Speaker #0Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure. Présenté par Julie Véran. Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien. C'est notre enregistrement hebdomadaire du podcast. Je ne savais pas trop si j'en faisais un, si je n'en faisais pas, puisque cette semaine, c'est la semaine de la masterclass. C'est cette semaine que je vais vous donner toutes les clés. Donc quand vous allez écouter le podcast... Je recommence. Quand vous allez écouter le podcast, j'aurai déjà commencé la masterclass et on sera quasiment à la fin de la masterclass puisqu'il restera une journée. Aujourd'hui, on est dimanche. Comme j'enregistre le podcast tous les dimanches, c'est plus facile pour moi d'avoir cette journée-là consacrée pour ça. Donc du coup, je n'ai pas encore commencé. Donc je voulais vous donner mes ressentis avant de commencer. Que vous sachiez un petit peu ce qui peut se passer dans ma tête à ce moment-là. Hop, je vais surélever le micro, comme ça il n'y aura pas de trou. J'espère que vous m'entendez bien. Normalement, oui. Parce que comme je gigote et que j'ai un micro de merde, on ne se le cachera pas. C'est vraiment pas hyper... Si vous voulez, regardez, je vous fais un test. Genre, là je parle devant le micro, mais collé la bouche. Et là... Donc, ça là, c'est vraiment pénible. D'accord ? Donc, il va falloir que j'achète un micro grand angle. Je ne suis pas mariée à carré, mais quand même. Donc, voilà. J'ai mis de la musique derrière moi. Vous ne l'entendez pas. C'est les nouveaux trucs. Enfin, là, pour ma masterclass, par exemple, il a fallu que je recommence tout à zéro parce que j'ai l'habitude, moi, de mettre des vidéos de motivation derrière moi. pour pouvoir en fait faire un lancement, on va dire pour faire un démarrage. Et en fait, au jour d'aujourd'hui, on ne peut plus mettre des vidéos sur les plateformes telles que Garage, telles que Zoom, telles que d'autres. qui permettent de retranscrire en direct notre travail. On ne peut plus mettre de musique, on ne peut plus rien mettre à cause des droits d'auteur, ce que je peux comprendre éventuellement. Mais enfin, quand tu l'écoutes chez toi sur Deezer ou quand tu l'écoutes chez toi en live avec 30 personnes, je veux dire, écoute-moi Johnny, calme-toi les nerfs. Je veux dire, on ne va pas te piquer ta sauce. À un moment donné, calme-toi les nerfs. Je veux dire, tout le monde peut l'avoir gratos sur Spotify avec de la pub. Donc calme-toi les nerfs. Du coup, ça m'a stressée cette semaine, cette histoire-là. Ça m'a gavé même de me dire qu'il faut que je recommence tout à zéro, que je revois toute ma stratégie, que je ne suis même pas sûre que ça va marcher demain. Je vous le dis. Ça se peut que vous ayez l'image et pas le son de trucs. Il aurait fallu que je mette des vidéos avec de la musique sans droit d'auteur. voilà sauf que ça me faisait de la recherche supplémentaire sauf que des vidéos de motivation sans droit d'auteur ça n'existe pas donc voilà et moi composer ma propre musique comment vous dire que en fait j'ai pas le temps en plus de ça je suis pas douée j'ai pas fait carrière là dedans donc c'est un peu chiant voilà ça ça ça a vraiment été la partie pénible voilà là par exemple je mets de la musique derrière moi vous l'entendez pas j'essaye de mettre la musique sur mon téléphone puisqu'il est connecté à bluetooth en bluetooth avec ma tablette ma pas ma maman truc là ça marche pas on peut pas entendre la musique parce que il ya des filtres aujourd'hui permettre de ne plus entendre la musique donc c'est pénible c'est très pénible si je la mets ça fait des grésillements c'est épouvantable c'est codé en fin de tout ce que vous voulez ça là ça là ça ça s'il ya quelqu'un qui met Tout ça, là, c'est de la merde. Voilà. Parce que ça pète mon truc. Ça pète mon entrée. C'est comme si tu disais, Bon, mais Beyoncé, tu vas faire une rentrée. Ouais, je me compare à Beyoncé. Tu vas faire une rentrée. Et cette rentrée, elle sera sans musique, sans rien. Tu vas rentrer juste comme ça, en marchant. Ça va être