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Ne me cassez pas le peigne

Surmonter les défis émotionnels : L'importance de la communauté et du soutien dans le travail

Surmonter les défis émotionnels : L'importance de la communauté et du soutien dans le travail

40min |25/09/2025|

148

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40min |25/09/2025|

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Description

Cette semaine, j’appuie sur pause et je dis la vérité : la rentrée m’a roulé dessus. Post-op lourde, malaise en coaching, voyage au Pérou annulé, anniversaire douloureux… et pourtant Cancun arrive à fond les ballons. Moralité ? On n’est pas des super-héros. On a le droit de dire « pas aujourd’hui ». J’ouvre les coulisses : la pression, la peur, le corps qui dit stop, et la seule sortie propre — déléguer, s’entourer, respirer. La Méthode Lyon évolue, l’équipe grandit, parce que dépendre d’une seule personne, c’est mettre son business sur un fil. Je choisis le plaisir avant la perf’, le groupe avant l’ego, l’évolution avant l’épuisement. Oui, je suis ambitieuse (version Rocky avec la statue, tu connais), mais pas au prix de ma santé. On bâtit pour durer, pas pour brûler.

Tu vas entendre :

  • pourquoi la pression te presse (et comment lui couper le jus)

  • le coût réel d’un business « solo-sur-tout »

  • déléguer intelligemment pour mieux servir (et mieux vivre)

  • la puissance d’un cercle qui autorise « ça ne va pas »

