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Ne me cassez pas le peigne

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35min |06/02/2025|

161

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Description

đŸŽ™ïž Ne me cassez pas le peigne – Épisode SpĂ©cial : La LibertĂ© d'Entreprendre đŸŽ™ïž

Dans cet Ă©pisode, Julie Verrons vous embarque sous le soleil des CaraĂŻbes pour parler de LA clĂ© du succĂšs : la libertĂ©. Pas celle qu’on vous vend sur Instagram avec des voitures de luxe, non. La vraie libertĂ© : celle de choisir comment, oĂč, et avec qui vous bossez.

Entre anecdotes croustillantes (merci Gustavo pour le jus d’orange pressĂ© Ă  la main 🍊) et vĂ©ritĂ©s sans filtre, Julie vous partage comment elle a explosĂ© les codes pour vivre de sa passion sans s’enfermer dans la routine salon-mĂ©tro-dodo. Elle vous montre que tout est possible, mĂȘme travailler moins et gagner plus, oui, oui !

Envie de sortir de la course des rats ? De transformer votre salon pour qu’il bosse pour VOUS et pas l’inverse ? Écoutez cet Ă©pisode, ça pourrait bien changer votre vie (ou au moins votre semaine).

🚹 Spoiler : Vous risquez de vouloir dĂ©mĂ©nager au Mexique aprĂšs ça. 🌮

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ran. Hello, hello tout le monde, j'espĂšre que ça va bien. On va demander Ă  Alexa de baisser la musique, mĂȘme si vous ne l'entendez pas moi, je l'entends. Alexa ? Donc, j'espĂšre que vous allez bien, j'espĂšre que vous ĂȘtes en forme, j'espĂšre d'avoir assez de batterie dans mon petit bidule pour avoir... je ne sais pas comment ça s'appelle. Un petit bidule, on va dire ça comme ça. Pour pouvoir avoir le son, le sound time jusqu'au bout. J'espĂšre que vous allez bien, que vous ĂȘtes en forme pour cet Ă©pisode de Ne me cassez pas le peigne. Aujourd'hui, je vais parler d'un sujet beaucoup plus lĂ©ger que ce que je fais d'habitude. Je vais parler de libertĂ© parce que pour moi, c'est extrĂȘmement important. J'ai vraiment envie de vous donner une vibe. LĂ , aujourd'hui, on est dimanche. C'est le 2 fĂ©vrier. C'est l'anniversaire de mon mari. Notre anniversaire de rencontre. Enfin de rencontre, on se connaissait dĂ©jĂ  avant, mais c'est le jour. oĂč on est sortis ensemble il y a 23 ans. Et je me suis dit que j'allais enregistrer cet Ă©pisode de podcast dans cette vibe-lĂ , c'est-Ă -dire la lĂ©gĂšretĂ©. VoilĂ , j'ai vraiment envie de vous amener de la lĂ©gĂšretĂ©. J'aimerais que pendant le temps d'un instant, en ce mois de fĂ©vrier, je sais que la plupart d'entre vous m'Ă©coutez de pays oĂč il fait frais Ă  cette pĂ©riode, mais j'aimerais que vous preniez le temps de vous Ă©vader et de respirer le sable, le soleil, la mer. lĂ  oĂč je suis moi actuellement, que vous lĂąchiez prise lĂ -dessus et que vous soyez comme sur le bord d'une plage, au bord de la mer des CaraĂŻbes avec moi. Je sais que lĂ , vous ĂȘtes en train de vous dire, mais quelle connasse, quelle couille. Elle commence sĂ©rieusement Ă  me pomper l'air avec son histoire de mer au mois de fĂ©vrier. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave. Je l'assume, j'assume oĂč j'habite, j'assume tout. Mais j'ai vraiment envie de vous parler de libertĂ©, j'ai vraiment envie de vous parler de choix. Et que vous compreniez dans quel vibe je me trouve, moi, Ă  ĂȘtre ici. Je ne veux pas que vous soyez mal Ă  l'aise Ă  m'Ă©couter en vous disant, mais voyons, c'est bon, on a compris, nanana. Je veux vraiment que vous ayez cette vibe oĂč vous puissiez vous dire que tout est possible. Tout est possible, en fait. Vous pouvez faire ce que vous voulez, vous pouvez habiter oĂč vous voulez, vous pouvez ĂȘtre... n'importe oĂč, les limites et les barriĂšres qu'on a, c'est les barriĂšres qu'on se fixe, qu'on se met. Je m'en suis rendue compte et je le dis souvent pour celles qui m'Ă©coutent depuis longtemps, ça ne sera pas une surprise. D'ailleurs, je vais boire mon verre de jus d'orange, excusez-moi, ça ne sera pas long, qui m'a Ă©tĂ© livrĂ© Ă  la porte par mon ami Gustavo. Pardon. Donc, tout ça pour vous dire que... C'est addictif cette connerie. Tu en bois une gorgĂ©e, tu te dis, putain, c'est quand la prochaine ? C'est trĂšs bon. C'est pressĂ© Ă  la main. C'est pressĂ© Ă  la main. C'est trĂšs bon, c'est excellent. Et donc, du coup, voilĂ . Mais j'aimerais que vous compreniez ça. J'aimerais qu'en fait, ça soit accessible Ă  tous. Moi, j'en ai discutĂ© la semaine derniĂšre, puis ça m'a beaucoup aidĂ© Ă  comprendre dans quelle Ă©nergie je voulais me positionner. Je veux me positionner dans la motivation. Je veux me positionner dans le dĂ©veloppement. Je n'ai pas envie de me positionner en me disant Ah, je suis sur les rĂ©seaux sociaux, je montre que j'ai une belle voiture, que j'ai une belle maison, et ça vous fait vibrer et tout ça. Du coup, vous allez vouloir vous identifier Ă  ça. Non, ce n'est pas ça que je veux. Ce n'est pas du tout, du tout, du tout ça que je veux. Moi, je veux que vous soyez attirĂ©s par le fait que j'ai galĂ©rĂ© sa mĂšre. Et que j'ai eu des moments de doute, des moments de stress, des moments d'Ă©chec, des moments oĂč je ne me suis pas sentie Ă  l'aise, des moments oĂč je suis restĂ©e assise dans mon coin Ă  me dire que c'Ă©tait dur, que ce n'est pas facile, que ce n'est pas donnĂ© Ă  tout le monde. Et que ça, cette rĂ©alitĂ©-lĂ , si vous voulez vous la construire, ça demande du taf, de ouf, et que ça ne va pas se construire tout seul du jour au lendemain, mais ça part d'une idĂ©e. Pour moi, l'idĂ©e, je ne sais pas si vous allez l'entendre, l'idĂ©e pour moi, c'est ça. C'est un claquement de doigts. Je ne sais pas si vous l'avez entendu, mais en tout cas, je me suis bien ratatinĂ© le doigt sur le micro. Mais ça part de lĂ , quoi. Ça part de ça, ça part de ça, ça part de cette vibe-lĂ . Donc, j'ai changĂ© le micro. Ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre un petit peu mieux. Je vais pouvoir parler plus librement. Je vais pouvoir me mettre beaucoup plus tranquille sur mon ordi. Vous me direz comment est le son. Mais en fait, lĂ , ce que je voulais vous dire, c'est que rĂ©ellement... Je veux crĂ©er une vibe en fait aujourd'hui qui vous transporte. Vous ĂȘtes lĂ  en fait, vous ĂȘtes toujours... Le confinement, moi, m'a amenĂ© Ă©normĂ©ment de perspectives. ÉnormĂ©ment, Ă©normĂ©ment, Ă©normĂ©ment de perspectives. Et donc du coup, qu'est-ce que ça fait ? Ça fait que... je me suis Ă©normĂ©ment rĂ©vĂ©lĂ© Ă  ce moment-lĂ  et j'ai envie de vous amener ça, pas pour que vous puissiez vous dire demain matin je vais dĂ©mĂ©nager au Mexique mais que vous puissiez vous dire clairement que quoi que vous vouliez faire, vous n'ĂȘtes enfermĂ© nulle part vous ĂȘtes enfermĂ© nulle part, vous avez la possibilitĂ© de dĂ©velopper une entreprise qui vous correspond, qui vous ressemble et qui parle de libertĂ© pour moi la libertĂ© c'est hyper important parce que je trouve que ça c'est mon point de vue, vous ferez ce que vous voulez avec vous aimez, vous aimez pas, c'est comme vous voulez, moi je suis pas lĂ  pour imposer, je suis lĂ  pour donner en fait des clĂ©s et pour surtout vous amener vers, vous amener en fait Ă  l'intĂ©rieur de mon cheminement dĂ©jĂ  moi, la libertĂ© pour moi elle a commencĂ© en 2016 de 2016 Ă  2020 j'ai vĂ©cu trĂšs bien au QuĂ©bec, ça allait super bien j'Ă©tais super contente, j'avais J'avais dĂ©veloppĂ©, dĂ©jĂ  dans un premier temps, on a dĂ©veloppĂ© notre vie. Ensuite, on a dĂ©veloppĂ© notre carriĂšre professionnelle. On a dĂ©veloppĂ© plein de trucs. Et donc, du coup, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j'ai, au fur et Ă  mesure, clairement dĂ©veloppĂ©, petit Ă  petit, une façon de voir la vie et de crĂ©er ma nouvelle rĂ©alitĂ©. Et ça, Ă  partir de 2016. D'accord ? Donc ça, pour moi, c'Ă©tait trĂšs important. Ensuite, pour ĂȘtre tout Ă  fait honnĂȘte avec vous, Ă  partir du moment oĂč on a eu des restrictions de libertĂ©, je me suis sentie beaucoup moins Ă  l'aise. Pour moi, en fait, il est hors de question qu'on me dise ce que j'ai Ă  faire et qu'on m'empĂȘche de travailler. Pour moi, travailler, c'est l'essence mĂȘme, rĂ©ellement, c'est l'essence mĂȘme de... de ce que je suis, en fait. Ça coule dans mon ADN. Le travail, moi, j'ai jamais pensĂ© que le fait de jouer au loto et gagner une somme, en fait, allait me refaire. J'ai jamais pensĂ© ça. J'ai jamais Ă©tĂ© le cul assis sur ma chaise. J'ai jamais compris les gens qui Ă©taient au chĂŽmage de longue durĂ©e. J'ai jamais compris les gens qui Ă©taient au RSA, sauf pour des cas extrĂȘmes, vous me direz. J'ai jamais compris ça. J'ai jamais eu cette vibe-lĂ . J'ai jamais Ă©tĂ© au chĂŽmage. La seule fois oĂč j'ai touchĂ© des indemnitĂ©s de PĂŽle emploi, c'est quand j'ai... ouvert ma structure, ma sociĂ©tĂ© en 2014. Sinon, j'ai jamais Ă©tĂ© au chĂŽmage. J'ai jamais Ă©tĂ©... J'ai toujours trouvĂ© du travail. J'ai toujours su, en fait, que j'Ă©tais absolument conditionnĂ©e Ă  bosser. C'Ă©tait comme ça et pas autrement. Et qu'au dĂ©but, ma vibe, en fait, ça se trouvait dans un salon. J'Ă©tais conditionnĂ©e Ă  rester dans un salon. Puis c'Ă©tait parfait. C'Ă©tait correct. J'Ă©tais trĂšs, trĂšs correcte avec ça. Il n'y avait pas de soucis. Mais... Je me suis rendu compte qu'avec le temps, je me suis rendu compte que la libertĂ© de mouvement Ă©tait bien plus importante. Bien, bien, bien plus importante que tout le reste. Pour moi, il faut que je puisse rĂ©ellement savoir que je ne veux pas ĂȘtre enfermĂ©e quelque part. Et quand on Ă©tait dans un enfermement total avec... impossibilitĂ© d'aller... Moi, je tremblais pour aller faire mes courses, quoi. Je tremblais pour aller faire mes courses. Je me demandais si j'allais pas me faire arrĂȘter par la police parce qu'une fois, j'ai oubliĂ© mon tĂ©lĂ©phone au salon et que je suis sortie aprĂšs le couvre-feu et que je suis allĂ©e chercher mon tĂ©lĂ©phone au salon et que je suis mise Ă  rentrer chez moi. On est oĂč, lĂ  ? On est oĂč, putain ? Tu vois ce que je veux dire ? On est oĂč dans cet univers-lĂ  oĂč, en fait, on te dit... pour te protĂ©ger. Excusez-moi, c'est pas la mĂȘme chose que moi, c'est pas grave, mais je vais vous le dire quand mĂȘme. On est oĂč, lĂ , pour dire aux gens Toi, tu sors, toi, tu sors pas. Mais t'es qui, toi ? T'es qui, connard ? T'es qui, pauvre merde ? Pour me dire ce que je dois faire et ce que je dois pas faire. DĂ©jĂ , t'es mĂȘme pas capable de gĂ©rer un pays, si tu veux. T'es mĂȘme pas capable, en fait, de faire baisser le chĂŽmage. T'es mĂȘme pas capable, en fait, de faire d'autres euh... Comment vous dire ? D'autres changements, Ă  part le fait d'augmenter les impĂŽts. Qu'est-ce que tu viens m'apprendre, en fait ? Qu'est-ce que tu as Ă  me dire ? Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, quand le gars a commencĂ© Ă  faire ça, je me suis sentie tellement, tellement, tellement mal. Franchement, le Covid, quand je voyais mes enfants, je voyais mes... Moi, en fait, il y a eu un cĂŽtĂ© nĂ©gatif et un cĂŽtĂ© positif. Le cĂŽtĂ© nĂ©gatif, c'est que je me suis arrĂȘtĂ©e de maniĂšre forcĂ©e. C'est-Ă -dire que j'ai eu du temps pour penser. J'ai eu que ça, du temps pour penser. J'ai fait que ça. J'ai Ă©tĂ© beaucoup plus proche de mes enfants. J'ai pu faire l'Ă©cole Ă  mes enfants. Donc du coup, ils se sont retrouvĂ©s dans une situation oĂč leur rĂ©sultat a Ă©tĂ© meilleur. On a recommencĂ© Ă  manger correctement parce qu'on mangeait Ă  l'arrache. J'ai recommencĂ© Ă  cuisiner, je ne le fais plus, mais enfin voilĂ . En fait, on a recommencĂ© Ă  avoir un Ă©quilibre familial qui Ă©tait complĂštement diffĂ©rent de ce que j'avais quand j'Ă©tais en train de travailler comme une tordue. Donc ça, pour moi, c'Ă©tait extrĂȘmement, extrĂȘmement important. Donc ça a Ă©tĂ© comme deux bĂ©nĂ©fices. Mais le premier... Je regardais les nouvelles, je regardais tout ça, puis je me disais, putain, mais les gens sont... Pardon. Je me disais, mais les gens sont cons, quoi. C'est quoi ça ? C'est quoi ? On te dit ce qu'il faut que tu fasses ? On te dit ce qu'il faut que tu... On te dit ce qu'il faut que tu fasses. BientĂŽt, on va te dire quand est-ce qu'il faut aller pisser, puis tu vas le faire. Donc ça, ça a Ă©tĂ© un trĂšs, trĂšs, trĂšs gros dĂ©fi. Je vous le cacherai pas, ça a Ă©tĂ© un immense, immense, immense, immense dĂ©fi. J'ai eu Ă©normĂ©ment de mal avec ça. Et toute l'Ă©conomie... parce que moi, je suis quelqu'un qui regarde Ă©normĂ©ment l'Ă©conomie, d'accord ? Je suis quand mĂȘme assez alerte avec ça. Et je me suis dit, OK, on est tous lĂ , coincĂ©s dans les baraques, il n'y a pas de problĂšme. On est tous lĂ , en fait, Ă  prendre du temps ensemble. On se lĂšve quand on veut, on fait ce qu'on veut. On n'est pas obligĂ©s d'aller bosser. Nous, au QuĂ©bec, on Ă©tait payĂ©s 2 000 par mois, par personne, pour pouvoir faire fonctionner le logement. C'Ă©tait une aide qui Ă©tait accordĂ©e de maniĂšre automatique. Tu avais juste Ă  rentrer 4 cases. et de suite le lendemain tu avais 2000 euros qui Ă©taient versĂ©s sur 2000 dollars pardon qui Ă©tait versĂ© sur ton compte ça s'appelait la pcu et voilĂ  voyez ce que je veux dire sauf que lĂ  en fait tu te dis lĂ  ok maintenant j'ai eu du temps pour penser ça veut dire que j'ai pu m'extraire clairement du systĂšme je me suis extraite et on s'est extrait complĂštement du systĂšme ça veut dire quoi ça veut dire que ok trĂšs bien donc ça veut dire que Toute ma vie n'est pas construite autour du travail. VoilĂ , toute ma vie n'est pas construite autour du travail. Je suis capable de gĂ©rer mon entreprise alors que je ne suis pas Ă  l'intĂ©rieur. Donc, ils ont rĂ©ussi Ă  me faire penser ça. J'arrive Ă  gĂ©nĂ©rer de l'argent mĂȘme si je ne suis pas Ă  l'intĂ©rieur de l'entreprise et que je ne suis pas 10 heures Ă  travailler par jour. Ok, super, c'est merveilleux. C'est super, donc trĂšs bien. Je suis capable de mettre des stratĂ©gies en place en fait et de ne pas faire valoir mon temps versus mon talent. Donc, j'ai compris qu'en fait, ce n'est pas le temps. temps qu'on achĂšte, mais c'est bien le talent. Tu peux travailler dans ton entreprise 4 heures par jour et faire le mĂȘme chiffre que quand t'en faisais 10. Donc ça, c'est une chose. J'ai compris que tu peux ne pas ĂȘtre prĂ©sente physiquement et travailler. Ça veut dire que je vis au Mexique, que du coup, je travaille dans mon bureau, mais je ne suis pas prĂ©sente physiquement dans une entreprise. Donc ça, c'est trĂšs, trĂšs important aussi. Et donc, je me suis dit, attends, attends, attends, attends. Comment tu peux gĂ©nĂ©rer un business lĂ  ? avec toutes les leçons que j'ai apprises, avec tout ce que j'ai su, que je sais, et te dire en fait que tu peux minimiser ton temps et valoriser ton talent, facturer Ă  ta juste valeur et dĂ©velopper une entreprise qui fonctionne. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc c'est lĂ  qu'en fait, puis j'espĂšre que je suis Ă©coutĂ©e par des chefs d'entreprise, c'est lĂ  que la notion clairement de temps, d'argent a complĂštement vrillĂ© dans ma tĂȘte. complĂštement vrillĂ© dans ma tĂȘte ça veut dire quoi ça veut dire que ok donc moi j'ai montĂ© une structure 100% en ligne ok et en fait je suis capable de travailler Ă  temps choisi voyez lĂ  on est dimanche et je travaille ça me dĂ©range pas c'est pas comme quand j'Ă©tais salariĂ© chez jacques dĂ©part au quĂ©bec et que du coup je je travaillais le dimanche de 10h Ă  17h donc du coup Vous comprenez bien que ce n'est pas du tout pareil. Ce n'est pas du tout pareil. LĂ , je travaille le dimanche, je suis tranquille. Le matin, je sais que mon mari a des trucs Ă  faire. L'aprĂšs-midi, on va aller faire du bateau, du jet ski, etc. On va aller manger au restaurant ce soir parce que c'est son anniversaire. Je ne me sens pas complexĂ©e de ça. Je ne me sens pas complexĂ©e de ne pas bosser le vendredi. Je ne me sens pas complexĂ©e de ne pas bosser le samedi. Je ne me sens pas complexĂ©e de bosser le dimanche, de bosser le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi. Je me sens beaucoup plus Ă  l'aise maintenant parce que mon fils de 13 ans, Ă  chaque fois qu'il rentre de l'Ă©cole, ses parents, ses deux parents sont prĂ©sents Ă  la maison. Je me sens pas mal Ă  l'aise de me dire que des fois je commence Ă  travailler Ă  7h du mat. Je me sens pas mal Ă  l'aise en fait de me dire que si j'ai besoin d'aller chez le dentiste, si cela, j'organise mon planning en fonction de ça. Si mon fils il a des trucs avec l'Ă©cole, j'organise mon planning en fonction de ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Pour moi c'est ça la libertĂ©. La libertĂ©, ça peut se trouver n'importe oĂč. Je n'ai pas besoin d'ĂȘtre au Mexique pour ĂȘtre libre. Mais j'avais besoin, en fait, de comprendre cette notion-lĂ . J'avais besoin, putain, d'enregistrer ça. de le mettre dans ma tĂȘte et de me dire, ce n'est pas mĂ©tro, boulot, dodo. Ce n'est pas de me dire, je dois absolument me rendre Ă  mon travail. Je dois absolument m'enfermer entre quatre murs. Je dois absolument ĂȘtre dans mon salon pour pouvoir le faire tourner. Vous voyez ce que je veux dire ? Ça, pour moi, ça a Ă©tĂ©... Mais alors, ça, le Covid, pour ça, ça m'a amenĂ© des clĂ©s. C'est inestimable. Pendant qu'il y en a... Pendant qu'il y en avait qui craquaient, qui Ă©taient dĂ©sorientĂ©s complĂštement, etc. Moi, j'ai souffert le mois et demi oĂč on a Ă©tĂ© fermĂ© sans pouvoir bouger de la maison. Et tout le reste du temps, j'ai eu la chance d'avoir des gens avec qui j'ai communiquĂ©. Yves, Marie-Ève, mĂȘme si on communique moins aujourd'hui. J'ai eu cette Ausha de pouvoir communiquer avec des gens qui m'ont donnĂ© une vision. J'ai communiquĂ© avec d'autres en France. J'avais plusieurs... canaux de communication. J'avais aussi Marie, AurĂ©lie, Willou et Marjo qui vous les connaissez peut-ĂȘtre pas mais moi quand j'y pense on se donnait nos coups de gueule nos astuces, nos choses et ça pour ça c'Ă©tait inestimable. Donc tout ça a permis que je comprenne qu'est-ce que c'est le mot libertĂ©. LibertĂ© pour moi c'est pas juste bien gagner sa vie pour moi la libertĂ©. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas juste pouvoir prendre des vacances Ă  la fin de l'annĂ©e. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas m'enfermer 8 heures dans une entreprise. