Speaker #0Hey, salut toi, ça va ? Aujourd'hui j'aimerais te raconter l'histoire d'une Ferrari. Ne t'inquiète pas si tu n'es pas branché automobile, car ce n'est pas vraiment le sujet. En fait, tu as une Ferrari garée sur un parking. Voilà ce qu'il m'a lancé. C'est venu s'ajouter sur la montagne de remarques entassées à l'intérieur d'un carton, dans un coin de ma tête. Tu sais, le coin où tu mets les choses sur lesquelles tu dois creuser. Plus tard, un jour, quand tu auras le temps. Voilà, c'était là. Et cette fois, le carton s'est renversé. Une fois de plus. Parce que oui, je l'avais déjà remplacé par un plus grand, évidemment. Parfois on sait, mais on fait semblant de ne pas comprendre, pour ne pas avoir à s'y mettre. On avance tant qu'on peut mettre encore un pied devant. Oui, je savais. Comment aurais-je pu ne pas le savoir ? Mes émotions, mes réflexions, mes introspections, ma vie toute entière le criait depuis des années. Et ça ne venait pas que de moi. Des profs et même des inconnus me lançaient des « Tu es incroyable, tu peux faire tant de choses, tu as quelque chose de particulier, ou encore, tu as du talent. » Alors oui, évidemment que ces compliments font énormément plaisir. Mais honnêtement. Quand tu ne sais pas identifier la raison pour laquelle on te fait ces remarques et que tu sens que tu peux accomplir des choses beaucoup plus audacieuses, c'est extrêmement frustrant, voire démoralisant. Je suis passé par des moments de grande fatigue nerveuse parce que je bouillonnais au point de m'en donner des migraines. C'est ça la réalité. Creuser en soi, c'est épuisant. Aller chercher dans la bouche les petites choses qui brillent, que certaines personnes entrevoient, afin de pouvoir la nettoyer, la tailler, jusqu'à ce que le diamant soit visible, puis réaliser que ce n'est qu'une partie du chemin. Une Ferrari garée sur un parking, c'est bien joli, mais ça s'abîme, car elle n'est pas faite pour ça. Combien de personnes vivent des vies qui ne leur appartiennent pas ? Attends, je reformule. Combien de personnes vivent une vie qui n'est pas en adéquation avec leur potentiel ? Est-ce que tu sais que tu joues en deçà de ce dont tu es capable ? Est-ce que tu le sens dans tes entrailles ? J'en ai mon temps voulu aux autres de ne pas être aussi ambitieux, audacieux que je le suis ou que j'aimerais qu'ils soient. Je sais ce que je comprenne lors de mes recherches, de mes formations, qu'ils n'en sont pas coupables et même parfois inconscients. J'en ai longtemps voulu aux autres comme je m'en voulais à moi-même, évidemment. Parce que le fait de le savoir, de le ressentir au plus profond de notre être, ne fait pas forcément de nous des personnes aptes à agir. Avoir conscience, mettre le doigt sur le fait que oui, c'est vrai, je ne suis pas au maximum et ma vie n'est pas le reflet de ce à quoi j'aspire, ne nous libère pas pour autant. Puisque oui, c'est la liberté le sujet. La seule, la vraie, celle de pouvoir sortir de la prison de sa vie. Cet environnement douillet que notre structure mentale a créé avec toutes les informations emmagasinées depuis notre naissance. Et même avant. Soyons sincères, notre cerveau ne veut pas notre bonheur. Son seul objectif c'est la survie. Donc, à quel moment tu décides réellement de vivre ? Prendre le risque de vivre. Tu m'entendras souvent le dire parce que c'est ce que moi-même je m'applique à faire chaque jour, avec amour et bienveillance. Car il ne s'agit pas de se brusquer. de se maltraiter et de forcer le système mis en place pour notre survie. Voilà pourquoi je suis allergique à la notion de sortir de sa zone de confondre. Je t'en ai parlé d'ailleurs dans le précédent épisode. Grâce à la neuroplasticité de notre merveilleux extraordinaire cerveau, nous avons la possibilité de modifier les croyances, les discours internes, les associations, afin de lui réapprendre ce qui est synonyme de danger et ce qui ne l'est pas. pour gagner en liberté d'action. Depuis que j'ai entamé ce travail, j'ai réalisé moi-même des choses que je n'aurais jamais osé faire auparavant. Pourtant, j'en avais envie. J'avais même essayé une fois. Le résultat ? Un malaise. Car oui, le cerveau trouvera toujours un moyen de te protéger de ce qu'il considère comme un danger. L'un des plus grands déclics, elle était un drame, un électrochoc, sûrement celui de trop. Souvent la vie nous rappelle à quel point elle est fragile. vivre ce n'est que maintenant, là. Alors on a le choix, soit on se console après un drame et on reprend nos vies, notre train-train, soit on décide d'en tirer des leçons pour améliorer sa propre existence. N'attends pas les drames pour te réveiller et vive la vie dont tu rêves. Je reviens à Ferrari. Le modèle, la marque du véhicule n'a aucune importance. C'est juste que ça se compte bien. Tu sais ce qui compte vraiment ? Le carburant. Car lorsqu'on parle d'entrepreneuriat, et plus particulièrement des solopreneurs, il ne faut pas oublier qu'il y a l'être humain. Et l'être humain est essentiel au projet, quelle que soit la grandeur du projet. Quand je dis être humain, je parle de tout l'univers qui est formé miraculeusement en lui. Ses croyances, ses pensées, ses émotions, toute sa chimie et sa mécanique. Tu es le carburant de ton entreprise. Le moteur, c'est la passion, le feu qui t'anime. Malheureusement, lorsqu'on est pollué par des tâches qui sont réverbatives ou des réflexions tentées de pression face à une responsabilité pesante, elle s'éteint souvent. Combien d'entreprises n'ont pas dépassé deux ans d'activité ou n'ont même pas vu le jour car l'humain derrière l'entreprise ? n'a pas eu le soutien, l'accompagnement qu'il aurait dû avoir et qu'il mérite d'avoir. Combien de talents gâchés, de créativité perdue, sans compter le nombre de personnes qui auraient pu en bénéficier. Tu es essentiel, tu as de la valeur et tu es une des pièces du puzzle qu'est l'humanité. Pour moi, c'est comme si chaque être humain est un super-héros. Nous avons tous des dons, des talents, même si beaucoup n'en ont pas encore conscience, et chacun a un rôle à jouer. Donc, savoir que je peux, mais que je préfère rester dans ma petite prison confortable, je trouve pour ma part que c'est égoïste et surtout nocif pour moi-même. Entreprendre, c'est croire, oser, c'est changer, transformer sa réalité. Mais si tu n'effectues pas de modification en toi, de tes croyances, de ton comportement, de ta personnalité, tu vas te retrouver devant des blocages, car ta réalité est toujours le reflet de tes croyances. Et comme nous sommes de merveilleux êtres humains, c'est généralement grâce à d'autres êtres humains que nous avançons. Il existe énormément d'accompagnements divers et variés en ce qui concerne l'entrepreneuriat, que ce soit dans les finances, dans la logistique, le juridique, la communication, mais l'aspect qui est le plus souvent négligé, c'est l'humain. Alors s'il te plaît, fais-toi accompagner par un psychologue, un coach, un thérapeute. Prends ce qui te convient le mieux. L'humain est essentiel au projet. Tu es essentiel. Moi, mon super pouvoir, c'est quoi ? J'ai l'art de faciliter les choses compliquées et de développer les choses les plus simples afin d'ajouter de la vie au jour. car on ne peut rajouter des jours à nos vies.