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Ne me cassez pas le peigne

"Succès, haters et masques en tissu : les coulisses sans filtre d’une coach qui déchire"*

"Succès, haters et masques en tissu : les coulisses sans filtre d’une coach qui déchire"*

32min |30/01/2025|

192

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Description

Dans cet épisode de Ne me cassez pas le peigne, Julie Verrons déballe tout avec un masque en tissu sur le visage – parce que multitâche, c'est la vie ! Entre une masterclass qui cartonne, Cancun qui fait rêver (mais demande des nuits blanches) et des trolls sur les réseaux qui manquent cruellement de passe-temps, Julie ne mâche pas ses mots. Elle nous rappelle qu'admirer un succès, c'est accepter les échecs qui l'accompagnent, et que les commentaires haineux, ça ne sert qu'à gonfler des égos vides. Bref, un épisode qui claque comme une mise en pli parfaite : authentique, piquant et inspirant. À écouter avec ou sans masque hydratant !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde ! Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvés ici, je suis vraiment contente. Donc bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. On est samedi matin, je suis avec un masque en tissu. Sur le visage, on est en toute intimité ici, vous ne me voyez pas, c'est magnifique. L'enregistrement du podcast, c'est là où je prends un petit peu de temps aussi pour moi. Il faut savoir que les journées sont chargées en ce moment. Et que, et que, et que, et que, et que, quand même, ça faisait deux semaines qu'il n'y avait pas eu de podcast. Alors me voilà devant vous, j'optimise mon temps, je fais poser un masque de beauté. sur mon visage en même temps mais mais je suis là pour vous et j'en suis ravi je suis ravi de voir que je vous ai manqué également vous allez être content de me retrouver c'est magnifique et oui parce que vous n'êtes pas sans savoir que il ya eu pendant les deux semaines donc le 12 et le 19 j'enregistrais le dimanche normalement donc beaucoup de choses en ce mois de janvier Il y a eu la masterclass qui a été un énorme succès. Il y a eu la vente de Cancun 2 qui a été un énorme succès. Je ne sais pas si vous avez vu passer ça, mais ça s'est échappé en 18 minutes pour la vente privée et en 8 minutes pour la vente générale. Donc c'est quand même un énorme succès. Donc voilà, et je suis vraiment contente. Mais là, du coup, après la masterclass, après tout ça, j'avais eu aussi beaucoup d'appels pour la méthode Lyon. Donc la méthode Lyon est complète aussi. Maintenant, j'ai créé une nouvelle façon d'intégrer des Lyon. Donc je vous en parlerai certainement tout à l'heure. Donc tout le monde a sa place, mais pas de la même manière. Voilà, donc c'est super. Je suis vraiment contente, je vous remercie énormément, parce que ceux qui m'écoutent généralement, c'est ceux qui m'aiment bien. Ceux qui ne m'aiment pas, on les emmerde. J'ai le droit de le dire, allez tous vous faire... Pardon, je ne peux pas le dire, il y a des enfants, je sais qu'il y a des enfants qui m'écoutent. Des fois, j'ai des petits sursauts comme ça, en me disant, donc allez vous faire foutre. Et puis ça sera parfait. Aujourd'hui, comme d'habitude, comme de coutume, comme souvent, il y a une petite... Vous savez quand... Je vais vous parler de ça en fait. Parce qu'au début, j'étais un petit peu en colère, un petit peu énervée, un petit peu pas contente et tout. Excusez-moi si vous entendez mon chien, il ne peut pas s'empêcher. Donc j'étais un petit peu en colère aujourd'hui parce que j'ai encore reçu un message pas très très agréable. Alors je me suis dit comment je vais en parler, comment je vais le décortiquer. Et au final, j'ai décidé que j'en parlerai pas. Vous savez pourquoi ? Parce qu'au final, c'est donner de l'attention à des abrutis dont on se fout. Donc au final, je m'en fous, j'en parlerai pas. Et j'ai d'autres choses à fouetter et j'ai autre chose à faire. Et sincèrement, j'ai vraiment autre chose à faire que de donner de l'importance à des gens qui ne sont pas capables de porter leur couille. et qui se croient plus malins que les autres en faisant des publications sur leur réseau et en se disant, honnêtement, va te faire foutre toi aussi, j'en ai rien à foutre. Par contre, je voulais parler du succès. Je voulais vraiment vous parler de ça parce que souvent, on voit les gens réussir, les gens avancer, les gens se propulser, tout ça, puis on les regarde avec un air admiratif, avec un... avec un... vous savez, on se dit Ah mon Dieu, il a tellement de la chance, il a tellement de la chance, puis moi j'aimerais ça être ça, j'aimerais ça faire ça, j'aimerais être comme lui, comme elle, etc. Et en fait, au final, je vais vous raconter l'envers du décor. Vous allez comprendre. Vous allez vraiment comprendre en fait que plus on monte les marches, et plus les marches sont lourdes, et plus le poids est lourd. Et... Et que ça demande en fait énormément de lâcher prise, que ça demande énormément de contrôle de soi, que subir des attaques de manière répétée. Moi c'est rien, c'est une fois tous les six mois à peu près. Il y en a c'est tous les jours. Donc il faut être excessivement bien armé et je vais vous raconter. D'accord ? Il faut savoir que... Comme tout le monde, quand on voit quelqu'un qui est au sommet, qui a beaucoup d'abonnés sur les réseaux sociaux, qui a des gens qui l'aiment, qui lui font des beaux commentaires, etc., on se dit Oh mon Dieu, mais c'est tellement bien, moi aussi j'aimerais ça, avoir beaucoup d'argent, beaucoup d'abonnés, une entreprise qui marche, que tout fonctionne, j'aimerais être comme elle, comme lui, etc. Sauf que... Il y a un paramètre qu'on ne prend pas en compte, c'est tout ce qui se passe derrière l'écran, derrière la caméra, derrière l'entreprise, derrière tout ça. Et souvent, c'est très difficile parce que, j'ai écouté un reportage hier, et c'est pour ça que je vous en parle, parler de Julie, elle s'appelle Julie aussi, et c'est 12 février. C'est quelqu'un qui a... qui a été brûlée. Elle était au carnaval, elle avait un costume de mouton en coton, elle avait fabriqué elle-même avec des cotons, et elle a fumé une cigarette et son costume s'est enflammé. Donc elle a été brûlée sur une très grande partie de son corps. Et du coup, en fait, après sa reconstruction physique, etc., les opérations et compagnie, elle a décidé de créer le personnage de 12 février, puisque c'est arrivé le 12 février 2013. Je la suis, alors je peux en parler. Et du coup, en fait, elle montrait qu'elle faisait du sport, qu'elle s'était reconstruite, qu'elle était forte, que c'était une battante, etc. Hier, j'ai vu un reportage sur elle qui disait que la force qu'elle s'était imposée, c'était pour ne pas sombrer. C'était parce qu'en fait, elle s'était construite ce personnage pour ne pas montrer sa blessure intense intérieure. de cette brûlure qui l'a en partie brûlée, elle est brûlée jusque sur le visage, sous le cou et tout. Donc pour ne pas montrer en fait toute la peine qu'elle ressentait à ce moment-là. Sauf qu'entre 2013 et 2025, il y a un mouvement en fait qui est arrivé, c'est-à-dire que ce mouvement, on a le droit de montrer que ça ne va pas, on a le droit de montrer qu'il y a des fois où ce n'est pas ouf. On a le droit de montrer qu'il y a des fois où on prend des claques, on prend des bâtons dans les roues, on n'est pas forcément hyper aligné tout le temps, pas forcément hyper motivé tout le temps. Il y a des fois où on a envie de pleurer, de chialer, de se mettre en boule, etc. Surtout quand on reçoit des attaques comme ça, on a envie de quitter et de se dire moi j'en ai rien à foutre, je me barre et c'est tout plus rien à foutre et tout ce que j'ai monté je le déconstruis j'en ai plus rien à faire j'en ai marre de me faire attaquer par les gens et tatata tu te ressaisis bien sûr et tu repars évidemment mais mais il ya des fois où c'est dur il ya des fois c'est compliqué il ya des fois où quand tu as des grandes des grandes ambitions des grands projets des grands trucs tu te fais attaquer de manière extrêmement virulente par des gens qui voudraient en fait exactement le même succès, mais soit qui n'en sont pas capables, je m'excuse pour le chien, soit qui n'en sont pas capables, soit qui n'ont pas les clés, soit qui ont tout essayé et qui n'ont pas réussi, soit des gens qui n'ont rien essayé et qui ne réussiront jamais. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en fait, au final, tu te dis, putain, mais tu le prends personnellement au début, tu vois ? Tu le prends personnellement. hyper personnellement. Tu te dis Putain, c'est pas possible. Est-ce que je suis vraiment comme ils disent ? Est-ce qu'ils me voient vraiment de cette façon ? Est-ce que je dois me sentir comme ça ? Est-ce que c'est vrai que j'arnaque les gens ? Est-ce que c'est vrai que je suis une mauvaise personne ? Est-ce que c'est vrai que ce qui est dit sur moi, etc. ? Et en fait, ça c'est des choses qu'on ne voit pas. Mais pour un projet en fait aussi conséquent, que Cancun par exemple, là on va arriver sur deux ans de travail, deux ans de travail, deux ans en fait de mise en place, deux ans de... Tu sais, je n'ai pas envie de vous raconter la success story, je veux dire, vous raconter la success story, c'est mentir en quelque sorte, parce que oui, c'est une success story bien sûr, mais c'est tout un travail énormissime. qui a demandé énormément d'énergie, qui a été extrêmement demandant, qui a été demandant pour le lancement, qui a été demandant pour... qui est demandant pour la mise en place, qui est demandant pour rechercher les hôtels, qui est demandant pour faire les devis, les machins, les trucs. C'est hyper demandant, mais on ne s'imagine pas à quel point c'est demandant. Quand j'ai choisi les formateurs aussi, c'est extrêmement demandant parce que j'ai la chance et l'immense, énormissime chance de pouvoir être accompagnée par des gens d'une qualité extraordinaire. Mais il y a des gens que je n'ai pas choisis, il y a des gens que je n'ai pas pu choisir, je ne peux pas mettre tout le monde sur le devant de la scène. Et là aussi, c'est une déchirure en fait, ce n'est pas anodin, on ne le fait pas de gaieté de cœur, on ne le fait pas de ne pas choisir quelqu'un alors qu'on avait eu un entretien téléphonique avec la personne ou qu'on avait eu des affinités. Ça me déchire le cœur en fait, il ne faut pas croire que c'est quelque chose comme ça que je balaye. que je balaie comme ça sans rien dire en fait c'est faux c'est totalement faux et toute l'organisation que je fais en équipe bien sûr mais moi sur place organisé sur place je suis toute seule et et en fait c'est pas de tout repos en fait quand tu dois faire des visios avec l'hôtel quand tu dois te déplacer à l'hôtel quand tu dois faire des ajustements quand tu dois faire tu voyais ce que je veux dire tout ça c'est pas des trucs alors Quand les gens me tirent dessus et me disent Ouais, mais là, mais là, mais… Putain, mais je bosse, putain de merde. Je bosse, putain. C'est un truc de fou. À quel point je bosse ? À quel point, en fait, je me démène ? Donc, quand je reçois des trucs comme ça, des putains de posts sur les réseaux sociaux parce qu'un tel, il s'est levé un matin, il lui a manqué une couille, je me dis Merde, en fait. Putain, mais les gens ne se mettent pas à la place de la personne qui bosse. On se dit Ouais, la meuf, elle habite à Cancun, elle est tranquille, il n'y a pas de problème, il n'y a aucun souci pour elle, elle va à la plage le week-end, ta-ta-ta. Mais merde, ta gueule en fait. Ferme ta putain de gueule. Parce que tu n'en sais rien en fait. Tu ne sais rien en fait de moi. Tu ne sais rien du tout. Nous, on a monté un séminaire qui est passé extrêmement inaperçu il y a trois ans. Et on était 15. On était 15. on a et c'était la plupart c'était mes clientes on a on s'est battu pour le vendre ça intéressait personne personne rien voyez ce que je veux dire et ça a été extraordinaire évidemment même à 15 mais c'est pas c'est pas le cancun d'aujourd'hui mais pour passer par le cancun d'aujourd'hui il faut avoir fait le séminaire à 15 il faut avoir calibrer un truc qui a pas marché voyez ce que je veux dire il faut avoir fait des trucs qui sont qui sont passés inaperçus moi j'ai fait plein de trucs qui sont passés inaperçus j'ai développé des trucs qui sont passés totalement inaperçus et quand et quand tu sais quand tu quand tu vois les commentaires sur les réseaux sociaux ça me donne envie de dégueuler en fait mais de dégueuler total il ya eu il ya eu là la semaine dernière ou cette semaine Bob Sinclair en fait qui a montré une photo comme quoi il avait changé d'apparence ou quoi alors si c'est vrai si c'est faux j'en ai rien à foutre et si c'est son choix tant mieux mais pourquoi en fait aller mettre six millions de commentaires pour se foutre de la gueule du gars parce qu'il a choisi de faire tel ou tel truc à un moment donné en fait en quoi en quoi ça peut aider en quoi ça peut t'aider en quoi tu peux te sentir puissant en fait d'avoir marqué ouais c'est trop laid ouais c'est trop de la merde Ouais, c'est moche. Mais à quoi en fait ? Pourquoi je vous dis ça ? Parce que j'ai fait un réel sur mes réseaux, sur Insta, et je l'ai d'ailleurs, et je le dis totalement, je me suis inspirée parce que c'est quelqu'un qui l'avait posté puis je l'ai reposté. Ok ? Et où en fait c'est un guépard qui se fait manger par un crocodile et d'un coup tu vois un autre plan où c'est un jaguar. qui remonte avec un crocodile dans les dents. D'accord ? Et j'ai trouvé l'image extrêmement forte, extrêmement belle, parce que tu peux un jour te faire bouffer par un crocodile, et le lendemain, en fait, remonter plus puissant, plus fort, plus gros, plus impressionnant, et bouffer le crocodile. Vous voyez ce que je veux dire ? En fait, la morale de l'histoire, c'était ça. D'accord ? J'ai effacé... J'ai effacé, je pense, une vingtaine de commentaires de gens qui disent Oui, mais c'est pas le même animal ! Oui, mais c'était un guépard, puis c'est devenu un jaguar ! Oui mais c'est pas possible que le jaguar il bouffe le crocodile. Mais ta gueule en fait. Ferme ta gueule en fait. Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Qu'est-ce que t'en as à foutre ? Tu peux pas tout simplement en fait te le dire dans ta tête parce que t'es à moitié débile en fait et que t'as pas compris la morale de l'histoire ? Donc tu t'es dit, moi je suis hyper cartésien, donc il faut que moi, mon avis, mon opinion soit entendue. