- Speaker #0
Hey ! Salut toi ! Ça va ? Alors je sais que tu ne connais pas encore ma voix, mais aujourd'hui je vais peser les questions qu'on se pose tous finalement à confiance.
- Speaker #1
Bonjour Ambre !
- Speaker #0
Bonjour, ça va ?
- Speaker #1
Oui ça va et toi ?
- Speaker #0
Ça va, ça va. Écoute, aujourd'hui je veux savoir qui tu es. Déjà un petit peu ton origine story.
- Speaker #1
Alors, je m'appelle Maëlle Volsine, désormais Confiance, K-O-N-F-Y-K-N-S. Je suis née à Vitry-sur-Seine et j'ai grandi en Ile-de-France. Et je suis en Martinique depuis 2014.
- Speaker #0
Ok, et qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans... dans ce que tu fais aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors, j'ai eu un parcours très divers et varié, plusieurs expériences, en tant que chargée de communication, SAV, téléopératrice, webdesigner à mes 18 ans, en tant qu'entrepreneur, lorsque je cherchais du travail, et en fait, toutes ces expériences, en fait, elles m'ont nourrie, et elles ont fait qui je suis, en fait, aujourd'hui. Ok,
- Speaker #0
trop bien. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu ce que tu fais aujourd'hui ? Quelle est ton activité ?
- Speaker #1
Alors aujourd'hui, je suis thérapeute entrepreneurielle. Donc j'accompagne le cerveau des entrepreneurs ambitieux afin qu'ils puissent gagner en temps, en énergie et par conséquent, en plus d'argent.
- Speaker #0
Et c'est ce qu'on veut quand on est entrepreneur.
- Speaker #1
J'espère.
- Speaker #0
On te dit déjà merci d'avance. Quelle est ta définition de la vie ? Parce qu'avant d'être entrepreneur, on est un être humain.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Donc comment est-ce qu'on passe de être humain à entrepreneur ?
- Speaker #1
Et tu vois, cette phrase, je l'aime beaucoup parce qu'en fait, on a tendance à oublier qu'un entrepreneur, c'est un être humain comme un autre et qui fonctionne comme un autre. Sauf qu'il va constamment se heurter à son humanité, à ce qui fait de lui un être humain. Donc pour moi, la vie, ce n'est pas seulement je me lève le matin, je vais travailler, etc. La vie, c'est surtout basé sur les émotions. C'est-à-dire qu'on traverse tous des événements. On a tous des histoires à raconter sur ce qui s'est passé. Mais au final, ce qui compte, c'est l'émotion que j'attache à cet événement. Pour moi, la vie, c'est vraiment propre à chacun. C'est l'association entre l'événement qui se produit, qui est un fait, et l'émotion que j'y rattache. Donc, ton expérience de vie ne va être que basée sur l'émotion que tu as ressentie.
- Speaker #0
Donc, finalement, émotion et entrepreneuriat, ce n'est pas deux choses. À se séparer absolument ?
- Speaker #1
Non. Et c'est même risqué en fait de les séparer. Tout simplement parce que l'image de l'entrepreneur sans émotions, on va dire, ou qui doit laisser ses émotions de côté, c'est hyper dangereux et pénalisant pour l'être humain qu'il est en fait. C'est-à-dire qu'une émotion, quand elle n'est pas ressortie, quand elle ne sort pas l'émotion, en fait, elle crée des traumas internes. Et les traumas, au fur et à mesure qu'on les accumule, ça crée burn-out, dépression. tous les changements d'énergie qu'on a. J'ai beaucoup d'entrepreneurs qui m'appellent et qui me disent « Là, je ne me sens pas bien. » Et on ne sait pas d'où ça vient. On se dit juste que là, mon énergie est à zéro. Et c'est parce qu'on va confronter son système nerveux à ses limites, à son humanité. Et du coup, même si on veut faire, on va se heurter à des obstacles et on va vouloir forcer. Et forcer, ce n'est pas forcément une bonne chose.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'on peut utiliser comme exemple ? Parce que quand je regarde dans le cinéma, les exemples qu'on a le plus, c'est presque des sociopathes. Quand on regarde, on va penser des gars ou des femmes qui pensent travail, travail, travail. Ils n'ont presque pas de vie. Je pense le James à Billem Prada, la chef du magazine. Elle est totalement sociopathe. C'est-à-dire que quand tu regardes, elle fait des choix, elle pense. absolument pas à l'humain. Elle est dans la rentabilité, l'exécution. Et il y a beaucoup d'entrepreneurs qui sont comme ça. Et j'ai l'impression un peu que dans les exemples que je vois, même sur les réseaux ou dans d'autres podcasts, on te dit, en fait, non, c'est la rentabilité avant tout. C'est l'exécution. Finalement, quel exemple est-ce qu'on peut... Est-ce qu'on devrait suivre ?
- Speaker #1
En fait, entreprendre, c'est d'abord s'épanouir soi-même. Si ça ne t'enrichit pas personnellement, si tu... Comment dire ? Si t'es malheureux en entreprenant, c'est que tu entreprends mal en fait. Il faut vraiment entreprendre selon soi. Moi quand j'ai créé Confiance, je me suis dit ok Maëlle, tu sais faire quoi ? Pourquoi les gens viennent vers toi et qu'est-ce que tu fais le mieux ? Mais sans forcer qui je suis en fait, sans forcer ma propre nature. Et l'erreur que beaucoup d'entrepreneurs font, c'est qu'ils se disent ouais j'ai mon modèle et je veux devenir comme cette personne. Sauf que cette personne, elle est elle. Et c'est pas forcément... l'image qu'elle renvoie, qu'elle est au final. Et il y a beaucoup d'entrepreneurs qui réussissent, qui sont riches, etc. Mais au final, est-ce qu'ils sont heureux en fait ? Est-ce que leur expérience de vie est bénéfique pour eux ? Est-ce qu'ils n'ont pas des problèmes de santé derrière ? Parce qu'il y a plein de choses qu'on voit sur les réseaux sociaux, mais ce n'est pas forcément la vraie vie. Et voilà, ce n'est pas parce que je souris sur les réseaux sociaux que ça va réellement dans ma vie. Et le but, c'est vraiment d'accompagner les entrepreneurs à réaliser que vous avez une vie. Et vous n'allez pas vous tuer à la tâche alors que c'est de l'entrepreneuriat, vous êtes le chef d'entreprise. Donc pourquoi se faire du mal et se dire je vais m'obliger à faire ça, à faire ça, à faire ça, parce qu'il faut que je sois à tant de chiffres d'affaires ce mois-ci, si derrière je finis à l'hôpital pendant deux mois parce que je suis en dépression. Donc il faut savoir équilibrer et revenir à l'être en fait, à l'humain. Parce que si j'avance en forçant, il y aura des conséquences. Dans tous les cas, il y aura des conséquences. Que ce soit maintenant ou plus tard.