  • le nouveau deal : plaisir > performance — sinon, bye.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure présenté par Julie Veyron Hello Hello tout le monde j'espère que vous allez bien que vous êtes en forme que vous m'entendez bien j'ai plugé le micro ce qui veut dire en bon français j'ai allumé mon micro tout est parfait je vois que mes petites puisque moi j'enregistre sur une appli il s'appelle garage puisque moi je suis très à parle Et donc du coup, j'ai enregistré, j'enregistre là-dessus. Je trouve que c'est bien avec mon micro, c'est parfait. Comment ça va tout le monde aujourd'hui ? Je parle comme si vous étiez en face de moi. Comment vous sentez-vous ? Comment ça se passe la rentrée ? Comment avez-vous vécu votre rentrée des classes et votre rentrée en salon après les vacances, etc. ? Je dois vous dire que très honnêtement, Je trouve que cette année, moi, ma rentrée, elle a été dure. Est-ce que c'est parce que, comme une grosse imbécile, j'ai décidé de me faire opérer le 29 août, trois jours avant la rentrée ? Je ne le sais pas. Mais en tout cas, je trouve que cette année, ce n'est pas passé comme du beurre. C'est de ça que j'avais envie de parler. En fait, j'avais envie de faire une petite... Oh putain, il y a un papillon qui est passé. Il est très beau. J'avais envie de faire un petit épisode là-dessus. Parce que je trouve qu'on se met tellement une pression. Puis la semaine dernière, je vais vous faire un aveu. Généralement, j'ai du mal à... Je suis quelqu'un qui a beaucoup de mal à parler de ses faiblesses. J'ai horreur de ça, en fait. J'ai l'impression, je pense que c'est parce que j'ai été élevée comme ça. J'ai été élevée de cette façon. Je suis quelqu'un qui parle très... Très, très rarement de ces faiblesses. Je dis très rarement quand ça ne va pas. Je dis très rarement quand je ne me sens pas à l'aise. J'arrête très difficilement de travailler parce que pour moi, ce n'est pas pensable. Pour moi, le travail, ça passe avant tout le reste. Ça m'a sauvé la vie plusieurs fois de travailler comme ça. Pourquoi je dis ça ? Parce que j'ai vécu des épreuves difficiles, comme chacun d'entre nous, on ne se le cachera pas. Et à chaque fois, en fait, moi, c'est le travail qui m'a sorti de la merde, dans le sens où, pour moi, travailler, ça a toujours été un curatif, un élément, en fait, qui m'a permis de penser à autre chose, voilà, pour être tout à fait honnête. Aujourd'hui, on est le 21 septembre, un dimanche. L'année dernière, en cette même date, je perdais mon chien. Pour ceux qui s'en souviennent, en fait, exactement à la même date, le soir, je sortais Ferdinand et il décédait malheureusement d'un coup de chaleur extrêmement brutal et violent. Et je pense que ma rentrée est conditionnée par rapport à ça. Et j'ai eu du mal cette semaine, énormément de mal. Et du coup, ça a comme... Ça s'est comme cassé un peu la gueule toute la semaine. J'ai fait un malaise en coaching et tout, enfin bref. Et c'est là que la réflexion m'est venue qu'on se met tellement une pression immense. Puis surtout, en fait, moi, ce qui des fois me déstabilise, puis encore, on me l'a encore dit cette semaine, et au revoir C'est Mélanie qui me l'a dit cette semaine. Parce qu'on ne se rend pas compte de ce qu'on fait, de qui on est, et jusqu'à ce que les autres vous le disent. Généralement, on a tendance à vous dire que vous êtes une merde, que vous ne faites pas bien, si, pas bien, ça, tatata. Donc on se met une pression énorme. Et quand c'est bien, on ne vous le dit pas. Quand c'est bien, on vous le dit vraiment très rarement. Voilà. Et donc du coup, qu'est-ce que ça fait ? Ça veut dire qu'on ne se voit pas évoluer dans le bon sens, mais quand il arrive un coup dur ou quoi, là par contre, on se décompose vitesse, la puissance de la lumière et compagnie, vous voyez. Et en fait, elle me disait, puisqu'on est quand même proches, je l'aime beaucoup, je trouve que c'est quelqu'un d'extrêmement intéressant. Une fille extraordinaire avec qui j'aime beaucoup discuter, parler, qui pour moi a un cœur énorme et qui ne se voit pas non plus comme elle est. C'est-à-dire... Pour moi en tout cas, c'est quelqu'un de très très influent dans la coiffure. Et du coup, je trouve que j'ai de la chance de l'avoir parmi mes amis et mon entourage. Voilà, donc on parle très très régulièrement ensemble. Et cette semaine, elle me disait « Ouais, tu ne te rends pas compte de tout ce que tu fais, nanana. Tu ne te rends pas compte de l'importance que tu commences à prendre et tout. » Et j'ai dit « Ouais, non, en fait vraiment pas. Et du tout. » Mais alors pas du tout, mais alors pas du tout. Je me sens encore comme tout le temps, comme une coiffeuse qui a créé des trucs. Et quand on est dans son coin, il est encore pire quand on est dans un autre pays, parce que du coup, les événements comme le Mondial, on n'y va pas souvent, on n'y va pas régulièrement. Je suis allée au Mondial, la dernière fois que j'y suis allée, c'était il y a deux ans, je pense que j'irai l'année prochaine. parce que j'ai besoin, je pense, de rencontrer des gens qui sont dans mon domaine. Donc je pense que j'irai l'année prochaine, je prendrai un billet d'avion, j'irai à Paris, je passerai la semaine à Paris avec mes enfants. Et du coup, j'en profiterai pour aller au Mondial. J'amènerai Maël à Paris, ça va lui faire du bien, puisqu'il se rapproche de ses 18 ans, il ne pourra pas encore s'échapper, s'évader. Donc j'irai à Paris l'année prochaine je pense, j'irai profiter un peu de cet engouement, un peu de ce truc là. En fait on a tendance à penser que le mondial c'est pas intéressant, c'est pas important, mais comme dans tout en fait on a besoin d'avoir une communauté. J'ai créé la mienne, celle des Lyon et tout, mais j'ai pas d'un point de vue extérieur, je pense qu'on a besoin de sociabiliser avec des gens qui nous comprennent. Et je pense que le mondial, en fait, ça m'a manqué cette année, je pense. Je pense que j'aurais dû y aller. J'aurais dû faire l'effort d'y aller. Mais en même temps, je me dis, ouais, mais il y a Cancun, ouais, il y a ça, ouais. Je mets toujours des barrières, en fait, pour ne pas faire. Pour vous donner un exemple, je devais partir dans 15 jours. Ouais, c'est dans 15 jours, je pense. Je devais partir au Pérou. J'y vais pas parce que... Parce que je me dis, bon là déjà j'ai été opérée parce que l'opération était quand même assez lourde. On ne se rend pas compte, on se dit « ouais, mais ça va bien aller » . C'est lourd les amis. J'ai fait un malaise la semaine dernière parce que je ne me sentais pas bien. Et parce que l'opération en fait est lourde. On ne se rend pas compte, mais c'est lourd. Et du coup, j'ai négligé cette partie-là. En fait, j'ai... tellement eu peur de crever sur la table parce que la dernière personne que j'ai vu se faire opérer, malheureusement il est décédé, puis c'est mon père, il s'est fait opérer du cerveau, vous allez me dire que ce n'est pas la même chose, oui, mais bon, quand même, il s'est fait opérer du cerveau, il est revenu de la... Il était normal quand il est parti de se faire opérer, il m'a dit, « Ouais, ne t'inquiète pas, ça va bien aller, la valeur. » OK, quand il est revenu de la salle d'opération, il était paraplégique, donc je vous assure que ça fait réfléchir. Deux semaines après les mois. Donc, voilà. J'exagère quand je dis deux semaines, peut-être deux, trois semaines. Enfin, vous allez me dire deux, trois semaines, il n'y a pas grande différence. C'est pas entre deux semaines et six mois la différence. C'est entre quelques jours et quelques semaines. Donc, j'ai eu, pour vous dire, j'ai chialé avant de partir dans la salle d'opération. Et ça m'a perturbée. Je me suis dit, si jamais il m'arrive quelque chose, enfin bref. Et donc... J'ai tellement focalisé sur ce moment-là que j'ai négligé le post-opératoire, c'est-à-dire la douleur, le manque de mobilité, le fait que tu restes enfermée chez toi, le fait que tu ne puisses pas faire de sport pendant deux mois, le fait que tu dois porter un vêtement, une gaine, comme si tu avais 110 ans. J'ai eu des drains jusqu'à la semaine dernière, que je devais me trimballer. le côté où tu te regardes en fait et tu te trouves dégueulasse. J'ai négligé toute cette partie-là en fait, en me disant, si je survis, de toute manière, faites comme je suis faite, gérez bien quoi qu'il arrive. Oui, joli ! Non, ça n'a pas bien été. Ça ne s'est pas passé comme je pensais. Ça a été beaucoup plus compliqué. J'ai très bien géré la douleur, mais je n'ai pas géré le côté psychologique. Du tout, je me suis retrouvée comme une grosse merde chez moi à faire le légume de canapé, ce qui est très inhabituel chez moi et que je déteste. au plus haut point, pour être tout à fait honnête, j'ai horreur de ne rien faire. D'ailleurs cet après-midi, je prends mes affaires et je me casse, même si peu. Je n'ai rien à foutre parce que je suis quelqu'un d'hyperactif et être restée enfermée, ça m'a défoncée, ça m'a déglinguée. Et là je me suis dit, il faut que j'en parle, il faut que j'en parle. Faut que j'en parle aux coiffeurs, à mes auditeurs. Faut que je parle de ce côté qu'il faut arrêter de croire qu'on est des super-héros. On n'est pas. On n'est pas. On n'est pas des super-héros. C'est impossible. On vit des trucs difficiles. On vit des trucs qui, des fois, nous déglinguent. Et on a le droit de se dire que ça ne va pas. En fait, après avoir vécu... Ça va presque faire dix ans qu'on est expatriés. Après avoir vécu dans des pays où on te dit « Salut, ça va ? » où en fait, les gens, ils attendent une réponse positive tout le temps, en fait. De te dire « Mais en fait, si tu dis « Ouais, non, ça va pas, j'ai ci, j'ai ça » , les gens, ils vont se dire « Pff, elle n'est pas intéressante, ça va pas. » Et moi, j'ai créé « Il y en a peu qui ne le savent pas » . parce que c'est un club privé, c'est très secret, c'est très très très très secret. Mais j'ai créé, en plus du groupe des Lyon, j'ai créé Résurrection, qui est un programme de développement personnel où chacune d'entre nous a le droit, une fois par semaine, on a un Zoom où on a le droit, une fois par semaine, de dire « moi, en fait, j'ai vécu une semaine de merde. Ça n'a pas bien été, j'ai eu tel client, j'ai eu ci, j'ai vécu telle situation, je ne me sens pas alignée. » Et à tout le groupe, en fait, on est dix. à peu près, où tu as tout le groupe qui te dit « Ouais, mais moi, en fait, moi, quand j'ai vécu ça, j'ai fait ça. Quand j'ai vécu ça, j'ai eu ça. Moi, je suis là pour t'aider si t'as besoin, la la la. » En fait, on est un groupe tellement soudé, on a le droit de se dire « Ouais, mais moi, en fait, aujourd'hui, ça ne va pas. » Et en fait, je pense que c'est ça qui nous manque. On n'a pas besoin de plonger dans le drame, dans la victimisation, dans le drama et tout. Mais moi cette semaine, je vous le dis, j'ai vécu une semaine plus difficile que les autres. Je devais partir au Pérou, du coup, je n'y vais pas. C'est ce que je disais tout à l'heure. Je n'y vais pas parce que je ne me sens pas à l'aise de faire de la randonnée et de monter en altitude. Je ne peux pas. Je ne peux pas marcher. Je ne peux pas marcher plus de... Hier, je pense que j'ai fait ma plus longue marche. Ça a été une heure. Donc, oublie ça. Dans 15 jours, je ne pourrai pas marcher plus d'une heure et demie. Je ne fais pas de sport en ce moment parce que je ne peux pas. Je ne peux pas forcer. Je ne peux pas me servir de mes abdos encore. et croyez-moi que quand il va me dire « Oui, c'est bon, je vais le faire. » je vais y aller parce que je me sens comme une grosse merde je me sens pas de prendre l'avion très sincèrement de passer 4h dans un avion je ne le sens pas assise et pliée aucunement donc j'ai annulé mon voyage que j'avais payé entièrement, j'avais tout réglé les billets d'avion, le voyage, tout ça j'avais tout réglé donc je l'ai annulé parce que pour des raisons de santé je ne me sentais pas et en même temps pour être tout à fait honnête avec vous, du coup comme je le sens pas je ne le sens pas d'une façon au niveau santé et tout, je me dis, à trois semaines de Cancun, tu ne vas pas non plus commencer à faire du trek dans la Pampa là-bas, alors qu'en fait, tu as une échéance à trois semaines. Cancun approche très vite, c'est quelque chose de très très très très gros. hyper stressant et tout, je me laisse aucunement le droit à l'erreur. Il n'y a pas de droit à l'erreur pour Julie Véran là-dessus. C'est sûr que non. Et donc tout ça, ça rajoute à la pression. Et là, cette semaine, je me suis dit, putain, mais ça va être suffisant la pression ? Ça va aller ? Tu vas sortir de ça ? Parce qu'à un moment donné, tu as pété le câble, June. Et du coup, j'ai annulé mes projets parce que... Parce que voilà, ça plus le côté, parce que nous quand on passe les douanes et tout, c'est aussi tout un truc. Je me dis, non, je ne vais pas avoir un défi avec les douanes, avoir un défi avec ma santé, avoir un défi avec le fait que je ne me sente pas à l'aise et tout. Passer tout le trajet à ce qu'on m'attend des compagnies, c'est sûr que non. Donc j'ai annulé mon voyage. J'ai... Voilà. J'ai annulé mon voyage. Voilà. Donc... Faut pas croire en fait que parce qu'on est au sommet, et encore je ne me considère pas comme étant au sommet, très sincèrement, je me considère comme étant un bébé sommet, une colline. Mais quand tu montes des projets comme ça d'une envergure immense, parce qu'en plus comme une grosse tordue, je me dis cette année on a fait ça, mais l'année prochaine il faut faire plus. On m'avait prévenu, on m'avait prévenu, on m'avait dit si tu fais moins l'année d'après, ça va pas être cool. Donc cette année, je suis allée taper. pour le 3 parce que je vous le dis il y aura forcément un 3 je suis allée taper plus haut encore mais non mais je vais avoir un visio dans pas longtemps avec quelqu'un mais je suis mais je me dis non mais j'y verrai à un moment donné redescendre de ta planète parce que voilà mais c'est un truc de fou donc là Je savais en fait que le côté un peu pression, stress et tout me guettait là, depuis le début de l'été, depuis le mois de mai. Je me dis, là il faut que tu fasses quelque chose, parce que là si tu ne le fais pas, il y a quelqu'un qui va s'en charger pour toi, ça s'appelle le corps. Le corps et l'esprit. Donc là, la méthode Lyon elle évolue. Elle évolue là, je la fais évoluer. J'ai déjà dit mais je le redis, je la fais évoluer dans le bon sens, mais je la fais évoluer parce que... je peux plus tout porter sur mes épaules, c'est impossible, c'est impossible. Ou alors, parce qu'en fait, il y a un dilemme là-dessus, c'est soit tu te dis, moi là, je suis dans ma zone de confort, je m'arrête là au niveau de l'évolution, j'arrête, c'est bon. Je sais que je peux accueillir tant de clients, je peux faire ça, j'évolue pas, je laisse mon entreprise telle qu'elle est et c'est tout. où va se passer avec moi, c'est bon. Mais en fait, là encore, ça ne fait pas partie des valeurs. Alors, tu vois, quand tu travailles seule dans ton salon, que tu es full, c'est-à-dire que tu n'as plus la possibilité de prendre des nouveaux clients, à un moment donné, tu as quand même un turnover de clients, donc tu en prends des nouveaux de temps en temps, mais putain, mais ça devient, en fait, c'est lourd. tu as la même cliente à la même heure le même jour c'est à un moment donné c'est c'est lourd tu vois ce que je veux dire c'est lourd donc ça là c'est ce que je ne veux pas avoir c'est ce que je ne peux pas supporter moi je suis sagittaire d'accord vous allez vous dire ça n'y est pas dans les astres moi je suis sagittaire ça veut dire quoi ça veut dire que sagittaire c'est un signe si tu rentres dans une routine. Tu meurs, tu meurs, c'est mort. Donc j'ai besoin en fait de cette possibilité, moi je suis comme les Pokémon en fait. J'ai commencé Pikachu, je vais finir, voilà, le bordel là. Raichu, ma chère Bidule, je connais rien aux Pokémon mais bref. Et j'ai besoin de ça, j'ai besoin de cette adrénaline là. J'ai besoin de ce truc là qui me dise, si tu te... contente du minimum tu vas mourir voilà et en fait le problème dans ce genre de truc c'est que quand tu es arrivé à un soin voilà c'est ton entreprise elle marche bien t'es tes trucs qui se remplissent des formations restent remplies tous remplis qu'est ce qu'il ya qui peut te dis tu veux tu pourrais te dire moi mais mon amour entourage ma mère mes amis me disent Tu as tout ce qu'il te faut, qu'est-ce que tu veux de plus ? Mais en fait, c'est même pas une question d'argent, c'est même pas une question de... C'est une question d'adrénaline, c'est une question de... Une fois que tu as sauté... Je ne peux pas sauter à l'élastique, j'ai dit à mon officier, c'est non, no one, no one, c'est non. Il arrive, il me dit, maman, on va aller sauter à l'élastique, on va aller sauter en parachute, on va aller nager avec les requins. Je lui dis, mais il n'est pas bien ce gosse, Il sort d'où celui-là ? Moi, j'ai peur du vide-dome, non. Mais c'est un peu dans ce même principe-là. Tu sautes à l'élastique, après tu sautes en parachute, après tu sautes en tandem, après tu sautes tout seul. Tu vois, mais j'ai besoin de ce truc-là. Pour moi, dans mon métier, dans mon domaine, c'est ça que j'ai besoin. J'ai besoin de me sentir vivante, j'ai besoin de sentir que je fais une différence. J'ai besoin de sentir qu'on fait évoluer, on développe. Tu sais, ce n'est même pas pour moi, en fait. C'est pour le métier. Tu sais, on est là pour. Pourquoi je suis là ? Je ne suis pas là pour le fric. parce que si j'étais là pour le fric ça serait terminé mon affaire vraiment Je remonte un salon, j'achète mon local, j'ai une belle bagnole, j'ai une belle maison. C'est éphémère, on s'en fout, on s'en branle. Ce n'est pas ça le truc. Le truc, c'est de construire, c'est de développer, c'est de se développer, c'est de builder. Tu vois, c'est comme quand tu commences un sport, tu veux être bon. Quand tu commences à te muscler, tu veux être bodybuilder. Tu vois ce que je veux dire ? C'est comme ça que je suis faite. C'est terrible, mais c'est comme ça que je suis faite. J'ai toujours été comme ça. C'est dans la construction, dans