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Tu vas pas réussir si tu demandes la permission à Johnny. cover
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Ne me cassez pas le peigne

Tu vas pas réussir si tu demandes la permission à Johnny.

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36min |19/06/2025|

51

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36min |19/06/2025|

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Description

🎙️ Épisode spécial : Stop au syndrome du poisson pané émotionnel – C’est TOI qui décides. Point.


Dans cet épisode coup de poing, Julie fête les 1 an du podcast et n’y va pas avec le dos du peigne !

Elle démonte avec style et sans filtre cette foutue habitude qu’ont certaines de demander l’autorisation de réussir.


🧨 Tu veux évoluer ? Arrête de demander à Johnny, ton mec ou ta voisine si ton idée est bonne. Ils ne sont ni coach, ni experts. Et s’ils te freinent, c’est leur peur, pas la tienne.


💥 Julie te balance LA vraie question à te poser :

> « Est-ce que je vis MA vie, ou est-ce que je vis la vie qu’on m’a imposée ? »

💡 Elle te parle de mission, de confiance, de choix alignés… et du poison lent qu’est la moyenne.

Rester dans la norme, c’est mourir à petit feu. Et toi, t’es pas née pour ça.

🔥 Si t’as besoin qu’on valide tes rêves, t’as déjà perdu.

Le seul feu vert, c’est TOI qui dois te le donner.

Un épisode puissant, inspirant et qui va te faire reconsidérer toutes les fois où t’as freiné pour ne pas déranger.

Spoiler : cette fois, tu vas déranger – et c’est tant mieux.

