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Ne me cassez pas le peigne

Valoriser son Expertise : L'Importance du Bien-Être pour les Coiffeurs et Entrepreneurs du Salon

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30min |27/02/2025|

221

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Description

Résumé Impactant de « Ne me cassez pas le peigne » par Julie Verrons


Dans cet épisode explosif, Julie Verrons se dévoile sans filtre sur le quotidien harassant – et souvent ingrat – des salons de coiffure. Après avoir passé deux heures à bricoler un réel pour ses réseaux, elle nous plonge dans un dimanche typique où, entre rendez-vous massage pour apaiser un dos malmené par le métier et l'arrivée d’un shampoing de chez Chou et Moura (qui finit inévitablement entre les mains de son gamin, toujours prêt à dépouiller ses produits), tout semble conspirer contre le bien-être des coiffeuses.


Julie enchaîne ensuite sur une tirade cinglante contre la sous-évaluation de la profession. Elle dénonce avec humour et une verve tranchante les clients râleurs qui osent protester contre des frais de réservation en ligne, et même un certain Jeannot qui se rebelle face à un écart de cinq euros entre le tarif de sa collaboratrice et le sien – cinq euros justifiés par plus de 20 ans d’expérience. Pour elle, ces tarifs ridiculement bas, c’est un peu comme se tirer une balle dans le pied : on se prive soi-même de la trésorerie qui permet de vivre dignement de son art.


Avec des analogies savoureuses – de la soupe à la carotte enrichie à peine de 0,1 % de pois chiches aux paquets de jambon qui s’envolent librement – Julie frappe fort pour rappeler que la coiffure est un métier noble. Finies les prestations à 10 balles, place à une juste rémunération, parce que chaque minute passée avec les ciseaux compte et que se sacrifier à petit prix, c’est finalement se voler sa propre réussite.


