Speaker #0Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes en forme. Et donc aujourd'hui c'est le podcast du nouvel an. Honnêtement, j'ai décidé de prendre un petit peu de temps pour moi, un petit peu de vacances. Enfin vacances, tout est relatif, on s'entend que je suis toujours quand même derrière mon ordinateur, mais pour faire d'autres choses. Vu que je vous ai préparé un concours de... dingue que vous êtes... Honnêtement, quand je l'ai préparé la semaine dernière, je ne pensais pas que ça allait prendre cette ampleur-là. Honnêtement, en une semaine, ça a pris une ampleur de dingue. Du coup, il y en a qui m'ont demandé des indices par message. Oui, alors donne-nous des indices et tout. Alors moi, je me suis prise au jeu, je vous ai fait un indice par jour. Donc ça fait qu'en fait, tous les jours, vous avez un indice à 18h dans mes stories. Et donc, du coup, je m'amuse. Je m'amuse vraiment. Vous me faites rire. Vous m'envoyez des messages qui me font rire. Vous cherchez. Vous faites les enquêtrices, les enquêteurs. Vous regardez les commentaires des autres. Et tout ça dans la bienveillance. Tout ça, en fait, dans l'envie de jouer, dans le partage. Et je trouve que j'ai, en tout cas, après, ça, c'est ma grande fierté. Je trouve que... Plus ça va, et en fait, je vais vous dire quelque chose qui m'a beaucoup touchée hier. J'ai reçu un message de quelqu'un qui me suit depuis longtemps, et qui m'a dit en fait, au tout début, quand j'ai commencé à te suivre, je trouvais que tu avais l'air tarée, mais tarée de ouf. Et donc, ce que tu racontais, ce que tu disais, en fait, ne me rejoignait pas du tout. et du coup, ben, bof, quoi. Voilà. Ça, c'était l'époque début Facebook et elle m'a écrit un message hier en me disant qu'elle pensait jamais avoir à m'écrire ça mais qu'elle adorait les podcasts, qu'elle adorait en fait la personne que j'étais, ce que je pouvais transmettre et tout ça et que du coup... En fait, ça l'avait boostée dans sa façon d'entreprendre et qu'elle avait suivi un coaching qui n'est pas le mien. Et très bien, j'incite d'ailleurs à suivre des coachings, même si ce n'est pas le mien. Honnêtement, je vous incite à vous faire accompagner par moi, bien sûr, mais par vous faire accompagner par quelqu'un qui va vous booster, qui va vous donner les clés. C'est hyper important. En tout cas, moi, ça m'a donné une impulsion de dingue. Donc, elle dit qu'elle s'est faite accompagner, que ça a changé sa vision de l'entrepreneuriat. et qu'aujourd'hui elle me comprend et qu'elle me suit et qu'elle m'écoute, etc. Franchement, c'est vraiment une victoire pour moi parce que ça n'a pas été facile. Et en fait, le mot bienveillance n'était pas la première chose que je transmettais au départ. Et aujourd'hui, je n'ai envie... Je n'ai envie que de ça, en fait, dans mon métier. Je n'ai envie que de ça. Je n'ai envie que de gens, en fait, qui se soutiennent, qui sont capables de partager, qui sont capables de se tenir la main, qui sont capables de s'encourager, qui sont capables, en fait, de s'élever ensemble. Ça, pour moi, en fait, c'est réellement ce que je veux et ce que j'ai appris à travers le développement personnel. C'est-à-dire qu'on est en concurrence avec personne. Il y a des gens qui font mon taf, fais mon taf, il n'y a pas de problème. Tu veux te mettre en frontale face à moi, Fais-le, ça va me faire immensément plaisir. Mais vraiment, si je peux inspirer des gens, tant mieux. Ça me fait un plaisir immense. Ça veut dire qu'il y a un marché et ça veut dire que les coiffeurs sont ouverts à ça. Donc ça me fait un immense plaisir. Si on essaye de faire la même chose que moi, tant mieux. Mais ça ne sera jamais délivré de la même manière de toute façon. Donc ça ne me pose aucun problème, mais vraiment aucun problème. La seule chose qui peut me poser un problème... et qui a vraiment existé et qui m'a beaucoup blessée, c'est le plagiat. Ça par contre, le plagiat, c'est non. C'est non, c'est non, c'est non, c'est non. C'est trop non. Vous voyez ce que je veux dire ? On ne copie pas les gens. C'est Coralie Oumetre qui mettait ça cette semaine, avec qui j'ai discuté. J'aime beaucoup cette formatrice, cette fille. J'aime beaucoup son franc-parler, j'aime beaucoup sa façon de travailler, j'aime beaucoup. Et donc, du coup, elle disait... que elle avait été copiée. J'ai dit, mais tu seras copiée, oui, peut-être, mais certainement pas égalée. Ça, c'est sûr. Et donc, la meuf, elle est quand même allée jusqu'à... Excuse-moi, Coco, de raconter cette histoire, mais... La meuf, elle est quand même allée suivre la formation. Elle est formatrice, elle, de base. Et elle est allée coller 15 dates du même contenu. Ça, quand même, c'est fort. C'est comme moi, en fait, avec une de mes anciennes collaboratrices qui a travaillé pour moi et qui s'est improvisée comme ça coach business. Tant mieux, tant mieux, fais-le, il n'y a pas de souci, aucun stress. Donc là, aujourd'hui, j'avais envie de faire un petit bilan. On m'a demandé ça ce matin. Au point d'avoir la larme à l'œil un petit peu. Putain, mais je fais que chialer. Ça, c'est Garance qui m'avait dit ça. Il faut aussi que je chiale autant. Oui. Donc, en fait, j'ai décidé de faire un petit bilan 2024. et de vous raconter un petit peu ça, un petit peu ce parcours qui a