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Ne me cassez pas le peigne

Grandir ou mourir de faim

Grandir ou mourir de faim

34min |13/02/2025|

207

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34min |13/02/2025|

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Description

Résumé de l’épisode : TVA, ambition et bullshit entrepreneurial


Dans cet épisode sans filtre de Ne me cassez pas le peigne, Julie Verrons démonte la mentalité des entrepreneurs qui préfèrent brider leur chiffre d’affaires plutôt que de payer la TVA. Elle dénonce le syndrome du "je plafonne à 2000€ pour pas payer d'impôts", une approche qui selon elle, tue l’ambition et l’entrepreneuriat.


🔥 Points clés de l’épisode :


✔️ Un business sans trésorerie n'est pas un business, c’est un loisir.


✔️ Payer des impôts, c'est normal, c'est le signe que ton activité marche.

✔️ Vouloir rester sous le seuil TVA, c'est scier sa propre croissance.


✔️ Tu veux réussir ? Sois une vraie boss, pas une tricoteuse du dimanche.


💥 Message cash : Arrête de te plaindre et développe ton entreprise comme une pro, avec de la stratégie et de l’ambition. Sinon, va chercher un job !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Bonjour à tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes en forme, que vous êtes prêts pour cet épisode de podcast qui est tourné un mardi, un mardi, 14h29, heure locale, alors que d'habitude j'enregistre le dimanche. Et vous me direz, mais que s'est-il passé le dimanche ? Eh bien... J'ai commencé à enregistrer le podcast. Et finalement, qu'est-ce qui est arrivé ? Je me suis fait poser la porte de mon bureau. Et donc, ça a pris un temps infini. Et donc, je n'ai pas eu le temps d'enregistrer. En tout cas, je me suis dit non, la merde. Ce n'est pas vrai que j'enregistrerai dans des mauvaises conditions. Ce n'est pas vrai que j'enregistrerai à un temps qui ne me convient pas. donc je vais l'enregistrer mais une autre fois voilà bravo j'ai pas mis le son éteint voilà maintenant ça devrait plus arriver ce genre de truc je vous prie de m'excuser mon ordinateur est un petit malin donc voilà j'espère que vous allez bien je voulais donc débriefer aujourd'hui suite à la polémique qu'il y a eu donc j'arrive longtemps après la guerre mais je m'en fous de toute manière mais je voulais débriefer sur cette histoire de TVA Et pas parce que je voulais spécialement taper sur la tête du gouvernement ou quoi que ce soit, ce n'est pas du tout l'objet. L'objet, c'est que je vais vous parler surtout d'ambition. Je vais vous parler de ce pourquoi on est chef d'entreprise, en fait, et quel est l'esprit qu'on doit avoir en tant que chef d'entreprise. Parce que là, en fait, j'ai vu et j'ai été surprise. pas dans mes clientes, pas dans mes réseaux, du tout. J'ai vu, mais j'ai vu, j'ai vu des dengueries de sa mère où je me suis dit, non mais attends, je ne comprends pas, je ne sais pas trop comment on va finir par interpréter ça. Donc là, je me suis dit, l'entrepreneuriat finalement est construit à deux vitesses, comme dans la coiffure. comme dans tout et on a Jacqueline qui va tricoter des tricots dimanche après-midi et qui va les vendre au marché, donc qui va se dire entrepreneur et donc on a des femmes leaders qui veulent développer une entreprise, une stratégie et une trésorerie et un salaire et de la richesse et ces deux mondes s'affrontent et je trouve pas ça juste. Je vous le dis très clairement, je trouve pas ça juste. Je ne trouve pas ça juste en fait qu'il y ait donc les peines d'épices de l'entrepreneuriat qui s'affrontent avec quelqu'un qui a très bien compris que le statut de auto-entrepreneur, micro-entrepreneur était un statut provisoire qui permettait de développer une structure jusqu'à temps qu'on puisse atteindre un certain seuil. et que ce seuil permette par la suite de développer ensuite une société, une structure plus importante qui permette au final de générer plus de bénéfices, plus de trésorerie, plus de salaire, embauché ou pas, peu importe, mais qui permettent après de créer une entreprise plus grosse et qui paye de la TVA. payent des impôts, qui payent de l'URSSAF, qui payent des charges sociales, qui payent de la mutuelle pour ses employés, qui, voilà. Donc ça là, ça là, ça a été le gros débat de la semaine dernière et je me suis dit what the fuck, qu'est-ce que c'est qu'encore cette histoire où en fait on rabaisse au plus, au plus, plus, plus son chiffre d'affaires, on essaye de faire du blague pour pas dépasser le seuil. On essaye au maximum de ne pas faire trop de bruit, ou on essaye au maximum de dévaloriser ses prix pour éventuellement ne pas avoir d'impôt à payer. Et au final, en fait, on se retrouve avec une tripotée de dindes. Excusez-moi, mais j'en ai vu des trucs. J'en ai écouté. Je me suis dit, non mais là, on a du pain sur la planche. on n'a pas terminé de donner à manger à des poissons paniers. on n'a pas fini de voir ce genre de commentaires. « Ouais, c'est dégueulasse, l'État s'engraisse sur notre dos, c'est pas normal. » Non, mais à un moment donné, Jacqueline, si ta seule ambition, en fait, c'est d'aller tricoter le dimanche après-midi, ben écoute, je comprends, mais dans ces cas-là, il faut accepter toutes les conséquences qui viennent avec, c'est-à-dire soit ne pas générer de chiffres, parce qu'excusez-moi, J'ai fait ce calcul même si la réforme a été gelée et que du coup mon podcast n'a aujourd'hui pas de sens. Mais je m'excuse si 2000 balles de chiffre d'affaires ou 2500 balles de chiffre d'affaires... ça te suffit je suis désolé de te dire mais dans ces cas là va trouver un job un vrai job voyez ce que je veux dire je me suis fait insulté par colette 52 ans qui m'a Il m'a dit, oui, vous ne vous rendez pas compte de ce que vous dites. Allez trouver un vrai emploi. Mais c'est un vrai emploi. Je suis désolée. Tu ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre dans la vie. D'accord ? Tu ne peux pas vouloir et avoir. Ce n'est pas possible. Surtout si tu ne mets pas d'efforts. Surtout si tu ne mets pas des vraies actions dans ton entreprise. Tu ne peux pas vouloir ne pas travailler. Tu ne peux pas ne pas vouloir... faire des horaires de bureau, tu ne peux pas vouloir ne pas payer d'impôts, tu ne peux pas vouloir vivre au crochet de la société, tu ne peux pas vouloir avoir des allocations et vouloir faire du blé. Ça n'existe pas ! Ça n'existe pas ! Ça n'existe pas que tous ces gens soient lapidés sur la place publique, excusez-moi, parce qu'à un moment donné, ça n'existe pas. Si tu veux avoir... de l'argent, gagner ta vie et être correcte en termes de budget, il va falloir à un moment donné faire un sacrifice. Je suis désolée de te le dire. Désolée, pardon. Je casse clairement ta bulle. Je te pète clairement le truc. Mais il va falloir que tu te bouges un peu le cul et que tu te lèves le fiac et que tu ailles bosser et que tu, malheureusement, en générant du chiffre d'affaires, eh bien... que tu payes des impôts, ça fait partie du jeu, ça fait partie du truc. Le comptable va t'appeler et va te dire, « Toc, toc, toc, il faut payer la TVA et tu vas devoir l'accepter. Il n'y a pas le choix. » Je veux dire, à un moment donné, il n'y a pas le choix, Jacqueline. Tu vas devoir accepter ça. Tu vas devoir... faire des sacrifices et tu vas devoir créer ton budget autour de cette on va dire de ce de ce quoi d'ailleurs de ce de ce de ce truc là de cette de cette de cet événement j'ai le mot qui m'échappe je vous prie de m'excuser le mot m'échappe m'échappasse autour de ce paramètre ça y est Je vous l'ai dit, moi, que j'étais plus efficace le matin que l'après-midi. Je ne suis pas, je suis beaucoup moins efficace. Et là, il est 14h37 et mon corps me quitte. Les mots s'en vont de ma bouche, se perdent, se cassent la gueule et sont portés disparus. Je vous le dis, c'est pour moi en fait une grande première déjà d'enregistrer en semaine, d'enregistrer en après-midi et de me dire tout va bien aller, tout va bien aller. Évidemment, parce que je vais mener ce sujet jusqu'au bout. Je vais l'apporter, je vais le transporter, je vais le supporter jusqu'au bout. Mais ça sera dans la douleur, dans le bégaiement, dans la douleur, dans la perte de mots, dans l'inexactitude, avec tout ce qui va avec. Voilà, j'avais prévu cet après-midi d'aller chercher un ventilateur, toutes celles et ceux. qui me suivent et qui savent que j'habite au Mexique, qu'il fait chaud en cette période de l'année, en ce 11 février, je ne sais pas quelle est la température, on peut peut-être le vérifier avec Gontran le téléphone. quelle température fait-il ? oui il fait 28 degrés les amis il fait 28 degrés les amis soleil ardent aujourd'hui, mercredi, jeudi, vendredi, samedi petit nuage dimanche petite pluie lundi soir à mon avis parce qu'il va y avoir fait chaud et donc du coup le ciel va vomir et c'est reparti le reste de notre semaine où il va faire chaud est ce que je me plains absolument pas pas du tout avec vous qui êtes avec des bottes en plastique en train de danser sous la pluie sous les feuilles mortes je ne me plains pas mais il faut savoir que ici un ventilateur ça va être extrêmement nécessaire surtout que je suis obligée de travailler les fenêtres fermées parce qu'il y a des moustiques donc je ne peux pas ouvrir la fenêtre sinon je vais me faire piquer par un moustique et j'ai à installer donc comme je le disais très précédemment une porte qui coupe l'air et donc qui dit coupe l'air dit pas d'air donc dit ventilo voilà donc si vous voulez avoir les tenelles et les aboutissants de cette nouvelle vie de cette vie bien que trépidante mais chaleuresque ch'tod voilà vous en avez donc du coup les prémices voilà Donc, ne me demandez pas d'où je sors ces mots. Je ne le sais pas moi-même. Je ne le sais pas. Est-ce que j'ai appris à l'école à parler comme Shakespeare ? Je ne le sais pas. Je n'en sais rien. Peut-être, éventuellement, dans une autre vie, en supputant, je vous le dis, peut-être j'ai appris à parler comme ça, avec des mots chelous. Eh bien oui, c'est comme ça. Je ne sais pas. Et si vous ne connaissez pas la définition de supputer, eh bien c'est suppute. Voilà. excusez-moi j'en perds mon sérieux pour être tout à fait honnête j'espère que ça vous fera marrer en tout cas à moi ça me fait marrer et le plus important c'est que ça me fasse marrer à moi parce que c'est moi qui l'enregistre pendant 30 minutes c'est moi qui le monte, c'est moi qui le met sur la plateforme c'est moi qui le promotionne c'est moi donc si vous n'aimez pas ce contenu vous pouvez bien appuyer sur pause et dire fuck j'écoute plus cette merde J'ai plus envie d'écouter cette dope, cette grosse Ausha. Et donc, du coup, qu'est-ce que je fais ? Je me désabonne, je ferme la fenêtre et je me casse. Voilà, vous voyez, c'est facile. C'est hyper facile. Je m'excuse. Je m'excuse de cette rareté. Donc, je parlais de poissons panés, de gens qui n'ont aucune ambition, de gens qui pensent qu'en gagnant 2000 vols par mois, de chiffre d'affaires, parce qu'il y en a beaucoup qui confondent. chiffre d'affaires et bénéfices voilà donc ils se disent en 2000 euros de chiffre d'affaires en les petits bâtards ils vont couper dans mon truc mais non mais ils ont déjà coupé dans ton truc déjà depuis longtemps en fait parce que quand tu vas au magasin tu payes la tva déjà espèce de grosse quiche pardon les mots ont dépassé ma pensée donc ça veut dire quoi pardon ça veut dire que tu payes déjà de la tva en fait quand tu vas faire tes courses des magasins des trucs des machins t tout ce que tu fais en fait, sauf que toi comme une grosse lourde lourde quiche lourde quiche, je me considère comme lourde aussi, mais pas quiche donc comme une quiche, Lorraine si je puis m'exprimer ainsi tu ne vois pas tout ce que tu payes, et donc tu te dis Oh merde, ils vont m'enlever 20% ! Mais ils te les enlèvent déjà, espèce d'imbécile ! Ils te les enlèvent déjà, ces 20%, parce que tous les produits que tu achètes pour le mettre sur la tête de tes clients sont taxés à 20%. T'aimerais pas récupérer cet argent, espèce d'abruti ? Mais je... Pardon ? Pardon ? Je vous prie de m'excuser ! Pardon ! Hein ? Jacqueline ! Quand t'achètes ta laine, tes perles, hein ? T'aimerais pas récupérer cet argent ? Bon ! mince, flûte, bique, crotte, je n'en reviens pas d'un tel peu de niveau d'économie. Non mais la mince, elle voit ce qu'elle rentre. Non, ce podcast est une catastrophe, mais je ne le couperai pas, promis. Elle voit l'argent qui sort, mais elle ne voit pas l'argent qui rentre. Elle ne voit pas l'économie qu'elle pourrait faire si éventuellement elle ne faisait pas de bénéfice avec sa laine. Fuck ! Donc du coup, ou c'est boucle d'oreille, peu importe. Je ne sais pas qui est micro-entrepreneur, je ne le sais pas, qui font du conseil peut-être, qui ne payent pas de TBA du coup, et qui se disent, ben moi avec le conseil que je donne, donc à 1 plus 1 égale 2, à Gilbert, qui a son commerce au plein fond du Calvados, et que du coup, et que du coup, là elle se dit... Je ne peux pas déduire de TBA, donc je ne vois pas pourquoi j'en paierais et pourquoi je contribuerais. Eh bien, écoute-moi bien, espèce de petite égoïste. Si tu ne veux pas contribuer à la société, ne te fais pas soigner, va élever tes chèvres, pédale pour avoir de l'électricité, installe-toi dans une yourte. Et là, dans ces cas-là, je dirais oui, c'est vrai, c'est la menace. Elle fait de l'enseignement particulier à ses enfants, elle vit dans une maison autonome, elle pédale pour avoir son électricité et en même temps, elle a une calèche. Voyez, ça pour moi, ça justifie le fait de ne pas vouloir contribuer à la société et de vivre comme Laura Ingalls dans la petite maison dans la prairie. Si ça n'est pas ton cas et que tu te dis mince, mince, mince et mince et remince, il va falloir que je me fasse soigner à un moment donné, il va falloir que je mette mes enfants à l'école à un moment donné, il va falloir que je conduise sur une route. départementale ou nationale ou une autoroute à un moment donné il va falloir que je sais pas quoi donc la tva contribue avec tous les impôts qu'on paye à élever l'économie je peux vous dire que dans des endroits où tu payes pas d'impôt ça se voit je peux le confirmer bien aisément les amis c'est à dire aux états unis c'est sûr que tu payes beaucoup moins d'impôts que tu es beaucoup moins taxé sur le revenu, que tu es beaucoup moins taxé sur l'entreprise, les charges sociales et compagnie. Tu es taxé pour tes employés, mais tu n'es pas taxé pour toi-même. Tu as le choix de souscrire à des fonds de pension privée et compagnie. Eh bien, tu as le choix aussi et tu as le devoir de souscrire à une assurance privée qui te coûte 100 000 euros par an, selon les revenus que tu peux dégager. Et donc, tu as ce choix, Pauline, Paulette, Pollux. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as ce choix. Tu as ce choix. Tu as ce choix. Tu as ce choix. Bing, bing, bing, bing, bing. Tu as ce choix. C'est n'importe quoi. Ça part en live. Total. Parce qu'on est sur un sujet qui m'énerve, mais au plus haut point. Mais ça m'énerve de voir tous ces poscailles, là, à moitié mort, la bouche ouverte, en train d'attendre sur l'étalage de Ausha, qu'on vienne bien les cueillir, et les cuisiner à la poêle. Ça m'énerve, ce sujet. Vous ne pouvez même pas vous imaginer. Ça m'énerve. Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve de voir des gens avec si peu d'ambition, ça m'énerve de voir des gens réduire leurs bénéfices, réduire leur chiffre d'affaires, tout ça pour toucher des allocs. Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve. Voilà, ça m'énerve, vous voulez savoir que ça m'énerve ? Ça me garde, ça me gonfle, ça me plournait. Là, vous allez vous dire, elle est folle dingue. Nous la verrons. Elle est dingue. On va se désabonner rapidement parce qu'au final, ça n'apporte rien, ce podcast. Ça n'apporte aucune solution. Mais en même temps, qu'est-ce que tu veux que je donne comme solution ? Qu'est-ce que tu veux que je donne ? Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? 2000 balles de chiffre d'affaires et on est content. Et on se congratule. Et on se congratule bien aisément de gagner en fait 2000 balles de chiffre d'affaires, d'avoir déduit ses produits d'au moins, parce qu'en plus de ça, d'être une quiche, on est acheteuse compulsive, donc c'est 2000 euros de chiffre, je vais prendre 500 euros pour mes produits, et voilà. Ça me fait 1500 euros. Pardon. Je vous prie, m'excuser. Pardon. Si je choque ou que je vous donne envie éventuellement de quitter la salle ou d'arrêter avec cette boucherie, je me dis que j'aurais bien fait mon travail. Je me dis que moi, en fait, j'aurais bien fait mon taf. Moi, je ne sais pas. Ma mère m'a élevée comme ça. Elle m'a dit, si tu ne travailles pas bien à l'école, ne quittez pas de suite parce que je n'ai pas fini ma phrase. D'accord ? Si tu ne travailles pas... Et c'est mon père même. Ce n'est même pas ma mère, pardon. C'est mon père. Mon père, le bohémien. Pardon, c'est même pas simple. Mais mon père, qui a vécu d'amour et d'eau fraîche toute sa vie, qui me disait, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu verras, tu vas galérer et tu finiras à ramasser les poubelles. Oui, alors quand je vois que les ramasseurs de poubelles gagnent peut-être même mieux que certaines coiffeuses, je me dis, éventuellement, il y en a certaines qui devraient aller ramasser les poubelles. Et ce n'est pas du tout péjoratif pour ceux qui ramassent les poubelles. J'ai énormément de respect pour toutes les professions, croyez-moi. Parce que pour moi, ramasser des poubelles, c'est rendre propres les habitations, les rues et compagnie. Et c'est donc offrir un service aux gens. Je vous le rappelle, moi, ma femme de ménage, pour moi, c'est Dieu. Quand elle vient, elle est venue tout à l'heure faire le travail que je n'aime pas faire. Parce que je n'ai pas le temps de le faire. Et donc, du coup, pour moi, elle m'enlève une épine du pied immense. Donc, elle a tout autant de valeur que n'importe qui. D'accord ? Même pour récurer mes chiottes. Donc, ça, pour moi, c'est hyper important. Et même, honnêtement, je pré-récure les chiottes pour que quand elles viennent faire le nettoyage, ça ne soit pas dégueulasse. Parce que j'ai un énorme respect pour ces personnes qui viennent chez moi. D'accord ? Donc ! donc donc les agneaux je me dis donc mon père me disais si tu travailles pas bien à l'école tirer à lever des poubelles c'est comme il me disait si tu es pas baptisé tirer dans la fosse commune c'est pas vrai c'est faux c'est archi fausse qu'une croyance que mon père m'avait mis en tête je sais pas très bien enfin la limite on s'en fout et donc je me dis que aujourd'hui On m'avait dit, ben moi, coiffeuse, ouais, t'es coiffeuse, tu gagneras pas bien ta vie, etc. Machin truc, excusez-moi, mais moi, je sais pas pour vous. Mais moi, il est le 11 février, il fait 28 degrés, je vis au Mexique. Et dans 10 minutes, j'ai fini de travailler. Donc, il sera 15 heures. j'aurais fini de travailler, je pense construire une vie à la hauteur de mes envies avec ce que je voulais exactement dans mon quotidien, c'est à dire vivre de plaisir et me donner à fond pour mon travail. C'est-à-dire que de 7h le matin, voire même 6h le matin, jusqu'à 15h, je bosse à mon rythme. J'ai réussi en fait à avoir une clientèle en France. Donc ça veut dire qu'on a 6h... de décalage horaire, ce qui veut dire que moi je travaille pendant qu'elles sont debout et quand elles dorment, je suis libre. Et ça je l'ai travaillé, je l'ai énormément travaillé d'ailleurs parce que pour moi c'était le but, c'était l'objectif quand on a été enfermé par les Covid et compagnie, je me suis dit il est hors de question. que je reste enfermée, donc j'ai choisi ma vie. Et moi, quand je vois comment certains choisissent la leur, ça me fait de la peine. Ça me fait chier. Ça me fait de la peine. Ça me fait de la peine de voir comment les gens se limitent. Mais en même temps, je me dis que si c'était facile, tout le monde le ferait. Je le dis souvent. Je le dis très souvent même, parce que je me dis, au moins, ça laisse la place à d'autres. Ça laisse la place à des gens qui veulent réellement s'en sortir, créer une réalité à leur mesure, aller faire plus de 2000 balles de chiffre d'affaires. Moi, si j'avais voulu faire 2000 balles de chiffre d'affaires, j'aurais continué ce que je faisais quand j'avais 8 ans, c'est-à-dire aller récolter des coquillages, coller des coquillages sur une boîte à camembert et les vendre porte-à-porte à Saint-Pierre-la-Mer. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, pour moi... Quand tu crées une entreprise, que ce soit de l'artisanat, que ce soit de la coiffure, du conseil, peu importe. Là, je me dis, ok, tu donnes du conseil, etc. Mais facture à ta juste valeur, nom de Dieu. Moi, là, c'est devenu la mode. Je m'excuse. Pardon. Mais de toute façon, je serais même pas écoutée par les tresseurs de chèvres et les enfileurs de perles de toute manière, puisque de toute façon, ce podcast est étiqueté coiffure. Donc, si tu enfiles tes perles le week-end, eh bien, écoute, tant mieux. Voilà. C'est dit. Mais je me dis que si tu veux créer une entreprise de tressage de chair ou d'enfilage de perles, au début c'est compliqué, c'est sûr, mais je trouve que c'est devenu une tendance, ça. C'est devenu une tendance. Ça m'énerve. Ça m'énerve. Ça m'énerve. C'est comme les trucs pyramidales, ça m'énerve. ça m'énerve, si tu veux, je veux dire, tu te sers par l'intermédiaire d'une entreprise, tu te sers de la notoriété d'une entreprise pour aller vendre des produits minceurs en sachet, et du coup tu ouvres une micro-entreprise pour vendre tes trucs en sachet par l'intermédiaire de... Wow ! Eh ! Eh oh ! Eh oui ! Eh oh ! Wouhou ! Non mais c'est vrai. Je veux dire, à un moment donné, elle est où l'ambition de se dire, ouais, mais non mais moi en fait, j'ai pas envie, là, de me faire chier, de m'emmerder avec cette merde. je vais travailler pour superware thermomix ou compagnie et du coup je vendrai trois thermomix et j'aurai un thermomix gratuit et un peu plus je ferai de l'argent mais voilà et du coup qu'est ce que je vais faire le reste du temps je vais me l'engarder je vais ben écoute ouais non ouais non non rien tu vois c'est comme ça que je le vois puis je m'excuse Si je me choque, je me blesse, j'offusque, je te transperce le cœur. Mais moi, je vois ça comme ça. Je suis désolée. Moi, quand j'ai monté des entreprises, j'en ai monté quatre. Le but était de performer tout le temps. Aucune entreprise, pour vous dire la vérité, que j'ai montée, punaise, j'espère que ça n'a pas emporté préjudice. je crois de bois quand de faire si je mange d un enfer et croit de bois croit de fer toutes mes paroles seront annulées ce que je vais dire aujourd'hui voilà mais du d'ailleurs je vous leur ai un siège après mais tout ça pour dire que toutes les entreprises que j'ai monté depuis mes trente ans donc ça fait onze ans putain moi ça fait 11 ans merde On n'a jamais fait zéro de chiffres. Jamais. Je n'ai jamais commencé un mois à zéro. Le minimum, je pense que j'ai fait à mon démarrage, c'est 5 000. Voilà, 5 000. Je suis toujours... J'ai commencé, que ce soit au Québec, en création, c'était 5 000 de base. 5 000, 8 000, 10 000. Après 10 000, hop, mais ça a été très rapide. Très, très rapide. Quoi ? Parce que j'engage un marathon avec moi-même. À partir du moment où je crée une société, une entreprise qui va me demander de payer des charges, il n'y a pas 36 millions de solutions, je me mets à travailler pour développer mon chiffre d'affaires. Je ne stagne pas, je ne me laisse pas embourber. Chaque lancement que je fais doit avoir pour effet de faire du chiffre d'affaires. Si je me j'ai jamais monté une entreprise en disant ouais mais c'est pas grave de toute façon on verra bien non non c'est vous comprenez pas c'est pour moi une challenge immense que de faire du chiffre d'affaires et de ne pas me dire ouais mais je me laisse un peu de temps je me suis jamais laissé de temps les amis jamais jamais jamais jamais je me suis jamais dit ah mais au pire des cas jamais J'ai toujours démarré mes entreprises en société. Jour 1. Jour 1. Que ce soit en France, que ce soit au Québec ou que ce soit ici au Mexique. Je suis en société. J'ai signé chez le notaire à chaque fois. J'ai eu un avocat. J'ai signé chez le notaire. Je suis en société. Je gagne mon argent de cette façon. De toute façon, même ici au Mexique, si je veux un compte Skype, il me faut un RFS. un RFC donc un numéro fiscal donc j'ai mon numéro fiscal, vous l'avez sur les factures donc ça veut dire quoi ? ça veut dire que je suis en société je ne démarre pas mon entreprise en me disant peut-être au cas où, éventuellement le jour où, mais mais c'est quoi cette mentalité de tout ? de merde ! Vous voyez ce que je veux dire ? C'est quoi cette mentalité de merde ? C'est vraiment une mentalité de loose ! Vous voyez ce que je veux dire ? Moi en coiffure en tout cas c'est ça pour moi. Voilà ! On peut être à l'entreprise individuelle, mais on est sujet à la TVA quand on dépasse le seuil. On peut être en micro-entreprise et se dire, ben, je serai sujet à la TVA quand j'aurai dépassé le seuil. Mais on ne se dit pas, oh, pourvu que je ne dépasse pas le seuil, pourvu que je ne sois pas trop, machin, pourvu que... Putain, mais merde, quoi ! Merde ! Allô ? Merde ! Non, mais c'est vrai ! C'est vrai ! C'est vrai ! Comment tu veux avoir... Alors, tous ces gens-là, c'est des bâtards de riches, des fils de putes... Je me prie de m'excuser, je vais le dire d'ailleurs avant. N'écoutez pas ce podcast avec des enfants à côté. Mais je le dis, merde. Vous le dites, les riches, quelle bande de bâtards. Ces putains de riches qui prennent les ressources aux pauvres. Si tu veux jouer le Robin des bois, va te monter un Tipeee. Tu vois ce que je veux dire ? Va te foutre un Tipeee à la forêt de Boucone, il n'y a pas de problème. Mais avant ça, c'est vraiment, en fait, extrêmement... C'est important d'avoir une mentalité quand tu développes ton entreprise. Ta mentalité doit être tournée vers le bénéfice. doit être tournée vers le chiffre d'affaires, doit être tournée vers le fait de gagner de l'argent, d'avoir un salaire, d'avoir une trésorerie. Sinon, tu n'as rien à foutre dans l'entrepreneuriat. Va te chercher un job. Tu vois ce que je veux dire ? Va te chercher un vrai job et arrête de faire chier la populace. Là, vous devez vous dire, non mais ça, c'est pas possible. C'est pas possible. Là, elle a pété un câble. Non, non, non, non, mais moi, ça me fait marrer, en fait, de voir tous ces trucs-là, dans les groupes Facebook, là. Ah, mais quand moi, je vais chercher sur les puces Facebook ou sur Marketplace ou mes couilles en ski, là, où je me dis... Bon, oui, oui, on est au mois de février, elles peuvent être en ski. Où je me dis, putain, attends, Jocelyne, qu'est-ce qu'elle fait ? Jocelyne, elle fait de la broderie sur Naperon. Non, mais déjà, déjà. déjà déjà déjà déjà tu vois déjà tu t'interpelles pas quand tu te dis quelle est ton activité je fais de la broderie sur ma peau là tu te dis ça va être chaud d'atteindre les dix mille euros en moyenne que un jour jean paul gaultier te demande en fait de lui créer une collection de napperon brodé, tu vois ce que je veux dire ? Avec le prénom de l'enfant, mais non mais, non mais non mais non, mais arrêtez putain, arrêtez ça ! C'est, voilà ! C'est comme vendre des sachets pour maigrir. Arrêtez avec ça, nom de Dieu. Si vous avez besoin de faire un complément de revenu, faites de la vente additionnelle. Allez vendre vos prestations, pré-booker vos rendez-vous, mais arrêtez avec ça, mon sang. Ou un robot ménager. Est-ce que tu me vois, moi, vendre un Masterchef ? Est-ce que tu me vois faire un sorbet en réunion de 15 ? Non mais sans déconner. Mais franchement. Faut arrêter avec ça, bon sang ! Faut arrêter avec toutes ces conneries ! Si vous voulez être entrepreneur, soyez entrepreneur, sinon soyez salarié avec une activité à côté. Mais mince ! Flûte ! mince, crotte-bique voilà non mais ça n'écoutait ça ça alerte personne de se dire oh mon dieu, ils vont passer le seuil de la TVA à 25 000 mon dieu mais quelle horreur mais non mais non mais c'est ça quand tu fais ça quand tu te dis bon, je veux un complément de revenu je ne gagne pas assez avec mon emploi je comprends que tu fasses de la broderie sur Napron tu vois ce que je veux dire que tu fasses des colliers griffes de chat ou que tu fasses je sais pas moi, des boîtes avec le prénom gravé au pire aux gravures tu vois ce que je veux dire ? ça oui si jamais c'est pour avoir un complément de revenu mais arrête de nous faire chier là, en ce moment, avec ton histoire de TVA alors que tu veux pas dépasser le seuil de la TVA parce que moi je suis une vraie entreprise artisanale Mais non, mais moi, j'ai un problème avec ça. Je vous le dis tout de suite. J'ai un très gros problème avec ça. Moi, alors, je vais casser un mythe. Je vous prie de m'excuser. Mais moi, je suis pour la modernité, d'accord ? Laura Ingalls, c'était dans les années 1900 et quelques. Aujourd'hui, Laura Ingalls, en tout cas sa sœur, elle est tombée dans la prairie, vous voyez ? Elle a roulé et elle n'est plus revenue. Elle s'est relevée et puis... Fini ! Vous voyez ? Donc, arrêtez avec ça. Mais si vous êtes une vraie entrepreneur, eh bien, développez votre entreprise en fonction de ça. Voilà. Développez votre entreprise en fonction de ça. Donc là-dessus, après avoir transpiré, avoir perdu mes mots, avoir dit n'importe quoi, et avoir... Je pense que ce podcast est le pire que j'ai enregistré. ni tête le truc c'est aucun rapport rien du tout mais ça ne s'en existe pas de dire des conneries pareil donc là dessus je vous laisse voilà j'espère vous aurez compris message développer vous soyez fier de ce que vous faites Soyez fiers de grandir Soyez fiers de vous De vous De vous étendre Voilà ça va être ça Je perds mes mots c'est pointable Et surtout ne voyez pas petit Mais voyez grand On se retrouve la semaine prochaine

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure Abonne-toi pour ne louper aucun épisode Partage et commente pour réagir Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode Toujours présenté par Julie Véron

Description

Résumé de l’épisode : TVA, ambition et bullshit entrepreneurial


Dans cet épisode sans filtre de Ne me cassez pas le peigne, Julie Verrons démonte la mentalité des entrepreneurs qui préfèrent brider leur chiffre d’affaires plutôt que de payer la TVA. Elle dénonce le syndrome du "je plafonne à 2000€ pour pas payer d'impôts", une approche qui selon elle, tue l’ambition et l’entrepreneuriat.