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas... LibertĂ©, pour moi, c'est pouvoir ĂȘtre maĂźtre de mes mouvements. Je fais ce que je veux. Ce que je veux. Je ne suis bloquĂ©e nulle part. Je peux aller oĂč je veux. Je peux faire ce que je veux. J'ai juste besoin d'un ordinateur et je peux faire ce... que je veux. Et pour moi, ça, ça n'a pas de prix, ça. Ça n'a pas de prix, ça. Ça, pour moi, et puis pouvoir dire Ă  mes enfants, puis lĂ  encore, vous accepterez ou vous n'accepterez pas. Mais attendez, je rebois du jus d'orange de Gustavo. Et se dire que rien n'est conditionnement dans ma rĂ©alitĂ©, en fait. Puis lĂ  encore, vous partagerez ou vous ne partagerez pas. C'est pas facile. C'est pas facile en fait ça. Ça veut dire qu'en fait tu dois pĂ©ter toutes tes barriĂšres. Tu dois pĂ©ter tout ce que tu sais, tout ce que tu connais, tout ce que tu as connu. Moi j'avais des angoisses Ă  me dire mais si je ne suis pas au savon je ne fais pas de chiffre. Si je ne fais pas de chiffre on fait comment ? Comment je fais pour payer mes factures ? Mais quand tu rĂ©flĂ©chis de l'autre cĂŽtĂ© de la barriĂšre, c'est-Ă -dire si tu ouvres la porte et que tu vois le soleil, comment tu peux faire plus de ventes ? Comment tu peux permettre aux clients d'avoir leurs produits de maniĂšre Ă  venir les chercher ? Comment tu peux facturer ton travail en fonction de ton talent ? Moi, je prenais une cliente le matin, puis je n'ai pas honte de le dire, Ă  la fin, je prenais une cliente le matin Ă  9h, une cliente Ă  midi, et je prenais peut-ĂȘtre une cliente Ă  3h, et c'Ă©tait terminĂ©. TerminĂ©. Je faisais trois clients par jour et je faisais 1000 euros de chiffre par jour. Ce qui me permettait en fait de faire 20 000 euros pour moi toute seule, de chiffre d'affaires, toute seule. Vous voyez ce que je veux dire ? AprĂšs, moi, j'avais des employĂ©s qui gĂ©raient le reste. J'avais Enzo, Marie-Michel, OcĂ©ane qui gĂ©raient le reste. Mais moi, deux mois, je faisais plus de chiffres et je travaillais. Mais que dalle ! Que dalle ! que dalle ! Je ne prenais jamais de clients entre mes temps de pause. C'est que dalle. Vous voyez ce que je veux dire ou pas ? Vous devez absolument, en fait, ĂȘtre conscient et consciente de ça. C'est trĂšs important. Ce n'est pas le temps qui compte. Le temps, on ne sait pas combien il y en a. On ne sait pas quelle est la banque de temps qu'on va avoir. On n'en sait rien. On n'en sait rien. Moi, je veux vivre. Ma plus grande, en fait, prioritĂ© pour moi, lĂ , en ce moment, j'ai 41 ans. J'ai plus envie de me faire chier. J'ai plus envie de m'emmerder. J'ai envie de faire mon travail dans la bienveillance et dans le non-jugement. J'ai envie de me sentir Ă  l'aise. J'ai envie de me sentir bien. J'ai envie de me sentir bien avec mes clients. J'ai envie de me sentir bien avec ce que je fais, avec mes constructions de business. J'ai plus envie de me faire chier rĂ©ellement, Ă  savoir... Moi, aller au bureau, lĂ , je descends mes escaliers, je suis au bureau, voyez ce que je veux dire ? Je suis chez moi, tu sais. Je sais que ce n'est pas la rĂ©alitĂ© de tout le monde, je sais qu'on a besoin de travailler, je le sais ça, je le sais trĂšs bien. Mais montez des business qui vous donnent envie d'aller bosser. Ne montez pas des business qui vous Ă©tranglent. qui vous font chier. Moi, j'entends trop de coiffeuses, en fait, qui travaillent comme des tarĂ©s, parce qu'elles ont peur d'augmenter leur prix, parce qu'elles ont peur de s'affirmer. À un moment donnĂ©, en fait, ĂȘtre entrepreneur, c'est, il y a entreprendre, mais il y a le mot prendre aussi Ă  l'intĂ©rieur. Vous voyez ce que je veux dire ? Prenez votre courage Ă  deux mains et montez des entreprises qui vous ressemblent. On s'en fout si ça ressemble Ă  l'entreprise de Jocelyne ou de Clotilde. On n'en a rien Ă  faire. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce qu'il faut, c'est que ça vous ressemble. Moi, ça fait... Combien de temps ça fait que j'ai plus un mot ? Deux ans. Deux ans que j'ai vendu. Donc, ça fait deux ans que j'ai vendu mon entreprise. Pile en plus. En janvier, c'Ă©tait. Donc, deux ans que j'ai vendu l'entreprise. Au jour d'aujourd'hui, je ne suis plus lĂ . Je ne suis plus lĂ . Je n'ai plus envie de me faire chier. VoilĂ . Et j'ai envie de choisir ce que je fais. Et vous devriez choisir ce que vous faites. C'est inĂ©vitable en fait. InĂ©vitable. Ça pour moi c'est la libertĂ©. La libertĂ© en fait de choisir. La libertĂ© d'avoir son temps. La libertĂ© de se rĂ©munĂ©rer en fait. Et de choisir. Comment on se rĂ©munĂšre ? De quelle maniĂšre ? Et lĂ  vous me dites, ouais mais c'est pas facile quand mĂȘme ce que tu dis. Non c'est pas facile. C'est pas facile. Il y a des fois oĂč je me suis assise au bord de ma piscine. Alors vous allez dire, on peut s'asseoir aussi sur la pelouse, je sais. Ou je me suis assise lĂ , et j'ai dit Ă  mon mari, ça va ĂȘtre compliquĂ©. Je ne sais pas comment on va faire parce que lĂ  il faut que je recommence tout Ă  zĂ©ro. Il faut que j'aille chercher de la clientĂšle. Je ne sais pas du tout comment je vais faire. LĂ , ça va ĂȘtre chaud chaud. Ça va ĂȘtre chaud chaud les tuyaux. Et lĂ , tu chiales 5 minutes, tu stresses 2 minutes, et aprĂšs, tu repars. Tu remets des stratĂ©gies en place. Tu te dĂ©veloppes. Tu fais en sorte, en fait, que ton entreprise t'amĂšne ce que tu as besoin. Parce que nous, en fait, ce qui arrive, en tant qu'entrepreneur, qu'est-ce qui arrive ? On se met au service de son entreprise. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on ouvre une entreprise et on devient ex-esclave de celle-ci. Ça veut dire qu'on n'est pas capable de jauger nos besoins versus les besoins de l'entreprise. On n'est pas capable en fait parce qu'on a peur de perdre, on a peur de ne pas avoir d'argent, de ne pas se payer, etc. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On donne tout Ă  l'entreprise. Et on nous a appris comme ça. Le banquier, quand vous faites un crĂ©dit, vous le dit. Le comptable vous le dit. Tout le monde vous le dit. Tu vas souffrir. Ça va ĂȘtre dur. Tu vas souffrir. Mais en fait, quand tu te rends compte que... Moi, honnĂȘtement, c'est ça qui m'est arrivĂ©. Quand tu te rends compte... Puis moi, je n'ai pas eu d'aide pendant la Covid. Aucune. Aucune aide. Aucune aide. Aucune aide. Je le dis. Je le redis. Aucune aide. J'ai payĂ© mon loyer. J'ai continuĂ© Ă  payer mon loyer. J'ai payĂ© mes charges, mes fournisseurs. Je n'avais pas de dette en tant que telle. Pas de dette. D'accord ? Donc, lĂ  tu te dis, je ne suis pas dedans, je n'ai pas d'aide, j'ai suffisamment de trĂ©sorerie, et tous les mois avant, je tremblais de la cuisse parce que j'avais peur de ne pas faire assez de chiffre d'affaires. Non mais ça ne va pas ou quoi ? Tu es malade ? C'est quoi ça ? C'est quoi cette histoire ? Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, analysez votre business, analysez ce que vous faites, mais surtout, analysez ce que vous voulez exactement dans votre vie. Vous ne devez pas ĂȘtre esclave de votre systĂšme. Si vous ĂȘtes esclave de votre systĂšme, changez de systĂšme. Changez, parce que vous courez Ă  votre perte quoi qu'il arrive. Changez de systĂšme. Vous ne serez pas heureuse en fait avec ce systĂšme. Au bout d'un moment, vous allez vous sentir mal, mal Ă  l'aise. Vous allez trouver en fait que c'est long, que c'est dur, que c'est pĂ©nible. Si votre ligne de mire en fait Ă  vous, c'est la retraite, Ça va ĂȘtre long, hein, jusqu'Ă  la retraite. What the fuck ? Ça va ĂȘtre trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs long jusqu'Ă  la retraite. Et vous savez quoi, la beautĂ© de la chose ? C'est que vous savez mĂȘme pas si vous allez en avoir une. Vous ne savez pas si vous allez pouvoir avoir une retraite un jour. Avec toutes les... toutes les propositions de loi que j'entends en ce moment, la retraite, elle est vraiment pas garantie, les gars. Mais pas du tout. LĂ , ils sont en train, en fait, de vous carotter, mais solide. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'ils vous font miroiter un truc qui n'existe pas. Surtout en tant qu'entrepreneur. Alors si vous avez envie de bosser jusqu'Ă  100 ans, continuez comme ça, il n'y a pas de problĂšme. Je ne sais pas comment vous allez arriver Ă  100 ans. Je vous souhaite quand mĂȘme d'arriver le mieux possible, on s'entend. Mais, on s'entend. Pardon. Mais tout ça pour vous dire que, pensez Ă  votre libertĂ© de mouvement. pensez Ă  ce que vous faites, pensez Ă  ce que vous ĂȘtes, ne minimisez pas en fait le... Moi au dĂ©but je me disais, putain mais ça va les enfants, machin, le plus important c'est de leur amener des valeurs de travail, c'est, oui c'est vrai bien sĂ»r, Ă©videmment, mais si tu leur amĂšnes que des valeurs de travail mais que t'es pas lĂ , c'est pas ouf. Ce n'est pas ouf. Moi, je leur ai amenĂ© des valeurs de travail, puis je me suis rendu compte. Mon fils, Enzo, qui est coiffeur aujourd'hui, il a fallu que je l'embauche Ă  un moment donnĂ© pour que je puisse le voir dans la journĂ©e. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas ouf. Ce n'est pas ouf. Je pense que mes enfants ont vu plus mon dos que ma face. Tellement j'Ă©tais au salon, tellement je bossais, tellement je faisais des choses, en fait, je n'arrĂȘtais Voyez ce que je veux dire ? Donc, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, votre libertĂ© est bien plus importante que tout le fric que vous pourrez engranger. Et si vous ĂȘtes suffisamment malin, le fric que vous engrangez, vous l'investirez et vous aurez de l'argent Ă  la fin. C'est ça le plus important. Le plus important, en fait, c'est de vivre. C'est de se faire plaisir, d'ĂȘtre en harmonie, en fait, avec sa vie, parce que je vous l'ai dit, la vie passe. et elle est courte elle est trĂšs courte et on n'a pas le temps de se faire chier putain mais quand vous voyez puis je vais vous le dire j'ai moi l'image en fait qui m'a vraiment perturbĂ© Ă  ce moment lĂ  quand il y avait lĂ  quand il y avait la covide et tout c'est les rats je sais pas si vous connaissez la course des rats ou la rat race excusez mon anglais Tu vois cette image, je ne sais pas si vous l'avez dĂ©jĂ  vue, c'est une rame de mĂ©tro Ă  Paris, enfin Ă  Paris ou peu importe, New York ou je ne sais pas oĂč. Et lĂ , il n'y a que des rats avec un attachĂ© case, vous voyez ? Et vous les voyez attendre le mĂ©tro, tous ces rats-lĂ . En fait, les rats, c'est nous. Et en fait, c'est comme ça qu'on est conditionnĂ©. Tu pars le matin, il est 7h, tu amĂšnes ton enfant Ă  l'Ă©cole pour qu'il aille Ă  l'Ă©cole Ă  8h. Toi, tu commences Ă  travailler Ă  9h, tu manges Ă  midi ou ne le vois mĂȘme pas. Tu pars le soir, il est 6h, 6h30. Tu fais tes devoirs, les machins, les trucs. Et Ă  la fin, il te reste quoi ? Tu fais tous tes trucs pendant tes jours de repos. Donc le lundi, il est full. Le dimanche, t'es trop crevĂ©, machin, truc, machin. Le mercredi aprĂšs-midi, t'amĂšnes au piano, Ă  la danse, au machin. Putain, mais elle est oĂč ta vie, lĂ  ? Elle est oĂč ta vie, lĂ  ? Moi, je suis dĂ©solĂ©e. Je suis dĂ©solĂ©e, j'adore mes enfants et tout, mais ce n'est pas ouf. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas ouf. Et il y a tellement de façons de mettre son entreprise, mĂȘme un salon de coiffure, Ă  son service, Ă  son service. C'est pour ça que j'ai créé la mĂ©thode Lyon. C'est que pour ça. Pour que vous compreniez comment on peut mettre son entreprise Ă  son service et pas l'inverse. Pas l'inverse. Pas l'inverse. Vous devez ĂȘtre consciente que si vous partez dans ce chemin-lĂ , en fait, Ă  vous Ă©puiser, ça va ĂȘtre compliquĂ©, quoi. Vous voyez, ça va ĂȘtre ultra compliquĂ©. C'est ça, la libertĂ©, pour moi. La libertĂ©, en fait, c'est de choisir. Moi, pour moi, la libertĂ©, ce n'est pas d'ĂȘtre Ă  droite, Ă  gauche, c'est ça. C'est de pouvoir choisir. Je choisis. Je choisis oĂč je veux aller. Je choisis. ce que je veux faire c'est pour ça qu'entrepreneuriat pour ça c'est magnifique c'est magnifique on peut choisir on choisit ce qu'on veut faire on choisit oĂč on veut aller on choisit comment on veut driver sa business on choisit comment on veut facturer on choisit qui on reçoit Ă  l'intĂ©rieur on choisit on choisit c'est ça pour moi la libertĂ© choisir avoir le choix mais en coiffure aujourd'hui on a de plus en plus le choix J'en parlais justement avec des coiffeurs, puisque vous savez que j'organise Cancun et tout ça et tout. Et on a le choix. On a le choix. On a le choix d'ĂȘtre en salon ou de dĂ©velopper plusieurs choses, mais on a le choix. Vous me dites, oui, mais quand je travaille seule, je fais comment ? Pourquoi tu n'organises pas ton emploi du temps autour de ce que tu as envie ? De ce que tu veux ? De ce que tu veux diffuser ? Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ce que je voulais vraiment vous partager. Moi, quand je me lĂšve, quand je marche dans la rue, ou quand je regarde Ă  travers ma fenĂȘtre, comme c'est le cas lĂ , Je me dis, putain, mais j'aimerais que vous puissiez tous vivre ça. Je vous assure. Ce n'est pas pour me jeter des fleurs ou quoi. J'aimerais que vous puissiez tous vivre ça. Mais vivre ça, en fait, mais pas de se dire, pas de se dire, ouais, ouais. Non, de vivre ça. De se trouver quelque part et de se sentir extrĂȘmement Ă  l'aise. Moi, quand je suis au Mexique, quand on va dans la rue ou quoi, ou qu'on marche dans la rue ou quoi, je regarde autour de moi, je me dis, c'est sĂ»r que je devais ĂȘtre mexicaine dans une autre vie. C'est sĂ»r. En tout cas, je suis latino puisque ma grand-mĂšre Ă©tait espagnole. Mais c'est sĂ»r que je devais avoir... Mes ancĂȘtres devaient ĂȘtre ici. Ça ne se peut pas d'ĂȘtre aussi Ă  l'aise, de se sentir aussi bien, d'aimer autant les gens, de se sentir autant accueilli, d'ĂȘtre dans une vibe lĂ  oĂč on est Ă  l'aise. On est bien, on se sent bien, on est bien. Ça n'a pas de prix, ça. Et je vous souhaite... De construire et de vous construire une vie qui soit aussi pleine et riche que celle-lĂ . Ça n'a rien Ă  voir avec l'argent, je vous assure. Ça n'a rien Ă  voir avec l'argent. Absolument rien. Absolument. Absolument rien du tout. Ça a Ă  voir avec le courage. Avec l'Ă©coute de soi, avec le fait de faire sauter ses barriĂšres, le fait de se sentir en fait investi dans sa mission de vie. C'est-Ă -dire, je n'ai pas dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre en vie, je n'ai pas dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre lĂ . Mais si je suis lĂ , putain ! Je vais me donner tous les moyens possibles et imaginables pour vivre une putain de bonne, une putain de belle vie. J'ai pas envie de subir. J'ai pas envie de me sentir prisonniĂšre de quoi que ce soit. J'ai pas envie de la subir, cette vie-lĂ . On la subit dĂ©jĂ  assez, putain, quand on entend les... les nouvelles ou quoi. Que machin, que ci, que ça. Putain, mais... Moi, je veux pas subir ça. J'en ai rien Ă  foutre, moi, de Pimpin Jean-Jacques, lĂ . Je m'en tape. Je m'en tape des politiques. Je m'en tape des lois. Je m'en tape de tout. Parce que pour moi, en fait, c'est pas ça qui fait ma vie. C'est pas ça qui fait ma vie. Ah, t'as pas traversĂ©, on va te mettre une amende. Ah, t'as dĂ©passĂ© de 5 km heure, allez, bam ! Mais ta gueule, en fait. C'est pas ça la vie. C'est pas ça la vie. Moi, pour moi, la vie, en fait, c'est de te lever le matin, de marcher, de regarder en l'air, de regarder autour de toi et de te dire, putain, je suis bien merde. Je me sens bien, je me sens Ă  l'aise. Je suis au bon endroit, je suis Ă  la bonne place. Que ce soit dans votre salon, dans la rue, peu importe. Que vous aimiez votre maison, que vous aimiez votre environnement, que vous aimiez votre salon, que vous aimiez tout ce qui compose en fait ce que vous faites, que vous aimiez votre job, que vous aimiez vos clients. C'est ça la vie. Ça c'est la vie. Si tu subis une seule minute de nĂ©gatif, ça va impacter tout le reste. Ă©vite le nĂ©gatif, bannis le nĂ©gatif, sors de ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Tout le reste, en fait, c'est crĂ©ez-vous une vie qui vous ressemble. Ça c'est vraiment ce que je voulais vous faire passer aujourd'hui comme message. Se crĂ©er la vie qui nous ressemble. Être Ă  l'aise, aligner, ĂȘtre bien, sentir bien, se sentir en accord en fait avec ce qu'on veut vivre. Moi j'en ai plus rien Ă  foutre des gens nĂ©gatifs. J'en ai plus rien Ă  foutre des gens qui jugent les autres. J'en ai plus rien Ă  faire en fait des gens qui se plaignent, des gens qui se victimisent. J'en ai plus rien Ă  foutre. Allez vous faire foutre bande de nazes. J'en ai plus rien Ă  foutre de vous. VoilĂ . Donc, j'ai construit un business du coup oĂč tous mes clients, toutes, sont positives. Et si elles ne le sont pas, je le rends dans le tas, jusqu'Ă  ce que ça le soit. C'est hyper important. Moi, quelqu'un qui a une vibe nĂ©gative me dĂ©range. Me dĂ©range. Me dĂ©range. On a trop Ă  subir, trop Ă  vivre. C'est dur dĂ©jĂ . C'est dur dĂ©jĂ . C'est super dur dĂ©jĂ . On n'a pas choisi d'ĂȘtre lĂ . De la mĂȘme maniĂšre, quand vous faites vos enfants, ils n'ont pas choisi d'ĂȘtre lĂ  non plus. Pourquoi ils subiraient ? Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ça la libertĂ©. Ne subissez plus. Ne subissez plus. C'est la base. C'est la base. C'est vraiment la base. Alors sur ce, je vous remercie de m'avoir Ă©coutĂ©. Soyez libre, au moins dans votre tĂȘte. ArrĂȘtez de vous mettre des contraintes d'ouf. ArrĂȘtez de croire en fait que vous ne pouvez pas. ArrĂȘtez de penser que ce n'est pas pour vous. ArrĂȘtez de croire qu'en fait, on nous a inculquĂ© de faire ci, ça, ça, et que c'est ce que vous devez faire. Sortez de cette putain de course de rats, merde. On s'en fout des rats qui attendent le mĂ©tro lĂ , et qui font leur vie comme ça. Sortez de lĂ , putain. Et lĂ , vous serez bien. LĂ , vous serez Ă  l'aise. VoilĂ . Je vous souhaite une bonne journĂ©e. Je vous dis Ă  bientĂŽt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous trÚs vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

Description

đŸŽ™ïž Ne me cassez pas le peigne – Épisode SpĂ©cial : La LibertĂ© d'Entreprendre đŸŽ™ïž

Dans cet Ă©pisode, Julie Verrons vous embarque sous le soleil des CaraĂŻbes pour parler de LA clĂ© du succĂšs : la libertĂ©. Pas celle qu’on vous vend sur Instagram avec des voitures de luxe, non. La vraie libertĂ© : celle de choisir comment, oĂč, et avec qui vous bossez.

