Speaker #0Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véran. Hello, hello, ce dimanche matin, j'espère que vous allez bien, j'enregistre toujours le dimanche matin. Je suis levée depuis 6h et il est 8h14 et je me suis dit, je vais enregistrer tôt, je vais faire mon... Je vais faire mon réel du dimanche et après je serai tranquille, je serai vraiment tranquille pour faire du ménage. C'est épouvantable ma journée et je pense va être une énorme merde. Ma journée va être une énorme merde, je vous dis pas. Ça fait un mois facilement qu'on est dans les travaux et hier on s'est rendu compte. Hier, non, on était samedi, hier. Vendredi, donc avant-hier. En fait, je vais vous raconter un bout de ma vie, d'accord ? Parce que je veux vraiment qu'on sache que c'est pas parce qu'on est derrière le micro, c'est pas parce qu'on est derrière les réseaux, c'est pas parce qu'on a une belle entreprise, c'est pas parce qu'on a du succès que la vie, des fois, n'est pas de la merde. Là, j'ai envie de tout laisser tomber. et de faire une valise et de me casser de ma baraque. On a entrepris des travaux de rénovation. Je vous explique vite fait. En fait, je vais vous expliquer tout le contexte. Vous n'en avez rien à foutre, mais ce n'est pas grave. J'ai en face de chez moi, j'ai un terrain qui est à vendre. D'accord ? le voisin vend son terrain. Du coup, c'est quelque chose qui nous intéressait, d'acheter le terrain du voisin. Sauf qu'en fait, il avait mis à un certain prix son terrain. Et on s'était positionnés dessus, tout ça. On était allés voir, on était allés faire jeter un oeil et tout. Mais quand je vous dis en face, c'est tu traverses la rue et tu es au terrain, en fait. Et peu de temps avant... que je contacte mon avocate pour faire les papiers, que je contacte le notaire pour faire les papiers, il me dit qu'il augmente le prix. Il augmente le prix de 10 000 euros. Là, j'ai dit, tu te fous de ma gueule, Pedro. Là, honnêtement, tu te fous vraiment de ma gueule. Et donc, on avait décidé de ne pas acheter le terrain et du coup de faire des travaux à la place. On s'était dit, bon, mais ce n'est pas grave, on va réhabiliter la maison, on va refaire la maison comme il faut. Comme ça, on aura une belle maison, tout ça qui me plaît. Pour la première fois, je me suis dit, on va le faire faire, ça va bien aller. Donc là, je fais des recherches comme d'habitude, je regarde un petit peu ce qui se fait, je tombe sur quelqu'un, on fait le devis et tout ça. Bref, tout va bien, tout se passe bien, hyper rapide en plus le gars, tu vois. On fait le devis le vendredi, on fait le dépôt le dimanche, les travaux commencent le mercredi, tu vois. Genre le truc, hyper rapide. Et donc, et donc, et donc, et donc, ça se passe, franchement, ça se passe bien de ouf. Honnêtement, ça se passe super bien. Le travail se déroule et tout, même si c'est long, même si c'est toujours un sac de nœuds, les travaux, pour être tout à fait honnête. C'est toujours des surprises, c'est toujours des trucs, c'est toujours des retards, c'est toujours... Bref, quand on te dit, en un mois, ça va être fini, en fait, tu peux compter deux. Tu peux compter deux mois. Et là, hier, non, vendredi, il nous avait fait un plan pour les sols. Et là, il se rend compte que son plan pour les sols, ça ne marche pas. En fait, mon sol... ne veut rien savoir, ça ne tient pas, ça ne colle pas, voilà donc là en fait c'était de resimenter le carrelage pour éviter de l'enlever et de faire une base en ciment et après faire du ciment bref béton, ciré, bref, un truc du genre. En fait, ça ne marchait pas. Donc là, il faut retirer tout le carrelage. Vendredi, il nous a dit, bon, mais là, on retire tout. On retire tout. Alors qu'il m'avait dit, t'inquiète, ta maison, elle sera livrée dans une semaine. Ah putain, on repart facilement deux semaines et demie. Facilement. Pour finir toute la maison, il y en a au moins pour deux, trois semaines, j'en suis sûre. Deux, trois semaines de merde. Deux, trois semaines de merde. De merde ! Parce que là, en fait, j'ai tout au milieu. J'ai acheté un canapé. Il est encore dans le carton, donc on ne s'en soigne pas. J'ai acheté une table, elle est encore dans le carton, avec les chaises qui sont emballées. On a notre ancienne table qu'on veut découper pour faire des étagères, puisque c'est du bois massif, qui nous sert pour