Ce podcast, à écouter en solo (sans enfants, voisins ou amis aux oreilles sensibles), est un vibrant appel à redonner à la coiffure toute la valeur qu’elle mérite. Julie Verrons nous claque la vérité en pleine figure : arrêtez de vous faire plumer, assumez vos tarifs et rappelez-vous que vous valez bien plus qu’un rabais de 58 centimes sur une coupe enfant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes en forme. J'ai fait cet enregistrement après avoir passé deux heures à faire un réel. Vous n'êtes pas les seuls, du coup moi aussi ça m'arrive de passer deux heures pour mes réseaux. C'est pas grave, c'est comme ça, c'est la vie, ça fait partie du métier. Ça fait partie de ce qu'on doit faire et des choses qu'on doit mettre en place pour développer nos entreprises, n'est-ce pas donc ? Donc, en ce dimanche 23 février, vous n'écouterez que le podcast jeudi. Je le sais, je le sais très bien. Je le sais très bien, mais je l'enregistre le dimanche. Et vous savez quoi ? Juste après ça, je vais vous faire râler un peu. Juste après ça, j'ai rendez-vous à une heure. parce que je vais me faire faire un massage parce que j'ai tellement mal au dos que j'ai pris ça à rendez-vous là parce que j'ai à force de rester assis sur une chaise le cul assis sur une chaise et ben mon dos en prend un coup coucou donc j'ai décidé d'aller me faire masser cet après midi voilà donc je mets à profit mes dimanches pour m'occuper de moi aussi parce que pour moi c'est essentiel quelqu'un qui réussit dans son entreprise, qui a une entreprise qui fonctionne, c'est un leader, une leader qui prend soin de soi. Ça pour moi c'est essentiel, de prendre soin de soi, c'est la base. On court partout, on est debout, on est tout le temps en train de penser à un milliard de trucs, on se vide pas le cerveau, on a le cerveau en ébullition, on a plein de choses à penser, les fournisseurs comptent. comptable, employé, stock, client, retour client, satisfaction client, etc. Et au final, qu'est-ce qui arrive ? On s'oublie la plupart du temps, on passe son dimanche après-midi à plier du linge, à préparer les repas, à faire les lessives. Donc tout ça, c'est bien, c'est très bien. Je suis favorable au fait qu'une maison soit rangée, soit clean, soit nette. mais je ne suis pas favorable au fait qu'on ne fasse que ça de ses journées et que du coup le week-end soit consacré à s'occuper de sa baraque. À un moment donné, il faut remettre les choses à leur place, même si, même si, même si, même si, il faut que tout soit fait. À un moment donné, il faut aussi se faire plaisir et prendre soin de soi. Bien évidemment, c'est essentiel. Après cette petite introduction qui a duré, je ne sais pas, Voilà, après cette petite introduction avec mon shampoing qui vient d'arriver de chez Amazon, je suis très contente. Il a un peu coulé par contre, mais je suis très contente de l'avoir reçu. Mais je m'en suis foutue plein les doigts, bien évidemment. j'utilise là j'ai commandé donc le shampoing de chez chou et moura le you ben moi ce tu pour mes beaux cheveux secs et frisés donc voilà et donc très contente de l'avoir reçu il était soi-disant pour mais maintenant il fait il est là j'ai reçu le shampoing et le masque donc c'est parfait je sais que vous en avez à voir les mains même temps ça me fait plaisir de vous le dire il était posé devant moi dans mon bureau il vient d'arriver je vais déballer et Donc voilà, je vais pouvoir le mettre dans ma salle de bain. Le premier qui touche, il est mort raide. Voilà, puisque ça c'est, avec mon fils, c'est le combat, puisque Maël a les cheveux frisés comme moi, et c'est un combat de tout instant, parce que, parce que, parce que, il me pique mes produits. Il a compris. 16 ans, il ne devait pas utiliser de produits de grande surface. De toute façon, un produit de grande surface ne rentre même pas chez moi. Si je vois un truc de grande surface rentrer chez moi, il repart aussitôt avec un coup de pied au cul. Et donc, du coup, il a bien compris que mes produits étaient excellents. Donc, il me pique mes produits. Voilà, je dois lui en acheter des spéciaux pour lui. Il n'y a rien à faire. Il me pique mes produits. Donc, voilà. Pour la petite anecdote, si vous voulez savoir. Voilà. et je bois un peu. Pardon. Je recommence. C'est tout fait. Pardon. Tout est nature dans ce podcast. Sachez-le. Je démarre le micro. On m'a demandé... hier. Oui, est-ce que tu as la liste des podcasts pour que je puisse préparer ? Mais en fait, il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de sujet. Il n'y a rien de préparé. Il n'y a pas de montage. Il n'y a rien. Honnêtement, je vais vous le dire, je ne suis pas forte en montage. Je ne suis pas forte en préparation, en trucs. Donc, il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. En fait, c'est je prends ma semaine, je prends mon dimanche et je compose avec ça. Si jamais ça convient, ça convient. Si ça ne convient pas, la merde. Je n'ai pas envie de me faire chier. pendant trois plombes à monter des listes. Voilà. Surtout que, sachant bien que le métier de la coiffure, en plus, c'est un métier d'impro, tu as ta cliente sur ta chaise, tu fais un diagnostic, mais tu ne sais même pas comment tu vas procéder. Tu fais avec tes connaissances, tu pries, tu fais un Ave Maria et un signe de croix et tu pars. Donc, toute ma vie a été basée de cette manière, c'est-à-dire qu'en fonction d'eux, tu fais. Et si ça convient, ça convient, ça ne convient pas. Écoute-moi bien, je vais mettre. écoute-moi bien Jocelyne, on va faire ce qu'on peut, d'accord ? Avec ce qu'on a. Parce que souvent, si les gens ne comprennent pas, c'est qu'on doit faire ce qu'on peut avec ce qu'on a, évidemment. Et souvent, des fois, parfois, souvent, ou quelques fois, c'est pas glorieux, d'accord ? Donc là, le sujet d'aujourd'hui, j'ai quand même un peu élaboré mon sujet, vous imaginez bien quand même que je rentre pas avec au moins une idée. Sinon, je serai quand même forte, malgré que je suis très forte. J'avais envie de parler de prix, c'est ce qui m'a interpellée le plus dans mes conversations avec mes clientes cette semaine. C'est ce qui m'interpelle le plus avec mes clientes au fil des semaines. Et donc là, je commence à en avoir marre et à avoir un bémol par rapport à plein de trucs. Et donc, le prix en fait partie. Et j'ai une de mes filles qui m'a dit cette semaine... J'ai une de mes clientes qui a râlé parce que je prends un accompte en ligne et que Planity, je crois, répercute les frais sur la carte bleue de la cliente. 58 centimes pour une coupe enfant parce qu'elle a mis les coupes enfants réservables uniquement en ligne avec un accompte et qu'elle a mis l'accompte en place. J'ai envie de vous dire, et ça m'était arrivé ça, quand j'avais le sang, ça m'était arrivé ça, qu'un monsieur, un vieux monsieur, puisque moi j'avais décidé que je ne prenais plus les coupes hommes, et je ne sais pas comment il s'était retrouvé dans mon agenda, je pense que c'est parce que ma collègue était en vacances, du coup j'ai pris Jeannot, d'accord ? Jeannot est venu avec ses cheveux longs d'une coupe qu'il n'avait pas fait depuis 4-5 mois, donc quand même ! une touffe, notre cher Jeannot. Et donc, parce que je pratiquais dans mon entreprise l'échelle de niveau par rapport au prix, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que je ne facturais pas le même prix que mes collaborateurs. Donc, ma collaboratrice facturait 25 pour la pomme. plus les taxes, puisqu'au Québec, c'est prix plus taxes, donc ils payaient 28 euros et des bananes, 28 dollars, pardon, et des brouettes. Et avec moi, c'était 30 plus les taxes, donc ils payaient 34 euros et des cacahuètes. Bref, il y avait 5 euros d'écart entre les deux. 5 euros et quelques. Bref. Bref, bref, bref, bref. Jeannot me fait un cake parce qu'il paye 5 balles de plus. Et là, je lui explique donc qu'avec mes 20 et quelques années d'expérience, je prenais le droit en fait de facturer une coupe, monsieur, plus chère. Et donc là, il me dit, écoutez bien, je ne viendrai plus. Mais ne vienne plus. Mais ça, c'est l'excuse que j'entends la plupart du temps. Les gens menacent en pensant. que Véronique est la seule cliente qu'on a dans le salon et que donc elle ne vient plus faire coiffer son petit garçon ou sa petite fille de 10 ans sachant qu'elle-même n'est pas cliente dans le salon parce qu'elle préfère aller se faire coiffer dans un grand salon et amener ses enfants chez nous en pensant que chez nous, parce que c'est moins cher ou parce que... Jean-Claude Duss, salon Pignon sur rue, ne prend pas les enfants parce que lui, il a décidé de ne plus les prendre. Et comme elle, elle doit faire couper les tifs à ses gosses, elle se dit, je vais les amener dans le salon du quartier le plus proche de chez moi. Mais en plus de ça, je vais râler alors que chez Jean-Claude Duss... je paye 15 fois le prix et je me permets de ramener ma fraise, là, j'ai envie de te dire, Véro, ta gueule. D'accord ? Parce qu'à un moment donné, il faut que les choses reviennent à leur place. Il faut remettre l'église au centre du village. Écoute-moi bien, Véro. En fait, les enfants, la plupart des coiffeurs ne veulent plus les faire. Pourquoi ? Parce que c'est pas rentable. Et pourquoi ? Parce que t'as pas envie de payer le prix que ça vaut, en fait. Nous, la coupe à 10 balles, on en a plus rien à foutre. À partir du moment où tu sors tes ciseaux, tu fais un shampoing, déjà les 10 balles, elles sont dépensées. Tu vois ce que je veux dire ? Après, il faut que tu coupes les cheveux à un gosse qui arrête pas de bouger puis qui est en plus mal élevé de surcroît. Et là, tu te dis, what the fuck ? Est-ce que j'ai envie de passer mes journées à couper les cheveux à Diego ? Non, je n'ai pas envie. Ça ne me tente pas. Ça ne m'intéresse pas. Ça ne m'intéresse plus. Je n'ai plus envie de le faire. Voilà. Parce que je ne suis pas suffisamment payée pour le faire. Parce que ça ne me rapporte pas assez d'argent. Et que clairement, en fait, je n'ai pas envie de le faire. Je n'ai plus envie de me faire chier. Et ça, c'est le genre de réflexion qui arrive généralement. après un certain nombre d'années de métier, tu vois, à un moment donné, tu n'as plus envie de t'emmerder. Tu n'as plus envie de t'emmerder avec le gosse qui bouge, tu n'as plus envie de t'emmerder avec le chauve qui n'a pas de cheveux, tu n'as plus envie de t'emmerder avec la connasse qui a toujours un truc à te dire, tu n'as pas envie de te faire chier avec celle qui a vu tes tutos sur YouTube, tu n'as pas envie de t'emmerder avec celle qui t'apprend comment il faut travailler ou tenir une brosse, tu n'as plus envie de t'emmerder. Donc, si tu n'as plus envie de t'emmerder, qu'est-ce que tu fais ? Tu fais une sélection par le prix. J'ai fait une sélection par le prix. Le prix est généralement, mais souvent en fait, une barrière pour éviter de se faire emmerder. La réservation en ligne avec une prise d'acompte est aussi une barrière pour ne pas s'emmerder. On n'a plus envie de se faire chier en fait. On n'a plus envie de se faire chier avec des gens qui ne comprennent pas la nature. le bien le bien les bienfaits la valeur de notre métier mais clairement pas mais clairement plus jamais jamais de la vie voyez ce que je veux dire c'est ça suffit avec ça c'est assez on en a assez voilà donc je comprends pas aujourd'hui et je vais vous faire un petit topo là dessus parce que là vous commencez à me faire chier les coiffeurs. Je commence à m'avoir assez. Je le dis et je le répète. Je commence à m'avoir assez de quoi ? Je commence à m'avoir assez des coiffeurs, des coiffeuses qui ne facturent pas, qui ne facturent pas, qui ne voient pas la valeur de la facturation, qui sont bloqués au fait de perdre, qui sont bloqués. au fait de vouloir coiffer tout le monde. Ils sont bloqués par le fait de travailler comme des tarés et de faire du bénévolat dans leur entreprise. Ça, ça me bute. Mais ça me bute. Bute. Bute. Vraiment bute. Triple bute même. Vraiment. Voilà. Parce que, je vous donne un exemple. Admettez-vous. Admettez-vous. Truc tout con, tout simple. On vous propose en fait de vous faire un tatouage à 20 euros. Il y a un loup là, non ? Il y a un truc. Il y a un truc qui ne fonctionne pas. Il y a un truc qui ne marche pas. Il y a un truc... Vous y allez ou vous n'y allez pas ? Admettons-la. Tu sais, tu es en train d'écouter le podcast, tu m'écoutes là, puis tu réfléchis. Puis tu te dis... Je fais de l'interaction en même temps. Tu te dis... Sincèrement, est-ce que... j'ai envie d'y aller ou pas moi clairement je n'y vais pas voyez mais le problème c'est que vous le faites dans vos salons vous le faites dans vos salons vous laissez des prix bas vous vous formez comme des tarés et vous n'êtes pas capable en fait de monter les tarifs mais ça me fait chier je vous le dis ça me fait chier pourquoi parce que vous faites concurrence à vos collègues en offrant des prestations qui se ressemblent et en les faisant passer pour des voleurs parce que vous n'avez pas les couilles d'augmenter vos prix, de vous ajuster par rapport au marché et de valoriser votre travail. À un moment donné, ça commence à me casser les boules, mais vraiment. Vous savez pourquoi ? Puis là, je vais partir dans du def perso. Parce qu'en fait, clairement, vous oubliez pourquoi vous avez monté une entreprise. Vous oubliez les bienfaits de monter une entreprise. Vous oubliez que vous vivez en fait de votre travail. Vous oubliez que les clients, ils n'en ont rien à taper quand ils ont passé la porte de, clairement, de ce qui va vous arriver. de ce que vous allez devenir, de comment vous allez vivre, de quoi vous allez manger, de comment vous allez payer vos factures, de comment vous allez mettre de l'essence dans votre voiture. Vous comprenez ça ou pas ? Mais vous, en fait, qu'est-ce que vous faites, bande de truffes ? D'ailleurs, la truffe, c'est le champignon le plus cher. Je ne sais pas si j'aurais dû dire ça. Qu'est-ce qui arrive du coup ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive selon vous ? Il arrive que vous soyez complètement empathique, vous soyez complètement bienveillant avec des gens qui n'ont aucune bienveillance pour vous. Vous vous faites des scénarios. des gros scénarios vous vous dites si jamais je facture pas ma juste valeur je vais perdre clotilde je vais perdre jeanette je vais perdre paulette et je vais finir sous un pont parce que j'aurais augmenté les prix et que mes clients ne viendront plus à mon salon parce qu'ils vont penser que je les vols parce qu'ils vont penser que je me fais de l'argent sur leur dos parce qu'ils vont penser que je suis un escroc parce qu'ils vont penser clairement que je fais en fait du trafic. En fait, s'ils le pensent, ben, qu'est-ce que ça peut vous faire en fait ? Est-ce que vous, vous allez chez eux ? à dire, attends, alors voyons, comment toi tu gagnes ta vie Jacqueline ? Ça m'intéresse parce que j'ai besoin de savoir si toi tu voles tes clients ou si tu voles les gens. J'ai besoin de savoir, si on t'enlevait un morceau de paye, comment tu te sentirais ? J'aimerais savoir clairement, comment tu te sentirais si par exemple, ton patron il disait, mais t'as rien branlé pendant une demi-heure, je t'enlève une demi-heure de salaire. Comment tu te sentirais Jocelyne ? À mon avis, tu ne te sentirais pas bien. À mon avis, ça n'irait pas bien. À mon avis, ça irait mal. Eh bien, quand ta cliente ne vient pas, quand tu ne la factures pas, quand tu lui offres des services, c'est exactement ce qui se passe. Tu mets un coup de ciseau dans ta paie. Tu t'empêches de réaliser tes rêves. Tu t'empêches d'aller jusqu'au bout de ton rêve. Merde ! Oui, c'est ça qui arrive. C'est exactement ce que tu fais, petite brindille des bois. C'est comme ça que tu démerdes. Dans tes journées, tu t'empêches de facturer, tu penses que ta cliente, elle va te traiter de voleuse. Et au final, qui est-ce qui se vole ? C'est toi. Tu mets un coup de ciseau dans ta paille, tu te voles, tu t'auto-voles. Tu t'auto-voles. Il y en a assez de s'auto-voler. Il y en a assez de se vider les poches soi-même. Il y en a assez de piller sa propre caisse. Il y en a assez d'offrir du caviar à des cochons. Il y en a marre, putain ! Il y en a marre ! Il y en a marre de ces conneries. Il y en a marre de toutes ces conneries. Voilà. Non mais dis donc, franchement. Sans déconner, quand vous allez quelque part, vous payez toute la note jusqu'au dernier centime. Surtout quand vous allez à Carrefour et que vous achetez vos saucisses, que vous achetez votre jambon. Vous payez jusqu'au dernier centime. Si vous n'avez pas assez d'argent, vous reposez le paquet de jambon. Et vous, qu'est-ce que vous faites, banque de naze ? Vous offrez le paquet de jambon à vos clients. vous leur offrez le paquet de jambon, vous les laissez partir avec et vous les regardez partir avec, avec un signe de la main et si vous pouviez me voir, je suis devant ma fenêtre je suis devant mon garage et je fais un signe de la main pour dire au revoir petit paquet de jambon bye bye tu t'en vas tu t'en vas, tu te marres Tu t'en vas, tu te barres. Et en fait, le paquet de jambon s'en va sur ses pattes, comme ça, en marchant dans la rue. Et toi, tu le vois partir. Et tu te dis, quel conne et quel imbécile que j'ai été. Je l'ai laissé partir avec. Je l'ai laissé me voler, me piller. J'ai laissé la pièce se vider, alors que je n'ai rien eu en contrepartie. C'est comme ça. que tu réagis, c'est comme ça que tu agis, c'est comme ça que tu fais avec tes clientes, c'est comme ça que tu te fais voler, que tu te fais niquer même, si je puis me permettre cette expression. Voilà. Et qui ensuite te tend un mouchoir parce que de ta connerie, de ta bêtise, de ton non-sens, tu as envie de chialer et de... pisser du nez, et bien personne ne te tende le mouchoir. Personne, personne, absolument personne ne vient à ta rescousse. Personne. Et donc ? Tu te retrouves chez toi, assis sur la table de la cuisine, en train de regarder tes factures s'accumuler, s'amonceler. Et là, tu te dis, comment je vais faire pour payer mes factures ? Comment je vais faire puisque je n'ai pas de trésorerie ? Parce qu'une grosse, comme une grosse bouffonne, j'ai laissé ma trésorerie marcher dans la rue. J'ai laissé ma trésorerie toucher ses cheveux. J'ai laissé ma trésorerie montrer qu'elle avait des beaux cheveux. Et je l'ai laissé filer, comme ça. Et aujourd'hui, assise sur la table de ma cuisine, je regarde toutes les factures qui se sont amoncelées et je me dis comment je vais faire pour les payer. Et comment je vais pouvoir récupérer ma trésorerie puisque ma trésorerie s'est barrée. Ma trésorerie est allée en boîte de nuit. Ma trésorerie est allée sur les réseaux. Ma trésorerie est allée prendre des selfies. Ma trésorerie s'est bien foutue de ma gueule. Et aujourd'hui, je n'ai que mes yeux pour pleurer et je n'ai personne, absolument personne, pour me tendre un mouchoir. Là, tu te dis que j'ai pété un plomb, que j'ai fondu un câble, que je suis en dehors de la réalité, que tu ne fais pas ça, que tu as compris, que tu sais que tu ne fais pas ça, toi. Parce que toi, toi, tu es la best. Mais j'en ai vu tellement. J'en ai vu tellement, en fait, trembler des genoux pour 58 centimes. J'en ai vu tellement, en fait, montrer que la coiffure n'avait pas de valeur. J'en ai vu tellement croire, croire et croire et recroire et tricroire et re-recroire encore que nous n'étions que des petites merdes qui n'avions pas fait d'études. Et donc, et merde, je me suis trompée de souris, des petites merdes qui n'avions pas fait d'études et que nous ne méritions pas du tout notre sort. Eh bien, j'ai envie de te dire, toi, Véro, la cliente casse-couille qui nous amène ton gosse, alors que... tu vas te faire coiffer dans les plus grands salons de je ne sais où et qui n'a aucune idée de la valeur que peut avoir une coiffeuse, eh bien j'ai envie de te dire je t'emmerde. J'ai envie de te dire va te faire foutre. J'ai envie de te dire prends ton gosse sur tes genoux et amène-le chez Jean-Claude Duss se faire couper les cheveux. Ou alors, ou alors, une autre solution que j'ai pour toi, va faire tes courses à Carrefour et dépose le caddie dans un salon et reviens le chercher une fois que tu auras payé. ton paquet de jambon. Voilà. Vu ! Là, vous vous demandez certainement, sans doute, très certainement, d'où me vient ce talent oratoire. Je ne saurais que vous dire. Je ne saurais que vous dire. Je ne sais pas. Tendez-moi un micro et je ferai de ce micro un enchantement. Mais je ne sais pas. Je préfère... clairement en fait de le poétiser je préfère clairement vous faire rire et vous faire prendre conscience par le rire que que vous tirez une balle dans le cul la plupart du temps parce que dans le pied c'est pas assez que vous vous tirez une balle dans le cul par rapport à ce que vous mettez en place chaque jour Chaque jour, vous vous tirez une balle. Chaque jour, vous regardez votre cul et vous vous dites combien il va m'en falloir de trous pour comprendre. Hein, n'est-ce pas ? Je m'excuse. Je m'excuse. Ce podcast est à écouter bien évidemment sans enfants, sans voisins, sans amis, sans rien. Voilà, c'est un podcast qu'on écoute solo, dans sa voiture, quand on ne va pas bien, quand on s'est senti un petit peu dépassé par les événements. Eh bien, j'ai envie de vous dire, j'ai envie de vous dire une chose, une seule, une, avec un peu plus de sérieux peut-être. Ne vous laissez pas avoir par les gens. Ne vous laissez pas avoir par les sentiments des autres. Ne vous laissez pas berner, nom de Dieu. Vous valez mieux que ça. Vous êtes plus forte que ça. vous êtes plus forte que ça la coiffure c'est un métier noble aujourd'hui une coiffeuse peut gagner sa vie comme un médecin je vous le dis là vous me dites oui si oui absolument tout à fait si vous ça vous tente de savoir pourquoi Clairement, Jeannette a une irritation, je vous laisse deviner où, et qu'on doit ausculter le bordel, versus je dois faire un balayage à une cliente, on vaut mieux je trouve. On a un meilleur sort que certains. Pensez au proctologue. C'est épouvantable. A chaque fois ça part en cacahuètes. Je ne sais pas d'où je sors tout ça. Je ne le sais pas. Je n'en sais rien. Et je n'ai même pas envie de le savoir. Je vous le dis très sincèrement. Ne me demandez pas. Ne me demandez pas. Moi, ce que j'ai envie, c'est que la coiffure reprenne son être de noblesse. Que la coiffure devienne en fait un métier reconnu pour son talent. Et j'en ai marre de voir des gens critiquer ça. J'en ai marre de voir ça. Sous prétexte que tout le monde en a besoin. Je suis désolée, tout le monde a besoin de bouffer et ce n'est pas pour autant qu'ils n'augmentent pas le prix du jambon. Hier, ah oui, c'est ça que je voulais vous dire. Déjà, une chose, tous les scénarios que vous faites dans votre tête n'arriveront pas. Ou s'ils arrivent, ils ne sont pas si graves que vous auriez imaginé. Imagine, qu'est-ce qui peut arriver de pire si Véro se barre ? Si tu perds la coupe enfant à 15 balles. Précisément que dalle. Donc pourquoi tu te ferais chier avec elle ? Déjà première chose. Deuxième chose. J'ai vu une émission hier. Truc de ouf. Truc de ouf. Nous, on a du mal à augmenter nos prix. D'accord ? On tremble du genou, on tremble de la fesse pour augmenter nos prix. On est d'accord avec ça ? Il est big. Vous vous demandez qu'est-ce qui se passe. Les bigs, vous savez comment ils font pour augmenter leur prix ? Un truc de ouf. Ce sera là-dessus que je vais conclure d'ailleurs. Pour que vous ayez conscience en fait. Que augmenter ses prix, ça ne tient à rien du tout. Je viens de me foutre du shampoing dans l'œil. J'en avais sur le doigt. Je me suis frotté l'œil. Et depuis, j'ai l'œil qui cligne. Voilà. Donc, comment ils augmentent leur prix ? Je vais te dire. Tu vas halluciner. Halluciner. ils vont faire une soupe avec plus de légumes vous avez la soupe à la carotte à un prix vous avez la soupe huit légumes à un prix et vous avez la soupe 12 légumes qui est plus cher alors qu'en fait ils rajoutent 0,1 % de pois chiches et là vous vous dites quoi et oui ils augmentent leur prix et ils ajoutent il passe de 8 à 12 donc ils ajoutent quatre légumes supplémentaires à hauteur de 0,1% le pois chiche 0,1% de plus te fait payer ta soupe plus cher et là tu te dis what the fuck si t'as qu'à écouter julien courbet et tu verras que c'est vrai tu verras que ce que je dis c'est pas des conneries donc voilà c'est là dessus que j'achève ce moment hilarant avec l'œil qui pique. Vous verrez, c'est épouvantable. Si je peux, je vais vous faire une photo dans la story. Vous allez comprendre qu'on ne touche pas du shampoing avant d'enregistrer un podcast. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je vais essayer de prendre la photo pendant que je vous parle, que vous compreniez. qu'est ce que je veux dire clairement oh là là là là mais c'est une catastrophe c'est une catastrophe c'est une catastrophe oh oui je les prie la photo donc là dessus je vous laisse je vous souhaite une bonne journée si vous écoutez le podcast jeudi Pardon, je m'en remets pas. Et on se retrouve la semaine prochaine. Je vous remercie, à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Bye ! Merci d'avoir écouté, ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron.

