undefined cover
undefined cover
Les erreurs coutent moins cher que l'abandon cover
Les erreurs coutent moins cher que l'abandon cover
Ne me cassez pas le peigne

Les erreurs coutent moins cher que l'abandon

Les erreurs coutent moins cher que l'abandon

37min |15/05/2025|

133

Play
undefined cover
undefined cover
Les erreurs coutent moins cher que l'abandon cover
Les erreurs coutent moins cher que l'abandon cover
Ne me cassez pas le peigne

Les erreurs coutent moins cher que l'abandon

Les erreurs coutent moins cher que l'abandon

37min |15/05/2025|

133

Play

Description

Résumé punchy de l’épisode de podcast “Ne me cassez pas le peigne” :


🔥 Dans cet épisode sans filtre, Julie te balance une vérité brutale mais nécessaire : l'été, c’est pas fait pour s’éteindre, c’est fait pour se propulser. Elle partage ses propres erreurs (et leurs coûts XXL 💸), sa vision de l’entrepreneuriat (spoiler : c’est pas pour les fragiles), et son admiration pour la mentalité de Michael Jordan 🏀 — préparation mentale, rigueur, excellence.


💥 Elle te rappelle que si tu veux devenir une légende dans ton domaine, tu dois te comporter comme telle : t'entraîner, te relever, anticiper, te renouveler en permanence, et fanatiser ta clientèle. Parce que non, t’es pas juste une coiffeuse. Tu es une femme de scène. Une créatrice de carrière. Une bosseuse qui vise l’unique, pas le banal.


🎯 Julie t'invite à réfléchir à ton été autrement : bootcamp, stratégie, rentrée millimétrée… car c’est maintenant que tu prépares tes victoires de demain.