l'instant de pointe de chute. Qui nous sert de pointe de chute, parce qu'on a dit chaise, mais rien. Et dans le meilleur des cas, quand tout va bien, mon lit est désencombré, mais j'ai de tout partout. En fait, c'est comme si chez vous. vous sortiez tout ce qu'il y a dans les placards de tout le monde, des enfants, de tout le monde, et que vous mettiez tout en plein milieu de la pièce. Et il faut savoir que moi, je suis quelqu'un qui aime l'ordre. Et vous verriez mon bureau en ce moment. Je suis au bord de la décomposition. Mais vraiment, au bord. Au bord, au bord, au bord. Et tout ça pour finir avec le terrain, les amis. que notre ami est arrivé et venu me voir avant-hier, il y a deux trois jours. Bref, le voisin est venu me voir pour me dire que finalement il avait changé d'avis, que finalement il avait changé d'avis et qu'il vendait son terrain finalement au prix où on le voulait, qu'il était capable de nous arranger, tout ça, bref. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que là, on finit les travaux de la maison et qu'on embraye ensuite sur l'achat du terrain et la construction d'une autre maison. pour la location Airbnb et compagnie. Donc, ça va nous faire des travaux. Et ensuite, j'ai un autre projet que je dévoilerai plus tard. Je vais vous en faire une story immense. Je pense que je vais en créer une chaîne YouTube de ce projet-là parce qu'à mon avis, ça va être immense. Et je pense que ça va vous plaire en tant que vous. de suivre ce projet-là du début de la signature jusqu'à l'ouverture. Donc, je vous en dirai plus plus tard. Voilà. Donc, ça, c'est bien. Ceci étant dit, donc, c'est bien parce que la maison, elle va être refaite et tout, machin, ça va être cool. Alors, on se dit, oui, en fait, c'est des problèmes de merde. Je comprends. Je comprends totalement, mais ça me fout dans un état de stress. Mais vraiment. C'est-à-dire qu'en fait... C'est que là, dans ma salle de bain, je vous mettrai des photos. En fait, je vous ferai un réel quand tout sera fini. Dans ma salle de bain, pour l'instant, il n'y a pas de robinet. Donc, tu te laves les dents dans les toilettes d'en bas. Qu'est-ce qu'il y a dedans ? Il n'y a pas de sol. Donc, les enfants, ils n'ont plus de chambre depuis deux, trois semaines. Donc, ils dorment avec leur matelas sur le sol. qu'est ce qu'il ya d'autre donc oui on n'a pas de table pour s'asseoir donc du coup je suis dans mon bureau tout le temps il ya tout partout mais quand j'ai dit tout partout c'est tout partout ils ont défoncé les escaliers ce qui fait que il vaut mieux pas que tu descendes des escaliers dans la nuit sans lumière parce que tu te casses la gueule mais c'est un truc de fou là mon mari a commencé à sortir les sols de la de là haut il faut savoir qu'il y a 180 m² de sol à sortir donc c'est chaud c'est chaud franchement c'est c'est chaud et à chaque fois à chaque fois je lui dis à chaque fois je lui dis ouais moi j'ai horreur de vivre dans les travaux ça me fait chier j'aime pas ça et là en fait on est reparti là dedans truc de ouf donc là à chaque fois je dis c'est la dernière fois et en fait c'est jamais la dernière fois c'est jamais la dernière fois ça a commencé cette histoire de travaux à la naissance de Maël donc Maël il a 16 ans ça fait 16 ans en fait je pense que je vis dans les travaux 16 ans 16 ans qu'on fait des remodélations de trucs qu'on fait des changements de trucs qu'on fait des trucs ça fait 16 ans voilà donc Là, je m'étais dit, c'est bien, c'est la maison, on va l'acheter, il n'y a pas de truc à faire trop, il n'y a rien à faire, c'est bien, on ne va pas avoir trop de modifications à faire. Et en fait, on refait tout, mais tout. toute la maison en fait. On se rend compte que finalement, ouais mais finalement le mur j'aime pas. Ok, ouais mais finalement en fait le sol j'aime pas. Ouais mais finalement en fait on a refait la cuisine mais ça j'aime pas. Mais ça j'aime pas, ça va pas avec. Ouais, tout ça en fait c'est la grande histoire de ma vie. Et c'est là que va embrayer le truc que je vous ai prévu pour aujourd'hui. Et je vous pose un contexte. C'est comme les tatouages en fait. Le tatouage, tu fais un truc, tu vois, un petit truc ridicule. Tu te dis, ouais, c'est bien, mais tu vois, du coup, là, ça fait vide. Et là, ça fait vide. Et là, ça fait vide. Et voilà. Et finalement, tu te retrouves tatouée comme