dégueulasse. Je vous le dis. Ça va être dégueulasse. Voilà, ça va être dégueulasse. Donc, bon. On ne se le cachera pas. Mais Beyoncé a de la chance. Quoi qu'on puisse penser. Beyoncé a de la chance. Beyoncé compose sa propre musique. Mais Beyoncé ne fait pas de masterclass de ouf. Beyoncé ne parle pas business. Beyoncé ? Beyoncé ? C'est juste de la musique. D'accord ? Donc Beyoncé peut faire son entrée, mais Beyoncé n'est pas capable de faire le reste. Moi, je ne fais pas d'entrée, mais je suis capable de faire tout le reste. D'accord ? Donc, on va remettre l'église au centre du village, les amis. Hein ? Voilà. Donc, voilà. Mais vous aurez déjà eu le résultat avant que, mais au moins, vous aurez une explication de ce qui peut merdouiller dans mon travail, des fois. Voilà. Bien, les fêtes... sont donc terminées d'accord on va pouvoir se remettre à bosser parce qu'alors moi là tout ce qui ralentit tout ce qui s'arrête tout ce que machin nanana voilà ça me pompe l'air oui je sais j'emploie des mots qui n'existent plus depuis les années bisextiles mais je fais ce que je veux de toute façon c'est mon podcast d'accord donc très bien je suis en train de regarder la date aujourd'hui nous sommes le 5 janvier j'attends Le 6, le podcast sera mis en ligne le 9 et le gagnant du concours sera dévoilé un jour avant. Donc, très bien, j'ai hâte de savoir qui est-ce. Je ne sais pas encore. Je le saurai vraiment le 8 puisque c'est une application qui va prendre en charge le tirage au sort. Comme ça, on ne pourra pas dire que c'est truqué. Voilà, c'est beaucoup mieux comme ça. Je vais le faire. de cette façon-là, puis de toute façon, de toute manière, c'est à moi aussi, je fais ce que je veux, même si ça ne vous plaît pas. Donc, aujourd'hui, je vais vous parler de quelque chose d'extrêmement important, puis on va parler plus business aujourd'hui, mais je l'aurais dit en masterclass, mais vous allez avoir un rappel de ça. C'est pour ça, en fait, que je ne savais pas trop, podcast, pas podcast, qu'est-ce que je fais, est-ce que je le fais, est-ce que je ne le fais pas ? J'ai décidé que je le faisais parce que j'aime ça, et donc, du coup, s'il y a un doublon, ben écoutez. Ben voilà. Parce qu'en fait, il faut que vous sachiez, là aujourd'hui, je vais vous donner une indication que vous allez comprendre. C'est que moi, en fait, je suis une artiste d'impro. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que tout ce que je fais, et un jour on m'a dit, un jour, quelqu'un qui travaillait éventuellement avec moi, mais qui n'a pas fait beaucoup de bruit tant que ça, et qui essaye de se débattre aujourd'hui, mais qui n'en fait pas non plus tant que ça. m'a dit un truc, m'a dit que c'était épouvantable en fait de vendre du contenu qui n'était pas préparé. Alors je vais vous dire quelque chose qui fait partie de ma personnalité. Je suis une artiste d'impro. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que tout ce que je fais, rien n'est écrit d'avance. Rien. J'ai quatre lignes que j'écris ou pas. Et ensuite, tout se déroule en fait de manière… improvisée par rapport à ce que je sais. C'est-à-dire que je suis capable instantanément dans ma tête, imaginez à quel point on est très beaucoup dans ma tête, je suis capable de structurer mes idées, de mettre un ordre instantanément pour pouvoir produire un contenu clair. D'accord ? Je me documente énormément, je me forme énormément et surtout, en fait, j'ai une connaissance. impressionnante de mon contenu, de ce que je produis. C'est-à-dire qu'en fait, je connais tellement mon métier. C'est comme quand j'étais en coiffure. C'est comme si vous me disiez, est-ce que pour faire un carré, au bout de 20 ans de métier, tu calcules ? Non, tu l'improvises parce que tu sais le faire normalement. Tu ne vas pas regarder ton cours le jour d'avant ou 30 minutes avant. Pour apprendre à faire une coupe, tu sais la faire, tu la fais de manière instinctive. Donc, c'est pareil pour moi, je le fais de manière instinctive. C'est-à-dire que je connais tellement mon métier, tellement