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Résumé Impactant de « Ne me cassez pas le peigne » par Julie Verrons


Dans cet épisode explosif, Julie Verrons se dévoile sans filtre sur le quotidien harassant – et souvent ingrat – des salons de coiffure. Après avoir passé deux heures à bricoler un réel pour ses réseaux, elle nous plonge dans un dimanche typique où, entre rendez-vous massage pour apaiser un dos malmené par le métier et l'arrivée d’un shampoing de chez Chou et Moura (qui finit inévitablement entre les mains de son gamin, toujours prêt à dépouiller ses produits), tout semble conspirer contre le bien-être des coiffeuses.


Julie enchaîne ensuite sur une tirade cinglante contre la sous-évaluation de la profession. Elle dénonce avec humour et une verve tranchante les clients râleurs qui osent protester contre des frais de réservation en ligne, et même un certain Jeannot qui se rebelle face à un écart de cinq euros entre le tarif de sa collaboratrice et le sien – cinq euros justifiés par plus de 20 ans d’expérience. Pour elle, ces tarifs ridiculement bas, c’est un peu comme se tirer une balle dans le pied : on se prive soi-même de la trésorerie qui permet de vivre dignement de son art.


Avec des analogies savoureuses – de la soupe à la carotte enrichie à peine de 0,1 % de pois chiches aux paquets de jambon qui s’envolent librement – Julie frappe fort pour rappeler que la coiffure est un métier noble. Finies les prestations à 10 balles, place à une juste rémunération, parce que chaque minute passée avec les ciseaux compte et que se sacrifier à petit prix, c’est finalement se voler sa propre réussite.