Entre anecdotes croustillantes (merci Gustavo pour le jus d’orange pressĂ© Ă  la main 🍊) et vĂ©ritĂ©s sans filtre, Julie vous partage comment elle a explosĂ© les codes pour vivre de sa passion sans s’enfermer dans la routine salon-mĂ©tro-dodo. Elle vous montre que tout est possible, mĂȘme travailler moins et gagner plus, oui, oui !

Envie de sortir de la course des rats ? De transformer votre salon pour qu’il bosse pour VOUS et pas l’inverse ? Écoutez cet Ă©pisode, ça pourrait bien changer votre vie (ou au moins votre semaine).

🚹 Spoiler : Vous risquez de vouloir dĂ©mĂ©nager au Mexique aprĂšs ça. 🌮

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ran. Hello, hello tout le monde, j'espĂšre que ça va bien. On va demander Ă  Alexa de baisser la musique, mĂȘme si vous ne l'entendez pas moi, je l'entends. Alexa ? Donc, j'espĂšre que vous allez bien, j'espĂšre que vous ĂȘtes en forme, j'espĂšre d'avoir assez de batterie dans mon petit bidule pour avoir... je ne sais pas comment ça s'appelle. Un petit bidule, on va dire ça comme ça. Pour pouvoir avoir le son, le sound time jusqu'au bout. J'espĂšre que vous allez bien, que vous ĂȘtes en forme pour cet Ă©pisode de Ne me cassez pas le peigne. Aujourd'hui, je vais parler d'un sujet beaucoup plus lĂ©ger que ce que je fais d'habitude. Je vais parler de libertĂ© parce que pour moi, c'est extrĂȘmement important. J'ai vraiment envie de vous donner une vibe. LĂ , aujourd'hui, on est dimanche. C'est le 2 fĂ©vrier. C'est l'anniversaire de mon mari. Notre anniversaire de rencontre. Enfin de rencontre, on se connaissait dĂ©jĂ  avant, mais c'est le jour. oĂč on est sortis ensemble il y a 23 ans. Et je me suis dit que j'allais enregistrer cet Ă©pisode de podcast dans cette vibe-lĂ , c'est-Ă -dire la lĂ©gĂšretĂ©. VoilĂ , j'ai vraiment envie de vous amener de la lĂ©gĂšretĂ©. J'aimerais que pendant le temps d'un instant, en ce mois de fĂ©vrier, je sais que la plupart d'entre vous m'Ă©coutez de pays oĂč il fait frais Ă  cette pĂ©riode, mais j'aimerais que vous preniez le temps de vous Ă©vader et de respirer le sable, le soleil, la mer. lĂ  oĂč je suis moi actuellement, que vous lĂąchiez prise lĂ -dessus et que vous soyez comme sur le bord d'une plage, au bord de la mer des CaraĂŻbes avec moi. Je sais que lĂ , vous ĂȘtes en train de vous dire, mais quelle connasse, quelle couille. Elle commence sĂ©rieusement Ă  me pomper l'air avec son histoire de mer au mois de fĂ©vrier. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave. Je l'assume, j'assume oĂč j'habite, j'assume tout. Mais j'ai vraiment envie de vous parler de libertĂ©, j'ai vraiment envie de vous parler de choix. Et que vous compreniez dans quel vibe je me trouve, moi, Ă  ĂȘtre ici. Je ne veux pas que vous soyez mal Ă  l'aise Ă  m'Ă©couter en vous disant, mais voyons, c'est bon, on a compris, nanana. Je veux vraiment que vous ayez cette vibe oĂč vous puissiez vous dire que tout est possible. Tout est possible, en fait. Vous pouvez faire ce que vous voulez, vous pouvez habiter oĂč vous voulez, vous pouvez ĂȘtre... n'importe oĂč, les limites et les barriĂšres qu'on a, c'est les barriĂšres qu'on se fixe, qu'on se met. Je m'en suis rendue compte et je le dis souvent pour celles qui m'Ă©coutent depuis longtemps, ça ne sera pas une surprise. D'ailleurs, je vais boire mon verre de jus d'orange, excusez-moi, ça ne sera pas long, qui m'a Ă©tĂ© livrĂ© Ă  la porte par mon ami Gustavo. Pardon. Donc, tout ça pour vous dire que... C'est addictif cette connerie. Tu en bois une gorgĂ©e, tu te dis, putain, c'est quand la prochaine ? C'est trĂšs bon. C'est pressĂ© Ă  la main. C'est pressĂ© Ă  la main. C'est trĂšs bon, c'est excellent. Et donc, du coup, voilĂ . Mais j'aimerais que vous compreniez ça. J'aimerais qu'en fait, ça soit accessible Ă  tous. Moi, j'en ai discutĂ© la semaine derniĂšre, puis ça m'a beaucoup aidĂ© Ă  comprendre dans quelle Ă©nergie je voulais me positionner. Je veux me positionner dans la motivation. Je veux me positionner dans le dĂ©veloppement. Je n'ai pas envie de me positionner en me disant Ah, je suis sur les rĂ©seaux sociaux, je montre que j'ai une belle voiture, que j'ai une belle maison, et ça vous fait vibrer et tout ça. Du coup, vous allez vouloir vous identifier Ă  ça. Non, ce n'est pas ça que je veux. Ce n'est pas du tout, du tout, du tout ça que je veux. Moi, je veux que vous soyez attirĂ©s par le fait que j'ai galĂ©rĂ© sa mĂšre. Et que j'ai eu des moments de doute, des moments de stress, des moments d'Ă©chec, des moments oĂč je ne me suis pas sentie Ă  l'aise, des moments oĂč je suis restĂ©e assise dans mon coin Ă  me dire que c'Ă©tait dur, que ce n'est pas facile, que ce n'est pas donnĂ© Ă  tout le monde. Et que ça, cette rĂ©alitĂ©-lĂ , si vous voulez vous la construire, ça demande du taf, de ouf, et que ça ne va pas se construire tout seul du jour au lendemain, mais ça part d'une idĂ©e. Pour moi, l'idĂ©e, je ne sais pas si vous allez l'entendre, l'idĂ©e pour moi, c'est ça. C'est un claquement de doigts. Je ne sais pas si vous l'avez entendu, mais en tout cas, je me suis bien ratatinĂ© le doigt sur le micro. Mais ça part de lĂ , quoi. Ça part de ça, ça part de ça, ça part de cette vibe-lĂ . Donc, j'ai changĂ© le micro. Ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre un petit peu mieux. Je vais pouvoir parler plus librement. Je vais pouvoir me mettre beaucoup plus tranquille sur mon ordi. Vous me direz comment est le son. Mais en fait, lĂ , ce que je voulais vous dire, c'est que rĂ©ellement... Je veux crĂ©er une vibe en fait aujourd'hui qui vous transporte. Vous ĂȘtes lĂ  en fait, vous ĂȘtes toujours... Le confinement, moi, m'a amenĂ© Ă©normĂ©ment de perspectives. ÉnormĂ©ment, Ă©normĂ©ment, Ă©normĂ©ment de perspectives. Et donc du coup, qu'est-ce que ça fait ? Ça fait que... je me suis Ă©normĂ©ment rĂ©vĂ©lĂ© Ă  ce moment-lĂ  et j'ai envie de vous amener ça, pas pour que vous puissiez vous dire demain matin je vais dĂ©mĂ©nager au Mexique mais que vous puissiez vous dire clairement que quoi que vous vouliez faire, vous n'ĂȘtes enfermĂ© nulle part vous ĂȘtes enfermĂ© nulle part, vous avez la possibilitĂ© de dĂ©velopper une entreprise qui vous correspond, qui vous ressemble et qui parle de libertĂ© pour moi la libertĂ© c'est hyper important parce que je trouve que ça c'est mon point de vue, vous ferez ce que vous voulez avec vous aimez, vous aimez pas, c'est comme vous voulez, moi je suis pas lĂ  pour imposer, je suis lĂ  pour donner en fait des clĂ©s et pour surtout vous amener vers, vous amener en fait Ă  l'intĂ©rieur de mon cheminement dĂ©jĂ  moi, la libertĂ© pour moi elle a commencĂ© en 2016 de 2016 Ă  2020 j'ai vĂ©cu trĂšs bien au QuĂ©bec, ça allait super bien j'Ă©tais super contente, j'avais J'avais dĂ©veloppĂ©, dĂ©jĂ  dans un premier temps, on a dĂ©veloppĂ© notre vie. Ensuite, on a dĂ©veloppĂ© notre carriĂšre professionnelle. On a dĂ©veloppĂ© plein de trucs. Et donc, du coup, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j'ai, au fur et Ă  mesure, clairement dĂ©veloppĂ©, petit Ă  petit, une façon de voir la vie et de crĂ©er ma nouvelle rĂ©alitĂ©. Et ça, Ă  partir de 2016. D'accord ? Donc ça, pour moi, c'Ă©tait trĂšs important. Ensuite, pour ĂȘtre tout Ă  fait honnĂȘte avec vous, Ă  partir du moment oĂč on a eu des restrictions de libertĂ©, je me suis sentie beaucoup moins Ă  l'aise. Pour moi, en fait, il est hors de question qu'on me dise ce que j'ai Ă  faire et qu'on m'empĂȘche de travailler. Pour moi, travailler, c'est l'essence mĂȘme, rĂ©ellement, c'est l'essence mĂȘme de... de ce que je suis, en fait. Ça coule dans mon ADN. Le travail, moi, j'ai jamais pensĂ© que le fait de jouer au loto et gagner une somme, en fait, allait me refaire. J'ai jamais pensĂ© ça. J'ai jamais Ă©tĂ© le cul assis sur ma chaise. J'ai jamais compris les gens qui Ă©taient au chĂŽmage de longue durĂ©e. J'ai jamais compris les gens qui Ă©taient au RSA, sauf pour des cas extrĂȘmes, vous me direz. J'ai jamais compris ça. J'ai jamais eu cette vibe-lĂ . J'ai jamais Ă©tĂ© au chĂŽmage. La seule fois oĂč j'ai touchĂ© des indemnitĂ©s de PĂŽle emploi, c'est quand j'ai... ouvert ma structure, ma sociĂ©tĂ© en 2014. Sinon, j'ai jamais Ă©tĂ© au chĂŽmage. J'ai jamais Ă©tĂ©... J'ai toujours trouvĂ© du travail. J'ai toujours su, en fait, que j'Ă©tais absolument conditionnĂ©e Ă  bosser. C'Ă©tait comme ça et pas autrement. Et qu'au dĂ©but, ma vibe, en fait, ça se trouvait dans un salon. J'Ă©tais conditionnĂ©e Ă  rester dans un salon. Puis c'Ă©tait parfait. C'Ă©tait correct. J'Ă©tais trĂšs, trĂšs correcte avec ça. Il n'y avait pas de soucis. Mais... Je me suis rendu compte qu'avec le temps, je me suis rendu compte que la libertĂ© de mouvement Ă©tait bien plus importante. Bien, bien, bien plus importante que tout le reste. Pour moi, il faut que je puisse rĂ©ellement savoir que je ne veux pas ĂȘtre enfermĂ©e quelque part. Et quand on Ă©tait dans un enfermement total avec... impossibilitĂ© d'aller... Moi, je tremblais pour aller faire mes courses, quoi. Je tremblais pour aller faire mes courses. Je me demandais si j'allais pas me faire arrĂȘter par la police parce qu'une fois, j'ai oubliĂ© mon tĂ©lĂ©phone au salon et que je suis sortie aprĂšs le couvre-feu et que je suis allĂ©e chercher mon tĂ©lĂ©phone au salon et que je suis mise Ă  rentrer chez moi. On est oĂč, lĂ  ? On est oĂč, putain ? Tu vois ce que je veux dire ? On est oĂč dans cet univers-lĂ  oĂč, en fait, on te dit... pour te protĂ©ger. Excusez-moi, c'est pas la mĂȘme chose que moi, c'est pas grave, mais je vais vous le dire quand mĂȘme. On est oĂč, lĂ , pour dire aux gens Toi, tu sors, toi, tu sors pas. Mais t'es qui, toi ? T'es qui, connard ? T'es qui, pauvre merde ? Pour me dire ce que je dois faire et ce que je dois pas faire. DĂ©jĂ , t'es mĂȘme pas capable de gĂ©rer un pays, si tu veux. T'es mĂȘme pas capable, en fait, de faire baisser le chĂŽmage. T'es mĂȘme pas capable, en fait, de faire d'autres euh... Comment vous dire ? D'autres changements, Ă  part le fait d'augmenter les impĂŽts. Qu'est-ce que tu viens m'apprendre, en fait ? Qu'est-ce que tu as Ă  me dire ? Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, quand le gars a commencĂ© Ă  faire ça, je me suis sentie tellement, tellement, tellement mal. Franchement, le Covid, quand je voyais mes enfants, je voyais mes... Moi, en fait, il y a eu un cĂŽtĂ© nĂ©gatif et un cĂŽtĂ© positif. Le cĂŽtĂ© nĂ©gatif, c'est que je me suis arrĂȘtĂ©e de maniĂšre forcĂ©e. C'est-Ă -dire que j'ai eu du temps pour penser. J'ai eu que ça, du temps pour penser. J'ai fait que ça. J'ai Ă©tĂ© beaucoup plus proche de mes enfants. J'ai pu faire l'Ă©cole Ă  mes enfants. Donc du coup, ils se sont retrouvĂ©s dans une situation oĂč leur rĂ©sultat a Ă©tĂ© meilleur. On a recommencĂ© Ă  manger correctement parce qu'on mangeait Ă  l'arrache. J'ai recommencĂ© Ă  cuisiner, je ne le fais plus, mais enfin voilĂ . En fait, on a recommencĂ© Ă  avoir un Ă©quilibre familial qui Ă©tait complĂštement diffĂ©rent de ce que j'avais quand j'Ă©tais en train de travailler comme une tordue. Donc ça, pour moi, c'Ă©tait extrĂȘmement, extrĂȘmement important. Donc ça a Ă©tĂ© comme deux bĂ©nĂ©fices. Mais le premier... Je regardais les nouvelles, je regardais tout ça, puis je me disais, putain, mais les gens sont... Pardon. Je me disais, mais les gens sont cons, quoi. C'est quoi ça ? C'est quoi ? On te dit ce qu'il faut que tu fasses ? On te dit ce qu'il faut que tu... On te dit ce qu'il faut que tu fasses. BientĂŽt, on va te dire quand est-ce qu'il faut aller pisser, puis tu vas le faire. Donc ça, ça a Ă©tĂ© un trĂšs, trĂšs, trĂšs gros dĂ©fi. Je vous le cacherai pas, ça a Ă©tĂ© un immense, immense, immense, immense dĂ©fi. J'ai eu Ă©normĂ©ment de mal avec ça. Et toute l'Ă©conomie... parce que moi, je suis quelqu'un qui regarde Ă©normĂ©ment l'Ă©conomie, d'accord ? Je suis quand mĂȘme assez alerte avec ça. Et je me suis dit, OK, on est tous lĂ , coincĂ©s dans les baraques, il n'y a pas de problĂšme. On est tous lĂ , en fait, Ă  prendre du temps ensemble. On se lĂšve quand on veut, on fait ce qu'on veut. On n'est pas obligĂ©s d'aller bosser. Nous, au QuĂ©bec, on Ă©tait payĂ©s 2 000 par mois, par personne, pour pouvoir faire fonctionner le logement. C'Ă©tait une aide qui Ă©tait accordĂ©e de maniĂšre automatique. Tu avais juste Ă  rentrer 4 cases. et de suite le lendemain tu avais 2000 euros qui Ă©taient versĂ©s sur 2000 dollars pardon qui Ă©tait versĂ© sur ton compte ça s'appelait la pcu et voilĂ  voyez ce que je veux dire sauf que lĂ  en fait tu te dis lĂ  ok maintenant j'ai eu du temps pour penser ça veut dire que j'ai pu m'extraire clairement du systĂšme je me suis extraite et on s'est extrait complĂštement du systĂšme ça veut dire quoi ça veut dire que ok trĂšs bien donc ça veut dire que Toute ma vie n'est pas construite autour du travail. VoilĂ , toute ma vie n'est pas construite autour du travail. Je suis capable de gĂ©rer mon entreprise alors que je ne suis pas Ă  l'intĂ©rieur. Donc, ils ont rĂ©ussi Ă  me faire penser ça. J'arrive Ă  gĂ©nĂ©rer de l'argent mĂȘme si je ne suis pas Ă  l'intĂ©rieur de l'entreprise et que je ne suis pas 10 heures Ă  travailler par jour. Ok, super, c'est merveilleux. C'est super, donc trĂšs bien. Je suis capable de mettre des stratĂ©gies en place en fait et de ne pas faire valoir mon temps versus mon talent. Donc, j'ai compris qu'en fait, ce n'est pas le temps. temps qu'on achĂšte, mais c'est bien le talent. Tu peux travailler dans ton entreprise 4 heures par jour et faire le mĂȘme chiffre que quand t'en faisais 10. Donc ça, c'est une chose. J'ai compris que tu peux ne pas ĂȘtre prĂ©sente physiquement et travailler. Ça veut dire que je vis au Mexique, que du coup, je travaille dans mon bureau, mais je ne suis pas prĂ©sente physiquement dans une entreprise. Donc ça, c'est trĂšs, trĂšs important aussi. Et donc, je me suis dit, attends, attends, attends, attends. Comment tu peux gĂ©nĂ©rer un business lĂ  ? avec toutes les leçons que j'ai apprises, avec tout ce que j'ai su, que je sais, et te dire en fait que tu peux minimiser ton temps et valoriser ton talent, facturer Ă  ta juste valeur et dĂ©velopper une entreprise qui fonctionne. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc c'est lĂ  qu'en fait, puis j'espĂšre que je suis Ă©coutĂ©e par des chefs d'entreprise, c'est lĂ  que la notion clairement de temps, d'argent a complĂštement vrillĂ© dans ma tĂȘte. complĂštement vrillĂ© dans ma tĂȘte ça veut dire quoi ça veut dire que ok donc moi j'ai montĂ© une structure 100% en ligne ok et en fait je suis capable de travailler Ă  temps choisi voyez lĂ  on est dimanche et je travaille ça me dĂ©range pas c'est pas comme quand j'Ă©tais salariĂ© chez jacques dĂ©part au quĂ©bec et que du coup je je travaillais le dimanche de 10h Ă  17h donc du coup Vous comprenez bien que ce n'est pas du tout pareil. Ce n'est pas du tout pareil. LĂ , je travaille le dimanche, je suis tranquille. Le matin, je sais que mon mari a des trucs Ă  faire. L'aprĂšs-midi, on va aller faire du bateau, du jet ski, etc. On va aller manger au restaurant ce soir parce que c'est son anniversaire. Je ne me sens pas complexĂ©e de ça. Je ne me sens pas complexĂ©e de ne pas bosser le vendredi. Je ne me sens pas complexĂ©e de ne pas bosser le samedi. Je ne me sens pas complexĂ©e de bosser le dimanche, de bosser le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi. Je me sens beaucoup plus Ă  l'aise maintenant parce que mon fils de 13 ans, Ă  chaque fois qu'il rentre de l'Ă©cole, ses parents, ses deux parents sont prĂ©sents Ă  la maison. Je me sens pas mal Ă  l'aise de me dire que des fois je commence Ă  travailler Ă  7h du mat. Je me sens pas mal Ă  l'aise en fait de me dire que si j'ai besoin d'aller chez le dentiste, si cela, j'organise mon planning en fonction de ça. Si mon fils il a des trucs avec l'Ă©cole, j'organise mon planning en fonction de ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Pour moi c'est ça la libertĂ©. La libertĂ©, ça peut se trouver n'importe oĂč. Je n'ai pas besoin d'ĂȘtre au Mexique pour ĂȘtre libre. Mais j'avais besoin, en fait, de comprendre cette notion-lĂ . J'avais besoin, putain, d'enregistrer ça. de le mettre dans ma tĂȘte et de me dire, ce n'est pas mĂ©tro, boulot, dodo. Ce n'est pas de me dire, je dois absolument me rendre Ă  mon travail. Je dois absolument m'enfermer entre quatre murs. Je dois absolument ĂȘtre dans mon salon pour pouvoir le faire tourner. Vous voyez ce que je veux dire ? Ça, pour moi, ça a Ă©tĂ©... Mais alors, ça, le Covid, pour ça, ça m'a amenĂ© des clĂ©s. C'est inestimable. Pendant qu'il y en a... Pendant qu'il y en avait qui craquaient, qui Ă©taient dĂ©sorientĂ©s complĂštement, etc. Moi, j'ai souffert le mois et demi oĂč on a Ă©tĂ© fermĂ© sans pouvoir bouger de la maison. Et tout le reste du temps, j'ai eu la chance d'avoir des gens avec qui j'ai communiquĂ©. Yves, Marie-Ève, mĂȘme si on communique moins aujourd'hui. J'ai eu cette Ausha de pouvoir communiquer avec des gens qui m'ont donnĂ© une vision. J'ai communiquĂ© avec d'autres en France. J'avais plusieurs... canaux de communication. J'avais aussi Marie, AurĂ©lie, Willou et Marjo qui vous les connaissez peut-ĂȘtre pas mais moi quand j'y pense on se donnait nos coups de gueule nos astuces, nos choses et ça pour ça c'Ă©tait inestimable. Donc tout ça a permis que je comprenne qu'est-ce que c'est le mot libertĂ©. LibertĂ© pour moi c'est pas juste bien gagner sa vie pour moi la libertĂ©. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas juste pouvoir prendre des vacances Ă  la fin de l'annĂ©e. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas m'enfermer 8 heures dans une entreprise. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas... LibertĂ©, pour moi, c'est pouvoir ĂȘtre maĂźtre de mes mouvements. Je fais ce que je veux. Ce que je veux. Je ne suis bloquĂ©e nulle part. Je peux aller oĂč je veux. Je peux faire ce que je veux. J'ai juste besoin d'un ordinateur et je peux faire ce... que je veux. Et pour moi, ça, ça n'a pas de prix, ça. Ça n'a pas de prix, ça. Ça, pour moi, et puis pouvoir dire Ă  mes enfants, puis lĂ  encore, vous accepterez ou vous n'accepterez pas. Mais attendez, je rebois du jus d'orange de Gustavo. Et se dire que rien n'est conditionnement dans ma rĂ©alitĂ©, en fait. Puis lĂ  encore, vous partagerez ou vous ne partagerez pas. C'est pas facile. C'est pas facile en fait ça. Ça veut dire qu'en fait tu dois pĂ©ter toutes tes barriĂšres. Tu dois pĂ©ter tout ce que tu sais, tout ce que tu connais, tout ce que tu as connu. Moi j'avais des angoisses Ă  me dire mais si je ne suis pas au savon je ne fais pas de chiffre. Si je ne fais pas de chiffre on fait comment ? Comment je fais pour payer mes factures ? Mais quand tu rĂ©flĂ©chis de l'autre cĂŽtĂ© de la barriĂšre, c'est-Ă -dire si tu ouvres la porte et que tu vois le soleil, comment tu peux faire plus de ventes ? Comment tu peux permettre aux clients d'avoir leurs produits de maniĂšre Ă  venir les chercher ? Comment tu peux facturer ton travail en fonction de ton talent ? Moi, je prenais une cliente le matin, puis je n'ai pas honte de le dire, Ă  la fin, je prenais une cliente le matin Ă  9h, une cliente Ă  midi, et je prenais peut-ĂȘtre une cliente Ă  3h, et c'Ă©tait terminĂ©. TerminĂ©. Je faisais trois clients par jour et je faisais 1000 euros de chiffre par jour. Ce qui me permettait en fait de faire 20 000 euros pour moi toute seule, de chiffre d'affaires, toute seule. Vous voyez ce que je veux dire ? AprĂšs, moi, j'avais des employĂ©s qui gĂ©raient le reste. J'avais Enzo, Marie-Michel, OcĂ©ane qui gĂ©raient le reste. Mais moi, deux mois, je faisais plus de chiffres et je travaillais. Mais que dalle ! Que dalle ! que dalle ! Je ne prenais jamais de clients entre mes temps de pause. C'est que dalle. Vous voyez ce que je veux dire ou pas ? Vous devez absolument, en fait, ĂȘtre conscient et consciente de ça. C'est trĂšs important. Ce n'est pas le temps qui compte. Le temps, on ne sait pas combien il y en a. On ne sait pas quelle est la banque de temps qu'on va avoir. On n'en sait rien. On n'en sait rien. Moi, je veux vivre. Ma plus grande, en fait, prioritĂ© pour moi, lĂ , en ce moment, j'ai 41 ans. J'ai plus envie de me faire chier. J'ai plus envie de m'emmerder. J'ai envie de faire mon travail dans la bienveillance et dans le non-jugement. J'ai envie de me sentir Ă  l'aise. J'ai envie de me sentir bien. J'ai envie de me sentir bien avec mes clients. J'ai envie de me sentir bien avec ce que je fais, avec mes constructions de business. J'ai plus envie de me faire chier rĂ©ellement, Ă  savoir... Moi, aller au bureau, lĂ , je descends mes escaliers, je suis au bureau, voyez ce que je veux dire ? Je suis chez moi, tu sais. Je sais que ce n'est pas la rĂ©alitĂ© de tout le monde, je sais qu'on a besoin de travailler, je le sais ça, je le sais trĂšs bien. Mais montez des business qui vous donnent envie d'aller bosser. Ne montez pas des business qui vous Ă©tranglent. qui vous font chier. Moi, j'entends trop de coiffeuses, en fait, qui travaillent comme des tarĂ©s, parce qu'elles ont peur d'augmenter leur prix, parce qu'elles ont peur de s'affirmer. À un moment donnĂ©, en fait, ĂȘtre entrepreneur, c'est, il y a entreprendre, mais il y a le mot prendre aussi Ă  l'intĂ©rieur. Vous voyez ce que je veux dire ? Prenez votre courage Ă  deux mains et montez des entreprises qui vous ressemblent. On s'en fout si ça ressemble Ă  l'entreprise de Jocelyne ou de Clotilde. On n'en a rien Ă  faire. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce qu'il faut, c'est que ça vous ressemble. Moi, ça fait... Combien de temps ça fait que j'ai plus un mot ? Deux ans. Deux ans que j'ai vendu. Donc, ça fait deux ans que j'ai vendu mon entreprise. Pile en plus. En janvier, c'Ă©tait. Donc, deux ans que j'ai vendu l'entreprise. Au jour d'aujourd'hui, je ne suis plus lĂ . Je ne suis plus lĂ . Je n'ai plus envie de me faire chier. VoilĂ . Et j'ai envie de choisir ce que je fais. Et vous devriez choisir ce que vous faites. C'est inĂ©vitable en fait. InĂ©vitable. Ça pour moi c'est la libertĂ©. La libertĂ© en fait de choisir. La libertĂ© d'avoir son temps. La libertĂ© de se rĂ©munĂ©rer en fait. Et de choisir. Comment on se rĂ©munĂšre ? De quelle maniĂšre ? Et lĂ  vous me dites, ouais mais c'est pas facile quand mĂȘme ce que tu dis. Non c'est pas facile. C'est pas facile. Il y a des fois oĂč je me suis assise au bord de ma piscine. Alors vous allez dire, on peut s'asseoir aussi sur la pelouse, je sais. Ou je me suis assise lĂ , et j'ai dit Ă  mon mari, ça va ĂȘtre compliquĂ©. Je ne sais pas comment on va faire parce que lĂ  il faut que je recommence tout Ă  zĂ©ro. Il faut que j'aille chercher de la clientĂšle. Je ne sais pas du tout comment je vais faire. LĂ , ça va ĂȘtre chaud chaud. Ça va ĂȘtre chaud chaud les tuyaux. Et lĂ , tu chiales 5 minutes, tu stresses 2 minutes, et aprĂšs, tu repars. Tu remets des stratĂ©gies en place. Tu te dĂ©veloppes. Tu fais en sorte, en fait, que ton entreprise t'amĂšne ce que tu as besoin. Parce que nous, en fait, ce qui arrive, en tant qu'entrepreneur, qu'est-ce qui arrive ? On se met au service de son entreprise. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on ouvre une entreprise et on devient ex-esclave de celle-ci. Ça veut dire qu'on n'est pas capable de jauger nos besoins versus les besoins de l'entreprise. On n'est pas capable en fait parce qu'on a peur de perdre, on a peur de ne pas avoir d'argent, de ne pas se payer, etc. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On donne tout Ă  l'entreprise. Et on nous a appris comme ça. Le banquier, quand vous faites un crĂ©dit, vous le dit. Le comptable vous le dit. Tout le monde vous le dit. Tu vas souffrir. Ça va ĂȘtre dur. Tu vas souffrir. Mais en fait, quand tu te rends compte que... Moi, honnĂȘtement, c'est ça qui m'est arrivĂ©. Quand tu te rends compte... Puis moi, je n'ai pas eu d'aide pendant la Covid. Aucune. Aucune aide. Aucune aide. Aucune aide. Je le dis. Je le redis. Aucune aide. J'ai payĂ© mon loyer. J'ai continuĂ© Ă  payer mon loyer. J'ai payĂ© mes charges, mes fournisseurs. Je n'avais pas de dette en tant que telle. Pas de dette. D'accord ? Donc, lĂ  tu te dis, je ne suis pas dedans, je n'ai pas d'aide, j'ai suffisamment de trĂ©sorerie, et tous les mois avant, je tremblais de la cuisse parce que j'avais peur de ne pas faire assez de chiffre d'affaires. Non mais ça ne va pas ou quoi ? Tu es malade ? C'est quoi ça ? C'est quoi cette histoire ? Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, analysez votre business, analysez ce que vous faites, mais surtout, analysez ce que vous voulez exactement dans votre vie. Vous ne devez pas ĂȘtre esclave de votre systĂšme. Si vous ĂȘtes esclave de votre systĂšme, changez de systĂšme. Changez, parce que vous courez Ă  votre perte quoi qu'il arrive. Changez de systĂšme. Vous ne serez pas heureuse en fait avec ce systĂšme. Au bout d'un moment, vous allez vous sentir mal, mal Ă  l'aise. Vous allez trouver en fait que c'est long, que c'est dur, que c'est pĂ©nible. Si votre ligne de mire en fait Ă  vous, c'est la retraite, Ça va ĂȘtre long, hein, jusqu'Ă  la retraite. What the fuck ? Ça va ĂȘtre trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs long jusqu'Ă  la retraite. Et vous savez quoi, la beautĂ© de la chose ? C'est que vous savez mĂȘme pas si vous allez en avoir une. Vous ne savez pas si vous allez pouvoir avoir une retraite un jour. Avec toutes les... toutes les propositions de loi que j'entends en ce moment, la retraite, elle est vraiment pas garantie, les gars. Mais pas du tout. LĂ , ils sont en train, en fait, de vous carotter, mais solide. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'ils vous font miroiter un truc qui n'existe pas. Surtout en tant qu'entrepreneur. Alors si vous avez envie de bosser jusqu'Ă  100 ans, continuez comme ça, il n'y a pas de problĂšme. Je ne sais pas comment vous allez arriver Ă  100 ans. Je vous souhaite quand mĂȘme d'arriver le mieux possible, on s'entend. Mais, on s'entend. Pardon. Mais tout ça pour vous dire que, pensez Ă  votre libertĂ© de mouvement. pensez Ă  ce que vous faites, pensez Ă  ce que vous ĂȘtes, ne minimisez pas en fait le... Moi au dĂ©but je me disais, putain mais ça va les enfants, machin, le plus important c'est de leur amener des valeurs de travail, c'est, oui c'est vrai bien sĂ»r, Ă©videmment, mais si tu leur amĂšnes que des valeurs de travail mais que t'es pas lĂ , c'est pas ouf. Ce n'est pas ouf. Moi, je leur ai amenĂ© des valeurs de travail, puis je me suis rendu compte. Mon fils, Enzo, qui est coiffeur aujourd'hui, il a fallu que je l'embauche Ă  un moment donnĂ© pour que je puisse le voir dans la journĂ©e. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas ouf. Ce n'est pas ouf. Je pense que mes enfants ont vu plus mon dos que ma face. Tellement j'Ă©tais au salon, tellement je bossais, tellement je faisais des choses, en fait, je n'arrĂȘtais Voyez ce que je veux dire ? Donc, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, votre libertĂ© est bien plus importante que tout le fric que vous pourrez engranger. Et si vous ĂȘtes suffisamment malin, le fric que vous engrangez, vous l'investirez et vous aurez de l'argent Ă  la fin. C'est ça le plus important. Le plus important, en fait, c'est de vivre. C'est de se faire plaisir, d'ĂȘtre en harmonie, en fait, avec sa vie, parce que je vous l'ai dit, la vie passe. et elle est courte elle est trĂšs courte et on n'a pas le temps de se faire chier putain mais quand vous voyez puis je vais vous le dire j'ai moi l'image en fait qui m'a vraiment perturbĂ© Ă  ce moment lĂ  quand il y avait lĂ  quand il y avait la covide et tout c'est les rats je sais pas si vous connaissez la course des rats ou la rat race excusez mon anglais Tu vois cette image, je ne sais pas si vous l'avez dĂ©jĂ  vue, c'est une rame de mĂ©tro Ă  Paris, enfin Ă  Paris ou peu importe, New York ou je ne sais pas oĂč. Et lĂ , il n'y a que des rats avec un attachĂ© case, vous voyez ? Et vous les voyez attendre le mĂ©tro, tous ces rats-lĂ . En fait, les rats, c'est nous. Et en fait, c'est comme ça qu'on est conditionnĂ©. Tu pars le matin, il est 7h, tu amĂšnes ton enfant Ă  l'Ă©cole pour qu'il aille Ă  l'Ă©cole Ă  8h. Toi, tu commences Ă  travailler Ă  9h, tu manges Ă  midi ou ne le vois mĂȘme pas. Tu pars le soir, il est 6h, 6h30. Tu fais tes devoirs, les machins, les trucs. Et Ă  la fin, il te reste quoi ? Tu fais tous tes trucs pendant tes jours de repos. Donc le lundi, il est full. Le dimanche, t'es trop crevĂ©, machin, truc, machin. Le mercredi aprĂšs-midi, t'amĂšnes au piano, Ă  la danse, au machin. Putain, mais elle est oĂč ta vie, lĂ  ? Elle est oĂč ta vie, lĂ  ? Moi, je suis dĂ©solĂ©e. Je suis dĂ©solĂ©e, j'adore mes enfants et tout, mais ce n'est pas ouf. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas ouf. Et il y a tellement de façons de mettre son entreprise, mĂȘme un salon de coiffure, Ă  son service, Ă  son service. C'est pour ça que j'ai créé la mĂ©thode Lyon. C'est que pour ça. Pour que vous compreniez comment on peut mettre son entreprise Ă  son service et pas l'inverse. Pas l'inverse. Pas l'inverse. Vous devez ĂȘtre consciente que si vous partez dans ce chemin-lĂ , en fait, Ă  vous Ă©puiser, ça va ĂȘtre compliquĂ©, quoi. Vous voyez, ça va ĂȘtre ultra compliquĂ©. C'est ça, la libertĂ©, pour moi. La libertĂ©, en fait, c'est de choisir. Moi, pour moi, la libertĂ©, ce n'est pas d'ĂȘtre Ă  droite, Ă  gauche, c'est ça. C'est de pouvoir choisir. Je choisis. Je choisis oĂč je veux aller. Je choisis. ce que je veux faire c'est pour ça qu'entrepreneuriat pour ça c'est magnifique c'est magnifique on peut choisir on choisit ce qu'on veut faire on choisit oĂč on veut aller on choisit comment on veut driver sa business on choisit comment on veut facturer on choisit qui on reçoit Ă  l'intĂ©rieur on choisit on choisit c'est ça pour moi la libertĂ© choisir avoir le choix mais en coiffure aujourd'hui on a de plus en plus le choix J'en parlais justement avec des coiffeurs, puisque vous savez que j'organise Cancun et tout ça et tout. Et on a le choix. On a le choix. On a le choix d'ĂȘtre en salon ou de dĂ©velopper plusieurs choses, mais on a le choix. Vous me dites, oui, mais quand je travaille seule, je fais comment ? Pourquoi tu n'organises pas ton emploi du temps autour de ce que tu as envie ? De ce que tu veux ? De ce que tu veux diffuser ? Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ce que je voulais vraiment vous partager. Moi, quand je me lĂšve, quand je marche dans la rue, ou quand je regarde Ă  travers ma fenĂȘtre, comme c'est le cas lĂ , Je me dis, putain, mais j'aimerais que vous puissiez tous vivre ça. Je vous assure. Ce n'est pas pour me jeter des fleurs ou quoi. J'aimerais que vous puissiez tous vivre ça. Mais vivre ça, en fait, mais pas de se dire, pas de se dire, ouais, ouais. Non, de vivre ça. De se trouver quelque part et de se sentir extrĂȘmement Ă  l'aise. Moi, quand je suis au Mexique, quand on va dans la rue ou quoi, ou qu'on marche dans la rue ou quoi, je regarde autour de moi, je me dis, c'est sĂ»r que je devais ĂȘtre mexicaine dans une autre vie. C'est sĂ»r. En tout cas, je suis latino puisque ma grand-mĂšre Ă©tait espagnole. Mais c'est sĂ»r que je devais avoir... Mes ancĂȘtres devaient ĂȘtre ici. Ça ne se peut pas d'ĂȘtre aussi Ă  l'aise, de se sentir aussi bien, d'aimer autant les gens, de se sentir autant accueilli, d'ĂȘtre dans une vibe lĂ  oĂč on est Ă  l'aise. On est bien, on se sent bien, on est bien. Ça n'a pas de prix, ça. Et je vous souhaite... De construire et de vous construire une vie qui soit aussi pleine et riche que celle-lĂ . Ça n'a rien Ă  voir avec l'argent, je vous assure. Ça n'a rien Ă  voir avec l'argent. Absolument rien. Absolument. Absolument rien du tout. Ça a Ă  voir avec le courage. Avec l'Ă©coute de soi, avec le fait de faire sauter ses barriĂšres, le fait de se sentir en fait investi dans sa mission de vie. C'est-Ă -dire, je n'ai pas dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre en vie, je n'ai pas dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre lĂ . Mais si je suis lĂ , putain ! Je vais me donner tous les moyens possibles et imaginables pour vivre une putain de bonne, une putain de belle vie. J'ai pas envie de subir. J'ai pas envie de me sentir prisonniĂšre de quoi que ce soit. J'ai pas envie de la subir, cette vie-lĂ . On la subit dĂ©jĂ  assez, putain, quand on entend les... les nouvelles ou quoi. Que machin, que ci, que ça. Putain, mais... Moi, je veux pas subir ça. J'en ai rien Ă  foutre, moi, de Pimpin Jean-Jacques, lĂ . Je m'en tape. Je m'en tape des politiques. Je m'en tape des lois. Je m'en tape de tout. Parce que pour moi, en fait, c'est pas ça qui fait ma vie. C'est pas ça qui fait ma vie. Ah, t'as pas traversĂ©, on va te mettre une amende. Ah, t'as dĂ©passĂ© de 5 km heure, allez, bam ! Mais ta gueule, en fait. C'est pas ça la vie. C'est pas ça la vie. Moi, pour moi, la vie, en fait, c'est de te lever le matin, de marcher, de regarder en l'air, de regarder autour de toi et de te dire, putain, je suis bien merde. Je me sens bien, je me sens Ă  l'aise. Je suis au bon endroit, je suis Ă  la bonne place. Que ce soit dans votre salon, dans la rue, peu importe. Que vous aimiez votre maison, que vous aimiez votre environnement, que vous aimiez votre salon, que vous aimiez tout ce qui compose en fait ce que vous faites, que vous aimiez votre job, que vous aimiez vos clients. C'est ça la vie. Ça c'est la vie. Si tu subis une seule minute de nĂ©gatif, ça va impacter tout le reste. Ă©vite le nĂ©gatif, bannis le nĂ©gatif, sors de ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Tout le reste, en fait, c'est crĂ©ez-vous une vie qui vous ressemble. Ça c'est vraiment ce que je voulais vous faire passer aujourd'hui comme message. Se crĂ©er la vie qui nous ressemble. Être Ă  l'aise, aligner, ĂȘtre bien, sentir bien, se sentir en accord en fait avec ce qu'on veut vivre. Moi j'en ai plus rien Ă  foutre des gens nĂ©gatifs. J'en ai plus rien Ă  foutre des gens qui jugent les autres. J'en ai plus rien Ă  faire en fait des gens qui se plaignent, des gens qui se victimisent. J'en ai plus rien Ă  foutre. Allez vous faire foutre bande de nazes. J'en ai plus rien Ă  foutre de vous. VoilĂ . Donc, j'ai construit un business du coup oĂč tous mes clients, toutes, sont positives. Et si elles ne le sont pas, je le rends dans le tas, jusqu'Ă  ce que ça le soit. C'est hyper important. Moi, quelqu'un qui a une vibe nĂ©gative me dĂ©range. Me dĂ©range. Me dĂ©range. On a trop Ă  subir, trop Ă  vivre. C'est dur dĂ©jĂ . C'est dur dĂ©jĂ . C'est super dur dĂ©jĂ . On n'a pas choisi d'ĂȘtre lĂ . De la mĂȘme maniĂšre, quand vous faites vos enfants, ils n'ont pas choisi d'ĂȘtre lĂ  non plus. Pourquoi ils subiraient ? Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ça la libertĂ©. Ne subissez plus. Ne subissez plus. C'est la base. C'est la base. C'est vraiment la base. Alors sur ce, je vous remercie de m'avoir Ă©coutĂ©. Soyez libre, au moins dans votre tĂȘte. ArrĂȘtez de vous mettre des contraintes d'ouf. ArrĂȘtez de croire en fait que vous ne pouvez pas. ArrĂȘtez de penser que ce n'est pas pour vous. ArrĂȘtez de croire qu'en fait, on nous a inculquĂ© de faire ci, ça, ça, et que c'est ce que vous devez faire. Sortez de cette putain de course de rats, merde. On s'en fout des rats qui attendent le mĂ©tro lĂ , et qui font leur vie comme ça. Sortez de lĂ , putain. Et lĂ , vous serez bien. LĂ , vous serez Ă  l'aise. VoilĂ . Je vous souhaite une bonne journĂ©e. Je vous dis Ă  bientĂŽt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous trÚs vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

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Description

đŸŽ™ïž Ne me cassez pas le peigne – Épisode SpĂ©cial : La LibertĂ© d'Entreprendre đŸŽ™ïž

Dans cet Ă©pisode, Julie Verrons vous embarque sous le soleil des CaraĂŻbes pour parler de LA clĂ© du succĂšs : la libertĂ©. Pas celle qu’on vous vend sur Instagram avec des voitures de luxe, non. La vraie libertĂ© : celle de choisir comment, oĂč, et avec qui vous bossez.

