Speaker #0ne cassez pas le peigne le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de toiture présenté par julie verron forme j'essaie de me rapprocher c'est un peu là c'est un peu artisanal aujourd'hui je suis en train d'enregistrer dans une autre pièce que mon bureau puisqu'il a été il a été refait donc ben voilà je me retrouve donc sans bureau fixe donc ça a été un peu là la merdaille un petit peu on a on termine on achève presque les travaux donc là vous en avez peut-être un peu ras le cul de m'entendre parler de ciment de carrelage de peinture et compagnie je comprends moi aussi j'avais un peu ras le cul de vivre dans un Toadie, moi qui aime bien les choses bien rangées, bien clean. Déjà, le jour où j'ai eu des enfants, j'ai compris qu'en fait, plus rien ne pourrait être clean. Ensuite, là, on a entamé des travaux. bon on va rester à l'intérieur ça va le faire c'est la pire chose en fait qu'il faut pas faire jamais rester à l'intérieur ça a été catastrophique avec les enfants les animaux tout ce qui s'ensuit ça a été une cata donc là on arrive presque à la fin et est en fait et en fait et en fait et en en fait ça va ça va ça va faire du bien ça va faire énormément de bien j'espère vous m'entendez bien je viens d'augmenter le son parce que je suis un peu loin de du micro sinon il faudrait que je me que j'enregistre debout et honnêtement aujourd'hui dimanche je dirais que non j'ai pas envie de faire des acrobaties donc du coup j'ai décidé d'enregistrer comme ça un peu Un peu comme j'avais envie. C'est comme ça. De toute façon, ce podcast, c'est un peu comme j'ai envie, c'est-à-dire 10h53, un café dans la main et un scoop. Un scoop à vous annoncer. C'est parce que j'aime ça partager des trucs et puis je n'aime pas tenir ma langue. Je ne sais pas le faire. Je bois une gorgée de café et je me dis tout. Pardon, je vais juste éteindre le son. Et je vous dis tout. En fait, là, je l'ai dit à mes filles déjà, mais je le dis un peu plus publiquement. Je n'ai pas arrêté la coiffure parce que j'avais envie de me faire une reconversion payante. parce que je ne faisais pas assez d'argent, parce que si, parce que là. Parce que pour de vrai, je gagnais quand même bien ma vie en tant que coiffeuse. Ce n'était pas le défi, le deal. Mais parce qu'en fait, j'ai eu besoin de me recentrer sur ce que je voulais vraiment. J'ai eu besoin aussi de comprendre comment le métier avait évolué. J'ai commencé la coiffure dans les années 2000. Le premier qui se marre sur mon âge, il s'en prend une. J'ai commencé la coiffure dans les années 2000 et ça a énormément évolué. Énormément, énormément, énormément évolué. Dans les années 2000, on coiffait pour coiffer en fait. On ne coiffait pas pour rendre les gens beaux, on ne coiffait pas pour faire des choses extraordinaires. On coiffait pour coiffer, on coupait pour couper, on développait pour développer. Enfin, on faisait du volume. on concurrencer les chaînes c'était le grand festival en fait de la coiffure business mais business mal foutu rabib au chien de chez pas pouvoir rap rabis tout fait la bizarre donc du coup on coiffait pas pour on coiffait pas pour faire des belles choses les réseaux sociaux n'existe les grands coiffeurs coiffaient dans les magazines, on avait des magazines de coiffure, des livres de coiffure posés sur une table, voilà, et des shows de coiffure de temps en temps où tu voyais un gars couper les cheveux avec un sabre, faire des gestes, faire des trucs chelous qui voulaient rien dire un peu et voilà, c'était ça la coiffure, ça se résumait à ça en fait, quand j'ai commencé c'était ça. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, tout ça, ça a beaucoup évolué. Mais il y a eu des périodes, en fait. On va dire qu'Instagram est arrivé dans les années 2014, à peu près. Donc là, 2014, c'était photos, photos, photos, photos, photos, belles photos et tout. Mais là encore, je ne me reconnaissais pas là-dedans. Là encore, la cliente, elle arrivait avec sa photo de plus en plus. Elle arrivait avec sa photo, il fallait reproduire, il fallait faire. C'était quelque chose que je trouvais anxiogène. Et on voulait ensuite devenir célèbre. Alors ça, ça a été dans les années 2018-2020. On voulait être célèbre, on voulait montrer qu'en montrant son cul, ça allait être parfait, on allait devenir célèbre. Et au final, je ne me suis jamais vraiment reconnue dans cet univers-là jusqu'en 2023 à peu près, où là, on a commencé à mettre les clients au centre de l'équation. On n'a pas voulu... On n'est plus à coiffer des belles meufs avec des lèvres saucisses, en brassière. Là aujourd'hui, on a envie de donner quelque chose de pertinent au client. Et donc, la coiffure a recommencé à se développer. On a recommencé à vouloir faire des beaux cheveux, mais pas juste pour faire des beaux cheveux, mais pour donner une âme, pour donner quelque chose de précis, pour se satisfaire de son travail, mais en même temps satisfaire une cliente. j'ai pas l'impression qu'avant ça on était dans la satisfaction on était dans le dans la performance mais on n'était pas dans la satisfaction combien de fois je me suis pris la tête avec moi même parce que je voulais absolument créer de la performance et h et à des moments en fait où je me sentais nu je me sentais pourri où je me sentais pas à la hauteur et tout parce que tu tu voyais, puis là, là... Je refais un récap, OK ? Parce qu'on voyait des photos retouchées, des trucs irréalisables, des trucs filtrés comme ça. Ça ne se peut pas même sur les groupes de coiffeurs. Tu voyais le gars, il te disait, « Moi, j'ai fait plus blanc que blanc. » Et putain, c'était un filtre. C'était un filtre. Je me rappelle, en 2020, on se battait en fait pour se dire, « Mais arrêtez de poster des photos avec des filtres. » C'est impossible. Ta cliente, elle serait comme ça dans le... Dans la rue, on dirait Fantomas. C'est impossible. Ils mettaient des filtres blancs pour montrer qu'ils étaient capables de passer du noir au blanc en une fois, sans abîmer le cheveu, alors qu'en fait, c'était un putain de filtre. Donc là, on s'est retrouvés à se dire, putain, mais on était dans la performance de ouf. Et en fait, moi, je suis quelqu'un qui est quand même, je pense, dans mon métier ultra performante. Mais je me suis sentie à un moment donné à devoir faire l'impossible, à devoir créer l'irréalisable, à devoir en fait faire des visuels pour des gens, mais à me dire putain mais c'est pas possible, on peut pas y arriver en fait, on peut pas le faire, on peut pas y arriver. Ou si on y arrive, le cheveu il est mort, il est pas blanc mais il est transparent en fait, c'est impossible. Et donc la tendance s'est quand même inversée avec des formateurs qui ont commencé à... Je pense à Catherine Bonnarini notamment, j'ai adoré suivre sa masterclass à Marrakech, j'en parle souvent. Elle m'a fait enlever un poids des épaules où je me suis dit, « Waouh ! En fait, clairement, le cheveu possède une nature, la cliente possède une nature. » Et en fait... tu n'iras pas faire au-delà de la nature de la cliente. Tu n'iras pas, clairement pas, faire quelque chose qui ne convienne pas à la carnation, aux sourcils, aux yeux, à la pigmentation de ta cliente. Mais ce n'est même pas en fait, on va le faire en plusieurs fois, on ne va pas le faire du tout en fait. On ne va pas le faire du tout. On ne va pas le faire. On va se dire, ok, ouais, non, écoute-moi bien, Jeannette, tu as les cheveux de niveau 3, 4. Tu ne seras pas blond polaire, chérie. Tu ne seras pas blond polaire. Non seulement, en fait, tu ne le seras pas, mais je ne le ferai pas. Et tu pourras aller ailleurs, et je n'aurai pas de problème. Parce que je ne prendrai pas le risque de casser ton cheveu. Parce que je ne prendrai pas le risque de ne pas te satisfaire. Parce que je ne prendrai pas le risque que ça ne t'aille pas au teint et que tu ressembles à un putain de fantôme. Je ne prendrai pas le risque, en fait, de te