été éprouvant, difficile, compliqué. Ce parcours qui a débuté quand j'ai commencé la coiffure et qui arrive ici en 2024, parce que des fois on ne comprend pas bien le changement, le mouvement, tout ce que j'ai pu amener. Et j'avais envie de vous le raconter. peut-être être un peu plus long, je ne sais pas trop, je ne sais pas trop ce que ça va donner, mais j'ai vraiment envie de vous faire rentrer dans mon intimité pour que vous puissiez comprendre en fait qu'est-ce qui se passe à l'intérieur d'une entrepreneur, à l'intérieur de la tête, du cœur en fait d'une entrepreneur, que les choses ne sont pas si faciles, que le chemin est semé d'embûches et que j'ai voulu l'exprimer sur les réseaux, j'ai voulu écrire un texte sur les réseaux, je n'y suis pas arrivée parce que je me suis dit selon la personne qui va le lire, ça va être interprété d'une façon ou d'une autre. Donc j'avais envie de le faire avec la voix. C'est mon meilleur atout, ma voix, même si je la perds de plus en plus parce que je me suis asphyxiée avec les produits de décoloration et de coloration. Et du coup, j'ai développé des difficultés à respirer, des difficultés avec ma voix. Donc je la perds de plus en plus. Elle est de plus en plus rock. Je ne fume pas en plus. Donc elle est de plus en plus rock et tout. Et en fait, je la perds. paire voilà donc un jour peut-être je serai mieux être à cause de la coiffure voilà donc en fait moi je suis coiffeuse comme n'importe qui en fait c'est à dire que j'ai commencé la coiffure à 17 ans et demi que au début j'étais au lycée que je me suis battu contre mes parents surtout ma mère en fait que mon père m'a épaulé là dedans que ma mère était complètement dévasté que je que je fasse ce métier à tel point en fait que au début dévastée et après contente que je puisse participer au foyer. Donc avec mon salaire de 500 euros d'apprenti, je devais donner 80% de mon salaire. Donc ça, ça n'a pas bien passé au poste. Donc du coup, j'ai décidé de prendre un appartement. Et quand j'ai pris mon appartement, c'était avec mon mari actuel. On est ensemble depuis que je suis très jeune. Et ça s'est fait dans la violence. J'ai claqué la porte, je me suis retrouvée dehors, et j'ai pris mon indépendance à ce moment-là. J'ai eu beaucoup de clashs avec ma mère, énormément de clashs avec ma mère, en fait. Et ces clashs successifs m'ont forgé le caractère que j'ai aujourd'hui, je pense. Je pense que cette dureté dans l'éducation que j'ai reçue a été un révélateur de ce que je suis devenue. Et donc, je pars à 18 ans, coiffeuse dans un grand salon à Toulouse, apprentie en fait, et toujours avec ce besoin de faire plus, parce que je n'étais pas douée en coiffure. Je l'ai déjà dit, mais je le redis. Quand j'ai commencé, je n'étais pas douée. Je coupais mes bases en dégradé. Je faisais des tâches dans mes mèches. Je n'étais pas douée de ouf. Mais une chose pour laquelle j'étais douée, c'était la vente. J'ai toujours été douée pour la vente et je savais me vendre. Je savais très bien me vendre. Et donc, qu'est-ce que ça a fait ? Ça a fait que j'ai toujours travaillé. C'est-à-dire que j'ai toujours, toujours, toujours travaillé plus que n'importe qui à vouloir faire. plus d'heures, à vouloir faire plus de training, à vouloir faire plus, à vouloir apprendre, à vouloir... J'ai toujours travaillé plus que les autres. Ça fait partie... Je me revois encore à 8 ans. au musée de l'aérospatiale, à regarder les avions et à être en train d'écouter le monsieur du musée et avec monsieur Bizou, mon prof de CM1, 8-9 ans je pense que je devais avoir, 8-9 ans, et le monsieur du musée dire que j'étais quelqu'un qui analysait beaucoup, il a dit ah mon dieu, mais je prenais des notes J'ai tout noté ce qu'il a dit et j'ai synthétisé ça. J'étais extrêmement scolaire et ça je le dis. J'étais extrêmement scolaire, extrêmement méthodique, mais aussi un pitre de province énorme. C'est-à-dire qu'en fait, il fallait que je fasse le show, mais en même temps, j'étais capable de bosser. Aux grandes dames de ma mère, qui ne comprenaient pas comment on pouvait avoir une telle facilité et de ne rien foutre. Voilà, c'était ça le problème. Et donc, en fait, quand je suis arrivée en coiffure, ça a été ça. C'est-à-dire que je suis très scolaire, donc je suis méthodique, je recommence, je refais, je refais, je refais. Et ça m'a beaucoup aidée parce que je n'étais pas douée et donc, du coup, les matières générales m'ont beaucoup aidée pour pouvoir avoir mon CAP et mon BP parce que je pense que j'ai fait de la merde lors des examens, mais vraiment de la grosse merde. Et donc, du coup, j'ai quand même eu des très très bonnes notes en maths, en français, en espagnol. Donc du coup, ça m'a permis d'avoir mes diplômes. Mais par contre, j'ai énormément travaillé. Et je me suis faite embaucher chez Deloïs, qui a été un moteur. C'est-à-dire qu'en fait, les clients, c'est de la chair à canon. Au début, tu fais des conneries, tu fais des conneries, tu fais des conneries. Et après, tu apprends. Et après, tu fais moins de conneries. Et après, tu deviens bon. Et après, tu quittes ton emploi pour aller à un autre. Et donc... Et donc ça, c'est fait comme ça, mais toujours en fait dans l'espoir qu'on me propose quelque chose, vous voyez ? Dans l'espoir qu'on me propose un poste de