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Ne me cassez pas le peigne

J'en peux plus des Ăąnes

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38min |03/04/2025|

125

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38min |03/04/2025|

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Description

đŸŽ™ïž Épisode coup de gueule, coup de cƓur, coup de gĂ©nie.

Aujourd’hui, je t’embarque dans un Ă©pisode sans filtre, sans montage, et sans langue de bois. Spoiler : j’en ai rien Ă  battre de la perfection, des critiques gratuites, et de Clotilde, l’auto-proclamĂ©e experte en TVA Ă  10% (aka Labrador Ă  trois pattes en fin de vie).

Je parle d’expatriation, de libertĂ©, de business, de choix de vie forts
 et je dĂ©fonce quelques idĂ©es reçues en bonus.

Tu veux savoir comment je monterais un salon aujourd’hui avec ce que je sais ? Je te dis tout. Cash. StratĂ©giquement. Puissamment.

đŸ’„ Cet Ă©pisode, c’est une masterclass de feu en version sauvage.

Pas besoin de gants, j’ai les mots. Et toi, t’as les oreilles. PrĂ©pare-toi Ă  ĂȘtre secouĂ©e (et inspirĂ©e).


🔁 À partager si t’en as marre des discours tiùdes.

đŸ“Č Abonne-toi si t’aimes quand ça dĂ©mĂ©nage dans ton casque.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ron. Hello, hello tout le monde, j'espĂšre que vous allez bien, que vous ĂȘtes en forme. Aujourd'hui, on se retrouve donc pour cet Ă©pisode du podcast. Je suis hyper en avance dans mon horaire, je me fais halluciner sa mĂšre. Il est 9h10, j'ai travaillĂ©, j'ai commencĂ© Ă  travailler ce matin Ă  8h, il est 9h10. Ça veut dire que je vais enregistrer le podcast de 9h10, aller Ă  Ă  peu prĂšs 9h40, et que, ensuite de ça, je vais le monter. Je vais avoir fini de travailler Ă  10h. Mais c'est un truc de sa mĂšre. Parce que, normalement, le dimanche, je finis de travailler Ă  13h. Mais lĂ , comme vous avez changĂ© d'heure, pardon, un petit ok qui passe comme ça, comme vous avez changĂ© d'heure... Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que j'ai commencĂ© Ă  travailler une heure avant vous. Une heure avant. Donc voilĂ . Moi, j'adore travailler le dimanche matin. Tout le monde dort chez moi. Il n'y a pas de bruit. C'est le calme total. Et du coup, en fait, je vais avoir fini de travailler. Ils vont Ă  peine se lever, tranquilles. Je vais faire... un brin de mĂ©nage. Je vous raconte ma vie, vous n'en avez rien Ă  pĂ©ter, mais enfin, je le fais quand mĂȘme. Je vais faire un brin de mĂ©nage et ensuite, je vais avoir l'aprĂšs-midi de libre. VoilĂ . Libre. LibĂ©rĂ©. VoilĂ . Ça va ĂȘtre ça. Ça va ĂȘtre ça mon aprĂšs-midi. Donc, je vais peut-ĂȘtre... Je ne sais pas. Je ne sais pas. Qu'est-ce que je vais faire ? Je ne sais pas. Je ne sais pas. Il y a deux sujets que je voulais aborder. Un sujet... Un sujet... que j'ai dĂ©jĂ  abordĂ©, mais qu'on m'a renvoyĂ© en pleine face cette semaine, plus un autre. Donc, vu que je n'ai aucune interaction avec vous lĂ , du coup, je vais aborder les deux sujets, mĂȘme si vous n'en avez rien Ă  foutre. Pardon, pardon, pardon. Donc voilĂ , c'est un peu mon truc. Je ne sais pas si vous aimez bien le... Je pense que je vais aller m'acheter un micro cet aprĂšs-midi. Ça va m'Ă©viter lĂ  d'avoir un son approximatif. Je ne sais pas si vous entendez bien. Je suis avec le micro de mon iPhone. Donc j'espĂšre que ça fait bien. Je vais réécouter ou pas. Est-ce que je vais en prendre conscience Ă  un moment donnĂ© ? Est-ce que ça va changer ma façon de travailler ? Je ne sais pas. Je n'en suis pas sĂ»re. Parce qu'en fait, moi, je vais vous apprendre un truc hyper important sur ma personnalitĂ©. c'est qu'en fait, le regard des autres, je m'en cuis le steak, mais vraiment, je m'en cuis l'aile, mais vĂ©ridique. Et la perfection aussi, je m'en cuis l'aile, mais la cuisse mĂȘme. Tu vois, je m'en cuis la cuisse, mais vraiment. Et les critiques aussi, tu vois, genre ça, c'est vraiment le truc. Tu vois, tu peux me dire, ouais, mais ça serait mieux si tu fais ça ou ça. Je m'en branle, en fait. Mais total. Mais en fait, mais vraiment. Je m'en fous total. Je n'en ai rien Ă  foutre. Pourquoi ? Parce que gĂ©nĂ©ralement, tu es critiquĂ© par des gens qui ne font pas. Tu es critiquĂ© par des gens qui font moins. Tu es critiquĂ© par des gens qui ne savent pas. Tu es critiquĂ© par des gens qui ne connaissent pas ça. Tu vois ? Donc, en fait, quand j'y pense, je me dis « fuck » . que je m'en fous en fait. Je m'en tape le cul. VoilĂ . C'est pas trĂšs poli. Je vous prie de le croire. Mais au final, en fait, je m'en cuis la raie. Au dĂ©but, quand j'ai appuyĂ© sur play, je me suis dit, est-ce que je suis dans des bonnes conditions ? En fait, je ne suis jamais dans des bonnes conditions pour enregistrer. J'ai toujours un million de trucs dans la tĂȘte et tout. mais c'est en fait le fait d'enregistrer qui me pose est-ce que le scĂ©nario est Ă©crit Ă  l'avance vraiment pas est-ce que je sais ce que je vais dire Ă  l'avance pas du tout j'ai juste un sujet vaguement dans la tĂȘte pour ensuite aprĂšs dĂ©boucher sur un truc peut-ĂȘtre et tout tu vois genre donc si c'est bien tant mieux si c'est pas bien je ferai mieux la prochaine fois tu vois ce que je veux dire je ferai mieux la prochaine parce qu'en fait j'ai ouf consigne personnelle de ne pas refaire et refaire et refaire, parce que ça me saoule, voilĂ , tout simplement, parce que t'es pas dans la mĂȘme vibe, parce que tu peux pas avoir les mĂȘmes punchlines, parce que ça peut pas ĂȘtre bien, en fait, de reprendre un truc. Je sais pas comment font les acteurs, honnĂȘtement. Pour refaire et refaire et refaire. Moi, je ne serais vraiment pas capable. Je ne peux pas, en fait. Je ne peux pas avoir la mĂȘme intensitĂ©. Je ne peux pas. Alors, le rĂ©alisateur, Ă  un moment donnĂ©, je dirais, Ă©coute-moi bien, Johnny. Si tu n'aimes pas ce que j'ai fait, Ă©coute. D'accord ? Éventuellement, voilĂ . D'accord ? Tu vas prendre ce que tu as. Tu vas prendre ce que tu as et tu vas composer avec. VoilĂ , ça, c'est Julie VĂ©ran, ça, un peu. Donc, voilĂ . Donc, aprĂšs cette introduction dont tout le monde se branle, j'ai dĂ©cidĂ© de traiter d'avoir un sujet. Un sujet qui m'aura fait rĂ©agir, mais pas tellement pour le sujet, parce que vous connaissez mon point de vue, la TVA dit pour ça, blablabla. Ça, c'est vraiment le genre de truc, le genre de bĂȘtise qui fait parler avec un fond qui ressemble en fait Ă  un cri de baleine. Tu vois, genre, je ne sais pas si vous avez dĂ©jĂ  entendu un cri de baleine. Je ne pourrais pas vous faire le cri de baleine, mais c'est comme un son vide. C'est sans rien. J'en ai pas lĂ , d'exemple, de cri de baleine. Je sais pas si je serais capable d'incorporer un cri de baleine, lĂ . Je sais pas, je vais essayer, peut-ĂȘtre. Si je suis capable de vous mettre un cri de baleine, que vous puissiez vous rendre compte du vide intersidĂ©ral que ça produit. En fait, t'as l'impression que t'es dans le vide. Eh ben, c'est ça, un cri de baleine. Donc... Je ne reviendrai pas sur la TVA Ă  10%. J'ai dĂ©jĂ  fait un Ă©pisode de podcast lĂ -dessus. Ça ne sert Ă  rien. Si tu n'es pas capable de gĂ©rer une TVA Ă  20%, ne gĂšre pas d'entreprise. D'accord ? Mais c'est les critiques qui se sont rapportĂ©es Ă  mon intervention parce que je fais toujours des interventions assez clash. Et lĂ , en fait, c'est la critique qui s'est accompagnĂ©e de ça. Et en fait, la critique qui a Ă©tĂ© faite, c'est de toute façon venant d'une expatriĂ©e. Ha Genre. Et lĂ -dessus, Clotilde, j'avais envie de rĂ©pondre, tu vois. J'avais envie de te dire de te faire enculer, mais je ne l'ai pas dit. Tu vois ? Je ne l'ai pas dit parce que ça m'a quand mĂȘme un petit peu effleurĂ© l'esprit. Je me suis dit, bon, il va falloir quand mĂȘme qu'on remette Clotilde Ă  sa place, qu'on lui demande d'aller se faire foutre. Mais en fait, j'ai voulu ĂȘtre beaucoup plus constructif que ça. Je l'ai traitĂ© de Labrador Ă  l'agonie Ă  trois pattes. De Yen et de... C'est une tentative dĂ©sespĂ©rĂ©e, en fait. D'abord, un argument qui ressemble Ă  un argument, alors qu'en fait, au final, ça n'est pas un, parce qu'en fait, la rĂ©alitĂ© des uns et la rĂ©alitĂ© des autres n'est pas discutable. Alors lĂ , elle me dit, Janine me dit... Oui, mais tu n'as plus la mĂȘme rĂ©alitĂ©. Soit tu restes lĂ  oĂč tu es, soit tu reviens en France, en fait, et tu pourras te permettre de faire dĂ©bat. Je serais tentĂ©e de te dire de fermer ta gueule. Parce que rien que ça, en fait, je n'Ă©tais pas partie. Mais sans dĂ©conner, en fait, Ă  chaque fois, je me demande, je me dis, quelle est la punchline que je vais pouvoir dire ? Parce que lĂ , franchement, aujourd'hui, ça va, tu vois. Je n'ai pas besoin d'insulter quelqu'un. Je me sens quand mĂȘme plutĂŽt bien dans mon dimanche. Donc, je me dis, je n'ai pas besoin de rentrer en conflit. Puis lĂ , je parle du sujet et lĂ , ça part en couillard. Donc lĂ , en fait, moi, c'est ça. En fait, Julie VĂ©ran, en japonais, ça veut dire spontanĂ©itĂ©. Ça veut dire qu'en fait... Si tu essaies de prĂ©parer un truc avec moi, essaye d'avoir les nerfs bien accrochĂ©s parce que ça se peut que tu perdes le nord, le sud, l'est et l'ouest. Parce qu'en fait, c'est ça. Donc, j'ai envie de rĂ©pondre Ă  ça si ça ne vous dĂ©range pas. J'ai envie de vous donner mon point de vue par rapport Ă  ça. Parce que ça m'a... pas touchĂ© parce qu'aujourd'hui je pense que je suis intouchable je suis pare-balle en fait que la mĂ©chancetĂ© des gens aujourd'hui ne m'impressionne plus ou ne m'effraie plus d'accord Nota Bene Ă  la meuf en fait qui se dit ancrĂ©e dans l'univers et qui finalement coule comme le Titanic et qui en fait se dit J'en ai plus rien Ă  foutre et qui finalement est accrochĂ© Ă  Testory H24. C'est juste un autre abonnĂ©, je ne dĂ©velopperai pas. Le Titanic aussi, il pensait qu'il Ă©tait ancrĂ©. Il a mal fini, en tout cas. Bon, bref. Donc je vais rĂ©pondre Ă  ça, rapidement, ou pas. ou avec des mots ou pas. Comme vous le savez, en fait, moi, j'ai vĂ©cu dans deux pays bien distincts, bien trois pays, en fait, parce que si je compte la France, d'accord. Donc, la France, avec des avantages sociaux, avec des routes bien droites, avec des hĂŽpitaux pleins de mĂ©decins, avec plein, plein de mĂ©decins. avec des Ă©coles publiques, avec une cantine scolaire, avec des gens qui ramassent les dĂ©chets dans la rue, avec une mairie, des dossiers administratifs, avec des impĂŽts, avec l'URSSAF, avec le RSI, avec la TVA, avec tout ça. D'accord ? Mon point de vue Ă  moi. Premier point de vue que j'ai. D'accord ? premiĂšre chose, si t'es pas content de ton sort, s'il y a quelque chose qui ne te convient pas, plutĂŽt que de revendiquer en fait et de faire chier le peuple, casse-toi. Tu vois ce que je veux dire ? Casse-toi. Moi, c'est la premiĂšre chose qu'on m'a dit et c'est la premiĂšre chose que j'ai fait. Si je ne suis pas content de mon sort, s'il y a quelque chose qui me dĂ©plait, s'il y a quelque chose qui m'agresse, voyez ce que je veux dire ? Agressif, agressant, qui ne me convient pas. Je me suis cassĂ©e. Tu vois ce que je veux dire ? Je n'ai pas polĂ©miquĂ© pendant trois plombes. Je me suis cassĂ©e en 2016. Les attentats venaient d'avoir lieu. On Ă©tait dans une pĂ©riode de sĂ©curitĂ©, d'insĂ©curitĂ©, qui Ă©tait plutĂŽt, on va dire, coupe-gorge. Je venais de me faire agresser dans mon entreprise. Je n'avais plus confiance en mon pays. Je n'avais plus confiance en la justice, puisque les personnes qui m'ont agressĂ©e ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©es. instantanĂ©ment en fait, sans que pour autant il n'ait Ă  se prĂ©valoir d'aucune sanction que ce soit, parce qu'on n'Ă©tait pas mort, d'accord ? Je vois des femmes se faire taper sur la gueule, je vois des femmes mourir, je vois des enfants mourir, je vois des enfants se faire agresser. Ce n'est pas mon pays ça, ce n'est pas ce que je veux moi. Ce n'est pas pour ça que j'ai grandi, ce n'est pas pour ça que je donne mon argent. Vous comprenez ce que je veux dire ? Donc si jamais en fait... t'es pas content de ton sort. Quoi qu'il arrive, et personne te jugera, ou trĂšs peu, ou Clotilde, tu vois le labrador Ă  trois pattes lĂ , qui va te juger en te disant « Ta gueule, va voter Ă  gauche et fais-nous foutre la pĂ©tite. » Et pas pour autant que je vote Ă  droite, ou pas pour autant que ci, que lĂ , mais Ă  un moment donnĂ©, les utopistes de la vie, si vous croyez que au fur et Ă  mesure du temps, Le fait d'avoir divisĂ© votre salaire en 15 pour aller donner des prestations sociales Ă  Claudette, j'ai cherchĂ© un mot parce que je me suis un peu perdue, pour que Claudette puisse vivre paisiblement sans bosser et que depuis les annĂ©es 80, on donne des avantages sociaux Ă  Claudette, d'accord ? Pour qu'elle puisse vivre paisiblement. Alors que nous, bande de connards qui travaillons en fait... et qui avons une entreprise, on se fait chier Ă  payer, si jamais Ă  un moment donnĂ© vous en avez assez, barrez-vous. VoilĂ , barrez-vous. Mais ne venez pas agresser celui qui l'a fait, celui qui s'est barrĂ©, celui qui a pris sa chance, en fait, mĂȘme pas sa chance, qui a tentĂ© sa chance. Parce que ce n'est pas facile de se barrer. Ce n'est pas facile en fait de s'expatrier. Ce n'est pas facile de clairement recommencer tout Ă  zĂ©ro quelque part ailleurs. avec une lĂ©gislation ou une vie diffĂ©rente. D'accord ? Donc, dĂ©jĂ , premiĂšre chose. Ça, lĂ , c'est l'adage. Ça, c'est l'adage des couilles molles. VoilĂ , dĂ©jĂ , critiquer quelqu'un, en fait. Moi, j'ai vĂ©cu en France, hein, 32 ans. 32 ans oĂč je me suis fait agresser dans le mĂ©tro quand j'Ă©tais enceinte. OĂč je me suis fait agresser dans mon entreprise. OĂč je me suis fait voler mon autoradio. Ou, qu'est-ce que je voulais, qu'est-ce que j'ai dit, qu'est-ce qui m'est arrivĂ© encore d'autre ? Ou, mes enfants se sont fait agresser. Ou, mon fils s'est fait intimider Ă  l'Ă©cole parce qu'il Ă©tait effimĂ©. Ou, tu te fais traiter comme un chien, en fait. Ou, j'ai vu une de mes amies qui n'a pas voulu rĂ©pondre aux avances d'un connard. Elle s'est pris une mandale dans la tronche devant mes yeux alors que j'Ă©tais en scĂšne de mon fils. J'ai vu des gens se faire agresser. J'ai vu plein de trucs. D'accord ? Donc, moi, je me suis dit... C'est pas mon pays ça, c'est pas ce que je veux, c'est pas ce que je veux pour mes enfants. Donc on a fait ce choix, j'espĂšre que ça va mieux marcher, je m'excuse, j'ai changĂ© de micro puisque mon tĂ©lĂ©phone a dĂ©cidĂ© que de toute maniĂšre il n'en avait plus rien Ă  foutre de ce que j'avais racontĂ©. Donc j'ai changĂ© de micro. Donc j'ai dĂ©cidĂ© de partir en connaissance de cause, d'accord ? Pas parce que je fuyais le systĂšme fiscal, pas parce que je voulais pas payer d'impĂŽts, pas parce que je ne... Je me sentais plus maligne que les autres. J'ai pris la dĂ©cision en 2016. Ça fait 9 ans. D'accord ? 9 ans. 9 ans. Et en fait, ça a Ă©tĂ© la mĂȘme chose avec le QuĂ©bec. Quand le QuĂ©bec a commencĂ© Ă  ne plus me convenir, parce que pendant le Covid, les rĂšgles, les lois, les machins m'ont fait chier, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai dĂ©cidĂ© d'aller ailleurs. VoilĂ . pas pour des raisons fiscales de la mĂȘme maniĂšre, mais pour des raisons de qualitĂ© de vie. Donc, ça n'a rien Ă  voir. Et j'ai tout autant de charges fiscales que n'importe qui. Je gĂšre une entreprise avec des impĂŽts, des ci, des lĂ . Et voilĂ , clairement. Donc, Ă  un moment donnĂ©, tu ne vas pas venir me reprocher d'avoir choisi d'avoir une qualitĂ© de vie et de pouvoir me dire que si jamais j'ai quelque chose qui me dĂ©plait, je me casse. VoilĂ . Je travaille aujourd'hui avec des entreprises françaises, je connais parfaitement la loi fiscale, mais je sais aussi qu'en France, t'as l'hĂŽpital, t'as les routes, t'as les Ă©coles, t'as la cantine, t'as les APL, t'as le RSA, t'as plein de trucs. Donc Ă  un moment donnĂ© en fait, je te le dis trĂšs sincĂšrement Clotilde, Ă  un moment donnĂ© en fait, avant d'ouvrir ta gueule, voilĂ , et de dire oui mais tu supportes... pas les charges françaises donc je serai toi je la fermerai en fait je t'explique au quĂ©bec quand j'ai travaillĂ© au quĂ©bec quand tu es immigrĂ© parce qu'il faut quand mĂȘme que je le dise parce qu'il y en a beaucoup qui se disent ouais mais non mais lĂ  donc il faut quand mĂȘme que je le dise 18 mois sans prestations pour les enfants d'accord premiĂšre chose ensuite Pas d'accĂšs Ă  l'assurance mĂ©dicaments. Donc, si jamais il y a une maladie, quel que ce soit, je devais payer mes mĂ©dicaments Ă  100% sans remboursement. D'accord ? Pas de remboursement pour le mĂ©decin non plus. D'accord ? Parce que pas de mĂ©decin de famille. Donc, tu payes ta consultation mĂ©dicale. D'accord ? Tu as une carte RAMQ, machin, mais qui te donne trĂšs peu d'avantages, sauf l'hĂŽpital qui Ă©tait pris en charge. D'accord ? Donc, ça, c'est quelque chose. Ensuite, autre chose. Pas de cantine scolaire dans n'importe quel Ă©tablissement que ce soit. Donc tu fais la bouffe de tes gosses tous les soirs en te demandant en fait qu'est-ce qu'ils vont bouffer. En mettant en fait de la bouffe dans une boĂźte Ă  lunch avec un bloc de glace pour que la bouffe ne rĂ©chauffe pas. Si tu leur mets en fait des produits laitiers, des trucs comme ça, ça se rĂ©chauffe au micro-ondes, tant mieux. Et voilĂ , au Mexique, il n'y a pas de micro-ondes, il n'y a pas de cantine. Donc je lui mets des barres de cĂ©rĂ©ales et il mange le... l'aprĂšs-midi Ă  15 heures quand ils reviennent de l'Ă©cole. Tu vois dĂ©jĂ  le bail ou pas ? Ensuite, au QuĂ©bec, pas de route Ă  proprement parler comme en France. C'est-Ă -dire que tout est d'État. Moi, je suis pour la privatisation. Tu sais pourquoi ? Parce que quand tu payes un truc, au moins, tu as un service qui est rattachĂ© Ă  ça. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que les autoroutes au QuĂ©bec ne sont pas payantes. Elles sont gratuites. Mais... je ne te dis pas l'Ă©tat des routes, cher ami. Ce n'est mĂȘme pas des nids de poules, c'est des nids de dinosaures. DĂ©jĂ , tu vois, un truc de ouf. Il n'y a pas d'Ă©clairage public sur les routes. Donc, ça veut dire que tu roules dans le noir, tu vois. Pour avoir un rendez-vous avec un mĂ©decin, il faut que tu aies un mĂ©decin de famille. Un mĂ©decin de famille, ça te met peut-ĂȘtre des fois un an avant d'avoir un mĂ©decin de famille. Alors lĂ , tu vas me dire, tu vas Ă  l'hĂŽpital alors. Tu ne vas pas Ă  l'hĂŽpital pour une angine, mais tu peux aller dans le privĂ©. ça te coĂ»te 300 euros la consultation mĂ©dicale. LĂ , tu commences Ă  comprendre. Si tu vas Ă  l'hĂŽpital parce que tu es malade, tu en as pour 12 heures d'attente avant qu'on te prenne en charge. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Donc, Ă  un moment donnĂ©, ferme ta gueule et essaye de comprendre. Au QuĂ©bec, tu es taxĂ© sur les salaires, tu es taxĂ© sur le permis de conduire, tu es taxĂ© sur les plaques de ta voiture. T'es taxĂ© sur la bouteille de vin que tu veux acheter. T'es taxĂ© sur tout. Le QuĂ©bec est aussi taxĂ© que la France. D'accord ? Alors oui, tu ne payes pas du ressaf. Mais du coup, tu n'as aucun avantage social qui est rattachĂ© Ă  ça. Rien. Tu vois ce que je veux dire ? Tu te prends une assurance privĂ©e, tu te constitues ta retraite et tu fermes ta gueule. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Au Mexique, tu veux qu'on en parle ? Ah oui, et les commerces sont ouverts le dimanche. Tout est ouvert. Alors on dit oui, c'est merveilleux, c'est magnifique, c'est merveilleux, c'est super. Mais en mĂȘme temps, en fait, tu vis avec les consĂ©quences de ton choix. J'ai travaillĂ© le dimanche, j'ai travaillĂ© 7 jours sur 7. Je me suis... dĂ©menĂ© comme une dingue pour pouvoir en fait avoir de l'argent de mon travail tu vois ce que je veux dire donc dĂ©jĂ  premiĂšre chose ensuite ah oui alors la tva au mexique elle est moins elle est moins un peu moins de 16 16% ça c'est pour le mexique c'est la mĂȘme chose c'est le mĂȘme systĂšme que les Ă©tats unis tu payes ta consultation mĂ©dicale tu payes ton hĂŽpital tu payes ton assurance de santĂ© Parce qu'il n'y a rien. Il n'y a rien. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, ferme ta gueule Ă  un moment donnĂ©. Pourquoi ? Parce que tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne le sais pas. D'accord ? Donc, tu payes ton assurance santĂ© qui te coĂ»te une blinde. Tu payes ton permis aussi. Pareil. tout se paye en fait. En France, ce que vous avez oubliĂ©, ce que beaucoup ont oubliĂ©, c'est que vous ne payez pas en fait. Il y a beaucoup de services que vous ne payez pas. Il y a beaucoup de choses qui ne se payent pas, qui sont payĂ©es et prĂ©levĂ©es sur tes impĂŽts, mais pour lesquelles tu n'as aucune avance Ă  faire. Le mĂ©dical, le scolaire. Moi, mes enfants sont Ă  l'Ă©cole privĂ©e. D'accord ? Parce que l'Ă©cole publique, ça n'existe pas. D'accord ? Tu mets tes enfants dans le privĂ©. Tu payes. Donc, le scolaire, vous ne le payez pas. La cantine, ça vous coĂ»te 4 balles par repas. D'accord ? 4 balles. D'accord ? Donc, Ă  un moment donnĂ©, l'hĂŽpital, vous y allez. On vous demande votre carte vitale et votre mutuelle. C'est rĂ©glĂ©, ça s'arrĂȘte lĂ . D'accord ? La mutuelle, vous la payez grand max. Entre 100 et 150 euros par mois. Une assurance mĂ©dicale ici, c'est 1000 euros par mois. Par personne. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Donc dĂ©jĂ . Ensuite, oui on se plaint d'avoir des taxes. Oui c'est vrai qu'en France on est surtaxĂ©. Bien sĂ»r. Évidemment, je ne le nie pas. Mais... La TVA, c'est un impĂŽt qui est prĂ©levĂ© directement sur le prix que le consommateur paye. Est-ce que quand la TVA aura baissĂ© Ă  10%, vous serez capable de baisser votre prix de 10% ? Vous serez capable de contrebalancer ? Parce que le consommateur, qu'est-ce qu'il va penser lui ? Il va le voir Ă  la tĂ©lĂ©. Il va le voir Ă  la tĂ©lĂ©. Il va regarder en fait. Oh, les coiffeurs ont eu une baisse de TVA de 10%. Mais ces petits voleurs, ces petits tepus dĂ©forĂ©s ne nous ont pas baissĂ© le prix. Donc les gens en fait... Et on va crĂ©er un fossĂ© encore plus important avec les gens. Qu'est-ce que le... le fournisseur lui va faire ? Il va se dire, le coiffeur il a 10% qui lui rentre en plus dans les poches, on va augmenter nos prix. Qu'est-ce que va faire l'État ? Ah ben, le coiffeur est capable de payer 10% de plus. On va augmenter, je ne sais pas moi, le prix de l'essence, le prix de la matiĂšre premiĂšre, le prix de machin. On va augmenter quelque part. Il y a forcĂ©ment quelque chose qui va augmenter que vous n'aurez pas vu venir pour que le consommateur puisse venir chez vous. On va vous demander un effort de baisse de prix. pour que le consommateur puisse venir chez nous. Moi, je n'ai qu'une chose Ă  dire. Foutez-nous la paix. Foutez-nous la paix avec vos revendications Ă  la con. D'accord ? Et laissez-nous gĂ©rer tout seul. Parce que quand tu mets la lumiĂšre sur quelque chose, Mais c'est sĂ»r qu'il va y avoir quelque chose d'autre. C'est sĂ»r qu'on ne te donne pas pour te donner, mais on te donne pour te reprendre derriĂšre. Donc foutez-nous la paix. ArrĂȘtez de demander cette TVA Ă  10% bande de nases. Ça ne servira Ă  rien. Ça ne changera rien. Ça ne fera rien de plus. D'accord ? Rien. Rien du tout. Tu ne te souviens pas quand on est passĂ© Ă  l'euro ? Tu t'en souviens pas ? Moi, j'ai 41 ans, d'accord ? Donc, je m'en souviens trĂšs bien. Mon premier salaire, j'ai touchĂ© en francs, alors, pour te dire. Quand je dis ça, je me vois. Mais tu ne t'en souviens pas que la baguette, elle Ă©tait Ă  3 francs 80 et qu'aujourd'hui, elle est Ă  1 euro. Elle est au double. Tu vois ce que je veux dire ? Que 1 franc Ă©gale 1 euro aujourd'hui. Tu ne t'en souviens pas de ça ? Qu'on nous avait dit que ça serait merveilleux, formidable, extraordinaire, que ça nous enlĂšverait les taux de change, les machins. Mais qu'est-ce qu'on s'en branle ? Aujourd'hui, du taux de change. Quand t'es mĂȘme pas capable de partir en vacances Ă  l'extĂ©rieur du pays. Tu vois ce que je veux dire ? Qu'est-ce que ça m'a foutre ? VoilĂ , donc, aujourd'hui, c'est pareil. C'est exactement la mĂȘme chose. Si on nous baisse la TVA Ă  10%, qu'est-ce que tu penses qu'il va faire ? L'autre con, lĂ . La brutie. Mais il va augmenter autre chose. il va augmenter autre chose, comme il a toujours fait, comme ils ont toujours fait, comme ils font toujours. Donc Ă  un moment donnĂ©, foutez-nous la paix, on s'en fout, d'accord ? On s'en tape un peu le cul, laissez-nous tranquille, et voilĂ . D'accord ? Du coup, j'ai dĂ©bordĂ© grave. Le deuxiĂšme sujet, je ne sais pas si je vais le traiter du coup, parce que je me dis, ça va ĂȘtre court, 5 minutes. Mais juste une clĂ© d'accord, vite fait. Moi, si je devais remonter un salon, aujourd'hui, avec tout ce que je sais, si je devais remonter un salon, c'est ça le sujet que je voulais traiter. Je le traiterai encore mieux avec mes filles en zoom demain. Mais si je devais remonter un salon, premiĂšre piste que je vais vous donner, je ne verrai pas trop petit. Je sais, je passe du coca-l'Ăąne, mais je m'en fous. Je verrai grand. Je ne monterai plus un salon de 30 mĂštres carrĂ©s. Je ne rachĂšterai plus une clientĂšle. Je verrai grand directement. J'attendrai d'avoir suffisamment d'apports pour pouvoir m'acheter un grand local. Et dĂ©velopper une belle structure. Je mettrai tout de suite une image de marque en place. Je ne ferai pas les choses en bricolant. Je prendrai tout de suite une gamme de produits qui se vend. Je prendrai tout de suite le cap sur mes rĂ©seaux sociaux. Je ferai tout de suite de la publicitĂ© pour mon entreprise. J'aurai tout de suite un budget marketing allouĂ© Ă  la publicitĂ© de mon entreprise, Ă  l'image de marque, au site internet, etc. Je ne bricolerai pas. Je prendrai tout de suite quelqu'un pour me faire un salon qui ressemble Ă  l'image de marque que je veux donner. Je mettrai tout de suite des prix qui sont ajustĂ©s avec mon service. Je ferai tout de suite de la formation avec mes employĂ©s. Je mettrai tout de suite les billes Ă  l'intĂ©rieur. Et j'Ă©viterai de me payer le plus possible un gros montant pour pouvoir avoir le plus de trĂ©sorerie possible. Pour pouvoir en fait me dĂ©gager un salon qui a trois mois de trĂ©sorerie et qui aurait la possibilitĂ© de faire des investissements rĂ©guliĂšrement. Le problĂšme en fait aujourd'hui, c'est que... On ne budgete rien. Et la TVA en est un exemple. Si vous avez des difficultĂ©s, c'est parce que vous avez mis des mauvaises stratĂ©gies Ă  l'intĂ©rieur. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre clientĂšle. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre image de marque. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre capacitĂ© Ă  « je ne ferai pas d'enfant et je ne ferai pas d'homme » . je ferai un salon en fait pour femmes je ferai un salon haut de gamme je propose je proposerai des des prestations dĂ©jĂ  haut de gamme je me positionnerai en fait dĂ©jĂ  dans du haut de gamme je prendrai pas n'importe quel local je me mettrai pas n'importe oĂč Qu'est-ce que je ferai ? J'embaucherai des gens qui sont dĂ©jĂ  ultra qualifiĂ©s sans avoir besoin de les former. Des gens qui sont dĂ©jĂ  des top 1 et je les rĂ©munĂ©rerai en ce sens. Vraiment. Je monterai un salon qui soit viable. Qui soit viable tout de suite. Je ne prendrai pas de Jeannette et de Clotilde. Je ferai un salon dĂ©jĂ  Ă  mon image, Ă  l'image que je veux transporter, Ă  l'image que je veux ĂȘtre, Ă  la personne que je veux devenir et pas Ă  la personne que je suis aujourd'hui. mais Ă  la personne que je serai dans 10 ans, en fait. Et je crĂ©erai mon salon de cette façon. Si je devais tout recommencer Ă  zĂ©ro, je mettrais une image vraiment extrĂȘmement impactante dans mon entreprise. Ça serait ça, en fait, le deal. Ça serait ça, le deal. VoilĂ . Et pourquoi je me suis posĂ© cette question-lĂ  ? Parce que je me dis, on fait des erreurs. Moi, j'en ai montĂ© quatre des salons. Quatre. Et je me dis, dans les quatre, premier salon trop petit, premier salon reprise de clientĂšle, premier salon devoir en fait ramener une clientĂšle, ramener une clientĂšle parce que la clientĂšle qui est prĂ©sente ne me correspond pas. Beaucoup d'Ă©nergie, beaucoup de temps, beaucoup d'argent pour rien. Ça, c'est la premiĂšre chose. DeuxiĂšme salon, reprise d'un salon, dans un quartier bof, d'accord ? Beaucoup de travail, beaucoup de temps, beaucoup d'Ă©nergie, dans un petit local, dans un quartier oĂč il faut faire venir la clientĂšle. Alors tu ne payes pas cher de loyer, mais il faut faire venir la clientĂšle. Difficile. Beaucoup d'Ă©nergie, beaucoup de temps. TroisiĂšme salon, lĂ  on commence, lĂ  on parle, lĂ  on commence Ă  parler. employĂ©, superficie, localisation. C'est lĂ  que j'ai commencĂ© Ă  comprendre en fait que l'Ă©nergie que tu mets Ă  construire quelque chose, Ă  lui donner de la valeur, Ă  le dĂ©velopper en fait, Ă  l'image que tu veux qu'il soit, c'est lĂ  en fait l'erreur. L'Ă©nergie, elle doit ĂȘtre faite avant. Elle doit ĂȘtre mise en place avant, quand tu es dedans. C'est beaucoup plus dur de changer les choses. C'est beaucoup plus dur de convertir ta clientĂšle. C'est beaucoup plus dur de mettre tes prix en place. Si jamais je devais recommencer Ă  zĂ©ro, c'est ce que je ferais. J'Ă©croulerais tout comme c'est mon habitude. Et je mettrais des prix Ă  la hauteur. je mettrai en fait un look de salon Ă  la hauteur. Je me positionnerai directement en haut de gamme. Je ne me mĂȘme planterai pas n'importe oĂč. Je verrai en fait vraiment, je regarderai Ă  l'extĂ©rieur, voir le potentiel avant de m'engager dans quelque chose. Je recruterai une clientĂšle qui corresponde directement Ă  ce que je veux. j'aurais en fait clairement une ambition diffĂ©rente. Vous comprenez le deal. Et c'est ce que je fais avec mes clients en coaching. Je les amĂšne dans cette direction-lĂ . C'est plus compliquĂ© quand ça fait longtemps que tu diriges ton salon. Mais ce n'est pas impossible. Au contraire, c'est tout Ă  fait possible. Parce que, en fait, j'ai justement, et je rebondis sur le sujet que j'ai dit tout Ă  l'heure. C'est parce que j'ai Ă©migrĂ© partout, c'est parce que j'ai travaillĂ© partout, que je suis capable aujourd'hui d'avoir une vision d'ensemble de ce qui marche et de ce qui ne marche pas. J'ai une belle vision de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas. J'ai justement en fait un esprit ouvert et pas Ă©triquĂ© comme Clotilde qui m'insulte parce que je suis expatriĂ©e. C'est parce que je suis expatriĂ©e que je suis efficace. C'est parce que j'ai une vue d'aigle que je suis efficace. C'est parce que je n'ai pas la tĂȘte dans le guidon que je suis efficace. C'est parce que je travaille tous les jours avec des salons que je suis efficace. C'est parce que je connais parfaitement en fait la lĂ©gislation des impĂŽts que je suis efficace. C'est parce que je sais contourner le systĂšme que je suis efficace. C'est parce que je connais parfaitement les rĂšgles du jeu que je suis efficace. C'est parce que j'ai vĂ©cu en fait dans le systĂšme amĂ©ricain que je suis efficace. Tu comprends ? Alors ferme ta gueule Clotilde. Et sors de ta merde. Parce qu'Ă  mon avis ton cul, il est trop plongĂ© dedans. pour que tu aies une vision d'ensemble et que tu puisses comprendre rĂ©ellement qu'est-ce que veut dire l'expatriation avec la galĂšre, avec le manque de fric, avec le manque d'amis, le fait que mon mari ne parle pas la langue, le fait que mes enfants ne parlent pas la langue, le fait que mon fils ait 13 ans et qu'il ait beaucoup plus d'ambition que toi, espĂšce de conne, parce qu'il va Ă  l'Ă©cole et qu'il ne parle pas la langue, mais qu'il y va quand mĂȘme et qu'il ne se plaint pas. Tu vois ? Donc, lĂ -dessus... sur ces belles paroles. À toutes celles qui suivent ce podcast, un immense merci. C'est la journĂ©e des Ă©motions. Aujourd'hui, j'ai une chance inouĂŻe. InouĂŻ, je reçois des messages aujourd'hui, ça n'a pas de sens, de mes clientes qui me remercient. Mais c'est moi qui vous remercie, mes filles. C'est moi qui vous dis merci parce que sans vous, mon systĂšme n'existe pas. Sans vous, on ne rĂ©volutionne pas un mĂ©tier. Sans vous, je ne suis personne. Sans vous, je n'ai rien. Avec vous, on est plus forte. À un, on va... On chemine. Mais il y a plusieurs, on dĂ©fonce. Tu vois ce que je veux dire ? On dĂ©fonce. Et lĂ , on dĂ©fonce. On dĂ©fonce un systĂšme, on dĂ©fonce des rĂšgles, on dĂ©fonce des croyances, on dĂ©fonce un mĂ©tier. Et je suis fiĂšre de ça. Je suis tellement fiĂšre de ça. Je suis fiĂšre d'avoir créé ce systĂšme. Je suis fiĂšre d'avoir... d'ĂȘtre suivie, d'avoir la confiance. Je suis fiĂšre, en fait, d'avoir des collaborateurs qui sont avec moi pour Cancun aussi. qui sont des machines de guerre, et que j'aime Ă©normĂ©ment. Je suis fiĂšre, en fait, de tout ça. Je n'ai pas d'autre mot que merci. Merci de m'Ă©couter. Merci de me faire vivre. Merci de faire vivre ce projet, ces projets. Merci de toute l'affection que vous me portez. Et croyez-moi, je vous aime aussi Ă©normĂ©ment. Merci Ă  John du Titanic. Merci Ă  tous. De s'ĂȘtre ancrĂ©e maladroitement et de m'avoir laissĂ©e tomber. J'en ai rien Ă  foutre et je te dĂ©teste autant que tu me dĂ©testes. VoilĂ . Et je t'aime autant que tu m'aimes. Et je t'adore autant que tu as pu me faire grandir. Donc lĂ -dessus, un grand merci. Vraiment. Je suis fiĂšre. C'est vraiment le mot. C'est vraiment le mot. Je suis fiĂšre. Je suis fiĂšre de ça. Je suis fiĂšre de ce chemin, je suis fiĂšre de cette vie, je suis fiĂšre de ce pomme qu'on donne, je suis fiĂšre de mon verbe, je suis fiĂšre de parler fort, je suis fiĂšre de dire les bons mots, je suis fiĂšre d'ĂȘtre moi. Je suis fiĂšre d'avoir de l'amour dans le cƓur autant que je peux avoir de la haine dans tout ce que j'ai pu recevoir et qui m'a portĂ©. Je suis fiĂšre de pouvoir dire je te pardonne parce que j'ai la grandeur d'esprit de pouvoir le faire. Je suis fiĂšre de tout ça. VoilĂ . Alors, un grand merci. Abonnez-vous pour plus de... Plus de punchlines, si vous voulez. Mais en attendant, tous ceux qui m'Ă©coutent, un immense merci pour toutes celles qui sont dans mon organisation des Lyonnes. Un immense merci. Un grand merci. On dirait qu'on me remet un prix. Un merci Ă  mon mari. Je tiens Ă  remercier mon mari qui me porte et me soutient chaque jour. Mes enfants qui rentrent dans mes conneries. Vous avez dĂ» sĂ»rement voir le rĂ©el qui va sortir lĂ  Ă  15h, mais qui sera sorti quand vous allez Ă©couter. Un grand merci Ă  tout le monde. Parce que sans vous, je n'existe pas. Alors, merci. Merci.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté. Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous trÚs vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

Description

đŸŽ™ïž Épisode coup de gueule, coup de cƓur, coup de gĂ©nie.