mon travail, tellement mon contenu, tellement ce que j'amène, que tout ce que je fais, en fait, est instinctif. Voilà. Et donc, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je ne prépare pas grand-chose. Voilà. Je prépare ma structure, je prépare tout ce qui va se passer. autour, donc la fameuse chose de musique, n'est-ce pas ? Et par contre, tout ce qui est à l'intérieur, qui fait partie de mon savoir, n'est pas préparé tant que ça. Comme je ne me préparais pas tant que ça pour faire un balayage, parce que j'avais été tellement formée, que je connaissais tellement mon travail que je n'avais pas besoin d'en faire des caisses avant, et me mettre la pression avant. Donc je rentre sur scène comme un artiste de stand-up, c'est-à-dire que j'y vais à l'impro. et ça, ça fait partie de mon... Je pense que... Après m'être fait dire que c'était épouvantable de travailler de cette façon, parce que d'exciter quelqu'un qui ne connaît pas son métier, je trouve que c'est un talent immense. Je ne veux pas me lancer de fleurs, ne me lancez pas de fleurs, je m'en fous. Mais pour moi, c'est un talent immense. C'est-à-dire que si tu es capable de servir aux gens en face de toi un contenu irrésistible en une heure avec... très peu de préparation et de l'impact, c'est un talent. Je suis désolée de te le dire, Jacqueline, mais ça, pour moi, c'est mon talent, tu vois. Donc, non, je me sens pas imposteur de ça. Bien au contraire, je connais tellement mon métier que je suis capable, en fait, de le délivrer de manière continue, en improvisant totalement, en étant totalement sûre de moi, en ayant confiance, sans que ça ne soit du fouillis. Sans que ça soit fouillé ! Ouais ! Je ne dis pas que tous ceux qui se préparent sont des merdes. Ce n'est pas ça que je veux dire. Absolument pas. Du tout. Mais tous ceux qui ne se préparent pas n'en sont pas pour autant. Voilà. Vous voyez ce que je veux dire ? Tous ceux qui arrivent en fait et ont des résultats sans avoir bossé tant que ça parce qu'ils ont bossé énormément avant, ce n'est pas des merdes. Tu vois ce que je veux dire ? Ce n'est pas de la merde. Donc arrête un peu de croire qu'il faut se préparer de ouf, qu'il faut faire mille ans de trucs, qu'il faut 600 heures de préparation de ça, qu'il faut tel matériel et que tu dois l'avoir essoré depuis le début, que tu dois... Non, non, en fait, je vais te dire un truc, un secret, un pur secret à moi. Et puis là, vous voyez comme quoi c'était de l'impro parce que ce n'est pas du tout de ça que je voulais parler. Mais en tout cas, je veux quand même que tu te déculpabilises d'un truc hyper important, le truc. T'es prête ? T'es prête ? T'es prête ? T'es prête ? T'es prête ? Ok ? On y va. Le truc que tu dois faire absolument et pour lequel tu ne dois absolument pas te culpabiliser, c'est sauter. Saute ! Saute ! On s'en fout en fait. Saute ! N'aie pas peur de sauter. Saute même si t'es pas préparé de ouf, même si t'es pas sûr de toi, même si... t'es pas sûr du résultat que ça va apporter même si... saute putain saute nom de dieu, fais le bordel moi j'ai une phrase en fait qui m'a été donnée par un de mes coachs je pense que c'est la meilleure phrase de tout ce coaching là en fait j'ai retenu que ça mais aujourd'hui je pense que c'est ma plus belle punchline l'analyse paralyse tu vois ce que je veux dire ça veut dire que tout le temps que tu vas passer à calculer tu ne le passeras pas à agir, tu ne le passeras pas à faire, tu ne le passeras pas à te mettre en action. Et qu'est-ce qui apporte des résultats ? C'est l'action, bordel. C'est l'action qui apporte des résultats. Ce n'est pas grave si ce n'est pas parfait. Ce n'est pas grave si ce n'est pas ouf au début. Ce n'est pas grave si quand tu le fais, en fait, tu vois déjà les améliorations que tu pourrais faire la prochaine fois. Au contraire, en fait, fais-le, merde. Fais-le. Fais-le avec tout le cœur que tu peux y mettre. Même moi, en le disant, ça me touche. Fais-le avec tout le cœur que tu peux y mettre. Fais-le avec tout ce que tu as à mettre dedans. Envoie