le développement. Et j'ai besoin de ça. Donc je fais évoluer mon entreprise. Je la fais évoluer et je collabore aujourd'hui avec des gens. Je fais rentrer des nouvelles personnes dans mon entreprise. Il m'a fallu deux ans pour guérir de ça, de cette trahison qu'elle m'a fait. Il m'a fallu deux ans pour en guérir. Aujourd'hui, je suis guérie. J'ai pas la... J'ai pas... L'amertume, elle guérira jamais, je pense, parce que j'ai énormément d'amertume envers les gens à qui tu donnes et qui te reprennent comme ça. J'ai énormément d'amertume. J'ai énormément d'amertume envers son comportement. J'ai énormément d'amertume envers sa façon d'agir. Mais je suis guérie de ce côté, en fait, où tu peux pas contrôler. Donc j'ai pas pu contrôler. J'ai pas pu, en fait... On peut pas contrôler. Donc je me suis dit, allez, c'est le moment. Aujourd'hui, je fais intervenir des gens dans mon entreprise. Aujourd'hui, on est quatre, donc on est une équipe de quatre. Je suis très fière de ça et ça va évoluer encore, ça va se développer encore. On est une équipe de quatre aujourd'hui. Ça va être encore plus parce qu'on va développer au fur et à mesure. Mon objectif, c'est qu'on soit dix à la fin de l'année 2026. Je parle de l'Institut Lyon, parce que dans les faits, pour Cancun, on est plus que ça. Et pour le salon, on sera plus que ça aussi. Là, je parle de la méthode Lyon, vraiment. Moi, mon objectif, c'est qu'on soit 10 avant la fin de l'année, c'est-à-dire des gens qui s'occupent. On ait un service client qui soit numéro 1. Qu'on développe une vision de ça qui soit énormissime. Moi, pour moi, en fait, un coiffeur, quand il rentre dans moi, quand il rentre dans mon institut, Quand ils rentrent dans mon système, ce n'est pas juste pour avoir une formation. Ce n'est pas ça. Ce n'est pas juste ça. C'est un cursus. C'est un protocole. C'est une manière de voir. C'est une façon de faire. C'est une école, en fait. Moi, c'est ça que je veux. Je veux qu'il y ait tellement de choses à donner, qu'on soit capable de développer et de faire évoluer. Aujourd'hui, il faut d'ailleurs que je téléphone à notre comptable en chef, David, mais... C'est pareil, en fait, j'ai un comptable de confiance. Moi, si jamais le comptable de confiance peut s'occuper de mes clients, c'est le top, c'est le best, parce que je sais que c'est la confiance. Moi, j'ai besoin de travailler avec des gens en qui j'ai confiance. J'ai besoin de travailler avec des gens qui, je sais, vont me permettre de donner une évolution à mes clients. Le but, en fait, ce n'est pas de me gaver, moi. Moi, me gaver, je n'en ai rien à foutre. Je suis capable de me gaver autrement. Ce n'est pas ce qui m'anime en fait. Moi, je monte un salon, je sais que je vais avoir des revenus par rapport à ça, je sais que j'ai des revenus parallèles. Ce n'est pas ça. On ne fait pas ça pour ça. Si on fait ça pour ça, arrêtez de dire que la formation, ça va vous faire gagner de la thune. Parce que je peux vous dire que plus vous évoluez dans une entreprise, plus vous grandissez, plus vous vous connectez en fait à votre mission et plus ça devient dur, ça devient lourd, ça devient grand. et si t'as pas les épaules pour ça Arrête, tu ne pourras pas, tu ne peux pas. C'est tellement demandant d'être CEO d'une entreprise aussi importante. Je traduis entrepreneur, chef d'entreprise, directeur général. Tu ne peux pas croire que c'est la seule motivation. Ça ne l'est pas. Et moi, quand on coude, je pense que ça va prendre une dimension internationale. C'est un truc de fou, la meuf, elle est folle. Elle est folle. Elle est tarée, la meuf. Tarée dingue. Mais c'est pareil, quoi. Je veux, en fait, que la coiffure, aujourd'hui, prenne un tournant. Et que ce tournant, en fait, il s'appelle Julie Véran. Alors, moi, je suis comme Rocky, moi. Si tu fous pas ma statue en haut des escaliers, c'est que je n'ai pas encore gagné. C'est que je ne suis pas encore assez grande. Vous comprenez ? Moi, c'est la statue de la liberté avec le flambeau mondial, quand même. Non, c'est pas vrai. C'est pas vrai mais je suis très ambitieuse comme personne. Je suis ambitieuse pour ce que j'ai vécu. Voilà. Je suis ambitieuse pour toutes les personnes qui ne se sentent pas assez. Je suis ambitieuse pour toutes celles et ceux qui se disent que parce qu'on est coiffeur, on ne mérite pas. En fait. Je suis ambitieuse pour tous ceux qui pensent que parce que tu es coiffeur, tu ne peux pas rouler en Porsche. Parce que tu es coiffeur, en fait, tu ne peux pas voyager. prendre des bonnes vacances, etc. Moi, je fais tout ça, en fait, pour vous. Pour ce, pour ça. Moi, je suis coiffeuse à la base. Et tout ce que je possède, je l'ai saigné tellement. J'ai tellement saigné de tout ce que j'ai que je n'accepte pas, en fait, qu'on me dise, ouais, sors de là, ouais. Mais ta gueule, ta gueule, ferme ta grande gueule de merde. Et viens devant mon bureau, on va travailler côte à côte. Ramène-toi un ordi, un portable, et on va faire le job. Et le mort, en fait, ça demande de la pression, de la précision, de la justesse, et que tu ne peux pas, en fait, croire que ça tombe du ciel. Tu ne peux pas. C'est impossible. C'est impossible. Personne ne peut le croire. Et moi, en fait, je sais qu'il y en a qui n'ont pas les capacités de faire tout ça. Je sais qu'il y en a qui ont envie de s'accrocher à quelque chose qui va les faire évoluer. Vous comprenez ? Moi, je suis cette personne-là. Je veux ça. Moi, je ne travaille pas pour mon égo. Je travaille pour l'égo des autres. Je m'en fous de mon égo. Moi, j'ai l'impression que je suis au même rang et au même niveau. Moi, je n'arrive pas comme ça en bombant le torse. Je n'en ai rien à péter. mais grave, en fait, de rien à foutre. D'accord ? Donc, tout ça pour dire qu'on a le droit de dire que ça ne va pas. On a le droit de dire que c'est difficile. On a le droit, en fait, de montrer ses faiblesses, même si moi, je ne me l'accorde pas. Mais on a le droit. On a le droit. Et c'est très important. Et je pense qu'appartenir à un groupe, comme la méthode par exemple, permet en fait de montrer déjà qu'on a le droit, permet de se guérir aussi. Parce qu'en fait, quand tu es seul, quand tu es tout seul, c'est super dur. C'est super dur en fait, dans ton salon tout seul. C'est super dur quand tu n'as pas les reins. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est rien là où tu te dis, putain mais j'ai pas les clés, je sais pas quoi faire. Il y a une coiffeuse qui m'a écrit cette semaine, puis j'ai adoré le nom de son salon. J'ai aimé aussi son contact. Et elle m'a dit, mais moi j'ai un salon avec tant d'employés et tout, mais je suis obligée de travailler plus parce que j'ai pas les connaissances. je suis obligé de faire plus parce que voilà j'ai développé j'ai envie que mon salon il continue à tourner mais comment tu veux le savoir si c'est la bonne façon de faire ou pas si tu as personne autour de toi si t'es pas entouré d'autres personnes si t'es pas tu vois c'est simple en fait comment tu veux le savoir moi je ne savais pas quand j'ai commencé je ne savais pas et Et dans mon entreprise aujourd'hui, si je collabore avec personne, je ne peux pas le savoir si je suis dans le champ ou pas. Je ne peux pas le savoir si c'est bien ou si ce n'est pas bien. C'est ça, travailler en équipe pour moi aujourd'hui. Malgré tout, en fait. Pas avec quelqu'un qui va te dire... Parce que moi, mon ancienne collaboratrice, pour elle, tout était de la merde, en fait. Elle m'a foutu plus bas que terre, en fait. Ah, mais ça, c'est trop de la merde. Ah, mais ça... Ah, mais... Ah, mais... Quand tu te sens comme de la merde tout le temps, tu finis par croire que tu en es une. Et il m'a fallu du temps pour guérir de ça. Parce qu'en fait, quand tu as quelqu'un qui le matin t'appelle par ton nom de famille, non, tu vois, c'est ça. J'ai donné de l'importance à quelqu'un qui m'a détruite. Complètement. Et aujourd'hui, je ne le fais plus. Je ne le fais plus. Voilà. Il m'a fallu deux ans pour me dire que j'avais besoin de... d'avoir une équipe autour de moi. Il m'a fallu deux ans pour comprendre ça, pour guérir de la trahison et pour me sentir alignée avec mon entreprise. Deux ans. deux ans pour me sortir de ça. Aujourd'hui je suis capable de me dire que je développe, je suis capable de me dire ce que je veux, ce que je ne veux plus, je suis capable de savoir exactement où je veux aller, ça c'est sûr, mais il m'a fallu deux ans, il m'a fallu deux ans. Et aujourd'hui, je sais que si une entreprise doit et veut évoluer, on ne peut pas être seul, on ne peut pas être seul. Impossible. Si tu n'as personne sur qui te reposer, c'est impossible. recevoir de la clientèle c'est lourd c'est très lourd c'est excessivement lourd si tu es seul ton entreprise elle est dépendante de toi c'est à dire que comme moi cette semaine j'ai fait un malaise devant devant ma devant ma pauline et je me suis levé comme ça j'ai dit à pauline il faut que je peux plus je me sens pas bien je me sens pas bien que chez nous d'urgence parce que J'ai fait une crise d'angoisse plus, plus, plus, plus, plus et je ne me sentais pas bien. Et j'ai dû annuler ma journée et je n'ai pas fait le zoom du lendemain. J'ai fait ma journée entière. Je n'ai pas fait le zoom du lendemain parce que c'était trop dur. Et là, quand c'est comme ça, ton entreprise, elle dépend uniquement et seulement de toi. C'est tout. Et là, tu fais comment ? Tu fais comment ? T'es coincé. T'es coincé. Donc du coup, comme t'es coincé, il n'y a pas grand-chose que tu puisses faire de plus. Donc tu perds de l'argent. Tu perds au fur et à mesure des clients et tout. Ça dépend de la durée. Là, c'est une journée. Mais quand c'est plus longtemps que ça, les clients vont ailleurs forcément. Donc moi... J'ai décidé qu'en fait, puis en plus en termes de collaboration, je trouve que c'est beaucoup plus intéressant d'avoir plusieurs cerveaux. Et donc, j'ai décidé que maintenant, j'étais prête. Je sais ce que je veux. Je sais ce qu'il me faut. Je sais comment je vais le mettre en place. Et je sais qu'avoir plusieurs collaborateurs dans une entreprise, c'est pour amener plus de services. C'est-à-dire que si ton client, il est mieux accueilli, mieux servi. qu'on est vraiment sur quelque chose où la clientèle se sent accompagnée. Parce que quand tu es partout à la fois et nulle part en même temps, c'est épouvantable, c'est affreux. Pour moi, je trouve que c'est affreux. « Ah, tu dois faire le ménage. Ah, tu dois faire accueillir la personne. Ah, tu dois faire… » Si tu n'as pas une structure, parce que je sais qu'il y en a qui sont en salon privé et qui ont une très, très belle structure. Mais généralement, la plupart du temps, ce n'est pas voulu. C'est que vous avez vécu des douleurs parce que vous avez embauché des gens, puis ça n'a jamais marché. Soit c'est parce que vous n'avez pas les moyens d'embaucher des gens. Soit c'est parce que vous ne facturez pas assez, donc du coup, vous vous retrouvez tout seul parce qu'il n'est pas attractif de travailler chez vous. Tout ça, la plupart du temps, ce n'est pas voulu de travailler seul. Et du coup, qu'est-ce que ça fait ? ça fait que l'entreprise se fragilise. Elle se fragilise parce que vous êtes à répondre au téléphone, vous êtes à prendre des rendez-vous, vous quittez votre client quatre fois en un brushing d'une demi-heure, quatre fois parce que machin. C'est tout ça, non ? C'est des choses qui sont complètement anxiogènes parce que du coup, ça vous stresse, vous êtes débordé. Vous êtes le cerveau qui fume. Et moi, en fait, c'est ça, là. C'est ce truc-là. C'est, en fait, de se dire, aujourd'hui, en fait, je veux récupérer du bien-être dans mon entreprise et pour avoir quelque chose qui fonctionne, il faut que je sois capable de déléguer. Je l'ai déjà dit dans plusieurs podcasts, plusieurs épisodes, mais on doit être capable de déléguer. On doit savoir où sont ses forces et ses faiblesses. On doit être capable de se dire, là, je peux et là, je ne peux plus. Voilà. Et donc là, moi, cette semaine, autant j'en avais conscience et le processus était déjà lancé, autant là, je sais pertinemment que je ne peux pas, je ne peux plus en fait. Parce que vous allez me dire, ouais, c'est un beau problème. Oh mon Dieu, pauvre petite cocotte, elle a des problèmes de riche, elle a des problèmes. Non, non, en fait, ce n'est pas un problème. Ce n'est pas un problème. J'ai une entreprise qui fonctionne bien, j'ai des trucs, tout fonctionne bien. Ce n'est pas un problème. C'est une évolution, en fait. Et si je ne suis pas capable de l'écouter, cette évolution, je tue mon entreprise. Je la tue, tout simplement. je la tue et ça non c'est pas bon du tout du tout du tout il faut être capable de se dire là c'est bien là c'est stop et c'est ce que je me suis dit là c'est bien là c'est stop c'était c'était c'était ça donc là dessus je c'était un peu à coeur ouvert aujourd'hui vraiment parce que Parce que c'est vraiment... Il y a des dates comme ça. J'en parlais avec les filles. Cette semaine, il y a des dates comme ça. Et aujourd'hui, ce n'était pas une belle date. Et ça n'a pas été une semaine de ouf, je serais tentée de vous dire. Je me suis même demandé, je me suis dit, putain, mais tu ne vas pas faire un burn-out, ce n'est pas possible. En fait, j'ai négligé beaucoup de choses. Je me suis négligée énormément. J'ai négligé beaucoup de choses. Et je pense qu'à un moment donné, il faut arrêter de négliger. Il faut arrêter de négliger. Il faut arrêter de croire qu'on est capable de tout faire. Et que même quand on est au sommet, je ne le considère pas comme au sommet, ce n'est pas ça que je veux dire, mais quand on est quand même dans une évolution, dans une grande évolution et tout, il faut arr��ter de croire qu'on peut tout faire, qu'on est au-dessus de la machine. On n'est jamais au-dessus de la machine. Et je m'en suis rendue compte cette semaine. Je m'en suis vraiment rendue compte cette semaine. Tu n'es pas au-dessus de la machine. Tu es au-dessus de personne en fait. tu es juste normal et ton corps va te foutre une grande baffe dans la gueule il va te dire si tu continues comme ça Johnny ça va mal aller mais c'est ce qui m'est arrivé cette semaine j'ai vraiment négligé le post opératoire de mon opération en me disant si je survis tout va bien se passer mon cul mais vraiment mon cul vraiment va te faire foutre en fait et je me suis écroulée comme une merde en me disant mais voilà tu vois, regarde, tu vois, regarde, non, non, je vous assure que tout le monde, n'importe qui, vit ce genre de choses-là, n'importe qui, pas beau être Beyoncé, Rihanna, peu importe, pourquoi ils ne chantent plus Rihanna, vous savez, à cause de ça, à cause de toute cette pression-là, en fait, de se dire, tu dois sortir un album, tu dois faire ci, tu dois faire des hits, tu dois... J'ai écouté David Guetta la dernière fois qui parlait de ça. Je m'excuse, je prolonge le truc. Il parlait d'Avici et il parlait de lui. Et il disait, en fait, quand tu es au sommet, quand tu as déjà tout fait, quand tu as déjà tout donné, il n'y a plus de niveau, il n'y a plus de plus. Donc, tu te retrouves dans un moment où tu dois maintenir le « waouh » . Et en fait, c'est ça qui est le plus dur. de maintenir ce waouh là, de toujours vouloir faire des hits, des hits, des hits, des hits, des hits. Sauf qu'à un moment donné, le public, les gens, la façon de voir la musique, tout ça, ça change. Moi, pardon, pardon, mais moi, par exemple, Jul, je ne peux pas. Je ne peux pas. Moi, le gars, là, les yeux noirs comme la Twingo, là, je ne peux pas. Mais c'est le nouveau rap. c'est le nouveau rap moi je suis I am je suis un psychiatre de la rime je suis un sniper je suis je suis toute cette génération là en fait jules je me dis what the fuck mais si les rappeurs d'aujourd'hui enfin les rappeurs d'hier sont pas capables de s'adapter à ce qui est fait aujourd'hui ils meurent ou alors ils deviennent vintage mais la nouvelle génération ils écoutent pas ça ils disaient que Il disait que Kobalade, il ne connaît pas Ayam. Eh, what the fuck ? Eh oh, Johnny ! Donc, tout ça pour dire que tu dois, tu sais, on doit en fait garder le mot plaisir dans la bouche, en fait, et pas le mot performance. Si on le fait pour la performance, à un moment donné, on s'essouffle. Donc, C'est le plaisir qui doit rentrer en ligne de compte, ça c'est sûr. Et en même temps, en fait, on doit s'écouter soi. C'est hyper important. Donc si on voit qu'à un moment donné, on n'a plus de plaisir, soit on fait évoluer son entreprise pour qu'elle continue à grandir, c'est-à-dire qu'on développe de cette façon-là, ou alors, rien. J'ai pas d'autre chose à dire. Voilà. Moi, en tout cas, c'est comme ça que je veux le voir. Parce que je veux encore continuer à prendre du plaisir dans tout ce que je fais. Et si je le fais, c'est parce que je le fais pour vous. Voilà. Donc, je vous souhaite une bonne semaine. Et on se retrouve la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction et état d'esprit de Julie pour la rentrée

    00:00

  • Réflexions sur la pression et la vulnérabilité

    00:52

  • Le deuil et son impact sur la rentrée

    02:49

  • Importance de la communauté et des relations professionnelles

    06:01

  • Évolution personnelle et professionnelle : le besoin de soutien

    21:07

  • Conclusion et encouragements pour les auditeurs

    39:54

Description

Cette semaine, j’appuie sur pause et je dis la vérité : la rentrée m’a roulé dessus. Post-op lourde, malaise en coaching, voyage au Pérou annulé, anniversaire douloureux… et pourtant Cancun arrive à fond les ballons. Moralité ? On n’est pas des super-héros. On a le droit de dire « pas aujourd’hui ». J’ouvre les coulisses : la pression, la peur, le corps qui dit stop, et la seule sortie propre — déléguer, s’entourer, respirer. La Méthode Lyon évolue, l’équipe grandit, parce que dépendre d’une seule personne, c’est mettre son business sur un fil. Je choisis le plaisir avant la perf’, le groupe avant l’ego, l’évolution avant l’épuisement. Oui, je suis ambitieuse (version Rocky avec la statue, tu connais), mais pas au prix de ma santé. On bâtit pour durer, pas pour brûler.