moi. Tu ne l'as pas vue venir. Et tu te dis, ah, mais finalement, c'est bien. Et du coup, aujourd'hui, tu te fais... Aujourd'hui, c'est ça, je me réveille dans mon Instagram, je regarde ça. Et je me réveille et je vois que Fred a commenté. Fred, que je ne connais pas Fred, notre ami Fred, Fredo, Fredono a commenté en fait un truc épouvantable. J'essaye de trouver le truc, j'essaye de trouver le truc, si j'arrive à mettre la main dessus, de notre cher ami. Alors Fred, qu'as-tu commenté mon cher ami ? L'ami, qui est cette cloche vulgaire, toute tatouée, qui raconte sa vie ? passionnant, point, on en redemande, bonhomme qui hurle. Vous voulez savoir ce que j'ai répondu à Fred ? J'étais en forme ce matin et je lui ai répondu à ce cher ami, il y a cet abruti qui recherche sûrement sa bite dans son caleçon et qui, comme il ne l'a pas trouvé, se permet d'insulter des gens qu'il ne connaît pas. pour se donner la virilité qui lui manque allez Fred c'est pas grave on t'en veut pas d'être une merde voilà je vous prie de m'excuser j'ai mis des bips sur insta parce que j'ai pas envie de me faire bannir de mon compte donc j'ai mis B trois petits points E pour ce que vous savez et j'ai mis un bonhomme caca pour le fait que ce soit une grosse merde voilà donc tout ça pour dire que généralement le matin je suis en forme viens me chauffer mon ami tu vas être tu ne vas pas être déçu du voyage. Donc, voilà. Donc, pourquoi je parle de FredDoc ? Donc, voilà. Donc, bref, tout ça pour dire que j'embraye donc sur le sujet initial que j'avais prévu. Vous n'en avez rien à foutre et rien à pomper de mes travaux. Je comprends. Moi-même, si jamais je n'étais pas dans cette situation, je n'en aurais rien à foutre. Mais là, je suis... dans cette situation je regarde mon bureau et je me dis ça va être du travail cet après midi on va être content de faire du rangement ça va être merveilleux je vais faire je vais aller me doucher et tout et je vais aller préparer mon réel du dimanche pour la master class que j'ai mis en place le 28 avril à 20h ça va être un one shot c'est à dire que si vous n'êtes pas là il n'y aura pas de replay cette fois ci c'est clair J'arrête avec les replays. J'en ai marre qu'on me demande des replays. Si tu veux aller voir ta tante, ton cousin, ta voisine, ou je ne sais quoi, jamais, mais alors, rien à foutre. Je vous le dis de manière très claire. Je le fais déjà pour les Lyon et à partir du mois de septembre, pour le programme Lyon, il n'y aura plus de replay. Ça sera terminé, les replays. Si vous êtes là... tant mieux si vous n'êtes pas là c'est dommage voilà mais en même temps en fait moi la réussite que j'ai eue c'est parce que je me suis investi je me suis levée des fois à 4 heures du matin pour faire des zooms je me suis des fois barré sur mon agenda de travail pour faire des zooms je me suis payé du temps dans du temps que j'avais pas pour me choisir pour me donner l'impulsion dont j'avais besoin pour créer des stratégies je me suis mise en danger j'ai dépensé de l'argent que je n'avais pas, j'ai pris du temps que je n'avais pas, j'ai parfois mis de côté des clientes payantes pour aller chercher de l'argent que je n'avais pas. Donc si vous n'êtes pas capable de faire ça, désolé pour vous, mais la recette miracle, elle n'existe pas. La recette miracle, elle n'existe pas. Voilà, c'est tout simplement en fait... Tu veux avoir des résultats. C'est comme des fois, j'en ai un appel. Vous êtes mignonne en appel. Je vous aime énormément. Je vous adore. Mais quand vous me dites, il faut que je réfléchisse. Je ne sais pas. Je verrai quand le mois de septembre. Je ne sais pas, machin. Et je m'inscris à des challenges gratuits parce que c'est gratuit et que je vais sûrement recevoir des trucs et machin. J'ai envie de te dire, tu sais quoi ? Non, excusez-moi. Non, mais c'est dimanche matin, je vais bien, je suis en forme. Mais en fait, j'ai envie de te dire, si tu n'es pas capable, en fait, de te choisir, si tu n'es pas capable de faire des sacrifices, si tu n'es pas capable de voir que tu en as besoin, si tu n'es pas capable de passer par-dessus ta peur, ton syndrome de l'imposteur, etc. Je suis désolée pour toi, mais dans les challenges que j'organise, c'est bien, c'est du contenu, j'en donne, je m'en fous à qui j'en donne. C'est parfait, c'est top, c'est parfait. Mais à un moment donné, si