👉 À écouter si tu veux un électrochoc, pas une berceuse.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de toiture, présenté par Julie Véron. Hello, ça va bien ? Est-ce que vous êtes en forme ? Eh merde, je ne l'entends pas. Je n'ai jamais laissé le téléphone avec les stories allumées, du coup ça a fait de la musique. Je vous prie de m'excuser si vous ne l'avez pas entendu. Tant mieux. J'espère que vous allez bien, que vous êtes en forme et que vous avez passé... une belle semaine vous savez que moi j'enregistre le dimanche donc je vais passer la semaine avant vous que avant que vous ne m'écoutiez et donc et donc et donc et donc et donc on est dimanche il fait pas super temps chez moi Donc du coup je vais passer ma journée je pense à écrire, écrire, écrire et écrire. Je vais me mettre sur mon canapé une fois que j'aurai fini d'enregistrer le podcast. Je vais me mettre sur mon canapé avec un petit fond de musique et je vais écrire. Parce qu'en fait ça c'est mon plus grand... Je pense que c'est la plus grande chose que je fais. pour développer mon entreprise, c'est que je dépose énormément sur papier. que là en fait j'ai un projet pour vous pour cet été parce que je sais comment ça fonctionne une coiffeuse parce que j'en suis une d'accord donc je sais comment ça marche on a trimé toute l'année on n'en peut plus on a eu on a passé les fêtes on a passé l'année on a passé le froid on a passé l'hiver on a passé tout ça Et l'été, on se comporte. C'est comme une petite crevette de piscine, comme j'appelle. Et qu'est-ce qui arrive du coup ? On relâche tout. On relâche tout. Tout, tout, tout. On prend des vacances, bien évidemment. Mais... Entre les vacances, on relâche tout. On ne prépare pas sa rentrée. On ne fait rien. On reste là à attendre que le mois de septembre pointe le bout de son nez. On fait des apéros, on fait des trucs, on finit plus tôt, etc. Je ne vous le reproche pas. Du tout. Mais pour être quelqu'un qui vit dans l'été permanent, c'est-à-dire qu'en fait, ici où j'habite, c'est tout le temps l'été, donc la période est propice toujours au… Je vais monter le son. Est propice toujours à la stratégie. En fait, quand on est entrepreneur… Même si on a des équipes, même si on a du personnel et tout, les stratégies doivent être réfléchies à l'avance. Et donc moi, c'est ce que je fais tout le temps. C'est ce que je fais tout le temps. Et là, par exemple, je suis en train déjà de préparer. Là, je vais préparer. Je vais tout préparer ça. On est au mois de mai. Là, je vais préparer mon été. Je vais tout mettre en place. pour que vous ayez du contenu cet été. J'ai envie de proposer un bootcamp, un summer Lyon d'été, qui va vous permettre, en fait, qui est en dehors de tout le contenu Lyon habituel, qui ne va pas du tout être construit de la même manière, et qui va permettre d'avoir de la liberté et en même temps de ne pas oublier son entreprise, de créer quelque chose qui va développer les entreprises. Au mois de septembre, vous allez être des génies. total de votre entreprise et vous allez avoir des clés pour préparer votre année. Voilà, là vous vous dites, mais non, mais là, mais oui, mais... En fait, c'est hyper important, c'est très très très très très important. On doit absolument... clairement préparer son année. On doit le faire tout le temps. On ne peut pas se permettre, et des fois, c'est ça qui me tue, on ne peut pas se permettre de clairement y aller comme ça, quoi. Freestyle. Tu vois, tu vas comme ça, on verra bien ce qui se passera. Ça, c'est le truc qui te fout le plus de stress. Et l'entrepreneuriat, c'est déjà du stress. en bouteille, d'accord ? C'est du stress en bouteille, en veux-tu, en voilà. On ne sait pas où on va. C'est très incertain. Et je vais vous dire un truc, hier soir, hier j'étais en train de penser à un truc, parce que j'ai fait une erreur hier, enfin je me suis rendue compte d'une erreur que j'avais faite, hier. Et du coup, cette erreur va me coûter beaucoup d'argent. Quand je vous dis beaucoup, c'est une erreur d'appréciation. Donc du coup, ça va me coûter cher. Du coup, là qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je m'enterre dans un trou pour me dire « Mais Julie Méron, t'es trop qu'une conne ! Mais t'es vraiment conne ! T'es vraiment bête ! T'es vraiment imbécile ! » Nanana, je vous avoue que je l'ai fait. Je me suis foutue des gifles. Je me suis flagellée. Je me suis regardée, je me suis dit Non mais franchement, sans déconner, t'es vraiment une oufone. Donc ça c'était la première étape qui n'a pas duré très longtemps, malgré que quand même je l'ai peu en travers ce matin, mais ça fait rien, bref. Et une deuxième façon de voir les choses, en fait, c'est de se dire, bon ben d'accord, j'ai fait une erreur, j'ai fait cette erreur, ok, très bien. Très bien, super. Voilà, c'est comment ça va. On peut faire des erreurs, on peut faire une erreur parce qu'on a engouché la mauvaise personne, on peut faire une erreur parce qu'on a fait une commande de produits, ça n'allait pas, on fait une erreur parce que le prévisionnel qu'on avait fait ne correspond pas à ce qu'on a. On peut faire des erreurs tout le temps. Les erreurs, ça arrive à tout le monde. Il n'y a pas quelqu'un qui va me dire « Oh, mais moi, de toute façon, j'ai eu mes riches, je n'avais rien arrivé, tout est bon, tu as fait un… » tu as cru à un truc, tu étais hyper emballée par un projet et tout, mais en fait, c'est une vraie dobasse. Et du coup, ça chie total. Et là, tu te dis, en fait, je suis trop une merde, j'ai perdu de l'argent et tout, mais moi, j'en ai perdu des centaines de milliers d'euros, d'argent, d'investissements soireux. Je vous le dis, ce n'est pas quelque chose... c'est pas quelque chose pour lequel j'ai honte de le dire j'ai fait des erreurs d'appréciation, des erreurs de calcul des erreurs de des erreurs d'appréciation voilà tu sais tu te dis ouais je vais monter ça, ça va marcher en fait ça marche pas ou alors tu le fais pas comme il faut et donc du coup tu perds de l'argent Tu fais des investissements ou tu perds. J'ai pris des coachings où j'ai perdu de l'argent. J'ai pris un coaching, moi je m'en souviens. Bon, je n'ai pas tout perdu, mais j'ai investi 75 000 euros. Là, vous vous dites non, si. J'ai investi 75 000 euros dans un coaching. Parce qu'en fait, le coaching, tu ne le prends pas pour la valeur de ce qu'il coûte, mais pour la valeur de ce qu'il peut te ramener. Donc, j'ai gagné de l'argent avec ce coaching, ce n'est pas ça. mais ça me ressemble tellement pas c'était tellement pas aligné avec moi la meuf elle était tellement pas du tout aligné avec moi du coup ça m'a j'ai perdu mon temps j'en ai pris un autre par derrière c'est pareil j'ai perdu mon temps donc tout ça en fait c'est des erreurs des choix des mauvais choix des choses qu'on fait tous Mais en fait, la façon de faire, c'est pas... Surtout l'entreprise, en fait. C'est pas de se dire, oh non, merde, oh non. Non, non, non, non. C'est de se dire, bon, OK, comment je vais pouvoir développer mon entreprise pour que cette erreur, en fait, elle soit comblée, on n'en parle plus. C'est ça, en fait. C'est pas de se dire, combien j'ai perdu, mais c'est de se dire, bon... du coup j'ai un trou de x il va falloir que je le récupère il va falloir que je bosse il va falloir que je fasse des stratégies il va falloir que je mette des choses en place pour que ça là ça soit derrière moi c'est pareil je veux dire tu reçois t'as fait la fiesta l'année dernière t'étais contente t'as fait des revenus tu t'es pris une prime tu t'es pris des dividendes des compagnies mon erreur n'est pas là je vous assure parce que ça c'était avant mais moi je te le dis Tu t'es dit, je vais me prendre X de dividendes et tout, machin, ci, ça, par rapport au bénéfice de mon entreprise, j'ai bien bossé, machin, truc. En fait, tu n'as pas prévu l'URSSAF. Eh bien, ouais. Sauf que l'URSSAF, boum, il vient te casser les pattes. Je vais lui dire un truc que mon mari dit. Casser les pattes à rien. Pardon. Et donc, du coup, tu te retrouves que tu dois rembourser l'URSSAF. Tu dois payer. J'en ai eu qui ont payé très cher. Ça fait très très très très cher à cause d'une erreur comme celle-ci. Donc, les erreurs, ça arrive à tout le monde. Tout le monde. J'en ai fait, j'en ferai encore. vous en faites, vous en ferez encore. Le tout, en fait, c'est de ne pas s'écraser, de ne pas se dire, oh mon Dieu, mais c'est la fin du monde, qu'est-ce que je vais faire, comment je vais m'en sortir ? Ça déglingue tous mes plans, ouais, ça déglingue tous mes plans, ça déglingue mes plans, c'est clair, c'est clair, ça déglingue mes plans, ça déglingue tout, ça me fait chier, ça me gave, parce que j'avais des projets de ci ou des projets de là, ça me fout mes plans en l'air. Bon, mais d'accord, ok, ok, d'accord. Ok, d'accord, très bien, très bien. Non, mais ce qu'il va falloir faire, en fait, c'est travailler. Il n'y a pas le choix. Il n'y a pas le choix, il va falloir travailler, il va falloir mettre des choses en place, faire des trucs pour que ça roule. Pour que ça roule. En fait, c'est ça le défaut, le défi de certains d'entre vous. Certains d'entre vous, c'est ça le problème. C'est de s'écraser à la moindre difficulté. C'est de se dire, putain, allez bon, fais chier. Qu'est-ce que je vais faire avec cette nouvelle de merde ? Mais en fait, des nouvelles comme ça, il y en aura d'autres. Si tu commences déjà là, à pleurer, à t'asseoir et à attendre, alors que des erreurs comme celle-ci, il y en aura d'autres, que des difficultés, des défis, des problèmes, il y en aura d'autres, qu'entreprendre en fait, en japonais, ça veut dire merde, difficulté, défi, charge mentale, si tu n'as pas compris ça, c'est dommage, parce que c'est ça qui va arriver en fait. c'est ça qui va arriver c'est comme ça qu'on doit se conditionner en fait moi je suis conditionné comme ça heureusement d'ailleurs putain heureusement d'ailleurs heureusement d'ailleurs parce que sinon en fait si tu crois que la vie est un long fleuve tranquille avec des petits papillons qui courent comme ça qui volent parce qu'un papillon ça ne court pas bien évidemment un petit papillon qui vole et qui fait clopin clopin à copains avec je sais pas qui j'ai cherché mon je n'ai pas trouvé donc du coup on dira qu'un papillon est ami avec un lézard Mais mais ça marche pas quoi tu vois ce que je veux dire le lézard il va bouffer le papillon et c'est réglé quoi tu vois ce que je veux dire ou pas donc là d'ailleurs j'ai vu mon chat se battre avec un iguane ce week-end je me suis dit un chat un petit chat de 4 kg Bien sûr, c'est un iguane, je ne sais pas comment elle s'appelle, un iguane, ça va peser quand même 2 kilos, 2,5 kilos le bordel. Mais elle ne s'est pas démontée, elle. Elle n'en a eu rien à faire, en fait. Elle est arrivée, elle était planquée sous les motos. Désolée, je fais un aparté comme ça. Elle était planquée parce qu'on a trois motos. Elle a été planquée sous les motos. Et là, nous, on voit l'iguanes dans la terrasse avec les ouvriers. On le tire par la queue, il s'échappe. et là il passe par dessous les motos là où il y avait le chat le chat elle se bat elle se bat littéralement avec le truc après elle sort elle avait une queue touffue immense parce que je pense quand même qu'elle a eu peur elle a eu peur mais elle s'est pas démontée Et du coup, tout ça pour vous dire que les défis seront toujours plus gros que vous, plus impressionnants, la peur sera toujours plus grande que vous, toujours, la peur sera toujours plus grande que nous, elle aura toujours plus d'impact, elle aura toujours plus de... plus de haine que nous. Vous voyez ce que je veux dire ? Combien de fois j'ai peur ? Combien de fois je doute ? Combien de fois j'ai mal ? Combien de fois je me dis « Putain, ce n'est pas possible. » En plus, moi, dans mon métier, là, que je fais en ce moment, une fois que tu as terminé de travailler avec quelqu'un, elle n'a pas des racines qui repoussent. Tu vois ce que je veux dire ? Elle a... elle a pris l'enseignement et elle s'en va avec. Alors oui, on peut le recommencer, on peut l'affiner. J'en ai beaucoup avec qui ça s'est affiné, développé, fidélisé et tout. C'est magnifique. Mais dans 50% des cas ou 40% des cas, elles prennent l'enseignement, elles s'en vont avec et on les revoit comme ça sur les réseaux, mais on ne les revoit plus en fait. Et je suis toujours en perpétuel recherche de clients et tout. Donc, c'est un travail quotidien, constant, énorme, immense. Et tu te dis, mais en fait, c'est un recommencement tout le temps. Et c'est stressant, bien sûr. C'est très stressant, évidemment. Tu te dis, non, mais c'est chaud, quoi. C'est chaud. Tu ne peux pas fidéliser comme tu fais une mise en salon. Une cliente... des fois tu te dis, j'ai tellement finalisé que mon agenda il est plein mais en salon c'est ça, en coaching c'est pas ça donc tu dois tout le temps te renouveler tout le temps te développer, en salon aussi parce que tu fais des formations, parce que tu cherches l'innovation parce que tu veux créer quelque chose mais c'est vraiment c'est vraiment de se dire ok, là là il faut que je me renouvelle tout le temps, il faut que je fasse les choses, il faut que j'aille chercher. C'est ça le deal de notre job. Donc, des erreurs, ça fait chier, ça fait mal, ça bousille. mais l'entrepreneuriat c'est ça c'est quelque chose de qui claque et j'ai vu un truc j'ai regardé moi je m'intéresse à des choses que pas forcément que j'aime pas forcément je m'intéresse à des choses que pour lesquelles j'ai pas une admiral fin j'ai pas un goût particulier par exemple j'ai regardé j'ai regardé j'ai regardé le reportage sur Michael Jordan et j'ai pas un goût particulier pour le basket, d'accord ? C'est pas un truc pour lequel je me dis ouais je vais regarder un match de basket toutes les semaines, je vais aller au stade et tout. Putain, j'ai vécu à côté des Etats-Unis. et tout et c'est pas quelque chose je vais toujours à côté des états unis d'ailleurs en une heure et demie je peux être ami à 100 problèmes en avion donc je suis à côté des chars beauté de la floride je suis à une heure et demie d'avion donc c'est genre un toulouse paris quoi je suis vraiment proche et je n'ai pas pour autant d'ailleurs pour vous dire donc la douane américaine ne fait pas son père les lèches ils font peur la mort Je les vois là, il faut inspirer. Déjà, quand on était passés par les États-Unis avec le camion, quand on est partis en camion, tu descends du camion, et là, tu passes dans un... Ils peuvent te refuser d'accès au pays, c'est simple. En fait, il n'y a pas 36 solutions. C'est oui, non, tu vois, donc voilà. Et là, tu arrives, je ne parle pas de pouf anglais, tu vois. Donc voilà, déjà. Et là, tu dois expliquer ce que tu vas faire et tout ça, machin. Et il te regarde avec un air, mais le sourire n'existe pas, tu vois. Mais zéro. Il n'y a pas de « ah, ah, ah » . Voilà. Et là, en plus de ça, il fouille le camion. Donc déjà, voilà. Et là, tu te dis « non, non, non, trop de ouf » . Donc tout ça pour dire que, bon, bref, je pourrais aller voir des matchs de basket. j'ai pas j'ai pas ce truc voyez mais j'ai regardé le documentaire sur michael jordan et franchement à l'intérieur si vous avez l'occasion de le voir ça s'appelle de ce masque dense c'est énorme ici énorme ici alors autant il parle du gars autant il parle de son de sa carrière et tout ça des gens avec qui il a joué etc Il parle aussi de plein de trucs. Mais il parle de business. Mais c'est une pépite. Et en même temps, parce que Jordan, quand même, il faut savoir qu'il est quand même à une fortune qui est estimée à 3,5 milliards de dollars. D'accord ? Donc, c'est quand même pas mal. qu'il a signé avec Nike alors qu'il ne voulait pas signer avec eux. quand il était jeune et au début c'était quand il a signé il était quelqu'un mais il était personne en même temps c'était pas la légende que c'est aujourd'hui que il s'est fait faire par Nike des chaussures pour lui et pas on a mis on a mis un truc sur un truc pour machin voir si ça marche il a exigé que ce soit des chaussures pour lui, parce qu'il fait quand même 2 mètres le bordel, donc à mon avis, il doit faire du 42, 50, à mon avis. Donc, voilà. Comme Stan Smith ou d'autres. Et pour Adidas, Stan Smith. Et donc, du coup, au début, en fait, Nike lui a proposé un deal. C'est on va faire des chaussures et on va Merci. te donner un montant pour pouvoir exploiter ton nom. Je ne sais plus quel était le montant, je vous le dis très sincèrement. Je ne sais plus quel était le montant, c'était un million, mais c'était... Et en fait, sa maman, parce que ses parents étaient très présents pour sa réussite, et sa maman, elle a dit en fait, quand elle a pris le téléphone, elle a discuté avec le gars qui s'occupait du contrat de Nike, et elle lui dit... En fait, c'est pas comme ça que ça va se passer. Et elle a fait ça alors qu'en fait, c'est le seul, le seul, le seul qui a commencé à faire ça. Elle a dit non, non, c'est pas comme ça que ça va se passer. Ça va se passer autrement. Non seulement vous avez versé un montant à mon fils, pour pouvoir mettre le nom de Jordan, de notre famille, sur les chaussures. Mais en même temps, en fait, pour chaque vente de chaussures qui sera marquée, oui, sera marquée, pardon, Jordan, Air Jordan. Pourquoi Air Jordan ? Parce qu'il y a une monde dans les airs. Air Jordan, pas pour Nike. Donc, vous allez lui reverser un pourcentage sur toutes les ventes de chaussures. Et le gars, il lui dit, non, mais ça ne se passe pas comme ça, madame, blablabla, bref. finalement elle a eu gain de cause parce qu'ils se sont dit de toute manière ça ne sera qu'éphémère cette histoire de godasse donc on peut reverser une part là là c'est devenu la légende qu'on connaît michael jordan c'est devenu la légende qu'on connaît c'est à dire jouer pour les chicago blues devenir meneur de jeu capitaine d'équipe et c est duré jusqu'à jusqu'à à la fin des années 90, donc à peu près 98. Et en fait, avoir gagné, etc., etc., elle devenu une légende et tout. Et au final, en fait, devenir le plus grand vendeur de chaussures de tous les temps, d'accord ? Et avoir encore aujourd'hui des ventes, parce que moi, mes enfants sont fans de Jordan. la fraise la sape d'accord les fringues les chaussures j'ai des paires de jordan partout dans tous les coins et de se dire qu'en fait le gars sur ces chaussures là il touche encore des pourcentages sur et à vie ses enfants et c'est aujourd'hui à le même âge que ma mère il a 63 62 et c'est toujours la légende en fait que c'est que c'est et je vous conseille de voir ce ce documentaire parce qu'en fait il parle pas que de ses réussites, il parle pas que de ce qui a été de bien, il parle pas de... il parle en fait des matchs avec une équipe, le nom m'a échappé, l'équipe de Détroit, qui était en fait... calibré pour le défoncer. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il s'approchait du panier, il fallait le faire tomber, le frapper, etc. Subtitulement, parce qu'évidemment, ce n'est pas autorisé, mais l'empêcher de marquer et compagnie. Donc, il a eu cette... Et chaque année, il affrontait cette équipe et chaque année, il en prenait dans la gueule et tout. Il parle aussi des défis qu'il avait les autres joueurs, il parle des difficultés qu'il a eues. On le sent en fait. Moi, ce ne serait pas honnête de vous dire que l'époque dans laquelle on vit aujourd'hui me satisfait à 100%. Je ne veux pas être une vieille conne à dire que c'était mieux avant. Mais je regrette cette époque où on avait plus de liberté de dire les choses, surtout de parler. de parler comme on pouvait parler, c'est-à-dire à l'époque de mes parents, dans les années 80-90, où tu pouvais dire à quelqu'un qu'il était con, ou tu pouvais dire à quelqu'un qu'il était ci ou ça, et où il n'y avait pas de représailles en quelque sorte, et où tu pouvais jouer la carte de l'honnêteté, aujourd'hui c'est plus vraiment ça. Et là il en parle lui avec une... des complexitudes énormes et une façon de faire qui m'a énormément touchée et d'ailleurs j'en ai fait des moi je ne suis pas quelqu'un de normal je ne regarde pas un film, un truc sans prendre des notes sans prendre des notes, je suis tarée donc ne serait-ce que la manière la manière dont il lasse ses chaussures avant chaque match lui-même en mettant le lacet d'une certaine façon, en faisant le truc d'une certaine façon, en se préparant mentalement d'une certaine façon. C'est ce qui nous manque en coiffure, c'est ce qui nous manque dans la vie de tous les jours. C'est de se sentir en fait, d'entrer dans une puissance et de se dire « Mais en fait, je ne suis pas là pour que coiffer des gens, je suis là pour faire carrière. » Je suis là pour être le meilleur ou la meilleure. Je suis là pour créer quelque chose. Je suis là pour donner mon maximum. Je suis là pour être là, tu sais, mais là pour me démarquer, en fait. Même moi, quand j'en parle, ça me donne des frissons, parce que c'est tellement puissant, en fait, cette façon de faire. Ils ont une heure et demie, ou je ne sais pas combien c'est, un match de basket, une heure. Je pense au foot, mais le foot et au basket, c'est un peu... Moi, je faisais du taekwondo, puis j'ai fait du taekwondo de haut niveau, j'ai fait les championnats de France. Je sais ce que c'est la préparation sportive. Je sais ce que c'est, en fait, de s'entraîner des heures et des heures et des heures et des heures à faire toujours le même mouvement, toujours la même chose, à prendre des coups, à se... défoncé puis pour arriver et avoir juste une heure une heure et demie moi c'était neuf minutes pour convaincre neuf minutes moi c'était un match de taekwondo c'est trois fois trois minutes et d'avoir juste trois minutes multiplié par trois pour convaincre pour être à la hauteur de l'entraînement en fait que tu as fait pendant trois mois six mois un an deux ans six ans Ce match-là, ce truc-là, ce défi-là, en fait, c'est ce qu'on vit tous les jours en tant qu'entrepreneur. Tu n'es pas là pour te dire « je ferai mieux pour toi » . C'est maintenant. On fait des chutes, on fait des erreurs, on a des défis. On perd des matchs. J'ai perdu un championnat de France. et je sais ce que ça fait je sais ce que ça fait tu fais des matchs, tu fais une tripe, d'un coup tu pars t'es moins bien, t'es moins ici, t'es moins là t'as moins bien dormi, tu t'es moins bien alimenté t'es tombé sur quelqu'un qui était plus gros, plus puissant, plus ci, plus là et tu perds tu perds Et j'ai eu la pire place, c'est quatrième. Tu perds. Tu vois ce que je veux dire ? Tu ne montes même pas sur le podium, tu perds. Donc, cette préparation, cette profondeur, ce truc-là, cette chose-là, c'est l'état d'esprit dans lequel on devrait être en tant qu'entrepreneur, en tant que leader. On n'est pas là en fait pour juste faire un job. Si on est là juste pour faire un job, on n'est pas à la bonne place. On n'est pas au bon endroit. Si on s'écrase à chaque difficulté, on n'est pas au bon endroit. Si on n'est pas capable en fait de se dire j'ai perdu mais je vais gagner, on n'est pas au bon endroit. On n'est pas à la bonne place. On n'est pas là où il faut. Parce que tu perdras quoi qu'il arrive. Je ne connais personne en fait qui a toujours gagné. Je ne connais personne. Je ne connais personne qui s'est dit, mais moi de toute façon ma vie elle est faite que de réussite. C'est faux. Ceux qui te le font croire sur les réseaux, ceux avec qui tu te compares sur les réseaux, leur vie n'existe pas. Ils s'assoient de temps en temps pour pleurer, pour se dire putain de merde, j'ai fait une merde. J'en ai fait une moi cette semaine, une belle merde. Où je me suis dit bon sang, mais c'est... Mais non. Julie Veyron, t'es con ou tu le fais exprès ? C'est pas possible. T'es débile ou pas ? Quoi ? Voilà, j'ai pas lu un papier jusqu'au bout. Et j'ai impulsivement, en fait, donné une réponse qui va me coûter cher. Voilà, qui va me coûter cher sa mère. D'accord ? Donc, et quand je vous dis cher sa mère, vous multipliez par 10 ce que vous amenez à la tête. D'accord ? Donc ça va me coûter une blingue. Et je vous assure, c'est ni une question d'impôt, ni une question de signe, ni une question de ça. Rien à voir avec ça. C'est autre chose. Une appréciation de merde. Voilà. C'est pas grave. C'est fait de toute façon. Qu'est-ce que je fais ? Je prends mes affaires, je plie, je dis allez, c'est de la merde. Mais non, tu peux pas faire ça. Tu peux pas le faire. Et des erreurs, j'en ai faites. Énormément. Avant de trouver des perles dans mon entreprise, j'ai trouvé des cailloux, des gros cailloux. J'ai embauché des gens pour qui ça ne marchait pas, j'ai eu des prestataires avec qui ça ne marchait pas, j'ai eu plein de trucs, j'ai perdu de la thune, j'ai voulu monter une boutique en ligne, mais j'y suis allée comme une touriste. Voilà, j'y suis allée comme une touriste. Et ça n'a pas marché, parce que je ne m'étais pas rendue compte de l'ampleur de ce que ça pouvait avoir de posséder une boutique en ligne. C'est immense. C'est un job dans le job que je n'avais pas envie d'assumer. Mais j'ai investi d'abord comme une grosse code. Et après, qu'est-ce qui est arrivé ? Non, non, non, putain, non. Non, non, non. Avoir une boutique en ligne, ça coûte une blinde. Il faut avoir un site propre. Il faut avoir une logistique. Il faut acheter du volume. Ce n'est pas comme ça, là. Je veux dire, ce n'est pas comme ça, là. Ce n'est pas parce que tu as décidé d'avoir l'idée que ça va marcher comme tu as dit. Ce n'est pas comme ça. D'accord ? Mais il n'y a qu'une chose. Une chose, une chose qu'on ne fait pas, une chose qu'on ne fait pas en tant qu'entrepreneur, c'est de rendre les gens fanatiques, de se dire qu'en fait on est unique, de se dire qu'en fait on s'en fout de ce qui gravite autour de nous. moi on m'a dit on m'a dit ouais moi mais si j'ai décidé on m'a dit ça vendredi c'est la belle lydie qui m'a dit ça on m'a dit oui monsieur lydie je t'adore tu m'as fait rire oui mais si j'ai décidé de prendre un appel avec toi c'est parce que c'est toi que je jouerai parce que des gens qui font le même genre que toi il y en a des tonnes c'est vrai les gens des gens aujourd'hui qui font le même genre que moi il y en a des tonnes il y en a des tonnes en fait de gens qui veulent diriger les coiffeurs. Mais c'est bien, tant mieux. Vous savez quoi ? Moi, ça me fait plaisir, justement. Je suis contente. Vous savez pourquoi ? Putain, ça va me foutre l'émotion, je le sers, mais ça y est. Vous savez pourquoi ? Parce que, comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts, quand j'ai commencé, j'étais la seule. J'ai pas prétendu avoir inventé quoi que ce soit. J'ai rien inventé, d'accord ? J'ai juste inventé le système de... accompagner les gens de manière individuelle en visio en 2021 d'accord c'est tout en coiffure sinon en fait le business existait déjà la rue du business faire c'est les comptables ils avaient déjà compris comment il fallait faire un bilan ils n'ont pas eu besoin de julie veron en fait j'ai accompagné en fait c'était une coiffeuse c'est une coiffeuse qui accompagne d'autres coiffeuses c'est une fille qui a galéré une fille qui sait qui sait qui a qui a souvent pris sa tête dans ses mains en se disant putain de merde comment je vais faire et qui a trouvé des solutions en fait dans le comment je vais faire c'est ça ma théorie ma façon de faire après des gens qui est aujourd'hui au père de la même manière que moi je suis très content que ça se fasse vous savez pourquoi parce que c'est dur d'être seul C'est dur d'être seule. Pourquoi c'est dur ? Parce que c'est... Tu sais, quand tu es seule à faire quelque chose, on se pose la question de savoir qu'est-ce que tu fais. On se pose la question, en fait, de savoir quel est le recul, le retour. On se pose la question de se dire est-ce que ce n'est pas une escroquerie ? Est-ce que ce n'est pas faux ? Est-ce que ce n'est pas basé sur du mensonge ? Est-ce que cette fille, elle va vraiment m'aider ? Aujourd'hui, en fait, je ne suis plus seule. Donc comme je suis plus seule, on se dit « Ah, c'est que ça doit marcher en fait. » J'ai moins ce discours de justification de ce que je fais que je pouvais avoir il y a quelques années. Où je me disais « Mais non, ce n'est pas de l'arnaque, c'est vrai, je l'ai mis en place, c'est moi qui l'ai fait, c'est moi qui l'ai mis en place. » On me disait « Oui, mais c'est quoi ton recul ? » C'est vrai, je ne l'avais pas. puisqu'il y a personne qui faisait ça, parce que ça n'avait jamais été vu nulle part. Donc c'est quoi le recul en fait ? Il a fallu que je me batte, il a fallu que j'ai des résultats, il a fallu en fait que j'ouvre ma bouche plus grande que celle des autres, il a fallu que je mette des coups de coude pour pouvoir passer, parce qu'on ne voulait pas me laisser la place. Il a fallu que je montre en fait que j'étais capable. Mais ça a été dur, ça a été dur putain ! Ça a été super dur ! Aujourd'hui, il y a un marché. Pourquoi ? Parce que ça marche. Pourquoi ? Parce qu'on sait qu'aujourd'hui, la coiffure, c'est cool. Parce qu'on sait aujourd'hui ce qu'on veut amener en coiffure. Donc du coup, on se dit, si on sait ce qu'on veut amener, on a besoin de gens qui vont nous y amener. Et c'est là que ma légitimité va prendre compte. C'est là, en fait, que je me dis, s'il y a de la concurrence, c'est parfait. Tant mieux. Faites-le. Parce que quand vous prenez ma place, moi, je prends ma place plus haut. c'est ça qu'il faut se mettre dans la tête. On a le droit d'échouer, mais il faut que la clientèle comprenne qu'on est unique. On est unique, unique en son genre, unique dans sa façon de faire, unique. Et quasiment, prendre un rendez-vous avec vous, c'est la plus grande chance qu'elle n'aura jamais. Vous comprenez ? Regardez un match de Michael Jordan, aujourd'hui c'est plus possible. Regardez un concert de Michael Jackson, aujourd'hui c'est plus possible. C'est des places de concerts qui s'arrachent comme ça. C'est ça fanatiser la clientèle. C'est ça le truc. Aujourd'hui tu ne pourras plus aller voir Michael Jackson, à moins que tu fasses des concerts dans le delà. Mais sinon, tu ne pourras plus. Moi, j'ai eu la chance, je l'ai croisé. Je l'ai croisé dans la rue. Vrai de vrai. Ça a été filmé. C'est ma mère qui a la vidéo. Vous savez, les gros, gros caméscopes de l'époque. J'avais 12 ans. Je l'ai croisé dans la rue. Il inaugurait sa statue au musée Grévin. On était là à ce moment-là. On s'est retournés à Troupement, Michael Jackson. Mon père a pu écouter, il n'était pas présent, mais écouter. Au début des années 90, je pense que c'était 1992, il est venu à Toulouse, au Stadium. Mon père était assis sur le pont, il a écouté le concert de Michael Jackson. Aujourd'hui, c'est des choses qui ne se reproduiront plus. Vous comprenez ? C'est des choses qui ne se reproduiront plus. Offrez à votre clientèle des choses qui ne se reproduiront plus. Permettez à votre clientèle de penser que vous êtes unique, que vous êtes vous. que hormis vous, il n'y a rien d'autre. Vous voyez le truc ? Préparez-vous comme si vous jouiez le match de votre vie. Lassez vos chaussures, aiguisez vos ciseaux, essuyez votre matériel, rentrez dans la peau de quelqu'un qui rentre sur scène. Je ne pensais pas du tout parler de ça, mais pas du tout. Et en fait, ça me touche beaucoup, parce qu'en fait, c'est... pas de ma connerie parce que ma connerie c'était hier mais de mon de cette de cette façon en fait de se considérer on n'est pas n'importe qui on fait pas n'importe quoi on n'est pas juste des coiffeurs on n'est pas juste des gens en fait coupe moi les cheveux fait moins de coupe on n'est pas ça on n'est pas ces gens là on est unique On se prépare chaque fois, à chaque cliente, pour donner le meilleur de nous-mêmes. On se prépare à chaque fois pour donner du résultat. Je le fais de la même manière en coaching. Je me prépare à chaque fois pour apporter quelque chose à quelqu'un, pour avoir du résultat, pour développer, déployer quelque chose. Faites la même chose avec votre clientèle. Là-dessus, je vous souhaite une bonne journée. Je vous dis à bientôt. Bye.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction au podcast et objectifs

    00:00

  • L'importance de la préparation estivale

    00:50

  • Gérer les erreurs et apprendre de ses échecs

    02:56

  • Stratégies pour développer son entreprise

    06:40

  • Inspiration et préparation mentale dans le métier

    13:32

  • Conclusion et appel à l'action

    36:42

Description

Résumé punchy de l’épisode de podcast “Ne me cassez pas le peigne” :


🔥 Dans cet épisode sans filtre, Julie te balance une vérité brutale mais nécessaire : l'été, c’est pas fait pour s’éteindre, c’est fait pour se propulser. Elle partage ses propres erreurs (et leurs coûts XXL 💸), sa vision de l’entrepreneuriat (spoiler : c’est pas pour les fragiles), et son admiration pour la mentalité de Michael Jordan 🏀 — préparation mentale, rigueur, excellence.