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais qu'est-ce qu'on sent de ton avis ? De ce que tu penses ? De ce que tu marques sous un poste ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Mais c'est un truc de fou aujourd'hui, ce que les gens font parce qu'ils pensent. que leur avis a de l'importance. C'est un truc de fou. Moi, ça me fume totalement. Moi, je me dis, c'est pas possible. À un moment donné, tu vas te rendre compte que t'es con. Tu vas te rendre compte que t'es débile et qu'en fait, de ton avis, on en a rien à foutre. Mais non ! J'en ai effacé 20 comme ça ! 20 ! Oh mais oui, mais moi, je dois le dire ! Vous voyez ce que je veux dire ? Et ça, c'est partout pareil, en fait. Vous voyez la transformation de Bob Sinclair, vous voyez le cul de Jennifer Lopez, vous voyez que... Ariana Grande, elle a maigri, vous voyez que... Et tout le monde est obligé de donner son avis, son petit commentaire. Et c'est pareil dans la coiffure. C'est pareil dans la coiffure, c'est un truc de dingue. Où les gens, en fait, se disent, vraiment, Ah ben moi, j'ai besoin de donner mon avis, tout le monde doit le savoir ! Ouais, mais avant de donner ton avis, assure-toi d'être parfait, d'accord ? Assure-toi de faire les trucs al dente. Assure-toi d'être au... top parce que si c'est pas le cas si c'est pas le cas ça abstient toi s'il te plaît abstient toi parce que tu sais même pas en fait ce qu'il ya derrière la personne tu sais quand vous faites des commentaires comme ça que vous traitez des artistes et tout vous dites ouais de toute façon elle lira pas les commentaires puis de toute façon je la connais pas vous imaginez même pas en fait la douleur que c'est de lire des commentaires moi je l'ai vécu et je le dis lui il pourra bien aller se faire enculer par contre Mais vraiment, et je m'en fous, c'est mon podcast. Aujourd'hui, en fait, je n'oublierai jamais ce qu'il a fait. Jamais, jamais, jamais. Ça fait deux ans, deux ans que je me suis fait afficher sur un groupe de coiffeurs, en fait, et où on s'est bien foutu de ma gueule, en fait, en me traitant de tout ce qu'on veut, arnaque, machin. Et il a, sur un chéri, il a marqué des commentaires, et il a remarqué des commentaires, et il a... attisé le monde. Et il a marqué ce qu'il voulait. Et ça a été des menaces, ici et là. Épouvantable. Épouvantable. Et j'en ai gardé une cicatrice, mais alors, énormissime. Énorme. Je m'en remettrai pas, je crois. Je m'en remettrai pas, pas parce que ça m'a blessée énormément, mais parce qu'aujourd'hui, en fait, ça m'a donné encore plus de force, plus de puissance, plus de rage, en fait, pour aller encore plus loin, mais réellement. Et je ne sais plus pourquoi je disais ça d'ailleurs. Du coup, ça m'a coupé. Mais tout ça pour dire que ça, je ne l'oublierai pas. Et ça, je n'oublierai pas. Et quand on s'imagine en fait que c'est rien, le cyberharcèlement, les cyberattaques, etc. Quand on s'imagine que c'est rien, quand on s'imagine que ça ne fait pas de peine, que ça ne blesse pas, que ça ne touche pas, que tu as besoin toi de donner ton avis en fait. Parce que toi, sur le moment, ça va t'avoir soulagé, mais que tu vas avoir créé un tsunami derrière, un truc épouvantable, énorme, une cicatrice, une plaie ouverte, un cratère de volcan chez quelqu'un d'autre. Tout ça parce que tu as voulu aller donner ton avis. Et quand tu reçois 600 commentaires comme ça, de haine, énorme, épouvantable, et qu'en fait, tu ne peux rien faire. Et c'est ce qui se passe pour les vedettes. C'est ce qui se passe. Quand un tel divorce est mis dans les journaux, c'est mis partout, c'est mis dans tout. Comment tu veux que les gens se sentent ? Comment tu crois que les artistes se sentent ? Mal. Mal. Mal pour Jocelyne qui a voulu donner son opinion à chose. Qui a voulu dire Ah, elle a des grosses fesses Mais ta gueule en fait. Ta gueule. Parce qu'en fait, tu as tout autant de cellulite, tout autant de cul, tout autant de choses. Tu vois ce que je veux dire ? Le jour où tu seras parfait, le jour où tu seras parfaite, tu pourras te permettre de dire des choses. jusque là en fait si c'est pas le cas ta gueule voilà je suis désolé je suis désolé c'est pas la tournure que je voulais que ça prenne mais honnêtement je auteurs à force on finit par s'en foutre un je vous dis on finit par s'en foutre on finit par voilà mais on se dit putain mais les gens s'imaginent pas à quel point c'est du taf. Tu ne t'imagines pas à quel point ça demande de l'énergie, à quel point tu n'as pas besoin de ça, à quel point tu peux vivre un succès immense et en même temps, une peine énorme, énorme. On ne le sait pas en fait. On ne le sait pas. Ça pour moi, c'est quelque chose, ça ne passe plus. Ça ne passe plus. Du tout. Du tout, du tout, du tout. Donc oui. Cancun ça a été un succès énorme mais c'est des années, des dizaines d'années de travail. Ça a été des projets qui n'ont pas fonctionné. Ça a été des choses en fait qui sont passées inaperçues. Ça a été des rencontres et des échecs. Ça a été des heures et des heures et des heures à ne pas dormir, à se demander comment on allait organiser et à se redemander encore comment on va organiser pour que ce soit au top. C'est de la pression, c'est du... C'est énormément de pression parce que tu veux satisfaire les gens, parce que tu veux faire plaisir. Ce n'est pas juste on met 4 formateurs comme ça ou 5 formateurs ou 6 formateurs et faites le job. C'est beaucoup plus que ça, beaucoup, beaucoup plus que ça. C'est du travail, c'est énormément de travail. C'est énormément de nuit blanche, c'est énormément de travail derrière mon ordinateur. C'est énormément de stress, c'est énormément d'investissement financier, c'est énorme. énorme, énorme. Donc les gens qui se disent, ouais, mais, mais, mais, mais en fait, la plupart de ceux-là ne savent rien, ne savent rien, rien du tout, rien. Et tant mieux que vous ne sachiez rien, tant mieux que ça vous inspire, tant mieux, tant mieux, tant mieux, tant mieux, tant mieux. Une masterclass, quand je fais une masterclass où j'ai 90 personnes devant moi, C'est deux mois de travail en amont, deux mois de stress, deux mois de préparation, deux mois de technique, deux mois de tout pour pouvoir le mettre en place. Quand j'ouvre mes programmes, quand je développe et que je prends un entrepreneur avec moi, c'est du travail, c'est du temps, c'est de l'énergie, c'est de la passion. Vous voyez ce que je veux dire ? Comment tu peux te permettre de dénigrer quelqu'un si tu ne sais rien, si tu n'es pas dans les backstage ? Comment tu peux le faire ? Comment tu peux le faire ? Comment tu peux dire, est-ce que moi je me permets de dénigrer le travail de quelqu'un d'autre ? J'en ai rien à foutre. Totalement rien à foutre. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, il faut prendre la mesure de ça, en fait. Et moi j'ai lu une phrase, putain j'ai essayé de trouver cette phrase, mais je n'arrive plus à la retrouver, merde. Mais une phrase que je trouve hyper impactante qui dit que... J'ai admiré des gens qui sont devenus juste des gens aujourd'hui. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est que moi honnêtement, j'ai beaucoup d'admiration pour les parcours waouh. Et je ne me fie pas à ce que je vois, je me fie à ce que je sens réellement. Parce que je sais que la nature humaine, il n'y a personne qui est parfait là. Personne. personne personne personne personne personne n'est parfait personne donc tu peux avoir fait des erreurs tu peux avoir fait des choses un peu bof tu peux avoir eu des comportements un peu bof et des super comportement tu peux avoir fait des choses en public un peu bof et tu peux avoir fait des choses en privé waouh que personne ne sait tu peux être un super homme d'affaires et dans le privé donner de l'argent à des associations et compagnie. Tu vois ce que je veux dire ? En fait, personne n'est là pour juger quoi que ce soit. Et donc moi, les parcours que j'admire vraiment, c'est les parcours de réussite avec des échecs, avec des difficultés, avec du lynchage, avec tout ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Ça m'inspire énormément. Et je ne suis pas groupie du tout, mais je ne supporte pas en fait. qu'on dénigre quelqu'un qui a été au sommet, et qui est au sommet, et qui est plus élevé que ce que la personne qui est en train de dénigrer est capable de faire. Ça, ça m'insupporte. Je ne supporte pas. Donc, c'est vraiment, en fait, de se dire... Si tu admires quelqu'un, en fait, tu l'admires dans sa globalité. Ce n'est pas un héros un jour et un zéro le lendemain. Tu l'admires dans son intégralité, dans sa globalité, en te disant... ouais on peut faire des erreurs on a le droit de faire des erreurs mais on a le droit aussi de remonter on a le droit de voilà et en fait quand je vois des gens dénigrer d'autres pour se faire monter, pour se faire mousser, pour montrer qu'ils valent la peine, puis moi, j'ai été le précurseur, mais en fait, qu'est-ce qu'on s'en fout ? Qu'est-ce qu'on s'en fout de ta petite crise d'ego ? Qu'est-ce qu'on s'en fout ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Occupe-toi de tes oignons, tu vois ce que je veux dire ? Fais ton business ! Fais les choses pour toi. Voilà, c'est tout. Je veux dire, à un moment donné. Donc voilà, c'est vraiment ça que je voulais vous dire, parce que je voulais parler, sans mettre le doigt particulièrement sur quelqu'un en particulier, parce que j'en ai absolument rien à foutre. Honnêtement, je me fais poser un masque sur le visage. J'ai regardé ça, j'ai regardé du coin de l'œil, je me suis dit, voilà, on s'en fout. Moi, ce que je veux, en fait, c'est développer les entreprises. C'est faire en sorte que les coiffeurs soient heureux, soient fiers, soient... se sentent grandis de leurs expériences, se sentent à l'aise de s'identifier à des gens qui ont eu des victoires et des échecs, de se sentir à l'aise d'avoir des gens qui sont proches d'eux, de se sentir à l'aise d'avoir quelqu'un qui comprend leur réalité. Et puis, se sentir à l'aise d'exister en tant que coiffeur. Et de ne pas se faire juger constamment. de se faire traiter d'abruti constamment et de se dire qu'en fait, la coiffure, ça a une vraie valeur. Point final. Point final. Donc, là-dessus, je vous remercie énormément, énormément, énormément, parce que malgré tout, Cancun, la Lyon, tout ce qui se passe, c'est grâce à vous. Voilà, c'est grâce à vous. J'ai la chance, l'énorme chance. d'être énormément suivie dans ce que je fais, de pouvoir être accompagnée par des gens d'une valeur extraordinaire, d'être reconnue pour le travail que je fais, de me sentir à l'aise de le faire chaque jour, de vivre dans un endroit extraordinaire, même si je ne vois pas la plage souvent, je peux vous le dire. Je passe beaucoup plus de temps à travailler qu'à me griller les orteils. Je vous assure que c'est la vérité, parce que malgré tout, c'est quand même la vérité. Voilà, que la plupart des choses que je fais ne sont pas des choses qui me viennent comme ça du jour au lendemain. Ça demande un travail énorme, énormissime. J'ai sûrement des talents, mais le plus gros, en fait, vraiment, c'est d'avoir une... C'est vraiment, en fait, d'avoir le... le talent de la persévérance. Donc, je ne lâcherai jamais ça. Je ne lâcherai jamais. J'aurai beau, en fait, me faire tirer dessus, je continuerai à ramper. Donc, continuez, ce n'est pas grave. Il n'y a pas de souci. Il n'y a pas de souci. Là-dessus, je vous remercie. Je vous remercie énormément, énormément, énormément. Vous m'avez manqué pendant ces deux semaines où je n'ai pas tourné, là, où je n'ai pas fait de podcast et tout. Là, il est enregistré, il est carré. La seule chose que j'ai à vous dire, c'est que si jamais... Vous devez juger quelqu'un. Réfléchissez bien à ce que vous faites, à ce que vous dites, à ce que vous avancez. On s'en fout que quelqu'un a changé d'apparence, on s'en fout que quelqu'un a grossi, on s'en fout que quelqu'un fait ci ou fait ça, on s'en fout. D'accord ? Ce n'est pas de nos affaires, ce n'est pas de nos oignons. Ce n'est pas la peine d'attaquer quelqu'un comme ça gratuitement. Ça n'a pas de sens. Ça n'a aucun sens. Admirez le parcours, admirez la réussite, admirez la défaite, admirez les montagnes, admirez tout ça, mais ne vous laissez pas envahir par le jugement. C'est non, d'accord ? C'est non. On ne juge pas les gens. On ne juge pas les gens. On n'essaye pas de se faire justice soi-même. On n'essaye pas en fait de dénigrer quelqu'un pour se faire mousser. On n'essaye pas de dévaloriser quelqu'un pour lui prendre sa place. On n'essaye pas, je veux dire, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien. Si tu veux, si tu as un projet et que tu admires quelqu'un, que tu as un projet et que tu as envie de faire quelque chose, fais-le et remercie avec de la gratitude. J'ai énormément de gratitude d'être à la place où je suis aujourd'hui. immensément, énormément. Je ne remercierai jamais assez la vie de m'avoir propulsée là et... ça n'a pas été sans peine Mais je l'aime cette peine, je la kiffe. Je la kiffe parce que c'est moi, c'est toute mon identité, mon authenticité, toute la personne que je suis. Je kiffe les douleurs, je kiffe la difficulté, je kiffe le chemin qui m'a forgé, qui m'a amené une maturité, qui m'a donné, qui m'a apporté la paix et qui m'a permis d'être la personne que je suis. aujourd'hui avec tout ce que je sais. Si tu m'aimes, tant mieux, mais si tu ne m'aimes pas, je m'en fous. Ce n'est pas grave. Ça ne changera pas ma vision, ça ne changera pas ma mission, ça ne changera pas mon cursus, ça ne me fera pas dévier. Donc tu t'égosies pour rien. En fait, tu t'égosies pour rien. Donc passe ton chemin. continue ta vie, fais ta life, tu vois ce que je veux dire ? Et fous-moi la paix, voilà, fous-moi la paix. Parce qu'en fait, c'est blessant, ça fait mal. Se faire attaquer, comme je vous ai dit sur les réseaux, avec 600 commentaires, j'avais envie de m'enterrer dans un trou, j'avais envie de quitter cette terre, pour un moment, pas pour toujours, mais pour un moment. J'aurais voulu être une souris et rentrer dans un trou de souris. Mais ça m'a rendue plus forte. Ça m'a donné l'impulsion d'être la personne que je suis aujourd'hui. Mais quand vous faites des trucs, réfléchissez à ce que vous faites comme mal, comme peine, comme douleur. Ça ne devrait pas être permis en fait. Ça ne devrait pas l'être. Voilà. Donc avant de juger quelqu'un, avant de juger des actions, avant de... d'être virulent sur les réseaux sociaux, avant de marquer des commentaires dégueulasses. Réfléchissez en fait si votre opinion, on en a quelque chose à foutre, si ça va changer la face du monde, ou si ça va faire du mal et de la peine. Voilà. Parce que même si tu détiens la vérité, en fait, on s'en fout. On s'en fout. Parce que ta vérité, c'est peut-être pas la vérité de... X ou la vérité de Y. Donc voilà. Fuck. Merci de m'avoir suivi et on se retrouve la semaine prochaine. Promis, la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté. Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