- Speaker #0
Il y a certaines personnes qui pourraient se dire, parce que moi, je me lance un petit peu aussi dans l'entrepreneuriat, je me dis, mais au final, c'est quasiment impossible avec tout ce qu'on a à gérer en tant qu'entrepreneur, d'être détendu et chill toute la journée. C'est obligé. Si tu ne stresses pas, c'est qu'il y a quelque chose que tu fais mal, en fait.
- Speaker #1
Oui, mais si tu stresses, c'est qu'il y a un élément qui est stressant pour toi. Donc, en fait, il faut réussir à l'identifier et à savoir pourquoi ça te stresse, en fait. Il faut travailler tout de suite. de petites choses pour qu'au final, tu reviennes au plaisir d'entreprendre. Si tu entreprends, si tu as quitté le salariat pour l'entrepreneuriat, ce n'est pas pour te remettre avec de la pression, c'est de se dire « Ouais, je suis chef d'entreprise, aujourd'hui j'ai décidé de ne pas travailler, mais ce n'est pas pour autant que demain je ne vais pas faire ce que j'aime faire. » Déjà, il faut que ce soit un truc que j'aime, il ne faut pas que ça devienne un truc que je n'aime plus. Et pour garder cette notion de plaisir, il ne faut pas être son propre bourreau. Il ne faut pas devenir son propre bourreau.
- Speaker #0
Donc qu'est-ce qui doit motiver l'entrepreneur avant tout ?
- Speaker #1
Il faut qu'il entreprenne dans quelque chose qui l'enrichit personnellement. Avant l'argent, l'enrichir lui personnellement. Moi j'ai beaucoup d'entrepreneurs que j'accompagne qui sont des personnes passionnées en fait. Que ce soit passionnées par rapport aux autres, aider l'autre, être utile, ou passionnées par ce qu'ils font concrètement. Le fait de devenir son propre bourreau et de se dire, bon, à la fin du mois, il faut que je fasse tant et se mettre la pression, ça tue la passion. Au fur et à mesure, ça la tue. Et ce n'est pas l'objectif, en fait. Et c'est dommage de voir des entrepreneurs réaliser leur passion, se lancer et au final, tout lâcher parce que je ne peux plus, je n'arrive plus à tenir. Et en fait, tout ça, ça part vraiment du cérébral, vraiment du cerveau, en fait, et des réflexions qu'on se fait.
- Speaker #0
Justement, tu parles du cerveau. Est-ce que tu peux m'expliquer un petit peu la technique que tu utilises ? pour accompagner les entrepreneurs ?
- Speaker #1
Alors, il y a différentes techniques. Il y a surtout une approche qui est le neuro-émotionnel. Et j'étais formée au neuro-émotionnel. Et c'est vraiment... En fait, ça m'a aidée à complètement démystifier... Bon, le cerveau, il fonctionne comment ? Parce qu'au début, quand j'accompagnais les entrepreneurs, c'était vraiment technique. C'était on fait ça, on fait ça, on fait ça. Sauf que quand t'as un entrepreneur qui se dit bon, je vais lancer un concours sur Instagram et tout... On fait le visuège, la compagne et tout. Et au moment où on doit publier, il n'y a plus personne. Il y a une fuite totale. Parce qu'il y a des craintes, il y a des limites personnelles. Il y a plein de questions qui viennent. Et si ça ne fonctionne pas ? Et si ça fait un flop ? Et du coup, ça, il fallait que j'aille à la source, en fait. Comprendre comment ça fonctionne. Vraiment le cerveau. Pas l'être humain, le cerveau. Parce qu'au final, ce qu'on ne sait pas, c'est que 95% de nos réflexions, elles sont inconscientes. C'est-à-dire qu'on est sur pilote automatique, notre cerveau y gère et la plupart du temps, les décisions qu'on prend, ce n'est pas vraiment nous en fait. Elles sont déjà prises par notre cerveau. Et ça, le temps de l'assimiler, de se dire « Ah ok, en fait, ce n'est pas moi qui décide. » Et d'en être conscient et de voir comment je peux sympathiser avec mon cerveau et lui dire « Écoute, j'ai besoin d'aller là, on va y aller ensemble, donc il faut qu'on parle. » Et c'est vraiment tout un travail, un processus, donc un accompagnement. que je fais par rapport à ça en fait.
- Speaker #0
Et justement, quels seraient tes conseils pour aider quelqu'un qui a envie de se lancer à programmer son cerveau pour qu'il devienne, il ou elle, devienne entrepreneur ?
- Speaker #1
Oui, c'est un long parcours.
- Speaker #0
Ça ne se fait pas du jour au lendemain.
- Speaker #1
Non, ça ne se fait pas du jour au lendemain. C'est ça.
- Speaker #0
Imprime !
- Speaker #1
Et l'erreur qu'on fait, c'est d'écouter... Tout ce qui est, il faut sortir de sa zone de confort, ou des trucs comme ça. Parce qu'en fait, s'il y a une zone de confort, c'est parce que le cerveau trouve que là c'est confortable, et que d'ailleurs c'est un danger. Donc, toutes les fois où on va se sauter à l'eau sans savoir nager, le cerveau est en panique. Moi, au tout début, on m'a invité pour parler de l'activité confiance devant un public. Le matin, j'ai fait un malaise parce que j'étais angoissée. Mon cerveau, il a dit « Ep, ep, ep, reste là ! » Donc, parfois, les émotions sortent. Tu peux faire un malaise, tu peux te sentir mal, etc. Tu peux avoir du stress, mais si c'est du stress gérable, ça va. Si c'est du stress qui va vraiment te bloquer, c'est que non, en fait, ton cerveau considère que là... Non, ce n'est pas bon pour toi. Donc les gens qui veulent sortir de leur zone de confort et qui le font, qui ont le courage de le faire, c'est audacieux. Ce n'est pas qu'ils ne peuvent pas le faire. Ils peuvent déjouer leur cerveau, trouver des petites choses. Bon, je vais me calmer, je vais faire une cohérence cardiaque, etc. Il y a des techniques pour ça. Mais concrètement... Oui, cohérence cardiaque. Je vais t'apprendre ça tout à l'heure. Et du coup, il y a des techniques pour ça. Ok, on va le faire quand même. C'est-à-dire que, un exemple tout simple. Mon enfant, il a 4 ans, il ne sait pas nager, je le lance dans la piscine. Je le sors de sa zone de confort, je le lance dans la piscine pour qu'il apprenne à nager. C'est ça.