💥 Elle te rappelle que si tu veux devenir une légende dans ton domaine, tu dois te comporter comme telle : t'entraîner, te relever, anticiper, te renouveler en permanence, et fanatiser ta clientèle. Parce que non, t’es pas juste une coiffeuse. Tu es une femme de scène. Une créatrice de carrière. Une bosseuse qui vise l’unique, pas le banal.


🎯 Julie t'invite à réfléchir à ton été autrement : bootcamp, stratégie, rentrée millimétrée… car c’est maintenant que tu prépares tes victoires de demain.


👉 À écouter si tu veux un électrochoc, pas une berceuse.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de toiture, présenté par Julie Véron. Hello, ça va bien ? Est-ce que vous êtes en forme ? Eh merde, je ne l'entends pas. Je n'ai jamais laissé le téléphone avec les stories allumées, du coup ça a fait de la musique. Je vous prie de m'excuser si vous ne l'avez pas entendu. Tant mieux. J'espère que vous allez bien, que vous êtes en forme et que vous avez passé... une belle semaine vous savez que moi j'enregistre le dimanche donc je vais passer la semaine avant vous que avant que vous ne m'écoutiez et donc et donc et donc et donc et donc on est dimanche il fait pas super temps chez moi Donc du coup je vais passer ma journée je pense à écrire, écrire, écrire et écrire. Je vais me mettre sur mon canapé une fois que j'aurai fini d'enregistrer le podcast. Je vais me mettre sur mon canapé avec un petit fond de musique et je vais écrire. Parce qu'en fait ça c'est mon plus grand... Je pense que c'est la plus grande chose que je fais. pour développer mon entreprise, c'est que je dépose énormément sur papier. que là en fait j'ai un projet pour vous pour cet été parce que je sais comment ça fonctionne une coiffeuse parce que j'en suis une d'accord donc je sais comment ça marche on a trimé toute l'année on n'en peut plus on a eu on a passé les fêtes on a passé l'année on a passé le froid on a passé l'hiver on a passé tout ça Et l'été, on se comporte. C'est comme une petite crevette de piscine, comme j'appelle. Et qu'est-ce qui arrive du coup ? On relâche tout. On relâche tout. Tout, tout, tout. On prend des vacances, bien évidemment. Mais... Entre les vacances, on relâche tout. On ne prépare pas sa rentrée. On ne fait rien. On reste là à attendre que le mois de septembre pointe le bout de son nez. On fait des apéros, on fait des trucs, on finit plus tôt, etc. Je ne vous le reproche pas. Du tout. Mais pour être quelqu'un qui vit dans l'été permanent, c'est-à-dire qu'en fait, ici où j'habite, c'est tout le temps l'été, donc la période est propice toujours au… Je vais monter le son. Est propice toujours à la stratégie. En fait, quand on est entrepreneur… Même si on a des équipes, même si on a du personnel et tout, les stratégies doivent être réfléchies à l'avance. Et donc moi, c'est ce que je fais tout le temps. C'est ce que je fais tout le temps. Et là, par exemple, je suis en train déjà de préparer. Là, je vais préparer. Je vais tout préparer ça. On est au mois de mai. Là, je vais préparer mon été. Je vais tout mettre en place. pour que vous ayez du contenu cet été. J'ai envie de proposer un bootcamp, un summer Lyon d'été, qui va vous permettre, en fait, qui est en dehors de tout le contenu Lyon habituel, qui ne va pas du tout être construit de la même manière, et qui va permettre d'avoir de la liberté et en même temps de ne pas oublier son entreprise, de créer quelque chose qui va développer les entreprises. Au mois de septembre, vous allez être des génies. total de votre entreprise et vous allez avoir des clés pour préparer votre année. Voilà, là vous vous dites, mais non, mais là, mais oui, mais... En fait, c'est hyper important, c'est très très très très très important. On doit absolument... clairement préparer son année. On doit le faire tout le temps. On ne peut pas se permettre, et des fois, c'est ça qui me tue, on ne peut pas se permettre de clairement y aller comme ça, quoi. Freestyle. Tu vois, tu vas comme ça, on verra bien ce qui se passera. Ça, c'est le truc qui te fout le plus de stress. Et l'entrepreneuriat, c'est déjà du stress. en bouteille, d'accord ? C'est du stress en bouteille, en veux-tu, en voilà. On ne sait pas où on va. C'est très incertain. Et je vais vous dire un truc, hier soir, hier j'étais en train de penser à un truc, parce que j'ai fait une erreur hier, enfin je me suis rendue compte d'une erreur que j'avais faite, hier. Et du coup, cette erreur va me coûter beaucoup d'argent. Quand je vous dis beaucoup, c'est une erreur d'appréciation. Donc du coup, ça va me coûter cher. Du coup, là qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je m'enterre dans un trou pour me dire « Mais Julie Méron, t'es trop qu'une conne ! Mais t'es vraiment conne ! T'es vraiment bête ! T'es vraiment imbécile ! » Nanana, je vous avoue que je l'ai fait. Je me suis foutue des gifles. Je me suis flagellée. Je me suis regardée, je me suis dit Non mais franchement, sans déconner, t'es vraiment une oufone. Donc ça c'était la première étape qui n'a pas duré très longtemps, malgré que quand même je l'ai peu en travers ce matin, mais ça fait rien, bref. Et une deuxième façon de voir les choses, en fait, c'est de se dire, bon ben d'accord, j'ai fait une erreur, j'ai fait cette erreur, ok, très bien. Très bien, super. Voilà, c'est comment ça va. On peut faire des erreurs, on peut faire une erreur parce qu'on a engouché la mauvaise personne, on peut faire une erreur parce qu'on a fait une commande de produits, ça n'allait pas, on fait une erreur parce que le prévisionnel qu'on avait fait ne correspond pas à ce qu'on a. On peut faire des erreurs tout le temps. Les erreurs, ça arrive à tout le monde. Il n'y a pas quelqu'un qui va me dire « Oh, mais moi, de toute façon, j'ai eu mes riches, je n'avais rien arrivé, tout est bon, tu as fait un… » tu as cru à un truc, tu étais hyper emballée par un projet et tout, mais en fait, c'est une vraie dobasse. Et du coup, ça chie total. Et là, tu te dis, en fait, je suis trop une merde, j'ai perdu de l'argent et tout, mais moi, j'en ai perdu des centaines de milliers d'euros, d'argent, d'investissements soireux. Je vous le dis, ce n'est pas quelque chose... c'est pas quelque chose pour lequel j'ai honte de le dire j'ai fait des erreurs d'appréciation, des erreurs de calcul des erreurs de des erreurs d'appréciation voilà tu sais tu te dis ouais je vais monter ça, ça va marcher en fait ça marche pas ou alors tu le fais pas comme il faut et donc du coup tu perds de l'argent Tu fais des investissements ou tu perds. J'ai pris des coachings où j'ai perdu de l'argent. J'ai pris un coaching, moi je m'en souviens. Bon, je n'ai pas tout perdu, mais j'ai investi 75 000 euros. Là, vous vous dites non, si. J'ai investi 75 000 euros dans un coaching. Parce qu'en fait, le coaching, tu ne le prends pas pour la valeur de ce qu'il coûte, mais pour la valeur de ce qu'il peut te ramener. Donc, j'ai gagné de l'argent avec ce coaching, ce n'est pas ça. mais ça me ressemble tellement pas c'était tellement pas aligné avec moi la meuf elle était tellement pas du tout aligné avec moi du coup ça m'a j'ai perdu mon temps j'en ai pris un autre par derrière c'est pareil j'ai perdu mon temps donc tout ça en fait c'est des erreurs des choix des mauvais choix des choses qu'on fait tous Mais en fait, la façon de faire, c'est pas... Surtout l'entreprise, en fait. C'est pas de se dire, oh non, merde, oh non. Non, non, non, non. C'est de se dire, bon, OK, comment je vais pouvoir développer mon entreprise pour que cette erreur, en fait, elle soit comblée, on n'en parle plus. C'est ça, en fait. C'est pas de se dire, combien j'ai perdu, mais c'est de se dire, bon... du coup j'ai un trou de x il va falloir que je le récupère il va falloir que je bosse il va falloir que je fasse des stratégies il va falloir que je mette des choses en place pour que ça là ça soit derrière moi c'est pareil je veux dire tu reçois t'as fait la fiesta l'année dernière t'étais contente t'as fait des revenus tu t'es pris une prime tu t'es pris des dividendes des compagnies mon erreur n'est pas là je vous assure parce que ça c'était avant mais moi je te le dis Tu t'es dit, je vais me prendre X de dividendes et tout, machin, ci, ça, par rapport au bénéfice de mon entreprise, j'ai bien bossé, machin, truc. En fait, tu n'as pas prévu l'URSSAF. Eh bien, ouais. Sauf que l'URSSAF, boum, il vient te casser les pattes. Je vais lui dire un truc que mon mari dit. Casser les pattes à rien. Pardon. Et donc, du coup, tu te retrouves que tu dois rembourser l'URSSAF. Tu dois payer. J'en ai eu qui ont payé très cher. Ça fait très très très très cher à cause d'une erreur comme celle-ci. Donc, les erreurs, ça arrive à tout le monde. Tout le monde. J'en ai fait, j'en ferai encore. vous en faites, vous en ferez encore. Le tout, en fait, c'est de ne pas s'écraser, de ne pas se dire, oh mon Dieu, mais c'est la fin du monde, qu'est-ce que je vais faire, comment je vais m'en sortir ? Ça déglingue tous mes plans, ouais, ça déglingue tous mes plans, ça déglingue mes plans, c'est clair, c'est clair, ça déglingue mes plans, ça déglingue tout, ça me fait chier, ça me gave, parce que j'avais des projets de ci ou des projets de là, ça me fout mes plans en l'air. Bon, mais d'accord, ok, ok, d'accord. Ok, d'accord, très bien, très bien. Non, mais ce qu'il va falloir faire, en fait, c'est travailler. Il n'y a pas le choix. Il n'y a pas le choix, il va falloir travailler, il va falloir mettre des choses en place, faire des trucs pour que ça roule. Pour que ça roule. En fait, c'est ça le défaut, le défi de certains d'entre vous. Certains d'entre vous, c'est ça le problème. C'est de s'écraser à la moindre difficulté. C'est de se dire, putain, allez bon, fais chier. Qu'est-ce que je vais faire avec cette nouvelle de merde ? Mais en fait, des nouvelles comme ça, il y en aura d'autres. Si tu commences déjà là, à pleurer, à t'asseoir et à attendre, alors que des erreurs comme celle-ci, il y en aura d'autres, que des difficultés, des défis, des problèmes, il y en aura d'autres, qu'entreprendre en fait, en japonais, ça veut dire merde, difficulté, défi, charge mentale, si tu n'as pas compris ça, c'est dommage, parce que c'est ça qui va arriver en fait. c'est ça qui va arriver c'est comme ça qu'on doit se conditionner en fait moi je suis conditionné comme ça heureusement d'ailleurs putain heureusement d'ailleurs heureusement d'ailleurs parce que sinon en fait si tu crois que la vie est un long fleuve tranquille avec des petits papillons qui courent comme ça qui volent parce qu'un papillon ça ne court pas bien évidemment un petit papillon qui vole et qui fait clopin clopin à copains avec je sais pas qui j'ai cherché mon je n'ai pas trouvé donc du coup on dira qu'un papillon est ami avec un lézard Mais mais ça marche pas quoi tu vois ce que je veux dire le lézard il va bouffer le papillon et c'est réglé quoi tu vois ce que je veux dire ou pas donc là d'ailleurs j'ai vu mon chat se battre avec un iguane ce week-end je me suis dit un chat un petit chat de 4 kg Bien sûr, c'est un iguane, je ne sais pas comment elle s'appelle, un iguane, ça va peser quand même 2 kilos, 2,5 kilos le bordel. Mais elle ne s'est pas démontée, elle. Elle n'en a eu rien à faire, en fait. Elle est arrivée, elle était planquée sous les motos. Désolée, je fais un aparté comme ça. Elle était planquée parce qu'on a trois motos. Elle a été planquée sous les motos. Et là, nous, on voit l'iguanes dans la terrasse avec les ouvriers. On le tire par la queue, il s'échappe. et là il passe par dessous les motos là où il y avait le chat le chat elle se bat elle se bat littéralement avec le truc après elle sort elle avait une queue touffue immense parce que je pense quand même qu'elle a eu peur elle a eu peur mais elle s'est pas démontée Et du coup, tout ça pour vous dire que les défis seront toujours plus gros que vous, plus impressionnants, la peur sera toujours plus grande que vous, toujours, la peur sera toujours plus grande que nous, elle aura toujours plus d'impact, elle aura toujours plus de... plus de haine que nous. Vous voyez ce que je veux dire ? Combien de fois j'ai peur ? Combien de fois je doute ? Combien de fois j'ai mal ? Combien de fois je me dis « Putain, ce n'est pas possible. » En plus, moi, dans mon métier, là, que je fais en ce moment, une fois que tu as terminé de travailler avec quelqu'un, elle n'a pas des racines qui repoussent. Tu vois ce que je veux dire ? Elle a... elle a pris l'enseignement et elle s'en va avec. Alors oui, on peut le recommencer, on peut l'affiner. J'en ai beaucoup avec qui ça s'est affiné, développé, fidélisé et tout. C'est magnifique. Mais dans 50% des cas ou 40% des cas, elles prennent l'enseignement, elles s'en vont avec et on les revoit comme ça sur les réseaux, mais on ne les revoit plus en fait. Et je suis toujours en perpétuel recherche de clients et tout. Donc, c'est un travail quotidien, constant, énorme, immense. Et tu te dis, mais en fait, c'est un recommencement tout le temps. Et c'est stressant, bien sûr. C'est très stressant, évidemment. Tu te dis, non, mais c'est chaud, quoi. C'est chaud. Tu ne peux pas fidéliser comme tu fais une mise en salon. Une cliente... des fois tu te dis, j'ai tellement finalisé que mon agenda il est plein mais en salon c'est ça, en coaching c'est pas ça donc tu dois tout le temps te renouveler tout le temps te développer, en salon aussi parce que tu fais des formations, parce que tu cherches l'innovation parce que tu veux créer quelque chose mais c'est vraiment c'est vraiment de se dire ok, là là il faut que je me renouvelle tout le temps, il faut que je fasse les choses, il faut que j'aille chercher. C'est ça le deal de notre job. Donc, des erreurs, ça fait chier, ça fait mal, ça bousille. mais l'entrepreneuriat c'est ça c'est quelque chose de qui claque et j'ai vu un truc j'ai regardé moi je m'intéresse à des choses que pas forcément que j'aime pas forcément je m'intéresse à des choses que pour lesquelles j'ai pas une admiral fin j'ai pas un goût particulier par exemple j'ai regardé j'ai regardé j'ai regardé le reportage sur Michael Jordan et j'ai pas un goût particulier pour le basket, d'accord ? C'est pas un truc pour lequel je me dis ouais je vais regarder un match de basket toutes les semaines, je vais aller au stade et tout. Putain, j'ai vécu à côté des Etats-Unis. et tout et c'est pas quelque chose je vais toujours à côté des états unis d'ailleurs en une heure et demie je peux être ami à 100 problèmes en avion donc je suis à côté des chars beauté de la floride je suis à une heure et demie d'avion donc c'est genre un toulouse paris quoi je suis vraiment proche et je n'ai pas pour autant d'ailleurs pour vous dire donc la douane américaine ne fait pas son père les lèches ils font peur la mort Je les vois là, il faut inspirer. Déjà, quand on était passés par les États-Unis avec le camion, quand on est partis en camion, tu descends du camion, et là, tu passes dans un... Ils peuvent te refuser d'accès au pays, c'est simple. En fait, il n'y a pas 36 solutions. C'est oui, non, tu vois, donc voilà. Et là, tu arrives, je ne parle pas de pouf anglais, tu vois. Donc voilà, déjà. Et là, tu dois expliquer ce que tu vas faire et tout ça, machin. Et il te regarde avec un air, mais le sourire n'existe pas, tu vois. Mais zéro. Il n'y a pas de « ah, ah, ah » . Voilà. Et là, en plus de ça, il fouille le camion. Donc déjà, voilà. Et là, tu te dis « non, non, non, trop de ouf » . Donc tout ça pour dire que, bon, bref, je pourrais aller voir des matchs de basket. j'ai pas j'ai pas ce truc voyez mais j'ai regardé le documentaire sur michael jordan et franchement à l'intérieur si vous avez l'occasion de le voir ça s'appelle de ce masque dense c'est énorme ici énorme ici alors autant il parle du gars autant il parle de son de sa carrière et tout ça des gens avec qui il a joué etc Il parle aussi de plein de trucs. Mais il parle de business. Mais c'est une pépite. Et en même temps, parce que Jordan, quand même, il faut savoir qu'il est quand même à une fortune qui est estimée à 3,5 milliards de dollars. D'accord ? Donc, c'est quand même pas mal. qu'il a signé avec Nike alors qu'il ne voulait pas signer avec eux. quand il était jeune et au début c'était quand il a signé il était quelqu'un mais il était personne en même temps c'était pas la légende que c'est aujourd'hui que il s'est fait faire par Nike des chaussures pour lui et pas on a mis on a mis un truc sur un truc pour machin voir si ça marche il a exigé que ce soit des chaussures pour lui, parce qu'il fait quand même 2 mètres le bordel, donc à mon avis, il doit faire du 42, 50, à mon avis. Donc, voilà. Comme Stan Smith ou d'autres. Et pour Adidas, Stan