Description

Dans cet épisode de Ne me cassez pas le peigne, Julie Verrons déballe tout avec un masque en tissu sur le visage – parce que multitâche, c'est la vie ! Entre une masterclass qui cartonne, Cancun qui fait rêver (mais demande des nuits blanches) et des trolls sur les réseaux qui manquent cruellement de passe-temps, Julie ne mâche pas ses mots. Elle nous rappelle qu'admirer un succès, c'est accepter les échecs qui l'accompagnent, et que les commentaires haineux, ça ne sert qu'à gonfler des égos vides. Bref, un épisode qui claque comme une mise en pli parfaite : authentique, piquant et inspirant. À écouter avec ou sans masque hydratant !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde ! Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvés ici, je suis vraiment contente. Donc bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. On est samedi matin, je suis avec un masque en tissu. Sur le visage, on est en toute intimité ici, vous ne me voyez pas, c'est magnifique. L'enregistrement du podcast, c'est là où je prends un petit peu de temps aussi pour moi. Il faut savoir que les journées sont chargées en ce moment. Et que, et que, et que, et que, et que, quand même, ça faisait deux semaines qu'il n'y avait pas eu de podcast. Alors me voilà devant vous, j'optimise mon temps, je fais poser un masque de beauté. sur mon visage en même temps mais mais je suis là pour vous et j'en suis ravi je suis ravi de voir que je vous ai manqué également vous allez être content de me retrouver c'est magnifique et oui parce que vous n'êtes pas sans savoir que il ya eu pendant les deux semaines donc le 12 et le 19 j'enregistrais le dimanche normalement donc beaucoup de choses en ce mois de janvier Il y a eu la masterclass qui a été un énorme succès. Il y a eu la vente de Cancun 2 qui a été un énorme succès. Je ne sais pas si vous avez vu passer ça, mais ça s'est échappé en 18 minutes pour la vente privée et en 8 minutes pour la vente générale. Donc c'est quand même un énorme succès. Donc voilà, et je suis vraiment contente. Mais là, du coup, après la masterclass, après tout ça, j'avais eu aussi beaucoup d'appels pour la méthode Lyon. Donc la méthode Lyon est complète aussi. Maintenant, j'ai créé une nouvelle façon d'intégrer des Lyon. Donc je vous en parlerai certainement tout à l'heure. Donc tout le monde a sa place, mais pas de la même manière. Voilà, donc c'est super. Je suis vraiment contente, je vous remercie énormément, parce que ceux qui m'écoutent généralement, c'est ceux qui m'aiment bien. Ceux qui ne m'aiment pas, on les emmerde. J'ai le droit de le dire, allez tous vous faire... Pardon, je ne peux pas le dire, il y a des enfants, je sais qu'il y a des enfants qui m'écoutent. Des fois, j'ai des petits sursauts comme ça, en me disant, donc allez vous faire foutre. Et puis ça sera parfait. Aujourd'hui, comme d'habitude, comme de coutume, comme souvent, il y a une petite... Vous savez quand... Je vais vous parler de ça en fait. Parce qu'au début, j'étais un petit peu en colère, un petit peu énervée, un petit peu pas contente et tout. Excusez-moi si vous entendez mon chien, il ne peut pas s'empêcher. Donc j'étais un petit peu en colère aujourd'hui parce que j'ai encore reçu un message pas très très agréable. Alors je me suis dit comment je vais en parler, comment je vais le décortiquer. Et au final, j'ai décidé que j'en parlerai pas. Vous savez pourquoi ? Parce qu'au final, c'est donner de l'attention à des abrutis dont on se fout. Donc au final, je m'en fous, j'en parlerai pas. Et j'ai d'autres choses à fouetter et j'ai autre chose à faire. Et sincèrement, j'ai vraiment autre chose à faire que de donner de l'importance à des gens qui ne sont pas capables de porter leur couille. et qui se croient plus malins que les autres en faisant des publications sur leur réseau et en se disant, honnêtement, va te faire foutre toi aussi, j'en ai rien à foutre. Par contre, je voulais parler du succès. Je voulais vraiment vous parler de ça parce que souvent, on voit les gens réussir, les gens avancer, les gens se propulser, tout ça, puis on les regarde avec un air admiratif, avec un... avec un... vous savez, on se dit Ah mon Dieu, il a tellement de la chance, il a tellement de la chance, puis moi j'aimerais ça être ça, j'aimerais ça faire ça, j'aimerais être comme lui, comme elle, etc. Et en fait, au final, je vais vous raconter l'envers du décor. Vous allez comprendre. Vous allez vraiment comprendre en fait que plus on monte les marches, et plus les marches sont lourdes, et plus le poids est lourd. Et... Et que ça demande en fait énormément de lâcher prise, que ça demande énormément de contrôle de soi, que subir des attaques de manière répétée. Moi c'est rien, c'est une fois tous les six mois à peu près. Il y en a c'est tous les jours. Donc il faut être excessivement bien armé et je vais vous raconter. D'accord ? Il faut savoir que... Comme tout le monde, quand on voit quelqu'un qui est au sommet, qui a beaucoup d'abonnés sur les réseaux sociaux, qui a des gens qui l'aiment, qui lui font des beaux commentaires, etc., on se dit Oh mon Dieu, mais c'est tellement bien, moi aussi j'aimerais ça, avoir beaucoup d'argent, beaucoup d'abonnés, une entreprise qui marche, que tout fonctionne, j'aimerais être comme elle, comme lui, etc. Sauf que... Il y a un paramètre qu'on ne prend pas en compte, c'est tout ce qui se passe derrière l'écran, derrière la caméra, derrière l'entreprise, derrière tout ça. Et souvent, c'est très difficile parce que, j'ai écouté un reportage hier, et c'est pour ça que je vous en parle, parler de Julie, elle s'appelle Julie aussi, et c'est 12 février. C'est quelqu'un qui a... qui a été brûlée. Elle était au carnaval, elle avait un costume de mouton en coton, elle avait fabriqué elle-même avec des cotons, et elle a fumé une cigarette et son costume s'est enflammé. Donc elle a été brûlée sur une très grande partie de son corps. Et du coup, en fait, après sa reconstruction physique, etc., les opérations et compagnie, elle a décidé de créer le personnage de 12 février, puisque c'est arrivé le 12 février 2013. Je la suis, alors je peux en parler. Et du coup, en fait, elle montrait qu'elle faisait du sport, qu'elle s'était reconstruite, qu'elle était forte, que c'était une battante, etc. Hier, j'ai vu un reportage sur elle qui disait que la force qu'elle s'était imposée, c'était pour ne pas sombrer. C'était parce qu'en fait, elle s'était construite ce personnage pour ne pas montrer sa blessure intense intérieure. de cette brûlure qui l'a en partie brûlée, elle est brûlée jusque sur le visage, sous le cou et tout. Donc pour ne pas montrer en fait toute la peine qu'elle ressentait à ce moment-là. Sauf qu'entre 2013 et 2025, il y a un mouvement en fait qui est arrivé, c'est-à-dire que ce mouvement, on a le droit de montrer que ça ne va pas, on a le droit de montrer qu'il y a des fois où ce n'est pas ouf. On a le droit de montrer qu'il y a des fois où on prend des claques, on prend des bâtons dans les roues, on n'est pas forcément hyper aligné tout le temps, pas forcément hyper motivé tout le temps. Il y a des fois où on a envie de pleurer, de chialer, de se mettre en boule, etc. Surtout quand on reçoit des attaques comme ça, on a envie de quitter et de se dire moi j'en ai rien à foutre, je me barre et c'est tout plus rien à foutre et tout ce que j'ai monté je le déconstruis j'en ai plus rien à faire j'en ai marre de me faire attaquer par les gens et tatata tu te ressaisis bien sûr et tu repars évidemment mais mais il ya des fois où c'est dur il ya des fois c'est compliqué il ya des fois où quand tu as des grandes des grandes ambitions des grands projets des grands trucs tu te fais attaquer de manière extrêmement virulente par des gens qui voudraient en fait exactement le même succès, mais soit qui n'en sont pas capables, je m'excuse pour le chien, soit qui n'en sont pas capables, soit qui n'ont pas les clés, soit qui ont tout essayé et qui n'ont pas réussi, soit des gens qui n'ont rien essayé et qui ne réussiront jamais. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en fait, au final, tu te dis, putain, mais tu le prends personnellement au début, tu vois ? Tu le prends personnellement. hyper personnellement. Tu te dis Putain, c'est pas possible. Est-ce que je suis vraiment comme ils disent ? Est-ce qu'ils me voient vraiment de cette façon ? Est-ce que je dois me sentir comme ça ? Est-ce que c'est vrai que j'arnaque les gens ? Est-ce que c'est vrai que je suis une mauvaise personne ? Est-ce que c'est vrai que ce qui est dit sur moi, etc. ? Et en fait, ça c'est des choses qu'on ne voit pas. Mais pour un projet en fait aussi conséquent, que Cancun par exemple, là on va arriver sur deux ans de travail, deux ans de travail, deux ans en fait de mise en place, deux ans de... Tu sais, je n'ai pas envie de vous raconter la success story, je veux dire, vous raconter la success story, c'est mentir en quelque sorte, parce que oui, c'est une success story bien sûr, mais c'est tout un travail énormissime. qui a demandé énormément d'énergie, qui a été extrêmement demandant, qui a été demandant pour le lancement, qui a été demandant pour... qui est demandant pour la mise en place, qui est demandant pour rechercher les hôtels, qui est demandant pour faire les devis, les machins, les trucs. C'est hyper demandant, mais on ne s'imagine pas à quel point c'est demandant. Quand j'ai choisi les formateurs aussi, c'est extrêmement demandant parce que j'ai la chance et l'immense, énormissime chance de pouvoir être accompagnée par des gens d'une qualité extraordinaire. Mais il y a des gens que je n'ai pas choisis, il y a des gens que je n'ai pas pu choisir, je ne peux pas mettre tout le monde sur le devant de la scène. Et là aussi, c'est une déchirure en fait, ce n'est pas anodin, on ne le fait pas de gaieté de cœur, on ne le fait pas de ne pas choisir quelqu'un alors qu'on avait eu un entretien téléphonique avec la personne ou qu'on avait eu des affinités. Ça me déchire le cœur en fait, il ne faut pas croire que c'est quelque chose comme ça que je balaye. que je balaie comme ça sans rien dire en fait c'est faux c'est totalement faux et toute l'organisation que je fais en équipe bien sûr mais moi sur place organisé sur place je suis toute seule et et en fait c'est pas de tout repos en fait quand tu dois faire des visios avec l'hôtel quand tu dois te déplacer à l'hôtel quand tu dois faire des ajustements quand tu dois faire tu voyais ce que je veux dire tout ça c'est pas des trucs alors Quand les gens me tirent dessus et me disent Ouais, mais là, mais là, mais… Putain, mais je bosse, putain de merde. Je bosse, putain. C'est un truc de fou. À quel point je bosse ? À quel point, en fait, je me démène ? Donc, quand je reçois des trucs comme ça, des putains de posts sur les réseaux sociaux parce qu'un tel, il s'est levé un matin, il lui a manqué une couille, je me dis Merde, en fait. Putain, mais les gens ne se mettent pas à la place de la personne qui bosse. On se dit Ouais, la meuf, elle habite à Cancun, elle est tranquille, il n'y a pas de problème, il n'y a aucun souci pour elle, elle va à la plage le week-end, ta-ta-ta. Mais merde, ta gueule en fait. Ferme ta putain de gueule. Parce que tu n'en sais rien en fait. Tu ne sais rien en fait de moi. Tu ne sais rien du tout. Nous, on a monté un séminaire qui est passé extrêmement inaperçu il y a trois ans. Et on était 15. On était 15. on a et c'était la plupart c'était mes clientes on a on s'est battu pour le vendre ça intéressait personne personne rien voyez ce que je veux dire et ça a été extraordinaire évidemment même à 15 mais c'est pas c'est pas le cancun d'aujourd'hui mais pour passer par le cancun d'aujourd'hui il faut avoir fait le séminaire à 15 il faut avoir calibrer un truc qui a pas marché voyez ce que je veux dire il faut avoir fait des trucs qui sont qui sont passés inaperçus moi j'ai fait plein de trucs qui sont passés inaperçus j'ai développé des trucs qui sont passés totalement inaperçus et quand et quand tu sais quand tu quand tu vois les commentaires sur les réseaux sociaux ça me donne envie de dégueuler en fait mais de dégueuler total il ya eu il ya eu là la semaine dernière ou cette semaine Bob Sinclair en fait qui a montré une photo comme quoi il avait changé d'apparence ou quoi alors si c'est vrai si c'est faux j'en ai rien à foutre et si c'est son choix tant mieux mais pourquoi en fait aller mettre six millions de commentaires pour se foutre de la gueule du gars parce qu'il a choisi de faire tel ou tel truc à un moment donné en fait en quoi en quoi ça peut aider en quoi ça peut t'aider en quoi tu peux te sentir puissant en fait d'avoir marqué ouais c'est trop laid ouais c'est trop de la merde Ouais, c'est moche. Mais à quoi en fait ? Pourquoi je vous dis ça ? Parce que j'ai fait un réel sur mes réseaux, sur Insta, et je l'ai d'ailleurs, et je le dis totalement, je me suis inspirée parce que c'est quelqu'un qui l'avait posté puis je l'ai reposté. Ok ? Et où en fait c'est un guépard qui se fait manger par un crocodile et d'un coup tu vois un autre plan où c'est un jaguar. qui remonte avec un crocodile dans les dents. D'accord ? Et j'ai trouvé l'image extrêmement forte, extrêmement belle, parce que tu peux un jour te faire bouffer par un crocodile, et le lendemain, en fait, remonter plus puissant, plus fort, plus gros, plus impressionnant, et bouffer le crocodile. Vous voyez ce que je veux dire ? En fait, la morale de l'histoire, c'était ça. D'accord ? J'ai effacé... J'ai effacé, je pense, une vingtaine de commentaires de gens qui disent Oui, mais c'est pas le même animal ! Oui, mais c'était un guépard, puis c'est devenu un jaguar ! Oui mais c'est pas possible que le jaguar il bouffe le crocodile. Mais ta gueule en fait. Ferme ta gueule en fait. Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Qu'est-ce que t'en as à foutre ? Tu peux pas tout simplement en fait te le dire dans ta tête parce que t'es à moitié débile en fait et que t'as pas compris la morale de l'histoire ? Donc tu t'es dit, moi je suis hyper cartésien, donc il faut que moi, mon avis, mon opinion soit entendue. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais qu'est-ce qu'on sent de ton avis ? De ce que tu penses ? De ce que tu marques sous un poste ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Mais c'est un truc de fou aujourd'hui, ce que les gens font parce qu'ils pensent. que leur avis a de l'importance. C'est un truc de fou. Moi, ça me fume totalement. Moi, je me dis, c'est pas possible. À un moment donné, tu vas te rendre compte que t'es con. Tu vas te rendre compte que t'es débile et qu'en fait, de ton avis, on en a rien à foutre. Mais non ! J'en ai effacé 20 comme ça ! 20 ! Oh mais oui, mais moi, je dois le dire ! Vous voyez ce que je veux dire ? Et ça, c'est partout pareil, en fait. Vous voyez la transformation de Bob Sinclair, vous voyez le cul de Jennifer Lopez, vous voyez que... Ariana Grande, elle a maigri, vous voyez que... Et tout le monde est obligé de donner son avis, son petit commentaire. Et c'est pareil dans la coiffure. C'est pareil dans la coiffure, c'est un truc de dingue. Où les gens, en fait, se disent, vraiment, Ah ben moi, j'ai besoin de donner mon avis, tout le monde doit le savoir ! Ouais, mais avant de donner ton avis, assure-toi d'être parfait, d'accord ? Assure-toi de faire les trucs al dente. Assure-toi d'être au... top parce que si c'est pas le cas si c'est pas le cas ça abstient toi s'il te plaît abstient toi parce que tu sais même pas en fait ce qu'il ya derrière la personne tu sais quand vous faites des commentaires comme ça que vous traitez des artistes et tout vous dites ouais de toute façon elle lira pas les commentaires puis de toute façon je la connais pas vous imaginez même pas en fait la douleur que c'est de lire des commentaires moi je l'ai vécu et je le dis lui il pourra bien aller se faire enculer par contre Mais vraiment, et je m'en fous, c'est mon podcast. Aujourd'hui, en fait, je n'oublierai jamais ce qu'il a fait. Jamais, jamais, jamais. Ça fait deux ans, deux ans que je me suis fait afficher sur un groupe de coiffeurs, en fait, et où on s'est bien foutu de ma gueule, en fait, en me traitant de tout ce qu'on veut, arnaque, machin. Et il a, sur un chéri, il a marqué des commentaires, et il a remarqué des commentaires, et il a... attisé le monde. Et il a marqué ce qu'il voulait. Et ça a été des menaces, ici et là. Épouvantable. Épouvantable. Et j'en ai gardé une cicatrice, mais alors, énormissime. Énorme. Je m'en remettrai pas, je crois. Je m'en remettrai pas, pas parce que ça m'a blessée énormément, mais parce qu'aujourd'hui, en fait, ça m'a donné encore plus de force, plus de puissance, plus de rage, en fait, pour aller encore plus loin, mais réellement. Et je ne sais plus pourquoi je disais ça d'ailleurs. Du coup, ça m'a coupé. Mais tout ça pour dire que ça, je ne l'oublierai pas. Et ça, je n'oublierai pas. Et quand on s'imagine en fait que c'est rien, le cyberharcèlement, les cyberattaques, etc. Quand on s'imagine que c'est rien, quand on s'imagine que ça ne fait pas de peine, que ça ne blesse pas, que ça ne touche pas, que tu as besoin toi de donner ton avis en fait. Parce que toi, sur le moment, ça va t'avoir soulagé, mais que tu vas avoir créé un tsunami derrière, un truc épouvantable, énorme, une cicatrice, une plaie ouverte, un cratère de volcan chez quelqu'un d'autre. Tout ça parce que tu as voulu aller donner ton avis. Et quand tu reçois 600 commentaires comme ça, de haine, énorme, épouvantable, et qu'en fait, tu ne peux rien faire. Et c'est ce qui se passe pour les vedettes. C'est ce qui se passe. Quand un tel divorce est mis dans les journaux, c'est mis partout, c'est mis dans tout. Comment tu veux que les gens se sentent ? Comment tu crois que les artistes se sentent ? Mal. Mal. Mal pour Jocelyne qui a voulu donner son opinion à chose. Qui a voulu dire Ah, elle a des grosses fesses Mais ta gueule en fait. Ta gueule. Parce qu'en fait, tu as tout autant de cellulite, tout autant de cul, tout autant de choses. Tu vois ce que je veux dire ? Le jour où tu seras parfait, le jour où tu seras parfaite, tu pourras te permettre de dire des choses. jusque là en fait si c'est pas le cas ta gueule voilà je suis désolé je suis désolé c'est pas la tournure que je voulais que ça prenne mais honnêtement je auteurs à force on finit par s'en foutre un je vous dis on finit par s'en foutre on finit par voilà mais on se dit putain mais les gens s'imaginent pas à quel point c'est du taf. Tu ne t'imagines pas à quel point ça demande de l'énergie, à quel point tu n'as pas besoin de ça, à quel point tu peux vivre un succès immense et en même temps, une peine énorme, énorme. On ne le sait pas en fait. On ne le sait pas. Ça pour moi, c'est quelque chose, ça ne passe plus. Ça ne passe plus. Du tout. Du tout, du tout, du tout. Donc oui. Cancun ça a été un succès énorme mais c'est des années, des dizaines d'années de travail. Ça a été des projets qui n'ont pas fonctionné. Ça a été des choses en fait qui sont passées inaperçues. Ça a été des rencontres et des échecs. Ça a été des heures et des heures et des heures à ne pas dormir, à se demander comment on allait organiser et à se redemander encore comment on va organiser pour que ce soit au top. C'est de la pression, c'est du... C'est énormément de pression parce que tu veux satisfaire les gens, parce que tu veux faire plaisir. Ce n'est pas juste on met 4 formateurs comme ça ou 5 formateurs ou 6 formateurs et faites le job. C'est beaucoup plus que ça, beaucoup, beaucoup plus que ça. C'est du travail, c'est énormément de travail. C'est énormément de nuit blanche, c'est énormément de travail derrière mon ordinateur. C'est énormément de stress, c'est énormément d'investissement financier, c'est énorme. énorme, énorme. Donc les gens qui se disent, ouais, mais, mais, mais, mais en fait, la plupart de ceux-là ne savent rien, ne savent rien, rien du tout, rien. Et tant mieux que vous ne sachiez rien, tant mieux que ça vous inspire, tant mieux, tant mieux, tant mieux, tant mieux, tant mieux. Une masterclass, quand je fais une masterclass où j'ai 90 personnes devant moi, C'est deux mois de travail en amont, deux mois de stress, deux mois de préparation, deux mois de technique, deux mois de tout pour pouvoir le mettre en place. Quand j'ouvre mes programmes, quand je développe et que je prends un entrepreneur avec moi, c'est du travail, c'est du temps, c'est de l'énergie, c'est de la passion. Vous voyez ce que je veux dire ? Comment tu peux te permettre de dénigrer quelqu'un si tu ne sais rien, si tu n'es pas dans les backstage ? Comment tu peux le faire ? Comment tu peux le faire ? Comment tu peux dire, est-ce que moi je me permets de dénigrer le travail de quelqu'un d'autre ? J'en ai rien à foutre. Totalement rien à foutre. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, il faut prendre la mesure de ça, en fait. Et moi j'ai lu une phrase, putain j'ai essayé de trouver cette phrase, mais je n'arrive plus à la retrouver, merde. Mais une phrase que je trouve hyper impactante qui dit que... J'ai admiré des gens qui sont devenus juste des gens aujourd'hui. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est que moi honnêtement, j'ai beaucoup d'admiration pour les parcours waouh. Et je ne me fie pas à ce que je vois, je me fie à ce que je sens réellement. Parce que je sais que la nature humaine, il n'y a personne qui est parfait là. Personne. personne personne personne personne personne n'est parfait personne donc tu peux avoir fait des erreurs tu peux avoir fait des choses un peu bof tu peux avoir eu des comportements un peu bof et des super comportement tu peux avoir fait des choses en public un peu bof et tu peux avoir fait des choses en privé waouh que personne ne sait tu peux être un super homme d'affaires et dans le privé donner de l'argent à des associations et compagnie. Tu vois ce que je veux dire ? En fait, personne n'est là pour juger quoi que ce soit. Et donc moi, les parcours que j'admire vraiment, c'est les parcours de réussite avec des échecs, avec des difficultés, avec du lynchage, avec tout ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Ça m'inspire énormément. Et je ne suis pas groupie du tout, mais je ne supporte pas en fait. qu'on dénigre quelqu'un qui a été au sommet, et qui est au sommet, et qui est plus élevé que ce que la personne qui est en train de dénigrer est capable de faire. Ça, ça m'insupporte. Je ne supporte pas. Donc, c'est vraiment, en fait, de se dire... Si tu admires quelqu'un, en fait, tu l'admires dans sa globalité. Ce n'est pas un héros un jour et un zéro le lendemain. Tu l'admires dans son intégralité, dans sa globalité, en te disant... ouais on peut faire des erreurs on a le droit de faire des erreurs mais on a le droit aussi de remonter on a le droit de voilà et en fait quand je vois des gens dénigrer d'autres pour se faire monter, pour se faire mousser, pour montrer qu'ils valent la peine, puis moi, j'ai été le précurseur, mais en fait, qu'est-ce qu'on s'en fout ? Qu'est-ce qu'on s'en fout de ta petite crise d'ego ? Qu'est-ce qu'on s'en fout ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Occupe-toi de tes oignons, tu vois ce que je veux dire ? Fais ton business ! Fais les choses pour toi. Voilà, c'est tout. Je veux dire, à un moment donné. Donc voilà, c'est vraiment ça que je voulais vous dire, parce que je voulais parler, sans mettre le doigt particulièrement sur quelqu'un en particulier, parce que j'en ai absolument rien à foutre. Honnêtement, je me fais poser un masque sur le visage. J'ai regardé ça, j'ai regardé du coin de l'œil, je me suis dit, voilà, on s'en fout. Moi, ce que je veux, en fait, c'est développer les entreprises. C'est faire en sorte que les coiffeurs soient heureux, soient fiers, soient... se sentent grandis de leurs expériences, se sentent à l'aise de s'identifier à des gens qui ont eu des victoires et des échecs, de se sentir à l'aise d'avoir des gens qui sont proches d'eux, de se sentir à l'aise d'avoir quelqu'un qui comprend leur réalité. Et puis, se sentir à l'aise d'exister en tant que coiffeur. Et de ne pas se faire juger constamment. de se faire traiter d'abruti constamment et de se dire qu'en fait, la coiffure, ça a une vraie valeur. Point final. Point final. Donc, là-dessus, je vous remercie énormément, énormément, énormément, parce que malgré tout, Cancun, la Lyon, tout ce qui se passe, c'est grâce à vous. Voilà, c'est grâce à vous. J'ai la chance, l'énorme chance. d'être énormément suivie dans ce que je fais, de pouvoir être accompagnée par des gens d'une valeur extraordinaire, d'être reconnue pour le travail que je fais, de me sentir à l'aise de le faire chaque jour, de vivre dans un endroit extraordinaire, même si je ne vois pas la plage souvent, je peux vous le dire. Je passe beaucoup plus de temps à travailler qu'à me griller les orteils. Je vous assure que c'est la vérité, parce que malgré tout, c'est quand même la vérité. Voilà, que la plupart des choses que je fais ne sont pas des choses qui me viennent comme ça du jour au lendemain. Ça demande un travail énorme, énormissime. J'ai sûrement des talents, mais le plus gros, en fait, vraiment, c'est d'avoir une... C'est vraiment, en fait, d'avoir le... le talent de la persévérance. Donc, je ne lâcherai jamais ça. Je ne lâcherai jamais. J'aurai beau, en fait, me faire tirer dessus, je continuerai à ramper. Donc, continuez, ce n'est pas grave. Il n'y a pas de souci. Il n'y a pas de souci. Là-dessus, je vous remercie. Je vous remercie énormément, énormément, énormément. Vous m'avez manqué pendant ces deux semaines où je n'ai pas tourné, là, où je n'ai pas fait de podcast et tout. Là, il est enregistré, il est carré. La seule chose que j'ai à vous dire, c'est que si jamais... Vous devez juger quelqu'un. Réfléchissez bien à ce que vous faites, à ce que vous dites, à ce que vous avancez. On s'en fout que quelqu'un a changé d'apparence, on s'en fout que quelqu'un a grossi, on s'en fout que quelqu'un fait ci ou fait ça, on s'en fout. D'accord ? Ce n'est pas de nos affaires, ce n'est pas de nos oignons. Ce n'est pas la peine d'attaquer quelqu'un comme ça gratuitement. Ça n'a pas de sens. Ça n'a aucun sens. Admirez le parcours, admirez la réussite, admirez la défaite, admirez les montagnes, admirez tout ça, mais ne vous laissez pas envahir par le jugement. C'est non, d'accord ? C'est non. On ne juge pas les gens. On ne juge pas les gens. On n'essaye pas de se faire justice soi-même. On n'essaye pas en fait de dénigrer quelqu'un pour se faire mousser. On n'essaye pas de dévaloriser quelqu'un pour lui prendre sa place. On n'essaye pas, je veux dire, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien. Si tu veux, si tu as un projet et que tu admires quelqu'un, que tu as un projet et que tu as envie de faire quelque chose, fais-le et remercie avec de la gratitude. J'ai énormément de gratitude d'être à la place où je suis aujourd'hui. immensément, énormément. Je ne remercierai jamais assez la vie de m'avoir propulsée là et... ça n'a pas été sans peine Mais je l'aime cette peine, je la kiffe. Je la kiffe parce que c'est moi, c'est toute mon identité, mon authenticité, toute la personne que je suis. Je kiffe les douleurs, je kiffe la difficulté, je kiffe le chemin qui m'a forgé, qui m'a amené une maturité, qui m'a donné, qui m'a apporté la paix et qui m'a permis d'être la personne que je suis. aujourd'hui avec tout ce que je sais. Si tu m'aimes, tant mieux, mais si tu ne m'aimes pas, je m'en fous. Ce n'est pas grave. Ça ne changera pas ma vision, ça ne changera pas ma mission, ça ne changera pas mon cursus, ça ne me fera pas dévier. Donc tu t'égosies pour rien. En fait, tu t'égosies pour rien. Donc passe ton chemin. continue ta vie, fais ta life, tu vois ce que je veux dire ? Et fous-moi la paix, voilà, fous-moi la paix. Parce qu'en fait, c'est blessant, ça fait mal. Se faire attaquer, comme je vous ai dit sur les réseaux, avec 600 commentaires, j'avais envie de m'enterrer dans un trou, j'avais envie de quitter cette terre, pour un moment, pas pour toujours, mais pour un moment. J'aurais voulu être une souris et rentrer dans un trou de souris. Mais ça m'a rendue plus forte. Ça m'a donné l'impulsion d'être la personne que je suis aujourd'hui. Mais quand vous faites des trucs, réfléchissez à ce que vous faites comme mal, comme peine, comme douleur. Ça ne devrait pas être permis en fait. Ça ne devrait pas l'être. Voilà. Donc avant de juger quelqu'un, avant de juger des actions, avant de... d'être virulent sur les réseaux sociaux, avant de marquer des commentaires dégueulasses. Réfléchissez en fait si votre opinion, on en a quelque chose à foutre, si ça va changer la face du monde, ou si ça va faire du mal et de la peine. Voilà. Parce que même si tu détiens la vérité, en fait, on s'en fout. On s'en fout. Parce que ta vérité, c'est peut-être pas la vérité de... X ou la vérité de Y. Donc voilà. Fuck. Merci de m'avoir suivi et on se retrouve la semaine prochaine. Promis, la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté. Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

