Speaker #0Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, que vous êtes en forme, que vous avez passé une belle semaine. Et oui, il est 8h37, dimanche 22 juin, à l'heure où j'enregistre ce podcast et je suis déjà en paix de chaud, mais... Je suis vachement fière de moi et je voulais vraiment vous parler d'un truc. En fait, j'avais plusieurs sujets. Il y a plusieurs sujets qui m'ont interpellée cette semaine et j'avais envie de les traiter de la meilleure façon possible, du côté positif des choses. J'avais vraiment envie de me dire, finalement, les choses n'arrivent pas par hasard. D'accord ? J'avais vraiment envie de me dire, plutôt que de rentrer dans le coup de gueule, j'avais vraiment envie de me dire, OK, on… On va tourner ça d'une façon déchirante. Et c'est pour ça que je me suis dit, je vais attendre, je vais voir, je vais le tourner pour que ça soit clean. Donc déjà, première victoire du jour pour moi. Il est 8h38 maintenant et je me suis levée ce dimanche matin. Il devait être 7h moins de 10. Le lave-vaisselle est vidé. Le linge est plié et rangé dans les placards. les draps des lits sont changés le lave-vaisselle est vidé, je pense que je l'ai déjà dit les machines toutes mes machines de la semaine sont faites tout est fait, tout est clean tout est clair, comme ça quand je finis d'enregistrer le podcast de le mettre en ligne et de le programmer pour jeudi je sors de mon bureau je suis libre de tout, libre de toute contrainte possible Je regarde le ciel, il est un peu voilé. Ça se peut qu'on n'ait pas une journée extraordinaire, mais ça se peut très bien par contre que je sorte et que j'aille à l'extérieur parce que je pense que je l'aurais bien mérité. Je me suis défoncée en fait ce matin pour me dire en fait quand j'enregistre le podcast, tout est clean, tout est clair. Je vais faire mon réel du dimanche tout à l'heure. Je vais faire ça rapidement parce que pour vous dire la vérité, il y a des dimanches où je n'ai pas d'inspiration. du tout. Donc, voilà. Donc là, ça va vraiment être rapide, Émile, à mon avis. Donc, voilà. Tout ça pour dire que première phase de ce podcast, et je l'ai déjà dit, c'est la discipline. Si vous voulez être un entrepreneur, une entrepreneur qui réussit, vous devez avoir de la discipline, même si les choses que vous faites ne vous plaisent pas. Ne vous plaisent pas. En fait, moi, je commence par faire les choses qui ne me plaisent pas. Je suis comme ça. Je me dis, au moins, les choses qui vont me donner, en fait, qui vont avoir du sens pour moi, qui vont me donner... Vous savez, qui vont être top pour moi, qui vont me faire plaisir, ces choses-là, je vais les faire avec plaisir. Mais je commence par des choses qui ne me plaisent pas. Au salon... je commence par des choses qui sont longues, qui sont dures, qui sont contraignantes. Et ensuite, je passe au côté un peu fun, etc. C'était pareil dans tout, en fait. On commence toujours par avancer avec des choses qui ne nous plaisent pas. Je vous assure, le fait de manger sainement, le fait de faire du sport, le fait d'avoir une discipline, de plier mon linge le matin, le dimanche matin, alors que je pourrais faire facilement parce que moi, j'ai des ados. à la maison qui dorment. D'accord ? J'ai des chiens, j'allais dire. Oui, j'ai aussi des chiens. Mais j'ai des ados qui dorment le matin. Donc, je pourrais facilement me dire, allez, merde, j'en ai assez fait toute ma vie, je peux maintenant dormir. Eh bien, en fait, je ne le fais pas. Je ne le fais aucun jour de la semaine. Je ne le fais pas du tout. Parce que, oui, pour moi, me lever tôt, tôt, tôt comme ça, c'est une contrainte comme tout le monde. C'est-à-dire que je me réveille, je me dis, oh, déjà. « Ouais ! » « Oh non ! » « Je resterai bien au lit. » « Je dormirai bien encore un peu. » Mais je ne le fais pas. Je ne le fais jamais. Pourquoi ? Parce que je sais que les journées... En fait, quand j'avais 20 ans ou quand j'avais 18 ans, je dormais le matin et puis je n'en avais rien à foutre parce que je savais que la vie, elle était devant moi. Aujourd'hui, non seulement je ne dors pas le matin parce que je me dis que les journées sont courtes et que... J'ai envie de profiter de chaque instant de chaque journée. J'ai envie d'être à mon maximum en tout début de journée. Pourquoi ? Je vais vous enseigner quelque chose d'hyper important et c'est ce que je dis à mes filles. Et pour moi, c'est essentiel. Je vous le dis, c'est essentiel. Vous devez, en tant que chef d'entreprise, en tant que maman, en tant qu'être humain, savoir sur quel rythme vous êtes vibé. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Sur quel vibe vous êtes. Sur quel vibe, en fait, vous vous positionnez. Moi, je sais que ma vibe, à moi... c'est le matin. Je sais que je suis ultra productive, je sais que je suis ultra motivée, je sais que je suis fraîche, que j'ai de l'énergie et que je vais pouvoir faire le maximum de choses le matin. Le soir, je préfère faire le lézard. Je suis dans mon canapé, je suis dans mon lit, je suis tranquille. Je sais que tout est fait, tout est clean et je sais que je suis vibée le matin. Ma vibe à moi. elle est le matin. C'est-à-dire que moi, dès que je me lève, je sais que je me lève tous les matins à 6h, je vais préparer mon fils sa boîte à lunch, tout va être prêt, il va partir, je vais aller me préparer moi. Je sais que le matin, des fois je commence à 7h et quand je commence à 7h, je me lève à 5h. Quand je commence à 8h, je me lève à 6h. J'ai besoin en fait de ce coup de fouet matinal. Je sais que quand je commence mes appels de coaching à 7h, je suis hyper vibée, c'est-à-dire que je sais que je suis extrêmement opérationnelle. Je sais que quand je termine ma journée vers 15h, là, je sais que c'est mon max. Je sais que je suis arrivée à mon maximum, je sais que c'est bon, je sais que c'est OK. Que là, je vais pouvoir commencer à faire des choses qui me demandent moins de concentration. Donc, quand on sait, en tant qu'être humain, qu'on est comme ça, qu'est-ce qu'on fait ? On va mettre les choses les plus importantes, les plus demandantes en énergie, en début de journée. Vous voyez, comme là, aujourd'hui, je me suis levée. Et en me levant, je me suis dit, tu sais quoi ? Je vais commencer directement par les trucs chiants. Je vais commencer par le linge de la vaisselle. Au moins, comme ça, je sais que quand je vais me reposer pour le podcast et tout, je vais me lever de mon bureau, je vais regarder mon lave-vaisselle, je vais regarder ma machine à laver, je vais regarder mon linge. Ça sera fait, mes draps seront changés, tout sera fait. Donc déjà, en fait, je monte un palier. Je me dis, bon, mais quand je vais avoir fini le podcast, ça va être à peu près 10 heures, le temps que je le monte et tout, que je fasse tout, il va être 10 heures. De 10 heures à 11 heures, je vais mettre mon réel en ligne. Enfin, de 10 heures à 10 heures et demie, je vais mettre mon réel en ligne. À 10 heures et demie, je vais aller à la douche, je vais me laver les cheveux et tout. À partir de 11 heures, je suis tranquille, c'est bon, je peux faire ce que je veux. Je peux aller me promener, je peux faire ce que je veux, je peux aller faire mes courses, je peux aller faire des trucs qui sont peut-être un peu plus chiantes et qui ne me demandent pas de concentration. Mettre des trucs dans un caddie, ça ne me demande pas de concentration versus là, enregistrer, monter, mettre mon énergie dans mon entreprise, faire les trucs. En fait, c'est ça. Et quand j'arrivais au salon, c'était pareil. Si j'avais des trucs chiants à faire, style commande, style… faire le ménage, faire ci, faire là, je les faisais le matin. Comme ça, au moins, je sais que voilà. Si j'avais des grosses techniques, je les mets le matin. Grosse, grosse technique, je les mets le matin. Moi, faire un balayage à 18 heures, ce n'est même pas la peine. Pour finir à 21 heures, 22 heures, laisse tomber. C'est bon, tu m'as perdue. Et c'est là que je commence à faire des conneries. C'est là que je commence à ne pas être opérationnelle. C'est là qu'il y a un bug en fait. Et ça, c'est quelque chose d'important. la discipline en fait et se connaître parfaitement, connaître sa vibe et savoir comment on est fait sans y positionner les... Vous savez, comment vous dire ? Vous savez, je dois faire ça, je dois faire ça, je dois faire ça. Vous savez, par exemple, on a la chance d'être chef d'entreprise, donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on