la purée, merde. Envoie la putain de purée. Et tout le reste, on en fera des améliorations après. C'est ce que j'apprends à mes clientes, moi, toute la journée. Parce qu'il y en a qui vont dire, Ouais, mais attends, pour préparer un truc... Parce que moi, il faut savoir que je forme aussi les formateurs, mais plus dans l'ombre. Parce qu'en fait, c'est un travail tellement personnalisé que je le fais plus dans l'ombre. Mais je dispense une formation de formateur, en fait. Et une formation de formateur qui permet aux formateurs de développer leur programme en ligne ou en présentiel, mais qui permet aussi d'avoir une acquisition de clients, à développer une authenticité, à développer la personne que tu es, à aller chercher la clientèle qui te ressemble, etc. Comme en coiffure, d'accord ? Mais je ne communique pas tant que ça dessus, parce que je préfère qu'on puisse passer d'abord par la méthode Lyon avant de passer par la méthode Alpha. Voilà, parce que c'est comme ça, c'est un chemin, c'est un processus, c'est-à-dire que tu ne vas pas apprendre à courir avant d'apprendre à marcher. Donc, je t'apprends d'abord à marcher, ensuite je t'apprends à courir. Voilà, ça c'est mon point de vue. Mais la chose que je dis le plus à mes filles et que je dis le plus, le plus, le plus, le plus, le plus à mes filles, c'est arrête de vouloir que tout soit parfait, que tout soit clean. Je me rappelle, j'en avais une qui travaillait avec moi il y a deux ans, avec qui j'ai commencé la formation de formateur, qui avait tendance à vouloir en fait... apprendre, avoir un savoir immense et infini avant d'agir. Mais bordel, bordel de merde, de nom de Dieu. Excusez-moi, ça se peut que vous entendiez mon chien. Le médecin, quand il apprend à découper des gens, pardon, quand il apprend à découper des gens, qu'est-ce qu'il fait le médecin ? Qu'est-ce qu'il fait ? Il apprend sur des morts, mais d'accord, ils sont morts, ok, mais il apprend quand même à découper des gens. avant de savoir faire. Il y a moins de risques, puisque le mec est déjà mort, mais il apprend quand même à découper. Il ne va pas arriver, bon, attends Johnny, je vais étudier d'abord, et quand je serai au sommet de l'étude, je viendrai découper Joseph. Mais avant de, on va se laisser une petite chance, puis je vais étudier d'abord. Puis je ferai la première opération du cœur, quand ce sera vraiment le moment. et que je serai vraiment au sommet de la connaissance. Non, en fait. Non, non, tu ne comprends pas. Le médecin, il commence à découper année 1, jour 1. Comme toi, en coiffure, tu commences à couper des cheveux dès le début. Tu vois ce que je veux dire ? Tu commences à faire de la manipulation de coiffure dès le début. Pourquoi ? Quand tu veux monter un projet, quand tu veux développer quelque chose, quand tu veux monter un truc, tu recules, tu te paralyses. T'attends que tout soit parfait dans le meilleur des mondes. Tu aurais vu la première méthode Lyon que j'ai montée. C'était pas ouf. En termes de design, en termes de trucs, c'était pas ouf. Mais dans un premier temps, elle n'était pas vendue au même prix, pour commencer. Et ensuite, mon expertise n'était pas la même. Je me suis formée, j'ai développé mon expertise en même temps que je délivrais mon contenu. Et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, j'ai une clientèle qui reste fidèle à ça. Parce que mon contenu, il évolue tout le temps. Et c'est pour ça que je suis capable de faire évoluer ma clientèle aussi. Parce que mon contenu, il évolue tout le temps. C'est pour ça, en fait, que j'ai des réussites aussi. C'est parce que mes projets, ils évoluent tout le temps. Je reste jamais paralysée. Imagine, imagine, imagine, imagine, imagine le truc. Moi, quand j'ai monté Cancun, en fait, j'avais 600 abonnés sur Instagram. Et je crois qu'il y avait ma mère, ma tante, ma cousine, des gens qui me suivaient, des clients, bref. absolument personne en fait. J'ai monté ça, j'avais un groupe Facebook, oui, rempli de poissons panés, excusez-moi, mais il n'y avait pas que ça, mais il