- Speaker #0
Bonjour à tous, je suis Adeline, femme, entrepreneur et passionnée par la santé et le bien-être féminin. Ma philosophie, le savoir c'est le pouvoir, et quoi de plus puissant que de connaître son propre corps, comprendre son fonctionnement et maîtriser les réflexes préventifs à adopter pour véritablement prendre le contrôle de sa santé et de son bien-être en tant que femme. C'est au travers de discussions franches avec d'autres femmes, amies, proches ou encore collègues, mais également avec des professionnels de santé que j'ai pensé pourquoi ne pas partager ces situations, ces découvertes et autres pépites de la vraie vie avec vous toutes et tous. Bienvenue sur Naviguer sa féminité, le podcast où nous allons partager connaissances, informations et expériences pour que nous puissions toutes prendre le contrôle de notre santé et de notre bien-être tout au long de nos vies de femme. Alors c'est parti ! Le SOPK, syndrome des ovaires polycystiques, est un trouble hormonal fréquent qui affecte une femme sur 7 en âge de procréer. Ce syndrome peut provoquer une multitude de symptômes comme des cycles menstruels irréguliers, des problèmes de fertilité, une prise de poids, de l'acné et bien d'autres encore. Vivre avec le SOPK peut être un défi au quotidien, tant sur le plan physique que psychique, et pourtant il est souvent mal compris ou sous-estimé. On estime que jusqu'à 70% des femmes... touchées ne sont toujours pas diagnostiquées dans le monde aujourd'hui. Dans cet épisode, j'ai le plaisir d'accueillir Maïmouna qui a accepté de partager avec nous son parcours personnel. Elle nous parlera de son quotidien avec le SOPK, des défis qu'elle rencontre, mais aussi les stratégies qu'elle a développées pour mieux vivre avec cette pathologie. Bonne écoute ! Bonjour Maïmouna !
- Speaker #1
Bonjour Adeline !
- Speaker #0
Bienvenue sur ce nouvel épisode de Naviguer sa féminité, je suis euh... Je suis ravie qu'on soit rentrés en contact toutes les deux pour que tu puisses nous parler d'un sujet que tu connais bien, puisqu'on va se parler du SOPK, puisque tu as été diagnostiqué il y a deux ans, donc à l'âge de 26 ans. Tu vas nous parler un petit peu de ton parcours et de la manière dont tu vis aujourd'hui avec cette pathologie. Mais avant ça, je te propose de faire comme on fait d'habitude, à savoir de te présenter rapidement aux auditeurs.
- Speaker #1
Merci à toi de m'avoir invité, en tout cas sur ce podcast. Je trouve génial. Pour me présenter, je m'appelle Maïmouna, j'ai 28 ans aujourd'hui. Il y a deux ans, j'ai découvert que j'étais atteinte du syndrome des ovaires polycystiques. C'est un syndrome que je ne connaissais absolument pas, j'étais très perdue après mon diagnostic. Et donc, comme toute personne du XXIe siècle, je suis allée tout de suite googler Sopeka et regarder sur les réseaux sociaux s'il y avait d'autres personnes qui étaient atteintes de ce syndrome-là. J'ai vu que sur le SOPK, il y avait énormément d'informations sur les réseaux, notamment anglais ou des américains, mais pas vraiment d'informations au niveau, en tout cas, de la France. Et c'est ça qui m'a motivée, en fait, à ouvrir ma page TikTok et à partager un petit peu mon quotidien, mes astuces, ce qui marche pour moi ou pas, faire vraiment un retour d'expérience pour justement essayer de créer une communauté et aider d'autres femmes qui… soit elles subissent des symptômes de SUPK, mais elles ne sont pas encore diagnostiquées, soit elles ont été diagnostiquées, mais elles ne savent pas comment s'y prendre pour le gérer.
- Speaker #0
D'accord, ok. Et est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ton parcours et de ce qui t'a amenée au final au diagnostic ? À quel moment est-ce que tu as commencé à avoir des symptômes ? Typiquement, quel genre de symptômes ? Et qu'est-ce qui t'a amenée à les consulter ?