Aujourd’hui, je t’embarque dans un Ă©pisode sans filtre, sans montage, et sans langue de bois. Spoiler : j’en ai rien Ă  battre de la perfection, des critiques gratuites, et de Clotilde, l’auto-proclamĂ©e experte en TVA Ă  10% (aka Labrador Ă  trois pattes en fin de vie).

Je parle d’expatriation, de libertĂ©, de business, de choix de vie forts
 et je dĂ©fonce quelques idĂ©es reçues en bonus.

Tu veux savoir comment je monterais un salon aujourd’hui avec ce que je sais ? Je te dis tout. Cash. StratĂ©giquement. Puissamment.

đŸ’„ Cet Ă©pisode, c’est une masterclass de feu en version sauvage.

Pas besoin de gants, j’ai les mots. Et toi, t’as les oreilles. PrĂ©pare-toi Ă  ĂȘtre secouĂ©e (et inspirĂ©e).


🔁 À partager si t’en as marre des discours tiùdes.

đŸ“Č Abonne-toi si t’aimes quand ça dĂ©mĂ©nage dans ton casque.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ron. Hello, hello tout le monde, j'espĂšre que vous allez bien, que vous ĂȘtes en forme. Aujourd'hui, on se retrouve donc pour cet Ă©pisode du podcast. Je suis hyper en avance dans mon horaire, je me fais halluciner sa mĂšre. Il est 9h10, j'ai travaillĂ©, j'ai commencĂ© Ă  travailler ce matin Ă  8h, il est 9h10. Ça veut dire que je vais enregistrer le podcast de 9h10, aller Ă  Ă  peu prĂšs 9h40, et que, ensuite de ça, je vais le monter. Je vais avoir fini de travailler Ă  10h. Mais c'est un truc de sa mĂšre. Parce que, normalement, le dimanche, je finis de travailler Ă  13h. Mais lĂ , comme vous avez changĂ© d'heure, pardon, un petit ok qui passe comme ça, comme vous avez changĂ© d'heure... Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que j'ai commencĂ© Ă  travailler une heure avant vous. Une heure avant. Donc voilĂ . Moi, j'adore travailler le dimanche matin. Tout le monde dort chez moi. Il n'y a pas de bruit. C'est le calme total. Et du coup, en fait, je vais avoir fini de travailler. Ils vont Ă  peine se lever, tranquilles. Je vais faire... un brin de mĂ©nage. Je vous raconte ma vie, vous n'en avez rien Ă  pĂ©ter, mais enfin, je le fais quand mĂȘme. Je vais faire un brin de mĂ©nage et ensuite, je vais avoir l'aprĂšs-midi de libre. VoilĂ . Libre. LibĂ©rĂ©. VoilĂ . Ça va ĂȘtre ça. Ça va ĂȘtre ça mon aprĂšs-midi. Donc, je vais peut-ĂȘtre... Je ne sais pas. Je ne sais pas. Qu'est-ce que je vais faire ? Je ne sais pas. Je ne sais pas. Il y a deux sujets que je voulais aborder. Un sujet... Un sujet... que j'ai dĂ©jĂ  abordĂ©, mais qu'on m'a renvoyĂ© en pleine face cette semaine, plus un autre. Donc, vu que je n'ai aucune interaction avec vous lĂ , du coup, je vais aborder les deux sujets, mĂȘme si vous n'en avez rien Ă  foutre. Pardon, pardon, pardon. Donc voilĂ , c'est un peu mon truc. Je ne sais pas si vous aimez bien le... Je pense que je vais aller m'acheter un micro cet aprĂšs-midi. Ça va m'Ă©viter lĂ  d'avoir un son approximatif. Je ne sais pas si vous entendez bien. Je suis avec le micro de mon iPhone. Donc j'espĂšre que ça fait bien. Je vais réécouter ou pas. Est-ce que je vais en prendre conscience Ă  un moment donnĂ© ? Est-ce que ça va changer ma façon de travailler ? Je ne sais pas. Je n'en suis pas sĂ»re. Parce qu'en fait, moi, je vais vous apprendre un truc hyper important sur ma personnalitĂ©. c'est qu'en fait, le regard des autres, je m'en cuis le steak, mais vraiment, je m'en cuis l'aile, mais vĂ©ridique. Et la perfection aussi, je m'en cuis l'aile, mais la cuisse mĂȘme. Tu vois, je m'en cuis la cuisse, mais vraiment. Et les critiques aussi, tu vois, genre ça, c'est vraiment le truc. Tu vois, tu peux me dire, ouais, mais ça serait mieux si tu fais ça ou ça. Je m'en branle, en fait. Mais total. Mais en fait, mais vraiment. Je m'en fous total. Je n'en ai rien Ă  foutre. Pourquoi ? Parce que gĂ©nĂ©ralement, tu es critiquĂ© par des gens qui ne font pas. Tu es critiquĂ© par des gens qui font moins. Tu es critiquĂ© par des gens qui ne savent pas. Tu es critiquĂ© par des gens qui ne connaissent pas ça. Tu vois ? Donc, en fait, quand j'y pense, je me dis « fuck » . que je m'en fous en fait. Je m'en tape le cul. VoilĂ . C'est pas trĂšs poli. Je vous prie de le croire. Mais au final, en fait, je m'en cuis la raie. Au dĂ©but, quand j'ai appuyĂ© sur play, je me suis dit, est-ce que je suis dans des bonnes conditions ? En fait, je ne suis jamais dans des bonnes conditions pour enregistrer. J'ai toujours un million de trucs dans la tĂȘte et tout. mais c'est en fait le fait d'enregistrer qui me pose est-ce que le scĂ©nario est Ă©crit Ă  l'avance vraiment pas est-ce que je sais ce que je vais dire Ă  l'avance pas du tout j'ai juste un sujet vaguement dans la tĂȘte pour ensuite aprĂšs dĂ©boucher sur un truc peut-ĂȘtre et tout tu vois genre donc si c'est bien tant mieux si c'est pas bien je ferai mieux la prochaine fois tu vois ce que je veux dire je ferai mieux la prochaine parce qu'en fait j'ai ouf consigne personnelle de ne pas refaire et refaire et refaire, parce que ça me saoule, voilĂ , tout simplement, parce que t'es pas dans la mĂȘme vibe, parce que tu peux pas avoir les mĂȘmes punchlines, parce que ça peut pas ĂȘtre bien, en fait, de reprendre un truc. Je sais pas comment font les acteurs, honnĂȘtement. Pour refaire et refaire et refaire. Moi, je ne serais vraiment pas capable. Je ne peux pas, en fait. Je ne peux pas avoir la mĂȘme intensitĂ©. Je ne peux pas. Alors, le rĂ©alisateur, Ă  un moment donnĂ©, je dirais, Ă©coute-moi bien, Johnny. Si tu n'aimes pas ce que j'ai fait, Ă©coute. D'accord ? Éventuellement, voilĂ . D'accord ? Tu vas prendre ce que tu as. Tu vas prendre ce que tu as et tu vas composer avec. VoilĂ , ça, c'est Julie VĂ©ran, ça, un peu. Donc, voilĂ . Donc, aprĂšs cette introduction dont tout le monde se branle, j'ai dĂ©cidĂ© de traiter d'avoir un sujet. Un sujet qui m'aura fait rĂ©agir, mais pas tellement pour le sujet, parce que vous connaissez mon point de vue, la TVA dit pour ça, blablabla. Ça, c'est vraiment le genre de truc, le genre de bĂȘtise qui fait parler avec un fond qui ressemble en fait Ă  un cri de baleine. Tu vois, genre, je ne sais pas si vous avez dĂ©jĂ  entendu un cri de baleine. Je ne pourrais pas vous faire le cri de baleine, mais c'est comme un son vide. C'est sans rien. J'en ai pas lĂ , d'exemple, de cri de baleine. Je sais pas si je serais capable d'incorporer un cri de baleine, lĂ . Je sais pas, je vais essayer, peut-ĂȘtre. Si je suis capable de vous mettre un cri de baleine, que vous puissiez vous rendre compte du vide intersidĂ©ral que ça produit. En fait, t'as l'impression que t'es dans le vide. Eh ben, c'est ça, un cri de baleine. Donc... Je ne reviendrai pas sur la TVA Ă  10%. J'ai dĂ©jĂ  fait un Ă©pisode de podcast lĂ -dessus. Ça ne sert Ă  rien. Si tu n'es pas capable de gĂ©rer une TVA Ă  20%, ne gĂšre pas d'entreprise. D'accord ? Mais c'est les critiques qui se sont rapportĂ©es Ă  mon intervention parce que je fais toujours des interventions assez clash. Et lĂ , en fait, c'est la critique qui s'est accompagnĂ©e de ça. Et en fait, la critique qui a Ă©tĂ© faite, c'est de toute façon venant d'une expatriĂ©e. Ha Genre. Et lĂ -dessus, Clotilde, j'avais envie de rĂ©pondre, tu vois. J'avais envie de te dire de te faire enculer, mais je ne l'ai pas dit. Tu vois ? Je ne l'ai pas dit parce que ça m'a quand mĂȘme un petit peu effleurĂ© l'esprit. Je me suis dit, bon, il va falloir quand mĂȘme qu'on remette Clotilde Ă  sa place, qu'on lui demande d'aller se faire foutre. Mais en fait, j'ai voulu ĂȘtre beaucoup plus constructif que ça. Je l'ai traitĂ© de Labrador Ă  l'agonie Ă  trois pattes. De Yen et de... C'est une tentative dĂ©sespĂ©rĂ©e, en fait. D'abord, un argument qui ressemble Ă  un argument, alors qu'en fait, au final, ça n'est pas un, parce qu'en fait, la rĂ©alitĂ© des uns et la rĂ©alitĂ© des autres n'est pas discutable. Alors lĂ , elle me dit, Janine me dit... Oui, mais tu n'as plus la mĂȘme rĂ©alitĂ©. Soit tu restes lĂ  oĂč tu es, soit tu reviens en France, en fait, et tu pourras te permettre de faire dĂ©bat. Je serais tentĂ©e de te dire de fermer ta gueule. Parce que rien que ça, en fait, je n'Ă©tais pas partie. Mais sans dĂ©conner, en fait, Ă  chaque fois, je me demande, je me dis, quelle est la punchline que je vais pouvoir dire ? Parce que lĂ , franchement, aujourd'hui, ça va, tu vois. Je n'ai pas besoin d'insulter quelqu'un. Je me sens quand mĂȘme plutĂŽt bien dans mon dimanche. Donc, je me dis, je n'ai pas besoin de rentrer en conflit. Puis lĂ , je parle du sujet et lĂ , ça part en couillard. Donc lĂ , en fait, moi, c'est ça. En fait, Julie VĂ©ran, en japonais, ça veut dire spontanĂ©itĂ©. Ça veut dire qu'en fait... Si tu essaies de prĂ©parer un truc avec moi, essaye d'avoir les nerfs bien accrochĂ©s parce que ça se peut que tu perdes le nord, le sud, l'est et l'ouest. Parce qu'en fait, c'est ça. Donc, j'ai envie de rĂ©pondre Ă  ça si ça ne vous dĂ©range pas. J'ai envie de vous donner mon point de vue par rapport Ă  ça. Parce que ça m'a... pas touchĂ© parce qu'aujourd'hui je pense que je suis intouchable je suis pare-balle en fait que la mĂ©chancetĂ© des gens aujourd'hui ne m'impressionne plus ou ne m'effraie plus d'accord Nota Bene Ă  la meuf en fait qui se dit ancrĂ©e dans l'univers et qui finalement coule comme le Titanic et qui en fait se dit J'en ai plus rien Ă  foutre et qui finalement est accrochĂ© Ă  Testory H24. C'est juste un autre abonnĂ©, je ne dĂ©velopperai pas. Le Titanic aussi, il pensait qu'il Ă©tait ancrĂ©. Il a mal fini, en tout cas. Bon, bref. Donc je vais rĂ©pondre Ă  ça, rapidement, ou pas. ou avec des mots ou pas. Comme vous le savez, en fait, moi, j'ai vĂ©cu dans deux pays bien distincts, bien trois pays, en fait, parce que si je compte la France, d'accord. Donc, la France, avec des avantages sociaux, avec des routes bien droites, avec des hĂŽpitaux pleins de mĂ©decins, avec plein, plein de mĂ©decins. avec des Ă©coles publiques, avec une cantine scolaire, avec des gens qui ramassent les dĂ©chets dans la rue, avec une mairie, des dossiers administratifs, avec des impĂŽts, avec l'URSSAF, avec le RSI, avec la TVA, avec tout ça. D'accord ? Mon point de vue Ă  moi. Premier point de vue que j'ai. D'accord ? premiĂšre chose, si t'es pas content de ton sort, s'il y a quelque chose qui ne te convient pas, plutĂŽt que de revendiquer en fait et de faire chier le peuple, casse-toi. Tu vois ce que je veux dire ? Casse-toi. Moi, c'est la premiĂšre chose qu'on m'a dit et c'est la premiĂšre chose que j'ai fait. Si je ne suis pas content de mon sort, s'il y a quelque chose qui me dĂ©plait, s'il y a quelque chose qui m'agresse, voyez ce que je veux dire ? Agressif, agressant, qui ne me convient pas. Je me suis cassĂ©e. Tu vois ce que je veux dire ? Je n'ai pas polĂ©miquĂ© pendant trois plombes. Je me suis cassĂ©e en 2016. Les attentats venaient d'avoir lieu. On Ă©tait dans une pĂ©riode de sĂ©curitĂ©, d'insĂ©curitĂ©, qui Ă©tait plutĂŽt, on va dire, coupe-gorge. Je venais de me faire agresser dans mon entreprise. Je n'avais plus confiance en mon pays. Je n'avais plus confiance en la justice, puisque les personnes qui m'ont agressĂ©e ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©es. instantanĂ©ment en fait, sans que pour autant il n'ait Ă  se prĂ©valoir d'aucune sanction que ce soit, parce qu'on n'Ă©tait pas mort, d'accord ? Je vois des femmes se faire taper sur la gueule, je vois des femmes mourir, je vois des enfants mourir, je vois des enfants se faire agresser. Ce n'est pas mon pays ça, ce n'est pas ce que je veux moi. Ce n'est pas pour ça que j'ai grandi, ce n'est pas pour ça que je donne mon argent. Vous comprenez ce que je veux dire ? Donc si jamais en fait... t'es pas content de ton sort. Quoi qu'il arrive, et personne te jugera, ou trĂšs peu, ou Clotilde, tu vois le labrador Ă  trois pattes lĂ , qui va te juger en te disant « Ta gueule, va voter Ă  gauche et fais-nous foutre la pĂ©tite. » Et pas pour autant que je vote Ă  droite, ou pas pour autant que ci, que lĂ , mais Ă  un moment donnĂ©, les utopistes de la vie, si vous croyez que au fur et Ă  mesure du temps, Le fait d'avoir divisĂ© votre salaire en 15 pour aller donner des prestations sociales Ă  Claudette, j'ai cherchĂ© un mot parce que je me suis un peu perdue, pour que Claudette puisse vivre paisiblement sans bosser et que depuis les annĂ©es 80, on donne des avantages sociaux Ă  Claudette, d'accord ? Pour qu'elle puisse vivre paisiblement. Alors que nous, bande de connards qui travaillons en fait... et qui avons une entreprise, on se fait chier Ă  payer, si jamais Ă  un moment donnĂ© vous en avez assez, barrez-vous. VoilĂ , barrez-vous. Mais ne venez pas agresser celui qui l'a fait, celui qui s'est barrĂ©, celui qui a pris sa chance, en fait, mĂȘme pas sa chance, qui a tentĂ© sa chance. Parce que ce n'est pas facile de se barrer. Ce n'est pas facile en fait de s'expatrier. Ce n'est pas facile de clairement recommencer tout Ă  zĂ©ro quelque part ailleurs. avec une lĂ©gislation ou une vie diffĂ©rente. D'accord ? Donc, dĂ©jĂ , premiĂšre chose. Ça, lĂ , c'est l'adage. Ça, c'est l'adage des couilles molles. VoilĂ , dĂ©jĂ , critiquer quelqu'un, en fait. Moi, j'ai vĂ©cu en France, hein, 32 ans. 32 ans oĂč je me suis fait agresser dans le mĂ©tro quand j'Ă©tais enceinte. OĂč je me suis fait agresser dans mon entreprise. OĂč je me suis fait voler mon autoradio. Ou, qu'est-ce que je voulais, qu'est-ce que j'ai dit, qu'est-ce qui m'est arrivĂ© encore d'autre ? Ou, mes enfants se sont fait agresser. Ou, mon fils s'est fait intimider Ă  l'Ă©cole parce qu'il Ă©tait effimĂ©. Ou, tu te fais traiter comme un chien, en fait. Ou, j'ai vu une de mes amies qui n'a pas voulu rĂ©pondre aux avances d'un connard. Elle s'est pris une mandale dans la tronche devant mes yeux alors que j'Ă©tais en scĂšne de mon fils. J'ai vu des gens se faire agresser. J'ai vu plein de trucs. D'accord ? Donc, moi, je me suis dit... C'est pas mon pays ça, c'est pas ce que je veux, c'est pas ce que je veux pour mes enfants. Donc on a fait ce choix, j'espĂšre que ça va mieux marcher, je m'excuse, j'ai changĂ© de micro puisque mon tĂ©lĂ©phone a dĂ©cidĂ© que de toute maniĂšre il n'en avait plus rien Ă  foutre de ce que j'avais racontĂ©. Donc j'ai changĂ© de micro. Donc j'ai dĂ©cidĂ© de partir en connaissance de cause, d'accord ? Pas parce que je fuyais le systĂšme fiscal, pas parce que je voulais pas payer d'impĂŽts, pas parce que je ne... Je me sentais plus maligne que les autres. J'ai pris la dĂ©cision en 2016. Ça fait 9 ans. D'accord ? 9 ans. 9 ans. Et en fait, ça a Ă©tĂ© la mĂȘme chose avec le QuĂ©bec. Quand le QuĂ©bec a commencĂ© Ă  ne plus me convenir, parce que pendant le Covid, les rĂšgles, les lois, les machins m'ont fait chier, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai dĂ©cidĂ© d'aller ailleurs. VoilĂ . pas pour des raisons fiscales de la mĂȘme maniĂšre, mais pour des raisons de qualitĂ© de vie. Donc, ça n'a rien Ă  voir. Et j'ai tout autant de charges fiscales que n'importe qui. Je gĂšre une entreprise avec des impĂŽts, des ci, des lĂ . Et voilĂ , clairement. Donc, Ă  un moment donnĂ©, tu ne vas pas venir me reprocher d'avoir choisi d'avoir une qualitĂ© de vie et de pouvoir me dire que si jamais j'ai quelque chose qui me dĂ©plait, je me casse. VoilĂ . Je travaille aujourd'hui avec des entreprises françaises, je connais parfaitement la loi fiscale, mais je sais aussi qu'en France, t'as l'hĂŽpital, t'as les routes, t'as les Ă©coles, t'as la cantine, t'as les APL, t'as le RSA, t'as plein de trucs. Donc Ă  un moment donnĂ© en fait, je te le dis trĂšs sincĂšrement Clotilde, Ă  un moment donnĂ© en fait, avant d'ouvrir ta gueule, voilĂ , et de dire oui mais tu supportes... pas les charges françaises donc je serai toi je la fermerai en fait je t'explique au quĂ©bec quand j'ai travaillĂ© au quĂ©bec quand tu es immigrĂ© parce qu'il faut quand mĂȘme que je le dise parce qu'il y en a beaucoup qui se disent ouais mais non mais lĂ  donc il faut quand mĂȘme que je le dise 18 mois sans prestations pour les enfants d'accord premiĂšre chose ensuite Pas d'accĂšs Ă  l'assurance mĂ©dicaments. Donc, si jamais il y a une maladie, quel que ce soit, je devais payer mes mĂ©dicaments Ă  100% sans remboursement. D'accord ? Pas de remboursement pour le mĂ©decin non plus. D'accord ? Parce que pas de mĂ©decin de famille. Donc, tu payes ta consultation mĂ©dicale. D'accord ? Tu as une carte RAMQ, machin, mais qui te donne trĂšs peu d'avantages, sauf l'hĂŽpital qui Ă©tait pris en charge. D'accord ? Donc, ça, c'est quelque chose. Ensuite, autre chose. Pas de cantine scolaire dans n'importe quel Ă©tablissement que ce soit. Donc tu fais la bouffe de tes gosses tous les soirs en te demandant en fait qu'est-ce qu'ils vont bouffer. En mettant en fait de la bouffe dans une boĂźte Ă  lunch avec un bloc de glace pour que la bouffe ne rĂ©chauffe pas. Si tu leur mets en fait des produits laitiers, des trucs comme ça, ça se rĂ©chauffe au micro-ondes, tant mieux. Et voilĂ , au Mexique, il n'y a pas de micro-ondes, il n'y a pas de cantine. Donc je lui mets des barres de cĂ©rĂ©ales et il mange le... l'aprĂšs-midi Ă  15 heures quand ils reviennent de l'Ă©cole. Tu vois dĂ©jĂ  le bail ou pas ? Ensuite, au QuĂ©bec, pas de route Ă  proprement parler comme en France. C'est-Ă -dire que tout est d'État. Moi, je suis pour la privatisation. Tu sais pourquoi ? Parce que quand tu payes un truc, au moins, tu as un service qui est rattachĂ© Ă  ça. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que les autoroutes au QuĂ©bec ne sont pas payantes. Elles sont gratuites. Mais... je ne te dis pas l'Ă©tat des routes, cher ami. Ce n'est mĂȘme pas des nids de poules, c'est des nids de dinosaures. DĂ©jĂ , tu vois, un truc de ouf. Il n'y a pas d'Ă©clairage public sur les routes. Donc, ça veut dire que tu roules dans le noir, tu vois. Pour avoir un rendez-vous avec un mĂ©decin, il faut que tu aies un mĂ©decin de famille. Un mĂ©decin de famille, ça te met peut-ĂȘtre des fois un an avant d'avoir un mĂ©decin de famille. Alors lĂ , tu vas me dire, tu vas Ă  l'hĂŽpital alors. Tu ne vas pas Ă  l'hĂŽpital pour une angine, mais tu peux aller dans le privĂ©. ça te coĂ»te 300 euros la consultation mĂ©dicale. LĂ , tu commences Ă  comprendre. Si tu vas Ă  l'hĂŽpital parce que tu es malade, tu en as pour 12 heures d'attente avant qu'on te prenne en charge. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Donc, Ă  un moment donnĂ©, ferme ta gueule et essaye de comprendre. Au QuĂ©bec, tu es taxĂ© sur les salaires, tu es taxĂ© sur le permis de conduire, tu es taxĂ© sur les plaques de ta voiture. T'es taxĂ© sur la bouteille de vin que tu veux acheter. T'es taxĂ© sur tout. Le QuĂ©bec est aussi taxĂ© que la France. D'accord ? Alors oui, tu ne payes pas du ressaf. Mais du coup, tu n'as aucun avantage social qui est rattachĂ© Ă  ça. Rien. Tu vois ce que je veux dire ? Tu te prends une assurance privĂ©e, tu te constitues ta retraite et tu fermes ta gueule. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Au Mexique, tu veux qu'on en parle ? Ah oui, et les commerces sont ouverts le dimanche. Tout est ouvert. Alors on dit oui, c'est merveilleux, c'est magnifique, c'est merveilleux, c'est super. Mais en mĂȘme temps, en fait, tu vis avec les consĂ©quences de ton choix. J'ai travaillĂ© le dimanche, j'ai travaillĂ© 7 jours sur 7. Je me suis... dĂ©menĂ© comme une dingue pour pouvoir en fait avoir de l'argent de mon travail tu vois ce que je veux dire donc dĂ©jĂ  premiĂšre chose ensuite ah oui alors la tva au mexique elle est moins elle est moins un peu moins de 16 16% ça c'est pour le mexique c'est la mĂȘme chose c'est le mĂȘme systĂšme que les Ă©tats unis tu payes ta consultation mĂ©dicale tu payes ton hĂŽpital tu payes ton assurance de santĂ© Parce qu'il n'y a rien. Il n'y a rien. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, ferme ta gueule Ă  un moment donnĂ©. Pourquoi ? Parce que tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne le sais pas. D'accord ? Donc, tu payes ton assurance santĂ© qui te coĂ»te une blinde. Tu payes ton permis aussi. Pareil. tout se paye en fait. En France, ce que vous avez oubliĂ©, ce que beaucoup ont oubliĂ©, c'est que vous ne payez pas en fait. Il y a beaucoup de services que vous ne payez pas. Il y a beaucoup de choses qui ne se payent pas, qui sont payĂ©es et prĂ©levĂ©es sur tes impĂŽts, mais pour lesquelles tu n'as aucune avance Ă  faire. Le mĂ©dical, le scolaire. Moi, mes enfants sont Ă  l'Ă©cole privĂ©e. D'accord ? Parce que l'Ă©cole publique, ça n'existe pas. D'accord ? Tu mets tes enfants dans le privĂ©. Tu payes. Donc, le scolaire, vous ne le payez pas. La cantine, ça vous coĂ»te 4 balles par repas. D'accord ? 4 balles. D'accord ? Donc, Ă  un moment donnĂ©, l'hĂŽpital, vous y allez. On vous demande votre carte vitale et votre mutuelle. C'est rĂ©glĂ©, ça s'arrĂȘte lĂ . D'accord ? La mutuelle, vous la payez grand max. Entre 100 et 150 euros par mois. Une assurance mĂ©dicale ici, c'est 1000 euros par mois. Par personne. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Donc dĂ©jĂ . Ensuite, oui on se plaint d'avoir des taxes. Oui c'est vrai qu'en France on est surtaxĂ©. Bien sĂ»r. Évidemment, je ne le nie pas. Mais... La TVA, c'est un impĂŽt qui est prĂ©levĂ© directement sur le prix que le consommateur paye. Est-ce que quand la TVA aura baissĂ© Ă  10%, vous serez capable de baisser votre prix de 10% ? Vous serez capable de contrebalancer ? Parce que le consommateur, qu'est-ce qu'il va penser lui ? Il va le voir Ă  la tĂ©lĂ©. Il va le voir Ă  la tĂ©lĂ©. Il va regarder en fait. Oh, les coiffeurs ont eu une baisse de TVA de 10%. Mais ces petits voleurs, ces petits tepus dĂ©forĂ©s ne nous ont pas baissĂ© le prix. Donc les gens en fait... Et on va crĂ©er un fossĂ© encore plus important avec les gens. Qu'est-ce que le... le fournisseur lui va faire ? Il va se dire, le coiffeur il a 10% qui lui rentre en plus dans les poches, on va augmenter nos prix. Qu'est-ce que va faire l'État ? Ah ben, le coiffeur est capable de payer 10% de plus. On va augmenter, je ne sais pas moi, le prix de l'essence, le prix de la matiĂšre premiĂšre, le prix de machin. On va augmenter quelque part. Il y a forcĂ©ment quelque chose qui va augmenter que vous n'aurez pas vu venir pour que le consommateur puisse venir chez vous. On va vous demander un effort de baisse de prix. pour que le consommateur puisse venir chez nous. Moi, je n'ai qu'une chose Ă  dire. Foutez-nous la paix. Foutez-nous la paix avec vos revendications Ă  la con. D'accord ? Et laissez-nous gĂ©rer tout seul. Parce que quand tu mets la lumiĂšre sur quelque chose, Mais c'est sĂ»r qu'il va y avoir quelque chose d'autre. C'est sĂ»r qu'on ne te donne pas pour te donner, mais on te donne pour te reprendre derriĂšre. Donc foutez-nous la paix. ArrĂȘtez de demander cette TVA Ă  10% bande de nases. Ça ne servira Ă  rien. Ça ne changera rien. Ça ne fera rien de plus. D'accord ? Rien. Rien du tout. Tu ne te souviens pas quand on est passĂ© Ă  l'euro ? Tu t'en souviens pas ? Moi, j'ai 41 ans, d'accord ? Donc, je m'en souviens trĂšs bien. Mon premier salaire, j'ai touchĂ© en francs, alors, pour te dire. Quand je dis ça, je me vois. Mais tu ne t'en souviens pas que la baguette, elle Ă©tait Ă  3 francs 80 et qu'aujourd'hui, elle est Ă  1 euro. Elle est au double. Tu vois ce que je veux dire ? Que 1 franc Ă©gale 1 euro aujourd'hui. Tu ne t'en souviens pas de ça ? Qu'on nous avait dit que ça serait merveilleux, formidable, extraordinaire, que ça nous enlĂšverait les taux de change, les machins. Mais qu'est-ce qu'on s'en branle ? Aujourd'hui, du taux de change. Quand t'es mĂȘme pas capable de partir en vacances Ă  l'extĂ©rieur du pays. Tu vois ce que je veux dire ? Qu'est-ce que ça m'a foutre ? VoilĂ , donc, aujourd'hui, c'est pareil. C'est exactement la mĂȘme chose. Si on nous baisse la TVA Ă  10%, qu'est-ce que tu penses qu'il va faire ? L'autre con, lĂ . La brutie. Mais il va augmenter autre chose. il va augmenter autre chose, comme il a toujours fait, comme ils ont toujours fait, comme ils font toujours. Donc Ă  un moment donnĂ©, foutez-nous la paix, on s'en fout, d'accord ? On s'en tape un peu le cul, laissez-nous tranquille, et voilĂ . D'accord ? Du coup, j'ai dĂ©bordĂ© grave. Le deuxiĂšme sujet, je ne sais pas si je vais le traiter du coup, parce que je me dis, ça va ĂȘtre court, 5 minutes. Mais juste une clĂ© d'accord, vite fait. Moi, si je devais remonter un salon, aujourd'hui, avec tout ce que je sais, si je devais remonter un salon, c'est ça le sujet que je voulais traiter. Je le traiterai encore mieux avec mes filles en zoom demain. Mais si je devais remonter un salon, premiĂšre piste que je vais vous donner, je ne verrai pas trop petit. Je sais, je passe du coca-l'Ăąne, mais je m'en fous. Je verrai grand. Je ne monterai plus un salon de 30 mĂštres carrĂ©s. Je ne rachĂšterai plus une clientĂšle. Je verrai grand directement. J'attendrai d'avoir suffisamment d'apports pour pouvoir m'acheter un grand local. Et dĂ©velopper une belle structure. Je mettrai tout de suite une image de marque en place. Je ne ferai pas les choses en bricolant. Je prendrai tout de suite une gamme de produits qui se vend. Je prendrai tout de suite le cap sur mes rĂ©seaux sociaux. Je ferai tout de suite de la publicitĂ© pour mon entreprise. J'aurai tout de suite un budget marketing allouĂ© Ă  la publicitĂ© de mon entreprise, Ă  l'image de marque, au site internet, etc. Je ne bricolerai pas. Je prendrai tout de suite quelqu'un pour me faire un salon qui ressemble Ă  l'image de marque que je veux donner. Je mettrai tout de suite des prix qui sont ajustĂ©s avec mon service. Je ferai tout de suite de la formation avec mes employĂ©s. Je mettrai tout de suite les billes Ă  l'intĂ©rieur. Et j'Ă©viterai de me payer le plus possible un gros montant pour pouvoir avoir le plus de trĂ©sorerie possible. Pour pouvoir en fait me dĂ©gager un salon qui a trois mois de trĂ©sorerie et qui aurait la possibilitĂ© de faire des investissements rĂ©guliĂšrement. Le problĂšme en fait aujourd'hui, c'est que... On ne budgete rien. Et la TVA en est un exemple. Si vous avez des difficultĂ©s, c'est parce que vous avez mis des mauvaises stratĂ©gies Ă  l'intĂ©rieur. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre clientĂšle. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre image de marque. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre capacitĂ© Ă  « je ne ferai pas d'enfant et je ne ferai pas d'homme » . je ferai un salon en fait pour femmes je ferai un salon haut de gamme je propose je proposerai des des prestations dĂ©jĂ  haut de gamme je me positionnerai en fait dĂ©jĂ  dans du haut de gamme je prendrai pas n'importe quel local je me mettrai pas n'importe oĂč Qu'est-ce que je ferai ? J'embaucherai des gens qui sont dĂ©jĂ  ultra qualifiĂ©s sans avoir besoin de les former. Des gens qui sont dĂ©jĂ  des top 1 et je les rĂ©munĂ©rerai en ce sens. Vraiment. Je monterai un salon qui soit viable. Qui soit viable tout de suite. Je ne prendrai pas de Jeannette et de Clotilde. Je ferai un salon dĂ©jĂ  Ă  mon image, Ă  l'image que je veux transporter, Ă  l'image que je veux ĂȘtre, Ă  la personne que je veux devenir et pas Ă  la personne que je suis aujourd'hui. mais Ă  la personne que je serai dans 10 ans, en fait. Et je crĂ©erai mon salon de cette façon. Si je devais tout recommencer Ă  zĂ©ro, je mettrais une image vraiment extrĂȘmement impactante dans mon entreprise. Ça serait ça, en fait, le deal. Ça serait ça, le deal. VoilĂ . Et pourquoi je me suis posĂ© cette question-lĂ  ? Parce que je me dis, on fait des erreurs. Moi, j'en ai montĂ© quatre des salons. Quatre. Et je me dis, dans les quatre, premier salon trop petit, premier salon reprise de clientĂšle, premier salon devoir en fait ramener une clientĂšle, ramener une clientĂšle parce que la clientĂšle qui est prĂ©sente ne me correspond pas. Beaucoup d'Ă©nergie, beaucoup de temps, beaucoup d'argent pour rien. Ça, c'est la premiĂšre chose. DeuxiĂšme salon, reprise d'un salon, dans un quartier bof, d'accord ? Beaucoup de travail, beaucoup de temps, beaucoup d'Ă©nergie, dans un petit local, dans un quartier oĂč il faut faire venir la clientĂšle. Alors tu ne payes pas cher de loyer, mais il faut faire venir la clientĂšle. Difficile. Beaucoup d'Ă©nergie, beaucoup de temps. TroisiĂšme salon, lĂ  on commence, lĂ  on parle, lĂ  on commence Ă  parler. employĂ©, superficie, localisation. C'est lĂ  que j'ai commencĂ© Ă  comprendre en fait que l'Ă©nergie que tu mets Ă  construire quelque chose, Ă  lui donner de la valeur, Ă  le dĂ©velopper en fait, Ă  l'image que tu veux qu'il soit, c'est lĂ  en fait l'erreur. L'Ă©nergie, elle doit ĂȘtre faite avant. Elle doit ĂȘtre mise en place avant, quand tu es dedans. C'est beaucoup plus dur de changer les choses. C'est beaucoup plus dur de convertir ta clientĂšle. C'est beaucoup plus dur de mettre tes prix en place. Si jamais je devais recommencer Ă  zĂ©ro, c'est ce que je ferais. J'Ă©croulerais tout comme c'est mon habitude. Et je mettrais des prix Ă  la hauteur. je mettrai en fait un look de salon Ă  la hauteur. Je me positionnerai directement en haut de gamme. Je ne me mĂȘme planterai pas n'importe oĂč. Je verrai en fait vraiment, je regarderai Ă  l'extĂ©rieur, voir le potentiel avant de m'engager dans quelque chose. Je recruterai une clientĂšle qui corresponde directement Ă  ce que je veux. j'aurais en fait clairement une ambition diffĂ©rente. Vous comprenez le deal. Et c'est ce que je fais avec mes clients en coaching. Je les amĂšne dans cette direction-lĂ . C'est plus compliquĂ© quand ça fait longtemps que tu diriges ton salon. Mais ce n'est pas impossible. Au contraire, c'est tout Ă  fait possible. Parce que, en fait, j'ai justement, et je rebondis sur le sujet que j'ai dit tout Ă  l'heure. C'est parce que j'ai Ă©migrĂ© partout, c'est parce que j'ai travaillĂ© partout, que je suis capable aujourd'hui d'avoir une vision d'ensemble de ce qui marche et de ce qui ne marche pas. J'ai une belle vision de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas. J'ai justement en fait un esprit ouvert et pas Ă©triquĂ© comme Clotilde qui m'insulte parce que je suis expatriĂ©e. C'est parce que je suis expatriĂ©e que je suis efficace. C'est parce que j'ai une vue d'aigle que je suis efficace. C'est parce que je n'ai pas la tĂȘte dans le guidon que je suis efficace. C'est parce que je travaille tous les jours avec des salons que je suis efficace. C'est parce que je connais parfaitement en fait la lĂ©gislation des impĂŽts que je suis efficace. C'est parce que je sais contourner le systĂšme que je suis efficace. C'est parce que je connais parfaitement les rĂšgles du jeu que je suis efficace. C'est parce que j'ai vĂ©cu en fait dans le systĂšme amĂ©ricain que je suis efficace. Tu comprends ? Alors ferme ta gueule Clotilde. Et sors de ta merde. Parce qu'Ă  mon avis ton cul, il est trop plongĂ© dedans. pour que tu aies une vision d'ensemble et que tu puisses comprendre rĂ©ellement qu'est-ce que veut dire l'expatriation avec la galĂšre, avec le manque de fric, avec le manque d'amis, le fait que mon mari ne parle pas la langue, le fait que mes enfants ne parlent pas la langue, le fait que mon fils ait 13 ans et qu'il ait beaucoup plus d'ambition que toi, espĂšce de conne, parce qu'il va Ă  l'Ă©cole et qu'il ne parle pas la langue, mais qu'il y va quand mĂȘme et qu'il ne se plaint pas. Tu vois ? Donc, lĂ -dessus... sur ces belles paroles. À toutes celles qui suivent ce podcast, un immense merci. C'est la journĂ©e des Ă©motions. Aujourd'hui, j'ai une chance inouĂŻe. InouĂŻ, je reçois des messages aujourd'hui, ça n'a pas de sens, de mes clientes qui me remercient. Mais c'est moi qui vous remercie, mes filles. C'est moi qui vous dis merci parce que sans vous, mon systĂšme n'existe pas. Sans vous, on ne rĂ©volutionne pas un mĂ©tier. Sans vous, je ne suis personne. Sans vous, je n'ai rien. Avec vous, on est plus forte. À un, on va... On chemine. Mais il y a plusieurs, on dĂ©fonce. Tu vois ce que je veux dire ? On dĂ©fonce. Et lĂ , on dĂ©fonce. On dĂ©fonce un systĂšme, on dĂ©fonce des rĂšgles, on dĂ©fonce des croyances, on dĂ©fonce un mĂ©tier. Et je suis fiĂšre de ça. Je suis tellement fiĂšre de ça. Je suis fiĂšre d'avoir créé ce systĂšme. Je suis fiĂšre d'avoir... d'ĂȘtre suivie, d'avoir la confiance. Je suis fiĂšre, en fait, d'avoir des collaborateurs qui sont avec moi pour Cancun aussi. qui sont des machines de guerre, et que j'aime Ă©normĂ©ment. Je suis fiĂšre, en fait, de tout ça. Je n'ai pas d'autre mot que merci. Merci de m'Ă©couter. Merci de me faire vivre. Merci de faire vivre ce projet, ces projets. Merci de toute l'affection que vous me portez. Et croyez-moi, je vous aime aussi Ă©normĂ©ment. Merci Ă  John du Titanic. Merci Ă  tous. De s'ĂȘtre ancrĂ©e maladroitement et de m'avoir laissĂ©e tomber. J'en ai rien Ă  foutre et je te dĂ©teste autant que tu me dĂ©testes. VoilĂ . Et je t'aime autant que tu m'aimes. Et je t'adore autant que tu as pu me faire grandir. Donc lĂ -dessus, un grand merci. Vraiment. Je suis fiĂšre. C'est vraiment le mot. C'est vraiment le mot. Je suis fiĂšre. Je suis fiĂšre de ça. Je suis fiĂšre de ce chemin, je suis fiĂšre de cette vie, je suis fiĂšre de ce pomme qu'on donne, je suis fiĂšre de mon verbe, je suis fiĂšre de parler fort, je suis fiĂšre de dire les bons mots, je suis fiĂšre d'ĂȘtre moi. Je suis fiĂšre d'avoir de l'amour dans le cƓur autant que je peux avoir de la haine dans tout ce que j'ai pu recevoir et qui m'a portĂ©. Je suis fiĂšre de pouvoir dire je te pardonne parce que j'ai la grandeur d'esprit de pouvoir le faire. Je suis fiĂšre de tout ça. VoilĂ . Alors, un grand merci. Abonnez-vous pour plus de... Plus de punchlines, si vous voulez. Mais en attendant, tous ceux qui m'Ă©coutent, un immense merci pour toutes celles qui sont dans mon organisation des Lyonnes. Un immense merci. Un grand merci. On dirait qu'on me remet un prix. Un merci Ă  mon mari. Je tiens Ă  remercier mon mari qui me porte et me soutient chaque jour. Mes enfants qui rentrent dans mes conneries. Vous avez dĂ» sĂ»rement voir le rĂ©el qui va sortir lĂ  Ă  15h, mais qui sera sorti quand vous allez Ă©couter. Un grand merci Ă  tout le monde. Parce que sans vous, je n'existe pas. Alors, merci. Merci.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté. Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous trÚs vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

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đŸŽ™ïž Épisode coup de gueule, coup de cƓur, coup de gĂ©nie.