peut moduler notre emploi du temps comme on veut. Le problème, c'est qu'on ne le fait pas. Le problème, c'est qu'on fait les choses de manière conventionnelle. Ah, un salon, ça ouvre à 9h. Ça ferme à 19h. Ok, qui l'a dit ? Qui l'a dit ? Qui l'a dit ? Vous voyez ce que je veux dire ? Qui l'a dit, ça ? Personne ne l'a dit. C'est qu'il y en a un, deux, trois, quatre, cinq, dix, cent qui ont commencé à faire ça. Tout le monde a fait ça. Voilà. Et donc, du coup, on se dit, bon, on va commencer à 9h. Donc, moi, je trouve qu'on commence déjà vachement tard, à 9h à travailler, 3h après le midi, 3h après les 15h, 3h après les 18h Vous voyez comment ça passe ? Et moi, je prends des tranches de 3 heures parce que c'est du balayage. Voilà, c'est comme ça que je fonctionnais. 3h, 3h, 3h. Une cliente, midi. Une cliente, 3h. Une cliente, il est 18h. C'est l'heure de partir. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, en fait, j'ai une discipline, je me rends compte de timing en fait, où je me dis, ok, même là, ce matin, je me lève à telle heure, ok, je commence à faire le linge. Ok, à telle heure, il faut que j'ai terminé. Ok, à telle heure, il faut que je commence à enregistrer mon podcast. ok à telle heure il faut que j'ai terminé le podcast « Ok, à telle heure, il faut que je l'aie montée, que j'aille à la douche à telle heure et que je sois libre à telle heure. » Moi, c'est comme ça que je fonctionne. Le freestyle, aujourd'hui, dans ma vie, il n'a plus sa place. Du tout. Du tout, du tout, du tout. Mon agenda, il est clean, il est marqué, il est timé. En fait, pour que ce soit fait, que les choses soient faites. Et le problème, du coup, maintenant, c'est quoi le problème de ça ? c'est que pour trouver des gens qui sont aussi timés que moi, c'est dur. Parce que quand on commence dans l'entreprenariat, c'est comme si vous aviez une laisse, je m'excuse, c'est comme si vous aviez une laisse et que d'un coup, on vous enlève la laisse, mais que vous n'êtes pas dressé, que vous n'êtes pas dressé pour marcher au pied. Vous voyez ce que je veux dire ? Je m'excuse, mais je prends l'exemple de mon chien. On a dressé, Tyson, on a dressé, Tyson, il marche au pied. Tyson, il se couche, Tyson, il ne touche pas sa gamelle tant qu'on ne lui a pas dit, d'accord ? Pourquoi je fais ce parallèle-là ? Parce que pour moi, l'entrepreneuriat, c'est aussi intense que l'éducation d'un chien. Pardon. Là, vous allez vous dire, non mais n'importe quoi. Mais si, en fait. C'est aussi intense que ça et c'est aussi carré que ça. C'est-à-dire que la plupart des entrepreneurs aujourd'hui, tu lâches la laisse et tu pars à courir dans tous les sens. Ils vont sniffer l'arbre là, l'arbre là, ils vont là, ils vont là. ils font n'importe quoi, ils reviennent, on les a rappelés 15 fois pour leur dire « Non, va pas là, va pas là, fais pas ci, fais pas là » . Ils reviennent, ils sont épuisés et il n'y a rien qui a été fait en fait, rien du tout. Et on se dit « Ah, mais moi, je n'ai pas de patron au-dessus, merde, chier » . Voilà, vous voyez ce que je veux dire ? Mais en fait, c'est totalement l'inverse qu'il faut faire. C'est-à-dire que puisque vous n'avez pas de patron au-dessus de vous, vous devez être beaucoup plus rigide et rigoureux que le patron. Ça, c'est comme ça, moi, que je l'ai appris. C'est-à-dire que moi, j'arrive toujours à l'heure et en avance. Je sais que de telle heure à telle heure, je vais ouvrir le salon, je vais relever les messages, je vais plier les serviettes, je vais tout mettre en route. Pour que quand la première cliente, elle arrive, ça soit clean, elle s'installe, c'est carré. Vous voyez ce que je veux dire ? Parce qu'en fait, on n'a pas un patron, on en a des centaines. C'est nos clientes les patrons. C'est elles, en fait, qui vont faire la pluie et le beau temps dans votre entreprise. Et que si vous ne prenez pas cette mesure-là, c'est là qu'on va avoir un problème. Vous comprenez ? C'est là, en fait, que vous allez « Ouais, mais j'ai eu un mauvais avis. Ouais, mais là, ouais, mais là. » Ben ouais, mais parce qu'en fait, tu ne t'es pas dit que tu devais être 100 fois plus rigoureux que quand tu étais un salarié. Tu ne t'es pas dit ça. Tu t'es dit « Ouais, moi, je