Smith. Et donc, du coup, au début, en fait, Nike lui a proposé un deal. C'est on va faire des chaussures et on va Merci. te donner un montant pour pouvoir exploiter ton nom. Je ne sais plus quel était le montant, je vous le dis très sincèrement. Je ne sais plus quel était le montant, c'était un million, mais c'était... Et en fait, sa maman, parce que ses parents étaient très présents pour sa réussite, et sa maman, elle a dit en fait, quand elle a pris le téléphone, elle a discuté avec le gars qui s'occupait du contrat de Nike, et elle lui dit... En fait, c'est pas comme ça que ça va se passer. Et elle a fait ça alors qu'en fait, c'est le seul, le seul, le seul qui a commencé à faire ça. Elle a dit non, non, c'est pas comme ça que ça va se passer. Ça va se passer autrement. Non seulement vous avez versé un montant à mon fils, pour pouvoir mettre le nom de Jordan, de notre famille, sur les chaussures. Mais en même temps, en fait, pour chaque vente de chaussures qui sera marquée, oui, sera marquée, pardon, Jordan, Air Jordan. Pourquoi Air Jordan ? Parce qu'il y a une monde dans les airs. Air Jordan, pas pour Nike. Donc, vous allez lui reverser un pourcentage sur toutes les ventes de chaussures. Et le gars, il lui dit, non, mais ça ne se passe pas comme ça, madame, blablabla, bref. finalement elle a eu gain de cause parce qu'ils se sont dit de toute manière ça ne sera qu'éphémère cette histoire de godasse donc on peut reverser une part là là c'est devenu la légende qu'on connaît michael jordan c'est devenu la légende qu'on connaît c'est à dire jouer pour les chicago blues devenir meneur de jeu capitaine d'équipe et c est duré jusqu'à jusqu'à à la fin des années 90, donc à peu près 98. Et en fait, avoir gagné, etc., etc., elle devenu une légende et tout. Et au final, en fait, devenir le plus grand vendeur de chaussures de tous les temps, d'accord ? Et avoir encore aujourd'hui des ventes, parce que moi, mes enfants sont fans de Jordan. la fraise la sape d'accord les fringues les chaussures j'ai des paires de jordan partout dans tous les coins et de se dire qu'en fait le gars sur ces chaussures là il touche encore des pourcentages sur et à vie ses enfants et c'est aujourd'hui à le même âge que ma mère il a 63 62 et c'est toujours la légende en fait que c'est que c'est et je vous conseille de voir ce ce documentaire parce qu'en fait il parle pas que de ses réussites, il parle pas que de ce qui a été de bien, il parle pas de... il parle en fait des matchs avec une équipe, le nom m'a échappé, l'équipe de Détroit, qui était en fait... calibré pour le défoncer. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il s'approchait du panier, il fallait le faire tomber, le frapper, etc. Subtitulement, parce qu'évidemment, ce n'est pas autorisé, mais l'empêcher de marquer et compagnie. Donc, il a eu cette... Et chaque année, il affrontait cette équipe et chaque année, il en prenait dans la gueule et tout. Il parle aussi des défis qu'il avait les autres joueurs, il parle des difficultés qu'il a eues. On le sent en fait. Moi, ce ne serait pas honnête de vous dire que l'époque dans laquelle on vit aujourd'hui me satisfait à 100%. Je ne veux pas être une vieille conne à dire que c'était mieux avant. Mais je regrette cette époque où on avait plus de liberté de dire les choses, surtout de parler. de parler comme on pouvait parler, c'est-à-dire à l'époque de mes parents, dans les années 80-90, où tu pouvais dire à quelqu'un qu'il était con, ou tu pouvais dire à quelqu'un qu'il était ci ou ça, et où il n'y avait pas de représailles en quelque sorte, et où tu pouvais jouer la carte de l'honnêteté, aujourd'hui c'est plus vraiment ça. Et là il en parle lui avec une... des complexitudes énormes et une façon de faire qui m'a énormément touchée et d'ailleurs j'en ai fait des moi je ne suis pas quelqu'un de normal je ne regarde pas un film, un truc sans prendre des notes sans prendre des notes, je suis tarée donc ne serait-ce que la manière la manière dont il lasse ses chaussures avant chaque match lui-même en mettant le lacet d'une certaine façon, en faisant le truc d'une certaine façon, en se préparant mentalement d'une certaine façon. C'est ce qui nous manque en coiffure, c'est ce qui nous manque dans la vie de tous les jours. C'est de se sentir en fait, d'entrer dans une puissance et de se dire « Mais en fait, je ne suis pas là pour que coiffer des gens, je suis là pour faire carrière. » Je suis là pour être le meilleur ou la meilleure. Je suis là pour créer quelque chose. Je suis là pour donner mon maximum. Je suis là pour être là, tu sais, mais là pour me démarquer, en fait. Même moi, quand j'en parle, ça me donne des frissons, parce que c'est tellement puissant, en fait, cette façon de faire. Ils ont une heure et demie, ou je ne sais pas combien c'est, un match de basket, une heure. Je pense au foot, mais le foot et au basket, c'est un peu... Moi, je faisais du taekwondo, puis j'ai fait du taekwondo de haut niveau, j'ai fait les championnats de France. Je sais ce que c'est la préparation sportive. Je sais ce que c'est, en fait, de s'entraîner des heures et des heures et des heures et des heures à faire toujours le même mouvement, toujours la même chose, à prendre des coups, à se... défoncé puis pour arriver et avoir juste une heure une heure et demie moi c'était neuf minutes pour convaincre neuf minutes moi c'était un match de taekwondo c'est trois fois trois minutes et d'avoir juste trois minutes multiplié par trois pour convaincre pour être à la hauteur de l'entraînement en fait que tu as fait pendant trois mois six mois un an deux ans six ans Ce match-là, ce truc-là, ce défi-là, en fait, c'est ce qu'on vit tous les jours en tant qu'entrepreneur. Tu n'es pas là pour te dire « je ferai mieux pour toi » . C'est maintenant. On fait des chutes, on fait des erreurs, on a des défis. On perd des matchs. J'ai perdu un championnat de France. et je sais ce que ça fait je sais ce que ça fait tu fais des matchs, tu fais une tripe, d'un coup tu pars t'es moins bien, t'es moins ici, t'es moins là t'as moins bien dormi, tu t'es moins bien alimenté t'es tombé sur quelqu'un qui était plus gros, plus puissant, plus ci, plus là et tu perds tu perds Et j'ai eu la pire place, c'est quatrième. Tu perds. Tu vois ce que je veux dire ? Tu ne montes même pas sur le podium, tu perds. Donc, cette préparation, cette profondeur, ce truc-là, cette chose-là, c'est l'état d'esprit dans lequel on devrait être en tant qu'entrepreneur, en tant que leader. On n'est pas là en fait pour juste faire un job. Si on est là juste pour faire un job, on n'est pas à la bonne place. On n'est pas au bon endroit. Si on s'écrase à chaque difficulté, on n'est pas au bon endroit. Si on n'est pas capable en fait de se dire j'ai perdu mais je vais gagner, on n'est pas au bon endroit. On n'est pas à la bonne place. On n'est pas là où il faut. Parce que tu perdras quoi qu'il arrive. Je ne connais personne en fait qui a toujours gagné. Je ne connais personne. Je ne connais personne qui s'est dit, mais moi de toute façon ma vie elle est faite que de réussite. C'est faux. Ceux qui te le font croire sur les réseaux, ceux avec qui tu te compares sur les réseaux, leur vie n'existe pas. Ils s'assoient de temps en temps pour pleurer, pour se dire putain de merde, j'ai fait une merde. J'en ai fait une moi cette semaine, une belle merde. Où je me suis dit bon sang, mais c'est... Mais non. Julie Veyron, t'es con ou tu le fais exprès ? C'est pas possible. T'es débile ou pas ? Quoi ? Voilà, j'ai pas lu un papier jusqu'au bout. Et j'ai impulsivement, en fait, donné une réponse qui va me coûter cher. Voilà, qui va me coûter cher sa mère. D'accord ? Donc, et quand je vous dis cher sa mère, vous multipliez par 10 ce que vous amenez à la tête. D'accord ? Donc ça va me coûter une blingue. Et je vous assure, c'est ni une question d'impôt, ni une question de signe, ni une question de ça. Rien à voir avec ça. C'est autre chose. Une appréciation de merde. Voilà. C'est pas grave. C'est fait de toute façon. Qu'est-ce que je fais ? Je prends mes affaires, je plie, je dis allez, c'est de la merde. Mais non, tu peux pas faire ça. Tu peux pas le faire. Et des erreurs, j'en ai faites. Énormément. Avant de trouver des perles dans mon entreprise, j'ai trouvé des cailloux, des gros cailloux. J'ai embauché des gens pour qui ça ne marchait pas, j'ai eu des prestataires avec qui ça ne marchait pas, j'ai eu plein de trucs, j'ai perdu de la thune, j'ai voulu monter une boutique en ligne, mais j'y suis allée comme une touriste. Voilà, j'y suis allée comme une touriste. Et ça n'a pas marché, parce que je ne m'étais pas rendue compte de l'ampleur de ce que ça pouvait avoir de posséder une boutique en ligne. C'est immense. C'est un job dans le job que je n'avais pas envie d'assumer. Mais j'ai investi d'abord comme une grosse code. Et après, qu'est-ce qui est arrivé ? Non, non, non, putain, non. Non, non, non. Avoir une boutique en ligne, ça coûte une blinde. Il faut avoir un site propre. Il faut avoir une logistique. Il faut acheter du volume. Ce n'est pas comme ça, là. Je veux dire, ce n'est pas comme ça, là. Ce n'est pas parce que tu as décidé d'avoir l'idée que ça va marcher comme tu as dit. Ce n'est pas comme ça. D'accord ? Mais il n'y a qu'une chose. Une chose, une chose qu'on ne fait pas, une chose qu'on ne fait pas en tant qu'entrepreneur, c'est de rendre les gens fanatiques, de se dire qu'en fait on est unique, de se dire qu'en fait on s'en fout de ce qui gravite autour de nous. moi on m'a dit on m'a dit ouais moi mais si j'ai décidé on m'a dit ça vendredi c'est la belle lydie qui m'a dit ça on m'a dit oui monsieur lydie je t'adore tu m'as fait rire oui mais si j'ai décidé de prendre un appel avec toi c'est parce que c'est toi que je jouerai parce que des gens qui font le même genre que toi il y en a des tonnes c'est vrai les gens des gens aujourd'hui qui font le même genre que moi il y en a des tonnes il y en a des tonnes en fait de gens qui veulent diriger les coiffeurs. Mais c'est bien, tant mieux. Vous savez quoi ? Moi, ça me fait plaisir, justement. Je suis contente. Vous savez pourquoi ? Putain, ça va me foutre l'émotion, je le sers, mais ça y est. Vous savez pourquoi ? Parce que, comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts, quand j'ai commencé, j'étais la seule. J'ai pas prétendu avoir inventé quoi que ce soit. J'ai rien inventé, d'accord ? J'ai juste inventé le système de... accompagner les gens de manière individuelle en visio en 2021 d'accord c'est tout en coiffure sinon en fait le business existait déjà la rue du business faire c'est les comptables ils avaient déjà compris comment il fallait faire un bilan ils n'ont pas eu besoin de julie veron en fait j'ai accompagné en fait c'était une coiffeuse c'est une coiffeuse qui accompagne d'autres coiffeuses c'est une fille qui a galéré une fille qui sait qui sait qui a qui a souvent pris sa tête dans ses mains en se disant putain de merde comment je vais faire et qui a trouvé des solutions en fait dans le comment je vais faire c'est ça ma théorie ma façon de faire après des gens qui est aujourd'hui au père de la même manière que moi je suis très content que ça se fasse vous savez pourquoi parce que c'est dur d'être seul C'est dur d'être seule. Pourquoi c'est dur ? Parce que c'est... Tu sais, quand tu es seule à faire quelque chose, on se pose la question de savoir qu'est-ce que tu fais. On se pose la question, en fait, de savoir quel est le recul, le retour. On se pose la question de se dire est-ce que ce n'est pas une escroquerie ? Est-ce que ce n'est pas faux ? Est-ce que ce n'est pas basé sur du mensonge ? Est-ce que cette fille, elle va vraiment m'aider ? Aujourd'hui, en fait, je ne suis plus seule. Donc comme je suis plus seule, on se dit « Ah, c'est que ça doit marcher en fait. » J'ai moins ce discours de justification de ce que je fais que je pouvais avoir il y a quelques années. Où je me disais « Mais non, ce n'est pas de l'arnaque, c'est vrai, je l'ai mis en place, c'est moi qui l'ai fait, c'est moi qui l'ai mis en place. » On me disait « Oui, mais c'est quoi ton recul ? » C'est vrai, je ne l'avais pas. puisqu'il y a personne qui faisait ça, parce que ça n'avait jamais été vu nulle part. Donc c'est quoi le recul en fait ? Il a fallu que je me batte, il a fallu que j'ai des résultats, il a fallu en fait que j'ouvre ma bouche plus grande que celle des autres, il a fallu que je mette des coups de coude pour pouvoir passer, parce qu'on ne voulait pas me laisser la place. Il a fallu que je montre en fait que j'étais capable. Mais ça a été dur, ça a été dur putain ! Ça a été super dur ! Aujourd'hui, il y a un marché. Pourquoi ? Parce que ça marche. Pourquoi ? Parce qu'on sait qu'aujourd'hui, la coiffure, c'est cool. Parce qu'on sait aujourd'hui ce qu'on veut amener en coiffure. Donc du coup, on se dit, si on sait ce qu'on veut amener, on a besoin de gens qui vont nous y amener. Et c'est là que ma légitimité va prendre compte. C'est là, en fait, que je me dis, s'il y a de la concurrence, c'est parfait. Tant mieux. Faites-le. Parce que quand vous prenez ma place, moi, je prends ma place plus haut. c'est ça qu'il faut se mettre dans la tête. On a le droit d'échouer, mais il faut que la clientèle comprenne qu'on est unique. On est unique, unique en son genre, unique dans sa façon de faire, unique. Et quasiment, prendre un rendez-vous avec vous, c'est la plus grande chance qu'elle n'aura jamais. Vous comprenez ? Regardez un match de Michael Jordan, aujourd'hui c'est plus possible. Regardez un concert de Michael Jackson, aujourd'hui c'est plus possible. C'est des places de concerts qui s'arrachent comme ça. C'est ça fanatiser la clientèle. C'est ça le truc. Aujourd'hui tu ne pourras plus aller voir Michael Jackson, à moins que tu fasses des concerts dans le delà. Mais sinon, tu ne pourras plus. Moi, j'ai eu la chance, je l'ai croisé. Je l'ai croisé dans la rue. Vrai de vrai. Ça a été filmé. C'est ma mère qui a la vidéo. Vous savez, les gros, gros caméscopes de l'époque. J'avais 12 ans. Je l'ai croisé dans la rue. Il inaugurait sa statue au musée Grévin. On était là à ce moment-là. On s'est retournés à Troupement, Michael Jackson. Mon père a pu écouter, il n'était pas présent, mais écouter. Au début des années 90, je pense que c'était 1992, il est venu à Toulouse, au Stadium. Mon père était assis sur le pont, il a écouté le concert de Michael Jackson. Aujourd'hui, c'est des choses qui ne se reproduiront plus. Vous comprenez ? C'est des choses qui ne se reproduiront plus. Offrez à votre clientèle des choses qui ne se reproduiront plus. Permettez à votre clientèle de penser que vous êtes unique, que vous êtes vous. que hormis vous, il n'y a rien d'autre. Vous voyez le truc ? Préparez-vous comme si vous jouiez le match de votre vie. Lassez vos chaussures, aiguisez vos ciseaux, essuyez votre matériel, rentrez dans la peau de quelqu'un qui rentre sur scène. Je ne pensais pas du tout parler de ça, mais pas du tout. Et en fait, ça me touche beaucoup, parce qu'en fait, c'est... pas de ma connerie parce que ma connerie c'était hier mais de mon de cette de cette façon en fait de se considérer on n'est pas n'importe qui on fait pas n'importe quoi on n'est pas juste des coiffeurs on n'est pas juste des gens en fait coupe moi les cheveux fait moins de coupe on n'est pas ça on n'est pas ces gens là on est unique On se prépare chaque fois, à chaque cliente, pour donner le meilleur de nous-mêmes. On se prépare à chaque fois pour donner du résultat. Je le fais de la même manière en coaching. Je me prépare à chaque fois pour apporter quelque chose à quelqu'un, pour avoir du résultat, pour développer, déployer quelque chose. Faites la même chose avec votre clientèle. Là-dessus, je vous souhaite une bonne journée. Je vous dis à bientôt. Bye.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction au podcast et objectifs

    00:00

  • L'importance de la préparation estivale

    00:50

  • Gérer les erreurs et apprendre de ses échecs

    02:56

  • Stratégies pour développer son entreprise

    06:40

  • Inspiration et préparation mentale dans le métier

    13:32

  • Conclusion et appel à l'action

    36:42

Share

Embed

You may also like

Description

Résumé punchy de l’épisode de podcast “Ne me cassez pas le peigne” :


🔥 Dans cet épisode sans filtre, Julie te balance une vérité brutale mais nécessaire : l'été, c’est pas fait pour s’éteindre, c’est fait pour se propulser. Elle partage ses propres erreurs (et leurs coûts XXL 💸), sa vision de l’entrepreneuriat (spoiler : c’est pas pour les fragiles), et son admiration pour la mentalité de Michael Jordan 🏀 — préparation mentale, rigueur, excellence.