- Speaker #1
Alors, moi, j'ai toujours... eu les symptômes du SOPK, en tout cas depuis mon adolescence jusqu'à le début de ma vingtaine. Et en fait, je voyais ces symptômes-là de manière séparée. Je ne me disais pas que tout ça était lié à un syndrome qui s'appelait le SOPK. J'ai toujours souffert de prises de poids excessives, mais vraiment très rapides, avec une vraie difficulté à le perdre, de fatigue chronique, d'acné, de perte de cheveux, d'alopécie, de... de peau grasse, vraiment, de troubles des règles. Donc, j'ai vraiment la totale des symptômes du SOPK. Mais à chaque fois, je voyais ces symptômes de manière séparée. Et les médecins aussi, quand j'allais les consulter, on me disait surtout de faire attention à mon poids, etc. Mais je n'avais pas vraiment d'explication de pourquoi j'avais tous ces symptômes-là.
- Speaker #0
Et tu as commencé à consulter à partir de quel âge ?
- Speaker #1
Alors... Au début, je consultais surtout des spécialistes par rapport à mes différentes problématiques, pas forcément pour le SOPK du coup. Quand j'avais de l'acné, je suis partie voir un dermatologue. Pour le poids, je suis partie voir un nutritionniste, etc. Donc vraiment, j'allais consulter de manière séparée. Et c'est vrai qu'il n'y en a aucun qui m'a parlé du SOPK à ce moment-là. D'accord. Et c'est donc il y a deux ans que là, j'ai vraiment commencé à me poser des questions parce que Je restais pendant au moins six mois sans avoir de règles. Ça a commencé à me faire très peur. Je me suis dit qu'il y avait quand même un problème, un souci. Il faut peut-être aller consulter un gynécologue pour voir ce qui se passe. C'est à ce moment-là qu'on m'explique que j'ai un syndrome qui s'appelle le SOPK. La seule solution pour moi, c'est de perdre du poids. Parce que le poids était la cause principale du SOPK. C'est ce qu'on m'avait expliqué à l'époque. Donc voilà, en fait, c'est comme ça que ça s'est passé mon diagnostic. Moi, je suis sortie de chez le gynécologue pas très satisfaite du coup, parce que pour celles qui ont le SEPK, notamment la résistance à l'insuline, l'un des symptômes, c'est qu'on prend du poids, qu'on a du mal à le perdre et que c'est très, très, très compliqué de perdre du poids avec le SEPK. Donc ça, ce n'est pas une cause de la maladie, c'est plutôt une conséquence, c'est plutôt un symptôme. Et aujourd'hui, les médecins ont du mal à le comprendre. le problème ne vient pas de là le problème vient d'un déséquilibre hormonal mais ça j'ai dû l'apprendre et le comprendre en faisant mes propres recherches personnelles donc voilà comment mon diagnostic s'est déroulé je suis sortie de...
- Speaker #0
Est-ce que tu as eu plusieurs examens qui ont permis aux gynécologues de dire vous avez le SOPK ou est-ce que directement juste l'innovation rapide il a pu te dire que c'était ça ?
- Speaker #1
Il a fait une observation rapide et il m'a dit, au vu des symptômes que vous avez, je pense que vous avez le spectacle. Mais il m'a du coup demandé de me diriger vers un endocrinologue pour justement valider ou pas le symptôme, le syndrome. Donc, j'ai fait un bilan hormonal. Donc, c'est une prise de sang que l'endocrinologue prescrit. On regarde plein d'hormones différentes. On regarde la glycémie, l'insuline, l'hypothérapie. la thyroïde, les androgènes. Bref, on a vraiment un panel d'hormones qu'on check dans ce bilan hormonal-là. Et j'ai également fait une IRM pelvienne pour voir si j'avais des ovaires micropolitistiques parce que c'est également un des symptômes qui permet en tout cas de diagnostiquer le SEPK. Donc, la prise de sang plus l'IRM ou l'échographie pelvienne, c'est ça qui permet de diagnostiquer le SEPK. Merci. Ensuite, c'est l'endocrinologue qui a validé le diagnostic. D'accord.
- Speaker #0
OK. Et qu'est-ce qui s'est passé ensuite, du coup ? Quelles ont été les solutions que ces professionnels-là t'ont apportées ?