ne pâte pas trop. j'en ai rien à foutre, c'est moi qui décide. Sauf qu'en fait, c'est faux. C'est pire que faux, en fait. Et à la maison, c'est pareil. On se plaint, ouais, quand j'aurai plus mes parents, allez, viens, tiens, va chier de la merde. Je ferai ce que je veux, c'est bon. Mais en fait, cette discipline, en fait, tu dois la prendre et tu dois te l'appliquer aussi à la maison parce que tu élèves d'autres versions de toi-même, en fait, qui sont tes enfants. En fait, je sais que ça a l'air dingue, comme ça. On se dit, ouais, mais là, mais merde. En fait, moi, j'ai compris qu'en faisant ça... Vous allez trouver ça très paradoxal. Mais j'ai compris qu'en faisant ça, je gagnais en liberté. J'ai repris ma liberté en fait, en faisant ce chemin-là et ce schéma-là. Pourquoi ? Parce que quand ta vie, elle est carrée, quand c'est carré, dans ton entreprise par exemple, quand ton entreprise, elle est carrée, disons, tu ne fais pas de la surconsommation, tu sais ce que tu achètes, tu as de la trésorerie, tu sais facturer, tu connais tes chiffres. Tu sais comment faire. Tu as un service client qui est au top, tu ne galères pas, tu es clean. Vous comprenez ? Quand tu es carré à la maison, que tu fais ton linge, ton site, ton là, que les choses sont clean, ça t'enlève une charge mentale. Ça t'enlève une très grosse charge mentale. Ça te... ça t'allège en fait de plein de choses. Il n'y a rien de pire que de se dire… Je vais aller m'amuser, mais je sais que quand je vais revenir, j'aurai ça, ça, ça, ça à faire. C'est épouvantable, en fait. Moi, je trouve, en tout cas. Je trouve qu'en fait, tu ne t'amuses pas. Tu ne fais pas. Tu n'es jamais sereine, en fait. Et c'est pareil dans l'entreprise. Donc ça, c'était vraiment mon sujet numéro un, qui est vraiment, vraiment important. Et dans cette discipline-là, C'est là que je viens dans le sujet numéro 2. Dans cette discipline-là. tu perds la plupart du temps ton entourage. Pourquoi ? Parce que les gens, ils aiment bien quand ce n'est pas carré. Les gens autour de toi, ils aiment bien quand c'est un peu le merdier, le foutoir. Parce que ça les conforte en fait dans leur médiocrité. Ça les conforte à rester comme des gens médiocres, bof. J'ai fait cette expérience cette semaine, en fait. Et moi, il y a bien quelque chose qui me touche. c'est que quand je dis que je fais quelque chose, je fais quelque chose. Mais je le fais quand ça a du sens pour moi. Et j'ai un défaut, c'est que j'ai l'impression que tout le monde peut faire ce que je fais. Parce que pour moi, ça a l'air tellement facile de se dire « Mais moi, je suis quelqu'un de discipliné. Je suis quelqu'un qui va faire les choses de manière carrée. » Mon chiffre, je vais le connaître. Mais moi, si j'ai un projet dans la tête, je vais le mener jusqu'au bout. Je vais me challenger jusqu'à ce que j'y arrive. Je ne vais pas rester assise sur un bout de trottoir pour me dire « je vais rester là, puis on verra bien » . Je fais les choses. Si jamais ça ne fonctionne pas, je ne m'en prends qu'à moi-même. Si ça fonctionne, je suis mon propre succès. Mais j'ai tendance à ne pas comprendre. Et c'est ça le défaut. J'ai tendance à ne pas comprendre et à ne pas avoir de compassion face aux gens qui restent immobiles, face aux gens qui ne sont pas capables de se bouger le cul, nom de Dieu. J'ai cette espèce de manque, ce seuil de tolérance là, putain, qui est extrêmement bas en fait pour les gens qui ont un putain de poil dans la main. Et quand je dis poil dans la main... C'est un baobab en fait. Donc, j'ai vraiment ce manque de compassion-là. Et ce n'est pas un jugement, c'est des faits. D'accord ? C'est-à-dire que si tu dis que tu vas faire quelque chose, fais-le. Si tu as besoin d'aide, dis-le. Si tu ne peux pas parce que c'est trop dur, dis-le avant de commencer. Mais ne commence pas quelque chose en ne le finissant pas. Ça, pour moi, en fait, c'est quelque chose de très dur. Et malheureusement, aujourd'hui, j'ai eu dans mon entourage des gens comme ça qui, en fait, m'ont déçue profondément. Mais quand je dis profondément, c'est profondément. Tu sais, tu veux aider les gens, tu vois. Tu veux leur apporter ton soutien. Tu veux leur donner la main. Tu veux les élever, tu