre aéré. Tout ça, c'est plutôt moi qui le fais. Mais il y a plein d'autres choses qu'il fait et ça s'organise.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'aventure entrepreneuriale pour lui, en tout cas ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Il préfère justement, ou vous avez préféré, souvent dans les cours. couple, il y en a toujours un qui reste salarié pour la sécurité aussi financière. On parle de stabilité aussi. Là, ça s'est fait assez naturellement.

  • Speaker #1

    Je pense que je ne lui ai pas trop laissé le choix. Ça, c'est un peu... Je l'ai imposé, en fait. Après, il l'a accepté. Mais effectivement, il a été soutenant dans le sens où il a accueilli et il a suivi. Mais en gros, je lui ai dit, je vais faire ça, je vais monter un truc avec Sophie, je vais faire ça comme produit, je vais faire ça comme projet. Et effectivement, il a quand même accepté qu'on réduise notre train de vie pendant quelques années parce que financièrement, les premières années sont moins rémunératrices. Alors, j'ai encore cette activité à côté de coaching qui me permettait de subvenir à un minimum. Mais effectivement, ce n'était pas un salaire comme si j'étais salariée.

  • Speaker #0

    Et pour Sophie, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Pour Sophie, elle était différente. Dans son équilibre de vie, ils ont construit leur vie pour que le salaire de son mari puisse subvenir aux besoins. Et elle, au début, était vraiment plutôt attachée à être très présente pour ses enfants. Et donc, elle, elle est à la sortie d'école tous les jours. Elle les récupère régulièrement pour le déjeuner. Donc, ses journées sont organisées différemment. Oui,

  • Speaker #0

    complètement différentes. Et pour autant, ça marche très, très bien aussi. C'est bien de voir qu'il y a plusieurs modèles.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Elle passe toutes les vacances scolaires avec ses enfants. Enfin, avec ses enfants voisins. Et elle, pour le coup, c'est vraiment l'entrepreneuriat au service de son équilibre perso.

  • Speaker #0

    OK. Et la maternité, dans tout ça, tu as l'impression que ça a plutôt été une force pour chacune d'entre vous, pour cet équilibre de vie qu'on recherchait et également pour l'équilibre de... de Sisterfield ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve, après, je suis plutôt vers à moitié plein, donc oui, je trouve que ça a plutôt aidé une force, à la fois quand j'ai eu ma troisième et que c'était en plein milieu de l'aventure Sisterfield, parce que quand je suis tombée enceinte, c'était juste après la campagne Ulule, donc juste après le début de l'aventure. En fait, ça m'a fait vachement venir, je me suis dit, ça va me faire une pause forcée, ça va me faire prendre du recul, et en fait, ça permet de réorganiser les choses. Parce que comme je suis partie, forcément, Sophie avait beaucoup plus de sujets à prendre en main. Du coup, on a fait appel à quelqu'un qui nous gère toute la partie Instagram et ça, on n'est jamais revenu dessus. En fait, finalement, à chaque fois, les congés maternités nous poussent à nous organiser et pas que les congés maternités, même la vie de famille ou l'équilibre qu'on choisit d'avoir nous pousse à nous organiser, à être efficace et à développer l'entreprise. Oui, au service de ce rythme qu'on a envie d'avoir.

  • Speaker #0

    Là aujourd'hui, vous avez quelqu'un qui gère les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez d'autres personnes dans l'équipe ?

  • Speaker #1

    En fait, on est deux pour Sisterfield. Ça, c'est vraiment une volonté. On s'est souvent posé la question d'une alternante, d'une stagiaire, etc. Mais en fait, on a un rythme de vie, un rythme de travail assez décousu. S'il y a des sorties scolaires pour nos enfants, parfois, on accompagne. Les rendez-vous de médecins en plein milieu de la journée, on peut les faire, etc. On travaille de chez nous. Et donc, c'est vrai qu'on se disait, et puis on est deux, on est sœurs. Donc, très souvent, quand on travaille ensemble, on commence à parler de citerphile. Puis après, c'est au fait, pour cet été, est-ce que tu peux prendre les enfants une semaine ? Et puis pour tel week-end, ceci. Puis après, on reparle de Sisterfield. Donc, on a quand même une façon de travailler assez, on va dire, décousue. Et du coup, on s'était dit, faire rentrer quelqu'un dans notre binôme de manière régulière, ce n'est pas évident. Donc, finalement, on ne l'a jamais fait. Mais par contre, ce qu'on fait, c'est que... On a quand même une équipe sister-feel, mais qui sont une équipe externalisée. C'est soit des agences, des freelances, etc. Mais c'est quand même des gens avec qui on a des contacts quasi quotidiens.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, pour nous, ça reste l'équipe sister-feel, même s'ils ne sont pas salariés sister-feel.

  • Speaker #0

    Et quelle partie, justement, vous avez décidé de sous-traiter ? Tu parlais des réseaux sociaux. Est-ce qu'il y a d'autres ?

  • Speaker #1

    En fait, assez vite, on se questionne souvent sur... quelle est notre force individuellement, à deux, qu'est-ce qu'on aime faire, et de se dire en fait, c'est là-dessus qu'on va aller, parce que c'est là-dessus qu'on va être bonne. De toute façon, quand on fait les choses avec le cœur, on les fait toujours beaucoup mieux, ça aura beaucoup plus d'impact. Et donc, on se questionne très souvent, soit de manière hebdomadaire, soit mensuelle, soit annuelle, sur qu'est-ce que j'ai aimé faire, qu'est-ce que j'aimerais faire plus, et qu'est-ce que vraiment je fais avec des pieds de plomb. Et en fait, c'est souvent ça qui nous aide à déléguer. Et après, ça se fait aussi petit à petit au fur et à mesure de la croissance, de se dire bon, tel sujet, ça y est, c'est bon, on peut le déléguer parce qu'on peut permettre d'intégrer ce coût supplémentaire. Et donc, qu'est-ce qu'on a délégué ? Effectivement, la partie réseaux sociaux, donc de préparer les posts, de les écrire, de les mettre en page. Parce que ça, ça nous apparaissait un peu comme une tyrannie des réseaux sociaux de « Ah, cette semaine, il faut que je poste » . Et à chaque fois, on y allait un peu avec des pieds de plomb et mine de rien, ça se ressent. Et donc, on travaille avec une fille super qui est hyper force de proposition, qui nous aide et qui maintenant, en fait, a totalement le discours qu'on a envie d'avoir. Donc, tout est hyper fluide. Récemment, on a délégué la partie service client qui prenait beaucoup, beaucoup de temps et qui est quotidienne. Donc, même en vacances, on ne pouvait jamais vraiment décrocher.

  • Speaker #0

    Donc là, vous pouvez vraiment couper maintenant. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Et pareil, deux filles géniales qui nous ont sollicité à un moment où ça arrivait très bien parce que Sophie a... a eu sa fille aînée qui a été hospitalisée pendant plusieurs mois. Et donc, finalement, j'ai beaucoup récupéré et je n'arrivais plus du tout à gérer et le quotidien et le développement. Donc, c'est arrivé au bon moment. Et on a des personnes qui nous aident pour la partie publicité aussi sur les réseaux sociaux. On a une graphiste avec laquelle on travaille aussi très régulièrement. Il se trouve qu'en ce moment, comme on a beaucoup de lancements produits ou de produits en préparation, on travaille pas mal avec elle. J'en oublie pas. peut-être d'autres, mais en tout cas, après les autres, ça va être plus ponctuellement.

  • Speaker #0

    Et justement, le fait de déléguer, ça vous permet aussi de mieux vous organiser, de pouvoir remettre un peu les priorités là où vous avez envie aussi de les mettre. Est-ce que, à l'époque où on s'était rencontrés, tu venais participer à l'émission Qui va être mon associé ? Déjà, bonne expérience pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, trop bonne expérience. Au début, j'avais dit à So, non, mais surtout pas, je ne veux pas du tout participer à cette émission. Mais elle, elle avait quand même suivi son truc. Elle nous avait quand même envoyé le dossier de candidature qui a été retenu tout de suite. Et super expérience. Oui, ça a été un vrai tremplin pour nous de visibilité. Et le jour J, le jour de l'enregistrement, ça a été un super moment d'échange. Donc, c'est des investisseurs qui rencontrent des entrepreneurs. pour éventuellement investir et développer l'entreprise. Et donc, on n'a pas eu d'investisseurs ce jour-là, mais on a eu vraiment des échanges hyper qualitatifs qu'on a vraiment tout de suite notés derrière et qu'on a eu à cœur de prendre en compte parce qu'il se trouve que c'était des très bons conseils. Donc, c'était aussi excitant que stressant, mais ça nous a vachement aidés à structurer l'entreprise parce qu'on avait commencé avec une campagne Ulule de manière... Enfin voilà... pas artisanales, mais en tout cas, pas avec des gros moyens. Et on s'est dit, là, on va bénéficier de cette visibilité. Comment on peut faire pour structurer l'entreprise ? Comment on peut faire pour profiter finalement de cette mise en avant ? Et donc, ça nous a vachement challengé sur qu'est-ce qu'on veut faire dans l'entreprise ? Comment on veut s'organiser ? Comment on veut la développer ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire comme investissement qui puisse... qui puissent être intéressants.

  • Speaker #0

    Et au niveau des résultats, je suppose qu'il y a aussi une belle retombée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand même une émission qui passe sur la scie, ce qui est très regardé. Et nous, on est passé tard parce que tout ce qui touche à l'intime passe plutôt en fin d'émission. Mais néanmoins, ça a eu des super retombées et pendant très longtemps, pendant pratiquement un an de nature et découverte qui nous a sollicités, qui nous a vus suite à cette émission et depuis, on a distribué chez eux. de professionnels de santé qui nous ont découvert comme ça. Ça a eu un super retentissement. D'autres émissions de télé qui nous ont contactés aussi suite à ça.

  • Speaker #0

    Il y a eu une augmentation des ventes du coup à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Il a fallu le gérer aussi. Vous l'aviez anticipé ?

  • Speaker #1

    On l'avait anticipé, on l'avait même un peu trop anticipé parce que la production sait que c'est une super visibilité. Donc, ils nous avaient dit d'anticiper, prévoyer les stocks, etc. Et il nous avait donné des chiffres qui correspondent sans doute à des entreprises qui sont plus tout public que la nôtre. Nous, c'est quand même assez spécifique. À l'époque, on n'avait que les poches de froid. Ça touche les femmes qui vont être intéressées, intriguées par ce type de méthode ou qui peuvent avoir des inconforts. Et donc finalement, au début, on a eu très peur parce qu'on avait trop de stock par rapport à ce qui s'est réellement passé. Mais finalement, on fait très vite. Très vite, on a réussi à les écouler. Mais on a eu peur en se disant, est-ce qu'en termes de trésorerie, finalement, ce n'est pas contre-produit ?

  • Speaker #0

    Et en termes d'organisation autour de la production, ça a dû être une période aussi de rush juste avant la diffusion. Comment ça s'est un peu organisé le quotidien ?

  • Speaker #1

    Ça, ça a été parce qu'on enregistre en septembre-octobre et l'émission est diffusée en février. Donc, on a eu le temps de prévoir. Super. Mais c'est vrai qu'on vit... On vit des périodes d'accélération de vente et ça, c'est génial. Mais oui, c'est très dur parce que parfois, en un mois, on a écoulé le stock qu'on pensait vendre en quatre mois.

  • Speaker #0

    C'est un peu délicat.

  • Speaker #1

    Mais bon, après, c'est des problèmes de riche. C'est gérer de la croissance, donc c'est hyper intéressant. Et le fait qu'on ait des partenaires, justement. locaux, sur place, ça permet de réagir hyper vite, il n'y a pas de délai d'acheminement, en tout cas pour toute la partie textile, en une demi-heure, c'est livré chez un logisticien.

  • Speaker #0

    Donc tout s'est bien du coup implémenté.

  • Speaker #1

    Et je repensais aussi à la partie sur qu'est-ce qu'on a délégué, ce qu'on a délégué tout de suite, c'est la partie logistique, donc l'envoi des colis, que beaucoup d'entrepreneurs gardent au début. Parce que ça représente un coût, mais finalement, nous, on l'a tout de suite intégré dans nos coûts. Moi, j'ai dit à Sophie, je ne touche pas à un colis, je suis nulle pour ça. Ma valeur ajoutée dans l'entreprise, elle n'est pas là-dessus. Et en fait, heureusement, parce que la campagne Ulule, elle a marché dix fois plus que ce qu'on avait imaginé. Donc, on se serait retrouvé à faire 1500 colis dans l'été, le premier été.

  • Speaker #0

    Donc, si on reprend de manière chronologique, vous avez d'abord fait la campagne Ulule. Oui. Elle avait super bien fonctionné. Et ensuite, vous avez fait l'émission.

  • Speaker #1

    Exactement. La campagne Ulule s'est terminée. Sophie m'a dit, je nous inscris à qui va être mon assisté. Je dis, ah non, je suis épuisée de la campagne Ulule. En plus, c'est mon anniversaire. J'ai envie de partir en vacances. Mais elle n'a pas lâché. Et elle a eu raison, parce que franchement, c'était une trop bonne décision. C'était une super expérience. Et donc, heureusement qu'on l'a fait.

  • Speaker #0

    Et si on revient un peu sur la campagne Ulule, comment ça s'est organisé ? Comment vous êtes répartis les choses ? Vous en aviez déjà fait avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, on n'en avait jamais fait. En fait, on se répartit les sujets de manière assez naturelle, soit par affinité. Donc, qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que je n'aime pas ? Il y a des trucs qu'on aime toutes les deux. Et donc, parfois, on travaille à deux sur un même projet où on se répartit. Et parfois, un sujet qu'elle va détester, moi, c'est quelque chose que j'adore. Et inversement. donc pendant la campagne on était beaucoup à deux au début on faisait beaucoup de choses à deux maintenant on se répartit beaucoup plus les sujets dans un souci d'efficacité parce que l'entreprise grossit donc il y a aussi beaucoup plus de sujets en même temps mais on s'est fait accompagner et ça encore super décision de Sophie on est allé chercher un partenaire génial qui est spécialisé dans les lancements de produits et les lancements de projets Merci. Et on avait entendu parler de lui dans un podcast et on l'a sollicité. Il nous a vraiment aidé à structurer, préparer notre campagne, à justement travailler tout ce qui est publicité sur les réseaux sociaux. Tout ça, nous, on n'y connaissait rien. Et on aurait pu passer du temps pour se former là-dessus, mais je pense qu'on y aurait passé un temps fou pour un résultat moyen.

  • Speaker #0

    Vous avez sous-traité cette part.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, souvent, c'est ça, il y a des sujets où on ne maîtrise pas. Et on se dit, on va y passer un temps de dingue pour un résultat qui finalement ne va même pas être à la hauteur. Donc, ça vaut mieux de l'externaliser. En fait, on raisonne souvent comme ça.

  • Speaker #0

    Votre organisation, au final, elle fonctionne aussi beaucoup avec, justement, quelle est ma place dans cette entreprise, dans ce store-field et qu'est-ce que je vais déléguer ? C'est vrai que c'est quand même un sujet qui est important parce qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs qui ne veulent rien déléguer du tout. Et ce qui peut se comprendre aussi, parce qu'au début, justement, il n'y a pas forcément de trésorerie, etc. Et vous, au contraire, vous avez directement décidé de faire ça petit à petit. Vous avez fait grossir justement cette partie de fait délégué. Et ça a été une force pour le développement de Sisterfield.

  • Speaker #1

    Oui, parce que vraiment, on a commencé, on a mis 5000 euros chacune pour l'entreprise. Donc, c'est déjà conséquent. Mais on s'est dit... au p... pire, le risque est quand même mesuré. On retrouvera un job, on remboursera derrière, etc. Donc le risque était mesuré, mais vraiment tout de suite, de se faire accompagner par les bonnes personnes, de déléguer ce qu'on n'aime pas, parce qu'à la base, notre moteur de Sisterfield, c'est de faire un truc à deux et de faire quelque chose qu'on aime. Donc l'idée, c'est de vraiment continuer sur ces missions-là. Et de se dire que finalement, si je fais quelque chose que j'aime, « Oui, mon impact sera encore plus fort et puis je vais bien le faire parce que j'aime faire ça. » Donc en fait, ça ne me demande pas d'énergie, limite ça m'en donne. Donc en gros, c'est vraiment ça le moteur. Et finalement, tu me demandais un peu quel message on voulait faire passer avec Sisterfield. C'est un peu ça aussi, c'est de se dire, le fait de prendre soin de soi, le fait de se donner un moment d'attention, le fait d'être à l'écoute de son corps, à l'écoute de ses ressentis. Ça permet de mieux se connaître et mieux se connaître, ça permet aussi de faire finalement des choses qu'on aime, des choses qui sont importantes pour nous et faire des choses qu'on aime et qui sont importantes pour nous. Au final, ça rend service aussi aux autres, au monde, parce que c'est quelque part un peu la zone d'excellence. C'est la zone où on se sent bien, c'est la zone où on fait les choses bien.

  • Speaker #0

    Donc, si on devait résumer l'ADN de Sisterfield, c'est le bien-être et l'équilibre des femmes.

  • Speaker #1

    Oui. C'est ça ? Oui, c'est ça. et ce qui nous aide aussi beaucoup, là où la maternité nous aide. et la parentalité, le fait d'avoir aussi envie d'être présente pour nos enfants, c'est que finalement, du coup, on gagne en efficacité. Quand Sophie a la déjournée entre 9h et 16h30, t'es un peu obligée d'être efficace. Parfois, c'est un peu dur parce que on peut être un peu en mode machine et peu de temps pour nous. Et du coup, c'est là où on se dit, attends, là, je me sens moins bien. Qu'est-ce que je peux réorganiser différemment ? Mais au moins, effectivement, ça nous pousse à être efficaces et à déléguer certaines choses.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de remises en question continue, permanente. S'il y avait un conseil que tu voulais donner à la Juliette quand elle s'est lancée, ou s'il y avait une chose que tu n'aurais peut-être pas fait de la même manière maintenant avec le recul, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas trop répondre à cette question parce que...

  • Speaker #0

    Parce que justement, il y a beaucoup de remises en question en permanence.

  • Speaker #1

    Oui, mais justement, je trouve que c'est une force de jamais rien prendre pour acquis. Et en fait, notre évolution à chaque fois, c'est des grosses accélérations après des plateaux. Donc là, on se dit, attends, en fait, on a peut-être été trop optimiste. Qu'est-ce qu'on peut faire différemment ? Après, hop, re-désaccélération. Donc au final, le fait de rien prendre pour acquis et de tout re-questionner permet d'être vraiment centré, finalement, vraiment sur le côté cœur. sur ce qu'on a envie de faire. Donc, c'est plutôt ça notre fil rouge.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui t'inspire au quotidien, justement ? Qu'est-ce qui te permet de garder ce moteur, cette énergie que tu mets ?

  • Speaker #1

    Je pense quand même que même si c'est lourd pour moi d'avoir et Sisterfeel et l'accompagnement de coaching, ça m'aide beaucoup parce que les personnes que j'accompagne, mine de rien, me font aussi beaucoup travailler sur moi-même, me font prendre du recul. Et leurs questionnements peuvent être les miens. et le fait d'accompagner quelqu'un à mieux se connaître à trouver ce qui pourrait l'aider à se sentir le mieux possible finalement me ramène moi-même toujours à ça et donc ça m'aide à être sur ce filon rouge de me dire vraiment pour moi c'est hyper important de faire quelque chose que j'aime donc très souvent je me dis si ça devient trop stressant, si ça devient plus un plaisir j'ai pas d'obligation à continuer donc il faut que ça reste un plaisir pour que ça continue Merci. Je ne dis pas que tout est rose, je suis aussi hyper stressée, il y a plein de choses qui me stressent. Là, le fait que ça prenne de plus en plus d'ampleur et de me dire, ah, financièrement, en tout cas en termes de revenus, je peux commencer à être un peu plus cool, ça met aussi plus d'enjeux sur Sisterfield, là où avant c'était... dans les débuts, on ne savait pas comment ça allait fonctionner. Donc, on n'attendait pas de revenu de sister field. Donc, c'était entre guillemets que du plaisir. Là, maintenant qu'il y a cet enjeu aussi de se dire, je peux finalement arriver à attirer un revenu de sister field, ça peut me mettre aussi de la pression. Mais donc ça, ça me pousse aussi toujours à être en recherche de cet équilibre. Et je trouve que la maternité, la parentalité, moi, m'aide beaucoup à me questionner sur... En ce moment, de quoi j'ai envie ? Qu'est-ce qui est bon pour moi ? Il y a plein de décisions que je change en cours d'année. Typiquement, avant le mercredi, j'avais mes trois enfants avec moi. Tout le mois de janvier, ça a été horrible d'avoir la petite dernière parce que c'est beaucoup de conduite. Et finalement, les déjeuners, ça partait en n'importe comment. Je me retrouvais à même plus déjeuner avec les deux grands. Alors dire, finissez le déjeuner, je vais coucher la plus jeune. Et du coup, ça m'aide à me questionner, à me dire, au final, ce n'est pas forcément bon, ni pour moi parce que je ne passe pas des bonnes journées, ni pour elle parce que je suis un peu plus tendue, ni pour les deux grands parce que je n'ai aucun moment avec eux. Et donc, de me dire, là, finalement, j'avais choisi ça en ce rythme en début d'année, je décide de le changer. Et tout ça, finalement, c'est quand même en étant à l'écoute de ses besoins, en se questionnant, etc. Complètement.

  • Speaker #0

    Il y a la notion parfois de culpabilité. Quand on est entrepreneur, on se dit, je veux tout, tout, tout serrer. Alors qu'une entreprise, c'est quand même une activité, ce n'est pas un hobby, c'est une activité à part entière. Et c'est aussi important de savoir s'écouter et parfois passer moins de temps avec les enfants, mais des moments de qualité pour pouvoir aussi soi-même se retrouver et savoir se positionner.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est vrai que l'entrepreneuriat questionne beaucoup l'équilibre parce que finalement, c'est toi qui choisis. Donc... parfois je me dis mais pourquoi je m'impose ce rythme là pourquoi je fais ci, pourquoi je fais ça donc finalement je choisis le rythme que j'ai envie d'avoir je choisis l'équilibre que j'ai envie d'avoir donc je suis obligée de le questionner je peux pas me dire ah c'est mon boss qui fait ci c'est la boîte qui est comme ci, qui est comme ça mais du coup je trouve que pour moi c'est une richesse incroyable parce que ça me pousse justement à me dire mais en fait en ce moment de quoi j'ai besoin et puis l'entreprise maintenant aujourd'hui elle est comme ça, est-ce que c'était vraiment de ça dont on avait envie, comment on a envie qu'elle soit demain

  • Speaker #0

    Tu dis que c'est toi qui choisis, mais est-ce que tu n'as pas ressenti des injonctions autour de ta maternité, justement, le fait d'être à ton compte ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. Non, non. Non, et je pense que là, ça a été une richesse d'être à deux, deux sœurs, deux femmes, parce qu'il y avait cette compréhension, justement. Et que comme pour nous, ça, c'est les valeurs que nous ont transmises nos parents aussi. La famille est quelque chose d'important, la parentalité, etc., être présent pour ses enfants. Ça nous a permis de vivre des super congés maths.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi ta plus grande fierté, justement, dans toute cette aventure entrepreneuriale de maman ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense que je n'avais pas imaginé à quel point ça allait pouvoir apporter du bien-être pour les femmes qui l'utilisent. Moi, je l'ai fait sans pathologie particulière, sans inconfort majeur qui soit bloquant dans ma vie. Mais les premiers témoignages de femmes qui disaient je souffre atrocement et utiliser votre produit, ça me soulage réellement. C'est comme un petit bonbon, je ne peux plus m'en passer. Ça, c'est vraiment génial. Et pareil, Sophie, elle a souffert pendant sa grossesse et c'est pour ça qu'elle a utilisé les poches de froid. Mais c'était la grossesse, ça allait s'arrêter, etc. Et vraiment, on reçoit des témoignages hyper poignants. Et ça, c'est carrément un moteur.

  • Speaker #0

    C'est ton moteur au quotidien. Est-ce qu'il y a aussi autre chose qui t'aide les jours où c'est un peu plus difficile, les jours où les nuits ont été compliquées peut-être avec les enfants ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je me dis que c'est cyclique et qu'aujourd'hui ça ne va pas, ça ira mieux demain. Et que parfois je me dis aussi non mais là en fait je ne suis pas bien, pas dans les bonnes dispositions pour bosser. Donc je vais travailler mais ça va me prendre une énergie folle, je vais mal le faire. Alors que si je me repose aujourd'hui et si je fais juste les trucs ultra urgent prioritaire, demain je suis sûre que j'aurai une super énergie pour le faire et en fait à chaque fois ça se vérifie donc c'est encore une fois s'écouter et se dire bon bah ok là aujourd'hui j'ai pas été productive j'ai appelé Sophie Liner, on a parlé de tout sauf de Sister Phil mais bon tant pis demain je serai plus efficace demain ou après-demain donc ce qui m'aide c'est de me lâcher un peu la grappe c'est de me dire aussi tranquille Ça va aller un jour à la fois. Et si aujourd'hui, ça ne va pas, demain, ça ira. Ou si moi, ça ne va pas, Sophie, je sais qu'elle, elle s'aime des graines, qu'elle avance.

  • Speaker #0

    Vous travaillez un peu avec Sophie en to-do list que vous partagez ou pas du tout, justement ? Tu restes vraiment dans cette approche intuitive de tout le temps s'écouter, de tout le temps...

  • Speaker #1

    Non, non, non, on a quand même des to-do list. Si, si, on a quand même des outils d'organisation, de to-do list. On se voit une fois par mois parce que Sophie, on n'habite pas au même endroit, en fait. On s'appelle ? On se voit une fois par mois, ce qui nous permet de traiter des sujets différents de ceux qu'on traite par téléphone. Et si, si, j'ai quand même ma petite to-do liste avec des cases à cocher.

  • Speaker #0

    Des plannings partagés aussi, je suppose ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, exactement. Mais c'est vrai qu'on travaille quand même beaucoup au feeling de se dire tel produit, j'y crois, je le sens. Moi, ça m'aide vachement. Mais t'as vu ce qui existe ? On a envie de proposer autre chose. d'aller sur toujours les produits les plus les plus clean et les plus naturels possibles donc on travaille beaucoup finalement avec notre intuition se dire bah en fait il pourrait y avoir plein de façons de développer l'entreprise il y en a qui nous disent ah mais pourquoi vous n'êtes pas plus sur LinkedIn et pourquoi vous n'êtes pas plus là et pourquoi vous ne faites pas ci, pourquoi vous ne levez pas des fonds, bah oui c'est des super moyens de développer une entreprise mais nous c'est pas forcément là que va être notre force ou c'est pas forcément là que aujourd'hui on a envie de le faire Et donc, on s'écoute pas mal sur comment on a envie de développer l'entreprise et de se dire qu'il y a mille façons de le faire. Et que demain, si quelqu'un d'autre crée des coffrets, il le fera peut-être différemment, mais à sa façon. Et du coup, on a plutôt envie d'être fidèle à...

  • Speaker #0

    Votre énergie,

  • Speaker #1

    vos valeurs.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, pour terminer justement cet entretien, si tu devais résumer l'essence de Sisterfield en une phrase, vous pourriez peut-être inspirer aussi d'autres femmes à oser entreprendre. Ça serait quoi cette phrase ?

  • Speaker #1

    Alors, elle ne va pas forcément être super bien syntaxée, on va dire. Mais non, je pense que vraiment, c'est de s'écouter, de se connecter à ce qui est important pour soi. Aussi de se dire pourquoi je le fais, qu'est-ce que je cherche et qu'est-ce que j'ai envie de transmettre.

  • Speaker #0

    Et justement, pour toutes celles qui aimeraient réussir tout en conciliant vie de famille, entrepreneuriat, c'est quoi ton secret pour garder la motivation ? au quotidien et pas se laisser submerger par les défis ? Est-ce que tu as un conseil ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense que je ne suis pas parfaite. Il y a plein de fois où je suis sous l'eau, il y a plein de fois où je me dis « ça n'a pas du tout mon équilibre » et du coup, je le revois. Mais le conseil, c'est peut-être de se dire qu'il n'y a pas de chose parfaite et que l'équilibre de la voisine n'est pas forcément le bon équilibre pour soi. Finalement, c'est vraiment... propres à chacun parce qu'on a tous des vies ultra différentes, des enfants différents, des conjoints différents ou des situations différentes. Parfois, il y en a qui sont aussi célibataires. Donc finalement, ce qui est bon pour moi ne l'est pas forcément pour l'autre. Et donc aussi de lâcher un petit peu ces grandes règles établies et de construire sa propre façon de faire.

  • Speaker #0

    Super. Un grand merci. Merci Juliette pour avoir pris le temps de partager tous tes conseils. et ton expérience autour de cet équilibre entre la maternité et l'entrepreneuriat. Je trouve que c'est fascinant de voir comment, aujourd'hui, on peut transformer tous les défis en opportunités, parce qu'au final, c'est ce que tu as réussi à faire avec Sophie, à chaque étape de progression de ton entreprise. C'est quand même une véritable inspiration, j'ai trouvé, pour toutes les femmes. qui rêvent de se lancer dans l'entrepreneuriat et en même temps concilier la vie de famille. Il y a quand même 70% des femmes aujourd'hui en France, qu'ils soient salariés ou entrepreneurs, ou en tout cas salariés qui ont envie aussi de se lancer dans l'entrepreneuriat. C'est une motivation pour 70% des femmes aujourd'hui en France parce qu'il y a cette volonté de pouvoir tout concilier. Et malgré la difficulté, ça reste une véritable difficulté. de concilier une entreprise et une vie de famille. Mais tu l'as jusqu'ici réussi avec brio, avec succès. Alors, avant de clore cet épisode, j'aimerais te poser une dernière question. Si tu pouvais laisser transmettre un dernier message à toutes les mamans qui écoutent, qui ont envie de se lancer et qui ont peur de l'échec. Ça reste aussi une très grande peur, l'insécurité. Qu'est-ce que... pourrait être ce message ?

  • Speaker #1

    C'est une question qui me vient, c'est de me dire qu'est-ce que tu risques ? Et parfois, pas grand-chose, parfois vraiment quelque chose. Et à ce moment-là, s'il y a un risque réel, quel boulet de sauvetage je peux mettre ? Quelle sécurité je peux amener ? Mais vraiment se questionner sur, tiens, qu'est-ce que je risque ? Qu'est-ce qui se passerait si j'échoue ? Et en fait, parfois, pas grand-chose. On dit que, je ne sais plus exactement quel est le pourcentage, mais je crois que c'est plus de 90% de nos peurs qui sont imaginaires. Donc c'est aussi de questionner ça. Et parfois, elles sont vraiment réelles et ça va être financièrement, j'ai peur de ça, ça, ça. Ok, qu'est-ce que tu peux mettre du coup en place pour que ce risque financier qui est réel et qui aujourd'hui t'empêche, si c'est le risque financier par exemple, puisse t'aider ? Par exemple, moi, effectivement, le fait d'avoir gardé une activité rémunératrice à côté, je n'aurais jamais pu créer Sisterfield sans ça. Et ça m'a aidé et ça m'a apporté finalement au-delà du financier.

  • Speaker #0

    Donc quel est le filet qu'on peut mettre en place pour se protéger ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je risque ? De quoi j'ai peur ? Et si les peurs sont réelles, quelle sécurité je peux apporter pour répondre à cette peur ?