💥 Elle te rappelle que si tu veux devenir une légende dans ton domaine, tu dois te comporter comme telle : t'entraîner, te relever, anticiper, te renouveler en permanence, et fanatiser ta clientèle. Parce que non, t’es pas juste une coiffeuse. Tu es une femme de scène. Une créatrice de carrière. Une bosseuse qui vise l’unique, pas le banal.


🎯 Julie t'invite à réfléchir à ton été autrement : bootcamp, stratégie, rentrée millimétrée… car c’est maintenant que tu prépares tes victoires de demain.


👉 À écouter si tu veux un électrochoc, pas une berceuse.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de toiture, présenté par Julie Véron. Hello, ça va bien ? Est-ce que vous êtes en forme ? Eh merde, je ne l'entends pas. Je n'ai jamais laissé le téléphone avec les stories allumées, du coup ça a fait de la musique. Je vous prie de m'excuser si vous ne l'avez pas entendu. Tant mieux. J'espère que vous allez bien, que vous êtes en forme et que vous avez passé... une belle semaine vous savez que moi j'enregistre le dimanche donc je vais passer la semaine avant vous que avant que vous ne m'écoutiez et donc et donc et donc et donc et donc on est dimanche il fait pas super temps chez moi Donc du coup je vais passer ma journée je pense à écrire, écrire, écrire et écrire. Je vais me mettre sur mon canapé une fois que j'aurai fini d'enregistrer le podcast. Je vais me mettre sur mon canapé avec un petit fond de musique et je vais écrire. Parce qu'en fait ça c'est mon plus grand... Je pense que c'est la plus grande chose que je fais. pour développer mon entreprise, c'est que je dépose énormément sur papier. que là en fait j'ai un projet pour vous pour cet été parce que je sais comment ça fonctionne une coiffeuse parce que j'en suis une d'accord donc je sais comment ça marche on a trimé toute l'année on n'en peut plus on a eu on a passé les fêtes on a passé l'année on a passé le froid on a passé l'hiver on a passé tout ça Et l'été, on se comporte. C'est comme une petite crevette de piscine, comme j'appelle. Et qu'est-ce qui arrive du coup ? On relâche tout. On relâche tout. Tout, tout, tout. On prend des vacances, bien évidemment. Mais... Entre les vacances, on relâche tout. On ne prépare pas sa rentrée. On ne fait rien. On reste là à attendre que le mois de septembre pointe le bout de son nez. On fait des apéros, on fait des trucs, on finit plus tôt, etc. Je ne vous le reproche pas. Du tout. Mais pour être quelqu'un qui vit dans l'été permanent, c'est-à-dire qu'en fait, ici où j'habite, c'est tout le temps l'été, donc la période est propice toujours au… Je vais monter le son. Est propice toujours à la stratégie. En fait, quand on est entrepreneur… Même si on a des équipes, même si on a du personnel et tout, les stratégies doivent être réfléchies à l'avance. Et donc moi, c'est ce que je fais tout le temps. C'est ce que je fais tout le temps. Et là, par exemple, je suis en train déjà de préparer. Là, je vais préparer. Je vais tout préparer ça. On est au mois de mai. Là, je vais préparer mon été. Je vais tout mettre en place. pour que vous ayez du contenu cet été. J'ai envie de proposer un bootcamp, un summer Lyon d'été, qui va vous permettre, en fait, qui est en dehors de tout le contenu Lyon habituel, qui ne va pas du tout être construit de la même manière, et qui va permettre d'avoir de la liberté et en même temps de ne pas oublier son entreprise, de créer quelque chose qui va développer les entreprises. Au mois de septembre, vous allez être des génies. total de votre entreprise et vous allez avoir des clés pour préparer votre année. Voilà, là vous vous dites, mais non, mais là, mais oui, mais... En fait, c'est hyper important, c'est très très très très très important. On doit absolument... clairement préparer son année. On doit le faire tout le temps. On ne peut pas se permettre, et des fois, c'est ça qui me tue, on ne peut pas se permettre de clairement y aller comme ça, quoi. Freestyle. Tu vois, tu vas comme ça, on verra bien ce qui se passera. Ça, c'est le truc qui te fout le plus de stress. Et l'entrepreneuriat, c'est déjà du stress. en bouteille, d'accord ? C'est du stress en bouteille, en veux-tu, en voilà. On ne sait pas où on va. C'est très incertain. Et je vais vous dire un truc, hier soir, hier j'étais en train de penser à un truc, parce que j'ai fait une erreur hier, enfin je me suis rendue compte d'une erreur que j'avais faite, hier. Et du coup, cette erreur va me coûter beaucoup d'argent. Quand je vous dis beaucoup, c'est une erreur d'appréciation. Donc du coup, ça va me coûter cher. Du coup, là qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je m'enterre dans un trou pour me dire « Mais Julie Méron, t'es trop qu'une conne ! Mais t'es vraiment conne ! T'es vraiment bête ! T'es vraiment imbécile ! » Nanana, je vous avoue que je l'ai fait. Je me suis foutue des gifles. Je me suis flagellée. Je me suis regardée, je me suis dit Non mais franchement, sans déconner, t'es vraiment une oufone. Donc ça c'était la première étape qui n'a pas duré très longtemps, malgré que quand même je l'ai peu en travers ce matin, mais ça fait rien, bref. Et une deuxième façon de voir les choses, en fait, c'est de se dire, bon ben d'accord, j'ai fait une erreur, j'ai fait cette erreur, ok, très bien. Très bien, super. Voilà, c'est comment ça va. On peut faire des erreurs, on peut faire une erreur parce qu'on a engouché la mauvaise personne, on peut faire une erreur parce qu'on a fait une commande de produits, ça n'allait pas, on fait une erreur parce que le prévisionnel qu'on avait fait ne correspond pas à ce qu'on a. On peut faire des erreurs tout le temps. Les erreurs, ça arrive à tout le monde. Il n'y a pas quelqu'un qui va me dire « Oh, mais moi, de toute façon, j'ai eu mes riches, je n'avais rien arrivé, tout est bon, tu as fait un… » tu as cru à un truc, tu étais hyper emballée par un projet et tout, mais en fait, c'est une vraie dobasse. Et du coup, ça chie total. Et là, tu te dis, en fait, je suis trop une merde, j'ai perdu de l'argent et tout, mais moi, j'en ai perdu des centaines de milliers d'euros, d'argent, d'investissements soireux. Je vous le dis, ce n'est pas quelque chose... c'est pas quelque chose pour lequel j'ai honte de le dire j'ai fait des erreurs d'appréciation, des erreurs de calcul des erreurs de des erreurs d'appréciation voilà tu sais tu te dis ouais je vais monter ça, ça va marcher en fait ça marche pas ou alors tu le fais pas comme il faut et donc du coup tu perds de l'argent Tu fais des investissements ou tu perds. J'ai pris des coachings où j'ai perdu de l'argent. J'ai pris un coaching, moi je m'en souviens. Bon, je n'ai pas tout perdu, mais j'ai investi 75 000 euros. Là, vous vous dites non, si. J'ai investi 75 000 euros dans un coaching. Parce qu'en fait, le coaching, tu ne le prends pas pour la valeur de ce qu'il coûte, mais pour la valeur de ce qu'il peut te ramener. Donc, j'ai gagné de l'argent avec ce coaching, ce n'est pas ça. mais ça me ressemble tellement pas c'était tellement pas aligné avec moi la meuf elle était tellement pas du tout aligné avec moi du coup ça m'a j'ai perdu mon temps j'en ai pris un autre par derrière c'est pareil j'ai perdu mon temps donc tout ça en fait c'est des erreurs des choix des mauvais choix des choses qu'on fait tous Mais en fait, la façon de faire, c'est pas... Surtout l'entreprise, en fait. C'est pas de se dire, oh non, merde, oh non. Non, non, non, non. C'est de se dire, bon, OK, comment je vais pouvoir développer mon entreprise pour que cette erreur, en fait, elle soit comblée, on n'en parle plus. C'est ça, en fait. C'est pas de se dire, combien j'ai perdu, mais c'est de se dire, bon... du coup j'ai un trou de x il va falloir que je le récupère il va falloir que je bosse il va falloir que je fasse des stratégies il va falloir que je mette des choses en place pour que ça là ça soit derrière moi c'est pareil je veux dire tu reçois t'as fait la fiesta l'année dernière t'étais contente t'as fait des revenus tu t'es pris une prime tu t'es pris des dividendes des compagnies mon erreur n'est pas là je vous assure parce que ça c'était avant mais moi je te le dis Tu t'es dit, je vais me prendre X de dividendes et tout, machin, ci, ça, par rapport au bénéfice de mon entreprise, j'ai bien bossé, machin, truc. En fait, tu n'as pas prévu l'URSSAF. Eh bien, ouais. Sauf que l'URSSAF, boum, il vient te casser les pattes. Je vais lui dire un truc que mon mari dit. Casser les pattes à rien. Pardon. Et donc, du coup, tu te retrouves que tu dois rembourser l'URSSAF. Tu dois payer. J'en ai eu qui ont payé très cher. Ça fait très très très très cher à cause d'une erreur comme celle-ci. Donc, les erreurs, ça arrive à tout le monde. Tout le monde. J'en ai fait, j'en ferai encore. vous en faites, vous en ferez encore. Le tout, en fait, c'est de ne pas s'écraser, de ne pas se dire, oh mon Dieu, mais c'est la fin du monde, qu'est-ce que je vais faire, comment je vais m'en sortir ? Ça déglingue tous mes plans, ouais, ça déglingue tous mes plans, ça déglingue mes plans, c'est clair, c'est clair, ça déglingue mes plans, ça déglingue tout, ça me fait chier, ça me gave, parce que j'avais des projets de ci ou des projets de là, ça me fout mes plans en l'air. Bon, mais d'accord, ok, ok, d'accord. Ok, d'accord, très bien, très bien. Non, mais ce qu'il va falloir faire, en fait, c'est travailler. Il n'y a pas le choix. Il n'y a pas le choix, il va falloir travailler, il va falloir mettre des choses en place, faire des trucs pour que ça roule. Pour que ça roule. En fait, c'est ça le défaut, le défi de certains d'entre vous. Certains d'entre vous, c'est ça le problème. C'est de s'écraser à la moindre difficulté. C'est de se dire, putain, allez bon, fais chier. Qu'est-ce que je vais faire avec cette nouvelle de merde ? Mais en fait, des nouvelles comme ça, il y en aura d'autres. Si tu commences déjà là, à pleurer, à t'asseoir et à attendre, alors que des erreurs comme celle-ci, il y en aura d'autres, que des difficultés, des défis, des problèmes, il y en aura d'autres, qu'entreprendre en fait, en japonais, ça veut dire merde, difficulté, défi, charge mentale, si tu n'as pas compris ça, c'est dommage, parce que c'est ça qui va arriver en fait. c'est ça qui va arriver c'est comme ça qu'on doit se conditionner en fait moi je suis conditionné comme ça heureusement d'ailleurs putain heureusement d'ailleurs heureusement d'ailleurs parce que sinon en fait si tu crois que la vie est un long fleuve tranquille avec des petits papillons qui courent comme ça qui volent parce qu'un papillon ça ne court pas bien évidemment un petit papillon qui vole et qui fait clopin clopin à copains avec je sais pas qui j'ai cherché mon je n'ai pas trouvé donc du coup on dira qu'un papillon est ami avec un lézard Mais mais ça marche pas quoi tu vois ce que je veux dire le lézard il va bouffer le papillon et c'est réglé quoi tu vois ce que je veux dire ou pas donc là d'ailleurs j'ai vu mon chat se battre avec un iguane ce week-end je me suis dit un chat un petit chat de 4 kg Bien sûr, c'est un iguane, je ne sais pas comment elle s'appelle, un iguane, ça va peser quand même 2 kilos, 2,5 kilos le bordel. Mais elle ne s'est pas démontée, elle. Elle n'en a eu rien à faire, en fait. Elle est arrivée, elle était planquée sous les motos. Désolée, je fais un aparté comme ça. Elle était planquée parce qu'on a trois motos. Elle a été planquée sous les motos. Et là, nous, on voit l'iguanes dans la terrasse avec les ouvriers. On le tire par la queue, il s'échappe. et là il passe par dessous les motos là où il y avait le chat le chat elle se bat elle se bat littéralement avec le truc après elle sort elle avait une queue touffue immense parce que je pense quand même qu'elle a eu peur elle a eu peur mais elle s'est pas démontée Et du coup, tout ça pour vous dire que les défis seront toujours plus gros que vous, plus impressionnants, la peur sera toujours plus grande que vous, toujours, la peur sera toujours plus grande que nous, elle aura toujours plus d'impact, elle aura toujours plus de... plus de haine que nous. Vous voyez ce que je veux dire ? Combien de fois j'ai peur ? Combien de fois je doute ? Combien de fois j'ai mal ? Combien de fois je me dis « Putain, ce n'est pas possible. » En plus, moi, dans mon métier, là, que je fais en ce moment, une fois que tu as terminé de travailler avec quelqu'un, elle n'a pas des racines qui repoussent. Tu vois ce que je veux dire ? Elle a... elle a pris l'enseignement et elle s'en va avec. Alors oui, on peut le recommencer, on peut l'affiner. J'en ai beaucoup avec qui ça s'est affiné, développé, fidélisé et tout. C'est magnifique. Mais dans 50% des cas ou 40% des cas, elles prennent l'enseignement, elles s'en vont avec et on les revoit comme ça sur les réseaux, mais on ne les revoit plus en fait. Et je suis toujours en perpétuel recherche de clients et tout. Donc, c'est un travail quotidien, constant, énorme, immense. Et tu te dis, mais en fait, c'est un recommencement tout le temps. Et c'est stressant, bien sûr. C'est très stressant, évidemment. Tu te dis, non, mais c'est chaud, quoi. C'est chaud. Tu ne peux pas fidéliser comme tu fais une mise en salon. Une cliente... des fois tu te dis, j'ai tellement finalisé que mon agenda il est plein mais en salon c'est ça, en coaching c'est pas ça donc tu dois tout le temps te renouveler tout le temps te développer, en salon aussi parce que tu fais des formations, parce que tu cherches l'innovation parce que tu veux créer quelque chose mais c'est vraiment c'est vraiment de se dire ok, là là il faut que je me renouvelle tout le temps, il faut que je fasse les choses, il faut que j'aille chercher. C'est ça le deal de notre job. Donc, des erreurs, ça fait chier, ça fait mal, ça bousille. mais l'entrepreneuriat c'est ça c'est quelque chose de qui claque et j'ai vu un truc j'ai regardé moi je m'intéresse à des choses que pas forcément que j'aime pas forcément je m'intéresse à des choses que pour lesquelles j'ai pas une admiral fin j'ai pas un goût particulier par exemple j'ai regardé j'ai regardé j'ai regardé le reportage sur Michael Jordan et j'ai pas un goût particulier pour le basket, d'accord ? C'est pas un truc pour lequel je me dis ouais je vais regarder un match de basket toutes les semaines, je vais aller au stade et tout. Putain, j'ai vécu à côté des Etats-Unis. et tout et c'est pas quelque chose je vais toujours à côté des états unis d'ailleurs en une heure et demie je peux être ami à 100 problèmes en avion donc je suis à côté des chars beauté de la floride je suis à une heure et demie d'avion donc c'est genre un toulouse paris quoi je suis vraiment proche et je n'ai pas pour autant d'ailleurs pour vous dire donc la douane américaine ne fait pas son père les lèches ils font peur la mort Je les vois là, il faut inspirer. Déjà, quand on était passés par les États-Unis avec le camion, quand on est partis en camion, tu descends du camion, et là, tu passes dans un... Ils peuvent te refuser d'accès au pays, c'est simple. En fait, il n'y a pas 36 solutions. C'est oui, non, tu vois, donc voilà. Et là, tu arrives, je ne parle pas de pouf anglais, tu vois. Donc voilà, déjà. Et là, tu dois expliquer ce que tu vas faire et tout ça, machin. Et il te regarde avec un air, mais le sourire n'existe pas, tu vois. Mais zéro. Il n'y a pas de « ah, ah, ah » . Voilà. Et là, en plus de ça, il fouille le camion. Donc déjà, voilà. Et là, tu te dis « non, non, non, trop de ouf » . Donc tout ça pour dire que, bon, bref, je pourrais aller voir des matchs de basket. j'ai pas j'ai pas ce truc voyez mais j'ai regardé le documentaire sur michael jordan et franchement à l'intérieur si vous avez l'occasion de le voir ça s'appelle de ce masque dense c'est énorme ici énorme ici alors autant il parle du gars autant il parle de son de sa carrière et tout ça des gens avec qui il a joué etc Il parle aussi de plein de trucs. Mais il parle de business. Mais c'est une pépite. Et en même temps, parce que Jordan, quand même, il faut savoir qu'il est quand même à une fortune qui est estimée à 3,5 milliards de dollars. D'accord ? Donc, c'est quand même pas mal. qu'il a signé avec Nike alors qu'il ne voulait pas signer avec eux. quand il était jeune et au début c'était quand il a signé il était quelqu'un mais il était personne en même temps c'était pas la légende que c'est aujourd'hui que il s'est fait faire par Nike des chaussures pour lui et pas on a mis on a mis un truc sur un truc pour machin voir si ça marche il a exigé que ce soit des chaussures pour lui, parce qu'il fait quand même 2 mètres le bordel, donc à mon avis, il doit faire du 42, 50, à mon avis. Donc, voilà. Comme Stan Smith ou d'autres. Et pour