Speaker #0Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ran. Hello, hello, ce dimanche matin, j'espĂšre que vous allez bien, j'enregistre toujours le dimanche matin. Je suis levĂ©e depuis 6h et il est 8h14 et je me suis dit, je vais enregistrer tĂŽt, je vais faire mon... Je vais faire mon rĂ©el du dimanche et aprĂšs je serai tranquille, je serai vraiment tranquille pour faire du mĂ©nage. C'est Ă©pouvantable ma journĂ©e et je pense va ĂȘtre une Ă©norme merde. Ma journĂ©e va ĂȘtre une Ă©norme merde, je vous dis pas. Ăa fait un mois facilement qu'on est dans les travaux et hier on s'est rendu compte. Hier, non, on Ă©tait samedi, hier. Vendredi, donc avant-hier. En fait, je vais vous raconter un bout de ma vie, d'accord ? Parce que je veux vraiment qu'on sache que c'est pas parce qu'on est derriĂšre le micro, c'est pas parce qu'on est derriĂšre les rĂ©seaux, c'est pas parce qu'on a une belle entreprise, c'est pas parce qu'on a du succĂšs que la vie, des fois, n'est pas de la merde. LĂ , j'ai envie de tout laisser tomber. et de faire une valise et de me casser de ma baraque. On a entrepris des travaux de rĂ©novation. Je vous explique vite fait. En fait, je vais vous expliquer tout le contexte. Vous n'en avez rien Ă foutre, mais ce n'est pas grave. J'ai en face de chez moi, j'ai un terrain qui est Ă vendre. D'accord ? le voisin vend son terrain. Du coup, c'est quelque chose qui nous intĂ©ressait, d'acheter le terrain du voisin. Sauf qu'en fait, il avait mis Ă un certain prix son terrain. Et on s'Ă©tait positionnĂ©s dessus, tout ça. On Ă©tait allĂ©s voir, on Ă©tait allĂ©s faire jeter un oeil et tout. Mais quand je vous dis en face, c'est tu traverses la rue et tu es au terrain, en fait. Et peu de temps avant... que je contacte mon avocate pour faire les papiers, que je contacte le notaire pour faire les papiers, il me dit qu'il augmente le prix. Il augmente le prix de 10 000 euros. LĂ , j'ai dit, tu te fous de ma gueule, Pedro. LĂ , honnĂȘtement, tu te fous vraiment de ma gueule. Et donc, on avait dĂ©cidĂ© de ne pas acheter le terrain et du coup de faire des travaux Ă la place. On s'Ă©tait dit, bon, mais ce n'est pas grave, on va rĂ©habiliter la maison, on va refaire la maison comme il faut. Comme ça, on aura une belle maison, tout ça qui me plaĂźt. Pour la premiĂšre fois, je me suis dit, on va le faire faire, ça va bien aller. Donc lĂ , je fais des recherches comme d'habitude, je regarde un petit peu ce qui se fait, je tombe sur quelqu'un, on fait le devis et tout ça. Bref, tout va bien, tout se passe bien, hyper rapide en plus le gars, tu vois. On fait le devis le vendredi, on fait le dĂ©pĂŽt le dimanche, les travaux commencent le mercredi, tu vois. Genre le truc, hyper rapide. Et donc, et donc, et donc, et donc, ça se passe, franchement, ça se passe bien de ouf. HonnĂȘtement, ça se passe super bien. Le travail se dĂ©roule et tout, mĂȘme si c'est long, mĂȘme si c'est toujours un sac de nĆuds, les travaux, pour ĂȘtre tout Ă fait honnĂȘte. C'est toujours des surprises, c'est toujours des trucs, c'est toujours des retards, c'est toujours... Bref, quand on te dit, en un mois, ça va ĂȘtre fini, en fait, tu peux compter deux. Tu peux compter deux mois. Et lĂ , hier, non, vendredi, il nous avait fait un plan pour les sols. Et lĂ , il se rend compte que son plan pour les sols, ça ne marche pas. En fait, mon sol... ne veut rien savoir, ça ne tient pas, ça ne colle pas, voilĂ donc lĂ en fait c'Ă©tait de resimenter le carrelage pour Ă©viter de l'enlever et de faire une base en ciment et aprĂšs faire du ciment bref bĂ©ton, cirĂ©, bref, un truc du genre. En fait, ça ne marchait pas. Donc lĂ , il faut retirer tout le carrelage. Vendredi, il nous a dit, bon, mais lĂ , on retire tout. On retire tout. Alors qu'il m'avait dit, t'inquiĂšte, ta maison, elle sera livrĂ©e dans une semaine. Ah putain, on repart facilement deux semaines et demie. Facilement. Pour finir toute la maison, il y en a au moins pour deux, trois semaines, j'en suis sĂ»re. Deux, trois semaines de merde. Deux, trois semaines de merde. De merde ! Parce que lĂ , en fait, j'ai tout au milieu. J'ai achetĂ© un canapĂ©. Il est encore dans le carton, donc on ne s'en soigne pas. J'ai achetĂ© une table, elle est encore dans le carton, avec les chaises qui sont emballĂ©es. On a notre ancienne table qu'on veut dĂ©couper pour faire des Ă©tagĂšres, puisque c'est du bois massif, qui nous sert pour