tu tournes autour du pot pendant deux ans et que tu n'es pas capable de te choisir, je te dirais que le succès n'est pas là. il t'attend pas tu vois ce que je veux dire il t'attendra pas il passera il te regardera il fera ouf ouf et il va repartir tu vois ce que je veux dire tout ça pourquoi parce que t'es pas capable de sauter Tu n'es pas capable de te confronter. Tu n'es pas capable d'aller plus loin. Tu flippes ta race. Tu as peur. Tu as peur de sauter le cap et de passer le pas. Tu te dis que si tu regardes des vidéos YouTube ou que tu écoutes des trucs pendant une heure, ça va sauver ta vie. Mais fuck ! Ça ne sauvera jamais ta vie en fait. Ça ne sauvera jamais ta vie. jamais arrête ça suffit c'est stop voilà moi j'en ai là je pense à toi mais de te voir sur mes challenge gratuit et d'avoir fait ce que tu as fait il ya deux ans me fatigue si tu te reconnais tant mieux parce que je tu me gonfle en fait tu me gonfle je suis à deux doigts limite de t'interdire l'accès à tout ce que je fais parce que Parce que j'aime tout le monde. J'aime tout le monde énormément. Je suis quelqu'un de très humain, d'hyper bienveillante, qui ne juge pas, qui avance en fait malgré tout. Mais ça là, ce que tu as fait, et je vais le dire ici sur ce podcast, et je le redirai pendant la masterclass si tu es présente. Et je ferai en fait en sorte peut-être même que tu ne sois pas présente parce que tu me gonfles. Et sincèrement, tu me fais chier. Et peu importe la vie personnelle que tu peux avoir, j'ai moi-même eu une vie personnelle qui n'a pas été facile et je me suis quand même choisie. Donc à un moment donné, fin. Voilà. Et tu ressors de nulle part alors que moi, en fait, c'est non. Bref. Pourquoi je dis ça ? J'ai cette personne au téléphone. D'accord ? Qu'elle veuille prendre la méthode ou pas, ça, ce n'est pas le défi. Ce n'est pas le délire. C'est pas ça. On peut avoir... On peut avoir pas envie de le faire, on peut avoir un doute, on peut avoir pas les moyens, etc. Je le comprends totalement. Et je, franchement, je préfère que ce soit un choix totalement, en fait, conscient, plutôt que que ce soit un choix... et on se dit ouais mais j'ai le temps de ne pas être aligné avec ça je préfère pas tu vois au moins au moins si jamais tu te choisis de manière consciente t'as une chance de réussir et là en fait cette personne elle me dit oui oui oui pas de problème nanana je m'engage pas de problème je dis ok bon mais très bien on fait le paiement de la compte et tout super et là après tu vas recevoir nanana bref elle me raccroche au nez, ça coupe, je m'en souviens très bien, ça coupe, le truc il coupe, improbable, j'essaye de la rappeler, ça répond plus jamais, ça répond plus jamais, donc là j'essaye d'envoyer des messages sur les réseaux, tout ça machin et tout, plus jamais de son ni d'image, limite elle me bloque, je pense, il me semble qu'elle m'a bloqué, bref. Peu importe. Sur le moment, je me dis, bon, mais j'ai perdu mon temps, bon, mais voilà, c'est pas grave. Et là, il y a peu de temps, parce que la situation était quand même complexe, d'accord ? Financièrement, machin, truc, et tout. Bref. Moi, quand j'ai quelque chose auquel je ne crois pas, auquel je n'ai pas envie, auquel je ne me sens pas à l'aise, je dis non. Et moi, quand on me dit non, c'est réglé, d'accord ? C'est réglé. Ça s'arrête là. Donc là, ça m'a laissé quand même... Et puis, je suis quelqu'un qui a une mémoire de ouf. D'accord ? Mais vraiment, une mémoire de dingue. Et en fait, je me rappelle du nom, je me rappelle de tout, bref. Et là, il n'y a pas longtemps, elle m'a envoyé un message. Oui, je suis tout ce que tu fais. Je dis, non mais what the fuck ? Qu'est-ce que tu fais là ? Je suis tout ce que tu fais, je t'ai retrouvée sur Insta, blablabla, bref. et là je la vois s'inscrire mon challenge mais je me dis mais non je suis désolé je m'excuse je suis vraiment désolé surtout que dans le message c'est pas elle me dit oui maintenant j'ai compris non c'est je je suis toujours dans les mêmes difficultés depuis deux ans j'ai pas évolué j'ai mon salon n'a pas fonctionné je ai un mais non mais non Non, non, non, non, je m'excuse ma cocotte, mais c'est non. Non, je suis désolée. Je suis désolée, c'est vraiment... C'est comme si t'es une cliente en salon de coiffure. Je vous donne l'exemple en coiffure, par exemple. C'est comme si