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Description

Dans cet épisode de Ne me cassez pas le peigne, Julie Verrons déballe tout avec un masque en tissu sur le visage – parce que multitâche, c'est la vie ! Entre une masterclass qui cartonne, Cancun qui fait rêver (mais demande des nuits blanches) et des trolls sur les réseaux qui manquent cruellement de passe-temps, Julie ne mâche pas ses mots. Elle nous rappelle qu'admirer un succès, c'est accepter les échecs qui l'accompagnent, et que les commentaires haineux, ça ne sert qu'à gonfler des égos vides. Bref, un épisode qui claque comme une mise en pli parfaite : authentique, piquant et inspirant. À écouter avec ou sans masque hydratant !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde ! Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvés ici, je suis vraiment contente. Donc bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. On est samedi matin, je suis avec un masque en tissu. Sur le visage, on est en toute intimité ici, vous ne me voyez pas, c'est magnifique. L'enregistrement du podcast, c'est là où je prends un petit peu de temps aussi pour moi. Il faut savoir que les journées sont chargées en ce moment. Et que, et que, et que, et que, et que, quand même, ça faisait deux semaines qu'il n'y avait pas eu de podcast. Alors me voilà devant vous, j'optimise mon temps, je fais poser un masque de beauté. sur mon visage en même temps mais mais je suis là pour vous et j'en suis ravi je suis ravi de voir que je vous ai manqué également vous allez être content de me retrouver c'est magnifique et oui parce que vous n'êtes pas sans savoir que il ya eu pendant les deux semaines donc le 12 et le 19 j'enregistrais le dimanche normalement donc beaucoup de choses en ce mois de janvier Il y a eu la masterclass qui a été un énorme succès. Il y a eu la vente de Cancun 2 qui a été un énorme succès. Je ne sais pas si vous avez vu passer ça, mais ça s'est échappé en 18 minutes pour la vente privée et en 8 minutes pour la vente générale. Donc c'est quand même un énorme succès. Donc voilà, et je suis vraiment contente. Mais là, du coup, après la masterclass, après tout ça, j'avais eu aussi beaucoup d'appels pour la méthode Lyon. Donc la méthode Lyon est complète aussi. Maintenant, j'ai créé une nouvelle façon d'intégrer des Lyon. Donc je vous en parlerai certainement tout à l'heure. Donc tout le monde a sa place, mais pas de la même manière. Voilà, donc c'est super. Je suis vraiment contente, je vous remercie énormément, parce que ceux qui m'écoutent généralement, c'est ceux qui m'aiment bien. Ceux qui ne m'aiment pas, on les emmerde. J'ai le droit de le dire, allez tous vous faire... Pardon, je ne peux pas le dire, il y a des enfants, je sais qu'il y a des enfants qui m'écoutent. Des fois, j'ai des petits sursauts comme ça, en me disant, donc allez vous faire foutre. Et puis ça sera parfait. Aujourd'hui, comme d'habitude, comme de coutume, comme souvent, il y a une petite... Vous savez quand... Je vais vous parler de ça en fait. Parce qu'au début, j'étais un petit peu en colère, un petit peu énervée, un petit peu pas contente et tout. Excusez-moi si vous entendez mon chien, il ne peut pas s'empêcher. Donc j'étais un petit peu en colère aujourd'hui parce que j'ai encore reçu un message pas très très agréable. Alors je me suis dit comment je vais en parler, comment je vais le décortiquer. Et au final, j'ai décidé que j'en parlerai pas. Vous savez pourquoi ? Parce qu'au final, c'est donner de l'attention à des abrutis dont on se fout. Donc au final, je m'en fous, j'en parlerai pas. Et j'ai d'autres choses à fouetter et j'ai autre chose à faire. Et sincèrement, j'ai vraiment autre chose à faire que de donner de l'importance à des gens qui ne sont pas capables de porter leur couille. et qui se croient plus malins que les autres en faisant des publications sur leur réseau et en se disant, honnêtement, va te faire foutre toi aussi, j'en ai rien à foutre. Par contre, je voulais parler du succès. Je voulais vraiment vous parler de ça parce que souvent, on voit les gens réussir, les gens avancer, les gens se propulser, tout ça, puis on les regarde avec un air admiratif, avec un... avec un... vous savez, on se dit Ah mon Dieu, il a tellement de la chance, il a tellement de la chance, puis moi j'aimerais ça être ça, j'aimerais ça faire ça, j'aimerais être comme lui, comme elle, etc. Et en fait, au final, je vais vous raconter l'envers du décor. Vous allez comprendre. Vous allez vraiment comprendre en fait que plus on monte les marches, et plus les marches sont lourdes, et plus le poids est lourd. Et... Et que ça demande en fait énormément de lâcher prise, que ça demande énormément de contrôle de soi, que subir des attaques de manière répétée. Moi c'est rien, c'est une fois tous les six mois à peu près. Il y en a c'est tous les jours. Donc il faut être excessivement bien armé et je vais vous raconter. D'accord ? Il faut savoir que... Comme tout le monde, quand on voit quelqu'un qui est au sommet, qui a beaucoup d'abonnés sur les réseaux sociaux, qui a des gens qui l'aiment, qui lui font des beaux commentaires, etc., on se dit Oh mon Dieu, mais c'est tellement bien, moi aussi j'aimerais ça, avoir beaucoup d'argent, beaucoup d'abonnés, une entreprise qui marche, que tout fonctionne, j'aimerais être comme elle, comme lui, etc. Sauf que... Il y a un paramètre qu'on ne prend pas en compte, c'est tout ce qui se passe derrière l'écran, derrière la caméra, derrière l'entreprise, derrière tout ça. Et souvent, c'est très difficile parce que, j'ai écouté un reportage hier, et c'est pour ça que je vous en parle, parler de Julie, elle s'appelle Julie aussi, et c'est 12 février. C'est quelqu'un qui a... qui a été brûlée. Elle était au carnaval, elle avait un costume de mouton en coton, elle avait fabriqué elle-même avec des cotons, et elle a fumé une cigarette et son costume s'est enflammé. Donc elle a été brûlée sur une très grande partie de son corps. Et du coup, en fait, après sa reconstruction physique, etc., les opérations et compagnie, elle a décidé de créer le personnage de 12 février, puisque c'est arrivé le 12 février 2013. Je la suis, alors je peux en parler. Et du coup, en fait, elle montrait qu'elle faisait du sport, qu'elle s'était reconstruite, qu'elle était forte, que c'était une battante, etc. Hier, j'ai vu un reportage sur elle qui disait que la force qu'elle s'était imposée, c'était pour ne pas sombrer. C'était parce qu'en fait, elle s'était construite ce personnage pour ne pas montrer sa blessure intense intérieure. de cette brûlure qui l'a en partie brûlée, elle est brûlée jusque sur le visage, sous le cou et tout. Donc pour ne pas montrer en fait toute la peine qu'elle ressentait à ce moment-là. Sauf qu'entre 2013 et 2025, il y a un mouvement en fait qui est arrivé, c'est-à-dire que ce mouvement, on a le droit de montrer que ça ne va pas, on a le droit de montrer qu'il y a des fois où ce n'est pas ouf. On a le droit de montrer qu'il y a des fois où on prend des claques, on prend des bâtons dans les roues, on n'est pas forcément hyper aligné tout le temps, pas forcément hyper motivé tout le temps. Il y a des fois où on a envie de pleurer, de chialer, de se mettre en boule, etc. Surtout quand on reçoit des attaques comme ça, on a envie de quitter et de se dire moi j'en ai rien à foutre, je me barre et c'est tout plus rien à foutre et tout ce que j'ai monté je le déconstruis j'en ai plus rien à faire j'en ai marre de me faire attaquer par les gens et tatata tu te ressaisis bien sûr et tu repars évidemment mais mais il ya des fois où c'est dur il ya des fois c'est compliqué il ya des fois où quand tu as des grandes des grandes ambitions des grands projets des grands trucs tu te fais attaquer de manière extrêmement virulente par des gens qui voudraient en fait exactement le même succès, mais soit qui n'en sont pas capables, je m'excuse pour le chien, soit qui n'en sont pas capables, soit qui n'ont pas les clés, soit qui ont tout essayé et qui n'ont pas réussi, soit des gens qui n'ont rien essayé et qui ne réussiront jamais. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en fait, au final, tu te dis, putain, mais tu le prends personnellement au début, tu vois ? Tu le prends personnellement. hyper personnellement. Tu te dis Putain, c'est pas possible. Est-ce que je suis vraiment comme ils disent ? Est-ce qu'ils me voient vraiment de cette façon ? Est-ce que je dois me sentir comme ça ? Est-ce que c'est vrai que j'arnaque les gens ? Est-ce que c'est vrai que je suis une mauvaise personne ? Est-ce que c'est vrai que ce qui est dit sur moi, etc. ? Et en fait, ça c'est des choses qu'on ne voit pas. Mais pour un projet en fait aussi conséquent, que Cancun par exemple, là on va arriver sur deux ans de travail, deux ans de travail, deux ans en fait de mise en place, deux ans de... Tu sais, je n'ai pas envie de vous raconter la success story, je veux dire, vous raconter la success story, c'est mentir en quelque sorte, parce que oui, c'est une success story bien sûr, mais c'est tout un travail énormissime. qui a demandé énormément d'énergie, qui a été extrêmement demandant, qui a été demandant pour le lancement, qui a été demandant pour... qui est demandant pour la mise en place, qui est demandant pour rechercher les hôtels, qui est demandant pour faire les devis, les machins, les trucs. C'est hyper demandant, mais on ne s'imagine pas à quel point c'est demandant. Quand j'ai choisi les formateurs aussi, c'est extrêmement demandant parce que j'ai la chance et l'immense, énormissime chance de pouvoir être accompagnée par des gens d'une qualité extraordinaire. Mais il y a des gens que je n'ai pas choisis, il y a des gens que je n'ai pas pu choisir, je ne peux pas mettre tout le monde sur le devant de la scène. Et là aussi, c'est une déchirure en fait, ce n'est pas anodin, on ne le fait pas de gaieté de cœur, on ne le fait pas de ne pas choisir quelqu'un alors qu'on avait eu un entretien téléphonique avec la personne ou qu'on avait eu des affinités. Ça me déchire le cœur en fait, il ne faut pas croire que c'est quelque chose comme ça que je balaye. que je balaie comme ça sans rien dire en fait c'est faux c'est totalement faux et toute l'organisation que je fais en équipe bien sûr mais moi sur place organisé sur place je suis toute seule et et en fait c'est pas de tout repos en fait quand tu dois faire des visios avec l'hôtel quand tu dois te déplacer à l'hôtel quand tu dois faire des ajustements quand tu dois faire tu voyais ce que je veux dire tout ça c'est pas des trucs alors Quand les gens me tirent dessus et me disent Ouais, mais là, mais là, mais… Putain, mais je bosse, putain de merde. Je bosse, putain. C'est un truc de fou. À quel point je bosse ? À quel point, en fait, je me démène ? Donc, quand je reçois des trucs comme ça, des putains de posts sur les réseaux sociaux parce qu'un tel, il s'est levé un matin, il lui a manqué une couille, je me dis Merde, en fait. Putain, mais les gens ne se mettent pas à la place de la personne qui bosse. On se dit Ouais, la meuf, elle habite à Cancun, elle est tranquille, il n'y a pas de problème, il n'y a aucun souci pour elle, elle va à la plage le week-end, ta-ta-ta. Mais merde, ta gueule en fait. Ferme ta putain de gueule. Parce que tu n'en sais rien en fait. Tu ne sais rien en fait de moi. Tu ne sais rien du tout. Nous, on a monté un séminaire qui est passé extrêmement inaperçu il y a trois ans. Et on était 15. On était 15. on a et c'était la plupart c'était mes clientes on a on s'est battu pour le vendre ça intéressait personne personne rien voyez ce que je veux dire et ça a été extraordinaire évidemment même à 15 mais c'est pas c'est pas le cancun d'aujourd'hui mais pour passer par le cancun d'aujourd'hui il faut avoir fait le séminaire à 15 il faut avoir calibrer un truc qui a pas marché voyez ce que je veux dire il faut avoir fait des trucs qui sont qui sont passés inaperçus moi j'ai fait plein de trucs qui sont passés inaperçus j'ai développé des trucs qui sont passés totalement inaperçus et quand et quand tu sais quand tu quand tu vois les commentaires sur les réseaux sociaux ça me donne envie de dégueuler en fait mais de dégueuler total il ya eu il ya eu là la semaine dernière ou cette semaine Bob Sinclair en fait qui a montré une photo comme quoi il avait changé d'apparence ou quoi alors si c'est vrai si c'est faux j'en ai rien à foutre et si c'est son choix tant mieux mais pourquoi en fait aller mettre six millions de commentaires pour se foutre de la gueule du gars parce qu'il a choisi de faire tel ou tel truc à un moment donné en fait en quoi en quoi ça peut aider en quoi ça peut t'aider en quoi tu peux te sentir puissant en fait d'avoir marqué ouais c'est trop laid ouais c'est trop de la merde Ouais, c'est moche. Mais à quoi en fait ? Pourquoi je vous dis ça ? Parce que j'ai fait un réel sur mes réseaux, sur Insta, et je l'ai d'ailleurs, et je le dis totalement, je me suis inspirée parce que c'est quelqu'un qui l'avait posté puis je l'ai reposté. Ok ? Et où en fait c'est un guépard qui se fait manger par un crocodile et d'un coup tu vois un autre plan où c'est un jaguar. qui remonte avec un crocodile dans les dents. D'accord ? Et j'ai trouvé l'image extrêmement forte, extrêmement belle, parce que tu peux un jour te faire bouffer par un crocodile, et le lendemain, en fait, remonter plus puissant, plus fort, plus gros, plus impressionnant, et bouffer le crocodile. Vous voyez ce que je veux dire ? En fait, la morale de l'histoire, c'était ça. D'accord ? J'ai effacé... J'ai effacé, je pense, une vingtaine de commentaires de gens qui disent Oui, mais c'est pas le même animal ! Oui, mais c'était un guépard, puis c'est devenu un jaguar ! Oui mais c'est pas possible que le jaguar il bouffe le crocodile. Mais ta gueule en fait. Ferme ta gueule en fait. Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Qu'est-ce que t'en as à foutre ? Tu peux pas tout simplement en fait te le dire dans ta tête parce que t'es à moitié débile en fait et que t'as pas compris la morale de l'histoire ? Donc tu t'es dit, moi je suis hyper cartésien, donc il faut que moi, mon avis, mon opinion soit entendue. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais qu'est-ce qu'on sent de ton avis ? De ce que tu penses ? De ce que tu marques sous un poste ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Mais c'est un truc de fou aujourd'hui, ce que les gens font parce qu'ils pensent. que leur avis a de l'importance. C'est un truc de fou. Moi, ça me fume totalement. Moi, je me dis, c'est pas possible. À un moment donné, tu vas te rendre compte que t'es con. Tu vas te rendre compte que t'es débile et qu'en fait, de ton avis, on en a rien à foutre. Mais non ! J'en ai effacé 20 comme ça ! 