y avait ça aussi. Et à un moment donné, quand tu es là juste pour consommer du contenu gratuit et que, en fait, ça te suffit, je suis désolée, mais moi, j'ai fermé mon groupe Facebook et sans hésitation aucune, je l'ai fermé. J'avais 3000 personnes dessus. J'aurais pu me dire, wow ! Non, je ne vais pas le faire. Je ne vais pas le fermer. Ce n'est pas bien. J'ai une potent... Non, je n'en ai rien à foutre. Putain de merde. Je n'en ai rien à foutre du nombre de personnes qui me suivent. Si ce n'est pas des gens qui réagissent et qui vibrent avec mon contenu. Ça m'est égal en fait, moi, d'avoir Pierre-Jean-Jacques. C'est comme, tu as des clients qui te suivent sur ta page Facebook. Combien viennent dans ton salon ? Si c'est pour donner du caviar à des cochons, ce n'est pas la peine. Tu vois ce que je veux dire ? Ce n'est pas nécessaire que je m'égosille. Ce n'est pas nécessaire que je me fasse chier, excusez-moi du terme, à faire du contenu une fois par jour pour qu'au final, ça ne serve à personne. Vous voyez ce que je veux dire ? Si c'est pour être vu par personne, par des gens qui ne sont pas qualifiés, ça ne sert à rien. Du coup, j'ai migré vers Instagram. Et quand j'ai monté Cancun, j'avais 600 personnes qui me suivaient sur Insta. Comme quoi, ça ne veut rien dire. Et même Dieu merci, je remercie Dieu, l'univers, Dieu, tout ce que vous voulez, tout ce en quoi vous croyez. J'ai monté Cancun en fait sans aucune garantie de rien la première année, avec la confiance et l'immense confiance des gens qui ont travaillé avec moi, c'est tout. Mais ils n'avaient aucune idée de ce qui se passait dans ma tête. Tout a été fait au fur et à mesure et s'est construit au fur et à mesure. J'ai vendu un projet qui était déjà clair dans ma tête, mais qu'il a fallu construire toute l'année, avec les acteurs principaux de mon événement. On l'a monté tranquillement pendant un an, mais je n'ai pas arrêté, je n'ai pas reculé, je n'ai pas stoppé mon élan, parce que je voulais d'abord monter, et ensuite, vous perdez votre temps à faire ça. En fait, il y a une notion qui m'a été apprise et que je vous apprends et que je vous enseigne, c'est que quand vous avez un projet, et qu'il est suffisamment mûri dans votre tête, lancez-le. Lancez-le avant de le construire. Lancez-le avant d'avoir à mettre énormément de temps à l'intérieur. Lancez-le, en fait. Là, je parle surtout pour les formateurs, mais lancez-le pour voir qui ça va intéresser. Parce que sinon, vous allez créer de la déception. Vous allez être un moteur. un moteur rouillé, rempli de déception en fait. Parce que quand tu fais quelque chose, que tu mets énormément d'énergie à l'intérieur, que tu le montes de A à Z, que tu le développes, que tu le filmes, que tu fais ci, que tu fais ça, que tu triques, et qu'au final en fait tu ne le vends pas, tu auras perdu ton temps, ton argent et ton état d'esprit. Ton mindset va être complètement foutu avec ça. Donc dans un premier temps en fait, quand tu as vraiment envie de faire quelque chose, fais-le. Tout le reste, en fait, moi, vous voyez, je l'ai fait. Pourquoi je vous dis ça ? Je l'ai souvent raconté cette histoire, mais je n'en ai rien à foutre, je la raconte encore. Mais en 2019, j'ai voulu monter de la formation en ligne pour les coiffeurs avec des formateurs, comme ce que j'ai fait à Cancun, mais en ligne, d'accord ? Avec des formateurs de renom, avec des gens, en fait, qui sont sur la sphère, en fait, coiffure et qui... qui intéressent les coiffeurs et pour qui les coiffeurs sont prêts à s'engager pour suivre cette formation-là. Ça, c'était mon objectif. D'ailleurs, si tu veux le monter, vas-y, fais-le, parce que je ne le referai pas. Au passage, en passant. Je te souhaite beaucoup de succès, d'ailleurs. Mais ça n'a pas marché. Mais pourquoi j'ai été ultra déçue, vexée et tout ? Parce que j'ai mis énormément d'énergie, d'argent, de temps. Voilà. Sans savoir si ça allait marcher, parce que moi j'étais convaincue que ça allait marcher. Mais au final, ça n'a pas marché. Ça n'a pas marché. Et toute ma