➡️ Abonne-toi pour la suite, et surtout : arrête d’attendre la permission de briller.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous êtes en forme, que ça va bien, que vous avez passé une belle semaine. Je sais pas, on m'a envoyé des messages pour me dire que le son était nickel, donc j'ai décidé que cet après-midi, à chaque fois, je dis ça, je dis ça tout le temps, je pense que cet après-midi je vais vraiment aller... acheter un micro bien bien bien bien performant après avoir essayé un micro très bas de gamme je pense que là c'est le moment d'investir c'est le moment d'investir dans le son puisque la semaine dernière vous avez aimé ça donc là maintenant je suis équipée de micro que j'ai sur moi donc ça veut dire que je peux enregistrer les pieds des doigts de pied à l'éventail tiens donc Le micro accroché à mon t-shirt, c'est parfait, c'est magnifique. Avec le téléphone qui ne se coupe pas. Donc ça aussi, c'est merveilleux parce que ce n'était pas en feu. Ce n'était pas d'un goût, cette affaire-là. Donc, il a fallu du temps. Puisque je pense que nous fêtons ensemble les un an du podcast. Un an déjà que j'enregistre des podcasts pour vous. pour décomposer et désacraliser un peu tout ce qui est business, développement, etc. Mais en même temps, développement personnel, parce que ça me tient à cœur vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment. Ça me tient énormément à cœur de me dire qu'aujourd'hui, on est libre de penser, de réfléchir, de faire, d'exécuter selon ses propres ambitions. C'est un peu le sujet du jour parce que j'ai ressenti là depuis quelques temps des comment vous dire des en discutant en fait savez quand on fait des appels quand je discute quand je discute avec mes filles et tout j'ai l'impression que cette histoire là elle est pas réglée savez l'histoire du jugement l'histoire de ouais mais si machin il pense ça Peut-être que je devrais réfléchir plus profondément à mon affaire. Ou peut-être parce que s'il me dit que je ne dois pas y aller, je n'y vais pas. Ou peut-être que ce n'est pas une bonne idée. Ou peut-être que je n'ai pas confiance en moi, donc du coup, ce n'est pas d'aile, je ne vais pas le faire. Ça, c'est des choses qui, à moi, me font vraiment chier. Je vous le dis très sincèrement. Ça me fait chier parce que je me dis… et si la personne qui te conseillait était une truffe, si la personne que tu avais à côté de toi était une putain de truffe, et qu'en fait, son conseil, entre guillemets, je fais des guillemets avec les doigts, je fais de l'audio, en tout cas bref, vous savez quand les gens n'y voient pas bien, et du coup on fait de l'audio description, voilà. Donc là je fais des guillemets avec mes doigts, d'accord ? Et là, si la personne qui te conseille est une putain de truffe, tu vas prendre une décision de putain de truffe. Tu vois ? Tu vas prendre une décision de merde et cette décision, finalement, tu ne vas pas t'en sortir avec. Tu ne vas pas prendre les bonnes décisions. Tu ne vas pas faire la bonne chose. Ça ne va pas être dingue ton affaire. Et donc, tu vas rester sur place. Voire même pire, tu vas régresser. Tu vas rester à ta place. Tu vas te dire, ouais, non, mais c'est parce que si Johnny, il a dit que ce n'était pas dingue. Pour de vrai, Johnny a toujours des bonnes idées. On va écouter Johnny. Je sais que c'est lui qui a raison. On va l'écouter parce que lui, c'est le boss, c'est le king de la forêt. Tu vois, c'est un truc de ouf. À chaque fois, il a des bonnes idées. Donc, on va écouter Johnny, ça va être mieux. Mais en fait, à quel moment, toi-même, tu prends des décisions pour toi-même. Parce qu'en fait, c'est ça le deal. Tu dois te dire en fait que là, toi, c'est toi qui décides. Toi qui décides en fait pour toi-même. C'est toi qui dois te dire là, à ce moment-là, quelle est la meilleure chose pour moi ? C'est une question de confiance. C'est une question de confiance en soi. Et quand j'ai posé la question cette semaine, dans mes stories pour savoir qui avait confiance en soi, le résultat, il n'est pas dingue. Le résultat, il n'est pas dingue. Vous vous laissez impressionner par le jugement des autres. Et donc, vous êtes déstabilisé. à chaque fois que quelqu'un va poser une opinion sur ce que vous faites. Et c'est ça le problème. C'est ça le problème. C'est pour ça que les gens n'évoluent pas. Je vais vous expliquer quelque chose d'important, très important selon moi. On a tous les capacités de réussir à grande échelle. On a tous les capacités de développer une entreprise qui marche, qui fonctionne, qui se développe. Première chose... La première solution pour développer une entreprise qui fonctionne, c'est d'avoir une mission, c'est de savoir pourquoi on le fait. Si tu ne sais pas pourquoi tu le fais, ce n'est pas nécessaire de le faire. Si ta seule vision à toi, c'est de gagner de l'argent, ce n'est pas nécessaire de le faire. Par contre, tu dois savoir pourquoi tu le fais. Si tu ne le sais pas, recommence, réfléchis, pose-toi. Il ne sait pas pourquoi je le fais. par rapport à Johnny qui lui a les doigts de pied à l'éventail, mais par rapport à toi-même, par rapport à toi-même. Ton baromètre en fait, la personne que tu dois impressionner, c'est toi-même, rien d'autre, rien d'autre. Si tu ne le fais pas pour toi, pour qui tu le fais ? Pour ton conjoint ? Pour tes enfants ? Pour ta famille ? Pour récupérer la fierté de ton père, de ta mère ? On est à la fête des Pères aujourd'hui, c'est le dimanche 15 juin. J'ai toujours, moi, fait des choses pour impressionner les autres, au départ, quand j'étais plus jeune. Je voulais qu'on soit fiers de moi. Je voulais que mon père me regarde, je voulais que ma mère me regarde, je voulais que les gens me regardent. Je voulais qu'on se rende compte, en fait, de tous les efforts que je faisais. Et j'avais un besoin immense de reconnaissance. Moi, j'ai eu des parents pour qui c'était jamais assez. Pour qui c'était jamais assez grand, jamais assez beau, jamais assez fort. Donc, j'ai toujours été au-delà de mes limites. Ma mère, quand j'avais 15 sur 20, elle me disait, « Tant que tu n'as pas 20, ce n'est pas excellent. » J'avais des parents, surtout ma mère en fait, parce que mon père, lui, il était plutôt dans l'extrême inverse. « Ce n'est pas grave si tu ne réussis pas, ce n'est pas gênant. Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas. » Donc, tout ça, ce deal-là, vous devez… réellement vous poser la question de pourquoi je le fais. Est-ce que je le fais parce que j'ai une réelle conscience de ce que je fais ? Est-ce que je sais que ce que je suis en train de faire, ça va changer la vie de certaines personnes ? Est-ce que je le fais parce que je veux impressionner les autres ? Est-ce que je le fais parce que j'ai une revanche à prendre ? C'est ça qu'on doit se poser. La force de la mission doit être importante. Moi, chaque dimanche... J'enregistre le podcast dans l'espoir de me dire que je vais changer certainement la vision de quelqu'un. Avec ce que je dis, avec ce que je fais, je vais sûrement un jour changer la vision de quelqu'un. Je ne le fais pas dans le but d'être reconnue dans la rue, ou de me dire que dans mon métier, je vais devenir une référence, ou que de me dire que, ouais, mais il ne faut pas que je parle comme ça, il ne faut pas que je fasse ci comme ça, il faut que je fasse attention à ce que je fais, il faut que je demande l'avis des autres. Il faut que les autres soient, que ce soit cohérent, que mon discours soit cohérent avec tel ou tel truc. En fait, je n'en ai rien à foutre de ce que pensent les autres. Parce que je sais pertinemment en fait que mon baromètre ne se situe pas là. Mon baromètre se situe dans ma mission, dans ce que j'ai envie de faire et d'apporter aux autres. Dans la vie que j'ai envie de changer, dans la vie que j'ai envie de m'apporter. Je n'ai pas besoin en fait qu'on approuve ce que je fais. Ah oui, c'est mieux. C'est mieux quand on est approuvé. Ça veut dire que si tu es approuvé, tu vas avoir plus de facilité après à développer ton entreprise. Mais mon entreprise, elle est basée sur mes convictions à moi. Elle est basée sur ce que moi, j'ai envie de faire. Elle est basée sur ma vision sur du long terme. Si quand tu passes la porte de ton salon le matin, ta vision, elle est complètement floue. que tu n'es même pas capable de te dire ce que tu veux faire de ton entreprise dans un an, dans cinq ans, dans dix ans. Si toi-même, tu ne sais pas où tu dois aller, mais que ton seul baromètre, c'est de rendre les autres heureux, en fait, pardon, mais ce n'est pas la bonne vision. La bonne vision, c'est la joie que tu vas t'apporter à toi-même. C'est l'évolution professionnelle. que tu vas t'apporter à toi-même. Moi, quand je vois de mes filles ou des gens que j'ai en appel, tout ça, qui me disent « je vais demander à mon conjoint pour voir » . Depuis quand ton conjoint, nom de Dieu de merde, a une vision sur du long terme de la coiffure ? À quel moment, en fait, ton conjoint, à part si vous êtes associé et que lui aussi est coiffeur, etc. Bref, à quel moment lui va avoir une vision éclairée pour ton métier ? Parce que Simon Le Mien me demande. Oui, en fait, alors de la menuiserie, oui, parce que mon mari est divisé. Oui, alors donc, du coup, qu'est-ce que tu en penses ? Si, par rapport au… Vous voyez, j'ai des notions de base, j'ai des notions de base, parce que je suis entrepreneur, mais je n'en sais rien, moi, combien ça coûte une tasse de bois. Je