manager, dans l'espoir en fait que je puisse être reconnue pour mon travail, dans l'espoir en fait que je puisse avoir une reconnaissance quelle qu'elle soit, faire plus d'heures, ne pas prendre de vacances tant que ça, habiter loin mais faire des kilomètres, etc., enfin des trucs. des trucs, et encore je ne vous raconte pas tout, parce que sinon je pense que vous allez prendre peur, au point en fait que j'y ai laissé mon âme dans ce métier, ou en tout cas en tant que salariée, j'y ai laissé mon âme réellement. C'est-à-dire que j'ai tout donné, j'ai tout, tout, tout donné. C'est pour ça que quand on me dit, et c'est là-dessus que j'ai eu... que j'ai eu ce matin, c'est qu'en fait, on me dit, on me demande en fait, mais comment ça ? J'ai eu beaucoup cette réflexion, comment ça, elle n'a pas de salon, elle n'a plus de salon, comment ça, elle est coach business ? Parce qu'en fait, mon âme, mon moi est resté dans les salons, avec toute la douleur que ça peut engendrer, c'est-à-dire tout le travail que j'ai fait, tout ce que j'ai donné, tout ce que j'ai voulu. Toute la reconnaissance que j'ai jamais eue, c'est rester dans un salon de coiffure. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est rester là. C'est rester à ce moment-là. Et donc, je n'ai jamais été manager. Je n'ai jamais été choisie par les marques. Je l'ai déjà dit. En fait, on a toujours considéré que je faisais trop de bruit, que j'étais trop, que je n'étais pas assez. En tout cas, cette douleur-là m'a amenée à une réflexion douloureuse. C'est pour ça, on se dit... Julie Veyron, je ne comprends pas, elle parle fort, elle est ceci, elle est cela, mais Julie Veyron, en fait, elle s'est tellement battue, mais vraiment, mais battue, c'est vraiment le truc gladiator, la meuf, dans l'arène, mais battue tellement que, en fait, ce n'est même pas une expérience que j'ai, une minime expérience, c'est clairement, en fait, c'est des griffures sur tout le corps, carrément. Parce qu'à chaque fois que je voulais avancer, à chaque fois, ça a été ouais, non, ouais, non, non, ouais, non Et en fait, il m'a fallu du temps, mais tellement de temps pour me faire cette analyse-là, pour comprendre que je ne collais pas au système, pour comprendre que je n'étais pas celle qu'on attendait. J'étais pas celle-là, j'étais pas la fille populaire, j'étais pas la fille avec des abonnés, j'étais pas la fille... pour laquelle tu te retournes dans la rue. Je n'étais pas la fille qui est la plus populaire de l'école. J'avais toujours besoin d'en faire des tonnes pour pouvoir être vue. Tu vois ce que je veux dire ? Pour être vue, ne serait-ce qu'un peu, j'avais toujours l'impression qu'il fallait que j'en fasse des tonnes. Et donc, du coup, quand j'ai commencé à être sur les réseaux sociaux, il a fallu que j'en fasse des tonnes pour être vue. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais... mais pas dans le burlesque, dans le côté je tape du poing sur la table. Tu vois ce que je veux dire ? Je montre que je suis là, je sais ce que je vaux, je sais que j'ai un talent, je sais que j'ai quelque chose, je sais que je dois montrer au monde en fait que j'existe. Mais tu ne peux pas le faire dans la douceur, Julie Véron, ce n'est pas possible. Tu ne peux pas le faire dans la douceur, tu ne peux pas dire aux gens en fait que ça va bien aller, vous allez voir. Au début, je ne faisais pas ça, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas dire aux coiffeurs que facturer un balayage 50 balles, c'était normal. Je ne pouvais pas dire aux coiffeurs qu'ils étaient capables de coiffer tout le monde. Vous voyez ce que je veux dire ? Qui devaient faire des heures interminables, qui devaient rester le cul assis sur leur chaise. C'est pour ça que maintenant, je crache à la gueule de ceux qui te disent qu'en travaillant moins, tu vas pouvoir gagner plus. Mais ta gueule, en fait. Ta gueule, parce que ce n'est pas vrai, c'est faux. En tant que chef d'entreprise, c'est plus que faux. C'est faux et archi faux. C'est faux. On ne peut pas dire ça. On ne peut pas faire croire aux gens ça. On ne peut pas baser sa communication là-dessus. J'en suis la preuve. C'est impossible. C'est impossible. Ne serait-ce que dans ton mental. Tu ne peux pas dire, Oh mon Dieu, je vais aller faire comme Laura Ingalls. Je vais aller courir dans le champ, tu vois, et pour qu'il y ait totalement mon entreprise et tout ira bien, il n'y a pas de problème. C'est impossible. C'est impossible. Donc toutes les meufs, les nouvelles coachs business qui vous promettent ça, c'est faux. Mais c'est archi faux. Tu vas devoir bosser, mais pas que sur ta structure, pas qu'à l'intérieur de ton salon. Tu vas devoir bosser au-dessus de ton salon. Tu vas devoir bosser pour aller chercher des stratégies, pour toujours te mettre à niveau, pour toujours montrer à ta clientèle que tu es bon, que tu as compris telle ou telle technique, que si, que mi, que la. Vous voyez ce que je veux dire ? Le métier, il évolue. tellement que si tu t'assoies dans un coin et que tu attends, il n'y aura rien qui va se passer. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, j'ai été obligée de taper du poing sur la table. J'ai été obligée de traiter les janines de poissons panés. J'ai été obligée de montrer qui j'étais. Et c'est marrant parce qu'on en parlait il n'y a pas longtemps. J'ai fait du marketing répulsif qu'on appelle. C'est-à-dire qu'au départ, les gens qui se sont engagés avec moi, qui se sont faits coacher par moi et qui sont toujours là aujourd'hui, en plus c'est ça le pire, c'est des gens qui avaient déjà cette vision, qui se disaient moi je ne suis pas coiffeuse, comme on pourrait penser que je suis caissière ou que je suis femme de ménage. Et malgré tout, je n'ai aucun problème avec ça. Mais dans l'état d'esprit des gens, coiffeuse, c'est au niveau le plus bas de la chaîne alimentaire que tu te dis Quand tu es un petit peu éveillé, quand tu as un minimum d'intelligence, comme j'espère que c'est le cas pour moi, tu te dis moi je n'appartiens pas à ça, moi je n'ai pas envie qu'on pense que je suis en dessous de la chaîne alimentaire, que je suis bête, que je suis juste un peu sexy, que non, j'ai autre chose à prouver, j'ai autre chose à montrer, je suis autre chose que ça. Je suis autre chose qu'une pembèche, en fait, qui remue son cul devant ses clients, qui montre son décolleté. pour avoir de la clientèle. Je suis autre chose que ça. Ce n'est pas ça mon taf. Moi, mon taf, c'est de communiquer avec les gens. Mon taf, c'est de pouvoir rencontrer toutes sortes de personnes, de pouvoir montrer que j'ai du talent, de pouvoir montrer que je suis capable de développer un service, de pouvoir montrer que je suis capable de gérer une entreprise, que je suis capable de monter plus haut. C'est ça, en fait, que j'ai voulu montrer au début. Ce n'est pas de se dire, le monde de la coiffure appartient aux bisounours et cervelets. Donc toi, Clotilde, qui facture ton balayage à 50 balles, écoute, je vais te faire des entrechats et des pirouettes. C'est impossible. Impossible. Donc au début, ça a frappé. Au début, ça a claqué. Ça a claqué des fesses. Je peux vous le dire qu'il y en a qui ont eu le cul rouge pendant longtemps. Et ça sera encore le cas. Ça sera encore le cas, même dans les podcasts. Ça sera encore le cas parce que, en fait, pour moi, il y a deux mondes, en fait. Il y a deux mondes, même il y a trois mondes, en fait. Il y a le monde. de ceux qui ont un immense talent et qui ont su prendre un train que moi j'ai pas pris, c'est-à-dire le train des réseaux sociaux, et qui ont un immense talent et qui se détachent totalement. et qui donnent énormément de valeur à notre métier, dans la simplicité et dans l'honnêteté, et qui sont des femmes et des hommes de business que j'admire énormément, et qui me font halluciner à chaque fois que j'ai une conversation avec eux, parce que ça me donne envie d'aller plus loin, moi aussi, et de me dire putain, bravo, franchement, waouh Donc c'est ça. Il y en a qui sont sur les réseaux sociaux, et qui... défoncent notre métier et qui ont des abonnés, mais qui défoncent notre métier en fait parce que c'est plus payant d'aller faire une pub pour de la coloration en boîte plutôt que de lutter contre la coloration en boîte plutôt que de lutter en fait pour un métier qui nous appartient et après tu as les poissons panés en fait qui qui dévalorisent notre métier, qui sous-facturent, qui nous traitent de voleurs, qui pensent que nous en fait on vole les gens on est des voleurs, que la coiffure ça doit pas être c'est un Ce n'est pas un métier où on a fait des études, donc on ne doit pas facturer, mais va te faire foutre en fait. Va coiffer dans un champ, dans une yourte là et fous-moi la paix. Pardon, pardon. Donc, vous voyez un petit peu ce truc-là, ce côté-là en fait, les coiffeurs n'étaient pas prêts. En 2021, 2022, quand je suis sortie de ma coquille, on n'était pas prêts. Aujourd'hui, on est prêts. Aujourd'hui, on est plus que prêts. Aujourd'hui, on est plus que prêt. Et en même temps, c'est moi qui ne suis plus dans ce mouvement-là. C'est moi qui ne suis plus tant dans ce côté où je me dis, je dois crier au monde que la coiffure, c'est ça, ça, ça, et que Jeannette, mais tu me fatigues. Parce qu'en fait, les Jeannettes, aujourd'hui, elles gravitent dans leur propre univers. Et puis les coiffeurs de haut niveau, les coiffeuses de haut niveau gravitent dans leur univers. Voilà, et donc du coup, je n'ai plus besoin d'en faire l'apogée, l'apologie, parce que ça s'est fait tout seul au final. Donc aujourd'hui, j'ai de moins en moins ce discours, parce que de plus en plus de coiffeurs qui me suivent sont des gens qui comprennent que l'entrepreneuriat, ça passe par le travail, ça passe par la formation, ça passe par la facturation, ça passe par la technicité, ça passe par le... par l'éveil de soi, l'éveil de son esprit, de son mental, de son corps, de son cœur, de son expérience client. Et donc, voilà. Donc, c'est pour ça que je voulais faire un petit point là-dessus parce que c'est hyper important. Aujourd'hui, moi, je milite pour une formation juste. Et aujourd'hui, on m'a dit quelque chose qui m'a beaucoup touchée, c'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, moi, j'incite les coiffeurs à créer leur propre univers. propres marques. J'incite les formateurs à se développer par eux-mêmes, à ne pas attendre la proposition qui va leur permettre de sortir, de devenir formateur par eux-mêmes, en créant leur propre marque, en créant leur propre univers, en créant leur propre technique sans