20 ! Oh mais oui, mais moi, je dois le dire ! Vous voyez ce que je veux dire ? Et ça, c'est partout pareil, en fait. Vous voyez la transformation de Bob Sinclair, vous voyez le cul de Jennifer Lopez, vous voyez que... Ariana Grande, elle a maigri, vous voyez que... Et tout le monde est obligé de donner son avis, son petit commentaire. Et c'est pareil dans la coiffure. C'est pareil dans la coiffure, c'est un truc de dingue. Où les gens, en fait, se disent, vraiment, Ah ben moi, j'ai besoin de donner mon avis, tout le monde doit le savoir ! Ouais, mais avant de donner ton avis, assure-toi d'être parfait, d'accord ? Assure-toi de faire les trucs al dente. Assure-toi d'être au... top parce que si c'est pas le cas si c'est pas le cas ça abstient toi s'il te plaît abstient toi parce que tu sais même pas en fait ce qu'il ya derrière la personne tu sais quand vous faites des commentaires comme ça que vous traitez des artistes et tout vous dites ouais de toute façon elle lira pas les commentaires puis de toute façon je la connais pas vous imaginez même pas en fait la douleur que c'est de lire des commentaires moi je l'ai vécu et je le dis lui il pourra bien aller se faire enculer par contre Mais vraiment, et je m'en fous, c'est mon podcast. Aujourd'hui, en fait, je n'oublierai jamais ce qu'il a fait. Jamais, jamais, jamais. Ça fait deux ans, deux ans que je me suis fait afficher sur un groupe de coiffeurs, en fait, et où on s'est bien foutu de ma gueule, en fait, en me traitant de tout ce qu'on veut, arnaque, machin. Et il a, sur un chéri, il a marqué des commentaires, et il a remarqué des commentaires, et il a... attisé le monde. Et il a marqué ce qu'il voulait. Et ça a été des menaces, ici et là. Épouvantable. Épouvantable. Et j'en ai gardé une cicatrice, mais alors, énormissime. Énorme. Je m'en remettrai pas, je crois. Je m'en remettrai pas, pas parce que ça m'a blessée énormément, mais parce qu'aujourd'hui, en fait, ça m'a donné encore plus de force, plus de puissance, plus de rage, en fait, pour aller encore plus loin, mais réellement. Et je ne sais plus pourquoi je disais ça d'ailleurs. Du coup, ça m'a coupé. Mais tout ça pour dire que ça, je ne l'oublierai pas. Et ça, je n'oublierai pas. Et quand on s'imagine en fait que c'est rien, le cyberharcèlement, les cyberattaques, etc. Quand on s'imagine que c'est rien, quand on s'imagine que ça ne fait pas de peine, que ça ne blesse pas, que ça ne touche pas, que tu as besoin toi de donner ton avis en fait. Parce que toi, sur le moment, ça va t'avoir soulagé, mais que tu vas avoir créé un tsunami derrière, un truc épouvantable, énorme, une cicatrice, une plaie ouverte, un cratère de volcan chez quelqu'un d'autre. Tout ça parce que tu as voulu aller donner ton avis. Et quand tu reçois 600 commentaires comme ça, de haine, énorme, épouvantable, et qu'en fait, tu ne peux rien faire. Et c'est ce qui se passe pour les vedettes. C'est ce qui se passe. Quand un tel divorce est mis dans les journaux, c'est mis partout, c'est mis dans tout. Comment tu veux que les gens se sentent ? Comment tu crois que les artistes se sentent ? Mal. Mal. Mal pour Jocelyne qui a voulu donner son opinion à chose. Qui a voulu dire Ah, elle a des grosses fesses Mais ta gueule en fait. Ta gueule. Parce qu'en fait, tu as tout autant de cellulite, tout autant de cul, tout autant de choses. Tu vois ce que je veux dire ? Le jour où tu seras parfait, le jour où tu seras parfaite, tu pourras te permettre de dire des choses. jusque là en fait si c'est pas le cas ta gueule voilà je suis désolé je suis désolé c'est pas la tournure que je voulais que ça prenne mais honnêtement je auteurs à force on finit par s'en foutre un je vous dis on finit par s'en foutre on finit par voilà mais on se dit putain mais les gens s'imaginent pas à quel point c'est du taf. Tu ne t'imagines pas à quel point ça demande de l'énergie, à quel point tu n'as pas besoin de ça, à quel point tu peux vivre un succès immense et en même temps, une peine énorme, énorme. On ne le sait pas en fait. On ne le sait pas. Ça pour moi, c'est quelque chose, ça ne passe plus. Ça ne passe plus. Du tout. Du tout, du tout, du tout. Donc oui. Cancun ça a été un succès énorme mais c'est des années, des dizaines d'années de travail. Ça a été des projets qui n'ont pas fonctionné. Ça a été des choses en fait qui sont passées inaperçues. Ça a été des rencontres et des échecs. Ça a été des heures et des heures et des heures à ne pas dormir, à se demander comment on allait organiser et à se redemander encore comment on va organiser pour que ce soit au top. C'est de la pression, c'est du... C'est énormément de pression parce que tu veux satisfaire les gens, parce que tu veux faire plaisir. Ce n'est pas juste on met 4 formateurs comme ça ou 5 formateurs ou 6 formateurs et faites le job. C'est beaucoup plus que ça, beaucoup, beaucoup plus que ça. C'est du travail, c'est énormément de travail. C'est énormément de nuit blanche, c'est énormément de travail derrière mon ordinateur. C'est énormément de stress, c'est énormément d'investissement financier, c'est énorme. énorme, énorme. Donc les gens qui se disent, ouais, mais, mais, mais, mais en fait, la plupart de ceux-là ne savent rien, ne savent rien, rien du tout, rien. Et tant mieux que vous ne sachiez rien, tant mieux que ça vous inspire, tant mieux, tant mieux, tant mieux, tant mieux, tant mieux. Une masterclass, quand je fais une masterclass où j'ai 90 personnes devant moi, C'est deux mois de travail en amont, deux mois de stress, deux mois de préparation, deux mois de technique, deux mois de tout pour pouvoir le mettre en place. Quand j'ouvre mes programmes, quand je développe et que je prends un entrepreneur avec moi, c'est du travail, c'est du temps, c'est de l'énergie, c'est de la passion. Vous voyez ce que je veux dire ? Comment tu peux te permettre de dénigrer quelqu'un si tu ne sais rien, si tu n'es pas dans les backstage ? Comment tu peux le faire ? Comment tu peux le faire ? Comment tu peux dire, est-ce que moi je me permets de dénigrer le travail de quelqu'un d'autre ? J'en ai rien à foutre. Totalement rien à foutre. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, il faut prendre la mesure de ça, en fait. Et moi j'ai lu une phrase, putain j'ai essayé de trouver cette phrase, mais je n'arrive plus à la retrouver, merde. Mais une phrase que je trouve hyper impactante qui dit que... J'ai admiré des gens qui sont devenus juste des gens aujourd'hui. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est que moi honnêtement, j'ai beaucoup d'admiration pour les parcours waouh. Et je ne me fie pas à ce que je vois, je me fie à ce que je sens réellement. Parce que je sais que la nature humaine, il n'y a personne qui est parfait là. Personne. personne personne personne personne personne n'est parfait personne donc tu peux avoir fait des erreurs tu peux avoir fait des choses un peu bof tu peux avoir eu des comportements un peu bof et des super comportement tu peux avoir fait des choses en public un peu bof et tu peux avoir fait des choses en privé waouh que personne ne sait tu peux être un super homme d'affaires et dans le privé donner de l'argent à des associations et compagnie. Tu vois ce que je veux dire ? En fait, personne n'est là pour juger quoi que ce soit. Et donc moi, les parcours que j'admire vraiment, c'est les parcours de réussite avec des échecs, avec des difficultés, avec du lynchage, avec tout ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Ça m'inspire énormément. Et je ne suis pas groupie du tout, mais je ne supporte pas en fait. qu'on dénigre quelqu'un qui a été au sommet, et qui est au sommet, et qui est plus élevé que ce que la personne qui est en train de dénigrer est capable de faire. Ça, ça m'insupporte. Je ne supporte pas. Donc, c'est vraiment, en fait, de se dire... Si tu admires quelqu'un, en fait, tu l'admires dans sa globalité. Ce n'est pas un héros un jour et un zéro le lendemain. Tu l'admires dans son intégralité, dans sa globalité, en te disant... ouais on peut faire des erreurs on a le droit de faire des erreurs mais on a le droit aussi de remonter on a le droit de voilà et en fait quand je vois des gens dénigrer d'autres pour se faire monter, pour se faire mousser, pour montrer qu'ils valent la peine, puis moi, j'ai été le précurseur, mais en fait, qu'est-ce qu'on s'en fout ? Qu'est-ce qu'on s'en fout de ta petite crise d'ego ? Qu'est-ce qu'on s'en fout ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Occupe-toi de tes oignons, tu vois ce que je veux dire ? Fais ton business ! Fais les choses pour toi. Voilà, c'est tout. Je veux dire, à un moment donné. Donc voilà, c'est vraiment ça que je voulais vous dire, parce que je voulais parler, sans mettre le doigt particulièrement sur quelqu'un en particulier, parce que j'en ai absolument rien à foutre. Honnêtement, je me fais poser un masque sur le visage. J'ai regardé ça, j'ai regardé du coin de l'œil, je me suis dit, voilà, on s'en fout. Moi, ce que je veux, en fait, c'est développer les entreprises. C'est faire en sorte que les coiffeurs soient heureux, soient fiers, soient... se sentent grandis de leurs expériences, se sentent à l'aise de s'identifier à des gens qui ont eu des victoires et des échecs, de se sentir à l'aise d'avoir des gens qui sont proches d'eux, de se sentir à l'aise d'avoir quelqu'un qui comprend leur réalité. Et puis, se sentir à l'aise d'exister en tant que coiffeur. Et de ne pas se faire juger constamment. de se faire traiter d'abruti constamment et de se dire qu'en fait, la coiffure, ça a une vraie valeur. Point final. Point final. Donc, là-dessus, je vous remercie énormément, énormément, énormément, parce que malgré tout, Cancun, la Lyon, tout ce qui se passe, c'est grâce à vous. Voilà, c'est grâce à vous. J'ai la chance, l'énorme chance. d'être énormément suivie dans ce que je fais, de pouvoir être accompagnée par des gens d'une valeur extraordinaire, d'être reconnue pour le travail que je fais, de me sentir à l'aise de le faire chaque jour, de vivre dans un endroit extraordinaire, même si je ne vois pas la plage souvent, je peux vous le dire. Je passe beaucoup plus de temps à travailler qu'à me griller les orteils. Je vous assure que c'est la vérité, parce que malgré tout, c'est quand même la vérité. Voilà, que la plupart des choses que je fais ne sont pas des choses qui me viennent comme ça du jour au lendemain. Ça demande un travail énorme, énormissime. J'ai sûrement des talents, mais le plus gros, en fait, vraiment, c'est d'avoir une... C'est vraiment, en fait, d'avoir le... le talent de la persévérance. Donc, je ne lâcherai jamais ça. Je ne lâcherai jamais. J'aurai beau, en fait, me faire tirer dessus, je continuerai à ramper. Donc, continuez, ce n'est pas grave. Il n'y a pas de souci. Il n'y a pas de souci. Là-dessus, je vous remercie. Je vous remercie énormément, énormément, énormément. Vous m'avez manqué pendant ces deux semaines où je n'ai pas tourné, là, où je n'ai pas fait de podcast et tout. Là, il est enregistré, il est carré. La seule chose que j'ai à vous dire, c'est que si jamais... Vous devez juger quelqu'un. Réfléchissez bien à ce que vous faites, à ce que vous dites, à ce que vous avancez. On s'en fout que quelqu'un a changé d'apparence, on s'en fout que quelqu'un a grossi, on s'en fout que quelqu'un fait ci ou fait ça, on s'en fout. D'accord ? Ce n'est pas de nos affaires, ce n'est pas de nos oignons. Ce n'est pas la peine d'attaquer quelqu'un comme ça gratuitement. Ça n'a pas de sens. Ça n'a aucun sens. Admirez le parcours, admirez la réussite, admirez la défaite, admirez les montagnes, admirez tout ça, mais ne vous laissez pas envahir par le jugement. C'est non, d'accord ? C'est non. On ne juge pas les gens. On ne juge pas les gens. On n'essaye pas de se faire justice soi-même. On n'essaye pas en fait de dénigrer quelqu'un pour se faire mousser. On n'essaye pas de dévaloriser quelqu'un pour lui prendre sa place. On n'essaye pas, je veux dire, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien. Si tu veux, si tu as un projet et que tu admires quelqu'un, que tu as un projet et que tu as envie de faire quelque chose, fais-le et remercie avec de la gratitude. J'ai énormément de gratitude d'être à la place où je suis aujourd'hui. immensément, énormément. Je ne remercierai jamais assez la vie de m'avoir propulsée là et... ça n'a pas été sans peine Mais je l'aime cette peine, je la kiffe. Je la kiffe parce que c'est moi, c'est toute mon identité, mon authenticité, toute la personne que je suis. Je kiffe les douleurs, je kiffe la difficulté, je kiffe le chemin qui m'a forgé, qui m'a amené une maturité, qui m'a donné, qui m'a apporté la paix et qui m'a permis d'être la personne que je suis. aujourd'hui avec tout ce que je sais. Si tu m'aimes, tant mieux, mais si tu ne m'aimes pas, je m'en fous. Ce n'est pas grave. Ça ne changera pas ma vision, ça ne changera pas ma mission, ça ne changera pas mon cursus, ça ne me fera pas dévier. Donc tu t'égosies pour rien. En fait, tu t'égosies pour rien. Donc passe ton chemin. continue ta vie, fais ta life, tu vois ce que je veux dire ? Et fous-moi la paix, voilà, fous-moi la paix. Parce qu'en fait, c'est blessant, ça fait mal. Se faire attaquer, comme je vous ai dit sur les réseaux, avec 600 commentaires, j'avais envie de m'enterrer dans un trou, j'avais envie de quitter cette terre, pour un moment, pas pour toujours, mais pour un moment. J'aurais voulu être une souris et rentrer dans un trou de souris. Mais ça m'a rendue plus forte. Ça m'a donné l'impulsion d'être la personne que je suis aujourd'hui. Mais quand vous faites des trucs, réfléchissez à ce que vous faites comme mal, comme peine, comme douleur. Ça ne devrait pas être permis en fait. Ça ne devrait pas l'être. Voilà. Donc avant de juger quelqu'un, avant de juger des actions, avant de... d'être virulent sur les réseaux sociaux, avant de marquer des commentaires dégueulasses. Réfléchissez en fait si votre opinion, on en a quelque chose à foutre, si ça va changer la face du monde, ou si ça va faire du mal et de la peine. Voilà. Parce que même si tu détiens la vérité, en fait, on s'en fout. On s'en fout. Parce que ta vérité, c'est peut-être pas la vérité de... X ou la vérité de Y. Donc voilà. Fuck. Merci de m'avoir suivi et on se retrouve la semaine prochaine. Promis, la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté. Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