n'en sais rien, moi, combien de temps ça va lui prendre pour monter une structure, une charpente. J'en sais rien, moi, en fait, quel est le produit qu'il va devoir mettre dessus. J'en sais rien s'il n'a pas besoin de prendre une formation ou quelque chose comme ça. Mais je ne le sais pas. Vous voyez ce que je veux dire ? J'en sais rien. Je ne le sais pas. Ce n'est pas mon métier. J'ai des notions de base en entrepreneuriat, mais je ne connais pas son métier. Comment je peux me glisser à l'intérieur ? Alors, je vais lui donner les notions de base. Oui, alors par rapport au temps, par rapport à l'achat, par rapport aux charges. Ça, c'est quelque chose d'universel dans l'entrepreneuriat, on est d'accord. Que tu sois médecin, que tu sois charpentier, coiffeur, etc. Il y a des notions de base que tu dois connaître pour lancer ton business. Mais hormis ça, cette notion-là, en fait, dans son métier, je ne la connais pas. Je ne la connais pas. Ce n'est pas mon truc. Vous voyez ? Donc là, en fait, pardon, je coupe vite fait. Je suis en train d'enregistrer le podcast. Et comme j'ai connecté le micro à l'ordi, parce que j'ai essayé de faire un truc, mon cerveau m'a dicté de faire un truc, parce que j'ai un cerveau extraordinaire. Et en fait, là, il est en train de retranscrire ce que je suis en train de dire sur le côté. Parce que Siri... en train de péter un câble on prend pas ce qu'il arrive mais c'est pas grave votre en ce qui j'acquitte ya pas de soucis si ça peut éviter de couper le son serait merveilleux est en train de faire des conneries ce petit très bien j'essaye de ne pas enregistrer supprimer la note on va supprimer la note ici aussi voilà on devient plus clair donc là pourquoi ça me tient à coeur ça Parce qu'en fait, quand votre conjoint ou votre entourage vous somme de ne pas faire, et malgré tout, il y aura des erreurs, il y aura des chutes, il y aura des choses qu'on n'aura pas tout fait nickel, il y aura des trucs un peu, tu vois, des cascades qu'on devra prendre. Mais la confiance, la confiance, elle se situe où ? dans cette relation-là. En fait, c'est plus ça qui me dérange. Ce n'est pas le fait que si éventuellement tu veux aller élever des chèvres dans le Larzac et que du coup, tu as besoin de l'approbation parce que là, effectivement, tu vas écrouler ta famille et que là, c'est sûr que tu as besoin de savoir si c'est une bonne idée ou si ce n'est pas une bonne idée. Donc là, tu vas demander ton conjoint parce que vous aviez des projets et que du coup, vous écroulez la vie des deux. d'accord ça je le comprends dire je comprends ça mais quand il s'agit de stratégie à l'intérieur de ton entreprise d'une entreprise qui est pas dingue déjà t'as pas tu as une vie de dingue dans laquelle tu te payes pas de ouf et que là tu lui dis j'ai peut-être la solution pour développer mon entreprise et que là il te dit ouais non le fait pas en fait C'est pas dingue. C'est peut-être un peu une arnaque. En fait, ça veut dire que là déjà, toi, tu as le feu dans ta maison. Là. Et que tu es en train de te demander, vous êtes deux là, et tu es en train de te demander, ouais, on ne devrait pas sortir par la porte. Et que lui, il te dit, non, ouais, non, c'est mieux de crever. ça a l'air dingue ce que je dis mais c'est exactement ça je l'entends exactement de cette manière-là. Je me dis, non, non, en fait, le gars... Ils sont tous les deux pris dans la merde et lui, il lui dit « vas-y crève et crevons ensemble » . C'est exactement comme ça que je le prends. Et quand on choisit quand même de faire le pas, on choisit quand même de se libérer de ce truc et qu'on dit « ouais, mais non, je passe par-dessus » ou lui, en fait, te dit « ouais, vas-y, de toute façon, j'y crois pas, mais vas-y, fais-le » . Une fois qu'elle aura fini sa petite crise, elle reviendra pleurer parce que j'aurais eu raison. Genre, et que là, en fait finalement, c'est toi qui as eu raison. Tu es en train de te sortir de la merde. Tu es en train de te développer. Tu es en train de créer quelque chose pour ton entreprise. Et lui, lui là, Clo-Clo, on va l'appeler, Clovis, il arrive et là, ver de rage, il ne veut pas que tu continues à évoluer. Il veut que tu t'arrêtes là. « Ouais, mais non, mais c'est bon, ça va, t'en as plus besoin, ça y est, c'est réglé, t'as eu ce que tu voulais. » Oui, certainement. Mais à quel moment, en fait, quelqu'un qui t'aime vraiment a le pouvoir de te dire de ne pas le faire et de ne pas évoluer et de continuer à rester comme tu étais. Pourquoi lui, en fait, il retranscrit ses peurs à travers toi ? Ou lui ou elle, c'est un truc de fou. Moi, ça, c'est le genre de truc qui me rend dingue, qui me rend folle. Je ne comprends pas à quel point on se dit, je vais donner des conseils et je vais laisser ça. comme je l'ai dit, que ton conjoint veuille partir une entreprise, développer une entreprise. Genre, j'en ai marre de la coiffure, je vais aller tresser des chèvres dans le puits de Bôme. Genre, tu vois ? Et vendre mon lait de chèvre. Et là, tu te dis, non, ce n'est pas officiel. On va peut-être y réfléchir d'abord. On va peut-être faire un plan d'action, on va peut-être regarder, faire une étude de marché, etc. Est-ce qu'il y a un potentiel ? Tout ça. Ça, c'est de la critique éclairée. Éclairée. On va faire une étude de marché, on va regarder qu'est-ce que ça dit. Je ne suis pas ouf de déménager. Voilà. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, quand je prends des décisions, déjà quand ça concerne mon entreprise, je ne demande pas à mon conjoint parce que ce n'est pas son entreprise, c'est la mienne. et que si je fais des erreurs, j'assume l'entièreté de mes erreurs, parce que c'est mon problème. Quand on prend des décisions de couple familial, on se concerne, d'accord ? Mais lui ne vient pas entraver si par exemple je prends un community manager, si par exemple… je choisis de me perfectionner dans tel ou tel domaine, je prends une formation. Ou si, par exemple, j'ai envie d'acheter ceci ou cela, ou de faire rentrer une gamme, ou ci ou là, il n'a rien à voir là-dedans. Ou si je décide de me faire accompagner pour développer mon entreprise, il n'a rien à voir là-dedans. Parce que lui, en fait, il ne connaît pas ça. Quand j'ai acheté le local pour développer un salon, on ne l'a pas visité ensemble. c'est mon entreprise. Alors, il peut me dire, oui, c'est une bonne idée, ou non, ce n'est pas ouf. Mais à partir du moment où je mets en ligne de compte la trésorerie de l'entreprise, qui est la mienne, c'est ma trésorerie de mon entreprise. Ça ne vient pas toucher les fonds privés. Parce que de toute façon, cette entreprise-là, malgré tout… C'est moi qui décide pour cette entreprise. Donc, si je décide d'investir ma trésorerie pour développer un salon de coiffure, oui, on en parle, bien sûr, mais c'est moi qui vais avoir la décision finale. C'est toujours comme ça. Je ne comprends pas, en fait, que souvent, dans l'entourage, parce que ça me tenait vraiment à peur de faire un truc sur l'entourage. Il est comme un métabloquant en fait. Souvent, on me l'a fait. La première fois qu'on me l'a fait, ça m'a fait péter un câble. Je ne me rappelle plus de son nom. Je ne me rappelle plus de son nom à la personne, mais ça m'a fait péter un câble. Alors, je lui ai dit, voilà, ton entreprise, elle a des difficultés de tel truc, machin, donc on pourrait faire ci, faire ça et tout. Elle s'appelle Amélie, c'est ça. Amélie, elle s'appelle. Je m'en souviens très bien. Elle m'a dit « Oui, oui, d'accord, ok, par contre. » Parfait, pas de problème, on le fait, il n'y a pas de souci, c'est bon, j'en ai besoin de toute façon et tout. Et là, elle me renvoie un message le lendemain. Elle me dit « Oui, j'en ai discuté avec mon conjoint, puis finalement, on ne le fera pas, il n'est pas d'accord, il n'est pas chaud, il trouve que c'est un peu une arnaque, que ça ne marchera pas. » Et là, tu te dis, à quel moment le gars… Il a fait étude de marketing et de business et il se permet en fait de venir saboter l'évolution de sa conjointe. Alors déjà ça, j'ai eu plein de… Ou alors quand tu prends une décision et qu'on te dit « ouais, non mais je ne le sens pas » . Et tu sais qu'on n'a pas d'argument vraiment très précis. Ça, ça me fatigue. Il faut savoir qu'on est la somme des cinq personnes qui gravitent autour de nous. C'est-à-dire qu'en fait, si tu es entouré de gens qui te poussent vers le haut, malgré tout, malgré toutes les difficultés, malgré tout ce que tu vas pouvoir faire, malgré tout, même si c'est un risque et qu'ils te disent « Ouais, mais c'est bon, c'est pas grave, on le verra. » Si tu trouves que c'est bien pour toi, fais-le. Moi, ça, c'est mon mari. Ça, c'est mon mari à moi. ok, pas de problème, tu trouves que c'est bien ? ça a l'air bien ? ça te plaît ? t'as envie de le faire ? fais-le, au pire des cas Qu'est-ce qui peut arriver de pire ? C'est tout le temps ça qu'il me dit. Quand je lui dis, ouais, j'ai trouvé un local, j'ai trouvé un local, qu'est-ce que t'en penses ? Comment tu le trouves ? Il me dit ça. Comment tu trouves ça ? Ouais, ça a l'air pas mal. Ça a l'air bien, je trouve qu'il y a du potentiel. On discute. Je dis ouais je trouve qu'il y a du potentiel Ok quel potentiel ? je trouve que là on peut faire ça, ça, ça, la zone elle est comme ça, je trouve que c'est pas mal. Ok, pourquoi tu veux le développer ? Donc là je l'explique. Ok, et là du coup d'un avis qui est un peu, tu vois, où je me dis bon, qu'est-ce qu'on fait ? Là il me