  • Speaker #0

    Merci. En tout cas, je vous invite toutes et tous à découvrir l'univers de Sister Feel et à suivre Juliette et Sophie dans leur aventure. Merci de nous avoir écoutés et n'oubliez pas, chaque pas que vous faites en tant que femme, mère, entrepreneur, vous rapproche un peu plus de vos rêves. Alors, à très bientôt pour un prochain épisode de Mumpreneur.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de la thématique

    00:00

  • Présentation de Juliette et de Sisterfeel

    01:08

  • Les défis de la maternité et de l'entrepreneuriat

    01:47

  • L'importance du soutien familial dans l'entrepreneuriat

    02:06

  • Les valeurs de Sisterfeel et l'engagement pour le bien-être féminin

    02:21

  • Les produits Sisterfeel et leurs bienfaits

    28:41

  • Conseils pour concilier maternité et entrepreneuriat

    39:51

  • Réflexions sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

    48:20

  • Conclusion et message inspirant pour les mamans entrepreneures

    01:05:11

Description

Êtes-vous prête à découvrir comment la maternité peut devenir un véritable tremplin pour l'entrepreneuriat ? Dans cet épisode de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca reçoit Juliette, cofondatrice de Sisterfeel, une marque innovante qui place le bien-être féminin au cœur de son engagement. Juliette nous dévoile son parcours entrepreneurial fascinant, où chaque étape est marquée par ses expériences personnelles de maternité, démontrant que les défis peuvent se transformer en opportunités.



Au fil de cette conversation enrichissante, Juliette partage comment l'idée de Sistefeel a émergé de ses propres besoins en tant que maman et des bienfaits du froid, un concept qu'elle et sa sœur Sophie ont eu à cœur de démocratiser. En tant que mamans et entrepreneuses, elles ont su allier passion et profession, prouvant ainsi que le bien-être des femmes peut être au centre d'une entreprise prospère. Les défis qu'elles ont rencontrés en jonglant entre la maternité et l'entrepreneuriat sont autant d'histoires inspirantes qui résonneront avec toutes les mamans qui aspirent à entreprendre.


Juliette met également en lumière l'importance du soutien familial dans leur projet, une valeur essentielle qui fait partie intégrante de leur succès. Elle souligne combien la fabrication locale et l'insertion professionnelle sont au cœur de leur modèle d'affaires, prouvant que l'entrepreneuriat peut être à la fois éthique et rentable. À travers des témoignages poignants d'utilisatrices, elle illustre l'impact positif de leurs produits sur le bien-être des femmes, renforçant ainsi l'idée que chaque maman mérite de se sentir bien dans sa peau.


Dans cet échange riche en conseils pratiques et en inspiration, Juliette encourage toutes les mamans à oser entreprendre, à ne pas hésiter à faire le grand saut tout en conciliant vie de famille et aspirations professionnelles. Que vous soyez déjà entrepreneuse ou que vous envisagiez de le devenir, cet épisode de Mumpreneur vous offre des clés précieuses pour transformer vos rêves en réalité. Ne manquez pas cette occasion d'apprendre et de vous inspirer de l'expérience d'une femme qui a su faire de sa maternité un véritable moteur de réussite.


🌍 Rejoignez-nous pour cette discussion captivante et laissez-vous inspirer par le parcours de Juliette et l'univers de Sisterfeel. Ensemble, célébrons le pouvoir des mamans entrepreneuses et leur contribution au bien-être collectif !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Mumpreneur, le podcast qui met en lumière les femmes qui jonglent entre maternité, entrepreneuriat et sens. Comme 70% des femmes entrepreneurs, être mère a changé mon regard sur le travail, l'équilibre de vie et la façon dont on construit un projet ambitieux, sans s'épuiser. Je suis Margaret Piette-Cuenca, maman de deux enfants et bientôt trois. Entrepreneure et... passionnés par les parcours de celles qui inventent leur propre façon d'entreprendre. Mon parcours entrepreneurial a été une véritable aventure, mais rien ne m'a autant transformée que la maternité. Chaque mardi, on part à la rencontre de femmes inspirantes qui prouvent qu'on peut conjuguer projet pro, vie de famille sans forcément sacrifier l'un pour l'autre. Et on se retrouve également tous les mercredis via la newsletter et également sur Instagram et LinkedIn. Alors abonnez-vous pour ne pas manquer les prochains épisodes. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Mumpreneur, le podcast qui met en lumière les parcours entrepreneuriaux des femmes et la manière dont elles allient maternité et entrepreneuriat. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Juliette, l'une des fondatrices de Sister Feel, une marque innovante qui révolutionne le bien-être féminin avec des produits basés sur les bienfaits du froid. Avec sa sœur Sophie, Juliette a lancé cette aventure alliant son expertise du bien-être et sa propre expérience de la maternité, pour créer des produits dédiés à l'équilibre et au confort des femmes. Dans cet épisode, nous allons découvrir comment elles ont réussi à conjuguer la maternité et l'entrepreneuriat, quels ont été les défis et les moments inspirants de leur parcours. mais aussi les valeurs fortes qui les animent, notamment leur engagement pour l'insertion professionnelle et la fabrication locale en France. Juliette nous racontera également comment cette aventure qui a commencé à la maison a pris un essor fulgurant et comment elle a réussi à maintenir un équilibre entre sa vie de maman et son rôle de cofondatrice d'une entreprise à succès. Alors, préparez-vous à un échange passionnant et inspirant sur l'entrepreneuriat au féminin et les défis récompenses de la maternité dans le monde des affaires. Alors bienvenue Juliette, je suis revenue t'accueillir aujourd'hui pour le podcast de Mumpreneur. Je pense que la première fois qu'on s'est rencontré, c'était lors de l'Assemblée Générale pour la maison de naissance à Tourcoing, qui était encore un projet à l'époque, et aujourd'hui ça a été validé ce projet. Et tu étais enceinte à ce moment-là de ta petite-fille, si je me rappelle bien, tu cherches le nom. Encore un prénom pour ta petite fille. Est-ce que tu peux te présenter, présenter aussi peut-être tes enfants et présenter ta sœur,

  • Speaker #1

    Sophie ? Moi, je m'appelle Juliette. J'ai 38 ans, bientôt 39. J'habite dans la métropole lilloise et j'ai créé avec ma sœur Sophie, qui a un an et demi de plus que moi, qui a 40 ans, Sister Feel. Et moi, j'ai trois enfants, un garçon de 9 ans, une petite fille de bientôt 7 ans et une autre de 2 ans, celle dont j'étais enceinte quand on s'est vus. Et Sophie, elle a quatre enfants, une fille de 11 ans et trois garçons, un de 9 ans, un de 6 ans et demi et un de 3 ans.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et bien, comment l'idée de SisterFeel est née ? Moi, j'ai toujours beaucoup aimé tout ce qui était méthode de bien-être naturel. Effectivement, avec la... Les grossesses, c'est une période où on ne peut pas prendre de médicaments. C'est aussi une période où on expérimente la puissance du corps humain. Et notamment pour la naissance de ma deuxième fille, pour laquelle je me suis préparée avec une sophrologue, en me disant, tiens, pourquoi pas essayer d'accoucher, on va dire de manière, je crois que c'est physiologique, le bon terme. Et donc, je me suis préparée avec cette sophrologue et un bouquin qu'une cousine m'avait donné. Et j'ai fait tous ces exercices de respiration, etc. qui m'ont beaucoup aidé. Et le jour J, le jour de la naissance, il se trouve qu'effectivement, c'est comme ça que j'ai accompagné la naissance de ma fille. Et ça a été une révélation, oui, sur la puissance du corps. Vraiment, de se dire que c'est incroyable, la grossesse, la naissance, etc. Et donc, ça a renforcé effectivement tout cet attrait que j'avais pour tout ce qui était méthode de bien-être naturelle. Et j'ai une de mes grandes sœurs, enfin une autre, pas Sophie, une autre, Émilie, qui me dit un jour « Ah, j'ai essayé un truc génial ! » Enfin, j'ai vu quelqu'un qui parlait de ça. Tu utilises du froid, tu places des poches de froid au niveau périnéal, c'est top, ça aide pour la circulation, pour le sommeil, pour le transit, pour le bien-être, etc. Au début, je les regardais avec des grands yeux. Je pense un peu la réaction de tout le monde quand on entend parler de ça. Mais voilà, par curiosité, je me suis quand même renseignée et je trouvais que ça avait l'air top. Donc, j'ai expérimenté pour moi sans pathologie particulière, mais vraiment dans une quête de bien-être. Et c'est vrai que ça a été une vraie clé d'entrée pour moi pour porter plus attention à mon bien-être. Donc, ça m'a aidé aussi à être plus à l'écoute de mes ressentis. À ce moment-là, j'étais aussi en train de me former au coaching, donc voilà... Pas mal sur tout ce qui était développement personnel, effectivement être à l'écoute de ses besoins, etc.

  • Speaker #0

    Il y a des coachs à côté, c'est important de le signaler aussi.

  • Speaker #1

    Oui. Et du coup, cet outil a vraiment été une clé d'entrée pour être à l'écoute de mes ressentis, pour me sentir mieux, pour faire attention à mon alimentation, aux mouvements, etc. Et j'ai vraiment trouvé ça génial. Et effectivement, Sophie, elle, était enceinte. Donc, en effet, elle était bien enceinte au moment de l'idée de Sisterfield.

  • Speaker #0

    Et tu lui en as parlé ?

  • Speaker #1

    Et je lui en ai parlé. Elle m'a dit « Non, je suis beaucoup trop frileuse. Jamais je n'essaierai ça. » Et je disais « Mais non, au contraire, essaye. » Justement, ça permet d'être de moins en moins frileuse parce que ça renforce les phénomènes adaptatifs du corps à la température. Et bon, elle n'était pas très emballée. Mais finalement, c'est sa sage-femme qui, pour l'aider à soulager des problèmes au niveau de la zone intime, Elle lui a dit, mettez du froid, vous allez voir, ça va régler vos problèmes de circulation. Vous prenez une serviette hygiénique, vous la trempez dans l'eau, vous la mettez au congélateur et vous allez voir, le froid va vous aider. Et là, elle s'est dit, attends, ça me fait penser au truc de Juliette. Donc voilà, elle m'a rappelé, elle a utilisé ça et effectivement, ça l'a vraiment beaucoup soulagé pendant sa grossesse. Et après, on en a parlé à notre père qui est médecin, retraité aujourd'hui, mais qui nous a tout de suite dit, enfin lui, il est gastro-entérologue, donc il nous a tout de suite dit. Il dit, bah oui, moi, le froid, je le recommandais toujours pour les hémorroïdes. Enfin, le froid, on l'utilise toujours en médecine. Et en fait, au début, il était assez intrigué sur le fait de placer du froid à ce niveau-là. Mais il s'est passionné pour le sujet. Il a creusé, il a lu plein d'articles scientifiques qui nous envoyaient, qui nous aidaient à vulgariser et à comprendre. Et il nous a dit, bah oui, en fait, il y a vraiment beaucoup d'aspects positifs du froid, à la fois localement. Et ça, on connaît bien les effets. de l'application locale du froid, mais aussi sur tout ce que vous pouvez ressentir sur le sommeil, les gens de l'eau, le transit. Et il nous a aidé à comprendre tous ces mécanismes et à se dire, il y a vraiment quelque chose d'intéressant autour de l'application du froid. Et pour autant, il y a déjà des produits qui existaient sur le marché, mais que nous, on ne trouvait pas pratiques, pas confortables, pas faciles dans nos quotidiens de maman, justement. Et quand on parlait à nos copines de cette méthode en disant, mais vraiment, c'est trop bien, essaye pour ci, essaye pour ça. Il disait, oui, ça donne envie sur les bienfaits, mais quand tu montres ce que tu utilises, ça ne me donne pas du tout envie. Et c'est comme ça qu'on s'est dit, franchement, on a envie de démocratiser, de contribuer à démocratiser cette méthode qui existait déjà, mais avec quelque chose de pratique, moderne, confortable, de vraiment guider. Parce qu'au début, on se pose beaucoup de questions. Donc, on a préparé tout un petit livret explicatif. Et c'était un vrai pari, parce qu'au début, les gens nous regardaient en disant, quoi, c'est quoi votre truc ? En tout cas, ça ne laisse jamais indifférent. soit c'est quoi votre truc et les gens restent là-dessus. Soit effectivement, ils sont un peu surpris, mais après, avec les explications, il y en a beaucoup qui sont finalement attirés et qui ont envie de tester.

  • Speaker #0

    Et du coup, vous avez eu envie à ce moment-là, vous avez eu l'impulsion pour aller dans ce projet entrepreneur.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, avec Sophie, on s'était déjà dit qu'on voulait travailler ensemble depuis très longtemps. Sophie, elle a été déjà entrepreneur, elle avait une marque de bijoux avant, mais elle avait envie de... d'aller vers un autre projet. Et moi, à ce moment-là, j'étais en train de me former au coaching. J'avais des missions en freelance, mais j'étais assez libre dans mes activités professionnelles. Et du coup, on s'est dit, on fait quelque chose à deux. Mais au début, on n'était pas du tout parti sur cette idée-là. On était parti sur quelque chose qui n'avait rien à voir. Et c'est Sophie qui me dit, après justement, quand on en est parlé avec notre père, qui me dit non, mais en fait, il faut absolument qu'on fasse ça. Vraiment, tout ce qui est problème de santé, de bien-être féminin, c'est encore trop tabou. « Regarde, toi, ça t'a aidé vraiment à te sentir mieux de manière globale. Moi, ça m'a aidé à me sentir mieux sur cette pathologie particulière. Proposons quelque chose qui soit vraiment sympa et qui donne envie aux gens de sauter le pas. »

  • Speaker #0

    Et ça a été quoi vos premiers pas dans cette aventure entrepreneuriale ? J'ai vu que vous étiez à Eurasanté. Oui. Vous avez tout de suite commencé à Eurasanté et puis après, pour pouvoir justement vous entourer d'experts ?

  • Speaker #1

    Non, on s'est fait... Des journées de travail où on s'écrivait, comment on imaginait les choses. Moi, dans mes expériences passées, j'ai toujours bien aimé travailler sur la vision, sur le sens. Et du coup, au début, on est beaucoup parti sur qu'est-ce qu'on a envie de partager. Et finalement... finalement, oui, ça nous amuse d'entreprendre, mais ça nous amuse parce qu'on est contentes de le faire à deux et parce que quel message on veut faire passer. À la base, c'était ça aussi. Donc, on a surtout beaucoup travaillé sur en quoi, pour nous, ce rituel bien-être, il est important, qu'est-ce qu'il nous apporte et qu'est-ce que ça nous permet de passer comme message aussi. Donc, on a, au début, beaucoup travaillé là-dessus. Et après, moi, j'adore tout ce qui va être fabrication, etc. Donc, j'ai cherché... On a réfléchi au produit idéal. Pour nous, ce serait quoi ? Qu'est-ce qui nous aurait aidé ? Qu'est-ce qu'on aimerait avoir comme produit ? Du coup, il faut qu'on trouve des personnes pour nous aider à le fabriquer. Et donc après, on s'est mis en quête. Mais il y a eu toute une première année où finalement, c'est du temps long. Parce que c'est beaucoup de réflexion et des rendez-vous. Mais j'ai mis un an avant de trouver le bon fabricant.

  • Speaker #0

    D'accord. Et tout ça avec, on rappelle, des enfants en bas âge aussi. Une vie active dans la maternité également. Comment justement vous avez réussi à lancer un projet ? Parce que lancer un projet, on sait que ça demande beaucoup de temps, justement, d'énergie. Comment vous avez trouvé cet équilibre, justement, entre la maternité et le lancement dans l'entrepreneuriat ? Et c'est quoi les plus gros défis que vous avez pu rencontrer ?

  • Speaker #1

    En fait, ça s'est fait assez naturellement. Quand je réfléchissais un peu à comment... Comment aborder les choses ? Moi, j'ai toujours vu comme une opportunité, finalement, le fait d'avoir des enfants. Finalement, c'est parce que j'ai eu des congés maths que ça m'a permis d'être en retrait de mes activités professionnelles précédentes et que ça m'a permis de prendre du recul et de penser à d'autres choses. C'est parce qu'on a eu des enfants, et notamment, je parle pour Sophie, j'espère que je retranscrirai de manière juste. la perception que j'en ai, mais c'est parce qu'elle a eu des enfants qu'elle s'est dit, finalement, le rythme que j'ai dans cette entreprise, avec les horaires de bureau, ça me convient moins bien, j'ai envie d'un autre équilibre. L'entrepreneuriat, finalement, auquel elle pensait déjà, mais c'est peut-être le moment de le faire. Donc finalement, on l'a plutôt vu toutes les deux comme des opportunités.

  • Speaker #0

    Et le fait aussi de travailler ensemble, rajouter pour beaucoup, travailler en famille, c'est aussi de nouveaux défis. Donc là, entreprendre au féminin, c'est aussi... Des filles à part entière, en étant dans la maternité et en plus en famille, c'est aussi un autre équilibre à trouver. Comment vous avez réussi à aussi trouver cet équilibre dans la collaboration entre sœurs ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au final, c'est un atout parce qu'effectivement, dans la première année de Sister Feel, dans cette phase de réflexion, de créer les statuts, d'avancer vraiment sur les premières étapes. Sophie était enceinte. Et elle a eu son petit bébé, elle s'est mise en pause, mais finalement, moi, j'avais déjà eu des enfants, je savais ce que c'était. Et je pense qu'au final, c'était pareil, un atout, parce que je savais que sa priorité à ce moment-là, c'était de s'occuper de son fils. Et du coup, oui, je pense qu'il y a une certaine écoute, une certaine compréhension. Et pareil, quand après, moi, j'ai eu ma fille, ma dernière, en 2023, l'entreprise avait déjà officiellement un an. En tout cas, ça faisait déjà un an qu'on commercialisait nos produits. Et pareil, elle a été hyper compréhensive, elle a repris la main. Je pense que ça nous a plutôt aidé d'être sœurs. Et avant tout, on privilégie notre lien de sœurs. Et donc ça, ça nous aide beaucoup à ne pas laisser de sujet moisir. Parce que dès qu'il y a quelque chose qui peut être plus compliqué dans la relation ou des décisions sur lesquelles on n'est pas d'accord, en fait, très vite, on s'en parle parce qu'avant tout, on veut préserver notre lien de sœurs. et du coup du coup, surtout pas laisser cette aventure éventuellement gâcher notre relation et que ça puisse aussi avoir des répercussions sur la famille de manière plus large, avec nos autres frères et sœurs, avec nos parents, etc.

  • Speaker #0

    Donc, ça a été un véritable avantage au final de pouvoir être reprendre entre sœurs. Et tu parlais de la famille, tu as parlé tout à l'heure de ton papa qui a vraiment été, on va dire, moteur au final dans ce projet aussi. On sait que les projets d'entreprise, d'entreprenariat, C'est essentiel quand la famille est en soutien, elle a un moteur aussi dedans. C'est très difficile d'entreprendre quand on est tout seul. Là, tu parlais de ton papa qui t'a soutenu. Est-ce que tous les membres de ta famille vous ont soutenu, même si le projet semblait ambitieux au début, ou en tout cas inconnu ? Comme tu disais, ce n'était pas forcément quelque chose que les personnes connaissaient, ou au contraire, tu as rencontré quand même des défis, des difficultés à ce niveau-là ?

  • Speaker #1

    Non, je pense qu'ils ont plutôt été soutenants. Mes frères, ils sont plutôt dans l'humour, etc. Donc, ils blagaient autour de ça. Mais je pense qu'ils étaient assez intrigués et plutôt assez encourageants. C'est un de nos frères qui nous a aidés à trouver le nom. au début en blaguant, en disant vous n'avez qu'à appeler ça Sister Freeze en référence à Mister Freeze. On a trouvé ça hyper marrant, mais on s'est dit le côté freeze ne nous va pas et justement on est plutôt allé sur le côté feeling, le ressenti parce que c'était vraiment le message qui nous tenait à cœur. Donc finalement chacun un petit peu sa pierre à l'édifice dans le projet. Notre maman nous soutient à fond. Hier elle était encore là. Je n'ai pas grandi ici, donc elle était de passage dans la région. Je lui ai montré les nouveaux produits, etc. Elle nous aiguille vachement, elle est hyper soutenante. Et non, les autres frères et sœurs, beaux-frères, belles-sœurs, soutiennent aussi.

  • Speaker #0

    C'est top d'avoir ce soutien.

  • Speaker #1

    On a une sœur qui est infirmière et qui, du coup, nous a... nous aiguille aussi sur le côté bien-être, santé. Non, franchement, c'est... À la fois, parfois, il y a de la blague, mais il y a toujours beaucoup d'encouragement, même sur la partie production. Mon frère aîné... qui a pu m'aiguiller à un moment donné quand j'avais des sujets. Donc, non, non, c'est plutôt sympa.

  • Speaker #0

    Donc, une aventure familiale. Oui, car tu avais réussi, Sophie et toi, à embarquer toute la famille autour de toi.

  • Speaker #1

    Oui, sans que ça prenne, enfin, avec la volonté que ça ne prenne pas non plus trop de place. Enfin, quand on est en famille avec les autres, s'ils nous en parlent ou parfois ça arrive que le sujet arrive, mais nous, on ne va pas se faire nos réunions en plein milieu d'un déjeuner de famille. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Et justement, Là, on a parlé de l'entrepreneuriat, les prémices du projet, comment la maternité, ça a un peu été le moteur dans tout ça. J'aimerais bien qu'on revienne sur, justement, Sisterfield, la mission de Sisterfield. Tu l'as un petit peu présentée. C'est quand même un sujet, j'ai envie de dire, révolutionnaire. Alors, même si ce sont des pratiques qui sont ancestrales. le froid ça a toujours été utilisé tu en parlais tout à l'heure par exemple avec ton papa médecin qui aussi l'avait toujours recommandé tu en parlais avec la sage-femme de Sophie qui l'a recommandé aussi et en même temps il n'y avait pas d'application moderne de l'utilisation du froid comment en fait quand vous avez annoncé ce concept ça a été accueilli par l'audience ? Au début Comment ça a été vu, cette notion d'utilisation du froid ?

  • Speaker #1

    Je pense que ce qui a aidé, c'est effectivement de faire écho à la science, aux usages qui peuvent exister depuis longtemps. Mais on a plutôt eu un super écho, et là où on a été finalement surpris, c'est par les professionnels de santé. et du bien-être. Et très vite, en fait, beaucoup de kinés, de sages-femmes, d'ostéos, de naturopathes qui souvent connaissent cette méthode, nous ont sollicité en disant « mais c'est génial comme astuce parce que ça reste une astuce, ça ne soigne pas, mais ça aide à supporter beaucoup d'inconforts. Pour mes patientes, je vais pouvoir leur en parler. » Enfin, en gros, un accueil plutôt hyper favorable de se dire « c'est un outil en plus pour les femmes » . et c'est simple et c'est naturel et pour toutes celles qui peuvent pas prendre de médicaments ou qui veulent pas, ça peut vraiment être une super aide. Donc on a plutôt eu un super accueil et finalement parfois de entre guillemets de personnes dont on s'y attendait pas forcément typiquement à partir du moment où on a créé notre compte Instagram il y a tout de suite eu beaucoup de personnes qui souffrent d'endométriose, qui se sont abonnées en disant ah bah moi je connais, j'utilise etc. Parce que c'est des femmes qui souffrent tellement qu'elles ont eux. étaient justement chercher très large des solutions et qui expérimentent beaucoup de choses pour essayer de soulager leur douleur. Et le froid étant anti-inflammatoire et anti-douleur, pour beaucoup de femmes, pas toutes, parce qu'il y en a qui le supportent moins bien, qui vont préférer la bouillotte, par exemple. Mais ça a été un vrai outil. Donc voilà, nous, on a découvert aussi au fur et à mesure des applications qu'on ne soupçonnait pas, parce que nous, on ne l'avait pas expérimenté de cette façon-là. Mais non, il y a plutôt eu un bon accueil, plutôt à un Un accueil de se dire, tiens, c'est surprenant, mais ça m'intrigue, j'ai envie d'en savoir plus. Les gens sont quand même curieux. Et il y a quand même aujourd'hui une tendance au bien-être, à prendre soin de soi, etc. Aussi à détabouiser la zone intime féminine. Et je pense que mine de rien, ça intrigue parce qu'on ne parle pas de mettre du froid sur le poignet. C'est vraiment au niveau de la zone intime. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et peut-être que tu peux un peu nous montrer le produit en tant que tel. Moi, j'avais vu sur Internet, sur votre site Internet, donc sisterfield.fr, que vous répertoriez tous les bienfaits. Et c'est assez hallucinant. Il y avait meilleur transit, favorise la circulation sanguine, brûle les graisses, effet détox. On est vraiment sur de nombreux bienfaits. Est-ce que, je suppose, vous avez eu pas mal de super retours ? Est-ce qu'il y a un témoignage que tu as envie de partager d'utilisatrice, justement, de Sisterfield ? Peut-être montrer un peu comment ça se présente ?

  • Speaker #1

    Donc, en fait, c'est une poche de froid. C'est une poche qu'on met au congélateur et qui rafraîchit. Et en fait, une fois qu'elle est froide... On la place dans un étui en coton qui, lui, va se clipser autour du sous-vêtement comme une serviette hygiénique. Et l'idée, c'est... Enfin, voilà, du coup, ça a une forme ergonomique qui vient quand même épouser cette forme, enfin, cette partie du corps. Et l'idée, c'est de profiter des bienfaits du froid pendant à peu près une heure. Le froid, il se diffuse pendant à peu près une heure. Et en fait, il y a deux niveaux d'action. Il y a effectivement toute l'action locale du froid, donc sur la zone pelvipérinéale. Donc le côté antidouleur, anti-inflammatoire et vasoconstricteur. Donc ça, c'est un effet sur la circulation sanguine. Donc pour tout ce qui est douleur de règles, douleur post-accouchement, œdème, varice, douleur d'endométriose, hémorroïde, congestion pelvienne. Vraiment, dès qu'on a de la douleur, de l'inflammation ou un problème circulatoire au niveau pelvi-périnéal, le froid agit selon ces trois propriétés. Et le deuxième niveau d'action qui est vraiment global sur le corps, c'est que le fait d'appliquer du froid au niveau de la zone périnéale, ça crée un choc thermique. Donc en fait, ça envoie un message d'alerte au cerveau. Attention, le corps est en train de se refroidir. Normalement, il est censé être à 37 degrés pour que les cellules et l'ensemble du corps fonctionnent normalement. Donc attention au danger, il faut que la température se réchauffe ou se maintienne à 37 degrés. Et pour maintenir et réchauffer le corps, Il y a toute une série de mécanismes qui se mettent en place, dont de la libération d'hormones type endorphine, sérotonine, dopamine, qui elles vont jouer sur une sensation de bien-être, sur une sensation de légèreté, sur l'effet coup de fouet, sur le sommeil aussi. Si on porte Sisterfield dans la journée ou le soir au coucher, ça a un impact sur le prochain cycle de sommeil. Donc ça pour le coup, on reçoit beaucoup de témoignages de femmes qui l'utilisent dans ce cadre-là. Ça joue aussi sur tout le système circulatoire du corps. Donc, toutes celles qui vont souffrir de jambes lourdes, etc., ça peut aider. Et ça joue en effet aussi sur le transit, parce que le froid va venir réactiver les contractions des fibres musculaires de l'intestin. Et donc, ça aide pour la dernière phase du transit. Et donc, pas mal de femmes qui souffrent de constipation, ou même de prolapsus, de descente d'organes, ou qui ont un périnée affaibli et sur lequel il ne faut pas trop forcer, elles l'utilisent aussi pour faciliter l'évacuation des selles.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des contre-indications ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a des contre-indications. Les principales, c'est en cas d'extrême fatigue, parce que quand même, ça vient mobiliser de l'énergie. Dans ces cas-là, il vaut mieux éviter. Par prudence pendant la grossesse. Nous, en tout cas, on conseille de toujours, pendant le premier trimestre de grossesse ou pour les grossesses dites à risque, de toujours demander l'avis du médecin ou des professionnels de santé qui accompagnent à ce moment-là pour être sûr que ce soit OK. C'est vraiment une mesure de prudence, mais il faut l'appliquer parce que c'est une période fragile. Et pour des personnes qui vont souffrir du syndrome de Raynaud, qui est une sorte d'hypersensibilité au froid, parce que comme ça vient réduire le calibre des vaisseaux sanguins, ça peut comporter un risque. Après, dans le cas du syndrome de Raynaud, encore une fois, il y a plusieurs stades. Donc, on a beaucoup de personnes qui nous écrivent, à qui on... recommande d'en parler aux pros de santé qui les accompagnent et après le pro de santé, selon les cas, parfois dit que c'est ok. Voilà les principales contre-indications.

  • Speaker #0

    Alors là, pour les personnes qui vont écouter et pas regarder sur YouTube, peuvent pas voir, mais en tout cas, c'est vraiment, le design est vraiment ultra moderne et super joli. Vous avez décidé de justement tout faire ici, localement. De la création graphique, jusqu'à la réalisation. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que ça fait partie des valeurs aussi fondamentales de Sisterfield, que vous vouliez intégrer, le fait de faire de manière locale. Et j'ai cru entendre, comprendre en tout cas, qu'il y avait cet enjeu de réinsertion professionnelle qui était ultra importante pour votre marque.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est vrai qu'on s'est dit, quitte à créer une entreprise en 2021, nous, ça correspondait à nos valeurs de le faire en France. le plus possible. Donc au début, tout était 100% français. Et effectivement, moi, j'ai travaillé dans le secteur textile avant. Donc je connaissais un petit peu, j'avais quelques contacts et c'était important pour moi. Je sais que dans le Nord, il y a... Il y a beaucoup de choses qui se passent au niveau textile, donc j'ai vraiment cherché autour de moi. Et c'est vrai que ce qui est génial aujourd'hui, c'est que la plupart de nos partenaires sont dans un rayon de 35 km autour de chez moi. Et je trouve ça vraiment chouette de pouvoir aller voir effectivement le fabricant de tissus, d'aller voir l'atelier de confection, d'aller voir notre imprimeur qui imprime tous nos supports de communication. Et en effet, on a trouvé un atelier de confection qui est à Léquin. qui s'est créée en 2020 pour fabriquer des masques et qui aujourd'hui emploie plus d'une centaine de personnes en réinsertion professionnelle. Donc c'est des gens qui sont éloignés de l'emploi de par leur situation personnelle et qui bénéficient d'un accompagnement spécifique pendant maximum deux ans pour se former à un métier, ou s'ils ne connaissent pas encore les métiers de la confection ou parfois ils ont déjà les compétences. Mais en tout cas, ça leur permet de remettre un pied dans le... du travail. Et du coup, parfois, c'est aussi une aide à titre social, personnel, etc. Et aujourd'hui, il y a à peu près, ça dépend des semaines, mais entre 6 et 8 personnes qui travaillent à temps plein pour confectionner les produits Sisterfield. Donc pour nous, ça fait partie des grandes fiertés de l'entreprise de se dire que grâce à l'entreprise, il y a 6 à 8 personnes qui sont à la base dans une situation fragile qui bénéficient d'un emploi.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas justement un défi. Aujourd'hui, tout le monde cherche à délocaliser justement parce qu'on parle de rentabilité. Quand on parle d'entreprise, le but, c'est d'être le plus rentable possible. Quels sont les défis ? Est-ce que ça reste accessible quand même de pouvoir justement tout faire ici, localement ? C'est une vraie prise de risque aussi en termes de rentabilité ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors après... Comme on l'a pensé dès le début, on l'a intégré tout de suite à notre structure de coût. Et on a commencé vraiment petit, vraiment avec les moyens du bord, avec des petites quantités, etc. Mais on a tout de suite demandé à l'atelier de confection, et le jour où on atteindra telle quantité, combien ça va nous revenir ? Et donc on a intégré cette projection-là dans nos coûts, en se disant qu'on ne fait pas payer les petites quantités du début, mais on intègre ça et finalement on y est assez vite arrivé. Donc non, moi, je le vois plutôt comme une opportunité. Je trouve ça génial de pouvoir aller voir la fabrication de mes produits à 15 minutes de voiture.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu aimerais pouvoir dire à des femmes qui souhaitent entreprendre, justement, dans des pratiques, dans des productions locales, avec ce côté insertion professionnelle, par crainte des coûts et de la rentabilité ?