🔥 Points clés de l’épisode :


✔️ Un business sans trésorerie n'est pas un business, c’est un loisir.


✔️ Payer des impôts, c'est normal, c'est le signe que ton activité marche.

✔️ Vouloir rester sous le seuil TVA, c'est scier sa propre croissance.


✔️ Tu veux réussir ? Sois une vraie boss, pas une tricoteuse du dimanche.


💥 Message cash : Arrête de te plaindre et développe ton entreprise comme une pro, avec de la stratégie et de l’ambition. Sinon, va chercher un job !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Bonjour à tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes en forme, que vous êtes prêts pour cet épisode de podcast qui est tourné un mardi, un mardi, 14h29, heure locale, alors que d'habitude j'enregistre le dimanche. Et vous me direz, mais que s'est-il passé le dimanche ? Eh bien... J'ai commencé à enregistrer le podcast. Et finalement, qu'est-ce qui est arrivé ? Je me suis fait poser la porte de mon bureau. Et donc, ça a pris un temps infini. Et donc, je n'ai pas eu le temps d'enregistrer. En tout cas, je me suis dit non, la merde. Ce n'est pas vrai que j'enregistrerai dans des mauvaises conditions. Ce n'est pas vrai que j'enregistrerai à un temps qui ne me convient pas. donc je vais l'enregistrer mais une autre fois voilà bravo j'ai pas mis le son éteint voilà maintenant ça devrait plus arriver ce genre de truc je vous prie de m'excuser mon ordinateur est un petit malin donc voilà j'espère que vous allez bien je voulais donc débriefer aujourd'hui suite à la polémique qu'il y a eu donc j'arrive longtemps après la guerre mais je m'en fous de toute manière mais je voulais débriefer sur cette histoire de TVA Et pas parce que je voulais spécialement taper sur la tête du gouvernement ou quoi que ce soit, ce n'est pas du tout l'objet. L'objet, c'est que je vais vous parler surtout d'ambition. Je vais vous parler de ce pourquoi on est chef d'entreprise, en fait, et quel est l'esprit qu'on doit avoir en tant que chef d'entreprise. Parce que là, en fait, j'ai vu et j'ai été surprise. pas dans mes clientes, pas dans mes réseaux, du tout. J'ai vu, mais j'ai vu, j'ai vu des dengueries de sa mère où je me suis dit, non mais attends, je ne comprends pas, je ne sais pas trop comment on va finir par interpréter ça. Donc là, je me suis dit, l'entrepreneuriat finalement est construit à deux vitesses, comme dans la coiffure. comme dans tout et on a Jacqueline qui va tricoter des tricots dimanche après-midi et qui va les vendre au marché, donc qui va se dire entrepreneur et donc on a des femmes leaders qui veulent développer une entreprise, une stratégie et une trésorerie et un salaire et de la richesse et ces deux mondes s'affrontent et je trouve pas ça juste. Je vous le dis très clairement, je trouve pas ça juste. Je ne trouve pas ça juste en fait qu'il y ait donc les peines d'épices de l'entrepreneuriat qui s'affrontent avec quelqu'un qui a très bien compris que le statut de auto-entrepreneur, micro-entrepreneur était un statut provisoire qui permettait de développer une structure jusqu'à temps qu'on puisse atteindre un certain seuil. et que ce seuil permette par la suite de développer ensuite une société, une structure plus importante qui permette au final de générer plus de bénéfices, plus de trésorerie, plus de salaire, embauché ou pas, peu importe, mais qui permettent après de créer une entreprise plus grosse et qui paye de la TVA. payent des impôts, qui payent de l'URSSAF, qui payent des charges sociales, qui payent de la mutuelle pour ses employés, qui, voilà. Donc ça là, ça là, ça a été le gros débat de la semaine dernière et je me suis dit what the fuck, qu'est-ce que c'est qu'encore cette histoire où en fait on rabaisse au plus, au plus, plus, plus son chiffre d'affaires, on essaye de faire du blague pour pas dépasser le seuil. On essaye au maximum de ne pas faire trop de bruit, ou on essaye au maximum de dévaloriser ses prix pour éventuellement ne pas avoir d'impôt à payer. Et au final, en fait, on se retrouve avec une tripotée de dindes. Excusez-moi, mais j'en ai vu des trucs. J'en ai écouté. Je me suis dit, non mais là, on a du pain sur la planche. on n'a pas terminé de donner à manger à des poissons paniers. on n'a pas fini de voir ce genre de commentaires. « Ouais, c'est dégueulasse, l'État s'engraisse sur notre dos, c'est pas normal. » Non, mais à un moment donné, Jacqueline, si ta seule ambition, en fait, c'est d'aller tricoter le dimanche après-midi, ben écoute, je comprends, mais dans ces cas-là, il faut accepter toutes les conséquences qui viennent avec, c'est-à-dire soit ne pas générer de chiffres, parce qu'excusez-moi, J'ai fait ce calcul même si la réforme a été gelée et que du coup mon podcast n'a aujourd'hui pas de sens. Mais je m'excuse si 2000 balles de chiffre d'affaires ou 2500 balles de chiffre d'affaires... ça te suffit je suis désolé de te dire mais dans ces cas là va trouver un job un vrai job voyez ce que je veux dire je me suis fait insulté par colette 52 ans qui m'a Il m'a dit, oui, vous ne vous rendez pas compte de ce que vous dites. Allez trouver un vrai emploi. Mais c'est un vrai emploi. Je suis désolée. Tu ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre dans la vie. D'accord ? Tu ne peux pas vouloir et avoir. Ce n'est pas possible. Surtout si tu ne mets pas d'efforts. Surtout si tu ne mets pas des vraies actions dans ton entreprise. Tu ne peux pas vouloir ne pas travailler. Tu ne peux pas ne pas vouloir... faire des horaires de bureau, tu ne peux pas vouloir ne pas payer d'impôts, tu ne peux pas vouloir vivre au crochet de la société, tu ne peux pas vouloir avoir des allocations et vouloir faire du blé. Ça n'existe pas ! Ça n'existe pas ! Ça n'existe pas que tous ces gens soient lapidés sur la place publique, excusez-moi, parce qu'à un moment donné, ça n'existe pas. Si tu veux avoir... de l'argent, gagner ta vie et être correcte en termes de budget, il va falloir à un moment donné faire un sacrifice. Je suis désolée de te le dire. Désolée, pardon. Je casse clairement ta bulle. Je te pète clairement le truc. Mais il va falloir que tu te bouges un peu le cul et que tu te lèves le fiac et que tu ailles bosser et que tu, malheureusement, en générant du chiffre d'affaires, eh bien... que tu payes des impôts, ça fait partie du jeu, ça fait partie du truc. Le comptable va t'appeler et va te dire, « Toc, toc, toc, il faut payer la TVA et tu vas devoir l'accepter. Il n'y a pas le choix. » Je veux dire, à un moment donné, il n'y a pas le choix, Jacqueline. Tu vas devoir accepter ça. Tu vas devoir... faire des sacrifices et tu vas devoir créer ton budget autour de cette on va dire de ce de ce quoi d'ailleurs de ce de ce de ce truc là de cette de cette de cet événement j'ai le mot qui m'échappe je vous prie de m'excuser le mot m'échappe m'échappasse autour de ce paramètre ça y est Je vous l'ai dit, moi, que j'étais plus efficace le matin que l'après-midi. Je ne suis pas, je suis beaucoup moins efficace. Et là, il est 14h37 et mon corps me quitte. Les mots s'en vont de ma bouche, se perdent, se cassent la gueule et sont portés disparus. Je vous le dis, c'est pour moi en fait une grande première déjà d'enregistrer en semaine, d'enregistrer en après-midi et de me dire tout va bien aller, tout va bien aller. Évidemment, parce que je vais mener ce sujet jusqu'au bout. Je vais l'apporter, je vais le transporter, je vais le supporter jusqu'au bout. Mais ça sera dans la douleur, dans le bégaiement, dans la douleur, dans la perte de mots, dans l'inexactitude, avec tout ce qui va avec. Voilà, j'avais prévu cet après-midi d'aller chercher un ventilateur, toutes celles et ceux. qui me suivent et qui savent que j'habite au Mexique, qu'il fait chaud en cette période de l'année, en ce 11 février, je ne sais pas quelle est la température, on peut peut-être le vérifier avec Gontran le téléphone. quelle température fait-il ? oui il fait 28 degrés les amis il fait 28 degrés les amis soleil ardent aujourd'hui, mercredi, jeudi, vendredi, samedi petit nuage dimanche petite pluie lundi soir à mon avis parce qu'il va y avoir fait chaud et donc du coup le ciel va vomir et c'est reparti le reste de notre semaine où il va faire chaud est ce que je me plains absolument pas pas du tout avec vous qui êtes avec des bottes en plastique en train de danser sous la pluie sous les feuilles mortes je ne me plains pas mais il faut savoir que ici un ventilateur ça va être extrêmement nécessaire surtout que je suis obligée de travailler les fenêtres fermées parce qu'il y a des moustiques donc je ne peux pas ouvrir la fenêtre sinon je vais me faire piquer par un moustique et j'ai à installer donc comme je le disais très précédemment une porte qui coupe l'air et donc qui dit coupe l'air dit pas d'air donc dit ventilo voilà donc si vous voulez avoir les tenelles et les aboutissants de cette nouvelle vie de cette vie bien que trépidante mais chaleuresque ch'tod voilà vous en avez donc du coup les prémices voilà Donc, ne me demandez pas d'où je sors ces mots. Je ne le sais pas moi-même. Je ne le sais pas. Est-ce que j'ai appris à l'école à parler comme Shakespeare ? Je ne le sais pas. Je n'en sais rien. Peut-être, éventuellement, dans une autre vie, en supputant, je vous le dis, peut-être j'ai appris à parler comme ça, avec des mots chelous. Eh bien oui, c'est comme ça. Je ne sais pas. Et si vous ne connaissez pas la définition de supputer, eh bien c'est suppute. Voilà. excusez-moi j'en perds mon sérieux pour être tout à fait honnête j'espère que ça vous fera marrer en tout cas à moi ça me fait marrer et le plus important c'est que ça me fasse marrer à moi parce que c'est moi qui l'enregistre pendant 30 minutes c'est moi qui le monte, c'est moi qui le met sur la plateforme c'est moi qui le promotionne c'est moi donc si vous n'aimez pas ce contenu vous pouvez bien appuyer sur pause et dire fuck j'écoute plus cette merde J'ai plus envie d'écouter cette dope, cette grosse Ausha. Et donc, du coup, qu'est-ce que je fais ? Je me désabonne, je ferme la fenêtre et je me casse. Voilà, vous voyez, c'est facile. C'est hyper facile. Je m'excuse. Je m'excuse de cette rareté. Donc, je parlais de poissons panés, de gens qui n'ont aucune ambition, de gens qui pensent qu'en gagnant 2000 vols par mois, de chiffre d'affaires, parce qu'il y en a beaucoup qui confondent. chiffre d'affaires et bénéfices voilà donc ils se disent en 2000 euros de chiffre d'affaires en les petits bâtards ils vont couper dans mon truc mais non mais ils ont déjà coupé dans ton truc déjà depuis longtemps en fait parce que quand tu vas au magasin tu payes la tva déjà espèce de grosse quiche pardon les mots ont dépassé ma pensée donc ça veut dire quoi pardon ça veut dire que tu payes déjà de la tva en fait quand tu vas faire tes courses des magasins des trucs des machins t tout ce que tu fais en fait, sauf que toi comme une grosse lourde lourde quiche lourde quiche, je me considère comme lourde aussi, mais pas quiche donc comme une quiche, Lorraine si je puis m'exprimer ainsi tu ne vois pas tout ce que tu payes, et donc tu te dis Oh merde, ils vont m'enlever 20% ! Mais ils te les enlèvent déjà, espèce d'imbécile ! Ils te les enlèvent déjà, ces 20%, parce que tous les produits que tu achètes pour le mettre sur la tête de tes clients sont taxés à 20%. T'aimerais pas récupérer cet argent, espèce d'abruti ? Mais je... Pardon ? Pardon ? Je vous prie de m'excuser ! Pardon ! Hein ? Jacqueline ! Quand t'achètes ta laine, tes perles, hein ? T'aimerais pas récupérer cet argent ? Bon ! mince, flûte, bique, crotte, je n'en reviens pas d'un tel peu de niveau d'économie. Non mais la mince, elle voit ce qu'elle rentre. Non, ce podcast est une catastrophe, mais je ne le couperai pas, promis. Elle voit l'argent qui sort, mais elle ne voit pas l'argent qui rentre. Elle ne voit pas l'économie qu'elle pourrait faire si éventuellement elle ne faisait pas de bénéfice avec sa laine. Fuck ! Donc du coup, ou c'est boucle d'oreille, peu importe. Je ne sais pas qui est micro-entrepreneur, je ne le sais pas, qui font du conseil peut-être, qui ne payent pas de TBA du coup, et qui se disent, ben moi avec le conseil que je donne, donc à 1 plus 1 égale 2, à Gilbert, qui a son commerce au plein fond du Calvados, et que du coup, et que du coup, là elle se dit... Je ne peux pas déduire de TBA, donc je ne vois pas pourquoi j'en paierais et pourquoi je contribuerais. Eh bien, écoute-moi bien, espèce de petite égoïste. Si tu ne veux pas contribuer à la société, ne te fais pas soigner, va élever tes chèvres, pédale pour avoir de l'électricité, installe-toi dans une yourte. Et là, dans ces cas-là, je dirais oui, c'est vrai, c'est la menace. Elle fait de l'enseignement particulier à ses enfants, elle vit dans une maison autonome, elle pédale pour avoir son électricité et en même temps, elle a une calèche. Voyez, ça pour moi, ça justifie le fait de ne pas vouloir contribuer à la société et de vivre comme Laura Ingalls dans la petite maison dans la prairie. Si ça n'est pas ton cas et que tu te dis mince, mince, mince et mince et remince, il va falloir que je me fasse soigner à un moment donné, il va falloir que je mette mes enfants à l'école à un moment donné, il va falloir que je conduise sur une route. départementale ou nationale ou une autoroute à un moment donné il va falloir que je sais pas quoi donc la tva contribue avec tous les impôts qu'on paye à élever l'économie je peux vous dire que dans des endroits où tu payes pas d'impôt ça se voit je peux le confirmer bien aisément les amis c'est à dire aux états unis c'est sûr que tu payes beaucoup moins d'impôts que tu es beaucoup moins taxé sur le revenu, que tu es beaucoup moins taxé sur l'entreprise, les charges sociales et compagnie. Tu es taxé pour tes employés, mais tu n'es pas taxé pour toi-même. Tu as le choix de souscrire à des fonds de pension privée et compagnie. Eh bien, tu as le choix aussi et tu as le devoir de souscrire à une assurance privée qui te coûte 100 000 euros par an, selon les revenus que tu peux dégager. Et donc, tu as ce choix, Pauline, Paulette, Pollux. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as ce choix. Tu as ce choix. Tu as ce choix. Tu as ce choix. Bing, bing, bing, bing, bing. Tu as ce choix. C'est n'importe quoi. Ça part en live. Total. Parce qu'on est sur un sujet qui m'énerve, mais au plus haut point. Mais ça m'énerve de voir tous ces poscailles, là, à moitié mort, la bouche ouverte, en train d'attendre sur l'étalage de Ausha, qu'on vienne bien les cueillir, et les cuisiner à la poêle. Ça m'énerve, ce sujet. Vous ne pouvez même pas vous imaginer. Ça m'énerve. Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve de voir des gens avec si peu d'ambition, ça m'énerve de voir des gens réduire leurs bénéfices, réduire leur chiffre d'affaires, tout ça pour toucher des allocs. Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve. Voilà, ça m'énerve, vous voulez savoir que ça m'énerve ? Ça me garde, ça me gonfle, ça me plournait. Là, vous allez vous dire, elle est folle dingue. Nous la verrons. Elle est dingue. On va se désabonner rapidement parce qu'au final, ça n'apporte rien, ce podcast. Ça n'apporte aucune solution. Mais en même temps, qu'est-ce que tu veux que je donne comme solution ? Qu'est-ce que tu veux que je donne ? Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? 2000 balles de chiffre d'affaires et on est content. Et on se congratule. Et on se congratule bien aisément de gagner en fait 2000 balles de chiffre d'affaires, d'avoir déduit ses produits d'au moins, parce qu'en plus de ça, d'être une quiche, on est acheteuse compulsive, donc c'est 2000 euros de chiffre, je vais prendre 500 euros pour mes produits, et voilà. Ça me fait 1500 euros. Pardon. Je vous prie, m'excuser. Pardon. Si je choque ou que je vous donne envie éventuellement de quitter la salle ou d'arrêter avec cette boucherie, je me dis que j'aurais bien fait mon travail. Je me dis que moi, en fait, j'aurais bien fait mon taf. Moi, je ne sais pas. Ma mère m'a élevée comme ça. Elle m'a dit, si tu ne travailles pas bien à l'école, ne quittez pas de suite parce que je n'ai pas fini ma phrase. D'accord ? Si tu ne travailles pas... Et c'est mon père même. Ce n'est même pas ma mère, pardon. C'est mon père. Mon père, le bohémien. Pardon, c'est même pas simple. Mais mon père, qui a vécu d'amour et d'eau fraîche toute sa vie, qui me disait, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu verras, tu vas galérer et tu finiras à ramasser les poubelles. Oui, alors quand je vois que les ramasseurs de poubelles gagnent peut-être même mieux que certaines coiffeuses, je me dis, éventuellement, il y en a certaines qui devraient aller ramasser les poubelles. Et ce n'est pas du tout péjoratif pour ceux qui ramassent les poubelles. J'ai énormément de respect pour toutes les professions, croyez-moi. Parce que pour moi, ramasser des poubelles, c'est rendre propres les habitations, les rues et compagnie. Et c'est donc offrir un service aux gens. Je vous le rappelle, moi, ma femme de ménage, pour moi, c'est Dieu. Quand elle vient, elle est venue tout à l'heure faire le travail que je n'aime pas faire. Parce que je n'ai pas le temps de le faire. Et donc, du coup, pour moi, elle m'enlève une épine du pied immense. Donc, elle a tout autant de valeur que n'importe qui. D'accord ? Même pour récurer mes chiottes. Donc, ça, pour moi, c'est hyper important. Et même, honnêtement, je pré-récure les chiottes pour que quand elles viennent faire le nettoyage, ça ne soit pas dégueulasse. Parce que j'ai un énorme respect pour ces personnes qui viennent chez moi. D'accord ? Donc ! donc donc les agneaux je me dis donc mon père me disais si tu travailles pas bien à l'école tirer à lever des poubelles c'est comme il me disait si tu es pas baptisé tirer dans la fosse commune c'est pas vrai c'est faux c'est archi fausse qu'une croyance que mon père m'avait mis en tête je sais pas très bien enfin la limite on s'en fout et donc je me dis que aujourd'hui On m'avait dit, ben moi, coiffeuse, ouais, t'es coiffeuse, tu gagneras pas bien ta vie, etc. Machin truc, excusez-moi, mais moi, je sais pas pour vous. Mais moi, il est le 11 février, il fait 28 degrés, je vis au Mexique. Et dans 10 minutes, j'ai fini de travailler. Donc, il sera 15 heures. j'aurais fini de travailler, je pense construire une vie à la hauteur de mes envies avec ce que je voulais exactement dans mon quotidien, c'est à dire vivre de plaisir et me donner à fond pour mon travail. C'est-à-dire que de 7h le matin, voire même 6h le matin, jusqu'à 15h, je bosse à mon rythme. J'ai réussi en fait à avoir une clientèle en France. Donc ça veut dire qu'on a 6h... de décalage horaire, ce qui veut dire que moi je travaille pendant qu'elles sont debout et quand elles dorment, je suis libre. Et ça je l'ai travaillé, je l'ai énormément travaillé d'ailleurs parce que pour moi c'était le but, c'était l'objectif quand on a été enfermé par les Covid et compagnie, je me suis dit il est hors de question. que je reste enfermée, donc j'ai choisi ma vie. Et moi, quand je vois comment certains choisissent la leur, ça me fait de la peine. Ça me fait chier. Ça me fait de la peine. Ça me fait de la peine de voir comment les gens se limitent. Mais en même temps, je me dis que si c'était facile, tout le monde le ferait. Je le dis souvent. Je le dis très souvent même, parce que je me dis, au moins, ça laisse la place à d'autres. Ça laisse la place à des gens qui veulent réellement s'en sortir, créer une réalité à leur mesure, aller faire plus de 2000 balles de chiffre d'affaires. Moi, si j'avais voulu faire 2000 balles de chiffre d'affaires, j'aurais continué ce que je faisais quand j'avais 8 ans, c'est-à-dire aller récolter des coquillages, coller des coquillages sur une boîte à camembert et les vendre porte-à-porte à Saint-Pierre-la-Mer. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, pour moi... Quand tu crées une entreprise, que ce soit de l'artisanat, que ce soit de la coiffure, du conseil, peu importe. Là, je me dis, ok, tu donnes du conseil, etc. Mais facture à ta juste valeur, nom de Dieu. Moi, là, c'est devenu la mode. Je m'excuse. Pardon. Mais de toute façon, je serais même pas écoutée par les tresseurs de chèvres et les enfileurs de perles de toute manière, puisque de toute façon, ce podcast est étiqueté coiffure. Donc, si tu enfiles tes perles le week-end, eh bien, écoute, tant mieux. Voilà. C'est dit. Mais je me dis que si tu veux créer une entreprise de tressage de chair ou d'enfilage de perles, au début c'est compliqué, c'est sûr, mais je trouve que c'est devenu une tendance, ça. C'est devenu une tendance. Ça m'énerve. Ça m'énerve. Ça m'énerve. C'est comme les trucs pyramidales, ça m'énerve. ça m'énerve, si tu veux, je veux dire, tu te sers par l'intermédiaire d'une entreprise, tu te sers de la notoriété d'une entreprise pour aller vendre des produits minceurs en sachet, et du coup tu ouvres une micro-entreprise pour vendre tes trucs en sachet par l'intermédiaire de... Wow ! Eh ! Eh oh ! Eh oui ! Eh oh ! Wouhou ! Non mais c'est vrai. Je veux dire, à un moment donné, elle est où l'ambition de se dire, ouais, mais non mais moi en fait, j'ai pas envie, là, de me faire chier, de m'emmerder avec cette merde. je vais travailler pour superware thermomix ou compagnie et du coup je vendrai trois thermomix et j'aurai un thermomix gratuit et un peu plus je ferai de l'argent mais voilà et du coup qu'est ce que je vais faire le reste du temps je vais me l'engarder je vais ben écoute ouais non ouais non non rien tu vois c'est comme ça que je le vois puis je m'excuse Si je me choque, je me blesse, j'offusque, je te transperce le cœur. Mais moi, je vois ça comme ça. Je suis désolée. Moi, quand j'ai monté des entreprises, j'en ai monté quatre. Le but était de performer tout le temps. Aucune entreprise, pour vous dire la vérité, que j'ai montée, punaise, j'espère que ça n'a pas emporté préjudice. je crois de bois quand de faire si je mange d un enfer et croit de bois croit de fer toutes mes paroles seront annulées ce que je vais dire aujourd'hui voilà mais du d'ailleurs je vous leur ai un siège après mais tout ça pour dire que toutes les entreprises que j'ai monté depuis mes trente ans donc ça fait onze ans putain moi ça fait 11 ans merde On n'a jamais fait zéro de chiffres. Jamais. Je n'ai jamais commencé un mois à zéro. Le minimum, je pense que j'ai fait à mon démarrage, c'est 5 000. Voilà, 5 000. Je suis toujours... J'ai commencé, que ce soit au Québec, en création, c'était 5 000 de base. 5 000, 8 000, 10 000. Après 10 000, hop, mais ça a été très rapide. Très, très rapide. Quoi ? Parce que j'engage un marathon avec moi-même. À partir du moment où je crée une société, une entreprise qui va me demander de payer des charges, il n'y a pas 36 millions de solutions, je me mets à travailler pour développer mon chiffre d'affaires. Je ne stagne pas, je ne me laisse pas embourber. Chaque lancement que je fais doit avoir pour effet de faire du chiffre d'affaires. Si je me j'ai jamais monté une entreprise en disant ouais mais c'est pas grave de toute façon on verra bien non non c'est vous comprenez pas c'est pour moi une challenge immense que de faire du chiffre d'affaires et de ne pas me dire ouais mais je me laisse un peu de temps je me suis jamais laissé de temps les amis jamais jamais jamais jamais je me suis jamais dit ah mais au pire des cas jamais J'ai toujours démarré mes entreprises en société. Jour 1. Jour 1. Que ce soit en France, que ce soit au Québec ou que ce soit ici au Mexique. Je suis en société. J'ai signé chez le notaire à chaque fois. J'ai eu un avocat. J'ai signé chez le notaire. Je suis en société. Je gagne mon argent de cette façon. De toute façon, même ici au Mexique, si je veux un compte Skype, il me faut un RFS. un RFC donc un numéro fiscal donc j'ai mon numéro fiscal, vous l'avez sur les factures donc ça veut dire quoi ? ça veut dire que je suis en société je ne démarre pas mon entreprise en me disant peut-être au cas où, éventuellement le jour où, mais mais c'est quoi cette mentalité de tout ? de merde ! Vous voyez ce que je veux dire ? C'est quoi cette mentalité de merde ? C'est vraiment une mentalité de loose ! Vous voyez ce que je veux dire ? Moi en coiffure en tout cas c'est ça pour moi. Voilà ! On peut être à l'entreprise individuelle, mais on est sujet à la TVA quand on dépasse le seuil. On peut être en micro-entreprise et se dire, ben, je serai sujet à la TVA quand j'aurai dépassé le seuil. Mais on ne se dit pas, oh, pourvu que je ne dépasse pas le seuil, pourvu que je ne sois pas trop, machin, pourvu que... Putain, mais merde, quoi ! Merde ! Allô ? Merde ! Non, mais c'est vrai ! C'est vrai ! C'est vrai ! Comment tu veux avoir... Alors, tous ces gens-là, c'est des bâtards de riches, des fils de putes... Je me prie de m'excuser, je vais le dire d'ailleurs avant. N'écoutez pas ce podcast avec des enfants à côté. Mais je le dis, merde. Vous le dites, les riches, quelle bande de bâtards. Ces putains de riches qui prennent les ressources aux pauvres. Si tu veux jouer le Robin des bois, va te monter un Tipeee. Tu vois ce que je veux dire ? Va te foutre un Tipeee à la forêt de Boucone, il n'y a pas de problème. Mais avant ça, c'est vraiment, en fait, extrêmement... C'est important d'avoir une mentalité quand tu développes ton entreprise. Ta mentalité doit être tournée vers le bénéfice. doit être tournée vers le chiffre d'affaires, doit être tournée vers le fait de gagner de l'argent, d'avoir un salaire, d'avoir une trésorerie. Sinon, tu n'as rien à foutre dans l'entrepreneuriat. Va te chercher un job. Tu vois ce que je veux dire ? Va te chercher un vrai job et arrête de faire chier la populace. Là, vous devez vous dire, non mais ça, c'est pas possible. C'est pas possible. Là, elle a pété un câble. Non, non, non, non, mais moi, ça me fait marrer, en fait, de voir tous ces trucs-là, dans les groupes Facebook, là. Ah, mais quand moi, je vais chercher sur les puces Facebook ou sur Marketplace ou mes couilles en ski, là, où je me dis... Bon, oui, oui, on est au mois de février, elles peuvent être en ski. Où je me dis, putain, attends, Jocelyne, qu'est-ce qu'elle fait ? Jocelyne, elle fait de la broderie sur Naperon. Non, mais déjà, déjà. déjà déjà déjà déjà tu vois déjà tu t'interpelles pas quand tu te dis quelle est ton activité je fais de la broderie sur ma peau là tu te dis ça va être chaud d'atteindre les dix mille euros en moyenne que un jour jean paul gaultier te demande en fait de lui créer une collection de napperon brodé, tu vois ce que je veux dire ? Avec le prénom de l'enfant, mais non mais, non mais non mais non, mais arrêtez putain, arrêtez ça ! C'est, voilà ! C'est comme vendre des sachets pour maigrir. Arrêtez avec ça, nom de Dieu. Si vous avez besoin de faire un complément de revenu, faites de la vente additionnelle. Allez vendre vos prestations, pré-booker vos rendez-vous, mais arrêtez avec ça, mon sang. Ou un robot ménager. Est-ce que tu me vois, moi, vendre un Masterchef ? Est-ce que tu me vois faire un sorbet en réunion de 15 ? Non mais sans déconner. Mais franchement. Faut arrêter avec ça, bon sang ! Faut arrêter avec toutes ces conneries ! Si vous voulez être entrepreneur, soyez entrepreneur, sinon soyez salarié avec une activité à côté. Mais mince ! Flûte ! mince, crotte-bique voilà non mais ça n'écoutait ça ça alerte personne de se dire oh mon dieu, ils vont passer le seuil de la TVA à 25 000 mon dieu mais quelle horreur mais non mais non mais c'est ça quand tu fais ça quand tu te dis bon, je veux un complément de revenu je ne gagne pas assez avec mon emploi je comprends que tu fasses de la broderie sur Napron tu vois ce que je veux dire que tu fasses des colliers griffes de chat ou que tu fasses je sais pas moi, des boîtes avec le prénom gravé au pire aux gravures tu vois ce que je veux dire ? ça oui si jamais c'est pour avoir un complément de revenu mais arrête de nous faire chier là, en ce moment, avec ton histoire de TVA alors que tu veux pas dépasser le seuil de la TVA parce que moi je suis une vraie entreprise artisanale Mais non, mais moi, j'ai un problème avec ça. Je vous le dis tout de suite. J'ai un très gros problème avec ça. Moi, alors, je vais casser un mythe. Je vous prie de m'excuser. Mais moi, je suis pour la modernité, d'accord ? Laura Ingalls, c'était dans les années 1900 et quelques. Aujourd'hui, Laura Ingalls, en tout cas sa sœur, elle est tombée dans la prairie, vous voyez ? Elle a roulé et elle n'est plus revenue. Elle s'est relevée et puis... Fini ! Vous voyez ? Donc, arrêtez avec ça. Mais si vous êtes une vraie entrepreneur, eh bien, développez votre entreprise en fonction de ça. Voilà. Développez votre entreprise en fonction de ça. Donc là-dessus, après avoir transpiré, avoir perdu mes mots, avoir dit n'importe quoi, et avoir... Je pense que ce podcast est le pire que j'ai enregistré. ni tête le truc c'est aucun rapport rien du tout mais ça ne s'en existe pas de dire des conneries pareil donc là dessus je vous laisse voilà j'espère vous aurez compris message développer vous soyez fier de ce que vous faites Soyez fiers de grandir Soyez fiers de vous De vous De vous étendre Voilà ça va être ça Je perds mes mots c'est pointable Et surtout ne voyez pas petit Mais voyez grand On se retrouve la semaine prochaine

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure Abonne-toi pour ne louper aucun épisode Partage et commente pour réagir Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode Toujours présenté par Julie Véron

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Description

Résumé de l’épisode : TVA, ambition et bullshit entrepreneurial


Dans cet épisode sans filtre de Ne me cassez pas le peigne, Julie Verrons démonte la mentalité des entrepreneurs qui préfèrent brider leur chiffre d’affaires plutôt que de payer la TVA. Elle dénonce le syndrome du "je plafonne à 2000€ pour pas payer d'impôts", une approche qui selon elle, tue l’ambition et l’entrepreneuriat.