- Speaker #1
Alors, les solutions, c'est là où ça va être pas très drôle. Aujourd'hui, en tout cas, moi, dans mon cas, parce que le SOPK est différent d'une femme à une autre, on a des symptômes différents. Moi, dans mon cas, j'avais un SOPK avec un driver très fort sur la résistance à l'insuline.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
C'est ce qui faisait que du coup, je n'avais plus mes règles parce que j'avais un taux d'androgène qui était trop élevé. C'est ce qui faisait aussi que j'étais très fatiguée. C'est ce qui faisait aussi que je prenais énormément de poids. Donc, il fallait trouver une solution pour baisser et améliorer cette résistance à l'insuline-là. Malheureusement, pour mon cas en tout cas, les seuls traitements médicamenteux qu'on a aujourd'hui en France ont des effets secondaires qui sont très contraignants au quotidien. On m'a proposé de prendre de la metformine. qui est un anti-diabétique. Quand les personnes qui ont le diabète des deux, généralement, ils prennent de la metformine parce que ça permet d'améliorer la résistance à l'insuline. Et on m'a prescrit aussi un médicament qui s'appelle le Saxenda. Peut-être que tu as dû entendre Ozampic, Moonjaro, Wigovis, ces stylés, ces petits stylos qu'on s'injecte et qui nous permettent de perdre du poids. Mon endocrinologue m'a prescrit un de ces stylos-là, le Saxenda. Et normalement, combiné avec la metformine, ça devait m'aider à améliorer ma résistance à l'insuline et donc à perdre du poids, être moins fatiguée, etc. Moi, j'ai un retour assez négatif sur ces traitements médicamenteux parce que les effets secondaires étaient vraiment très compliqués. Donc, je n'ai pas pu continuer le traitement.
- Speaker #0
Quel type d'effet secondaire est-ce que tu as eu ?
- Speaker #1
Alors, avec la metformine, ce que j'ai eu comme effet secondaire, c'était des maux de ventre. Mais vraiment des maux de ventre très pénibles et tout le temps. Parce que la metformine, c'est un médicament qu'on prend tous les jours, constamment des maux de ventre, une diarrhée excessive.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
La metformine, en fait, quand on… Quand on le prend surtout au début, on va aux toilettes toutes les heures. Des règles très abondantes avec la metformine aussi qui peuvent durer vraiment des semaines. Déjà, cinq jours de règles par mois, c'est un peu compliqué. Donc, s'il faut supporter trois semaines de règles, ce n'était pas possible. Et avec le Saxanda, c'est pareil. C'était des maux de ventre aussi et vraiment de la nausée, mais tout le temps. la vue de la nourriture me rendait nauséeuse. Je ne portais plus de voie de la nourriture. Je ne m'alimentais quasiment plus parce qu'en fait, ce médicament-là fait qu'on n'a pas faim. Donc, on ne mange pas, donc on perd du poids. Mais ce n'est pas une manière très saine de perdre du poids, à mon avis. Et donc, tout ça combiné, je me suis dit non, je préfère gérer de manière naturelle mon STK, quitte à ce que les résultats... prennent plus de temps à arriver. Mais en tout cas, au moins, je sais ce que je mets dans mon corps et c'est surtout plus soutenable dans la durée puisque les soins de cas ne se guérissent pas et qu'on vit avec de récentes maladies. Oui,
- Speaker #0
effectivement, finalement, les solutions aujourd'hui médicales qui sont disponibles, c'est vraiment uniquement des solutions qui vont avoir un impact sur les symptômes, mais pas sur la pathologie.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Et du coup, tu nous disais... que tu préférais aujourd'hui utiliser des solutions naturelles pour essayer justement d'alléger en tout cas les symptômes que tu peux avoir. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu justement de ces solutions que tu as testées, ce qui a marché, peut-être que tu continues d'utiliser et peut-être aussi des solutions que tu as testées et qui n'ont pas marché ?