dit, qu'est-ce que toi tu fais ? Qu'est-ce que toi tu as envie de faire ? Et c'est là en fait qu'on se rend compte si on est une équipe ou pas. C'est là en fait qu'on se rend compte que c'est pas grave. C'est pas grave. Si jamais il y a une difficulté, quelle qu'elle soit, c'est pas grave. On l'absorbe. Moi, j'ai été dans des situations financières où j'ai fait des choix dégueulasses, débiles. Tu viens d'avoir ton permis, tu t'achètes une voiture niave, tu n'as pas d'argent. Mais c'est quoi qui arrive à ton avis ? Tu ne peux pas la payer. Tu te dis, je vais immigrer dans un pays, donc on prend la décision ensemble et tout, on trouve que c'est une bonne idée, on prend la décision ensemble, malgré que je sois quand même le décisionnaire à ce moment-là. Là, tu te dis, tu arrives là, tu te dis, ça va être compliqué. On va le faire quand même, malgré tout, même si c'est dur, même si je trouve que sur le moment, quand tu arrives là, c'est un gros changement. Mais on le décide parce qu'on a envie d'évoluer. Et la plupart du temps, en fait, les gens qui ne te font pas évoluer sont là en fait à toujours te freiner. Ce sont des gens qui ont peur pour eux et qui retranscrivent leur peur sur toi. et qui se disent, ouais non mais en fait il vaut mieux qu'on reste des ploupes, comme ça si jamais en fait si on échoue, tu vois, on n'aura aucune chance d'échouer puisqu'on ne tentera rien. Donc au pire des cas, on reste au même endroit. On n'est pas super heureux de ouf, tu vois, on n'est pas super bien dans notre vie, on ne gagne pas trop bien notre vie, mais... On ne prend pas trop de ris Et la plupart du temps, pourquoi les gens ne réussissent pas ? Pourquoi les gens ont une entreprise qui n'évolue pas ou quoi ? Parce qu'ils ne prennent jamais de risque. Jamais. Ils se laissent porter par la vague, par la moyenne. Moi, s'il y a rien d'un truc qui me fatigue, c'est quand on m'a dit, et souvent les comptables font ça, par rapport à la moyenne du métier, vous êtes tel, vous êtes là ou vous êtes là. Plus haut, plus bas. Vous voyez, je fais nos deux descriptions encore. Je jauge avec mes mains. Mais en fait, la moyenne, ça correspond à quoi ? Si tu mets des gens moyens dans un bassin, ils vont avoir des résultats moyens. Si tu mets des gens faibles dans un bassin, ils vont avoir des résultats faibles. Si tu mets des gens forts dans un bassin, ils vont avoir des résultats forts. Donc, quand tu réfléchis à ça, selon la moyenne de quoi ? Parce que tu vois, moi, j'ai envie de me dire, OK, je suis libérante, très bien, parfait. Tu fais partie des 1%. Mais moi, je veux être dans ce 1%. Je veux être la moyenne de ce 1% et pas la moyenne de ce 99% qui ne réussit pas. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, quand ton comptable te dit, ouais, par rapport à la moyenne, c'est pas la moyenne. c'est par rapport à la moyenne de qui. Quand tu te dis, quand tu rentres avec tes parents avec une note de 10 et que tu dis, je suis au-dessus de la moyenne de la classe. Et la moyenne de la classe, elle est en dessous de 10. Et la note, elle est sur 20. Ça veut dire quoi en fait ? Ça veut dire que toi, avec ton 10,2, admettons 10,5, tu es au-dessus de la moyenne de la classe. Sauf que la moyenne de la classe, elle est dégueulasse. Et qu'en fait, toi, tu te confortes à rester dans la moyenne. Tu te confortes à rester dans le banc de poisson. À te dire, mais moi, je vais rester là. Ce n'est pas trop mal. Je ne réussis pas, mais je suis dans la moyenne. Et ça me convient comme ça. J'ai envie de te dire que moi, je n'ai pas envie de rester dans la moyenne. que je n'ai pas envie de rester dans ce banc de poissons. que je préfère prendre des risques, sauter d'un élément à un autre en grandissant, en me disant que je vais m'éporcher les genoux certainement parce que je vais courir vite et qu'à un moment donné, je vais peut-être tomber, mais qu'au final, ce n'est pas bien grave, ce n'est pas si grave que ça. Plutôt que de me dire, écoute, pas de problème, je vais rester au salaire minimum puisque 90% de ma coiffure touche le salaire minimum, et puis ça va. Tu vois, ça va aller. J'achèterai une maison au fin fond des bois parce que mes moyens ne me permettent pas d'en avoir une plus près ou une plus grande. Je vais m'acheter une petite voiture type Clio 208. Je vais rester dans mon petit confort et puis ça va me convenir comme ça. Je ferai un prêt, en fait, je vais devenir propriétaire d'un crédit pendant 25-30 ans et je vais rester là. Je vais rester comme ça. Mes enfants, en fait, je n'aurais pas trop les moyens de leur payer des études. Je vais me saigner à blanc pour leur payer des études parce que quand même. Et puis voilà. Et les vacances, en fait, on les passera toujours au même endroit. En fait, ce que je suis en train de te décrire là, c'était ma vie avant. C'était ma vie avant. Ma vie, en fait, quand je pensais qu'il fallait être dans la moyenne. Ma vie, que je pensais qu'il fallait être. qu'il fallait qu'elle soit comme ça, parce que la société m'avait dit qu'il fallait que ce soit comme ça. Parce qu'on m'avait appris à être comme ça, à gagner un salaire, tu vois, genre 2000 balles, à me dire, bon ben, pas de problème, je vais me contenter de ça, d'acheter en fait une bagnole en leasing, même pas acheter en fait finalement louer Avoir une maison à 50 km de mon salon parce que finalement je voulais être propriétaire d'un crédit pendant 30 ans et que pour moi l'idéal en fait c'était d'acheter une maison loin pour pouvoir finalement financer et avoir un crédit dans un lieu, dans un petit village de 100 habitants où il y a trois pelées entendues qui ne t'aiment pas parce que tu ne fais pas partie de là et que tu n'es pas le consanguin du coin. que tu n'es pas le cousin de la cousine de la tante et que tu te poses là, toi le Toulousain qui vient en fait avec tes gros sabots dans le village de Paul ou de Jean-Jacques, tu n'es pas heureux, tu ne t'intègres pas, tu n'es pas chez toi, tu n'es pas né là et tu te dis non mais en fait c'est la connerie du siècle. du siècle. Et au final, en fait, mes perspectives d'évolution, elles sont où ? Elles se situent où, en fait ? Parce que vu comme c'est là sur le papier, ça ne me fait pas rêver, quoi. Mais on m'a dit que c'était la solution. Il fallait que je fasse ça. Mais non, pas du tout. Et quand j'ai réalisé ça, je me suis dit non, maintenant. Non, non. J'ai réalisé ça, il m'a fallu deux ans, deux, trois ans pour réaliser ça. Là, j'ai dit, on prend tout, on vend tout, on dégage. Même si je repars à zéro, même si je n'ai pas d'argent, même si je ne veux plus rien savoir de ça. Je veux me dire dans ma tête, à moi, que ce que je veux là, aujourd'hui, c'est ça. Tout le reste, tout ce que les autres pensent, tout ce que la société m'impose, j'en veux pas. Je veux vivre. Je veux pas survivre. Je veux pas en fait qu'on me dise ce que je dois faire. Je veux vivre. Je veux créer ma vie à moi, selon mes propres choix. Si je tombe... je ferai autre chose. Si ce n'est pas ce que je voulais, je ferai autre chose. Mais je veux vivre. Je ne veux pas me laisser imposer une vie parce que selon les conventions, je veux vivre. Je veux me sentir bien. Je veux me lever le matin et voir que ce que je fais en ce moment me correspond. Tout le reste, je ne veux rien savoir. Je ne veux rien savoir. Et je ne veux pas me laisser imposer mes choix. Je ne veux pas me laisser imposer ma vie. Et si je suis entourée de gens autour de moi, c'est des gens qui me comprennent, qui me soutiennent, qui m'élèvent, qui me donnent les clés, pas qui me freinent et pas qui m'empêchent. Parce que ça là, cette idée là en fait de se dire, mais moi en fait, je dois me faire contrôler par quelqu'un d'autre, dans ma tête elle n'existe pas. Dans ma tête elle n'a pas sa place. Dans ma tête ça ne doit pas se passer comme ça. Tu dois absolument vivre la vie que tu choisis. Et faire du coup le choix. des personnes que tu aimes vite à l'intérieur de cette vie-là. Je le dis souvent, j'ai eu des amis qui ont fait un passage, un an, deux ans. J'ai eu des amis qui sont restés. Mais aujourd'hui, je n'ai pas un entourage immense parce que je n'en ai pas besoin. Et à chaque fois que je rencontre des gens au maintenant, je me pose la question, quelle est... la valeur de ce que cette personne pourra m'apporter sur du long terme. Si cette valeur, au premier abord, n'a aucune portée pour moi, je ne fais plus rentrer les gens dans ma vie privée. Parce que je n'ai pas besoin d'être entourée. J'ai besoin... de m'élever. Et on a tous besoin de s'élever. Avoir des amis et les soutenir, c'est une chose. Avoir des amis et ne faire que les soutenir, ça n'est une autre. On ne doit pas être une personne qui ne fait que soutenir, que élever, que porter. On doit aussi se faire porter. C'est ça le deal. Donc quand quelqu'un me dit « Ouais, mais non, mais là, c'est pas ouf. » Sur quelle base tu te bases ? Sur quel fait ? Et si c'est juste sur un ressenti, je ne vais pas t'écouter. Je vais m'écouter à moi. Je vais me faire confiance. Et ensuite, je verrai. Donc là-dessus, j'espère que ça vous aura aidé. Je vous remercie énormément et je vous souhaite une belle semaine. Pour moi, c'est important. C'est vraiment important, en fait, de se dire, est-ce qu'aujourd'hui, je me sens à ma place ? Je me sens écoutée ? Je me sens épaulée ? Ou est-ce qu'on ne fait que m'écraser ? Alors abonnez-vous pour recevoir les actualités de ce podcast et on se retrouve la semaine prochaine. Bye !