déception est venue du fait que j'ai trop mis d'énergie, de temps, d'argent pour quelque chose qui n'a pas marché. Et ma blessure est venue de là. Si je l'avais d'abord commercialisé de manière différente, si j'avais vu les choses différemment, par exemple. Je vais vous tourner en sphère coiffure après, vous allez comprendre. Par exemple, si j'avais commencé à communiquer dessus, à regarder l'engagement qu'il y avait à l'intérieur, à créer une offre, à développer et à regarder combien de clients j'allais avoir pour ensuite le mettre en place, le tourner, je n'aurais pas eu la même déception parce que j'aurais vu que ça n'intéressait personne. J'aurais vu en fait que ça allait être compliqué. J'aurais vu que, vous voyez ce que je veux dire ou pas ? Voilà, en fait, notre tort, la plupart du temps, et là je vais le remettre sur la sphère coiffure, tu vas voir à quel point je suis forte, parce que je suis capable en fait de passer du coq à l'âne sans que tu t'en rendes compte, et ça c'est un talent aussi, un gros talent, un très très gros talent. En fait, là... En coiffure, je vais te le mettre sur le plan coiffure, tu vois. En coiffure, c'est exactement pareil. C'est-à-dire qu'en fait, la plupart du temps, on achète du stock, on change de gamme, on met en place des nouveaux services, on développe en fait, par exemple, le service extension, on développe en fait des produits plus haut de gamme, on développe des nouvelles cartes de soins, on développe des choses, d'accord ? On met du temps à les développer, on se forme. On met de l'argent dans la formation, on met de l'argent dans les produits, on met de l'argent dans plein de trucs. Là, tu commences à me suivre. On met du temps aussi, beaucoup de temps. On a beaucoup d'idées, beaucoup d'envie, etc. Mais en fait, on le commercialise après. On le met en place après. On communique une fois que c'est déjà dans le salon, une fois qu'on a déjà dépensé, une fois qu'on a déjà mis toutes ses billets. Là, on commence à communiquer dans un état d'urgence et un mindset de merde, un truc de fou. Tu vois ce que je veux dire ? Parce que tu te mets en état d'urgence, tu te sens mal même. Tu sais pourquoi tu te sens mal ? Parce que tu te dis what the fuck si ça ne marche pas ? Et si ça ne marche pas ? Tu vois ce que je veux dire ? Alors qu'en fait, moi maintenant, j'ai appris à le faire de la manière la plus opposée que ce que je faisais avant. C'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire que si jamais j'ai envie de prendre une nouvelle gamme de produits, Si jamais j'ai envie de lancer un nouveau service, si jamais j'ai envie de lancer quelque chose de différent dans mon salon, un espace privé, un expo, peu importe, la première chose que je dois faire, c'est une étude de marché. C'est une étude de marché. avec ma communication sur les réseaux sociaux. C'est la base de la base de la base de la base de la base. Tu vois ? Oui, je sais, j'ai une carrière de showman qui m'est passée devant le nez, mais quand même. Donc, je commence en fait par interroger ma clientèle. Je commence en fait par faire une étude de marché. Je commence par voir les choses différemment. En fait, comment je peux communiquer avec ma clientèle ? Est-ce que ma clientèle en fait... est réellement intéressé par ça. Parce que tu prends une formation d'extension, par exemple, tu en as pour 2000 balles. Le premier volet, parce qu'il n'y a pas qu'un volet, on s'entend. Pour être expert, il faut en faire plusieurs. Donc ça, plus les cheveux, plus toute la logistique qui tourne autour de ça. Si tu as zéro client pendant un certain laps de temps, comment tu rentabilises ton service ? tu ne le rentabilises pas. C'est de la perte sèche. C'est de la perte sèche. Donc, comment tu fais dans ces cas-là ? Tu interroges ta clientèle. Tu regardes. Et ce n'est pas pour une cliente qu'on met un service en place. Pas juste une, plusieurs. D'accord ? Donc, on essaye de voir si c'est quelque chose qui peut intéresser. Mais en faisant les choses de manière très stratégique. En fait, on ne