🔥 Points clés de l’épisode :


✔️ Un business sans trésorerie n'est pas un business, c’est un loisir.


✔️ Payer des impôts, c'est normal, c'est le signe que ton activité marche.

✔️ Vouloir rester sous le seuil TVA, c'est scier sa propre croissance.


✔️ Tu veux réussir ? Sois une vraie boss, pas une tricoteuse du dimanche.


💥 Message cash : Arrête de te plaindre et développe ton entreprise comme une pro, avec de la stratégie et de l’ambition. Sinon, va chercher un job !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Bonjour à tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes en forme, que vous êtes prêts pour cet épisode de podcast qui est tourné un mardi, un mardi, 14h29, heure locale, alors que d'habitude j'enregistre le dimanche. Et vous me direz, mais que s'est-il passé le dimanche ? Eh bien... J'ai commencé à enregistrer le podcast. Et finalement, qu'est-ce qui est arrivé ? Je me suis fait poser la porte de mon bureau. Et donc, ça a pris un temps infini. Et donc, je n'ai pas eu le temps d'enregistrer. En tout cas, je me suis dit non, la merde. Ce n'est pas vrai que j'enregistrerai dans des mauvaises conditions. Ce n'est pas vrai que j'enregistrerai à un temps qui ne me convient pas. donc je vais l'enregistrer mais une autre fois voilà bravo j'ai pas mis le son éteint voilà maintenant ça devrait plus arriver ce genre de truc je vous prie de m'excuser mon ordinateur est un petit malin donc voilà j'espère que vous allez bien je voulais donc débriefer aujourd'hui suite à la polémique qu'il y a eu donc j'arrive longtemps après la guerre mais je m'en fous de toute manière mais je voulais débriefer sur cette histoire de TVA Et pas parce que je voulais spécialement taper sur la tête du gouvernement ou quoi que ce soit, ce n'est pas du tout l'objet. L'objet, c'est que je vais vous parler surtout d'ambition. Je vais vous parler de ce pourquoi on est chef d'entreprise, en fait, et quel est l'esprit qu'on doit avoir en tant que chef d'entreprise. Parce que là, en fait, j'ai vu et j'ai été surprise. pas dans mes clientes, pas dans mes réseaux, du tout. J'ai vu, mais j'ai vu, j'ai vu des dengueries de sa mère où je me suis dit, non mais attends, je ne comprends pas, je ne sais pas trop comment on va finir par interpréter ça. Donc là, je me suis dit, l'entrepreneuriat finalement est construit à deux vitesses, comme dans la coiffure. comme dans tout et on a Jacqueline qui va tricoter des tricots dimanche après-midi et qui va les vendre au marché, donc qui va se dire entrepreneur et donc on a des femmes leaders qui veulent développer une entreprise, une stratégie et une trésorerie et un salaire et de la richesse et ces deux mondes s'affrontent et je trouve pas ça juste. Je vous le dis très clairement, je trouve pas ça juste. Je ne trouve pas ça juste en fait qu'il y ait donc les peines d'épices de l'entrepreneuriat qui s'affrontent avec quelqu'un qui a très bien compris que le statut de auto-entrepreneur, micro-entrepreneur était un statut provisoire qui permettait de développer une structure jusqu'à temps qu'on puisse atteindre un certain seuil. et que ce seuil permette par la suite de développer ensuite une société, une structure plus importante qui permette au final de générer plus de bénéfices, plus de trésorerie, plus de salaire, embauché ou pas, peu importe, mais qui permettent après de créer une entreprise plus grosse et qui paye de la TVA. payent des impôts, qui payent de l'URSSAF, qui payent des charges sociales, qui payent de la mutuelle pour ses employés, qui, voilà. Donc ça là, ça là, ça a été le gros débat de la semaine dernière et je me suis dit what the fuck, qu'est-ce que c'est qu'encore cette histoire où en fait on rabaisse au plus, au plus, plus, plus son chiffre d'affaires, on essaye de faire du blague pour pas dépasser le seuil. On essaye au maximum de ne pas faire trop de bruit, ou on essaye au maximum de dévaloriser ses prix pour éventuellement ne pas avoir d'impôt à payer. Et au final, en fait, on se retrouve avec une tripotée de dindes. Excusez-moi, mais j'en ai vu des trucs. J'en ai écouté. Je me suis dit, non mais là, on a du pain sur la planche. on n'a pas terminé de donner à manger à des poissons paniers. on n'a pas fini de voir ce genre de commentaires. « Ouais, c'est dégueulasse, l'État s'engraisse sur notre dos, c'est pas normal. » Non, mais à un moment donné, Jacqueline, si ta seule ambition, en fait, c'est d'aller tricoter le dimanche après-midi, ben écoute, je comprends, mais dans ces cas-là, il faut accepter toutes les conséquences qui viennent avec, c'est-à-dire soit ne pas générer de chiffres, parce qu'excusez-moi, J'ai fait ce calcul même si la réforme a été gelée et que du coup mon podcast n'a aujourd'hui pas de sens. Mais je m'excuse si 2000 balles de chiffre d'affaires ou 2500 balles de chiffre d'affaires... ça te suffit je suis désolé de te dire mais dans ces cas là va trouver un job un vrai job voyez ce que je veux dire je me suis fait insulté par colette 52 ans qui m'a Il m'a dit, oui, vous ne vous rendez pas compte de ce que vous dites. Allez trouver un vrai emploi. Mais c'est un vrai emploi. Je suis désolée. Tu ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre dans la vie. D'accord ? Tu ne peux pas vouloir et avoir. Ce n'est pas possible. Surtout si tu ne mets pas d'efforts. Surtout si tu ne mets pas des vraies actions dans ton entreprise. Tu ne peux pas vouloir ne pas travailler. Tu ne peux pas ne pas vouloir... faire des horaires de bureau, tu ne peux pas vouloir ne pas payer d'impôts, tu ne peux pas vouloir vivre au crochet de la société, tu ne peux pas vouloir avoir des allocations et vouloir faire du blé. Ça n'existe pas ! Ça n'existe pas ! Ça n'existe pas que tous ces gens soient lapidés sur la place publique, excusez-moi, parce qu'à un moment donné, ça n'existe pas. Si tu veux avoir... de l'argent, gagner ta vie et être correcte en termes de budget, il va falloir à un moment donné faire un sacrifice. Je suis désolée de te le dire. Désolée, pardon. Je casse clairement ta bulle. Je te pète clairement le truc. Mais il va falloir que tu te bouges un peu le cul et que tu te lèves le fiac et que tu ailles bosser et que tu, malheureusement, en générant du chiffre d'affaires, eh bien... que tu payes des impôts, ça fait partie du jeu, ça fait partie du truc. Le comptable va t'appeler et va te dire, « Toc, toc, toc, il faut payer la TVA et tu vas devoir l'accepter. Il n'y a pas le choix. » Je veux dire, à un moment donné, il n'y a pas le choix, Jacqueline. Tu vas devoir accepter ça. Tu vas devoir... faire des sacrifices et tu vas devoir créer ton budget autour de cette on va dire de ce de ce quoi d'ailleurs de ce de ce de ce truc là de cette de cette de cet événement j'ai le mot qui m'échappe je vous prie de m'excuser le mot m'échappe m'échappasse autour de ce paramètre ça y est Je vous l'ai dit, moi, que j'étais plus efficace le matin que l'après-midi. Je ne suis pas, je suis beaucoup moins efficace. Et là, il est 14h37 et mon corps me quitte. Les mots s'en vont de ma bouche, se perdent, se cassent la gueule et sont portés disparus. Je vous le dis, c'est pour moi en fait une grande première déjà d'enregistrer en semaine, d'enregistrer en après-midi et de me dire tout va bien aller, tout va bien aller. Évidemment, parce que je vais mener ce sujet jusqu'au bout. Je vais l'apporter, je vais le transporter, je vais le supporter jusqu'au bout. Mais ça sera dans la douleur, dans le bégaiement, dans la douleur, dans la perte de mots, dans l'inexactitude, avec tout ce qui va avec. Voilà, j'avais prévu cet après-midi d'aller chercher un ventilateur, toutes celles et ceux. qui me suivent et qui savent que j'habite au Mexique, qu'il fait chaud en cette période de l'année, en ce 11 février, je ne sais pas quelle est la température, on peut peut-être le vérifier avec Gontran le téléphone. quelle température fait-il ? oui il fait 28 degrés les amis il fait 28 degrés les amis soleil ardent aujourd'hui, mercredi, jeudi, vendredi, samedi petit nuage dimanche petite pluie lundi soir à mon avis parce qu'il va y avoir fait chaud et donc du coup le ciel va vomir et c'est reparti le reste de notre semaine où il va faire chaud est ce que je me plains absolument pas pas du tout avec vous qui êtes avec des bottes en plastique en train de danser sous la pluie sous les feuilles mortes je ne me plains pas mais il faut savoir que ici un ventilateur ça va être extrêmement nécessaire surtout que je suis obligée de travailler les fenêtres fermées parce qu'il y a des moustiques donc je ne peux pas ouvrir la fenêtre sinon je vais me faire piquer par un moustique et j'ai à installer donc comme je le disais très précédemment une porte qui coupe l'air et donc qui dit coupe l'air dit pas d'air donc dit ventilo voilà donc si vous voulez avoir les tenelles et les aboutissants de cette nouvelle vie de cette vie bien que trépidante mais chaleuresque ch'tod voilà vous en avez donc du coup les prémices voilà Donc, ne me demandez pas d'où je sors ces mots. Je ne le sais pas moi-même. Je ne le sais pas. Est-ce que j'ai appris à l'école à parler comme Shakespeare ? Je ne le sais pas. Je n'en sais rien. Peut-être, éventuellement, dans une autre vie, en supputant, je vous le dis, peut-être j'ai appris à parler comme ça, avec des mots chelous. Eh bien oui, c'est comme ça. Je ne sais pas. Et si vous ne connaissez pas la définition de supputer, eh bien c'est suppute. Voilà. excusez-moi j'en perds mon sérieux pour être tout à fait honnête j'espère que ça vous fera marrer en tout cas à moi ça me fait marrer et le plus important c'est que ça me fasse marrer à moi parce que c'est moi qui l'enregistre pendant 30 minutes c'est moi qui le monte, c'est moi qui le met sur la plateforme c'est moi qui le promotionne c'est moi donc si vous n'aimez pas ce contenu vous pouvez bien appuyer sur pause et dire fuck j'écoute plus cette merde J'ai plus envie d'écouter cette dope, cette grosse Ausha. Et donc, du coup, qu'est-ce que je fais ? Je me désabonne, je ferme la fenêtre et je me casse. Voilà, vous voyez, c'est facile. C'est hyper facile. Je m'excuse. Je m'excuse de cette rareté. Donc, je parlais de poissons panés, de gens qui n'ont aucune ambition, de gens qui pensent qu'en gagnant 2000 vols par mois, de chiffre d'affaires, parce qu'il y en a beaucoup qui confondent. chiffre d'affaires et bénéfices voilà donc ils se disent en 2000 euros de chiffre d'affaires en les petits bâtards ils vont couper dans mon truc mais non mais ils ont déjà coupé dans ton truc déjà depuis longtemps en fait parce que quand tu vas au magasin tu payes la tva déjà espèce de grosse quiche pardon les mots ont dépassé ma pensée donc ça veut dire quoi pardon ça veut dire que tu payes déjà de la tva en fait quand tu vas faire tes courses des magasins des trucs des machins t tout ce que tu fais en fait, sauf que toi comme une grosse lourde lourde quiche lourde quiche, je me considère comme lourde aussi, mais pas quiche donc comme une quiche, Lorraine si je puis m'exprimer ainsi tu ne vois pas tout ce que tu payes, et donc tu te dis Oh merde, ils vont m'enlever 20% ! Mais ils te les enlèvent déjà, espèce d'imbécile ! Ils te les enlèvent déjà, ces 20%, parce que tous les produits que tu achètes pour le mettre sur la tête de tes clients sont taxés à 20%. T'aimerais pas récupérer cet argent, espèce d'abruti ? Mais je... Pardon ? Pardon ? Je vous prie de m'excuser ! Pardon ! Hein ? Jacqueline ! Quand t'achètes ta laine, tes perles, hein ? T'aimerais pas récupérer cet argent ? Bon ! mince, flûte, bique, crotte, je n'en reviens pas d'un tel peu de niveau d'économie. Non mais la mince, elle voit ce qu'elle rentre. Non, ce podcast est une catastrophe, mais je ne le couperai pas, promis. Elle voit l'argent qui sort, mais elle ne voit pas l'argent qui rentre. Elle ne voit pas l'économie qu'elle pourrait faire si éventuellement elle ne faisait pas de bénéfice avec sa laine. Fuck ! Donc du coup, ou c'est boucle d'oreille, peu importe. Je ne sais pas qui est micro-entrepreneur, je ne le sais pas, qui font du conseil peut-être, qui ne payent pas de TBA du coup, et qui se disent, ben moi avec le conseil que je donne, donc à 1 plus 1 égale 2, à Gilbert, qui a son commerce au plein fond du Calvados, et que du coup, et que du coup, là elle se dit... Je ne peux pas déduire de TBA, donc je ne vois pas pourquoi j'en paierais et pourquoi je contribuerais. Eh bien, écoute-moi bien, espèce de petite égoïste. Si tu ne veux pas contribuer à la société, ne te fais pas soigner, va élever tes chèvres, pédale pour avoir de l'électricité, installe-toi dans une yourte. Et là, dans ces cas-là, je dirais oui, c'est vrai, c'est la menace. Elle fait de l'enseignement particulier à ses enfants, elle vit dans une maison autonome, elle pédale pour avoir son électricité et en même temps, elle a une calèche. Voyez, ça pour moi, ça justifie le fait de ne pas vouloir contribuer à la société et de vivre comme Laura Ingalls dans la petite maison dans la prairie. Si ça n'est pas ton cas et que tu te dis mince, mince, mince et mince et remince, il va falloir que je me fasse soigner à un moment donné, il va falloir que je mette mes enfants à l'école à un moment donné, il va falloir que je conduise sur une route. départementale ou nationale ou une autoroute à un moment donné il va falloir que je sais pas quoi donc la tva contribue avec tous les impôts qu'on paye à élever l'économie je peux vous dire que dans des endroits où tu payes pas d'impôt ça se voit je peux le confirmer bien aisément les amis c'est à dire aux états unis c'est sûr que tu payes beaucoup moins d'impôts que tu es beaucoup moins taxé sur le revenu, que tu es beaucoup moins taxé sur l'entreprise, les charges sociales et compagnie. Tu es taxé pour tes employés, mais tu n'es pas taxé pour toi-même. Tu as le choix de souscrire à des fonds de pension privée et compagnie. Eh bien, tu as le choix aussi et tu as le devoir de souscrire à une assurance privée qui te coûte 100 000 euros par an, selon les revenus que tu peux dégager. Et donc, tu as ce choix, Pauline, Paulette, Pollux. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as ce choix. Tu as ce choix. Tu as ce choix. Tu as ce choix. Bing, bing, bing, bing, bing. Tu as ce choix. C'est n'importe quoi. Ça part en live. Total. Parce qu'on est sur un sujet qui m'énerve, mais au plus haut point. Mais ça m'énerve de voir tous ces poscailles, là, à moitié mort, la bouche ouverte, en train d'attendre sur l'étalage de Ausha, qu'on vienne bien les cueillir, et les cuisiner à la poêle. Ça m'énerve, ce sujet. Vous ne pouvez même pas vous imaginer. Ça m'énerve. Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve de voir des gens avec si peu d'ambition, ça m'énerve de voir des gens réduire leurs bénéfices, réduire leur chiffre d'affaires, tout ça pour toucher des allocs. Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve. Voilà, ça m'énerve, vous voulez savoir que ça m'énerve ? Ça me garde, ça me gonfle, ça me plournait. Là, vous allez vous dire, elle est folle dingue. Nous la verrons. Elle est dingue. On va se désabonner rapidement parce qu'au final, ça n'apporte rien, ce podcast. Ça n'apporte aucune solution. Mais en même temps, qu'est-ce que tu veux que je donne comme solution ? Qu'est-ce que tu veux que je donne ? Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? 2000 balles de chiffre d'affaires et on est content. Et on se congratule. Et on se congratule bien aisément de gagner en fait 2000 balles de chiffre d'affaires, d'avoir déduit ses produits d'au moins, parce qu'en plus de ça, d'être une quiche, on est acheteuse compulsive, donc c'est 2000 euros de chiffre, je vais prendre 500 euros pour mes produits, et voilà. Ça me fait 1500 euros. Pardon. Je vous prie, m'excuser. Pardon. Si je choque ou que je vous donne envie éventuellement de quitter la salle ou d'arrêter avec cette boucherie, je me dis que j'aurais bien fait mon travail. Je me dis que moi, en fait, j'aurais bien fait mon taf. Moi, je ne sais pas. Ma mère m'a élevée comme ça. Elle m'a dit, si tu ne travailles pas bien à l'école, ne quittez pas de suite parce que je n'ai pas fini ma phrase. D'accord ? Si tu ne travailles pas... Et c'est mon père même. Ce n'est même pas ma mère, pardon. C'est mon père. Mon père, le bohémien. Pardon, c'est même pas simple. Mais mon père, qui a vécu d'amour et d'eau fraîche toute sa vie, qui me disait, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu verras, tu vas galérer et tu finiras à ramasser les poubelles. Oui, alors quand je vois que les ramasseurs de poubelles gagnent peut-être même mieux que certaines coiffeuses, je me dis, éventuellement, il y en a certaines qui devraient aller ramasser les poubelles. Et ce n'est pas du tout péjoratif pour ceux qui ramassent les poubelles. J'ai énormément de respect pour toutes les professions, croyez-moi. Parce que pour moi, ramasser des poubelles, c'est rendre propres les habitations, les rues et compagnie. Et c'est donc offrir un service aux gens. Je vous le rappelle, moi, ma femme de ménage, pour moi, c'est Dieu. Quand elle vient, elle est venue tout à l'heure faire le travail que je n'aime pas faire. Parce que je n'ai pas le temps de le faire. Et donc, du coup, pour moi, elle m'enlève une épine du pied immense. Donc, elle a tout autant de valeur que n'importe qui. D'accord ? Même pour récurer mes chiottes. Donc, ça, pour moi, c'est hyper important. Et même, honnêtement, je pré-récure les chiottes pour que quand elles viennent faire le nettoyage, ça ne soit pas dégueulasse. Parce que j'ai un énorme respect pour ces personnes qui viennent chez moi. D'accord ? Donc ! donc donc les agneaux je me dis donc mon père me disais si tu travailles pas bien à l'école tirer à lever des poubelles c'est comme il me disait si tu es pas baptisé tirer dans la fosse commune c'est pas vrai c'est faux c'est archi fausse qu'une croyance que mon père m'avait mis en tête je sais pas très bien enfin la limite on s'en fout et donc je me dis que aujourd'hui On m'avait dit, ben moi, coiffeuse, ouais, t'es coiffeuse, tu gagneras pas bien ta vie, etc. Machin truc, excusez-moi, mais moi, je sais pas pour vous. Mais moi, il est le 11 février, il fait 28 degrés, je vis au Mexique. Et dans 10 minutes, j'ai fini de travailler. Donc, il sera 15 heures. j'aurais fini de travailler, je pense construire une vie à la hauteur de mes envies avec ce que je voulais exactement dans mon quotidien, c'est à dire vivre de plaisir et me donner à fond pour mon travail. C'est-à-dire que de 7h le matin, voire même 6h le matin, jusqu'à 15h, je bosse à mon rythme. J'ai réussi en fait à avoir une clientèle en France. Donc ça veut dire qu'on a 6h... de décalage horaire, ce qui veut dire que moi je travaille pendant qu'elles sont debout et quand elles dorment, je suis libre. Et ça je l'ai travaillé, je l'ai énormément travaillé d'ailleurs parce que pour moi c'était le but, c'était l'objectif quand on a été enfermé par les Covid et compagnie, je me suis dit il est hors de question. que je reste enfermée, donc j'ai choisi ma vie. Et moi, quand je vois comment certains choisissent la leur, ça me fait de la peine. Ça me fait chier. Ça me fait de la peine. Ça me fait de la peine de voir comment les gens se limitent. Mais en même temps, je me dis que si c'était facile, tout le monde le ferait. Je le dis souvent. Je le dis très souvent même, parce que je me dis, au moins, ça laisse la place à d'autres. Ça laisse la place à des gens qui veulent réellement s'en sortir, créer une réalité à leur mesure, aller faire plus de 2000 balles de chiffre d'affaires. Moi, si j'avais voulu faire 2000 balles de chiffre d'affaires, j'aurais continué ce que je faisais quand j'avais 8 ans, c'est-à-dire aller récolter des coquillages, coller des coquillages sur une boîte à camembert et les vendre porte-à-porte à Saint-Pierre-la-Mer. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, pour moi... Quand tu crées une entreprise, que ce soit de l'artisanat, que ce soit de la coiffure, du conseil, peu importe. Là, je me dis, ok, tu donnes du conseil, etc. Mais facture à ta juste valeur, nom de Dieu. Moi, là, c'est devenu la mode. Je m'excuse. Pardon. Mais de toute façon, je serais même pas écoutée par les tresseurs de chèvres et les enfileurs de perles de toute manière, puisque de toute façon, ce podcast est étiqueté coiffure. Donc, si tu enfiles tes perles le week-end, eh bien, écoute, tant mieux. Voilà. C'est dit. Mais je me dis que si tu veux créer une entreprise de tressage de chair ou d'enfilage de perles, au début c'est compliqué, c'est sûr, mais je trouve que c'est devenu une tendance, ça. C'est devenu une tendance. Ça m'énerve. Ça m'énerve. Ça m'énerve. C'est comme les trucs pyramidales, ça m'énerve. ça m'énerve, si tu veux, je veux dire, tu te sers par l'intermédiaire d'une entreprise, tu te sers de la notoriété d'une entreprise pour aller vendre des produits minceurs en sachet, et du coup tu ouvres une micro-entreprise pour vendre tes trucs en sachet par l'intermédiaire de... Wow ! Eh ! Eh oh ! Eh oui ! Eh oh ! Wouhou ! Non mais c'est vrai. Je veux dire, à un moment donné, elle est où l'ambition de se dire, ouais, mais non mais moi en fait, j'ai pas envie, là, de me faire chier, de m'emmerder avec cette merde. je vais travailler pour superware thermomix ou compagnie et du coup je vendrai trois thermomix et j'aurai un thermomix gratuit et un peu plus je ferai de l'argent mais voilà et du coup qu'est ce que je vais faire le reste du temps je vais me l'engarder je vais ben écoute ouais non ouais non non rien tu vois c'est comme ça que je le vois puis je m'excuse Si je me choque, je me blesse, j'offusque, je te transperce le cœur. Mais moi, je vois ça comme ça. Je suis désolée. Moi, quand j'ai monté des entreprises, j'en ai monté quatre. Le but était de performer tout le temps. Aucune entreprise, pour vous dire la vérité, que j'ai montée, punaise, j'espère que ça n'a pas emporté préjudice. je crois de bois quand de faire si je mange d un enfer et croit de bois croit de fer toutes mes paroles seront annulées ce que je vais dire aujourd'hui voilà mais du d'ailleurs je vous leur ai un siège après mais tout ça pour dire que toutes les entreprises que j'ai monté depuis mes trente ans donc ça fait onze ans putain moi ça fait 11 ans merde On n'a jamais fait zéro de chiffres. Jamais. Je n'ai jamais commencé un mois à zéro. Le minimum, je pense que j'ai fait à mon démarrage, c'est 5 000. Voilà, 5 000. Je suis toujours... J'ai commencé, que ce soit au Québec, en création, c'était 5 000 de base. 5 000, 8 000, 10 000. Après 10 000, hop, mais ça a été très rapide. Très, très rapide. Quoi ? Parce que j'engage un marathon avec moi-même. À partir du moment où je crée une société, une entreprise qui va me demander de payer des charges, il n'y a pas 36 millions de solutions, je me mets à travailler pour développer mon chiffre d'affaires. Je ne stagne pas, je ne me laisse pas embourber. Chaque lancement que je fais doit avoir pour effet de faire du chiffre d'affaires. Si je me j'ai jamais monté une entreprise en disant ouais mais c'est pas grave de toute façon on verra bien non non c'est vous comprenez pas c'est pour moi une challenge immense que de faire du chiffre d'affaires et de ne pas me dire ouais mais je me laisse un peu de temps je me suis jamais laissé de temps les amis jamais jamais jamais jamais je me suis jamais dit ah mais au pire des cas jamais J'ai toujours démarré mes entreprises en société. Jour 1. Jour 1. Que ce soit en France, que ce soit au Québec ou que ce soit ici au Mexique. Je suis en société. J'ai signé chez le notaire à chaque fois. J'ai eu un avocat. J'ai signé chez le notaire. Je suis en société. Je gagne mon argent de cette façon. De toute façon, même ici au Mexique, si je veux un compte Skype, il me faut un RFS. un RFC donc un numéro fiscal donc j'ai mon numéro fiscal, vous l'avez sur les factures donc ça veut dire quoi ? ça veut dire que je suis en société je ne démarre pas mon entreprise en me disant peut-être au cas où, éventuellement le jour où, mais mais c'est quoi cette mentalité de tout ? de merde ! Vous voyez ce que je veux dire ? C'est quoi cette mentalité de merde ? C'est vraiment une mentalité de loose ! Vous voyez ce que je veux dire ? Moi en coiffure en tout cas c'est ça pour moi. Voilà ! On peut être à l'entreprise individuelle, mais on est sujet à la TVA quand on dépasse le seuil. On peut être en micro-entreprise et se dire, ben, je serai sujet à la TVA quand j'aurai dépassé le seuil. Mais on ne se dit pas, oh, pourvu que je ne dépasse pas le seuil, pourvu que je ne sois pas trop, machin, pourvu que... Putain, mais merde, quoi ! Merde ! Allô ? Merde ! Non, mais c'est vrai ! C'est vrai ! C'est vrai ! Comment tu veux avoir... Alors, tous ces gens-là, c'est des bâtards de riches, des fils de putes... Je me prie de m'excuser, je vais le dire d'ailleurs avant. N'écoutez pas ce podcast avec des enfants à côté. Mais je le dis, merde. Vous le dites, les riches, quelle bande de bâtards. Ces putains de riches qui prennent les ressources aux pauvres. Si tu veux jouer le Robin des bois, va te monter un Tipeee. Tu vois ce que je veux dire ? Va te foutre un Tipeee à la forêt de Boucone, il n'y a pas de problème. Mais avant ça, c'est vraiment, en fait, extrêmement... C'est important d'avoir une mentalité quand tu développes ton entreprise. Ta mentalité doit être tournée vers le bénéfice. doit être tournée vers le chiffre d'affaires, doit être tournée vers le fait de gagner de l'argent, d'avoir un salaire, d'avoir une trésorerie. Sinon, tu n'as rien à foutre dans l'entrepreneuriat. Va te chercher un job. Tu vois ce que je veux dire ? Va te chercher un vrai job et arrête de faire chier la populace. Là, vous devez vous dire, non mais ça, c'est pas possible. C'est pas possible. Là, elle a pété un câble. Non, non, non, non, mais moi, ça me fait marrer, en fait, de voir tous ces trucs-là, dans les groupes Facebook, là. Ah, mais quand moi, je vais chercher sur les puces Facebook ou sur Marketplace ou mes couilles en ski, là, où je me dis... Bon, oui, oui, on est au mois de février, elles peuvent être en ski. Où je me dis, putain, attends, Jocelyne, qu'est-ce qu'elle fait ? Jocelyne, elle fait de la broderie sur Naperon. Non, mais déjà, déjà. déjà déjà déjà déjà tu vois déjà tu t'interpelles pas quand tu te dis quelle est ton activité je fais de la broderie sur ma peau là tu te dis ça va être chaud d'atteindre les dix mille euros en moyenne que un jour jean paul gaultier te demande en fait de lui créer une collection de napperon brodé, tu vois ce que je veux dire ? Avec le prénom de l'enfant, mais non mais, non mais non mais non, mais arrêtez putain, arrêtez ça ! C'est, voilà ! C'est comme vendre des sachets pour maigrir. Arrêtez avec ça, nom de Dieu. Si vous avez besoin de faire un complément de revenu, faites de la vente additionnelle. Allez vendre vos prestations, pré-booker vos rendez-vous, mais arrêtez avec ça, mon sang. Ou un robot ménager. Est-ce que tu me vois, moi, vendre un Masterchef ? Est-ce que tu me vois faire un sorbet en réunion de 15 ? Non mais sans déconner. Mais franchement. Faut arrêter avec ça, bon sang ! Faut arrêter avec toutes ces conneries ! Si vous voulez être entrepreneur, soyez entrepreneur, sinon soyez salarié avec une activité à côté. Mais mince ! Flûte ! mince, crotte-bique voilà non mais ça n'écoutait ça ça alerte personne de se dire oh mon dieu, ils vont passer le seuil de la TVA à 25 000 mon dieu mais quelle horreur mais non mais non mais c'est ça quand tu fais ça quand tu te dis bon, je veux un complément de revenu je ne gagne pas assez avec mon emploi je comprends que tu fasses de la broderie sur Napron tu vois ce que je veux dire que tu fasses des colliers griffes de chat ou que tu fasses je sais pas moi, des boîtes avec le prénom gravé au pire aux gravures tu vois ce que je veux dire ? ça oui si jamais c'est pour avoir un complément de revenu mais arrête de nous faire chier là, en ce moment, avec ton histoire de TVA alors que tu veux pas dépasser le seuil de la TVA parce que moi je suis une vraie entreprise artisanale Mais non, mais moi, j'ai un problème avec ça. Je vous le dis tout de suite. J'ai un très gros problème avec ça. Moi, alors, je vais casser un mythe. Je vous prie de m'excuser. Mais moi, je suis pour la modernité, d'accord ? Laura Ingalls, c'était dans les années 1900 et quelques. Aujourd'hui, Laura Ingalls, en tout cas sa sœur, elle est tombée dans la prairie, vous voyez ? Elle a roulé et elle n'est plus revenue. Elle s'est relevée et puis... Fini ! Vous voyez ? Donc, arrêtez avec ça. Mais si vous êtes une vraie entrepreneur, eh bien, développez votre entreprise en fonction de ça. Voilà. Développez votre entreprise en fonction de ça. Donc là-dessus, après avoir transpiré, avoir perdu mes mots, avoir dit n'importe quoi, et avoir... Je pense que ce podcast est le pire que j'ai enregistré. ni tête le truc c'est aucun rapport rien du tout mais ça ne s'en existe pas de dire des conneries pareil donc là dessus je vous laisse voilà j'espère vous aurez compris message développer vous soyez fier de ce que vous faites Soyez fiers de grandir Soyez fiers de vous De vous De vous étendre Voilà ça va être ça Je perds mes mots c'est pointable Et surtout ne voyez pas petit Mais voyez grand On se retrouve la semaine prochaine

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure Abonne-toi pour ne louper aucun épisode Partage et commente pour réagir Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode Toujours présenté par Julie Véron

Description

Résumé de l’épisode : TVA, ambition et bullshit entrepreneurial


Dans cet épisode sans filtre de Ne me cassez pas le peigne, Julie Verrons démonte la mentalité des entrepreneurs qui préfèrent brider leur chiffre d’affaires plutôt que de payer la TVA. Elle dénonce le syndrome du "je plafonne à 2000€ pour pas payer d'impôts", une approche qui selon elle, tue l’ambition et l’entrepreneuriat.