faire ressembler à quelqu'un que tu n'es pas. Parce que la coiffure, c'est de l'embellissement. Ce n'est pas de la performance. Tu n'es pas aux Jeux Olympiques de la coiffure, de la déco, du balayage, etc. Donc, si c'est quelque chose de transformationnel que tu veux, ce n'est pas moi la bonne personne. Parce qu'on a vu des coiffeurs qui faisaient des performances de je ne sais quoi. Et nous, en tant que... Moi, je me suis dit, mais ce n'est pas possible, en fait. Tu ne peux pas passer 10 heures sur une cliente. à vouloir faire de la déco si tu factures que 500 balles en fait même 500 balles 250 balles c'est non les amis C'est non, c'est non, c'est non. Moi, j'ai une cliente qui me l'a demandé, coûte que coûte, elle m'a dit, fais ce qu'il faut, je suis prête à payer. Elle est partie avec 1100 balles de facture. Parce que je me suis dit, c'est pas vrai en fait, elle avait les cheveux carrés aux oreilles. Je me suis dit, c'est pas vrai en fait que je vais me passer ma journée sur quelqu'un et que mon travail ne sera pas récompensé et que je vais perdre mon temps, mon argent, mon énergie. mon âme, en fait, à l'intérieur d'un travail qui va m'avoir apporté zéro. D'accord ? Donc, aujourd'hui, c'est rendu que on commence, petit à petit, à mettre au centre de l'équation le réalisable, la cliente, l'émotionnel, l'incarnation, etc. Et aujourd'hui, vous savez, comme vous le savez ou comme vous ne le savez peut-être pas, peu importe si vous ne me suivez pas, si c'est le premier épisode que vous... écouter je vous souhaite la bienvenue et je vous remercie de me suivre de plus en plus nombreux sur ce podcast j'ai fait une petite pause la semaine dernière puisque c'était le 1er mai je me suis dit ils vont pas vouloir écouter un podcast le premier et au final au final si vous étiez extrêmement motivé donc et bien écoutez je reprends les bonnes vieilles habitudes et du coup je vous fais un épisode même si ça va être le 8 mai la semaine prochaine je vous fais un épisode aujourd'hui de podcast. Donc, je vous révèle un scoop, d'accord ? Parce qu'en fait, être coach business, c'est avoir des clés pour développer une entreprise, d'accord ? Mais je développe mon entreprise de coaching et de développement de salons de coiffure en ligne, mais je ne me sens pas imposteur de ne pas avoir un salon, mais... Je pense que la pause a été suffisamment longue. Je pense qu'aujourd'hui, je suis prête à faire un pas en avant pour développer une entreprise de coiffure. Donc, qu'est-ce que j'ai fait ? Ça fait un petit moment que j'y pensais. Puis, je ne voulais pas le faire à l'arrache, un peu n'importe comment. Je veux être celle qui applique ce qu'elle enseigne et pas celle qui dit « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais » . Donc... Qu'est-ce que j'ai fait et qu'est-ce que je suis en train de faire en ce moment ? Je suis en train de négocier. Là, on est en négociation puisque je viens de signer un compromis de vente. De vente, pas de location, de vente. Donc, je viens de signer un compromis de vente pour un local. Excusez-moi, je bois une gorgée de... Pourquoi ? J'enseigne à mes clientes. de devenir propriétaire de leur local. Pas que je suis contre la location, mais je pense que dans un temps plus long, c'est un très bel investissement d'acheter son local. Pourquoi ? Parce que c'est quelque chose qui va d'abord, dans un premier temps, abriter votre salon. Super. Mais dans un second temps, vous permettre de générer un revenu sur du plus long terme. C'est-à-dire que le jour où vous n'opérerez plus votre salon, vous aurez la possibilité d'avoir un local que vous pourrez mettre en location ou que vous pourrez revendre à un prix plus élevé. L'avantage d'avoir un local commercial, c'est de pouvoir avoir la possibilité de faire ce que vous voulez à l'intérieur. De pouvoir avoir la possibilité de générer plus de chiffre d'affaires. Pourquoi ? Parce qu'un local commercial, alors en France, je conseille de l'acheter en