Adidas, Stan Smith. Et donc, du coup, au début, en fait, Nike lui a proposé un deal. C'est on va faire des chaussures et on va Merci. te donner un montant pour pouvoir exploiter ton nom. Je ne sais plus quel était le montant, je vous le dis très sincèrement. Je ne sais plus quel était le montant, c'était un million, mais c'était... Et en fait, sa maman, parce que ses parents étaient très présents pour sa réussite, et sa maman, elle a dit en fait, quand elle a pris le téléphone, elle a discuté avec le gars qui s'occupait du contrat de Nike, et elle lui dit... En fait, c'est pas comme ça que ça va se passer. Et elle a fait ça alors qu'en fait, c'est le seul, le seul, le seul qui a commencé à faire ça. Elle a dit non, non, c'est pas comme ça que ça va se passer. Ça va se passer autrement. Non seulement vous avez versé un montant à mon fils, pour pouvoir mettre le nom de Jordan, de notre famille, sur les chaussures. Mais en même temps, en fait, pour chaque vente de chaussures qui sera marquée, oui, sera marquée, pardon, Jordan, Air Jordan. Pourquoi Air Jordan ? Parce qu'il y a une monde dans les airs. Air Jordan, pas pour Nike. Donc, vous allez lui reverser un pourcentage sur toutes les ventes de chaussures. Et le gars, il lui dit, non, mais ça ne se passe pas comme ça, madame, blablabla, bref. finalement elle a eu gain de cause parce qu'ils se sont dit de toute manière ça ne sera qu'éphémère cette histoire de godasse donc on peut reverser une part là là c'est devenu la légende qu'on connaît michael jordan c'est devenu la légende qu'on connaît c'est à dire jouer pour les chicago blues devenir meneur de jeu capitaine d'équipe et c est duré jusqu'à jusqu'à à la fin des années 90, donc à peu près 98. Et en fait, avoir gagné, etc., etc., elle devenu une légende et tout. Et au final, en fait, devenir le plus grand vendeur de chaussures de tous les temps, d'accord ? Et avoir encore aujourd'hui des ventes, parce que moi, mes enfants sont fans de Jordan. la fraise la sape d'accord les fringues les chaussures j'ai des paires de jordan partout dans tous les coins et de se dire qu'en fait le gars sur ces chaussures là il touche encore des pourcentages sur et à vie ses enfants et c'est aujourd'hui à le même âge que ma mère il a 63 62 et c'est toujours la légende en fait que c'est que c'est et je vous conseille de voir ce ce documentaire parce qu'en fait il parle pas que de ses réussites, il parle pas que de ce qui a été de bien, il parle pas de... il parle en fait des matchs avec une équipe, le nom m'a échappé, l'équipe de Détroit, qui était en fait... calibré pour le défoncer. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il s'approchait du panier, il fallait le faire tomber, le frapper, etc. Subtitulement, parce qu'évidemment, ce n'est pas autorisé, mais l'empêcher de marquer et compagnie. Donc, il a eu cette... Et chaque année, il affrontait cette équipe et chaque année, il en prenait dans la gueule et tout. Il parle aussi des défis qu'il avait les autres joueurs, il parle des difficultés qu'il a eues. On le sent en fait. Moi, ce ne serait pas honnête de vous dire que l'époque dans laquelle on vit aujourd'hui me satisfait à 100%. Je ne veux pas être une vieille conne à dire que c'était mieux avant. Mais je regrette cette époque où on avait plus de liberté de dire les choses, surtout de parler. de parler comme on pouvait parler, c'est-à-dire à l'époque de mes parents, dans les années 80-90, où tu pouvais dire à quelqu'un qu'il était con, ou tu pouvais dire à quelqu'un qu'il était ci ou ça, et où il n'y avait pas de représailles en quelque sorte, et où tu pouvais jouer la carte de l'honnêteté, aujourd'hui c'est plus vraiment ça. Et là il en parle lui avec une... des complexitudes énormes et une façon de faire qui m'a énormément touchée et d'ailleurs j'en ai fait des moi je ne suis pas quelqu'un de normal je ne regarde pas un film, un truc sans prendre des notes sans prendre des notes, je suis tarée donc ne serait-ce que la manière la manière dont il lasse ses chaussures avant chaque match lui-même en mettant le lacet d'une certaine façon, en faisant le truc d'une certaine façon, en se préparant mentalement d'une certaine façon. C'est ce qui nous manque en coiffure, c'est ce qui nous manque dans la vie de tous les jours. C'est de se sentir en fait, d'entrer dans une puissance et de se dire « Mais en fait, je ne suis pas là pour que coiffer des gens, je suis là pour faire carrière. » Je suis là pour être le meilleur ou la meilleure. Je suis là pour créer quelque chose. Je suis là pour donner mon maximum. Je suis là pour être là, tu sais, mais là pour me démarquer, en fait. Même moi, quand j'en parle, ça me donne des frissons, parce que c'est tellement puissant, en fait, cette façon de faire. Ils ont une heure et demie, ou je ne sais pas combien c'est, un match de basket, une heure. Je pense au foot, mais le foot et au basket, c'est un peu... Moi, je faisais du taekwondo, puis j'ai fait du taekwondo de haut niveau, j'ai fait les championnats de France. Je sais ce que c'est la préparation sportive. Je sais ce que c'est, en fait, de s'entraîner des heures et des heures et des heures et des heures à faire toujours le même mouvement, toujours la même chose, à prendre des coups, à se... défoncé puis pour arriver et avoir juste une heure une heure et demie moi c'était neuf minutes pour convaincre neuf minutes moi c'était un match de taekwondo c'est trois fois trois minutes et d'avoir juste trois minutes multiplié par trois pour convaincre pour être à la hauteur de l'entraînement en fait que tu as fait pendant trois mois six mois un an deux ans six ans Ce match-là, ce truc-là, ce défi-là, en fait, c'est ce qu'on vit tous les jours en tant qu'entrepreneur. Tu n'es pas là pour te dire « je ferai mieux pour toi » . C'est maintenant. On fait des chutes, on fait des erreurs, on a des défis. On perd des matchs. J'ai perdu un championnat de France. et je sais ce que ça fait je sais ce que ça fait tu fais des matchs, tu fais une tripe, d'un coup tu pars t'es moins bien, t'es moins ici, t'es moins là t'as moins bien dormi, tu t'es moins bien alimenté t'es tombé sur quelqu'un qui était plus gros, plus puissant, plus ci, plus là et tu perds tu perds Et j'ai eu la pire place, c'est quatrième. Tu perds. Tu vois ce que je veux dire ? Tu ne montes même pas sur le podium, tu perds. Donc, cette préparation, cette profondeur, ce truc-là, cette chose-là, c'est l'état d'esprit dans lequel on devrait être en tant qu'entrepreneur, en tant que leader. On n'est pas là en fait pour juste faire un job. Si on est là juste pour faire un job, on n'est pas à la bonne place. On n'est pas au bon endroit. Si on s'écrase à chaque difficulté, on n'est pas au bon endroit. Si on n'est pas capable en fait de se dire j'ai perdu mais je vais gagner, on n'est pas au bon endroit. On n'est pas à la bonne place. On n'est pas là où il faut. Parce que tu perdras quoi qu'il arrive. Je ne connais personne en fait qui a toujours gagné. Je ne connais personne. Je ne connais personne qui s'est dit, mais moi de toute façon ma vie elle est faite que de réussite. C'est faux. Ceux qui te le font croire sur les réseaux, ceux avec qui tu te compares sur les réseaux, leur vie n'existe pas. Ils s'assoient de temps en temps pour pleurer, pour se dire putain de merde, j'ai fait une merde. J'en ai fait une moi cette semaine, une belle merde. Où je me suis dit bon sang, mais c'est... Mais non. Julie Veyron, t'es con ou tu le fais exprès ? C'est pas possible. T'es débile ou pas ? Quoi ? Voilà, j'ai pas lu un papier jusqu'au bout. Et j'ai impulsivement, en fait, donné une réponse qui va me coûter cher. Voilà, qui va me coûter cher sa mère. D'accord ? Donc, et quand je vous dis cher sa mère, vous multipliez par 10 ce que vous amenez à la tête. D'accord ? Donc ça va me coûter une blingue. Et je vous assure, c'est ni une question d'impôt, ni une question de signe, ni une question de ça. Rien à voir avec ça. C'est autre chose. Une appréciation de merde. Voilà. C'est pas grave. C'est fait de toute façon. Qu'est-ce que je fais ? Je prends mes affaires, je plie, je dis allez, c'est de la merde. Mais non, tu peux pas faire ça. Tu peux pas le faire. Et des erreurs, j'en ai faites. Énormément. Avant de trouver des perles dans mon entreprise, j'ai trouvé des cailloux, des gros cailloux. J'ai embauché des gens pour qui ça ne marchait pas, j'ai eu des prestataires avec qui ça ne marchait pas, j'ai eu plein de trucs, j'ai perdu de la thune, j'ai voulu monter une boutique en ligne, mais j'y suis allée comme une touriste. Voilà, j'y suis allée comme une touriste. Et ça n'a pas marché, parce que je ne m'étais pas rendue compte de l'ampleur de ce que ça pouvait avoir de posséder une boutique en ligne. C'est immense. C'est un job dans le job que je n'avais pas envie d'assumer. Mais j'ai investi d'abord comme une grosse code. Et après, qu'est-ce qui est arrivé ? Non, non, non, putain, non. Non, non, non. Avoir une boutique en ligne, ça coûte une blinde. Il faut avoir un site propre. Il faut avoir une logistique. Il faut acheter du volume. Ce n'est pas comme ça, là. Je veux dire, ce n'est pas comme ça, là. Ce n'est pas parce que tu as décidé d'avoir l'idée que ça va marcher comme tu as dit. Ce n'est pas comme ça. D'accord ? Mais il n'y a qu'une chose. Une chose, une chose qu'on ne fait pas, une chose qu'on ne fait pas en tant qu'entrepreneur, c'est de rendre les gens fanatiques, de se dire qu'en fait on est unique, de se dire qu'en fait on s'en fout de ce qui gravite autour de nous. moi on m'a dit on m'a dit ouais moi mais si j'ai décidé on m'a dit ça vendredi c'est la belle lydie qui m'a dit ça on m'a dit oui monsieur lydie je t'adore tu m'as fait rire oui mais si j'ai décidé de prendre un appel avec toi c'est parce que c'est toi que je jouerai parce que des gens qui font le même genre que toi il y en a des tonnes c'est vrai les gens des gens aujourd'hui qui font le même genre que moi il y en a des tonnes il y en a des tonnes en fait de gens qui veulent diriger les coiffeurs. Mais c'est bien, tant mieux. Vous savez quoi ? Moi, ça me fait plaisir, justement. Je suis contente. Vous savez pourquoi ? Putain, ça va me foutre l'émotion, je le sers, mais ça y est. Vous savez pourquoi ? Parce que, comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts, quand j'ai commencé, j'étais la seule. J'ai pas prétendu avoir inventé quoi que ce soit. J'ai rien inventé, d'accord ? J'ai juste inventé le système de... accompagner les gens de manière individuelle en visio en 2021 d'accord c'est tout en coiffure sinon en fait le business existait déjà la rue du business faire c'est les comptables ils avaient déjà compris comment il fallait faire un bilan ils n'ont pas eu besoin de julie veron en fait j'ai accompagné en fait c'était une coiffeuse c'est une coiffeuse qui accompagne d'autres coiffeuses c'est une fille qui a galéré une fille qui sait qui sait qui a qui a souvent pris sa tête dans ses mains en se disant putain de merde comment je vais faire et qui a trouvé des solutions en fait dans le comment je vais faire c'est ça ma théorie ma façon de faire après des gens qui est aujourd'hui au père de la même manière que moi je suis très content que ça se fasse vous savez pourquoi parce que c'est dur d'être seul C'est dur d'être seule. Pourquoi c'est dur ? Parce que c'est... Tu sais, quand tu es seule à faire quelque chose, on se pose la question de savoir qu'est-ce que tu fais. On se pose la question, en fait, de savoir quel est le recul, le retour. On se pose la question de se dire est-ce que ce n'est pas une escroquerie ? Est-ce que ce n'est pas faux ? Est-ce que ce n'est pas basé sur du mensonge ? Est-ce que cette fille, elle va vraiment m'aider ? Aujourd'hui, en fait, je ne suis plus seule. Donc comme je suis plus seule, on se dit « Ah, c'est que ça doit marcher en fait. » J'ai moins ce discours de justification de ce que je fais que je pouvais avoir il y a quelques années. Où je me disais « Mais non, ce n'est pas de l'arnaque, c'est vrai, je l'ai mis en place, c'est moi qui l'ai fait, c'est moi qui l'ai mis en place. » On me disait « Oui, mais c'est quoi ton recul ? » C'est vrai, je ne l'avais pas. puisqu'il y a personne qui faisait ça, parce que ça n'avait jamais été vu nulle part. Donc c'est quoi le recul en fait ? Il a fallu que je me batte, il a fallu que j'ai des résultats, il a fallu en fait que j'ouvre ma bouche plus grande que celle des autres, il a fallu que je mette des coups de coude pour pouvoir passer, parce qu'on ne voulait pas me laisser la place. Il a fallu que je montre en fait que j'étais capable. Mais ça a été dur, ça a été dur putain ! Ça a été super dur ! Aujourd'hui, il y a un marché. Pourquoi ? Parce que ça marche. Pourquoi ? Parce qu'on sait qu'aujourd'hui, la coiffure, c'est cool. Parce qu'on sait aujourd'hui ce qu'on veut amener en coiffure. Donc du coup, on se dit, si on sait ce qu'on veut amener, on a besoin de gens qui vont nous y amener. Et c'est là que ma légitimité va prendre compte. C'est là, en fait, que je me dis, s'il y a de la concurrence, c'est parfait. Tant mieux. Faites-le. Parce que quand vous prenez ma place, moi, je prends ma place plus haut. c'est ça qu'il faut se mettre dans la tête. On a le droit d'échouer, mais il faut que la clientèle comprenne qu'on est unique. On est unique, unique en son genre, unique dans sa façon de faire, unique. Et quasiment, prendre un rendez-vous avec vous, c'est la plus grande chance qu'elle n'aura jamais. Vous comprenez ? Regardez un match de Michael Jordan, aujourd'hui c'est plus possible. Regardez un concert de Michael Jackson, aujourd'hui c'est plus possible. C'est des places de concerts qui s'arrachent comme ça. C'est ça fanatiser la clientèle. C'est ça le truc. Aujourd'hui tu ne pourras plus aller voir Michael Jackson, à moins que tu fasses des concerts dans le delà. Mais sinon, tu ne pourras plus. Moi, j'ai eu la chance, je l'ai croisé. Je l'ai croisé dans la rue. Vrai de vrai. Ça a été filmé. C'est ma mère qui a la vidéo. Vous savez, les gros, gros caméscopes de l'époque. J'avais 12 ans. Je l'ai croisé dans la rue. Il inaugurait sa statue au musée Grévin. On était là à ce moment-là. On s'est retournés à Troupement, Michael Jackson. Mon père a pu écouter, il n'était pas présent, mais écouter. Au début des années 90, je pense que c'était 1992, il est venu à Toulouse, au Stadium. Mon père était assis sur le pont, il a écouté le concert de Michael Jackson. Aujourd'hui, c'est des choses qui ne se reproduiront plus. Vous comprenez ? C'est des choses qui ne se reproduiront plus. Offrez à votre clientèle des choses qui ne se reproduiront plus. Permettez à votre clientèle de penser que vous êtes unique, que vous êtes vous. que hormis vous, il n'y a rien d'autre. Vous voyez le truc ? Préparez-vous comme si vous jouiez le match de votre vie. Lassez vos chaussures, aiguisez vos ciseaux, essuyez votre matériel, rentrez dans la peau de quelqu'un qui rentre sur scène. Je ne pensais pas du tout parler de ça, mais pas du tout. Et en fait, ça me touche beaucoup, parce qu'en fait, c'est... pas de ma connerie parce que ma connerie c'était hier mais de mon de cette de cette façon en fait de se considérer on n'est pas n'importe qui on fait pas n'importe quoi on n'est pas juste des coiffeurs on n'est pas juste des gens en fait coupe moi les cheveux fait moins de coupe on n'est pas ça on n'est pas ces gens là on est unique On se prépare chaque fois, à chaque cliente, pour donner le meilleur de nous-mêmes. On se prépare à chaque fois pour donner du résultat. Je le fais de la même manière en coaching. Je me prépare à chaque fois pour apporter quelque chose à quelqu'un, pour avoir du résultat, pour développer, déployer quelque chose. Faites la même chose avec votre clientèle. Là-dessus, je vous souhaite une bonne journée. Je vous dis à bientôt. Bye.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction au podcast et objectifs

    00:00

  • L'importance de la préparation estivale

    00:50

  • Gérer les erreurs et apprendre de ses échecs

    02:56

  • Stratégies pour développer son entreprise

    06:40

  • Inspiration et préparation mentale dans le métier

    13:32

  • Conclusion et appel à l'action

    36:42

Description

Résumé punchy de l’épisode de podcast “Ne me cassez pas le peigne” :


🔥 Dans cet épisode sans filtre, Julie te balance une vérité brutale mais nécessaire : l'été, c’est pas fait pour s’éteindre, c’est fait pour se propulser. Elle partage ses propres erreurs (et leurs coûts XXL 💸), sa vision de l’entrepreneuriat (spoiler : c’est pas pour les fragiles), et son admiration pour la mentalité de Michael Jordan 🏀 — préparation mentale, rigueur, excellence.