- Speaker #0
C'est mon trauma.
- Speaker #1
Ça génère un trauma. C'est pareil pour la zone de confort. C'est-à-dire que je vais y aller, mon enfant va peut-être réussir à flotter et à nager, mais derrière, les conséquences. Donc en fait, moi, je leur dis non, en fait, vous avez une zone de confort, c'est normal. Le cerveau, pour lui, il a associé ça à un truc qu'il ne sait pas faire parce qu'en fait, il n'a jamais eu l'information de comment le faire. et on a... En fait, on n'a pas appris. Si depuis mes deux ans, je parle dans un micro devant une foule, c'est normal pour moi que ce soit facile plus tard. Et le but, c'est vraiment de venir élargir au fur et à mesure. Au début, je vais parler seule sur mon téléphone. Je vais m'écouter plusieurs fois, voir si c'est bien. Je vais demander à des amis. Je vais essayer, tenter, m'entraîner pour que le cerveau assimile que, oui, c'est possible et non, on n'est pas mort. Parce que lui, franchement, c'est ça. En fait, je vais mourir. Si je fais ça, je vais mourir. Donc, il fait tout pour stopper, en fait. Ça peut être des pensées négatives, ça peut être le corps qu'il a, ça peut être une maladie. Tout d'un coup, ma voiture tombe en panne, parce que c'est aussi ça. C'est aussi ça, c'est aussi externe. Comme par hasard, ma voiture tombe en panne le jour où je dois faire une présentation. En fait, tout se met en œuvre pour que non, tu n'y ailles pas. Il ne faut pas forcer.
- Speaker #0
J'aimerais bien que ça se passe.
- Speaker #1
Et puis là, tu te dis bon. Il y a beaucoup de spin quand même. Mais tu ne te dis jamais, ça vient de moi. Ça vient vraiment de ma peur panique, du fait que je vais sortir du truc. Je vais y aller, mais c'est quoi les conséquences pour moi ? Parce qu'en fait, le cerveau, quand il va réfléchir, il va produire de la chimie, donc des molécules, et ça va soit créer des réactions, on peut transpirer, on peut faire un malaise et tout, mais ça peut endommager en fait. et si le cerveau Par exemple, l'enfant, tu m'as dit que tu étais traumatisé. Si on te jette à l'eau, ça va peut-être ressurgir le trauma. Et c'est dommage de vivre avec des choses comme ça. Donc, on ne s'auto-maltraite pas. Et c'est vraiment ça, en fait. Apprendre à vivre, on peut s'épanouir, on peut atteindre ses objectifs, mais on prend soin de soi, en fait. Parce qu'en fait, l'être, il est essentiel au projet. Nous sommes essentiels à notre projet, en fait.
- Speaker #0
Et du coup, comment tu... Parce que c'est une sorte de programmation du cerveau, en fait.
- Speaker #1
C'est ça, c'est le mindset en fait. Le véritable mindset en fait, ça va être vraiment de, ok, là tu te sens mal, on creuse, pourquoi ? On va chercher la source pour travailler sur la source en fait. Et en fait, à chaque fois qu'on dit mindset, ça veut dire qu'on va, au fur et à mesure, dire au cerveau, c'est pas que négatif. On peut aussi aller de l'autre côté en fait, procurer notre émotion associée. En fait, le cerveau, il associe. Il ne va pas raisonner. Ton cerveau, il ne raisonne pas, il associe. Il associe. Si, par exemple, il y a une migale qui arrive là, si tu as associé la migale au danger ou à la peur, tu ne vas pas réfléchir, ton corps, il va réagir tout de suite. Et c'est le cerveau qui va... Il transpire. Voilà. Réaction, la fuite, l'anesthésie, c'est genre je reste, je ne bouge pas. Ou sinon, c'est direct le conflit. Et en fait, ces réactions, elles sont humaines, elles sont indépendantes de ta volonté. l'araignée elle arrive, ton cerveau il a associé ça à ça tu agis, point, en pilote automatique et le but c'est de venir associer l'araignée tu vas pas lui faire des câlins non plus mais tu vas réussir à associer une nouvelle émotion en fait pour que ton cerveau s'autorise à d'autres récits en fait,
- Speaker #0
à d'autres réflexions à d'autres associations donc en fait avec le neuro-émotionnel je peux autant former mon cerveau à ... entreprendre que par exemple moi j'ai une peur phobique des ravets. Les migales franchement ça va je peux la toucher,
- Speaker #1
tout y'a pas de soucis. La migale oui, le rave
- Speaker #0
Non un rave, je cours, je vole avant qu'il vole sur moi, je peux t'aspirer et tu... Donc c'est-à-dire qu'avec le neuro-émotionnel, je peux...
- Speaker #1
Enlever cette crainte, enlever cette peur. Pas aller faire des câlins au ravait, mais ne plus être en peur panique ou courir dans tous les sens.
- Speaker #0
Donc ça fonctionne avec tous les niveaux de ta vie. C'est pour ça que tu disais au début qu'en fait, avant l'entreprenariat,
- Speaker #1
il y a la vie étonnelle.
- Speaker #0
En suivant les thérapies entrepreneuriales, on peut développer sur tous les niveaux de sa vie.
- Speaker #1
Bien sûr. bien sûr, si par exemple on va parler du concours à lancer si on arrive à travailler sur le fait de prendre plaisir à s'exposer ou à lancer des initiatives etc du coup dans ta vie ça va débloquer d'autres choses évidemment parce que tu es une seule personne, tu es un être complet donc si on travaille sur une problématique évidemment que ton cerveau il a associé ça à l'émotion mais il a associé d'autres choses en fait qui sont en parallèle de ça Moi, en fait, au tout début, la première fois qu'on m'a dit « viens parler en public » , c'était fini. Mais elle n'existait plus. Après, j'ai fait… Par où je suis passée d'abord ? Il y avait la radio. Avant la radio, j'ai fait une séance avec une thérapeute, parce qu'on ne peut pas s'auto-thérapeuter. On ne peut pas s'auto…
- Speaker #0
Devant un miroir, ça serait bien.
- Speaker #1
Non, non, ce n'est pas possible.
- Speaker #0
Bonjour Mel, moi c'est Confiance. Bonjour Confiance.
- Speaker #1
Il y a des choses que j'arrive à analyser, mais au final, il te faudra toujours quelqu'un d'autre. Même si tu apprends le nord émotionnel ou tu suis une formation, on a toujours besoin d'un autre être humain pour le côté plus objectif.
- Speaker #0
Il y a des gens qui ont besoin d'entendre ça.