t'es une cliente. Tu lui expliques par A plus B qu'il faut qu'elle fasse des shampoings pro, qu'il faut qu'elle fasse attention à ses cheveux, qu'il faut que machin. Et qu'il n'y a pas le budget. Je comprends qu'on n'a pas le budget. Moi, je t'explique. Quand t'as pas le budget, tu demandes pas la lune. Au prix d'un caillou. Tu vois ce que je veux dire ? C'est sûr. Tu vois, tu n'as pas le budget. Je comprends totalement qu'on puisse ne pas avoir le budget. Je comprends totalement, en fait, que, par exemple, tes salariés, ton salaire, c'est X. Il ne peut pas être extensible, ton salaire. À un moment donné, tu as des trucs à payer. Tu as tes courses, tu as les enfants, tu as les trucs, tu as les machins, les factures. À un moment donné, ton budget n'est pas extensible. Donc, ta cliente, elle te dit, je n'ai pas les moyens, je ne peux pas, etc. Je comprends, madame. Oui. aucun problème. On va trouver une solution qui permette en fait de respecter votre budget et en même temps de vous donner satisfaction. Mais ça ne sera pas à la même valeur. que le projet que vous aviez prévu initialement. On va redescendre vos attentes. On va redescendre complètement ce que vous voulez. On va trouver un compromis. Vous voyez, ça c'est quand la cliente n'a pas le budget. Et ça c'est quelque chose que je suis capable de comprendre. Madame X, vous n'avez pas le budget ? Pas de problème, on va regarder ce qu'on peut faire. Vous n'avez pas le budget pour faire des shampoings professionnels ? Je comprends. Mais en même temps, si vous n'avez pas le budget de faire des shampoings professionnels, on va laisser de côté du coup le gros kit. La grosse affaire de couleurs. Le gros truc. Parce que je ne peux pas vous faire du waouh et savoir que vous allez l'entretenir avec de la merde. Ce n'est pas possible. Donc on va redescendre à nouveau vos attentes. Voilà. Je préfère que... vous ayez le budget pour les produits professionnels et qu'on réduise vos attentes pour la grosse technique de couleur plutôt que de faire la grosse technique de couleur et savoir que tu vas entretenir avec du et den schulders c'est pas possible d'accord donc je réduis le truc je réduis les attentes d'accord et là Ça, c'est quelque chose que je suis capable de comprendre. N'importe qui me dirait que je n'ai pas le budget, je dirais que ce n'est pas grave, il n'y a pas de problème. Quand ça ira mieux, quand tu te sentiras mieux, ou même, bref, on verra. On envisagera le truc. Il n'y a pas de souci, je comprends. D'accord ? Je préfère ça que de stresser quelqu'un. J'ai horreur de stresser les gens, j'ai horreur de forcer. Tout ça, ça ne m'intéresse pas. Mais quand, quand, quand, et je le prends exactement de la même manière, exactement de la même manière, exactement de la même manière, je bats des bras. Vous savez la cliente qui prend le produit en photo ? que vous lui avez expliqué pendant trois plombes, en fait, le bienfait de ce produit, et qu'elle arrive et qu'elle le prend en photo, qu'elle dit, je le commanderai sur Internet. Eh bien, c'est comme ça que je prends la jeune fille qui m'a demandé X mille conseils, X mille trucs, et qui aujourd'hui, en fait, arrive avec sa petite photo. Et voilà, voyez ce que je veux dire ? C'est exactement comme ça que je me sens. Exactement comme ça. Et honnêtement... je suis chez moi c'est voilà je voulais vraiment vous dire et je rebondis du coup sur le sujet masterclass aura lieu d'ailleurs le 28 avril à 20h heure de france et vous allez avoir des gratuitement des astuces vous permettre de vendre et de vous vendre parce qu'on est des commerçants et il faut savoir se vendre pour faire du chiffre d'affaires d'accord ça c'est hyper important Si vous ne savez pas vous vendre, ça va être compliqué de faire du chiffre d'affaires et donc d'augmenter votre salaire et votre trésorerie. Donc je vous apprends à vendre, mais surtout à vous vendre et donc à générer du chiffre d'affaires. Quand je dis vous vendre, j'ai l'impression que je parle de Clotilde au bois de Boulogne, mais ce n'est pas ça du tout. Donc voilà. du coup il ya quelque chose que je voulais aborder avec vous qui pour moi et vous savez si vous avez écouté le podcast de la semaine dernière il ya une notion que j'ai oublié qui m'est sortie de la tête je vous ai parlé de bon courage la semaine dernière et cette semaine je vous parle de j'ai