Description

Dans cet épisode de Ne me cassez pas le peigne, Julie Verrons déballe tout avec un masque en tissu sur le visage – parce que multitâche, c'est la vie ! Entre une masterclass qui cartonne, Cancun qui fait rêver (mais demande des nuits blanches) et des trolls sur les réseaux qui manquent cruellement de passe-temps, Julie ne mâche pas ses mots. Elle nous rappelle qu'admirer un succès, c'est accepter les échecs qui l'accompagnent, et que les commentaires haineux, ça ne sert qu'à gonfler des égos vides. Bref, un épisode qui claque comme une mise en pli parfaite : authentique, piquant et inspirant. À écouter avec ou sans masque hydratant !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde ! Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvés ici, je suis vraiment contente. Donc bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. On est samedi matin, je suis avec un masque en tissu. Sur le visage, on est en toute intimité ici, vous ne me voyez pas, c'est magnifique. L'enregistrement du podcast, c'est là où je prends un petit peu de temps aussi pour moi. Il faut savoir que les journées sont chargées en ce moment. Et que, et que, et que, et que, et que, quand même, ça faisait deux semaines qu'il n'y avait pas eu de podcast. Alors me voilà devant vous, j'optimise mon temps, je fais poser un masque de beauté. sur mon visage en même temps mais mais je suis là pour vous et j'en suis ravi je suis ravi de voir que je vous ai manqué également vous allez être content de me retrouver c'est magnifique et oui parce que vous n'êtes pas sans savoir que il ya eu pendant les deux semaines donc le 12 et le 19 j'enregistrais le dimanche normalement donc beaucoup de choses en ce mois de janvier Il y a eu la masterclass qui a été un énorme succès. Il y a eu la vente de Cancun 2 qui a été un énorme succès. Je ne sais pas si vous avez vu passer ça, mais ça s'est échappé en 18 minutes pour la vente privée et en 8 minutes pour la vente générale. Donc c'est quand même un énorme succès. Donc voilà, et je suis vraiment contente. Mais là, du coup, après la masterclass, après tout ça, j'avais eu aussi beaucoup d'appels pour la méthode Lyon. Donc la méthode Lyon est complète aussi. Maintenant, j'ai créé une nouvelle façon d'intégrer des Lyon. Donc je vous en parlerai certainement tout à l'heure. Donc tout le monde a sa place, mais pas de la même manière. Voilà, donc c'est super. Je suis vraiment contente, je vous remercie énormément, parce que ceux qui m'écoutent généralement, c'est ceux qui m'aiment bien. Ceux qui ne m'aiment pas, on les emmerde. J'ai le droit de le dire, allez tous vous faire... Pardon, je ne peux pas le dire, il y a des enfants, je sais qu'il y a des enfants qui m'écoutent. Des fois, j'ai des petits sursauts comme ça, en me disant, donc allez vous faire foutre. Et puis ça sera parfait. Aujourd'hui, comme d'habitude, comme de coutume, comme souvent, il y a une petite... Vous savez quand... Je vais vous parler de ça en fait. Parce qu'au début, j'étais un petit peu en colère, un petit peu énervée, un petit peu pas contente et tout. Excusez-moi si vous entendez mon chien, il ne peut pas s'empêcher. Donc j'étais un petit peu en colère aujourd'hui parce que j'ai encore reçu un message pas très très agréable. Alors je me suis dit comment je vais en parler, comment je vais le décortiquer. Et au final, j'ai décidé que j'en parlerai pas. Vous savez pourquoi ? Parce qu'au final, c'est donner de l'attention à des abrutis dont on se fout. Donc au final, je m'en fous, j'en parlerai pas. Et j'ai d'autres choses à fouetter et j'ai autre chose à faire. Et sincèrement, j'ai vraiment autre chose à faire que de donner de l'importance à des gens qui ne sont pas capables de porter leur couille. et qui se croient plus malins que les autres en faisant des publications sur leur réseau et en se disant, honnêtement, va te faire foutre toi aussi, j'en ai rien à foutre. Par contre, je voulais parler du succès. Je voulais vraiment vous parler de ça parce que souvent, on voit les gens réussir, les gens avancer, les gens se propulser, tout ça, puis on les regarde avec un air admiratif, avec un... avec un... vous savez, on se dit Ah mon Dieu, il a tellement de la chance, il a tellement de la chance, puis moi j'aimerais ça être ça, j'aimerais ça faire ça, j'aimerais être comme lui, comme elle, etc. Et en fait, au final, je vais vous raconter l'envers du décor. Vous allez comprendre. Vous allez vraiment comprendre en fait que plus on monte les marches, et plus les marches sont lourdes, et plus le poids est lourd. Et... Et que ça demande en fait énormément de lâcher prise, que ça demande énormément de contrôle de soi, que subir des attaques de manière répétée. Moi c'est rien, c'est une fois tous les six mois à peu près. Il y en a c'est tous les jours. Donc il faut être excessivement bien armé et je vais vous raconter. D'accord ? Il faut savoir que... Comme tout le monde, quand on voit quelqu'un qui est au sommet, qui a beaucoup d'abonnés sur les réseaux sociaux, qui a des gens qui l'aiment, qui lui font des beaux commentaires, etc., on se dit Oh mon Dieu, mais c'est tellement bien, moi aussi j'aimerais ça, avoir beaucoup d'argent, beaucoup d'abonnés, une entreprise qui marche, que tout fonctionne, j'aimerais être comme elle, comme lui, etc. Sauf que... Il y a un paramètre qu'on ne prend pas en compte, c'est tout ce qui se passe derrière l'écran, derrière la caméra, derrière l'entreprise, derrière tout ça. Et souvent, c'est très difficile parce que, j'ai écouté un reportage hier, et c'est pour ça que je vous en parle, parler de Julie, elle s'appelle Julie aussi, et c'est 12 février. C'est quelqu'un qui a... qui a été brûlée. Elle était au carnaval, elle avait un costume de mouton en coton, elle avait fabriqué elle-même avec des cotons, et elle a fumé une cigarette et son costume s'est enflammé. Donc elle a été brûlée sur une très grande partie de son corps. Et du coup, en fait, après sa reconstruction physique, etc., les opérations et compagnie, elle a décidé de créer le personnage de 12 février, puisque c'est arrivé le 12 février 2013. Je la suis, alors je peux en parler. Et du coup, en fait, elle montrait qu'elle faisait du sport, qu'elle s'était reconstruite, qu'elle était forte, que c'était une battante, etc. Hier, j'ai vu un reportage sur elle qui disait que la force qu'elle s'était imposée, c'était pour ne pas sombrer. C'était parce qu'en fait, elle s'était construite ce personnage pour ne pas montrer sa blessure intense intérieure. de cette brûlure qui l'a en partie brûlée, elle est brûlée jusque sur le visage, sous le cou et tout. Donc pour ne pas montrer en fait toute la peine qu'elle ressentait à ce moment-là. Sauf qu'entre 2013 et 2025, il y a un mouvement en fait qui est arrivé, c'est-à-dire que ce mouvement, on a le droit de montrer que ça ne va pas, on a le droit de montrer qu'il y a des fois où ce n'est pas ouf. On a le droit de montrer qu'il y a des fois où on prend des claques, on prend des bâtons dans les roues, on n'est pas forcément hyper aligné tout le temps, pas forcément hyper motivé tout le temps. Il y a des fois où on a envie de pleurer, de chialer, de se mettre en boule, etc. Surtout quand on reçoit des attaques comme ça, on a envie de quitter et de se dire moi j'en ai rien à foutre, je me barre et c'est tout plus rien à foutre et tout ce que j'ai monté je le déconstruis j'en ai plus rien à faire j'en ai marre de me faire attaquer par les gens et tatata tu te ressaisis bien sûr et tu repars évidemment mais mais il ya des fois où c'est dur il ya des fois c'est compliqué il ya des fois où quand tu as des grandes des grandes ambitions des grands projets des grands trucs tu te fais attaquer de manière extrêmement virulente par des gens qui voudraient en fait exactement le même succès, mais soit qui n'en sont pas capables, je m'excuse pour le chien, soit qui n'en sont pas capables, soit qui n'ont pas les clés, soit qui ont tout essayé et qui n'ont pas réussi, soit des gens qui n'ont rien essayé et qui ne réussiront jamais. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en fait, au final, tu te dis, putain, mais tu le prends personnellement au début, tu vois ? Tu le prends personnellement. hyper personnellement. Tu te dis Putain, c'est pas possible. Est-ce que je suis vraiment comme ils disent ? Est-ce qu'ils me voient vraiment de cette façon ? Est-ce que je dois me sentir comme ça ? Est-ce que c'est vrai que j'arnaque les gens ? Est-ce que c'est vrai que je suis une mauvaise personne ? Est-ce que c'est vrai que ce qui est dit sur moi, etc. ? Et en fait, ça c'est des choses qu'on ne voit pas. Mais pour un projet en fait aussi conséquent, que Cancun par exemple, là on va arriver sur deux ans de travail, deux ans de travail, deux ans en fait de mise en place, deux ans de... Tu sais, je n'ai pas envie de vous raconter la success story, je veux dire, vous raconter la success story, c'est mentir en quelque sorte, parce que oui, c'est une success story bien sûr, mais c'est tout un travail énormissime. qui a demandé énormément d'énergie, qui a été extrêmement demandant, qui a été demandant pour le lancement, qui a été demandant pour... qui est demandant pour la mise en place, qui est demandant pour rechercher les hôtels, qui est demandant pour faire les devis, les machins, les trucs. C'est hyper demandant, mais on ne s'imagine pas à quel point c'est demandant. Quand j'ai choisi les formateurs aussi, c'est extrêmement demandant parce que j'ai la chance et l'immense, énormissime chance de pouvoir être accompagnée par des gens d'une qualité extraordinaire. Mais il y a des gens que je n'ai pas choisis, il y a des gens que je n'ai pas pu choisir, je ne peux pas mettre tout le monde sur le devant de la scène. Et là aussi, c'est une déchirure en fait, ce n'est pas anodin, on ne le fait pas de gaieté de cœur, on ne le fait pas de ne pas choisir quelqu'un alors qu'on avait eu un entretien téléphonique avec la personne ou qu'on avait eu des affinités. Ça me déchire le cœur en fait, il ne faut pas croire que c'est quelque chose comme ça que je balaye. que je balaie comme ça sans rien dire en fait c'est faux c'est totalement faux et toute l'organisation que je fais en équipe bien sûr mais moi sur place organisé sur place je suis toute seule et et en fait c'est pas de tout repos en fait quand tu dois faire des visios avec l'hôtel quand tu dois te déplacer à l'hôtel quand tu dois faire des ajustements quand tu dois faire tu voyais ce que je veux dire tout ça c'est pas des trucs alors Quand les gens me tirent dessus et me disent Ouais, mais là, mais là, mais… Putain, mais je bosse, putain de merde. Je bosse, putain. C'est un truc de fou. À quel point je bosse ? À quel point, en fait, je me démène ? Donc, quand je reçois des trucs comme ça, des putains de posts sur les réseaux sociaux parce qu'un tel, il s'est levé un matin, il lui a manqué une couille, je me dis Merde, en fait. Putain, mais les gens ne se mettent pas à la place de la personne qui bosse. On se dit Ouais, la meuf, elle habite à Cancun, elle est tranquille, il n'y a pas de problème, il n'y a aucun souci pour elle, elle va à la plage le week-end, ta-ta-ta. Mais merde, ta gueule en fait. Ferme ta putain de gueule. Parce que tu n'en sais rien en fait. Tu ne sais rien en fait de moi. Tu ne sais rien du tout. Nous, on a monté un séminaire qui est passé extrêmement inaperçu il y a trois ans. Et on était 15. On était 15. on a et c'était la plupart c'était mes clientes on a on s'est battu pour le vendre ça intéressait personne personne rien voyez ce que je veux dire et ça a été extraordinaire évidemment même à 15 mais c'est pas c'est pas le cancun d'aujourd'hui mais pour passer par le cancun d'aujourd'hui il faut avoir fait le séminaire à 15 il faut avoir calibrer un truc qui a pas marché voyez ce que je veux dire il faut avoir fait des trucs qui sont qui sont passés inaperçus moi j'ai fait plein de trucs qui sont passés inaperçus j'ai développé des trucs qui sont passés totalement inaperçus et quand et quand tu sais quand tu quand tu vois les commentaires sur les réseaux sociaux ça me donne envie de dégueuler en fait mais de dégueuler total il ya eu il ya eu là la semaine dernière ou cette semaine Bob Sinclair en fait qui a montré une photo comme quoi il avait changé d'apparence ou quoi alors si c'est vrai si c'est faux j'en ai rien à foutre et si c'est son choix tant mieux mais pourquoi en fait aller mettre six millions de commentaires pour se foutre de la gueule du gars parce qu'il a choisi de faire tel ou tel truc à un moment donné en fait en quoi en quoi ça peut aider en quoi ça peut t'aider en quoi tu peux te sentir puissant en fait d'avoir marqué ouais c'est trop laid ouais c'est trop de la merde Ouais, c'est moche. Mais à quoi en fait ? Pourquoi je vous dis ça ? Parce que j'ai fait un réel sur mes réseaux, sur Insta, et je l'ai d'ailleurs, et je le dis totalement, je me suis inspirée parce que c'est quelqu'un qui l'avait posté puis je l'ai reposté. Ok ? Et où en fait c'est un guépard qui se fait manger par un crocodile et d'un coup tu vois un autre plan où c'est un jaguar. qui remonte avec un crocodile dans les dents. D'accord ? Et j'ai trouvé l'image extrêmement forte, extrêmement belle, parce que tu peux un jour te faire bouffer par un crocodile, et le lendemain, en fait, remonter plus puissant, plus fort, plus gros, plus impressionnant, et bouffer le crocodile. Vous voyez ce que je veux dire ? En fait, la morale de l'histoire, c'était ça. D'accord ? J'ai effacé... J'ai effacé, je pense, une vingtaine de commentaires de gens qui disent Oui, mais c'est pas le même animal ! Oui, mais c'était un guépard, puis c'est devenu un jaguar ! Oui mais c'est pas possible que le jaguar il bouffe le crocodile. Mais ta gueule en fait. Ferme ta gueule en fait. Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Qu'est-ce que t'en as à foutre ? Tu peux pas tout simplement en fait te le dire dans ta tête parce que t'es à moitié débile en fait et que t'as pas compris la morale de l'histoire ? Donc tu t'es dit, moi je suis hyper cartésien, donc il faut que moi, mon avis, mon opinion soit entendue. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais qu'est-ce qu'on sent de ton avis ? De ce que tu penses ? De ce que tu marques sous un poste ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Mais c'est un truc de fou aujourd'hui, ce que les gens font parce qu'ils pensent. que leur avis a de l'importance. C'est un truc de fou. Moi, ça me fume totalement. Moi, je me dis, c'est pas possible. À un moment donné, tu vas te rendre compte que t'es con. Tu vas te rendre compte que t'es débile et qu'en fait, de ton avis, on en a rien à foutre. Mais non ! J'en ai effacé 20 comme ça ! 