💥 Elle te rappelle que si tu veux devenir une légende dans ton domaine, tu dois te comporter comme telle : t'entraîner, te relever, anticiper, te renouveler en permanence, et fanatiser ta clientèle. Parce que non, t’es pas juste une coiffeuse. Tu es une femme de scène. Une créatrice de carrière. Une bosseuse qui vise l’unique, pas le banal.


🎯 Julie t'invite à réfléchir à ton été autrement : bootcamp, stratégie, rentrée millimétrée… car c’est maintenant que tu prépares tes victoires de demain.


👉 À écouter si tu veux un électrochoc, pas une berceuse.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de toiture, présenté par Julie Véron. Hello, ça va bien ? Est-ce que vous êtes en forme ? Eh merde, je ne l'entends pas. Je n'ai jamais laissé le téléphone avec les stories allumées, du coup ça a fait de la musique. Je vous prie de m'excuser si vous ne l'avez pas entendu. Tant mieux. J'espère que vous allez bien, que vous êtes en forme et que vous avez passé... une belle semaine vous savez que moi j'enregistre le dimanche donc je vais passer la semaine avant vous que avant que vous ne m'écoutiez et donc et donc et donc et donc et donc on est dimanche il fait pas super temps chez moi Donc du coup je vais passer ma journée je pense à écrire, écrire, écrire et écrire. Je vais me mettre sur mon canapé une fois que j'aurai fini d'enregistrer le podcast. Je vais me mettre sur mon canapé avec un petit fond de musique et je vais écrire. Parce qu'en fait ça c'est mon plus grand... Je pense que c'est la plus grande chose que je fais. pour développer mon entreprise, c'est que je dépose énormément sur papier. que là en fait j'ai un projet pour vous pour cet été parce que je sais comment ça fonctionne une coiffeuse parce que j'en suis une d'accord donc je sais comment ça marche on a trimé toute l'année on n'en peut plus on a eu on a passé les fêtes on a passé l'année on a passé le froid on a passé l'hiver on a passé tout ça Et l'été, on se comporte. C'est comme une petite crevette de piscine, comme j'appelle. Et qu'est-ce qui arrive du coup ? On relâche tout. On relâche tout. Tout, tout, tout. On prend des vacances, bien évidemment. Mais... Entre les vacances, on relâche tout. On ne prépare pas sa rentrée. On ne fait rien. On reste là à attendre que le mois de septembre pointe le bout de son nez. On fait des apéros, on fait des trucs, on finit plus tôt, etc. Je ne vous le reproche pas. Du tout. Mais pour être quelqu'un qui vit dans l'été permanent, c'est-à-dire qu'en fait, ici où j'habite, c'est tout le temps l'été, donc la période est propice toujours au… Je vais monter le son. Est propice toujours à la stratégie. En fait, quand on est entrepreneur… Même si on a des équipes, même si on a du personnel et tout, les stratégies doivent être réfléchies à l'avance. Et donc moi, c'est ce que je fais tout le temps. C'est ce que je fais tout le temps. Et là, par exemple, je suis en train déjà de préparer. Là, je vais préparer. Je vais tout préparer ça. On est au mois de mai. Là, je vais préparer mon été. Je vais tout mettre en place. pour que vous ayez du contenu cet été. J'ai envie de proposer un bootcamp, un summer Lyon d'été, qui va vous permettre, en fait, qui est en dehors de tout le contenu Lyon habituel, qui ne va pas du tout être construit de la même manière, et qui va permettre d'avoir de la liberté et en même temps de ne pas oublier son entreprise, de créer quelque chose qui va développer les entreprises. Au mois de septembre, vous allez être des génies. total de votre entreprise et vous allez avoir des clés pour préparer votre année. Voilà, là vous vous dites, mais non, mais là, mais oui, mais... En fait, c'est hyper important, c'est très très très très très important. On doit absolument... clairement préparer son année. On doit le faire tout le temps. On ne peut pas se permettre, et des fois, c'est ça qui me tue, on ne peut pas se permettre de clairement y aller comme ça, quoi. Freestyle. Tu vois, tu vas comme ça, on verra bien ce qui se passera. Ça, c'est le truc qui te fout le plus de stress. Et l'entrepreneuriat, c'est déjà du stress. en bouteille, d'accord ? C'est du stress en bouteille, en veux-tu, en voilà. On ne sait pas où on va. C'est très incertain. Et je vais vous dire un truc, hier soir, hier j'étais en train de penser à un truc, parce que j'ai fait une erreur hier, enfin je me suis rendue compte d'une erreur que j'avais faite, hier. Et du coup, cette erreur va me coûter beaucoup d'argent. Quand je vous dis beaucoup, c'est une erreur d'appréciation. Donc du coup, ça va me coûter cher. Du coup, là qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je m'enterre dans un trou pour me dire « Mais Julie Méron, t'es trop qu'une conne ! Mais t'es vraiment conne ! T'es vraiment bête ! T'es vraiment imbécile ! » Nanana, je vous avoue que je l'ai fait. Je me suis foutue des gifles. Je me suis flagellée. Je me suis regardée, je me suis dit Non mais franchement, sans déconner, t'es vraiment une oufone. Donc ça c'était la première étape qui n'a pas duré très longtemps, malgré que quand même je l'ai peu en travers ce matin, mais ça fait rien, bref. Et une deuxième façon de voir les choses, en fait, c'est de se dire, bon ben d'accord, j'ai fait une erreur, j'ai fait cette erreur, ok, très bien. Très bien, super. Voilà, c'est comment ça va. On peut faire des erreurs, on peut faire une erreur parce qu'on a engouché la mauvaise personne, on peut faire une erreur parce qu'on a fait une commande de produits, ça n'allait pas, on fait une erreur parce que le prévisionnel qu'on avait fait ne correspond pas à ce qu'on a. On peut faire des erreurs tout le temps. Les erreurs, ça arrive à tout le monde. Il n'y a pas quelqu'un qui va me dire « Oh, mais moi, de toute façon, j'ai eu mes riches, je n'avais rien arrivé, tout est bon, tu as fait un… » tu as cru à un truc, tu étais hyper emballée par un projet et tout, mais en fait, c'est une vraie dobasse. Et du coup, ça chie total. Et là, tu te dis, en fait, je suis trop une merde, j'ai perdu de l'argent et tout, mais moi, j'en ai perdu des centaines de milliers d'euros, d'argent, d'investissements soireux. Je vous le dis, ce n'est pas quelque chose... c'est pas quelque chose pour lequel j'ai honte de le dire j'ai fait des erreurs d'appréciation, des erreurs de calcul des erreurs de des erreurs d'appréciation voilà tu sais tu te dis ouais je vais monter ça, ça va marcher en fait ça marche pas ou alors tu le fais pas comme il faut et donc du coup tu perds de l'argent Tu fais des investissements ou tu perds. J'ai pris des coachings où j'ai perdu de l'argent. J'ai pris un coaching, moi je m'en souviens. Bon, je n'ai pas tout perdu, mais j'ai investi 75 000 euros. Là, vous vous dites non, si. J'ai investi 75 000 euros dans un coaching. Parce qu'en fait, le coaching, tu ne le prends pas pour la valeur de ce qu'il coûte, mais pour la valeur de ce qu'il peut te ramener. Donc, j'ai gagné de l'argent avec ce coaching, ce n'est pas ça. mais ça me ressemble tellement pas c'était tellement pas aligné avec moi la meuf elle était tellement pas du tout aligné avec moi du coup ça m'a j'ai perdu mon temps j'en ai pris un autre par derrière c'est pareil j'ai perdu mon temps donc tout ça en fait c'est des erreurs des choix des mauvais choix des choses qu'on fait tous Mais en fait, la façon de faire, c'est pas... Surtout l'entreprise, en fait. C'est pas de se dire, oh non, merde, oh non. Non, non, non, non. C'est de se dire, bon, OK, comment je vais pouvoir développer mon entreprise pour que cette erreur, en fait, elle soit comblée, on n'en parle plus. C'est ça, en fait. C'est pas de se dire, combien j'ai perdu, mais c'est de se dire, bon... du coup j'ai un trou de x il va falloir que je le récupère il va falloir que je bosse il va falloir que je fasse des stratégies il va falloir que je mette des choses en place pour que ça là ça soit derrière moi c'est pareil je veux dire tu reçois t'as fait la fiesta l'année dernière t'étais contente t'as fait des revenus tu t'es pris une prime tu t'es pris des dividendes des compagnies mon erreur n'est pas là je vous assure parce que ça c'était avant mais moi je te le dis Tu t'es dit, je vais me prendre X de dividendes et tout, machin, ci, ça, par rapport au bénéfice de mon entreprise, j'ai bien bossé, machin, truc. En fait, tu n'as pas prévu l'URSSAF. Eh bien, ouais. Sauf que l'URSSAF, boum, il vient te casser les pattes. Je vais lui dire un truc que mon mari dit. Casser les pattes à rien. Pardon. Et donc, du coup, tu te retrouves que tu dois rembourser l'URSSAF. Tu dois payer. J'en ai eu qui ont payé très cher. Ça fait très très très très cher à cause d'une erreur comme celle-ci. Donc, les erreurs, ça arrive à tout le monde. Tout le monde. J'en ai fait, j'en ferai encore. vous en faites, vous en ferez encore. Le tout, en fait, c'est de ne pas s'écraser, de ne pas se dire, oh mon Dieu, mais c'est la fin du monde, qu'est-ce que je vais faire, comment je vais m'en sortir ? Ça déglingue tous mes plans, ouais, ça déglingue tous mes plans, ça déglingue mes plans, c'est clair, c'est clair, ça déglingue mes plans, ça déglingue tout, ça me fait chier, ça me gave, parce que j'avais des projets de ci ou des projets de là, ça me fout mes plans en l'air. Bon, mais d'accord, ok, ok, d'accord. Ok, d'accord, très bien, très bien. Non, mais ce qu'il va falloir faire, en fait, c'est travailler. Il n'y a pas le choix. Il n'y a pas le choix, il va falloir travailler, il va falloir mettre des choses en place, faire des trucs pour que ça roule. Pour que ça roule. En fait, c'est ça le défaut, le défi de certains d'entre vous. Certains d'entre vous, c'est ça le problème. C'est de s'écraser à la moindre difficulté. C'est de se dire, putain, allez bon, fais chier. Qu'est-ce que je vais faire avec cette nouvelle de merde ? Mais en fait, des nouvelles comme ça, il y en aura d'autres. Si tu commences déjà là, à pleurer, à t'asseoir et à attendre, alors que des erreurs comme celle-ci, il y en aura d'autres, que des difficultés, des défis, des problèmes, il y en aura d'autres, qu'entreprendre en fait, en japonais, ça veut dire merde, difficulté, défi, charge mentale, si tu n'as pas compris ça, c'est dommage, parce que c'est ça qui va arriver en fait. c'est ça qui va arriver c'est comme ça qu'on doit se conditionner en fait moi je suis conditionné comme ça heureusement d'ailleurs putain heureusement d'ailleurs heureusement d'ailleurs parce que sinon en fait si tu crois que la vie est un long fleuve tranquille avec des petits papillons qui courent comme ça qui volent parce qu'un papillon ça ne court pas bien évidemment un petit papillon qui vole et qui fait clopin clopin à copains avec je sais pas qui j'ai cherché mon je n'ai pas trouvé donc du coup on dira qu'un papillon est ami avec un lézard Mais mais ça marche pas quoi tu vois ce que je veux dire le lézard il va bouffer le papillon et c'est réglé quoi tu vois ce que je veux dire ou pas donc là d'ailleurs j'ai vu mon chat se battre avec un iguane ce week-end je me suis dit un chat un petit chat de 4 kg Bien sûr, c'est un iguane, je ne sais pas comment elle s'appelle, un iguane, ça va peser quand même 2 kilos, 2,5 kilos le bordel. Mais elle ne s'est pas démontée, elle. Elle n'en a eu rien à faire, en fait. Elle est arrivée, elle était planquée sous les motos. Désolée, je fais un aparté comme ça. Elle était planquée parce qu'on a trois motos. Elle a été planquée sous les motos. Et là, nous, on voit l'iguanes dans la terrasse avec les ouvriers. On le tire par la queue, il s'échappe. et là il passe par dessous les motos là où il y avait le chat le chat elle se bat elle se bat littéralement avec le truc après elle sort elle avait une queue touffue immense parce que je pense quand même qu'elle a eu peur elle a eu peur mais elle s'est pas démontée Et du coup, tout ça pour vous dire que les défis seront toujours plus gros que vous, plus impressionnants, la peur sera toujours plus grande que vous, toujours, la peur sera toujours plus grande que nous, elle aura toujours plus d'impact, elle aura toujours plus de... plus de haine que nous. Vous voyez ce que je veux dire ? Combien de fois j'ai peur ? Combien de fois je doute ? Combien de fois j'ai mal ? Combien de fois je me dis « Putain, ce n'est pas possible. » En plus, moi, dans mon métier, là, que je fais en ce moment, une fois que tu as terminé de travailler avec quelqu'un, elle n'a pas des racines qui repoussent. Tu vois ce que je veux dire ? Elle a... elle a pris l'enseignement et elle s'en va avec. Alors oui, on peut le recommencer, on peut l'affiner. J'en ai beaucoup avec qui ça s'est affiné, développé, fidélisé et tout. C'est magnifique. Mais dans 50% des cas ou 40% des cas, elles prennent l'enseignement, elles s'en vont avec et on les revoit comme ça sur les réseaux, mais on ne les revoit plus en fait. Et je suis toujours en perpétuel recherche de clients et tout. Donc, c'est un travail quotidien, constant, énorme, immense. Et tu te dis, mais en fait, c'est un recommencement tout le temps. Et c'est stressant, bien sûr. C'est très stressant, évidemment. Tu te dis, non, mais c'est chaud, quoi. C'est chaud. Tu ne peux pas fidéliser comme tu fais une mise en salon. Une cliente... des fois tu te dis, j'ai tellement finalisé que mon agenda il est plein mais en salon c'est ça, en coaching c'est pas ça donc tu dois tout le temps te renouveler tout le temps te développer, en salon aussi parce que tu fais des formations, parce que tu cherches l'innovation parce que tu veux créer quelque chose mais c'est vraiment c'est vraiment de se dire ok, là là il faut que je me renouvelle tout le temps, il faut que je fasse les choses, il faut que j'aille chercher. C'est ça le deal de notre job. Donc, des erreurs, ça fait chier, ça fait mal, ça bousille. mais l'entrepreneuriat c'est ça c'est quelque chose de qui claque et j'ai vu un truc j'ai regardé moi je m'intéresse à des choses que pas forcément que j'aime pas forcément je m'intéresse à des choses que pour lesquelles j'ai pas une admiral fin j'ai pas un goût particulier par exemple j'ai regardé j'ai regardé j'ai regardé le reportage sur Michael Jordan et j'ai pas un goût particulier pour le basket, d'accord ? C'est pas un truc pour lequel je me dis ouais je vais regarder un match de basket toutes les semaines, je vais aller au stade et tout. Putain, j'ai vécu à côté des Etats-Unis. et tout et c'est pas quelque chose je vais toujours à côté des états unis d'ailleurs en une heure et demie je peux être ami à 100 problèmes en avion donc je suis à côté des chars beauté de la floride je suis à une heure et demie d'avion donc c'est genre un toulouse paris quoi je suis vraiment proche et je n'ai pas pour autant d'ailleurs pour vous dire donc la douane américaine ne fait pas son père les lèches ils font peur la mort Je les vois là, il faut inspirer. Déjà, quand on était passés par les États-Unis avec le camion, quand on est partis en camion, tu descends du camion, et là, tu passes dans un... Ils peuvent te refuser d'accès au pays, c'est simple. En fait, il n'y a pas 36 solutions. C'est oui, non, tu vois, donc voilà. Et là, tu arrives, je ne parle pas de pouf anglais, tu vois. Donc voilà, déjà. Et là, tu dois expliquer ce que tu vas faire et tout ça, machin. Et il te regarde avec un air, mais le sourire n'existe pas, tu vois. Mais zéro. Il n'y a pas de « ah, ah, ah » . Voilà. Et là, en plus de ça, il fouille le camion. Donc déjà, voilà. Et là, tu te dis « non, non, non, trop de ouf » . Donc tout ça pour dire que, bon, bref, je pourrais aller voir des matchs de basket. j'ai pas j'ai pas ce truc voyez mais j'ai regardé le documentaire sur michael jordan et franchement à l'intérieur si vous avez l'occasion de le voir ça s'appelle de ce masque dense c'est énorme ici énorme ici alors autant il parle du gars autant il parle de son de sa carrière et tout ça des gens avec qui il a joué etc Il parle aussi de plein de trucs. Mais il parle de business. Mais c'est une pépite. Et en même temps, parce que Jordan, quand même, il faut savoir qu'il est quand même à une fortune qui est estimée à 3,5 milliards de dollars. D'accord ? Donc, c'est quand même pas mal. qu'il a signé avec Nike alors qu'il ne voulait pas signer avec eux. quand il était jeune et au début c'était quand il a signé il était quelqu'un mais il était personne en même temps c'était pas la légende que c'est aujourd'hui que il s'est fait faire par Nike des chaussures pour lui et pas on a mis on a mis un truc sur un truc pour