- Speaker #1
Alors, du coup, suite à cette expérience avec les solutions médicamenteuses, j'ai décidé de mettre en place certaines habitudes à commencer par... par mon alimentation. Quand on a le vésicopécale, l'alimentation joue énormément sur notre humeur, sur notre poids, vraiment sur nos symptômes. On est très, très, très sensibles à ce que l'on mange. Donc moi, j'ai commencé à manger beaucoup plus de légumes, diminuer le sucre également parce que tout ce qui était lié à la résistance à l'insuline avec le sucre, ça ne fait que l'empirer. Donc j'ai commencé à manger plus de protéines. Et vraiment aussi à éviter de grignoter entre les repas. D'accord. Et avoir des repas plutôt équilibrés. Et je pense qu'en général, ce qui m'a vraiment aidée, c'est de réduire le sucre de mon alimentation. Réduire. Quand je dis sucre, ce n'est pas que les boissons gazeuses, les sucreries, etc. C'est aussi toutes les pâtes, pains, riz. Ça contient également du sucre. Et vraiment augmenter mon apport en protéines, que ce soit animales ou végétales, et en légumineuses. Et ça, ça a eu un impact. super positif, non seulement sur ma digestion, mais aussi sur mon poids. Et sur mon confort en général. Je me rendais compte qu'après avoir mangé, je ne me sentais pas lourde, je ne me sentais pas abalonnée, je ne me sentais pas fatiguée. Tout simplement parce que mon repas, déjà, n'était pas très chargé en indices glycémiques. Quand on mange très sucré, on a un gain d'énergie et quelques minutes après, enfin 45 minutes après, on a un petit crush. Parce que... on a un pic d'insuline qui monte et qui tombe ensuite. C'est pour ça qu'on est fatigué généralement quand on mange un bon repas bien fat. Donc, j'ai vraiment commencé à mettre en place ces petites habitudes-là au niveau de l'alimentation. Ensuite, ce que j'ai fait, c'est que je me suis renseignée sur les compléments alimentaires qui pouvaient m'aider à justement booster tout ça, en plus de l'alimentation que j'étais en train de changer. Donc, j'ai commencé par l'inositol. L'inositol, c'est le complément alimentaire qui a été le plus important. le plus recherché et efficace pour les femmes SOPK. L'inositol, en fait, c'est un extrait de sucre. Ça permet d'améliorer la résistance à l'insuline et aussi de venir en support aux hormones sexuelles chez la femme. Et donc, l'inositol, justement, pour des personnes SOPK qui ont un cycle menstruel qui n'est pas régulier. C'est vraiment top, c'est vraiment efficace. Moi, je sais que j'étais restée six mois sans avoir mes règles. J'ai commencé à prendre l'inositol et au bout de... Deux semaines, j'ai eu mes règles. Ça fait deux ans maintenant que j'ai un cycle régulier depuis que je prends l'inositol.
- Speaker #0
D'accord. Donc, c'est quelque chose finalement que vraiment aujourd'hui, tu prends au quotidien sans interruption.
- Speaker #1
La première année, je le prenais au quotidien. Mais aujourd'hui, c'est vrai que je fais quelques cures. Je vais faire une cure d'un mois, deux mois. Mais je sens que mon corps n'a plus besoin de se booster de cet apport d'inositol aujourd'hui. Mon cycle est vraiment très régulier depuis. Mais c'est vrai que c'est l'allié des femmes Sopeka au quotidien. C'est totalement safe de le prendre tout le temps. Même les femmes enceintes peuvent prendre de l'inositol. Donc, c'est vraiment le complément alimentaire qu'il faut prendre quand on est Sopeka. Il y en a d'autres aussi qu'on peut prendre en fonction de nos symptômes. Par exemple, la vitamine D3. Beaucoup de femmes SOPK sont en carence de vitamines D3 et c'est pour ça qu'on ressent de la fatigue. Il y a le magnésium, il y a l'oméga 3, il y a le zinc aussi si on a des problèmes d'IA à la peau. Enfin bref, il y a beaucoup de compétences alimentaires qui peuvent venir en support, nous aider et qui ne vont pas avoir d'effet secondaire du coup, en tout cas dérangeant au quotidien. Et donc, on peut mettre en place dans notre routine et ça peut vraiment aider beaucoup de personnes. Moi, je sais que depuis que j'ai ouvert ma page TikTok. Tous les jours, j'ai des retours de personnes qui me disent j'ai retrouvé un cycle mensuel, je me sens moins fatiguée, j'arrive à perdre du poids juste en mettant ces petites choses-là dans son quotidien. Et ce qui est dommage, c'est que les professionnels de santé ne nous donnent pas ces infos-là. Si on ne va pas chercher par nous-mêmes dans le couillis d'informations sur Internet et tester par nous-mêmes, on ne le sait pas forcément.