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode !

Description

🎙️ Épisode spécial : Stop au syndrome du poisson pané émotionnel – C’est TOI qui décides. Point.


Dans cet épisode coup de poing, Julie fête les 1 an du podcast et n’y va pas avec le dos du peigne !

Elle démonte avec style et sans filtre cette foutue habitude qu’ont certaines de demander l’autorisation de réussir.


🧨 Tu veux évoluer ? Arrête de demander à Johnny, ton mec ou ta voisine si ton idée est bonne. Ils ne sont ni coach, ni experts. Et s’ils te freinent, c’est leur peur, pas la tienne.


💥 Julie te balance LA vraie question à te poser :

> « Est-ce que je vis MA vie, ou est-ce que je vis la vie qu’on m’a imposée ? »

💡 Elle te parle de mission, de confiance, de choix alignés… et du poison lent qu’est la moyenne.

Rester dans la norme, c’est mourir à petit feu. Et toi, t’es pas née pour ça.

🔥 Si t’as besoin qu’on valide tes rêves, t’as déjà perdu.

Le seul feu vert, c’est TOI qui dois te le donner.

Un épisode puissant, inspirant et qui va te faire reconsidérer toutes les fois où t’as freiné pour ne pas déranger.

Spoiler : cette fois, tu vas déranger – et c’est tant mieux.