  • Speaker #1

    Si c'est une conviction forte, je pense que tout le modèle ne doit pas reposer là-dessus. Parce que vraiment, nos clientes, elles n'achètent pas parce que c'est fabriqué en France et de manière responsable. C'est le petit plus. Donc, il faut aussi penser à la qualité du produit. En fait, il faut que le produit proposé soit en lien finalement avec ce coût-là. Donc, il faut penser à un produit vraiment le mieux possible. Apporter un niveau de qualité qui soit en lien avec ce prix. et pas tromper, vraiment d'être sur un bon niveau de qualité. Après, c'est le petit plus. Je pense que d'ailleurs, finalement, on ne communique pas tant que ça sur le fait que ce soit fait en France, que ce soit fait de manière responsable, etc. Donc, je ne pense pas que nos clientes, elles achètent pour ça. Donc, je pense qu'il faut vraiment penser aux produits.

  • Speaker #0

    Pour autant, ça s'intègre vraiment dans votre ADN d'entreprise. C'est vraiment dans vos enjeux aujourd'hui. sociaux. Est-ce qu'il y a d'autres valeurs que vous aimeriez étendre, valeurs sociales, environnementales, économiques, pour la suite ? Est-ce qu'il y a des projets d'aller plus loin, peut-être avec d'autres produits ?

  • Speaker #1

    Oui, on a un gros sujet de développement produit aujourd'hui, parce qu'effectivement, ça, ça reste notre produit phare. Mais, nous, on a aussi plein d'autres rituels bien-être qu'on utilise à titre perso et qui nous aident aussi beaucoup. Donc, on est en train de de développer et de proposer pour Sister Feel. Et c'est un enjeu de se dire que, effectivement, celles qui adhèrent au fait de prendre soin de soi naturellement, de manière simple, il peut y avoir d'autres choses qui peuvent aider. Et finalement, notre fil conducteur, c'est vraiment ça. C'est vraiment les méthodes de bien-être naturelles qui permettent d'être à l'écoute de son corps, d'être à l'écoute de ses besoins, de ses ressentis, et qui vont permettre de soulager vraiment Merci. efficacement des inconforts. On n'est pas dans la médecine dans le sens où ça ne vient pas soigner, mais ça vient vraiment être le coup de pouce qui permet de se sentir mieux.

  • Speaker #0

    Donc là, j'ai vu que vous aviez lancé des infusions aussi. Je pense qu'il y en a trois sur le site internet. Une infusion bien-être. Est-ce qu'il y avait d'autres produits encore derrière que vous aimeriez lancer ?

  • Speaker #1

    Oui, on a beaucoup de produits dans les tuyaux, on va dire. Donc il y a effectivement des infusions qui vont cibler des pathologies pour lesquelles nos utilisatrices viennent chercher aussi les poches de froid. Donc, il y en a une pour le bien-être, le sommeil, une pour le transit, une pour tout ce qui va être douleur, douleur pelvienne et une pour tout ce qui est jambes lourdes. Et donc, ça, on les a fait formuler avec Nathalie Fagianelli, qui est docteur en biologie et phyto-aromatologue et qui nous a aidé sur la formulation des tisanes pour venir choisir les plantes qui aident. Et là, on a proposé aussi un bandeau pour les motos. de tête. Donc, c'est un bandeau qui se met autour de la tête et qui utilise la même poche de froid. Et on sait que le froid aide vraiment à soulager les migraines. Et après, là, on a cinq autres produits qui vont sortir entre fin mai et mars l'année prochaine.

  • Speaker #0

    Ah oui, ça fait énormément, au final, d'investissements, là, actuellement, sur le développement des produits et des gammes.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, on s'est vraiment lancé, on va dire, un peu avec les moyens du bord, de manière sérieuse, dès le début. Mais voilà, en y allant petit à petit, en se disant, on teste, on va voir si ça marche, comment ça répond, etc. Donc, on a mis du temps à développer une poche de froid qui soit vraiment satisfaisante. Au début, on avait un autre dispositif qui était génial, qui était fabriqué en France. Donc ça, pour nous, c'était top, mais qui avait une durée de vie limitée dans le temps. Et donc, en fait, ce n'était pas pleinement satisfaisant. Donc, on a passé un an et demi à trouver un fabricant qui puisse avoir la même qualité de froid, donc qui ait plutôt de la fraîcheur, mais avec un produit qui soit vraiment durable. Et donc, ça, malheureusement, aujourd'hui, on n'a pas réussi à le faire en France, ni même en Europe. Au début, on était aussi en contact avec des fabricants en Belgique, mais par rapport à nos quantités, ça ne passait pas. Donc, voilà, pour le moment, c'est fabriqué en Asie. Mais notre volonté, c'est vraiment, à partir du moment où on atteindra un niveau de quantité suffisant, de pouvoir re-solliciter des industriels français ou européens pour le refabriquer ici.

  • Speaker #0

    Donc là, le développement des gammes de produits, la recherche des fournisseurs, c'est quand même un travail à temps plein, même si tu me disais que tu étais coach à côté. Et en plus, être mère de trois enfants... Comment ça s'organise, en fait, une journée dans la vie de Juliette ? Et puis peut-être, si tu sais parler un peu au nom de Sophie, comment ça s'organise aussi pour elle ?

  • Speaker #1

    En fait, déjà, l'idée, c'est de se définir l'équilibre qu'on souhaiterait, effectivement, en termes d'amplitude horaire, de nombre de jours travaillés, même si cet équilibre, il change tout le temps. En tout cas, pour moi, il change régulièrement. et donc je leur questionne souvent mais par exemple pour moi je m'étais dit que j'avais envie d'avoir des amplitudes horaires classiques donc je travaille de 9h à 19h et par contre la règle c'est que je ne travaille pas le mercredi comme ça je suis avec mes enfants mais ça c'est la règle en théorie finalement j'aime quand même beaucoup travailler et j'aime beaucoup travailler sur Sisterfield donc ça m'arrive régulièrement de faire garder mes enfants le mercredi matin et de retravailler Merci. Mais la théorie, c'est que je ne travaillais pas le mercredi, mais la pratique, ça arrive plus souvent. Et effectivement, j'ai une autre activité à côté où je me suis formée au coaching. J'accompagne des personnes en bilan de compétences. Et je ne sais plus ce que je voulais dire. Quand tu t'organises,

  • Speaker #0

    justement, ton activité de coaching, elle rentre ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, en fait, finalement, c'est assez souple parce que c'est moi qui fixe les rendez-vous. Et du coup, ça me permet de les placer à des moments où, par exemple, si avec Sophie, on va à un congrès de sage-femme, de kiné, de gynécologue, je sais que pendant ces deux jours-là, je peux ne pas avoir de rendez-vous de coaching à côté. Donc, ça me laisse pas mal de flexibilité. Mais c'est vrai que j'ai des journées qui sont très, très denses. Parce qu'à la fois, je travaille sur Sisterfield. Après, j'ai des rendez-vous de coaching où je dois être très concentrée. Parfois, ça implique aussi de l'émotion de temps en temps. Donc, c'est vrai que parfois, j'ai beaucoup d'ambition de retravailler après mes rendez-vous de coaching, mais je n'y arrive pas toujours. La règle, pareil, c'est que je ne retravaillais pas le soir, mais il y a des périodes où je règle mon ordi aussi. Donc, il n'y a finalement pas une semaine qui se ressemble. Mais mon quotidien est quand même bien chargé. Après, il faut savoir que j'aime beaucoup travailler aussi, donc ça ne me dérange pas. ça me va comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu travailles les week-ends aussi ?

  • Speaker #1

    Non, je ne travaille pas les week-ends. Ça nous arrive de temps en temps quand il y a des congrès de professionnels de santé, mais sinon je ne travaille pas les week-ends.

  • Speaker #0

    Moi, je me demande un peu la place de ton conjoint aussi dans tout ça. On sait quand on est investi dans une entreprise, c'est important aussi d'avoir un soutien à ses côtés en permanence, que ce soit pour la charge mentale. Voilà. pour pouvoir s'occuper aussi des enfants. Comment ça s'organise un petit peu avec ton conjoint ?

  • Speaker #1

    Ça s'organise, enfin pareil, l'équilibre se construit au fur et à mesure parce qu'au début, avant de créer Sisterfield, j'étais à mon compte, mais c'est une activité que j'avais créée petit à petit. Donc j'ai aussi eu une période de chômage pendant laquelle finalement j'avais plus de temps pour m'occuper de la maison, des enfants, etc. Donc finalement, quand après je bascule sur Sisterfield, il faut un peu réadapter parce que l'équilibre s'était construit comme ça. Il est entrepreneur lui ? Non, il est salarié mais non ça se fait au fur et à mesure moi j'ai pas forcément de conseils à donner parce que je pense que ça dépend de chaque couple mais en tout cas il est là, il est soutenant et effectivement ça reste plus moi qui vais gérer l'organisation du quotidien euh Donc, ces tâches restent quand même plus sur moi. C'est plus moi qui cherche la nounou, la brief. Tous ces sujets-là, c'est plutôt moi qui m'occupe de l'organisation des vacances, des centres aérés, aller faire la queue pendant deux heures pour être sûre d'avoir la place pour le centre aéré. Tout ça, c'est plutôt moi qui le fais. Mais il y a plein d'autres choses qu'il fait et ça s'organise.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'aventure entrepreneuriale pour lui, en tout cas ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Il préfère justement, ou vous avez préféré, souvent dans les cours. couple, il y en a toujours un qui reste salarié pour la sécurité aussi financière. On parle de stabilité aussi. Là, ça s'est fait assez naturellement.

  • Speaker #1

    Je pense que je ne lui ai pas trop laissé le choix. Ça, c'est un peu... Je l'ai imposé, en fait. Après, il l'a accepté. Mais effectivement, il a été soutenant dans le sens où il a accueilli et il a suivi. Mais en gros, je lui ai dit, je vais faire ça, je vais monter un truc avec Sophie, je vais faire ça comme produit, je vais faire ça comme projet. Et effectivement, il a quand même accepté qu'on réduise notre train de vie pendant quelques années parce que financièrement, les premières années sont moins rémunératrices. Alors, j'ai encore cette activité à côté de coaching qui me permettait de subvenir à un minimum. Mais effectivement, ce n'était pas un salaire comme si j'étais salariée.

  • Speaker #0

    Et pour Sophie, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Pour Sophie, elle était différente. Dans son équilibre de vie, ils ont construit leur vie pour que le salaire de son mari puisse subvenir aux besoins. Et elle, au début, était vraiment plutôt attachée à être très présente pour ses enfants. Et donc, elle, elle est à la sortie d'école tous les jours. Elle les récupère régulièrement pour le déjeuner. Donc, ses journées sont organisées différemment. Oui,

  • Speaker #0

    complètement différentes. Et pour autant, ça marche très, très bien aussi. C'est bien de voir qu'il y a plusieurs modèles.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Elle passe toutes les vacances scolaires avec ses enfants. Enfin, avec ses enfants voisins. Et elle, pour le coup, c'est vraiment l'entrepreneuriat au service de son équilibre perso.

  • Speaker #0

    OK. Et la maternité, dans tout ça, tu as l'impression que ça a plutôt été une force pour chacune d'entre vous, pour cet équilibre de vie qu'on recherchait et également pour l'équilibre de... de Sisterfield ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve, après, je suis plutôt vers à moitié plein, donc oui, je trouve que ça a plutôt aidé une force, à la fois quand j'ai eu ma troisième et que c'était en plein milieu de l'aventure Sisterfield, parce que quand je suis tombée enceinte, c'était juste après la campagne Ulule, donc juste après le début de l'aventure. En fait, ça m'a fait vachement venir, je me suis dit, ça va me faire une pause forcée, ça va me faire prendre du recul, et en fait, ça permet de réorganiser les choses. Parce que comme je suis partie, forcément, Sophie avait beaucoup plus de sujets à prendre en main. Du coup, on a fait appel à quelqu'un qui nous gère toute la partie Instagram et ça, on n'est jamais revenu dessus. En fait, finalement, à chaque fois, les congés maternités nous poussent à nous organiser et pas que les congés maternités, même la vie de famille ou l'équilibre qu'on choisit d'avoir nous pousse à nous organiser, à être efficace et à développer l'entreprise. Oui, au service de ce rythme qu'on a envie d'avoir.

  • Speaker #0

    Là aujourd'hui, vous avez quelqu'un qui gère les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez d'autres personnes dans l'équipe ?

  • Speaker #1

    En fait, on est deux pour Sisterfield. Ça, c'est vraiment une volonté. On s'est souvent posé la question d'une alternante, d'une stagiaire, etc. Mais en fait, on a un rythme de vie, un rythme de travail assez décousu. S'il y a des sorties scolaires pour nos enfants, parfois, on accompagne. Les rendez-vous de médecins en plein milieu de la journée, on peut les faire, etc. On travaille de chez nous. Et donc, c'est vrai qu'on se disait, et puis on est deux, on est sœurs. Donc, très souvent, quand on travaille ensemble, on commence à parler de citerphile. Puis après, c'est au fait, pour cet été, est-ce que tu peux prendre les enfants une semaine ? Et puis pour tel week-end, ceci. Puis après, on reparle de Sisterfield. Donc, on a quand même une façon de travailler assez, on va dire, décousue. Et du coup, on s'était dit, faire rentrer quelqu'un dans notre binôme de manière régulière, ce n'est pas évident. Donc, finalement, on ne l'a jamais fait. Mais par contre, ce qu'on fait, c'est que... On a quand même une équipe sister-feel, mais qui sont une équipe externalisée. C'est soit des agences, des freelances, etc. Mais c'est quand même des gens avec qui on a des contacts quasi quotidiens.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, pour nous, ça reste l'équipe sister-feel, même s'ils ne sont pas salariés sister-feel.

  • Speaker #0

    Et quelle partie, justement, vous avez décidé de sous-traiter ? Tu parlais des réseaux sociaux. Est-ce qu'il y a d'autres ?

  • Speaker #1

    En fait, assez vite, on se questionne souvent sur... quelle est notre force individuellement, à deux, qu'est-ce qu'on aime faire, et de se dire en fait, c'est là-dessus qu'on va aller, parce que c'est là-dessus qu'on va être bonne. De toute façon, quand on fait les choses avec le cœur, on les fait toujours beaucoup mieux, ça aura beaucoup plus d'impact. Et donc, on se questionne très souvent, soit de manière hebdomadaire, soit mensuelle, soit annuelle, sur qu'est-ce que j'ai aimé faire, qu'est-ce que j'aimerais faire plus, et qu'est-ce que vraiment je fais avec des pieds de plomb. Et en fait, c'est souvent ça qui nous aide à déléguer. Et après, ça se fait aussi petit à petit au fur et à mesure de la croissance, de se dire bon, tel sujet, ça y est, c'est bon, on peut le déléguer parce qu'on peut permettre d'intégrer ce coût supplémentaire. Et donc, qu'est-ce qu'on a délégué ? Effectivement, la partie réseaux sociaux, donc de préparer les posts, de les écrire, de les mettre en page. Parce que ça, ça nous apparaissait un peu comme une tyrannie des réseaux sociaux de « Ah, cette semaine, il faut que je poste » . Et à chaque fois, on y allait un peu avec des pieds de plomb et mine de rien, ça se ressent. Et donc, on travaille avec une fille super qui est hyper force de proposition, qui nous aide et qui maintenant, en fait, a totalement le discours qu'on a envie d'avoir. Donc, tout est hyper fluide. Récemment, on a délégué la partie service client qui prenait beaucoup, beaucoup de temps et qui est quotidienne. Donc, même en vacances, on ne pouvait jamais vraiment décrocher.

  • Speaker #0

    Donc là, vous pouvez vraiment couper maintenant. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Et pareil, deux filles géniales qui nous ont sollicité à un moment où ça arrivait très bien parce que Sophie a... a eu sa fille aînée qui a été hospitalisée pendant plusieurs mois. Et donc, finalement, j'ai beaucoup récupéré et je n'arrivais plus du tout à gérer et le quotidien et le développement. Donc, c'est arrivé au bon moment. Et on a des personnes qui nous aident pour la partie publicité aussi sur les réseaux sociaux. On a une graphiste avec laquelle on travaille aussi très régulièrement. Il se trouve qu'en ce moment, comme on a beaucoup de lancements produits ou de produits en préparation, on travaille pas mal avec elle. J'en oublie pas. peut-être d'autres, mais en tout cas, après les autres, ça va être plus ponctuellement.

  • Speaker #0

    Et justement, le fait de déléguer, ça vous permet aussi de mieux vous organiser, de pouvoir remettre un peu les priorités là où vous avez envie aussi de les mettre. Est-ce que, à l'époque où on s'était rencontrés, tu venais participer à l'émission Qui va être mon associé ? Déjà, bonne expérience pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, trop bonne expérience. Au début, j'avais dit à So, non, mais surtout pas, je ne veux pas du tout participer à cette émission. Mais elle, elle avait quand même suivi son truc. Elle nous avait quand même envoyé le dossier de candidature qui a été retenu tout de suite. Et super expérience. Oui, ça a été un vrai tremplin pour nous de visibilité. Et le jour J, le jour de l'enregistrement, ça a été un super moment d'échange. Donc, c'est des investisseurs qui rencontrent des entrepreneurs. pour éventuellement investir et développer l'entreprise. Et donc, on n'a pas eu d'investisseurs ce jour-là, mais on a eu vraiment des échanges hyper qualitatifs qu'on a vraiment tout de suite notés derrière et qu'on a eu à cœur de prendre en compte parce qu'il se trouve que c'était des très bons conseils. Donc, c'était aussi excitant que stressant, mais ça nous a vachement aidés à structurer l'entreprise parce qu'on avait commencé avec une campagne Ulule de manière... Enfin voilà... pas artisanales, mais en tout cas, pas avec des gros moyens. Et on s'est dit, là, on va bénéficier de cette visibilité. Comment on peut faire pour structurer l'entreprise ? Comment on peut faire pour profiter finalement de cette mise en avant ? Et donc, ça nous a vachement challengé sur qu'est-ce qu'on veut faire dans l'entreprise ? Comment on veut s'organiser ? Comment on veut la développer ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire comme investissement qui puisse... qui puissent être intéressants.

  • Speaker #0

    Et au niveau des résultats, je suppose qu'il y a aussi une belle retombée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand même une émission qui passe sur la scie, ce qui est très regardé. Et nous, on est passé tard parce que tout ce qui touche à l'intime passe plutôt en fin d'émission. Mais néanmoins, ça a eu des super retombées et pendant très longtemps, pendant pratiquement un an de nature et découverte qui nous a sollicités, qui nous a vus suite à cette émission et depuis, on a distribué chez eux. de professionnels de santé qui nous ont découvert comme ça. Ça a eu un super retentissement. D'autres émissions de télé qui nous ont contactés aussi suite à ça.

  • Speaker #0

    Il y a eu une augmentation des ventes du coup à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Il a fallu le gérer aussi. Vous l'aviez anticipé ?

  • Speaker #1

    On l'avait anticipé, on l'avait même un peu trop anticipé parce que la production sait que c'est une super visibilité. Donc, ils nous avaient dit d'anticiper, prévoyer les stocks, etc. Et il nous avait donné des chiffres qui correspondent sans doute à des entreprises qui sont plus tout public que la nôtre. Nous, c'est quand même assez spécifique. À l'époque, on n'avait que les poches de froid. Ça touche les femmes qui vont être intéressées, intriguées par ce type de méthode ou qui peuvent avoir des inconforts. Et donc finalement, au début, on a eu très peur parce qu'on avait trop de stock par rapport à ce qui s'est réellement passé. Mais finalement, on fait très vite. Très vite, on a réussi à les écouler. Mais on a eu peur en se disant, est-ce qu'en termes de trésorerie, finalement, ce n'est pas contre-produit ?

  • Speaker #0

    Et en termes d'organisation autour de la production, ça a dû être une période aussi de rush juste avant la diffusion. Comment ça s'est un peu organisé le quotidien ?

  • Speaker #1

    Ça, ça a été parce qu'on enregistre en septembre-octobre et l'émission est diffusée en février. Donc, on a eu le temps de prévoir. Super. Mais c'est vrai qu'on vit... On vit des périodes d'accélération de vente et ça, c'est génial. Mais oui, c'est très dur parce que parfois, en un mois, on a écoulé le stock qu'on pensait vendre en quatre mois.

  • Speaker #0

    C'est un peu délicat.

  • Speaker #1

    Mais bon, après, c'est des problèmes de riche. C'est gérer de la croissance, donc c'est hyper intéressant. Et le fait qu'on ait des partenaires, justement. locaux, sur place, ça permet de réagir hyper vite, il n'y a pas de délai d'acheminement, en tout cas pour toute la partie textile, en une demi-heure, c'est livré chez un logisticien.

  • Speaker #0

    Donc tout s'est bien du coup implémenté.

  • Speaker #1

    Et je repensais aussi à la partie sur qu'est-ce qu'on a délégué, ce qu'on a délégué tout de suite, c'est la partie logistique, donc l'envoi des colis, que beaucoup d'entrepreneurs gardent au début. Parce que ça représente un coût, mais finalement, nous, on l'a tout de suite intégré dans nos coûts. Moi, j'ai dit à Sophie, je ne touche pas à un colis, je suis nulle pour ça. Ma valeur ajoutée dans l'entreprise, elle n'est pas là-dessus. Et en fait, heureusement, parce que la campagne Ulule, elle a marché dix fois plus que ce qu'on avait imaginé. Donc, on se serait retrouvé à faire 1500 colis dans l'été, le premier été.

  • Speaker #0

    Donc, si on reprend de manière chronologique, vous avez d'abord fait la campagne Ulule. Oui. Elle avait super bien fonctionné. Et ensuite, vous avez fait l'émission.

  • Speaker #1

    Exactement. La campagne Ulule s'est terminée. Sophie m'a dit, je nous inscris à qui va être mon assisté. Je dis, ah non, je suis épuisée de la campagne Ulule. En plus, c'est mon anniversaire. J'ai envie de partir en vacances. Mais elle n'a pas lâché. Et elle a eu raison, parce que franchement, c'était une trop bonne décision. C'était une super expérience. Et donc, heureusement qu'on l'a fait.

  • Speaker #0

    Et si on revient un peu sur la campagne Ulule, comment ça s'est organisé ? Comment vous êtes répartis les choses ? Vous en aviez déjà fait avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, on n'en avait jamais fait. En fait, on se répartit les sujets de manière assez naturelle, soit par affinité. Donc, qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que je n'aime pas ? Il y a des trucs qu'on aime toutes les deux. Et donc, parfois, on travaille à deux sur un même projet où on se répartit. Et parfois, un sujet qu'elle va détester, moi, c'est quelque chose que j'adore. Et inversement. donc pendant la campagne on était beaucoup à deux au début on faisait beaucoup de choses à deux maintenant on se répartit beaucoup plus les sujets dans un souci d'efficacité parce que l'entreprise grossit donc il y a aussi beaucoup plus de sujets en même temps mais on s'est fait accompagner et ça encore super décision de Sophie on est allé chercher un partenaire génial qui est spécialisé dans les lancements de produits et les lancements de projets Merci. Et on avait entendu parler de lui dans un podcast et on l'a sollicité. Il nous a vraiment aidé à structurer, préparer notre campagne, à justement travailler tout ce qui est publicité sur les réseaux sociaux. Tout ça, nous, on n'y connaissait rien. Et on aurait pu passer du temps pour se former là-dessus, mais je pense qu'on y aurait passé un temps fou pour un résultat moyen.

  • Speaker #0

    Vous avez sous-traité cette part.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, souvent, c'est ça, il y a des sujets où on ne maîtrise pas. Et on se dit, on va y passer un temps de dingue pour un résultat qui finalement ne va même pas être à la hauteur. Donc, ça vaut mieux de l'externaliser. En fait, on raisonne souvent comme ça.

  • Speaker #0

    Votre organisation, au final, elle fonctionne aussi beaucoup avec, justement, quelle est ma place dans cette entreprise, dans ce store-field et qu'est-ce que je vais déléguer ? C'est vrai que c'est quand même un sujet qui est important parce qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs qui ne veulent rien déléguer du tout. Et ce qui peut se comprendre aussi, parce qu'au début, justement, il n'y a pas forcément de trésorerie, etc. Et vous, au contraire, vous avez directement décidé de faire ça petit à petit. Vous avez fait grossir justement cette partie de fait délégué. Et ça a été une force pour le développement de Sisterfield.

  • Speaker #1

    Oui, parce que vraiment, on a commencé, on a mis 5000 euros chacune pour l'entreprise. Donc, c'est déjà conséquent. Mais on s'est dit... au p... pire, le risque est quand même mesuré. On retrouvera un job, on remboursera derrière, etc. Donc le risque était mesuré, mais vraiment tout de suite, de se faire accompagner par les bonnes personnes, de déléguer ce qu'on n'aime pas, parce qu'à la base, notre moteur de Sisterfield, c'est de faire un truc à deux et de faire quelque chose qu'on aime. Donc l'idée, c'est de vraiment continuer sur ces missions-là. Et de se dire que finalement, si je fais quelque chose que j'aime, « Oui, mon impact sera encore plus fort et puis je vais bien le faire parce que j'aime faire ça. » Donc en fait, ça ne me demande pas d'énergie, limite ça m'en donne. Donc en gros, c'est vraiment ça le moteur. Et finalement, tu me demandais un peu quel message on voulait faire passer avec Sisterfield. C'est un peu ça aussi, c'est de se dire, le fait de prendre soin de soi, le fait de se donner un moment d'attention, le fait d'être à l'écoute de son corps, à l'écoute de ses ressentis. Ça permet de mieux se connaître et mieux se connaître, ça permet aussi de faire finalement des choses qu'on aime, des choses qui sont importantes pour nous et faire des choses qu'on aime et qui sont importantes pour nous. Au final, ça rend service aussi aux autres, au monde, parce que c'est quelque part un peu la zone d'excellence. C'est la zone où on se sent bien, c'est la zone où on fait les choses bien.

  • Speaker #0

    Donc, si on devait résumer l'ADN de Sisterfield, c'est le bien-être et l'équilibre des femmes.

  • Speaker #1

    Oui. C'est ça ? Oui, c'est ça. et ce qui nous aide aussi beaucoup, là où la maternité nous aide. et la parentalité, le fait d'avoir aussi envie d'être présente pour nos enfants, c'est que finalement, du coup, on gagne en efficacité. Quand Sophie a la déjournée entre 9h et 16h30, t'es un peu obligée d'être efficace. Parfois, c'est un peu dur parce que on peut être un peu en mode machine et peu de temps pour nous. Et du coup, c'est là où on se dit, attends, là, je me sens moins bien. Qu'est-ce que je peux réorganiser différemment ? Mais au moins, effectivement, ça nous pousse à être efficaces et à déléguer certaines choses.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de remises en question continue, permanente. S'il y avait un conseil que tu voulais donner à la Juliette quand elle s'est lancée, ou s'il y avait une chose que tu n'aurais peut-être pas fait de la même manière maintenant avec le recul, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas trop répondre à cette question parce que...

  • Speaker #0

    Parce que justement, il y a beaucoup de remises en question en permanence.

  • Speaker #1

    Oui, mais justement, je trouve que c'est une force de jamais rien prendre pour acquis. Et en fait, notre évolution à chaque fois, c'est des grosses accélérations après des plateaux. Donc là, on se dit, attends, en fait, on a peut-être été trop optimiste. Qu'est-ce qu'on peut faire différemment ? Après, hop, re-désaccélération. Donc au final, le fait de rien prendre pour acquis et de tout re-questionner permet d'être vraiment centré, finalement, vraiment sur le côté cœur. sur ce qu'on a envie de faire. Donc, c'est plutôt ça notre fil rouge.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui t'inspire au quotidien, justement ? Qu'est-ce qui te permet de garder ce moteur, cette énergie que tu mets ?

  • Speaker #1

    Je pense quand même que même si c'est lourd pour moi d'avoir et Sisterfeel et l'accompagnement de coaching, ça m'aide beaucoup parce que les personnes que j'accompagne, mine de rien, me font aussi beaucoup travailler sur moi-même, me font prendre du recul. Et leurs questionnements peuvent être les miens. et le fait d'accompagner quelqu'un à mieux se connaître à trouver ce qui pourrait l'aider à se sentir le mieux possible finalement me ramène moi-même toujours à ça et donc ça m'aide à être sur ce filon rouge de me dire vraiment pour moi c'est hyper important de faire quelque chose que j'aime donc très souvent je me dis si ça devient trop stressant, si ça devient plus un plaisir j'ai pas d'obligation à continuer donc il faut que ça reste un plaisir pour que ça continue Merci. Je ne dis pas que tout est rose, je suis aussi hyper stressée, il y a plein de choses qui me stressent. Là, le fait que ça prenne de plus en plus d'ampleur et de me dire, ah, financièrement, en tout cas en termes de revenus, je peux commencer à être un peu plus cool, ça met aussi plus d'enjeux sur Sisterfield, là où avant c'était... dans les débuts, on ne savait pas comment ça allait fonctionner. Donc, on n'attendait pas de revenu de sister field. Donc, c'était entre guillemets que du plaisir. Là, maintenant qu'il y a cet enjeu aussi de se dire, je peux finalement arriver à attirer un revenu de sister field, ça peut me mettre aussi de la pression. Mais donc ça, ça me pousse aussi toujours à être en recherche de cet équilibre. Et je trouve que la maternité, la parentalité, moi, m'aide beaucoup à me questionner sur... En ce moment, de quoi j'ai envie ? Qu'est-ce qui est bon pour moi ? Il y a plein de décisions que je change en cours d'année. Typiquement, avant le mercredi, j'avais mes trois enfants avec moi. Tout le mois de janvier, ça a été horrible d'avoir la petite dernière parce que c'est beaucoup de conduite. Et finalement, les déjeuners, ça partait en n'importe comment. Je me retrouvais à même plus déjeuner avec les deux grands. Alors dire, finissez le déjeuner, je vais coucher la plus jeune. Et du coup, ça m'aide à me questionner, à me dire, au final, ce n'est pas forcément bon, ni pour moi parce que je ne passe pas des bonnes journées, ni pour elle parce que je suis un peu plus tendue, ni pour les deux grands parce que je n'ai aucun moment avec eux. Et donc, de me dire, là, finalement, j'avais choisi ça en ce rythme en début d'année, je décide de le changer. Et tout ça, finalement, c'est quand même en étant à l'écoute de ses besoins, en se questionnant, etc. Complètement.