attendre la proposition de la marque qui va vous propulser. Non, parce qu'aujourd'hui les marques, c'est obsolète de travailler avec les marques. Travailler avec les marques, c'est avoir une visibilité, oui. Mais laquelle ? Tu vois ce que je veux dire ? Tu as du talent, tu as un immense talent. Sors de ta zone de confort et crée ton identité. Va créer ta propre identité. Tu n'as pas besoin de ça. Tu n'as pas besoin que ton représentant arrive un beau matin en te disant Oh mais on a décidé que tu pourrais représenter, nanana. Ça ne sera jamais bien. Ça ne sera jamais payant. Ça ne sera jamais valorisant. Tu vois ce que je veux dire ? Donc... T'es ta propre marque. Ça, c'est mon truc. Je vais en parler lors de la masterclass. Je fais une masterclass gratuite du 6 au 10 janvier. D'ailleurs, si vous voulez vous inscrire, vous avez le lien dans ma bio. D'accord ? Donc, c'est ça. Mais clairement, en fait, ma fierté en moi de 2024, c'est d'avoir créé un événement en Indé. Vraiment, indépendant, total. En me disant, je ne sais pas ce que ça va donner, mais je vais le faire quand même. Je vais me bouger le cul. Et je vais le faire. Et ça va claquer le beignet, en fait, à tous ceux qui m'ont dit que j'étais trop ceci, pas assez cela, tatata. Vous voyez ? Toute cette douleur, en fait, cette souffrance que j'ai ressentie quand j'étais plus jeune, en fait, et quand j'ai donné sans rien recevoir. Mais je me suis dit, je vais le faire. Je vais le faire pour moi, je vais le faire pour eux, et je vais le faire, en fait, dans un esprit, dans mon propre esprit. Dans mon esprit de partage, dans mon esprit de bienveillance, dans mon esprit de créer un lien entre chaque personne. Parce que pour moi, c'est ça, il n'y a pas de concurrence en fait. La concurrence pour moi, elle n'existe pas. Elle n'existe pas. Elle existe quand elle est malsaine. Elle existe quand... T'as quelqu'un en face de toi qui veut te détruire à tout prix. Et ça a été le cas, je vais revenir là-dessus, ça a été le cas, voilà, pas plus tard que cet été. Pas plus tard que cet été, je me réveille un matin, je reçois des messages et puis on me dit, en fait, t'as vu la publication d'Untel, qui a pris des morceaux de tes vidéos de 2018 et qui les a montés et qui machin, pour montrer en fait à quel point t'es épouvantable, et si elle a, je suis pas épouvantable. Je suis juste engagée et quand je parle de mon travail, j'ai juste les yeux qui s'ouvrent. Mais je ne suis pas épouvantable. Je dis juste les vérités que certains ont du mal à comprendre. Mais j'assume tout ce que je suis et j'assume tout ce que j'ai dit. Et même si ça a été dit il y a quatre ans, et que j'ai dit que les poissons panés étaient des abrutis et que les gens qui ne savaient pas facturer étaient des abrutis, et que facturer des prestations ou des coupes à 10 balles, Pour moi, c'est de l'abrutisme. Donc, je ne regrette rien, mais vraiment pas. Et que tous les poissons panés de la coiffure qui se sont antivisés et qui n'ont pas encore évolué, se disent que je pense exactement la même chose. Totalement. Vous voyez ? De la même manière que quand je parlais du... Quand je parlais, en fait... On ne va pas revenir là-dessus, là. Mais quand je parlais de la privation de liberté que nous avons subie, j'assume tout. Totalement. En fait. Sans avoir baigné dans le complotisme, puisque je ne rentrerai pas là-dedans parce que ce n'est pas nécessaire, mais j'ai fait ce qu'il fallait, largement ce qu'il fallait, et largement ce qu'il fallait. Donc je n'ai rien à dire là-dessus. Mais tout ça pour dire que je me suis toujours battue à contre-courant, toujours. Quand j'étais plus jeune, je n'avais pas tant d'amis que ça. Je n'ai jamais été la fille la plus populaire de l'école. Je n'ai jamais été celle... qui est invitée aux anniversaires. Je n'ai jamais été celle que... Voilà, et j'assume ça. J'assume ça. J'assume ça parce que même à 8 ans, j'ai dit à la fille la plus populaire de l'école, mais t'es hypocrite, je n'ai même pas envie d'être amie avec toi. Et que ça m'a valu de ne pas avoir d'amis du tout. Mais en fait, j'ai toujours respecté mes valeurs. Toujours respecté mes valeurs. Ça a été, pour moi, le plus important de toute ma vie, c'est de respecter mes valeurs. C'est de me dire, ça oui, Ça oui, ça non. Et même si je suis payée très cher pour le ça non, ça restera ça non. Mais vraiment, pourquoi ne me dire que mon nom, ma réputation est plus importante que n'importe quel argent ? N'importe quoi. Voilà, ça c'est hyper important de le savoir. Je ne tremperai jamais dans des trucs qui sont en dehors de mes valeurs. Même pour le côté financier. Mais vraiment, proposez-moi de la pub pour de la coloration en boîte. Payez-moi 250 000 euros, je les refuse. Je les refuse. Non seulement je les refuse, mais je les refuse. Et en plus, je le dis, je le refuse. Il est hors de question. Hors de question. Totalement. Même avec le plus gros chantage, oui, mais ta carrière sera finie. Mais je n'en ai rien à foutre en fait, parce que moi, j'ai créé mon propre nom. Je n'ai pas besoin des grandes marques pour pouvoir en fait promouvoir ma marque. J'en ai jamais eu besoin au final. Et aujourd'hui, en fait, ceux qui me regardent du coin de l'œil comme ça, qui m'ont détruit, qui ont essayé, parce qu'en 2022, je le redis