Aujourd’hui, je t’embarque dans un Ă©pisode sans filtre, sans montage, et sans langue de bois. Spoiler : j’en ai rien Ă  battre de la perfection, des critiques gratuites, et de Clotilde, l’auto-proclamĂ©e experte en TVA Ă  10% (aka Labrador Ă  trois pattes en fin de vie).

Je parle d’expatriation, de libertĂ©, de business, de choix de vie forts
 et je dĂ©fonce quelques idĂ©es reçues en bonus.

Tu veux savoir comment je monterais un salon aujourd’hui avec ce que je sais ? Je te dis tout. Cash. StratĂ©giquement. Puissamment.

đŸ’„ Cet Ă©pisode, c’est une masterclass de feu en version sauvage.

Pas besoin de gants, j’ai les mots. Et toi, t’as les oreilles. PrĂ©pare-toi Ă  ĂȘtre secouĂ©e (et inspirĂ©e).


🔁 À partager si t’en as marre des discours tiùdes.

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Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ron. Hello, hello tout le monde, j'espĂšre que vous allez bien, que vous ĂȘtes en forme. Aujourd'hui, on se retrouve donc pour cet Ă©pisode du podcast. Je suis hyper en avance dans mon horaire, je me fais halluciner sa mĂšre. Il est 9h10, j'ai travaillĂ©, j'ai commencĂ© Ă  travailler ce matin Ă  8h, il est 9h10. Ça veut dire que je vais enregistrer le podcast de 9h10, aller Ă  Ă  peu prĂšs 9h40, et que, ensuite de ça, je vais le monter. Je vais avoir fini de travailler Ă  10h. Mais c'est un truc de sa mĂšre. Parce que, normalement, le dimanche, je finis de travailler Ă  13h. Mais lĂ , comme vous avez changĂ© d'heure, pardon, un petit ok qui passe comme ça, comme vous avez changĂ© d'heure... Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que j'ai commencĂ© Ă  travailler une heure avant vous. Une heure avant. Donc voilĂ . Moi, j'adore travailler le dimanche matin. Tout le monde dort chez moi. Il n'y a pas de bruit. C'est le calme total. Et du coup, en fait, je vais avoir fini de travailler. Ils vont Ă  peine se lever, tranquilles. Je vais faire... un brin de mĂ©nage. Je vous raconte ma vie, vous n'en avez rien Ă  pĂ©ter, mais enfin, je le fais quand mĂȘme. Je vais faire un brin de mĂ©nage et ensuite, je vais avoir l'aprĂšs-midi de libre. VoilĂ . Libre. LibĂ©rĂ©. VoilĂ . Ça va ĂȘtre ça. Ça va ĂȘtre ça mon aprĂšs-midi. Donc, je vais peut-ĂȘtre... Je ne sais pas. Je ne sais pas. Qu'est-ce que je vais faire ? Je ne sais pas. Je ne sais pas. Il y a deux sujets que je voulais aborder. Un sujet... Un sujet... que j'ai dĂ©jĂ  abordĂ©, mais qu'on m'a renvoyĂ© en pleine face cette semaine, plus un autre. Donc, vu que je n'ai aucune interaction avec vous lĂ , du coup, je vais aborder les deux sujets, mĂȘme si vous n'en avez rien Ă  foutre. Pardon, pardon, pardon. Donc voilĂ , c'est un peu mon truc. Je ne sais pas si vous aimez bien le... Je pense que je vais aller m'acheter un micro cet aprĂšs-midi. Ça va m'Ă©viter lĂ  d'avoir un son approximatif. Je ne sais pas si vous entendez bien. Je suis avec le micro de mon iPhone. Donc j'espĂšre que ça fait bien. Je vais réécouter ou pas. Est-ce que je vais en prendre conscience Ă  un moment donnĂ© ? Est-ce que ça va changer ma façon de travailler ? Je ne sais pas. Je n'en suis pas sĂ»re. Parce qu'en fait, moi, je vais vous apprendre un truc hyper important sur ma personnalitĂ©. c'est qu'en fait, le regard des autres, je m'en cuis le steak, mais vraiment, je m'en cuis l'aile, mais vĂ©ridique. Et la perfection aussi, je m'en cuis l'aile, mais la cuisse mĂȘme. Tu vois, je m'en cuis la cuisse, mais vraiment. Et les critiques aussi, tu vois, genre ça, c'est vraiment le truc. Tu vois, tu peux me dire, ouais, mais ça serait mieux si tu fais ça ou ça. Je m'en branle, en fait. Mais total. Mais en fait, mais vraiment. Je m'en fous total. Je n'en ai rien Ă  foutre. Pourquoi ? Parce que gĂ©nĂ©ralement, tu es critiquĂ© par des gens qui ne font pas. Tu es critiquĂ© par des gens qui font moins. Tu es critiquĂ© par des gens qui ne savent pas. Tu es critiquĂ© par des gens qui ne connaissent pas ça. Tu vois ? Donc, en fait, quand j'y pense, je me dis « fuck » . que je m'en fous en fait. Je m'en tape le cul. VoilĂ . C'est pas trĂšs poli. Je vous prie de le croire. Mais au final, en fait, je m'en cuis la raie. Au dĂ©but, quand j'ai appuyĂ© sur play, je me suis dit, est-ce que je suis dans des bonnes conditions ? En fait, je ne suis jamais dans des bonnes conditions pour enregistrer. J'ai toujours un million de trucs dans la tĂȘte et tout. mais c'est en fait le fait d'enregistrer qui me pose est-ce que le scĂ©nario est Ă©crit Ă  l'avance vraiment pas est-ce que je sais ce que je vais dire Ă  l'avance pas du tout j'ai juste un sujet vaguement dans la tĂȘte pour ensuite aprĂšs dĂ©boucher sur un truc peut-ĂȘtre et tout tu vois genre donc si c'est bien tant mieux si c'est pas bien je ferai mieux la prochaine fois tu vois ce que je veux dire je ferai mieux la prochaine parce qu'en fait j'ai ouf consigne personnelle de ne pas refaire et refaire et refaire, parce que ça me saoule, voilĂ , tout simplement, parce que t'es pas dans la mĂȘme vibe, parce que tu peux pas avoir les mĂȘmes punchlines, parce que ça peut pas ĂȘtre bien, en fait, de reprendre un truc. Je sais pas comment font les acteurs, honnĂȘtement. Pour refaire et refaire et refaire. Moi, je ne serais vraiment pas capable. Je ne peux pas, en fait. Je ne peux pas avoir la mĂȘme intensitĂ©. Je ne peux pas. Alors, le rĂ©alisateur, Ă  un moment donnĂ©, je dirais, Ă©coute-moi bien, Johnny. Si tu n'aimes pas ce que j'ai fait, Ă©coute. D'accord ? Éventuellement, voilĂ . D'accord ? Tu vas prendre ce que tu as. Tu vas prendre ce que tu as et tu vas composer avec. VoilĂ , ça, c'est Julie VĂ©ran, ça, un peu. Donc, voilĂ . Donc, aprĂšs cette introduction dont tout le monde se branle, j'ai dĂ©cidĂ© de traiter d'avoir un sujet. Un sujet qui m'aura fait rĂ©agir, mais pas tellement pour le sujet, parce que vous connaissez mon point de vue, la TVA dit pour ça, blablabla. Ça, c'est vraiment le genre de truc, le genre de bĂȘtise qui fait parler avec un fond qui ressemble en fait Ă  un cri de baleine. Tu vois, genre, je ne sais pas si vous avez dĂ©jĂ  entendu un cri de baleine. Je ne pourrais pas vous faire le cri de baleine, mais c'est comme un son vide. C'est sans rien. J'en ai pas lĂ , d'exemple, de cri de baleine. Je sais pas si je serais capable d'incorporer un cri de baleine, lĂ . Je sais pas, je vais essayer, peut-ĂȘtre. Si je suis capable de vous mettre un cri de baleine, que vous puissiez vous rendre compte du vide intersidĂ©ral que ça produit. En fait, t'as l'impression que t'es dans le vide. Eh ben, c'est ça, un cri de baleine. Donc... Je ne reviendrai pas sur la TVA Ă  10%. J'ai dĂ©jĂ  fait un Ă©pisode de podcast lĂ -dessus. Ça ne sert Ă  rien. Si tu n'es pas capable de gĂ©rer une TVA Ă  20%, ne gĂšre pas d'entreprise. D'accord ? Mais c'est les critiques qui se sont rapportĂ©es Ă  mon intervention parce que je fais toujours des interventions assez clash. Et lĂ , en fait, c'est la critique qui s'est accompagnĂ©e de ça. Et en fait, la critique qui a Ă©tĂ© faite, c'est de toute façon venant d'une expatriĂ©e. Ha Genre. Et lĂ -dessus, Clotilde, j'avais envie de rĂ©pondre, tu vois. J'avais envie de te dire de te faire enculer, mais je ne l'ai pas dit. Tu vois ? Je ne l'ai pas dit parce que ça m'a quand mĂȘme un petit peu effleurĂ© l'esprit. Je me suis dit, bon, il va falloir quand mĂȘme qu'on remette Clotilde Ă  sa place, qu'on lui demande d'aller se faire foutre. Mais en fait, j'ai voulu ĂȘtre beaucoup plus constructif que ça. Je l'ai traitĂ© de Labrador Ă  l'agonie Ă  trois pattes. De Yen et de... C'est une tentative dĂ©sespĂ©rĂ©e, en fait. D'abord, un argument qui ressemble Ă  un argument, alors qu'en fait, au final, ça n'est pas un, parce qu'en fait, la rĂ©alitĂ© des uns et la rĂ©alitĂ© des autres n'est pas discutable. Alors lĂ , elle me dit, Janine me dit... Oui, mais tu n'as plus la mĂȘme rĂ©alitĂ©. Soit tu restes lĂ  oĂč tu es, soit tu reviens en France, en fait, et tu pourras te permettre de faire dĂ©bat. Je serais tentĂ©e de te dire de fermer ta gueule. Parce que rien que ça, en fait, je n'Ă©tais pas partie. Mais sans dĂ©conner, en fait, Ă  chaque fois, je me demande, je me dis, quelle est la punchline que je vais pouvoir dire ? Parce que lĂ , franchement, aujourd'hui, ça va, tu vois. Je n'ai pas besoin d'insulter quelqu'un. Je me sens quand mĂȘme plutĂŽt bien dans mon dimanche. Donc, je me dis, je n'ai pas besoin de rentrer en conflit. Puis lĂ , je parle du sujet et lĂ , ça part en couillard. Donc lĂ , en fait, moi, c'est ça. En fait, Julie VĂ©ran, en japonais, ça veut dire spontanĂ©itĂ©. Ça veut dire qu'en fait... Si tu essaies de prĂ©parer un truc avec moi, essaye d'avoir les nerfs bien accrochĂ©s parce que ça se peut que tu perdes le nord, le sud, l'est et l'ouest. Parce qu'en fait, c'est ça. Donc, j'ai envie de rĂ©pondre Ă  ça si ça ne vous dĂ©range pas. J'ai envie de vous donner mon point de vue par rapport Ă  ça. Parce que ça m'a... pas touchĂ© parce qu'aujourd'hui je pense que je suis intouchable je suis pare-balle en fait que la mĂ©chancetĂ© des gens aujourd'hui ne m'impressionne plus ou ne m'effraie plus d'accord Nota Bene Ă  la meuf en fait qui se dit ancrĂ©e dans l'univers et qui finalement coule comme le Titanic et qui en fait se dit J'en ai plus rien Ă  foutre et qui finalement est accrochĂ© Ă  Testory H24. C'est juste un autre abonnĂ©, je ne dĂ©velopperai pas. Le Titanic aussi, il pensait qu'il Ă©tait ancrĂ©. Il a mal fini, en tout cas. Bon, bref. Donc je vais rĂ©pondre Ă  ça, rapidement, ou pas. ou avec des mots ou pas. Comme vous le savez, en fait, moi, j'ai vĂ©cu dans deux pays bien distincts, bien trois pays, en fait, parce que si je compte la France, d'accord. Donc, la France, avec des avantages sociaux, avec des routes bien droites, avec des hĂŽpitaux pleins de mĂ©decins, avec plein, plein de mĂ©decins. avec des Ă©coles publiques, avec une cantine scolaire, avec des gens qui ramassent les dĂ©chets dans la rue, avec une mairie, des dossiers administratifs, avec des impĂŽts, avec l'URSSAF, avec le RSI, avec la TVA, avec tout ça. D'accord ? Mon point de vue Ă  moi. Premier point de vue que j'ai. D'accord ? premiĂšre chose, si t'es pas content de ton sort, s'il y a quelque chose qui ne te convient pas, plutĂŽt que de revendiquer en fait et de faire chier le peuple, casse-toi. Tu vois ce que je veux dire ? Casse-toi. Moi, c'est la premiĂšre chose qu'on m'a dit et c'est la premiĂšre chose que j'ai fait. Si je ne suis pas content de mon sort, s'il y a quelque chose qui me dĂ©plait, s'il y a quelque chose qui m'agresse, voyez ce que je veux dire ? Agressif, agressant, qui ne me convient pas. Je me suis cassĂ©e. Tu vois ce que je veux dire ? Je n'ai pas polĂ©miquĂ© pendant trois plombes. Je me suis cassĂ©e en 2016. Les attentats venaient d'avoir lieu. On Ă©tait dans une pĂ©riode de sĂ©curitĂ©, d'insĂ©curitĂ©, qui Ă©tait plutĂŽt, on va dire, coupe-gorge. Je venais de me faire agresser dans mon entreprise. Je n'avais plus confiance en mon pays. Je n'avais plus confiance en la justice, puisque les personnes qui m'ont agressĂ©e ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©es. instantanĂ©ment en fait, sans que pour autant il n'ait Ă  se prĂ©valoir d'aucune sanction que ce soit, parce qu'on n'Ă©tait pas mort, d'accord ? Je vois des femmes se faire taper sur la gueule, je vois des femmes mourir, je vois des enfants mourir, je vois des enfants se faire agresser. Ce n'est pas mon pays ça, ce n'est pas ce que je veux moi. Ce n'est pas pour ça que j'ai grandi, ce n'est pas pour ça que je donne mon argent. Vous comprenez ce que je veux dire ? Donc si jamais en fait... t'es pas content de ton sort. Quoi qu'il arrive, et personne te jugera, ou trĂšs peu, ou Clotilde, tu vois le labrador Ă  trois pattes lĂ , qui va te juger en te disant « Ta gueule, va voter Ă  gauche et fais-nous foutre la pĂ©tite. » Et pas pour autant que je vote Ă  droite, ou pas pour autant que ci, que lĂ , mais Ă  un moment donnĂ©, les utopistes de la vie, si vous croyez que au fur et Ă  mesure du temps, Le fait d'avoir divisĂ© votre salaire en 15 pour aller donner des prestations sociales Ă  Claudette, j'ai cherchĂ© un mot parce que je me suis un peu perdue, pour que Claudette puisse vivre paisiblement sans bosser et que depuis les annĂ©es 80, on donne des avantages sociaux Ă  Claudette, d'accord ? Pour qu'elle puisse vivre paisiblement. Alors que nous, bande de connards qui travaillons en fait... et qui avons une entreprise, on se fait chier Ă  payer, si jamais Ă  un moment donnĂ© vous en avez assez, barrez-vous. VoilĂ , barrez-vous. Mais ne venez pas agresser celui qui l'a fait, celui qui s'est barrĂ©, celui qui a pris sa chance, en fait, mĂȘme pas sa chance, qui a tentĂ© sa chance. Parce que ce n'est pas facile de se barrer. Ce n'est pas facile en fait de s'expatrier. Ce n'est pas facile de clairement recommencer tout Ă  zĂ©ro quelque part ailleurs. avec une lĂ©gislation ou une vie diffĂ©rente. D'accord ? Donc, dĂ©jĂ , premiĂšre chose. Ça, lĂ , c'est l'adage. Ça, c'est l'adage des couilles molles. VoilĂ , dĂ©jĂ , critiquer quelqu'un, en fait. Moi, j'ai vĂ©cu en France, hein, 32 ans. 32 ans oĂč je me suis fait agresser dans le mĂ©tro quand j'Ă©tais enceinte. OĂč je me suis fait agresser dans mon entreprise. OĂč je me suis fait voler mon autoradio. Ou, qu'est-ce que je voulais, qu'est-ce que j'ai dit, qu'est-ce qui m'est arrivĂ© encore d'autre ? Ou, mes enfants se sont fait agresser. Ou, mon fils s'est fait intimider Ă  l'Ă©cole parce qu'il Ă©tait effimĂ©. Ou, tu te fais traiter comme un chien, en fait. Ou, j'ai vu une de mes amies qui n'a pas voulu rĂ©pondre aux avances d'un connard. Elle s'est pris une mandale dans la tronche devant mes yeux alors que j'Ă©tais en scĂšne de mon fils. J'ai vu des gens se faire agresser. J'ai vu plein de trucs. D'accord ? Donc, moi, je me suis dit... C'est pas mon pays ça, c'est pas ce que je veux, c'est pas ce que je veux pour mes enfants. Donc on a fait ce choix, j'espĂšre que ça va mieux marcher, je m'excuse, j'ai changĂ© de micro puisque mon tĂ©lĂ©phone a dĂ©cidĂ© que de toute maniĂšre il n'en avait plus rien Ă  foutre de ce que j'avais racontĂ©. Donc j'ai changĂ© de micro. Donc j'ai dĂ©cidĂ© de partir en connaissance de cause, d'accord ? Pas parce que je fuyais le systĂšme fiscal, pas parce que je voulais pas payer d'impĂŽts, pas parce que je ne... Je me sentais plus maligne que les autres. J'ai pris la dĂ©cision en 2016. Ça fait 9 ans. D'accord ? 9 ans. 9 ans. Et en fait, ça a Ă©tĂ© la mĂȘme chose avec le QuĂ©bec. Quand le QuĂ©bec a commencĂ© Ă  ne plus me convenir, parce que pendant le Covid, les rĂšgles, les lois, les machins m'ont fait chier, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai dĂ©cidĂ© d'aller ailleurs. VoilĂ . pas pour des raisons fiscales de la mĂȘme maniĂšre, mais pour des raisons de qualitĂ© de vie. Donc, ça n'a rien Ă  voir. Et j'ai tout autant de charges fiscales que n'importe qui. Je gĂšre une entreprise avec des impĂŽts, des ci, des lĂ . Et voilĂ , clairement. Donc, Ă  un moment donnĂ©, tu ne vas pas venir me reprocher d'avoir choisi d'avoir une qualitĂ© de vie et de pouvoir me dire que si jamais j'ai quelque chose qui me dĂ©plait, je me casse. VoilĂ . Je travaille aujourd'hui avec des entreprises françaises, je connais parfaitement la loi fiscale, mais je sais aussi qu'en France, t'as l'hĂŽpital, t'as les routes, t'as les Ă©coles, t'as la cantine, t'as les APL, t'as le RSA, t'as plein de trucs. Donc Ă  un moment donnĂ© en fait, je te le dis trĂšs sincĂšrement Clotilde, Ă  un moment donnĂ© en fait, avant d'ouvrir ta gueule, voilĂ , et de dire oui mais tu supportes... pas les charges françaises donc je serai toi je la fermerai en fait je t'explique au quĂ©bec quand j'ai travaillĂ© au quĂ©bec quand tu es immigrĂ© parce qu'il faut quand mĂȘme que je le dise parce qu'il y en a beaucoup qui se disent ouais mais non mais lĂ  donc il faut quand mĂȘme que je le dise 18 mois sans prestations pour les enfants d'accord premiĂšre chose ensuite Pas d'accĂšs Ă  l'assurance mĂ©dicaments. Donc, si jamais il y a une maladie, quel que ce soit, je devais payer mes mĂ©dicaments Ă  100% sans remboursement. D'accord ? Pas de remboursement pour le mĂ©decin non plus. D'accord ? Parce que pas de mĂ©decin de famille. Donc, tu payes ta consultation mĂ©dicale. D'accord ? Tu as une carte RAMQ, machin, mais qui te donne trĂšs peu d'avantages, sauf l'hĂŽpital qui Ă©tait pris en charge. D'accord ? Donc, ça, c'est quelque chose. Ensuite, autre chose. Pas de cantine scolaire dans n'importe quel Ă©tablissement que ce soit. Donc tu fais la bouffe de tes gosses tous les soirs en te demandant en fait qu'est-ce qu'ils vont bouffer. En mettant en fait de la bouffe dans une boĂźte Ă  lunch avec un bloc de glace pour que la bouffe ne rĂ©chauffe pas. Si tu leur mets en fait des produits laitiers, des trucs comme ça, ça se rĂ©chauffe au micro-ondes, tant mieux. Et voilĂ , au Mexique, il n'y a pas de micro-ondes, il n'y a pas de cantine. Donc je lui mets des barres de cĂ©rĂ©ales et il mange le... l'aprĂšs-midi Ă  15 heures quand ils reviennent de l'Ă©cole. Tu vois dĂ©jĂ  le bail ou pas ? Ensuite, au QuĂ©bec, pas de route Ă  proprement parler comme en France. C'est-Ă -dire que tout est d'État. Moi, je suis pour la privatisation. Tu sais pourquoi ? Parce que quand tu payes un truc, au moins, tu as un service qui est rattachĂ© Ă  ça. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que les autoroutes au QuĂ©bec ne sont pas payantes. Elles sont gratuites. Mais... je ne te dis pas l'Ă©tat des routes, cher ami. Ce n'est mĂȘme pas des nids de poules, c'est des nids de dinosaures. DĂ©jĂ , tu vois, un truc de ouf. Il n'y a pas d'Ă©clairage public sur les routes. Donc, ça veut dire que tu roules dans le noir, tu vois. Pour avoir un rendez-vous avec un mĂ©decin, il faut que tu aies un mĂ©decin de famille. Un mĂ©decin de famille, ça te met peut-ĂȘtre des fois un an avant d'avoir un mĂ©decin de famille. Alors lĂ , tu vas me dire, tu vas Ă  l'hĂŽpital alors. Tu ne vas pas Ă  l'hĂŽpital pour une angine, mais tu peux aller dans le privĂ©. ça te coĂ»te 300 euros la consultation mĂ©dicale. LĂ , tu commences Ă  comprendre. Si tu vas Ă  l'hĂŽpital parce que tu es malade, tu en as pour 12 heures d'attente avant qu'on te prenne en charge. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Donc, Ă  un moment donnĂ©, ferme ta gueule et essaye de comprendre. Au QuĂ©bec, tu es taxĂ© sur les salaires, tu es taxĂ© sur le permis de conduire, tu es taxĂ© sur les plaques de ta voiture. T'es taxĂ© sur la bouteille de vin que tu veux acheter. T'es taxĂ© sur tout. Le QuĂ©bec est aussi taxĂ© que la France. D'accord ? Alors oui, tu ne payes pas du ressaf. Mais du coup, tu n'as aucun avantage social qui est rattachĂ© Ă  ça. Rien. Tu vois ce que je veux dire ? Tu te prends une assurance privĂ©e, tu te constitues ta retraite et tu fermes ta gueule. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Au Mexique, tu veux qu'on en parle ? Ah oui, et les commerces sont ouverts le dimanche. Tout est ouvert. Alors on dit oui, c'est merveilleux, c'est magnifique, c'est merveilleux, c'est super. Mais en mĂȘme temps, en fait, tu vis avec les consĂ©quences de ton choix. J'ai travaillĂ© le dimanche, j'ai travaillĂ© 7 jours sur 7. Je me suis... dĂ©menĂ© comme une dingue pour pouvoir en fait avoir de l'argent de mon travail tu vois ce que je veux dire donc dĂ©jĂ  premiĂšre chose ensuite ah oui alors la tva au mexique elle est moins elle est moins un peu moins de 16 16% ça c'est pour le mexique c'est la mĂȘme chose c'est le mĂȘme systĂšme que les Ă©tats unis tu payes ta consultation mĂ©dicale tu payes ton hĂŽpital tu payes ton assurance de santĂ© Parce qu'il n'y a rien. Il n'y a rien. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, ferme ta gueule Ă  un moment donnĂ©. Pourquoi ? Parce que tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne le sais pas. D'accord ? Donc, tu payes ton assurance santĂ© qui te coĂ»te une blinde. Tu payes ton permis aussi. Pareil. tout se paye en fait. En France, ce que vous avez oubliĂ©, ce que beaucoup ont oubliĂ©, c'est que vous ne payez pas en fait. Il y a beaucoup de services que vous ne payez pas. Il y a beaucoup de choses qui ne se payent pas, qui sont payĂ©es et prĂ©levĂ©es sur tes impĂŽts, mais pour lesquelles tu n'as aucune avance Ă  faire. Le mĂ©dical, le scolaire. Moi, mes enfants sont Ă  l'Ă©cole privĂ©e. D'accord ? Parce que l'Ă©cole publique, ça n'existe pas. D'accord ? Tu mets tes enfants dans le privĂ©. Tu payes. Donc, le scolaire, vous ne le payez pas. La cantine, ça vous coĂ»te 4 balles par repas. D'accord ? 4 balles. D'accord ? Donc, Ă  un moment donnĂ©, l'hĂŽpital, vous y allez. On vous demande votre carte vitale et votre mutuelle. C'est rĂ©glĂ©, ça s'arrĂȘte lĂ . D'accord ? La mutuelle, vous la payez grand max. Entre 100 et 150 euros par mois. Une assurance mĂ©dicale ici, c'est 1000 euros par mois. Par personne. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Donc dĂ©jĂ . Ensuite, oui on se plaint d'avoir des taxes. Oui c'est vrai qu'en France on est surtaxĂ©. Bien sĂ»r. Évidemment, je ne le nie pas. Mais... La TVA, c'est un impĂŽt qui est prĂ©levĂ© directement sur le prix que le consommateur paye. Est-ce que quand la TVA aura baissĂ© Ă  10%, vous serez capable de baisser votre prix de 10% ? Vous serez capable de contrebalancer ? Parce que le consommateur, qu'est-ce qu'il va penser lui ? Il va le voir Ă  la tĂ©lĂ©. Il va le voir Ă  la tĂ©lĂ©. Il va regarder en fait. Oh, les coiffeurs ont eu une baisse de TVA de 10%. Mais ces petits voleurs, ces petits tepus dĂ©forĂ©s ne nous ont pas baissĂ© le prix. Donc les gens en fait... Et on va crĂ©er un fossĂ© encore plus important avec les gens. Qu'est-ce que le... le fournisseur lui va faire ? Il va se dire, le coiffeur il a 10% qui lui rentre en plus dans les poches, on va augmenter nos prix. Qu'est-ce que va faire l'État ? Ah ben, le coiffeur est capable de payer 10% de plus. On va augmenter, je ne sais pas moi, le prix de l'essence, le prix de la matiĂšre premiĂšre, le prix de machin. On va augmenter quelque part. Il y a forcĂ©ment quelque chose qui va augmenter que vous n'aurez pas vu venir pour que le consommateur puisse venir chez vous. On va vous demander un effort de baisse de prix. pour que le consommateur puisse venir chez nous. Moi, je n'ai qu'une chose Ă  dire. Foutez-nous la paix. Foutez-nous la paix avec vos revendications Ă  la con. D'accord ? Et laissez-nous gĂ©rer tout seul. Parce que quand tu mets la lumiĂšre sur quelque chose, Mais c'est sĂ»r qu'il va y avoir quelque chose d'autre. C'est sĂ»r qu'on ne te donne pas pour te donner, mais on te donne pour te reprendre derriĂšre. Donc foutez-nous la paix. ArrĂȘtez de demander cette TVA Ă  10% bande de nases. Ça ne servira Ă  rien. Ça ne changera rien. Ça ne fera rien de plus. D'accord ? Rien. Rien du tout. Tu ne te souviens pas quand on est passĂ© Ă  l'euro ? Tu t'en souviens pas ? Moi, j'ai 41 ans, d'accord ? Donc, je m'en souviens trĂšs bien. Mon premier salaire, j'ai touchĂ© en francs, alors, pour te dire. Quand je dis ça, je me vois. Mais tu ne t'en souviens pas que la baguette, elle Ă©tait Ă  3 francs 80 et qu'aujourd'hui, elle est Ă  1 euro. Elle est au double. Tu vois ce que je veux dire ? Que 1 franc Ă©gale 1 euro aujourd'hui. Tu ne t'en souviens pas de ça ? Qu'on nous avait dit que ça serait merveilleux, formidable, extraordinaire, que ça nous enlĂšverait les taux de change, les machins. Mais qu'est-ce qu'on s'en branle ? Aujourd'hui, du taux de change. Quand t'es mĂȘme pas capable de partir en vacances Ă  l'extĂ©rieur du pays. Tu vois ce que je veux dire ? Qu'est-ce que ça m'a foutre ? VoilĂ , donc, aujourd'hui, c'est pareil. C'est exactement la mĂȘme chose. Si on nous baisse la TVA Ă  10%, qu'est-ce que tu penses qu'il va faire ? L'autre con, lĂ . La brutie. Mais il va augmenter autre chose. il va augmenter autre chose, comme il a toujours fait, comme ils ont toujours fait, comme ils font toujours. Donc Ă  un moment donnĂ©, foutez-nous la paix, on s'en fout, d'accord ? On s'en tape un peu le cul, laissez-nous tranquille, et voilĂ . D'accord ? Du coup, j'ai dĂ©bordĂ© grave. Le deuxiĂšme sujet, je ne sais pas si je vais le traiter du coup, parce que je me dis, ça va ĂȘtre court, 5 minutes. Mais juste une clĂ© d'accord, vite fait. Moi, si je devais remonter un salon, aujourd'hui, avec tout ce que je sais, si je devais remonter un salon, c'est ça le sujet que je voulais traiter. Je le traiterai encore mieux avec mes filles en zoom demain. Mais si je devais remonter un salon, premiĂšre piste que je vais vous donner, je ne verrai pas trop petit. Je sais, je passe du coca-l'Ăąne, mais je m'en fous. Je verrai grand. Je ne monterai plus un salon de 30 mĂštres carrĂ©s. Je ne rachĂšterai plus une clientĂšle. Je verrai grand directement. J'attendrai d'avoir suffisamment d'apports pour pouvoir m'acheter un grand local. Et dĂ©velopper une belle structure. Je mettrai tout de suite une image de marque en place. Je ne ferai pas les choses en bricolant. Je prendrai tout de suite une gamme de produits qui se vend. Je prendrai tout de suite le cap sur mes rĂ©seaux sociaux. Je ferai tout de suite de la publicitĂ© pour mon entreprise. J'aurai tout de suite un budget marketing allouĂ© Ă  la publicitĂ© de mon entreprise, Ă  l'image de marque, au site internet, etc. Je ne bricolerai pas. Je prendrai tout de suite quelqu'un pour me faire un salon qui ressemble Ă  l'image de marque que je veux donner. Je mettrai tout de suite des prix qui sont ajustĂ©s avec mon service. Je ferai tout de suite de la formation avec mes employĂ©s. Je mettrai tout de suite les billes Ă  l'intĂ©rieur. Et j'Ă©viterai de me payer le plus possible un gros montant pour pouvoir avoir le plus de trĂ©sorerie possible. Pour pouvoir en fait me dĂ©gager un salon qui a trois mois de trĂ©sorerie et qui aurait la possibilitĂ© de faire des investissements rĂ©guliĂšrement. Le problĂšme en fait aujourd'hui, c'est que... On ne budgete rien. Et la TVA en est un exemple. Si vous avez des difficultĂ©s, c'est parce que vous avez mis des mauvaises stratĂ©gies Ă  l'intĂ©rieur. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre clientĂšle. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre image de marque. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre capacitĂ© Ă  « je ne ferai pas d'enfant et je ne ferai pas d'homme » . je ferai un salon en fait pour femmes je ferai un salon haut de gamme je propose je proposerai des des prestations dĂ©jĂ  haut de gamme je me positionnerai en fait dĂ©jĂ  dans du haut de gamme je prendrai pas n'importe quel local je me mettrai pas n'importe oĂč Qu'est-ce que je ferai ? J'embaucherai des gens qui sont dĂ©jĂ  ultra qualifiĂ©s sans avoir besoin de les former. Des gens qui sont dĂ©jĂ  des top 1 et je les rĂ©munĂ©rerai en ce sens. Vraiment. Je monterai un salon qui soit viable. Qui soit viable tout de suite. Je ne prendrai pas de Jeannette et de Clotilde. Je ferai un salon dĂ©jĂ  Ă  mon image, Ă  l'image que je veux transporter, Ă  l'image que je veux ĂȘtre, Ă  la personne que je veux devenir et pas Ă  la personne que je suis aujourd'hui. mais Ă  la personne que je serai dans 10 ans, en fait. Et je crĂ©erai mon salon de cette façon. Si je devais tout recommencer Ă  zĂ©ro, je mettrais une image vraiment extrĂȘmement impactante dans mon entreprise. Ça serait ça, en fait, le deal. Ça serait ça, le deal. VoilĂ . Et pourquoi je me suis posĂ© cette question-lĂ  ? Parce que je me dis, on fait des erreurs. Moi, j'en ai montĂ© quatre des salons. Quatre. Et je me dis, dans les quatre, premier salon trop petit, premier salon reprise de clientĂšle, premier salon devoir en fait ramener une clientĂšle, ramener une clientĂšle parce que la clientĂšle qui est prĂ©sente ne me correspond pas. Beaucoup d'Ă©nergie, beaucoup de temps, beaucoup d'argent pour rien. Ça, c'est la premiĂšre chose. DeuxiĂšme salon, reprise d'un salon, dans un quartier bof, d'accord ? Beaucoup de travail, beaucoup de temps, beaucoup d'Ă©nergie, dans un petit local, dans un quartier oĂč il faut faire venir la clientĂšle. Alors tu ne payes pas cher de loyer, mais il faut faire venir la clientĂšle. Difficile. Beaucoup d'Ă©nergie, beaucoup de temps. TroisiĂšme salon, lĂ  on commence, lĂ  on parle, lĂ  on commence Ă  parler. employĂ©, superficie, localisation. C'est lĂ  que j'ai commencĂ© Ă  comprendre en fait que l'Ă©nergie que tu mets Ă  construire quelque chose, Ă  lui donner de la valeur, Ă  le dĂ©velopper en fait, Ă  l'image que tu veux qu'il soit, c'est lĂ  en fait l'erreur. L'Ă©nergie, elle doit ĂȘtre faite avant. Elle doit ĂȘtre mise en place avant, quand tu es dedans. C'est beaucoup plus dur de changer les choses. C'est beaucoup plus dur de convertir ta clientĂšle. C'est beaucoup plus dur de mettre tes prix en place. Si jamais je devais recommencer Ă  zĂ©ro, c'est ce que je ferais. J'Ă©croulerais tout comme c'est mon habitude. Et je mettrais des prix Ă  la hauteur. je mettrai en fait un look de salon Ă  la hauteur. Je me positionnerai directement en haut de gamme. Je ne me mĂȘme planterai pas n'importe oĂč. Je verrai en fait vraiment, je regarderai Ă  l'extĂ©rieur, voir le potentiel avant de m'engager dans quelque chose. Je recruterai une clientĂšle qui corresponde directement Ă  ce que je veux. j'aurais en fait clairement une ambition diffĂ©rente. Vous comprenez le deal. Et c'est ce que je fais avec mes clients en coaching. Je les amĂšne dans cette direction-lĂ . C'est plus compliquĂ© quand ça fait longtemps que tu diriges ton salon. Mais ce n'est pas impossible. Au contraire, c'est tout Ă  fait possible. Parce que, en fait, j'ai justement, et je rebondis sur le sujet que j'ai dit tout Ă  l'heure. C'est parce que j'ai Ă©migrĂ© partout, c'est parce que j'ai travaillĂ© partout, que je suis capable aujourd'hui d'avoir une vision d'ensemble de ce qui marche et de ce qui ne marche pas. J'ai une belle vision de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas. J'ai justement en fait un esprit ouvert et pas Ă©triquĂ© comme Clotilde qui m'insulte parce que je suis expatriĂ©e. C'est parce que je suis expatriĂ©e que je suis efficace. C'est parce que j'ai une vue d'aigle que je suis efficace. C'est parce que je n'ai pas la tĂȘte dans le guidon que je suis efficace. C'est parce que je travaille tous les jours avec des salons que je suis efficace. C'est parce que je connais parfaitement en fait la lĂ©gislation des impĂŽts que je suis efficace. C'est parce que je sais contourner le systĂšme que je suis efficace. C'est parce que je connais parfaitement les rĂšgles du jeu que je suis efficace. C'est parce que j'ai vĂ©cu en fait dans le systĂšme amĂ©ricain que je suis efficace. Tu comprends ? Alors ferme ta gueule Clotilde. Et sors de ta merde. Parce qu'Ă  mon avis ton cul, il est trop plongĂ© dedans. pour que tu aies une vision d'ensemble et que tu puisses comprendre rĂ©ellement qu'est-ce que veut dire l'expatriation avec la galĂšre, avec le manque de fric, avec le manque d'amis, le fait que mon mari ne parle pas la langue, le fait que mes enfants ne parlent pas la langue, le fait que mon fils ait 13 ans et qu'il ait beaucoup plus d'ambition que toi, espĂšce de conne, parce qu'il va Ă  l'Ă©cole et qu'il ne parle pas la langue, mais qu'il y va quand mĂȘme et qu'il ne se plaint pas. Tu vois ? Donc, lĂ -dessus... sur ces belles paroles. À toutes celles qui suivent ce podcast, un immense merci. C'est la journĂ©e des Ă©motions. Aujourd'hui, j'ai une chance inouĂŻe. InouĂŻ, je reçois des messages aujourd'hui, ça n'a pas de sens, de mes clientes qui me remercient. Mais c'est moi qui vous remercie, mes filles. C'est moi qui vous dis merci parce que sans vous, mon systĂšme n'existe pas. Sans vous, on ne rĂ©volutionne pas un mĂ©tier. Sans vous, je ne suis personne. Sans vous, je n'ai rien. Avec vous, on est plus forte. À un, on va... On chemine. Mais il y a plusieurs, on dĂ©fonce. Tu vois ce que je veux dire ? On dĂ©fonce. Et lĂ , on dĂ©fonce. On dĂ©fonce un systĂšme, on dĂ©fonce des rĂšgles, on dĂ©fonce des croyances, on dĂ©fonce un mĂ©tier. Et je suis fiĂšre de ça. Je suis tellement fiĂšre de ça. Je suis fiĂšre d'avoir créé ce systĂšme. Je suis fiĂšre d'avoir... d'ĂȘtre suivie, d'avoir la confiance. Je suis fiĂšre, en fait, d'avoir des collaborateurs qui sont avec moi pour Cancun aussi. qui sont des machines de guerre, et que j'aime Ă©normĂ©ment. Je suis fiĂšre, en fait, de tout ça. Je n'ai pas d'autre mot que merci. Merci de m'Ă©couter. Merci de me faire vivre. Merci de faire vivre ce projet, ces projets. Merci de toute l'affection que vous me portez. Et croyez-moi, je vous aime aussi Ă©normĂ©ment. Merci Ă  John du Titanic. Merci Ă  tous. De s'ĂȘtre ancrĂ©e maladroitement et de m'avoir laissĂ©e tomber. J'en ai rien Ă  foutre et je te dĂ©teste autant que tu me dĂ©testes. VoilĂ . Et je t'aime autant que tu m'aimes. Et je t'adore autant que tu as pu me faire grandir. Donc lĂ -dessus, un grand merci. Vraiment. Je suis fiĂšre. C'est vraiment le mot. C'est vraiment le mot. Je suis fiĂšre. Je suis fiĂšre de ça. Je suis fiĂšre de ce chemin, je suis fiĂšre de cette vie, je suis fiĂšre de ce pomme qu'on donne, je suis fiĂšre de mon verbe, je suis fiĂšre de parler fort, je suis fiĂšre de dire les bons mots, je suis fiĂšre d'ĂȘtre moi. Je suis fiĂšre d'avoir de l'amour dans le cƓur autant que je peux avoir de la haine dans tout ce que j'ai pu recevoir et qui m'a portĂ©. Je suis fiĂšre de pouvoir dire je te pardonne parce que j'ai la grandeur d'esprit de pouvoir le faire. Je suis fiĂšre de tout ça. VoilĂ . Alors, un grand merci. Abonnez-vous pour plus de... Plus de punchlines, si vous voulez. Mais en attendant, tous ceux qui m'Ă©coutent, un immense merci pour toutes celles qui sont dans mon organisation des Lyonnes. Un immense merci. Un grand merci. On dirait qu'on me remet un prix. Un merci Ă  mon mari. Je tiens Ă  remercier mon mari qui me porte et me soutient chaque jour. Mes enfants qui rentrent dans mes conneries. Vous avez dĂ» sĂ»rement voir le rĂ©el qui va sortir lĂ  Ă  15h, mais qui sera sorti quand vous allez Ă©couter. Un grand merci Ă  tout le monde. Parce que sans vous, je n'existe pas. Alors, merci. Merci.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté. Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous trÚs vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

Description

đŸŽ™ïž Épisode coup de gueule, coup de cƓur, coup de gĂ©nie.