- Speaker #0
Oui, effectivement. Je pense qu'aujourd'hui... Il y a eu un petit peu le même phénomène, je dirais, autour de l'endométriose, où il y avait très peu d'informations et il y a eu une plus grande exposition, en tout cas autour de la pathologie de l'endométriose, etc. Et du coup, ça a changé pas mal de choses. Et je pense qu'aujourd'hui, pour les patientes, il y a aussi beaucoup plus d'informations et de contenus qui sont disponibles aujourd'hui. Mais en ce qui concerne le SOPK, c'est moins exposé. Et effectivement, tu as raison, du coup, il y a moins d'informations, on va dire, à la disponibilité des patientes. En tout cas, moins en comparaison avec l'endométriose.
- Speaker #1
C'est vrai. Tout à fait. Après, ça commence à changer. Je vois de plus en plus de femmes partagées sur les réseaux sociaux. En tout cas, depuis deux ans. Moi, j'ai ouvert ma page depuis deux ans. Et je vois de plus en plus de femmes qui partagent. Et ça, c'est très bien. Il faut qu'on le fasse. Et si j'avais d'autres conseils également à donner, que je pratique en tout cas au quotidien, qui m'aident beaucoup, c'est de ne pas négliger le sommeil avec le SUPK. Généralement, quand on est femme, le SUPK, on est... On ressent de la fatigue chronique, on se réveille fatigué, des fois on a du mal à récupérer malgré 8 heures de sommeil, voire 9 heures. Donc c'est vraiment ne pas négliger le self-care, ne pas négliger le fait de se reposer, beaucoup plus peut-être qu'une personne normale, tout simplement parce que notre corps en a besoin. Et si on ne se repose pas, on n'est pas actif, on n'est pas bien. Vraiment, c'est très important en plus de l'alimentation, en plus de prendre des compléments alimentaires. Faire attention à soi, de ne pas trop stresser, et surtout de se reposer, c'est hyper important.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a d'autres choses que tu as essayées et qui, pour le coup, pour toi, n'ont pas du tout fonctionné ?
- Speaker #1
Moi, ce que j'ai essayé d'autres, il y a des compléments alimentaires que j'ai essayés, par exemple, pour tout ce qui était perte de cheveux, parce que je fais de l'alopécie et je perds énormément de cheveux. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, pour l'instant, je n'ai pas encore trouvé de solution à certains problèmes du SOPK. Donc, je continue à chercher, à tester différentes choses. Et pour l'instant, ça n'a pas marché. Mais en général, c'est vrai que moi, ce qui était très embêtant dans mon SOPK, c'était mon cycle menstruel. Et aujourd'hui, je n'ai plus de problème là-dessus. C'était au niveau de mon poids aussi. J'ai pu perdre du poids et améliorer ce symptôme-là. J'ai pu également réduire mon acné. Mais c'est vrai que ce que j'ai mis en place, ces petites habitudes-là, ça me permet vraiment de pouvoir vivre une vie, on va dire, normale. Mais dès que... je craque et que je mange très mal pendant une semaine, deux semaines, tout revient à la charge. En fait, avec le risotto de cas, c'est une vraie discipline à avoir, un vrai système à mettre en place. Chaque forme est différente aussi. Il faut tester plein de choses et voir ce qui marche pour nous. Et une fois qu'on a ce système-là, il faut s'y tenir parce que dès qu'on en sort, on ressent tout de suite les symptômes qui reviennent.
- Speaker #0
Donc du coup, si on reprend un petit peu ton parcours, des premiers symptômes que tu as eus et ensuite aux différents traitements que tu as pu tester. Ce qui a fonctionné pour toi, c'est notamment les traitements naturels dont on vient de se parler. Comment tu qualifierais l'évolution de tes symptômes ?
- Speaker #1
L'évolution de mes symptômes, c'est vrai qu'au début, quand on met en place les habitudes, on voit tout de suite la différence.
- Speaker #0
D'accord, très rapidement.