Ce podcast, à écouter en solo (sans enfants, voisins ou amis aux oreilles sensibles), est un vibrant appel à redonner à la coiffure toute la valeur qu’elle mérite. Julie Verrons nous claque la vérité en pleine figure : arrêtez de vous faire plumer, assumez vos tarifs et rappelez-vous que vous valez bien plus qu’un rabais de 58 centimes sur une coupe enfant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes en forme. J'ai fait cet enregistrement après avoir passé deux heures à faire un réel. Vous n'êtes pas les seuls, du coup moi aussi ça m'arrive de passer deux heures pour mes réseaux. C'est pas grave, c'est comme ça, c'est la vie, ça fait partie du métier. Ça fait partie de ce qu'on doit faire et des choses qu'on doit mettre en place pour développer nos entreprises, n'est-ce pas donc ? Donc, en ce dimanche 23 février, vous n'écouterez que le podcast jeudi. Je le sais, je le sais très bien. Je le sais très bien, mais je l'enregistre le dimanche. Et vous savez quoi ? Juste après ça, je vais vous faire râler un peu. Juste après ça, j'ai rendez-vous à une heure. parce que je vais me faire faire un massage parce que j'ai tellement mal au dos que j'ai pris ça à rendez-vous là parce que j'ai à force de rester assis sur une chaise le cul assis sur une chaise et ben mon dos en prend un coup coucou donc j'ai décidé d'aller me faire masser cet après midi voilà donc je mets à profit mes dimanches pour m'occuper de moi aussi parce que pour moi c'est essentiel quelqu'un qui réussit dans son entreprise, qui a une entreprise qui fonctionne, c'est un leader, une leader qui prend soin de soi. Ça pour moi c'est essentiel, de prendre soin de soi, c'est la base. On court partout, on est debout, on est tout le temps en train de penser à un milliard de trucs, on se vide pas le cerveau, on a le cerveau en ébullition, on a plein de choses à penser, les fournisseurs comptent. comptable, employé, stock, client, retour client, satisfaction client, etc. Et au final, qu'est-ce qui arrive ? On s'oublie la plupart du temps, on passe son dimanche après-midi à plier du linge, à préparer les repas, à faire les lessives. Donc tout ça, c'est bien, c'est très bien. Je suis favorable au fait qu'une maison soit rangée, soit clean, soit nette. mais je ne suis pas favorable au fait qu'on ne fasse que ça de ses journées et que du coup le week-end soit consacré à s'occuper de sa baraque. À un moment donné, il faut remettre les choses à leur place, même si, même si, même si, même si, il faut que tout soit fait. À un moment donné, il faut aussi se faire plaisir et prendre soin de soi. Bien évidemment, c'est essentiel. Après cette petite introduction qui a duré, je ne sais pas, Voilà, après cette petite introduction avec mon shampoing qui vient d'arriver de chez Amazon, je suis très contente. Il a un peu coulé par contre, mais je suis très contente de l'avoir reçu. Mais je m'en suis foutue plein les doigts, bien évidemment. j'utilise là j'ai commandé donc le shampoing de chez chou et moura le you ben moi ce tu pour mes beaux cheveux secs et frisés donc voilà et donc très contente de l'avoir reçu il était soi-disant pour mais maintenant il fait il est là j'ai reçu le shampoing et le masque donc c'est parfait je sais que vous en avez à voir les mains même temps ça me fait plaisir de vous le dire il était posé devant moi dans mon bureau il vient d'arriver je vais déballer et Donc voilà, je vais pouvoir le mettre dans ma salle de bain. Le premier qui touche, il est mort raide. Voilà, puisque ça c'est, avec mon fils, c'est le combat, puisque Maël a les cheveux frisés comme moi, et c'est un combat de tout instant, parce que, parce que, parce que, il me pique mes produits. Il a compris. 16 ans, il ne devait pas utiliser de produits de grande surface. De toute façon, un produit de grande surface ne rentre même pas chez moi. Si je vois un truc de grande surface rentrer chez moi, il repart aussitôt avec un coup de pied au cul. Et donc, du coup, il a bien compris que mes produits étaient excellents. Donc, il me pique mes produits. Voilà, je dois lui en acheter des spéciaux pour lui. Il n'y a rien à faire. Il me pique mes produits. Donc, voilà. Pour la petite anecdote, si vous voulez savoir. Voilà. et je bois un peu. Pardon. Je recommence. C'est tout fait. Pardon. Tout est nature dans ce podcast. Sachez-le. Je démarre le micro. On m'a demandé... hier. Oui, est-ce que tu as la liste des podcasts pour que je puisse préparer ? Mais en fait, il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de sujet. Il n'y a rien de préparé. Il n'y a pas de montage. Il n'y a rien. Honnêtement, je vais vous le dire, je ne suis pas forte en montage. Je ne suis pas forte en préparation, en trucs. Donc, il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. En fait, c'est je prends ma semaine, je prends mon dimanche et je compose avec ça. Si jamais ça convient, ça convient. Si ça ne convient pas, la merde. Je n'ai pas envie de me faire chier. pendant trois plombes à monter des listes. Voilà. Surtout que, sachant bien que le métier de la coiffure, en plus, c'est un métier d'impro, tu as ta cliente sur ta chaise, tu fais un diagnostic, mais tu ne sais même pas comment tu vas procéder. Tu fais avec tes connaissances, tu pries, tu fais un Ave Maria et un signe de croix et tu pars. Donc, toute ma vie a été basée de cette manière, c'est-à-dire qu'en fonction d'eux, tu fais. Et si ça convient, ça convient, ça ne convient pas. Écoute-moi bien, je vais mettre. écoute-moi bien Jocelyne, on va faire ce qu'on peut, d'accord ? Avec ce qu'on a. Parce que souvent, si les gens ne comprennent pas, c'est qu'on doit faire ce qu'on peut avec ce qu'on a, évidemment. Et souvent, des fois, parfois, souvent, ou quelques fois, c'est pas glorieux, d'accord ? Donc là, le sujet d'aujourd'hui, j'ai quand même un peu élaboré mon sujet, vous imaginez bien quand même que je rentre pas avec au moins une idée. Sinon, je serai quand même forte, malgré que je suis très forte. J'avais envie de parler de prix, c'est ce qui m'a interpellée le plus dans mes conversations avec mes clientes cette semaine. C'est ce qui m'interpelle le plus avec mes clientes au fil des semaines. Et donc là, je commence à en avoir marre et à avoir un bémol par rapport à plein de trucs. Et donc, le prix en fait partie. Et j'ai une de mes filles qui m'a dit cette semaine... J'ai une de mes clientes qui a râlé parce que je prends un accompte en ligne et que Planity, je crois, répercute les frais sur la carte bleue de la cliente. 58 centimes pour une coupe enfant parce qu'elle a mis les coupes enfants réservables uniquement en ligne avec un accompte et qu'elle a mis l'accompte en place. J'ai envie de vous dire, et ça m'était arrivé ça, quand j'avais le sang, ça m'était arrivé ça, qu'un monsieur, un vieux monsieur, puisque moi j'avais décidé que je ne prenais plus les coupes hommes, et je ne sais pas comment il s'était retrouvé dans mon agenda, je pense que c'est parce que ma collègue était en vacances, du coup j'ai pris Jeannot, d'accord ? Jeannot est venu avec ses cheveux longs d'une coupe qu'il n'avait pas fait depuis 4-5 mois, donc quand même ! une touffe, notre cher Jeannot. Et donc, parce que je pratiquais dans mon entreprise l'échelle de niveau par rapport au prix, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que je ne facturais pas le même prix que mes collaborateurs. Donc, ma collaboratrice facturait 25 pour la pomme. plus les taxes, puisqu'au Québec, c'est prix plus taxes, donc ils payaient 28 euros et des bananes, 28 dollars, pardon, et des brouettes. Et avec moi, c'était 30 plus les taxes, donc ils payaient 34 euros et des cacahuètes. Bref, il y avait 5 euros d'écart entre les deux. 5 euros et quelques. Bref. Bref, bref, bref, bref. Jeannot me fait un cake parce qu'il paye 5 balles de plus. Et là, je lui explique donc qu'avec mes 20 et quelques années d'expérience, je prenais le droit en fait de facturer une coupe, monsieur, plus chère. Et donc là, il me dit, écoutez bien, je ne viendrai plus. Mais ne vienne plus. Mais ça, c'est l'excuse que j'entends la plupart du temps. Les gens menacent en pensant. que Véronique est la seule cliente qu'on a dans le salon et que donc elle ne vient plus faire coiffer son petit garçon ou sa petite fille de 10 ans sachant qu'elle-même n'est pas cliente dans le salon parce qu'elle préfère aller se faire coiffer dans un grand salon et amener ses enfants chez nous en pensant que chez nous, parce que c'est moins cher ou parce que... Jean-Claude Duss, salon Pignon sur rue, ne prend pas les enfants parce que lui, il a décidé de ne plus les prendre. Et comme elle, elle doit faire couper les tifs à ses gosses, elle se dit, je vais les amener dans le salon du quartier le plus proche de chez moi. Mais en plus de ça, je vais râler alors que chez Jean-Claude Duss... je paye 15 fois le prix et je me permets de ramener ma fraise, là, j'ai envie de te dire, Véro, ta gueule. D'accord ? Parce qu'à un moment donné, il faut que les choses reviennent à leur place. Il faut remettre l'église au centre du village. Écoute-moi bien, Véro. En fait, les enfants, la plupart des coiffeurs ne veulent plus les faire. Pourquoi ? Parce que c'est pas rentable. Et pourquoi ? Parce que t'as pas envie de payer le prix que ça vaut, en fait. Nous, la coupe à 10 balles, on en a plus rien à foutre. À partir du moment où tu sors tes ciseaux, tu fais un shampoing, déjà les 10 balles, elles sont dépensées. Tu vois ce que je veux dire ? Après, il faut que tu coupes les cheveux à un gosse qui arrête pas de bouger puis qui est en plus mal élevé de surcroît. Et là, tu te dis, what the fuck ? Est-ce que j'ai envie de passer mes journées à couper les cheveux à Diego ? Non, je n'ai pas envie. Ça ne me tente pas. Ça ne m'intéresse pas. Ça ne m'intéresse plus. Je n'ai plus envie de le faire. Voilà. Parce que je ne suis pas suffisamment payée pour le faire. Parce que ça ne me rapporte pas assez d'argent. Et que clairement, en fait, je n'ai pas envie de le faire. Je n'ai plus envie de me faire chier. Et ça, c'est le genre de réflexion qui arrive généralement. après un certain nombre d'années de métier, tu vois, à un moment donné, tu n'as plus envie de t'emmerder. Tu n'as plus envie de t'emmerder avec le gosse qui bouge, tu n'as plus envie de t'emmerder avec le chauve qui n'a pas de cheveux, tu n'as plus envie de t'emmerder avec la connasse qui a toujours un truc à te dire, tu n'as pas envie de te faire chier avec celle qui a vu tes tutos sur YouTube, tu n'as pas envie de t'emmerder avec celle qui t'apprend comment il faut travailler ou tenir une brosse, tu n'as plus envie de t'emmerder. Donc, si tu n'as plus envie de t'emmerder, qu'est-ce que tu fais ? Tu fais une sélection par le prix. J'ai fait une sélection par le prix. Le prix est généralement, mais souvent en fait, une barrière pour éviter de se faire emmerder. La réservation en ligne avec une prise d'acompte est aussi une barrière pour ne pas s'emmerder. On n'a plus envie de se faire chier en fait. On n'a plus envie de se faire chier avec des gens qui ne comprennent pas la nature. le bien le bien les bienfaits la valeur de notre métier mais clairement pas mais clairement plus jamais jamais de la vie voyez ce que je veux dire c'est ça suffit avec ça c'est assez on en a assez voilà donc je comprends pas aujourd'hui et je vais vous faire un petit topo là dessus parce que là vous commencez à me faire chier les coiffeurs. Je commence à m'avoir assez. Je le dis et je le répète. Je commence à m'avoir assez de quoi ? Je commence à m'avoir assez des coiffeurs, des coiffeuses qui ne facturent pas, qui ne facturent pas, qui ne voient pas la valeur de la facturation, qui sont bloqués au fait de perdre, qui sont bloqués. au fait de vouloir coiffer tout le monde. Ils sont bloqués par le fait de travailler comme des tarés et de faire du bénévolat dans leur entreprise. Ça, ça me bute. Mais ça me bute. Bute. Bute. Vraiment bute. Triple bute même. Vraiment. Voilà. Parce que, je vous donne un exemple. Admettez-vous. Admettez-vous. Truc tout con, tout simple. On vous propose en fait de vous faire un tatouage à 20 euros. Il y a un loup là, non ? Il y a un truc. Il y a un truc qui ne fonctionne pas. Il y a un truc qui ne marche pas. Il y a un truc... Vous y allez ou vous n'y allez pas ? Admettons-la. Tu sais, tu es en train d'écouter le podcast, tu m'écoutes là, puis tu réfléchis. Puis tu te dis... Je fais de l'interaction en même temps. Tu te dis... Sincèrement, est-ce que... j'ai envie d'y aller ou pas moi clairement je n'y vais pas voyez mais le problème c'est que vous le faites dans vos salons vous le faites dans vos salons vous laissez des prix bas vous vous formez comme des tarés et vous n'êtes pas capable en fait de monter les tarifs mais ça me fait chier je vous le dis ça me fait chier pourquoi parce que vous faites concurrence à vos collègues en offrant des prestations qui se ressemblent et en les faisant passer pour des voleurs parce que vous n'avez pas les couilles d'augmenter vos prix, de vous ajuster par rapport au marché et de valoriser votre travail. À un moment donné, ça commence à me casser les boules, mais vraiment. Vous savez pourquoi ? Puis là, je vais partir dans du def perso. Parce qu'en fait, clairement, vous oubliez pourquoi vous avez monté une entreprise. Vous oubliez les bienfaits de monter une entreprise. Vous oubliez que vous vivez en fait de votre travail. Vous oubliez que les clients, ils n'en ont rien à taper quand ils ont passé la porte de, clairement, de ce qui va vous arriver. de ce que vous allez devenir, de comment vous allez vivre, de quoi vous allez manger, de comment vous allez payer vos factures, de comment vous allez mettre de l'essence dans votre voiture. Vous comprenez ça ou pas ? Mais vous, en fait, qu'est-ce que vous faites, bande de truffes ? D'ailleurs, la truffe, c'est le champignon le plus cher. Je ne sais pas si j'aurais dû dire ça. Qu'est-ce qui arrive du coup ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive selon vous ? Il arrive que vous soyez complètement empathique, vous soyez complètement bienveillant avec des gens qui n'ont aucune bienveillance pour vous. Vous vous faites des scénarios. des gros scénarios vous vous dites si jamais je facture pas ma juste valeur je vais perdre clotilde je vais perdre jeanette je vais perdre paulette et je vais finir sous un pont parce que j'aurais augmenté les prix et que mes clients ne viendront plus à mon salon parce qu'ils vont penser que je les vols parce qu'ils vont penser que je me fais de l'argent sur leur dos parce qu'ils vont penser que je suis un escroc parce qu'ils vont penser clairement que je fais en fait du trafic. En fait, s'ils le pensent, ben, qu'est-ce que ça peut vous faire en fait ? Est-ce que vous, vous allez chez eux ? à dire, attends, alors voyons, comment toi tu gagnes ta vie Jacqueline ? Ça m'intéresse parce que j'ai besoin de savoir si toi tu voles tes clients ou si tu voles les gens. J'ai besoin de savoir, si on t'enlevait un morceau de paye, comment tu te sentirais ? J'aimerais savoir clairement, comment tu te sentirais si par exemple, ton patron il disait, mais t'as rien branlé pendant une demi-heure, je t'enlève une demi-heure de salaire. Comment tu te sentirais Jocelyne ? À mon avis, tu ne te sentirais pas bien. À mon avis, ça n'irait pas bien. À mon avis, ça irait mal. Eh bien, quand ta cliente ne vient pas, quand tu ne la factures pas, quand tu lui offres des services, c'est exactement ce qui se passe. Tu mets un coup de ciseau dans ta paie. Tu t'empêches de réaliser tes rêves. Tu t'empêches d'aller jusqu'au bout de ton rêve. Merde ! Oui, c'est ça qui arrive. C'est exactement ce que tu fais, petite brindille des bois. C'est comme ça que tu démerdes. Dans tes journées, tu t'empêches de facturer, tu penses que ta cliente, elle va te traiter de voleuse. Et au final, qui est-ce qui se vole ? C'est toi. Tu mets un coup de ciseau dans ta paille, tu te voles, tu t'auto-voles. Tu t'auto-voles. Il y en a assez de s'auto-voler. Il y en a assez de se vider les poches soi-même. Il y en a assez de piller sa propre caisse. Il y en a assez d'offrir du caviar à des cochons. Il y en a marre, putain ! Il y en a marre ! Il y en a marre de ces conneries. Il y en a marre de toutes ces conneries. Voilà. Non mais dis donc, franchement. Sans déconner, quand vous allez quelque part, vous payez toute la note jusqu'au dernier centime. Surtout quand vous allez à Carrefour et que vous achetez vos saucisses, que vous achetez votre jambon. Vous payez jusqu'au dernier centime. Si vous n'avez pas assez d'argent, vous reposez le paquet de jambon. Et vous, qu'est-ce que vous faites, banque de naze ? Vous offrez le paquet de jambon à vos clients. vous leur offrez le paquet de jambon, vous les laissez partir avec et vous les regardez partir avec, avec un signe de la main et si vous pouviez me voir, je suis devant ma fenêtre je suis devant mon garage et je fais un signe de la main pour dire au revoir petit paquet de jambon bye bye tu t'en vas tu t'en vas, tu te marres Tu t'en vas, tu te barres. Et en fait, le paquet de jambon s'en va sur ses pattes, comme ça, en marchant dans la rue. Et toi, tu le vois partir. Et tu te dis, quel conne et quel imbécile que j'ai été. Je l'ai laissé partir avec. Je l'ai laissé me voler, me piller. J'ai laissé la pièce se vider, alors que je n'ai rien eu en contrepartie. C'est comme ça. que tu réagis, c'est comme ça que tu agis, c'est comme ça que tu fais avec tes clientes, c'est comme ça que tu te fais voler, que tu te fais niquer même, si je puis me permettre cette expression. Voilà. Et qui ensuite te tend un mouchoir parce que de ta connerie, de ta bêtise, de ton non-sens, tu as envie de chialer et de... pisser du nez, et bien personne ne te tende le mouchoir. Personne, personne, absolument personne ne vient à ta rescousse. Personne. Et donc ? Tu te retrouves chez toi, assis sur la table de la cuisine, en train de regarder tes factures s'accumuler, s'amonceler. Et là, tu te dis, comment je vais faire pour payer mes factures ? Comment je vais faire puisque je n'ai pas de trésorerie ? Parce qu'une grosse, comme une grosse bouffonne, j'ai laissé ma trésorerie marcher dans la rue. J'ai laissé ma trésorerie toucher ses cheveux. J'ai laissé ma trésorerie montrer qu'elle avait des beaux cheveux. Et je l'ai laissé filer, comme ça. Et aujourd'hui, assise sur la table de ma cuisine, je regarde toutes les factures qui se sont amoncelées et je me dis comment je vais faire pour les payer. Et comment je vais pouvoir récupérer ma trésorerie puisque ma trésorerie s'est barrée. Ma trésorerie est allée en boîte de nuit. Ma trésorerie est allée sur les réseaux. Ma trésorerie est allée prendre des selfies. Ma trésorerie s'est bien foutue de ma gueule. Et aujourd'hui, je n'ai que mes yeux pour pleurer et je n'ai personne, absolument personne, pour me tendre un mouchoir. Là, tu te dis que j'ai pété un plomb, que j'ai fondu un câble, que je suis en dehors de la réalité, que tu ne fais pas ça, que tu as compris, que tu sais que tu ne fais pas ça, toi. Parce que toi, toi, tu es la best. Mais j'en ai vu tellement. J'en ai vu tellement, en fait, trembler des genoux pour 58 centimes. J'en ai vu tellement, en fait, montrer que la coiffure n'avait pas de valeur. J'en ai vu tellement croire, croire et croire et recroire et tricroire et re-recroire encore que nous n'étions que des petites merdes qui n'avions pas fait d'études. Et donc, et merde, je me suis trompée de souris, des petites merdes qui n'avions pas fait d'études et que nous ne méritions pas du tout notre sort. Eh bien, j'ai envie de te dire, toi, Véro, la cliente casse-couille qui nous amène ton gosse, alors que... tu vas te faire coiffer dans les plus grands salons de je ne sais où et qui n'a aucune idée de la valeur que peut avoir une coiffeuse, eh bien j'ai envie de te dire je t'emmerde. J'ai envie de te dire va te faire foutre. J'ai envie de te dire prends ton gosse sur tes genoux et amène-le chez Jean-Claude Duss se faire couper les cheveux. Ou alors, ou alors, une autre solution que j'ai pour toi, va faire tes courses à Carrefour et dépose le caddie dans un salon et reviens le chercher une fois que tu auras payé. ton paquet de jambon. Voilà. Vu ! Là, vous vous demandez certainement, sans doute, très certainement, d'où me vient ce talent oratoire. Je ne saurais que vous dire. Je ne saurais que vous dire. Je ne sais pas. Tendez-moi un micro et je ferai de ce micro un enchantement. Mais je ne sais pas. Je préfère... clairement en fait de le poétiser je préfère clairement vous faire rire et vous faire prendre conscience par le rire que que vous tirez une balle dans le cul la plupart du temps parce que dans le pied c'est pas assez que vous vous tirez une balle dans le cul par rapport à ce que vous mettez en place chaque jour Chaque jour, vous vous tirez une balle. Chaque jour, vous regardez votre cul et vous vous dites combien il va m'en falloir de trous pour comprendre. Hein, n'est-ce pas ? Je m'excuse. Je m'excuse. Ce podcast est à écouter bien évidemment sans enfants, sans voisins, sans amis, sans rien. Voilà, c'est un podcast qu'on écoute solo, dans sa voiture, quand on ne va pas bien, quand on s'est senti un petit peu dépassé par les événements. Eh bien, j'ai envie de vous dire, j'ai envie de vous dire une chose, une seule, une, avec un peu plus de sérieux peut-être. Ne vous laissez pas avoir par les gens. Ne vous laissez pas avoir par les sentiments des autres. Ne vous laissez pas berner, nom de Dieu. Vous valez mieux que ça. Vous êtes plus forte que ça. vous êtes plus forte que ça la coiffure c'est un métier noble aujourd'hui une coiffeuse peut gagner sa vie comme un médecin je vous le dis là vous me dites oui si oui absolument tout à fait si vous ça vous tente de savoir pourquoi Clairement, Jeannette a une irritation, je vous laisse deviner où, et qu'on doit ausculter le bordel, versus je dois faire un balayage à une cliente, on vaut mieux je trouve. On a un meilleur sort que certains. Pensez au proctologue. C'est épouvantable. A chaque fois ça part en cacahuètes. Je ne sais pas d'où je sors tout ça. Je ne le sais pas. Je n'en sais rien. Et je n'ai même pas envie de le savoir. Je vous le dis très sincèrement. Ne me demandez pas. Ne me demandez pas. Moi, ce que j'ai envie, c'est que la coiffure reprenne son être de noblesse. Que la coiffure devienne en fait un métier reconnu pour son talent. Et j'en ai marre de voir des gens critiquer ça. J'en ai marre de voir ça. Sous prétexte que tout le monde en a besoin. Je suis désolée, tout le monde a besoin de bouffer et ce n'est pas pour autant qu'ils n'augmentent pas le prix du jambon. Hier, ah oui, c'est ça que je voulais vous dire. Déjà, une chose, tous les scénarios que vous faites dans votre tête n'arriveront pas. Ou s'ils arrivent, ils ne sont pas si graves que vous auriez imaginé. Imagine, qu'est-ce qui peut arriver de pire si Véro se barre ? Si tu perds la coupe enfant à 15 balles. Précisément que dalle. Donc pourquoi tu te ferais chier avec elle ? Déjà première chose. Deuxième chose. J'ai vu une émission hier. Truc de ouf. Truc de ouf. Nous, on a du mal à augmenter nos prix. D'accord ? On tremble du genou, on tremble de la fesse pour augmenter nos prix. On est d'accord avec ça ? Il est big. Vous vous demandez qu'est-ce qui se passe. Les bigs, vous savez comment ils font pour augmenter leur prix ? Un truc de ouf. Ce sera là-dessus que je vais conclure d'ailleurs. Pour que vous ayez conscience en fait. Que augmenter ses prix, ça ne tient à rien du tout. Je viens de me foutre du shampoing dans l'œil. J'en avais sur le doigt. Je me suis frotté l'œil. Et depuis, j'ai l'œil qui cligne. Voilà. Donc, comment ils augmentent leur prix ? Je vais te dire. Tu vas halluciner. Halluciner. ils vont faire une soupe avec plus de légumes vous avez la soupe à la carotte à un prix vous avez la soupe huit légumes à un prix et vous avez la soupe 12 légumes qui est plus cher alors qu'en fait ils rajoutent 0,1 % de pois chiches et là vous vous dites quoi et oui ils augmentent leur prix et ils ajoutent il passe de 8 à 12 donc ils ajoutent quatre légumes supplémentaires à hauteur de 0,1% le pois chiche 0,1% de plus te fait payer ta soupe plus cher et là tu te dis what the fuck si t'as qu'à écouter julien courbet et tu verras que c'est vrai tu verras que ce que je dis c'est pas des conneries donc voilà c'est là dessus que j'achève ce moment hilarant avec l'œil qui pique. Vous verrez, c'est épouvantable. Si je peux, je vais vous faire une photo dans la story. Vous allez comprendre qu'on ne touche pas du shampoing avant d'enregistrer un podcast. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je vais essayer de prendre la photo pendant que je vous parle, que vous compreniez. qu'est ce que je veux dire clairement oh là là là là mais c'est une catastrophe c'est une catastrophe c'est une catastrophe oh oui je les prie la photo donc là dessus je vous laisse je vous souhaite une bonne journée si vous écoutez le podcast jeudi Pardon, je m'en remets pas. Et on se retrouve la semaine prochaine. Je vous remercie, à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Bye ! Merci d'avoir écouté, ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron.