- Speaker #1
C'est ça, plus objectif. C'est pour ça que le développement personnel, se développer personnellement, il y a quelque chose de très moi-même. Je vais moi-même, mais en fait, ce n'est pas possible. On a toujours besoin. de l'autre, parce que l'autre c'est notre miroir en fait, et il va nous renvoyer des choses dont on n'a pas forcément conscience et du coup avant la radio au début j'avais pas encore l'information que j'allais faire la radio j'ai fait une séance avec une autre thérapeute formée en neuromotionnel et on a débloqué le fait de ça s'appelle la glossophobie, la peur de parler en public en fait, j'ai toujours peur j'étais toujours stressée même là avant le podcast, j'étais stressée mais en fait ça va venir atténuer, c'est-à-dire que ouais, je vais avoir le stress, mais ça ne sera pas bloquant. Au final, je vais quand même arriver à le faire sans me créer des dommages, sans faire un malaise, sans être en tétanie et pouvoir parler, en fait. Et c'est hyper libérateur parce que tout entrepreneur, même si ça fonctionne de ne pas se montrer, à un moment donné, on sera amené, en fait. Et puis, c'est bien pour soi-même, en fait, de se dire je vais pouvoir aller parler et faire mes projets et je rêve de faire ça. Là, c'était mon rêve. Ben voilà, on y est, tu vois. Et c'est une expérience de vie, en fait. C'est-à-dire qu'il faut que les gens comprennent qu'on a le choix. Mais il faut prendre conscience de certaines limites, en fait. Et on a le choix de le faire bien. Et de le faire, je vais dire proprement. C'est pas proprement, mais sans s'autoflageller, sans se faire du mal, en fait.
- Speaker #0
Sans forcément sauter les étapes. Parce que, comme tu me dis, par exemple, de mon expérience, j'ai tendance à... Avoir un objectif Qui est très haut
- Speaker #1
La barre hyper haute
- Speaker #0
Et je me dis ok je vais partir de là Et je vais arriver là comme ça Et il y a eu en première difficulté Deuxième difficulté C'est impossible j'y arriverai jamais
- Speaker #1
Et du coup après ton cerveau il commence à réfléchir Et limite tu laisses tomber Parce que tu te dis ouais vas-y laisse tomber C'est trop pour moi je suis pas assez Mais tu sais à l'image de L'image de l'échelle Genre pour monter à l'échelle En fait, il y a des strates plus serrées et l'autre, il a des strates hyper hautes. Et du coup, il y a plus de difficultés. Et en fait, c'est toi qui t'inflige ça. Au final,
- Speaker #0
tu peux aller plus vite en prenant plus de temps ?
- Speaker #1
Pas plus de temps, mais plus d'étapes. Et tu sais, on te dit toujours pour un projet, il faut le structurer, mais il faut le scinder. Parce que c'est plus atteignable quand tu as des petites étapes dedans. J'ai besoin d'organiser mon anniversaire, je fais ma liste. de course, etc. Et je fais des étapes. Je ne vais pas me dire tout de suite, ouais, je loue la salle, alors que je n'ai même pas encore appelé les invités, tu vois. Le but, c'est vraiment de prendre soin de soi, en fait. Comme si notre cerveau, il est à part. Parce qu'il y a plein de choses qu'on ne sait pas, en fait. Et du coup, on se dit, ok, cerveau, écoute-moi, on va aller là. Tu sens ton corps. Est-ce que ça va ? Est-ce que tu es en panique ? Tu le visualises ? Tu sens les émotions ? Est-ce que tu es ok avec ça ou est-ce que ça te donne mal au ventre d'y penser ? Et plus l'échéance va arriver, plus tu vas sentir est-ce que ça va ou pas. Si ça ne va pas, stop en fait. Stop, on ne va pas sauter à l'eau alors qu'on ne sait pas nager. On va se dire bon ok, on va mettre des bouées. On peut repousser, on peut trouver un moyen, des moyens de rassurer son cerveau. Mais s'il ne veut pas, il ne veut pas. Il va tout faire pour que tu n'y ailles pas. La voiture en panne, le malaise, tout. Il va tout faire pour que tu n'y ailles pas si vraiment c'est terrifiant. Donc c'est vraiment se dire, ok, je m'écoute, j'écoute mon corps, ça je ne peux pas le faire. Là, je ne me sens pas de continuer à faire ça. Ok, on va soit trouver... Comment le faire autrement, si c'est vraiment un truc qui te tient à cœur. Trouver de l'aide, trouver un soutien, trouver quelqu'un à qui parler, trouver confiance. Et si ça te tient à cœur, on y va ensemble, au moins tu seras accompagnée. Et sinon, on voit autre chose en fait. Tout simplement, on a le choix. Donc c'est vraiment ça.
- Speaker #0
Et là, je me dis, il y a eu tellement d'informations. En fait, j'ai l'impression que là, tu es en train de ne re-émotionnaliser mon cerveau. Non, c'est dingue.
- Speaker #1
De voir les choses autrement.
- Speaker #0
Ouais, ouais, ouais. En fait, ça va super vite, j'ai l'impression. Ce ne sont pas des formations, c'est une thérapie. Une thérapie, ça prend combien de temps ?
- Speaker #1
Je considère que la vie, c'est la thérapie, en fait. La vie, c'est une thérapie. Après, il y a des personnes qui décident de travailler avec moi sur... un projet et puis quand c'est fini on verra après moi j'ai comme dans mes services il y a la consultation libre, tu peux prendre un rendez-vous et puis pendant 1h30 on échange etc je te donne un petit support après pour les grandes lignes qu'on a vu ensemble il y a des accompagnements de 3 mois et du coup c'est vraiment du sur mesure, c'est à dire que c'est selon la personne si la personne elle se dit bon on a atteint un objectif euh je vais voir ce qu'il en est. Parce qu'en fait, il faut vraiment s'écouter. Et mon accompagnement, c'est vraiment sur l'être. C'est-à-dire que si la personne se sent de parler aujourd'hui, OK, aujourd'hui, elle ne veut pas parler, on s'appelle demain, il n'y a pas de problème. Et c'est vraiment dans l'écoute. Il faut que la personne s'écoute, et moi je l'écoute aussi. Du coup, je ne peux pas te dire non, je ne t'écoute pas. On fait comme ça, en fait.
- Speaker #0
C'est moi qui décide. Je suis la thérapeute. OK. En fait, c'est beaucoup d'écoute de ta part, mais aussi de soi à soi. C'est ce que tu disais tout à l'heure.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Il y a plusieurs étapes. Tu me dis si tu dis des bêtises. Il y a de grandes chances que je dise des bêtises.