Tu vas entendre :

  • pourquoi la pression te presse (et comment lui couper le jus)

  • le coût réel d’un business « solo-sur-tout »

  • déléguer intelligemment pour mieux servir (et mieux vivre)

  • la puissance d’un cercle qui autorise « ça ne va pas »

  • le nouveau deal : plaisir > performance — sinon, bye.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure présenté par Julie Veyron Hello Hello tout le monde j'espère que vous allez bien que vous êtes en forme que vous m'entendez bien j'ai plugé le micro ce qui veut dire en bon français j'ai allumé mon micro tout est parfait je vois que mes petites puisque moi j'enregistre sur une appli il s'appelle garage puisque moi je suis très à parle Et donc du coup, j'ai enregistré, j'enregistre là-dessus. Je trouve que c'est bien avec mon micro, c'est parfait. Comment ça va tout le monde aujourd'hui ? Je parle comme si vous étiez en face de moi. Comment vous sentez-vous ? Comment ça se passe la rentrée ? Comment avez-vous vécu votre rentrée des classes et votre rentrée en salon après les vacances, etc. ? Je dois vous dire que très honnêtement, Je trouve que cette année, moi, ma rentrée, elle a été dure. Est-ce que c'est parce que, comme une grosse imbécile, j'ai décidé de me faire opérer le 29 août, trois jours avant la rentrée ? Je ne le sais pas. Mais en tout cas, je trouve que cette année, ce n'est pas passé comme du beurre. C'est de ça que j'avais envie de parler. En fait, j'avais envie de faire une petite... Oh putain, il y a un papillon qui est passé. Il est très beau. J'avais envie de faire un petit épisode là-dessus. Parce que je trouve qu'on se met tellement une pression. Puis la semaine dernière, je vais vous faire un aveu. Généralement, j'ai du mal à... Je suis quelqu'un qui a beaucoup de mal à parler de ses faiblesses. J'ai horreur de ça, en fait. J'ai l'impression, je pense que c'est parce que j'ai été élevée comme ça. J'ai été élevée de cette façon. Je suis quelqu'un qui parle très... Très, très rarement de ces faiblesses. Je dis très rarement quand ça ne va pas. Je dis très rarement quand je ne me sens pas à l'aise. J'arrête très difficilement de travailler parce que pour moi, ce n'est pas pensable. Pour moi, le travail, ça passe avant tout le reste. Ça m'a sauvé la vie plusieurs fois de travailler comme ça. Pourquoi je dis ça ? Parce que j'ai vécu des épreuves difficiles, comme chacun d'entre nous, on ne se le cachera pas. Et à chaque fois, en fait, moi, c'est le travail qui m'a sorti de la merde, dans le sens où, pour moi, travailler, ça a toujours été un curatif, un élément, en fait, qui m'a permis de penser à autre chose, voilà, pour être tout à fait honnête. Aujourd'hui, on est le 21 septembre, un dimanche. L'année dernière, en cette même date, je perdais mon chien. Pour ceux qui s'en souviennent, en fait, exactement à la même date, le soir, je sortais Ferdinand et il décédait malheureusement d'un coup de chaleur extrêmement brutal et violent. Et je pense que ma rentrée est conditionnée par rapport à ça. Et j'ai eu du mal cette semaine, énormément de mal. Et du coup, ça a comme... Ça s'est comme cassé un peu la gueule toute la semaine. J'ai fait un malaise en coaching et tout, enfin bref. Et c'est là que la réflexion m'est venue qu'on se met tellement une pression immense. Puis surtout, en fait, moi, ce qui des fois me déstabilise, puis encore, on me l'a encore dit cette semaine, et au revoir C'est Mélanie qui me l'a dit cette semaine. Parce qu'on ne se rend pas compte de ce qu'on fait, de qui on est, et jusqu'à ce que les autres vous le disent. Généralement, on a tendance à vous dire que vous êtes une merde, que vous ne faites pas bien, si, pas bien, ça, tatata. Donc on se met une pression énorme. Et quand c'est bien, on ne vous le dit pas. Quand c'est bien, on vous le dit vraiment très rarement. Voilà. Et donc du coup, qu'est-ce que ça fait ? Ça veut dire qu'on ne se voit pas évoluer dans le bon sens, mais quand il arrive un coup dur ou quoi, là par contre, on se décompose vitesse, la puissance de la lumière et compagnie, vous voyez. Et en fait, elle me disait, puisqu'on est quand même proches, je l'aime beaucoup, je trouve que c'est quelqu'un d'extrêmement intéressant. Une fille extraordinaire avec qui j'aime beaucoup discuter, parler, qui pour moi a un cœur énorme et qui ne se voit pas non plus comme elle est. C'est-à-dire... Pour moi en tout cas, c'est quelqu'un de très très influent dans la coiffure. Et du coup, je trouve que j'ai de la chance de l'avoir parmi mes amis et mon entourage. Voilà, donc on parle très très régulièrement ensemble. Et cette semaine, elle me disait « Ouais, tu ne te rends pas compte de tout ce que tu fais, nanana. Tu ne te rends pas compte de l'importance que tu commences à prendre et tout. » Et j'ai dit « Ouais, non, en fait vraiment pas. Et du tout. » Mais alors pas du tout, mais alors pas du tout. Je me sens encore comme tout le temps, comme une coiffeuse qui a créé des trucs. Et quand on est dans son coin, il est encore pire quand on est dans un autre pays, parce que du coup, les événements comme le Mondial, on n'y va pas souvent, on n'y va pas régulièrement. Je suis allée au Mondial, la dernière fois que j'y suis allée, c'était il y a deux ans, je pense que j'irai l'année prochaine. parce que j'ai besoin, je pense, de rencontrer des gens qui sont dans mon domaine. Donc je pense que j'irai l'année prochaine, je prendrai un billet d'avion, j'irai à Paris, je passerai la semaine à Paris avec mes enfants. Et du coup, j'en profiterai pour aller au Mondial. J'amènerai Maël à Paris, ça va lui faire du bien, puisqu'il se rapproche de ses 18 ans, il ne pourra pas encore s'échapper, s'évader. Donc j'irai à Paris l'année prochaine je pense, j'irai profiter un peu de cet engouement, un peu de ce truc là. En fait on a tendance à penser que le mondial c'est pas intéressant, c'est pas important, mais comme dans tout en fait on a besoin d'avoir une communauté. J'ai créé la mienne, celle des Lyon et tout, mais j'ai pas d'un point de vue extérieur, je pense qu'on a besoin de sociabiliser avec des gens qui nous comprennent. Et je pense que le mondial, en fait, ça m'a manqué cette année, je pense. Je pense que j'aurais dû y aller. J'aurais dû faire l'effort d'y aller. Mais en même temps, je me dis, ouais, mais il y a Cancun, ouais, il y a ça, ouais. Je mets toujours des barrières, en fait, pour ne pas faire. Pour vous donner un exemple, je devais partir dans 15 jours. Ouais, c'est dans 15 jours, je pense. Je devais partir au Pérou. J'y vais pas parce que... Parce que je me dis, bon là déjà j'ai été opérée parce que l'opération était quand même assez lourde. On ne se rend pas compte, on se dit « ouais, mais ça va bien aller » . C'est lourd les amis. J'ai fait un malaise la semaine dernière parce que je ne me sentais pas bien. Et parce que l'opération en fait est lourde. On ne se rend pas compte, mais c'est lourd. Et du coup, j'ai négligé cette partie-là. En fait, j'ai... tellement eu peur de crever sur la table parce que la dernière personne que j'ai vu se faire opérer, malheureusement il est décédé, puis c'est mon père, il s'est fait opérer du cerveau, vous allez me dire que ce n'est pas la même chose, oui, mais bon, quand même, il s'est fait opérer du cerveau, il est revenu de la... Il était normal quand il est parti de se faire opérer, il m'a dit, « Ouais, ne t'inquiète pas, ça va bien aller, la valeur. » OK, quand il est revenu de la salle d'opération, il était paraplégique, donc je vous assure que ça fait réfléchir. Deux semaines après les mois. Donc, voilà. J'exagère quand je dis deux semaines, peut-être deux, trois semaines. Enfin, vous allez me dire deux, trois semaines, il n'y a pas grande différence. C'est pas entre deux semaines et six mois la différence. C'est entre quelques jours et quelques semaines. Donc, j'ai eu, pour vous dire, j'ai chialé avant de partir dans la salle d'opération. Et ça m'a perturbée. Je me suis dit, si jamais il m'arrive quelque chose, enfin bref. Et donc... J'ai tellement focalisé sur ce moment-là que j'ai négligé le post-opératoire, c'est-à-dire la douleur, le manque de mobilité, le fait que tu restes enfermée chez toi, le fait que tu ne puisses pas faire de sport pendant deux mois, le fait que tu dois porter un vêtement, une gaine, comme si tu avais 110 ans. J'ai eu des drains jusqu'à la semaine dernière, que je devais me trimballer. le côté où tu te regardes en fait et tu te trouves dégueulasse. J'ai négligé toute cette partie-là en fait, en me disant, si je survis, de toute manière, faites comme je suis faite, gérez bien quoi qu'il arrive. Oui, joli ! Non, ça n'a pas bien été. Ça ne s'est pas passé comme je pensais. Ça a été beaucoup plus compliqué. J'ai très bien géré la douleur, mais je n'ai pas géré le côté psychologique. Du tout, je me suis retrouvée comme une grosse merde chez moi à faire le légume de canapé, ce qui est très inhabituel chez moi et que je déteste. au plus haut point, pour être tout à fait honnête, j'ai horreur de ne rien faire. D'ailleurs cet après-midi, je prends mes affaires et je me casse, même si peu. Je n'ai rien à foutre parce que je suis quelqu'un d'hyperactif et être restée enfermée, ça m'a défoncée, ça m'a déglinguée. Et là je me suis dit, il faut que j'en parle, il faut que j'en parle. Faut que j'en parle aux coiffeurs, à mes auditeurs. Faut que je parle de ce côté qu'il faut arrêter de croire qu'on est des super-héros. On n'est pas. On n'est pas. On n'est pas des super-héros. C'est impossible. On vit des trucs difficiles. On vit des trucs qui, des fois, nous déglinguent. Et on a le droit de se dire que ça ne va pas. En fait, après avoir vécu... Ça va presque faire dix ans qu'on est expatriés. Après avoir vécu dans des pays où on te dit « Salut, ça va ? » où en fait, les gens, ils attendent une réponse positive tout le temps, en fait. De te dire « Mais en fait, si tu dis « Ouais, non, ça va pas, j'ai ci, j'ai ça » , les gens, ils vont se dire « Pff, elle n'est pas intéressante, ça va pas. » Et moi, j'ai créé « Il y en a peu qui ne le savent pas » . parce que c'est un club privé, c'est très secret, c'est très très très très secret. Mais j'ai créé, en plus du groupe des Lyon, j'ai créé Résurrection, qui est un programme de développement personnel où chacune d'entre nous a le droit, une fois par semaine, on a un Zoom où on a le droit, une fois par semaine, de dire « moi, en fait, j'ai vécu une semaine de merde. Ça n'a pas bien été, j'ai eu tel client, j'ai eu ci, j'ai vécu telle situation, je ne me sens pas alignée. » Et à tout le groupe, en fait, on est dix. à peu près, où tu as tout le groupe qui te dit « Ouais, mais moi, en fait, moi, quand j'ai vécu ça, j'ai fait ça. Quand j'ai vécu ça, j'ai eu ça. Moi, je suis là pour t'aider si t'as besoin, la la la. » En fait, on est un groupe tellement soudé, on a le droit de se dire « Ouais, mais moi, en fait, aujourd'hui, ça ne va pas. » Et en fait, je pense que c'est ça qui nous manque. On n'a pas besoin de plonger dans le drame, dans la victimisation, dans le drama et tout. Mais moi cette semaine, je vous le dis, j'ai vécu une semaine plus difficile que les autres. Je devais partir au Pérou, du coup, je n'y vais pas. C'est ce que je disais tout à l'heure. Je n'y vais pas parce que je ne me sens pas à l'aise de faire de la randonnée et de monter en altitude. Je ne peux pas. Je ne peux pas marcher. Je ne peux pas marcher plus de... Hier, je pense que j'ai fait ma plus longue marche. Ça a été une heure. Donc, oublie ça. Dans 15 jours, je ne pourrai pas marcher plus d'une heure et demie. Je ne fais pas de sport en ce moment parce que je ne peux pas. Je ne peux pas forcer. Je ne peux pas me servir de mes abdos encore. et croyez-moi que quand il va me dire « Oui, c'est bon, je vais le faire. » je vais y aller parce que je me sens comme une grosse merde je me sens pas de prendre l'avion très sincèrement de passer 4h dans un avion je ne le sens pas assise et pliée aucunement donc j'ai annulé mon voyage que j'avais payé entièrement, j'avais tout réglé les billets d'avion, le voyage, tout ça j'avais tout réglé donc je l'ai annulé parce que pour des raisons de santé je ne me sentais pas et en même temps pour être tout à fait honnête avec vous, du coup comme je le sens pas je ne le sens pas d'une façon au niveau santé et tout, je me dis, à trois semaines de Cancun, tu ne vas pas non plus commencer à faire du trek dans la Pampa là-bas, alors qu'en fait, tu as une échéance à trois semaines. Cancun approche très vite, c'est quelque chose de très très très très gros. hyper stressant et tout, je me laisse aucunement le droit à l'erreur. Il n'y a pas de droit à l'erreur pour Julie Véran là-dessus. C'est sûr que non. Et donc tout ça, ça rajoute à la pression. Et là, cette semaine, je me suis dit, putain, mais ça va être suffisant la pression ? Ça va aller ? Tu vas sortir de ça ? Parce qu'à un moment donné, tu as pété le câble, June. Et du coup, j'ai annulé mes projets parce que... Parce que voilà, ça plus le côté, parce que nous quand on passe les douanes et tout, c'est aussi tout un truc. Je me dis, non, je ne vais pas avoir un défi avec les douanes, avoir un défi avec ma santé, avoir un défi avec le fait que je ne me sente pas à l'aise et tout. Passer tout le trajet à ce qu'on m'attend des compagnies, c'est sûr que non. Donc j'ai annulé mon voyage. J'ai... Voilà. J'ai annulé mon voyage. Voilà. Donc... Faut pas croire en fait que parce qu'on est au sommet, et encore je ne me considère pas comme étant au sommet, très sincèrement, je me considère comme étant un bébé sommet, une colline. Mais quand tu montes des projets comme ça d'une envergure immense, parce qu'en plus comme une grosse tordue, je me dis cette année on a fait ça, mais l'année prochaine il faut faire plus. On m'avait prévenu, on m'avait prévenu, on m'avait dit si tu fais moins l'année d'après, ça va pas être cool. Donc cette année, je suis allée taper. pour le 3 parce que je vous le dis il y aura forcément un 3 je suis allée taper plus haut encore mais non mais je vais avoir un visio dans pas longtemps avec quelqu'un mais je suis mais je me dis non mais j'y verrai à un moment donné redescendre de ta planète parce que voilà mais c'est un truc de fou donc là Je savais en fait que le côté un peu pression, stress et tout me guettait là, depuis le début de l'été, depuis le mois de mai. Je me dis, là il faut que tu fasses quelque chose, parce que là si tu ne le fais pas, il y a quelqu'un qui va s'en charger pour toi, ça s'appelle le corps. Le corps et l'esprit. Donc là, la méthode Lyon elle évolue. Elle évolue là, je la fais évoluer. J'ai déjà dit mais je le redis, je la fais évoluer dans le bon sens, mais je la fais évoluer parce que... je peux plus tout porter sur mes épaules, c'est impossible, c'est impossible. Ou alors, parce qu'en fait, il y a un dilemme là-dessus, c'est soit tu te dis, moi là, je suis dans ma zone de confort, je m'arrête là au niveau de l'évolution, j'arrête, c'est bon. Je sais que je peux accueillir tant de clients, je peux faire ça, j'évolue pas, je laisse mon entreprise telle qu'elle est et c'est tout. où va se passer avec moi, c'est bon. Mais en fait, là encore, ça ne fait pas partie des valeurs. Alors, tu vois, quand tu travailles seule dans ton salon, que tu es full, c'est-à-dire que tu n'as plus la possibilité de prendre des nouveaux clients, à un moment donné, tu as quand même un turnover de clients, donc tu en prends des nouveaux de temps en temps, mais putain, mais ça devient, en fait, c'est lourd. tu as la même cliente à la même heure le même jour c'est à un moment donné c'est c'est lourd tu vois ce que je veux dire c'est lourd donc ça là c'est ce que je ne veux pas avoir c'est ce que je ne peux pas supporter moi je suis sagittaire d'accord vous allez vous dire ça n'y est pas dans les astres moi je suis sagittaire ça veut dire quoi ça veut dire que sagittaire c'est un signe si tu rentres dans une routine. Tu meurs, tu meurs, c'est mort. Donc j'ai besoin en fait de cette possibilité, moi je suis comme les Pokémon en fait. J'ai commencé Pikachu, je vais finir, voilà, le bordel là. Raichu, ma chère Bidule, je connais rien aux Pokémon mais bref. Et j'ai besoin de ça, j'ai besoin de cette adrénaline là. J'ai besoin de ce truc là qui me dise, si tu te... contente du minimum tu vas mourir voilà et en fait le problème dans ce genre de truc c'est que quand tu es arrivé à un soin voilà c'est ton entreprise elle marche bien t'es tes trucs qui se remplissent des formations restent remplies tous remplis qu'est ce qu'il ya qui peut te dis tu veux tu pourrais te dire moi mais mon amour entourage ma mère mes amis me disent Tu as tout ce qu'il te faut, qu'est-ce que tu veux de plus ? Mais en fait, c'est même pas une question d'argent, c'est même pas une question de... C'est une question d'adrénaline, c'est une question de... Une fois que tu as sauté... Je ne peux pas sauter à l'élastique, j'ai dit à mon officier, c'est non, no one, no one, c'est non. Il arrive, il me dit, maman, on va aller sauter à l'élastique, on va aller sauter en parachute, on va aller nager avec les requins. Je lui dis, mais il n'est pas bien ce gosse, Il sort d'où celui-là ? Moi, j'ai peur du vide-dome, non. Mais c'est un peu dans ce même principe-là. Tu sautes à l'élastique, après tu sautes en parachute, après tu sautes en tandem, après tu sautes tout seul. Tu vois, mais j'ai besoin de ce truc-là. Pour moi, dans mon métier, dans mon domaine, c'est ça que j'ai besoin. J'ai besoin de me sentir vivante, j'ai besoin de sentir que je fais une différence. J'ai besoin de sentir qu'on fait évoluer, on développe. Tu sais, ce n'est même pas pour moi, en fait. C'est pour le métier. Tu sais, on est là pour. Pourquoi je suis là ? Je ne suis pas là pour le fric. parce que si j'étais là pour le fric ça serait terminé mon affaire vraiment Je remonte un salon, j'achète mon local, j'ai une belle bagnole, j'ai une belle maison. C'est éphémère, on s'en fout, on s'en branle. Ce n'est pas ça le truc. Le truc, c'est de construire, c'est de développer, c'est de se développer, c'est de builder. Tu vois, c'est comme quand tu commences un sport, tu veux être bon. Quand tu commences à te muscler, tu veux être bodybuilder. Tu vois ce que je veux dire ? C'est comme ça que je suis faite. C'est