Entre anecdotes croustillantes (merci Gustavo pour le jus d’orange pressĂ© Ă  la main 🍊) et vĂ©ritĂ©s sans filtre, Julie vous partage comment elle a explosĂ© les codes pour vivre de sa passion sans s’enfermer dans la routine salon-mĂ©tro-dodo. Elle vous montre que tout est possible, mĂȘme travailler moins et gagner plus, oui, oui !

Envie de sortir de la course des rats ? De transformer votre salon pour qu’il bosse pour VOUS et pas l’inverse ? Écoutez cet Ă©pisode, ça pourrait bien changer votre vie (ou au moins votre semaine).

🚹 Spoiler : Vous risquez de vouloir dĂ©mĂ©nager au Mexique aprĂšs ça. 🌮

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Envie de plus de vĂ©ritĂ©s cash sur l’envers du dĂ©cor des salons de coiffure ? Abonne-toi et rejoins la team des entrepreneures libres et assumĂ©es.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ran. Hello, hello tout le monde, j'espĂšre que ça va bien. On va demander Ă  Alexa de baisser la musique, mĂȘme si vous ne l'entendez pas moi, je l'entends. Alexa ? Donc, j'espĂšre que vous allez bien, j'espĂšre que vous ĂȘtes en forme, j'espĂšre d'avoir assez de batterie dans mon petit bidule pour avoir... je ne sais pas comment ça s'appelle. Un petit bidule, on va dire ça comme ça. Pour pouvoir avoir le son, le sound time jusqu'au bout. J'espĂšre que vous allez bien, que vous ĂȘtes en forme pour cet Ă©pisode de Ne me cassez pas le peigne. Aujourd'hui, je vais parler d'un sujet beaucoup plus lĂ©ger que ce que je fais d'habitude. Je vais parler de libertĂ© parce que pour moi, c'est extrĂȘmement important. J'ai vraiment envie de vous donner une vibe. LĂ , aujourd'hui, on est dimanche. C'est le 2 fĂ©vrier. C'est l'anniversaire de mon mari. Notre anniversaire de rencontre. Enfin de rencontre, on se connaissait dĂ©jĂ  avant, mais c'est le jour. oĂč on est sortis ensemble il y a 23 ans. Et je me suis dit que j'allais enregistrer cet Ă©pisode de podcast dans cette vibe-lĂ , c'est-Ă -dire la lĂ©gĂšretĂ©. VoilĂ , j'ai vraiment envie de vous amener de la lĂ©gĂšretĂ©. J'aimerais que pendant le temps d'un instant, en ce mois de fĂ©vrier, je sais que la plupart d'entre vous m'Ă©coutez de pays oĂč il fait frais Ă  cette pĂ©riode, mais j'aimerais que vous preniez le temps de vous Ă©vader et de respirer le sable, le soleil, la mer. lĂ  oĂč je suis moi actuellement, que vous lĂąchiez prise lĂ -dessus et que vous soyez comme sur le bord d'une plage, au bord de la mer des CaraĂŻbes avec moi. Je sais que lĂ , vous ĂȘtes en train de vous dire, mais quelle connasse, quelle couille. Elle commence sĂ©rieusement Ă  me pomper l'air avec son histoire de mer au mois de fĂ©vrier. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave. Je l'assume, j'assume oĂč j'habite, j'assume tout. Mais j'ai vraiment envie de vous parler de libertĂ©, j'ai vraiment envie de vous parler de choix. Et que vous compreniez dans quel vibe je me trouve, moi, Ă  ĂȘtre ici. Je ne veux pas que vous soyez mal Ă  l'aise Ă  m'Ă©couter en vous disant, mais voyons, c'est bon, on a compris, nanana. Je veux vraiment que vous ayez cette vibe oĂč vous puissiez vous dire que tout est possible. Tout est possible, en fait. Vous pouvez faire ce que vous voulez, vous pouvez habiter oĂč vous voulez, vous pouvez ĂȘtre... n'importe oĂč, les limites et les barriĂšres qu'on a, c'est les barriĂšres qu'on se fixe, qu'on se met. Je m'en suis rendue compte et je le dis souvent pour celles qui m'Ă©coutent depuis longtemps, ça ne sera pas une surprise. D'ailleurs, je vais boire mon verre de jus d'orange, excusez-moi, ça ne sera pas long, qui m'a Ă©tĂ© livrĂ© Ă  la porte par mon ami Gustavo. Pardon. Donc, tout ça pour vous dire que... C'est addictif cette connerie. Tu en bois une gorgĂ©e, tu te dis, putain, c'est quand la prochaine ? C'est trĂšs bon. C'est pressĂ© Ă  la main. C'est pressĂ© Ă  la main. C'est trĂšs bon, c'est excellent. Et donc, du coup, voilĂ . Mais j'aimerais que vous compreniez ça. J'aimerais qu'en fait, ça soit accessible Ă  tous. Moi, j'en ai discutĂ© la semaine derniĂšre, puis ça m'a beaucoup aidĂ© Ă  comprendre dans quelle Ă©nergie je voulais me positionner. Je veux me positionner dans la motivation. Je veux me positionner dans le dĂ©veloppement. Je n'ai pas envie de me positionner en me disant Ah, je suis sur les rĂ©seaux sociaux, je montre que j'ai une belle voiture, que j'ai une belle maison, et ça vous fait vibrer et tout ça. Du coup, vous allez vouloir vous identifier Ă  ça. Non, ce n'est pas ça que je veux. Ce n'est pas du tout, du tout, du tout ça que je veux. Moi, je veux que vous soyez attirĂ©s par le fait que j'ai galĂ©rĂ© sa mĂšre. Et que j'ai eu des moments de doute, des moments de stress, des moments d'Ă©chec, des moments oĂč je ne me suis pas sentie Ă  l'aise, des moments oĂč je suis restĂ©e assise dans mon coin Ă  me dire que c'Ă©tait dur, que ce n'est pas facile, que ce n'est pas donnĂ© Ă  tout le monde. Et que ça, cette rĂ©alitĂ©-lĂ , si vous voulez vous la construire, ça demande du taf, de ouf, et que ça ne va pas se construire tout seul du jour au lendemain, mais ça part d'une idĂ©e. Pour moi, l'idĂ©e, je ne sais pas si vous allez l'entendre, l'idĂ©e pour moi, c'est ça. C'est un claquement de doigts. Je ne sais pas si vous l'avez entendu, mais en tout cas, je me suis bien ratatinĂ© le doigt sur le micro. Mais ça part de lĂ , quoi. Ça part de ça, ça part de ça, ça part de cette vibe-lĂ . Donc, j'ai changĂ© le micro. Ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre un petit peu mieux. Je vais pouvoir parler plus librement. Je vais pouvoir me mettre beaucoup plus tranquille sur mon ordi. Vous me direz comment est le son. Mais en fait, lĂ , ce que je voulais vous dire, c'est que rĂ©ellement... Je veux crĂ©er une vibe en fait aujourd'hui qui vous transporte. Vous ĂȘtes lĂ  en fait, vous ĂȘtes toujours... Le confinement, moi, m'a amenĂ© Ă©normĂ©ment de perspectives. ÉnormĂ©ment, Ă©normĂ©ment, Ă©normĂ©ment de perspectives. Et donc du coup, qu'est-ce que ça fait ? Ça fait que... je me suis Ă©normĂ©ment rĂ©vĂ©lĂ© Ă  ce moment-lĂ  et j'ai envie de vous amener ça, pas pour que vous puissiez vous dire demain matin je vais dĂ©mĂ©nager au Mexique mais que vous puissiez vous dire clairement que quoi que vous vouliez faire, vous n'ĂȘtes enfermĂ© nulle part vous ĂȘtes enfermĂ© nulle part, vous avez la possibilitĂ© de dĂ©velopper une entreprise qui vous correspond, qui vous ressemble et qui parle de libertĂ© pour moi la libertĂ© c'est hyper important parce que je trouve que ça c'est mon point de vue, vous ferez ce que vous voulez avec vous aimez, vous aimez pas, c'est comme vous voulez, moi je suis pas lĂ  pour imposer, je suis lĂ  pour donner en fait des clĂ©s et pour surtout vous amener vers, vous amener en fait Ă  l'intĂ©rieur de mon cheminement dĂ©jĂ  moi, la libertĂ© pour moi elle a commencĂ© en 2016 de 2016 Ă  2020 j'ai vĂ©cu trĂšs bien au QuĂ©bec, ça allait super bien j'Ă©tais super contente, j'avais J'avais dĂ©veloppĂ©, dĂ©jĂ  dans un premier temps, on a dĂ©veloppĂ© notre vie. Ensuite, on a dĂ©veloppĂ© notre carriĂšre professionnelle. On a dĂ©veloppĂ© plein de trucs. Et donc, du coup, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j'ai, au fur et Ă  mesure, clairement dĂ©veloppĂ©, petit Ă  petit, une façon de voir la vie et de crĂ©er ma nouvelle rĂ©alitĂ©. Et ça, Ă  partir de 2016. D'accord ? Donc ça, pour moi, c'Ă©tait trĂšs important. Ensuite, pour ĂȘtre tout Ă  fait honnĂȘte avec vous, Ă  partir du moment oĂč on a eu des restrictions de libertĂ©, je me suis sentie beaucoup moins Ă  l'aise. Pour moi, en fait, il est hors de question qu'on me dise ce que j'ai Ă  faire et qu'on m'empĂȘche de travailler. Pour moi, travailler, c'est l'essence mĂȘme, rĂ©ellement, c'est l'essence mĂȘme de... de ce que je suis, en fait. Ça coule dans mon ADN. Le travail, moi, j'ai jamais pensĂ© que le fait de jouer au loto et gagner une somme, en fait, allait me refaire. J'ai jamais pensĂ© ça. J'ai jamais Ă©tĂ© le cul assis sur ma chaise. J'ai jamais compris les gens qui Ă©taient au chĂŽmage de longue durĂ©e. J'ai jamais compris les gens qui Ă©taient au RSA, sauf pour des cas extrĂȘmes, vous me direz. J'ai jamais compris ça. J'ai jamais eu cette vibe-lĂ . J'ai jamais Ă©tĂ© au chĂŽmage. La seule fois oĂč j'ai touchĂ© des indemnitĂ©s de PĂŽle emploi, c'est quand j'ai... ouvert ma structure, ma sociĂ©tĂ© en 2014. Sinon, j'ai jamais Ă©tĂ© au chĂŽmage. J'ai jamais Ă©tĂ©... J'ai toujours trouvĂ© du travail. J'ai toujours su, en fait, que j'Ă©tais absolument conditionnĂ©e Ă  bosser. C'Ă©tait comme ça et pas autrement. Et qu'au dĂ©but, ma vibe, en fait, ça se trouvait dans un salon. J'Ă©tais conditionnĂ©e Ă  rester dans un salon. Puis c'Ă©tait parfait. C'Ă©tait correct. J'Ă©tais trĂšs, trĂšs correcte avec ça. Il n'y avait pas de soucis. Mais... Je me suis rendu compte qu'avec le temps, je me suis rendu compte que la libertĂ© de mouvement Ă©tait bien plus importante. Bien, bien, bien plus importante que tout le reste. Pour moi, il faut que je puisse rĂ©ellement savoir que je ne veux pas ĂȘtre enfermĂ©e quelque part. Et quand on Ă©tait dans un enfermement total avec... impossibilitĂ© d'aller... Moi, je tremblais pour aller faire mes courses, quoi. Je tremblais pour aller faire mes courses. Je me demandais si j'allais pas me faire arrĂȘter par la police parce qu'une fois, j'ai oubliĂ© mon tĂ©lĂ©phone au salon et que je suis sortie aprĂšs le couvre-feu et que je suis allĂ©e chercher mon tĂ©lĂ©phone au salon et que je suis mise Ă  rentrer chez moi. On est oĂč, lĂ  ? On est oĂč, putain ? Tu vois ce que je veux dire ? On est oĂč dans cet univers-lĂ  oĂč, en fait, on te dit... pour te protĂ©ger. Excusez-moi, c'est pas la mĂȘme chose que moi, c'est pas grave, mais je vais vous le dire quand mĂȘme. On est oĂč, lĂ , pour dire aux gens Toi, tu sors, toi, tu sors pas. Mais t'es qui, toi ? T'es qui, connard ? T'es qui, pauvre merde ? Pour me dire ce que je dois faire et ce que je dois pas faire. DĂ©jĂ , t'es mĂȘme pas capable de gĂ©rer un pays, si tu veux. T'es mĂȘme pas capable, en fait, de faire baisser le chĂŽmage. T'es mĂȘme pas capable, en fait, de faire d'autres euh... Comment vous dire ? D'autres changements, Ă  part le fait d'augmenter les impĂŽts. Qu'est-ce que tu viens m'apprendre, en fait ? Qu'est-ce que tu as Ă  me dire ? Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, quand le gars a commencĂ© Ă  faire ça, je me suis sentie tellement, tellement, tellement mal. Franchement, le Covid, quand je voyais mes enfants, je voyais mes... Moi, en fait, il y a eu un cĂŽtĂ© nĂ©gatif et un cĂŽtĂ© positif. Le cĂŽtĂ© nĂ©gatif, c'est que je me suis arrĂȘtĂ©e de maniĂšre forcĂ©e. C'est-Ă -dire que j'ai eu du temps pour penser. J'ai eu que ça, du temps pour penser. J'ai fait que ça. J'ai Ă©tĂ© beaucoup plus proche de mes enfants. J'ai pu faire l'Ă©cole Ă  mes enfants. Donc du coup, ils se sont retrouvĂ©s dans une situation oĂč leur rĂ©sultat a Ă©tĂ© meilleur. On a recommencĂ© Ă  manger correctement parce qu'on mangeait Ă  l'arrache. J'ai recommencĂ© Ă  cuisiner, je ne le fais plus, mais enfin voilĂ . En fait, on a recommencĂ© Ă  avoir un Ă©quilibre familial qui Ă©tait complĂštement diffĂ©rent de ce que j'avais quand j'Ă©tais en train de travailler comme une tordue. Donc ça, pour moi, c'Ă©tait extrĂȘmement, extrĂȘmement important. Donc ça a Ă©tĂ© comme deux bĂ©nĂ©fices. Mais le premier... Je regardais les nouvelles, je regardais tout ça, puis je me disais, putain, mais les gens sont... Pardon. Je me disais, mais les gens sont cons, quoi. C'est quoi ça ? C'est quoi ? On te dit ce qu'il faut que tu fasses ? On te dit ce qu'il faut que tu... On te dit ce qu'il faut que tu fasses. BientĂŽt, on va te dire quand est-ce qu'il faut aller pisser, puis tu vas le faire. Donc ça, ça a Ă©tĂ© un trĂšs, trĂšs, trĂšs gros dĂ©fi. Je vous le cacherai pas, ça a Ă©tĂ© un immense, immense, immense, immense dĂ©fi. J'ai eu Ă©normĂ©ment de mal avec ça. Et toute l'Ă©conomie... parce que moi, je suis quelqu'un qui regarde Ă©normĂ©ment l'Ă©conomie, d'accord ? Je suis quand mĂȘme assez alerte avec ça. Et je me suis dit, OK, on est tous lĂ , coincĂ©s dans les baraques, il n'y a pas de problĂšme. On est tous lĂ , en fait, Ă  prendre du temps ensemble. On se lĂšve quand on veut, on fait ce qu'on veut. On n'est pas obligĂ©s d'aller bosser. Nous, au QuĂ©bec, on Ă©tait payĂ©s 2 000 par mois, par personne, pour pouvoir faire fonctionner le logement. C'Ă©tait une aide qui Ă©tait accordĂ©e de maniĂšre automatique. Tu avais juste Ă  rentrer 4 cases. et de suite le lendemain tu avais 2000 euros qui Ă©taient versĂ©s sur 2000 dollars pardon qui Ă©tait versĂ© sur ton compte ça s'appelait la pcu et voilĂ  voyez ce que je veux dire sauf que lĂ  en fait tu te dis lĂ  ok maintenant j'ai eu du temps pour penser ça veut dire que j'ai pu m'extraire clairement du systĂšme je me suis extraite et on s'est extrait complĂštement du systĂšme ça veut dire quoi ça veut dire que ok trĂšs bien donc ça veut dire que Toute ma vie n'est pas construite autour du travail. VoilĂ , toute ma vie n'est pas construite autour du travail. Je suis capable de gĂ©rer mon entreprise alors que je ne suis pas Ă  l'intĂ©rieur. Donc, ils ont rĂ©ussi Ă  me faire penser ça. J'arrive Ă  gĂ©nĂ©rer de l'argent mĂȘme si je ne suis pas Ă  l'intĂ©rieur de l'entreprise et que je ne suis pas 10 heures Ă  travailler par jour. Ok, super, c'est merveilleux. C'est super, donc trĂšs bien. Je suis capable de mettre des stratĂ©gies en place en fait et de ne pas faire valoir mon temps versus mon talent. Donc, j'ai compris qu'en fait, ce n'est pas le temps. temps qu'on achĂšte, mais c'est bien le talent. Tu peux travailler dans ton entreprise 4 heures par jour et faire le mĂȘme chiffre que quand t'en faisais 10. Donc ça, c'est une chose. J'ai compris que tu peux ne pas ĂȘtre prĂ©sente physiquement et travailler. Ça veut dire que je vis au Mexique, que du coup, je travaille dans mon bureau, mais je ne suis pas prĂ©sente physiquement dans une entreprise. Donc ça, c'est trĂšs, trĂšs important aussi. Et donc, je me suis dit, attends, attends, attends, attends. Comment tu peux gĂ©nĂ©rer un business lĂ  ? avec toutes les leçons que j'ai apprises, avec tout ce que j'ai su, que je sais, et te dire en fait que tu peux minimiser ton temps et valoriser ton talent, facturer Ă  ta juste valeur et dĂ©velopper une entreprise qui fonctionne. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc c'est lĂ  qu'en fait, puis j'espĂšre que je suis Ă©coutĂ©e par des chefs d'entreprise, c'est lĂ  que la notion clairement de temps, d'argent a complĂštement vrillĂ© dans ma tĂȘte. complĂštement vrillĂ© dans ma tĂȘte ça veut dire quoi ça veut dire que ok donc moi j'ai montĂ© une structure 100% en ligne ok et en fait je suis capable de travailler Ă  temps choisi voyez lĂ  on est dimanche et je travaille ça me dĂ©range pas c'est pas comme quand j'Ă©tais salariĂ© chez jacques dĂ©part au quĂ©bec et que du coup je je travaillais le dimanche de 10h Ă  17h donc du coup Vous comprenez bien que ce n'est pas du tout pareil. Ce n'est pas du tout pareil. LĂ , je travaille le dimanche, je suis tranquille. Le matin, je sais que mon mari a des trucs Ă  faire. L'aprĂšs-midi, on va aller faire du bateau, du jet ski, etc. On va aller manger au restaurant ce soir parce que c'est son anniversaire. Je ne me sens pas complexĂ©e de ça. Je ne me sens pas complexĂ©e de ne pas bosser le vendredi. Je ne me sens pas complexĂ©e de ne pas bosser le samedi. Je ne me sens pas complexĂ©e de bosser le dimanche, de bosser le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi. Je me sens beaucoup plus Ă  l'aise maintenant parce que mon fils de 13 ans, Ă  chaque fois qu'il rentre de l'Ă©cole, ses parents, ses deux parents sont prĂ©sents Ă  la maison. Je me sens pas mal Ă  l'aise de me dire que des fois je commence Ă  travailler Ă  7h du mat. Je me sens pas mal Ă  l'aise en fait de me dire que si j'ai besoin d'aller chez le dentiste, si cela, j'organise mon planning en fonction de ça. Si mon fils il a des trucs avec l'Ă©cole, j'organise mon planning en fonction de ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Pour moi c'est ça la libertĂ©. La libertĂ©, ça peut se trouver n'importe oĂč. Je n'ai pas besoin d'ĂȘtre au Mexique pour ĂȘtre libre. Mais j'avais besoin, en fait, de comprendre cette notion-lĂ . J'avais besoin, putain, d'enregistrer ça. de le mettre dans ma tĂȘte et de me dire, ce n'est pas mĂ©tro, boulot, dodo. Ce n'est pas de me dire, je dois absolument me rendre Ă  mon travail. Je dois absolument m'enfermer entre quatre murs. Je dois absolument ĂȘtre dans mon salon pour pouvoir le faire tourner. Vous voyez ce que je veux dire ? Ça, pour moi, ça a Ă©tĂ©... Mais alors, ça, le Covid, pour ça, ça m'a amenĂ© des clĂ©s. C'est inestimable. Pendant qu'il y en a... Pendant qu'il y en avait qui craquaient, qui Ă©taient dĂ©sorientĂ©s complĂštement, etc. Moi, j'ai souffert le mois et demi oĂč on a Ă©tĂ© fermĂ© sans pouvoir bouger de la maison. Et tout le reste du temps, j'ai eu la chance d'avoir des gens avec qui j'ai communiquĂ©. Yves, Marie-Ève, mĂȘme si on communique moins aujourd'hui. J'ai eu cette Ausha de pouvoir communiquer avec des gens qui m'ont donnĂ© une vision. J'ai communiquĂ© avec d'autres en France. J'avais plusieurs... canaux de communication. J'avais aussi Marie, AurĂ©lie, Willou et Marjo qui vous les connaissez peut-ĂȘtre pas mais moi quand j'y pense on se donnait nos coups de gueule nos astuces, nos choses et ça pour ça c'Ă©tait inestimable. Donc tout ça a permis que je comprenne qu'est-ce que c'est le mot libertĂ©. LibertĂ© pour moi c'est pas juste bien gagner sa vie pour moi la libertĂ©. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas juste pouvoir prendre des vacances Ă  la fin de l'annĂ©e. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas m'enfermer 8 heures dans une entreprise. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas... LibertĂ©, pour moi, c'est pouvoir ĂȘtre maĂźtre de mes mouvements. Je fais ce que je veux. Ce que je veux. Je ne suis bloquĂ©e nulle part. Je peux aller oĂč je veux. Je peux faire ce que je veux. J'ai juste besoin d'un ordinateur et je peux faire ce... que je veux. Et pour moi, ça, ça n'a pas de prix, ça. Ça n'a pas de prix, ça. Ça, pour moi, et puis pouvoir dire Ă  mes enfants, puis lĂ  encore, vous accepterez ou vous n'accepterez pas. Mais attendez, je rebois du jus d'orange de Gustavo. Et se dire que rien n'est conditionnement dans ma rĂ©alitĂ©, en fait. Puis lĂ  encore, vous partagerez ou vous ne partagerez pas. C'est pas facile. C'est pas facile en fait ça. Ça veut dire qu'en fait tu dois pĂ©ter toutes tes barriĂšres. Tu dois pĂ©ter tout ce que tu sais, tout ce que tu connais, tout ce que tu as connu. Moi j'avais des angoisses Ă  me dire mais si je ne suis pas au savon je ne fais pas de chiffre. Si je ne fais pas de chiffre on fait comment ? Comment je fais pour payer mes factures ? Mais quand tu rĂ©flĂ©chis de l'autre cĂŽtĂ© de la barriĂšre, c'est-Ă -dire si tu ouvres la porte et que tu vois le soleil, comment tu peux faire plus de ventes ? Comment tu peux permettre aux clients d'avoir leurs produits de maniĂšre Ă  venir les chercher ? Comment tu peux facturer ton travail en fonction de ton talent ? Moi, je prenais une cliente le matin, puis je n'ai pas honte de le dire, Ă  la fin, je prenais une cliente le matin Ă  9h, une cliente Ă  midi, et je prenais peut-ĂȘtre une cliente Ă  3h, et c'Ă©tait terminĂ©. TerminĂ©. Je faisais trois clients par jour et je faisais 1000 euros de chiffre par jour. Ce qui me permettait en fait de faire 20 000 euros pour moi toute seule, de chiffre d'affaires, toute seule. Vous voyez ce que je veux dire ? AprĂšs, moi, j'avais des employĂ©s qui gĂ©raient le reste. J'avais Enzo, Marie-Michel, OcĂ©ane qui gĂ©raient le reste. Mais moi, deux mois, je faisais plus de chiffres et je travaillais. Mais que dalle ! Que dalle ! que dalle ! Je ne prenais jamais de clients entre mes temps de pause. C'est que dalle. Vous voyez ce que je veux dire ou pas ? Vous devez absolument, en fait, ĂȘtre conscient et consciente de ça. C'est trĂšs important. Ce n'est pas le temps qui compte. Le temps, on ne sait pas combien il y en a. On ne sait pas quelle est la banque de temps qu'on va avoir. On n'en sait rien. On n'en sait rien. Moi, je veux vivre. Ma plus grande, en fait, prioritĂ© pour moi, lĂ , en ce moment, j'ai 41 ans. J'ai plus envie de me faire chier. J'ai plus envie de m'emmerder. J'ai envie de faire mon travail dans la bienveillance et dans le non-jugement. J'ai envie de me sentir Ă  l'aise. J'ai envie de me sentir bien. J'ai envie de me sentir bien avec mes clients. J'ai envie de me sentir bien avec ce que je fais, avec mes constructions de business. J'ai plus envie de me faire chier rĂ©ellement, Ă  savoir... Moi, aller au bureau, lĂ , je descends mes escaliers, je suis au bureau, voyez ce que je veux dire ? Je suis chez moi, tu sais. Je sais que ce n'est pas la rĂ©alitĂ© de tout le monde, je sais qu'on a besoin de travailler, je le sais ça, je le sais trĂšs bien. Mais montez des business qui vous donnent envie d'aller bosser. Ne montez pas des business qui vous Ă©tranglent. qui vous font chier. Moi, j'entends trop de coiffeuses, en fait, qui travaillent comme des tarĂ©s, parce qu'elles ont peur d'augmenter leur prix, parce qu'elles ont peur de s'affirmer. À un moment donnĂ©, en fait, ĂȘtre entrepreneur, c'est, il y a entreprendre, mais il y a le mot prendre aussi Ă  l'intĂ©rieur. Vous voyez ce que je veux dire ? Prenez votre courage Ă  deux mains et montez des entreprises qui vous ressemblent. On s'en fout si ça ressemble Ă  l'entreprise de Jocelyne ou de Clotilde. On n'en a rien Ă  faire. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce qu'il faut, c'est que ça vous ressemble. Moi, ça fait... Combien de temps ça fait que j'ai plus un mot ? Deux ans. Deux ans que j'ai vendu. Donc, ça fait deux ans que j'ai vendu mon entreprise. Pile en plus. En janvier, c'Ă©tait. Donc, deux ans que j'ai vendu l'entreprise. Au jour d'aujourd'hui, je ne suis plus lĂ . Je ne suis plus lĂ . Je n'ai plus envie de me faire chier. VoilĂ . Et j'ai envie de choisir ce que je fais. Et vous devriez choisir ce que vous faites. C'est inĂ©vitable en fait. InĂ©vitable. Ça pour moi c'est la libertĂ©. La libertĂ© en fait de choisir. La libertĂ© d'avoir son temps. La libertĂ© de se rĂ©munĂ©rer en fait. Et de choisir. Comment on se rĂ©munĂšre ? De quelle maniĂšre ? Et lĂ  vous me dites, ouais mais c'est pas facile quand mĂȘme ce que tu dis. Non c'est pas facile. C'est pas facile. Il y a des fois oĂč je me suis assise au bord de ma piscine. Alors vous allez dire, on peut s'asseoir aussi sur la pelouse, je sais. Ou je me suis assise lĂ , et j'ai dit Ă  mon mari, ça va ĂȘtre compliquĂ©. Je ne sais pas comment on va faire parce que lĂ  il faut que je recommence tout Ă  zĂ©ro. Il faut que j'aille chercher de la clientĂšle. Je ne sais pas du tout comment je vais faire. LĂ , ça va ĂȘtre chaud chaud. Ça va ĂȘtre chaud chaud les tuyaux. Et lĂ , tu chiales 5 minutes, tu stresses 2 minutes, et aprĂšs, tu repars. Tu remets des stratĂ©gies en place. Tu te dĂ©veloppes. Tu fais en sorte, en fait, que ton entreprise t'amĂšne ce que tu as besoin. Parce que nous, en fait, ce qui arrive, en tant qu'entrepreneur, qu'est-ce qui arrive ? On se met au service de son entreprise. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on ouvre une entreprise et on devient ex-esclave de celle-ci. Ça veut dire qu'on n'est pas capable de jauger nos besoins versus les besoins de l'entreprise. On n'est pas capable en fait parce qu'on a peur de perdre, on a peur de ne pas avoir d'argent, de ne pas se payer, etc. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On donne tout Ă  l'entreprise. Et on nous a appris comme ça. Le banquier, quand vous faites un crĂ©dit, vous le dit. Le comptable vous le dit. Tout le monde vous le dit. Tu vas souffrir. Ça va ĂȘtre dur. Tu vas souffrir. Mais en fait, quand tu te rends compte que... Moi, honnĂȘtement, c'est ça qui m'est arrivĂ©. Quand tu te rends compte... Puis moi, je n'ai pas eu d'aide pendant la Covid. Aucune. Aucune aide. Aucune aide. Aucune aide. Je le dis. Je le redis. Aucune aide. J'ai payĂ© mon loyer. J'ai continuĂ© Ă  payer mon loyer. J'ai payĂ© mes charges, mes fournisseurs. Je n'avais pas de dette en tant que telle. Pas de dette. D'accord ? Donc, lĂ  tu te dis, je ne suis pas dedans, je n'ai pas d'aide, j'ai suffisamment de trĂ©sorerie, et tous les mois avant, je tremblais de la cuisse parce que j'avais peur de ne pas faire assez de chiffre d'affaires. Non mais ça ne va pas ou quoi ? Tu es malade ? C'est quoi ça ? C'est quoi cette histoire ? Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, analysez votre business, analysez ce que vous faites, mais surtout, analysez ce que vous voulez exactement dans votre vie. Vous ne devez pas ĂȘtre esclave de votre systĂšme. Si vous ĂȘtes esclave de votre systĂšme, changez de systĂšme. Changez, parce que vous courez Ă  votre perte quoi qu'il arrive. Changez de systĂšme. Vous ne serez pas heureuse en fait avec ce systĂšme. Au bout d'un moment, vous allez vous sentir mal, mal Ă  l'aise. Vous allez trouver en fait que c'est long, que c'est dur, que c'est pĂ©nible. Si votre ligne de mire en fait Ă  vous, c'est la retraite, Ça va ĂȘtre long, hein, jusqu'Ă  la retraite. What the fuck ? Ça va ĂȘtre trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs long jusqu'Ă  la retraite. Et vous savez quoi, la beautĂ© de la chose ? C'est que vous savez mĂȘme pas si vous allez en avoir une. Vous ne savez pas si vous allez pouvoir avoir une retraite un jour. Avec toutes les... toutes les propositions de loi que j'entends en ce moment, la retraite, elle est vraiment pas garantie, les gars. Mais pas du tout. LĂ , ils sont en train, en fait, de vous carotter, mais solide. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'ils vous font miroiter un truc qui n'existe pas. Surtout en tant qu'entrepreneur. Alors si vous avez envie de bosser jusqu'Ă  100 ans, continuez comme ça, il n'y a pas de problĂšme. Je ne sais pas comment vous allez arriver Ă  100 ans. Je vous souhaite quand mĂȘme d'arriver le mieux possible, on s'entend. Mais, on s'entend. Pardon. Mais tout ça pour vous dire que, pensez Ă  votre libertĂ© de mouvement. pensez Ă  ce que vous faites, pensez Ă  ce que vous ĂȘtes, ne minimisez pas en fait le... Moi au dĂ©but je me disais, putain mais ça va les enfants, machin, le plus important c'est de leur amener des valeurs de travail, c'est, oui c'est vrai bien sĂ»r, Ă©videmment, mais si tu leur amĂšnes que des valeurs de travail mais que t'es pas lĂ , c'est pas ouf. Ce n'est pas ouf. Moi, je leur ai amenĂ© des valeurs de travail, puis je me suis rendu compte. Mon fils, Enzo, qui est coiffeur aujourd'hui, il a fallu que je l'embauche Ă  un moment donnĂ© pour que je puisse le voir dans la journĂ©e. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas ouf. Ce n'est pas ouf. Je pense que mes enfants ont vu plus mon dos que ma face. Tellement j'Ă©tais au salon, tellement je bossais, tellement je faisais des choses, en fait, je n'arrĂȘtais Voyez ce que je veux dire ? Donc, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, votre libertĂ© est bien plus importante que tout le fric que vous pourrez engranger. Et si vous ĂȘtes suffisamment malin, le fric que vous engrangez, vous l'investirez et vous aurez de l'argent Ă  la fin. C'est ça le plus important. Le plus important, en fait, c'est de vivre. C'est de se faire plaisir, d'ĂȘtre en harmonie, en fait, avec sa vie, parce que je vous l'ai dit, la vie passe. et elle est courte elle est trĂšs courte et on n'a pas le temps de se faire chier putain mais quand vous voyez puis je vais vous le dire j'ai moi l'image en fait qui m'a vraiment perturbĂ© Ă  ce moment lĂ  quand il y avait lĂ  quand il y avait la covide et tout c'est les rats je sais pas si vous connaissez la course des rats ou la rat race excusez mon anglais Tu vois cette image, je ne sais pas si vous l'avez dĂ©jĂ  vue, c'est une rame de mĂ©tro Ă  Paris, enfin Ă  Paris ou peu importe, New York ou je ne sais pas oĂč. Et lĂ , il n'y a que des rats avec un attachĂ© case, vous voyez ? Et vous les voyez attendre le mĂ©tro, tous ces rats-lĂ . En fait, les rats, c'est nous. Et en fait, c'est comme ça qu'on est conditionnĂ©. Tu pars le matin, il est 7h, tu amĂšnes ton enfant Ă  l'Ă©cole pour qu'il aille Ă  l'Ă©cole Ă  8h. Toi, tu commences Ă  travailler Ă  9h, tu manges Ă  midi ou ne le vois mĂȘme pas. Tu pars le soir, il est 6h, 6h30. Tu fais tes devoirs, les machins, les trucs. Et Ă  la fin, il te reste quoi ? Tu fais tous tes trucs pendant tes jours de repos. Donc le lundi, il est full. Le dimanche, t'es trop crevĂ©, machin, truc, machin. Le mercredi aprĂšs-midi, t'amĂšnes au piano, Ă  la danse, au machin. Putain, mais elle est oĂč ta vie, lĂ  ? Elle est oĂč ta vie, lĂ  ? Moi, je suis dĂ©solĂ©e. Je suis dĂ©solĂ©e, j'adore mes enfants et tout, mais ce n'est pas ouf. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas ouf. Et il y a tellement de façons de mettre son entreprise, mĂȘme un salon de coiffure, Ă  son service, Ă  son service. C'est pour ça que j'ai créé la mĂ©thode Lyon. C'est que pour ça. Pour que vous compreniez comment on peut mettre son entreprise Ă  son service et pas l'inverse. Pas l'inverse. Pas l'inverse. Vous devez ĂȘtre consciente que si vous partez dans ce chemin-lĂ , en fait, Ă  vous Ă©puiser, ça va ĂȘtre compliquĂ©, quoi. Vous voyez, ça va ĂȘtre ultra compliquĂ©. C'est ça, la libertĂ©, pour moi. La libertĂ©, en fait, c'est de choisir. Moi, pour moi, la libertĂ©, ce n'est pas d'ĂȘtre Ă  droite, Ă  gauche, c'est ça. C'est de pouvoir choisir. Je choisis. Je choisis oĂč je veux aller. Je choisis. ce que je veux faire c'est pour ça qu'entrepreneuriat pour ça c'est magnifique c'est magnifique on peut choisir on choisit ce qu'on veut faire on choisit oĂč on veut aller on choisit comment on veut driver sa business on choisit comment on veut facturer on choisit qui on reçoit Ă  l'intĂ©rieur on choisit on choisit c'est ça pour moi la libertĂ© choisir avoir le choix mais en coiffure aujourd'hui on a de plus en plus le choix J'en parlais justement avec des coiffeurs, puisque vous savez que j'organise Cancun et tout ça et tout. Et on a le choix. On a le choix. On a le choix d'ĂȘtre en salon ou de dĂ©velopper plusieurs choses, mais on a le choix. Vous me dites, oui, mais quand je travaille seule, je fais comment ? Pourquoi tu n'organises pas ton emploi du temps autour de ce que tu as envie ? De ce que tu veux ? De ce que tu veux diffuser ? Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ce que je voulais vraiment vous partager. Moi, quand je me lĂšve, quand je marche dans la rue, ou quand je regarde Ă  travers ma fenĂȘtre, comme c'est le cas lĂ , Je me dis, putain, mais j'aimerais que vous puissiez tous vivre ça. Je vous assure. Ce n'est pas pour me jeter des fleurs ou quoi. J'aimerais que vous puissiez tous vivre ça. Mais vivre ça, en fait, mais pas de se dire, pas de se dire, ouais, ouais. Non, de vivre ça. De se trouver quelque part et de se sentir extrĂȘmement Ă  l'aise. Moi, quand je suis au Mexique, quand on va dans la rue ou quoi, ou qu'on marche dans la rue ou quoi, je regarde autour de moi, je me dis, c'est sĂ»r que je devais ĂȘtre mexicaine dans une autre vie. C'est sĂ»r. En tout cas, je suis latino puisque ma grand-mĂšre Ă©tait espagnole. Mais c'est sĂ»r que je devais avoir... Mes ancĂȘtres devaient ĂȘtre ici. Ça ne se peut pas d'ĂȘtre aussi Ă  l'aise, de se sentir aussi bien, d'aimer autant les gens, de se sentir autant accueilli, d'ĂȘtre dans une vibe lĂ  oĂč on est Ă  l'aise. On est bien, on se sent bien, on est bien. Ça n'a pas de prix, ça. Et je vous souhaite... De construire et de vous construire une vie qui soit aussi pleine et riche que celle-lĂ . Ça n'a rien Ă  voir avec l'argent, je vous assure. Ça n'a rien Ă  voir avec l'argent. Absolument rien. Absolument. Absolument rien du tout. Ça a Ă  voir avec le courage. Avec l'Ă©coute de soi, avec le fait de faire sauter ses barriĂšres, le fait de se sentir en fait investi dans sa mission de vie. C'est-Ă -dire, je n'ai pas dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre en vie, je n'ai pas dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre lĂ . Mais si je suis lĂ , putain ! Je vais me donner tous les moyens possibles et imaginables pour vivre une putain de bonne, une putain de belle vie. J'ai pas envie de subir. J'ai pas envie de me sentir prisonniĂšre de quoi que ce soit. J'ai pas envie de la subir, cette vie-lĂ . On la subit dĂ©jĂ  assez, putain, quand on entend les... les nouvelles ou quoi. Que machin, que ci, que ça. Putain, mais... Moi, je veux pas subir ça. J'en ai rien Ă  foutre, moi, de Pimpin Jean-Jacques, lĂ . Je m'en tape. Je m'en tape des politiques. Je m'en tape des lois. Je m'en tape de tout. Parce que pour moi, en fait, c'est pas ça qui fait ma vie. C'est pas ça qui fait ma vie. Ah, t'as pas traversĂ©, on va te mettre une amende. Ah, t'as dĂ©passĂ© de 5 km heure, allez, bam ! Mais ta gueule, en fait. C'est pas ça la vie. C'est pas ça la vie. Moi, pour moi, la vie, en fait, c'est de te lever le matin, de marcher, de regarder en l'air, de regarder autour de toi et de te dire, putain, je suis bien merde. Je me sens bien, je me sens Ă  l'aise. Je suis au bon endroit, je suis Ă  la bonne place. Que ce soit dans votre salon, dans la rue, peu importe. Que vous aimiez votre maison, que vous aimiez votre environnement, que vous aimiez votre salon, que vous aimiez tout ce qui compose en fait ce que vous faites, que vous aimiez votre job, que vous aimiez vos clients. C'est ça la vie. Ça c'est la vie. Si tu subis une seule minute de nĂ©gatif, ça va impacter tout le reste. Ă©vite le nĂ©gatif, bannis le nĂ©gatif, sors de ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Tout le reste, en fait, c'est crĂ©ez-vous une vie qui vous ressemble. Ça c'est vraiment ce que je voulais vous faire passer aujourd'hui comme message. Se crĂ©er la vie qui nous ressemble. Être Ă  l'aise, aligner, ĂȘtre bien, sentir bien, se sentir en accord en fait avec ce qu'on veut vivre. Moi j'en ai plus rien Ă  foutre des gens nĂ©gatifs. J'en ai plus rien Ă  foutre des gens qui jugent les autres. J'en ai plus rien Ă  faire en fait des gens qui se plaignent, des gens qui se victimisent. J'en ai plus rien Ă  foutre. Allez vous faire foutre bande de nazes. J'en ai plus rien Ă  foutre de vous. VoilĂ . Donc, j'ai construit un business du coup oĂč tous mes clients, toutes, sont positives. Et si elles ne le sont pas, je le rends dans le tas, jusqu'Ă  ce que ça le soit. C'est hyper important. Moi, quelqu'un qui a une vibe nĂ©gative me dĂ©range. Me dĂ©range. Me dĂ©range. On a trop Ă  subir, trop Ă  vivre. C'est dur dĂ©jĂ . C'est dur dĂ©jĂ . C'est super dur dĂ©jĂ . On n'a pas choisi d'ĂȘtre lĂ . De la mĂȘme maniĂšre, quand vous faites vos enfants, ils n'ont pas choisi d'ĂȘtre lĂ  non plus. Pourquoi ils subiraient ? Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ça la libertĂ©. Ne subissez plus. Ne subissez plus. C'est la base. C'est la base. C'est vraiment la base. Alors sur ce, je vous remercie de m'avoir Ă©coutĂ©. Soyez libre, au moins dans votre tĂȘte. ArrĂȘtez de vous mettre des contraintes d'ouf. ArrĂȘtez de croire en fait que vous ne pouvez pas. ArrĂȘtez de penser que ce n'est pas pour vous. ArrĂȘtez de croire qu'en fait, on nous a inculquĂ© de faire ci, ça, ça, et que c'est ce que vous devez faire. Sortez de cette putain de course de rats, merde. On s'en fout des rats qui attendent le mĂ©tro lĂ , et qui font leur vie comme ça. Sortez de lĂ , putain. Et lĂ , vous serez bien. LĂ , vous serez Ă  l'aise. VoilĂ . Je vous souhaite une bonne journĂ©e. Je vous dis Ă  bientĂŽt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous trÚs vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

Description

đŸŽ™ïž Ne me cassez pas le peigne – Épisode SpĂ©cial : La LibertĂ© d'Entreprendre đŸŽ™ïž

Dans cet Ă©pisode, Julie Verrons vous embarque sous le soleil des CaraĂŻbes pour parler de LA clĂ© du succĂšs : la libertĂ©. Pas celle qu’on vous vend sur Instagram avec des voitures de luxe, non. La vraie libertĂ© : celle de choisir comment, oĂč, et avec qui vous bossez.