  • Speaker #0

    Il y a la notion parfois de culpabilité. Quand on est entrepreneur, on se dit, je veux tout, tout, tout serrer. Alors qu'une entreprise, c'est quand même une activité, ce n'est pas un hobby, c'est une activité à part entière. Et c'est aussi important de savoir s'écouter et parfois passer moins de temps avec les enfants, mais des moments de qualité pour pouvoir aussi soi-même se retrouver et savoir se positionner.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est vrai que l'entrepreneuriat questionne beaucoup l'équilibre parce que finalement, c'est toi qui choisis. Donc... parfois je me dis mais pourquoi je m'impose ce rythme là pourquoi je fais ci, pourquoi je fais ça donc finalement je choisis le rythme que j'ai envie d'avoir je choisis l'équilibre que j'ai envie d'avoir donc je suis obligée de le questionner je peux pas me dire ah c'est mon boss qui fait ci c'est la boîte qui est comme ci, qui est comme ça mais du coup je trouve que pour moi c'est une richesse incroyable parce que ça me pousse justement à me dire mais en fait en ce moment de quoi j'ai besoin et puis l'entreprise maintenant aujourd'hui elle est comme ça, est-ce que c'était vraiment de ça dont on avait envie, comment on a envie qu'elle soit demain

  • Speaker #0

    Tu dis que c'est toi qui choisis, mais est-ce que tu n'as pas ressenti des injonctions autour de ta maternité, justement, le fait d'être à ton compte ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. Non, non. Non, et je pense que là, ça a été une richesse d'être à deux, deux sœurs, deux femmes, parce qu'il y avait cette compréhension, justement. Et que comme pour nous, ça, c'est les valeurs que nous ont transmises nos parents aussi. La famille est quelque chose d'important, la parentalité, etc., être présent pour ses enfants. Ça nous a permis de vivre des super congés maths.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi ta plus grande fierté, justement, dans toute cette aventure entrepreneuriale de maman ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense que je n'avais pas imaginé à quel point ça allait pouvoir apporter du bien-être pour les femmes qui l'utilisent. Moi, je l'ai fait sans pathologie particulière, sans inconfort majeur qui soit bloquant dans ma vie. Mais les premiers témoignages de femmes qui disaient je souffre atrocement et utiliser votre produit, ça me soulage réellement. C'est comme un petit bonbon, je ne peux plus m'en passer. Ça, c'est vraiment génial. Et pareil, Sophie, elle a souffert pendant sa grossesse et c'est pour ça qu'elle a utilisé les poches de froid. Mais c'était la grossesse, ça allait s'arrêter, etc. Et vraiment, on reçoit des témoignages hyper poignants. Et ça, c'est carrément un moteur.

  • Speaker #0

    C'est ton moteur au quotidien. Est-ce qu'il y a aussi autre chose qui t'aide les jours où c'est un peu plus difficile, les jours où les nuits ont été compliquées peut-être avec les enfants ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je me dis que c'est cyclique et qu'aujourd'hui ça ne va pas, ça ira mieux demain. Et que parfois je me dis aussi non mais là en fait je ne suis pas bien, pas dans les bonnes dispositions pour bosser. Donc je vais travailler mais ça va me prendre une énergie folle, je vais mal le faire. Alors que si je me repose aujourd'hui et si je fais juste les trucs ultra urgent prioritaire, demain je suis sûre que j'aurai une super énergie pour le faire et en fait à chaque fois ça se vérifie donc c'est encore une fois s'écouter et se dire bon bah ok là aujourd'hui j'ai pas été productive j'ai appelé Sophie Liner, on a parlé de tout sauf de Sister Phil mais bon tant pis demain je serai plus efficace demain ou après-demain donc ce qui m'aide c'est de me lâcher un peu la grappe c'est de me dire aussi tranquille Ça va aller un jour à la fois. Et si aujourd'hui, ça ne va pas, demain, ça ira. Ou si moi, ça ne va pas, Sophie, je sais qu'elle, elle s'aime des graines, qu'elle avance.

  • Speaker #0

    Vous travaillez un peu avec Sophie en to-do list que vous partagez ou pas du tout, justement ? Tu restes vraiment dans cette approche intuitive de tout le temps s'écouter, de tout le temps...

  • Speaker #1

    Non, non, non, on a quand même des to-do list. Si, si, on a quand même des outils d'organisation, de to-do list. On se voit une fois par mois parce que Sophie, on n'habite pas au même endroit, en fait. On s'appelle ? On se voit une fois par mois, ce qui nous permet de traiter des sujets différents de ceux qu'on traite par téléphone. Et si, si, j'ai quand même ma petite to-do liste avec des cases à cocher.

  • Speaker #0

    Des plannings partagés aussi, je suppose ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, exactement. Mais c'est vrai qu'on travaille quand même beaucoup au feeling de se dire tel produit, j'y crois, je le sens. Moi, ça m'aide vachement. Mais t'as vu ce qui existe ? On a envie de proposer autre chose. d'aller sur toujours les produits les plus les plus clean et les plus naturels possibles donc on travaille beaucoup finalement avec notre intuition se dire bah en fait il pourrait y avoir plein de façons de développer l'entreprise il y en a qui nous disent ah mais pourquoi vous n'êtes pas plus sur LinkedIn et pourquoi vous n'êtes pas plus là et pourquoi vous ne faites pas ci, pourquoi vous ne levez pas des fonds, bah oui c'est des super moyens de développer une entreprise mais nous c'est pas forcément là que va être notre force ou c'est pas forcément là que aujourd'hui on a envie de le faire Et donc, on s'écoute pas mal sur comment on a envie de développer l'entreprise et de se dire qu'il y a mille façons de le faire. Et que demain, si quelqu'un d'autre crée des coffrets, il le fera peut-être différemment, mais à sa façon. Et du coup, on a plutôt envie d'être fidèle à...

  • Speaker #0

    Votre énergie,

  • Speaker #1

    vos valeurs.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, pour terminer justement cet entretien, si tu devais résumer l'essence de Sisterfield en une phrase, vous pourriez peut-être inspirer aussi d'autres femmes à oser entreprendre. Ça serait quoi cette phrase ?

  • Speaker #1

    Alors, elle ne va pas forcément être super bien syntaxée, on va dire. Mais non, je pense que vraiment, c'est de s'écouter, de se connecter à ce qui est important pour soi. Aussi de se dire pourquoi je le fais, qu'est-ce que je cherche et qu'est-ce que j'ai envie de transmettre.

  • Speaker #0

    Et justement, pour toutes celles qui aimeraient réussir tout en conciliant vie de famille, entrepreneuriat, c'est quoi ton secret pour garder la motivation ? au quotidien et pas se laisser submerger par les défis ? Est-ce que tu as un conseil ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense que je ne suis pas parfaite. Il y a plein de fois où je suis sous l'eau, il y a plein de fois où je me dis « ça n'a pas du tout mon équilibre » et du coup, je le revois. Mais le conseil, c'est peut-être de se dire qu'il n'y a pas de chose parfaite et que l'équilibre de la voisine n'est pas forcément le bon équilibre pour soi. Finalement, c'est vraiment... propres à chacun parce qu'on a tous des vies ultra différentes, des enfants différents, des conjoints différents ou des situations différentes. Parfois, il y en a qui sont aussi célibataires. Donc finalement, ce qui est bon pour moi ne l'est pas forcément pour l'autre. Et donc aussi de lâcher un petit peu ces grandes règles établies et de construire sa propre façon de faire.

  • Speaker #0

    Super. Un grand merci. Merci Juliette pour avoir pris le temps de partager tous tes conseils. et ton expérience autour de cet équilibre entre la maternité et l'entrepreneuriat. Je trouve que c'est fascinant de voir comment, aujourd'hui, on peut transformer tous les défis en opportunités, parce qu'au final, c'est ce que tu as réussi à faire avec Sophie, à chaque étape de progression de ton entreprise. C'est quand même une véritable inspiration, j'ai trouvé, pour toutes les femmes. qui rêvent de se lancer dans l'entrepreneuriat et en même temps concilier la vie de famille. Il y a quand même 70% des femmes aujourd'hui en France, qu'ils soient salariés ou entrepreneurs, ou en tout cas salariés qui ont envie aussi de se lancer dans l'entrepreneuriat. C'est une motivation pour 70% des femmes aujourd'hui en France parce qu'il y a cette volonté de pouvoir tout concilier. Et malgré la difficulté, ça reste une véritable difficulté. de concilier une entreprise et une vie de famille. Mais tu l'as jusqu'ici réussi avec brio, avec succès. Alors, avant de clore cet épisode, j'aimerais te poser une dernière question. Si tu pouvais laisser transmettre un dernier message à toutes les mamans qui écoutent, qui ont envie de se lancer et qui ont peur de l'échec. Ça reste aussi une très grande peur, l'insécurité. Qu'est-ce que... pourrait être ce message ?

  • Speaker #1

    C'est une question qui me vient, c'est de me dire qu'est-ce que tu risques ? Et parfois, pas grand-chose, parfois vraiment quelque chose. Et à ce moment-là, s'il y a un risque réel, quel boulet de sauvetage je peux mettre ? Quelle sécurité je peux amener ? Mais vraiment se questionner sur, tiens, qu'est-ce que je risque ? Qu'est-ce qui se passerait si j'échoue ? Et en fait, parfois, pas grand-chose. On dit que, je ne sais plus exactement quel est le pourcentage, mais je crois que c'est plus de 90% de nos peurs qui sont imaginaires. Donc c'est aussi de questionner ça. Et parfois, elles sont vraiment réelles et ça va être financièrement, j'ai peur de ça, ça, ça. Ok, qu'est-ce que tu peux mettre du coup en place pour que ce risque financier qui est réel et qui aujourd'hui t'empêche, si c'est le risque financier par exemple, puisse t'aider ? Par exemple, moi, effectivement, le fait d'avoir gardé une activité rémunératrice à côté, je n'aurais jamais pu créer Sisterfield sans ça. Et ça m'a aidé et ça m'a apporté finalement au-delà du financier.

  • Speaker #0

    Donc quel est le filet qu'on peut mettre en place pour se protéger ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je risque ? De quoi j'ai peur ? Et si les peurs sont réelles, quelle sécurité je peux apporter pour répondre à cette peur ?

  • Speaker #0

    Merci. En tout cas, je vous invite toutes et tous à découvrir l'univers de Sister Feel et à suivre Juliette et Sophie dans leur aventure. Merci de nous avoir écoutés et n'oubliez pas, chaque pas que vous faites en tant que femme, mère, entrepreneur, vous rapproche un peu plus de vos rêves. Alors, à très bientôt pour un prochain épisode de Mumpreneur.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de la thématique

    00:00

  • Présentation de Juliette et de Sisterfeel

    01:08

  • Les défis de la maternité et de l'entrepreneuriat

    01:47

  • L'importance du soutien familial dans l'entrepreneuriat

    02:06

  • Les valeurs de Sisterfeel et l'engagement pour le bien-être féminin

    02:21

  • Les produits Sisterfeel et leurs bienfaits

    28:41

  • Conseils pour concilier maternité et entrepreneuriat

    39:51

  • Réflexions sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

    48:20

  • Conclusion et message inspirant pour les mamans entrepreneures

    01:05:11

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Description

Êtes-vous prête à découvrir comment la maternité peut devenir un véritable tremplin pour l'entrepreneuriat ? Dans cet épisode de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca reçoit Juliette, cofondatrice de Sisterfeel, une marque innovante qui place le bien-être féminin au cœur de son engagement. Juliette nous dévoile son parcours entrepreneurial fascinant, où chaque étape est marquée par ses expériences personnelles de maternité, démontrant que les défis peuvent se transformer en opportunités.



Au fil de cette conversation enrichissante, Juliette partage comment l'idée de Sistefeel a émergé de ses propres besoins en tant que maman et des bienfaits du froid, un concept qu'elle et sa sœur Sophie ont eu à cœur de démocratiser. En tant que mamans et entrepreneuses, elles ont su allier passion et profession, prouvant ainsi que le bien-être des femmes peut être au centre d'une entreprise prospère. Les défis qu'elles ont rencontrés en jonglant entre la maternité et l'entrepreneuriat sont autant d'histoires inspirantes qui résonneront avec toutes les mamans qui aspirent à entreprendre.


Juliette met également en lumière l'importance du soutien familial dans leur projet, une valeur essentielle qui fait partie intégrante de leur succès. Elle souligne combien la fabrication locale et l'insertion professionnelle sont au cœur de leur modèle d'affaires, prouvant que l'entrepreneuriat peut être à la fois éthique et rentable. À travers des témoignages poignants d'utilisatrices, elle illustre l'impact positif de leurs produits sur le bien-être des femmes, renforçant ainsi l'idée que chaque maman mérite de se sentir bien dans sa peau.


Dans cet échange riche en conseils pratiques et en inspiration, Juliette encourage toutes les mamans à oser entreprendre, à ne pas hésiter à faire le grand saut tout en conciliant vie de famille et aspirations professionnelles. Que vous soyez déjà entrepreneuse ou que vous envisagiez de le devenir, cet épisode de Mumpreneur vous offre des clés précieuses pour transformer vos rêves en réalité. Ne manquez pas cette occasion d'apprendre et de vous inspirer de l'expérience d'une femme qui a su faire de sa maternité un véritable moteur de réussite.


🌍 Rejoignez-nous pour cette discussion captivante et laissez-vous inspirer par le parcours de Juliette et l'univers de Sisterfeel. Ensemble, célébrons le pouvoir des mamans entrepreneuses et leur contribution au bien-être collectif !


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Mumpreneur, le podcast qui met en lumière les femmes qui jonglent entre maternité, entrepreneuriat et sens. Comme 70% des femmes entrepreneurs, être mère a changé mon regard sur le travail, l'équilibre de vie et la façon dont on construit un projet ambitieux, sans s'épuiser. Je suis Margaret Piette-Cuenca, maman de deux enfants et bientôt trois. Entrepreneure et... passionnés par les parcours de celles qui inventent leur propre façon d'entreprendre. Mon parcours entrepreneurial a été une véritable aventure, mais rien ne m'a autant transformée que la maternité. Chaque mardi, on part à la rencontre de femmes inspirantes qui prouvent qu'on peut conjuguer projet pro, vie de famille sans forcément sacrifier l'un pour l'autre. Et on se retrouve également tous les mercredis via la newsletter et également sur Instagram et LinkedIn. Alors abonnez-vous pour ne pas manquer les prochains épisodes. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Mumpreneur, le podcast qui met en lumière les parcours entrepreneuriaux des femmes et la manière dont elles allient maternité et entrepreneuriat. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Juliette, l'une des fondatrices de Sister Feel, une marque innovante qui révolutionne le bien-être féminin avec des produits basés sur les bienfaits du froid. Avec sa sœur Sophie, Juliette a lancé cette aventure alliant son expertise du bien-être et sa propre expérience de la maternité, pour créer des produits dédiés à l'équilibre et au confort des femmes. Dans cet épisode, nous allons découvrir comment elles ont réussi à conjuguer la maternité et l'entrepreneuriat, quels ont été les défis et les moments inspirants de leur parcours. mais aussi les valeurs fortes qui les animent, notamment leur engagement pour l'insertion professionnelle et la fabrication locale en France. Juliette nous racontera également comment cette aventure qui a commencé à la maison a pris un essor fulgurant et comment elle a réussi à maintenir un équilibre entre sa vie de maman et son rôle de cofondatrice d'une entreprise à succès. Alors, préparez-vous à un échange passionnant et inspirant sur l'entrepreneuriat au féminin et les défis récompenses de la maternité dans le monde des affaires. Alors bienvenue Juliette, je suis revenue t'accueillir aujourd'hui pour le podcast de Mumpreneur. Je pense que la première fois qu'on s'est rencontré, c'était lors de l'Assemblée Générale pour la maison de naissance à Tourcoing, qui était encore un projet à l'époque, et aujourd'hui ça a été validé ce projet. Et tu étais enceinte à ce moment-là de ta petite-fille, si je me rappelle bien, tu cherches le nom. Encore un prénom pour ta petite fille. Est-ce que tu peux te présenter, présenter aussi peut-être tes enfants et présenter ta sœur,

  • Speaker #1

    Sophie ? Moi, je m'appelle Juliette. J'ai 38 ans, bientôt 39. J'habite dans la métropole lilloise et j'ai créé avec ma sœur Sophie, qui a un an et demi de plus que moi, qui a 40 ans, Sister Feel. Et moi, j'ai trois enfants, un garçon de 9 ans, une petite fille de bientôt 7 ans et une autre de 2 ans, celle dont j'étais enceinte quand on s'est vus. Et Sophie, elle a quatre enfants, une fille de 11 ans et trois garçons, un de 9 ans, un de 6 ans et demi et un de 3 ans.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et bien, comment l'idée de SisterFeel est née ? Moi, j'ai toujours beaucoup aimé tout ce qui était méthode de bien-être naturel. Effectivement, avec la... Les grossesses, c'est une période où on ne peut pas prendre de médicaments. C'est aussi une période où on expérimente la puissance du corps humain. Et notamment pour la naissance de ma deuxième fille, pour laquelle je me suis préparée avec une sophrologue, en me disant, tiens, pourquoi pas essayer d'accoucher, on va dire de manière, je crois que c'est physiologique, le bon terme. Et donc, je me suis préparée avec cette sophrologue et un bouquin qu'une cousine m'avait donné. Et j'ai fait tous ces exercices de respiration, etc. qui m'ont beaucoup aidé. Et le jour J, le jour de la naissance, il se trouve qu'effectivement, c'est comme ça que j'ai accompagné la naissance de ma fille. Et ça a été une révélation, oui, sur la puissance du corps. Vraiment, de se dire que c'est incroyable, la grossesse, la naissance, etc. Et donc, ça a renforcé effectivement tout cet attrait que j'avais pour tout ce qui était méthode de bien-être naturelle. Et j'ai une de mes grandes sœurs, enfin une autre, pas Sophie, une autre, Émilie, qui me dit un jour « Ah, j'ai essayé un truc génial ! » Enfin, j'ai vu quelqu'un qui parlait de ça. Tu utilises du froid, tu places des poches de froid au niveau périnéal, c'est top, ça aide pour la circulation, pour le sommeil, pour le transit, pour le bien-être, etc. Au début, je les regardais avec des grands yeux. Je pense un peu la réaction de tout le monde quand on entend parler de ça. Mais voilà, par curiosité, je me suis quand même renseignée et je trouvais que ça avait l'air top. Donc, j'ai expérimenté pour moi sans pathologie particulière, mais vraiment dans une quête de bien-être. Et c'est vrai que ça a été une vraie clé d'entrée pour moi pour porter plus attention à mon bien-être. Donc, ça m'a aidé aussi à être plus à l'écoute de mes ressentis. À ce moment-là, j'étais aussi en train de me former au coaching, donc voilà... Pas mal sur tout ce qui était développement personnel, effectivement être à l'écoute de ses besoins, etc.

  • Speaker #0

    Il y a des coachs à côté, c'est important de le signaler aussi.

  • Speaker #1

    Oui. Et du coup, cet outil a vraiment été une clé d'entrée pour être à l'écoute de mes ressentis, pour me sentir mieux, pour faire attention à mon alimentation, aux mouvements, etc. Et j'ai vraiment trouvé ça génial. Et effectivement, Sophie, elle, était enceinte. Donc, en effet, elle était bien enceinte au moment de l'idée de Sisterfield.

  • Speaker #0

    Et tu lui en as parlé ?

  • Speaker #1

    Et je lui en ai parlé. Elle m'a dit « Non, je suis beaucoup trop frileuse. Jamais je n'essaierai ça. » Et je disais « Mais non, au contraire, essaye. » Justement, ça permet d'être de moins en moins frileuse parce que ça renforce les phénomènes adaptatifs du corps à la température. Et bon, elle n'était pas très emballée. Mais finalement, c'est sa sage-femme qui, pour l'aider à soulager des problèmes au niveau de la zone intime, Elle lui a dit, mettez du froid, vous allez voir, ça va régler vos problèmes de circulation. Vous prenez une serviette hygiénique, vous la trempez dans l'eau, vous la mettez au congélateur et vous allez voir, le froid va vous aider. Et là, elle s'est dit, attends, ça me fait penser au truc de Juliette. Donc voilà, elle m'a rappelé, elle a utilisé ça et effectivement, ça l'a vraiment beaucoup soulagé pendant sa grossesse. Et après, on en a parlé à notre père qui est médecin, retraité aujourd'hui, mais qui nous a tout de suite dit, enfin lui, il est gastro-entérologue, donc il nous a tout de suite dit. Il dit, bah oui, moi, le froid, je le recommandais toujours pour les hémorroïdes. Enfin, le froid, on l'utilise toujours en médecine. Et en fait, au début, il était assez intrigué sur le fait de placer du froid à ce niveau-là. Mais il s'est passionné pour le sujet. Il a creusé, il a lu plein d'articles scientifiques qui nous envoyaient, qui nous aidaient à vulgariser et à comprendre. Et il nous a dit, bah oui, en fait, il y a vraiment beaucoup d'aspects positifs du froid, à la fois localement. Et ça, on connaît bien les effets. de l'application locale du froid, mais aussi sur tout ce que vous pouvez ressentir sur le sommeil, les gens de l'eau, le transit. Et il nous a aidé à comprendre tous ces mécanismes et à se dire, il y a vraiment quelque chose d'intéressant autour de l'application du froid. Et pour autant, il y a déjà des produits qui existaient sur le marché, mais que nous, on ne trouvait pas pratiques, pas confortables, pas faciles dans nos quotidiens de maman, justement. Et quand on parlait à nos copines de cette méthode en disant, mais vraiment, c'est trop bien, essaye pour ci, essaye pour ça. Il disait, oui, ça donne envie sur les bienfaits, mais quand tu montres ce que tu utilises, ça ne me donne pas du tout envie. Et c'est comme ça qu'on s'est dit, franchement, on a envie de démocratiser, de contribuer à démocratiser cette méthode qui existait déjà, mais avec quelque chose de pratique, moderne, confortable, de vraiment guider. Parce qu'au début, on se pose beaucoup de questions. Donc, on a préparé tout un petit livret explicatif. Et c'était un vrai pari, parce qu'au début, les gens nous regardaient en disant, quoi, c'est quoi votre truc ? En tout cas, ça ne laisse jamais indifférent. soit c'est quoi votre truc et les gens restent là-dessus. Soit effectivement, ils sont un peu surpris, mais après, avec les explications, il y en a beaucoup qui sont finalement attirés et qui ont envie de tester.

  • Speaker #0

    Et du coup, vous avez eu envie à ce moment-là, vous avez eu l'impulsion pour aller dans ce projet entrepreneur.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, avec Sophie, on s'était déjà dit qu'on voulait travailler ensemble depuis très longtemps. Sophie, elle a été déjà entrepreneur, elle avait une marque de bijoux avant, mais elle avait envie de... d'aller vers un autre projet. Et moi, à ce moment-là, j'étais en train de me former au coaching. J'avais des missions en freelance, mais j'étais assez libre dans mes activités professionnelles. Et du coup, on s'est dit, on fait quelque chose à deux. Mais au début, on n'était pas du tout parti sur cette idée-là. On était parti sur quelque chose qui n'avait rien à voir. Et c'est Sophie qui me dit, après justement, quand on en est parlé avec notre père, qui me dit non, mais en fait, il faut absolument qu'on fasse ça. Vraiment, tout ce qui est problème de santé, de bien-être féminin, c'est encore trop tabou. « Regarde, toi, ça t'a aidé vraiment à te sentir mieux de manière globale. Moi, ça m'a aidé à me sentir mieux sur cette pathologie particulière. Proposons quelque chose qui soit vraiment sympa et qui donne envie aux gens de sauter le pas. »

  • Speaker #0

    Et ça a été quoi vos premiers pas dans cette aventure entrepreneuriale ? J'ai vu que vous étiez à Eurasanté. Oui. Vous avez tout de suite commencé à Eurasanté et puis après, pour pouvoir justement vous entourer d'experts ?

  • Speaker #1

    Non, on s'est fait... Des journées de travail où on s'écrivait, comment on imaginait les choses. Moi, dans mes expériences passées, j'ai toujours bien aimé travailler sur la vision, sur le sens. Et du coup, au début, on est beaucoup parti sur qu'est-ce qu'on a envie de partager. Et finalement... finalement, oui, ça nous amuse d'entreprendre, mais ça nous amuse parce qu'on est contentes de le faire à deux et parce que quel message on veut faire passer. À la base, c'était ça aussi. Donc, on a surtout beaucoup travaillé sur en quoi, pour nous, ce rituel bien-être, il est important, qu'est-ce qu'il nous apporte et qu'est-ce que ça nous permet de passer comme message aussi. Donc, on a, au début, beaucoup travaillé là-dessus. Et après, moi, j'adore tout ce qui va être fabrication, etc. Donc, j'ai cherché... On a réfléchi au produit idéal. Pour nous, ce serait quoi ? Qu'est-ce qui nous aurait aidé ? Qu'est-ce qu'on aimerait avoir comme produit ? Du coup, il faut qu'on trouve des personnes pour nous aider à le fabriquer. Et donc après, on s'est mis en quête. Mais il y a eu toute une première année où finalement, c'est du temps long. Parce que c'est beaucoup de réflexion et des rendez-vous. Mais j'ai mis un an avant de trouver le bon fabricant.

  • Speaker #0

    D'accord. Et tout ça avec, on rappelle, des enfants en bas âge aussi. Une vie active dans la maternité également. Comment justement vous avez réussi à lancer un projet ? Parce que lancer un projet, on sait que ça demande beaucoup de temps, justement, d'énergie. Comment vous avez trouvé cet équilibre, justement, entre la maternité et le lancement dans l'entrepreneuriat ? Et c'est quoi les plus gros défis que vous avez pu rencontrer ?

  • Speaker #1

    En fait, ça s'est fait assez naturellement. Quand je réfléchissais un peu à comment... Comment aborder les choses ? Moi, j'ai toujours vu comme une opportunité, finalement, le fait d'avoir des enfants. Finalement, c'est parce que j'ai eu des congés maths que ça m'a permis d'être en retrait de mes activités professionnelles précédentes et que ça m'a permis de prendre du recul et de penser à d'autres choses. C'est parce qu'on a eu des enfants, et notamment, je parle pour Sophie, j'espère que je retranscrirai de manière juste. la perception que j'en ai, mais c'est parce qu'elle a eu des enfants qu'elle s'est dit, finalement, le rythme que j'ai dans cette entreprise, avec les horaires de bureau, ça me convient moins bien, j'ai envie d'un autre équilibre. L'entrepreneuriat, finalement, auquel elle pensait déjà, mais c'est peut-être le moment de le faire. Donc finalement, on l'a plutôt vu toutes les deux comme des opportunités.

  • Speaker #0

    Et le fait aussi de travailler ensemble, rajouter pour beaucoup, travailler en famille, c'est aussi de nouveaux défis. Donc là, entreprendre au féminin, c'est aussi... Des filles à part entière, en étant dans la maternité et en plus en famille, c'est aussi un autre équilibre à trouver. Comment vous avez réussi à aussi trouver cet équilibre dans la collaboration entre sœurs ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au final, c'est un atout parce qu'effectivement, dans la première année de Sister Feel, dans cette phase de réflexion, de créer les statuts, d'avancer vraiment sur les premières étapes. Sophie était enceinte. Et elle a eu son petit bébé, elle s'est mise en pause, mais finalement, moi, j'avais déjà eu des enfants, je savais ce que c'était. Et je pense qu'au final, c'était pareil, un atout, parce que je savais que sa priorité à ce moment-là, c'était de s'occuper de son fils. Et du coup, oui, je pense qu'il y a une certaine écoute, une certaine compréhension. Et pareil, quand après, moi, j'ai eu ma fille, ma dernière, en 2023, l'entreprise avait déjà officiellement un an. En tout cas, ça faisait déjà un an qu'on commercialisait nos produits. Et pareil, elle a été hyper compréhensive, elle a repris la main. Je pense que ça nous a plutôt aidé d'être sœurs. Et avant tout, on privilégie notre lien de sœurs. Et donc ça, ça nous aide beaucoup à ne pas laisser de sujet moisir. Parce que dès qu'il y a quelque chose qui peut être plus compliqué dans la relation ou des décisions sur lesquelles on n'est pas d'accord, en fait, très vite, on s'en parle parce qu'avant tout, on veut préserver notre lien de sœurs. et du coup du coup, surtout pas laisser cette aventure éventuellement gâcher notre relation et que ça puisse aussi avoir des répercussions sur la famille de manière plus large, avec nos autres frères et sœurs, avec nos parents, etc.

  • Speaker #0

    Donc, ça a été un véritable avantage au final de pouvoir être reprendre entre sœurs. Et tu parlais de la famille, tu as parlé tout à l'heure de ton papa qui a vraiment été, on va dire, moteur au final dans ce projet aussi. On sait que les projets d'entreprise, d'entreprenariat, C'est essentiel quand la famille est en soutien, elle a un moteur aussi dedans. C'est très difficile d'entreprendre quand on est tout seul. Là, tu parlais de ton papa qui t'a soutenu. Est-ce que tous les membres de ta famille vous ont soutenu, même si le projet semblait ambitieux au début, ou en tout cas inconnu ? Comme tu disais, ce n'était pas forcément quelque chose que les personnes connaissaient, ou au contraire, tu as rencontré quand même des défis, des difficultés à ce niveau-là ?

  • Speaker #1

    Non, je pense qu'ils ont plutôt été soutenants. Mes frères, ils sont plutôt dans l'humour, etc. Donc, ils blagaient autour de ça. Mais je pense qu'ils étaient assez intrigués et plutôt assez encourageants. C'est un de nos frères qui nous a aidés à trouver le nom. au début en blaguant, en disant vous n'avez qu'à appeler ça Sister Freeze en référence à Mister Freeze. On a trouvé ça hyper marrant, mais on s'est dit le côté freeze ne nous va pas et justement on est plutôt allé sur le côté feeling, le ressenti parce que c'était vraiment le message qui nous tenait à cœur. Donc finalement chacun un petit peu sa pierre à l'édifice dans le projet. Notre maman nous soutient à fond. Hier elle était encore là. Je n'ai pas grandi ici, donc elle était de passage dans la région. Je lui ai montré les nouveaux produits, etc. Elle nous aiguille vachement, elle est hyper soutenante. Et non, les autres frères et sœurs, beaux-frères, belles-sœurs, soutiennent aussi.

  • Speaker #0

    C'est top d'avoir ce soutien.

  • Speaker #1

    On a une sœur qui est infirmière et qui, du coup, nous a... nous aiguille aussi sur le côté bien-être, santé. Non, franchement, c'est... À la fois, parfois, il y a de la blague, mais il y a toujours beaucoup d'encouragement, même sur la partie production. Mon frère aîné... qui a pu m'aiguiller à un moment donné quand j'avais des sujets. Donc, non, non, c'est plutôt sympa.

  • Speaker #0

    Donc, une aventure familiale. Oui, car tu avais réussi, Sophie et toi, à embarquer toute la famille autour de toi.