l'instant de pointe de chute. Qui nous sert de pointe de chute, parce qu'on a dit chaise, mais rien. Et dans le meilleur des cas, quand tout va bien, mon lit est dĂ©sencombrĂ©, mais j'ai de tout partout. En fait, c'est comme si chez vous. vous sortiez tout ce qu'il y a dans les placards de tout le monde, des enfants, de tout le monde, et que vous mettiez tout en plein milieu de la piĂšce. Et il faut savoir que moi, je suis quelqu'un qui aime l'ordre. Et vous verriez mon bureau en ce moment. Je suis au bord de la dĂ©composition. Mais vraiment, au bord. Au bord, au bord, au bord. Et tout ça pour finir avec le terrain, les amis. que notre ami est arrivĂ© et venu me voir avant-hier, il y a deux trois jours. Bref, le voisin est venu me voir pour me dire que finalement il avait changĂ© d'avis, que finalement il avait changĂ© d'avis et qu'il vendait son terrain finalement au prix oĂč on le voulait, qu'il Ă©tait capable de nous arranger, tout ça, bref. Donc ça veut dire quoi ? Ăa veut dire que lĂ , on finit les travaux de la maison et qu'on embraye ensuite sur l'achat du terrain et la construction d'une autre maison. pour la location Airbnb et compagnie. Donc, ça va nous faire des travaux. Et ensuite, j'ai un autre projet que je dĂ©voilerai plus tard. Je vais vous en faire une story immense. Je pense que je vais en crĂ©er une chaĂźne YouTube de ce projet-lĂ parce qu'Ă mon avis, ça va ĂȘtre immense. Et je pense que ça va vous plaire en tant que vous. de suivre ce projet-lĂ du dĂ©but de la signature jusqu'Ă l'ouverture. Donc, je vous en dirai plus plus tard. VoilĂ . Donc, ça, c'est bien. Ceci Ă©tant dit, donc, c'est bien parce que la maison, elle va ĂȘtre refaite et tout, machin, ça va ĂȘtre cool. Alors, on se dit, oui, en fait, c'est des problĂšmes de merde. Je comprends. Je comprends totalement, mais ça me fout dans un Ă©tat de stress. Mais vraiment. C'est-Ă -dire qu'en fait... C'est que lĂ , dans ma salle de bain, je vous mettrai des photos. En fait, je vous ferai un rĂ©el quand tout sera fini. Dans ma salle de bain, pour l'instant, il n'y a pas de robinet. Donc, tu te laves les dents dans les toilettes d'en bas. Qu'est-ce qu'il y a dedans ? Il n'y a pas de sol. Donc, les enfants, ils n'ont plus de chambre depuis deux, trois semaines. Donc, ils dorment avec leur matelas sur le sol. qu'est ce qu'il ya d'autre donc oui on n'a pas de table pour s'asseoir donc du coup je suis dans mon bureau tout le temps il ya tout partout mais quand j'ai dit tout partout c'est tout partout ils ont dĂ©foncĂ© les escaliers ce qui fait que il vaut mieux pas que tu descendes des escaliers dans la nuit sans lumiĂšre parce que tu te casses la gueule mais c'est un truc de fou lĂ mon mari a commencĂ© Ă sortir les sols de la de lĂ haut il faut savoir qu'il y a 180 mÂČ de sol Ă sortir donc c'est chaud c'est chaud franchement c'est c'est chaud et Ă chaque fois Ă chaque fois je lui dis Ă chaque fois je lui dis ouais moi j'ai horreur de vivre dans les travaux ça me fait chier j'aime pas ça et lĂ en fait on est reparti lĂ dedans truc de ouf donc lĂ Ă chaque fois je dis c'est la derniĂšre fois et en fait c'est jamais la derniĂšre fois c'est jamais la derniĂšre fois ça a commencĂ© cette histoire de travaux Ă la naissance de MaĂ«l donc MaĂ«l il a 16 ans ça fait 16 ans en fait je pense que je vis dans les travaux 16 ans 16 ans qu'on fait des remodĂ©lations de trucs qu'on fait des changements de trucs qu'on fait des trucs ça fait 16 ans voilĂ donc LĂ , je m'Ă©tais dit, c'est bien, c'est la maison, on va l'acheter, il n'y a pas de truc Ă faire trop, il n'y a rien Ă faire, c'est bien, on ne va pas avoir trop de modifications Ă faire. Et en fait, on refait tout, mais tout. toute la maison en fait. On se rend compte que finalement, ouais mais finalement le mur j'aime pas. Ok, ouais mais finalement en fait le sol j'aime pas. Ouais mais finalement en fait on a refait la cuisine mais ça j'aime pas. Mais ça j'aime pas, ça va pas avec. Ouais, tout ça en fait c'est la grande histoire de ma vie. Et c'est lĂ que va embrayer le truc que je vous ai prĂ©vu pour aujourd'hui. Et je vous pose un contexte. C'est comme les tatouages en fait. Le tatouage, tu fais un truc, tu vois, un petit truc ridicule. Tu te dis, ouais, c'est bien, mais tu vois, du coup, lĂ , ça fait vide. Et lĂ , ça fait vide. Et lĂ , ça fait vide. Et voilĂ . Et finalement, tu te retrouves tatouĂ©e comme moi. Tu ne l'as pas vue