machin voir si ça marche il a exigé que ce soit des chaussures pour lui, parce qu'il fait quand même 2 mètres le bordel, donc à mon avis, il doit faire du 42, 50, à mon avis. Donc, voilà. Comme Stan Smith ou d'autres. Et pour Adidas, Stan Smith. Et donc, du coup, au début, en fait, Nike lui a proposé un deal. C'est on va faire des chaussures et on va Merci. te donner un montant pour pouvoir exploiter ton nom. Je ne sais plus quel était le montant, je vous le dis très sincèrement. Je ne sais plus quel était le montant, c'était un million, mais c'était... Et en fait, sa maman, parce que ses parents étaient très présents pour sa réussite, et sa maman, elle a dit en fait, quand elle a pris le téléphone, elle a discuté avec le gars qui s'occupait du contrat de Nike, et elle lui dit... En fait, c'est pas comme ça que ça va se passer. Et elle a fait ça alors qu'en fait, c'est le seul, le seul, le seul qui a commencé à faire ça. Elle a dit non, non, c'est pas comme ça que ça va se passer. Ça va se passer autrement. Non seulement vous avez versé un montant à mon fils, pour pouvoir mettre le nom de Jordan, de notre famille, sur les chaussures. Mais en même temps, en fait, pour chaque vente de chaussures qui sera marquée, oui, sera marquée, pardon, Jordan, Air Jordan. Pourquoi Air Jordan ? Parce qu'il y a une monde dans les airs. Air Jordan, pas pour Nike. Donc, vous allez lui reverser un pourcentage sur toutes les ventes de chaussures. Et le gars, il lui dit, non, mais ça ne se passe pas comme ça, madame, blablabla, bref. finalement elle a eu gain de cause parce qu'ils se sont dit de toute manière ça ne sera qu'éphémère cette histoire de godasse donc on peut reverser une part là là c'est devenu la légende qu'on connaît michael jordan c'est devenu la légende qu'on connaît c'est à dire jouer pour les chicago blues devenir meneur de jeu capitaine d'équipe et c est duré jusqu'à jusqu'à à la fin des années 90, donc à peu près 98. Et en fait, avoir gagné, etc., etc., elle devenu une légende et tout. Et au final, en fait, devenir le plus grand vendeur de chaussures de tous les temps, d'accord ? Et avoir encore aujourd'hui des ventes, parce que moi, mes enfants sont fans de Jordan. la fraise la sape d'accord les fringues les chaussures j'ai des paires de jordan partout dans tous les coins et de se dire qu'en fait le gars sur ces chaussures là il touche encore des pourcentages sur et à vie ses enfants et c'est aujourd'hui à le même âge que ma mère il a 63 62 et c'est toujours la légende en fait que c'est que c'est et je vous conseille de voir ce ce documentaire parce qu'en fait il parle pas que de ses réussites, il parle pas que de ce qui a été de bien, il parle pas de... il parle en fait des matchs avec une équipe, le nom m'a échappé, l'équipe de Détroit, qui était en fait... calibré pour le défoncer. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il s'approchait du panier, il fallait le faire tomber, le frapper, etc. Subtitulement, parce qu'évidemment, ce n'est pas autorisé, mais l'empêcher de marquer et compagnie. Donc, il a eu cette... Et chaque année, il affrontait cette équipe et chaque année, il en prenait dans la gueule et tout. Il parle aussi des défis qu'il avait les autres joueurs, il parle des difficultés qu'il a eues. On le sent en fait. Moi, ce ne serait pas honnête de vous dire que l'époque dans laquelle on vit aujourd'hui me satisfait à 100%. Je ne veux pas être une vieille conne à dire que c'était mieux avant. Mais je regrette cette époque où on avait plus de liberté de dire les choses, surtout de parler. de parler comme on pouvait parler, c'est-à-dire à l'époque de mes parents, dans les années 80-90, où tu pouvais dire à quelqu'un qu'il était con, ou tu pouvais dire à quelqu'un qu'il était ci ou ça, et où il n'y avait pas de représailles en quelque sorte, et où tu pouvais jouer la carte de l'honnêteté, aujourd'hui c'est plus vraiment ça. Et là il en parle lui avec une... des complexitudes énormes et une façon de faire qui m'a énormément touchée et d'ailleurs j'en ai fait des moi je ne suis pas quelqu'un de normal je ne regarde pas un film, un truc sans prendre des notes sans prendre des notes, je suis tarée donc ne serait-ce que la manière la manière dont il lasse ses chaussures avant chaque match lui-même en mettant le lacet d'une certaine façon, en faisant le truc d'une certaine façon, en se préparant mentalement d'une certaine façon. C'est ce qui nous manque en coiffure, c'est ce qui nous manque dans la vie de tous les jours. C'est de se sentir en fait, d'entrer dans une puissance et de se dire « Mais en fait, je ne suis pas là pour que coiffer des gens, je suis là pour faire carrière. » Je suis là pour être le meilleur ou la meilleure. Je suis là pour créer quelque chose. Je suis là pour donner mon maximum. Je suis là pour être là, tu sais, mais là pour me démarquer, en fait. Même moi, quand j'en parle, ça me donne des frissons, parce que c'est tellement puissant, en fait, cette façon de faire. Ils ont une heure et demie, ou je ne sais pas combien c'est, un match de basket, une heure. Je pense au foot, mais le foot et au basket, c'est un peu... Moi, je faisais du taekwondo, puis j'ai fait du taekwondo de haut niveau, j'ai fait les championnats de France. Je sais ce que c'est la préparation sportive. Je sais ce que c'est, en fait, de s'entraîner des heures et des heures et des heures et des heures à faire toujours le même mouvement, toujours la même chose, à prendre des coups, à se... défoncé puis pour arriver et avoir juste une heure une heure et demie moi c'était neuf minutes pour convaincre neuf minutes moi c'était un match de taekwondo c'est trois fois trois minutes et d'avoir juste trois minutes multiplié par trois pour convaincre pour être à la hauteur de l'entraînement en fait que tu as fait pendant trois mois six mois un an deux ans six ans Ce match-là, ce truc-là, ce défi-là, en fait, c'est ce qu'on vit tous les jours en tant qu'entrepreneur. Tu n'es pas là pour te dire « je ferai mieux pour toi » . C'est maintenant. On fait des chutes, on fait des erreurs, on a des défis. On perd des matchs. J'ai perdu un championnat de France. et je sais ce que ça fait je sais ce que ça fait tu fais des matchs, tu fais une tripe, d'un coup tu pars t'es moins bien, t'es moins ici, t'es moins là t'as moins bien dormi, tu t'es moins bien alimenté t'es tombé sur quelqu'un qui était plus gros, plus puissant, plus ci, plus là et tu perds tu perds Et j'ai eu la pire place, c'est quatrième. Tu perds. Tu vois ce que je veux dire ? Tu ne montes même pas sur le podium, tu perds. Donc, cette préparation, cette profondeur, ce truc-là, cette chose-là, c'est l'état d'esprit dans lequel on devrait être en tant qu'entrepreneur, en tant que leader. On n'est pas là en fait pour juste faire un job. Si on est là juste pour faire un job, on n'est pas à la bonne place. On n'est pas au bon endroit. Si on s'écrase à chaque difficulté, on n'est pas au bon endroit. Si on n'est pas capable en fait de se dire j'ai perdu mais je vais gagner, on n'est pas au bon endroit. On n'est pas à la bonne place. On n'est pas là où il faut. Parce que tu perdras quoi qu'il arrive. Je ne connais personne en fait qui a toujours gagné. Je ne connais personne. Je ne connais personne qui s'est dit, mais moi de toute façon ma vie elle est faite que de réussite. C'est faux. Ceux qui te le font croire sur les réseaux, ceux avec qui tu te compares sur les réseaux, leur vie n'existe pas. Ils s'assoient de temps en temps pour pleurer, pour se dire putain de merde, j'ai fait une merde. J'en ai fait une moi cette semaine, une belle merde. Où je me suis dit bon sang, mais c'est... Mais non. Julie Veyron, t'es con ou tu le fais exprès ? C'est pas possible. T'es débile ou pas ? Quoi ? Voilà, j'ai pas lu un papier jusqu'au bout. Et j'ai impulsivement, en fait, donné une réponse qui va me coûter cher. Voilà, qui va me coûter cher sa mère. D'accord ? Donc, et quand je vous dis cher sa mère, vous multipliez par 10 ce que vous amenez à la tête. D'accord ? Donc ça va me coûter une blingue. Et je vous assure, c'est ni une question d'impôt, ni une question de signe, ni une question de ça. Rien à voir avec ça. C'est autre chose. Une appréciation de merde. Voilà. C'est pas grave. C'est fait de toute façon. Qu'est-ce que je fais ? Je prends mes affaires, je plie, je dis allez, c'est de la merde. Mais non, tu peux pas faire ça. Tu peux pas le faire. Et des erreurs, j'en ai faites. Énormément. Avant de trouver des perles dans mon entreprise, j'ai trouvé des cailloux, des gros cailloux. J'ai embauché des gens pour qui ça ne marchait pas, j'ai eu des prestataires avec qui ça ne marchait pas, j'ai eu plein de trucs, j'ai perdu de la thune, j'ai voulu monter une boutique en ligne, mais j'y suis allée comme une touriste. Voilà, j'y suis allée comme une touriste. Et ça n'a pas marché, parce que je ne m'étais pas rendue compte de l'ampleur de ce que ça pouvait avoir de posséder une boutique en ligne. C'est immense. C'est un job dans le job que je n'avais pas envie d'assumer. Mais j'ai investi d'abord comme une grosse code. Et après, qu'est-ce qui est arrivé ? Non, non, non, putain, non. Non, non, non. Avoir une boutique en ligne, ça coûte une blinde. Il faut avoir un site propre. Il faut avoir une logistique. Il faut acheter du volume. Ce n'est pas comme ça, là. Je veux dire, ce n'est pas comme ça, là. Ce n'est pas parce que tu as décidé d'avoir l'idée que ça va marcher comme tu as dit. Ce n'est pas comme ça. D'accord ? Mais il n'y a qu'une chose. Une chose, une chose qu'on ne fait pas, une chose qu'on ne fait pas en tant qu'entrepreneur, c'est de rendre les gens fanatiques, de se dire qu'en fait on est unique, de se dire qu'en fait on s'en fout de ce qui gravite autour de nous. moi on m'a dit on m'a dit ouais moi mais si j'ai décidé on m'a dit ça vendredi c'est la belle lydie qui m'a dit ça on m'a dit oui monsieur lydie je t'adore tu m'as fait rire oui mais si j'ai décidé de prendre un appel avec toi c'est parce que c'est toi que je jouerai parce que des gens qui font le même genre que toi il y en a des tonnes c'est vrai les gens des gens aujourd'hui qui font le même genre que moi il y en a des tonnes il y en a des tonnes en fait de gens qui veulent diriger les coiffeurs. Mais c'est bien, tant mieux. Vous savez quoi ? Moi, ça me fait plaisir, justement. Je suis contente. Vous savez pourquoi ? Putain, ça va me foutre l'émotion, je le sers, mais ça y est. Vous savez pourquoi ? Parce que, comme je l'ai déjà dit dans d'autres podcasts, quand j'ai commencé, j'étais la seule. J'ai pas prétendu avoir inventé quoi que ce soit. J'ai rien inventé, d'accord ? J'ai juste inventé le système de... accompagner les gens de manière individuelle en visio en 2021 d'accord c'est tout en coiffure sinon en fait le business existait déjà la rue du business faire c'est les comptables ils avaient déjà compris comment il fallait faire un bilan ils n'ont pas eu besoin de julie veron en fait j'ai accompagné en fait c'était une coiffeuse c'est une coiffeuse qui accompagne d'autres coiffeuses c'est une fille qui a galéré une fille qui sait qui sait qui a qui a souvent pris sa tête dans ses mains en se disant putain de merde comment je vais faire et qui a trouvé des solutions en fait dans le comment je vais faire c'est ça ma théorie ma façon de faire après des gens qui est aujourd'hui au père de la même manière que moi je suis très content que ça se fasse vous savez pourquoi parce que c'est dur d'être seul C'est dur d'être seule. Pourquoi c'est dur ? Parce que c'est... Tu sais, quand tu es seule à faire quelque chose, on se pose la question de savoir qu'est-ce que tu fais. On se pose la question, en fait, de savoir quel est le recul, le retour. On se pose la question de se dire est-ce que ce n'est pas une escroquerie ? Est-ce que ce n'est pas faux ? Est-ce que ce n'est pas basé sur du mensonge ? Est-ce que cette fille, elle va vraiment m'aider ? Aujourd'hui, en fait, je ne suis plus seule. Donc comme je suis plus seule, on se dit « Ah, c'est que ça doit marcher en fait. » J'ai moins ce discours de justification de ce que je fais que je pouvais avoir il y a quelques années. Où je me disais « Mais non, ce n'est pas de l'arnaque, c'est vrai, je l'ai mis en place, c'est moi qui l'ai fait, c'est moi qui l'ai mis en place. » On me disait « Oui, mais c'est quoi ton recul ? » C'est vrai, je ne l'avais pas. puisqu'il y a personne qui faisait ça, parce que ça n'avait jamais été vu nulle part. Donc c'est quoi le recul en fait ? Il a fallu que je me batte, il a fallu que j'ai des résultats, il a fallu en fait que j'ouvre ma bouche plus grande que celle des autres, il a fallu que je mette des coups de coude pour pouvoir passer, parce qu'on ne voulait pas me laisser la place. Il a fallu que je montre en fait que j'étais capable. Mais ça a été dur, ça a été dur putain ! Ça a été super dur ! Aujourd'hui, il y a un marché. Pourquoi ? Parce que ça marche. Pourquoi ? Parce qu'on sait qu'aujourd'hui, la coiffure, c'est cool. Parce qu'on sait aujourd'hui ce qu'on veut amener en coiffure. Donc du coup, on se dit, si on sait ce qu'on veut amener, on a besoin de gens qui vont nous y amener. Et c'est là que ma légitimité va prendre compte. C'est là, en fait, que je me dis, s'il y a de la concurrence, c'est parfait. Tant mieux. Faites-le. Parce que quand vous prenez ma place, moi, je prends ma place plus haut. c'est ça qu'il faut se mettre dans la tête. On a le droit d'échouer, mais il faut que la clientèle comprenne qu'on est unique. On est unique, unique en son genre, unique dans sa façon de faire, unique. Et quasiment, prendre un rendez-vous avec vous, c'est la plus grande chance qu'elle n'aura jamais. Vous comprenez ? Regardez un match de Michael Jordan, aujourd'hui c'est plus possible. Regardez un concert de Michael Jackson, aujourd'hui c'est plus possible. C'est des places de concerts qui s'arrachent comme ça. C'est ça fanatiser la clientèle. C'est ça le truc. Aujourd'hui tu ne pourras plus aller voir Michael Jackson, à moins que tu fasses des concerts dans le delà. Mais sinon, tu ne pourras plus. Moi, j'ai eu la chance, je l'ai croisé. Je l'ai croisé dans la rue. Vrai de vrai. Ça a été filmé. C'est ma mère qui a la vidéo. Vous savez, les gros, gros caméscopes de l'époque. J'avais 12 ans. Je l'ai croisé dans la rue. Il inaugurait sa statue au musée Grévin. On était là à ce moment-là. On s'est retournés à Troupement, Michael Jackson. Mon père a pu écouter, il n'était pas présent, mais écouter. Au début des années 90, je pense que c'était 1992, il est venu à Toulouse, au Stadium. Mon père était assis sur le pont, il a écouté le concert de Michael Jackson. Aujourd'hui, c'est des choses qui ne se reproduiront plus. Vous comprenez ? C'est des choses qui ne se reproduiront plus. Offrez à votre clientèle des choses qui ne se reproduiront plus. Permettez à votre clientèle de penser que vous êtes unique, que vous êtes vous. que hormis vous, il n'y a rien d'autre. Vous voyez le truc ? Préparez-vous comme si vous jouiez le match de votre vie. Lassez vos chaussures, aiguisez vos ciseaux, essuyez votre matériel, rentrez dans la peau de quelqu'un qui rentre sur scène. Je ne pensais pas du tout parler de ça, mais pas du tout. Et en fait, ça me touche beaucoup, parce qu'en fait, c'est... pas de ma connerie parce que ma connerie c'était hier mais de mon de cette de cette façon en fait de se considérer on n'est pas n'importe qui on fait pas n'importe quoi on n'est pas juste des coiffeurs on n'est pas juste des gens en fait coupe moi les cheveux fait moins de coupe on n'est pas ça on n'est pas ces gens là on est unique On se prépare chaque fois, à chaque cliente, pour donner le meilleur de nous-mêmes. On se prépare à chaque fois pour donner du résultat. Je le fais de la même manière en coaching. Je me prépare à chaque fois pour apporter quelque chose à quelqu'un, pour avoir du résultat, pour développer, déployer quelque chose. Faites la même chose avec votre clientèle. Là-dessus, je vous souhaite une bonne journée. Je vous dis à bientôt. Bye.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction au podcast et objectifs

    00:00

  • L'importance de la préparation estivale

    00:50

  • Gérer les erreurs et apprendre de ses échecs

    02:56

  • Stratégies pour développer son entreprise

    06:40

  • Inspiration et préparation mentale dans le métier

    13:32

  • Conclusion et appel à l'action

    36:42

Share

Embed

You may also like