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Description

Résumé Impactant de « Ne me cassez pas le peigne » par Julie Verrons


Dans cet épisode explosif, Julie Verrons se dévoile sans filtre sur le quotidien harassant – et souvent ingrat – des salons de coiffure. Après avoir passé deux heures à bricoler un réel pour ses réseaux, elle nous plonge dans un dimanche typique où, entre rendez-vous massage pour apaiser un dos malmené par le métier et l'arrivée d’un shampoing de chez Chou et Moura (qui finit inévitablement entre les mains de son gamin, toujours prêt à dépouiller ses produits), tout semble conspirer contre le bien-être des coiffeuses.


Julie enchaîne ensuite sur une tirade cinglante contre la sous-évaluation de la profession. Elle dénonce avec humour et une verve tranchante les clients râleurs qui osent protester contre des frais de réservation en ligne, et même un certain Jeannot qui se rebelle face à un écart de cinq euros entre le tarif de sa collaboratrice et le sien – cinq euros justifiés par plus de 20 ans d’expérience. Pour elle, ces tarifs ridiculement bas, c’est un peu comme se tirer une balle dans le pied : on se prive soi-même de la trésorerie qui permet de vivre dignement de son art.


Avec des analogies savoureuses – de la soupe à la carotte enrichie à peine de 0,1 % de pois chiches aux paquets de jambon qui s’envolent librement – Julie frappe fort pour rappeler que la coiffure est un métier noble. Finies les prestations à 10 balles, place à une juste rémunération, parce que chaque minute passée avec les ciseaux compte et que se sacrifier à petit prix, c’est finalement se voler sa propre réussite.