vois. Et en fait, j'ai tendance à croire. que c'est facile pour tout le monde, que tout le monde peut le faire. Et en fait, c'est faux. Tout le monde n'est pas capable de réussir. Je vous le dis très sincèrement. Pour réussir, il faut être discipliné. Pour réussir, il faut avoir envie. Pour réussir, il faut se lancer. Pour réussir, il faut continuer même si c'est douloureux. Pour réussir, il faut se sortir les putains de doigts du cul, en fait, pour se dire, oui, c'est dur. Oui, c'est compliqué. Oui, cette étape-là, elle est putain de casse-couille. Oui, là, je ne me paye pas. Oui, là, ce que je fais, ce n'est pas rémunérateur en ce moment. Mais putain, je vais le faire. Mais putain, je vais me sortir mes putains de doigts du cul et je vais y arriver, je vais foncer, je vais débarquer. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça, en fait, qui me casse les couilles. C'est que les gens, en fait, ils veulent tout, tout de suite et tout, tout cuit en ne faisant aucun effort. Et j'ai eu quelqu'un dans mon entourage comme ça, que j'ai soutenu, surélevé, porté. donner les clés, tout ce que vous voulez, et putain de bordel. La seule chose que j'ai eue comme commentaire cette semaine, c'est « putain, tu penses qu'au pognon » . Ça m'a rendue folle. Parce que tout le reste, je vous le passerai. Je vous passerai tous les commentaires et compagnie. Mais qui est une preuve évidente, en fait, du non-passage à l'action et de tout ça qui m'a… Je ne vais pas me gaver là parce que j'ai pris du temps pour cette personne et que finalement, elle est restée au même point. au même point A, et en fait je me dis qu'aujourd'hui on ne peut pas sauver tout le monde. On ne peut pas. On ne peut pas sauver tout le monde. On ne peut pas se dire en fait qu'on va être une bonne personne pour chacun d'entre nous. C'est impossible. C'est impossible. On n'est pas obligé de partager les mêmes convictions, on n'est pas obligé de partager la même force, on n'est pas obligé de partager le même mental, on n'est pas obligé de partager la même envie de réussite. Mais putain ! Si on ne partage pas ces valeurs-là, chacun de son côté, moi déjà, il y a un truc qui m'énerve, une chose, un truc qui me casse les couilles. C'est des gens qui se victimisent, c'est des gens qui se plaignent, c'est des gens qui ne regardent pas plus loin que le bout de leur nez, qui se disent « ouais, mais toi, mais… » et qui trouvent des coupables à leur situation alors qu'en fait, c'est de la médiocrité en bas. C'est des gens, en fait, tu les prends au rayon chocolat, c'est des tablettes de médiocrité. C'est un truc de fou. et ils te disent ouais mais t'es comme ci t'es comme ça non en fait Prends un moment, assieds-toi, regarde-toi en fait dans le miroir. Regarde ce que tu te reproches, ce que tu reproches aux autres. Et renvoie-toi-le dans la gueule. Renvoie-toi-le dans la gueule. Parce que très clairement en fait, c'est souvent en fait ce que tu reproches aux autres, là, qui te retourne dans la gueule. Voilà. Et ça là, ce truc là, si tu n'as pas fait tous les efforts que tu pouvais pour réussir, pour te développer, pour aller là où tu voulais. pour faire ce que tu voulais, tu es responsable. Tu es responsable de ton sort. C'est comme la meuf, là. J'ai vu un truc, là. On m'a envoyé un truc, un truc de meuf de merde. On m'envoie une meuf, une coiffeuse. Une coiffeuse à domicile, d'accord ? J'ai absolument rien contre les coiffeuses à domicile. Bien au contraire, je trouve que c'est un service premium qui devrait être revalorisé bien plus que ce qu'il est. Elle dit, je fais de la coiffure à domicile. Il y en a eu deux cette semaine, deux cloches. Vous savez, les gens, ils ont une tendance profonde à tourner les choses pour ne pas avoir leur médiocrité en face. Donc, il y a eu deux cloches cette semaine, deux coiffeuses à domicile. Et pourtant, j'ai un profond respect pour la coiffure à domicile, je vous assure, parce que j'en ai développé plus d'une, d'accord ? Donc, Erika, qui aujourd'hui aide les coiffeuses à domicile à développer leur stratégie et leur business. Donc, pour vous dire à quel point, en fait, j'ai profondément du respect pour la coiffure à domicile. Mais des fois, la coiffure à domicile a tendance à se