- Speaker #1
Enfin, c'est bon.
- Speaker #0
En fait, si je résume bien la thérapie entrepreneuriale et le neuro-émotionnel, c'est savoir s'écouter soi. On peut être accompagné de quelqu'un, ce qui permet justement... d'aller encore plus vite et d'être plus efficace finalement dans l'écoute qu'on a de soi, parce qu'on a forcément des biais vis-à-vis de soi-même.
- Speaker #1
Énormément.
- Speaker #0
Et en fait, en étant accompagnée d'un thérapeute, grâce au neuro-émotionnel, on peut plus facilement...
- Speaker #1
Discerner.
- Speaker #0
Discerner, reprogrammer son mindset.
- Speaker #1
Déjà discerner, c'est-à-dire dévoiler si tu veux ce qui est inconscient. Et ça, il faut forcément quelqu'un d'autre parce que tu es inconsciente de pourquoi tu fais ça. Et une fois qu'on l'a discerné, on l'a touché, du coup, on y travaille. Et y travailler, ça peut demander une heure, comme un mois. Ça dépend vraiment de la personne et de la profondeur de ce qui est ancré en elle. Parce que le cerveau, depuis la naissance et même avant, même si je ne suis pas spécialiste du avant, mais je suis spécialiste de l'après, c'est vraiment qu'en fait... depuis la naissance. Notre cerveau, il emmagasine toutes les informations autour de lui de ce qu'est la vie, si tu veux. De comment les gens interfèrent entre elles, comment elles communiquent, l'image de nos parents, l'image de qui donne des ordres, de si je touche ça, maman va me taper, donc je vais avoir mal, donc il ne faut pas que je fasse ça. Mais c'est vraiment une construction. Et du coup, le cerveau va se construire lui-même et nos comportements seront paramétrés par rapport à ce qu'il a appris. Sauf que parfois, il apprend mal. Parce que tout est interprétation. Ouais. Donc en fait, parfois on a complètement faux sur notre vision de la vie en fait. Et on continue quand même de le faire en pilote automatique. Alors qu'il y a plein de choses qu'on a appris qui sont complètement fausses. Le fait de... Rien que le fait de... Faut travailler. Pour travailler, faut souffrir. Ben non. On peut travailler sans souffrir et pourtant être épanoui et gagner de l'argent. Et ce n'est pas forcément bénéfique pour moi, déjà, de souffrir pour travailler. Donc, il y a plein de constructions comme ça qui sont à défaire pour que les gens vivent pleinement leur vie et sans dommage, en fait. Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que... Plus de 90% des maladies sont liées aux émotions, selon l'épigénétique. C'est-à-dire que mes émotions vont produire des réactions chimiques. Je vais venir faire des petits trombas tous les jours à vouloir me forcer pour faire plaisir aux autres ou pour mon image, pour moi-même me dire que j'ai fait des efforts là, donc je mérite que ce soit récompensé par de l'argent ou de l'intérêt des autres. Mais en fait... Ça va produire en moi des choses dont je n'aurais pas conscience. Et un jour ou l'autre, je ne vais pas savoir pourquoi, ça ne va pas. Je vais juste sentir que ça ne va pas. Ça peut être juste ça, ça peut être une dépression ou un burn-out. Mais c'est l'accumulation des éléments qu'on répète, on répète, on répète. Et à un moment donné, ton corps dit stop en fait.
- Speaker #0
C'est comme ça qu'on a les... Là, il faut que je retrouve le bon mot. Ce que tu as dit.
- Speaker #1
Les burn-out,
- Speaker #0
les dépressions. Il y a des gens qui ont des maladies physiquement, qui développent des cancers, des trucs comme ça, à des endroits où on peut dire que ça,
- Speaker #1
c'est un rapport. Il y a la tristesse, il y a des localisations qui sont liées aux émotions. Donc le but, c'est d'entreprendre sans se faire du mal. Et en plus, c'est inconscient.
- Speaker #0
Parce que justement, par rapport à ça. Tout ce qui est somatisation. Par rapport au... Ta clientèle, elle est majoritairement de quelle origine ? Est-ce que tu as plus des hommes, des femmes, des personnes qui sont en Martinique ?
- Speaker #1
Elle peut être partout dans le monde. Je n'ai pas de frein géographique, on va dire, parce que ça se passe par téléphone, par visio. Ça peut être en présentiel quand je suis sur place. Mais étonnamment... Étonnamment, les hommes, ça les interpelle plus. Parce que peut-être qu'ils ont plus conscience du fait que, attention les émotions, je suis un homme, on m'a dit que, mais je suis conscient quand même. En général, c'est des personnes qui ont conscience que, c'est des hommes, mais c'est des êtres humains. Donc ils ont des émotions et qu'ils doivent faire un travail là-dessus. Parce que c'est des gens qui sont très objectifs, ils sont très carrés, ça fonctionne, mais ils sont conscients que... ça crée, ça a déjà créé des dommages en eux. Donc ils ont conscience de ça. Donc en général, les hommes sont un peu plus à l'écoute de ce propos-là et de cette Ausha. J'ai quand même des femmes et du coup, j'ai une majorité d'hommes quand même par rapport à ça.
- Speaker #0
Ce que je me dis, en fonction du genre de la personne, de son origine géographique, il y a des traumas qui sont différents aussi. Parce que dans l'éducation même, je vois que je les change. parce que moi je suis martiniquaise mais je suis métisse donc j'ai un petit peu des deux éducations mais quand je vois mes camarades qui sont 100% les deux parents antillais ou les deux parents d'une autre origine c'est pas du tout la même éducation on a pas du tout les mêmes troubles je vois des échanges des fois quand j'entends lui il fait une bêtise ah bah il n'y a pas de dessert moi je fais une bêtise mais lui il est concentré Et je me dis, du coup, pareil, quand tu te construis en tant qu'adulte, ça change. Les traumas, ils sont différents. Et donc, forcément, l'approche est différente.
- Speaker #1
C'est pour ça qu'on a besoin des autres pour confronter notre vision de « Ah ouais, t'avais le droit de faire ça. » Parce qu'aujourd'hui, ça nous a marqués. Ça nous a marqués jusqu'à ce que, lorsqu'on entreprend, ça nous suit.
- Speaker #0
Donc, tu le vois ça dans tes accompagnements ?