🔥 Points clés de l’épisode :


✔️ Un business sans trésorerie n'est pas un business, c’est un loisir.


✔️ Payer des impôts, c'est normal, c'est le signe que ton activité marche.

✔️ Vouloir rester sous le seuil TVA, c'est scier sa propre croissance.


✔️ Tu veux réussir ? Sois une vraie boss, pas une tricoteuse du dimanche.


💥 Message cash : Arrête de te plaindre et développe ton entreprise comme une pro, avec de la stratégie et de l’ambition. Sinon, va chercher un job !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Bonjour à tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes en forme, que vous êtes prêts pour cet épisode de podcast qui est tourné un mardi, un mardi, 14h29, heure locale, alors que d'habitude j'enregistre le dimanche. Et vous me direz, mais que s'est-il passé le dimanche ? Eh bien... J'ai commencé à enregistrer le podcast. Et finalement, qu'est-ce qui est arrivé ? Je me suis fait poser la porte de mon bureau. Et donc, ça a pris un temps infini. Et donc, je n'ai pas eu le temps d'enregistrer. En tout cas, je me suis dit non, la merde. Ce n'est pas vrai que j'enregistrerai dans des mauvaises conditions. Ce n'est pas vrai que j'enregistrerai à un temps qui ne me convient pas. donc je vais l'enregistrer mais une autre fois voilà bravo j'ai pas mis le son éteint voilà maintenant ça devrait plus arriver ce genre de truc je vous prie de m'excuser mon ordinateur est un petit malin donc voilà j'espère que vous allez bien je voulais donc débriefer aujourd'hui suite à la polémique qu'il y a eu donc j'arrive longtemps après la guerre mais je m'en fous de toute manière mais je voulais débriefer sur cette histoire de TVA Et pas parce que je voulais spécialement taper sur la tête du gouvernement ou quoi que ce soit, ce n'est pas du tout l'objet. L'objet, c'est que je vais vous parler surtout d'ambition. Je vais vous parler de ce pourquoi on est chef d'entreprise, en fait, et quel est l'esprit qu'on doit avoir en tant que chef d'entreprise. Parce que là, en fait, j'ai vu et j'ai été surprise. pas dans mes clientes, pas dans mes réseaux, du tout. J'ai vu, mais j'ai vu, j'ai vu des dengueries de sa mère où je me suis dit, non mais attends, je ne comprends pas, je ne sais pas trop comment on va finir par interpréter ça. Donc là, je me suis dit, l'entrepreneuriat finalement est construit à deux vitesses, comme dans la coiffure. comme dans tout et on a Jacqueline qui va tricoter des tricots dimanche après-midi et qui va les vendre au marché, donc qui va se dire entrepreneur et donc on a des femmes leaders qui veulent développer une entreprise, une stratégie et une trésorerie et un salaire et de la richesse et ces deux mondes s'affrontent et je trouve pas ça juste. Je vous le dis très clairement, je trouve pas ça juste. Je ne trouve pas ça juste en fait qu'il y ait donc les peines d'épices de l'entrepreneuriat qui s'affrontent avec quelqu'un qui a très bien compris que le statut de auto-entrepreneur, micro-entrepreneur était un statut provisoire qui permettait de développer une structure jusqu'à temps qu'on puisse atteindre un certain seuil. et que ce seuil permette par la suite de développer ensuite une société, une structure plus importante qui permette au final de générer plus de bénéfices, plus de trésorerie, plus de salaire, embauché ou pas, peu importe, mais qui permettent après de créer une entreprise plus grosse et qui paye de la TVA. payent des impôts, qui payent de l'URSSAF, qui payent des charges sociales, qui payent de la mutuelle pour ses employés, qui, voilà. Donc ça là, ça là, ça a été le gros débat de la semaine dernière et je me suis dit what the fuck, qu'est-ce que c'est qu'encore cette histoire où en fait on rabaisse au plus, au plus, plus, plus son chiffre d'affaires, on essaye de faire du blague pour pas dépasser le seuil. On essaye au maximum de ne pas faire trop de bruit, ou on essaye au maximum de dévaloriser ses prix pour éventuellement ne pas avoir d'impôt à payer. Et au final, en fait, on se retrouve avec une tripotée de dindes. Excusez-moi, mais j'en ai vu des trucs. J'en ai écouté. Je me suis dit, non mais là, on a du pain sur la planche. on n'a pas terminé de donner à manger à des poissons paniers. on n'a pas fini de voir ce genre de commentaires. « Ouais, c'est dégueulasse, l'État s'engraisse sur notre dos, c'est pas normal. » Non, mais à un moment donné, Jacqueline, si ta seule ambition, en fait, c'est d'aller tricoter le dimanche après-midi, ben écoute, je comprends, mais dans ces cas-là, il faut accepter toutes les conséquences qui viennent avec, c'est-à-dire soit ne pas générer de chiffres, parce qu'excusez-moi, J'ai fait ce calcul même si la réforme a été gelée et que du coup mon podcast n'a aujourd'hui pas de sens. Mais je m'excuse si 2000 balles de chiffre d'affaires ou 2500 balles de chiffre d'affaires... ça te suffit je suis désolé de te dire mais dans ces cas là va trouver un job un vrai job voyez ce que je veux dire je me suis fait insulté par colette 52 ans qui m'a Il m'a dit, oui, vous ne vous rendez pas compte de ce que vous dites. Allez trouver un vrai emploi. Mais c'est un vrai emploi. Je suis désolée. Tu ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre dans la vie. D'accord ? Tu ne peux pas vouloir et avoir. Ce n'est pas possible. Surtout si tu ne mets pas d'efforts. Surtout si tu ne mets pas des vraies actions dans ton entreprise. Tu ne peux pas vouloir ne pas travailler. Tu ne peux pas ne pas vouloir... faire des horaires de bureau, tu ne peux pas vouloir ne pas payer d'impôts, tu ne peux pas vouloir vivre au crochet de la société, tu ne peux pas vouloir avoir des allocations et vouloir faire du blé. Ça n'existe pas ! Ça n'existe pas ! Ça n'existe pas que tous ces gens soient lapidés sur la place publique, excusez-moi, parce qu'à un moment donné, ça n'existe pas. Si tu veux avoir... de l'argent, gagner ta vie et être correcte en termes de budget, il va falloir à un moment donné faire un sacrifice. Je suis désolée de te le dire. Désolée, pardon. Je casse clairement ta bulle. Je te pète clairement le truc. Mais il va falloir que tu te bouges un peu le cul et que tu te lèves le fiac et que tu ailles bosser et que tu, malheureusement, en générant du chiffre d'affaires, eh bien... que tu payes des impôts, ça fait partie du jeu, ça fait partie du truc. Le comptable va t'appeler et va te dire, « Toc, toc, toc, il faut payer la TVA et tu vas devoir l'accepter. Il n'y a pas le choix. » Je veux dire, à un moment donné, il n'y a pas le choix, Jacqueline. Tu vas devoir accepter ça. Tu vas devoir... faire des sacrifices et tu vas devoir créer ton budget autour de cette on va dire de ce de ce quoi d'ailleurs de ce de ce de ce truc là de cette de cette de cet événement j'ai le mot qui m'échappe je vous prie de m'excuser le mot m'échappe m'échappasse autour de ce paramètre ça y est Je vous l'ai dit, moi, que j'étais plus efficace le matin que l'après-midi. Je ne suis pas, je suis beaucoup moins efficace. Et là, il est 14h37 et mon corps me quitte. Les mots s'en vont de ma bouche, se perdent, se cassent la gueule et sont portés disparus. Je vous le dis, c'est pour moi en fait une grande première déjà d'enregistrer en semaine, d'enregistrer en après-midi et de me dire tout va bien aller, tout va bien aller. Évidemment, parce que je vais mener ce sujet jusqu'au bout. Je vais l'apporter, je vais le transporter, je vais le supporter jusqu'au bout. Mais ça sera dans la douleur, dans le bégaiement, dans la douleur, dans la perte de mots, dans l'inexactitude, avec tout ce qui va avec. Voilà, j'avais prévu cet après-midi d'aller chercher un ventilateur, toutes celles et ceux. qui me suivent et qui savent que j'habite au Mexique, qu'il fait chaud en cette période de l'année, en ce 11 février, je ne sais pas quelle est la température, on peut peut-être le vérifier avec Gontran le téléphone. quelle température fait-il ? oui il fait 28 degrés les amis il fait 28 degrés les amis soleil ardent aujourd'hui, mercredi, jeudi, vendredi, samedi petit nuage dimanche petite pluie lundi soir à mon avis parce qu'il va y avoir fait chaud et donc du coup le ciel va vomir et c'est reparti le reste de notre semaine où il va faire chaud est ce que je me plains absolument pas pas du tout avec vous qui êtes avec des bottes en plastique en train de danser sous la pluie sous les feuilles mortes je ne me plains pas mais il faut savoir que ici un ventilateur ça va être extrêmement nécessaire surtout que je suis obligée de travailler les fenêtres fermées parce qu'il y a des moustiques donc je ne peux pas ouvrir la fenêtre sinon je vais me faire piquer par un moustique et j'ai à installer donc comme je le disais très précédemment une porte qui coupe l'air et donc qui dit coupe l'air dit pas d'air donc dit ventilo voilà donc si vous voulez avoir les tenelles et les aboutissants de cette nouvelle vie de cette vie bien que trépidante mais chaleuresque ch'tod voilà vous en avez donc du coup les prémices voilà Donc, ne me demandez pas d'où je sors ces mots. Je ne le sais pas moi-même. Je ne le sais pas. Est-ce que j'ai appris à l'école à parler comme Shakespeare ? Je ne le sais pas. Je n'en sais rien. Peut-être, éventuellement, dans une autre vie, en supputant, je vous le dis, peut-être j'ai appris à parler comme ça, avec des mots chelous. Eh bien oui, c'est comme ça. Je ne sais pas. Et si vous ne connaissez pas la définition de supputer, eh bien c'est suppute. Voilà. excusez-moi j'en perds mon sérieux pour être tout à fait honnête j'espère que ça vous fera marrer en tout cas à moi ça me fait marrer et le plus important c'est que ça me fasse marrer à moi parce que c'est moi qui l'enregistre pendant 30 minutes c'est moi qui le monte, c'est moi qui le met sur la plateforme c'est moi qui le promotionne c'est moi donc si vous n'aimez pas ce contenu vous pouvez bien appuyer sur pause et dire fuck j'écoute plus cette merde J'ai plus envie d'écouter cette dope, cette grosse Ausha. Et donc, du coup, qu'est-ce que je fais ? Je me désabonne, je ferme la fenêtre et je me casse. Voilà, vous voyez, c'est facile. C'est hyper facile. Je m'excuse. Je m'excuse de cette rareté. Donc, je parlais de poissons panés, de gens qui n'ont aucune ambition, de gens qui pensent qu'en gagnant 2000 vols par mois, de chiffre d'affaires, parce qu'il y en a beaucoup qui confondent. chiffre d'affaires et bénéfices voilà donc ils se disent en 2000 euros de chiffre d'affaires en les petits bâtards ils vont couper dans mon truc mais non mais ils ont déjà coupé dans ton truc déjà depuis longtemps en fait parce que quand tu vas au magasin tu payes la tva déjà espèce de grosse quiche pardon les mots ont dépassé ma pensée donc ça veut dire quoi pardon ça veut dire que tu payes déjà de la tva en fait quand tu vas faire tes courses des magasins des trucs des machins t tout ce que tu fais en fait, sauf que toi comme une grosse lourde lourde quiche lourde quiche, je me considère comme lourde aussi, mais pas quiche donc comme une quiche, Lorraine si je puis m'exprimer ainsi tu ne vois pas tout ce que tu payes, et donc tu te dis Oh merde, ils vont m'enlever 20% ! Mais ils te les enlèvent déjà, espèce d'imbécile ! Ils te les enlèvent déjà, ces 20%, parce que tous les produits que tu achètes pour le mettre sur la tête de tes clients sont taxés à 20%. T'aimerais pas récupérer cet argent, espèce d'abruti ? Mais je... Pardon ? Pardon ? Je vous prie de m'excuser ! Pardon ! Hein ? Jacqueline ! Quand t'achètes ta laine, tes perles, hein ? T'aimerais pas récupérer cet argent ? Bon ! mince, flûte, bique, crotte, je n'en reviens pas d'un tel peu de niveau d'économie. Non mais la mince, elle voit ce qu'elle rentre. Non, ce podcast est une catastrophe, mais je ne le couperai pas, promis. Elle voit l'argent qui sort, mais elle ne voit pas l'argent qui rentre. Elle ne voit pas l'économie qu'elle pourrait faire si éventuellement elle ne faisait pas de bénéfice avec sa laine. Fuck ! Donc du coup, ou c'est boucle d'oreille, peu importe. Je ne sais pas qui est micro-entrepreneur, je ne le sais pas, qui font du conseil peut-être, qui ne payent pas de TBA du coup, et qui se disent, ben moi avec le conseil que je donne, donc à 1 plus 1 égale 2, à Gilbert, qui a son commerce au plein fond du Calvados, et que du coup, et que du coup, là elle se dit... Je ne peux pas déduire de TBA, donc je ne vois pas pourquoi j'en paierais et pourquoi je contribuerais. Eh bien, écoute-moi bien, espèce de petite égoïste. Si tu ne veux pas contribuer à la société, ne te fais pas soigner, va élever tes chèvres, pédale pour avoir de l'électricité, installe-toi dans une yourte. Et là, dans ces cas-là, je dirais oui, c'est vrai, c'est la menace. Elle fait de l'enseignement particulier à ses enfants, elle vit dans une maison autonome, elle pédale pour avoir son électricité et en même temps, elle a une calèche. Voyez, ça pour moi, ça justifie le fait de ne pas vouloir contribuer à la société et de vivre comme Laura Ingalls dans la petite maison dans la prairie. Si ça n'est pas ton cas et que tu te dis mince, mince, mince et mince et remince, il va falloir que je me fasse soigner à un moment donné, il va falloir que je mette mes enfants à l'école à un moment donné, il va falloir que je conduise sur une route. départementale ou nationale ou une autoroute à un moment donné il va falloir que je sais pas quoi donc la tva contribue avec tous les impôts qu'on paye à élever l'économie je peux vous dire que dans des endroits où tu payes pas d'impôt ça se voit je peux le confirmer bien aisément les amis c'est à dire aux états unis c'est sûr que tu payes beaucoup moins d'impôts que tu es beaucoup moins taxé sur le revenu, que tu es beaucoup moins taxé sur l'entreprise, les charges sociales et compagnie. Tu es taxé pour tes employés, mais tu n'es pas taxé pour toi-même. Tu as le choix de souscrire à des fonds de pension privée et compagnie. Eh bien, tu as le choix aussi et tu as le devoir de souscrire à une assurance privée qui te coûte 100 000 euros par an, selon les revenus que tu peux dégager. Et donc, tu as ce choix, Pauline, Paulette, Pollux. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as ce choix. Tu as ce choix. Tu as ce choix. Tu as ce choix. Bing, bing, bing, bing, bing. Tu as ce choix. C'est n'importe quoi. Ça part en live. Total. Parce qu'on est sur un sujet qui m'énerve, mais au plus haut point. Mais ça m'énerve de voir tous ces poscailles, là, à moitié mort, la bouche ouverte, en train d'attendre sur l'étalage de Ausha, qu'on vienne bien les cueillir, et les cuisiner à la poêle. Ça m'énerve, ce sujet. Vous ne pouvez même pas vous imaginer. Ça m'énerve. Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve de voir des gens avec si peu d'ambition, ça m'énerve de voir des gens réduire leurs bénéfices, réduire leur chiffre d'affaires, tout ça pour toucher des allocs. Ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve, ça m'énerve. Voilà, ça m'énerve, vous voulez savoir que ça m'énerve ? Ça me garde, ça me gonfle, ça me plournait. Là, vous allez vous dire, elle est folle dingue. Nous la verrons. Elle est dingue. On va se désabonner rapidement parce qu'au final, ça n'apporte rien, ce podcast. Ça n'apporte aucune solution. Mais en même temps, qu'est-ce que tu veux que je donne comme solution ? Qu'est-ce que tu veux que je donne ? Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? 2000 balles de chiffre d'affaires et on est content. Et on se congratule. Et on se congratule bien aisément de gagner en fait 2000 balles de chiffre d'affaires, d'avoir déduit ses produits d'au moins, parce qu'en plus de ça, d'être une quiche, on est acheteuse compulsive, donc c'est 2000 euros de chiffre, je vais prendre 500 euros pour mes produits, et voilà. Ça me fait 1500 euros. Pardon. Je vous prie, m'excuser. Pardon. Si je choque ou que je vous donne envie éventuellement de quitter la salle ou d'arrêter avec cette boucherie, je me dis que j'aurais bien fait mon travail. Je me dis que moi, en fait, j'aurais bien fait mon taf. Moi, je ne sais pas. Ma mère m'a élevée comme ça. Elle m'a dit, si tu ne travailles pas bien à l'école, ne quittez pas de suite parce que je n'ai pas fini ma phrase. D'accord ? Si tu ne travailles pas... Et c'est mon père même. Ce n'est même pas ma mère, pardon. C'est mon père. Mon père, le bohémien. Pardon, c'est même pas simple. Mais mon père, qui a vécu d'amour et d'eau fraîche toute sa vie, qui me disait, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu verras, tu vas galérer et tu finiras à ramasser les poubelles. Oui, alors quand je vois que les ramasseurs de poubelles gagnent peut-être même mieux que certaines coiffeuses, je me dis, éventuellement, il y en a certaines qui devraient aller ramasser les poubelles. Et ce n'est pas du tout péjoratif pour ceux qui ramassent les poubelles. J'ai énormément de respect pour toutes les professions, croyez-moi. Parce que pour moi, ramasser des poubelles, c'est rendre propres les habitations, les rues et compagnie. Et c'est donc offrir un service aux gens. Je vous le rappelle, moi, ma femme de ménage, pour moi, c'est Dieu. Quand elle vient, elle est venue tout à l'heure faire le travail que je n'aime pas faire. Parce que je n'ai pas le temps de le faire. Et donc, du coup, pour moi, elle m'enlève une épine du pied immense. Donc, elle a tout autant de valeur que n'importe qui. D'accord ? Même pour récurer mes chiottes. Donc, ça, pour moi, c'est hyper important. Et même, honnêtement, je pré-récure les chiottes pour que quand elles viennent faire le nettoyage, ça ne soit pas dégueulasse. Parce que j'ai un énorme respect pour ces personnes qui viennent chez moi. D'accord ? Donc ! donc donc les agneaux je me dis donc mon père me disais si tu travailles pas bien à l'école tirer à lever des poubelles c'est comme il me disait si tu es pas baptisé tirer dans la fosse commune c'est pas vrai c'est faux c'est archi fausse qu'une croyance que mon père m'avait mis en tête je sais pas très bien enfin la limite on s'en fout et donc je me dis que aujourd'hui On m'avait dit, ben moi, coiffeuse, ouais, t'es coiffeuse, tu gagneras pas bien ta vie, etc. Machin truc, excusez-moi, mais moi, je sais pas pour vous. Mais moi, il est le 11 février, il fait 28 degrés, je vis au Mexique. Et dans 10 minutes, j'ai fini de travailler. Donc, il sera 15 heures. j'aurais fini de travailler, je pense construire une vie à la hauteur de mes envies avec ce que je voulais exactement dans mon quotidien, c'est à dire vivre de plaisir et me donner à fond pour mon travail. C'est-à-dire que de 7h le matin, voire même 6h le matin, jusqu'à 15h, je bosse à mon rythme. J'ai réussi en fait à avoir une clientèle en France. Donc ça veut dire qu'on a 6h... de décalage horaire, ce qui veut dire que moi je travaille pendant qu'elles sont debout et quand elles dorment, je suis libre. Et ça je l'ai travaillé, je l'ai énormément travaillé d'ailleurs parce que pour moi c'était le but, c'était l'objectif quand on a été enfermé par les Covid et compagnie, je me suis dit il est hors de question. que je reste enfermée, donc j'ai choisi ma vie. Et moi, quand je vois comment certains choisissent la leur, ça me fait de la peine. Ça me fait chier. Ça me fait de la peine. Ça me fait de la peine de voir comment les gens se limitent. Mais en même temps, je me dis que si c'était facile, tout le monde le ferait. Je le dis souvent. Je le dis très souvent même, parce que je me dis, au moins, ça laisse la place à d'autres. Ça laisse la place à des gens qui veulent réellement s'en sortir, créer une réalité à leur mesure, aller faire plus de 2000 balles de chiffre d'affaires. Moi, si j'avais voulu faire 2000 balles de chiffre d'affaires, j'aurais continué ce que je faisais quand j'avais 8 ans, c'est-à-dire aller récolter des coquillages, coller des coquillages sur une boîte à camembert et les vendre porte-à-porte à Saint-Pierre-la-Mer. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, pour moi... Quand tu crées une entreprise, que ce soit de l'artisanat, que ce soit de la coiffure, du conseil, peu importe. Là, je me dis, ok, tu donnes du conseil, etc. Mais facture à ta juste valeur, nom de Dieu. Moi, là, c'est devenu la mode. Je m'excuse. Pardon. Mais de toute façon, je serais même pas écoutée par les tresseurs de chèvres et les enfileurs de perles de toute manière, puisque de toute façon, ce podcast est étiqueté coiffure. Donc, si tu enfiles tes perles le week-end, eh bien, écoute, tant mieux. Voilà. C'est dit. Mais je me dis que si tu veux créer une entreprise de tressage de chair ou d'enfilage de perles, au début c'est compliqué, c'est sûr, mais je trouve que c'est devenu une tendance, ça. C'est devenu une tendance. Ça m'énerve. Ça m'énerve. Ça m'énerve. C'est comme les trucs pyramidales, ça m'énerve. ça m'énerve, si tu veux, je veux dire, tu te sers par l'intermédiaire d'une entreprise, tu te sers de la notoriété d'une entreprise pour aller vendre des produits minceurs en sachet, et du coup tu ouvres une micro-entreprise pour vendre tes trucs en sachet par l'intermédiaire de... Wow ! Eh ! Eh oh ! Eh oui ! Eh oh ! Wouhou ! Non mais c'est vrai. Je veux dire, à un moment donné, elle est où l'ambition de se dire, ouais, mais non mais moi en fait, j'ai pas envie, là, de me faire chier, de m'emmerder avec cette merde. je vais travailler pour superware thermomix ou compagnie et du coup je vendrai trois thermomix et j'aurai un thermomix gratuit et un peu plus je ferai de l'argent mais voilà et du coup qu'est ce que je vais faire le reste du temps je vais me l'engarder je vais ben écoute ouais non ouais non non rien tu vois c'est comme ça que je le vois puis je m'excuse Si je me choque, je me blesse, j'offusque, je te transperce le cœur. Mais moi, je vois ça comme ça. Je suis désolée. Moi, quand j'ai monté des entreprises, j'en ai monté quatre. Le but était de performer tout le temps. Aucune entreprise, pour vous dire la vérité, que j'ai montée, punaise, j'espère que ça n'a pas emporté préjudice. je crois de bois quand de faire si je mange d un enfer et croit de bois croit de fer toutes mes paroles seront annulées ce que je vais dire aujourd'hui voilà mais du d'ailleurs je vous leur ai un siège après mais tout ça pour dire que toutes les entreprises que j'ai monté depuis mes trente ans donc ça fait onze ans putain moi ça fait 11 ans merde On n'a jamais fait zéro de chiffres. Jamais. Je n'ai jamais commencé un mois à zéro. Le minimum, je pense que j'ai fait à mon démarrage, c'est 5 000. Voilà, 5 000. Je suis toujours... J'ai commencé, que ce soit au Québec, en création, c'était 5 000 de base. 5 000, 8 000, 10 000. Après 10 000, hop, mais ça a été très rapide. Très, très rapide. Quoi ? Parce que j'engage un marathon avec moi-même. À partir du moment où je crée une société, une entreprise qui va me demander de payer des charges, il n'y a pas 36 millions de solutions, je me mets à travailler pour développer mon chiffre d'affaires. Je ne stagne pas, je ne me laisse pas embourber. Chaque lancement que je fais doit avoir pour effet de faire du chiffre d'affaires. Si je me j'ai jamais monté une entreprise en disant ouais mais c'est pas grave de toute façon on verra bien non non c'est vous comprenez pas c'est pour moi une challenge immense que de faire du chiffre d'affaires et de ne pas me dire ouais mais je me laisse un peu de temps je me suis jamais laissé de temps les amis jamais jamais jamais jamais je me suis jamais dit ah mais au pire des cas jamais J'ai toujours démarré mes entreprises en société. Jour 1. Jour 1. Que ce soit en France, que ce soit au Québec ou que ce soit ici au Mexique. Je suis en société. J'ai signé chez le notaire à chaque fois. J'ai eu un avocat. J'ai signé chez le notaire. Je suis en société. Je gagne mon argent de cette façon. De toute façon, même ici au Mexique, si je veux un compte Skype, il me faut un RFS. un RFC donc un numéro fiscal donc j'ai mon numéro fiscal, vous l'avez sur les factures donc ça veut dire quoi ? ça veut dire que je suis en société je ne démarre pas mon entreprise en me disant peut-être au cas où, éventuellement le jour où, mais mais c'est quoi cette mentalité de tout ? de merde ! Vous voyez ce que je veux dire ? C'est quoi cette mentalité de merde ? C'est vraiment une mentalité de loose ! Vous voyez ce que je veux dire ? Moi en coiffure en tout cas c'est ça pour moi. Voilà ! On peut être à l'entreprise individuelle, mais on est sujet à la TVA quand on dépasse le seuil. On peut être en micro-entreprise et se dire, ben, je serai sujet à la TVA quand j'aurai dépassé le seuil. Mais on ne se dit pas, oh, pourvu que je ne dépasse pas le seuil, pourvu que je ne sois pas trop, machin, pourvu que... Putain, mais merde, quoi ! Merde ! Allô ? Merde ! Non, mais c'est vrai ! C'est vrai ! C'est vrai ! Comment tu veux avoir... Alors, tous ces gens-là, c'est des bâtards de riches, des fils de putes... Je me prie de m'excuser, je vais le dire d'ailleurs avant. N'écoutez pas ce podcast avec des enfants à côté. Mais je le dis, merde. Vous le dites, les riches, quelle bande de bâtards. Ces putains de riches qui prennent les ressources aux pauvres. Si tu veux jouer le Robin des bois, va te monter un Tipeee. Tu vois ce que je veux dire ? Va te foutre un Tipeee à la forêt de Boucone, il n'y a pas de problème. Mais avant ça, c'est vraiment, en fait, extrêmement... C'est important d'avoir une mentalité quand tu développes ton entreprise. Ta mentalité doit être tournée vers le bénéfice. doit être tournée vers le chiffre d'affaires, doit être tournée vers le fait de gagner de l'argent, d'avoir un salaire, d'avoir une trésorerie. Sinon, tu n'as rien à foutre dans l'entrepreneuriat. Va te chercher un job. Tu vois ce que je veux dire ? Va te chercher un vrai job et arrête de faire chier la populace. Là, vous devez vous dire, non mais ça, c'est pas possible. C'est pas possible. Là, elle a pété un câble. Non, non, non, non, mais moi, ça me fait marrer, en fait, de voir tous ces trucs-là, dans les groupes Facebook, là. Ah, mais quand moi, je vais chercher sur les puces Facebook ou sur Marketplace ou mes couilles en ski, là, où je me dis... Bon, oui, oui, on est au mois de février, elles peuvent être en ski. Où je me dis, putain, attends, Jocelyne, qu'est-ce qu'elle fait ? Jocelyne, elle fait de la broderie sur Naperon. Non, mais déjà, déjà. déjà déjà déjà déjà tu vois déjà tu t'interpelles pas quand tu te dis quelle est ton activité je fais de la broderie sur ma peau là tu te dis ça va être chaud d'atteindre les dix mille euros en moyenne que un jour jean paul gaultier te demande en fait de lui créer une collection de napperon brodé, tu vois ce que je veux dire ? Avec le prénom de l'enfant, mais non mais, non mais non mais non, mais arrêtez putain, arrêtez ça ! C'est, voilà ! C'est comme vendre des sachets pour maigrir. Arrêtez avec ça, nom de Dieu. Si vous avez besoin de faire un complément de revenu, faites de la vente additionnelle. Allez vendre vos prestations, pré-booker vos rendez-vous, mais arrêtez avec ça, mon sang. Ou un robot ménager. Est-ce que tu me vois, moi, vendre un Masterchef ? Est-ce que tu me vois faire un sorbet en réunion de 15 ? Non mais sans déconner. Mais franchement. Faut arrêter avec ça, bon sang ! Faut arrêter avec toutes ces conneries ! Si vous voulez être entrepreneur, soyez entrepreneur, sinon soyez salarié avec une activité à côté. Mais mince ! Flûte ! mince, crotte-bique voilà non mais ça n'écoutait ça ça alerte personne de se dire oh mon dieu, ils vont passer le seuil de la TVA à 25 000 mon dieu mais quelle horreur mais non mais non mais c'est ça quand tu fais ça quand tu te dis bon, je veux un complément de revenu je ne gagne pas assez avec mon emploi je comprends que tu fasses de la broderie sur Napron tu vois ce que je veux dire que tu fasses des colliers griffes de chat ou que tu fasses je sais pas moi, des boîtes avec le prénom gravé au pire aux gravures tu vois ce que je veux dire ? ça oui si jamais c'est pour avoir un complément de revenu mais arrête de nous faire chier là, en ce moment, avec ton histoire de TVA alors que tu veux pas dépasser le seuil de la TVA parce que moi je suis une vraie entreprise artisanale Mais non, mais moi, j'ai un problème avec ça. Je vous le dis tout de suite. J'ai un très gros problème avec ça. Moi, alors, je vais casser un mythe. Je vous prie de m'excuser. Mais moi, je suis pour la modernité, d'accord ? Laura Ingalls, c'était dans les années 1900 et quelques. Aujourd'hui, Laura Ingalls, en tout cas sa sœur, elle est tombée dans la prairie, vous voyez ? Elle a roulé et elle n'est plus revenue. Elle s'est relevée et puis... Fini ! Vous voyez ? Donc, arrêtez avec ça. Mais si vous êtes une vraie entrepreneur, eh bien, développez votre entreprise en fonction de ça. Voilà. Développez votre entreprise en fonction de ça. Donc là-dessus, après avoir transpiré, avoir perdu mes mots, avoir dit n'importe quoi, et avoir... Je pense que ce podcast est le pire que j'ai enregistré. ni tête le truc c'est aucun rapport rien du tout mais ça ne s'en existe pas de dire des conneries pareil donc là dessus je vous laisse voilà j'espère vous aurez compris message développer vous soyez fier de ce que vous faites Soyez fiers de grandir Soyez fiers de vous De vous De vous étendre Voilà ça va être ça Je perds mes mots c'est pointable Et surtout ne voyez pas petit Mais voyez grand On se retrouve la semaine prochaine

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure Abonne-toi pour ne louper aucun épisode Partage et commente pour réagir Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode Toujours présenté par Julie Véron

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