  • Speaker #1

    Oui, sans que ça prenne, enfin, avec la volonté que ça ne prenne pas non plus trop de place. Enfin, quand on est en famille avec les autres, s'ils nous en parlent ou parfois ça arrive que le sujet arrive, mais nous, on ne va pas se faire nos réunions en plein milieu d'un déjeuner de famille. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Et justement, Là, on a parlé de l'entrepreneuriat, les prémices du projet, comment la maternité, ça a un peu été le moteur dans tout ça. J'aimerais bien qu'on revienne sur, justement, Sisterfield, la mission de Sisterfield. Tu l'as un petit peu présentée. C'est quand même un sujet, j'ai envie de dire, révolutionnaire. Alors, même si ce sont des pratiques qui sont ancestrales. le froid ça a toujours été utilisé tu en parlais tout à l'heure par exemple avec ton papa médecin qui aussi l'avait toujours recommandé tu en parlais avec la sage-femme de Sophie qui l'a recommandé aussi et en même temps il n'y avait pas d'application moderne de l'utilisation du froid comment en fait quand vous avez annoncé ce concept ça a été accueilli par l'audience ? Au début Comment ça a été vu, cette notion d'utilisation du froid ?

  • Speaker #1

    Je pense que ce qui a aidé, c'est effectivement de faire écho à la science, aux usages qui peuvent exister depuis longtemps. Mais on a plutôt eu un super écho, et là où on a été finalement surpris, c'est par les professionnels de santé. et du bien-être. Et très vite, en fait, beaucoup de kinés, de sages-femmes, d'ostéos, de naturopathes qui souvent connaissent cette méthode, nous ont sollicité en disant « mais c'est génial comme astuce parce que ça reste une astuce, ça ne soigne pas, mais ça aide à supporter beaucoup d'inconforts. Pour mes patientes, je vais pouvoir leur en parler. » Enfin, en gros, un accueil plutôt hyper favorable de se dire « c'est un outil en plus pour les femmes » . et c'est simple et c'est naturel et pour toutes celles qui peuvent pas prendre de médicaments ou qui veulent pas, ça peut vraiment être une super aide. Donc on a plutôt eu un super accueil et finalement parfois de entre guillemets de personnes dont on s'y attendait pas forcément typiquement à partir du moment où on a créé notre compte Instagram il y a tout de suite eu beaucoup de personnes qui souffrent d'endométriose, qui se sont abonnées en disant ah bah moi je connais, j'utilise etc. Parce que c'est des femmes qui souffrent tellement qu'elles ont eux. étaient justement chercher très large des solutions et qui expérimentent beaucoup de choses pour essayer de soulager leur douleur. Et le froid étant anti-inflammatoire et anti-douleur, pour beaucoup de femmes, pas toutes, parce qu'il y en a qui le supportent moins bien, qui vont préférer la bouillotte, par exemple. Mais ça a été un vrai outil. Donc voilà, nous, on a découvert aussi au fur et à mesure des applications qu'on ne soupçonnait pas, parce que nous, on ne l'avait pas expérimenté de cette façon-là. Mais non, il y a plutôt eu un bon accueil, plutôt à un Un accueil de se dire, tiens, c'est surprenant, mais ça m'intrigue, j'ai envie d'en savoir plus. Les gens sont quand même curieux. Et il y a quand même aujourd'hui une tendance au bien-être, à prendre soin de soi, etc. Aussi à détabouiser la zone intime féminine. Et je pense que mine de rien, ça intrigue parce qu'on ne parle pas de mettre du froid sur le poignet. C'est vraiment au niveau de la zone intime. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et peut-être que tu peux un peu nous montrer le produit en tant que tel. Moi, j'avais vu sur Internet, sur votre site Internet, donc sisterfield.fr, que vous répertoriez tous les bienfaits. Et c'est assez hallucinant. Il y avait meilleur transit, favorise la circulation sanguine, brûle les graisses, effet détox. On est vraiment sur de nombreux bienfaits. Est-ce que, je suppose, vous avez eu pas mal de super retours ? Est-ce qu'il y a un témoignage que tu as envie de partager d'utilisatrice, justement, de Sisterfield ? Peut-être montrer un peu comment ça se présente ?

  • Speaker #1

    Donc, en fait, c'est une poche de froid. C'est une poche qu'on met au congélateur et qui rafraîchit. Et en fait, une fois qu'elle est froide... On la place dans un étui en coton qui, lui, va se clipser autour du sous-vêtement comme une serviette hygiénique. Et l'idée, c'est... Enfin, voilà, du coup, ça a une forme ergonomique qui vient quand même épouser cette forme, enfin, cette partie du corps. Et l'idée, c'est de profiter des bienfaits du froid pendant à peu près une heure. Le froid, il se diffuse pendant à peu près une heure. Et en fait, il y a deux niveaux d'action. Il y a effectivement toute l'action locale du froid, donc sur la zone pelvipérinéale. Donc le côté antidouleur, anti-inflammatoire et vasoconstricteur. Donc ça, c'est un effet sur la circulation sanguine. Donc pour tout ce qui est douleur de règles, douleur post-accouchement, œdème, varice, douleur d'endométriose, hémorroïde, congestion pelvienne. Vraiment, dès qu'on a de la douleur, de l'inflammation ou un problème circulatoire au niveau pelvi-périnéal, le froid agit selon ces trois propriétés. Et le deuxième niveau d'action qui est vraiment global sur le corps, c'est que le fait d'appliquer du froid au niveau de la zone périnéale, ça crée un choc thermique. Donc en fait, ça envoie un message d'alerte au cerveau. Attention, le corps est en train de se refroidir. Normalement, il est censé être à 37 degrés pour que les cellules et l'ensemble du corps fonctionnent normalement. Donc attention au danger, il faut que la température se réchauffe ou se maintienne à 37 degrés. Et pour maintenir et réchauffer le corps, Il y a toute une série de mécanismes qui se mettent en place, dont de la libération d'hormones type endorphine, sérotonine, dopamine, qui elles vont jouer sur une sensation de bien-être, sur une sensation de légèreté, sur l'effet coup de fouet, sur le sommeil aussi. Si on porte Sisterfield dans la journée ou le soir au coucher, ça a un impact sur le prochain cycle de sommeil. Donc ça pour le coup, on reçoit beaucoup de témoignages de femmes qui l'utilisent dans ce cadre-là. Ça joue aussi sur tout le système circulatoire du corps. Donc, toutes celles qui vont souffrir de jambes lourdes, etc., ça peut aider. Et ça joue en effet aussi sur le transit, parce que le froid va venir réactiver les contractions des fibres musculaires de l'intestin. Et donc, ça aide pour la dernière phase du transit. Et donc, pas mal de femmes qui souffrent de constipation, ou même de prolapsus, de descente d'organes, ou qui ont un périnée affaibli et sur lequel il ne faut pas trop forcer, elles l'utilisent aussi pour faciliter l'évacuation des selles.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des contre-indications ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a des contre-indications. Les principales, c'est en cas d'extrême fatigue, parce que quand même, ça vient mobiliser de l'énergie. Dans ces cas-là, il vaut mieux éviter. Par prudence pendant la grossesse. Nous, en tout cas, on conseille de toujours, pendant le premier trimestre de grossesse ou pour les grossesses dites à risque, de toujours demander l'avis du médecin ou des professionnels de santé qui accompagnent à ce moment-là pour être sûr que ce soit OK. C'est vraiment une mesure de prudence, mais il faut l'appliquer parce que c'est une période fragile. Et pour des personnes qui vont souffrir du syndrome de Raynaud, qui est une sorte d'hypersensibilité au froid, parce que comme ça vient réduire le calibre des vaisseaux sanguins, ça peut comporter un risque. Après, dans le cas du syndrome de Raynaud, encore une fois, il y a plusieurs stades. Donc, on a beaucoup de personnes qui nous écrivent, à qui on... recommande d'en parler aux pros de santé qui les accompagnent et après le pro de santé, selon les cas, parfois dit que c'est ok. Voilà les principales contre-indications.

  • Speaker #0

    Alors là, pour les personnes qui vont écouter et pas regarder sur YouTube, peuvent pas voir, mais en tout cas, c'est vraiment, le design est vraiment ultra moderne et super joli. Vous avez décidé de justement tout faire ici, localement. De la création graphique, jusqu'à la réalisation. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que ça fait partie des valeurs aussi fondamentales de Sisterfield, que vous vouliez intégrer, le fait de faire de manière locale. Et j'ai cru entendre, comprendre en tout cas, qu'il y avait cet enjeu de réinsertion professionnelle qui était ultra importante pour votre marque.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est vrai qu'on s'est dit, quitte à créer une entreprise en 2021, nous, ça correspondait à nos valeurs de le faire en France. le plus possible. Donc au début, tout était 100% français. Et effectivement, moi, j'ai travaillé dans le secteur textile avant. Donc je connaissais un petit peu, j'avais quelques contacts et c'était important pour moi. Je sais que dans le Nord, il y a... Il y a beaucoup de choses qui se passent au niveau textile, donc j'ai vraiment cherché autour de moi. Et c'est vrai que ce qui est génial aujourd'hui, c'est que la plupart de nos partenaires sont dans un rayon de 35 km autour de chez moi. Et je trouve ça vraiment chouette de pouvoir aller voir effectivement le fabricant de tissus, d'aller voir l'atelier de confection, d'aller voir notre imprimeur qui imprime tous nos supports de communication. Et en effet, on a trouvé un atelier de confection qui est à Léquin. qui s'est créée en 2020 pour fabriquer des masques et qui aujourd'hui emploie plus d'une centaine de personnes en réinsertion professionnelle. Donc c'est des gens qui sont éloignés de l'emploi de par leur situation personnelle et qui bénéficient d'un accompagnement spécifique pendant maximum deux ans pour se former à un métier, ou s'ils ne connaissent pas encore les métiers de la confection ou parfois ils ont déjà les compétences. Mais en tout cas, ça leur permet de remettre un pied dans le... du travail. Et du coup, parfois, c'est aussi une aide à titre social, personnel, etc. Et aujourd'hui, il y a à peu près, ça dépend des semaines, mais entre 6 et 8 personnes qui travaillent à temps plein pour confectionner les produits Sisterfield. Donc pour nous, ça fait partie des grandes fiertés de l'entreprise de se dire que grâce à l'entreprise, il y a 6 à 8 personnes qui sont à la base dans une situation fragile qui bénéficient d'un emploi.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas justement un défi. Aujourd'hui, tout le monde cherche à délocaliser justement parce qu'on parle de rentabilité. Quand on parle d'entreprise, le but, c'est d'être le plus rentable possible. Quels sont les défis ? Est-ce que ça reste accessible quand même de pouvoir justement tout faire ici, localement ? C'est une vraie prise de risque aussi en termes de rentabilité ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors après... Comme on l'a pensé dès le début, on l'a intégré tout de suite à notre structure de coût. Et on a commencé vraiment petit, vraiment avec les moyens du bord, avec des petites quantités, etc. Mais on a tout de suite demandé à l'atelier de confection, et le jour où on atteindra telle quantité, combien ça va nous revenir ? Et donc on a intégré cette projection-là dans nos coûts, en se disant qu'on ne fait pas payer les petites quantités du début, mais on intègre ça et finalement on y est assez vite arrivé. Donc non, moi, je le vois plutôt comme une opportunité. Je trouve ça génial de pouvoir aller voir la fabrication de mes produits à 15 minutes de voiture.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu aimerais pouvoir dire à des femmes qui souhaitent entreprendre, justement, dans des pratiques, dans des productions locales, avec ce côté insertion professionnelle, par crainte des coûts et de la rentabilité ?

  • Speaker #1

    Si c'est une conviction forte, je pense que tout le modèle ne doit pas reposer là-dessus. Parce que vraiment, nos clientes, elles n'achètent pas parce que c'est fabriqué en France et de manière responsable. C'est le petit plus. Donc, il faut aussi penser à la qualité du produit. En fait, il faut que le produit proposé soit en lien finalement avec ce coût-là. Donc, il faut penser à un produit vraiment le mieux possible. Apporter un niveau de qualité qui soit en lien avec ce prix. et pas tromper, vraiment d'être sur un bon niveau de qualité. Après, c'est le petit plus. Je pense que d'ailleurs, finalement, on ne communique pas tant que ça sur le fait que ce soit fait en France, que ce soit fait de manière responsable, etc. Donc, je ne pense pas que nos clientes, elles achètent pour ça. Donc, je pense qu'il faut vraiment penser aux produits.

  • Speaker #0

    Pour autant, ça s'intègre vraiment dans votre ADN d'entreprise. C'est vraiment dans vos enjeux aujourd'hui. sociaux. Est-ce qu'il y a d'autres valeurs que vous aimeriez étendre, valeurs sociales, environnementales, économiques, pour la suite ? Est-ce qu'il y a des projets d'aller plus loin, peut-être avec d'autres produits ?

  • Speaker #1

    Oui, on a un gros sujet de développement produit aujourd'hui, parce qu'effectivement, ça, ça reste notre produit phare. Mais, nous, on a aussi plein d'autres rituels bien-être qu'on utilise à titre perso et qui nous aident aussi beaucoup. Donc, on est en train de de développer et de proposer pour Sister Feel. Et c'est un enjeu de se dire que, effectivement, celles qui adhèrent au fait de prendre soin de soi naturellement, de manière simple, il peut y avoir d'autres choses qui peuvent aider. Et finalement, notre fil conducteur, c'est vraiment ça. C'est vraiment les méthodes de bien-être naturelles qui permettent d'être à l'écoute de son corps, d'être à l'écoute de ses besoins, de ses ressentis, et qui vont permettre de soulager vraiment Merci. efficacement des inconforts. On n'est pas dans la médecine dans le sens où ça ne vient pas soigner, mais ça vient vraiment être le coup de pouce qui permet de se sentir mieux.

  • Speaker #0

    Donc là, j'ai vu que vous aviez lancé des infusions aussi. Je pense qu'il y en a trois sur le site internet. Une infusion bien-être. Est-ce qu'il y avait d'autres produits encore derrière que vous aimeriez lancer ?

  • Speaker #1

    Oui, on a beaucoup de produits dans les tuyaux, on va dire. Donc il y a effectivement des infusions qui vont cibler des pathologies pour lesquelles nos utilisatrices viennent chercher aussi les poches de froid. Donc, il y en a une pour le bien-être, le sommeil, une pour le transit, une pour tout ce qui va être douleur, douleur pelvienne et une pour tout ce qui est jambes lourdes. Et donc, ça, on les a fait formuler avec Nathalie Fagianelli, qui est docteur en biologie et phyto-aromatologue et qui nous a aidé sur la formulation des tisanes pour venir choisir les plantes qui aident. Et là, on a proposé aussi un bandeau pour les motos. de tête. Donc, c'est un bandeau qui se met autour de la tête et qui utilise la même poche de froid. Et on sait que le froid aide vraiment à soulager les migraines. Et après, là, on a cinq autres produits qui vont sortir entre fin mai et mars l'année prochaine.

  • Speaker #0

    Ah oui, ça fait énormément, au final, d'investissements, là, actuellement, sur le développement des produits et des gammes.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, on s'est vraiment lancé, on va dire, un peu avec les moyens du bord, de manière sérieuse, dès le début. Mais voilà, en y allant petit à petit, en se disant, on teste, on va voir si ça marche, comment ça répond, etc. Donc, on a mis du temps à développer une poche de froid qui soit vraiment satisfaisante. Au début, on avait un autre dispositif qui était génial, qui était fabriqué en France. Donc ça, pour nous, c'était top, mais qui avait une durée de vie limitée dans le temps. Et donc, en fait, ce n'était pas pleinement satisfaisant. Donc, on a passé un an et demi à trouver un fabricant qui puisse avoir la même qualité de froid, donc qui ait plutôt de la fraîcheur, mais avec un produit qui soit vraiment durable. Et donc, ça, malheureusement, aujourd'hui, on n'a pas réussi à le faire en France, ni même en Europe. Au début, on était aussi en contact avec des fabricants en Belgique, mais par rapport à nos quantités, ça ne passait pas. Donc, voilà, pour le moment, c'est fabriqué en Asie. Mais notre volonté, c'est vraiment, à partir du moment où on atteindra un niveau de quantité suffisant, de pouvoir re-solliciter des industriels français ou européens pour le refabriquer ici.

  • Speaker #0

    Donc là, le développement des gammes de produits, la recherche des fournisseurs, c'est quand même un travail à temps plein, même si tu me disais que tu étais coach à côté. Et en plus, être mère de trois enfants... Comment ça s'organise, en fait, une journée dans la vie de Juliette ? Et puis peut-être, si tu sais parler un peu au nom de Sophie, comment ça s'organise aussi pour elle ?

  • Speaker #1

    En fait, déjà, l'idée, c'est de se définir l'équilibre qu'on souhaiterait, effectivement, en termes d'amplitude horaire, de nombre de jours travaillés, même si cet équilibre, il change tout le temps. En tout cas, pour moi, il change régulièrement. et donc je leur questionne souvent mais par exemple pour moi je m'étais dit que j'avais envie d'avoir des amplitudes horaires classiques donc je travaille de 9h à 19h et par contre la règle c'est que je ne travaille pas le mercredi comme ça je suis avec mes enfants mais ça c'est la règle en théorie finalement j'aime quand même beaucoup travailler et j'aime beaucoup travailler sur Sisterfield donc ça m'arrive régulièrement de faire garder mes enfants le mercredi matin et de retravailler Merci. Mais la théorie, c'est que je ne travaillais pas le mercredi, mais la pratique, ça arrive plus souvent. Et effectivement, j'ai une autre activité à côté où je me suis formée au coaching. J'accompagne des personnes en bilan de compétences. Et je ne sais plus ce que je voulais dire. Quand tu t'organises,

  • Speaker #0

    justement, ton activité de coaching, elle rentre ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, en fait, finalement, c'est assez souple parce que c'est moi qui fixe les rendez-vous. Et du coup, ça me permet de les placer à des moments où, par exemple, si avec Sophie, on va à un congrès de sage-femme, de kiné, de gynécologue, je sais que pendant ces deux jours-là, je peux ne pas avoir de rendez-vous de coaching à côté. Donc, ça me laisse pas mal de flexibilité. Mais c'est vrai que j'ai des journées qui sont très, très denses. Parce qu'à la fois, je travaille sur Sisterfield. Après, j'ai des rendez-vous de coaching où je dois être très concentrée. Parfois, ça implique aussi de l'émotion de temps en temps. Donc, c'est vrai que parfois, j'ai beaucoup d'ambition de retravailler après mes rendez-vous de coaching, mais je n'y arrive pas toujours. La règle, pareil, c'est que je ne retravaillais pas le soir, mais il y a des périodes où je règle mon ordi aussi. Donc, il n'y a finalement pas une semaine qui se ressemble. Mais mon quotidien est quand même bien chargé. Après, il faut savoir que j'aime beaucoup travailler aussi, donc ça ne me dérange pas. ça me va comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu travailles les week-ends aussi ?

  • Speaker #1

    Non, je ne travaille pas les week-ends. Ça nous arrive de temps en temps quand il y a des congrès de professionnels de santé, mais sinon je ne travaille pas les week-ends.

  • Speaker #0

    Moi, je me demande un peu la place de ton conjoint aussi dans tout ça. On sait quand on est investi dans une entreprise, c'est important aussi d'avoir un soutien à ses côtés en permanence, que ce soit pour la charge mentale. Voilà. pour pouvoir s'occuper aussi des enfants. Comment ça s'organise un petit peu avec ton conjoint ?

  • Speaker #1

    Ça s'organise, enfin pareil, l'équilibre se construit au fur et à mesure parce qu'au début, avant de créer Sisterfield, j'étais à mon compte, mais c'est une activité que j'avais créée petit à petit. Donc j'ai aussi eu une période de chômage pendant laquelle finalement j'avais plus de temps pour m'occuper de la maison, des enfants, etc. Donc finalement, quand après je bascule sur Sisterfield, il faut un peu réadapter parce que l'équilibre s'était construit comme ça. Il est entrepreneur lui ? Non, il est salarié mais non ça se fait au fur et à mesure moi j'ai pas forcément de conseils à donner parce que je pense que ça dépend de chaque couple mais en tout cas il est là, il est soutenant et effectivement ça reste plus moi qui vais gérer l'organisation du quotidien euh Donc, ces tâches restent quand même plus sur moi. C'est plus moi qui cherche la nounou, la brief. Tous ces sujets-là, c'est plutôt moi qui m'occupe de l'organisation des vacances, des centres aérés, aller faire la queue pendant deux heures pour être sûre d'avoir la place pour le centre aéré. Tout ça, c'est plutôt moi qui le fais. Mais il y a plein d'autres choses qu'il fait et ça s'organise.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'aventure entrepreneuriale pour lui, en tout cas ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Il préfère justement, ou vous avez préféré, souvent dans les cours. couple, il y en a toujours un qui reste salarié pour la sécurité aussi financière. On parle de stabilité aussi. Là, ça s'est fait assez naturellement.

  • Speaker #1

    Je pense que je ne lui ai pas trop laissé le choix. Ça, c'est un peu... Je l'ai imposé, en fait. Après, il l'a accepté. Mais effectivement, il a été soutenant dans le sens où il a accueilli et il a suivi. Mais en gros, je lui ai dit, je vais faire ça, je vais monter un truc avec Sophie, je vais faire ça comme produit, je vais faire ça comme projet. Et effectivement, il a quand même accepté qu'on réduise notre train de vie pendant quelques années parce que financièrement, les premières années sont moins rémunératrices. Alors, j'ai encore cette activité à côté de coaching qui me permettait de subvenir à un minimum. Mais effectivement, ce n'était pas un salaire comme si j'étais salariée.

  • Speaker #0

    Et pour Sophie, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Pour Sophie, elle était différente. Dans son équilibre de vie, ils ont construit leur vie pour que le salaire de son mari puisse subvenir aux besoins. Et elle, au début, était vraiment plutôt attachée à être très présente pour ses enfants. Et donc, elle, elle est à la sortie d'école tous les jours. Elle les récupère régulièrement pour le déjeuner. Donc, ses journées sont organisées différemment. Oui,

  • Speaker #0

    complètement différentes. Et pour autant, ça marche très, très bien aussi. C'est bien de voir qu'il y a plusieurs modèles.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Elle passe toutes les vacances scolaires avec ses enfants. Enfin, avec ses enfants voisins. Et elle, pour le coup, c'est vraiment l'entrepreneuriat au service de son équilibre perso.

  • Speaker #0

    OK. Et la maternité, dans tout ça, tu as l'impression que ça a plutôt été une force pour chacune d'entre vous, pour cet équilibre de vie qu'on recherchait et également pour l'équilibre de... de Sisterfield ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve, après, je suis plutôt vers à moitié plein, donc oui, je trouve que ça a plutôt aidé une force, à la fois quand j'ai eu ma troisième et que c'était en plein milieu de l'aventure Sisterfield, parce que quand je suis tombée enceinte, c'était juste après la campagne Ulule, donc juste après le début de l'aventure. En fait, ça m'a fait vachement venir, je me suis dit, ça va me faire une pause forcée, ça va me faire prendre du recul, et en fait, ça permet de réorganiser les choses. Parce que comme je suis partie, forcément, Sophie avait beaucoup plus de sujets à prendre en main. Du coup, on a fait appel à quelqu'un qui nous gère toute la partie Instagram et ça, on n'est jamais revenu dessus. En fait, finalement, à chaque fois, les congés maternités nous poussent à nous organiser et pas que les congés maternités, même la vie de famille ou l'équilibre qu'on choisit d'avoir nous pousse à nous organiser, à être efficace et à développer l'entreprise. Oui, au service de ce rythme qu'on a envie d'avoir.

  • Speaker #0

    Là aujourd'hui, vous avez quelqu'un qui gère les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez d'autres personnes dans l'équipe ?

  • Speaker #1

    En fait, on est deux pour Sisterfield. Ça, c'est vraiment une volonté. On s'est souvent posé la question d'une alternante, d'une stagiaire, etc. Mais en fait, on a un rythme de vie, un rythme de travail assez décousu. S'il y a des sorties scolaires pour nos enfants, parfois, on accompagne. Les rendez-vous de médecins en plein milieu de la journée, on peut les faire, etc. On travaille de chez nous. Et donc, c'est vrai qu'on se disait, et puis on est deux, on est sœurs. Donc, très souvent, quand on travaille ensemble, on commence à parler de citerphile. Puis après, c'est au fait, pour cet été, est-ce que tu peux prendre les enfants une semaine ? Et puis pour tel week-end, ceci. Puis après, on reparle de Sisterfield. Donc, on a quand même une façon de travailler assez, on va dire, décousue. Et du coup, on s'était dit, faire rentrer quelqu'un dans notre binôme de manière régulière, ce n'est pas évident. Donc, finalement, on ne l'a jamais fait. Mais par contre, ce qu'on fait, c'est que... On a quand même une équipe sister-feel, mais qui sont une équipe externalisée. C'est soit des agences, des freelances, etc. Mais c'est quand même des gens avec qui on a des contacts quasi quotidiens.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, pour nous, ça reste l'équipe sister-feel, même s'ils ne sont pas salariés sister-feel.

  • Speaker #0

    Et quelle partie, justement, vous avez décidé de sous-traiter ? Tu parlais des réseaux sociaux. Est-ce qu'il y a d'autres ?

  • Speaker #1

    En fait, assez vite, on se questionne souvent sur... quelle est notre force individuellement, à deux, qu'est-ce qu'on aime faire, et de se dire en fait, c'est là-dessus qu'on va aller, parce que c'est là-dessus qu'on va être bonne. De toute façon, quand on fait les choses avec le cœur, on les fait toujours beaucoup mieux, ça aura beaucoup plus d'impact. Et donc, on se questionne très souvent, soit de manière hebdomadaire, soit mensuelle, soit annuelle, sur qu'est-ce que j'ai aimé faire, qu'est-ce que j'aimerais faire plus, et qu'est-ce que vraiment je fais avec des pieds de plomb. Et en fait, c'est souvent ça qui nous aide à déléguer. Et après, ça se fait aussi petit à petit au fur et à mesure de la croissance, de se dire bon, tel sujet, ça y est, c'est bon, on peut le déléguer parce qu'on peut permettre d'intégrer ce coût supplémentaire. Et donc, qu'est-ce qu'on a délégué ? Effectivement, la partie réseaux sociaux, donc de préparer les posts, de les écrire, de les mettre en page. Parce que ça, ça nous apparaissait un peu comme une tyrannie des réseaux sociaux de « Ah, cette semaine, il faut que je poste » . Et à chaque fois, on y allait un peu avec des pieds de plomb et mine de rien, ça se ressent. Et donc, on travaille avec une fille super qui est hyper force de proposition, qui nous aide et qui maintenant, en fait, a totalement le discours qu'on a envie d'avoir. Donc, tout est hyper fluide. Récemment, on a délégué la partie service client qui prenait beaucoup, beaucoup de temps et qui est quotidienne. Donc, même en vacances, on ne pouvait jamais vraiment décrocher.

  • Speaker #0

    Donc là, vous pouvez vraiment couper maintenant. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Et pareil, deux filles géniales qui nous ont sollicité à un moment où ça arrivait très bien parce que Sophie a... a eu sa fille aînée qui a été hospitalisée pendant plusieurs mois. Et donc, finalement, j'ai beaucoup récupéré et je n'arrivais plus du tout à gérer et le quotidien et le développement. Donc, c'est arrivé au bon moment. Et on a des personnes qui nous aident pour la partie publicité aussi sur les réseaux sociaux. On a une graphiste avec laquelle on travaille aussi très régulièrement. Il se trouve qu'en ce moment, comme on a beaucoup de lancements produits ou de produits en préparation, on travaille pas mal avec elle. J'en oublie pas. peut-être d'autres, mais en tout cas, après les autres, ça va être plus ponctuellement.

  • Speaker #0

    Et justement, le fait de déléguer, ça vous permet aussi de mieux vous organiser, de pouvoir remettre un peu les priorités là où vous avez envie aussi de les mettre. Est-ce que, à l'époque où on s'était rencontrés, tu venais participer à l'émission Qui va être mon associé ? Déjà, bonne expérience pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, trop bonne expérience. Au début, j'avais dit à So, non, mais surtout pas, je ne veux pas du tout participer à cette émission. Mais elle, elle avait quand même suivi son truc. Elle nous avait quand même envoyé le dossier de candidature qui a été retenu tout de suite. Et super expérience. Oui, ça a été un vrai tremplin pour nous de visibilité. Et le jour J, le jour de l'enregistrement, ça a été un super moment d'échange. Donc, c'est des investisseurs qui rencontrent des entrepreneurs. pour éventuellement investir et développer l'entreprise. Et donc, on n'a pas eu d'investisseurs ce jour-là, mais on a eu vraiment des échanges hyper qualitatifs qu'on a vraiment tout de suite notés derrière et qu'on a eu à cœur de prendre en compte parce qu'il se trouve que c'était des très bons conseils. Donc, c'était aussi excitant que stressant, mais ça nous a vachement aidés à structurer l'entreprise parce qu'on avait commencé avec une campagne Ulule de manière... Enfin voilà... pas artisanales, mais en tout cas, pas avec des gros moyens. Et on s'est dit, là, on va bénéficier de cette visibilité. Comment on peut faire pour structurer l'entreprise ? Comment on peut faire pour profiter finalement de cette mise en avant ? Et donc, ça nous a vachement challengé sur qu'est-ce qu'on veut faire dans l'entreprise ? Comment on veut s'organiser ? Comment on veut la développer ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire comme investissement qui puisse... qui puissent être intéressants.

  • Speaker #0

    Et au niveau des résultats, je suppose qu'il y a aussi une belle retombée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand même une émission qui passe sur la scie, ce qui est très regardé. Et nous, on est passé tard parce que tout ce qui touche à l'intime passe plutôt en fin d'émission. Mais néanmoins, ça a eu des super retombées et pendant très longtemps, pendant pratiquement un an de nature et découverte qui nous a sollicités, qui nous a vus suite à cette émission et depuis, on a distribué chez eux. de professionnels de santé qui nous ont découvert comme ça. Ça a eu un super retentissement. D'autres émissions de télé qui nous ont contactés aussi suite à ça.

  • Speaker #0

    Il y a eu une augmentation des ventes du coup à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Il a fallu le gérer aussi. Vous l'aviez anticipé ?

  • Speaker #1

    On l'avait anticipé, on l'avait même un peu trop anticipé parce que la production sait que c'est une super visibilité. Donc, ils nous avaient dit d'anticiper, prévoyer les stocks, etc. Et il nous avait donné des chiffres qui correspondent sans doute à des entreprises qui sont plus tout public que la nôtre. Nous, c'est quand même assez spécifique. À l'époque, on n'avait que les poches de froid. Ça touche les femmes qui vont être intéressées, intriguées par ce type de méthode ou qui peuvent avoir des inconforts. Et donc finalement, au début, on a eu très peur parce qu'on avait trop de stock par rapport à ce qui s'est réellement passé. Mais finalement, on fait très vite. Très vite, on a réussi à les écouler. Mais on a eu peur en se disant, est-ce qu'en termes de trésorerie, finalement, ce n'est pas contre-produit ?

  • Speaker #0

    Et en termes d'organisation autour de la production, ça a dû être une période aussi de rush juste avant la diffusion. Comment ça s'est un peu organisé le quotidien ?

  • Speaker #1

    Ça, ça a été parce qu'on enregistre en septembre-octobre et l'émission est diffusée en février. Donc, on a eu le temps de prévoir. Super. Mais c'est vrai qu'on vit... On vit des périodes d'accélération de vente et ça, c'est génial. Mais oui, c'est très dur parce que parfois, en un mois, on a écoulé le stock qu'on pensait vendre en quatre mois.