Ce podcast, à écouter en solo (sans enfants, voisins ou amis aux oreilles sensibles), est un vibrant appel à redonner à la coiffure toute la valeur qu’elle mérite. Julie Verrons nous claque la vérité en pleine figure : arrêtez de vous faire plumer, assumez vos tarifs et rappelez-vous que vous valez bien plus qu’un rabais de 58 centimes sur une coupe enfant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes en forme. J'ai fait cet enregistrement après avoir passé deux heures à faire un réel. Vous n'êtes pas les seuls, du coup moi aussi ça m'arrive de passer deux heures pour mes réseaux. C'est pas grave, c'est comme ça, c'est la vie, ça fait partie du métier. Ça fait partie de ce qu'on doit faire et des choses qu'on doit mettre en place pour développer nos entreprises, n'est-ce pas donc ? Donc, en ce dimanche 23 février, vous n'écouterez que le podcast jeudi. Je le sais, je le sais très bien. Je le sais très bien, mais je l'enregistre le dimanche. Et vous savez quoi ? Juste après ça, je vais vous faire râler un peu. Juste après ça, j'ai rendez-vous à une heure. parce que je vais me faire faire un massage parce que j'ai tellement mal au dos que j'ai pris ça à rendez-vous là parce que j'ai à force de rester assis sur une chaise le cul assis sur une chaise et ben mon dos en prend un coup coucou donc j'ai décidé d'aller me faire masser cet après midi voilà donc je mets à profit mes dimanches pour m'occuper de moi aussi parce que pour moi c'est essentiel quelqu'un qui réussit dans son entreprise, qui a une entreprise qui fonctionne, c'est un leader, une leader qui prend soin de soi. Ça pour moi c'est essentiel, de prendre soin de soi, c'est la base. On court partout, on est debout, on est tout le temps en train de penser à un milliard de trucs, on se vide pas le cerveau, on a le cerveau en ébullition, on a plein de choses à penser, les fournisseurs comptent. comptable, employé, stock, client, retour client, satisfaction client, etc. Et au final, qu'est-ce qui arrive ? On s'oublie la plupart du temps, on passe son dimanche après-midi à plier du linge, à préparer les repas, à faire les lessives. Donc tout ça, c'est bien, c'est très bien. Je suis favorable au fait qu'une maison soit rangée, soit clean, soit nette. mais je ne suis pas favorable au fait qu'on ne fasse que ça de ses journées et que du coup le week-end soit consacré à s'occuper de sa baraque. À un moment donné, il faut remettre les choses à leur place, même si, même si, même si, même si, il faut que tout soit fait. À un moment donné, il faut aussi se faire plaisir et prendre soin de soi. Bien évidemment, c'est essentiel. Après cette petite introduction qui a duré, je ne sais pas, Voilà, après cette petite introduction avec mon shampoing qui vient d'arriver de chez Amazon, je suis très contente. Il a un peu coulé par contre, mais je suis très contente de l'avoir reçu. Mais je m'en suis foutue plein les doigts, bien évidemment. j'utilise là j'ai commandé donc le shampoing de chez chou et moura le you ben moi ce tu pour mes beaux cheveux secs et frisés donc voilà et donc très contente de l'avoir reçu il était soi-disant pour mais maintenant il fait il est là j'ai reçu le shampoing et le masque donc c'est parfait je sais que vous en avez à voir les mains même temps ça me fait plaisir de vous le dire il était posé devant moi dans mon bureau il vient d'arriver je vais déballer et Donc voilà, je vais pouvoir le mettre dans ma salle de bain. Le premier qui touche, il est mort raide. Voilà, puisque ça c'est, avec mon fils, c'est le combat, puisque Maël a les cheveux frisés comme moi, et c'est un combat de tout instant, parce que, parce que, parce que, il me pique mes produits. Il a compris. 16 ans, il ne devait pas utiliser de produits de grande surface. De toute façon, un produit de grande surface ne rentre même pas chez moi. Si je vois un truc de grande surface rentrer chez moi, il repart aussitôt avec un coup de pied au cul. Et donc, du coup, il a bien compris que mes produits étaient excellents. Donc, il me pique mes produits. Voilà, je dois lui en acheter des spéciaux pour lui. Il n'y a rien à faire. Il me pique mes produits. Donc, voilà. Pour la petite anecdote, si vous voulez savoir. Voilà. et je bois un peu. Pardon. Je recommence. C'est tout fait. Pardon. Tout est nature dans ce podcast. Sachez-le. Je démarre le micro. On m'a demandé... hier. Oui, est-ce que tu as la liste des podcasts pour que je puisse préparer ? Mais en fait, il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de sujet. Il n'y a rien de préparé. Il n'y a pas de montage. Il n'y a rien. Honnêtement, je vais vous le dire, je ne suis pas forte en montage. Je ne suis pas forte en préparation, en trucs. Donc, il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. En fait, c'est je prends ma semaine, je prends mon dimanche et je compose avec ça. Si jamais ça convient, ça convient. Si ça ne convient pas, la merde. Je n'ai pas envie de me faire chier. pendant trois plombes à monter des listes. Voilà. Surtout que, sachant bien que le métier de la coiffure, en plus, c'est un métier d'impro, tu as ta cliente sur ta chaise, tu fais un diagnostic, mais tu ne sais même pas comment tu vas procéder. Tu fais avec tes connaissances, tu pries, tu fais un Ave Maria et un signe de croix et tu pars. Donc, toute ma vie a été basée de cette manière, c'est-à-dire qu'en fonction d'eux, tu fais. Et si ça convient, ça convient, ça ne convient pas. Écoute-moi bien, je vais mettre. écoute-moi bien Jocelyne, on va faire ce qu'on peut, d'accord ? Avec ce qu'on a. Parce que souvent, si les gens ne comprennent pas, c'est qu'on doit faire ce qu'on peut avec ce qu'on a, évidemment. Et souvent, des fois, parfois, souvent, ou quelques fois, c'est pas glorieux, d'accord ? Donc là, le sujet d'aujourd'hui, j'ai quand même un peu élaboré mon sujet, vous imaginez bien quand même que je rentre pas avec au moins une idée. Sinon, je serai quand même forte, malgré que je suis très forte. J'avais envie de parler de prix, c'est ce qui m'a interpellée le plus dans mes conversations avec mes clientes cette semaine. C'est ce qui m'interpelle le plus avec mes clientes au fil des semaines. Et donc là, je commence à en avoir marre et à avoir un bémol par rapport à plein de trucs. Et donc, le prix en fait partie. Et j'ai une de mes filles qui m'a dit cette semaine... J'ai une de mes clientes qui a râlé parce que je prends un accompte en ligne et que Planity, je crois, répercute les frais sur la carte bleue de la cliente. 58 centimes pour une coupe enfant parce qu'elle a mis les coupes enfants réservables uniquement en ligne avec un accompte et qu'elle a mis l'accompte en place. J'ai envie de vous dire, et ça m'était arrivé ça, quand j'avais le sang, ça m'était arrivé ça, qu'un monsieur, un vieux monsieur, puisque moi j'avais décidé que je ne prenais plus les coupes hommes, et je ne sais pas comment il s'était retrouvé dans mon agenda, je pense que c'est parce que ma collègue était en vacances, du coup j'ai pris Jeannot, d'accord ? Jeannot est venu avec ses cheveux longs d'une coupe qu'il n'avait pas fait depuis 4-5 mois, donc quand même ! une touffe, notre cher Jeannot. Et donc, parce que je pratiquais dans mon entreprise l'échelle de niveau par rapport au prix, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que je ne facturais pas le même prix que mes collaborateurs. Donc, ma collaboratrice facturait 25 pour la pomme. plus les taxes, puisqu'au Québec, c'est prix plus taxes, donc ils payaient 28 euros et des bananes, 28 dollars, pardon, et des brouettes. Et avec moi, c'était 30 plus les taxes, donc ils payaient 34 euros et des cacahuètes. Bref, il y avait 5 euros d'écart entre les deux. 5 euros et quelques. Bref. Bref, bref, bref, bref. Jeannot me fait un cake parce qu'il paye 5 balles de plus. Et là, je lui explique donc qu'avec mes 20 et quelques années d'expérience, je prenais le droit en fait de facturer une coupe, monsieur, plus chère. Et donc là, il me dit, écoutez bien, je ne viendrai plus. Mais ne vienne plus. Mais ça, c'est l'excuse que j'entends la plupart du temps. Les gens menacent en pensant. que Véronique est la seule cliente qu'on a dans le salon et que donc elle ne vient plus faire coiffer son petit garçon ou sa petite fille de 10 ans sachant qu'elle-même n'est pas cliente dans le salon parce qu'elle préfère aller se faire coiffer dans un grand salon et amener ses enfants chez nous en pensant que chez nous, parce que c'est moins cher ou parce que... Jean-Claude Duss, salon Pignon sur rue, ne prend pas les enfants parce que lui, il a décidé de ne plus les prendre. Et comme elle, elle doit faire couper les tifs à ses gosses, elle se dit, je vais les amener dans le salon du quartier le plus proche de chez moi. Mais en plus de ça, je vais râler alors que chez Jean-Claude Duss... je paye 15 fois le prix et je me permets de ramener ma fraise, là, j'ai envie de te dire, Véro, ta gueule. D'accord ? Parce qu'à un moment donné, il faut que les choses reviennent à leur place. Il faut remettre l'église au centre du village. Écoute-moi bien, Véro. En fait, les enfants, la plupart des coiffeurs ne veulent plus les faire. Pourquoi ? Parce que c'est pas rentable. Et pourquoi ? Parce que t'as pas envie de payer le prix que ça vaut, en fait. Nous, la coupe à 10 balles, on en a plus rien à foutre. À partir du moment où tu sors tes ciseaux, tu fais un shampoing, déjà les 10 balles, elles sont dépensées. Tu vois ce que je veux dire ? Après, il faut que tu coupes les cheveux à un gosse qui arrête pas de bouger puis qui est en plus mal élevé de surcroît. Et là, tu te dis, what the fuck ? Est-ce que j'ai envie de passer mes journées à couper les cheveux à Diego ? Non, je n'ai pas envie. Ça ne me tente pas. Ça ne m'intéresse pas. Ça ne m'intéresse plus. Je n'ai plus envie de le faire. Voilà. Parce que je ne suis pas suffisamment payée pour le faire. Parce que ça ne me rapporte pas assez d'argent. Et que clairement, en fait, je n'ai pas envie de le faire. Je n'ai plus envie de me faire chier. Et ça, c'est le genre de réflexion qui arrive généralement. après un certain nombre d'années de métier, tu vois, à un moment donné, tu n'as plus envie de t'emmerder. Tu n'as plus envie de t'emmerder avec le gosse qui bouge, tu n'as plus envie de t'emmerder avec le chauve qui n'a pas de cheveux, tu n'as plus envie de t'emmerder avec la connasse qui a toujours un truc à te dire, tu n'as pas envie de te faire chier avec celle qui a vu tes tutos sur YouTube, tu n'as pas envie de t'emmerder avec celle qui t'apprend comment il faut travailler ou tenir une brosse, tu n'as plus envie de t'emmerder. Donc, si tu n'as plus envie de t'emmerder, qu'est-ce que tu fais ? Tu fais une sélection par le prix. J'ai fait une sélection par le prix. Le prix est généralement, mais souvent en fait, une barrière pour éviter de se faire emmerder. La réservation en ligne avec une prise d'acompte est aussi une barrière pour ne pas s'emmerder. On n'a plus envie de se faire chier en fait. On n'a plus envie de se faire chier avec des gens qui ne comprennent pas la nature. le bien le bien les bienfaits la valeur de notre métier mais clairement pas mais clairement plus jamais jamais de la vie voyez ce que je veux dire c'est ça suffit avec ça c'est assez on en a assez voilà donc je comprends pas aujourd'hui et je vais vous faire un petit topo là dessus parce que là vous commencez à me faire chier les coiffeurs. Je commence à m'avoir assez. Je le dis et je le répète. Je commence à m'avoir assez de quoi ? Je commence à m'avoir assez des coiffeurs, des coiffeuses qui ne facturent pas, qui ne facturent pas, qui ne voient pas la valeur de la facturation, qui sont bloqués au fait de perdre, qui sont bloqués. au fait de vouloir coiffer tout le monde. Ils sont bloqués par le fait de travailler comme des tarés et de faire du bénévolat dans leur entreprise. Ça, ça me bute. Mais ça me bute. Bute. Bute. Vraiment bute. Triple bute même. Vraiment. Voilà. Parce que, je vous donne un exemple. Admettez-vous. Admettez-vous. Truc tout con, tout simple. On vous propose en fait de vous faire un tatouage à 20 euros. Il y a un loup là, non ? Il y a un truc. Il y a un truc qui ne fonctionne pas. Il y a un truc qui ne marche pas. Il y a un truc... Vous y allez ou vous n'y allez pas ? Admettons-la. Tu sais, tu es en train d'écouter le podcast, tu m'écoutes là, puis tu réfléchis. Puis tu te dis... Je fais de l'interaction en même temps. Tu te dis... Sincèrement, est-ce que... j'ai envie d'y aller ou pas moi clairement je n'y vais pas voyez mais le problème c'est que vous le faites dans vos salons vous le faites dans vos salons vous laissez des prix bas vous vous formez comme des tarés et vous n'êtes pas capable en fait de monter les tarifs mais ça me fait chier je vous le dis ça me fait chier pourquoi parce que vous faites concurrence à vos collègues en offrant des prestations qui se ressemblent et en les faisant passer pour des voleurs parce que vous n'avez pas les couilles d'augmenter vos prix, de vous ajuster par rapport au marché et de valoriser votre travail. À un moment donné, ça commence à me casser les boules, mais vraiment. Vous savez pourquoi ? Puis là, je vais partir dans du def perso. Parce qu'en fait, clairement, vous oubliez pourquoi vous avez monté une entreprise. Vous oubliez les bienfaits de monter une entreprise. Vous oubliez que vous vivez en fait de votre travail. Vous oubliez que les clients, ils n'en ont rien à taper quand ils ont passé la porte de, clairement, de ce qui va vous arriver. de ce que vous allez devenir, de comment vous allez vivre, de quoi vous allez manger, de comment vous allez payer vos factures, de comment vous allez mettre de l'essence dans votre voiture. Vous comprenez ça ou pas ? Mais vous, en fait, qu'est-ce que vous faites, bande de truffes ? D'ailleurs, la truffe, c'est le champignon le plus cher. Je ne sais pas si j'aurais dû dire ça. Qu'est-ce qui arrive du coup ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive selon vous ? Il arrive que vous soyez complètement empathique, vous soyez complètement bienveillant avec des gens qui n'ont aucune bienveillance pour vous. Vous vous faites des scénarios. des gros scénarios vous vous dites si jamais je facture pas ma juste valeur je vais perdre clotilde je vais perdre jeanette je vais perdre paulette et je vais finir sous un pont parce que j'aurais augmenté les prix et que mes clients ne viendront plus à mon salon parce qu'ils vont penser que je les vols parce qu'ils vont penser que je me fais de l'argent sur leur dos parce qu'ils vont penser que je suis un escroc parce qu'ils vont penser clairement que je fais en fait du trafic. En fait, s'ils le pensent, ben, qu'est-ce que ça peut vous faire en fait ? Est-ce que vous, vous allez chez eux ? à dire, attends, alors voyons, comment toi tu gagnes ta vie Jacqueline ? Ça m'intéresse parce que j'ai besoin de savoir si toi tu voles tes clients ou si tu voles les gens. J'ai besoin de savoir, si on t'enlevait un morceau de paye, comment tu te sentirais ? J'aimerais savoir clairement, comment tu te sentirais si par exemple, ton patron il disait, mais t'as rien branlé pendant une demi-heure, je t'enlève une demi-heure de salaire. Comment tu te sentirais Jocelyne ? À mon avis, tu ne te sentirais pas bien. À mon avis, ça n'irait pas bien. À mon avis, ça irait mal. Eh bien, quand ta cliente ne vient pas, quand tu ne la factures pas, quand tu lui offres des services, c'est exactement ce qui se passe. Tu mets un coup de ciseau dans ta paie. Tu t'empêches de réaliser tes rêves. Tu t'empêches d'aller jusqu'au bout de ton rêve. Merde ! Oui, c'est ça qui arrive. C'est exactement ce que tu fais, petite brindille des bois. C'est comme ça que tu démerdes. Dans tes journées, tu t'empêches de facturer, tu penses que ta cliente, elle va te traiter de voleuse. Et au final, qui est-ce qui se vole ? C'est toi. Tu mets un coup de ciseau dans ta paille, tu te voles, tu t'auto-voles. Tu t'auto-voles. Il y en a assez de s'auto-voler. Il y en a assez de se vider les poches soi-même. Il y en a assez de piller sa propre caisse. Il y en a assez d'offrir du caviar à des cochons. Il y en a marre, putain ! Il y en a marre ! Il y en a marre de ces conneries. Il y en a marre de toutes ces conneries. Voilà. Non mais dis donc, franchement. Sans déconner, quand vous allez quelque part, vous payez toute la note jusqu'au dernier centime. Surtout quand vous allez à Carrefour et que vous achetez vos saucisses, que vous achetez votre jambon. Vous payez jusqu'au dernier centime. Si vous n'avez pas assez d'argent, vous reposez le paquet de jambon. Et vous, qu'est-ce que vous faites, banque de naze ? Vous offrez le paquet de jambon à vos clients. vous leur offrez le paquet de jambon, vous les laissez partir avec et vous les regardez partir avec, avec un signe de la main et si vous pouviez me voir, je suis devant ma fenêtre je suis devant mon garage et je fais un signe de la main pour dire au revoir petit paquet de jambon bye bye tu t'en vas tu t'en vas, tu te marres Tu t'en vas, tu te barres. Et en fait, le paquet de jambon s'en va sur ses pattes, comme ça, en marchant dans la rue. Et toi, tu le vois partir. Et tu te dis, quel conne et quel imbécile que j'ai été. Je l'ai laissé partir avec. Je l'ai laissé me voler, me piller. J'ai laissé la pièce se vider, alors que je n'ai rien eu en contrepartie. C'est comme ça. que tu réagis, c'est comme ça que tu agis, c'est comme ça que tu fais avec tes clientes, c'est comme ça que tu te fais voler, que tu te fais niquer même, si je puis me permettre cette expression. Voilà. Et qui ensuite te tend un mouchoir parce que de ta connerie, de ta bêtise, de ton non-sens, tu as envie de chialer et de... pisser du nez, et bien personne ne te tende le mouchoir. Personne, personne, absolument personne ne vient à ta rescousse. Personne. Et donc ? Tu te retrouves chez toi, assis sur la table de la cuisine, en train de regarder tes factures s'accumuler, s'amonceler. Et là, tu te dis, comment je vais faire pour payer mes factures ? Comment je vais faire puisque je n'ai pas de trésorerie ? Parce qu'une grosse, comme une grosse bouffonne, j'ai laissé ma trésorerie marcher dans la rue. J'ai laissé ma trésorerie toucher ses cheveux. J'ai laissé ma trésorerie montrer qu'elle avait des beaux cheveux. Et je l'ai laissé filer, comme ça. Et aujourd'hui, assise sur la table de ma cuisine, je regarde toutes les factures qui se sont amoncelées et je me dis comment je vais faire pour les payer. Et comment je vais pouvoir récupérer ma trésorerie puisque ma trésorerie s'est barrée. Ma trésorerie est allée en boîte de nuit. Ma trésorerie est allée sur les réseaux. Ma trésorerie est allée prendre des selfies. Ma trésorerie s'est bien foutue de ma gueule. Et aujourd'hui, je n'ai que mes yeux pour pleurer et je n'ai personne, absolument personne, pour me tendre un mouchoir. Là, tu te dis que j'ai pété un plomb, que j'ai fondu un câble, que je suis en dehors de la réalité, que tu ne fais pas ça, que tu as compris, que tu sais que tu ne fais pas ça, toi. Parce que toi, toi, tu es la best. Mais j'en ai vu tellement. J'en ai vu tellement, en fait, trembler des genoux pour 58 centimes. J'en ai vu tellement, en fait, montrer que la coiffure n'avait pas de valeur. J'en ai vu tellement croire, croire et croire et recroire et tricroire et re-recroire encore que nous n'étions que des petites merdes qui n'avions pas fait d'études. Et donc, et merde, je me suis trompée de souris, des petites merdes qui n'avions pas fait d'études et que nous ne méritions pas du tout notre sort. Eh bien, j'ai envie de te dire, toi, Véro, la cliente casse-couille qui nous amène ton gosse, alors que... tu vas te faire coiffer dans les plus grands salons de je ne sais où et qui n'a aucune idée de la valeur que peut avoir une coiffeuse, eh bien j'ai envie de te dire je t'emmerde. J'ai envie de te dire va te faire foutre. J'ai envie de te dire prends ton gosse sur tes genoux et amène-le chez Jean-Claude Duss se faire couper les cheveux. Ou alors, ou alors, une autre solution que j'ai pour toi, va faire tes courses à Carrefour et dépose le caddie dans un salon et reviens le chercher une fois que tu auras payé. ton paquet de jambon. Voilà. Vu ! Là, vous vous demandez certainement, sans doute, très certainement, d'où me vient ce talent oratoire. Je ne saurais que vous dire. Je ne saurais que vous dire. Je ne sais pas. Tendez-moi un micro et je ferai de ce micro un enchantement. Mais je ne sais pas. Je préfère... clairement en fait de le poétiser je préfère clairement vous faire rire et vous faire prendre conscience par le rire que que vous tirez une balle dans le cul la plupart du temps parce que dans le pied c'est pas assez que vous vous tirez une balle dans le cul par rapport à ce que vous mettez en place chaque jour Chaque jour, vous vous tirez une balle. Chaque jour, vous regardez votre cul et vous vous dites combien il va m'en falloir de trous pour comprendre. Hein, n'est-ce pas ? Je m'excuse. Je m'excuse. Ce podcast est à écouter bien évidemment sans enfants, sans voisins, sans amis, sans rien. Voilà, c'est un podcast qu'on écoute solo, dans sa voiture, quand on ne va pas bien, quand on s'est senti un petit peu dépassé par les événements. Eh bien, j'ai envie de vous dire, j'ai envie de vous dire une chose, une seule, une, avec un peu plus de sérieux peut-être. Ne vous laissez pas avoir par les gens. Ne vous laissez pas avoir par les sentiments des autres. Ne vous laissez pas berner, nom de Dieu. Vous valez mieux que ça. Vous êtes plus forte que ça. vous êtes plus forte que ça la coiffure c'est un métier noble aujourd'hui une coiffeuse peut gagner sa vie comme un médecin je vous le dis là vous me dites oui si oui absolument tout à fait si vous ça vous tente de savoir pourquoi Clairement, Jeannette a une irritation, je vous laisse deviner où, et qu'on doit ausculter le bordel, versus je dois faire un balayage à une cliente, on vaut mieux je trouve. On a un meilleur sort que certains. Pensez au proctologue. C'est épouvantable. A chaque fois ça part en cacahuètes. Je ne sais pas d'où je sors tout ça. Je ne le sais pas. Je n'en sais rien. Et je n'ai même pas envie de le savoir. Je vous le dis très sincèrement. Ne me demandez pas. Ne me demandez pas. Moi, ce que j'ai envie, c'est que la coiffure reprenne son être de noblesse. Que la coiffure devienne en fait un métier reconnu pour son talent. Et j'en ai marre de voir des gens critiquer ça. J'en ai marre de voir ça. Sous prétexte que tout le monde en a besoin. Je suis désolée, tout le monde a besoin de bouffer et ce n'est pas pour autant qu'ils n'augmentent pas le prix du jambon. Hier, ah oui, c'est ça que je voulais vous dire. Déjà, une chose, tous les scénarios que vous faites dans votre tête n'arriveront pas. Ou s'ils arrivent, ils ne sont pas si graves que vous auriez imaginé. Imagine, qu'est-ce qui peut arriver de pire si Véro se barre ? Si tu perds la coupe enfant à 15 balles. Précisément que dalle. Donc pourquoi tu te ferais chier avec elle ? Déjà première chose. Deuxième chose. J'ai vu une émission hier. Truc de ouf. Truc de ouf. Nous, on a du mal à augmenter nos prix. D'accord ? On tremble du genou, on tremble de la fesse pour augmenter nos prix. On est d'accord avec ça ? Il est big. Vous vous demandez qu'est-ce qui se passe. Les bigs, vous savez comment ils font pour augmenter leur prix ? Un truc de ouf. Ce sera là-dessus que je vais conclure d'ailleurs. Pour que vous ayez conscience en fait. Que augmenter ses prix, ça ne tient à rien du tout. Je viens de me foutre du shampoing dans l'œil. J'en avais sur le doigt. Je me suis frotté l'œil. Et depuis, j'ai l'œil qui cligne. Voilà. Donc, comment ils augmentent leur prix ? Je vais te dire. Tu vas halluciner. Halluciner. ils vont faire une soupe avec plus de légumes vous avez la soupe à la carotte à un prix vous avez la soupe huit légumes à un prix et vous avez la soupe 12 légumes qui est plus cher alors qu'en fait ils rajoutent 0,1 % de pois chiches et là vous vous dites quoi et oui ils augmentent leur prix et ils ajoutent il passe de 8 à 12 donc ils ajoutent quatre légumes supplémentaires à hauteur de 0,1% le pois chiche 0,1% de plus te fait payer ta soupe plus cher et là tu te dis what the fuck si t'as qu'à écouter julien courbet et tu verras que c'est vrai tu verras que ce que je dis c'est pas des conneries donc voilà c'est là dessus que j'achève ce moment hilarant avec l'œil qui pique. Vous verrez, c'est épouvantable. Si je peux, je vais vous faire une photo dans la story. Vous allez comprendre qu'on ne touche pas du shampoing avant d'enregistrer un podcast. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je vais essayer de prendre la photo pendant que je vous parle, que vous compreniez. qu'est ce que je veux dire clairement oh là là là là mais c'est une catastrophe c'est une catastrophe c'est une catastrophe oh oui je les prie la photo donc là dessus je vous laisse je vous souhaite une bonne journée si vous écoutez le podcast jeudi Pardon, je m'en remets pas. Et on se retrouve la semaine prochaine. Je vous remercie, à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Bye ! Merci d'avoir écouté, ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron.