pas le choix et je rebondis là dessus parce que ce que m'a dit fait ce parce que tu m'en fous je m'en fous en fait honnêtement de cette histoire c'est juste que moi je fais je veux dire un moment donné voilà c'est après ça ne revient pas à fait un moment donné tu t'es grillé t'es gris je ne comprends pas cette histoire bref donc donc donc je bref j'ai pas le choix j'ai pas le choix ça c'est quelque chose ce mot là cette phrase j'ai pas le choix C'est quelque chose qui me... qui me... qui vient me chercher un peu, qui me confronte un peu. La semaine dernière, je vous ai parlé de Bon Courage, qui me fait chier aussi, parce qu'il a une intonation et une signification négative pour moi. Mais j'ai pas le choix, il a la même signification. J'ai pas le choix, c'est... Je fais de la merde, je... continue dans ma merde, je m'installe confortablement dans ma merde, Je fais toujours autant de merde, mais comme j'ai des factures à payer, je n'ai pas le choix. Je ne me forme pas. Je ne fais pas ce qu'il faut pour mon entreprise. J'ai peur de perdre. J'ai de la difficulté à faire les bons choix, mais je ne peux pas parce que je n'ai pas le choix. Je ne peux pas faire autrement. Ah ouais, je ne peux pas faire autrement. Sans conjoint. Sans conjoint, je ne peux pas faire autrement. C'est en fait toutes ces phrases un peu insidieuses comme ça qu'on a tendance à dire de manière automatique, à se dire « ouais, mais tu sais, j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement, bon, mais allez, bon courage » . Ça là, c'est des trucs, ça s'immisce progressivement en fait dans votre quotidien. Ça vient creuser sa tombe petit à petit et ça vient vous tirer dans le bras pour sauter dans le trou. C'est ça en fait. Je vais te faire faire un truc. Je vais te... Attendez, je prends une gorgée de café, ça ne vous dérange pas. Il est 8h40. J'ai le droit à mon café. Attention, 1, 2, 3, soleil. Je vais te dire quelques choses. D'hyper important. Très, très, très important. Imagine, pour l'avoir vécu, en fait, parce que... Tu sais, j'ai fait faire un exercice au tout début des méthodes précédentes que j'avais construites, que j'avais montées. Je vais faire un exercice qui est pour moi extrêmement impactant et je le fais faire à toutes mes masterclass parce que je veux vraiment que vous compreniez pourquoi, en fait, je vous ai fait ce podcast, cet épisode aujourd'hui. Imagine, tu es sur ton lit de mort, c'est la fin. Tu es allongé, il y a tout le monde autour de toi, ta famille, tes enfants, ton conjoint, ta conjointe. Tu es à quelques secondes, en fait, de passer de l'autre côté. Et ce moment, en fait, ces quelques secondes, ces quelques minutes qui te séparent de la fin de ta vie, te donne à réfléchir, te donne à penser, te donne à évaluer, te donne à faire le point et le bilan de ce que tu as fait jusqu'à présent. Est-ce que tu as accompli tout ce que tu voulais faire ? Est-ce que tu as réalisé tous tes rêves ? Est-ce que tu as été bienveillante, agréable avec tout le monde ? Est-ce que chaque chose qui se sont présentées sur ta route ont été une réussite, un succès, un accomplissement ? Est-ce que tu as fait tes choix par dépit ou est-ce que tu as vécu ta vie de rêve ? Est-ce que... Tu es allé jusqu'au bout des choses ou est-ce que tu as abandonné facilement ? Est-ce que tu as laissé ton chemin se crasser tout seul ou est-ce que tu es allé de l'avant ? Est-ce que tu es fier de toi et de ce que tu transmets à tes enfants ? Ou est-ce que tu t'es laissé guider par le « je n'ai pas le choix, je ne peux pas faire autrement, j'y arriverai pas, j'ai peur » . Je me sens pas à l'aise. J'ai pas confiance en moi. Je me sens pas belle. Je me sens pas bien. Je suis pas à l'aise. Je suis pas alignée. J'aurais voulu. Si j'avais su. J'aurais pu. Est-ce que ce sont ces mots-là qui te viennent dans la tête ? Ou est-ce que ce sont les mots succès, réussite ? montagnes, parcours, marathons, courses, sprints, victoires, podiums, médailles qui sont aujourd'hui face à toi. Chacun a le pouvoir aujourd'hui de réussir, de réussir, d'aller loin, de faire tout est possible. On peut faire tout ce qu'on veut, on peut aller n'importe où, on peut se donner n'importe quel moyen, on peut être aligné n'importe comment avec ce qu'on a envie de faire. Encore faut-il avoir le courage, le courage. de passer par-dessus certaines situations