SCI, société immobilière, société à capitaux immobiliers, déjà si vous voulez savoir. Mais je vous conseille en fait de créer une société immobilière pour acheter votre local. Je suis favorable au fait d'acheter les murs. Acheter les murs, ça vous permet d'avoir un rendement. immobilier à vie. Si un jour vous voulez vous débarrasser du local, le local fera une plus-value. Le local, un local commercial, c'est un local où vous n'avez... Ce n'est pas comme un bien locatif personnel. Vous pouvez déloger votre locataire plus facilement. Vous pouvez... le vendre plus facilement. Parce que... Il n'y a pas de modification à faire, il n'y a pas de travaux, vous n'avez aucune obligation d'aménagement de ce site-là, bref, aucune. À part fournir un local avec des murs, un système de chauffage et peut-être même une arrivée d'eau, une arrivée électrique, c'est tout ce que ça vous demande comme obligation. C'est tout. Les obligations en termes de local commercial, versus les obligations en tant que propriétaire d'un logement locatif ne sont pas du tout pareilles et le rendement n'est pas du tout pareil. D'accord ? Donc ça, c'est vraiment une chose. Ensuite, pour la tranquillité d'esprit, il vaut mieux être propriétaire de son local. Pour plein de choses. Il vaut mieux être propriétaire de son local. Moi, je préfère mettre de l'argent à l'intérieur de quelque chose qui va m'appartenir plutôt que de mettre de l'argent à l'intérieur de quelque chose qui ne m'appartiendra jamais. Le jour où vous vendez votre fonds de commerce et que vous faites en plus une plus-value à l'intérieur, vous devez verser 30% de la plus-value à votre notaire, à l'État. D'accord ? Donc, à la fin... Si vous n'êtes pas propriétaire de votre local commercial, il ne vous reste pas grand-chose de la vente de votre fonds de commerce pour capitaliser sur une éventuelle retraite, éventuellement, peut-être dans un futur, éventuellement. D'accord ? Donc, il vaut mieux avoir un rendement par rapport à un local commercial à vie plutôt que de se dire, « Ah, mais moi, ma retraite, ça sera mon fonds de commerce. » Ce n'est pas ouf. D'accord ? Ce n'est pas ouf. Ce n'est pas ouf. D'accord ? Je préfère maintenant, aujourd'hui, me dire… Je capitalise sur ma trésorerie. Ma trésorerie me permet de faire des investissements. Ces investissements me permettront de vivre plus tard. Plutôt que de me dire, « Ouais, moi, fuck la merde, je vis au jour le jour, et puis après, le reste, j'en ai rien à foutre. » D'accord ? Donc, là-dessus, vous aurez compris que je remonte ici un salaud. D'accord ? Et que j'ai décidé cette fois-ci de le faire à l'image Bonjour. de l'évolution maximale de ce que j'aurais voulu au début. Pourquoi ? J'ai monté des salons avec des petits moyens, des petits salons, des petits locaux, des petits trucs. Qu'est-ce qui arrive ? Il arrive que si ça marche bien, et tant mieux, tu es toujours amené à le faire évoluer, à le développer, etc. D'accord ? Sauf que ça t'impose... Soit de déménager, d'acheter tes murs ailleurs, de voir si ton propriétaire est éventuellement vendeur. Mais si le salon est trop petit, il est trop petit. Donc, tu es obligé de chercher un autre local, etc. Donc, c'est des frais, plus des frais, plus des frais. Pourquoi ne pas faire un salon direct ? à la hauteur de tes ambitions tout de suite là tu te dis ouais mais les moyens le si le mille là oui c'est vrai que ça demande plus d'investissement c'est vrai je le conçois je le conçois parfaitement mais en même temps en fait avoir un business développer un salon c'est et j'étais la reine du bricolage je vous assure la reine du bricolage de faire des trucs avec des petits trucs, avec des trucs rafistolés, des machins. Sauf qu'aujourd'hui, c'est plus ça. D'accord ? C'est plus ça. C'est plus ça. Pourquoi ? Parce qu'il vaut mieux, en fait, développer, voire grand, développer une vision d'entreprise extrêmement élevée pour pouvoir générer du chiffre d'affaires sur du long terme. plutôt que