  • Speaker #0

    C'est un peu délicat.

  • Speaker #1

    Mais bon, après, c'est des problèmes de riche. C'est gérer de la croissance, donc c'est hyper intéressant. Et le fait qu'on ait des partenaires, justement. locaux, sur place, ça permet de réagir hyper vite, il n'y a pas de délai d'acheminement, en tout cas pour toute la partie textile, en une demi-heure, c'est livré chez un logisticien.

  • Speaker #0

    Donc tout s'est bien du coup implémenté.

  • Speaker #1

    Et je repensais aussi à la partie sur qu'est-ce qu'on a délégué, ce qu'on a délégué tout de suite, c'est la partie logistique, donc l'envoi des colis, que beaucoup d'entrepreneurs gardent au début. Parce que ça représente un coût, mais finalement, nous, on l'a tout de suite intégré dans nos coûts. Moi, j'ai dit à Sophie, je ne touche pas à un colis, je suis nulle pour ça. Ma valeur ajoutée dans l'entreprise, elle n'est pas là-dessus. Et en fait, heureusement, parce que la campagne Ulule, elle a marché dix fois plus que ce qu'on avait imaginé. Donc, on se serait retrouvé à faire 1500 colis dans l'été, le premier été.

  • Speaker #0

    Donc, si on reprend de manière chronologique, vous avez d'abord fait la campagne Ulule. Oui. Elle avait super bien fonctionné. Et ensuite, vous avez fait l'émission.

  • Speaker #1

    Exactement. La campagne Ulule s'est terminée. Sophie m'a dit, je nous inscris à qui va être mon assisté. Je dis, ah non, je suis épuisée de la campagne Ulule. En plus, c'est mon anniversaire. J'ai envie de partir en vacances. Mais elle n'a pas lâché. Et elle a eu raison, parce que franchement, c'était une trop bonne décision. C'était une super expérience. Et donc, heureusement qu'on l'a fait.

  • Speaker #0

    Et si on revient un peu sur la campagne Ulule, comment ça s'est organisé ? Comment vous êtes répartis les choses ? Vous en aviez déjà fait avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, on n'en avait jamais fait. En fait, on se répartit les sujets de manière assez naturelle, soit par affinité. Donc, qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que je n'aime pas ? Il y a des trucs qu'on aime toutes les deux. Et donc, parfois, on travaille à deux sur un même projet où on se répartit. Et parfois, un sujet qu'elle va détester, moi, c'est quelque chose que j'adore. Et inversement. donc pendant la campagne on était beaucoup à deux au début on faisait beaucoup de choses à deux maintenant on se répartit beaucoup plus les sujets dans un souci d'efficacité parce que l'entreprise grossit donc il y a aussi beaucoup plus de sujets en même temps mais on s'est fait accompagner et ça encore super décision de Sophie on est allé chercher un partenaire génial qui est spécialisé dans les lancements de produits et les lancements de projets Merci. Et on avait entendu parler de lui dans un podcast et on l'a sollicité. Il nous a vraiment aidé à structurer, préparer notre campagne, à justement travailler tout ce qui est publicité sur les réseaux sociaux. Tout ça, nous, on n'y connaissait rien. Et on aurait pu passer du temps pour se former là-dessus, mais je pense qu'on y aurait passé un temps fou pour un résultat moyen.

  • Speaker #0

    Vous avez sous-traité cette part.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, souvent, c'est ça, il y a des sujets où on ne maîtrise pas. Et on se dit, on va y passer un temps de dingue pour un résultat qui finalement ne va même pas être à la hauteur. Donc, ça vaut mieux de l'externaliser. En fait, on raisonne souvent comme ça.

  • Speaker #0

    Votre organisation, au final, elle fonctionne aussi beaucoup avec, justement, quelle est ma place dans cette entreprise, dans ce store-field et qu'est-ce que je vais déléguer ? C'est vrai que c'est quand même un sujet qui est important parce qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs qui ne veulent rien déléguer du tout. Et ce qui peut se comprendre aussi, parce qu'au début, justement, il n'y a pas forcément de trésorerie, etc. Et vous, au contraire, vous avez directement décidé de faire ça petit à petit. Vous avez fait grossir justement cette partie de fait délégué. Et ça a été une force pour le développement de Sisterfield.

  • Speaker #1

    Oui, parce que vraiment, on a commencé, on a mis 5000 euros chacune pour l'entreprise. Donc, c'est déjà conséquent. Mais on s'est dit... au p... pire, le risque est quand même mesuré. On retrouvera un job, on remboursera derrière, etc. Donc le risque était mesuré, mais vraiment tout de suite, de se faire accompagner par les bonnes personnes, de déléguer ce qu'on n'aime pas, parce qu'à la base, notre moteur de Sisterfield, c'est de faire un truc à deux et de faire quelque chose qu'on aime. Donc l'idée, c'est de vraiment continuer sur ces missions-là. Et de se dire que finalement, si je fais quelque chose que j'aime, « Oui, mon impact sera encore plus fort et puis je vais bien le faire parce que j'aime faire ça. » Donc en fait, ça ne me demande pas d'énergie, limite ça m'en donne. Donc en gros, c'est vraiment ça le moteur. Et finalement, tu me demandais un peu quel message on voulait faire passer avec Sisterfield. C'est un peu ça aussi, c'est de se dire, le fait de prendre soin de soi, le fait de se donner un moment d'attention, le fait d'être à l'écoute de son corps, à l'écoute de ses ressentis. Ça permet de mieux se connaître et mieux se connaître, ça permet aussi de faire finalement des choses qu'on aime, des choses qui sont importantes pour nous et faire des choses qu'on aime et qui sont importantes pour nous. Au final, ça rend service aussi aux autres, au monde, parce que c'est quelque part un peu la zone d'excellence. C'est la zone où on se sent bien, c'est la zone où on fait les choses bien.

  • Speaker #0

    Donc, si on devait résumer l'ADN de Sisterfield, c'est le bien-être et l'équilibre des femmes.

  • Speaker #1

    Oui. C'est ça ? Oui, c'est ça. et ce qui nous aide aussi beaucoup, là où la maternité nous aide. et la parentalité, le fait d'avoir aussi envie d'être présente pour nos enfants, c'est que finalement, du coup, on gagne en efficacité. Quand Sophie a la déjournée entre 9h et 16h30, t'es un peu obligée d'être efficace. Parfois, c'est un peu dur parce que on peut être un peu en mode machine et peu de temps pour nous. Et du coup, c'est là où on se dit, attends, là, je me sens moins bien. Qu'est-ce que je peux réorganiser différemment ? Mais au moins, effectivement, ça nous pousse à être efficaces et à déléguer certaines choses.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de remises en question continue, permanente. S'il y avait un conseil que tu voulais donner à la Juliette quand elle s'est lancée, ou s'il y avait une chose que tu n'aurais peut-être pas fait de la même manière maintenant avec le recul, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas trop répondre à cette question parce que...

  • Speaker #0

    Parce que justement, il y a beaucoup de remises en question en permanence.

  • Speaker #1

    Oui, mais justement, je trouve que c'est une force de jamais rien prendre pour acquis. Et en fait, notre évolution à chaque fois, c'est des grosses accélérations après des plateaux. Donc là, on se dit, attends, en fait, on a peut-être été trop optimiste. Qu'est-ce qu'on peut faire différemment ? Après, hop, re-désaccélération. Donc au final, le fait de rien prendre pour acquis et de tout re-questionner permet d'être vraiment centré, finalement, vraiment sur le côté cœur. sur ce qu'on a envie de faire. Donc, c'est plutôt ça notre fil rouge.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui t'inspire au quotidien, justement ? Qu'est-ce qui te permet de garder ce moteur, cette énergie que tu mets ?

  • Speaker #1

    Je pense quand même que même si c'est lourd pour moi d'avoir et Sisterfeel et l'accompagnement de coaching, ça m'aide beaucoup parce que les personnes que j'accompagne, mine de rien, me font aussi beaucoup travailler sur moi-même, me font prendre du recul. Et leurs questionnements peuvent être les miens. et le fait d'accompagner quelqu'un à mieux se connaître à trouver ce qui pourrait l'aider à se sentir le mieux possible finalement me ramène moi-même toujours à ça et donc ça m'aide à être sur ce filon rouge de me dire vraiment pour moi c'est hyper important de faire quelque chose que j'aime donc très souvent je me dis si ça devient trop stressant, si ça devient plus un plaisir j'ai pas d'obligation à continuer donc il faut que ça reste un plaisir pour que ça continue Merci. Je ne dis pas que tout est rose, je suis aussi hyper stressée, il y a plein de choses qui me stressent. Là, le fait que ça prenne de plus en plus d'ampleur et de me dire, ah, financièrement, en tout cas en termes de revenus, je peux commencer à être un peu plus cool, ça met aussi plus d'enjeux sur Sisterfield, là où avant c'était... dans les débuts, on ne savait pas comment ça allait fonctionner. Donc, on n'attendait pas de revenu de sister field. Donc, c'était entre guillemets que du plaisir. Là, maintenant qu'il y a cet enjeu aussi de se dire, je peux finalement arriver à attirer un revenu de sister field, ça peut me mettre aussi de la pression. Mais donc ça, ça me pousse aussi toujours à être en recherche de cet équilibre. Et je trouve que la maternité, la parentalité, moi, m'aide beaucoup à me questionner sur... En ce moment, de quoi j'ai envie ? Qu'est-ce qui est bon pour moi ? Il y a plein de décisions que je change en cours d'année. Typiquement, avant le mercredi, j'avais mes trois enfants avec moi. Tout le mois de janvier, ça a été horrible d'avoir la petite dernière parce que c'est beaucoup de conduite. Et finalement, les déjeuners, ça partait en n'importe comment. Je me retrouvais à même plus déjeuner avec les deux grands. Alors dire, finissez le déjeuner, je vais coucher la plus jeune. Et du coup, ça m'aide à me questionner, à me dire, au final, ce n'est pas forcément bon, ni pour moi parce que je ne passe pas des bonnes journées, ni pour elle parce que je suis un peu plus tendue, ni pour les deux grands parce que je n'ai aucun moment avec eux. Et donc, de me dire, là, finalement, j'avais choisi ça en ce rythme en début d'année, je décide de le changer. Et tout ça, finalement, c'est quand même en étant à l'écoute de ses besoins, en se questionnant, etc. Complètement.

  • Speaker #0

    Il y a la notion parfois de culpabilité. Quand on est entrepreneur, on se dit, je veux tout, tout, tout serrer. Alors qu'une entreprise, c'est quand même une activité, ce n'est pas un hobby, c'est une activité à part entière. Et c'est aussi important de savoir s'écouter et parfois passer moins de temps avec les enfants, mais des moments de qualité pour pouvoir aussi soi-même se retrouver et savoir se positionner.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est vrai que l'entrepreneuriat questionne beaucoup l'équilibre parce que finalement, c'est toi qui choisis. Donc... parfois je me dis mais pourquoi je m'impose ce rythme là pourquoi je fais ci, pourquoi je fais ça donc finalement je choisis le rythme que j'ai envie d'avoir je choisis l'équilibre que j'ai envie d'avoir donc je suis obligée de le questionner je peux pas me dire ah c'est mon boss qui fait ci c'est la boîte qui est comme ci, qui est comme ça mais du coup je trouve que pour moi c'est une richesse incroyable parce que ça me pousse justement à me dire mais en fait en ce moment de quoi j'ai besoin et puis l'entreprise maintenant aujourd'hui elle est comme ça, est-ce que c'était vraiment de ça dont on avait envie, comment on a envie qu'elle soit demain

  • Speaker #0

    Tu dis que c'est toi qui choisis, mais est-ce que tu n'as pas ressenti des injonctions autour de ta maternité, justement, le fait d'être à ton compte ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. Non, non. Non, et je pense que là, ça a été une richesse d'être à deux, deux sœurs, deux femmes, parce qu'il y avait cette compréhension, justement. Et que comme pour nous, ça, c'est les valeurs que nous ont transmises nos parents aussi. La famille est quelque chose d'important, la parentalité, etc., être présent pour ses enfants. Ça nous a permis de vivre des super congés maths.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi ta plus grande fierté, justement, dans toute cette aventure entrepreneuriale de maman ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense que je n'avais pas imaginé à quel point ça allait pouvoir apporter du bien-être pour les femmes qui l'utilisent. Moi, je l'ai fait sans pathologie particulière, sans inconfort majeur qui soit bloquant dans ma vie. Mais les premiers témoignages de femmes qui disaient je souffre atrocement et utiliser votre produit, ça me soulage réellement. C'est comme un petit bonbon, je ne peux plus m'en passer. Ça, c'est vraiment génial. Et pareil, Sophie, elle a souffert pendant sa grossesse et c'est pour ça qu'elle a utilisé les poches de froid. Mais c'était la grossesse, ça allait s'arrêter, etc. Et vraiment, on reçoit des témoignages hyper poignants. Et ça, c'est carrément un moteur.

  • Speaker #0

    C'est ton moteur au quotidien. Est-ce qu'il y a aussi autre chose qui t'aide les jours où c'est un peu plus difficile, les jours où les nuits ont été compliquées peut-être avec les enfants ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je me dis que c'est cyclique et qu'aujourd'hui ça ne va pas, ça ira mieux demain. Et que parfois je me dis aussi non mais là en fait je ne suis pas bien, pas dans les bonnes dispositions pour bosser. Donc je vais travailler mais ça va me prendre une énergie folle, je vais mal le faire. Alors que si je me repose aujourd'hui et si je fais juste les trucs ultra urgent prioritaire, demain je suis sûre que j'aurai une super énergie pour le faire et en fait à chaque fois ça se vérifie donc c'est encore une fois s'écouter et se dire bon bah ok là aujourd'hui j'ai pas été productive j'ai appelé Sophie Liner, on a parlé de tout sauf de Sister Phil mais bon tant pis demain je serai plus efficace demain ou après-demain donc ce qui m'aide c'est de me lâcher un peu la grappe c'est de me dire aussi tranquille Ça va aller un jour à la fois. Et si aujourd'hui, ça ne va pas, demain, ça ira. Ou si moi, ça ne va pas, Sophie, je sais qu'elle, elle s'aime des graines, qu'elle avance.

  • Speaker #0

    Vous travaillez un peu avec Sophie en to-do list que vous partagez ou pas du tout, justement ? Tu restes vraiment dans cette approche intuitive de tout le temps s'écouter, de tout le temps...

  • Speaker #1

    Non, non, non, on a quand même des to-do list. Si, si, on a quand même des outils d'organisation, de to-do list. On se voit une fois par mois parce que Sophie, on n'habite pas au même endroit, en fait. On s'appelle ? On se voit une fois par mois, ce qui nous permet de traiter des sujets différents de ceux qu'on traite par téléphone. Et si, si, j'ai quand même ma petite to-do liste avec des cases à cocher.

  • Speaker #0

    Des plannings partagés aussi, je suppose ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, exactement. Mais c'est vrai qu'on travaille quand même beaucoup au feeling de se dire tel produit, j'y crois, je le sens. Moi, ça m'aide vachement. Mais t'as vu ce qui existe ? On a envie de proposer autre chose. d'aller sur toujours les produits les plus les plus clean et les plus naturels possibles donc on travaille beaucoup finalement avec notre intuition se dire bah en fait il pourrait y avoir plein de façons de développer l'entreprise il y en a qui nous disent ah mais pourquoi vous n'êtes pas plus sur LinkedIn et pourquoi vous n'êtes pas plus là et pourquoi vous ne faites pas ci, pourquoi vous ne levez pas des fonds, bah oui c'est des super moyens de développer une entreprise mais nous c'est pas forcément là que va être notre force ou c'est pas forcément là que aujourd'hui on a envie de le faire Et donc, on s'écoute pas mal sur comment on a envie de développer l'entreprise et de se dire qu'il y a mille façons de le faire. Et que demain, si quelqu'un d'autre crée des coffrets, il le fera peut-être différemment, mais à sa façon. Et du coup, on a plutôt envie d'être fidèle à...

  • Speaker #0

    Votre énergie,

  • Speaker #1

    vos valeurs.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, pour terminer justement cet entretien, si tu devais résumer l'essence de Sisterfield en une phrase, vous pourriez peut-être inspirer aussi d'autres femmes à oser entreprendre. Ça serait quoi cette phrase ?

  • Speaker #1

    Alors, elle ne va pas forcément être super bien syntaxée, on va dire. Mais non, je pense que vraiment, c'est de s'écouter, de se connecter à ce qui est important pour soi. Aussi de se dire pourquoi je le fais, qu'est-ce que je cherche et qu'est-ce que j'ai envie de transmettre.

  • Speaker #0

    Et justement, pour toutes celles qui aimeraient réussir tout en conciliant vie de famille, entrepreneuriat, c'est quoi ton secret pour garder la motivation ? au quotidien et pas se laisser submerger par les défis ? Est-ce que tu as un conseil ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense que je ne suis pas parfaite. Il y a plein de fois où je suis sous l'eau, il y a plein de fois où je me dis « ça n'a pas du tout mon équilibre » et du coup, je le revois. Mais le conseil, c'est peut-être de se dire qu'il n'y a pas de chose parfaite et que l'équilibre de la voisine n'est pas forcément le bon équilibre pour soi. Finalement, c'est vraiment... propres à chacun parce qu'on a tous des vies ultra différentes, des enfants différents, des conjoints différents ou des situations différentes. Parfois, il y en a qui sont aussi célibataires. Donc finalement, ce qui est bon pour moi ne l'est pas forcément pour l'autre. Et donc aussi de lâcher un petit peu ces grandes règles établies et de construire sa propre façon de faire.

  • Speaker #0

    Super. Un grand merci. Merci Juliette pour avoir pris le temps de partager tous tes conseils. et ton expérience autour de cet équilibre entre la maternité et l'entrepreneuriat. Je trouve que c'est fascinant de voir comment, aujourd'hui, on peut transformer tous les défis en opportunités, parce qu'au final, c'est ce que tu as réussi à faire avec Sophie, à chaque étape de progression de ton entreprise. C'est quand même une véritable inspiration, j'ai trouvé, pour toutes les femmes. qui rêvent de se lancer dans l'entrepreneuriat et en même temps concilier la vie de famille. Il y a quand même 70% des femmes aujourd'hui en France, qu'ils soient salariés ou entrepreneurs, ou en tout cas salariés qui ont envie aussi de se lancer dans l'entrepreneuriat. C'est une motivation pour 70% des femmes aujourd'hui en France parce qu'il y a cette volonté de pouvoir tout concilier. Et malgré la difficulté, ça reste une véritable difficulté. de concilier une entreprise et une vie de famille. Mais tu l'as jusqu'ici réussi avec brio, avec succès. Alors, avant de clore cet épisode, j'aimerais te poser une dernière question. Si tu pouvais laisser transmettre un dernier message à toutes les mamans qui écoutent, qui ont envie de se lancer et qui ont peur de l'échec. Ça reste aussi une très grande peur, l'insécurité. Qu'est-ce que... pourrait être ce message ?

  • Speaker #1

    C'est une question qui me vient, c'est de me dire qu'est-ce que tu risques ? Et parfois, pas grand-chose, parfois vraiment quelque chose. Et à ce moment-là, s'il y a un risque réel, quel boulet de sauvetage je peux mettre ? Quelle sécurité je peux amener ? Mais vraiment se questionner sur, tiens, qu'est-ce que je risque ? Qu'est-ce qui se passerait si j'échoue ? Et en fait, parfois, pas grand-chose. On dit que, je ne sais plus exactement quel est le pourcentage, mais je crois que c'est plus de 90% de nos peurs qui sont imaginaires. Donc c'est aussi de questionner ça. Et parfois, elles sont vraiment réelles et ça va être financièrement, j'ai peur de ça, ça, ça. Ok, qu'est-ce que tu peux mettre du coup en place pour que ce risque financier qui est réel et qui aujourd'hui t'empêche, si c'est le risque financier par exemple, puisse t'aider ? Par exemple, moi, effectivement, le fait d'avoir gardé une activité rémunératrice à côté, je n'aurais jamais pu créer Sisterfield sans ça. Et ça m'a aidé et ça m'a apporté finalement au-delà du financier.

  • Speaker #0

    Donc quel est le filet qu'on peut mettre en place pour se protéger ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je risque ? De quoi j'ai peur ? Et si les peurs sont réelles, quelle sécurité je peux apporter pour répondre à cette peur ?

  • Speaker #0

    Merci. En tout cas, je vous invite toutes et tous à découvrir l'univers de Sister Feel et à suivre Juliette et Sophie dans leur aventure. Merci de nous avoir écoutés et n'oubliez pas, chaque pas que vous faites en tant que femme, mère, entrepreneur, vous rapproche un peu plus de vos rêves. Alors, à très bientôt pour un prochain épisode de Mumpreneur.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de la thématique

    00:00

  • Présentation de Juliette et de Sisterfeel

    01:08

  • Les défis de la maternité et de l'entrepreneuriat

    01:47

  • L'importance du soutien familial dans l'entrepreneuriat

    02:06

  • Les valeurs de Sisterfeel et l'engagement pour le bien-être féminin

    02:21

  • Les produits Sisterfeel et leurs bienfaits

    28:41

  • Conseils pour concilier maternité et entrepreneuriat

    39:51

  • Réflexions sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

    48:20

  • Conclusion et message inspirant pour les mamans entrepreneures

    01:05:11

Description

Êtes-vous prête à découvrir comment la maternité peut devenir un véritable tremplin pour l'entrepreneuriat ? Dans cet épisode de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca reçoit Juliette, cofondatrice de Sisterfeel, une marque innovante qui place le bien-être féminin au cœur de son engagement. Juliette nous dévoile son parcours entrepreneurial fascinant, où chaque étape est marquée par ses expériences personnelles de maternité, démontrant que les défis peuvent se transformer en opportunités.



Au fil de cette conversation enrichissante, Juliette partage comment l'idée de Sistefeel a émergé de ses propres besoins en tant que maman et des bienfaits du froid, un concept qu'elle et sa sœur Sophie ont eu à cœur de démocratiser. En tant que mamans et entrepreneuses, elles ont su allier passion et profession, prouvant ainsi que le bien-être des femmes peut être au centre d'une entreprise prospère. Les défis qu'elles ont rencontrés en jonglant entre la maternité et l'entrepreneuriat sont autant d'histoires inspirantes qui résonneront avec toutes les mamans qui aspirent à entreprendre.


Juliette met également en lumière l'importance du soutien familial dans leur projet, une valeur essentielle qui fait partie intégrante de leur succès. Elle souligne combien la fabrication locale et l'insertion professionnelle sont au cœur de leur modèle d'affaires, prouvant que l'entrepreneuriat peut être à la fois éthique et rentable. À travers des témoignages poignants d'utilisatrices, elle illustre l'impact positif de leurs produits sur le bien-être des femmes, renforçant ainsi l'idée que chaque maman mérite de se sentir bien dans sa peau.


Dans cet échange riche en conseils pratiques et en inspiration, Juliette encourage toutes les mamans à oser entreprendre, à ne pas hésiter à faire le grand saut tout en conciliant vie de famille et aspirations professionnelles. Que vous soyez déjà entrepreneuse ou que vous envisagiez de le devenir, cet épisode de Mumpreneur vous offre des clés précieuses pour transformer vos rêves en réalité. Ne manquez pas cette occasion d'apprendre et de vous inspirer de l'expérience d'une femme qui a su faire de sa maternité un véritable moteur de réussite.


🌍 Rejoignez-nous pour cette discussion captivante et laissez-vous inspirer par le parcours de Juliette et l'univers de Sisterfeel. Ensemble, célébrons le pouvoir des mamans entrepreneuses et leur contribution au bien-être collectif !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Mumpreneur, le podcast qui met en lumière les femmes qui jonglent entre maternité, entrepreneuriat et sens. Comme 70% des femmes entrepreneurs, être mère a changé mon regard sur le travail, l'équilibre de vie et la façon dont on construit un projet ambitieux, sans s'épuiser. Je suis Margaret Piette-Cuenca, maman de deux enfants et bientôt trois. Entrepreneure et... passionnés par les parcours de celles qui inventent leur propre façon d'entreprendre. Mon parcours entrepreneurial a été une véritable aventure, mais rien ne m'a autant transformée que la maternité. Chaque mardi, on part à la rencontre de femmes inspirantes qui prouvent qu'on peut conjuguer projet pro, vie de famille sans forcément sacrifier l'un pour l'autre. Et on se retrouve également tous les mercredis via la newsletter et également sur Instagram et LinkedIn. Alors abonnez-vous pour ne pas manquer les prochains épisodes. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Mumpreneur, le podcast qui met en lumière les parcours entrepreneuriaux des femmes et la manière dont elles allient maternité et entrepreneuriat. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Juliette, l'une des fondatrices de Sister Feel, une marque innovante qui révolutionne le bien-être féminin avec des produits basés sur les bienfaits du froid. Avec sa sœur Sophie, Juliette a lancé cette aventure alliant son expertise du bien-être et sa propre expérience de la maternité, pour créer des produits dédiés à l'équilibre et au confort des femmes. Dans cet épisode, nous allons découvrir comment elles ont réussi à conjuguer la maternité et l'entrepreneuriat, quels ont été les défis et les moments inspirants de leur parcours. mais aussi les valeurs fortes qui les animent, notamment leur engagement pour l'insertion professionnelle et la fabrication locale en France. Juliette nous racontera également comment cette aventure qui a commencé à la maison a pris un essor fulgurant et comment elle a réussi à maintenir un équilibre entre sa vie de maman et son rôle de cofondatrice d'une entreprise à succès. Alors, préparez-vous à un échange passionnant et inspirant sur l'entrepreneuriat au féminin et les défis récompenses de la maternité dans le monde des affaires. Alors bienvenue Juliette, je suis revenue t'accueillir aujourd'hui pour le podcast de Mumpreneur. Je pense que la première fois qu'on s'est rencontré, c'était lors de l'Assemblée Générale pour la maison de naissance à Tourcoing, qui était encore un projet à l'époque, et aujourd'hui ça a été validé ce projet. Et tu étais enceinte à ce moment-là de ta petite-fille, si je me rappelle bien, tu cherches le nom. Encore un prénom pour ta petite fille. Est-ce que tu peux te présenter, présenter aussi peut-être tes enfants et présenter ta sœur,

  • Speaker #1

    Sophie ? Moi, je m'appelle Juliette. J'ai 38 ans, bientôt 39. J'habite dans la métropole lilloise et j'ai créé avec ma sœur Sophie, qui a un an et demi de plus que moi, qui a 40 ans, Sister Feel. Et moi, j'ai trois enfants, un garçon de 9 ans, une petite fille de bientôt 7 ans et une autre de 2 ans, celle dont j'étais enceinte quand on s'est vus. Et Sophie, elle a quatre enfants, une fille de 11 ans et trois garçons, un de 9 ans, un de 6 ans et demi et un de 3 ans.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et bien, comment l'idée de SisterFeel est née ? Moi, j'ai toujours beaucoup aimé tout ce qui était méthode de bien-être naturel. Effectivement, avec la... Les grossesses, c'est une période où on ne peut pas prendre de médicaments. C'est aussi une période où on expérimente la puissance du corps humain. Et notamment pour la naissance de ma deuxième fille, pour laquelle je me suis préparée avec une sophrologue, en me disant, tiens, pourquoi pas essayer d'accoucher, on va dire de manière, je crois que c'est physiologique, le bon terme. Et donc, je me suis préparée avec cette sophrologue et un bouquin qu'une cousine m'avait donné. Et j'ai fait tous ces exercices de respiration, etc. qui m'ont beaucoup aidé. Et le jour J, le jour de la naissance, il se trouve qu'effectivement, c'est comme ça que j'ai accompagné la naissance de ma fille. Et ça a été une révélation, oui, sur la puissance du corps. Vraiment, de se dire que c'est incroyable, la grossesse, la naissance, etc. Et donc, ça a renforcé effectivement tout cet attrait que j'avais pour tout ce qui était méthode de bien-être naturelle. Et j'ai une de mes grandes sœurs, enfin une autre, pas Sophie, une autre, Émilie, qui me dit un jour « Ah, j'ai essayé un truc génial ! » Enfin, j'ai vu quelqu'un qui parlait de ça. Tu utilises du froid, tu places des poches de froid au niveau périnéal, c'est top, ça aide pour la circulation, pour le sommeil, pour le transit, pour le bien-être, etc. Au début, je les regardais avec des grands yeux. Je pense un peu la réaction de tout le monde quand on entend parler de ça. Mais voilà, par curiosité, je me suis quand même renseignée et je trouvais que ça avait l'air top. Donc, j'ai expérimenté pour moi sans pathologie particulière, mais vraiment dans une quête de bien-être. Et c'est vrai que ça a été une vraie clé d'entrée pour moi pour porter plus attention à mon bien-être. Donc, ça m'a aidé aussi à être plus à l'écoute de mes ressentis. À ce moment-là, j'étais aussi en train de me former au coaching, donc voilà... Pas mal sur tout ce qui était développement personnel, effectivement être à l'écoute de ses besoins, etc.

  • Speaker #0

    Il y a des coachs à côté, c'est important de le signaler aussi.

  • Speaker #1

    Oui. Et du coup, cet outil a vraiment été une clé d'entrée pour être à l'écoute de mes ressentis, pour me sentir mieux, pour faire attention à mon alimentation, aux mouvements, etc. Et j'ai vraiment trouvé ça génial. Et effectivement, Sophie, elle, était enceinte. Donc, en effet, elle était bien enceinte au moment de l'idée de Sisterfield.

  • Speaker #0

    Et tu lui en as parlé ?

  • Speaker #1

    Et je lui en ai parlé. Elle m'a dit « Non, je suis beaucoup trop frileuse. Jamais je n'essaierai ça. » Et je disais « Mais non, au contraire, essaye. » Justement, ça permet d'être de moins en moins frileuse parce que ça renforce les phénomènes adaptatifs du corps à la température. Et bon, elle n'était pas très emballée. Mais finalement, c'est sa sage-femme qui, pour l'aider à soulager des problèmes au niveau de la zone intime, Elle lui a dit, mettez du froid, vous allez voir, ça va régler vos problèmes de circulation. Vous prenez une serviette hygiénique, vous la trempez dans l'eau, vous la mettez au congélateur et vous allez voir, le froid va vous aider. Et là, elle s'est dit, attends, ça me fait penser au truc de Juliette. Donc voilà, elle m'a rappelé, elle a utilisé ça et effectivement, ça l'a vraiment beaucoup soulagé pendant sa grossesse. Et après, on en a parlé à notre père qui est médecin, retraité aujourd'hui, mais qui nous a tout de suite dit, enfin lui, il est gastro-entérologue, donc il nous a tout de suite dit. Il dit, bah oui, moi, le froid, je le recommandais toujours pour les hémorroïdes. Enfin, le froid, on l'utilise toujours en médecine. Et en fait, au début, il était assez intrigué sur le fait de placer du froid à ce niveau-là. Mais il s'est passionné pour le sujet. Il a creusé, il a lu plein d'articles scientifiques qui nous envoyaient, qui nous aidaient à vulgariser et à comprendre. Et il nous a dit, bah oui, en fait, il y a vraiment beaucoup d'aspects positifs du froid, à la fois localement. Et ça, on connaît bien les effets. de l'application locale du froid, mais aussi sur tout ce que vous pouvez ressentir sur le sommeil, les gens de l'eau, le transit. Et il nous a aidé à comprendre tous ces mécanismes et à se dire, il y a vraiment quelque chose d'intéressant autour de l'application du froid. Et pour autant, il y a déjà des produits qui existaient sur le marché, mais que nous, on ne trouvait pas pratiques, pas confortables, pas faciles dans nos quotidiens de maman, justement. Et quand on parlait à nos copines de cette méthode en disant, mais vraiment, c'est trop bien, essaye pour ci, essaye pour ça. Il disait, oui, ça donne envie sur les bienfaits, mais quand tu montres ce que tu utilises, ça ne me donne pas du tout envie. Et c'est comme ça qu'on s'est dit, franchement, on a envie de démocratiser, de contribuer à démocratiser cette méthode qui existait déjà, mais avec quelque chose de pratique, moderne, confortable, de vraiment guider. Parce qu'au début, on se pose beaucoup de questions. Donc, on a préparé tout un petit livret explicatif. Et c'était un vrai pari, parce qu'au début, les gens nous regardaient en disant, quoi, c'est quoi votre truc ? En tout cas, ça ne laisse jamais indifférent. soit c'est quoi votre truc et les gens restent là-dessus. Soit effectivement, ils sont un peu surpris, mais après, avec les explications, il y en a beaucoup qui sont finalement attirés et qui ont envie de tester.