terrible, mais c'est comme ça que je suis faite. J'ai toujours été comme ça. C'est dans la construction, dans le développement. Et j'ai besoin de ça. Donc je fais évoluer mon entreprise. Je la fais évoluer et je collabore aujourd'hui avec des gens. Je fais rentrer des nouvelles personnes dans mon entreprise. Il m'a fallu deux ans pour guérir de ça, de cette trahison qu'elle m'a fait. Il m'a fallu deux ans pour en guérir. Aujourd'hui, je suis guérie. J'ai pas la... J'ai pas... L'amertume, elle guérira jamais, je pense, parce que j'ai énormément d'amertume envers les gens à qui tu donnes et qui te reprennent comme ça. J'ai énormément d'amertume. J'ai énormément d'amertume envers son comportement. J'ai énormément d'amertume envers sa façon d'agir. Mais je suis guérie de ce côté, en fait, où tu peux pas contrôler. Donc j'ai pas pu contrôler. J'ai pas pu, en fait... On peut pas contrôler. Donc je me suis dit, allez, c'est le moment. Aujourd'hui, je fais intervenir des gens dans mon entreprise. Aujourd'hui, on est quatre, donc on est une équipe de quatre. Je suis très fière de ça et ça va évoluer encore, ça va se développer encore. On est une équipe de quatre aujourd'hui. Ça va être encore plus parce qu'on va développer au fur et à mesure. Mon objectif, c'est qu'on soit dix à la fin de l'année 2026. Je parle de l'Institut Lyon, parce que dans les faits, pour Cancun, on est plus que ça. Et pour le salon, on sera plus que ça aussi. Là, je parle de la méthode Lyon, vraiment. Moi, mon objectif, c'est qu'on soit 10 avant la fin de l'année, c'est-à-dire des gens qui s'occupent. On ait un service client qui soit numéro 1. Qu'on développe une vision de ça qui soit énormissime. Moi, pour moi, en fait, un coiffeur, quand il rentre dans moi, quand il rentre dans mon institut, Quand ils rentrent dans mon système, ce n'est pas juste pour avoir une formation. Ce n'est pas ça. Ce n'est pas juste ça. C'est un cursus. C'est un protocole. C'est une manière de voir. C'est une façon de faire. C'est une école, en fait. Moi, c'est ça que je veux. Je veux qu'il y ait tellement de choses à donner, qu'on soit capable de développer et de faire évoluer. Aujourd'hui, il faut d'ailleurs que je téléphone à notre comptable en chef, David, mais... C'est pareil, en fait, j'ai un comptable de confiance. Moi, si jamais le comptable de confiance peut s'occuper de mes clients, c'est le top, c'est le best, parce que je sais que c'est la confiance. Moi, j'ai besoin de travailler avec des gens en qui j'ai confiance. J'ai besoin de travailler avec des gens qui, je sais, vont me permettre de donner une évolution à mes clients. Le but, en fait, ce n'est pas de me gaver, moi. Moi, me gaver, je n'en ai rien à foutre. Je suis capable de me gaver autrement. Ce n'est pas ce qui m'anime en fait. Moi, je monte un salon, je sais que je vais avoir des revenus par rapport à ça, je sais que j'ai des revenus parallèles. Ce n'est pas ça. On ne fait pas ça pour ça. Si on fait ça pour ça, arrêtez de dire que la formation, ça va vous faire gagner de la thune. Parce que je peux vous dire que plus vous évoluez dans une entreprise, plus vous grandissez, plus vous vous connectez en fait à votre mission et plus ça devient dur, ça devient lourd, ça devient grand. et si t'as pas les épaules pour ça Arrête, tu ne pourras pas, tu ne peux pas. C'est tellement demandant d'être CEO d'une entreprise aussi importante. Je traduis entrepreneur, chef d'entreprise, directeur général. Tu ne peux pas croire que c'est la seule motivation. Ça ne l'est pas. Et moi, quand on coude, je pense que ça va prendre une dimension internationale. C'est un truc de fou, la meuf, elle est folle. Elle est folle. Elle est tarée, la meuf. Tarée dingue. Mais c'est pareil, quoi. Je veux, en fait, que la coiffure, aujourd'hui, prenne un tournant. Et que ce tournant, en fait, il s'appelle Julie Véran. Alors, moi, je suis comme Rocky, moi. Si tu fous pas ma statue en haut des escaliers, c'est que je n'ai pas encore gagné. C'est que je ne suis pas encore assez grande. Vous comprenez ? Moi, c'est la statue de la liberté avec le flambeau mondial, quand même. Non, c'est pas vrai. C'est pas vrai mais je suis très ambitieuse comme personne. Je suis ambitieuse pour ce que j'ai vécu. Voilà. Je suis ambitieuse pour toutes les personnes qui ne se sentent pas assez. Je suis ambitieuse pour toutes celles et ceux qui se disent que parce qu'on est coiffeur, on ne mérite pas. En fait. Je suis ambitieuse pour tous ceux qui pensent que parce que tu es coiffeur, tu ne peux pas rouler en Porsche. Parce que tu es coiffeur, en fait, tu ne peux pas voyager. prendre des bonnes vacances, etc. Moi, je fais tout ça, en fait, pour vous. Pour ce, pour ça. Moi, je suis coiffeuse à la base. Et tout ce que je possède, je l'ai saigné tellement. J'ai tellement saigné de tout ce que j'ai que je n'accepte pas, en fait, qu'on me dise, ouais, sors de là, ouais. Mais ta gueule, ta gueule, ferme ta grande gueule de merde. Et viens devant mon bureau, on va travailler côte à côte. Ramène-toi un ordi, un portable, et on va faire le job. Et le mort, en fait, ça demande de la pression, de la précision, de la justesse, et que tu ne peux pas, en fait, croire que ça tombe du ciel. Tu ne peux pas. C'est impossible. C'est impossible. Personne ne peut le croire. Et moi, en fait, je sais qu'il y en a qui n'ont pas les capacités de faire tout ça. Je sais qu'il y en a qui ont envie de s'accrocher à quelque chose qui va les faire évoluer. Vous comprenez ? Moi, je suis cette personne-là. Je veux ça. Moi, je ne travaille pas pour mon égo. Je travaille pour l'égo des autres. Je m'en fous de mon égo. Moi, j'ai l'impression que je suis au même rang et au même niveau. Moi, je n'arrive pas comme ça en bombant le torse. Je n'en ai rien à péter. mais grave, en fait, de rien à foutre. D'accord ? Donc, tout ça pour dire qu'on a le droit de dire que ça ne va pas. On a le droit de dire que c'est difficile. On a le droit, en fait, de montrer ses faiblesses, même si moi, je ne me l'accorde pas. Mais on a le droit. On a le droit. Et c'est très important. Et je pense qu'appartenir à un groupe, comme la méthode par exemple, permet en fait de montrer déjà qu'on a le droit, permet de se guérir aussi. Parce qu'en fait, quand tu es seul, quand tu es tout seul, c'est super dur. C'est super dur en fait, dans ton salon tout seul. C'est super dur quand tu n'as pas les reins. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est rien là où tu te dis, putain mais j'ai pas les clés, je sais pas quoi faire. Il y a une coiffeuse qui m'a écrit cette semaine, puis j'ai adoré le nom de son salon. J'ai aimé aussi son contact. Et elle m'a dit, mais moi j'ai un salon avec tant d'employés et tout, mais je suis obligée de travailler plus parce que j'ai pas les connaissances. je suis obligé de faire plus parce que voilà j'ai développé j'ai envie que mon salon il continue à tourner mais comment tu veux le savoir si c'est la bonne façon de faire ou pas si tu as personne autour de toi si t'es pas entouré d'autres personnes si t'es pas tu vois c'est simple en fait comment tu veux le savoir moi je ne savais pas quand j'ai commencé je ne savais pas et Et dans mon entreprise aujourd'hui, si je collabore avec personne, je ne peux pas le savoir si je suis dans le champ ou pas. Je ne peux pas le savoir si c'est bien ou si ce n'est pas bien. C'est ça, travailler en équipe pour moi aujourd'hui. Malgré tout, en fait. Pas avec quelqu'un qui va te dire... Parce que moi, mon ancienne collaboratrice, pour elle, tout était de la merde, en fait. Elle m'a foutu plus bas que terre, en fait. Ah, mais ça, c'est trop de la merde. Ah, mais ça... Ah, mais... Ah, mais... Quand tu te sens comme de la merde tout le temps, tu finis par croire que tu en es une. Et il m'a fallu du temps pour guérir de ça. Parce qu'en fait, quand tu as quelqu'un qui le matin t'appelle par ton nom de famille, non, tu vois, c'est ça. J'ai donné de l'importance à quelqu'un qui m'a détruite. Complètement. Et aujourd'hui, je ne le fais plus. Je ne le fais plus. Voilà. Il m'a fallu deux ans pour me dire que j'avais besoin de... d'avoir une équipe autour de moi. Il m'a fallu deux ans pour comprendre ça, pour guérir de la trahison et pour me sentir alignée avec mon entreprise. Deux ans. deux ans pour me sortir de ça. Aujourd'hui je suis capable de me dire que je développe, je suis capable de me dire ce que je veux, ce que je ne veux plus, je suis capable de savoir exactement où je veux aller, ça c'est sûr, mais il m'a fallu deux ans, il m'a fallu deux ans. Et aujourd'hui, je sais que si une entreprise doit et veut évoluer, on ne peut pas être seul, on ne peut pas être seul. Impossible. Si tu n'as personne sur qui te reposer, c'est impossible. recevoir de la clientèle c'est lourd c'est très lourd c'est excessivement lourd si tu es seul ton entreprise elle est dépendante de toi c'est à dire que comme moi cette semaine j'ai fait un malaise devant devant ma devant ma pauline et je me suis levé comme ça j'ai dit à pauline il faut que je peux plus je me sens pas bien je me sens pas bien que chez nous d'urgence parce que J'ai fait une crise d'angoisse plus, plus, plus, plus, plus et je ne me sentais pas bien. Et j'ai dû annuler ma journée et je n'ai pas fait le zoom du lendemain. J'ai fait ma journée entière. Je n'ai pas fait le zoom du lendemain parce que c'était trop dur. Et là, quand c'est comme ça, ton entreprise, elle dépend uniquement et seulement de toi. C'est tout. Et là, tu fais comment ? Tu fais comment ? T'es coincé. T'es coincé. Donc du coup, comme t'es coincé, il n'y a pas grand-chose que tu puisses faire de plus. Donc tu perds de l'argent. Tu perds au fur et à mesure des clients et tout. Ça dépend de la durée. Là, c'est une journée. Mais quand c'est plus longtemps que ça, les clients vont ailleurs forcément. Donc moi... J'ai décidé qu'en fait, puis en plus en termes de collaboration, je trouve que c'est beaucoup plus intéressant d'avoir plusieurs cerveaux. Et donc, j'ai décidé que maintenant, j'étais prête. Je sais ce que je veux. Je sais ce qu'il me faut. Je sais comment je vais le mettre en place. Et je sais qu'avoir plusieurs collaborateurs dans une entreprise, c'est pour amener plus de services. C'est-à-dire que si ton client, il est mieux accueilli, mieux servi. qu'on est vraiment sur quelque chose où la clientèle se sent accompagnée. Parce que quand tu es partout à la fois et nulle part en même temps, c'est épouvantable, c'est affreux. Pour moi, je trouve que c'est affreux. « Ah, tu dois faire le ménage. Ah, tu dois faire accueillir la personne. Ah, tu dois faire… » Si tu n'as pas une structure, parce que je sais qu'il y en a qui sont en salon privé et qui ont une très, très belle structure. Mais généralement, la plupart du temps, ce n'est pas voulu. C'est que vous avez vécu des douleurs parce que vous avez embauché des gens, puis ça n'a jamais marché. Soit c'est parce que vous n'avez pas les moyens d'embaucher des gens. Soit c'est parce que vous ne facturez pas assez, donc du coup, vous vous retrouvez tout seul parce qu'il n'est pas attractif de travailler chez vous. Tout ça, la plupart du temps, ce n'est pas voulu de travailler seul. Et du coup, qu'est-ce que ça fait ? ça fait que l'entreprise se fragilise. Elle se fragilise parce que vous êtes à répondre au téléphone, vous êtes à prendre des rendez-vous, vous quittez votre client quatre fois en un brushing d'une demi-heure, quatre fois parce que machin. C'est tout ça, non ? C'est des choses qui sont complètement anxiogènes parce que du coup, ça vous stresse, vous êtes débordé. Vous êtes le cerveau qui fume. Et moi, en fait, c'est ça, là. C'est ce truc-là. C'est, en fait, de se dire, aujourd'hui, en fait, je veux récupérer du bien-être dans mon entreprise et pour avoir quelque chose qui fonctionne, il faut que je sois capable de déléguer. Je l'ai déjà dit dans plusieurs podcasts, plusieurs épisodes, mais on doit être capable de déléguer. On doit savoir où sont ses forces et ses faiblesses. On doit être capable de se dire, là, je peux et là, je ne peux plus. Voilà. Et donc là, moi, cette semaine, autant j'en avais conscience et le processus était déjà lancé, autant là, je sais pertinemment que je ne peux pas, je ne peux plus en fait. Parce que vous allez me dire, ouais, c'est un beau problème. Oh mon Dieu, pauvre petite cocotte, elle a des problèmes de riche, elle a des problèmes. Non, non, en fait, ce n'est pas un problème. Ce n'est pas un problème. J'ai une entreprise qui fonctionne bien, j'ai des trucs, tout fonctionne bien. Ce n'est pas un problème. C'est une évolution, en fait. Et si je ne suis pas capable de l'écouter, cette évolution, je tue mon entreprise. Je la tue, tout simplement. je la tue et ça non c'est pas bon du tout du tout du tout il faut être capable de se dire là c'est bien là c'est stop et c'est ce que je me suis dit là c'est bien là c'est stop c'était c'était c'était ça donc là dessus je c'était un peu à coeur ouvert aujourd'hui vraiment parce que Parce que c'est vraiment... Il y a des dates comme ça. J'en parlais avec les filles. Cette semaine, il y a des dates comme ça. Et aujourd'hui, ce n'était pas une belle date. Et ça n'a pas été une semaine de ouf, je serais tentée de vous dire. Je me suis même demandé, je me suis dit, putain, mais tu ne vas pas faire un burn-out, ce n'est pas possible. En fait, j'ai négligé beaucoup de choses. Je me suis négligée énormément. J'ai négligé beaucoup de choses. Et je pense qu'à un moment donné, il faut arrêter de négliger. Il faut arrêter de négliger. Il faut arrêter de croire qu'on est capable de tout faire. Et que même quand on est au sommet, je ne le considère pas comme au sommet, ce n'est pas ça que je veux dire, mais quand on est quand même dans une évolution, dans une grande évolution et tout, il faut arr��ter de croire qu'on peut tout faire, qu'on est au-dessus de la machine. On n'est jamais au-dessus de la machine. Et je m'en suis rendue compte cette semaine. Je m'en suis vraiment rendue compte cette semaine. Tu n'es pas au-dessus de la machine. Tu es au-dessus de personne en fait. tu es juste normal et ton corps va te foutre une grande baffe dans la gueule il va te dire si tu continues comme ça Johnny ça va mal aller mais c'est ce qui m'est arrivé cette semaine j'ai vraiment négligé le post opératoire de mon opération en me disant si je survis tout va bien se passer mon cul mais vraiment mon cul vraiment va te faire foutre en fait et je me suis écroulée comme une merde en me disant mais voilà tu vois, regarde, tu vois, regarde, non, non, je vous assure que tout le monde, n'importe qui, vit ce genre de choses-là, n'importe qui, pas beau être Beyoncé, Rihanna, peu importe, pourquoi ils ne chantent plus Rihanna, vous savez, à cause de ça, à cause de toute cette pression-là, en fait, de se dire, tu dois sortir un album, tu dois faire ci, tu dois faire des hits, tu dois... J'ai écouté David Guetta la dernière fois qui parlait de ça. Je m'excuse, je prolonge le truc. Il parlait d'Avici et il parlait de lui. Et il disait, en fait, quand tu es au sommet, quand tu as déjà tout fait, quand tu as déjà tout donné, il n'y a plus de niveau, il n'y a plus de plus. Donc, tu te retrouves dans un moment où tu dois maintenir le « waouh » . Et en fait, c'est ça qui est le plus dur. de maintenir ce waouh là, de toujours vouloir faire des hits, des hits, des hits, des hits, des hits. Sauf qu'à un moment donné, le public, les gens, la façon de voir la musique, tout ça, ça change. Moi, pardon, pardon, mais moi, par exemple, Jul, je ne peux pas. Je ne peux pas. Moi, le gars, là, les yeux noirs comme la Twingo, là, je ne peux pas. Mais c'est le nouveau rap. c'est le nouveau rap moi je suis I am je suis un psychiatre de la rime je suis un sniper je suis je suis toute cette génération là en fait jules je me dis what the fuck mais si les rappeurs d'aujourd'hui enfin les rappeurs d'hier sont pas capables de s'adapter à ce qui est fait aujourd'hui ils meurent ou alors ils deviennent vintage mais la nouvelle génération ils écoutent pas ça ils disaient que Il disait que Kobalade, il ne connaît pas Ayam. Eh, what the fuck ? Eh oh, Johnny ! Donc, tout ça pour dire que tu dois, tu sais, on doit en fait garder le mot plaisir dans la bouche, en fait, et pas le mot performance. Si on le fait pour la performance, à un moment donné, on s'essouffle. Donc, C'est le plaisir qui doit rentrer en ligne de compte, ça c'est sûr. Et en même temps, en fait, on doit s'écouter soi. C'est hyper important. Donc si on voit qu'à un moment donné, on n'a plus de plaisir, soit on fait évoluer son entreprise pour qu'elle continue à grandir, c'est-à-dire qu'on développe de cette façon-là, ou alors, rien. J'ai pas d'autre chose à dire. Voilà. Moi, en tout cas, c'est comme ça que je veux le voir. Parce que je veux encore continuer à prendre du plaisir dans tout ce que je fais. Et si je le fais, c'est parce que je le fais pour vous. Voilà. Donc, je vous souhaite une bonne semaine. Et on se retrouve la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction et état d'esprit de Julie pour la rentrée

    00:00

  • Réflexions sur la pression et la vulnérabilité

    00:52

  • Le deuil et son impact sur la rentrée

    02:49

  • Importance de la communauté et des relations professionnelles

    06:01

  • Évolution personnelle et professionnelle : le besoin de soutien

    21:07

  • Conclusion et encouragements pour les auditeurs

    39:54

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Description

Cette semaine, j’appuie sur pause et je dis la vérité : la rentrée m’a roulé dessus. Post-op lourde, malaise en coaching, voyage au Pérou annulé, anniversaire douloureux… et pourtant Cancun arrive à fond les ballons. Moralité ? On n’est pas des super-héros. On a le droit de dire « pas aujourd’hui ». J’ouvre les coulisses : la pression, la peur, le corps qui dit stop, et la seule sortie propre — déléguer, s’entourer, respirer. La Méthode Lyon évolue, l’équipe grandit, parce que dépendre d’une seule personne, c’est mettre son business sur un fil. Je choisis le plaisir avant la perf’, le groupe avant l’ego, l’évolution avant l’épuisement. Oui, je suis ambitieuse (version Rocky avec la statue, tu connais), mais pas au prix de ma santé. On bâtit pour durer, pas pour brûler.