de refaire et de refaire et de refaire sans arrêt refaire et refaire et refaire sans arrêt c'est c'est franchement c'est chiant franchement c'est pénible donc et là en fait je rebondis sur ce que je disais au début je referai pas les mêmes erreurs c'est à dire qu'en fait le plus important c'est de créer un salon qui va générer du chiffre d'affaires avec des prestations qui sont, qui génèrent en fait une rentabilité extrême. Vraiment. Et si j'ai une clé à vous donner, aujourd'hui, c'est que, en fait, la full transformation ne m'intéresse plus. Plus du tout. Amener des attentes surdimensionnées à des clients ne m'intéresse plus du tout. Avoir en fait un pôle coloration machin truc bidule ne m'intéresse plus du tout. Aujourd'hui, ce que je veux, c'est développer le bien-être dans mon entreprise. C'est développer des choses simples. C'est avoir une clientèle qui se satisfait de ce qu'on leur apporte. Ici, je vis au Mexique. Donc, qu'est-ce qu'il y a au Mexique ? Des brunes. Des brunes, des brunes partout. Partout, des brunes. Niveau 4, niveau 3, des brunes partout. Est-ce que vous pensez, franchement, que je vais m'embarquer, qu'on va s'embarquer à faire de la transformation ? On peut être les génies du blond si on veut, mais honnêtement, je ne veux plus faire ça. je ne veux plus faire ça c'est c'est énormément de travail c'est énormément de choses de paramètres etc je ne veux plus faire ça je comprends aujourd'hui que le balayage ça soit tendance qu'on ait envie de rentrer dans la tendance qu'on ait envie de se former plus plus plus plus plus qu'on ait envie de faire des beaux cheveux plus plus plus plus plus mais pour de vrai Après avoir eu une discussion avec mes filles ce matin. Déjà, c'est des prestations qui doivent se facturer. Qui doivent se facturer. Se facturer. Si elles ne se facturent pas, elles n'ont pas lieu d'exister dans vos entreprises. Elles n'ont pas lieu d'exister dans vos entreprises. Si c'est pour facturer un balayage, 5 heures de travail. 100 balles, 150 balles. Arrête. Reviens à la base. Recommence à faire des choses qui sont payantes. Recommence à donner de l'émotion à ta clientèle. Arrête de vouloir faire comme les autres et comme sur les réseaux sociaux, alors que tu n'es pas capable de le facturer comme les autres, comme sur les réseaux sociaux. Arrêtez tout le temps de vouloir aller vers la performance, alors qu'au final... C'est pas payant. C'est pas payant. Un pot de déco, de la couleur, etc., ça vous coûte cher. Ça vous coûte de l'argent, ça vous demande du travail. Et puis, il n'y a pas de produit magique, là. Je veux dire, il n'y a pas de produit magique, il n'y a rien. Il n'y a pas de technique magique, il n'y a pas de ça. Il y a juste, en fait, quelqu'un en arrière d'une chaise. qui se met une pression monumentale pour avoir un résultat, somme toute, correct, en fait, qui va au-delà de l'incarnation de la cliente, qui va au-delà de ce qui est possible, et qui au final se retrouve avec soit un retour client, soit une caisse qui est vide, soit une trésorerie qui tire la gueule. Pourquoi ? Pour rien. On n'ira pas demain matin te remettre une médaille. La cliente, en fait, demain matin, elle ne va pas s'arrêter devant ton salon en te disant « Ah, je te décerne le trophée de la meilleure coiffeuse. » Non. Et si elle n'entretient pas ses cheveux, en plus, c'est encore pire. C'est encore pire. Parce qu'au final, tout le travail, tout le temps, tout ce que tu as mis en place va t'être balayé d'un revers de main. Tu vas avoir le « waouh » instantané sur le moment. Et après, ça sera fini. Ça sera terminé. Un jour, deux jours, une semaine après, ça sera terminé. Elle va se relaver les cheveux. Elle va se coiffer comme elle avait l'habitude de se coiffer. Elle va passer 600 fois le fer sur les mèches. Et c'est fini. Terminé. Terminé. Pour que ce soit pas payant. Donc moi, j'ai envie de revenir sur des choses beaucoup plus naturelles, beaucoup plus... qui demandent en fait bien