  • Speaker #0

    Et du coup, vous avez eu envie à ce moment-là, vous avez eu l'impulsion pour aller dans ce projet entrepreneur.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, avec Sophie, on s'était déjà dit qu'on voulait travailler ensemble depuis très longtemps. Sophie, elle a été déjà entrepreneur, elle avait une marque de bijoux avant, mais elle avait envie de... d'aller vers un autre projet. Et moi, à ce moment-là, j'étais en train de me former au coaching. J'avais des missions en freelance, mais j'étais assez libre dans mes activités professionnelles. Et du coup, on s'est dit, on fait quelque chose à deux. Mais au début, on n'était pas du tout parti sur cette idée-là. On était parti sur quelque chose qui n'avait rien à voir. Et c'est Sophie qui me dit, après justement, quand on en est parlé avec notre père, qui me dit non, mais en fait, il faut absolument qu'on fasse ça. Vraiment, tout ce qui est problème de santé, de bien-être féminin, c'est encore trop tabou. « Regarde, toi, ça t'a aidé vraiment à te sentir mieux de manière globale. Moi, ça m'a aidé à me sentir mieux sur cette pathologie particulière. Proposons quelque chose qui soit vraiment sympa et qui donne envie aux gens de sauter le pas. »

  • Speaker #0

    Et ça a été quoi vos premiers pas dans cette aventure entrepreneuriale ? J'ai vu que vous étiez à Eurasanté. Oui. Vous avez tout de suite commencé à Eurasanté et puis après, pour pouvoir justement vous entourer d'experts ?

  • Speaker #1

    Non, on s'est fait... Des journées de travail où on s'écrivait, comment on imaginait les choses. Moi, dans mes expériences passées, j'ai toujours bien aimé travailler sur la vision, sur le sens. Et du coup, au début, on est beaucoup parti sur qu'est-ce qu'on a envie de partager. Et finalement... finalement, oui, ça nous amuse d'entreprendre, mais ça nous amuse parce qu'on est contentes de le faire à deux et parce que quel message on veut faire passer. À la base, c'était ça aussi. Donc, on a surtout beaucoup travaillé sur en quoi, pour nous, ce rituel bien-être, il est important, qu'est-ce qu'il nous apporte et qu'est-ce que ça nous permet de passer comme message aussi. Donc, on a, au début, beaucoup travaillé là-dessus. Et après, moi, j'adore tout ce qui va être fabrication, etc. Donc, j'ai cherché... On a réfléchi au produit idéal. Pour nous, ce serait quoi ? Qu'est-ce qui nous aurait aidé ? Qu'est-ce qu'on aimerait avoir comme produit ? Du coup, il faut qu'on trouve des personnes pour nous aider à le fabriquer. Et donc après, on s'est mis en quête. Mais il y a eu toute une première année où finalement, c'est du temps long. Parce que c'est beaucoup de réflexion et des rendez-vous. Mais j'ai mis un an avant de trouver le bon fabricant.

  • Speaker #0

    D'accord. Et tout ça avec, on rappelle, des enfants en bas âge aussi. Une vie active dans la maternité également. Comment justement vous avez réussi à lancer un projet ? Parce que lancer un projet, on sait que ça demande beaucoup de temps, justement, d'énergie. Comment vous avez trouvé cet équilibre, justement, entre la maternité et le lancement dans l'entrepreneuriat ? Et c'est quoi les plus gros défis que vous avez pu rencontrer ?

  • Speaker #1

    En fait, ça s'est fait assez naturellement. Quand je réfléchissais un peu à comment... Comment aborder les choses ? Moi, j'ai toujours vu comme une opportunité, finalement, le fait d'avoir des enfants. Finalement, c'est parce que j'ai eu des congés maths que ça m'a permis d'être en retrait de mes activités professionnelles précédentes et que ça m'a permis de prendre du recul et de penser à d'autres choses. C'est parce qu'on a eu des enfants, et notamment, je parle pour Sophie, j'espère que je retranscrirai de manière juste. la perception que j'en ai, mais c'est parce qu'elle a eu des enfants qu'elle s'est dit, finalement, le rythme que j'ai dans cette entreprise, avec les horaires de bureau, ça me convient moins bien, j'ai envie d'un autre équilibre. L'entrepreneuriat, finalement, auquel elle pensait déjà, mais c'est peut-être le moment de le faire. Donc finalement, on l'a plutôt vu toutes les deux comme des opportunités.

  • Speaker #0

    Et le fait aussi de travailler ensemble, rajouter pour beaucoup, travailler en famille, c'est aussi de nouveaux défis. Donc là, entreprendre au féminin, c'est aussi... Des filles à part entière, en étant dans la maternité et en plus en famille, c'est aussi un autre équilibre à trouver. Comment vous avez réussi à aussi trouver cet équilibre dans la collaboration entre sœurs ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au final, c'est un atout parce qu'effectivement, dans la première année de Sister Feel, dans cette phase de réflexion, de créer les statuts, d'avancer vraiment sur les premières étapes. Sophie était enceinte. Et elle a eu son petit bébé, elle s'est mise en pause, mais finalement, moi, j'avais déjà eu des enfants, je savais ce que c'était. Et je pense qu'au final, c'était pareil, un atout, parce que je savais que sa priorité à ce moment-là, c'était de s'occuper de son fils. Et du coup, oui, je pense qu'il y a une certaine écoute, une certaine compréhension. Et pareil, quand après, moi, j'ai eu ma fille, ma dernière, en 2023, l'entreprise avait déjà officiellement un an. En tout cas, ça faisait déjà un an qu'on commercialisait nos produits. Et pareil, elle a été hyper compréhensive, elle a repris la main. Je pense que ça nous a plutôt aidé d'être sœurs. Et avant tout, on privilégie notre lien de sœurs. Et donc ça, ça nous aide beaucoup à ne pas laisser de sujet moisir. Parce que dès qu'il y a quelque chose qui peut être plus compliqué dans la relation ou des décisions sur lesquelles on n'est pas d'accord, en fait, très vite, on s'en parle parce qu'avant tout, on veut préserver notre lien de sœurs. et du coup du coup, surtout pas laisser cette aventure éventuellement gâcher notre relation et que ça puisse aussi avoir des répercussions sur la famille de manière plus large, avec nos autres frères et sœurs, avec nos parents, etc.

  • Speaker #0

    Donc, ça a été un véritable avantage au final de pouvoir être reprendre entre sœurs. Et tu parlais de la famille, tu as parlé tout à l'heure de ton papa qui a vraiment été, on va dire, moteur au final dans ce projet aussi. On sait que les projets d'entreprise, d'entreprenariat, C'est essentiel quand la famille est en soutien, elle a un moteur aussi dedans. C'est très difficile d'entreprendre quand on est tout seul. Là, tu parlais de ton papa qui t'a soutenu. Est-ce que tous les membres de ta famille vous ont soutenu, même si le projet semblait ambitieux au début, ou en tout cas inconnu ? Comme tu disais, ce n'était pas forcément quelque chose que les personnes connaissaient, ou au contraire, tu as rencontré quand même des défis, des difficultés à ce niveau-là ?

  • Speaker #1

    Non, je pense qu'ils ont plutôt été soutenants. Mes frères, ils sont plutôt dans l'humour, etc. Donc, ils blagaient autour de ça. Mais je pense qu'ils étaient assez intrigués et plutôt assez encourageants. C'est un de nos frères qui nous a aidés à trouver le nom. au début en blaguant, en disant vous n'avez qu'à appeler ça Sister Freeze en référence à Mister Freeze. On a trouvé ça hyper marrant, mais on s'est dit le côté freeze ne nous va pas et justement on est plutôt allé sur le côté feeling, le ressenti parce que c'était vraiment le message qui nous tenait à cœur. Donc finalement chacun un petit peu sa pierre à l'édifice dans le projet. Notre maman nous soutient à fond. Hier elle était encore là. Je n'ai pas grandi ici, donc elle était de passage dans la région. Je lui ai montré les nouveaux produits, etc. Elle nous aiguille vachement, elle est hyper soutenante. Et non, les autres frères et sœurs, beaux-frères, belles-sœurs, soutiennent aussi.

  • Speaker #0

    C'est top d'avoir ce soutien.

  • Speaker #1

    On a une sœur qui est infirmière et qui, du coup, nous a... nous aiguille aussi sur le côté bien-être, santé. Non, franchement, c'est... À la fois, parfois, il y a de la blague, mais il y a toujours beaucoup d'encouragement, même sur la partie production. Mon frère aîné... qui a pu m'aiguiller à un moment donné quand j'avais des sujets. Donc, non, non, c'est plutôt sympa.

  • Speaker #0

    Donc, une aventure familiale. Oui, car tu avais réussi, Sophie et toi, à embarquer toute la famille autour de toi.

  • Speaker #1

    Oui, sans que ça prenne, enfin, avec la volonté que ça ne prenne pas non plus trop de place. Enfin, quand on est en famille avec les autres, s'ils nous en parlent ou parfois ça arrive que le sujet arrive, mais nous, on ne va pas se faire nos réunions en plein milieu d'un déjeuner de famille. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Et justement, Là, on a parlé de l'entrepreneuriat, les prémices du projet, comment la maternité, ça a un peu été le moteur dans tout ça. J'aimerais bien qu'on revienne sur, justement, Sisterfield, la mission de Sisterfield. Tu l'as un petit peu présentée. C'est quand même un sujet, j'ai envie de dire, révolutionnaire. Alors, même si ce sont des pratiques qui sont ancestrales. le froid ça a toujours été utilisé tu en parlais tout à l'heure par exemple avec ton papa médecin qui aussi l'avait toujours recommandé tu en parlais avec la sage-femme de Sophie qui l'a recommandé aussi et en même temps il n'y avait pas d'application moderne de l'utilisation du froid comment en fait quand vous avez annoncé ce concept ça a été accueilli par l'audience ? Au début Comment ça a été vu, cette notion d'utilisation du froid ?

  • Speaker #1

    Je pense que ce qui a aidé, c'est effectivement de faire écho à la science, aux usages qui peuvent exister depuis longtemps. Mais on a plutôt eu un super écho, et là où on a été finalement surpris, c'est par les professionnels de santé. et du bien-être. Et très vite, en fait, beaucoup de kinés, de sages-femmes, d'ostéos, de naturopathes qui souvent connaissent cette méthode, nous ont sollicité en disant « mais c'est génial comme astuce parce que ça reste une astuce, ça ne soigne pas, mais ça aide à supporter beaucoup d'inconforts. Pour mes patientes, je vais pouvoir leur en parler. » Enfin, en gros, un accueil plutôt hyper favorable de se dire « c'est un outil en plus pour les femmes » . et c'est simple et c'est naturel et pour toutes celles qui peuvent pas prendre de médicaments ou qui veulent pas, ça peut vraiment être une super aide. Donc on a plutôt eu un super accueil et finalement parfois de entre guillemets de personnes dont on s'y attendait pas forcément typiquement à partir du moment où on a créé notre compte Instagram il y a tout de suite eu beaucoup de personnes qui souffrent d'endométriose, qui se sont abonnées en disant ah bah moi je connais, j'utilise etc. Parce que c'est des femmes qui souffrent tellement qu'elles ont eux. étaient justement chercher très large des solutions et qui expérimentent beaucoup de choses pour essayer de soulager leur douleur. Et le froid étant anti-inflammatoire et anti-douleur, pour beaucoup de femmes, pas toutes, parce qu'il y en a qui le supportent moins bien, qui vont préférer la bouillotte, par exemple. Mais ça a été un vrai outil. Donc voilà, nous, on a découvert aussi au fur et à mesure des applications qu'on ne soupçonnait pas, parce que nous, on ne l'avait pas expérimenté de cette façon-là. Mais non, il y a plutôt eu un bon accueil, plutôt à un Un accueil de se dire, tiens, c'est surprenant, mais ça m'intrigue, j'ai envie d'en savoir plus. Les gens sont quand même curieux. Et il y a quand même aujourd'hui une tendance au bien-être, à prendre soin de soi, etc. Aussi à détabouiser la zone intime féminine. Et je pense que mine de rien, ça intrigue parce qu'on ne parle pas de mettre du froid sur le poignet. C'est vraiment au niveau de la zone intime. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et peut-être que tu peux un peu nous montrer le produit en tant que tel. Moi, j'avais vu sur Internet, sur votre site Internet, donc sisterfield.fr, que vous répertoriez tous les bienfaits. Et c'est assez hallucinant. Il y avait meilleur transit, favorise la circulation sanguine, brûle les graisses, effet détox. On est vraiment sur de nombreux bienfaits. Est-ce que, je suppose, vous avez eu pas mal de super retours ? Est-ce qu'il y a un témoignage que tu as envie de partager d'utilisatrice, justement, de Sisterfield ? Peut-être montrer un peu comment ça se présente ?

  • Speaker #1

    Donc, en fait, c'est une poche de froid. C'est une poche qu'on met au congélateur et qui rafraîchit. Et en fait, une fois qu'elle est froide... On la place dans un étui en coton qui, lui, va se clipser autour du sous-vêtement comme une serviette hygiénique. Et l'idée, c'est... Enfin, voilà, du coup, ça a une forme ergonomique qui vient quand même épouser cette forme, enfin, cette partie du corps. Et l'idée, c'est de profiter des bienfaits du froid pendant à peu près une heure. Le froid, il se diffuse pendant à peu près une heure. Et en fait, il y a deux niveaux d'action. Il y a effectivement toute l'action locale du froid, donc sur la zone pelvipérinéale. Donc le côté antidouleur, anti-inflammatoire et vasoconstricteur. Donc ça, c'est un effet sur la circulation sanguine. Donc pour tout ce qui est douleur de règles, douleur post-accouchement, œdème, varice, douleur d'endométriose, hémorroïde, congestion pelvienne. Vraiment, dès qu'on a de la douleur, de l'inflammation ou un problème circulatoire au niveau pelvi-périnéal, le froid agit selon ces trois propriétés. Et le deuxième niveau d'action qui est vraiment global sur le corps, c'est que le fait d'appliquer du froid au niveau de la zone périnéale, ça crée un choc thermique. Donc en fait, ça envoie un message d'alerte au cerveau. Attention, le corps est en train de se refroidir. Normalement, il est censé être à 37 degrés pour que les cellules et l'ensemble du corps fonctionnent normalement. Donc attention au danger, il faut que la température se réchauffe ou se maintienne à 37 degrés. Et pour maintenir et réchauffer le corps, Il y a toute une série de mécanismes qui se mettent en place, dont de la libération d'hormones type endorphine, sérotonine, dopamine, qui elles vont jouer sur une sensation de bien-être, sur une sensation de légèreté, sur l'effet coup de fouet, sur le sommeil aussi. Si on porte Sisterfield dans la journée ou le soir au coucher, ça a un impact sur le prochain cycle de sommeil. Donc ça pour le coup, on reçoit beaucoup de témoignages de femmes qui l'utilisent dans ce cadre-là. Ça joue aussi sur tout le système circulatoire du corps. Donc, toutes celles qui vont souffrir de jambes lourdes, etc., ça peut aider. Et ça joue en effet aussi sur le transit, parce que le froid va venir réactiver les contractions des fibres musculaires de l'intestin. Et donc, ça aide pour la dernière phase du transit. Et donc, pas mal de femmes qui souffrent de constipation, ou même de prolapsus, de descente d'organes, ou qui ont un périnée affaibli et sur lequel il ne faut pas trop forcer, elles l'utilisent aussi pour faciliter l'évacuation des selles.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des contre-indications ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a des contre-indications. Les principales, c'est en cas d'extrême fatigue, parce que quand même, ça vient mobiliser de l'énergie. Dans ces cas-là, il vaut mieux éviter. Par prudence pendant la grossesse. Nous, en tout cas, on conseille de toujours, pendant le premier trimestre de grossesse ou pour les grossesses dites à risque, de toujours demander l'avis du médecin ou des professionnels de santé qui accompagnent à ce moment-là pour être sûr que ce soit OK. C'est vraiment une mesure de prudence, mais il faut l'appliquer parce que c'est une période fragile. Et pour des personnes qui vont souffrir du syndrome de Raynaud, qui est une sorte d'hypersensibilité au froid, parce que comme ça vient réduire le calibre des vaisseaux sanguins, ça peut comporter un risque. Après, dans le cas du syndrome de Raynaud, encore une fois, il y a plusieurs stades. Donc, on a beaucoup de personnes qui nous écrivent, à qui on... recommande d'en parler aux pros de santé qui les accompagnent et après le pro de santé, selon les cas, parfois dit que c'est ok. Voilà les principales contre-indications.

  • Speaker #0

    Alors là, pour les personnes qui vont écouter et pas regarder sur YouTube, peuvent pas voir, mais en tout cas, c'est vraiment, le design est vraiment ultra moderne et super joli. Vous avez décidé de justement tout faire ici, localement. De la création graphique, jusqu'à la réalisation. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ? Parce que ça fait partie des valeurs aussi fondamentales de Sisterfield, que vous vouliez intégrer, le fait de faire de manière locale. Et j'ai cru entendre, comprendre en tout cas, qu'il y avait cet enjeu de réinsertion professionnelle qui était ultra importante pour votre marque.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. C'est vrai qu'on s'est dit, quitte à créer une entreprise en 2021, nous, ça correspondait à nos valeurs de le faire en France. le plus possible. Donc au début, tout était 100% français. Et effectivement, moi, j'ai travaillé dans le secteur textile avant. Donc je connaissais un petit peu, j'avais quelques contacts et c'était important pour moi. Je sais que dans le Nord, il y a... Il y a beaucoup de choses qui se passent au niveau textile, donc j'ai vraiment cherché autour de moi. Et c'est vrai que ce qui est génial aujourd'hui, c'est que la plupart de nos partenaires sont dans un rayon de 35 km autour de chez moi. Et je trouve ça vraiment chouette de pouvoir aller voir effectivement le fabricant de tissus, d'aller voir l'atelier de confection, d'aller voir notre imprimeur qui imprime tous nos supports de communication. Et en effet, on a trouvé un atelier de confection qui est à Léquin. qui s'est créée en 2020 pour fabriquer des masques et qui aujourd'hui emploie plus d'une centaine de personnes en réinsertion professionnelle. Donc c'est des gens qui sont éloignés de l'emploi de par leur situation personnelle et qui bénéficient d'un accompagnement spécifique pendant maximum deux ans pour se former à un métier, ou s'ils ne connaissent pas encore les métiers de la confection ou parfois ils ont déjà les compétences. Mais en tout cas, ça leur permet de remettre un pied dans le... du travail. Et du coup, parfois, c'est aussi une aide à titre social, personnel, etc. Et aujourd'hui, il y a à peu près, ça dépend des semaines, mais entre 6 et 8 personnes qui travaillent à temps plein pour confectionner les produits Sisterfield. Donc pour nous, ça fait partie des grandes fiertés de l'entreprise de se dire que grâce à l'entreprise, il y a 6 à 8 personnes qui sont à la base dans une situation fragile qui bénéficient d'un emploi.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas justement un défi. Aujourd'hui, tout le monde cherche à délocaliser justement parce qu'on parle de rentabilité. Quand on parle d'entreprise, le but, c'est d'être le plus rentable possible. Quels sont les défis ? Est-ce que ça reste accessible quand même de pouvoir justement tout faire ici, localement ? C'est une vraie prise de risque aussi en termes de rentabilité ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors après... Comme on l'a pensé dès le début, on l'a intégré tout de suite à notre structure de coût. Et on a commencé vraiment petit, vraiment avec les moyens du bord, avec des petites quantités, etc. Mais on a tout de suite demandé à l'atelier de confection, et le jour où on atteindra telle quantité, combien ça va nous revenir ? Et donc on a intégré cette projection-là dans nos coûts, en se disant qu'on ne fait pas payer les petites quantités du début, mais on intègre ça et finalement on y est assez vite arrivé. Donc non, moi, je le vois plutôt comme une opportunité. Je trouve ça génial de pouvoir aller voir la fabrication de mes produits à 15 minutes de voiture.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu aimerais pouvoir dire à des femmes qui souhaitent entreprendre, justement, dans des pratiques, dans des productions locales, avec ce côté insertion professionnelle, par crainte des coûts et de la rentabilité ?

  • Speaker #1

    Si c'est une conviction forte, je pense que tout le modèle ne doit pas reposer là-dessus. Parce que vraiment, nos clientes, elles n'achètent pas parce que c'est fabriqué en France et de manière responsable. C'est le petit plus. Donc, il faut aussi penser à la qualité du produit. En fait, il faut que le produit proposé soit en lien finalement avec ce coût-là. Donc, il faut penser à un produit vraiment le mieux possible. Apporter un niveau de qualité qui soit en lien avec ce prix. et pas tromper, vraiment d'être sur un bon niveau de qualité. Après, c'est le petit plus. Je pense que d'ailleurs, finalement, on ne communique pas tant que ça sur le fait que ce soit fait en France, que ce soit fait de manière responsable, etc. Donc, je ne pense pas que nos clientes, elles achètent pour ça. Donc, je pense qu'il faut vraiment penser aux produits.

  • Speaker #0

    Pour autant, ça s'intègre vraiment dans votre ADN d'entreprise. C'est vraiment dans vos enjeux aujourd'hui. sociaux. Est-ce qu'il y a d'autres valeurs que vous aimeriez étendre, valeurs sociales, environnementales, économiques, pour la suite ? Est-ce qu'il y a des projets d'aller plus loin, peut-être avec d'autres produits ?

  • Speaker #1

    Oui, on a un gros sujet de développement produit aujourd'hui, parce qu'effectivement, ça, ça reste notre produit phare. Mais, nous, on a aussi plein d'autres rituels bien-être qu'on utilise à titre perso et qui nous aident aussi beaucoup. Donc, on est en train de de développer et de proposer pour Sister Feel. Et c'est un enjeu de se dire que, effectivement, celles qui adhèrent au fait de prendre soin de soi naturellement, de manière simple, il peut y avoir d'autres choses qui peuvent aider. Et finalement, notre fil conducteur, c'est vraiment ça. C'est vraiment les méthodes de bien-être naturelles qui permettent d'être à l'écoute de son corps, d'être à l'écoute de ses besoins, de ses ressentis, et qui vont permettre de soulager vraiment Merci. efficacement des inconforts. On n'est pas dans la médecine dans le sens où ça ne vient pas soigner, mais ça vient vraiment être le coup de pouce qui permet de se sentir mieux.

  • Speaker #0

    Donc là, j'ai vu que vous aviez lancé des infusions aussi. Je pense qu'il y en a trois sur le site internet. Une infusion bien-être. Est-ce qu'il y avait d'autres produits encore derrière que vous aimeriez lancer ?

  • Speaker #1

    Oui, on a beaucoup de produits dans les tuyaux, on va dire. Donc il y a effectivement des infusions qui vont cibler des pathologies pour lesquelles nos utilisatrices viennent chercher aussi les poches de froid. Donc, il y en a une pour le bien-être, le sommeil, une pour le transit, une pour tout ce qui va être douleur, douleur pelvienne et une pour tout ce qui est jambes lourdes. Et donc, ça, on les a fait formuler avec Nathalie Fagianelli, qui est docteur en biologie et phyto-aromatologue et qui nous a aidé sur la formulation des tisanes pour venir choisir les plantes qui aident. Et là, on a proposé aussi un bandeau pour les motos. de tête. Donc, c'est un bandeau qui se met autour de la tête et qui utilise la même poche de froid. Et on sait que le froid aide vraiment à soulager les migraines. Et après, là, on a cinq autres produits qui vont sortir entre fin mai et mars l'année prochaine.

  • Speaker #0

    Ah oui, ça fait énormément, au final, d'investissements, là, actuellement, sur le développement des produits et des gammes.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, on s'est vraiment lancé, on va dire, un peu avec les moyens du bord, de manière sérieuse, dès le début. Mais voilà, en y allant petit à petit, en se disant, on teste, on va voir si ça marche, comment ça répond, etc. Donc, on a mis du temps à développer une poche de froid qui soit vraiment satisfaisante. Au début, on avait un autre dispositif qui était génial, qui était fabriqué en France. Donc ça, pour nous, c'était top, mais qui avait une durée de vie limitée dans le temps. Et donc, en fait, ce n'était pas pleinement satisfaisant. Donc, on a passé un an et demi à trouver un fabricant qui puisse avoir la même qualité de froid, donc qui ait plutôt de la fraîcheur, mais avec un produit qui soit vraiment durable. Et donc, ça, malheureusement, aujourd'hui, on n'a pas réussi à le faire en France, ni même en Europe. Au début, on était aussi en contact avec des fabricants en Belgique, mais par rapport à nos quantités, ça ne passait pas. Donc, voilà, pour le moment, c'est fabriqué en Asie. Mais notre volonté, c'est vraiment, à partir du moment où on atteindra un niveau de quantité suffisant, de pouvoir re-solliciter des industriels français ou européens pour le refabriquer ici.

  • Speaker #0

    Donc là, le développement des gammes de produits, la recherche des fournisseurs, c'est quand même un travail à temps plein, même si tu me disais que tu étais coach à côté. Et en plus, être mère de trois enfants... Comment ça s'organise, en fait, une journée dans la vie de Juliette ? Et puis peut-être, si tu sais parler un peu au nom de Sophie, comment ça s'organise aussi pour elle ?

  • Speaker #1

    En fait, déjà, l'idée, c'est de se définir l'équilibre qu'on souhaiterait, effectivement, en termes d'amplitude horaire, de nombre de jours travaillés, même si cet équilibre, il change tout le temps. En tout cas, pour moi, il change régulièrement. et donc je leur questionne souvent mais par exemple pour moi je m'étais dit que j'avais envie d'avoir des amplitudes horaires classiques donc je travaille de 9h à 19h et par contre la règle c'est que je ne travaille pas le mercredi comme ça je suis avec mes enfants mais ça c'est la règle en théorie finalement j'aime quand même beaucoup travailler et j'aime beaucoup travailler sur Sisterfield donc ça m'arrive régulièrement de faire garder mes enfants le mercredi matin et de retravailler Merci. Mais la théorie, c'est que je ne travaillais pas le mercredi, mais la pratique, ça arrive plus souvent. Et effectivement, j'ai une autre activité à côté où je me suis formée au coaching. J'accompagne des personnes en bilan de compétences. Et je ne sais plus ce que je voulais dire. Quand tu t'organises,

  • Speaker #0

    justement, ton activité de coaching, elle rentre ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, en fait, finalement, c'est assez souple parce que c'est moi qui fixe les rendez-vous. Et du coup, ça me permet de les placer à des moments où, par exemple, si avec Sophie, on va à un congrès de sage-femme, de kiné, de gynécologue, je sais que pendant ces deux jours-là, je peux ne pas avoir de rendez-vous de coaching à côté. Donc, ça me laisse pas mal de flexibilité. Mais c'est vrai que j'ai des journées qui sont très, très denses. Parce qu'à la fois, je travaille sur Sisterfield. Après, j'ai des rendez-vous de coaching où je dois être très concentrée. Parfois, ça implique aussi de l'émotion de temps en temps. Donc, c'est vrai que parfois, j'ai beaucoup d'ambition de retravailler après mes rendez-vous de coaching, mais je n'y arrive pas toujours. La règle, pareil, c'est que je ne retravaillais pas le soir, mais il y a des périodes où je règle mon ordi aussi. Donc, il n'y a finalement pas une semaine qui se ressemble. Mais mon quotidien est quand même bien chargé. Après, il faut savoir que j'aime beaucoup travailler aussi, donc ça ne me dérange pas. ça me va comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu travailles les week-ends aussi ?

  • Speaker #1

    Non, je ne travaille pas les week-ends. Ça nous arrive de temps en temps quand il y a des congrès de professionnels de santé, mais sinon je ne travaille pas les week-ends.

  • Speaker #0

    Moi, je me demande un peu la place de ton conjoint aussi dans tout ça. On sait quand on est investi dans une entreprise, c'est important aussi d'avoir un soutien à ses côtés en permanence, que ce soit pour la charge mentale. Voilà. pour pouvoir s'occuper aussi des enfants. Comment ça s'organise un petit peu avec ton conjoint ?

  • Speaker #1

    Ça s'organise, enfin pareil, l'équilibre se construit au fur et à mesure parce qu'au début, avant de créer Sisterfield, j'étais à mon compte, mais c'est une activité que j'avais créée petit à petit. Donc j'ai aussi eu une période de chômage pendant laquelle finalement j'avais plus de temps pour m'occuper de la maison, des enfants, etc. Donc finalement, quand après je bascule sur Sisterfield, il faut un peu réadapter parce que l'équilibre s'était construit comme ça. Il est entrepreneur lui ? Non, il est salarié mais non ça se fait au fur et à mesure moi j'ai pas forcément de conseils à donner parce que je pense que ça dépend de chaque couple mais en tout cas il est là, il est soutenant et effectivement ça reste plus moi qui vais gérer l'organisation du quotidien euh Donc, ces tâches restent quand même plus sur moi. C'est plus moi qui cherche la nounou, la brief. Tous ces sujets-là, c'est plutôt moi qui m'occupe de l'organisation des vacances, des centres aérés, aller faire la queue pendant deux heures pour être sûre d'avoir la place pour le centre aéré. Tout ça, c'est plutôt moi qui le fais. Mais il y a plein d'autres choses qu'il fait et ça s'organise.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'aventure entrepreneuriale pour lui, en tout cas ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Il préfère justement, ou vous avez préféré, souvent dans les cours. couple, il y en a toujours un qui reste salarié pour la sécurité aussi financière. On parle de stabilité aussi. Là, ça s'est fait assez naturellement.

  • Speaker #1

    Je pense que je ne lui ai pas trop laissé le choix. Ça, c'est un peu... Je l'ai imposé, en fait. Après, il l'a accepté. Mais effectivement, il a été soutenant dans le sens où il a accueilli et il a suivi. Mais en gros, je lui ai dit, je vais faire ça, je vais monter un truc avec Sophie, je vais faire ça comme produit, je vais faire ça comme projet. Et effectivement, il a quand même accepté qu'on réduise notre train de vie pendant quelques années parce que financièrement, les premières années sont moins rémunératrices. Alors, j'ai encore cette activité à côté de coaching qui me permettait de subvenir à un minimum. Mais effectivement, ce n'était pas un salaire comme si j'étais salariée.