Aujourd’hui, je t’embarque dans un Ă©pisode sans filtre, sans montage, et sans langue de bois. Spoiler : j’en ai rien Ă  battre de la perfection, des critiques gratuites, et de Clotilde, l’auto-proclamĂ©e experte en TVA Ă  10% (aka Labrador Ă  trois pattes en fin de vie).

Je parle d’expatriation, de libertĂ©, de business, de choix de vie forts
 et je dĂ©fonce quelques idĂ©es reçues en bonus.

Tu veux savoir comment je monterais un salon aujourd’hui avec ce que je sais ? Je te dis tout. Cash. StratĂ©giquement. Puissamment.

đŸ’„ Cet Ă©pisode, c’est une masterclass de feu en version sauvage.

Pas besoin de gants, j’ai les mots. Et toi, t’as les oreilles. PrĂ©pare-toi Ă  ĂȘtre secouĂ©e (et inspirĂ©e).


🔁 À partager si t’en as marre des discours tiùdes.

đŸ“Č Abonne-toi si t’aimes quand ça dĂ©mĂ©nage dans ton casque.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ron. Hello, hello tout le monde, j'espĂšre que vous allez bien, que vous ĂȘtes en forme. Aujourd'hui, on se retrouve donc pour cet Ă©pisode du podcast. Je suis hyper en avance dans mon horaire, je me fais halluciner sa mĂšre. Il est 9h10, j'ai travaillĂ©, j'ai commencĂ© Ă  travailler ce matin Ă  8h, il est 9h10. Ça veut dire que je vais enregistrer le podcast de 9h10, aller Ă  Ă  peu prĂšs 9h40, et que, ensuite de ça, je vais le monter. Je vais avoir fini de travailler Ă  10h. Mais c'est un truc de sa mĂšre. Parce que, normalement, le dimanche, je finis de travailler Ă  13h. Mais lĂ , comme vous avez changĂ© d'heure, pardon, un petit ok qui passe comme ça, comme vous avez changĂ© d'heure... Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que j'ai commencĂ© Ă  travailler une heure avant vous. Une heure avant. Donc voilĂ . Moi, j'adore travailler le dimanche matin. Tout le monde dort chez moi. Il n'y a pas de bruit. C'est le calme total. Et du coup, en fait, je vais avoir fini de travailler. Ils vont Ă  peine se lever, tranquilles. Je vais faire... un brin de mĂ©nage. Je vous raconte ma vie, vous n'en avez rien Ă  pĂ©ter, mais enfin, je le fais quand mĂȘme. Je vais faire un brin de mĂ©nage et ensuite, je vais avoir l'aprĂšs-midi de libre. VoilĂ . Libre. LibĂ©rĂ©. VoilĂ . Ça va ĂȘtre ça. Ça va ĂȘtre ça mon aprĂšs-midi. Donc, je vais peut-ĂȘtre... Je ne sais pas. Je ne sais pas. Qu'est-ce que je vais faire ? Je ne sais pas. Je ne sais pas. Il y a deux sujets que je voulais aborder. Un sujet... Un sujet... que j'ai dĂ©jĂ  abordĂ©, mais qu'on m'a renvoyĂ© en pleine face cette semaine, plus un autre. Donc, vu que je n'ai aucune interaction avec vous lĂ , du coup, je vais aborder les deux sujets, mĂȘme si vous n'en avez rien Ă  foutre. Pardon, pardon, pardon. Donc voilĂ , c'est un peu mon truc. Je ne sais pas si vous aimez bien le... Je pense que je vais aller m'acheter un micro cet aprĂšs-midi. Ça va m'Ă©viter lĂ  d'avoir un son approximatif. Je ne sais pas si vous entendez bien. Je suis avec le micro de mon iPhone. Donc j'espĂšre que ça fait bien. Je vais réécouter ou pas. Est-ce que je vais en prendre conscience Ă  un moment donnĂ© ? Est-ce que ça va changer ma façon de travailler ? Je ne sais pas. Je n'en suis pas sĂ»re. Parce qu'en fait, moi, je vais vous apprendre un truc hyper important sur ma personnalitĂ©. c'est qu'en fait, le regard des autres, je m'en cuis le steak, mais vraiment, je m'en cuis l'aile, mais vĂ©ridique. Et la perfection aussi, je m'en cuis l'aile, mais la cuisse mĂȘme. Tu vois, je m'en cuis la cuisse, mais vraiment. Et les critiques aussi, tu vois, genre ça, c'est vraiment le truc. Tu vois, tu peux me dire, ouais, mais ça serait mieux si tu fais ça ou ça. Je m'en branle, en fait. Mais total. Mais en fait, mais vraiment. Je m'en fous total. Je n'en ai rien Ă  foutre. Pourquoi ? Parce que gĂ©nĂ©ralement, tu es critiquĂ© par des gens qui ne font pas. Tu es critiquĂ© par des gens qui font moins. Tu es critiquĂ© par des gens qui ne savent pas. Tu es critiquĂ© par des gens qui ne connaissent pas ça. Tu vois ? Donc, en fait, quand j'y pense, je me dis « fuck » . que je m'en fous en fait. Je m'en tape le cul. VoilĂ . C'est pas trĂšs poli. Je vous prie de le croire. Mais au final, en fait, je m'en cuis la raie. Au dĂ©but, quand j'ai appuyĂ© sur play, je me suis dit, est-ce que je suis dans des bonnes conditions ? En fait, je ne suis jamais dans des bonnes conditions pour enregistrer. J'ai toujours un million de trucs dans la tĂȘte et tout. mais c'est en fait le fait d'enregistrer qui me pose est-ce que le scĂ©nario est Ă©crit Ă  l'avance vraiment pas est-ce que je sais ce que je vais dire Ă  l'avance pas du tout j'ai juste un sujet vaguement dans la tĂȘte pour ensuite aprĂšs dĂ©boucher sur un truc peut-ĂȘtre et tout tu vois genre donc si c'est bien tant mieux si c'est pas bien je ferai mieux la prochaine fois tu vois ce que je veux dire je ferai mieux la prochaine parce qu'en fait j'ai ouf consigne personnelle de ne pas refaire et refaire et refaire, parce que ça me saoule, voilĂ , tout simplement, parce que t'es pas dans la mĂȘme vibe, parce que tu peux pas avoir les mĂȘmes punchlines, parce que ça peut pas ĂȘtre bien, en fait, de reprendre un truc. Je sais pas comment font les acteurs, honnĂȘtement. Pour refaire et refaire et refaire. Moi, je ne serais vraiment pas capable. Je ne peux pas, en fait. Je ne peux pas avoir la mĂȘme intensitĂ©. Je ne peux pas. Alors, le rĂ©alisateur, Ă  un moment donnĂ©, je dirais, Ă©coute-moi bien, Johnny. Si tu n'aimes pas ce que j'ai fait, Ă©coute. D'accord ? Éventuellement, voilĂ . D'accord ? Tu vas prendre ce que tu as. Tu vas prendre ce que tu as et tu vas composer avec. VoilĂ , ça, c'est Julie VĂ©ran, ça, un peu. Donc, voilĂ . Donc, aprĂšs cette introduction dont tout le monde se branle, j'ai dĂ©cidĂ© de traiter d'avoir un sujet. Un sujet qui m'aura fait rĂ©agir, mais pas tellement pour le sujet, parce que vous connaissez mon point de vue, la TVA dit pour ça, blablabla. Ça, c'est vraiment le genre de truc, le genre de bĂȘtise qui fait parler avec un fond qui ressemble en fait Ă  un cri de baleine. Tu vois, genre, je ne sais pas si vous avez dĂ©jĂ  entendu un cri de baleine. Je ne pourrais pas vous faire le cri de baleine, mais c'est comme un son vide. C'est sans rien. J'en ai pas lĂ , d'exemple, de cri de baleine. Je sais pas si je serais capable d'incorporer un cri de baleine, lĂ . Je sais pas, je vais essayer, peut-ĂȘtre. Si je suis capable de vous mettre un cri de baleine, que vous puissiez vous rendre compte du vide intersidĂ©ral que ça produit. En fait, t'as l'impression que t'es dans le vide. Eh ben, c'est ça, un cri de baleine. Donc... Je ne reviendrai pas sur la TVA Ă  10%. J'ai dĂ©jĂ  fait un Ă©pisode de podcast lĂ -dessus. Ça ne sert Ă  rien. Si tu n'es pas capable de gĂ©rer une TVA Ă  20%, ne gĂšre pas d'entreprise. D'accord ? Mais c'est les critiques qui se sont rapportĂ©es Ă  mon intervention parce que je fais toujours des interventions assez clash. Et lĂ , en fait, c'est la critique qui s'est accompagnĂ©e de ça. Et en fait, la critique qui a Ă©tĂ© faite, c'est de toute façon venant d'une expatriĂ©e. Ha Genre. Et lĂ -dessus, Clotilde, j'avais envie de rĂ©pondre, tu vois. J'avais envie de te dire de te faire enculer, mais je ne l'ai pas dit. Tu vois ? Je ne l'ai pas dit parce que ça m'a quand mĂȘme un petit peu effleurĂ© l'esprit. Je me suis dit, bon, il va falloir quand mĂȘme qu'on remette Clotilde Ă  sa place, qu'on lui demande d'aller se faire foutre. Mais en fait, j'ai voulu ĂȘtre beaucoup plus constructif que ça. Je l'ai traitĂ© de Labrador Ă  l'agonie Ă  trois pattes. De Yen et de... C'est une tentative dĂ©sespĂ©rĂ©e, en fait. D'abord, un argument qui ressemble Ă  un argument, alors qu'en fait, au final, ça n'est pas un, parce qu'en fait, la rĂ©alitĂ© des uns et la rĂ©alitĂ© des autres n'est pas discutable. Alors lĂ , elle me dit, Janine me dit... Oui, mais tu n'as plus la mĂȘme rĂ©alitĂ©. Soit tu restes lĂ  oĂč tu es, soit tu reviens en France, en fait, et tu pourras te permettre de faire dĂ©bat. Je serais tentĂ©e de te dire de fermer ta gueule. Parce que rien que ça, en fait, je n'Ă©tais pas partie. Mais sans dĂ©conner, en fait, Ă  chaque fois, je me demande, je me dis, quelle est la punchline que je vais pouvoir dire ? Parce que lĂ , franchement, aujourd'hui, ça va, tu vois. Je n'ai pas besoin d'insulter quelqu'un. Je me sens quand mĂȘme plutĂŽt bien dans mon dimanche. Donc, je me dis, je n'ai pas besoin de rentrer en conflit. Puis lĂ , je parle du sujet et lĂ , ça part en couillard. Donc lĂ , en fait, moi, c'est ça. En fait, Julie VĂ©ran, en japonais, ça veut dire spontanĂ©itĂ©. Ça veut dire qu'en fait... Si tu essaies de prĂ©parer un truc avec moi, essaye d'avoir les nerfs bien accrochĂ©s parce que ça se peut que tu perdes le nord, le sud, l'est et l'ouest. Parce qu'en fait, c'est ça. Donc, j'ai envie de rĂ©pondre Ă  ça si ça ne vous dĂ©range pas. J'ai envie de vous donner mon point de vue par rapport Ă  ça. Parce que ça m'a... pas touchĂ© parce qu'aujourd'hui je pense que je suis intouchable je suis pare-balle en fait que la mĂ©chancetĂ© des gens aujourd'hui ne m'impressionne plus ou ne m'effraie plus d'accord Nota Bene Ă  la meuf en fait qui se dit ancrĂ©e dans l'univers et qui finalement coule comme le Titanic et qui en fait se dit J'en ai plus rien Ă  foutre et qui finalement est accrochĂ© Ă  Testory H24. C'est juste un autre abonnĂ©, je ne dĂ©velopperai pas. Le Titanic aussi, il pensait qu'il Ă©tait ancrĂ©. Il a mal fini, en tout cas. Bon, bref. Donc je vais rĂ©pondre Ă  ça, rapidement, ou pas. ou avec des mots ou pas. Comme vous le savez, en fait, moi, j'ai vĂ©cu dans deux pays bien distincts, bien trois pays, en fait, parce que si je compte la France, d'accord. Donc, la France, avec des avantages sociaux, avec des routes bien droites, avec des hĂŽpitaux pleins de mĂ©decins, avec plein, plein de mĂ©decins. avec des Ă©coles publiques, avec une cantine scolaire, avec des gens qui ramassent les dĂ©chets dans la rue, avec une mairie, des dossiers administratifs, avec des impĂŽts, avec l'URSSAF, avec le RSI, avec la TVA, avec tout ça. D'accord ? Mon point de vue Ă  moi. Premier point de vue que j'ai. D'accord ? premiĂšre chose, si t'es pas content de ton sort, s'il y a quelque chose qui ne te convient pas, plutĂŽt que de revendiquer en fait et de faire chier le peuple, casse-toi. Tu vois ce que je veux dire ? Casse-toi. Moi, c'est la premiĂšre chose qu'on m'a dit et c'est la premiĂšre chose que j'ai fait. Si je ne suis pas content de mon sort, s'il y a quelque chose qui me dĂ©plait, s'il y a quelque chose qui m'agresse, voyez ce que je veux dire ? Agressif, agressant, qui ne me convient pas. Je me suis cassĂ©e. Tu vois ce que je veux dire ? Je n'ai pas polĂ©miquĂ© pendant trois plombes. Je me suis cassĂ©e en 2016. Les attentats venaient d'avoir lieu. On Ă©tait dans une pĂ©riode de sĂ©curitĂ©, d'insĂ©curitĂ©, qui Ă©tait plutĂŽt, on va dire, coupe-gorge. Je venais de me faire agresser dans mon entreprise. Je n'avais plus confiance en mon pays. Je n'avais plus confiance en la justice, puisque les personnes qui m'ont agressĂ©e ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©es. instantanĂ©ment en fait, sans que pour autant il n'ait Ă  se prĂ©valoir d'aucune sanction que ce soit, parce qu'on n'Ă©tait pas mort, d'accord ? Je vois des femmes se faire taper sur la gueule, je vois des femmes mourir, je vois des enfants mourir, je vois des enfants se faire agresser. Ce n'est pas mon pays ça, ce n'est pas ce que je veux moi. Ce n'est pas pour ça que j'ai grandi, ce n'est pas pour ça que je donne mon argent. Vous comprenez ce que je veux dire ? Donc si jamais en fait... t'es pas content de ton sort. Quoi qu'il arrive, et personne te jugera, ou trĂšs peu, ou Clotilde, tu vois le labrador Ă  trois pattes lĂ , qui va te juger en te disant « Ta gueule, va voter Ă  gauche et fais-nous foutre la pĂ©tite. » Et pas pour autant que je vote Ă  droite, ou pas pour autant que ci, que lĂ , mais Ă  un moment donnĂ©, les utopistes de la vie, si vous croyez que au fur et Ă  mesure du temps, Le fait d'avoir divisĂ© votre salaire en 15 pour aller donner des prestations sociales Ă  Claudette, j'ai cherchĂ© un mot parce que je me suis un peu perdue, pour que Claudette puisse vivre paisiblement sans bosser et que depuis les annĂ©es 80, on donne des avantages sociaux Ă  Claudette, d'accord ? Pour qu'elle puisse vivre paisiblement. Alors que nous, bande de connards qui travaillons en fait... et qui avons une entreprise, on se fait chier Ă  payer, si jamais Ă  un moment donnĂ© vous en avez assez, barrez-vous. VoilĂ , barrez-vous. Mais ne venez pas agresser celui qui l'a fait, celui qui s'est barrĂ©, celui qui a pris sa chance, en fait, mĂȘme pas sa chance, qui a tentĂ© sa chance. Parce que ce n'est pas facile de se barrer. Ce n'est pas facile en fait de s'expatrier. Ce n'est pas facile de clairement recommencer tout Ă  zĂ©ro quelque part ailleurs. avec une lĂ©gislation ou une vie diffĂ©rente. D'accord ? Donc, dĂ©jĂ , premiĂšre chose. Ça, lĂ , c'est l'adage. Ça, c'est l'adage des couilles molles. VoilĂ , dĂ©jĂ , critiquer quelqu'un, en fait. Moi, j'ai vĂ©cu en France, hein, 32 ans. 32 ans oĂč je me suis fait agresser dans le mĂ©tro quand j'Ă©tais enceinte. OĂč je me suis fait agresser dans mon entreprise. OĂč je me suis fait voler mon autoradio. Ou, qu'est-ce que je voulais, qu'est-ce que j'ai dit, qu'est-ce qui m'est arrivĂ© encore d'autre ? Ou, mes enfants se sont fait agresser. Ou, mon fils s'est fait intimider Ă  l'Ă©cole parce qu'il Ă©tait effimĂ©. Ou, tu te fais traiter comme un chien, en fait. Ou, j'ai vu une de mes amies qui n'a pas voulu rĂ©pondre aux avances d'un connard. Elle s'est pris une mandale dans la tronche devant mes yeux alors que j'Ă©tais en scĂšne de mon fils. J'ai vu des gens se faire agresser. J'ai vu plein de trucs. D'accord ? Donc, moi, je me suis dit... C'est pas mon pays ça, c'est pas ce que je veux, c'est pas ce que je veux pour mes enfants. Donc on a fait ce choix, j'espĂšre que ça va mieux marcher, je m'excuse, j'ai changĂ© de micro puisque mon tĂ©lĂ©phone a dĂ©cidĂ© que de toute maniĂšre il n'en avait plus rien Ă  foutre de ce que j'avais racontĂ©. Donc j'ai changĂ© de micro. Donc j'ai dĂ©cidĂ© de partir en connaissance de cause, d'accord ? Pas parce que je fuyais le systĂšme fiscal, pas parce que je voulais pas payer d'impĂŽts, pas parce que je ne... Je me sentais plus maligne que les autres. J'ai pris la dĂ©cision en 2016. Ça fait 9 ans. D'accord ? 9 ans. 9 ans. Et en fait, ça a Ă©tĂ© la mĂȘme chose avec le QuĂ©bec. Quand le QuĂ©bec a commencĂ© Ă  ne plus me convenir, parce que pendant le Covid, les rĂšgles, les lois, les machins m'ont fait chier, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai dĂ©cidĂ© d'aller ailleurs. VoilĂ . pas pour des raisons fiscales de la mĂȘme maniĂšre, mais pour des raisons de qualitĂ© de vie. Donc, ça n'a rien Ă  voir. Et j'ai tout autant de charges fiscales que n'importe qui. Je gĂšre une entreprise avec des impĂŽts, des ci, des lĂ . Et voilĂ , clairement. Donc, Ă  un moment donnĂ©, tu ne vas pas venir me reprocher d'avoir choisi d'avoir une qualitĂ© de vie et de pouvoir me dire que si jamais j'ai quelque chose qui me dĂ©plait, je me casse. VoilĂ . Je travaille aujourd'hui avec des entreprises françaises, je connais parfaitement la loi fiscale, mais je sais aussi qu'en France, t'as l'hĂŽpital, t'as les routes, t'as les Ă©coles, t'as la cantine, t'as les APL, t'as le RSA, t'as plein de trucs. Donc Ă  un moment donnĂ© en fait, je te le dis trĂšs sincĂšrement Clotilde, Ă  un moment donnĂ© en fait, avant d'ouvrir ta gueule, voilĂ , et de dire oui mais tu supportes... pas les charges françaises donc je serai toi je la fermerai en fait je t'explique au quĂ©bec quand j'ai travaillĂ© au quĂ©bec quand tu es immigrĂ© parce qu'il faut quand mĂȘme que je le dise parce qu'il y en a beaucoup qui se disent ouais mais non mais lĂ  donc il faut quand mĂȘme que je le dise 18 mois sans prestations pour les enfants d'accord premiĂšre chose ensuite Pas d'accĂšs Ă  l'assurance mĂ©dicaments. Donc, si jamais il y a une maladie, quel que ce soit, je devais payer mes mĂ©dicaments Ă  100% sans remboursement. D'accord ? Pas de remboursement pour le mĂ©decin non plus. D'accord ? Parce que pas de mĂ©decin de famille. Donc, tu payes ta consultation mĂ©dicale. D'accord ? Tu as une carte RAMQ, machin, mais qui te donne trĂšs peu d'avantages, sauf l'hĂŽpital qui Ă©tait pris en charge. D'accord ? Donc, ça, c'est quelque chose. Ensuite, autre chose. Pas de cantine scolaire dans n'importe quel Ă©tablissement que ce soit. Donc tu fais la bouffe de tes gosses tous les soirs en te demandant en fait qu'est-ce qu'ils vont bouffer. En mettant en fait de la bouffe dans une boĂźte Ă  lunch avec un bloc de glace pour que la bouffe ne rĂ©chauffe pas. Si tu leur mets en fait des produits laitiers, des trucs comme ça, ça se rĂ©chauffe au micro-ondes, tant mieux. Et voilĂ , au Mexique, il n'y a pas de micro-ondes, il n'y a pas de cantine. Donc je lui mets des barres de cĂ©rĂ©ales et il mange le... l'aprĂšs-midi Ă  15 heures quand ils reviennent de l'Ă©cole. Tu vois dĂ©jĂ  le bail ou pas ? Ensuite, au QuĂ©bec, pas de route Ă  proprement parler comme en France. C'est-Ă -dire que tout est d'État. Moi, je suis pour la privatisation. Tu sais pourquoi ? Parce que quand tu payes un truc, au moins, tu as un service qui est rattachĂ© Ă  ça. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que les autoroutes au QuĂ©bec ne sont pas payantes. Elles sont gratuites. Mais... je ne te dis pas l'Ă©tat des routes, cher ami. Ce n'est mĂȘme pas des nids de poules, c'est des nids de dinosaures. DĂ©jĂ , tu vois, un truc de ouf. Il n'y a pas d'Ă©clairage public sur les routes. Donc, ça veut dire que tu roules dans le noir, tu vois. Pour avoir un rendez-vous avec un mĂ©decin, il faut que tu aies un mĂ©decin de famille. Un mĂ©decin de famille, ça te met peut-ĂȘtre des fois un an avant d'avoir un mĂ©decin de famille. Alors lĂ , tu vas me dire, tu vas Ă  l'hĂŽpital alors. Tu ne vas pas Ă  l'hĂŽpital pour une angine, mais tu peux aller dans le privĂ©. ça te coĂ»te 300 euros la consultation mĂ©dicale. LĂ , tu commences Ă  comprendre. Si tu vas Ă  l'hĂŽpital parce que tu es malade, tu en as pour 12 heures d'attente avant qu'on te prenne en charge. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Donc, Ă  un moment donnĂ©, ferme ta gueule et essaye de comprendre. Au QuĂ©bec, tu es taxĂ© sur les salaires, tu es taxĂ© sur le permis de conduire, tu es taxĂ© sur les plaques de ta voiture. T'es taxĂ© sur la bouteille de vin que tu veux acheter. T'es taxĂ© sur tout. Le QuĂ©bec est aussi taxĂ© que la France. D'accord ? Alors oui, tu ne payes pas du ressaf. Mais du coup, tu n'as aucun avantage social qui est rattachĂ© Ă  ça. Rien. Tu vois ce que je veux dire ? Tu te prends une assurance privĂ©e, tu te constitues ta retraite et tu fermes ta gueule. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Au Mexique, tu veux qu'on en parle ? Ah oui, et les commerces sont ouverts le dimanche. Tout est ouvert. Alors on dit oui, c'est merveilleux, c'est magnifique, c'est merveilleux, c'est super. Mais en mĂȘme temps, en fait, tu vis avec les consĂ©quences de ton choix. J'ai travaillĂ© le dimanche, j'ai travaillĂ© 7 jours sur 7. Je me suis... dĂ©menĂ© comme une dingue pour pouvoir en fait avoir de l'argent de mon travail tu vois ce que je veux dire donc dĂ©jĂ  premiĂšre chose ensuite ah oui alors la tva au mexique elle est moins elle est moins un peu moins de 16 16% ça c'est pour le mexique c'est la mĂȘme chose c'est le mĂȘme systĂšme que les Ă©tats unis tu payes ta consultation mĂ©dicale tu payes ton hĂŽpital tu payes ton assurance de santĂ© Parce qu'il n'y a rien. Il n'y a rien. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, ferme ta gueule Ă  un moment donnĂ©. Pourquoi ? Parce que tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne le sais pas. D'accord ? Donc, tu payes ton assurance santĂ© qui te coĂ»te une blinde. Tu payes ton permis aussi. Pareil. tout se paye en fait. En France, ce que vous avez oubliĂ©, ce que beaucoup ont oubliĂ©, c'est que vous ne payez pas en fait. Il y a beaucoup de services que vous ne payez pas. Il y a beaucoup de choses qui ne se payent pas, qui sont payĂ©es et prĂ©levĂ©es sur tes impĂŽts, mais pour lesquelles tu n'as aucune avance Ă  faire. Le mĂ©dical, le scolaire. Moi, mes enfants sont Ă  l'Ă©cole privĂ©e. D'accord ? Parce que l'Ă©cole publique, ça n'existe pas. D'accord ? Tu mets tes enfants dans le privĂ©. Tu payes. Donc, le scolaire, vous ne le payez pas. La cantine, ça vous coĂ»te 4 balles par repas. D'accord ? 4 balles. D'accord ? Donc, Ă  un moment donnĂ©, l'hĂŽpital, vous y allez. On vous demande votre carte vitale et votre mutuelle. C'est rĂ©glĂ©, ça s'arrĂȘte lĂ . D'accord ? La mutuelle, vous la payez grand max. Entre 100 et 150 euros par mois. Une assurance mĂ©dicale ici, c'est 1000 euros par mois. Par personne. Tu vois ce que je veux dire ou pas ? Donc dĂ©jĂ . Ensuite, oui on se plaint d'avoir des taxes. Oui c'est vrai qu'en France on est surtaxĂ©. Bien sĂ»r. Évidemment, je ne le nie pas. Mais... La TVA, c'est un impĂŽt qui est prĂ©levĂ© directement sur le prix que le consommateur paye. Est-ce que quand la TVA aura baissĂ© Ă  10%, vous serez capable de baisser votre prix de 10% ? Vous serez capable de contrebalancer ? Parce que le consommateur, qu'est-ce qu'il va penser lui ? Il va le voir Ă  la tĂ©lĂ©. Il va le voir Ă  la tĂ©lĂ©. Il va regarder en fait. Oh, les coiffeurs ont eu une baisse de TVA de 10%. Mais ces petits voleurs, ces petits tepus dĂ©forĂ©s ne nous ont pas baissĂ© le prix. Donc les gens en fait... Et on va crĂ©er un fossĂ© encore plus important avec les gens. Qu'est-ce que le... le fournisseur lui va faire ? Il va se dire, le coiffeur il a 10% qui lui rentre en plus dans les poches, on va augmenter nos prix. Qu'est-ce que va faire l'État ? Ah ben, le coiffeur est capable de payer 10% de plus. On va augmenter, je ne sais pas moi, le prix de l'essence, le prix de la matiĂšre premiĂšre, le prix de machin. On va augmenter quelque part. Il y a forcĂ©ment quelque chose qui va augmenter que vous n'aurez pas vu venir pour que le consommateur puisse venir chez vous. On va vous demander un effort de baisse de prix. pour que le consommateur puisse venir chez nous. Moi, je n'ai qu'une chose Ă  dire. Foutez-nous la paix. Foutez-nous la paix avec vos revendications Ă  la con. D'accord ? Et laissez-nous gĂ©rer tout seul. Parce que quand tu mets la lumiĂšre sur quelque chose, Mais c'est sĂ»r qu'il va y avoir quelque chose d'autre. C'est sĂ»r qu'on ne te donne pas pour te donner, mais on te donne pour te reprendre derriĂšre. Donc foutez-nous la paix. ArrĂȘtez de demander cette TVA Ă  10% bande de nases. Ça ne servira Ă  rien. Ça ne changera rien. Ça ne fera rien de plus. D'accord ? Rien. Rien du tout. Tu ne te souviens pas quand on est passĂ© Ă  l'euro ? Tu t'en souviens pas ? Moi, j'ai 41 ans, d'accord ? Donc, je m'en souviens trĂšs bien. Mon premier salaire, j'ai touchĂ© en francs, alors, pour te dire. Quand je dis ça, je me vois. Mais tu ne t'en souviens pas que la baguette, elle Ă©tait Ă  3 francs 80 et qu'aujourd'hui, elle est Ă  1 euro. Elle est au double. Tu vois ce que je veux dire ? Que 1 franc Ă©gale 1 euro aujourd'hui. Tu ne t'en souviens pas de ça ? Qu'on nous avait dit que ça serait merveilleux, formidable, extraordinaire, que ça nous enlĂšverait les taux de change, les machins. Mais qu'est-ce qu'on s'en branle ? Aujourd'hui, du taux de change. Quand t'es mĂȘme pas capable de partir en vacances Ă  l'extĂ©rieur du pays. Tu vois ce que je veux dire ? Qu'est-ce que ça m'a foutre ? VoilĂ , donc, aujourd'hui, c'est pareil. C'est exactement la mĂȘme chose. Si on nous baisse la TVA Ă  10%, qu'est-ce que tu penses qu'il va faire ? L'autre con, lĂ . La brutie. Mais il va augmenter autre chose. il va augmenter autre chose, comme il a toujours fait, comme ils ont toujours fait, comme ils font toujours. Donc Ă  un moment donnĂ©, foutez-nous la paix, on s'en fout, d'accord ? On s'en tape un peu le cul, laissez-nous tranquille, et voilĂ . D'accord ? Du coup, j'ai dĂ©bordĂ© grave. Le deuxiĂšme sujet, je ne sais pas si je vais le traiter du coup, parce que je me dis, ça va ĂȘtre court, 5 minutes. Mais juste une clĂ© d'accord, vite fait. Moi, si je devais remonter un salon, aujourd'hui, avec tout ce que je sais, si je devais remonter un salon, c'est ça le sujet que je voulais traiter. Je le traiterai encore mieux avec mes filles en zoom demain. Mais si je devais remonter un salon, premiĂšre piste que je vais vous donner, je ne verrai pas trop petit. Je sais, je passe du coca-l'Ăąne, mais je m'en fous. Je verrai grand. Je ne monterai plus un salon de 30 mĂštres carrĂ©s. Je ne rachĂšterai plus une clientĂšle. Je verrai grand directement. J'attendrai d'avoir suffisamment d'apports pour pouvoir m'acheter un grand local. Et dĂ©velopper une belle structure. Je mettrai tout de suite une image de marque en place. Je ne ferai pas les choses en bricolant. Je prendrai tout de suite une gamme de produits qui se vend. Je prendrai tout de suite le cap sur mes rĂ©seaux sociaux. Je ferai tout de suite de la publicitĂ© pour mon entreprise. J'aurai tout de suite un budget marketing allouĂ© Ă  la publicitĂ© de mon entreprise, Ă  l'image de marque, au site internet, etc. Je ne bricolerai pas. Je prendrai tout de suite quelqu'un pour me faire un salon qui ressemble Ă  l'image de marque que je veux donner. Je mettrai tout de suite des prix qui sont ajustĂ©s avec mon service. Je ferai tout de suite de la formation avec mes employĂ©s. Je mettrai tout de suite les billes Ă  l'intĂ©rieur. Et j'Ă©viterai de me payer le plus possible un gros montant pour pouvoir avoir le plus de trĂ©sorerie possible. Pour pouvoir en fait me dĂ©gager un salon qui a trois mois de trĂ©sorerie et qui aurait la possibilitĂ© de faire des investissements rĂ©guliĂšrement. Le problĂšme en fait aujourd'hui, c'est que... On ne budgete rien. Et la TVA en est un exemple. Si vous avez des difficultĂ©s, c'est parce que vous avez mis des mauvaises stratĂ©gies Ă  l'intĂ©rieur. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre clientĂšle. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre image de marque. Vous n'avez aucunement Ă©valuĂ© votre capacitĂ© Ă  « je ne ferai pas d'enfant et je ne ferai pas d'homme » . je ferai un salon en fait pour femmes je ferai un salon haut de gamme je propose je proposerai des des prestations dĂ©jĂ  haut de gamme je me positionnerai en fait dĂ©jĂ  dans du haut de gamme je prendrai pas n'importe quel local je me mettrai pas n'importe oĂč Qu'est-ce que je ferai ? J'embaucherai des gens qui sont dĂ©jĂ  ultra qualifiĂ©s sans avoir besoin de les former. Des gens qui sont dĂ©jĂ  des top 1 et je les rĂ©munĂ©rerai en ce sens. Vraiment. Je monterai un salon qui soit viable. Qui soit viable tout de suite. Je ne prendrai pas de Jeannette et de Clotilde. Je ferai un salon dĂ©jĂ  Ă  mon image, Ă  l'image que je veux transporter, Ă  l'image que je veux ĂȘtre, Ă  la personne que je veux devenir et pas Ă  la personne que je suis aujourd'hui. mais Ă  la personne que je serai dans 10 ans, en fait. Et je crĂ©erai mon salon de cette façon. Si je devais tout recommencer Ă  zĂ©ro, je mettrais une image vraiment extrĂȘmement impactante dans mon entreprise. Ça serait ça, en fait, le deal. Ça serait ça, le deal. VoilĂ . Et pourquoi je me suis posĂ© cette question-lĂ  ? Parce que je me dis, on fait des erreurs. Moi, j'en ai montĂ© quatre des salons. Quatre. Et je me dis, dans les quatre, premier salon trop petit, premier salon reprise de clientĂšle, premier salon devoir en fait ramener une clientĂšle, ramener une clientĂšle parce que la clientĂšle qui est prĂ©sente ne me correspond pas. Beaucoup d'Ă©nergie, beaucoup de temps, beaucoup d'argent pour rien. Ça, c'est la premiĂšre chose. DeuxiĂšme salon, reprise d'un salon, dans un quartier bof, d'accord ? Beaucoup de travail, beaucoup de temps, beaucoup d'Ă©nergie, dans un petit local, dans un quartier oĂč il faut faire venir la clientĂšle. Alors tu ne payes pas cher de loyer, mais il faut faire venir la clientĂšle. Difficile. Beaucoup d'Ă©nergie, beaucoup de temps. TroisiĂšme salon, lĂ  on commence, lĂ  on parle, lĂ  on commence Ă  parler. employĂ©, superficie, localisation. C'est lĂ  que j'ai commencĂ© Ă  comprendre en fait que l'Ă©nergie que tu mets Ă  construire quelque chose, Ă  lui donner de la valeur, Ă  le dĂ©velopper en fait, Ă  l'image que tu veux qu'il soit, c'est lĂ  en fait l'erreur. L'Ă©nergie, elle doit ĂȘtre faite avant. Elle doit ĂȘtre mise en place avant, quand tu es dedans. C'est beaucoup plus dur de changer les choses. C'est beaucoup plus dur de convertir ta clientĂšle. C'est beaucoup plus dur de mettre tes prix en place. Si jamais je devais recommencer Ă  zĂ©ro, c'est ce que je ferais. J'Ă©croulerais tout comme c'est mon habitude. Et je mettrais des prix Ă  la hauteur. je mettrai en fait un look de salon Ă  la hauteur. Je me positionnerai directement en haut de gamme. Je ne me mĂȘme planterai pas n'importe oĂč. Je verrai en fait vraiment, je regarderai Ă  l'extĂ©rieur, voir le potentiel avant de m'engager dans quelque chose. Je recruterai une clientĂšle qui corresponde directement Ă  ce que je veux. j'aurais en fait clairement une ambition diffĂ©rente. Vous comprenez le deal. Et c'est ce que je fais avec mes clients en coaching. Je les amĂšne dans cette direction-lĂ . C'est plus compliquĂ© quand ça fait longtemps que tu diriges ton salon. Mais ce n'est pas impossible. Au contraire, c'est tout Ă  fait possible. Parce que, en fait, j'ai justement, et je rebondis sur le sujet que j'ai dit tout Ă  l'heure. C'est parce que j'ai Ă©migrĂ© partout, c'est parce que j'ai travaillĂ© partout, que je suis capable aujourd'hui d'avoir une vision d'ensemble de ce qui marche et de ce qui ne marche pas. J'ai une belle vision de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas. J'ai justement en fait un esprit ouvert et pas Ă©triquĂ© comme Clotilde qui m'insulte parce que je suis expatriĂ©e. C'est parce que je suis expatriĂ©e que je suis efficace. C'est parce que j'ai une vue d'aigle que je suis efficace. C'est parce que je n'ai pas la tĂȘte dans le guidon que je suis efficace. C'est parce que je travaille tous les jours avec des salons que je suis efficace. C'est parce que je connais parfaitement en fait la lĂ©gislation des impĂŽts que je suis efficace. C'est parce que je sais contourner le systĂšme que je suis efficace. C'est parce que je connais parfaitement les rĂšgles du jeu que je suis efficace. C'est parce que j'ai vĂ©cu en fait dans le systĂšme amĂ©ricain que je suis efficace. Tu comprends ? Alors ferme ta gueule Clotilde. Et sors de ta merde. Parce qu'Ă  mon avis ton cul, il est trop plongĂ© dedans. pour que tu aies une vision d'ensemble et que tu puisses comprendre rĂ©ellement qu'est-ce que veut dire l'expatriation avec la galĂšre, avec le manque de fric, avec le manque d'amis, le fait que mon mari ne parle pas la langue, le fait que mes enfants ne parlent pas la langue, le fait que mon fils ait 13 ans et qu'il ait beaucoup plus d'ambition que toi, espĂšce de conne, parce qu'il va Ă  l'Ă©cole et qu'il ne parle pas la langue, mais qu'il y va quand mĂȘme et qu'il ne se plaint pas. Tu vois ? Donc, lĂ -dessus... sur ces belles paroles. À toutes celles qui suivent ce podcast, un immense merci. C'est la journĂ©e des Ă©motions. Aujourd'hui, j'ai une chance inouĂŻe. InouĂŻ, je reçois des messages aujourd'hui, ça n'a pas de sens, de mes clientes qui me remercient. Mais c'est moi qui vous remercie, mes filles. C'est moi qui vous dis merci parce que sans vous, mon systĂšme n'existe pas. Sans vous, on ne rĂ©volutionne pas un mĂ©tier. Sans vous, je ne suis personne. Sans vous, je n'ai rien. Avec vous, on est plus forte. À un, on va... On chemine. Mais il y a plusieurs, on dĂ©fonce. Tu vois ce que je veux dire ? On dĂ©fonce. Et lĂ , on dĂ©fonce. On dĂ©fonce un systĂšme, on dĂ©fonce des rĂšgles, on dĂ©fonce des croyances, on dĂ©fonce un mĂ©tier. Et je suis fiĂšre de ça. Je suis tellement fiĂšre de ça. Je suis fiĂšre d'avoir créé ce systĂšme. Je suis fiĂšre d'avoir... d'ĂȘtre suivie, d'avoir la confiance. Je suis fiĂšre, en fait, d'avoir des collaborateurs qui sont avec moi pour Cancun aussi. qui sont des machines de guerre, et que j'aime Ă©normĂ©ment. Je suis fiĂšre, en fait, de tout ça. Je n'ai pas d'autre mot que merci. Merci de m'Ă©couter. Merci de me faire vivre. Merci de faire vivre ce projet, ces projets. Merci de toute l'affection que vous me portez. Et croyez-moi, je vous aime aussi Ă©normĂ©ment. Merci Ă  John du Titanic. Merci Ă  tous. De s'ĂȘtre ancrĂ©e maladroitement et de m'avoir laissĂ©e tomber. J'en ai rien Ă  foutre et je te dĂ©teste autant que tu me dĂ©testes. VoilĂ . Et je t'aime autant que tu m'aimes. Et je t'adore autant que tu as pu me faire grandir. Donc lĂ -dessus, un grand merci. Vraiment. Je suis fiĂšre. C'est vraiment le mot. C'est vraiment le mot. Je suis fiĂšre. Je suis fiĂšre de ça. Je suis fiĂšre de ce chemin, je suis fiĂšre de cette vie, je suis fiĂšre de ce pomme qu'on donne, je suis fiĂšre de mon verbe, je suis fiĂšre de parler fort, je suis fiĂšre de dire les bons mots, je suis fiĂšre d'ĂȘtre moi. Je suis fiĂšre d'avoir de l'amour dans le cƓur autant que je peux avoir de la haine dans tout ce que j'ai pu recevoir et qui m'a portĂ©. Je suis fiĂšre de pouvoir dire je te pardonne parce que j'ai la grandeur d'esprit de pouvoir le faire. Je suis fiĂšre de tout ça. VoilĂ . Alors, un grand merci. Abonnez-vous pour plus de... Plus de punchlines, si vous voulez. Mais en attendant, tous ceux qui m'Ă©coutent, un immense merci pour toutes celles qui sont dans mon organisation des Lyonnes. Un immense merci. Un grand merci. On dirait qu'on me remet un prix. Un merci Ă  mon mari. Je tiens Ă  remercier mon mari qui me porte et me soutient chaque jour. Mes enfants qui rentrent dans mes conneries. Vous avez dĂ» sĂ»rement voir le rĂ©el qui va sortir lĂ  Ă  15h, mais qui sera sorti quand vous allez Ă©couter. Un grand merci Ă  tout le monde. Parce que sans vous, je n'existe pas. Alors, merci. Merci.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté. Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous trÚs vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

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