Tu vas entendre :

  • pourquoi la pression te presse (et comment lui couper le jus)

  • le coût réel d’un business « solo-sur-tout »

  • déléguer intelligemment pour mieux servir (et mieux vivre)

  • la puissance d’un cercle qui autorise « ça ne va pas »

  • le nouveau deal : plaisir > performance — sinon, bye.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure présenté par Julie Veyron Hello Hello tout le monde j'espère que vous allez bien que vous êtes en forme que vous m'entendez bien j'ai plugé le micro ce qui veut dire en bon français j'ai allumé mon micro tout est parfait je vois que mes petites puisque moi j'enregistre sur une appli il s'appelle garage puisque moi je suis très à parle Et donc du coup, j'ai enregistré, j'enregistre là-dessus. Je trouve que c'est bien avec mon micro, c'est parfait. Comment ça va tout le monde aujourd'hui ? Je parle comme si vous étiez en face de moi. Comment vous sentez-vous ? Comment ça se passe la rentrée ? Comment avez-vous vécu votre rentrée des classes et votre rentrée en salon après les vacances, etc. ? Je dois vous dire que très honnêtement, Je trouve que cette année, moi, ma rentrée, elle a été dure. Est-ce que c'est parce que, comme une grosse imbécile, j'ai décidé de me faire opérer le 29 août, trois jours avant la rentrée ? Je ne le sais pas. Mais en tout cas, je trouve que cette année, ce n'est pas passé comme du beurre. C'est de ça que j'avais envie de parler. En fait, j'avais envie de faire une petite... Oh putain, il y a un papillon qui est passé. Il est très beau. J'avais envie de faire un petit épisode là-dessus. Parce que je trouve qu'on se met tellement une pression. Puis la semaine dernière, je vais vous faire un aveu. Généralement, j'ai du mal à... Je suis quelqu'un qui a beaucoup de mal à parler de ses faiblesses. J'ai horreur de ça, en fait. J'ai l'impression, je pense que c'est parce que j'ai été élevée comme ça. J'ai été élevée de cette façon. Je suis quelqu'un qui parle très... Très, très rarement de ces faiblesses. Je dis très rarement quand ça ne va pas. Je dis très rarement quand je ne me sens pas à l'aise. J'arrête très difficilement de travailler parce que pour moi, ce n'est pas pensable. Pour moi, le travail, ça passe avant tout le reste. Ça m'a sauvé la vie plusieurs fois de travailler comme ça. Pourquoi je dis ça ? Parce que j'ai vécu des épreuves difficiles, comme chacun d'entre nous, on ne se le cachera pas. Et à chaque fois, en fait, moi, c'est le travail qui m'a sorti de la merde, dans le sens où, pour moi, travailler, ça a toujours été un curatif, un élément, en fait, qui m'a permis de penser à autre chose, voilà, pour être tout à fait honnête. Aujourd'hui, on est le 21 septembre, un dimanche. L'année dernière, en cette même date, je perdais mon chien. Pour ceux qui s'en souviennent, en fait, exactement à la même date, le soir, je sortais Ferdinand et il décédait malheureusement d'un coup de chaleur extrêmement brutal et violent. Et je pense que ma rentrée est conditionnée par rapport à ça. Et j'ai eu du mal cette semaine, énormément de mal. Et du coup, ça a comme... Ça s'est comme cassé un peu la gueule toute la semaine. J'ai fait un malaise en coaching et tout, enfin bref. Et c'est là que la réflexion m'est venue qu'on se met tellement une pression immense. Puis surtout, en fait, moi, ce qui des fois me déstabilise, puis encore, on me l'a encore dit cette semaine, et au revoir C'est Mélanie qui me l'a dit cette semaine. Parce qu'on ne se rend pas compte de ce qu'on fait, de qui on est, et jusqu'à ce que les autres vous le disent. Généralement, on a tendance à vous dire que vous êtes une merde, que vous ne faites pas bien, si, pas bien, ça, tatata. Donc on se met une pression énorme. Et quand c'est bien, on ne vous le dit pas. Quand c'est bien, on vous le dit vraiment très rarement. Voilà. Et donc du coup, qu'est-ce que ça fait ? Ça veut dire qu'on ne se voit pas évoluer dans le bon sens, mais quand il arrive un coup dur ou quoi, là par contre, on se décompose vitesse, la puissance de la lumière et compagnie, vous voyez. Et en fait, elle me disait, puisqu'on est quand même proches, je l'aime beaucoup, je trouve que c'est quelqu'un d'extrêmement intéressant. Une fille extraordinaire avec qui j'aime beaucoup discuter, parler, qui pour moi a un cœur énorme et qui ne se voit pas non plus comme elle est. C'est-à-dire... Pour moi en tout cas, c'est quelqu'un de très très influent dans la coiffure. Et du coup, je trouve que j'ai de la chance de l'avoir parmi mes amis et mon entourage. Voilà, donc on parle très très régulièrement ensemble. Et cette semaine, elle me disait « Ouais, tu ne te rends pas compte de tout ce que tu fais, nanana. Tu ne te rends pas compte de l'importance que tu commences à prendre et tout. » Et j'ai dit « Ouais, non, en fait vraiment pas. Et du tout. » Mais alors pas du tout, mais alors pas du tout. Je me sens encore comme tout le temps, comme une coiffeuse qui a créé des trucs. Et quand on est dans son coin, il est encore pire quand on est dans un autre pays, parce que du coup, les événements comme le Mondial, on n'y va pas souvent, on n'y va pas régulièrement. Je suis allée au Mondial, la dernière fois que j'y suis allée, c'était il y a deux ans, je pense que j'irai l'année prochaine. parce que j'ai besoin, je pense, de rencontrer des gens qui sont dans mon domaine. Donc je pense que j'irai l'année prochaine, je prendrai un billet d'avion, j'irai à Paris, je passerai la semaine à Paris avec mes enfants. Et du coup, j'en profiterai pour aller au Mondial. J'amènerai Maël à Paris, ça va lui faire du bien, puisqu'il se rapproche de ses 18 ans, il ne pourra pas encore s'échapper, s'évader. Donc j'irai à Paris l'année prochaine je pense, j'irai profiter un peu de cet engouement, un peu de ce truc là. En fait on a tendance à penser que le mondial c'est pas intéressant, c'est pas important, mais comme dans tout en fait on a besoin d'avoir une communauté. J'ai créé la mienne, celle des Lyon et tout, mais j'ai pas d'un point de vue extérieur, je pense qu'on a besoin de sociabiliser avec des gens qui nous comprennent. Et je pense que le mondial, en fait, ça m'a manqué cette année, je pense. Je pense que j'aurais dû y aller. J'aurais dû faire l'effort d'y aller. Mais en même temps, je me dis, ouais, mais il y a Cancun, ouais, il y a ça, ouais. Je mets toujours des barrières, en fait, pour ne pas faire. Pour vous donner un exemple, je devais partir dans 15 jours. Ouais, c'est dans 15 jours, je pense. Je devais partir au Pérou. J'y vais pas parce que... Parce que je me dis, bon là déjà j'ai été opérée parce que l'opération était quand même assez lourde. On ne se rend pas compte, on se dit « ouais, mais ça va bien aller » . C'est lourd les amis. J'ai fait un malaise la semaine dernière parce que je ne me sentais pas bien. Et parce que l'opération en fait est lourde. On ne se rend pas compte, mais c'est lourd. Et du coup, j'ai négligé cette partie-là. En fait, j'ai... tellement eu peur de crever sur la table parce que la dernière personne que j'ai vu se faire opérer, malheureusement il est décédé, puis c'est mon père, il s'est fait opérer du cerveau, vous allez me dire que ce n'est pas la même chose, oui, mais bon, quand même, il s'est fait opérer du cerveau, il est revenu de la... Il était normal quand il est parti de se faire opérer, il m'a dit, « Ouais, ne t'inquiète pas, ça va bien aller, la valeur. » OK, quand il est revenu de la salle d'opération, il était paraplégique, donc je vous assure que ça fait réfléchir. Deux semaines après les mois. Donc, voilà. J'exagère quand je dis deux semaines, peut-être deux, trois semaines. Enfin, vous allez me dire deux, trois semaines, il n'y a pas grande différence. C'est pas entre deux semaines et six mois la différence. C'est entre quelques jours et quelques semaines. Donc, j'ai eu, pour vous dire, j'ai chialé avant de partir dans la salle d'opération. Et ça m'a perturbée. Je me suis dit, si jamais il m'arrive quelque chose, enfin bref. Et donc... J'ai tellement focalisé sur ce moment-là que j'ai négligé le post-opératoire, c'est-à-dire la douleur, le manque de mobilité, le fait que tu restes enfermée chez toi, le fait que tu ne puisses pas faire de sport pendant deux mois, le fait que tu dois porter un vêtement, une gaine, comme si tu avais 110 ans. J'ai eu des drains jusqu'à la semaine dernière, que je devais me trimballer. le côté où tu te regardes en fait et tu te trouves dégueulasse. J'ai négligé toute cette partie-là en fait, en me disant, si je survis, de toute manière, faites comme je suis faite, gérez bien quoi qu'il arrive. Oui, joli ! Non, ça n'a pas bien été. Ça ne s'est pas passé comme je pensais. Ça a été beaucoup plus compliqué. J'ai très bien géré la douleur, mais je n'ai pas géré le côté psychologique. Du tout, je me suis retrouvée comme une grosse merde chez moi à faire le légume de canapé, ce qui est très inhabituel chez moi et que je déteste. au plus haut point, pour être tout à fait honnête, j'ai horreur de ne rien faire. D'ailleurs cet après-midi, je prends mes affaires et je me casse, même si peu. Je n'ai rien à foutre parce que je suis quelqu'un d'hyperactif et être restée enfermée, ça m'a défoncée, ça m'a déglinguée. Et là je me suis dit, il faut que j'en parle, il faut que j'en parle. Faut que j'en parle aux coiffeurs, à mes auditeurs. Faut que je parle de ce côté qu'il faut arrêter de croire qu'on est des super-héros. On n'est pas. On n'est pas. On n'est pas des super-héros. C'est impossible. On vit des trucs difficiles. On vit des trucs qui, des fois, nous déglinguent. Et on a le droit de se dire que ça ne va pas. En fait, après avoir vécu... Ça va presque faire dix ans qu'on est expatriés. Après avoir vécu dans des pays où on te dit « Salut, ça va ? » où en fait, les gens, ils attendent une réponse positive tout le temps, en fait. De te dire « Mais en fait, si tu dis « Ouais, non, ça va pas, j'ai ci, j'ai ça » , les gens, ils vont se dire « Pff, elle n'est pas intéressante, ça va pas. » Et moi, j'ai créé « Il y en a peu qui ne le savent pas » . parce que c'est un club privé, c'est très secret, c'est très très très très secret. Mais j'ai créé, en plus du groupe des Lyon, j'ai créé Résurrection, qui est un programme de développement personnel où chacune d'entre nous a le droit, une fois par semaine, on a un Zoom où on a le droit, une fois par semaine, de dire « moi, en fait, j'ai vécu une semaine de merde. Ça n'a pas bien été, j'ai eu tel client, j'ai eu ci, j'ai vécu telle situation, je ne me sens pas alignée. » Et à tout le groupe, en fait, on est dix. à peu près, où tu as tout le groupe qui te dit « Ouais, mais moi, en fait, moi, quand j'ai vécu ça, j'ai fait ça. Quand j'ai vécu ça, j'ai eu ça. Moi, je suis là pour t'aider si t'as besoin, la la la. » En fait, on est un groupe tellement soudé, on a le droit de se dire « Ouais, mais moi, en fait, aujourd'hui, ça ne va pas. » Et en fait, je pense que c'est ça qui nous manque. On n'a pas besoin de plonger dans le drame, dans la victimisation, dans le drama et tout. Mais moi cette semaine, je vous le dis, j'ai vécu une semaine plus difficile que les autres. Je devais partir au Pérou, du coup, je n'y vais pas. C'est ce que je disais tout à l'heure. Je n'y vais pas parce que je ne me sens pas à l'aise de faire de la randonnée et de monter en altitude. Je ne peux pas. Je ne peux pas marcher. Je ne peux pas marcher plus de... Hier, je pense que j'ai fait ma plus longue marche. Ça a été une heure. Donc, oublie ça. Dans 15 jours, je ne pourrai pas marcher plus d'une heure et demie. Je ne fais pas de sport en ce moment parce que je ne peux pas. Je ne peux pas forcer. Je ne peux pas me servir de mes abdos encore. et croyez-moi que quand il va me dire « Oui, c'est bon, je vais le faire. » je vais y aller parce que je me sens comme une grosse merde je me sens pas de prendre l'avion très sincèrement de passer 4h dans un avion je ne le sens pas assise et pliée aucunement donc j'ai annulé mon voyage que j'avais payé entièrement, j'avais tout réglé les billets d'avion, le voyage, tout ça j'avais tout réglé donc je l'ai annulé parce que pour des raisons de santé je ne me sentais pas et en même temps pour être tout à fait honnête avec vous, du coup comme je le sens pas je ne le sens pas d'une façon au niveau santé et tout, je me dis, à trois semaines de Cancun, tu ne vas pas non plus commencer à faire du trek dans la Pampa là-bas, alors qu'en fait, tu as une échéance à trois semaines. Cancun approche très vite, c'est quelque chose de très très très très gros. hyper stressant et tout, je me laisse aucunement le droit à l'erreur. Il n'y a pas de droit à l'erreur pour Julie Véran là-dessus. C'est sûr que non. Et donc tout ça, ça rajoute à la pression. Et là, cette semaine, je me suis dit, putain, mais ça va être suffisant la pression ? Ça va aller ? Tu vas sortir de ça ? Parce qu'à un moment donné, tu as pété le câble, June. Et du coup, j'ai annulé mes projets parce que... Parce que voilà, ça plus le côté, parce que nous quand on passe les douanes et tout, c'est aussi tout un truc. Je me dis, non, je ne vais pas avoir un défi avec les douanes, avoir un défi avec ma santé, avoir un défi avec le fait que je ne me sente pas à l'aise et tout. Passer tout le trajet à ce qu'on m'attend des compagnies, c'est sûr que non. Donc j'ai annulé mon voyage. J'ai... Voilà. J'ai annulé mon voyage. Voilà. Donc... Faut pas croire en fait que parce qu'on est au sommet, et encore je ne me considère pas comme étant au sommet, très sincèrement, je me considère comme étant un bébé sommet, une colline. Mais quand tu montes des projets comme ça d'une envergure immense, parce qu'en plus comme une grosse tordue, je me dis cette année on a fait ça, mais l'année prochaine il faut faire plus. On m'avait prévenu, on m'avait prévenu, on m'avait dit si tu fais moins l'année d'après, ça va pas être cool. Donc cette année, je suis allée taper. pour le 3 parce que je vous le dis il y aura forcément un 3 je suis allée taper plus haut encore mais non mais je vais avoir un visio dans pas longtemps avec quelqu'un mais je suis mais je me dis non mais j'y verrai à un moment donné redescendre de ta planète parce que voilà mais c'est un truc de fou donc là Je savais en fait que le côté un peu pression, stress et tout me guettait là, depuis le début de l'été, depuis le mois de mai. Je me dis, là il faut que tu fasses quelque chose, parce que là si tu ne le fais pas, il y a quelqu'un qui va s'en charger pour toi, ça s'appelle le corps. Le corps et l'esprit. Donc là, la méthode Lyon elle évolue. Elle évolue là, je la fais évoluer. J'ai déjà dit mais je le redis, je la fais évoluer dans le bon sens, mais je la fais évoluer parce que... je peux plus tout porter sur mes épaules, c'est impossible, c'est impossible. Ou alors, parce qu'en fait, il y a un dilemme là-dessus, c'est soit tu te dis, moi là, je suis dans ma zone de confort, je m'arrête là au niveau de l'évolution, j'arrête, c'est bon. Je sais que je peux accueillir tant de clients, je peux faire ça, j'évolue pas, je laisse mon entreprise telle qu'elle est et c'est tout. où va se passer avec moi, c'est bon. Mais en fait, là encore, ça ne fait pas partie des valeurs. Alors, tu vois, quand tu travailles seule dans ton salon, que tu es full, c'est-à-dire que tu n'as plus la possibilité de prendre des nouveaux clients, à un moment donné, tu as quand même un turnover de clients, donc tu en prends des nouveaux de temps en temps, mais putain, mais ça devient, en fait, c'est lourd. tu as la même cliente à la même heure le même jour c'est à un moment donné c'est c'est lourd tu vois ce que je veux dire c'est lourd donc ça là c'est ce que je ne veux pas avoir c'est ce que je ne peux pas supporter moi je suis sagittaire d'accord vous allez vous dire ça n'y est pas dans les astres moi je suis sagittaire ça veut dire quoi ça veut dire que sagittaire c'est un signe si tu rentres dans une routine. Tu meurs, tu meurs, c'est mort. Donc j'ai besoin en fait de cette possibilité, moi je suis comme les Pokémon en fait. J'ai commencé Pikachu, je vais finir, voilà, le bordel là. Raichu, ma chère Bidule, je connais rien aux Pokémon mais bref. Et j'ai besoin de ça, j'ai besoin de cette adrénaline là. J'ai besoin de ce truc là qui me dise, si tu te... contente du minimum tu vas mourir voilà et en fait le problème dans ce genre de truc c'est que quand tu es arrivé à un soin voilà c'est ton entreprise elle marche bien t'es tes trucs qui se remplissent des formations restent remplies tous remplis qu'est ce qu'il ya qui peut te dis tu veux tu pourrais te dire moi mais mon amour entourage ma mère mes amis me disent Tu as tout ce qu'il te faut, qu'est-ce que tu veux de plus ? Mais en fait, c'est même pas une question d'argent, c'est même pas une question de... C'est une question d'adrénaline, c'est une question de... Une fois que tu as sauté... Je ne peux pas sauter à l'élastique, j'ai dit à mon officier, c'est non, no one, no one, c'est non. Il arrive, il me dit, maman, on va aller sauter à l'élastique, on va aller sauter en parachute, on va aller nager avec les requins. Je lui dis, mais il n'est pas bien ce gosse, Il sort d'où celui-là ? Moi, j'ai peur du vide-dome, non. Mais c'est un peu dans ce même principe-là. Tu sautes à l'élastique, après tu sautes en parachute, après tu sautes en tandem, après tu sautes tout seul. Tu vois, mais j'ai besoin de ce truc-là. Pour moi, dans mon métier, dans mon domaine, c'est ça que j'ai besoin. J'ai besoin de me sentir vivante, j'ai besoin de sentir que je fais une différence. J'ai besoin de sentir qu'on fait évoluer, on développe. Tu sais, ce n'est même pas pour moi, en fait. C'est pour le métier. Tu sais, on est là pour. Pourquoi je suis là ? Je ne suis pas là pour le fric. parce que si j'étais là pour le fric ça serait terminé mon affaire vraiment Je remonte un salon, j'achète mon local, j'ai une belle bagnole, j'ai une belle maison. C'est éphémère, on s'en fout, on s'en branle. Ce n'est pas ça le truc. Le truc, c'est de construire, c'est de développer, c'est de se développer, c'est de builder. Tu vois, c'est comme quand tu commences un sport, tu veux être bon. Quand tu commences à te muscler, tu veux être bodybuilder. Tu vois ce que je veux dire ? C'est comme