encore, mais en 2022, on a essayé de m'écraser, pour au final, en fait, ne pas y être arrivé. Ne pas y être arrivé. M'avoir jeté dans la cage aux lions, en pensant en fait que je serais dévoré par les lions, et de se retourner en fait, et d'avancer. Le gars, il a avancé, il était trop fier de lui. Banzai ! Vous voyez ? Trop fier de lui. Et d'avancer et de regarder par-dessus son épaule si j'étais déjà morte. Et de se rendre compte que j'avais dressé tous les lions de la cage. Et de se dire, what the fuck ? La meuf, elle est plus puissante que je pensais. Yes, monsieur. Mais vraiment. Yes, mon gars. Réellement. Voilà. Parce que ça, là, ça fait partie, je pense, de toute la transition que j'ai faite après. Ça a été la plus grande leçon que j'ai prise. Et ça a fait tout le conditionnement de la personne que je suis devenue. Et ça va faire tout le conditionnement de la personne que je vais devenir. Réellement. Parce que j'ai compris, en fait, qu'il y a un monde et un autre. Que, en fait... L'entraide entre coiffeurs, elle existe pour de vrai, mais pas là, pas dans ce groupe-là, pas dans cet endroit où tout le monde se crache dessus, pas dans cette espèce de ravassis de merde. Dans cet univers de merde, on incite les coiffeurs à se retrouver les uns en face des autres, mais réellement. Tout ça fait que moi j'ai envie de créer un monde bienveillant, moi j'ai envie de créer une identité de la coiffure qui soit différente, qui soit basée sur l'entraide, qui soit basée sur viens on y va ensemble viens si tu n'as pas compris, je vais t'aider Viens si tu n'y arrives pas, moi je vais t'aider. C'est ça moi que j'ai créé. La méthode Lyon, quand vous rentrez à l'intérieur, c'est ça que je veux. Moi, quelqu'un qui critique quelqu'un d'autre, gratuitement, ça ne me plaît pas. Moi, quelqu'un qui fait du mal à quelqu'un d'autre, gratuitement, ça ne me plaît pas. Moi, quelqu'un qui n'a pas des arguments fondés pour me prouver par A plus B que un tel machin, ça ne me plaît pas. Et même, je dirais même plus que je ne rentre pas dans ce genre de considération-là. Parce que ça ne m'intéresse pas. Ça ne m'intéresse pas. Moi, ce qui m'intéresse, en fait, c'est notre art. C'est notre façon de faire les choses. C'est notre façon de mettre les choses en place. C'est notre façon de montrer au grand public, parce qu'il n'y a que comme ça qu'on y arrivera, c'est en étant soudés, en étant ensemble, en faisant les mêmes choses. Si toi, tu décides de facturer, et que tout le monde décide de facturer, et que la coiffure, aller chez le coiffeur, ça coûte tant, On n'aura plus jamais de problème. Mais tu as toujours une connasse qui te traite de voleur parce que, Oh mon Dieu, mais c'est trop des voleurs, les coiffeurs. Mais voilà pourquoi on n'y arrive pas. Voilà pourquoi on n'y arrive pas. Parce qu'en fait, il y a des gens qui sont bardés de peur et de croyance et qui malheureusement tirent le métier vers le bas. Si tout le monde arrête, parce qu'il y en a beaucoup qui disent, Ouais, mais là, on retrouve telle marque à tel endroit. Puis moi, je ne veux pas travailler avec telle marque. parce que c'est vendu sur Amazon. Pourquoi vous continuez à y aller ? Pourquoi vous continuez à les encourager alors qu'eux-mêmes ne vous encouragent pas ? Pourquoi vous continuez en fait clairement à vous retourner vers ces marques et vous foutez votre travail en l'air, clairement ? Vous piquez votre marché et vous continuez à les encourager. Essayez ! Voilà, comprenez ça ? C'est ça en fait. C'est ça en fait. Donc, et j'en citerai pas parce que c'est pas mon but, c'est pas mon objectif, mais clairement t'as de l'éthique et t'as de l'éthique d'un côté et pas d'éthique de l'autre. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, mon bilan à moi 2024, pour revenir sur le sujet principal, je me suis égarée, je vous prie de m'excuser. Mon bilan en fait à moi 2024, c'est d'avoir créé un mouvement, parce que c'est même pas une masterclass que j'ai créée, j'ai créé un mouvement. J'ai créé mon mouvement. J'ai créé un mouvement de la coiffure qui est basé sur le métier. Et même en le disant, je me rends compte. Même en le disant, je me rends compte. Parce que ça me touche énormément d'avoir créé ce mouvement-là. Je vais faire un résumé de tous les podcasts que j'ai déjà menés. Mais j'ai créé un mouvement où la coiffure est valorisée. La formation est valorisée. L'être humain est valorisé. Le formateur est valorisé. Celui qui a envie de se sortir les doigts du cul est valorisé. Vous comprenez ? J'ai créé un mouvement en fait. Je n'ai pas créé une masterclass, j'ai créé un mouvement. J'ai créé une vision différente de ce que va devenir notre métier au fur et à mesure des années. C'est fini là. Le gars qui te montre que lui il est plus, il est meilleur que tout le monde, et que toi t'es qu'une conne, et que lui en fait il a réussi, et que toi t'es qu'une coiffeuse, et que ceci. Mais je t'emmerde en fait Jean-Jacques. Je t'emmerde. Mais total. Mais vraiment. C'est-à-dire que tu peux me montrer par A plus B que t'as trois couilles, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois, ça ne me changera rien à ma vie. Moi ce que je veux en fait c'est que chacun puisse réellement... cohabiter ensemble avec les autres c'est ça que je veux je veux rien d'autre