20 ! Oh mais oui, mais moi, je dois le dire ! Vous voyez ce que je veux dire ? Et ça, c'est partout pareil, en fait. Vous voyez la transformation de Bob Sinclair, vous voyez le cul de Jennifer Lopez, vous voyez que... Ariana Grande, elle a maigri, vous voyez que... Et tout le monde est obligé de donner son avis, son petit commentaire. Et c'est pareil dans la coiffure. C'est pareil dans la coiffure, c'est un truc de dingue. Où les gens, en fait, se disent, vraiment, Ah ben moi, j'ai besoin de donner mon avis, tout le monde doit le savoir ! Ouais, mais avant de donner ton avis, assure-toi d'être parfait, d'accord ? Assure-toi de faire les trucs al dente. Assure-toi d'être au... top parce que si c'est pas le cas si c'est pas le cas ça abstient toi s'il te plaît abstient toi parce que tu sais même pas en fait ce qu'il ya derrière la personne tu sais quand vous faites des commentaires comme ça que vous traitez des artistes et tout vous dites ouais de toute façon elle lira pas les commentaires puis de toute façon je la connais pas vous imaginez même pas en fait la douleur que c'est de lire des commentaires moi je l'ai vécu et je le dis lui il pourra bien aller se faire enculer par contre Mais vraiment, et je m'en fous, c'est mon podcast. Aujourd'hui, en fait, je n'oublierai jamais ce qu'il a fait. Jamais, jamais, jamais. Ça fait deux ans, deux ans que je me suis fait afficher sur un groupe de coiffeurs, en fait, et où on s'est bien foutu de ma gueule, en fait, en me traitant de tout ce qu'on veut, arnaque, machin. Et il a, sur un chéri, il a marqué des commentaires, et il a remarqué des commentaires, et il a... attisé le monde. Et il a marqué ce qu'il voulait. Et ça a été des menaces, ici et là. Épouvantable. Épouvantable. Et j'en ai gardé une cicatrice, mais alors, énormissime. Énorme. Je m'en remettrai pas, je crois. Je m'en remettrai pas, pas parce que ça m'a blessée énormément, mais parce qu'aujourd'hui, en fait, ça m'a donné encore plus de force, plus de puissance, plus de rage, en fait, pour aller encore plus loin, mais réellement. Et je ne sais plus pourquoi je disais ça d'ailleurs. Du coup, ça m'a coupé. Mais tout ça pour dire que ça, je ne l'oublierai pas. Et ça, je n'oublierai pas. Et quand on s'imagine en fait que c'est rien, le cyberharcèlement, les cyberattaques, etc. Quand on s'imagine que c'est rien, quand on s'imagine que ça ne fait pas de peine, que ça ne blesse pas, que ça ne touche pas, que tu as besoin toi de donner ton avis en fait. Parce que toi, sur le moment, ça va t'avoir soulagé, mais que tu vas avoir créé un tsunami derrière, un truc épouvantable, énorme, une cicatrice, une plaie ouverte, un cratère de volcan chez quelqu'un d'autre. Tout ça parce que tu as voulu aller donner ton avis. Et quand tu reçois 600 commentaires comme ça, de haine, énorme, épouvantable, et qu'en fait, tu ne peux rien faire. Et c'est ce qui se passe pour les vedettes. C'est ce qui se passe. Quand un tel divorce est mis dans les journaux, c'est mis partout, c'est mis dans tout. Comment tu veux que les gens se sentent ? Comment tu crois que les artistes se sentent ? Mal. Mal. Mal pour Jocelyne qui a voulu donner son opinion à chose. Qui a voulu dire Ah, elle a des grosses fesses Mais ta gueule en fait. Ta gueule. Parce qu'en fait, tu as tout autant de cellulite, tout autant de cul, tout autant de choses. Tu vois ce que je veux dire ? Le jour où tu seras parfait, le jour où tu seras parfaite, tu pourras te permettre de dire des choses. jusque là en fait si c'est pas le cas ta gueule voilà je suis désolé je suis désolé c'est pas la tournure que je voulais que ça prenne mais honnêtement je auteurs à force on finit par s'en foutre un je vous dis on finit par s'en foutre on finit par voilà mais on se dit putain mais les gens s'imaginent pas à quel point c'est du taf. Tu ne t'imagines pas à quel point ça demande de l'énergie, à quel point tu n'as pas besoin de ça, à quel point tu peux vivre un succès immense et en même temps, une peine énorme, énorme. On ne le sait pas en fait. On ne le sait pas. Ça pour moi, c'est quelque chose, ça ne passe plus. Ça ne passe plus. Du tout. Du tout, du tout, du tout. Donc oui. Cancun ça a été un succès énorme mais c'est des années, des dizaines d'années de travail. Ça a été des projets qui n'ont pas fonctionné. Ça a été des choses en fait qui sont passées inaperçues. Ça a été des rencontres et des échecs. Ça a été des heures et des heures et des heures à ne pas dormir, à se demander comment on allait organiser et à se redemander encore comment on va organiser pour que ce soit au top. C'est de la pression, c'est du... C'est énormément de pression parce que tu veux satisfaire les gens, parce que tu veux faire plaisir. Ce n'est pas juste on met 4 formateurs comme ça ou 5 formateurs ou 6 formateurs et faites le job. C'est beaucoup plus que ça, beaucoup, beaucoup plus que ça. C'est du travail, c'est énormément de travail. C'est énormément de nuit blanche, c'est énormément de travail derrière mon ordinateur. C'est énormément de stress, c'est énormément d'investissement financier, c'est énorme. énorme, énorme. Donc les gens qui se disent, ouais, mais, mais, mais, mais en fait, la plupart de ceux-là ne savent rien, ne savent rien, rien du tout, rien. Et tant mieux que vous ne sachiez rien, tant mieux que ça vous inspire, tant mieux, tant mieux, tant mieux, tant mieux, tant mieux. Une masterclass, quand je fais une masterclass où j'ai 90 personnes devant moi, C'est deux mois de travail en amont, deux mois de stress, deux mois de préparation, deux mois de technique, deux mois de tout pour pouvoir le mettre en place. Quand j'ouvre mes programmes, quand je développe et que je prends un entrepreneur avec moi, c'est du travail, c'est du temps, c'est de l'énergie, c'est de la passion. Vous voyez ce que je veux dire ? Comment tu peux te permettre de dénigrer quelqu'un si tu ne sais rien, si tu n'es pas dans les backstage ? Comment tu peux le faire ? Comment tu peux le faire ? Comment tu peux dire, est-ce que moi je me permets de dénigrer le travail de quelqu'un d'autre ? J'en ai rien à foutre. Totalement rien à foutre. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, il faut prendre la mesure de ça, en fait. Et moi j'ai lu une phrase, putain j'ai essayé de trouver cette phrase, mais je n'arrive plus à la retrouver, merde. Mais une phrase que je trouve hyper impactante qui dit que... J'ai admiré des gens qui sont devenus juste des gens aujourd'hui. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est que moi honnêtement, j'ai beaucoup d'admiration pour les parcours waouh. Et je ne me fie pas à ce que je vois, je me fie à ce que je sens réellement. Parce que je sais que la nature humaine, il n'y a personne qui est parfait là. Personne. personne personne personne personne personne n'est parfait personne donc tu peux avoir fait des erreurs tu peux avoir fait des choses un peu bof tu peux avoir eu des comportements un peu bof et des super comportement tu peux avoir fait des choses en public un peu bof et tu peux avoir fait des choses en privé waouh que personne ne sait tu peux être un super homme d'affaires et dans le privé donner de l'argent à des associations et compagnie. Tu vois ce que je veux dire ? En fait, personne n'est là pour juger quoi que ce soit. Et donc moi, les parcours que j'admire vraiment, c'est les parcours de réussite avec des échecs, avec des difficultés, avec du lynchage, avec tout ça. Vous voyez ce que je veux dire ? Ça m'inspire énormément. Et je ne suis pas groupie du tout, mais je ne supporte pas en fait. qu'on dénigre quelqu'un qui a été au sommet, et qui est au sommet, et qui est plus élevé que ce que la personne qui est en train de dénigrer est capable de faire. Ça, ça m'insupporte. Je ne supporte pas. Donc, c'est vraiment, en fait, de se dire... Si tu admires quelqu'un, en fait, tu l'admires dans sa globalité. Ce n'est pas un héros un jour et un zéro le lendemain. Tu l'admires dans son intégralité, dans sa globalité, en te disant... ouais on peut faire des erreurs on a le droit de faire des erreurs mais on a le droit aussi de remonter on a le droit de voilà et en fait quand je vois des gens dénigrer d'autres pour se faire monter, pour se faire mousser, pour montrer qu'ils valent la peine, puis moi, j'ai été le précurseur, mais en fait, qu'est-ce qu'on s'en fout ? Qu'est-ce qu'on s'en fout de ta petite crise d'ego ? Qu'est-ce qu'on s'en fout ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Occupe-toi de tes oignons, tu vois ce que je veux dire ? Fais ton business ! Fais les choses pour toi. Voilà, c'est tout. Je veux dire, à un moment donné. Donc voilà, c'est vraiment ça que je voulais vous dire, parce que je voulais parler, sans mettre le doigt particulièrement sur quelqu'un en particulier, parce que j'en ai absolument rien à foutre. Honnêtement, je me fais poser un masque sur le visage. J'ai regardé ça, j'ai regardé du coin de l'œil, je me suis dit, voilà, on s'en fout. Moi, ce que je veux, en fait, c'est développer les entreprises. C'est faire en sorte que les coiffeurs soient heureux, soient fiers, soient... se sentent grandis de leurs expériences, se sentent à l'aise de s'identifier à des gens qui ont eu des victoires et des échecs, de se sentir à l'aise d'avoir des gens qui sont proches d'eux, de se sentir à l'aise d'avoir quelqu'un qui comprend leur réalité. Et puis, se sentir à l'aise d'exister en tant que coiffeur. Et de ne pas se faire juger constamment. de se faire traiter d'abruti constamment et de se dire qu'en fait, la coiffure, ça a une vraie valeur. Point final. Point final. Donc, là-dessus, je vous remercie énormément, énormément, énormément, parce que malgré tout, Cancun, la Lyon, tout ce qui se passe, c'est grâce à vous. Voilà, c'est grâce à vous. J'ai la chance, l'énorme chance. d'être énormément suivie dans ce que je fais, de pouvoir être accompagnée par des gens d'une valeur extraordinaire, d'être reconnue pour le travail que je fais, de me sentir à l'aise de le faire chaque jour, de vivre dans un endroit extraordinaire, même si je ne vois pas la plage souvent, je peux vous le dire. Je passe beaucoup plus de temps à travailler qu'à me griller les orteils. Je vous assure que c'est la vérité, parce que malgré tout, c'est quand même la vérité. Voilà, que la plupart des choses que je fais ne sont pas des choses qui me viennent comme ça du jour au lendemain. Ça demande un travail énorme, énormissime. J'ai sûrement des talents, mais le plus gros, en fait, vraiment, c'est d'avoir une... C'est vraiment, en fait, d'avoir le... le talent de la persévérance. Donc, je ne lâcherai jamais ça. Je ne lâcherai jamais. J'aurai beau, en fait, me faire tirer dessus, je continuerai à ramper. Donc, continuez, ce n'est pas grave. Il n'y a pas de souci. Il n'y a pas de souci. Là-dessus, je vous remercie. Je vous remercie énormément, énormément, énormément. Vous m'avez manqué pendant ces deux semaines où je n'ai pas tourné, là, où je n'ai pas fait de podcast et tout. Là, il est enregistré, il est carré. La seule chose que j'ai à vous dire, c'est que si jamais... Vous devez juger quelqu'un. Réfléchissez bien à ce que vous faites, à ce que vous dites, à ce que vous avancez. On s'en fout que quelqu'un a changé d'apparence, on s'en fout que quelqu'un a grossi, on s'en fout que quelqu'un fait ci ou fait ça, on s'en fout. D'accord ? Ce n'est pas de nos affaires, ce n'est pas de nos oignons. Ce n'est pas la peine d'attaquer quelqu'un comme ça gratuitement. Ça n'a pas de sens. Ça n'a aucun sens. Admirez le parcours, admirez la réussite, admirez la défaite, admirez les montagnes, admirez tout ça, mais ne vous laissez pas envahir par le jugement. C'est non, d'accord ? C'est non. On ne juge pas les gens. On ne juge pas les gens. On n'essaye pas de se faire justice soi-même. On n'essaye pas en fait de dénigrer quelqu'un pour se faire mousser. On n'essaye pas de dévaloriser quelqu'un pour lui prendre sa place. On n'essaye pas, je veux dire, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien. Si tu veux, si tu as un projet et que tu admires quelqu'un, que tu as un projet et que tu as envie de faire quelque chose, fais-le et remercie avec de la gratitude. J'ai énormément de gratitude d'être à la place où je suis aujourd'hui. immensément, énormément. Je ne remercierai jamais assez la vie de m'avoir propulsée là et... ça n'a pas été sans peine Mais je l'aime cette peine, je la kiffe. Je la kiffe parce que c'est moi, c'est toute mon identité, mon authenticité, toute la personne que je suis. Je kiffe les douleurs, je kiffe la difficulté, je kiffe le chemin qui m'a forgé, qui m'a amené une maturité, qui m'a donné, qui m'a apporté la paix et qui m'a permis d'être la personne que je suis. aujourd'hui avec tout ce que je sais. Si tu m'aimes, tant mieux, mais si tu ne m'aimes pas, je m'en fous. Ce n'est pas grave. Ça ne changera pas ma vision, ça ne changera pas ma mission, ça ne changera pas mon cursus, ça ne me fera pas dévier. Donc tu t'égosies pour rien. En fait, tu t'égosies pour rien. Donc passe ton chemin. continue ta vie, fais ta life, tu vois ce que je veux dire ? Et fous-moi la paix, voilà, fous-moi la paix. Parce qu'en fait, c'est blessant, ça fait mal. Se faire attaquer, comme je vous ai dit sur les réseaux, avec 600 commentaires, j'avais envie de m'enterrer dans un trou, j'avais envie de quitter cette terre, pour un moment, pas pour toujours, mais pour un moment. J'aurais voulu être une souris et rentrer dans un trou de souris. Mais ça m'a rendue plus forte. Ça m'a donné l'impulsion d'être la personne que je suis aujourd'hui. Mais quand vous faites des trucs, réfléchissez à ce que vous faites comme mal, comme peine, comme douleur. Ça ne devrait pas être permis en fait. Ça ne devrait pas l'être. Voilà. Donc avant de juger quelqu'un, avant de juger des actions, avant de... d'être virulent sur les réseaux sociaux, avant de marquer des commentaires dégueulasses. Réfléchissez en fait si votre opinion, on en a quelque chose à foutre, si ça va changer la face du monde, ou si ça va faire du mal et de la peine. Voilà. Parce que même si tu détiens la vérité, en fait, on s'en fout. On s'en fout. Parce que ta vérité, c'est peut-être pas la vérité de... X ou la vérité de Y. Donc voilà. Fuck. Merci de m'avoir suivi et on se retrouve la semaine prochaine. Promis, la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté. Ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode. Toujours présenté par Julie Véron.

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