inconfortables, certaines choses qui nous donnent du fil à retordre, on s'entend. Mais tu sais, je veux dire, si tu n'es pas à l'aise, si tu n'es pas bien, si tu ne te sens pas bien en fait, pourquoi tu ne changes pas ? Pourquoi tu restes immobile ? Pourquoi tu restes assise ? Alors j'entends les excuses. Oui, mais je suis mère célibataire. Oui, mais je n'ai pas les moyens. Oui, mais je ne sais pas. Tu vois ? J'ai été exactement cette personne. Sauf que je ne suis pas mère célibataire. Mais sinon, j'ai été exactement cette personne. Celle qui doute. Celle qui ne sait pas. Celle qui a peur. Celle qui croit qu'elle ne pourra pas. Celle qui est enfermée dans une vie qui ne lui convient pas. celle qui est en train de se dire « Je n'ai pas le choix, je ne peux pas, je n'y arriverai pas » , celle-là, je l'ai été pendant 35 ans. Tu vois ce que je veux dire ? 35 ans de vie à me dire « Je ne peux pas, je n'y arriverai pas, je ne sais pas, je verrai, on verra » . Mais putain, à l'issue de ça, à l'issue de ces paroles-là, à l'issue de ce que j'ai ressenti à ce moment-là, j'étais pas aligné du tout et j'avais pas de succès qui se pointait à ma porte le succès est arrivé au moment où j'ai sauté dans le vide sans être attaché au moment où je me suis dit écoute de la merde de toute façon je pourrais pas faire mieux de toute façon ça peut pas être pire de toute façon je sais pas quoi faire d'autre à part sauter Est-ce que quelqu'un me fera ma place ? Non. Est-ce que quelqu'un me proposera le contrat dont j'ai besoin ? Même pas en rêve. Je suis la personne qu'on ne choisissait pas. Je suis la personne qu'on n'invitait pas. Je suis la personne qu'on laissait de côté parce qu'on avait l'impression qu'elle était folle, qu'elle parlait trop fort, qu'elle était complètement dingue, qu'elle n'était pas capable de travailler en équipe, que c'était difficile de gérer, etc. Aujourd'hui, si jamais je n'avais pas fait mon parcours, si jamais je ne m'étais pas mise dans une situation inconfortable, si jamais je n'avais pas dépensé de l'argent que je n'ai pas et que je n'avais pas, je n'aurais jamais la vie que j'ai aujourd'hui. Je suis partie au Québec, on n'avait pas d'argent, rien. On a laissé notre maison, on a fait zéro dessus. On a vendu ce qu'on avait à vendre rapidement. On est parti avec 10 000 euros. 10 000 euros, c'est que dalle. 10 000 euros, là, c'est rien du tout. Alors, quand on n'a pas d'argent, on se dit, « Ouais, mais moi, il me faut un an pour avoir 10 000 euros. » Oui. Mais encore, sur ces 10 000 euros, je paye mes factures. Donc, il me reste 1 000 balles, tu vois, à la fin de l'année, si jamais je mets 100 balles de côté. Tu vois ce que je veux dire ? Il me faut 10 ans pour économiser 10 000 euros. Il y a des gens, ils font des crédits de 10 000 euros pour avoir une voiture, ils la payent sur 7 ans. Je comprends. Moi, c'est parce que j'ai vendu mon salon, j'ai vendu mes affaires et on est parti. On n'avait que dalle. Au bout de 3 mois, on n'avait plus rien. Rien du tout. On a eu des difficultés pour payer le loyer, on a eu des difficultés pour bouffer, on a eu des difficultés pour tout. Tout ! Tout était un défi, un combat, une merde. Mais si jamais je n'avais pas fait ça, si jamais je n'étais pas sortie de cette course de rats qu'on connaît bien, on nous apprend dans la société, avoir un chien, une maison, une voiture, des enfants, un boulot. Allez, vous irez bien voter les amis, vous irez voter le dimanche. D'accord ? Et surtout, n'oubliez pas... Vous devez bien consommer surtout. N'oubliez pas de bien, bien, bien consommer. On vous le demande. Vous voyez ce que je veux dire ? Si tu ne sors pas de ça, si tu ne changes pas ta mentalité, si tu ne te dis pas, moi en fait, la consommation que je vais faire à partir de maintenant, c'est de l'investissement. Aujourd'hui, là, J'arrêterai d'acheter des télés à crédit, des canapés à crédit, des frigos à crédit. Je vais acheter un garage. Je vais acheter une place de stationnement. Je vais acheter un parking. Et je vais le louer. Et je vais investir. Et je vais arrêter de dire que la vie est trop injuste, que je n'ai pas le choix ici et là. Je vais sortir de ce putain de système, en fait, qui m'étouffe, qui me conditionne. à devenir une merde, et je vais, à partir de maintenant, gagner de l'argent et en investir le quart. Voilà. Et je vais sortir de là. Et bien, c'est ce que j'ai fait. C'est ce qu'on a fait. Nous, on a tout investi. On n'a même pas investi le quart. On a investi 100%. 