- Speaker #1
Bien sûr. On va forcément revenir à un moment donné à l'enfance, à l'éducation, bien sûr. Il y a des personnes qui réalisent que la source, c'est vraiment l'enfance. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, j'ai un entrepreneur qui a du succès, sa boîte se développe et tout, mais par exemple, il n'aime pas se montrer. Et du coup, on va revenir forcément à l'enfance, parce que forcément, il y a eu des blocages, des associations qui se sont faites sur le fait que la dernière fois que tu as pris la parole en classe, la honte, tout le monde a rigolé et c'est resté ancré. il faut qu'on en parle, il faut qu'on limite revive cet instant pour que ton cerveau se dise, écoute, voilà ce que tu en as appris, voilà ce que ça t'a apporté. Et vraiment venir transformer ce qui a pu paraître comme problématique, voire traumatisant. Non, en fait, ça t'a offert la possibilité de devenir qui tu es. Et en fait, c'est vraiment transformer le problème en une bénédiction pour aujourd'hui. C'est-à-dire que le nez rémotionnel se base vraiment sur le fait que tout ce qui m'arrive en fait... c'est bénéfique pour moi, même les merdes, même les merdes sont bénéfiques pour moi. Et c'est vraiment, quand tu arrives à faire ça, ça change complètement tes expériences de vie. Puisqu'au final, tu pars du principe que ça m'arrive pour mon bien.
- Speaker #0
Même un décès, même... Je suis arrivée au stade où même, tu sais, il y a quelqu'un qui va décéder, je vais me dire, waouh, quelle chance, elle a vécu. J'ai eu la chance de la connaître. En fait, tu peux être triste parce que tu as pu la voir, mais tu ne peux pas te dire sombrer vraiment. C'est-à-dire qu'il y a toujours un truc de positif dans le sens où j'ai eu la chance de connaître cette personne. Tu vois, c'est arriver à voir les choses autrement. Et quand tu changes le récit, tu changes l'émotion qui va avec et du coup, tu te crées moins de dommages.
- Speaker #1
Est-ce que là, j'ai une question qui me vient ? Oui,
- Speaker #0
si.
- Speaker #1
Mais je veux dire, c'est une question qui pique un petit peu.
- Speaker #0
Vas-y, pique.
- Speaker #1
Est-ce qu'il n'y a pas un risque de tomber dans la positivité toxique ?
- Speaker #0
Non, parce qu'en fait, le truc, c'est que ton cerveau, de base, il n'aime pas la vérité. Il aime la cohérence, la sécurité. En fait, ce qui va produire l'émotion chez toi, c'est la réflexion que tu vas te faire. la réflexion, l'histoire que tu vas te raconter. Si ma voiture, si j'ai un accident de voiture, je vais être dans l'émotion, déjà de base, de toute façon tu n'arrives pas à réfléchir. Ça t'arrive, tu es en mode, tu ne penses plus, ton cœur est inspiré.
- Speaker #1
Tu racontais deux, trois accidents de voiture.
- Speaker #0
Donc il y a plusieurs phases, tu vois. Et le but c'est vraiment de, en fait, déjà il faut ressentir l'émotion. Ça ne va pas, je ne vais pas te dire non, souris, je ne vais jamais te dire ça. Parce qu'il faut que tu la ressentes l'émotion. Parce que je t'ai dit que tu ne peux pas le garder. Si tu gardes la tristesse, la colère en toi, ça va te faire du mal. Donc je vais te dire, crie en fait. Ça ne va pas, crie, pleure, exprime-toi en fait.
- Speaker #1
Donc tu l'acceptes ?
- Speaker #0
Ah mais il faut !
- Speaker #1
Tu l'acceptes et tu le vis à 100% ?
- Speaker #0
Il faut, à 100%, à 100%. Et c'est important à 100% parce que si tu laisses un pourcentage, le pourcentage il fait des dégâts en fait. Donc je vais te dire, exprime-toi.
- Speaker #1
C'est hyper cool.
- Speaker #0
Il faut s'exprimer, il faut s'exprimer.
- Speaker #1
surtout dans l'éducation qu'on a reçue c'est ça hyper compliqué.
- Speaker #0
Arrête de pleurer.
- Speaker #1
Je vais te donner une bonne raison de pleurer.
- Speaker #0
C'est ça. Et ça, c'est encore pire. Donc en fait, tu vas passer par différentes phases. Déjà, l'émotion, tu vas la ressentir. Il faut l'extérioriser. Et après, quand t'as extériorisé, tu es plus en capacité de revenir à un état où tu peux réfléchir vraiment réellement à ce qui s'est passé. Tu réfléchis sur les faits. Les faits selon toi, parce que c'est une interprétation. J'ai eu un accident. Voilà, il s'est passé ça, ça, ça. Ok. Qu'est-ce que je dois faire maintenant ? Parce que déjà, il faut passer à l'action. Donc on fait le constat, etc. Mais après, tu es libre de choisir comment tu vas raconter cette histoire. Est-ce que c'est la merde catastrophique ? Et puis, mes plans pour la journée sont gâchés ? Et tu vas te concentrer que sur ça. Là, tu pars vers le négatif. Et tu as le choix de voir les choses autrement. Ça a pu m'éviter un accident plus grave plus loin. Ça aurait pu être pire. J'aurais pu être... plus blessé, j'aurais pu mourir, je suis en vie, tu vois. C'est ce que tu vas avoir comme discours interne qui va produire l'émotion. Et ce n'est pas toxique dans le sens où ce n'est pas sur-analyser ni sur-interpréter les faits, c'est les faits. Tu es en vie, en fait. En fait, moi, je vais vraiment te ramener à, OK, oui, c'est vrai, c'est la merde, il y a la réparation à faire, etc. Mais concrètement, est-ce que... ça va en fait. Ça aurait pu être pire. Il y a toujours le pire. Il y a toujours quelque chose qui peut être pire. Et ça, on a du mal à le faire soi-même déjà. Mais même sur le moment, ce n'est pas possible. Et il ne faut vraiment pas se dire « Non, ne pleure pas, souris, tout va bien. » Non, ça ne va pas, ça ne va pas. Et quand ça ne va pas, il y a aussi le soutien. Parce que confiance, c'est aussi du soutien. C'est-à-dire que quand ça ne va pas, tu m'appelles, on en parle, tu as envie de pleurer au téléphone, mais pleure en fait. Pleure. on est des êtres humains il faut en fait avoir ces émotions là et jamais je vais te dire arrête de pleurer ça va aller ça va pas sur le moment on le vit en fait ça fait partie de la vie t'as le droit à l'échec en fait y'a pas d'échec mais ça c'est autre chose ça aussi en fait je vais te dire ok là tu le vis comme un échec tu as le droit on va faire la liste de pourquoi c'est un échec Ok. Et je vais te faire voir qu'au final, ce n'est pas un échec. Parce que l'échec, c'est un sentiment, c'est une émotion aussi. L'échec, c'est vraiment ce que toi, tu te racontes. Et du coup, tu le ressens comme un échec. Mais concrètement, c'est ton cerveau qui se dit « Ouais, tu avais un objectif, tu ne l'as pas atteint, c'est un échec, point. » Pas forcément, en fait. Parce que ça t'a appris des choses, parce qu'on a pu voir ce qu'il faut améliorer pour réussir mieux. C'est vraiment ton discours interne.