  • Speaker #0

    Et pour Sophie, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Pour Sophie, elle était différente. Dans son équilibre de vie, ils ont construit leur vie pour que le salaire de son mari puisse subvenir aux besoins. Et elle, au début, était vraiment plutôt attachée à être très présente pour ses enfants. Et donc, elle, elle est à la sortie d'école tous les jours. Elle les récupère régulièrement pour le déjeuner. Donc, ses journées sont organisées différemment. Oui,

  • Speaker #0

    complètement différentes. Et pour autant, ça marche très, très bien aussi. C'est bien de voir qu'il y a plusieurs modèles.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Elle passe toutes les vacances scolaires avec ses enfants. Enfin, avec ses enfants voisins. Et elle, pour le coup, c'est vraiment l'entrepreneuriat au service de son équilibre perso.

  • Speaker #0

    OK. Et la maternité, dans tout ça, tu as l'impression que ça a plutôt été une force pour chacune d'entre vous, pour cet équilibre de vie qu'on recherchait et également pour l'équilibre de... de Sisterfield ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve, après, je suis plutôt vers à moitié plein, donc oui, je trouve que ça a plutôt aidé une force, à la fois quand j'ai eu ma troisième et que c'était en plein milieu de l'aventure Sisterfield, parce que quand je suis tombée enceinte, c'était juste après la campagne Ulule, donc juste après le début de l'aventure. En fait, ça m'a fait vachement venir, je me suis dit, ça va me faire une pause forcée, ça va me faire prendre du recul, et en fait, ça permet de réorganiser les choses. Parce que comme je suis partie, forcément, Sophie avait beaucoup plus de sujets à prendre en main. Du coup, on a fait appel à quelqu'un qui nous gère toute la partie Instagram et ça, on n'est jamais revenu dessus. En fait, finalement, à chaque fois, les congés maternités nous poussent à nous organiser et pas que les congés maternités, même la vie de famille ou l'équilibre qu'on choisit d'avoir nous pousse à nous organiser, à être efficace et à développer l'entreprise. Oui, au service de ce rythme qu'on a envie d'avoir.

  • Speaker #0

    Là aujourd'hui, vous avez quelqu'un qui gère les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous avez d'autres personnes dans l'équipe ?

  • Speaker #1

    En fait, on est deux pour Sisterfield. Ça, c'est vraiment une volonté. On s'est souvent posé la question d'une alternante, d'une stagiaire, etc. Mais en fait, on a un rythme de vie, un rythme de travail assez décousu. S'il y a des sorties scolaires pour nos enfants, parfois, on accompagne. Les rendez-vous de médecins en plein milieu de la journée, on peut les faire, etc. On travaille de chez nous. Et donc, c'est vrai qu'on se disait, et puis on est deux, on est sœurs. Donc, très souvent, quand on travaille ensemble, on commence à parler de citerphile. Puis après, c'est au fait, pour cet été, est-ce que tu peux prendre les enfants une semaine ? Et puis pour tel week-end, ceci. Puis après, on reparle de Sisterfield. Donc, on a quand même une façon de travailler assez, on va dire, décousue. Et du coup, on s'était dit, faire rentrer quelqu'un dans notre binôme de manière régulière, ce n'est pas évident. Donc, finalement, on ne l'a jamais fait. Mais par contre, ce qu'on fait, c'est que... On a quand même une équipe sister-feel, mais qui sont une équipe externalisée. C'est soit des agences, des freelances, etc. Mais c'est quand même des gens avec qui on a des contacts quasi quotidiens.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, pour nous, ça reste l'équipe sister-feel, même s'ils ne sont pas salariés sister-feel.

  • Speaker #0

    Et quelle partie, justement, vous avez décidé de sous-traiter ? Tu parlais des réseaux sociaux. Est-ce qu'il y a d'autres ?

  • Speaker #1

    En fait, assez vite, on se questionne souvent sur... quelle est notre force individuellement, à deux, qu'est-ce qu'on aime faire, et de se dire en fait, c'est là-dessus qu'on va aller, parce que c'est là-dessus qu'on va être bonne. De toute façon, quand on fait les choses avec le cœur, on les fait toujours beaucoup mieux, ça aura beaucoup plus d'impact. Et donc, on se questionne très souvent, soit de manière hebdomadaire, soit mensuelle, soit annuelle, sur qu'est-ce que j'ai aimé faire, qu'est-ce que j'aimerais faire plus, et qu'est-ce que vraiment je fais avec des pieds de plomb. Et en fait, c'est souvent ça qui nous aide à déléguer. Et après, ça se fait aussi petit à petit au fur et à mesure de la croissance, de se dire bon, tel sujet, ça y est, c'est bon, on peut le déléguer parce qu'on peut permettre d'intégrer ce coût supplémentaire. Et donc, qu'est-ce qu'on a délégué ? Effectivement, la partie réseaux sociaux, donc de préparer les posts, de les écrire, de les mettre en page. Parce que ça, ça nous apparaissait un peu comme une tyrannie des réseaux sociaux de « Ah, cette semaine, il faut que je poste » . Et à chaque fois, on y allait un peu avec des pieds de plomb et mine de rien, ça se ressent. Et donc, on travaille avec une fille super qui est hyper force de proposition, qui nous aide et qui maintenant, en fait, a totalement le discours qu'on a envie d'avoir. Donc, tout est hyper fluide. Récemment, on a délégué la partie service client qui prenait beaucoup, beaucoup de temps et qui est quotidienne. Donc, même en vacances, on ne pouvait jamais vraiment décrocher.

  • Speaker #0

    Donc là, vous pouvez vraiment couper maintenant. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Et pareil, deux filles géniales qui nous ont sollicité à un moment où ça arrivait très bien parce que Sophie a... a eu sa fille aînée qui a été hospitalisée pendant plusieurs mois. Et donc, finalement, j'ai beaucoup récupéré et je n'arrivais plus du tout à gérer et le quotidien et le développement. Donc, c'est arrivé au bon moment. Et on a des personnes qui nous aident pour la partie publicité aussi sur les réseaux sociaux. On a une graphiste avec laquelle on travaille aussi très régulièrement. Il se trouve qu'en ce moment, comme on a beaucoup de lancements produits ou de produits en préparation, on travaille pas mal avec elle. J'en oublie pas. peut-être d'autres, mais en tout cas, après les autres, ça va être plus ponctuellement.

  • Speaker #0

    Et justement, le fait de déléguer, ça vous permet aussi de mieux vous organiser, de pouvoir remettre un peu les priorités là où vous avez envie aussi de les mettre. Est-ce que, à l'époque où on s'était rencontrés, tu venais participer à l'émission Qui va être mon associé ? Déjà, bonne expérience pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, trop bonne expérience. Au début, j'avais dit à So, non, mais surtout pas, je ne veux pas du tout participer à cette émission. Mais elle, elle avait quand même suivi son truc. Elle nous avait quand même envoyé le dossier de candidature qui a été retenu tout de suite. Et super expérience. Oui, ça a été un vrai tremplin pour nous de visibilité. Et le jour J, le jour de l'enregistrement, ça a été un super moment d'échange. Donc, c'est des investisseurs qui rencontrent des entrepreneurs. pour éventuellement investir et développer l'entreprise. Et donc, on n'a pas eu d'investisseurs ce jour-là, mais on a eu vraiment des échanges hyper qualitatifs qu'on a vraiment tout de suite notés derrière et qu'on a eu à cœur de prendre en compte parce qu'il se trouve que c'était des très bons conseils. Donc, c'était aussi excitant que stressant, mais ça nous a vachement aidés à structurer l'entreprise parce qu'on avait commencé avec une campagne Ulule de manière... Enfin voilà... pas artisanales, mais en tout cas, pas avec des gros moyens. Et on s'est dit, là, on va bénéficier de cette visibilité. Comment on peut faire pour structurer l'entreprise ? Comment on peut faire pour profiter finalement de cette mise en avant ? Et donc, ça nous a vachement challengé sur qu'est-ce qu'on veut faire dans l'entreprise ? Comment on veut s'organiser ? Comment on veut la développer ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire comme investissement qui puisse... qui puissent être intéressants.

  • Speaker #0

    Et au niveau des résultats, je suppose qu'il y a aussi une belle retombée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand même une émission qui passe sur la scie, ce qui est très regardé. Et nous, on est passé tard parce que tout ce qui touche à l'intime passe plutôt en fin d'émission. Mais néanmoins, ça a eu des super retombées et pendant très longtemps, pendant pratiquement un an de nature et découverte qui nous a sollicités, qui nous a vus suite à cette émission et depuis, on a distribué chez eux. de professionnels de santé qui nous ont découvert comme ça. Ça a eu un super retentissement. D'autres émissions de télé qui nous ont contactés aussi suite à ça.

  • Speaker #0

    Il y a eu une augmentation des ventes du coup à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Il a fallu le gérer aussi. Vous l'aviez anticipé ?

  • Speaker #1

    On l'avait anticipé, on l'avait même un peu trop anticipé parce que la production sait que c'est une super visibilité. Donc, ils nous avaient dit d'anticiper, prévoyer les stocks, etc. Et il nous avait donné des chiffres qui correspondent sans doute à des entreprises qui sont plus tout public que la nôtre. Nous, c'est quand même assez spécifique. À l'époque, on n'avait que les poches de froid. Ça touche les femmes qui vont être intéressées, intriguées par ce type de méthode ou qui peuvent avoir des inconforts. Et donc finalement, au début, on a eu très peur parce qu'on avait trop de stock par rapport à ce qui s'est réellement passé. Mais finalement, on fait très vite. Très vite, on a réussi à les écouler. Mais on a eu peur en se disant, est-ce qu'en termes de trésorerie, finalement, ce n'est pas contre-produit ?

  • Speaker #0

    Et en termes d'organisation autour de la production, ça a dû être une période aussi de rush juste avant la diffusion. Comment ça s'est un peu organisé le quotidien ?

  • Speaker #1

    Ça, ça a été parce qu'on enregistre en septembre-octobre et l'émission est diffusée en février. Donc, on a eu le temps de prévoir. Super. Mais c'est vrai qu'on vit... On vit des périodes d'accélération de vente et ça, c'est génial. Mais oui, c'est très dur parce que parfois, en un mois, on a écoulé le stock qu'on pensait vendre en quatre mois.

  • Speaker #0

    C'est un peu délicat.

  • Speaker #1

    Mais bon, après, c'est des problèmes de riche. C'est gérer de la croissance, donc c'est hyper intéressant. Et le fait qu'on ait des partenaires, justement. locaux, sur place, ça permet de réagir hyper vite, il n'y a pas de délai d'acheminement, en tout cas pour toute la partie textile, en une demi-heure, c'est livré chez un logisticien.

  • Speaker #0

    Donc tout s'est bien du coup implémenté.

  • Speaker #1

    Et je repensais aussi à la partie sur qu'est-ce qu'on a délégué, ce qu'on a délégué tout de suite, c'est la partie logistique, donc l'envoi des colis, que beaucoup d'entrepreneurs gardent au début. Parce que ça représente un coût, mais finalement, nous, on l'a tout de suite intégré dans nos coûts. Moi, j'ai dit à Sophie, je ne touche pas à un colis, je suis nulle pour ça. Ma valeur ajoutée dans l'entreprise, elle n'est pas là-dessus. Et en fait, heureusement, parce que la campagne Ulule, elle a marché dix fois plus que ce qu'on avait imaginé. Donc, on se serait retrouvé à faire 1500 colis dans l'été, le premier été.

  • Speaker #0

    Donc, si on reprend de manière chronologique, vous avez d'abord fait la campagne Ulule. Oui. Elle avait super bien fonctionné. Et ensuite, vous avez fait l'émission.

  • Speaker #1

    Exactement. La campagne Ulule s'est terminée. Sophie m'a dit, je nous inscris à qui va être mon assisté. Je dis, ah non, je suis épuisée de la campagne Ulule. En plus, c'est mon anniversaire. J'ai envie de partir en vacances. Mais elle n'a pas lâché. Et elle a eu raison, parce que franchement, c'était une trop bonne décision. C'était une super expérience. Et donc, heureusement qu'on l'a fait.

  • Speaker #0

    Et si on revient un peu sur la campagne Ulule, comment ça s'est organisé ? Comment vous êtes répartis les choses ? Vous en aviez déjà fait avant ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, on n'en avait jamais fait. En fait, on se répartit les sujets de manière assez naturelle, soit par affinité. Donc, qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que je n'aime pas ? Il y a des trucs qu'on aime toutes les deux. Et donc, parfois, on travaille à deux sur un même projet où on se répartit. Et parfois, un sujet qu'elle va détester, moi, c'est quelque chose que j'adore. Et inversement. donc pendant la campagne on était beaucoup à deux au début on faisait beaucoup de choses à deux maintenant on se répartit beaucoup plus les sujets dans un souci d'efficacité parce que l'entreprise grossit donc il y a aussi beaucoup plus de sujets en même temps mais on s'est fait accompagner et ça encore super décision de Sophie on est allé chercher un partenaire génial qui est spécialisé dans les lancements de produits et les lancements de projets Merci. Et on avait entendu parler de lui dans un podcast et on l'a sollicité. Il nous a vraiment aidé à structurer, préparer notre campagne, à justement travailler tout ce qui est publicité sur les réseaux sociaux. Tout ça, nous, on n'y connaissait rien. Et on aurait pu passer du temps pour se former là-dessus, mais je pense qu'on y aurait passé un temps fou pour un résultat moyen.

  • Speaker #0

    Vous avez sous-traité cette part.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, souvent, c'est ça, il y a des sujets où on ne maîtrise pas. Et on se dit, on va y passer un temps de dingue pour un résultat qui finalement ne va même pas être à la hauteur. Donc, ça vaut mieux de l'externaliser. En fait, on raisonne souvent comme ça.

  • Speaker #0

    Votre organisation, au final, elle fonctionne aussi beaucoup avec, justement, quelle est ma place dans cette entreprise, dans ce store-field et qu'est-ce que je vais déléguer ? C'est vrai que c'est quand même un sujet qui est important parce qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs qui ne veulent rien déléguer du tout. Et ce qui peut se comprendre aussi, parce qu'au début, justement, il n'y a pas forcément de trésorerie, etc. Et vous, au contraire, vous avez directement décidé de faire ça petit à petit. Vous avez fait grossir justement cette partie de fait délégué. Et ça a été une force pour le développement de Sisterfield.

  • Speaker #1

    Oui, parce que vraiment, on a commencé, on a mis 5000 euros chacune pour l'entreprise. Donc, c'est déjà conséquent. Mais on s'est dit... au p... pire, le risque est quand même mesuré. On retrouvera un job, on remboursera derrière, etc. Donc le risque était mesuré, mais vraiment tout de suite, de se faire accompagner par les bonnes personnes, de déléguer ce qu'on n'aime pas, parce qu'à la base, notre moteur de Sisterfield, c'est de faire un truc à deux et de faire quelque chose qu'on aime. Donc l'idée, c'est de vraiment continuer sur ces missions-là. Et de se dire que finalement, si je fais quelque chose que j'aime, « Oui, mon impact sera encore plus fort et puis je vais bien le faire parce que j'aime faire ça. » Donc en fait, ça ne me demande pas d'énergie, limite ça m'en donne. Donc en gros, c'est vraiment ça le moteur. Et finalement, tu me demandais un peu quel message on voulait faire passer avec Sisterfield. C'est un peu ça aussi, c'est de se dire, le fait de prendre soin de soi, le fait de se donner un moment d'attention, le fait d'être à l'écoute de son corps, à l'écoute de ses ressentis. Ça permet de mieux se connaître et mieux se connaître, ça permet aussi de faire finalement des choses qu'on aime, des choses qui sont importantes pour nous et faire des choses qu'on aime et qui sont importantes pour nous. Au final, ça rend service aussi aux autres, au monde, parce que c'est quelque part un peu la zone d'excellence. C'est la zone où on se sent bien, c'est la zone où on fait les choses bien.

  • Speaker #0

    Donc, si on devait résumer l'ADN de Sisterfield, c'est le bien-être et l'équilibre des femmes.

  • Speaker #1

    Oui. C'est ça ? Oui, c'est ça. et ce qui nous aide aussi beaucoup, là où la maternité nous aide. et la parentalité, le fait d'avoir aussi envie d'être présente pour nos enfants, c'est que finalement, du coup, on gagne en efficacité. Quand Sophie a la déjournée entre 9h et 16h30, t'es un peu obligée d'être efficace. Parfois, c'est un peu dur parce que on peut être un peu en mode machine et peu de temps pour nous. Et du coup, c'est là où on se dit, attends, là, je me sens moins bien. Qu'est-ce que je peux réorganiser différemment ? Mais au moins, effectivement, ça nous pousse à être efficaces et à déléguer certaines choses.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de remises en question continue, permanente. S'il y avait un conseil que tu voulais donner à la Juliette quand elle s'est lancée, ou s'il y avait une chose que tu n'aurais peut-être pas fait de la même manière maintenant avec le recul, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas trop répondre à cette question parce que...

  • Speaker #0

    Parce que justement, il y a beaucoup de remises en question en permanence.

  • Speaker #1

    Oui, mais justement, je trouve que c'est une force de jamais rien prendre pour acquis. Et en fait, notre évolution à chaque fois, c'est des grosses accélérations après des plateaux. Donc là, on se dit, attends, en fait, on a peut-être été trop optimiste. Qu'est-ce qu'on peut faire différemment ? Après, hop, re-désaccélération. Donc au final, le fait de rien prendre pour acquis et de tout re-questionner permet d'être vraiment centré, finalement, vraiment sur le côté cœur. sur ce qu'on a envie de faire. Donc, c'est plutôt ça notre fil rouge.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui t'inspire au quotidien, justement ? Qu'est-ce qui te permet de garder ce moteur, cette énergie que tu mets ?

  • Speaker #1

    Je pense quand même que même si c'est lourd pour moi d'avoir et Sisterfeel et l'accompagnement de coaching, ça m'aide beaucoup parce que les personnes que j'accompagne, mine de rien, me font aussi beaucoup travailler sur moi-même, me font prendre du recul. Et leurs questionnements peuvent être les miens. et le fait d'accompagner quelqu'un à mieux se connaître à trouver ce qui pourrait l'aider à se sentir le mieux possible finalement me ramène moi-même toujours à ça et donc ça m'aide à être sur ce filon rouge de me dire vraiment pour moi c'est hyper important de faire quelque chose que j'aime donc très souvent je me dis si ça devient trop stressant, si ça devient plus un plaisir j'ai pas d'obligation à continuer donc il faut que ça reste un plaisir pour que ça continue Merci. Je ne dis pas que tout est rose, je suis aussi hyper stressée, il y a plein de choses qui me stressent. Là, le fait que ça prenne de plus en plus d'ampleur et de me dire, ah, financièrement, en tout cas en termes de revenus, je peux commencer à être un peu plus cool, ça met aussi plus d'enjeux sur Sisterfield, là où avant c'était... dans les débuts, on ne savait pas comment ça allait fonctionner. Donc, on n'attendait pas de revenu de sister field. Donc, c'était entre guillemets que du plaisir. Là, maintenant qu'il y a cet enjeu aussi de se dire, je peux finalement arriver à attirer un revenu de sister field, ça peut me mettre aussi de la pression. Mais donc ça, ça me pousse aussi toujours à être en recherche de cet équilibre. Et je trouve que la maternité, la parentalité, moi, m'aide beaucoup à me questionner sur... En ce moment, de quoi j'ai envie ? Qu'est-ce qui est bon pour moi ? Il y a plein de décisions que je change en cours d'année. Typiquement, avant le mercredi, j'avais mes trois enfants avec moi. Tout le mois de janvier, ça a été horrible d'avoir la petite dernière parce que c'est beaucoup de conduite. Et finalement, les déjeuners, ça partait en n'importe comment. Je me retrouvais à même plus déjeuner avec les deux grands. Alors dire, finissez le déjeuner, je vais coucher la plus jeune. Et du coup, ça m'aide à me questionner, à me dire, au final, ce n'est pas forcément bon, ni pour moi parce que je ne passe pas des bonnes journées, ni pour elle parce que je suis un peu plus tendue, ni pour les deux grands parce que je n'ai aucun moment avec eux. Et donc, de me dire, là, finalement, j'avais choisi ça en ce rythme en début d'année, je décide de le changer. Et tout ça, finalement, c'est quand même en étant à l'écoute de ses besoins, en se questionnant, etc. Complètement.

  • Speaker #0

    Il y a la notion parfois de culpabilité. Quand on est entrepreneur, on se dit, je veux tout, tout, tout serrer. Alors qu'une entreprise, c'est quand même une activité, ce n'est pas un hobby, c'est une activité à part entière. Et c'est aussi important de savoir s'écouter et parfois passer moins de temps avec les enfants, mais des moments de qualité pour pouvoir aussi soi-même se retrouver et savoir se positionner.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est vrai que l'entrepreneuriat questionne beaucoup l'équilibre parce que finalement, c'est toi qui choisis. Donc... parfois je me dis mais pourquoi je m'impose ce rythme là pourquoi je fais ci, pourquoi je fais ça donc finalement je choisis le rythme que j'ai envie d'avoir je choisis l'équilibre que j'ai envie d'avoir donc je suis obligée de le questionner je peux pas me dire ah c'est mon boss qui fait ci c'est la boîte qui est comme ci, qui est comme ça mais du coup je trouve que pour moi c'est une richesse incroyable parce que ça me pousse justement à me dire mais en fait en ce moment de quoi j'ai besoin et puis l'entreprise maintenant aujourd'hui elle est comme ça, est-ce que c'était vraiment de ça dont on avait envie, comment on a envie qu'elle soit demain

  • Speaker #0

    Tu dis que c'est toi qui choisis, mais est-ce que tu n'as pas ressenti des injonctions autour de ta maternité, justement, le fait d'être à ton compte ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. Non, non. Non, et je pense que là, ça a été une richesse d'être à deux, deux sœurs, deux femmes, parce qu'il y avait cette compréhension, justement. Et que comme pour nous, ça, c'est les valeurs que nous ont transmises nos parents aussi. La famille est quelque chose d'important, la parentalité, etc., être présent pour ses enfants. Ça nous a permis de vivre des super congés maths.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi ta plus grande fierté, justement, dans toute cette aventure entrepreneuriale de maman ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je pense que je n'avais pas imaginé à quel point ça allait pouvoir apporter du bien-être pour les femmes qui l'utilisent. Moi, je l'ai fait sans pathologie particulière, sans inconfort majeur qui soit bloquant dans ma vie. Mais les premiers témoignages de femmes qui disaient je souffre atrocement et utiliser votre produit, ça me soulage réellement. C'est comme un petit bonbon, je ne peux plus m'en passer. Ça, c'est vraiment génial. Et pareil, Sophie, elle a souffert pendant sa grossesse et c'est pour ça qu'elle a utilisé les poches de froid. Mais c'était la grossesse, ça allait s'arrêter, etc. Et vraiment, on reçoit des témoignages hyper poignants. Et ça, c'est carrément un moteur.

  • Speaker #0

    C'est ton moteur au quotidien. Est-ce qu'il y a aussi autre chose qui t'aide les jours où c'est un peu plus difficile, les jours où les nuits ont été compliquées peut-être avec les enfants ?

  • Speaker #1

    Eh bien, je me dis que c'est cyclique et qu'aujourd'hui ça ne va pas, ça ira mieux demain. Et que parfois je me dis aussi non mais là en fait je ne suis pas bien, pas dans les bonnes dispositions pour bosser. Donc je vais travailler mais ça va me prendre une énergie folle, je vais mal le faire. Alors que si je me repose aujourd'hui et si je fais juste les trucs ultra urgent prioritaire, demain je suis sûre que j'aurai une super énergie pour le faire et en fait à chaque fois ça se vérifie donc c'est encore une fois s'écouter et se dire bon bah ok là aujourd'hui j'ai pas été productive j'ai appelé Sophie Liner, on a parlé de tout sauf de Sister Phil mais bon tant pis demain je serai plus efficace demain ou après-demain donc ce qui m'aide c'est de me lâcher un peu la grappe c'est de me dire aussi tranquille Ça va aller un jour à la fois. Et si aujourd'hui, ça ne va pas, demain, ça ira. Ou si moi, ça ne va pas, Sophie, je sais qu'elle, elle s'aime des graines, qu'elle avance.

  • Speaker #0

    Vous travaillez un peu avec Sophie en to-do list que vous partagez ou pas du tout, justement ? Tu restes vraiment dans cette approche intuitive de tout le temps s'écouter, de tout le temps...

  • Speaker #1

    Non, non, non, on a quand même des to-do list. Si, si, on a quand même des outils d'organisation, de to-do list. On se voit une fois par mois parce que Sophie, on n'habite pas au même endroit, en fait. On s'appelle ? On se voit une fois par mois, ce qui nous permet de traiter des sujets différents de ceux qu'on traite par téléphone. Et si, si, j'ai quand même ma petite to-do liste avec des cases à cocher.

  • Speaker #0

    Des plannings partagés aussi, je suppose ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, exactement. Mais c'est vrai qu'on travaille quand même beaucoup au feeling de se dire tel produit, j'y crois, je le sens. Moi, ça m'aide vachement. Mais t'as vu ce qui existe ? On a envie de proposer autre chose. d'aller sur toujours les produits les plus les plus clean et les plus naturels possibles donc on travaille beaucoup finalement avec notre intuition se dire bah en fait il pourrait y avoir plein de façons de développer l'entreprise il y en a qui nous disent ah mais pourquoi vous n'êtes pas plus sur LinkedIn et pourquoi vous n'êtes pas plus là et pourquoi vous ne faites pas ci, pourquoi vous ne levez pas des fonds, bah oui c'est des super moyens de développer une entreprise mais nous c'est pas forcément là que va être notre force ou c'est pas forcément là que aujourd'hui on a envie de le faire Et donc, on s'écoute pas mal sur comment on a envie de développer l'entreprise et de se dire qu'il y a mille façons de le faire. Et que demain, si quelqu'un d'autre crée des coffrets, il le fera peut-être différemment, mais à sa façon. Et du coup, on a plutôt envie d'être fidèle à...

  • Speaker #0

    Votre énergie,

  • Speaker #1

    vos valeurs.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, pour terminer justement cet entretien, si tu devais résumer l'essence de Sisterfield en une phrase, vous pourriez peut-être inspirer aussi d'autres femmes à oser entreprendre. Ça serait quoi cette phrase ?

  • Speaker #1

    Alors, elle ne va pas forcément être super bien syntaxée, on va dire. Mais non, je pense que vraiment, c'est de s'écouter, de se connecter à ce qui est important pour soi. Aussi de se dire pourquoi je le fais, qu'est-ce que je cherche et qu'est-ce que j'ai envie de transmettre.

  • Speaker #0

    Et justement, pour toutes celles qui aimeraient réussir tout en conciliant vie de famille, entrepreneuriat, c'est quoi ton secret pour garder la motivation ? au quotidien et pas se laisser submerger par les défis ? Est-ce que tu as un conseil ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense que je ne suis pas parfaite. Il y a plein de fois où je suis sous l'eau, il y a plein de fois où je me dis « ça n'a pas du tout mon équilibre » et du coup, je le revois. Mais le conseil, c'est peut-être de se dire qu'il n'y a pas de chose parfaite et que l'équilibre de la voisine n'est pas forcément le bon équilibre pour soi. Finalement, c'est vraiment... propres à chacun parce qu'on a tous des vies ultra différentes, des enfants différents, des conjoints différents ou des situations différentes. Parfois, il y en a qui sont aussi célibataires. Donc finalement, ce qui est bon pour moi ne l'est pas forcément pour l'autre. Et donc aussi de lâcher un petit peu ces grandes règles établies et de construire sa propre façon de faire.

  • Speaker #0

    Super. Un grand merci. Merci Juliette pour avoir pris le temps de partager tous tes conseils. et ton expérience autour de cet équilibre entre la maternité et l'entrepreneuriat. Je trouve que c'est fascinant de voir comment, aujourd'hui, on peut transformer tous les défis en opportunités, parce qu'au final, c'est ce que tu as réussi à faire avec Sophie, à chaque étape de progression de ton entreprise. C'est quand même une véritable inspiration, j'ai trouvé, pour toutes les femmes. qui rêvent de se lancer dans l'entrepreneuriat et en même temps concilier la vie de famille. Il y a quand même 70% des femmes aujourd'hui en France, qu'ils soient salariés ou entrepreneurs, ou en tout cas salariés qui ont envie aussi de se lancer dans l'entrepreneuriat. C'est une motivation pour 70% des femmes aujourd'hui en France parce qu'il y a cette volonté de pouvoir tout concilier. Et malgré la difficulté, ça reste une véritable difficulté. de concilier une entreprise et une vie de famille. Mais tu l'as jusqu'ici réussi avec brio, avec succès. Alors, avant de clore cet épisode, j'aimerais te poser une dernière question. Si tu pouvais laisser transmettre un dernier message à toutes les mamans qui écoutent, qui ont envie de se lancer et qui ont peur de l'échec. Ça reste aussi une très grande peur, l'insécurité. Qu'est-ce que... pourrait être ce message ?

  • Speaker #1

    C'est une question qui me vient, c'est de me dire qu'est-ce que tu risques ? Et parfois, pas grand-chose, parfois vraiment quelque chose. Et à ce moment-là, s'il y a un risque réel, quel boulet de sauvetage je peux mettre ? Quelle sécurité je peux amener ? Mais vraiment se questionner sur, tiens, qu'est-ce que je risque ? Qu'est-ce qui se passerait si j'échoue ? Et en fait, parfois, pas grand-chose. On dit que, je ne sais plus exactement quel est le pourcentage, mais je crois que c'est plus de 90% de nos peurs qui sont imaginaires. Donc c'est aussi de questionner ça. Et parfois, elles sont vraiment réelles et ça va être financièrement, j'ai peur de ça, ça, ça. Ok, qu'est-ce que tu peux mettre du coup en place pour que ce risque financier qui est réel et qui aujourd'hui t'empêche, si c'est le risque financier par exemple, puisse t'aider ? Par exemple, moi, effectivement, le fait d'avoir gardé une activité rémunératrice à côté, je n'aurais jamais pu créer Sisterfield sans ça. Et ça m'a aidé et ça m'a apporté finalement au-delà du financier.

  • Speaker #0

    Donc quel est le filet qu'on peut mettre en place pour se protéger ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je risque ? De quoi j'ai peur ? Et si les peurs sont réelles, quelle sécurité je peux apporter pour répondre à cette peur ?

  • Speaker #0

    Merci. En tout cas, je vous invite toutes et tous à découvrir l'univers de Sister Feel et à suivre Juliette et Sophie dans leur aventure. Merci de nous avoir écoutés et n'oubliez pas, chaque pas que vous faites en tant que femme, mère, entrepreneur, vous rapproche un peu plus de vos rêves. Alors, à très bientôt pour un prochain épisode de Mumpreneur.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de la thématique

    00:00

  • Présentation de Juliette et de Sisterfeel

    01:08

  • Les défis de la maternité et de l'entrepreneuriat

    01:47

  • L'importance du soutien familial dans l'entrepreneuriat

    02:06

  • Les valeurs de Sisterfeel et l'engagement pour le bien-être féminin

    02:21

  • Les produits Sisterfeel et leurs bienfaits

    28:41

  • Conseils pour concilier maternité et entrepreneuriat

    39:51

  • Réflexions sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

    48:20

  • Conclusion et message inspirant pour les mamans entrepreneures

    01:05:11

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