commence pas par le prix, on commence par la valeur ajoutée, on commence par ce que ça va apporter. On commence par le fait de se dire, bon, OK, combien de mes clientes ont une paire de volumes, une paire de longueurs, etc. Combien de mes clientes pourraient être intéressées par ce service ? Qu'est-ce qu'elles seraient prêtes à mettre comme prix ? Vous voyez ce que je veux dire ? Parce qu'il n'y a rien de pire, puis là, je vais vous enseigner un truc encore plus puissant. Il n'y a rien de pire que de communiquer sur un prix. C'est épouvantable. Je ne donne jamais mon prix au début. Je le donne toujours à la fin. Pourquoi ? Parce que si tu n'es pas convaincu de la valeur ajoutée de ce que peut te rapporter, t'apporter un service, tu vas toujours trouver ça trop cher. C'est comme une cliente. On va faire un devis et on va lui donner le prix à la fin. Parce que si elle n'a pas conscience de la valeur de ce que ça vaut, elle va toujours trouver qu'elle a payé trop cher. Vous comprenez ce que je veux dire ou pas ? Ça, c'est hyper important. Le prix, en fait, c'est destructeur. C'est pour ça que sur les sites Internet, quand on met les prix, machin, truc, on met toujours à partir d'eux, en partant du plus bas. Pourquoi ? Parce que si la cliente, en fait, elle voit le prix, ça la freine pour prendre rendez-vous. Parce qu'elle n'a aucune idée. Puis c'est pour ça que je trouve qu'aujourd'hui, les sites de rendez-vous en ligne ont tué le business. Et je le dis, et je le dis, et je vous emmerde ! mais je le dis de manière très claire pour moi au début les sites de rendez vous en ligne ont boosté les business pour ensuite les détruire pourquoi parce que en fait au jour d'aujourd'hui les clients en fait en québec on dit ça comme ça magazine en ligne c'est à dire qu'en fait vous êtes devenu un produit un produit sans saveur sans valeur Un produit simplement. C'est-à-dire qu'en fait, votre cliente aujourd'hui, elle a Planity, Booksy, elle laisse coiffure, peu importe, je ne mettrai pas le doigt sur un en particulier, mais sur un système en particulier. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que là, clairement, en fait, elle a le choix. C'est bien d'avoir le choix. C'est bien de pouvoir voir exactement les prix. Mais quelle est la valeur de ce qu'elle achète ? Elle n'en a aucune idée. Aucune idée. Parce qu'aujourd'hui, tout se ressemble. Donc, qu'est-ce qu'elle va voir ? Qu'est-ce qu'elle va chercher ? Elle va regarder le prix. Elle va aller sur votre site de réservation en ligne. Elle va regarder le prix. Elle va regarder votre prix. Et donc, du coup, qu'est-ce qu'elle va faire ? Elle va travailler de manière complètement opposée à ce qui devrait être fait normalement en vente. C'est-à-dire qu'elle va baser son rendez-vous sur un prix. Moi, je parle de, on va dire, 60 des clients. Elle va baser son rendez-vous sur un prix. Voilà. Donc, si à l'intérieur de votre site, Planity, Booksy, peu importe, il n'y a pas de valeur à proprement parler. Et là, je vous spoil un truc de la méthode pour vous dire à quel point je donne et j'adore donner, il n'y a pas de problème. Mais si votre planity a l'air du planity de la voisine et qu'au final, il n'y a rien qui lui donne envie d'aller chez vous plutôt que chez quelqu'un d'autre, elle va regarder par rapport au prix et pas par rapport à la valeur de ce que vous ajoutez. Donc... On communique complètement à l'envers aujourd'hui de la psychologie, de la consommation. Et c'est ça qui me broute. et qui me fait chier. Je vous le dis très sincèrement. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, en fait, on a réduit l'action la plus importante, c'est-à-dire faire venir les clients au salon. En fait, avant, oui, ça nous faisait chier de répondre au téléphone. Oui, ça nous faisait chier que les gens viennent demander un prix. Oui, ça nous faisait chier d'eux. Mais aujourd'hui, en fait, en ne les faisant plus venir au salon, en ne leur répondant plus, en ne répondant plus à leurs interrogations. ou en supprimant 50% du dialogue, au final, qu'est-ce que ça fait ? Ça fait qu'on perd une clientèle. On perd un pourcentage de clientèle au profit de ceux qui ont compris qu'ils devaient créer une offre irrésistible à l'intérieur même de leur site de réservation en ligne, à l'intérieur même de leur communication sur les réseaux, à l'intérieur même de... leur communication verbale avec la clientèle, avec le pouvoir des stories, avec le pouvoir des face-cam, avec les avant-après. Aujourd'hui, c'est obsolète, sa mère. C'est obsolète de ouf. Ce que les gens veulent savoir aujourd'hui, c'est qu'est-ce que vous allez faire pour eux ? Qu'est-ce que vous allez faire pour eux ? Qu'est-ce que vous allez leur apporter ? À quel point vous allez les faire changer ? À quel point vous allez les faire devenir la meilleure version d'eux-mêmes ? Voilà. C'est pareil pour la coiffure, je parlais des formateurs tout à l'heure. Putain, mais je suis trop forte. Vous voyez comment j'arrive à faire un lien entre tout ? Putain, trop fort. En fait, c'est comme je parlais des formateurs tout à l'heure. Si tu ne sais pas ce que tu vas apprendre, en fait, au final, ça ne change rien pour toi. Ça ne change rien. Et surtout, en fait, tu as envie de voir, tu as envie de toucher, tu as envie de créer du lien avec ton formateur. Tu as envie de pouvoir... de pouvoir le suivre, de pouvoir voir ce qu'il fait, de pouvoir voir les résultats, ses résultats personnels, les résultats des autres, etc. Donc, mon projet en ligne, en fait, ne fonctionnait pas. Parce que tu avais juste des vidéos. Il n'y avait pas le côté humain. Il n'y avait pas le côté, en fait, oui, moi, je me choisis, oui, moi, je suis un être humain, oui, moi, j'ai envie de... Tu vois ce que je veux dire ? J'ai envie de voir et j'ai envie de faire et j'ai envie de m'inspirer. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça, en fait. C'est ça, ce lien-là, en fait, qu'aujourd'hui se... paire avec la communication avec les clients. Et avant d'offrir et de créer une prestation, crée ce lien avec tes clients. Montre-leur à quel point tu vas leur apporter une valeur ajoutée. À quel point ton service va être wow À quel point tu vas être tellement en accord avec ce qu'elles recherchent qu'elles ne pourront pas faire autrement que de venir chez toi. Tu vois ce que je veux dire ? Et en fait, on a... on a mis les choses à l'envers. On a créé les choses à l'envers. C'est-à-dire qu'en fait, on met un titre, on met un rendez-vous, on met un prix, basta, ciao people. Tu vois ce que je veux dire ? Et moi, les coiffeurs qui ne prennent plus de nouveaux clients, franchement, je vous dis une chose, c'est bonne chance. Bonne chance. Bonne chance. Bonne chance. Bonne chance. Parce que ça veut dire que pendant longtemps, vous allez faire exactement la même chose. Ça veut dire que pendant longtemps, vous allez accueillir toujours la même clientèle. Ça veut dire que pendant longtemps, vous allez vous créer des barrières à des nouveaux services. Ça veut dire que pendant longtemps, vous allez vous faire chier dans votre entreprise. Alors oui, ça vous apporte une certaine sécurité, je comprends. Je comprends très bien. Mais honnêtement, c'est épouvantable. Épouvantable, vraiment. Il vaut mieux prendre des nouveaux clients tout le temps. et montrer aux anciennes clientes aussi qu'elles n'ont pas tous les droits et tous les pouvoirs, on ne se le cachera pas, mais clairement, très sincèrement, laisse-toi la chance de pouvoir accueillir des nouveaux clients, laisse-toi la chance de créer des nouveaux services dans ton entreprise, laisse-toi la chance de montrer que tu es toi aussi une rareté, tu vois, une rareté, et que cette rareté en fait... ça s'apprivoise. C'est comme dans un couple. Si tu n'es pas capable de créer quelque chose de différent, salut ! C'est là-dessus qu'on se laisse avec tout ton stress pour demain. Merci beaucoup de m'avoir écoutée. J'espère que ça vous aura apporté quelque chose pendant ce petit laps de temps. En tout cas, je vous remercie et je vous souhaite une bonne journée. Je vous dis à très bientôt.