- Speaker #1
Tu ne fais pas deux fois le même accident de voiture.
- Speaker #0
Il faut éviter, sinon t'as pas compris. Ouais,
- Speaker #1
ouais, ouais.
- Speaker #0
Sinon c'est que t'as pas compris.
- Speaker #1
D'expérience.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Ok,
- Speaker #0
mais toujours ressentir. On est un être humain, c'est pas faible de se sentir submergé, au contraire il faut que ça sorte. Si ça sort pas, tu l'as dit, ça peut provoquer d'autres choses. Et vraiment en fait, j'offre un espace où l'entrepreneur, même le plus carriériste, qui veut montrer que c'est un grand enfant et c'est un cœur sensible aussi, il a des émotions. Ok, il veut pas les montrer à ses employés ou à ses collaborateurs et tout, ce que je comprends, parce qu'il se dit peut-être qu'il va perdre en cré... prédibilité, tu vois. Il y a des gens qui sont comme ça et je l'accepte, chaque personne est différente sauf que ne pas avoir d'espace ou une personne je veux dire adéquate parce qu'en fait, on se dit souvent que ouais, j'ai ma femme, j'ai un ami, mais c'est pas forcément les bonnes personnes vers qui se tourner. On peut leur dire oui, là ça va pas, mais faut pas non plus les charger. C'est-à-dire que ils peuvent déjà te dire, bon, tu entreprends, tu as décidé, tu as su. mais il ne faut pas non plus parce qu'ils seront dans l'émotionnel avec toi ils vont le prendre pour eux et ils vont essayer de te sauver et eux ça va les mettre en difficulté donc vraiment moi je suis apte à entendre que ce soit les larmes, que ce soit les pleurs que ce soit les cris,
- Speaker #1
je suis apte à entendre parce qu'en tant que thérapeute tu dois entendre des choses quand même très très très difficiles
- Speaker #0
difficile pour la personne oui tu vois c'est à dire que j'arrive à faire tampon c'est à dire que tu ressens ça moi je suis heureuse que tu ressentes même si c'est négatif pour toi moi je suis heureuse que tu le ressentes ce que tu vis ça fait partie de la vie tu vois Que tu l'exprimes, que tu te sentes libre de l'exprimer avec moi. Et moi, je m'épanouis dans le fait d'être utile pour toi à ce moment-là. Parce que tu en as besoin. Et que si, tu as ces émotions-là, c'est qu'elles sortent. Donc c'est bénéfique. Même si tu ne le vois pas comme ça sur le moment quand tu pleures et tu cries. Mais moi, je le sais. Et comme j'en suis consciente, je ne vais pas me dire, « Merde, elle pleure, je vais pleurer avec elle parce que ça ne va pas. » Je ne vais pas me charger de ça. Au contraire, je vais me dire, je ne vais pas rigoler devant toi. Je ne vais pas être hyper contente. Mais je sais que c'est bénéfique pour toi. Donc, j'attends que tu puisses tout faire sortir. Et après, on parle. Et après, on discute et on arrive à voir les choses autrement.
- Speaker #1
Et là je me rends compte, encore une fois, mais plus ça va, plus je me rends compte que, pardon, c'est mon ventre qui se rend compte aussi de choses, ça travaille,
- Speaker #0
pas juste la conversation.
- Speaker #1
C'est fou, parce qu'en fait, quand on dit que ça travaille à tous les niveaux, c'est-à-dire que, déjà avant d'être entrepreneur. t'es un être humain, t'es quelqu'un avec une vie. Et comme tu es quelqu'un avec une vie, même si on travaille sur le côté entrepreneurial, le côté... Mais en fait, être entrepreneur, avant tout, c'est être quelqu'un qui se développe en tant qu'être humain et être vivant. Et donc une fois que tu te développes en tant qu'être humain, être vivant, ça te sert sur tous les aspects de ta vie, même la parentalité je pense.
- Speaker #0
C'est-à-dire qu'au tout début je me suis dit vas-y je vais faire un accompagnement business, je savais que c'était sur le professionnel, sur l'entreprenariat. Parce que moi j'aime développer, si tu as une idée. En une seconde, j'ai déjà tout le truc dans ma tête, le développement à l'international, les dérivés, tout ça. Donc, il fallait que je garde ma part de créativité. Donc, je me suis dit non, je ne vais pas faire des accompagnements pour tout le monde. Je vais cibler quand même l'entrepreneuriat. Parce que pour moi, c'est nourrissant, en fait, la créativité et le développement. Mais en fait, je me suis dit, ce sera axé business, mais j'ai vite réalisé que c'est des êtres humains. Je ne peux pas dissocier le fait que tu as une entreprise et que toi, tu es l'humain et on ne va travailler que sur l'entreprise. c'est forcément, je vais te dire, ouais, on va faire ça, ça, ça. Et il y aura forcément des problématiques personnelles, internes, physiques, géographiques, familiales, qui vont entrer, en fait, surtout pour les solopreneurs. Et du coup, j'ai vite laissé tomber le fait de ne consacrer que sur le business, parce que ce n'est pas possible, et qu'il y a vachement le côté humain. Et le côté humain, c'est un peu... L'une de mes forces, en fait, tu vois, le fait d'arriver à discerner vite comment une personne, elle raisonne, comment la personne, elle. Comment dire comment elle fonctionne, mais cérébralement, c'est à dire. Pour elle, ça, c'est ça. J'ai, par exemple, un client, je sais que lui, tout ce qui est valeurs de justice, il a des valeurs hyper fortes. Et en fait, ça se ressent dans les gens qu'il va recruter, ça se ressent avec qui il travaille, ça se ressent dans plein de choses. Et une fois que j'ai appris ça, je comprends tout ce qu'il fait, en fait. Ça m'éclaire sur tous les aspects de sa vie. C'est comme si le neuro-émotionnel, ça me permet d'apprendre plus vite comment une personne, elle est. Et une fois que j'ai compris comment tu es, je sais quelles seront tes limites sur quoi on va pouvoir travailler. Et je vais respecter la personne que tu es, tu vois. Je ne vais pas essayer de te changer si tu n'as pas envie de changer. Si tu as envie de devenir une businesswoman comme ça, je vais devenir Olivia Pope. Ok, tu es sûre que ça va avec tes valeurs ? Je vais venir te dire, tu es sûre que tu veux devenir cette personne-là ?