Description

Résumé Impactant de « Ne me cassez pas le peigne » par Julie Verrons


Dans cet épisode explosif, Julie Verrons se dévoile sans filtre sur le quotidien harassant – et souvent ingrat – des salons de coiffure. Après avoir passé deux heures à bricoler un réel pour ses réseaux, elle nous plonge dans un dimanche typique où, entre rendez-vous massage pour apaiser un dos malmené par le métier et l'arrivée d’un shampoing de chez Chou et Moura (qui finit inévitablement entre les mains de son gamin, toujours prêt à dépouiller ses produits), tout semble conspirer contre le bien-être des coiffeuses.


Julie enchaîne ensuite sur une tirade cinglante contre la sous-évaluation de la profession. Elle dénonce avec humour et une verve tranchante les clients râleurs qui osent protester contre des frais de réservation en ligne, et même un certain Jeannot qui se rebelle face à un écart de cinq euros entre le tarif de sa collaboratrice et le sien – cinq euros justifiés par plus de 20 ans d’expérience. Pour elle, ces tarifs ridiculement bas, c’est un peu comme se tirer une balle dans le pied : on se prive soi-même de la trésorerie qui permet de vivre dignement de son art.


Avec des analogies savoureuses – de la soupe à la carotte enrichie à peine de 0,1 % de pois chiches aux paquets de jambon qui s’envolent librement – Julie frappe fort pour rappeler que la coiffure est un métier noble. Finies les prestations à 10 balles, place à une juste rémunération, parce que chaque minute passée avec les ciseaux compte et que se sacrifier à petit prix, c’est finalement se voler sa propre réussite.