➡️ Abonne-toi pour la suite, et surtout : arrête d’attendre la permission de briller.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous êtes en forme, que ça va bien, que vous avez passé une belle semaine. Je sais pas, on m'a envoyé des messages pour me dire que le son était nickel, donc j'ai décidé que cet après-midi, à chaque fois, je dis ça, je dis ça tout le temps, je pense que cet après-midi je vais vraiment aller... acheter un micro bien bien bien bien performant après avoir essayé un micro très bas de gamme je pense que là c'est le moment d'investir c'est le moment d'investir dans le son puisque la semaine dernière vous avez aimé ça donc là maintenant je suis équipée de micro que j'ai sur moi donc ça veut dire que je peux enregistrer les pieds des doigts de pied à l'éventail tiens donc Le micro accroché à mon t-shirt, c'est parfait, c'est magnifique. Avec le téléphone qui ne se coupe pas. Donc ça aussi, c'est merveilleux parce que ce n'était pas en feu. Ce n'était pas d'un goût, cette affaire-là. Donc, il a fallu du temps. Puisque je pense que nous fêtons ensemble les un an du podcast. Un an déjà que j'enregistre des podcasts pour vous. pour décomposer et désacraliser un peu tout ce qui est business, développement, etc. Mais en même temps, développement personnel, parce que ça me tient à cœur vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment. Ça me tient énormément à cœur de me dire qu'aujourd'hui, on est libre de penser, de réfléchir, de faire, d'exécuter selon ses propres ambitions. C'est un peu le sujet du jour parce que j'ai ressenti là depuis quelques temps des comment vous dire des en discutant en fait savez quand on fait des appels quand je discute quand je discute avec mes filles et tout j'ai l'impression que cette histoire là elle est pas réglée savez l'histoire du jugement l'histoire de ouais mais si machin il pense ça Peut-être que je devrais réfléchir plus profondément à mon affaire. Ou peut-être parce que s'il me dit que je ne dois pas y aller, je n'y vais pas. Ou peut-être que ce n'est pas une bonne idée. Ou peut-être que je n'ai pas confiance en moi, donc du coup, ce n'est pas d'aile, je ne vais pas le faire. Ça, c'est des choses qui, à moi, me font vraiment chier. Je vous le dis très sincèrement. Ça me fait chier parce que je me dis… et si la personne qui te conseillait était une truffe, si la personne que tu avais à côté de toi était une putain de truffe, et qu'en fait, son conseil, entre guillemets, je fais des guillemets avec les doigts, je fais de l'audio, en tout cas bref, vous savez quand les gens n'y voient pas bien, et du coup on fait de l'audio description, voilà. Donc là je fais des guillemets avec mes doigts, d'accord ? Et là, si la personne qui te conseille est une putain de truffe, tu vas prendre une décision de putain de truffe. Tu vois ? Tu vas prendre une décision de merde et cette décision, finalement, tu ne vas pas t'en sortir avec. Tu ne vas pas prendre les bonnes décisions. Tu ne vas pas faire la bonne chose. Ça ne va pas être dingue ton affaire. Et donc, tu vas rester sur place. Voire même pire, tu vas régresser. Tu vas rester à ta place. Tu vas te dire, ouais, non, mais c'est parce que si Johnny, il a dit que ce n'était pas dingue. Pour de vrai, Johnny a toujours des bonnes idées. On va écouter Johnny. Je sais que c'est lui qui a raison. On va l'écouter parce que lui, c'est le boss, c'est le king de la forêt. Tu vois, c'est un truc de ouf. À chaque fois, il a des bonnes idées. Donc, on va écouter Johnny, ça va être mieux. Mais en fait, à quel moment, toi-même, tu prends des décisions pour toi-même. Parce qu'en fait, c'est ça le deal. Tu dois te dire en fait que là, toi, c'est toi qui décides. Toi qui décides en fait pour toi-même. C'est toi qui dois te dire là, à ce moment-là, quelle est la meilleure chose pour moi ? C'est une question de confiance. C'est une question de confiance en soi. Et quand j'ai posé la question cette semaine, dans mes stories pour savoir qui avait confiance en soi, le résultat, il n'est pas dingue. Le résultat, il n'est pas dingue. Vous vous laissez impressionner par le jugement des autres. Et donc, vous êtes déstabilisé. à chaque fois que quelqu'un va poser une opinion sur ce que vous faites. Et c'est ça le problème. C'est ça le problème. C'est pour ça que les gens n'évoluent pas. Je vais vous expliquer quelque chose d'important, très important selon moi. On a tous les capacités de réussir à grande échelle. On a tous les capacités de développer une entreprise qui marche, qui fonctionne, qui se développe. Première chose... La première solution pour développer une entreprise qui fonctionne, c'est d'avoir une mission, c'est de savoir pourquoi on le fait. Si tu ne sais pas pourquoi tu le fais, ce n'est pas nécessaire de le faire. Si ta seule vision à toi, c'est de gagner de l'argent, ce n'est pas nécessaire de le faire. Par contre, tu dois savoir pourquoi tu le fais. Si tu ne le sais pas, recommence, réfléchis, pose-toi. Il ne sait pas pourquoi je le fais. par rapport à Johnny qui lui a les doigts de pied à l'éventail, mais par rapport à toi-même, par rapport à toi-même. Ton baromètre en fait, la personne que tu dois impressionner, c'est toi-même, rien d'autre, rien d'autre. Si tu ne le fais pas pour toi, pour qui tu le fais ? Pour ton conjoint ? Pour tes enfants ? Pour ta famille ? Pour récupérer la fierté de ton père, de ta mère ? On est à la fête des Pères aujourd'hui, c'est le dimanche 15 juin. J'ai toujours, moi, fait des choses pour impressionner les autres, au départ, quand j'étais plus jeune. Je voulais qu'on soit fiers de moi. Je voulais que mon père me regarde, je voulais que ma mère me regarde, je voulais que les gens me regardent. Je voulais qu'on se rende compte, en fait, de tous les efforts que je faisais. Et j'avais un besoin immense de reconnaissance. Moi, j'ai eu des parents pour qui c'était jamais assez. Pour qui c'était jamais assez grand, jamais assez beau, jamais assez fort. Donc, j'ai toujours été au-delà de mes limites. Ma mère, quand j'avais 15 sur 20, elle me disait, « Tant que tu n'as pas 20, ce n'est pas excellent. » J'avais des parents, surtout ma mère en fait, parce que mon père, lui, il était plutôt dans l'extrême inverse. « Ce n'est pas grave si tu ne réussis pas, ce n'est pas gênant. Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas. » Donc, tout ça, ce deal-là, vous devez… réellement vous poser la question de pourquoi je le fais. Est-ce que je le fais parce que j'ai une réelle conscience de ce que je fais ? Est-ce que je sais que ce que je suis en train de faire, ça va changer la vie de certaines personnes ? Est-ce que je le fais parce que je veux impressionner les autres ? Est-ce que je le fais parce que j'ai une revanche à prendre ? C'est ça qu'on doit se poser. La force de la mission doit être importante. Moi, chaque dimanche... J'enregistre le podcast dans l'espoir de me dire que je vais changer certainement la vision de quelqu'un. Avec ce que je dis, avec ce que je fais, je vais sûrement un jour changer la vision de quelqu'un. Je ne le fais pas dans le but d'être reconnue dans la rue, ou de me dire que dans mon métier, je vais devenir une référence, ou que de me dire que, ouais, mais il ne faut pas que je parle comme ça, il ne faut pas que je fasse ci comme ça, il faut que je fasse attention à ce que je fais, il faut que je demande l'avis des autres. Il faut que les autres soient, que ce soit cohérent, que mon discours soit cohérent avec tel ou tel truc. En fait, je n'en ai rien à foutre de ce que pensent les autres. Parce que je sais pertinemment en fait que mon baromètre ne se situe pas là. Mon baromètre se situe dans ma mission, dans ce que j'ai envie de faire et d'apporter aux autres. Dans la vie que j'ai envie de changer, dans la vie que j'ai envie de m'apporter. Je n'ai pas besoin en fait qu'on approuve ce que je fais. Ah oui, c'est mieux. C'est mieux quand on est approuvé. Ça veut dire que si tu es approuvé, tu vas avoir plus de facilité après à développer ton entreprise. Mais mon entreprise, elle est basée sur mes convictions à moi. Elle est basée sur ce que moi, j'ai envie de faire. Elle est basée sur ma vision sur du long terme. Si quand tu passes la porte de ton salon le matin, ta vision, elle est complètement floue. que tu n'es même pas capable de te dire ce que tu veux faire de ton entreprise dans un an, dans cinq ans, dans dix ans. Si toi-même, tu ne sais pas où tu dois aller, mais que ton seul baromètre, c'est de rendre les autres heureux, en fait, pardon, mais ce n'est pas la bonne vision. La bonne vision, c'est la joie que tu vas t'apporter à toi-même. C'est l'évolution professionnelle. que tu vas t'apporter à toi-même. Moi, quand je vois de mes filles ou des gens que j'ai en appel, tout ça, qui me disent « je vais demander à mon conjoint pour voir » . Depuis quand ton conjoint, nom de Dieu de merde, a une vision sur du long terme de la coiffure ? À quel moment, en