100%. On a une belle vie, ça, je vous l'accorde, mais tout le reste part dans l'investissement. Tout. Parce que le jour où moi je vais me retrouver dans une retraite que je n'aurai jamais, dans une incapacité à travailler parce que je sais qu'à un moment donné t'as plus envie, t'es lassé, t'es fatigué, t'as envie d'autre chose. Le fait d'avoir changé trois fois de pays, je vais gagner quoi à la fin de ma vie ? Que dalle. Bien, que dalle. Qu'est-ce qui va me permettre à moi en tant que chef d'entreprise, à vous en tant que chef d'entreprise, de sortir de ça ? Mais c'est d'investir. Et vous savez quel est le meilleur investissement que vous puissiez faire, putain de merde ? C'est investir sur vous. Investir sur ce que vous êtes, investir sur vos capacités, investir sur votre évolution. Investir sur vous. C'est pas d'acheter un canapé à crédit, une bagnole à crédit. Moi, j'ai pas de crédit. J'en ai pas. J'en ai pas. J'en ai pas. J'en ai pas. J'ai pas de crédit. Aucun. Rien. Voilà. Pourquoi ? Parce que le jour où je vais faire un crédit, ça sera pour encore investir davantage. Je vais pas faire un crédit ni sur ma bagnole. Je vais pas faire un crédit... sur mes meubles, je ne vais pas faire un crédit sur mes fringues, je ne vais pas faire un trois fois sans frais ou un machin, je n'ai pas de crédit, j'en veux pas de crédit. Et tout l'argent que j'ai, je l'investis. Le terrain du voisin, on va l'acheter évidemment, mais c'est pareil, on ne fera pas de crédit. On va essayer au fur et à mesure d'investir de cette manière. Mais si vous n'avez pas cette mentalité-là, de vous dire, moi je veux gagner plus, moi je veux aller plus loin. Moi, je veux faire plus. Puis après, parce que le truc, c'est qu'on se dit, ouais, mais c'est facile pour elle. C'est facile de dire ça, d'avoir ce discours. Moi, je galère. Moi, je galère tout le temps. Je suis tout le temps dans la galère. Mais pourquoi ? Pourquoi tu es dans la galère ? Parce que tu t'empêches. Tu évites. Tu ne te donnes pas la possibilité et l'opportunité d'avancer. Tu te dis, je n'ai pas le choix. Tu te dis, je n'y arriverai pas. Tu te dis, c'est pour les autres. Tu te dis, je... foutu pour foutu, voilà. Donc, tout ça, là, toutes ces choses, elles sont à la portée de tous. Elles sont à la portée de tous. Mais par contre, elles ne sont pas à la portée de la meuf qui t'a raccroché à la gueule. Elles ne sont pas à la portée de la meuf qui t'a ghosté pendant deux ans et qui revient le cul en fleurs avec une tulipe plantée dans le cul et qui te dit, « Ah, mais j'adore ce que tu fais ! » Mais ta gueule, en fait. Ta gueule. À un moment donné, arrête. Parce que même moi, en fait, la patience, elle m'a quittée. Tu vois ce que je veux dire ? Même moi, je me dis, en fait, arrête de me servir ta putain de salade. Arrête. Sors de là et bouge-toi le cul putain ! Bouge-toi putain de cul ! Sors de là ! Sors de ta vie de merde ! Parce qu'en fait, on a toujours le choix. On a toujours le choix. On a toujours le choix de faire mieux, de faire plus, de faire grand. Mais qu'est-ce qui nous freine en fait ? C'est notre putain de cerveau. Voilà. Donc... Là-dessus, j'ai un peu débordé sur le temps, je vous prie de m'excuser. J'essaye de faire des trucs un peu courts parce que je me dis que des fois, vous n'allez pas m'écouter pendant deux heures. À un moment donné, vous n'en avez plus rien à foutre d'écouter Julie Véron qui dit des gros mots. On fait un petit clin d'œil à Fred. Donc, mon cher Fred qui est parti à la cueillette de ses couilles cet après-midi. Il y en a qui cherchent les œufs de Pâques. Lui, il cherche ses œufs de couilles. Voilà. Et donc, du coup... Du coup, moi, j'ai qu'une chose à dire à Fred. Écoute-moi bien, Fred. En cette période de Pâques, les cloches sont toutes parties à Venise. Je pense que tu as loupé le train. Tu peux aller les rejoindre là-bas. On peut dire bye-bye aux cloches. Salut les cloches. Bon retour à Venise. Donc, voilà. Et donc, là-dessus, je vous souhaite une bonne semaine. Bonne fin de semaine, puisque vous m'écoutez le jeudi. Moi, c'est dimanche. Mais moi, je me dis bonne semaine. Et à vous, je vous dis bon week-end. Et on se retrouve la semaine prochaine. Voilà. Merci, bye.