Ce podcast, à écouter en solo (sans enfants, voisins ou amis aux oreilles sensibles), est un vibrant appel à redonner à la coiffure toute la valeur qu’elle mérite. Julie Verrons nous claque la vérité en pleine figure : arrêtez de vous faire plumer, assumez vos tarifs et rappelez-vous que vous valez bien plus qu’un rabais de 58 centimes sur une coupe enfant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes en forme. J'ai fait cet enregistrement après avoir passé deux heures à faire un réel. Vous n'êtes pas les seuls, du coup moi aussi ça m'arrive de passer deux heures pour mes réseaux. C'est pas grave, c'est comme ça, c'est la vie, ça fait partie du métier. Ça fait partie de ce qu'on doit faire et des choses qu'on doit mettre en place pour développer nos entreprises, n'est-ce pas donc ? Donc, en ce dimanche 23 février, vous n'écouterez que le podcast jeudi. Je le sais, je le sais très bien. Je le sais très bien, mais je l'enregistre le dimanche. Et vous savez quoi ? Juste après ça, je vais vous faire râler un peu. Juste après ça, j'ai rendez-vous à une heure. parce que je vais me faire faire un massage parce que j'ai tellement mal au dos que j'ai pris ça à rendez-vous là parce que j'ai à force de rester assis sur une chaise le cul assis sur une chaise et ben mon dos en prend un coup coucou donc j'ai décidé d'aller me faire masser cet après midi voilà donc je mets à profit mes dimanches pour m'occuper de moi aussi parce que pour moi c'est essentiel quelqu'un qui réussit dans son entreprise, qui a une entreprise qui fonctionne, c'est un leader, une leader qui prend soin de soi. Ça pour moi c'est essentiel, de prendre soin de soi, c'est la base. On court partout, on est debout, on est tout le temps en train de penser à un milliard de trucs, on se vide pas le cerveau, on a le cerveau en ébullition, on a plein de choses à penser, les fournisseurs comptent. comptable, employé, stock, client, retour client, satisfaction client, etc. Et au final, qu'est-ce qui arrive ? On s'oublie la plupart du temps, on passe son dimanche après-midi à plier du linge, à préparer les repas, à faire les lessives. Donc tout ça, c'est bien, c'est très bien. Je suis favorable au fait qu'une maison soit rangée, soit clean, soit nette. mais je ne suis pas favorable au fait qu'on ne fasse que ça de ses journées et que du coup le week-end soit consacré à s'occuper de sa baraque. À un moment donné, il faut remettre les choses à leur place, même si, même si, même si, même si, il faut que tout soit fait. À un moment donné, il faut aussi se faire plaisir et prendre soin de soi. Bien évidemment, c'est essentiel. Après cette petite introduction qui a duré, je ne sais pas, Voilà, après cette petite introduction avec mon shampoing qui vient d'arriver de chez Amazon, je suis très contente. Il a un peu coulé par contre, mais je suis très contente de l'avoir reçu. Mais je m'en suis foutue plein les doigts, bien évidemment. j'utilise là j'ai commandé donc le shampoing de chez chou et moura le you ben moi ce tu pour mes beaux cheveux secs et frisés donc voilà et donc très contente de l'avoir reçu il était soi-disant pour mais maintenant il fait il est là j'ai reçu le shampoing et le masque donc c'est parfait je sais que vous en avez à voir les mains même temps ça me fait plaisir de vous le dire il était posé devant moi dans mon bureau il vient d'arriver je vais déballer et Donc voilà, je vais pouvoir le mettre dans ma salle de bain. Le premier qui touche, il est mort raide. Voilà, puisque ça c'est, avec mon fils, c'est le combat, puisque Maël a les cheveux frisés comme moi, et c'est un combat de tout instant, parce que, parce que, parce que, il me pique mes produits. Il a compris. 16 ans, il ne devait pas utiliser de produits de grande surface. De toute façon, un produit de grande surface ne rentre même pas chez moi. Si je vois un truc de grande surface rentrer chez moi, il repart aussitôt avec un coup de pied au cul. Et donc, du coup, il a bien compris que mes produits étaient excellents. Donc, il me pique mes produits. Voilà, je dois lui en acheter des spéciaux pour lui. Il n'y a rien à faire. Il me pique mes produits. Donc, voilà. Pour la petite anecdote, si vous voulez savoir. Voilà. et je bois un peu. Pardon. Je recommence. C'est tout fait. Pardon. Tout est nature dans ce podcast. Sachez-le. Je démarre le micro. On m'a demandé... hier. Oui, est-ce que tu as la liste des podcasts pour que je puisse préparer ? Mais en fait, il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de sujet. Il n'y a rien de préparé. Il n'y a pas de montage. Il n'y a rien. Honnêtement, je vais vous le dire, je ne suis pas forte en montage. Je ne suis pas forte en préparation, en trucs. Donc, il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de liste. En fait, c'est je prends ma semaine, je prends mon dimanche et je compose avec ça. Si jamais ça convient, ça convient. Si ça ne convient pas, la merde. Je n'ai pas envie de me faire chier. pendant trois plombes à monter des listes. Voilà. Surtout que, sachant bien que le métier de la coiffure, en plus, c'est un métier d'impro, tu as ta cliente sur ta chaise, tu fais un diagnostic, mais tu ne sais même pas comment tu vas procéder. Tu fais avec tes connaissances, tu pries, tu fais un Ave Maria et un signe de croix et tu pars. Donc, toute ma vie a été basée de cette manière, c'est-à-dire qu'en fonction d'eux, tu fais. Et si ça convient, ça convient, ça ne convient pas. Écoute-moi bien, je vais mettre. écoute-moi bien Jocelyne, on va faire ce qu'on peut, d'accord ? Avec ce qu'on a. Parce que souvent, si les gens ne comprennent pas, c'est qu'on doit faire ce qu'on peut avec ce qu'on a, évidemment. Et souvent, des fois, parfois, souvent, ou quelques fois, c'est pas glorieux, d'accord ? Donc là, le sujet d'aujourd'hui, j'ai quand même un peu élaboré mon sujet, vous imaginez bien quand même que je rentre pas avec au moins une idée. Sinon, je serai quand même forte, malgré que je suis très forte. J'avais envie de parler de prix, c'est ce qui m'a interpellée le plus dans mes conversations avec mes clientes cette semaine. C'est ce qui m'interpelle le plus avec mes clientes au fil des semaines. Et donc là, je commence à en avoir marre et à avoir un bémol par rapport à plein de trucs. Et donc, le prix en fait partie. Et j'ai une de mes filles qui m'a dit cette semaine... J'ai une de mes clientes qui a râlé parce que je prends un accompte en ligne et que Planity, je crois, répercute les frais sur la carte bleue de la cliente. 58 centimes pour une coupe enfant parce qu'elle a mis les coupes enfants réservables uniquement en ligne avec un accompte et qu'elle a mis l'accompte en place. J'ai envie de vous dire, et ça m'était arrivé ça, quand j'avais le sang, ça m'était arrivé ça, qu'un monsieur, un vieux monsieur, puisque moi j'avais décidé que je ne prenais plus les coupes hommes, et je ne sais pas comment il s'était retrouvé dans mon agenda, je pense que c'est parce que ma collègue était en vacances, du coup j'ai pris Jeannot, d'accord ? Jeannot est venu avec ses cheveux longs d'une coupe qu'il n'avait pas fait depuis 4-5 mois, donc quand même ! une touffe, notre cher Jeannot. Et donc, parce que je pratiquais dans mon entreprise l'échelle de niveau par rapport au prix, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que je ne facturais pas le même prix que mes collaborateurs. Donc, ma collaboratrice facturait 25 pour la pomme. plus les taxes, puisqu'au Québec, c'est prix plus taxes, donc ils payaient 28 euros et des bananes, 28 dollars, pardon, et des brouettes. Et avec moi, c'était 30 plus les taxes, donc ils payaient 34 euros et des cacahuètes. Bref, il y avait 5 euros d'écart entre les deux. 5 euros et quelques. Bref. Bref, bref, bref, bref. Jeannot me fait un cake parce qu'il paye 5 balles de plus. Et là, je lui explique donc qu'avec mes 20 et quelques années d'expérience, je prenais le droit en fait de facturer une coupe, monsieur, plus chère. Et donc là, il me dit, écoutez bien, je ne viendrai plus. Mais ne vienne plus. Mais ça, c'est l'excuse que j'entends la plupart du temps. Les gens menacent en pensant. que Véronique est la seule cliente qu'on a dans le salon et que donc elle ne vient plus faire coiffer son petit garçon ou sa petite fille de 10 ans sachant qu'elle-même n'est pas cliente dans le salon parce qu'elle préfère aller se faire coiffer dans un grand salon et amener ses enfants chez nous en pensant que chez nous, parce que c'est moins cher ou parce que... Jean-Claude Duss, salon Pignon sur rue, ne prend pas les enfants parce que lui, il a décidé de ne plus les prendre. Et comme elle, elle doit faire couper les tifs à ses gosses, elle se dit, je vais les amener dans le salon du quartier le plus proche de chez moi. Mais en plus de ça, je vais râler alors que chez Jean-Claude Duss... je paye 15 fois le prix et je me permets de ramener ma fraise, là, j'ai envie de te dire, Véro, ta gueule. D'accord ? Parce qu'à un moment donné, il faut que les choses reviennent à leur place. Il faut remettre l'église au centre du village. Écoute-moi bien, Véro. En fait, les enfants, la plupart des coiffeurs ne veulent plus les faire. Pourquoi ? Parce que c'est pas rentable. Et pourquoi ? Parce que t'as pas envie de payer le prix que ça vaut, en fait. Nous, la coupe à 10 balles, on en a plus rien à foutre. À partir du moment où tu sors tes ciseaux, tu fais un shampoing, déjà les 10 balles, elles sont dépensées. Tu vois ce que je veux dire ? Après, il faut que tu coupes les cheveux à un gosse qui arrête pas de bouger puis qui est en plus mal élevé de surcroît. Et là, tu te dis, what the fuck ? Est-ce que j'ai envie de passer mes journées à couper les cheveux à Diego ? Non, je n'ai pas envie. Ça ne me tente pas. Ça ne m'intéresse pas. Ça ne m'intéresse plus. Je n'ai plus envie de le faire. Voilà. Parce que je ne suis pas suffisamment payée pour le faire. Parce que ça ne me rapporte pas assez d'argent. Et que clairement, en fait, je n'ai pas envie de le faire. Je n'ai plus envie de me faire chier. Et ça, c'est le genre de réflexion qui arrive généralement. après un certain nombre d'années de métier, tu vois, à un moment donné, tu n'as plus envie de t'emmerder. Tu n'as plus envie de t'emmerder avec le gosse qui bouge, tu n'as plus envie de t'emmerder avec le chauve qui n'a pas de cheveux, tu n'as plus envie de t'emmerder avec la connasse qui a toujours un truc à te dire, tu n'as pas envie de te faire chier avec celle qui a vu tes tutos sur YouTube, tu n'as pas envie de t'emmerder avec celle qui t'apprend comment il faut travailler ou tenir une brosse, tu n'as plus envie de t'emmerder. Donc, si tu n'as plus envie de t'emmerder, qu'est-ce que tu fais ? Tu fais une sélection par le prix. J'ai fait une sélection par le prix. Le prix est généralement, mais souvent en fait, une barrière pour éviter de se faire emmerder. La réservation en ligne avec une prise d'acompte est aussi une barrière pour ne pas s'emmerder. On n'a plus envie de se faire chier en fait. On n'a plus envie de se faire chier avec des gens qui ne comprennent pas la nature. le bien le bien les bienfaits la valeur de notre métier mais clairement pas mais clairement plus jamais jamais de la vie voyez ce que je veux dire c'est ça suffit avec ça c'est assez on en a assez voilà donc je comprends pas aujourd'hui et je vais vous faire un petit topo là dessus parce que là vous commencez à me faire chier les coiffeurs. Je commence à m'avoir assez. Je le dis et je le répète. Je commence à m'avoir assez de quoi ? Je commence à m'avoir assez des coiffeurs, des coiffeuses qui ne facturent pas, qui ne facturent pas, qui ne voient pas la valeur de la facturation, qui sont bloqués au fait de perdre, qui sont bloqués. au fait de vouloir coiffer tout le monde. Ils sont bloqués par le fait de travailler comme des tarés et de faire du bénévolat dans leur entreprise. Ça, ça me bute. Mais ça me bute. Bute. Bute. Vraiment bute. Triple bute même. Vraiment. Voilà. Parce que, je vous donne un exemple. Admettez-vous. Admettez-vous. Truc tout con, tout simple. On vous propose en fait de vous faire un tatouage à 20 euros. Il y a un loup là, non ? Il y a un truc. Il y a un truc qui ne fonctionne pas. Il y a un truc qui ne marche pas. Il y a un truc... Vous y allez ou vous n'y allez pas ? Admettons-la. Tu sais, tu es en train d'écouter le podcast, tu m'écoutes là, puis tu réfléchis. Puis tu te dis... Je fais de l'interaction en même temps. Tu te dis... Sincèrement, est-ce que... j'ai envie d'y aller ou pas moi clairement je n'y vais pas voyez mais le problème c'est que vous le faites dans vos salons vous le faites dans vos salons vous laissez des prix bas vous vous formez comme des tarés et vous n'êtes pas capable en fait de monter les tarifs mais ça me fait chier je vous le dis ça me fait chier pourquoi parce que vous faites concurrence à vos collègues en offrant des prestations qui se ressemblent et en les faisant passer pour des voleurs parce que vous n'avez pas les couilles d'augmenter vos prix, de vous ajuster par rapport au marché et de valoriser votre travail. À un moment donné, ça commence à me casser les boules, mais vraiment. Vous savez pourquoi ? Puis là, je vais partir dans du def perso. Parce qu'en fait, clairement, vous oubliez pourquoi vous avez monté une entreprise. Vous oubliez les bienfaits de monter une entreprise. Vous oubliez que vous vivez en fait de votre travail. Vous oubliez que les clients, ils n'en ont rien à taper quand ils ont passé la porte de, clairement, de ce qui va vous arriver. de ce que vous allez devenir, de comment vous allez vivre, de quoi vous allez manger, de comment vous allez payer vos factures, de comment vous allez mettre de l'essence dans votre voiture. Vous comprenez ça ou pas ? Mais vous, en fait, qu'est-ce que vous faites, bande de truffes ? D'ailleurs, la truffe, c'est le champignon le plus cher. Je ne sais pas si j'aurais dû dire ça. Qu'est-ce qui arrive du coup ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive ? Qu'est-ce qui arrive selon vous ? Il arrive que vous soyez complètement empathique, vous soyez complètement bienveillant avec des gens qui n'ont aucune bienveillance pour vous. Vous vous faites des scénarios. des gros scénarios vous vous dites si jamais je facture pas ma juste valeur je vais perdre clotilde je vais perdre jeanette je vais perdre paulette et je vais finir sous un pont parce que j'aurais augmenté les prix et que mes clients ne viendront plus à mon salon parce qu'ils vont penser que je les vols parce qu'ils vont penser que je me fais de l'argent sur leur dos parce qu'ils vont penser que je suis un escroc parce qu'ils vont penser clairement que je fais en fait du trafic. En fait, s'ils le pensent, ben, qu'est-ce que ça peut vous faire en fait ? Est-ce que vous, vous allez chez eux ? à dire, attends, alors voyons, comment toi tu gagnes ta vie Jacqueline ? Ça m'intéresse parce que j'ai besoin de savoir si toi tu voles tes clients ou si tu voles les gens. J'ai besoin de savoir, si on t'enlevait un morceau de paye, comment tu te sentirais ? J'aimerais savoir clairement, comment tu te sentirais si par exemple, ton patron il disait, mais t'as rien branlé pendant une demi-heure, je t'enlève une demi-heure de salaire. Comment tu te sentirais Jocelyne ? À mon avis, tu ne te sentirais pas bien. À mon avis, ça n'irait pas bien. À mon avis, ça irait mal. Eh bien, quand ta cliente ne vient pas, quand tu ne la factures pas, quand tu lui offres des services, c'est exactement ce qui se passe. Tu mets un coup de ciseau dans ta paie. Tu t'empêches de réaliser tes rêves. Tu t'empêches d'aller jusqu'au bout de ton rêve. Merde ! Oui, c'est ça qui arrive. C'est exactement ce que tu fais, petite brindille des bois. C'est comme ça que tu démerdes. Dans tes journées, tu t'empêches de facturer, tu penses que ta cliente, elle va te traiter de voleuse. Et au final, qui est-ce qui se vole ? C'est toi. Tu mets un coup de ciseau dans ta paille, tu te voles, tu t'auto-voles. Tu t'auto-voles. Il y en a assez de s'auto-voler. Il y en a assez de se vider les poches soi-même. Il y en a assez de piller sa propre caisse. Il y en a assez d'offrir du caviar à des cochons. Il y en a marre, putain ! Il y en a marre ! Il y en a marre de ces conneries. Il y en a marre de toutes ces conneries. Voilà. Non mais dis donc, franchement. Sans déconner, quand vous allez quelque part, vous payez toute la note jusqu'au dernier centime. Surtout quand vous allez à Carrefour et que vous achetez vos saucisses, que vous achetez votre jambon. Vous payez jusqu'au dernier centime. Si vous n'avez pas assez d'argent, vous reposez le paquet de jambon. Et vous, qu'est-ce que vous faites, banque de naze ? Vous offrez le paquet de jambon à vos clients. vous leur offrez le paquet de jambon, vous les laissez partir avec et vous les regardez partir avec, avec un signe de la main et si vous pouviez me voir, je suis devant ma fenêtre je suis devant mon garage et je fais un signe de la main pour dire au revoir petit paquet de jambon bye bye tu t'en vas tu t'en vas, tu te marres Tu t'en vas, tu te barres. Et en fait, le paquet de jambon s'en va sur ses pattes, comme ça, en marchant dans la rue. Et toi, tu le vois partir. Et tu te dis, quel conne et quel imbécile que j'ai été. Je l'ai laissé partir avec. Je l'ai laissé me voler, me piller. J'ai laissé la pièce se vider, alors que je n'ai rien eu en contrepartie. C'est comme ça. que tu réagis, c'est comme ça que tu agis, c'est comme ça que tu fais avec tes clientes, c'est comme ça que tu te fais voler, que tu te fais niquer même, si je puis me permettre cette expression. Voilà. Et qui ensuite te tend un mouchoir parce que de ta connerie, de ta bêtise, de ton non-sens, tu as envie de chialer et de... pisser du nez, et bien personne ne te tende le mouchoir. Personne, personne, absolument personne ne vient à ta rescousse. Personne. Et donc ? Tu te retrouves chez toi, assis sur la table de la cuisine, en train de regarder tes factures s'accumuler, s'amonceler. Et là, tu te dis, comment je vais faire pour payer mes factures ? Comment je vais faire puisque je n'ai pas de trésorerie ? Parce qu'une grosse, comme une grosse bouffonne, j'ai laissé ma trésorerie marcher dans la rue. J'ai laissé ma trésorerie toucher ses cheveux. J'ai laissé ma trésorerie montrer qu'elle avait des beaux cheveux. Et je l'ai laissé filer, comme ça. Et aujourd'hui, assise sur la table de ma cuisine, je regarde toutes les factures qui se sont amoncelées et je me dis comment je vais faire pour les payer. Et comment je vais pouvoir récupérer ma trésorerie puisque ma trésorerie s'est barrée. Ma trésorerie est allée en boîte de nuit. Ma trésorerie est allée sur les réseaux. Ma trésorerie est allée prendre des selfies. Ma trésorerie s'est bien foutue de ma gueule. Et aujourd'hui, je n'ai que mes yeux pour pleurer et je n'ai personne, absolument personne, pour me tendre un mouchoir. Là, tu te dis que j'ai pété un plomb, que j'ai fondu un câble, que je suis en dehors de la réalité, que tu ne fais pas ça, que tu as compris, que tu sais que tu ne fais pas ça, toi. Parce que toi, toi, tu es la best. Mais j'en ai vu tellement. J'en ai vu tellement, en fait, trembler des genoux pour 58 centimes. J'en ai vu tellement, en fait, montrer que la coiffure n'avait pas de valeur. J'en ai vu tellement croire, croire et croire et recroire et tricroire et re-recroire encore que nous n'étions que des petites merdes qui n'avions pas fait d'études. Et donc, et merde, je me suis trompée de souris, des petites merdes qui n'avions pas fait d'études et que nous ne méritions pas du tout notre sort. Eh bien, j'ai envie de te dire, toi, Véro, la cliente casse-couille qui nous amène ton gosse, alors que... tu vas te faire coiffer dans les plus grands salons de je ne sais où et qui n'a aucune idée de la valeur que peut avoir une coiffeuse, eh bien j'ai envie de te dire je t'emmerde. J'ai envie de te dire va te faire foutre. J'ai envie de te dire prends ton gosse sur tes genoux et amène-le chez Jean-Claude Duss se faire couper les cheveux. Ou alors, ou alors, une autre solution que j'ai pour toi, va faire tes courses à Carrefour et dépose le caddie dans un salon et reviens le chercher une fois que tu auras payé. ton paquet de jambon. Voilà. Vu ! Là, vous vous demandez certainement, sans doute, très certainement, d'où me vient ce talent oratoire. Je ne saurais que vous dire. Je ne saurais que vous dire. Je ne sais pas. Tendez-moi un micro et je ferai de ce micro un enchantement. Mais je ne sais pas. Je préfère... clairement en fait de le poétiser je préfère clairement vous faire rire et vous faire prendre conscience par le rire que que vous tirez une balle dans le cul la plupart du temps parce que dans le pied c'est pas assez que vous vous tirez une balle dans le cul par rapport à ce que vous mettez en place chaque jour Chaque jour, vous vous tirez une balle. Chaque jour, vous regardez votre cul et vous vous dites combien il va m'en falloir de trous pour comprendre. Hein, n'est-ce pas ? Je m'excuse. Je m'excuse. Ce podcast est à écouter bien évidemment sans enfants, sans voisins, sans amis, sans rien. Voilà, c'est un podcast qu'on écoute solo, dans sa voiture, quand on ne va pas bien, quand on s'est senti un petit peu dépassé par les événements. Eh bien, j'ai envie de vous dire, j'ai envie de vous dire une chose, une seule, une, avec un peu plus de sérieux peut-être. Ne vous laissez pas avoir par les gens. Ne vous laissez pas avoir par les sentiments des autres. Ne vous laissez pas berner, nom de Dieu. Vous valez mieux que ça. Vous êtes plus forte que ça. vous êtes plus forte que ça la coiffure c'est un métier noble aujourd'hui une coiffeuse peut gagner sa vie comme un médecin je vous le dis là vous me dites oui si oui absolument tout à fait si vous ça vous tente de savoir pourquoi Clairement, Jeannette a une irritation, je vous laisse deviner où, et qu'on doit ausculter le bordel, versus je dois faire un balayage à une cliente, on vaut mieux je trouve. On a un meilleur sort que certains. Pensez au proctologue. C'est épouvantable. A chaque fois ça part en cacahuètes. Je ne sais pas d'où je sors tout ça. Je ne le sais pas. Je n'en sais rien. Et je n'ai même pas envie de le savoir. Je vous le dis très sincèrement. Ne me demandez pas. Ne me demandez pas. Moi, ce que j'ai envie, c'est que la coiffure reprenne son être de noblesse. Que la coiffure devienne en fait un métier reconnu pour son talent. Et j'en ai marre de voir des gens critiquer ça. J'en ai marre de voir ça. Sous prétexte que tout le monde en a besoin. Je suis désolée, tout le monde a besoin de bouffer et ce n'est pas pour autant qu'ils n'augmentent pas le prix du jambon. Hier, ah oui, c'est ça que je voulais vous dire. Déjà, une chose, tous les scénarios que vous faites dans votre tête n'arriveront pas. Ou s'ils arrivent, ils ne sont pas si graves que vous auriez imaginé. Imagine, qu'est-ce qui peut arriver de pire si Véro se barre ? Si tu perds la coupe enfant à 15 balles. Précisément que dalle. Donc pourquoi tu te ferais chier avec elle ? Déjà première chose. Deuxième chose. J'ai vu une émission hier. Truc de ouf. Truc de ouf. Nous, on a du mal à augmenter nos prix. D'accord ? On tremble du genou, on tremble de la fesse pour augmenter nos prix. On est d'accord avec ça ? Il est big. Vous vous demandez qu'est-ce qui se passe. Les bigs, vous savez comment ils font pour augmenter leur prix ? Un truc de ouf. Ce sera là-dessus que je vais conclure d'ailleurs. Pour que vous ayez conscience en fait. Que augmenter ses prix, ça ne tient à rien du tout. Je viens de me foutre du shampoing dans l'œil. J'en avais sur le doigt. Je me suis frotté l'œil. Et depuis, j'ai l'œil qui cligne. Voilà. Donc, comment ils augmentent leur prix ? Je vais te dire. Tu vas halluciner. Halluciner. ils vont faire une soupe avec plus de légumes vous avez la soupe à la carotte à un prix vous avez la soupe huit légumes à un prix et vous avez la soupe 12 légumes qui est plus cher alors qu'en fait ils rajoutent 0,1 % de pois chiches et là vous vous dites quoi et oui ils augmentent leur prix et ils ajoutent il passe de 8 à 12 donc ils ajoutent quatre légumes supplémentaires à hauteur de 0,1% le pois chiche 0,1% de plus te fait payer ta soupe plus cher et là tu te dis what the fuck si t'as qu'à écouter julien courbet et tu verras que c'est vrai tu verras que ce que je dis c'est pas des conneries donc voilà c'est là dessus que j'achève ce moment hilarant avec l'œil qui pique. Vous verrez, c'est épouvantable. Si je peux, je vais vous faire une photo dans la story. Vous allez comprendre qu'on ne touche pas du shampoing avant d'enregistrer un podcast. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je vais essayer de prendre la photo pendant que je vous parle, que vous compreniez. qu'est ce que je veux dire clairement oh là là là là mais c'est une catastrophe c'est une catastrophe c'est une catastrophe oh oui je les prie la photo donc là dessus je vous laisse je vous souhaite une bonne journée si vous écoutez le podcast jeudi Pardon, je m'en remets pas. Et on se retrouve la semaine prochaine. Je vous remercie, à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Bye ! Merci d'avoir écouté, ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus des coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode. Partage et commente pour réagir. Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron.

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