ça que je suis faite. C'est terrible, mais c'est comme ça que je suis faite. J'ai toujours été comme ça. C'est dans la construction, dans le développement. Et j'ai besoin de ça. Donc je fais évoluer mon entreprise. Je la fais évoluer et je collabore aujourd'hui avec des gens. Je fais rentrer des nouvelles personnes dans mon entreprise. Il m'a fallu deux ans pour guérir de ça, de cette trahison qu'elle m'a fait. Il m'a fallu deux ans pour en guérir. Aujourd'hui, je suis guérie. J'ai pas la... J'ai pas... L'amertume, elle guérira jamais, je pense, parce que j'ai énormément d'amertume envers les gens à qui tu donnes et qui te reprennent comme ça. J'ai énormément d'amertume. J'ai énormément d'amertume envers son comportement. J'ai énormément d'amertume envers sa façon d'agir. Mais je suis guérie de ce côté, en fait, où tu peux pas contrôler. Donc j'ai pas pu contrôler. J'ai pas pu, en fait... On peut pas contrôler. Donc je me suis dit, allez, c'est le moment. Aujourd'hui, je fais intervenir des gens dans mon entreprise. Aujourd'hui, on est quatre, donc on est une équipe de quatre. Je suis très fière de ça et ça va évoluer encore, ça va se développer encore. On est une équipe de quatre aujourd'hui. Ça va être encore plus parce qu'on va développer au fur et à mesure. Mon objectif, c'est qu'on soit dix à la fin de l'année 2026. Je parle de l'Institut Lyon, parce que dans les faits, pour Cancun, on est plus que ça. Et pour le salon, on sera plus que ça aussi. Là, je parle de la méthode Lyon, vraiment. Moi, mon objectif, c'est qu'on soit 10 avant la fin de l'année, c'est-à-dire des gens qui s'occupent. On ait un service client qui soit numéro 1. Qu'on développe une vision de ça qui soit énormissime. Moi, pour moi, en fait, un coiffeur, quand il rentre dans moi, quand il rentre dans mon institut, Quand ils rentrent dans mon système, ce n'est pas juste pour avoir une formation. Ce n'est pas ça. Ce n'est pas juste ça. C'est un cursus. C'est un protocole. C'est une manière de voir. C'est une façon de faire. C'est une école, en fait. Moi, c'est ça que je veux. Je veux qu'il y ait tellement de choses à donner, qu'on soit capable de développer et de faire évoluer. Aujourd'hui, il faut d'ailleurs que je téléphone à notre comptable en chef, David, mais... C'est pareil, en fait, j'ai un comptable de confiance. Moi, si jamais le comptable de confiance peut s'occuper de mes clients, c'est le top, c'est le best, parce que je sais que c'est la confiance. Moi, j'ai besoin de travailler avec des gens en qui j'ai confiance. J'ai besoin de travailler avec des gens qui, je sais, vont me permettre de donner une évolution à mes clients. Le but, en fait, ce n'est pas de me gaver, moi. Moi, me gaver, je n'en ai rien à foutre. Je suis capable de me gaver autrement. Ce n'est pas ce qui m'anime en fait. Moi, je monte un salon, je sais que je vais avoir des revenus par rapport à ça, je sais que j'ai des revenus parallèles. Ce n'est pas ça. On ne fait pas ça pour ça. Si on fait ça pour ça, arrêtez de dire que la formation, ça va vous faire gagner de la thune. Parce que je peux vous dire que plus vous évoluez dans une entreprise, plus vous grandissez, plus vous vous connectez en fait à votre mission et plus ça devient dur, ça devient lourd, ça devient grand. et si t'as pas les épaules pour ça Arrête, tu ne pourras pas, tu ne peux pas. C'est tellement demandant d'être CEO d'une entreprise aussi importante. Je traduis entrepreneur, chef d'entreprise, directeur général. Tu ne peux pas croire que c'est la seule motivation. Ça ne l'est pas. Et moi, quand on coude, je pense que ça va prendre une dimension internationale. C'est un truc de fou, la meuf, elle est folle. Elle est folle. Elle est tarée, la meuf. Tarée dingue. Mais c'est pareil, quoi. Je veux, en fait, que la coiffure, aujourd'hui, prenne un tournant. Et que ce tournant, en fait, il s'appelle Julie Véran. Alors, moi, je suis comme Rocky, moi. Si tu fous pas ma statue en haut des escaliers, c'est que je n'ai pas encore gagné. C'est que je ne suis pas encore assez grande. Vous comprenez ? Moi, c'est la statue de la liberté avec le flambeau mondial, quand même. Non, c'est pas vrai. C'est pas vrai mais je suis très ambitieuse comme personne. Je suis ambitieuse pour ce que j'ai vécu. Voilà. Je suis ambitieuse pour toutes les personnes qui ne se sentent pas assez. Je suis ambitieuse pour toutes celles et ceux qui se disent que parce qu'on est coiffeur, on ne mérite pas. En fait. Je suis ambitieuse pour tous ceux qui pensent que parce que tu es coiffeur, tu ne peux pas rouler en Porsche. Parce que tu es coiffeur, en fait, tu ne peux pas voyager. prendre des bonnes vacances, etc. Moi, je fais tout ça, en fait, pour vous. Pour ce, pour ça. Moi, je suis coiffeuse à la base. Et tout ce que je possède, je l'ai saigné tellement. J'ai tellement saigné de tout ce que j'ai que je n'accepte pas, en fait, qu'on me dise, ouais, sors de là, ouais. Mais ta gueule, ta gueule, ferme ta grande gueule de merde. Et viens devant mon bureau, on va travailler côte à côte. Ramène-toi un ordi, un portable, et on va faire le job. Et le mort, en fait, ça demande de la pression, de la précision, de la justesse, et que tu ne peux pas, en fait, croire que ça tombe du ciel. Tu ne peux pas. C'est impossible. C'est impossible. Personne ne peut le croire. Et moi, en fait, je sais qu'il y en a qui n'ont pas les capacités de faire tout ça. Je sais qu'il y en a qui ont envie de s'accrocher à quelque chose qui va les faire évoluer. Vous comprenez ? Moi, je suis cette personne-là. Je veux ça. Moi, je ne travaille pas pour mon égo. Je travaille pour l'égo des autres. Je m'en fous de mon égo. Moi, j'ai l'impression que je suis au même rang et au même niveau. Moi, je n'arrive pas comme ça en bombant le torse. Je n'en ai rien à péter. mais grave, en fait, de rien à foutre. D'accord ? Donc, tout ça pour dire qu'on a le droit de dire que ça ne va pas. On a le droit de dire que c'est difficile. On a le droit, en fait, de montrer ses faiblesses, même si moi, je ne me l'accorde pas. Mais on a le droit. On a le droit. Et c'est très important. Et je pense qu'appartenir à un groupe, comme la méthode par exemple, permet en fait de montrer déjà qu'on a le droit, permet de se guérir aussi. Parce qu'en fait, quand tu es seul, quand tu es tout seul, c'est super dur. C'est super dur en fait, dans ton salon tout seul. C'est super dur quand tu n'as pas les reins. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est rien là où tu te dis, putain mais j'ai pas les clés, je sais pas quoi faire. Il y a une coiffeuse qui m'a écrit cette semaine, puis j'ai adoré le nom de son salon. J'ai aimé aussi son contact. Et elle m'a dit, mais moi j'ai un salon avec tant d'employés et tout, mais je suis obligée de travailler plus parce que j'ai pas les connaissances. je suis obligé de faire plus parce que voilà j'ai développé j'ai envie que mon salon il continue à tourner mais comment tu veux le savoir si c'est la bonne façon de faire ou pas si tu as personne autour de toi si t'es pas entouré d'autres personnes si t'es pas tu vois c'est simple en fait comment tu veux le savoir moi je ne savais pas quand j'ai commencé je ne savais pas et Et dans mon entreprise aujourd'hui, si je collabore avec personne, je ne peux pas le savoir si je suis dans le champ ou pas. Je ne peux pas le savoir si c'est bien ou si ce n'est pas bien. C'est ça, travailler en équipe pour moi aujourd'hui. Malgré tout, en fait. Pas avec quelqu'un qui va te dire... Parce que moi, mon ancienne collaboratrice, pour elle, tout était de la merde, en fait. Elle m'a foutu plus bas que terre, en fait. Ah, mais ça, c'est trop de la merde. Ah, mais ça... Ah, mais... Ah, mais... Quand tu te sens comme de la merde tout le temps, tu finis par croire que tu en es une. Et il m'a fallu du temps pour guérir de ça. Parce qu'en fait, quand tu as quelqu'un qui le matin t'appelle par ton nom de famille, non, tu vois, c'est ça. J'ai donné de l'importance à quelqu'un qui m'a détruite. Complètement. Et aujourd'hui, je ne le fais plus. Je ne le fais plus. Voilà. Il m'a fallu deux ans pour me dire que j'avais besoin de... d'avoir une équipe autour de moi. Il m'a fallu deux ans pour comprendre ça, pour guérir de la trahison et pour me sentir alignée avec mon entreprise. Deux ans. deux ans pour me sortir de ça. Aujourd'hui je suis capable de me dire que je développe, je suis capable de me dire ce que je veux, ce que je ne veux plus, je suis capable de savoir exactement où je veux aller, ça c'est sûr, mais il m'a fallu deux ans, il m'a fallu deux ans. Et aujourd'hui, je sais que si une entreprise doit et veut évoluer, on ne peut pas être seul, on ne peut pas être seul. Impossible. Si tu n'as personne sur qui te reposer, c'est impossible. recevoir de la clientèle c'est lourd c'est très lourd c'est excessivement lourd si tu es seul ton entreprise elle est dépendante de toi c'est à dire que comme moi cette semaine j'ai fait un malaise devant devant ma devant ma pauline et je me suis levé comme ça j'ai dit à pauline il faut que je peux plus je me sens pas bien je me sens pas bien que chez nous d'urgence parce que J'ai fait une crise d'angoisse plus, plus, plus, plus, plus et je ne me sentais pas bien. Et j'ai dû annuler ma journée et je n'ai pas fait le zoom du lendemain. J'ai fait ma journée entière. Je n'ai pas fait le zoom du lendemain parce que c'était trop dur. Et là, quand c'est comme ça, ton entreprise, elle dépend uniquement et seulement de toi. C'est tout. Et là, tu fais comment ? Tu fais comment ? T'es coincé. T'es coincé. Donc du coup, comme t'es coincé, il n'y a pas grand-chose que tu puisses faire de plus. Donc tu perds de l'argent. Tu perds au fur et à mesure des clients et tout. Ça dépend de la durée. Là, c'est une journée. Mais quand c'est plus longtemps que ça, les clients vont ailleurs forcément. Donc moi... J'ai décidé qu'en fait, puis en plus en termes de collaboration, je trouve que c'est beaucoup plus intéressant d'avoir plusieurs cerveaux. Et donc, j'ai décidé que maintenant, j'étais prête. Je sais ce que je veux. Je sais ce qu'il me faut. Je sais comment je vais le mettre en place. Et je sais qu'avoir plusieurs collaborateurs dans une entreprise, c'est pour amener plus de services. C'est-à-dire que si ton client, il est mieux accueilli, mieux servi. qu'on est vraiment sur quelque chose où la clientèle se sent accompagnée. Parce que quand tu es partout à la fois et nulle part en même temps, c'est épouvantable, c'est affreux. Pour moi, je trouve que c'est affreux. « Ah, tu dois faire le ménage. Ah, tu dois faire accueillir la personne. Ah, tu dois faire… » Si tu n'as pas une structure, parce que je sais qu'il y en a qui sont en salon privé et qui ont une très, très belle structure. Mais généralement, la plupart du temps, ce n'est pas voulu. C'est que vous avez vécu des douleurs parce que vous avez embauché des gens, puis ça n'a jamais marché. Soit c'est parce que vous n'avez pas les moyens d'embaucher des gens. Soit c'est parce que vous ne facturez pas assez, donc du coup, vous vous retrouvez tout seul parce qu'il n'est pas attractif de travailler chez vous. Tout ça, la plupart du temps, ce n'est pas voulu de travailler seul. Et du coup, qu'est-ce que ça fait ? ça fait que l'entreprise se fragilise. Elle se fragilise parce que vous êtes à répondre au téléphone, vous êtes à prendre des rendez-vous, vous quittez votre client quatre fois en un brushing d'une demi-heure, quatre fois parce que machin. C'est tout ça, non ? C'est des choses qui sont complètement anxiogènes parce que du coup, ça vous stresse, vous êtes débordé. Vous êtes le cerveau qui fume. Et moi, en fait, c'est ça, là. C'est ce truc-là. C'est, en fait, de se dire, aujourd'hui, en fait, je veux récupérer du bien-être dans mon entreprise et pour avoir quelque chose qui fonctionne, il faut que je sois capable de déléguer. Je l'ai déjà dit dans plusieurs podcasts, plusieurs épisodes, mais on doit être capable de déléguer. On doit savoir où sont ses forces et ses faiblesses. On doit être capable de se dire, là, je peux et là, je ne peux plus. Voilà. Et donc là, moi, cette semaine, autant j'en avais conscience et le processus était déjà lancé, autant là, je sais pertinemment que je ne peux pas, je ne peux plus en fait. Parce que vous allez me dire, ouais, c'est un beau problème. Oh mon Dieu, pauvre petite cocotte, elle a des problèmes de riche, elle a des problèmes. Non, non, en fait, ce n'est pas un problème. Ce n'est pas un problème. J'ai une entreprise qui fonctionne bien, j'ai des trucs, tout fonctionne bien. Ce n'est pas un problème. C'est une évolution, en fait. Et si je ne suis pas capable de l'écouter, cette évolution, je tue mon entreprise. Je la tue, tout simplement. je la tue et ça non c'est pas bon du tout du tout du tout il faut être capable de se dire là c'est bien là c'est stop et c'est ce que je me suis dit là c'est bien là c'est stop c'était c'était c'était ça donc là dessus je c'était un peu à coeur ouvert aujourd'hui vraiment parce que Parce que c'est vraiment... Il y a des dates comme ça. J'en parlais avec les filles. Cette semaine, il y a des dates comme ça. Et aujourd'hui, ce n'était pas une belle date. Et ça n'a pas été une semaine de ouf, je serais tentée de vous dire. Je me suis même demandé, je me suis dit, putain, mais tu ne vas pas faire un burn-out, ce n'est pas possible. En fait, j'ai négligé beaucoup de choses. Je me suis négligée énormément. J'ai négligé beaucoup de choses. Et je pense qu'à un moment donné, il faut arrêter de négliger. Il faut arrêter de négliger. Il faut arrêter de croire qu'on est capable de tout faire. Et que même quand on est au sommet, je ne le considère pas comme au sommet, ce n'est pas ça que je veux dire, mais quand on est quand même dans une évolution, dans une grande évolution et tout, il faut arr��ter de croire qu'on peut tout faire, qu'on est au-dessus de la machine. On n'est jamais au-dessus de la machine. Et je m'en suis rendue compte cette semaine. Je m'en suis vraiment rendue compte cette semaine. Tu n'es pas au-dessus de la machine. Tu es au-dessus de personne en fait. tu es juste normal et ton corps va te foutre une grande baffe dans la gueule il va te dire si tu continues comme ça Johnny ça va mal aller mais c'est ce qui m'est arrivé cette semaine j'ai vraiment négligé le post opératoire de mon opération en me disant si je survis tout va bien se passer mon cul mais vraiment mon cul vraiment va te faire foutre en fait et je me suis écroulée comme une merde en me disant mais voilà tu vois, regarde, tu vois, regarde, non, non, je vous assure que tout le monde, n'importe qui, vit ce genre de choses-là, n'importe qui, pas beau être Beyoncé, Rihanna, peu importe, pourquoi ils ne chantent plus Rihanna, vous savez, à cause de ça, à cause de toute cette pression-là, en fait, de se dire, tu dois sortir un album, tu dois faire ci, tu dois faire des hits, tu dois... J'ai écouté David Guetta la dernière fois qui parlait de ça. Je m'excuse, je prolonge le truc. Il parlait d'Avici et il parlait de lui. Et il disait, en fait, quand tu es au sommet, quand tu as déjà tout fait, quand tu as déjà tout donné, il n'y a plus de niveau, il n'y a plus de plus. Donc, tu te retrouves dans un moment où tu dois maintenir le « waouh » . Et en fait, c'est ça qui est le plus dur. de maintenir ce waouh là, de toujours vouloir faire des hits, des hits, des hits, des hits, des hits. Sauf qu'à un moment donné, le public, les gens, la façon de voir la musique, tout ça, ça change. Moi, pardon, pardon, mais moi, par exemple, Jul, je ne peux pas. Je ne peux pas. Moi, le gars, là, les yeux noirs comme la Twingo, là, je ne peux pas. Mais c'est le nouveau rap. c'est le nouveau rap moi je suis I am je suis un psychiatre de la rime je suis un sniper je suis je suis toute cette génération là en fait jules je me dis what the fuck mais si les rappeurs d'aujourd'hui enfin les rappeurs d'hier sont pas capables de s'adapter à ce qui est fait aujourd'hui ils meurent ou alors ils deviennent vintage mais la nouvelle génération ils écoutent pas ça ils disaient que Il disait que Kobalade, il ne connaît pas Ayam. Eh, what the fuck ? Eh oh, Johnny ! Donc, tout ça pour dire que tu dois, tu sais, on doit en fait garder le mot plaisir dans la bouche, en fait, et pas le mot performance. Si on le fait pour la performance, à un moment donné, on s'essouffle. Donc, C'est le plaisir qui doit rentrer en ligne de compte, ça c'est sûr. Et en même temps, en fait, on doit s'écouter soi. C'est hyper important. Donc si on voit qu'à un moment donné, on n'a plus de plaisir, soit on fait évoluer son entreprise pour qu'elle continue à grandir, c'est-à-dire qu'on développe de cette façon-là, ou alors, rien. J'ai pas d'autre chose à dire. Voilà. Moi, en tout cas, c'est comme ça que je veux le voir. Parce que je veux encore continuer à prendre du plaisir dans tout ce que je fais. Et si je le fais, c'est parce que je le fais pour vous. Voilà. Donc, je vous souhaite une bonne semaine. Et on se retrouve la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction et état d'esprit de Julie pour la rentrée

    00:00

  • Réflexions sur la pression et la vulnérabilité

    00:52

  • Le deuil et son impact sur la rentrée

    02:49

  • Importance de la communauté et des relations professionnelles

    06:01

  • Évolution personnelle et professionnelle : le besoin de soutien

    21:07

  • Conclusion et encouragements pour les auditeurs

    39:54

Description

Cette semaine, j’appuie sur pause et je dis la vérité : la rentrée m’a roulé dessus. Post-op lourde, malaise en coaching, voyage au Pérou annulé, anniversaire douloureux… et pourtant Cancun arrive à fond les ballons. Moralité ? On n’est pas des super-héros. On a le droit de dire « pas aujourd’hui ». J’ouvre les coulisses : la pression, la peur, le corps qui dit stop, et la seule sortie propre — déléguer, s’entourer, respirer. La Méthode Lyon évolue, l’équipe grandit, parce que dépendre d’une seule personne, c’est mettre son business sur un fil. Je choisis le plaisir avant la perf’, le groupe avant l’ego, l’évolution avant l’épuisement. Oui, je suis ambitieuse (version Rocky avec la statue, tu connais), mais pas au prix de ma santé. On bâtit pour durer, pas pour brûler.