- Speaker #1
Très rapidement, on va voir la différence. Je sais que l'inositol, au bout de deux semaines, je me sentais vraiment beaucoup moins stressée. Je me sentais mieux. J'avais trouvé un cycle menstruel régulier, donc ça booste. En fait, on se dit au final, il y a des choses qui marchent. Je ne suis pas cassée, on peut me réparer. Et pareil au niveau de l'alimentation, quand on commence à manger plus de légumes, plus de protéines, déjà on sent qu'on a cet effet de satiété parce qu'on a moins envie de sucre, de manger sucré, on a moins envie de manger gras. Donc au niveau mental, on se sent bien, on ne culpabilise pas. Du confort digestif aussi, on est bien. Quand on commence à perdre un petit peu de poids, on est content. Quand on fait du sport et ensuite qu'on n'est pas autant fatigué qu'avant, on se sent bien aussi. Quand on met en place des habitudes au début, on voit tout de suite les résultats. Mais ce qui est compliqué, c'est de le maintenir sur le long terme. Pour la gérer. Ça demande énormément de discipline. Et le problème, c'est que des fois, on a beau respecter tout ça, si on a un environnement qui est un peu stressant ou qu'on a un événement qui arrive dans la vie qui est un peu stressant, ça peut également impacter nos symptômes du Sopéka parce qu'il n'y a pas que la nourriture, il n'y a pas que le sommeil, il y a aussi le stress qui joue énormément dans le syndrome. C'est pour ça que c'est compliqué à traiter. à améliorer. Je dirais qu'en deux ans, je suis très satisfaite de la qualité de vie que j'ai aujourd'hui par rapport à avant. Avant, j'étais vraiment constamment fatiguée. Ça a impacté ma vie personnelle parce que je n'avais plus envie de sortir. À chaque fois que j'avais un petit peu de temps libre, je voulais juste me reposer. Et puis, ça a un impact aussi psychologique parce qu'on se dit en tant que femme, par exemple, comment ça se fait que je n'ai pas mes règles ? Qu'est-ce qui se passe ? Comment ça va se passer le jour où je voudrais avoir des enfants ? Etc. Donc, rien que de me dire que grâce à mes propres recherches et aux petites choses du quotidien que je mets en place, j'ai pu retrouver un cycle menstruel régulier. Alors que quand on va voir un médecin, il va tout de suite nous proposer une pilule, etc. Ça donne un petit peu cette sensation de pouvoir et de se dire que je peux quand même vivre avec. Et donc, voilà, je dirais qu'au début, l'évolution a été très rapide. Maintenant, c'est plutôt stable. J'arrive à maîtriser les symptômes et à vivre avec. Merci. mais il faut rester vigilant parce que dès qu'on sort du système qu'on s'est créé, les symptômes reviennent.
- Speaker #0
Et tu parlais justement de potentielle maternité. On le sait aujourd'hui que le SOPK, c'est, je crois, la première raison d'infertilité chez les femmes. Est-ce que toi, c'est un sujet que tu as pu aussi aborder avec, par exemple, ton gynécologue pour qu'on t'explique quelles étaient les implications par rapport à toi, à ton SOPK ? Comment est-ce que ça allait potentiellement affecter ? un souhait de maternité, etc. ?
- Speaker #1
Alors, moi, mon gynécologue, il m'a expliqué que comme j'avais le SEPK avec un trouble des règles, que si je n'arrivais pas à concevoir de manière naturelle, il faudrait que je revienne le consulter pour qu'on puisse faire des traitements hormonaux qui me permettraient du coup de déclencher une ovulation et donc de pouvoir concevoir. C'est ce qu'il m'avait expliqué à l'époque. Alors, il y a des femmes SEPK qui arrivent à concevoir naturellement, ça arrive. Mais c'est vrai qu'il y en a quelques-unes qui, quand elles ont du mal à ovuler ou elles ont une qualité d'ovulation qui n'est pas très bonne, elles peuvent avoir recours à des injections hormonales, voire une PMA si besoin. Donc, lui, il m'a un petit peu expliqué ce qui allait m'attendre, mais je me suis dit, aujourd'hui, je n'ai pas de projet maternité. Je ne vais pas attendre d'avoir ce projet-là pour commencer à mettre en place des choses. Je commence à me préparer dès maintenant, à préparer mon corps, à faire attention à ce que je mange, à vraiment avoir une routine qui fait que le jour où je me sentirai prête à avoir ce projet-là, de mettre mon corps dans les meilleures conditions en espérant que je n'aurai pas à avoir recours à des traitements médicamenteux ou hormonaux. Mais c'est vrai que c'est un vrai problème. pour les femmes et sur Pékin. Mais moi, ce que je conseille toujours, c'est de commencer à mettre en place ces petites habitudes-là du quotidien que des fois, on peut négliger. Juste le fait de bien manger, bien dormir, etc., ça joue énormément sur notre corps. De prendre le temps de travailler sur ces habitudes-là avant d'aller prendre des traitements qui, peut-être, ne seraient pas nécessaires si on avait cette routine de vie. hygiène de vie là déjà mise en place.