venir. Et tu te dis, ah, mais finalement, c'est bien. Et du coup, aujourd'hui, tu te fais... Aujourd'hui, c'est ça, je me rĂ©veille dans mon Instagram, je regarde ça. Et je me rĂ©veille et je vois que Fred a commentĂ©. Fred, que je ne connais pas Fred, notre ami Fred, Fredo, Fredono a commentĂ© en fait un truc Ă©pouvantable. J'essaye de trouver le truc, j'essaye de trouver le truc, si j'arrive Ă mettre la main dessus, de notre cher ami. Alors Fred, qu'as-tu commentĂ© mon cher ami ? L'ami, qui est cette cloche vulgaire, toute tatouĂ©e, qui raconte sa vie ? passionnant, point, on en redemande, bonhomme qui hurle. Vous voulez savoir ce que j'ai rĂ©pondu Ă Fred ? J'Ă©tais en forme ce matin et je lui ai rĂ©pondu Ă ce cher ami, il y a cet abruti qui recherche sĂ»rement sa bite dans son caleçon et qui, comme il ne l'a pas trouvĂ©, se permet d'insulter des gens qu'il ne connaĂźt pas. pour se donner la virilitĂ© qui lui manque allez Fred c'est pas grave on t'en veut pas d'ĂȘtre une merde voilĂ je vous prie de m'excuser j'ai mis des bips sur insta parce que j'ai pas envie de me faire bannir de mon compte donc j'ai mis B trois petits points E pour ce que vous savez et j'ai mis un bonhomme caca pour le fait que ce soit une grosse merde voilĂ donc tout ça pour dire que gĂ©nĂ©ralement le matin je suis en forme viens me chauffer mon ami tu vas ĂȘtre tu ne vas pas ĂȘtre déçu du voyage. Donc, voilĂ . Donc, pourquoi je parle de FredDoc ? Donc, voilĂ . Donc, bref, tout ça pour dire que j'embraye donc sur le sujet initial que j'avais prĂ©vu. Vous n'en avez rien Ă foutre et rien Ă pomper de mes travaux. Je comprends. Moi-mĂȘme, si jamais je n'Ă©tais pas dans cette situation, je n'en aurais rien Ă foutre. Mais lĂ , je suis... dans cette situation je regarde mon bureau et je me dis ça va ĂȘtre du travail cet aprĂšs midi on va ĂȘtre content de faire du rangement ça va ĂȘtre merveilleux je vais faire je vais aller me doucher et tout et je vais aller prĂ©parer mon rĂ©el du dimanche pour la master class que j'ai mis en place le 28 avril Ă 20h ça va ĂȘtre un one shot c'est Ă dire que si vous n'ĂȘtes pas lĂ il n'y aura pas de replay cette fois ci c'est clair J'arrĂȘte avec les replays. J'en ai marre qu'on me demande des replays. Si tu veux aller voir ta tante, ton cousin, ta voisine, ou je ne sais quoi, jamais, mais alors, rien Ă foutre. Je vous le dis de maniĂšre trĂšs claire. Je le fais dĂ©jĂ pour les Lyon et Ă partir du mois de septembre, pour le programme Lyon, il n'y aura plus de replay. Ăa sera terminĂ©, les replays. Si vous ĂȘtes lĂ ... tant mieux si vous n'ĂȘtes pas lĂ c'est dommage voilĂ mais en mĂȘme temps en fait moi la rĂ©ussite que j'ai eue c'est parce que je me suis investi je me suis levĂ©e des fois Ă 4 heures du matin pour faire des zooms je me suis des fois barrĂ© sur mon agenda de travail pour faire des zooms je me suis payĂ© du temps dans du temps que j'avais pas pour me choisir pour me donner l'impulsion dont j'avais besoin pour crĂ©er des stratĂ©gies je me suis mise en danger j'ai dĂ©pensĂ© de l'argent que je n'avais pas, j'ai pris du temps que je n'avais pas, j'ai parfois mis de cĂŽtĂ© des clientes payantes pour aller chercher de l'argent que je n'avais pas. Donc si vous n'ĂȘtes pas capable de faire ça, dĂ©solĂ© pour vous, mais la recette miracle, elle n'existe pas. La recette miracle, elle n'existe pas. VoilĂ , c'est tout simplement en fait... Tu veux avoir des rĂ©sultats. C'est comme des fois, j'en ai un appel. Vous ĂȘtes mignonne en appel. Je vous aime Ă©normĂ©ment. Je vous adore. Mais quand vous me dites, il faut que je rĂ©flĂ©chisse. Je ne sais pas. Je verrai quand le mois de septembre. Je ne sais pas, machin. Et je m'inscris Ă des challenges gratuits parce que c'est gratuit et que je vais sĂ»rement recevoir des trucs et machin. J'ai envie de te dire, tu sais quoi ? Non, excusez-moi. Non, mais c'est dimanche matin, je vais bien, je suis en forme. Mais en fait, j'ai envie de te dire, si tu n'es pas capable, en fait, de te choisir, si tu n'es pas capable de faire des sacrifices, si tu n'es pas capable de voir que tu en as besoin, si tu n'es pas capable de passer par-dessus ta peur, ton syndrome de l'imposteur, etc. Je suis dĂ©solĂ©e pour toi, mais dans les challenges que j'organise, c'est bien, c'est du contenu, j'en donne, je m'en fous Ă qui j'en donne. C'est parfait, c'est top, c'est parfait. Mais Ă un moment donnĂ©, si tu tournes autour du