et je l'ai vu je l'ai vu à cancun ça je les ai vus et c'est ma plus grande fierté ça ma plus grande ma plus grande fierté c'est de me dire aujourd'hui là chacun doit être indépendant chacun doit être une identité à part entière chacun doit avoir une proposition qui lui est propre pourquoi évoluer et pour pouvoir montrer au monde de la coiffure qu'aujourd'hui, on est capable de s'en sortir seul. On est capable de développer sa propre marque seule. On est capable en fait de se sortir de tout ce qu'on a connu jusqu'à présent, seule. Voilà. Moi, le jour où j'ai dit que je partais seule, faire mes petites affaires toute seule, on s'est grave foutu de ma gueule. Mais de ouf, on s'est dit Ah ah ah, Julie Véran ! Ah ah ah ! Oui, ben là, Ah ah ah ! D'accord ? Moi-même, je me marre. Je ris, je rigole. Tu vois ce que je veux dire ? Je me marre. Parce qu'en fait, tout ce que j'ai vécu avant, toutes les propositions que je n'ai pas eues, tout ce que j'ai voulu en fait, parce que moi on m'a dit Ah non, tu ne peux pas faire formatrice, tu n'as pas 5000 abonnés. Ah non, tu ne peux pas faire ça parce que si, ça. Ah non, on m'a fait miroiter un contrat pendant un an et demi. Un an et demi, on m'a fait miroiter un contrat. J'avais une affiche Git slow Une affiche où il y avait écrit Guy Tangs dans mon salon qui faisait 2 par 3 la mètre. Et on me promettait des contrats, des 6, des milles, des machins, pour rien. Rien du tout. Que dalle. Alors que je voyais des gens travailler pour des marques qui avaient un talent de truite. Tout ça parce qu'ils savaient fermer leur gueule. Et je me suis dit là, on a réellement un problème. Là, on a un souci. Il y a quelque chose qui ne va pas pour moi. Dans ma tête à moi, ça ne marche pas. Dans ma tête à moi, ça ne fonctionne pas. Dans ma tête à moi, tu es formateur si tu as du talent. Dans ma tête à moi, tu es formateur si tu as quelque chose à donner. Dans ma tête à moi, tu es formateur si tu es capable d'innover, d'amener quelque chose de nouveau. Moi, quand je vois une meuf qui suit une formation et qui te ressort 15 dates à la suite de cette formation, j'ai envie de me dire mais on est où là ? On est où là ? Et que ce soit un centre de formation qui appuie ça, ça me dégoûte totalement. Alors oui, vous êtes remboursé dans les centres de formation, c'est formidable, c'est magnifique, c'est merveilleux, c'est super, c'est génial. Il y a même des coachs business aujourd'hui qui sont floqués, Calliope, on vous rembourse ça, oui, oui, on vous rembourse. À quel point en fait ? À quel moment ? Et à quel point vous vous engagez à travers une technique ? à travers une formation, à travers tout ce que vous faites, en étant remboursé. À quel point, en fait, le levier financier du remboursement a créé des feignasses ? Clairement, moi, j'ai toujours été contre le remboursement. Pourquoi ? De ma part, de mon point de vue de formatrice. Pourquoi ? Parce que quand tu te payes quelque chose, quand tu te choisis, quand tu payes quelque chose, tu t'impliques. dans cette Ausha. Tu t'impliques réellement. Combien, aujourd'hui, vont en formation suivre des trucs qui ne mettront jamais en application, faire des trucs bâtards, tout ça parce qu'en fait, ils ont envie de se... Oh ben, c'est bien, ça fait du bien, c'est bien de se former, c'est bien. Mais si c'est pour rien, ça sert à rien. Tu vois ce que je veux dire ? Paye-toi une formation, paye-la jusqu'au dernier centime. Et là, tu seras impliqué. Là, tu auras vraiment envie de le mettre en application dans ton salon. Là, tu auras envie que l'argent te revienne. Paye-toi une formation en business, paye-la jusqu'au dernier centime, et là, tu auras envie d'en faire quelque chose. Là, tu vas développer ton entreprise, tu vas développer ton salon, tu vas développer une partie de toi, tu vas la faire ressortir, tu vas la vomir et tu vas la créer. Ça, pour moi, c'est de l'implication et de l'investissement, clairement. Pardon, je me suis perdue du coup. Je me suis perdue dans le truc. Au début, c'était Ling, ling, ling, ling, ling, petite clochette, petit son de clochette. Oh mon Dieu, merci beaucoup 2024 de m'avoir apporté tant de joie, de bonheur. Et je n'ai pas pu le faire sur Facebook. Je me suis dit Si je marque des trucs comme ça, on va penser encore que je suis folle. On va se dire encore Ah mon Dieu, Véran, elle revendique. Je me suis dit Au moins, ce podcast, il est réservé à des gens qui veulent m'écouter, qui me connaissent, qui connaissent un petit peu le chemin, le cheminement. et qui vont se dire, voilà, on la connaît, on sait comment elle est, on n'a pas de problème avec ça, aucun souci, pas de problème. J'adore en fait faire ça, et celui-là vous allez l'écouter le 1er janvier. Donc je vous souhaite une merveilleuse année, merveilleuse, merveilleuse, plein de projets, plein de choses, plein de développement, plein de sous, plein de tout. Je vous souhaite vraiment une année extraordinaire, extraordinaire, extraordinaire, et une chose que j'ai à dire c'est... c'est fait ce que vous dites fait ce que vous dites si vous rêvez de quelque chose faites le Faites ce que vous dites. N'arrêtez jamais de faire ce que vous dites. Clairement. Ne vous abandonnez pas en fait. Faites ce que vous dites. C'est hyper important. Si vous avez un projet, une