tirer une balle dans le pied. voire même dans le cul. Là, il y en a eu deux cette semaine. Deux imbéciles. Première imbécile qui poste un réel, espèce de cloche, avec une technique qu'elle fait à sa cliente, donc des mèches. Elle montre le montage de ses mèches, très bien, et elle met le prix sur le montage du réel. Prix, écoutez bien. Écoute-moi bien, Jocelyne. Elle a mis 40 euros ou 45. Donc là, je lis le descriptif. La cliente, donc elle lui a fait le montage de mèche. Ça lui a dû lui prendre une heure, une heure et demie. Et elle laisse la cliente se rincer toute seule, sans patine, sans shampoing adapté, sans rien. Et elle est contente, cette espèce d'abruti, de dire qu'elle a facturé 40 balles. Donc là déjà, excusez-moi mais je décède, d'accord ? Et donc ça c'est la première. Donc là je me suis dit, non mais attends, bientôt on est chez McDo en coiffure, d'accord ? Donc là, la cliente, elle ne sait même pas le temps de pose qu'il faut. Elle lui dit, tu laisses poser une heure, une heure dessus. Non mais sans déconner, imagine la meuf, elle laisse poser plus longtemps. Elle est au téléphone ou quoi que ce soit. Il n'y a personne pour lui taper sur l'épaule et pour lui dire, va trincer Jocelyne. Imagine ces meufs, elles n'ont pas pris de manière régulière. Elles se retrouvent blanches en bas, jaunes canariens en haut. Mais n'importe quoi, mais putain, mais sans déconner, arrêtez, nom de Dieu de merde, de faire des conneries pareilles. Donc ça, c'était la première chose. Déjà là, j'étais en PLS, d'accord, franchement. Deuxième coiffée à domicile, on m'envoie ça hier. La meuf, elle dit, arrêtez de nous taper sur la tête. Moi, je suis en auto-entreprise, en micro, puis moi… J'ai pas envie d'évoluer, j'ai pas envie de faire plus de chiffres, je facture comme une connasse, mais j'ai pas envie de mieux faire. Moi, c'est bon comme ça, j'ai créé l'entreprise de mes rêves. Je fais 25 000 ou 30 000 par an, c'est bon. Ok. Et là, je me dis, ok, c'est bon, d'accord. Ok, d'accord. Ok. Très bien, d'accord. D'accord. D'accord. Très bien. Très bien. Tu vois, j'étais comme ça, je ne savais pas trop quoi dire. Mais je me suis dit, à un moment donné, si ton salaire est plus bas que quand tu étais salarié, et que tu fais ça parce que c'est un passe-temps de ton conjoint, il gagne bien sa vie, tout ça et tout, et tu te dis « ouais, mais moi, j'en ai rien à branler, moi, je suis en auto-entreprise, je suis une grosse cave, en fait, je vais vous le dire. » Pourquoi ? En auto-entreprise, la retraite, naze, l'arrêt maladie, naze, le futur, triple naze. Si jamais elle est avec un gars qui gagne bien sa vie, tant mieux. S'il se barre avec une meuf plus jeune, d'encululue. Voilà, et j'ai fait un fuck. pour vous dire la vérité. Donc ça, c'est la première chose. En plus, deuxième chose, en fait, on a vu une multiplication de ce genre de meuf qui est sortie comme ça, je me dis, non mais attends, parce qu'elle enlève du taf aux coiffeurs aux alentours, tout ça pour être payé, franchement, quand tu fais 35 000 par an. Je vous la fais rapide, c'est vraiment une misère quand tu comptes tes produits, tes trucs, tes machins, tes déplacements et tout. C'est vraiment, franchement, 35 000 par an divisé par 12, on est à 2916 de chiffre d'affaires. Tu enlèves les produits, l'essence, l'ursaf, le machin, il te reste à peine 1000 balles. Et tu te dis, non mais ouais, moi j'ai toujours rêvé de gagner 1000 balles par mois. Non mais attendez, à un moment donné, enfin... Là, j'ai pas compris, là. Là, j'ai pas compris. Donc, voilà. Et là, on m'a envoyé ça, on m'a dit, ça c'est quelqu'un que tu pourrais coacher. Jamais de la vie, mais pour jamais dans 100 ans. Mais vraiment, jamais de la vie. Jamais. C'est comme tous les coiffeurs, là, qui veulent faire grève, là, à la fin du mois. Non mais sans déconner. Vous vous plaignez que vous avez pas de taf. vous plaignez en fait que c'est compliqué, que c'est dur, que ci, que là. Et vous allez faire les jampines à Paris pour manifester. On l'a déjà fait, ça s'est déjà vu il y a 10 ans déjà. Ça n'a rien donné. À part qu'on nous prenne pour des cons. Quand vous regardez les commentaires en dessous, les gens ne comprennent pas qu'on facture à notre juste valeur parce