fait, ton conjoint, à part si vous êtes associé et que lui aussi est coiffeur, etc. Bref, à quel moment lui va avoir une vision éclairée pour ton métier ? Parce que Simon Le Mien me demande. Oui, en fait, alors de la menuiserie, oui, parce que mon mari est divisé. Oui, alors donc, du coup, qu'est-ce que tu en penses ? Si, par rapport au… Vous voyez, j'ai des notions de base, j'ai des notions de base, parce que je suis entrepreneur, mais je n'en sais rien, moi, combien ça coûte une tasse de bois. Je n'en sais rien, moi, combien de temps ça va lui prendre pour monter une structure, une charpente. J'en sais rien, moi, en fait, quel est le produit qu'il va devoir mettre dessus. J'en sais rien s'il n'a pas besoin de prendre une formation ou quelque chose comme ça. Mais je ne le sais pas. Vous voyez ce que je veux dire ? J'en sais rien. Je ne le sais pas. Ce n'est pas mon métier. J'ai des notions de base en entrepreneuriat, mais je ne connais pas son métier. Comment je peux me glisser à l'intérieur ? Alors, je vais lui donner les notions de base. Oui, alors par rapport au temps, par rapport à l'achat, par rapport aux charges. Ça, c'est quelque chose d'universel dans l'entrepreneuriat, on est d'accord. Que tu sois médecin, que tu sois charpentier, coiffeur, etc. Il y a des notions de base que tu dois connaître pour lancer ton business. Mais hormis ça, cette notion-là, en fait, dans son métier, je ne la connais pas. Je ne la connais pas. Ce n'est pas mon truc. Vous voyez ? Donc là, en fait, pardon, je coupe vite fait. Je suis en train d'enregistrer le podcast. Et comme j'ai connecté le micro à l'ordi, parce que j'ai essayé de faire un truc, mon cerveau m'a dicté de faire un truc, parce que j'ai un cerveau extraordinaire. Et en fait, là, il est en train de retranscrire ce que je suis en train de dire sur le côté. Parce que Siri... en train de péter un câble on prend pas ce qu'il arrive mais c'est pas grave votre en ce qui j'acquitte ya pas de soucis si ça peut éviter de couper le son serait merveilleux est en train de faire des conneries ce petit très bien j'essaye de ne pas enregistrer supprimer la note on va supprimer la note ici aussi voilà on devient plus clair donc là pourquoi ça me tient à coeur ça Parce qu'en fait, quand votre conjoint ou votre entourage vous somme de ne pas faire, et malgré tout, il y aura des erreurs, il y aura des chutes, il y aura des choses qu'on n'aura pas tout fait nickel, il y aura des trucs un peu, tu vois, des cascades qu'on devra prendre. Mais la confiance, la confiance, elle se situe où ? dans cette relation-là. En fait, c'est plus ça qui me dérange. Ce n'est pas le fait que si éventuellement tu veux aller élever des chèvres dans le Larzac et que du coup, tu as besoin de l'approbation parce que là, effectivement, tu vas écrouler ta famille et que là, c'est sûr que tu as besoin de savoir si c'est une bonne idée ou si ce n'est pas une bonne idée. Donc là, tu vas demander ton conjoint parce que vous aviez des projets et que du coup, vous écroulez la vie des deux. d'accord ça je le comprends dire je comprends ça mais quand il s'agit de stratégie à l'intérieur de ton entreprise d'une entreprise qui est pas dingue déjà t'as pas tu as une vie de dingue dans laquelle tu te payes pas de ouf et que là tu lui dis j'ai peut-être la solution pour développer mon entreprise et que là il te dit ouais non le fait pas en fait C'est pas dingue. C'est peut-être un peu une arnaque. En fait, ça veut dire que là déjà, toi, tu as le feu dans ta maison. Là. Et que tu es en train de te demander, vous êtes deux là, et tu es en train de te demander, ouais, on ne devrait pas sortir par la porte. Et que lui, il te dit, non, ouais, non, c'est mieux de crever. ça a l'air dingue ce que je dis mais c'est exactement ça je l'entends exactement de cette manière-là. Je me dis, non, non, en fait, le gars... Ils sont tous les deux pris dans la merde et lui, il lui dit « vas-y crève et crevons ensemble » . C'est exactement comme ça que je le prends. Et quand on choisit quand même de faire le pas, on choisit quand même de se libérer de ce truc et qu'on dit « ouais, mais non, je passe par-dessus » ou lui, en fait, te dit « ouais, vas-y, de toute façon, j'y crois pas, mais vas-y, fais-le » . Une fois qu'elle aura fini sa petite crise, elle reviendra pleurer parce que j'aurais eu raison. Genre, et que là, en fait finalement, c'est toi qui as eu raison. Tu es en train de te sortir de la merde. Tu es en train de te développer. Tu es en train de créer quelque chose pour ton entreprise. Et lui, lui là, Clo-Clo, on va l'appeler, Clovis, il arrive et là, ver de rage, il ne veut pas que tu continues à évoluer. Il veut que tu t'arrêtes là. « Ouais, mais non, mais c'est bon, ça va, t'en as plus besoin, ça y est, c'est réglé, t'as eu ce que tu voulais. » Oui, certainement. Mais à quel moment, en fait, quelqu'un qui t'aime vraiment a le pouvoir de te dire de ne pas le faire et de ne pas évoluer et de continuer à rester comme tu étais. Pourquoi lui, en fait, il retranscrit ses peurs à travers toi ? Ou lui ou elle, c'est un truc de fou. Moi, ça, c'est le genre de truc qui me rend dingue, qui me rend folle. Je ne comprends pas à quel point on se dit, je vais donner des conseils et je vais laisser ça. comme je l'ai dit, que ton conjoint veuille partir une entreprise, développer une entreprise. Genre, j'en ai marre de la coiffure, je vais aller tresser des chèvres dans le puits de Bôme. Genre, tu vois ? Et vendre mon lait de chèvre. Et là, tu te dis, non, ce n'est pas officiel. On va peut-être y réfléchir d'abord. On va peut-être faire un plan d'action, on va peut-être regarder, faire une étude de marché, etc. Est-ce qu'il y a un potentiel ? Tout ça. Ça, c'est de la critique éclairée. Éclairée. On va faire une étude de marché, on va regarder qu'est-ce que ça dit. Je ne suis pas ouf de déménager. Voilà. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, quand je prends des décisions, déjà quand ça concerne mon entreprise, je ne demande pas à mon conjoint parce que ce n'est pas son entreprise, c'est la mienne. et que si je fais des erreurs, j'assume l'entièreté de mes erreurs, parce que c'est mon problème. Quand on prend des décisions de couple familial, on se concerne, d'accord ? Mais lui ne vient pas entraver si par exemple je prends un community manager, si par exemple… je choisis de me perfectionner dans tel ou tel domaine, je prends une formation. Ou si, par exemple, j'ai envie d'acheter ceci ou cela, ou de faire rentrer une gamme, ou ci ou là, il n'a rien à voir là-dedans. Ou si je décide de me faire accompagner pour développer mon entreprise, il n'a rien à voir là-dedans. Parce que lui, en fait, il ne connaît pas ça. Quand j'ai acheté le local pour développer un salon, on ne l'a pas visité ensemble. c'est mon entreprise. Alors, il peut me dire, oui, c'est une bonne idée, ou non, ce n'est pas ouf. Mais à partir du moment où je mets en ligne de compte la trésorerie de l'entreprise, qui est la mienne, c'est ma trésorerie de mon entreprise. Ça ne vient pas toucher les fonds privés. Parce que de toute façon, cette entreprise-là, malgré tout… C'est moi qui décide pour cette entreprise. Donc, si je décide d'investir ma trésorerie pour développer un salon de coiffure, oui, on en parle, bien sûr, mais c'est moi qui vais avoir la décision finale. C'est toujours comme ça. Je ne comprends pas, en fait, que souvent, dans l'entourage, parce que ça me tenait vraiment à peur de faire un truc sur l'entourage. Il est comme un métabloquant en fait. Souvent, on me l'a fait. La première fois qu'on me l'a fait, ça m'a fait péter un câble. Je ne me rappelle plus de son nom. Je ne me rappelle plus de son nom à la personne, mais ça m'a fait péter un câble. Alors, je lui ai dit, voilà, ton entreprise, elle a des difficultés de tel truc, machin, donc on pourrait faire ci, faire ça et tout. Elle s'appelle Amélie, c'est ça. Amélie, elle s'appelle. Je m'en souviens très bien. Elle m'a dit « Oui, oui, d'accord, ok, par contre. » Parfait, pas de problème, on le fait, il n'y a pas de souci, c'est bon, j'en ai besoin de toute façon et tout. Et là, elle me renvoie un message le lendemain. Elle me dit « Oui, j'en ai discuté avec mon conjoint, puis finalement, on ne le fera pas, il n'est pas d'accord, il n'est pas chaud, il trouve que c'est un peu une arnaque, que ça ne marchera pas. » Et là, tu te dis, à quel moment le gars… Il a fait étude de marketing et de business et il se permet en fait de venir saboter l'évolution de sa conjointe. Alors déjà ça, j'ai eu plein de… Ou alors quand tu prends une décision et qu'on te dit « ouais, non mais je ne le sens pas » . Et tu sais qu'on n'a pas d'argument vraiment très précis. Ça, ça me fatigue. Il faut savoir qu'on est la somme des cinq personnes qui gravitent autour de nous. C'est-à-dire qu'en fait, si tu es entouré de gens qui te poussent vers le haut, malgré tout, malgré toutes les difficultés, malgré tout ce que