pot pendant deux ans et que tu n'es pas capable de te choisir, je te dirais que le succĂšs n'est pas lĂ . il t'attend pas tu vois ce que je veux dire il t'attendra pas il passera il te regardera il fera ouf ouf et il va repartir tu vois ce que je veux dire tout ça pourquoi parce que t'es pas capable de sauter Tu n'es pas capable de te confronter. Tu n'es pas capable d'aller plus loin. Tu flippes ta race. Tu as peur. Tu as peur de sauter le cap et de passer le pas. Tu te dis que si tu regardes des vidĂ©os YouTube ou que tu Ă©coutes des trucs pendant une heure, ça va sauver ta vie. Mais fuck ! Ăa ne sauvera jamais ta vie en fait. Ăa ne sauvera jamais ta vie. jamais arrĂȘte ça suffit c'est stop voilĂ moi j'en ai lĂ je pense Ă toi mais de te voir sur mes challenge gratuit et d'avoir fait ce que tu as fait il ya deux ans me fatigue si tu te reconnais tant mieux parce que je tu me gonfle en fait tu me gonfle je suis Ă deux doigts limite de t'interdire l'accĂšs Ă tout ce que je fais parce que Parce que j'aime tout le monde. J'aime tout le monde Ă©normĂ©ment. Je suis quelqu'un de trĂšs humain, d'hyper bienveillante, qui ne juge pas, qui avance en fait malgrĂ© tout. Mais ça lĂ , ce que tu as fait, et je vais le dire ici sur ce podcast, et je le redirai pendant la masterclass si tu es prĂ©sente. Et je ferai en fait en sorte peut-ĂȘtre mĂȘme que tu ne sois pas prĂ©sente parce que tu me gonfles. Et sincĂšrement, tu me fais chier. Et peu importe la vie personnelle que tu peux avoir, j'ai moi-mĂȘme eu une vie personnelle qui n'a pas Ă©tĂ© facile et je me suis quand mĂȘme choisie. Donc Ă un moment donnĂ©, fin. VoilĂ . Et tu ressors de nulle part alors que moi, en fait, c'est non. Bref. Pourquoi je dis ça ? J'ai cette personne au tĂ©lĂ©phone. D'accord ? Qu'elle veuille prendre la mĂ©thode ou pas, ça, ce n'est pas le dĂ©fi. Ce n'est pas le dĂ©lire. C'est pas ça. On peut avoir... On peut avoir pas envie de le faire, on peut avoir un doute, on peut avoir pas les moyens, etc. Je le comprends totalement. Et je, franchement, je prĂ©fĂšre que ce soit un choix totalement, en fait, conscient, plutĂŽt que que ce soit un choix... et on se dit ouais mais j'ai le temps de ne pas ĂȘtre alignĂ© avec ça je prĂ©fĂšre pas tu vois au moins au moins si jamais tu te choisis de maniĂšre consciente t'as une chance de rĂ©ussir et lĂ en fait cette personne elle me dit oui oui oui pas de problĂšme nanana je m'engage pas de problĂšme je dis ok bon mais trĂšs bien on fait le paiement de la compte et tout super et lĂ aprĂšs tu vas recevoir nanana bref elle me raccroche au nez, ça coupe, je m'en souviens trĂšs bien, ça coupe, le truc il coupe, improbable, j'essaye de la rappeler, ça rĂ©pond plus jamais, ça rĂ©pond plus jamais, donc lĂ j'essaye d'envoyer des messages sur les rĂ©seaux, tout ça machin et tout, plus jamais de son ni d'image, limite elle me bloque, je pense, il me semble qu'elle m'a bloquĂ©, bref. Peu importe. Sur le moment, je me dis, bon, mais j'ai perdu mon temps, bon, mais voilĂ , c'est pas grave. Et lĂ , il y a peu de temps, parce que la situation Ă©tait quand mĂȘme complexe, d'accord ? FinanciĂšrement, machin, truc, et tout. Bref. Moi, quand j'ai quelque chose auquel je ne crois pas, auquel je n'ai pas envie, auquel je ne me sens pas Ă l'aise, je dis non. Et moi, quand on me dit non, c'est rĂ©glĂ©, d'accord ? C'est rĂ©glĂ©. Ăa s'arrĂȘte lĂ . Donc lĂ , ça m'a laissĂ© quand mĂȘme... Et puis, je suis quelqu'un qui a une mĂ©moire de ouf. D'accord ? Mais vraiment, une mĂ©moire de dingue. Et en fait, je me rappelle du nom, je me rappelle de tout, bref. Et lĂ , il n'y a pas longtemps, elle m'a envoyĂ© un message. Oui, je suis tout ce que tu fais. Je dis, non mais what the fuck ? Qu'est-ce que tu fais lĂ ? Je suis tout ce que tu fais, je t'ai retrouvĂ©e sur Insta, blablabla, bref. et lĂ je la vois s'inscrire mon challenge mais je me dis mais non je suis dĂ©solĂ© je m'excuse je suis vraiment dĂ©solĂ© surtout que dans le message c'est pas elle me dit oui maintenant j'ai compris non c'est je je suis toujours dans les mĂȘmes difficultĂ©s depuis deux ans j'ai pas Ă©voluĂ© j'ai mon salon n'a pas fonctionnĂ© je ai un mais non mais non Non, non, non, non, je m'excuse ma cocotte, mais c'est non. Non, je suis dĂ©solĂ©e. Je suis dĂ©solĂ©e, c'est vraiment... C'est comme si t'es une cliente en salon de coiffure. Je vous donne l'exemple en coiffure, par exemple. C'est comme si t'es une