que 70% du métier de la coiffure n'est pas formé correctement. passe à juste valeur, fais des heures de malade et valorise pas notre métier. Donc ça, là, c'est un truc de ouf. Ça me fait péter les plombs, un truc de malade. Un truc de malade. Donc déjà, première chose, va te former déjà. Apprends à travailler correctement. Fais les choses comme il faut. Développe des techniques, facture à ta juste valeur, utilise des bons produits, arrête de te foutre de la gueule du monde et là, après, tu pourras manifester peut-être. Peut-être. J'ai bien dit peut-être. Parce que très sincèrement, quand je regarde ça, je me dis non mais attends, écoute-moi bien Johnny, c'est un truc de fou en fait. C'est parce que là encore, vous savez on revient à l'ami que j'avais là, au début là. Vous savez cette personne en fait qui n'est pas foutue en fait de se sortir les doigts du cul, clairement, et qui... ne suit pas les conseils ou ne fait pas les choses correctement et cherche un coupable. En l'occurrence, là, c'est l'État. Vous voyez ce que je veux dire ou pas ? C'est vraiment ça. Tu te plains de plein de trucs, mais tu ne t'es jamais assis deux secondes pour regarder ce qui n'allait pas. De suite, tu as pointé du doigt. Lui, c'est de sa faute. Lui, c'est lui. Lui, il n'a pas fait ça pour moi. Lui, il ne fait pas ça. Lui. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en fait, tu restes assis et tu attends que lui, là, il fasse quelque chose pour toi. Mais toi, fais quelque chose pour toi. Toi, fais quelque chose pour toi. Toi, développe-toi. Sors de chez toi. Va te former. Fais les choses correctement. Et arrête de te plaindre. Ça, ça va marcher. Se plaindre, ça n'a jamais marché. Jamais. Jamais. Jamais de la vie. Tu te retrouves en fait dans une situation qui est toujours la même, qui est toujours inconfortable, qui est toujours dure, que tu regardes toujours avec des yeux, tu te dis « putain de merde » . Mais le vrai secret de la réussite, en fait, comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est la discipline, c'est l'action, c'est le fait de faire des choses, que ça marche ou que ça ne marche pas. Mais une chose aussi qui est importante. Et pourquoi moi, je préfère avoir personne autour de moi que d'être entourée de gens qui ne m'apportent rien ? Je vous le dis, c'est simple. On est la moyenne des cinq personnes qui sont autour de nous. C'est-à-dire que si tu es entourée de gens qui ne croient pas en toi, tu vas perdre de la confiance en toi. Au fur et à mesure, tu vas finir par ne plus croire en toi. tu vas baisser ton estime de toi. Tu vas rester dans la médiocrité. Tu vas être, tu sais, mais vraiment dans une spirale là, pas ouf. Si on te raconte des trucs et qu'on te met des trucs dans la tronche. Ouais, c'était lui. Ouais, les riches, c'est des connards. Ouais, l'argent ne pousse pas dans les arbres. Ouais, vous voyez ces croyances limitantes là ? Quand tu es entouré de gens qui te bassinent avec leurs croyances limitantes parce qu'ils se sont limités eux-mêmes et qu'ils n'ont même pas été capables de faire des choses pour eux-mêmes, qu'ils ont toujours cherché des coupables à leur situation de merde, à leur médiocrité, tu vas devenir comme ça. Tu vas devenir comme ça. Tu vas devenir cette personne. Tu vas devenir cette personne qui se plaint. Tu vas devenir cette personne qui est toujours en train de chercher un coupable à sa situation. C'est ça en fait le truc. Par contre, si tu es entouré d'entrepreneurs, de gens qui t'élèvent, de gens qui sont fiers de toi, qui te poussent vers le haut, qui te donnent envie d'avancer, qui te donnent des clés pour avancer, à ce moment-là, tu réussis. Ou en tout cas, tu as plus de chances de réussir parce que tu reprends petit à petit confiance en toi. Tu reprends en fait foi en toi-même et en tes capacités. Tu connais tes capacités, tu te développes selon tes capacités. Et à ce moment-là, tu réussis. C'est ça en fait le truc. Ce n'est pas le fait d'avoir des capacités mentales, d'avoir une certaine intelligence. C'est les gens qui sont intelligents, ce n'est pas ceux qui réussissent le plus. Ceux qui réussissent le plus, c'est ceux qui sont poussés, c'est ceux qui ont confiance en eux. La confiance en soi, c'est un