Tu vas entendre :

  • pourquoi la pression te presse (et comment lui couper le jus)

  • le coût réel d’un business « solo-sur-tout »

  • déléguer intelligemment pour mieux servir (et mieux vivre)

  • la puissance d’un cercle qui autorise « ça ne va pas »

  • le nouveau deal : plaisir > performance — sinon, bye.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure présenté par Julie Veyron Hello Hello tout le monde j'espère que vous allez bien que vous êtes en forme que vous m'entendez bien j'ai plugé le micro ce qui veut dire en bon français j'ai allumé mon micro tout est parfait je vois que mes petites puisque moi j'enregistre sur une appli il s'appelle garage puisque moi je suis très à parle Et donc du coup, j'ai enregistré, j'enregistre là-dessus. Je trouve que c'est bien avec mon micro, c'est parfait. Comment ça va tout le monde aujourd'hui ? Je parle comme si vous étiez en face de moi. Comment vous sentez-vous ? Comment ça se passe la rentrée ? Comment avez-vous vécu votre rentrée des classes et votre rentrée en salon après les vacances, etc. ? Je dois vous dire que très honnêtement, Je trouve que cette année, moi, ma rentrée, elle a été dure. Est-ce que c'est parce que, comme une grosse imbécile, j'ai décidé de me faire opérer le 29 août, trois jours avant la rentrée ? Je ne le sais pas. Mais en tout cas, je trouve que cette année, ce n'est pas passé comme du beurre. C'est de ça que j'avais envie de parler. En fait, j'avais envie de faire une petite... Oh putain, il y a un papillon qui est passé. Il est très beau. J'avais envie de faire un petit épisode là-dessus. Parce que je trouve qu'on se met tellement une pression. Puis la semaine dernière, je vais vous faire un aveu. Généralement, j'ai du mal à... Je suis quelqu'un qui a beaucoup de mal à parler de ses faiblesses. J'ai horreur de ça, en fait. J'ai l'impression, je pense que c'est parce que j'ai été élevée comme ça. J'ai été élevée de cette façon. Je suis quelqu'un qui parle très... Très, très rarement de ces faiblesses. Je dis très rarement quand ça ne va pas. Je dis très rarement quand je ne me sens pas à l'aise. J'arrête très difficilement de travailler parce que pour moi, ce n'est pas pensable. Pour moi, le travail, ça passe avant tout le reste. Ça m'a sauvé la vie plusieurs fois de travailler comme ça. Pourquoi je dis ça ? Parce que j'ai vécu des épreuves difficiles, comme chacun d'entre nous, on ne se le cachera pas. Et à chaque fois, en fait, moi, c'est le travail qui m'a sorti de la merde, dans le sens où, pour moi, travailler, ça a toujours été un curatif, un élément, en fait, qui m'a permis de penser à autre chose, voilà, pour être tout à fait honnête. Aujourd'hui, on est le 21 septembre, un dimanche. L'année dernière, en cette même date, je perdais mon chien. Pour ceux qui s'en souviennent, en fait, exactement à la même date, le soir, je sortais Ferdinand et il décédait malheureusement d'un coup de chaleur extrêmement brutal et violent. Et je pense que ma rentrée est conditionnée par rapport à ça. Et j'ai eu du mal cette semaine, énormément de mal. Et du coup, ça a comme... Ça s'est comme cassé un peu la gueule toute la semaine. J'ai fait un malaise en coaching et tout, enfin bref. Et c'est là que la réflexion m'est venue qu'on se met tellement une pression immense. Puis surtout, en fait, moi, ce qui des fois me déstabilise, puis encore, on me l'a encore dit cette semaine, et au revoir C'est Mélanie qui me l'a dit cette semaine. Parce qu'on ne se rend pas compte de ce qu'on fait, de qui on est, et jusqu'à ce que les autres vous le disent. Généralement, on a tendance à vous dire que vous êtes une merde, que vous ne faites pas bien, si, pas bien, ça, tatata. Donc on se met une pression énorme. Et quand c'est bien, on ne vous le dit pas. Quand c'est bien, on vous le dit vraiment très rarement. Voilà. Et donc du coup, qu'est-ce que ça fait ? Ça veut dire qu'on ne se voit pas évoluer dans le bon sens, mais quand il arrive un coup dur ou quoi, là par contre, on se décompose vitesse, la puissance de la lumière et compagnie, vous voyez. Et en fait, elle me disait, puisqu'on est quand même proches, je l'aime beaucoup, je trouve que c'est quelqu'un d'extrêmement intéressant. Une fille extraordinaire avec qui j'aime beaucoup discuter, parler, qui pour moi a un cœur énorme et qui ne se voit pas non plus comme elle est. C'est-à-dire... Pour moi en tout cas, c'est quelqu'un de très très influent dans la coiffure. Et du coup, je trouve que j'ai de la chance de l'avoir parmi mes amis et mon entourage. Voilà, donc on parle très très régulièrement ensemble. Et cette semaine, elle me disait « Ouais, tu ne te rends pas compte de tout ce que tu fais, nanana. Tu ne te rends pas compte de l'importance que tu commences à prendre et tout. » Et j'ai dit « Ouais, non, en fait vraiment pas. Et du tout. » Mais alors pas du tout, mais alors pas du tout. Je me sens encore comme tout le temps, comme une coiffeuse qui a créé des trucs. Et quand on est dans son coin, il est encore pire quand on est dans un autre pays, parce que du coup, les événements comme le Mondial, on n'y va pas souvent, on n'y va pas régulièrement. Je suis allée au Mondial, la dernière fois que j'y suis allée, c'était il y a deux ans, je pense que j'irai l'année prochaine. parce que j'ai besoin, je pense, de rencontrer des gens qui sont dans mon domaine. Donc je pense que j'irai l'année prochaine, je prendrai un billet d'avion, j'irai à Paris, je passerai la semaine à Paris avec mes enfants. Et du coup, j'en profiterai pour aller au Mondial. J'amènerai Maël à Paris, ça va lui faire du bien, puisqu'il se rapproche de ses 18 ans, il ne pourra pas encore s'échapper, s'évader. Donc j'irai à Paris l'année prochaine je pense, j'irai profiter un peu de cet engouement, un peu de ce truc là. En fait on a tendance à penser que le mondial c'est pas intéressant, c'est pas important, mais comme dans tout en fait on a besoin d'avoir une communauté. J'ai créé la mienne, celle des Lyon et tout, mais j'ai pas d'un point de vue extérieur, je pense qu'on a besoin de sociabiliser avec des gens qui nous comprennent. Et je pense que le mondial, en fait, ça m'a manqué cette année, je pense. Je pense que j'aurais dû y aller. J'aurais dû faire l'effort d'y aller. Mais en même temps, je me dis, ouais, mais il y a Cancun, ouais, il y a ça, ouais. Je mets toujours des barrières, en fait, pour ne pas faire. Pour vous donner un exemple, je devais partir dans 15 jours. Ouais, c'est dans 15 jours, je pense. Je devais partir au Pérou. J'y vais pas parce que... Parce que je me dis, bon là déjà j'ai été opérée parce que l'opération était quand même assez lourde. On ne se rend pas compte, on se dit « ouais, mais ça va bien aller » . C'est lourd les amis. J'ai fait un malaise la semaine dernière parce que je ne me sentais pas bien. Et parce que l'opération en fait est lourde. On ne se rend pas compte, mais c'est lourd. Et du coup, j'ai négligé cette partie-là. En fait, j'ai... tellement eu peur de crever sur la table parce que la dernière personne que j'ai vu se faire opérer, malheureusement il est décédé, puis c'est mon père, il s'est fait opérer du cerveau, vous allez me dire que ce n'est pas la même chose, oui, mais bon, quand même, il s'est fait opérer du cerveau, il est revenu de la... Il était normal quand il est parti de se faire opérer, il m'a dit, « Ouais, ne t'inquiète pas, ça va bien aller, la valeur. » OK, quand il est revenu de la salle d'opération, il était paraplégique, donc je vous assure que ça fait réfléchir. Deux semaines après les mois. Donc, voilà. J'exagère quand je dis deux semaines, peut-être deux, trois semaines. Enfin, vous allez me dire deux, trois semaines, il n'y a pas grande différence. C'est pas entre deux semaines et six mois la différence. C'est entre quelques jours et quelques semaines. Donc, j'ai eu, pour vous dire, j'ai chialé avant de partir dans la salle d'opération. Et ça m'a perturbée. Je me suis dit, si jamais il m'arrive quelque chose, enfin bref. Et donc... J'ai tellement focalisé sur ce moment-là que j'ai négligé le post-opératoire, c'est-à-dire la douleur, le manque de mobilité, le fait que tu restes enfermée chez toi, le fait que tu ne puisses pas faire de sport pendant deux mois, le fait que tu dois porter un vêtement, une gaine, comme si tu avais 110 ans. J'ai eu des drains jusqu'à la semaine dernière, que je devais me trimballer. le côté où tu te regardes en fait et tu te trouves dégueulasse. J'ai négligé toute cette partie-là en fait, en me disant, si je survis, de toute manière, faites comme je suis faite, gérez bien quoi qu'il arrive. Oui, joli ! Non, ça n'a pas bien été. Ça ne s'est pas passé comme je pensais. Ça a été beaucoup plus compliqué. J'ai très bien géré la douleur, mais je n'ai pas géré le côté psychologique. Du tout, je me suis retrouvée comme une grosse merde chez moi à faire le légume de canapé, ce qui est très inhabituel chez moi et que je déteste. au plus haut point, pour être tout à fait honnête, j'ai horreur de ne rien faire. D'ailleurs cet après-midi, je prends mes affaires et je me casse, même si peu. Je n'ai rien à foutre parce que je suis quelqu'un d'hyperactif et être restée enfermée, ça m'a défoncée, ça m'a déglinguée. Et là je me suis dit, il faut que j'en parle, il faut que j'en parle. Faut que j'en parle aux coiffeurs, à mes auditeurs. Faut que je parle de ce côté qu'il faut arrêter de croire qu'on est des super-héros. On n'est pas. On n'est pas. On n'est pas des super-héros. C'est impossible. On vit des trucs difficiles. On vit des trucs qui, des fois, nous déglinguent. Et on a le droit de se dire que ça ne va pas. En fait, après avoir vécu... Ça va presque faire dix ans qu'on est expatriés. Après avoir vécu dans des pays où on te dit « Salut, ça va ? » où en fait, les gens, ils attendent une réponse positive tout le temps, en fait. De te dire « Mais en fait, si tu dis « Ouais, non, ça va pas, j'ai ci, j'ai ça » , les gens, ils vont se dire « Pff, elle n'est pas intéressante, ça va pas. » Et moi, j'ai créé « Il y en a peu qui ne le savent pas » . parce que c'est un club privé, c'est très secret, c'est très très très très secret. Mais j'ai créé, en plus du groupe des Lyon, j'ai créé Résurrection, qui est un programme de développement personnel où chacune d'entre nous a le droit, une fois par semaine, on a un Zoom où on a le droit, une fois par semaine, de dire « moi, en fait, j'ai vécu une semaine de merde. Ça n'a pas bien été, j'ai eu tel client, j'ai eu ci, j'ai vécu telle situation, je ne me sens pas alignée. » Et à tout le groupe, en fait, on est dix. à peu près, où tu as tout le groupe qui te dit « Ouais, mais moi, en fait, moi, quand j'ai vécu ça, j'ai fait ça. Quand j'ai vécu ça, j'ai eu ça. Moi, je suis là pour t'aider si t'as besoin, la la la. » En fait, on est un groupe tellement soudé, on a le droit de se dire « Ouais, mais moi, en fait, aujourd'hui, ça ne va pas. » Et en fait, je pense que c'est ça qui nous manque. On n'a pas besoin de plonger dans le drame, dans la victimisation, dans le drama et tout. Mais moi cette semaine, je vous le dis, j'ai vécu une semaine plus difficile que les autres. Je devais partir au Pérou, du coup, je n'y vais pas. C'est ce que je disais tout à l'heure. Je n'y vais pas parce que je ne me sens pas à l'aise de faire de la randonnée et de monter en altitude. Je ne peux pas. Je ne peux pas marcher. Je ne peux pas marcher plus de... Hier, je pense que j'ai fait ma plus longue marche. Ça a été une heure. Donc, oublie ça. Dans 15 jours, je ne pourrai pas marcher plus d'une heure et demie. Je ne fais pas de sport en ce moment parce que je ne peux pas. Je ne peux pas forcer. Je ne peux pas me servir de mes abdos encore. et croyez-moi que quand il va me dire « Oui, c'est bon, je vais le faire. » je vais y aller parce que je me sens comme une grosse merde je me sens pas de prendre l'avion très sincèrement de passer 4h dans un avion je ne le sens pas assise et pliée aucunement donc j'ai annulé mon voyage que j'avais payé entièrement, j'avais tout réglé les billets d'avion, le voyage, tout ça j'avais tout réglé donc je l'ai annulé parce que pour des raisons de santé je ne me sentais pas et en même temps pour être tout à fait honnête avec vous, du coup comme je le sens pas je ne le sens pas d'une façon au niveau santé et tout, je me dis, à trois semaines de Cancun, tu ne vas pas non plus commencer à faire du trek dans la Pampa là-bas, alors qu'en fait, tu as une échéance à trois semaines. Cancun approche très vite, c'est quelque chose de très très très très gros. hyper stressant et tout, je me laisse aucunement le droit à l'erreur. Il n'y a pas de droit à l'erreur pour Julie Véran là-dessus. C'est sûr que non. Et donc tout ça, ça rajoute à la pression. Et là, cette semaine, je me suis dit, putain, mais ça va être suffisant la pression ? Ça va aller ? Tu vas sortir de ça ? Parce qu'à un moment donné, tu as pété le câble, June. Et du coup, j'ai annulé mes projets parce que... Parce que voilà, ça plus le côté, parce que nous quand on passe les douanes et tout, c'est aussi tout un truc. Je me dis, non, je ne vais pas avoir un défi avec les douanes, avoir un défi avec ma santé, avoir un défi avec le fait que je ne me sente pas à l'aise et tout. Passer tout le trajet à ce qu'on m'attend des compagnies, c'est sûr que non. Donc j'ai annulé mon voyage. J'ai... Voilà. J'ai annulé mon voyage. Voilà. Donc... Faut pas croire en fait que parce qu'on est au sommet, et encore je ne me considère pas comme étant au sommet, très sincèrement, je me considère comme étant un bébé sommet, une colline. Mais quand tu montes des projets comme ça d'une envergure immense, parce qu'en plus comme une grosse tordue, je me dis cette année on a fait ça, mais l'année prochaine il faut faire plus. On m'avait prévenu, on m'avait prévenu, on m'avait dit si tu fais moins l'année d'après, ça va pas être cool. Donc cette année, je suis allée taper. pour le 3 parce que je vous le dis il y aura forcément un 3 je suis allée taper plus haut encore mais non mais je vais avoir un visio dans pas longtemps avec quelqu'un mais je suis mais je me dis non mais j'y verrai à un moment donné redescendre de ta planète parce que voilà mais c'est un truc de fou donc là Je savais en fait que le côté un peu pression, stress et tout me guettait là, depuis le début de l'été, depuis le mois de mai. Je me dis, là il faut que tu fasses quelque chose, parce que là si tu ne le fais pas, il y a quelqu'un qui va s'en charger pour toi, ça s'appelle le corps. Le corps et l'esprit. Donc là, la méthode Lyon elle évolue. Elle évolue là, je la fais évoluer. J'ai déjà dit mais je le redis, je la fais évoluer dans le bon sens, mais je la fais évoluer parce que... je peux plus tout porter sur mes épaules, c'est impossible, c'est impossible. Ou alors, parce qu'en fait, il y a un dilemme là-dessus, c'est soit tu te dis, moi là, je suis dans ma zone de confort, je m'arrête là au niveau de l'évolution, j'arrête, c'est bon. Je sais que je peux accueillir tant de clients, je peux faire ça, j'évolue pas, je laisse mon entreprise telle qu'elle est et c'est tout. où va se passer avec moi, c'est bon. Mais en fait, là encore, ça ne fait pas partie des valeurs. Alors, tu vois, quand tu travailles seule dans ton salon, que tu es full, c'est-à-dire que tu n'as plus la possibilité de prendre des nouveaux clients, à un moment donné, tu as quand même un turnover de clients, donc tu en prends des nouveaux de temps en temps, mais putain, mais ça devient, en fait, c'est lourd. tu as la même cliente à la même heure le même jour c'est à un moment donné c'est c'est lourd tu vois ce que je veux dire c'est lourd donc ça là c'est ce que je ne veux pas avoir c'est ce que je ne peux pas supporter moi je suis sagittaire d'accord vous allez vous dire ça n'y est pas dans les astres moi je suis sagittaire ça veut dire quoi ça veut dire que sagittaire c'est un signe si tu rentres dans une routine. Tu meurs, tu meurs, c'est mort. Donc j'ai besoin en fait de cette possibilité, moi je suis comme les Pokémon en fait. J'ai commencé Pikachu, je vais finir, voilà, le bordel là. Raichu, ma chère Bidule, je connais rien aux Pokémon mais bref. Et j'ai besoin de ça, j'ai besoin de cette adrénaline là. J'ai besoin de ce truc là qui me dise, si tu te... contente du minimum tu vas mourir voilà et en fait le problème dans ce genre de truc c'est que quand tu es arrivé à un soin voilà c'est ton entreprise elle marche bien t'es tes trucs qui se remplissent des formations restent remplies tous remplis qu'est ce qu'il ya qui peut te dis tu veux tu pourrais te dire moi mais mon amour entourage ma mère mes amis me disent Tu as tout ce qu'il te faut, qu'est-ce que tu veux de plus ? Mais en fait, c'est même pas une question d'argent, c'est même pas une question de... C'est une question d'adrénaline, c'est une question de... Une fois que tu as sauté... Je ne peux pas sauter à l'élastique, j'ai dit à mon officier, c'est non, no one, no one, c'est non. Il arrive, il me dit, maman, on va aller sauter à l'élastique, on va aller sauter en parachute, on va aller nager avec les requins. Je lui dis, mais il n'est pas bien ce gosse, Il sort d'où celui-là ? Moi, j'ai peur du vide-dome, non. Mais c'est un peu dans ce même principe-là. Tu sautes à l'élastique, après tu sautes en parachute, après tu sautes en tandem, après tu sautes tout seul. Tu vois, mais j'ai besoin de ce truc-là. Pour moi, dans mon métier, dans mon domaine, c'est ça que j'ai besoin. J'ai besoin de me sentir vivante, j'ai besoin de sentir que je fais une différence. J'ai besoin de sentir qu'on fait évoluer, on développe. Tu sais, ce n'est même pas pour moi, en fait. C'est pour le métier. Tu sais, on est là pour. Pourquoi je suis là ? Je ne suis pas là pour le fric. parce que si j'étais là pour le fric ça serait terminé mon affaire vraiment Je remonte un salon, j'achète mon local, j'ai une belle bagnole, j'ai une belle maison. C'est éphémère, on s'en fout, on s'en branle. Ce n'est pas ça le truc. Le truc, c'est de construire, c'est de développer, c'est de se développer, c'est de builder. Tu vois, c'est comme quand tu commences un sport, tu veux être bon. Quand tu commences à te muscler, tu veux être bodybuilder. Tu vois ce que je veux dire ? C'est comme ça que je suis faite. C'est terrible, mais c'est comme ça que je suis faite. J'ai toujours été comme ça. C'est dans la construction, dans le développement. Et j'ai besoin de ça. Donc je fais évoluer mon entreprise. Je la fais évoluer et je collabore aujourd'hui avec des gens. Je fais rentrer des nouvelles personnes dans mon entreprise. Il m'a fallu deux ans pour guérir de ça, de cette trahison qu'elle m'a fait. Il m'a fallu deux ans pour en guérir. Aujourd'hui, je suis guérie. J'ai pas la... J'ai pas... L'amertume, elle guérira jamais, je pense, parce que j'ai énormément d'amertume envers les gens à qui tu donnes et qui te reprennent comme ça. J'ai énormément d'amertume. J'ai énormément d'amertume envers son comportement. J'ai énormément d'amertume envers sa façon d'agir. Mais je suis guérie de ce côté, en fait, où tu peux pas contrôler. Donc j'ai pas pu contrôler. J'ai pas pu, en fait... On peut pas contrôler. Donc je me suis dit, allez, c'est le moment. Aujourd'hui, je fais intervenir des gens dans mon entreprise. Aujourd'hui, on est quatre, donc on est une équipe de quatre. Je suis très fière de ça et ça va évoluer encore, ça va se développer encore. On est une équipe de quatre aujourd'hui. Ça va être encore plus parce qu'on va développer au fur et à mesure. Mon objectif, c'est qu'on soit dix à la fin de l'année 2026. Je parle de l'Institut Lyon, parce que dans les faits, pour Cancun, on est plus que ça. Et pour le salon, on sera plus que ça aussi. Là, je parle de la méthode Lyon, vraiment. Moi, mon objectif, c'est qu'on soit 10 avant la fin de l'année, c'est-à-dire des gens qui s'occupent. On ait un service client qui soit numéro 1. Qu'on développe une vision de ça qui soit énormissime. Moi, pour moi, en fait, un coiffeur, quand il rentre dans moi, quand il rentre dans mon institut, Quand ils rentrent dans mon système, ce n'est pas juste pour avoir une formation. Ce n'est pas ça. Ce n'est pas juste ça. C'est un cursus. C'est un protocole. C'est une manière de voir. C'est une façon de faire. C'est une école, en fait. Moi, c'est ça que je veux. Je veux qu'il y ait tellement de choses à donner, qu'on soit capable de développer et de faire évoluer. Aujourd'hui, il faut d'ailleurs que je téléphone à notre comptable en chef, David, mais... C'est pareil, en fait, j'ai un comptable de confiance. Moi, si jamais le comptable de confiance peut s'occuper de mes clients, c'est le top, c'est le best, parce que je sais que c'est la confiance. Moi, j'ai besoin de travailler avec des gens en qui j'ai confiance. J'ai besoin de travailler avec des gens qui, je sais, vont me permettre de donner une évolution à mes clients. Le but, en fait, ce n'est pas de me gaver, moi. Moi, me gaver, je n'en ai rien à foutre. Je suis capable de me gaver autrement. Ce n'est pas ce qui m'anime en fait. Moi, je monte un salon, je sais que je vais avoir des revenus par rapport à ça, je sais que j'ai des revenus parallèles. Ce n'est pas ça. On ne fait pas ça pour ça. Si on fait ça pour ça, arrêtez de dire que la formation, ça va vous faire gagner de la thune. Parce que je peux vous dire que plus vous évoluez dans une entreprise, plus vous grandissez, plus vous vous connectez en fait à votre mission et plus ça devient dur, ça devient lourd, ça devient grand. et si t'as pas les épaules pour ça Arrête, tu ne pourras pas, tu ne peux pas. C'est tellement demandant d'être CEO d'une entreprise aussi importante. Je traduis entrepreneur, chef d'entreprise, directeur général. Tu ne peux pas croire que c'est la seule motivation. Ça ne l'est pas. Et moi, quand on coude, je pense que ça va prendre une dimension internationale. C'est un truc de fou, la meuf, elle est folle. Elle est folle. Elle est tarée, la meuf. Tarée dingue. Mais c'est pareil, quoi. Je veux, en fait, que la coiffure, aujourd'hui, prenne un tournant. Et que ce tournant, en fait, il s'appelle Julie Véran. Alors, moi, je suis comme Rocky, moi. Si tu fous pas ma statue en haut des escaliers, c'est que je n'ai pas encore gagné. C'est que je ne suis pas encore assez grande. Vous comprenez ? Moi, c'est la statue de la liberté avec le flambeau mondial, quand même. Non, c'est pas vrai. C'est pas vrai mais je suis très ambitieuse comme personne. Je suis ambitieuse pour ce que j'ai vécu. Voilà. Je suis ambitieuse pour toutes les personnes qui ne se sentent pas assez. Je suis ambitieuse pour toutes celles et ceux qui se disent que parce qu'on est coiffeur, on ne mérite pas. En fait. Je suis ambitieuse pour tous ceux qui pensent que parce que tu es coiffeur, tu ne peux pas rouler en Porsche. Parce que tu es coiffeur, en fait, tu ne peux pas voyager. prendre des bonnes vacances, etc. Moi, je fais tout ça, en fait, pour vous. Pour ce, pour ça. Moi, je suis coiffeuse à la base. Et tout ce que je possède, je l'ai saigné tellement. J'ai tellement saigné de tout ce que j'ai que je n'accepte pas, en fait, qu'on me dise, ouais, sors de là, ouais. Mais ta gueule, ta gueule, ferme ta grande gueule de merde. Et viens devant mon bureau, on va travailler côte à côte. Ramène-toi un ordi, un portable, et on va faire le job. Et le mort, en fait, ça demande de la pression, de la précision, de la justesse, et que tu ne peux pas, en fait, croire que ça tombe du ciel. Tu ne peux pas. C'est impossible. C'est impossible. Personne ne peut le croire. Et moi, en fait, je sais qu'il y en a qui n'ont pas les capacités de faire tout ça. Je sais qu'il y en a qui ont envie de s'accrocher à quelque chose qui va les faire évoluer. Vous comprenez ? Moi, je suis cette personne-là. Je veux ça. Moi, je ne travaille pas pour mon égo. Je travaille pour l'égo des autres. Je m'en fous de mon égo. Moi, j'ai l'impression que je suis au même rang et au même niveau. Moi, je n'arrive pas comme ça en bombant le torse. Je n'en ai rien à péter. mais grave, en fait, de rien à foutre. D'accord ? Donc, tout ça pour dire qu'on a le droit de dire que ça ne va pas. On a le droit de dire que c'est difficile. On a le droit, en fait, de montrer ses faiblesses, même si moi, je ne me l'accorde pas. Mais on a le droit. On a le droit. Et c'est très important. Et je pense qu'appartenir à un groupe, comme la méthode par exemple, permet en fait de montrer déjà qu'on a le droit, permet de se guérir aussi. Parce qu'en fait, quand tu es seul, quand tu es tout seul, c'est super dur. C'est super dur en fait, dans ton salon tout seul. C'est super dur quand tu n'as pas les reins. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est rien là où tu te dis, putain mais j'ai pas les clés, je sais pas quoi faire. Il y a une coiffeuse qui m'a écrit cette semaine, puis j'ai adoré le nom de son salon. J'ai aimé aussi son contact. Et elle m'a dit, mais moi j'ai un salon avec tant d'employés et tout, mais je suis obligée de travailler plus parce que j'ai pas les connaissances. je suis obligé de faire plus parce que voilà j'ai développé j'ai envie que mon salon il continue à tourner mais comment tu veux le savoir si c'est la bonne façon de faire ou pas si tu as personne autour de toi si t'es pas entouré d'autres personnes si t'es pas tu vois c'est simple en fait comment tu veux le savoir moi je ne savais pas quand j'ai commencé je ne savais pas et Et dans mon entreprise aujourd'hui, si je collabore avec personne, je ne peux pas le savoir si je suis dans le champ ou pas. Je ne peux pas le savoir si c'est bien ou si ce n'est pas bien. C'est ça, travailler en équipe pour moi aujourd'hui. Malgré tout, en fait. Pas avec quelqu'un qui va te dire... Parce que moi, mon ancienne collaboratrice, pour elle, tout était de la merde, en fait. Elle m'a foutu plus bas que terre, en fait. Ah, mais ça, c'est trop de la merde. Ah, mais ça... Ah, mais... Ah, mais... Quand tu te sens comme de la merde tout le temps, tu finis par croire que tu en es une. Et il m'a fallu du temps pour guérir de ça. Parce qu'en fait, quand tu as quelqu'un qui le matin t'appelle par ton nom de famille, non, tu vois, c'est ça. J'ai donné de l'importance à quelqu'un qui m'a détruite. Complètement. Et aujourd'hui, je ne le fais plus. Je ne le fais plus. Voilà. Il m'a fallu deux ans pour me dire que j'avais besoin de... d'avoir une équipe autour de moi. Il m'a fallu deux ans pour comprendre ça, pour guérir de la trahison et pour me sentir alignée avec mon entreprise. Deux ans. deux ans pour me sortir de ça. Aujourd'hui je suis capable de me dire que je développe, je suis capable de me dire ce que je veux, ce que je ne veux plus, je suis capable de savoir exactement où je veux aller, ça c'est sûr, mais il m'a fallu deux ans, il m'a fallu deux ans. Et aujourd'hui, je sais que si une entreprise doit et veut évoluer, on ne peut pas être seul, on ne peut pas être seul. Impossible. Si tu n'as personne sur qui te reposer, c'est impossible. recevoir de la clientèle c'est lourd c'est très lourd c'est excessivement lourd si tu es seul ton entreprise elle est dépendante de toi c'est à dire que comme moi cette semaine j'ai fait un malaise devant devant ma devant ma pauline et je me suis levé comme ça j'ai dit à pauline il faut que je peux plus je me sens pas bien je me sens pas bien que chez nous d'urgence parce que J'ai fait une crise d'angoisse plus, plus, plus, plus, plus et je ne me sentais pas bien. Et j'ai dû annuler ma journée et je n'ai pas fait le zoom du lendemain. J'ai fait ma journée entière. Je n'ai pas fait le zoom du lendemain parce que c'était trop dur. Et là, quand c'est comme ça, ton entreprise, elle dépend uniquement et seulement de toi. C'est tout. Et là, tu fais comment ? Tu fais comment ? T'es coincé. T'es coincé. Donc du coup, comme t'es coincé, il n'y a pas grand-chose que tu puisses faire de plus. Donc tu perds de l'argent. Tu perds au fur et à mesure des clients et tout. Ça dépend de la durée. Là, c'est une journée. Mais quand c'est plus longtemps que ça, les clients vont ailleurs forcément. Donc moi... J'ai décidé qu'en fait, puis en plus en termes de collaboration, je trouve que c'est beaucoup plus intéressant d'avoir plusieurs cerveaux. Et donc, j'ai décidé que maintenant, j'étais prête. Je sais ce que je veux. Je sais ce qu'il me faut. Je sais comment je vais le mettre en place. Et je sais qu'avoir plusieurs collaborateurs dans une entreprise, c'est pour amener plus de services. C'est-à-dire que si ton client, il est mieux accueilli, mieux servi. qu'on est vraiment sur quelque chose où la clientèle se sent accompagnée. Parce que quand tu es partout à la fois et nulle part en même temps, c'est épouvantable, c'est affreux. Pour moi, je trouve que c'est affreux. « Ah, tu dois faire le ménage. Ah, tu dois faire accueillir la personne. Ah, tu dois faire… » Si tu n'as pas une structure, parce que je sais qu'il y en a qui sont en salon privé et qui ont une très, très belle structure. Mais généralement, la plupart du temps, ce n'est pas voulu. C'est que vous avez vécu des douleurs parce que vous avez embauché des gens, puis ça n'a jamais marché. Soit c'est parce que vous n'avez pas les moyens d'embaucher des gens. Soit c'est parce que vous ne facturez pas assez, donc du coup, vous vous retrouvez tout seul parce qu'il n'est pas attractif de travailler chez vous. Tout ça, la plupart du temps, ce n'est pas voulu de travailler seul. Et du coup, qu'est-ce que ça fait ? ça fait que l'entreprise se fragilise. Elle se fragilise parce que vous êtes à répondre au téléphone, vous êtes à prendre des rendez-vous, vous quittez votre client quatre fois en un brushing d'une demi-heure, quatre fois parce que machin. C'est tout ça, non ? C'est des choses qui sont complètement anxiogènes parce que du coup, ça vous stresse, vous êtes débordé. Vous êtes le cerveau qui fume. Et moi, en fait, c'est ça, là. C'est ce truc-là. C'est, en fait, de se dire, aujourd'hui, en fait, je veux récupérer du bien-être dans mon entreprise et pour avoir quelque chose qui fonctionne, il faut que je sois capable de déléguer. Je l'ai déjà dit dans plusieurs podcasts, plusieurs épisodes, mais on doit être capable de déléguer. On doit savoir où sont ses forces et ses faiblesses. On doit être capable de se dire, là, je peux et là, je ne peux plus. Voilà. Et donc là, moi, cette semaine, autant j'en avais conscience et le processus était déjà lancé, autant là, je sais pertinemment que je ne peux pas, je ne peux plus en fait. Parce que vous allez me dire, ouais, c'est un beau problème. Oh mon Dieu, pauvre petite cocotte, elle a des problèmes de riche, elle a des problèmes. Non, non, en fait, ce n'est pas un problème. Ce n'est pas un problème. J'ai une entreprise qui fonctionne bien, j'ai des trucs, tout fonctionne bien. Ce n'est pas un problème. C'est une évolution, en fait. Et si je ne suis pas capable de l'écouter, cette évolution, je tue mon entreprise. Je la tue, tout simplement. je la tue et ça non c'est pas bon du tout du tout du tout il faut être capable de se dire là c'est bien là c'est stop et c'est ce que je me suis dit là c'est bien là c'est stop c'était c'était c'était ça donc là dessus je c'était un peu à coeur ouvert aujourd'hui vraiment parce que Parce que c'est vraiment... Il y a des dates comme ça. J'en parlais avec les filles. Cette semaine, il y a des dates comme ça. Et aujourd'hui, ce n'était pas une belle date. Et ça n'a pas été une semaine de ouf, je serais tentée de vous dire. Je me suis même demandé, je me suis dit, putain, mais tu ne vas pas faire un burn-out, ce n'est pas possible. En fait, j'ai négligé beaucoup de choses. Je me suis négligée énormément. J'ai négligé beaucoup de choses. Et je pense qu'à un moment donné, il faut arrêter de négliger. Il faut arrêter de négliger. Il faut arrêter de croire qu'on est capable de tout faire. Et que même quand on est au sommet, je ne le considère pas comme au sommet, ce n'est pas ça que je veux dire, mais quand on est quand même dans une évolution, dans une grande évolution et tout, il faut arr��ter de croire qu'on peut tout faire, qu'on est au-dessus de la machine. On n'est jamais au-dessus de la machine. Et je m'en suis rendue compte cette semaine. Je m'en suis vraiment rendue compte cette semaine. Tu n'es pas au-dessus de la machine. Tu es au-dessus de personne en fait. tu es juste normal et ton corps va te foutre une grande baffe dans la gueule il va te dire si tu continues comme ça Johnny ça va mal aller mais c'est ce qui m'est arrivé cette semaine j'ai vraiment négligé le post opératoire de mon opération en me disant si je survis tout va bien se passer mon cul mais vraiment mon cul vraiment va te faire foutre en fait et je me suis écroulée comme une merde en me disant mais voilà tu vois, regarde, tu vois, regarde, non, non, je vous assure que tout le monde, n'importe qui, vit ce genre de choses-là, n'importe qui, pas beau être Beyoncé, Rihanna, peu importe, pourquoi ils ne chantent plus Rihanna, vous savez, à cause de ça, à cause de toute cette pression-là, en fait, de se dire, tu dois sortir un album, tu dois faire ci, tu dois faire des hits, tu dois... J'ai écouté David Guetta la dernière fois qui parlait de ça. Je m'excuse, je prolonge le truc. Il parlait d'Avici et il parlait de lui. Et il disait, en fait, quand tu es au sommet, quand tu as déjà tout fait, quand tu as déjà tout donné, il n'y a plus de niveau, il n'y a plus de plus. Donc, tu te retrouves dans un moment où tu dois maintenir le « waouh » . Et en fait, c'est ça qui est le plus dur. de maintenir ce waouh là, de toujours vouloir faire des hits, des hits, des hits, des hits, des hits. Sauf qu'à un moment donné, le public, les gens, la façon de voir la musique, tout ça, ça change. Moi, pardon, pardon, mais moi, par exemple, Jul, je ne peux pas. Je ne peux pas. Moi, le gars, là, les yeux noirs comme la Twingo, là, je ne peux pas. Mais c'est le nouveau rap. c'est le nouveau rap moi je suis I am je suis un psychiatre de la rime je suis un sniper je suis je suis toute cette génération là en fait jules je me dis what the fuck mais si les rappeurs d'aujourd'hui enfin les rappeurs d'hier sont pas capables de s'adapter à ce qui est fait aujourd'hui ils meurent ou alors ils deviennent vintage mais la nouvelle génération ils écoutent pas ça ils disaient que Il disait que Kobalade, il ne connaît pas Ayam. Eh, what the fuck ? Eh oh, Johnny ! Donc, tout ça pour dire que tu dois, tu sais, on doit en fait garder le mot plaisir dans la bouche, en fait, et pas le mot performance. Si on le fait pour la performance, à un moment donné, on s'essouffle. Donc, C'est le plaisir qui doit rentrer en ligne de compte, ça c'est sûr. Et en même temps, en fait, on doit s'écouter soi. C'est hyper important. Donc si on voit qu'à un moment donné, on n'a plus de plaisir, soit on fait évoluer son entreprise pour qu'elle continue à grandir, c'est-à-dire qu'on développe de cette façon-là, ou alors, rien. J'ai pas d'autre chose à dire. Voilà. Moi, en tout cas, c'est comme ça que je veux le voir. Parce que je veux encore continuer à prendre du plaisir dans tout ce que je fais. Et si je le fais, c'est parce que je le fais pour vous. Voilà. Donc, je vous souhaite une bonne semaine. Et on se retrouve la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction et état d'esprit de Julie pour la rentrée

    00:00

  • Réflexions sur la pression et la vulnérabilité

    00:52

  • Le deuil et son impact sur la rentrée

    02:49

  • Importance de la communauté et des relations professionnelles

    06:01

  • Évolution personnelle et professionnelle : le besoin de soutien

    21:07

  • Conclusion et encouragements pour les auditeurs

    39:54

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