cliente. Tu lui expliques par A plus B qu'il faut qu'elle fasse des shampoings pro, qu'il faut qu'elle fasse attention Ă ses cheveux, qu'il faut que machin. Et qu'il n'y a pas le budget. Je comprends qu'on n'a pas le budget. Moi, je t'explique. Quand t'as pas le budget, tu demandes pas la lune. Au prix d'un caillou. Tu vois ce que je veux dire ? C'est sĂ»r. Tu vois, tu n'as pas le budget. Je comprends totalement qu'on puisse ne pas avoir le budget. Je comprends totalement, en fait, que, par exemple, tes salariĂ©s, ton salaire, c'est X. Il ne peut pas ĂȘtre extensible, ton salaire. Ă un moment donnĂ©, tu as des trucs Ă payer. Tu as tes courses, tu as les enfants, tu as les trucs, tu as les machins, les factures. Ă un moment donnĂ©, ton budget n'est pas extensible. Donc, ta cliente, elle te dit, je n'ai pas les moyens, je ne peux pas, etc. Je comprends, madame. Oui. aucun problĂšme. On va trouver une solution qui permette en fait de respecter votre budget et en mĂȘme temps de vous donner satisfaction. Mais ça ne sera pas Ă la mĂȘme valeur. que le projet que vous aviez prĂ©vu initialement. On va redescendre vos attentes. On va redescendre complĂštement ce que vous voulez. On va trouver un compromis. Vous voyez, ça c'est quand la cliente n'a pas le budget. Et ça c'est quelque chose que je suis capable de comprendre. Madame X, vous n'avez pas le budget ? Pas de problĂšme, on va regarder ce qu'on peut faire. Vous n'avez pas le budget pour faire des shampoings professionnels ? Je comprends. Mais en mĂȘme temps, si vous n'avez pas le budget de faire des shampoings professionnels, on va laisser de cĂŽtĂ© du coup le gros kit. La grosse affaire de couleurs. Le gros truc. Parce que je ne peux pas vous faire du waouh et savoir que vous allez l'entretenir avec de la merde. Ce n'est pas possible. Donc on va redescendre Ă nouveau vos attentes. VoilĂ . Je prĂ©fĂšre que... vous ayez le budget pour les produits professionnels et qu'on rĂ©duise vos attentes pour la grosse technique de couleur plutĂŽt que de faire la grosse technique de couleur et savoir que tu vas entretenir avec du et den schulders c'est pas possible d'accord donc je rĂ©duis le truc je rĂ©duis les attentes d'accord et lĂ Ăa, c'est quelque chose que je suis capable de comprendre. N'importe qui me dirait que je n'ai pas le budget, je dirais que ce n'est pas grave, il n'y a pas de problĂšme. Quand ça ira mieux, quand tu te sentiras mieux, ou mĂȘme, bref, on verra. On envisagera le truc. Il n'y a pas de souci, je comprends. D'accord ? Je prĂ©fĂšre ça que de stresser quelqu'un. J'ai horreur de stresser les gens, j'ai horreur de forcer. Tout ça, ça ne m'intĂ©resse pas. Mais quand, quand, quand, et je le prends exactement de la mĂȘme maniĂšre, exactement de la mĂȘme maniĂšre, exactement de la mĂȘme maniĂšre, je bats des bras. Vous savez la cliente qui prend le produit en photo ? que vous lui avez expliquĂ© pendant trois plombes, en fait, le bienfait de ce produit, et qu'elle arrive et qu'elle le prend en photo, qu'elle dit, je le commanderai sur Internet. Eh bien, c'est comme ça que je prends la jeune fille qui m'a demandĂ© X mille conseils, X mille trucs, et qui aujourd'hui, en fait, arrive avec sa petite photo. Et voilĂ , voyez ce que je veux dire ? C'est exactement comme ça que je me sens. Exactement comme ça. Et honnĂȘtement... je suis chez moi c'est voilĂ je voulais vraiment vous dire et je rebondis du coup sur le sujet masterclass aura lieu d'ailleurs le 28 avril Ă 20h heure de france et vous allez avoir des gratuitement des astuces vous permettre de vendre et de vous vendre parce qu'on est des commerçants et il faut savoir se vendre pour faire du chiffre d'affaires d'accord ça c'est hyper important Si vous ne savez pas vous vendre, ça va ĂȘtre compliquĂ© de faire du chiffre d'affaires et donc d'augmenter votre salaire et votre trĂ©sorerie. Donc je vous apprends Ă vendre, mais surtout Ă vous vendre et donc Ă gĂ©nĂ©rer du chiffre d'affaires. Quand je dis vous vendre, j'ai l'impression que je parle de Clotilde au bois de Boulogne, mais ce n'est pas ça du tout. Donc voilĂ . du coup il ya quelque chose que je voulais aborder avec vous qui pour moi et vous savez si vous avez Ă©coutĂ© le podcast de la semaine derniĂšre il ya une notion que j'ai oubliĂ© qui m'est sortie de la tĂȘte je vous ai parlĂ© de bon courage la semaine derniĂšre et cette semaine je vous parle de j'ai pas le choix et je rebondis