Entre anecdotes croustillantes (merci Gustavo pour le jus d’orange pressĂ© Ă  la main 🍊) et vĂ©ritĂ©s sans filtre, Julie vous partage comment elle a explosĂ© les codes pour vivre de sa passion sans s’enfermer dans la routine salon-mĂ©tro-dodo. Elle vous montre que tout est possible, mĂȘme travailler moins et gagner plus, oui, oui !

Envie de sortir de la course des rats ? De transformer votre salon pour qu’il bosse pour VOUS et pas l’inverse ? Écoutez cet Ă©pisode, ça pourrait bien changer votre vie (ou au moins votre semaine).

🚹 Spoiler : Vous risquez de vouloir dĂ©mĂ©nager au Mexique aprĂšs ça. 🌮

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ran. Hello, hello tout le monde, j'espĂšre que ça va bien. On va demander Ă  Alexa de baisser la musique, mĂȘme si vous ne l'entendez pas moi, je l'entends. Alexa ? Donc, j'espĂšre que vous allez bien, j'espĂšre que vous ĂȘtes en forme, j'espĂšre d'avoir assez de batterie dans mon petit bidule pour avoir... je ne sais pas comment ça s'appelle. Un petit bidule, on va dire ça comme ça. Pour pouvoir avoir le son, le sound time jusqu'au bout. J'espĂšre que vous allez bien, que vous ĂȘtes en forme pour cet Ă©pisode de Ne me cassez pas le peigne. Aujourd'hui, je vais parler d'un sujet beaucoup plus lĂ©ger que ce que je fais d'habitude. Je vais parler de libertĂ© parce que pour moi, c'est extrĂȘmement important. J'ai vraiment envie de vous donner une vibe. LĂ , aujourd'hui, on est dimanche. C'est le 2 fĂ©vrier. C'est l'anniversaire de mon mari. Notre anniversaire de rencontre. Enfin de rencontre, on se connaissait dĂ©jĂ  avant, mais c'est le jour. oĂč on est sortis ensemble il y a 23 ans. Et je me suis dit que j'allais enregistrer cet Ă©pisode de podcast dans cette vibe-lĂ , c'est-Ă -dire la lĂ©gĂšretĂ©. VoilĂ , j'ai vraiment envie de vous amener de la lĂ©gĂšretĂ©. J'aimerais que pendant le temps d'un instant, en ce mois de fĂ©vrier, je sais que la plupart d'entre vous m'Ă©coutez de pays oĂč il fait frais Ă  cette pĂ©riode, mais j'aimerais que vous preniez le temps de vous Ă©vader et de respirer le sable, le soleil, la mer. lĂ  oĂč je suis moi actuellement, que vous lĂąchiez prise lĂ -dessus et que vous soyez comme sur le bord d'une plage, au bord de la mer des CaraĂŻbes avec moi. Je sais que lĂ , vous ĂȘtes en train de vous dire, mais quelle connasse, quelle couille. Elle commence sĂ©rieusement Ă  me pomper l'air avec son histoire de mer au mois de fĂ©vrier. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave. Je l'assume, j'assume oĂč j'habite, j'assume tout. Mais j'ai vraiment envie de vous parler de libertĂ©, j'ai vraiment envie de vous parler de choix. Et que vous compreniez dans quel vibe je me trouve, moi, Ă  ĂȘtre ici. Je ne veux pas que vous soyez mal Ă  l'aise Ă  m'Ă©couter en vous disant, mais voyons, c'est bon, on a compris, nanana. Je veux vraiment que vous ayez cette vibe oĂč vous puissiez vous dire que tout est possible. Tout est possible, en fait. Vous pouvez faire ce que vous voulez, vous pouvez habiter oĂč vous voulez, vous pouvez ĂȘtre... n'importe oĂč, les limites et les barriĂšres qu'on a, c'est les barriĂšres qu'on se fixe, qu'on se met. Je m'en suis rendue compte et je le dis souvent pour celles qui m'Ă©coutent depuis longtemps, ça ne sera pas une surprise. D'ailleurs, je vais boire mon verre de jus d'orange, excusez-moi, ça ne sera pas long, qui m'a Ă©tĂ© livrĂ© Ă  la porte par mon ami Gustavo. Pardon. Donc, tout ça pour vous dire que... C'est addictif cette connerie. Tu en bois une gorgĂ©e, tu te dis, putain, c'est quand la prochaine ? C'est trĂšs bon. C'est pressĂ© Ă  la main. C'est pressĂ© Ă  la main. C'est trĂšs bon, c'est excellent. Et donc, du coup, voilĂ . Mais j'aimerais que vous compreniez ça. J'aimerais qu'en fait, ça soit accessible Ă  tous. Moi, j'en ai discutĂ© la semaine derniĂšre, puis ça m'a beaucoup aidĂ© Ă  comprendre dans quelle Ă©nergie je voulais me positionner. Je veux me positionner dans la motivation. Je veux me positionner dans le dĂ©veloppement. Je n'ai pas envie de me positionner en me disant Ah, je suis sur les rĂ©seaux sociaux, je montre que j'ai une belle voiture, que j'ai une belle maison, et ça vous fait vibrer et tout ça. Du coup, vous allez vouloir vous identifier Ă  ça. Non, ce n'est pas ça que je veux. Ce n'est pas du tout, du tout, du tout ça que je veux. Moi, je veux que vous soyez attirĂ©s par le fait que j'ai galĂ©rĂ© sa mĂšre. Et que j'ai eu des moments de doute, des moments de stress, des moments d'Ă©chec, des moments oĂč je ne me suis pas sentie Ă  l'aise, des moments oĂč je suis restĂ©e assise dans mon coin Ă  me dire que c'Ă©tait dur, que ce n'est pas facile, que ce n'est pas donnĂ© Ă  tout le monde. Et que ça, cette rĂ©alitĂ©-lĂ , si vous voulez vous la construire, ça demande du taf, de ouf, et que ça ne va pas se construire tout seul du jour au lendemain, mais ça part d'une idĂ©e. Pour moi, l'idĂ©e, je ne sais pas si vous allez l'entendre, l'idĂ©e pour moi, c'est ça. C'est un claquement de doigts. Je ne sais pas si vous l'avez entendu, mais en tout cas, je me suis bien ratatinĂ© le doigt sur le micro. Mais ça part de lĂ , quoi. Ça part de ça, ça part de ça, ça part de cette vibe-lĂ . Donc, j'ai changĂ© le micro. Ça va ĂȘtre peut-ĂȘtre un petit peu mieux. Je vais pouvoir parler plus librement. Je vais pouvoir me mettre beaucoup plus tranquille sur mon ordi. Vous me direz comment est le son. Mais en fait, lĂ , ce que je voulais vous dire, c'est que rĂ©ellement... Je veux crĂ©er une vibe en fait aujourd'hui qui vous transporte. Vous ĂȘtes lĂ  en fait, vous ĂȘtes toujours... Le confinement, moi, m'a amenĂ© Ă©normĂ©ment de perspectives. ÉnormĂ©ment, Ă©normĂ©ment, Ă©normĂ©ment de perspectives. Et donc du coup, qu'est-ce que ça fait ? Ça fait que... je me suis Ă©normĂ©ment rĂ©vĂ©lĂ© Ă  ce moment-lĂ  et j'ai envie de vous amener ça, pas pour que vous puissiez vous dire demain matin je vais dĂ©mĂ©nager au Mexique mais que vous puissiez vous dire clairement que quoi que vous vouliez faire, vous n'ĂȘtes enfermĂ© nulle part vous ĂȘtes enfermĂ© nulle part, vous avez la possibilitĂ© de dĂ©velopper une entreprise qui vous correspond, qui vous ressemble et qui parle de libertĂ© pour moi la libertĂ© c'est hyper important parce que je trouve que ça c'est mon point de vue, vous ferez ce que vous voulez avec vous aimez, vous aimez pas, c'est comme vous voulez, moi je suis pas lĂ  pour imposer, je suis lĂ  pour donner en fait des clĂ©s et pour surtout vous amener vers, vous amener en fait Ă  l'intĂ©rieur de mon cheminement dĂ©jĂ  moi, la libertĂ© pour moi elle a commencĂ© en 2016 de 2016 Ă  2020 j'ai vĂ©cu trĂšs bien au QuĂ©bec, ça allait super bien j'Ă©tais super contente, j'avais J'avais dĂ©veloppĂ©, dĂ©jĂ  dans un premier temps, on a dĂ©veloppĂ© notre vie. Ensuite, on a dĂ©veloppĂ© notre carriĂšre professionnelle. On a dĂ©veloppĂ© plein de trucs. Et donc, du coup, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que j'ai, au fur et Ă  mesure, clairement dĂ©veloppĂ©, petit Ă  petit, une façon de voir la vie et de crĂ©er ma nouvelle rĂ©alitĂ©. Et ça, Ă  partir de 2016. D'accord ? Donc ça, pour moi, c'Ă©tait trĂšs important. Ensuite, pour ĂȘtre tout Ă  fait honnĂȘte avec vous, Ă  partir du moment oĂč on a eu des restrictions de libertĂ©, je me suis sentie beaucoup moins Ă  l'aise. Pour moi, en fait, il est hors de question qu'on me dise ce que j'ai Ă  faire et qu'on m'empĂȘche de travailler. Pour moi, travailler, c'est l'essence mĂȘme, rĂ©ellement, c'est l'essence mĂȘme de... de ce que je suis, en fait. Ça coule dans mon ADN. Le travail, moi, j'ai jamais pensĂ© que le fait de jouer au loto et gagner une somme, en fait, allait me refaire. J'ai jamais pensĂ© ça. J'ai jamais Ă©tĂ© le cul assis sur ma chaise. J'ai jamais compris les gens qui Ă©taient au chĂŽmage de longue durĂ©e. J'ai jamais compris les gens qui Ă©taient au RSA, sauf pour des cas extrĂȘmes, vous me direz. J'ai jamais compris ça. J'ai jamais eu cette vibe-lĂ . J'ai jamais Ă©tĂ© au chĂŽmage. La seule fois oĂč j'ai touchĂ© des indemnitĂ©s de PĂŽle emploi, c'est quand j'ai... ouvert ma structure, ma sociĂ©tĂ© en 2014. Sinon, j'ai jamais Ă©tĂ© au chĂŽmage. J'ai jamais Ă©tĂ©... J'ai toujours trouvĂ© du travail. J'ai toujours su, en fait, que j'Ă©tais absolument conditionnĂ©e Ă  bosser. C'Ă©tait comme ça et pas autrement. Et qu'au dĂ©but, ma vibe, en fait, ça se trouvait dans un salon. J'Ă©tais conditionnĂ©e Ă  rester dans un salon. Puis c'Ă©tait parfait. C'Ă©tait correct. J'Ă©tais trĂšs, trĂšs correcte avec ça. Il n'y avait pas de soucis. Mais... Je me suis rendu compte qu'avec le temps, je me suis rendu compte que la libertĂ© de mouvement Ă©tait bien plus importante. Bien, bien, bien plus importante que tout le reste. Pour moi, il faut que je puisse rĂ©ellement savoir que je ne veux pas ĂȘtre enfermĂ©e quelque part. Et quand on Ă©tait dans un enfermement total avec... impossibilitĂ© d'aller... Moi, je tremblais pour aller faire mes courses, quoi. Je tremblais pour aller faire mes courses. Je me demandais si j'allais pas me faire arrĂȘter par la police parce qu'une fois, j'ai oubliĂ© mon tĂ©lĂ©phone au salon et que je suis sortie aprĂšs le couvre-feu et que je suis allĂ©e chercher mon tĂ©lĂ©phone au salon et que je suis mise Ă  rentrer chez moi. On est oĂč, lĂ  ? On est oĂč, putain ? Tu vois ce que je veux dire ? On est oĂč dans cet univers-lĂ  oĂč, en fait, on te dit... pour te protĂ©ger. Excusez-moi, c'est pas la mĂȘme chose que moi, c'est pas grave, mais je vais vous le dire quand mĂȘme. On est oĂč, lĂ , pour dire aux gens Toi, tu sors, toi, tu sors pas. Mais t'es qui, toi ? T'es qui, connard ? T'es qui, pauvre merde ? Pour me dire ce que je dois faire et ce que je dois pas faire. DĂ©jĂ , t'es mĂȘme pas capable de gĂ©rer un pays, si tu veux. T'es mĂȘme pas capable, en fait, de faire baisser le chĂŽmage. T'es mĂȘme pas capable, en fait, de faire d'autres euh... Comment vous dire ? D'autres changements, Ă  part le fait d'augmenter les impĂŽts. Qu'est-ce que tu viens m'apprendre, en fait ? Qu'est-ce que tu as Ă  me dire ? Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, quand le gars a commencĂ© Ă  faire ça, je me suis sentie tellement, tellement, tellement mal. Franchement, le Covid, quand je voyais mes enfants, je voyais mes... Moi, en fait, il y a eu un cĂŽtĂ© nĂ©gatif et un cĂŽtĂ© positif. Le cĂŽtĂ© nĂ©gatif, c'est que je me suis arrĂȘtĂ©e de maniĂšre forcĂ©e. C'est-Ă -dire que j'ai eu du temps pour penser. J'ai eu que ça, du temps pour penser. J'ai fait que ça. J'ai Ă©tĂ© beaucoup plus proche de mes enfants. J'ai pu faire l'Ă©cole Ă  mes enfants. Donc du coup, ils se sont retrouvĂ©s dans une situation oĂč leur rĂ©sultat a Ă©tĂ© meilleur. On a recommencĂ© Ă  manger correctement parce qu'on mangeait Ă  l'arrache. J'ai recommencĂ© Ă  cuisiner, je ne le fais plus, mais enfin voilĂ . En fait, on a recommencĂ© Ă  avoir un Ă©quilibre familial qui Ă©tait complĂštement diffĂ©rent de ce que j'avais quand j'Ă©tais en train de travailler comme une tordue. Donc ça, pour moi, c'Ă©tait extrĂȘmement, extrĂȘmement important. Donc ça a Ă©tĂ© comme deux bĂ©nĂ©fices. Mais le premier... Je regardais les nouvelles, je regardais tout ça, puis je me disais, putain, mais les gens sont... Pardon. Je me disais, mais les gens sont cons, quoi. C'est quoi ça ? C'est quoi ? On te dit ce qu'il faut que tu fasses ? On te dit ce qu'il faut que tu... On te dit ce qu'il faut que tu fasses. BientĂŽt, on va te dire quand est-ce qu'il faut aller pisser, puis tu vas le faire. Donc ça, ça a Ă©tĂ© un trĂšs, trĂšs, trĂšs gros dĂ©fi. Je vous le cacherai pas, ça a Ă©tĂ© un immense, immense, immense, immense dĂ©fi. J'ai eu Ă©normĂ©ment de mal avec ça. Et toute l'Ă©conomie... parce que moi, je suis quelqu'un qui regarde Ă©normĂ©ment l'Ă©conomie, d'accord ? Je suis quand mĂȘme assez alerte avec ça. Et je me suis dit, OK, on est tous lĂ , coincĂ©s dans les baraques, il n'y a pas de problĂšme. On est tous lĂ , en fait, Ă  prendre du temps ensemble. On se lĂšve quand on veut, on fait ce qu'on veut. On n'est pas obligĂ©s d'aller bosser. Nous, au QuĂ©bec, on Ă©tait payĂ©s 2 000 par mois, par personne, pour pouvoir faire fonctionner le logement. C'Ă©tait une aide qui Ă©tait accordĂ©e de maniĂšre automatique. Tu avais juste Ă  rentrer 4 cases. et de suite le lendemain tu avais 2000 euros qui Ă©taient versĂ©s sur 2000 dollars pardon qui Ă©tait versĂ© sur ton compte ça s'appelait la pcu et voilĂ  voyez ce que je veux dire sauf que lĂ  en fait tu te dis lĂ  ok maintenant j'ai eu du temps pour penser ça veut dire que j'ai pu m'extraire clairement du systĂšme je me suis extraite et on s'est extrait complĂštement du systĂšme ça veut dire quoi ça veut dire que ok trĂšs bien donc ça veut dire que Toute ma vie n'est pas construite autour du travail. VoilĂ , toute ma vie n'est pas construite autour du travail. Je suis capable de gĂ©rer mon entreprise alors que je ne suis pas Ă  l'intĂ©rieur. Donc, ils ont rĂ©ussi Ă  me faire penser ça. J'arrive Ă  gĂ©nĂ©rer de l'argent mĂȘme si je ne suis pas Ă  l'intĂ©rieur de l'entreprise et que je ne suis pas 10 heures Ă  travailler par jour. Ok, super, c'est merveilleux. C'est super, donc trĂšs bien. Je suis capable de mettre des stratĂ©gies en place en fait et de ne pas faire valoir mon temps versus mon talent. Donc, j'ai compris qu'en fait, ce n'est pas le temps. temps qu'on achĂšte, mais c'est bien le talent. Tu peux travailler dans ton entreprise 4 heures par jour et faire le mĂȘme chiffre que quand t'en faisais 10. Donc ça, c'est une chose. J'ai compris que tu peux ne pas ĂȘtre prĂ©sente physiquement et travailler. Ça veut dire que je vis au Mexique, que du coup, je travaille dans mon bureau, mais je ne suis pas prĂ©sente physiquement dans une entreprise. Donc ça, c'est trĂšs, trĂšs important aussi. Et donc, je me suis dit, attends, attends, attends, attends. Comment tu peux gĂ©nĂ©rer un business lĂ  ? avec toutes les leçons que j'ai apprises, avec tout ce que j'ai su, que je sais, et te dire en fait que tu peux minimiser ton temps et valoriser ton talent, facturer Ă  ta juste valeur et dĂ©velopper une entreprise qui fonctionne. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc c'est lĂ  qu'en fait, puis j'espĂšre que je suis Ă©coutĂ©e par des chefs d'entreprise, c'est lĂ  que la notion clairement de temps, d'argent a complĂštement vrillĂ© dans ma tĂȘte. complĂštement vrillĂ© dans ma tĂȘte ça veut dire quoi ça veut dire que ok donc moi j'ai montĂ© une structure 100% en ligne ok et en fait je suis capable de travailler Ă  temps choisi voyez lĂ  on est dimanche et je travaille ça me dĂ©range pas c'est pas comme quand j'Ă©tais salariĂ© chez jacques dĂ©part au quĂ©bec et que du coup je je travaillais le dimanche de 10h Ă  17h donc du coup Vous comprenez bien que ce n'est pas du tout pareil. Ce n'est pas du tout pareil. LĂ , je travaille le dimanche, je suis tranquille. Le matin, je sais que mon mari a des trucs Ă  faire. L'aprĂšs-midi, on va aller faire du bateau, du jet ski, etc. On va aller manger au restaurant ce soir parce que c'est son anniversaire. Je ne me sens pas complexĂ©e de ça. Je ne me sens pas complexĂ©e de ne pas bosser le vendredi. Je ne me sens pas complexĂ©e de ne pas bosser le samedi. Je ne me sens pas complexĂ©e de bosser le dimanche, de bosser le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi. Je me sens beaucoup plus Ă  l'aise maintenant parce que mon fils de 13 ans, Ă  chaque fois qu'il rentre de l'Ă©cole, ses parents, ses deux parents sont prĂ©sents Ă  la maison. Je me sens pas mal Ă  l'aise de me dire que des fois je commence Ă  travailler Ă  7h du mat. Je me sens pas mal Ă  l'aise en fait de me dire que si j'ai besoin d'aller chez le dentiste, si cela, j'organise mon planning en fonction de ça. Si mon fils il a des trucs avec l'Ă©cole, j'organise mon planning en fonction de ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Pour moi c'est ça la libertĂ©. La libertĂ©, ça peut se trouver n'importe oĂč. Je n'ai pas besoin d'ĂȘtre au Mexique pour ĂȘtre libre. Mais j'avais besoin, en fait, de comprendre cette notion-lĂ . J'avais besoin, putain, d'enregistrer ça. de le mettre dans ma tĂȘte et de me dire, ce n'est pas mĂ©tro, boulot, dodo. Ce n'est pas de me dire, je dois absolument me rendre Ă  mon travail. Je dois absolument m'enfermer entre quatre murs. Je dois absolument ĂȘtre dans mon salon pour pouvoir le faire tourner. Vous voyez ce que je veux dire ? Ça, pour moi, ça a Ă©tĂ©... Mais alors, ça, le Covid, pour ça, ça m'a amenĂ© des clĂ©s. C'est inestimable. Pendant qu'il y en a... Pendant qu'il y en avait qui craquaient, qui Ă©taient dĂ©sorientĂ©s complĂštement, etc. Moi, j'ai souffert le mois et demi oĂč on a Ă©tĂ© fermĂ© sans pouvoir bouger de la maison. Et tout le reste du temps, j'ai eu la chance d'avoir des gens avec qui j'ai communiquĂ©. Yves, Marie-Ève, mĂȘme si on communique moins aujourd'hui. J'ai eu cette Ausha de pouvoir communiquer avec des gens qui m'ont donnĂ© une vision. J'ai communiquĂ© avec d'autres en France. J'avais plusieurs... canaux de communication. J'avais aussi Marie, AurĂ©lie, Willou et Marjo qui vous les connaissez peut-ĂȘtre pas mais moi quand j'y pense on se donnait nos coups de gueule nos astuces, nos choses et ça pour ça c'Ă©tait inestimable. Donc tout ça a permis que je comprenne qu'est-ce que c'est le mot libertĂ©. LibertĂ© pour moi c'est pas juste bien gagner sa vie pour moi la libertĂ©. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas juste pouvoir prendre des vacances Ă  la fin de l'annĂ©e. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas m'enfermer 8 heures dans une entreprise. Pour moi, libertĂ©, ce n'est pas... LibertĂ©, pour moi, c'est pouvoir ĂȘtre maĂźtre de mes mouvements. Je fais ce que je veux. Ce que je veux. Je ne suis bloquĂ©e nulle part. Je peux aller oĂč je veux. Je peux faire ce que je veux. J'ai juste besoin d'un ordinateur et je peux faire ce... que je veux. Et pour moi, ça, ça n'a pas de prix, ça. Ça n'a pas de prix, ça. Ça, pour moi, et puis pouvoir dire Ă  mes enfants, puis lĂ  encore, vous accepterez ou vous n'accepterez pas. Mais attendez, je rebois du jus d'orange de Gustavo. Et se dire que rien n'est conditionnement dans ma rĂ©alitĂ©, en fait. Puis lĂ  encore, vous partagerez ou vous ne partagerez pas. C'est pas facile. C'est pas facile en fait ça. Ça veut dire qu'en fait tu dois pĂ©ter toutes tes barriĂšres. Tu dois pĂ©ter tout ce que tu sais, tout ce que tu connais, tout ce que tu as connu. Moi j'avais des angoisses Ă  me dire mais si je ne suis pas au savon je ne fais pas de chiffre. Si je ne fais pas de chiffre on fait comment ? Comment je fais pour payer mes factures ? Mais quand tu rĂ©flĂ©chis de l'autre cĂŽtĂ© de la barriĂšre, c'est-Ă -dire si tu ouvres la porte et que tu vois le soleil, comment tu peux faire plus de ventes ? Comment tu peux permettre aux clients d'avoir leurs produits de maniĂšre Ă  venir les chercher ? Comment tu peux facturer ton travail en fonction de ton talent ? Moi, je prenais une cliente le matin, puis je n'ai pas honte de le dire, Ă  la fin, je prenais une cliente le matin Ă  9h, une cliente Ă  midi, et je prenais peut-ĂȘtre une cliente Ă  3h, et c'Ă©tait terminĂ©. TerminĂ©. Je faisais trois clients par jour et je faisais 1000 euros de chiffre par jour. Ce qui me permettait en fait de faire 20 000 euros pour moi toute seule, de chiffre d'affaires, toute seule. Vous voyez ce que je veux dire ? AprĂšs, moi, j'avais des employĂ©s qui gĂ©raient le reste. J'avais Enzo, Marie-Michel, OcĂ©ane qui gĂ©raient le reste. Mais moi, deux mois, je faisais plus de chiffres et je travaillais. Mais que dalle ! Que dalle ! que dalle ! Je ne prenais jamais de clients entre mes temps de pause. C'est que dalle. Vous voyez ce que je veux dire ou pas ? Vous devez absolument, en fait, ĂȘtre conscient et consciente de ça. C'est trĂšs important. Ce n'est pas le temps qui compte. Le temps, on ne sait pas combien il y en a. On ne sait pas quelle est la banque de temps qu'on va avoir. On n'en sait rien. On n'en sait rien. Moi, je veux vivre. Ma plus grande, en fait, prioritĂ© pour moi, lĂ , en ce moment, j'ai 41 ans. J'ai plus envie de me faire chier. J'ai plus envie de m'emmerder. J'ai envie de faire mon travail dans la bienveillance et dans le non-jugement. J'ai envie de me sentir Ă  l'aise. J'ai envie de me sentir bien. J'ai envie de me sentir bien avec mes clients. J'ai envie de me sentir bien avec ce que je fais, avec mes constructions de business. J'ai plus envie de me faire chier rĂ©ellement, Ă  savoir... Moi, aller au bureau, lĂ , je descends mes escaliers, je suis au bureau, voyez ce que je veux dire ? Je suis chez moi, tu sais. Je sais que ce n'est pas la rĂ©alitĂ© de tout le monde, je sais qu'on a besoin de travailler, je le sais ça, je le sais trĂšs bien. Mais montez des business qui vous donnent envie d'aller bosser. Ne montez pas des business qui vous Ă©tranglent. qui vous font chier. Moi, j'entends trop de coiffeuses, en fait, qui travaillent comme des tarĂ©s, parce qu'elles ont peur d'augmenter leur prix, parce qu'elles ont peur de s'affirmer. À un moment donnĂ©, en fait, ĂȘtre entrepreneur, c'est, il y a entreprendre, mais il y a le mot prendre aussi Ă  l'intĂ©rieur. Vous voyez ce que je veux dire ? Prenez votre courage Ă  deux mains et montez des entreprises qui vous ressemblent. On s'en fout si ça ressemble Ă  l'entreprise de Jocelyne ou de Clotilde. On n'en a rien Ă  faire. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce qu'il faut, c'est que ça vous ressemble. Moi, ça fait... Combien de temps ça fait que j'ai plus un mot ? Deux ans. Deux ans que j'ai vendu. Donc, ça fait deux ans que j'ai vendu mon entreprise. Pile en plus. En janvier, c'Ă©tait. Donc, deux ans que j'ai vendu l'entreprise. Au jour d'aujourd'hui, je ne suis plus lĂ . Je ne suis plus lĂ . Je n'ai plus envie de me faire chier. VoilĂ . Et j'ai envie de choisir ce que je fais. Et vous devriez choisir ce que vous faites. C'est inĂ©vitable en fait. InĂ©vitable. Ça pour moi c'est la libertĂ©. La libertĂ© en fait de choisir. La libertĂ© d'avoir son temps. La libertĂ© de se rĂ©munĂ©rer en fait. Et de choisir. Comment on se rĂ©munĂšre ? De quelle maniĂšre ? Et lĂ  vous me dites, ouais mais c'est pas facile quand mĂȘme ce que tu dis. Non c'est pas facile. C'est pas facile. Il y a des fois oĂč je me suis assise au bord de ma piscine. Alors vous allez dire, on peut s'asseoir aussi sur la pelouse, je sais. Ou je me suis assise lĂ , et j'ai dit Ă  mon mari, ça va ĂȘtre compliquĂ©. Je ne sais pas comment on va faire parce que lĂ  il faut que je recommence tout Ă  zĂ©ro. Il faut que j'aille chercher de la clientĂšle. Je ne sais pas du tout comment je vais faire. LĂ , ça va ĂȘtre chaud chaud. Ça va ĂȘtre chaud chaud les tuyaux. Et lĂ , tu chiales 5 minutes, tu stresses 2 minutes, et aprĂšs, tu repars. Tu remets des stratĂ©gies en place. Tu te dĂ©veloppes. Tu fais en sorte, en fait, que ton entreprise t'amĂšne ce que tu as besoin. Parce que nous, en fait, ce qui arrive, en tant qu'entrepreneur, qu'est-ce qui arrive ? On se met au service de son entreprise. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on ouvre une entreprise et on devient ex-esclave de celle-ci. Ça veut dire qu'on n'est pas capable de jauger nos besoins versus les besoins de l'entreprise. On n'est pas capable en fait parce qu'on a peur de perdre, on a peur de ne pas avoir d'argent, de ne pas se payer, etc. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On donne tout Ă  l'entreprise. Et on nous a appris comme ça. Le banquier, quand vous faites un crĂ©dit, vous le dit. Le comptable vous le dit. Tout le monde vous le dit. Tu vas souffrir. Ça va ĂȘtre dur. Tu vas souffrir. Mais en fait, quand tu te rends compte que... Moi, honnĂȘtement, c'est ça qui m'est arrivĂ©. Quand tu te rends compte... Puis moi, je n'ai pas eu d'aide pendant la Covid. Aucune. Aucune aide. Aucune aide. Aucune aide. Je le dis. Je le redis. Aucune aide. J'ai payĂ© mon loyer. J'ai continuĂ© Ă  payer mon loyer. J'ai payĂ© mes charges, mes fournisseurs. Je n'avais pas de dette en tant que telle. Pas de dette. D'accord ? Donc, lĂ  tu te dis, je ne suis pas dedans, je n'ai pas d'aide, j'ai suffisamment de trĂ©sorerie, et tous les mois avant, je tremblais de la cuisse parce que j'avais peur de ne pas faire assez de chiffre d'affaires. Non mais ça ne va pas ou quoi ? Tu es malade ? C'est quoi ça ? C'est quoi cette histoire ? Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, analysez votre business, analysez ce que vous faites, mais surtout, analysez ce que vous voulez exactement dans votre vie. Vous ne devez pas ĂȘtre esclave de votre systĂšme. Si vous ĂȘtes esclave de votre systĂšme, changez de systĂšme. Changez, parce que vous courez Ă  votre perte quoi qu'il arrive. Changez de systĂšme. Vous ne serez pas heureuse en fait avec ce systĂšme. Au bout d'un moment, vous allez vous sentir mal, mal Ă  l'aise. Vous allez trouver en fait que c'est long, que c'est dur, que c'est pĂ©nible. Si votre ligne de mire en fait Ă  vous, c'est la retraite, Ça va ĂȘtre long, hein, jusqu'Ă  la retraite. What the fuck ? Ça va ĂȘtre trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs, trĂšs long jusqu'Ă  la retraite. Et vous savez quoi, la beautĂ© de la chose ? C'est que vous savez mĂȘme pas si vous allez en avoir une. Vous ne savez pas si vous allez pouvoir avoir une retraite un jour. Avec toutes les... toutes les propositions de loi que j'entends en ce moment, la retraite, elle est vraiment pas garantie, les gars. Mais pas du tout. LĂ , ils sont en train, en fait, de vous carotter, mais solide. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'ils vous font miroiter un truc qui n'existe pas. Surtout en tant qu'entrepreneur. Alors si vous avez envie de bosser jusqu'Ă  100 ans, continuez comme ça, il n'y a pas de problĂšme. Je ne sais pas comment vous allez arriver Ă  100 ans. Je vous souhaite quand mĂȘme d'arriver le mieux possible, on s'entend. Mais, on s'entend. Pardon. Mais tout ça pour vous dire que, pensez Ă  votre libertĂ© de mouvement. pensez Ă  ce que vous faites, pensez Ă  ce que vous ĂȘtes, ne minimisez pas en fait le... Moi au dĂ©but je me disais, putain mais ça va les enfants, machin, le plus important c'est de leur amener des valeurs de travail, c'est, oui c'est vrai bien sĂ»r, Ă©videmment, mais si tu leur amĂšnes que des valeurs de travail mais que t'es pas lĂ , c'est pas ouf. Ce n'est pas ouf. Moi, je leur ai amenĂ© des valeurs de travail, puis je me suis rendu compte. Mon fils, Enzo, qui est coiffeur aujourd'hui, il a fallu que je l'embauche Ă  un moment donnĂ© pour que je puisse le voir dans la journĂ©e. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas ouf. Ce n'est pas ouf. Je pense que mes enfants ont vu plus mon dos que ma face. Tellement j'Ă©tais au salon, tellement je bossais, tellement je faisais des choses, en fait, je n'arrĂȘtais Voyez ce que je veux dire ? Donc, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, croyez-moi, votre libertĂ© est bien plus importante que tout le fric que vous pourrez engranger. Et si vous ĂȘtes suffisamment malin, le fric que vous engrangez, vous l'investirez et vous aurez de l'argent Ă  la fin. C'est ça le plus important. Le plus important, en fait, c'est de vivre. C'est de se faire plaisir, d'ĂȘtre en harmonie, en fait, avec sa vie, parce que je vous l'ai dit, la vie passe. et elle est courte elle est trĂšs courte et on n'a pas le temps de se faire chier putain mais quand vous voyez puis je vais vous le dire j'ai moi l'image en fait qui m'a vraiment perturbĂ© Ă  ce moment lĂ  quand il y avait lĂ  quand il y avait la covide et tout c'est les rats je sais pas si vous connaissez la course des rats ou la rat race excusez mon anglais Tu vois cette image, je ne sais pas si vous l'avez dĂ©jĂ  vue, c'est une rame de mĂ©tro Ă  Paris, enfin Ă  Paris ou peu importe, New York ou je ne sais pas oĂč. Et lĂ , il n'y a que des rats avec un attachĂ© case, vous voyez ? Et vous les voyez attendre le mĂ©tro, tous ces rats-lĂ . En fait, les rats, c'est nous. Et en fait, c'est comme ça qu'on est conditionnĂ©. Tu pars le matin, il est 7h, tu amĂšnes ton enfant Ă  l'Ă©cole pour qu'il aille Ă  l'Ă©cole Ă  8h. Toi, tu commences Ă  travailler Ă  9h, tu manges Ă  midi ou ne le vois mĂȘme pas. Tu pars le soir, il est 6h, 6h30. Tu fais tes devoirs, les machins, les trucs. Et Ă  la fin, il te reste quoi ? Tu fais tous tes trucs pendant tes jours de repos. Donc le lundi, il est full. Le dimanche, t'es trop crevĂ©, machin, truc, machin. Le mercredi aprĂšs-midi, t'amĂšnes au piano, Ă  la danse, au machin. Putain, mais elle est oĂč ta vie, lĂ  ? Elle est oĂč ta vie, lĂ  ? Moi, je suis dĂ©solĂ©e. Je suis dĂ©solĂ©e, j'adore mes enfants et tout, mais ce n'est pas ouf. Vous voyez ce que je veux dire ? Ce n'est pas ouf. Et il y a tellement de façons de mettre son entreprise, mĂȘme un salon de coiffure, Ă  son service, Ă  son service. C'est pour ça que j'ai créé la mĂ©thode Lyon. C'est que pour ça. Pour que vous compreniez comment on peut mettre son entreprise Ă  son service et pas l'inverse. Pas l'inverse. Pas l'inverse. Vous devez ĂȘtre consciente que si vous partez dans ce chemin-lĂ , en fait, Ă  vous Ă©puiser, ça va ĂȘtre compliquĂ©, quoi. Vous voyez, ça va ĂȘtre ultra compliquĂ©. C'est ça, la libertĂ©, pour moi. La libertĂ©, en fait, c'est de choisir. Moi, pour moi, la libertĂ©, ce n'est pas d'ĂȘtre Ă  droite, Ă  gauche, c'est ça. C'est de pouvoir choisir. Je choisis. Je choisis oĂč je veux aller. Je choisis. ce que je veux faire c'est pour ça qu'entrepreneuriat pour ça c'est magnifique c'est magnifique on peut choisir on choisit ce qu'on veut faire on choisit oĂč on veut aller on choisit comment on veut driver sa business on choisit comment on veut facturer on choisit qui on reçoit Ă  l'intĂ©rieur on choisit on choisit c'est ça pour moi la libertĂ© choisir avoir le choix mais en coiffure aujourd'hui on a de plus en plus le choix J'en parlais justement avec des coiffeurs, puisque vous savez que j'organise Cancun et tout ça et tout. Et on a le choix. On a le choix. On a le choix d'ĂȘtre en salon ou de dĂ©velopper plusieurs choses, mais on a le choix. Vous me dites, oui, mais quand je travaille seule, je fais comment ? Pourquoi tu n'organises pas ton emploi du temps autour de ce que tu as envie ? De ce que tu veux ? De ce que tu veux diffuser ? Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ce que je voulais vraiment vous partager. Moi, quand je me lĂšve, quand je marche dans la rue, ou quand je regarde Ă  travers ma fenĂȘtre, comme c'est le cas lĂ , Je me dis, putain, mais j'aimerais que vous puissiez tous vivre ça. Je vous assure. Ce n'est pas pour me jeter des fleurs ou quoi. J'aimerais que vous puissiez tous vivre ça. Mais vivre ça, en fait, mais pas de se dire, pas de se dire, ouais, ouais. Non, de vivre ça. De se trouver quelque part et de se sentir extrĂȘmement Ă  l'aise. Moi, quand je suis au Mexique, quand on va dans la rue ou quoi, ou qu'on marche dans la rue ou quoi, je regarde autour de moi, je me dis, c'est sĂ»r que je devais ĂȘtre mexicaine dans une autre vie. C'est sĂ»r. En tout cas, je suis latino puisque ma grand-mĂšre Ă©tait espagnole. Mais c'est sĂ»r que je devais avoir... Mes ancĂȘtres devaient ĂȘtre ici. Ça ne se peut pas d'ĂȘtre aussi Ă  l'aise, de se sentir aussi bien, d'aimer autant les gens, de se sentir autant accueilli, d'ĂȘtre dans une vibe lĂ  oĂč on est Ă  l'aise. On est bien, on se sent bien, on est bien. Ça n'a pas de prix, ça. Et je vous souhaite... De construire et de vous construire une vie qui soit aussi pleine et riche que celle-lĂ . Ça n'a rien Ă  voir avec l'argent, je vous assure. Ça n'a rien Ă  voir avec l'argent. Absolument rien. Absolument. Absolument rien du tout. Ça a Ă  voir avec le courage. Avec l'Ă©coute de soi, avec le fait de faire sauter ses barriĂšres, le fait de se sentir en fait investi dans sa mission de vie. C'est-Ă -dire, je n'ai pas dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre en vie, je n'ai pas dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre lĂ . Mais si je suis lĂ , putain ! Je vais me donner tous les moyens possibles et imaginables pour vivre une putain de bonne, une putain de belle vie. J'ai pas envie de subir. J'ai pas envie de me sentir prisonniĂšre de quoi que ce soit. J'ai pas envie de la subir, cette vie-lĂ . On la subit dĂ©jĂ  assez, putain, quand on entend les... les nouvelles ou quoi. Que machin, que ci, que ça. Putain, mais... Moi, je veux pas subir ça. J'en ai rien Ă  foutre, moi, de Pimpin Jean-Jacques, lĂ . Je m'en tape. Je m'en tape des politiques. Je m'en tape des lois. Je m'en tape de tout. Parce que pour moi, en fait, c'est pas ça qui fait ma vie. C'est pas ça qui fait ma vie. Ah, t'as pas traversĂ©, on va te mettre une amende. Ah, t'as dĂ©passĂ© de 5 km heure, allez, bam ! Mais ta gueule, en fait. C'est pas ça la vie. C'est pas ça la vie. Moi, pour moi, la vie, en fait, c'est de te lever le matin, de marcher, de regarder en l'air, de regarder autour de toi et de te dire, putain, je suis bien merde. Je me sens bien, je me sens Ă  l'aise. Je suis au bon endroit, je suis Ă  la bonne place. Que ce soit dans votre salon, dans la rue, peu importe. Que vous aimiez votre maison, que vous aimiez votre environnement, que vous aimiez votre salon, que vous aimiez tout ce qui compose en fait ce que vous faites, que vous aimiez votre job, que vous aimiez vos clients. C'est ça la vie. Ça c'est la vie. Si tu subis une seule minute de nĂ©gatif, ça va impacter tout le reste. Ă©vite le nĂ©gatif, bannis le nĂ©gatif, sors de ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Tout le reste, en fait, c'est crĂ©ez-vous une vie qui vous ressemble. Ça c'est vraiment ce que je voulais vous faire passer aujourd'hui comme message. Se crĂ©er la vie qui nous ressemble. Être Ă  l'aise, aligner, ĂȘtre bien, sentir bien, se sentir en accord en fait avec ce qu'on veut vivre. Moi j'en ai plus rien Ă  foutre des gens nĂ©gatifs. J'en ai plus rien Ă  foutre des gens qui jugent les autres. J'en ai plus rien Ă  faire en fait des gens qui se plaignent, des gens qui se victimisent. J'en ai plus rien Ă  foutre. Allez vous faire foutre bande de nazes. J'en ai plus rien Ă  foutre de vous. VoilĂ . Donc, j'ai construit un business du coup oĂč tous mes clients, toutes, sont positives. Et si elles ne le sont pas, je le rends dans le tas, jusqu'Ă  ce que ça le soit. C'est hyper important. Moi, quelqu'un qui a une vibe nĂ©gative me dĂ©range. Me dĂ©range. Me dĂ©range. On a trop Ă  subir, trop Ă  vivre. C'est dur dĂ©jĂ . C'est dur dĂ©jĂ . C'est super dur dĂ©jĂ . On n'a pas choisi d'ĂȘtre lĂ . De la mĂȘme maniĂšre, quand vous faites vos enfants, ils n'ont pas choisi d'ĂȘtre lĂ  non plus. Pourquoi ils subiraient ? Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ça la libertĂ©. Ne subissez plus. Ne subissez plus. C'est la base. C'est la base. C'est vraiment la base. Alors sur ce, je vous remercie de m'avoir Ă©coutĂ©. Soyez libre, au moins dans votre tĂȘte. ArrĂȘtez de vous mettre des contraintes d'ouf. ArrĂȘtez de croire en fait que vous ne pouvez pas. ArrĂȘtez de penser que ce n'est pas pour vous. ArrĂȘtez de croire qu'en fait, on nous a inculquĂ© de faire ci, ça, ça, et que c'est ce que vous devez faire. Sortez de cette putain de course de rats, merde. On s'en fout des rats qui attendent le mĂ©tro lĂ , et qui font leur vie comme ça. Sortez de lĂ , putain. Et lĂ , vous serez bien. LĂ , vous serez Ă  l'aise. VoilĂ . Je vous souhaite une bonne journĂ©e. Je vous dis Ă  bientĂŽt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous trÚs vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

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