moins d'entretien, qui sont avec une valeur ajoutée bien plus importante, comme par exemple du caramel, comme par exemple du chocolat, comme par exemple du bronde, comme par exemple des choses... qui demandent peut-être moins d'entretien, qui durent plus longtemps dans le temps et qui sont plus payantes, qui sont vraiment plus payantes. Ici au Mexique, la demande en coiffure, elle est immense. immense immense les mexicaines elles sont très très très très très attentive à leur avance et le cheveu ici s'est pas valorisé tant que ça et à chaque fois que j'en parle en disant je pense que je vais ouvrir mon salon j'aimerais bien ouvrir mon salon de suite à mais moi je vais être clientèle ah mais moi je viens mais moi j'ai besoin c'est immense immense la demande est extrême extrêmement extrêmement importante et le soin est encore trop dévalorisé, partout. J'entends encore plein, plein de coiffeurs qui me disent « Ah, mais moi, le soin est inclus dans ma prestation. » Mais inclus de quoi ? Pourquoi il est inclus dans ta prestation, le soin, alors qu'il a un rendement à plus de 80% de marge et de rentabilité ? 80% ! 80% ! Tu te rends compte ? Est-ce que tu te rends compte ? C'est immense. Ça veut dire que tu vas payer 2 euros et que tu vas en ramener 10. Vous voyez ce que je veux dire ? 80%. Ça veut dire que tu vas faire une marge de 8 euros. Pardon. De 8 euros, pardon. Effectivement. 8 euros. C'est immense. C'est énorme, énorme. Et vous les incluez dans vos prestations. Vous oubliez ce détail. Vous l'offrez à vos clients. Alors que c'est la base, c'est la base de tout. La coupe, la coupe c'est juste votre talent, vos doigts, votre façon de faire. Et elle est trop négligée dans les salons. On ne sait plus couper les cheveux aujourd'hui. On ne sait plus. On ne coupe que les pointes. On ne sait plus faire de la vraie coupe. Et pourtant, la coupe, c'est quelque chose qui a une valeur ajoutée immense. Énorme. Énorme. C'est que de la main d'œuvre. Que ça. Que ça. Et vous vous acharnez à faire du balayage. Il y a le sous-facturé. Vous vous acharnez à devenir les pros de la colorimétrie. à le sous-facturer en négligeant tout ce qui pourrait vous rapporter de l'argent et vous restez comme ça, vous demandez pourquoi vos entreprises ne fonctionnent pas. Pourquoi vous ne faites pas d'argent ? Pourquoi en fait, votre trésorerie n'augmente pas ? Parce que bordel de merde ! À un moment donné, réfléchissez. Essayez de réfléchir. Si vous devez payer vos clients pour qu'ils s'assoient sur votre chaise, qui est gagnant ? Qui est gagnant à ce moment-là ? Qui gagne ? Et en plus de ça, vous vous pliez aux exigences. Et en plus de ça, vous... Vous... Vous en promettez tellement que vous avez des retours clients. Ah, mais ce n'est pas comme ça. Ah, mais je ne les voulais plus clairs. Ah, mais tata, tata. Ah, mais ce n'est pas grave, viens. Je vais te le reprendre gratuitement. C'est ce que je faisais, putain de merde. C'est ce que je faisais, nom de Dieu. Combien j'ai fait de reprises gratos à des gens, en fait, qui ne sont même pas capables d'apprécier le travail. Combien de fois je me suis coupée en mille. pour en fait finalement quelqu'un qui ne reviendra jamais. Aujourd'hui, je me promets, je me fais la promesse et je la fais devant vous que si j'ai un retour client, je m'engage à faire du mieux que je peux. Moi, je ne coifferai plus. Je vous le dis très sincèrement. La coiffure pour moi en salon, c'est terminé. Moi, je veux gérer un salon. Je veux développer des entreprises et je veux vous montrer comment on développe une entreprise. Et tout le processus de création, je vais le faire avec vous. On va le faire ensemble. Vous allez regarder et on va tous le faire ensemble. Pourquoi moi je serais une donneuse de leçons alors que je ne suis pas capable de le faire devant vous ? Je vais le faire devant vous. Je vais le faire. Je vais vous montrer comment on fait vraiment et comment moi je fais. Et quelles sont les actions qui