- Speaker #1
C'est un peu comme on disait au début en fait.
- Speaker #0
C'est ça. Et être entrepreneur, c'est d'abord être. Donc, il faut toujours revenir à la personne, à l'humain derrière. Parce que ça ne sert à rien que je te dise, « Allez, on va tout défoncer, on va faire un business plan et tout. » Si derrière, tu ne vas pas bien. Ça ne sert à rien.
- Speaker #1
Parce que ça se ressentira et puis à un moment donné,
- Speaker #0
ça craque. Mais pour moi, ce n'est pas le but d'entreprendre. Quand on entreprend, c'est vraiment pour vivre une vie qu'on a décidé de vivre. et pas se faire du mal constamment à longueur de journée c'est beau c'est vraiment beau il faudrait l'écrire sur un livre on enregistrait oui c'est ça,
- Speaker #1
heureusement ok j'ai envie de faire un petit peu un résumé de tout ce qu'on a vu parce qu'on a vu beaucoup beaucoup de choses et c'était nourrissant de fou je pense que c'est le genre de podcast que tu réécoutes en fait tous les jours dans les bouchons en allant au travail même quand il n'y a pas de bouchons c'est vrai à la durée et comme des fois tu as des bouchons de deux heures tu peux l'écouter deux fois waouh donc en gros si on résume un petit peu ce qu'on vient de se dire tu es confiance salut Tu es thérapeute entrepreneuriale et tu es toi formée en neuro-émotionnel.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Et tu utilises le neuro-émotionnel pour accompagner des hommes et des femmes entrepreneurs. Tout à fait. À développer, à apprendre à travers. Alors les trois thèmes qu'on a développés, c'est la vie,
- Speaker #0
le mindset et l'entrepreneuriat.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux résumer un petit peu ces trois thèmes pour nous ?
- Speaker #0
Alors la vie, concrètement, ce ne sont pas des événements qui s'enchaînent, c'est les émotions qu'on associe à ces événements qui créent notre expérience de vie. Une fois que j'ai compris que ce qui se passe devant moi, en fait, c'est une interprétation, ce n'est pas forcément la vérité, parce que mon cerveau, de toute façon, il y a plusieurs biais cognitifs, il y a plusieurs interprétations selon ce que j'ai déjà vécu, je vais analyser l'événement. Mais mon expérience de vie sera profondément attachée à l'émotion que je vais associer à cet événement. Ça va créer mes croyances. Mes croyances vont créer mon expérience de vie, ma réalité. Ma personnalité, qui je suis, va créer ma réalité. Si aujourd'hui je ne suis pas riche, je vais l'être. Si aujourd'hui je ne suis pas riche, c'est parce que ma personnalité, ce que mon cerveau a assimilé, m'empêche de l'être actuellement. Ça veut pas dire que c'est pas possible. Ça veut dire simplement que mon cerveau n'a pas appris, emmagasiné, le savoir, l'environnement qui était propice à. Ce que je vais faire, c'est que je ne vais pas sortir de mes zones de confort, tout simplement parce que c'est mon cerveau qui me protège. Mon cerveau, il veut mon bien. S'il considère que c'est un danger, mon corps va réagir. Mon cerveau va tout faire en sorte pour que je comprenne que non. Là, c'est danger. Je vais pouvoir forcer, mais ça va créer des dommages sur ma santé ou sur ma physionomie, mon corps. Ça peut être sur du court terme, ça peut être immédiat, comme ça peut être sur le long terme. Du coup, ma vie, j'ai le choix, si j'en ai conscience, de la choisir. Je peux décider de quelle vie je veux, mais on va y aller progressivement. Puisqu'il ne faut pas s'auto-mucider. C'est là que rentre en jeu le mindset. C'est là que rentre en jeu le mindset. Le mindset, c'est un paramétrage. C'est-à-dire qu'on va revenir associer les bonnes informations de notre cerveau. Parce que notre cerveau, il a appris depuis notre naissance des choses, on n'avait pas la main dessus. On peut trouver ce qu'il a associé, revenir à la source, et on ne va pas désassocier, mais on va venir associer d'autres choses. On va ouvrir le champ des possibilités. J'ai le droit, quand l'araignée vient sur la table, la migale, Soit de m'enfuir, soit de me dire non ça va, elle ne va pas venir vers moi et être en paix. Voilà tout simplement. Et du coup l'entrepreneuriat... Pourquoi l'entrepreneuriat ? Parce que les entrepreneurs sont des êtres humains comme les autres et ils vont intentionnellement venir se développer en tant que personnes et développer leur entreprise. Donc ils sont plus exposés à subir, à s'auto-confronter à ces limites que le cerveau a mis en place. Donc j'accompagne les entrepreneurs, le cerveau des entrepreneurs. à se développer et à gagner en temps, en énergie et donc par conséquent en argent.
- Speaker #1
Excellent, exceptionnel. Écoute, merci beaucoup Confiance.
- Speaker #0
Merci à toi pour cet exercice nouveau.
- Speaker #1
C'était génial. J'espère que toi qui nous écoutes, tu as pris des notes.
- Speaker #0
Sinon tu réécoutes. Exact. Et puis merci. pour cet exercice, peut-être qu'il y en aura d'autres peut-être autrement, peut-être comme ça tout simplement et en tout cas merci à ceux qui ont écouté merci à toi qui as écouté et merci Ambre pour cet exercice merci Confiance finalement j'ai été nourrie pendant tout cet échange j'espère que toi aussi qui nous écoutes t'as
- Speaker #1
ressenti la même chose que moi parce que de mon côté j'ai l'impression d'avoir suivi une séance en accéléré c'était pas du sur-mesure,
- Speaker #0
c'était global Mais en tout cas, tu as des pistes déjà de quoi faire.
- Speaker #1
Franchement, je reviendrai.
- Speaker #0
À la prochaine. À la prochaine. À la prochaine. Coupé !
- Speaker #2
J'espère avoir allumé une petite lumière en toi. Merci à toi pour ton temps. Merci d'exister. Je suis Maëlle, alias Confiance, K-O-N-F-Y-A-N-S, et j'ai le privilège d'accompagner les solopreneurs ambitieux et passionnés à exploser leurs objectifs. grâce aux neurosciences et aux neuro-émotionnels, afin qu'ils gagnent plus de temps, d'énergie, d'argent, toute liberté. Ceci est ton live podcast. N'hésite pas à commenter, à partager et à en parler autour de toi. Je te mets des infos juste en bas si tu souhaites en savoir davantage et je te dis à bientôt pour notre prochaine discussion.