- Speaker #0
Est-ce que tu nous parlais justement, tu disais que tu avais parcouru le monde d'internet pour essayer de trouver des infos qui toi pourraient t'aider à mieux vivre avec ton SOPK notamment tout ce que tu nous disais sur l'aspect nutritionnel etc. Est-ce qu'il y a vraiment des sources qui toi t'ont aidé et qui pourraient éventuellement aider d'autres personnes qui souffrent du SOPK ? que tu recommanderais aujourd'hui des sources ou même, je ne sais pas, peut-être des groupes d'infos, des associations, etc.
- Speaker #1
Alors, je dirais que moi, je me suis beaucoup inspirée des réseaux sociaux américains.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Où il y a beaucoup de créateurs de contenu qui parlent du SOPK. Donc, moi, j'ai vraiment consulté toutes leurs pages en prenant des informations que je voyais qui revenaient beaucoup, en regardant aussi les commentaires parce que c'est important de se baser sur l'expérience des femmes qui... qu'on souffre. Donc, ce que je faisais, c'est que je notais toutes les infos que je voyais. Je vois que l'inocidose, ça revient énormément. Je me notais ça et ensuite, j'allais faire mes recherches plus poussées pour être sûre que c'était bien safe. Je pouvais prendre en compte ces informations-là. Au niveau France, il y a une personne qui s'appelle, alors je pourrais peut-être te donner la référence tout à l'heure, il me semble qu'il s'appelle Mathieu, et il fait énormément de publications concernant les compléments alimentaires et les petites astuces du quotidien à mettre en place, pas que pour les femmes Sopécas, mais pour plein d'autres types de problématiques. Et c'est un professionnel de santé, donc il sait vraiment de quoi il parle. et qu'il a plein de recommandations pour les femmes SOPK. Il y a également plein de gynécologues maintenant, en fait, qui font du contenu sur TikTok et ça, c'est vraiment top pour parler de l'endométriose, du SOPK. Donc, il suffit de taper SOPK sur la barre de recherche TikTok, par exemple. Vous allez voir, il y a plein de nouveaux créateurs qui publient du contenu de qualité à ce sujet-là. Et pour celles spécifiquement qui souffrent de résistance à l'insuline, Je leur conseille d'aller voir, en fait, la page YouTube, même pour toutes les femmes SOPK, la page YouTube du docteur Mindy Pelz. Donc, elle encore, c'est une Américaine. Et en fait, elle, ce qui m'a vraiment surpris dans son approche, c'est qu'elle propose, en fait, aux femmes d'améliorer tous leurs symptômes, tout leur confort féminin en partant de leur cycle mensuel. D'accord. Donc, en fait, elle nous explique que par rapport à nos cycles mensuels, on a des étapes. de notre cycle où c'est bien de faire du sport, où c'est bien de se reposer ou sur cette partie de son cycle-là pour venir en support aux oestrogènes, pour la progestérone. Voilà ce qu'il faudrait manger. Vraiment, elle a une approche qui est toute nouvelle pour toutes femmes, même celles qui n'ont pas le SOPK. Elle donne plein de conseils qu'on peut mettre en place au quotidien qui peuvent améliorer notre vie. Et puis, il y a également des livres en français concernant le SOPK. Mais je pense que aujourd'hui, voilà, entre les... TikTok, les livres, YouTube, on a vraiment de quoi faire. Et si elles ne veulent pas, je sais qu'il y en a qui, des fois, elles sont un peu perdues. Moi, j'ai co-écrit avec deux amis à moi qui également ont le SOPK, un e-book. Parce qu'on s'est rendu compte que, quand moi j'ai ouvert ma page, que j'avais tout le temps les mêmes questions qui revenaient, j'avais tout le temps les mêmes demandes qui revenaient. Donc, on a résumé toutes les informations importantes pour une jeune femme qui vient juste d'être diagnostiquée du SOPK, qui est perdue. pas quoi faire. On a écrit un e-book, il est gratuit, il est sur ma page TikTok, donc il y a le lien qui est cliqué dessus, vous pouvez aller le télécharger, il est totalement gratuit, et dedans, on parle justement du diagnostic, des traitements médicamenteux, comment gérer son SOPK au naturel, des compléments alimentaires, on met quelques petites sources pour vraiment donner un petit livret, un petit peu comme à l'école, mais... pour donner quelques guidelines aux personnes qui viennent juste d'être diagnostiquées du SOPK parce que justement, il y a plein de sources et elles ne savent pas forcément quoi prendre. Donc ça, c'est vraiment ce que je leur conseille. Allez télécharger le e-book, il est super clair, super simple, il est gratuit.