idée, quelque chose, faites-le. Allez jusqu'au bout. Ne lâchez pas, n'abandonnez pas et faites ce que vous dites. Moi, s'il y a bien quelque chose que j'aime, c'est être entouré de gens qui font ce qu'ils disent et pas des gens qui te balancent des trucs. qui te balancent des promesses, des machins, et qui ne sont pas capables de les tenir. Faites ce que vous dites. C'est hyper important. Putain, j'ai parlé là, déjà. Je regarde le temps, je me dis, il va être trop long d'habitude, celui-là. En fait, je voulais vous dire que rien n'est perdu, jamais. Jamais, jamais, jamais. Vous pouvez avoir vécu des trucs difficiles, vous pouvez avoir été écrasé, piétiné, etc. Vous pouvez avoir des gens autour de vous qui ne croient pas en vous, vous pouvez avoir des gens autour de vous qui essayent de monter plus haut, qui essayent de prouver qu'ils sont meilleurs que vous, patati patata blablabla. D'accord ? Moi, ça a été mon cas toute ma vie. On a pensé que machin. Aujourd'hui encore, il y en a qui tremblent des couilles et ils en font des castagnettes, à mon avis. Parce que je peux vous dire, et je ne rentrerai pas dans le sujet, mais je peux vous dire qu'aujourd'hui, la coiffure, en fait, a de quoi trembler, a de quoi avoir peur, parce que clairement, en fait, s'ils ne sont pas capables de rentrer dans le mouvement de l'entraide, de clairement apporter et faire une valeur ajoutée, faire une différence pour notre métier, clairement, ils sont morts. L'ego, aujourd'hui, dans notre métier, n'a plus sa place. N'a plus sa place. Aujourd'hui, si tu as un ego surdimensionné, et que tu crois, en fait, que tu vas sortir de je ne sais quoi, et que ton égo, machin, va te permettre de... C'est terminé, c'est fini. Ton égo, tu peux l'avaler et le chier. Je peux te le dire. Parce qu'aujourd'hui, les coiffeurs, c'est réellement pas ce qu'ils veulent. Aujourd'hui, ce qu'ils veulent, c'est de l'authenticité. C'est de la vérité. C'est de la personnalité. C'est clairement, en fait, des tripes que les gens veulent aujourd'hui. Si t'es pas capable, en fait, de sortir tes tripes, Si tu n'es pas capable de montrer que ça a été compliqué, que tu as eu des échecs, mais que tu as réussi et que tu es capable de montrer comment tu as réussi et de le donner, dégage, dégage, dégage. C'est fini pour toi. Terminé. Les gens qui ont un putain d'ego, c'est fini pour eux. C'est terminé. Parce qu'ils ne seront plus jamais choisis. Ils ne seront plus choisis. On ne les choisira plus. Moi, les gens qui ne respectent pas mes valeurs, et qui en plus se croit sortie de la cuisse de Jupiter, c'est terminé. Terminé. Finini. Finini. Etc. D'accord ? Vraiment. J'ai adoré ça, c'est Florence qui m'a envoyé un truc sur les sagittaires, et la fille a dit ça, ça m'a fait rire. Etc. Voilà. Donc, croyez-moi, le métier est en train de changer, petit à petit, mais il y en a beaucoup là, qui vont se retrouver. le cul dans la merde. Voilà. Parce que clairement, aujourd'hui, ce qu'on veut, c'est de l'authentique, c'est du vrai. C'est quelque chose qui nous transporte, qui nous donne envie d'avancer. Voilà. On veut être reconnu pour notre valeur, mais surtout, on va créer cette valeur. On va la créer, cette valeur. Moi, je vais former des coiffeurs et des formateurs qui vont créer leur propre identité de marque et qui vont vendre. leur formation de manière indépendante. Voilà, clairement. Là-dessus, merci beaucoup d'avoir fait de mon année, l'année 2024, extraordinaire, d'avoir changé ma vie, d'avoir changé ma vision, d'avoir cru en moi. Et j'espère que vous croirez en moi pour Cancun numéro 2, qui me fait un stress énormissime, parce que c'est comme... C'est comme un artiste qui prépare son deuxième album. Il faut que ce soit un peu plus gros que le premier. Donc je m'inquiète des fois beaucoup, parce que je suis comme ça. Je doute, j'ai des doutes, j'ai des peurs. Je me dis, si jamais il ne m'aime plus, et si les gens ne veulent plus venir, et si ceci, et si cela... Voilà, donc plus tu montes les marches, et plus la marche est haute. Et plus la marche est haute, et plus tu prends des doutes dans la gueule. Donc n'oubliez pas ça. Donc il n'y a personne qui peut te dire Oh mais moi, pas de problème, t'inquiète, je pisse plus loin. C'est faux. Sinon, ben... c'est que c'est un putain d'imposteur. Voilà. En tout cas, je vous remercie énormément, énormément de m'écouter de plus en plus nombreux. De découvrir en fait ce podcast et de vous dire que vous aimez ça. C'est ça le plus beau cadeau. J'ai parti ça de manière extrêmement aléatoire au début. Je me suis dit on verra, on verra qu'est-ce que ça va donner. On verra où ça va nous amener. Et au final, je l'enregistre toutes les semaines sans en louper une miette. Parce que je me dis que vous attendez cet épisode avec impatience. Et celui-ci sera retransmis le 1er janvier 2025. Donc, bonne année à tout le monde. Que la vie vous gâte, qu'elle vous épargne. Que la santé soit avec vous et avec vos proches. Que la réussite de vos entreprises soit avec vous. On se retrouve de plus en plus nombreux dans ce mouvement de coiffeurs qui veulent réussir à tout prix en laissant les codes de côté. Moi, le mondial de la coiffure, ça me casse les couilles. Donc voilà, et tout ça pour dire ça. Je vous adore, merci et je vous dis à bientôt.