lĂ dessus parce que ce que m'a dit fait ce parce que tu m'en fous je m'en fous en fait honnĂȘtement de cette histoire c'est juste que moi je fais je veux dire un moment donnĂ© voilĂ c'est aprĂšs ça ne revient pas Ă fait un moment donnĂ© tu t'es grillĂ© t'es gris je ne comprends pas cette histoire bref donc donc donc je bref j'ai pas le choix j'ai pas le choix ça c'est quelque chose ce mot lĂ cette phrase j'ai pas le choix C'est quelque chose qui me... qui me... qui vient me chercher un peu, qui me confronte un peu. La semaine derniĂšre, je vous ai parlĂ© de Bon Courage, qui me fait chier aussi, parce qu'il a une intonation et une signification nĂ©gative pour moi. Mais j'ai pas le choix, il a la mĂȘme signification. J'ai pas le choix, c'est... Je fais de la merde, je... continue dans ma merde, je m'installe confortablement dans ma merde, Je fais toujours autant de merde, mais comme j'ai des factures Ă payer, je n'ai pas le choix. Je ne me forme pas. Je ne fais pas ce qu'il faut pour mon entreprise. J'ai peur de perdre. J'ai de la difficultĂ© Ă faire les bons choix, mais je ne peux pas parce que je n'ai pas le choix. Je ne peux pas faire autrement. Ah ouais, je ne peux pas faire autrement. Sans conjoint. Sans conjoint, je ne peux pas faire autrement. C'est en fait toutes ces phrases un peu insidieuses comme ça qu'on a tendance Ă dire de maniĂšre automatique, Ă se dire « ouais, mais tu sais, j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement, bon, mais allez, bon courage » . Ăa lĂ , c'est des trucs, ça s'immisce progressivement en fait dans votre quotidien. Ăa vient creuser sa tombe petit Ă petit et ça vient vous tirer dans le bras pour sauter dans le trou. C'est ça en fait. Je vais te faire faire un truc. Je vais te... Attendez, je prends une gorgĂ©e de cafĂ©, ça ne vous dĂ©range pas. Il est 8h40. J'ai le droit Ă mon cafĂ©. Attention, 1, 2, 3, soleil. Je vais te dire quelques choses. D'hyper important. TrĂšs, trĂšs, trĂšs important. Imagine, pour l'avoir vĂ©cu, en fait, parce que... Tu sais, j'ai fait faire un exercice au tout dĂ©but des mĂ©thodes prĂ©cĂ©dentes que j'avais construites, que j'avais montĂ©es. Je vais faire un exercice qui est pour moi extrĂȘmement impactant et je le fais faire Ă toutes mes masterclass parce que je veux vraiment que vous compreniez pourquoi, en fait, je vous ai fait ce podcast, cet Ă©pisode aujourd'hui. Imagine, tu es sur ton lit de mort, c'est la fin. Tu es allongĂ©, il y a tout le monde autour de toi, ta famille, tes enfants, ton conjoint, ta conjointe. Tu es Ă quelques secondes, en fait, de passer de l'autre cĂŽtĂ©. Et ce moment, en fait, ces quelques secondes, ces quelques minutes qui te sĂ©parent de la fin de ta vie, te donne Ă rĂ©flĂ©chir, te donne Ă penser, te donne Ă Ă©valuer, te donne Ă faire le point et le bilan de ce que tu as fait jusqu'Ă prĂ©sent. Est-ce que tu as accompli tout ce que tu voulais faire ? Est-ce que tu as rĂ©alisĂ© tous tes rĂȘves ? Est-ce que tu as Ă©tĂ© bienveillante, agrĂ©able avec tout le monde ? Est-ce que chaque chose qui se sont prĂ©sentĂ©es sur ta route ont Ă©tĂ© une rĂ©ussite, un succĂšs, un accomplissement ? Est-ce que tu as fait tes choix par dĂ©pit ou est-ce que tu as vĂ©cu ta vie de rĂȘve ? Est-ce que... Tu es allĂ© jusqu'au bout des choses ou est-ce que tu as abandonnĂ© facilement ? Est-ce que tu as laissĂ© ton chemin se crasser tout seul ou est-ce que tu es allĂ© de l'avant ? Est-ce que tu es fier de toi et de ce que tu transmets Ă tes enfants ? Ou est-ce que tu t'es laissĂ© guider par le « je n'ai pas le choix, je ne peux pas faire autrement, j'y arriverai pas, j'ai peur » . Je me sens pas Ă l'aise. J'ai pas confiance en moi. Je me sens pas belle. Je me sens pas bien. Je suis pas Ă l'aise. Je suis pas alignĂ©e. J'aurais voulu. Si j'avais su. J'aurais pu. Est-ce que ce sont ces mots-lĂ qui te viennent dans la tĂȘte ? Ou est-ce que ce sont les mots succĂšs, rĂ©ussite ? montagnes, parcours, marathons, courses, sprints, victoires, podiums, mĂ©dailles qui sont aujourd'hui face Ă toi. Chacun a le pouvoir aujourd'hui de rĂ©ussir, de rĂ©ussir, d'aller loin, de faire tout est possible. On peut faire tout ce qu'on veut, on peut aller n'importe oĂč, on peut se donner n'importe quel moyen, on peut ĂȘtre alignĂ© n'importe comment avec ce qu'on a envie de faire. Encore faut-il avoir le courage, le courage. de passer par-dessus certaines situations inconfortables, certaines