- Speaker #0
Super. On touche à la fin déjà de l'épisode. Si tu avais un ou quelques conseils à donner à d'autres femmes qui souffrent aussi du SOPK, ce serait quoi ?
- Speaker #1
Le premier conseil, c'est de ne pas culpabiliser. plein de femmes SOPK qui m'écrivent parfois sur TikTok et qui me disent Je viens d'être diagnostiquée du SOPK, j'ai peur, je ne sais pas quoi faire. Mais moi, je leur dis souvent, un des meilleurs jours de ma vie, c'est le jour où j'ai été diagnostiquée du SOPK parce qu'à partir du moment où on est diagnostiquée, on a un mot derrière tout ce qui se passe dans notre corps. Avant d'être diagnostiquée du SOPK, je pensais que j'étais cassée, je pensais qu'il y avait un problème chez moi. Je culpabilisais énormément. je me disais que si je suis comme je suis aujourd'hui, c'est de ma faute et le fait d'avoir en fait un nom de mettre un nom sur les symptômes et de savoir qu'en fait on n'est pas coupable c'est pas de notre faute, déjà la charge mentale, elle redescend et ensuite ça nous donne également un petit peu de force de nous dire qu'on peut mettre en place des choses pour améliorer ça, donc vraiment le conseil que je leur donnerais c'est de ne pas culpabiliser et de surtout d'être optimiste et de savoir qu'elles peuvent améliorer leurs symptômes Peut-être pas complètement exactement, mais ça arrive. Je le vois tous les jours. Récemment, il y a une dame qui m'a écrit. En fait, elle ne m'a même pas écrit. Elle m'a envoyé une photo d'un test de grossesse. Elle m'a dit, voilà, je suis enceinte et ça fait des années que j'essaye de tomber enceinte. Et c'est grâce à vos conseils que j'ai pu mettre en place des choses pour arriver à ça. Et c'est pour ça qu'il ne faut vraiment pas perdre espoir. Ce n'est pas facile. comme syndrome à vivre avec. Il faut être discipliné, il faut vraiment faire plus d'efforts en tout cas qu'une femme normale.
- Speaker #0
Mais il ne faut pas perdre espoir. Il y a plein de témoignages qui montrent que vos symptômes peuvent s'améliorer, parfois naturellement, parfois peut-être avec l'aide de certains médicaments. Mais en tout cas, il y a des solutions.
- Speaker #1
Je pense que c'est deux très bonnes recommandations. Merci pour tous les petits conseils et les petits tips que tu nous as donnés par rapport aux différentes références, etc., notamment le e-book que tu as évoqué. Je mettrai tout en description de l'épisode. Comme ça... Les auditeurs qui sont intéressés pourront directement avoir toutes les infos là. Merci beaucoup, Maïmouna, d'avoir partagé ton histoire, ton parcours et aussi tous tes conseils qui, j'espère, vont aider d'autres femmes qui, soit sont encore en cours de diagnostic ou ont été diagnostiquées récemment. Je mettrai aussi, évidemment, le lien vers ton compte TikTok où tu donnes tous tes petits conseils pour vivre, mieux vivre avec le SOPK.
- Speaker #0
C'est ça. Merci à toi. Merci de m'avoir invité sur ce projet. podcast et continue à partager. Je pense que toute femme a besoin qu'on puisse partager sur ces sujets-là. Finalement, on n'a pas assez d'informations qui passent. Donc, continue ton podcast que moi, je continue également à écouter. Super,
- Speaker #1
super. Merci beaucoup. Bonne soirée à toi.
- Speaker #2
Si vous avez la sensation d'avoir découvert quelque chose de nouveau sur vous-même, votre corps ou votre santé aujourd'hui, je vous encourage vraiment à... partager cet épisode avec les femmes qui vous entourent. Votre expérience et vos réflexions pourraient faire toute la différence dans la vie de quelqu'un d'autre. Pensez à vous abonner pour ne pas passer à côté du prochain épisode et si vous avez envie de donner un coup de pouce à ce podcast, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles. A très vite !