moteur de réussite. Si tu ne cultives pas ta confiance en toi, si tu es toujours en train de te rabaisser, si tu es toujours en train de regarder dans le miroir et te dire « Ouais, putain, je suis vraiment comme ci, je suis vraiment comme ça, je suis vraiment de la merde » , tu vas finir par devenir de la merde, clairement. En fait, le physique, c'est une excuse. L'état, le truc, c'est une excuse. L'intelligence, c'est une excuse. Parce qu'on n'est pas plus intelligents les uns que les autres. C'est juste qu'on a des capacités à se mettre en action que d'autres n'ont pas. C'est ça, en fait. C'est ça, le truc. Le vrai vecteur de réussite, il est là. Si tu es entouré de cheval à trois pattes, tu vas devenir un cheval à trois pattes. C'est comme ça, en fait. Moi, j'ai été élevée, ma mère, elle était dure. Elle était dure, elle était dure, elle était dure, elle était dure. Ça aurait pu me détruire, tu vois. Ça aurait pu être dur, mais en fait, ça m'a encore plus donné envie de me battre. Tu es dur, je vais te prouver en fait que c'est moi qui suis plus dure que toi. Je vais te montrer. Vous voyez ce que je veux dire ? On n'y est pour rien en fait au final. Mais si tu n'as pas été élevé dans une famille où les gens sont durs, si on t'a toujours caressé dans le sens du poil, qu'on t'a toujours montré que tu es une petite chose fragile, ça va être compliqué. Voilà, ça va vraiment être compliqué. Mais l'entrepreneuriat, ce n'est pas fait pour les gens qui sont des pauvres, petites choses, fragiles. L'entrepreneuriat, c'est pour les guerriers, c'est pour les guerrières, c'est pour les gens qui veulent sortir de ce quotidien-là, c'est pour les gens qui en ont marre de se plaindre, c'est pour les gens qui sont capables de se discipliner, c'est pour ceux qui veulent y arriver et qui se disent « Aujourd'hui, là, je n'en ai rien à foutre de ce qu'on dit, je n'en ai rien à foutre de la crise, je n'en ai rien à foutre de tout ça. Moi là, je me lève, je sors mon cul du lit et je vais faire les choses que je dois faire. Je connais ma vibe, je sais à quel point je suis efficace, je sais comment je suis efficace, et je me sors les doigts du cul, et je bouge mon cul, et je vais réussir. C'est ça, en fait. Et tous les facteurs extérieurs, tout ça, oui, tu vas vivre des déceptions. Oui, tu vas être trahi. Oui, tu vas avoir de la difficulté. Oui, il y a des gens qui vont passer dans ta vie, qui vont rentrer et sortir. Oui, tu vas avoir des gens qui vont se foutre de ta gueule. Oui, tu vas être jugé. Oui, ça va être compliqué, parce que plus tu vas monter les barraux d'échelle, et plus tu vas être seul, plus tu vas être regardé, plus on va te voir, en fait, et on va te dire, C'est qui cette meuf ? d'où elle sort. Elle gagne bien sa vie. Mais oui, mais en fait, on ne vit pas pour les autres. On ne vit pas pour satisfaire les autres. On ne vit pas pour être dans la moyenne. On ne vit pas pour être en fait une personne qui se fonde dans la masse. On est là pour décalquer le sort. Tu vois le truc ? On est là pour décalquer le sort. Ce n'est pas capable en fait de te dire, moi je suis là et j'ai envie de me bouger le cul et je sais que je vais y arriver. Mais franchement, arrête d'entreprendre parce que pour moi t'es pas à ta place auto-entrepreneur comme la meuf ça là c'est un salarié déguisé c'est quelqu'un qui dit ouais mais moi les patrons et qui se dit ouais moi je vais me créer mon emploi mais ferme ta gueule en fait c'est un salarié déguisé puis le jour où tu vas arriver à ta retraite que tu vas toucher une misère et que ton mari en fait il va aller bouffer des culs qui sont plus jeunes tu vas te retrouver bien à la merde mais vraiment donc là dessus On va se laisser. J'étais motivée, j'étais en forme ce matin. J'étais vraiment en forme, je me suis levée très tôt, j'ai fait ce que j'avais à faire, je vais faire mon montage, il est 9h14, je suis contente, c'est très bien. Je sais qu'à 10h, je vais avoir terminé, c'est nickel, c'est clean, c'est carré, c'est bien monté, c'est parfait. Donc là-dessus, réfléchissez-y, d'accord ? Réfléchissez bien à ce que vous voulez. Retenez quel est votre vibe et mettez-vous en action. il n'y a pas 36 solutions On se retrouve la semaine prochaine.