choses qui nous donnent du fil Ă retordre, on s'entend. Mais tu sais, je veux dire, si tu n'es pas Ă l'aise, si tu n'es pas bien, si tu ne te sens pas bien en fait, pourquoi tu ne changes pas ? Pourquoi tu restes immobile ? Pourquoi tu restes assise ? Alors j'entends les excuses. Oui, mais je suis mĂšre cĂ©libataire. Oui, mais je n'ai pas les moyens. Oui, mais je ne sais pas. Tu vois ? J'ai Ă©tĂ© exactement cette personne. Sauf que je ne suis pas mĂšre cĂ©libataire. Mais sinon, j'ai Ă©tĂ© exactement cette personne. Celle qui doute. Celle qui ne sait pas. Celle qui a peur. Celle qui croit qu'elle ne pourra pas. Celle qui est enfermĂ©e dans une vie qui ne lui convient pas. celle qui est en train de se dire « Je n'ai pas le choix, je ne peux pas, je n'y arriverai pas » , celle-lĂ , je l'ai Ă©tĂ© pendant 35 ans. Tu vois ce que je veux dire ? 35 ans de vie Ă me dire « Je ne peux pas, je n'y arriverai pas, je ne sais pas, je verrai, on verra » . Mais putain, Ă l'issue de ça, Ă l'issue de ces paroles-lĂ , Ă l'issue de ce que j'ai ressenti Ă ce moment-lĂ , j'Ă©tais pas alignĂ© du tout et j'avais pas de succĂšs qui se pointait Ă ma porte le succĂšs est arrivĂ© au moment oĂč j'ai sautĂ© dans le vide sans ĂȘtre attachĂ© au moment oĂč je me suis dit Ă©coute de la merde de toute façon je pourrais pas faire mieux de toute façon ça peut pas ĂȘtre pire de toute façon je sais pas quoi faire d'autre Ă part sauter Est-ce que quelqu'un me fera ma place ? Non. Est-ce que quelqu'un me proposera le contrat dont j'ai besoin ? MĂȘme pas en rĂȘve. Je suis la personne qu'on ne choisissait pas. Je suis la personne qu'on n'invitait pas. Je suis la personne qu'on laissait de cĂŽtĂ© parce qu'on avait l'impression qu'elle Ă©tait folle, qu'elle parlait trop fort, qu'elle Ă©tait complĂštement dingue, qu'elle n'Ă©tait pas capable de travailler en Ă©quipe, que c'Ă©tait difficile de gĂ©rer, etc. Aujourd'hui, si jamais je n'avais pas fait mon parcours, si jamais je ne m'Ă©tais pas mise dans une situation inconfortable, si jamais je n'avais pas dĂ©pensĂ© de l'argent que je n'ai pas et que je n'avais pas, je n'aurais jamais la vie que j'ai aujourd'hui. Je suis partie au QuĂ©bec, on n'avait pas d'argent, rien. On a laissĂ© notre maison, on a fait zĂ©ro dessus. On a vendu ce qu'on avait Ă vendre rapidement. On est parti avec 10 000 euros. 10 000 euros, c'est que dalle. 10 000 euros, lĂ , c'est rien du tout. Alors, quand on n'a pas d'argent, on se dit, « Ouais, mais moi, il me faut un an pour avoir 10 000 euros. » Oui. Mais encore, sur ces 10 000 euros, je paye mes factures. Donc, il me reste 1 000 balles, tu vois, Ă la fin de l'annĂ©e, si jamais je mets 100 balles de cĂŽtĂ©. Tu vois ce que je veux dire ? Il me faut 10 ans pour Ă©conomiser 10 000 euros. Il y a des gens, ils font des crĂ©dits de 10 000 euros pour avoir une voiture, ils la payent sur 7 ans. Je comprends. Moi, c'est parce que j'ai vendu mon salon, j'ai vendu mes affaires et on est parti. On n'avait que dalle. Au bout de 3 mois, on n'avait plus rien. Rien du tout. On a eu des difficultĂ©s pour payer le loyer, on a eu des difficultĂ©s pour bouffer, on a eu des difficultĂ©s pour tout. Tout ! Tout Ă©tait un dĂ©fi, un combat, une merde. Mais si jamais je n'avais pas fait ça, si jamais je n'Ă©tais pas sortie de cette course de rats qu'on connaĂźt bien, on nous apprend dans la sociĂ©tĂ©, avoir un chien, une maison, une voiture, des enfants, un boulot. Allez, vous irez bien voter les amis, vous irez voter le dimanche. D'accord ? Et surtout, n'oubliez pas... Vous devez bien consommer surtout. N'oubliez pas de bien, bien, bien consommer. On vous le demande. Vous voyez ce que je veux dire ? Si tu ne sors pas de ça, si tu ne changes pas ta mentalitĂ©, si tu ne te dis pas, moi en fait, la consommation que je vais faire Ă partir de maintenant, c'est de l'investissement. Aujourd'hui, lĂ , J'arrĂȘterai d'acheter des tĂ©lĂ©s Ă crĂ©dit, des canapĂ©s Ă crĂ©dit, des frigos Ă crĂ©dit. Je vais acheter un garage. Je vais acheter une place de stationnement. Je vais acheter un parking. Et je vais le louer. Et je vais investir. Et je vais arrĂȘter de dire que la vie est trop injuste, que je n'ai pas le choix ici et lĂ . Je vais sortir de ce putain de systĂšme, en fait, qui m'Ă©touffe, qui me conditionne. Ă devenir une merde, et je vais, Ă partir de maintenant, gagner de l'argent et en investir le quart. VoilĂ . Et je vais sortir de lĂ . Et bien, c'est ce que j'ai fait. C'est ce qu'on a fait. Nous, on a tout investi. On n'a mĂȘme pas investi le quart. On a investi 100%. 