fonctionnent ? Je vais vous montrer ça. Parce qu'en fait, le business, c'est bien facile. Et puis, je le vois beaucoup de... Pardon de ce que je vais dire. Je vous prie de m'excuser. Amen. Mais de gens qui veulent se reconvertir dans le business parce qu'ils ne veulent plus travailler en salon et qui avaient des petits business qui fonctionnaient. Voyez ? Et vous leur demandez aujourd'hui de remonter un salaud, c'est... Voilà. Et on coiffe des têtes malléables à la place pour montrer qu'on était une bonne coiffeuse. Non. Non. Non, non. Mais je vais vous donner les clés. Je vais vous donner les clés pour de vrai, je vais vous donner les clés. Je vais faire en sorte, en fait, que vous ayez les clés et que vous voyez, que vous regardiez, hormis tout ce que vous pouvez avoir dans la tronche, les taxes, les charges, les machins. Il y a autre chose que ça. Un salon, n'importe où dans le monde, ça fonctionne. N'importe où dans le monde, ça fonctionne. Encore faut-il le faire correctement. Encore faut-il faire les choses comme il faut. Je viens de signer mon local. On va le monter de A à Z. Comme on a toujours fait. C'est le cinquième. C'est le cinquième. Un à Toulouse. Trois à Québec. Un ici. C'est le cinquième. C'est le cinquième. Donc on va le remonter. Avec tout ce que je sais aujourd'hui, avec tout ce que j'apprendrai plus tard, avec toute l'analyse que je vais faire, je remonte un sac. Voilà. Et croyez-moi qu'une cliente, on va donner le maximum de ce qu'on peut lui donner, mais je ne ferai plus de reprise, je ne ferai plus de sacrifice. Je ne mettrai plus en fait mon cerveau en ébullition pour un truc. Non, c'est terminé. Et deuxième chose, la première personne que je vais recruter, la première, c'est une réceptionniste. La première personne que je vais recruter, c'est une réceptionniste. Voilà. Pourquoi ? Parce que pour moi, l'attention à la clientèle, le service client est bien plus important que toute la technique qu'on va pouvoir déployer sur la chaise. Je veux que les gens soient bien servis. Je veux que les gens sachent que quand on est chez moi, c'est le top. On se donne au maximum. On leur apporte un maximum de service. Et on n'est pas les... Moi, je ne considère pas qu'on va faire les meilleurs cheveux de la Terre, puis on va faire les plus belles transformations qui n'existent pas, blablabla. On va se soucier. du bonheur des gens, sans promettre quoi que ce soit et sans devenir des marchands de rêve. Voilà. Une cliente qui est brune, elle va rester brune. Je suis désolée. Je suis désolée de le dire, mais c'est sa pari. Une cliente brune, elle restera brune. Une cliente qui a les cheveux bousillés, elle aura un soin, un traitement, un protocole, mais rien d'autre. Une cliente qui a des attentes démesurées parce qu'elle a fait tous les salons du coin et qu'elle n'a jamais rien trouvé, elle ne trouvera jamais rien chez moi non plus. Terminé. Quelqu'un qui me souffle dans les bronches parce qu'elle trouve que c'est trop cher, c'est terminé. Fini. Fini. Aujourd'hui, être coiffeur, ça se respecte. Être coiffeur, c'est vraiment avoir quelque chose dans les mains. Être coiffeur, c'est être coiffeuse, être chef d'entreprise, être leader d'entreprise. Ça vaut plus cher. Et ma paix intérieure, mon self-control, mon âme, tout ce que vous voulez, est bien plus cher et vaut beaucoup plus d'argent que tout le reste. Je n'ai pas peur des avis Google. j'ai pas peur que les gens veuillent et des exigences c'est à nous en fait de remettre au centre de l'équation nos exigences à nous qu'est ce qu'on veut faire et pas qu'est ce qu'on nous impose de faire parce que c'est terminé ça c'est fini plus vous imposerez dans vos entreprises et plus vos entreprises rouleront à la hauteur de ce que vous voulez il n'y a pas de secret Donc je termine avec cette phrase, puisque le temps passe vite, et ça passe vite. Je termine avec cette phrase. Je m'appelle Julie Véron, je vis au Mexique, et je remonte un sac. A bientôt.