100%. On a une belle vie, ça, je vous l'accorde, mais tout le reste part dans l'investissement. Tout. Parce que le jour oĂč moi je vais me retrouver dans une retraite que je n'aurai jamais, dans une incapacitĂ© Ă travailler parce que je sais qu'Ă un moment donnĂ© t'as plus envie, t'es lassĂ©, t'es fatiguĂ©, t'as envie d'autre chose. Le fait d'avoir changĂ© trois fois de pays, je vais gagner quoi Ă la fin de ma vie ? Que dalle. Bien, que dalle. Qu'est-ce qui va me permettre Ă moi en tant que chef d'entreprise, Ă vous en tant que chef d'entreprise, de sortir de ça ? Mais c'est d'investir. Et vous savez quel est le meilleur investissement que vous puissiez faire, putain de merde ? C'est investir sur vous. Investir sur ce que vous ĂȘtes, investir sur vos capacitĂ©s, investir sur votre Ă©volution. Investir sur vous. C'est pas d'acheter un canapĂ© Ă crĂ©dit, une bagnole Ă crĂ©dit. Moi, j'ai pas de crĂ©dit. J'en ai pas. J'en ai pas. J'en ai pas. J'en ai pas. J'ai pas de crĂ©dit. Aucun. Rien. VoilĂ . Pourquoi ? Parce que le jour oĂč je vais faire un crĂ©dit, ça sera pour encore investir davantage. Je vais pas faire un crĂ©dit ni sur ma bagnole. Je vais pas faire un crĂ©dit... sur mes meubles, je ne vais pas faire un crĂ©dit sur mes fringues, je ne vais pas faire un trois fois sans frais ou un machin, je n'ai pas de crĂ©dit, j'en veux pas de crĂ©dit. Et tout l'argent que j'ai, je l'investis. Le terrain du voisin, on va l'acheter Ă©videmment, mais c'est pareil, on ne fera pas de crĂ©dit. On va essayer au fur et Ă mesure d'investir de cette maniĂšre. Mais si vous n'avez pas cette mentalitĂ©-lĂ , de vous dire, moi je veux gagner plus, moi je veux aller plus loin. Moi, je veux faire plus. Puis aprĂšs, parce que le truc, c'est qu'on se dit, ouais, mais c'est facile pour elle. C'est facile de dire ça, d'avoir ce discours. Moi, je galĂšre. Moi, je galĂšre tout le temps. Je suis tout le temps dans la galĂšre. Mais pourquoi ? Pourquoi tu es dans la galĂšre ? Parce que tu t'empĂȘches. Tu Ă©vites. Tu ne te donnes pas la possibilitĂ© et l'opportunitĂ© d'avancer. Tu te dis, je n'ai pas le choix. Tu te dis, je n'y arriverai pas. Tu te dis, c'est pour les autres. Tu te dis, je... foutu pour foutu, voilĂ . Donc, tout ça, lĂ , toutes ces choses, elles sont Ă la portĂ©e de tous. Elles sont Ă la portĂ©e de tous. Mais par contre, elles ne sont pas Ă la portĂ©e de la meuf qui t'a raccrochĂ© Ă la gueule. Elles ne sont pas Ă la portĂ©e de la meuf qui t'a ghostĂ© pendant deux ans et qui revient le cul en fleurs avec une tulipe plantĂ©e dans le cul et qui te dit, « Ah, mais j'adore ce que tu fais ! » Mais ta gueule, en fait. Ta gueule. Ă un moment donnĂ©, arrĂȘte. Parce que mĂȘme moi, en fait, la patience, elle m'a quittĂ©e. Tu vois ce que je veux dire ? MĂȘme moi, je me dis, en fait, arrĂȘte de me servir ta putain de salade. ArrĂȘte. Sors de lĂ et bouge-toi le cul putain ! Bouge-toi putain de cul ! Sors de lĂ ! Sors de ta vie de merde ! Parce qu'en fait, on a toujours le choix. On a toujours le choix. On a toujours le choix de faire mieux, de faire plus, de faire grand. Mais qu'est-ce qui nous freine en fait ? C'est notre putain de cerveau. VoilĂ . Donc... LĂ -dessus, j'ai un peu dĂ©bordĂ© sur le temps, je vous prie de m'excuser. J'essaye de faire des trucs un peu courts parce que je me dis que des fois, vous n'allez pas m'Ă©couter pendant deux heures. Ă un moment donnĂ©, vous n'en avez plus rien Ă foutre d'Ă©couter Julie VĂ©ron qui dit des gros mots. On fait un petit clin d'Ćil Ă Fred. Donc, mon cher Fred qui est parti Ă la cueillette de ses couilles cet aprĂšs-midi. Il y en a qui cherchent les Ćufs de PĂąques. Lui, il cherche ses Ćufs de couilles. VoilĂ . Et donc, du coup... Du coup, moi, j'ai qu'une chose Ă dire Ă Fred. Ăcoute-moi bien, Fred. En cette pĂ©riode de PĂąques, les cloches sont toutes parties Ă Venise. Je pense que tu as loupĂ© le train. Tu peux aller les rejoindre lĂ -bas. On peut dire bye-bye aux cloches. Salut les cloches. Bon retour Ă Venise. Donc, voilĂ . Et donc, lĂ -dessus, je vous souhaite une bonne semaine. Bonne fin de semaine, puisque vous m'Ă©coutez le jeudi. Moi, c'est dimanche. Mais moi, je me dis bonne semaine. Et Ă vous, je vous dis bon week-end. Et on se retrouve la semaine prochaine. VoilĂ . Merci, bye.