tu vas pouvoir faire, malgré tout, même si c'est un risque et qu'ils te disent « Ouais, mais c'est bon, c'est pas grave, on le verra. » Si tu trouves que c'est bien pour toi, fais-le. Moi, ça, c'est mon mari. Ça, c'est mon mari à moi. ok, pas de problème, tu trouves que c'est bien ? ça a l'air bien ? ça te plaît ? t'as envie de le faire ? fais-le, au pire des cas Qu'est-ce qui peut arriver de pire ? C'est tout le temps ça qu'il me dit. Quand je lui dis, ouais, j'ai trouvé un local, j'ai trouvé un local, qu'est-ce que t'en penses ? Comment tu le trouves ? Il me dit ça. Comment tu trouves ça ? Ouais, ça a l'air pas mal. Ça a l'air bien, je trouve qu'il y a du potentiel. On discute. Je dis ouais je trouve qu'il y a du potentiel Ok quel potentiel ? je trouve que là on peut faire ça, ça, ça, la zone elle est comme ça, je trouve que c'est pas mal. Ok, pourquoi tu veux le développer ? Donc là je l'explique. Ok, et là du coup d'un avis qui est un peu, tu vois, où je me dis bon, qu'est-ce qu'on fait ? Là il me dit, qu'est-ce que toi tu fais ? Qu'est-ce que toi tu as envie de faire ? Et c'est là en fait qu'on se rend compte si on est une équipe ou pas. C'est là en fait qu'on se rend compte que c'est pas grave. C'est pas grave. Si jamais il y a une difficulté, quelle qu'elle soit, c'est pas grave. On l'absorbe. Moi, j'ai été dans des situations financières où j'ai fait des choix dégueulasses, débiles. Tu viens d'avoir ton permis, tu t'achètes une voiture niave, tu n'as pas d'argent. Mais c'est quoi qui arrive à ton avis ? Tu ne peux pas la payer. Tu te dis, je vais immigrer dans un pays, donc on prend la décision ensemble et tout, on trouve que c'est une bonne idée, on prend la décision ensemble, malgré que je sois quand même le décisionnaire à ce moment-là. Là, tu te dis, tu arrives là, tu te dis, ça va être compliqué. On va le faire quand même, malgré tout, même si c'est dur, même si je trouve que sur le moment, quand tu arrives là, c'est un gros changement. Mais on le décide parce qu'on a envie d'évoluer. Et la plupart du temps, en fait, les gens qui ne te font pas évoluer sont là en fait à toujours te freiner. Ce sont des gens qui ont peur pour eux et qui retranscrivent leur peur sur toi. et qui se disent, ouais non mais en fait il vaut mieux qu'on reste des ploupes, comme ça si jamais en fait si on échoue, tu vois, on n'aura aucune chance d'échouer puisqu'on ne tentera rien. Donc au pire des cas, on reste au même endroit. On n'est pas super heureux de ouf, tu vois, on n'est pas super bien dans notre vie, on ne gagne pas trop bien notre vie, mais... On ne prend pas trop de ris Et la plupart du temps, pourquoi les gens ne réussissent pas ? Pourquoi les gens ont une entreprise qui n'évolue pas ou quoi ? Parce qu'ils ne prennent jamais de risque. Jamais. Ils se laissent porter par la vague, par la moyenne. Moi, s'il y a rien d'un truc qui me fatigue, c'est quand on m'a dit, et souvent les comptables font ça, par rapport à la moyenne du métier, vous êtes tel, vous êtes là ou vous êtes là. Plus haut, plus bas. Vous voyez, je fais nos deux descriptions encore. Je jauge avec mes mains. Mais en fait, la moyenne, ça correspond à quoi ? Si tu mets des gens moyens dans un bassin, ils vont avoir des résultats moyens. Si tu mets des gens faibles dans un bassin, ils vont avoir des résultats faibles. Si tu mets des gens forts dans un bassin, ils vont avoir des résultats forts. Donc, quand tu réfléchis à ça, selon la moyenne de quoi ? Parce que tu vois, moi, j'ai envie de me dire, OK, je suis libérante, très bien, parfait. Tu fais partie des 1%. Mais moi, je veux être dans ce 1%. Je veux être la moyenne de ce 1% et pas la moyenne de ce 99% qui ne réussit pas. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, quand ton comptable te dit, ouais, par rapport à la moyenne, c'est pas la moyenne. c'est par rapport à la moyenne de qui. Quand tu te dis, quand tu rentres avec tes parents avec une note de 10 et que tu dis, je suis au-dessus de la moyenne de la classe. Et la moyenne de la classe, elle est en dessous de 10. Et la note, elle est sur 20. Ça veut dire quoi en fait ? Ça veut dire que toi, avec ton 10,2, admettons 10,5, tu es au-dessus de la moyenne de la classe. Sauf que la moyenne de la classe, elle est dégueulasse. Et qu'en fait, toi, tu te confortes à rester dans la moyenne. Tu te confortes à rester dans le banc de poisson. À te dire, mais moi, je vais rester là. Ce n'est pas trop mal. Je ne réussis pas, mais je suis dans la moyenne. Et ça me convient comme ça. J'ai envie de te dire que moi, je n'ai pas envie de rester dans la moyenne. que je n'ai pas envie de rester dans ce banc de poissons. que je préfère prendre des risques, sauter d'un élément à un autre en grandissant, en me disant que je vais m'éporcher les genoux certainement parce que je vais courir vite et qu'à un moment donné, je vais peut-être tomber, mais qu'au final, ce n'est pas bien grave, ce n'est pas si grave que ça. Plutôt que de me dire, écoute, pas de problème, je vais rester au salaire minimum puisque 90% de ma coiffure touche le salaire minimum, et puis ça va. Tu vois, ça va aller. J'achèterai une maison au fin fond des bois parce que mes moyens ne me permettent pas d'en avoir une plus près ou une plus grande. Je vais m'acheter une petite voiture type Clio 208. Je vais rester dans mon petit confort et puis ça va me convenir comme ça. Je ferai un prêt, en fait, je vais devenir propriétaire d'un crédit pendant 25-30 ans et je vais rester là. Je vais rester comme ça. Mes enfants, en fait, je n'aurais pas trop les moyens de leur payer des études. Je vais me saigner à blanc pour leur payer des études parce que quand même. Et puis voilà. Et les vacances, en fait, on les passera toujours au même endroit. En fait, ce que je suis en train de te décrire là, c'était ma vie avant. C'était ma vie avant. Ma vie, en fait, quand je pensais qu'il fallait être dans la moyenne. Ma vie, que je pensais qu'il fallait être. qu'il fallait qu'elle soit comme ça, parce que la société m'avait dit qu'il fallait que ce soit comme ça. Parce qu'on m'avait appris à être comme ça, à gagner un salaire, tu vois, genre 2000 balles, à me dire, bon ben, pas de problème, je vais me contenter de ça, d'acheter en fait une bagnole en leasing, même pas acheter en fait finalement louer Avoir une maison à 50 km de mon salon parce que finalement je voulais être propriétaire d'un crédit pendant 30 ans et que pour moi l'idéal en fait c'était d'acheter une maison loin pour pouvoir finalement financer et avoir un crédit dans un lieu, dans un petit village de 100 habitants où il y a trois pelées entendues qui ne t'aiment pas parce que tu ne fais pas partie de là et que tu n'es pas le consanguin du coin. que tu n'es pas le cousin de la cousine de la tante et que tu te poses là, toi le Toulousain qui vient en fait avec tes gros sabots dans le village de Paul ou de Jean-Jacques, tu n'es pas heureux, tu ne t'intègres pas, tu n'es pas chez toi, tu n'es pas né là et tu te dis non mais en fait c'est la connerie du siècle. du siècle. Et au final, en fait, mes perspectives d'évolution, elles sont où ? Elles se situent où, en fait ? Parce que vu comme c'est là sur le papier, ça ne me fait pas rêver, quoi. Mais on m'a dit que c'était la solution. Il fallait que je fasse ça. Mais non, pas du tout. Et quand j'ai réalisé ça, je me suis dit non, maintenant. Non, non. J'ai réalisé ça, il m'a fallu deux ans, deux, trois ans pour réaliser ça. Là, j'ai dit, on prend tout, on vend tout, on dégage. Même si je repars à zéro, même si je n'ai pas d'argent, même si je ne veux plus rien savoir de ça. Je veux me dire dans ma tête, à moi, que ce que je veux là, aujourd'hui, c'est ça. Tout le reste, tout ce que les autres pensent, tout ce que la société m'impose, j'en veux pas. Je veux vivre. Je veux pas survivre. Je veux pas en fait qu'on me dise ce que je dois faire. Je veux vivre. Je veux créer ma vie à moi, selon mes propres choix. Si je tombe... je ferai autre chose. Si ce n'est pas ce que je voulais, je ferai autre chose. Mais je veux vivre. Je ne veux pas me laisser imposer une vie parce que selon les conventions, je veux vivre. Je veux me sentir bien. Je veux me lever le matin et voir que ce que je fais en ce moment me correspond. Tout le reste, je ne veux rien savoir. Je ne veux rien savoir. Et je ne veux pas me laisser imposer mes choix. Je ne veux pas me laisser imposer ma vie. Et si je suis entourée de gens autour de moi, c'est des gens qui me comprennent, qui me soutiennent, qui m'élèvent, qui me donnent les clés, pas qui me freinent et pas qui m'empêchent. Parce que ça là, cette idée là en fait de se dire, mais moi en fait, je dois me faire contrôler par quelqu'un d'autre, dans ma tête elle n'existe pas. Dans ma tête elle n'a pas sa place. Dans ma tête ça ne doit pas se passer comme ça. Tu dois absolument vivre la vie que tu choisis. Et faire du coup le choix. des personnes que tu aimes vite à l'intérieur de cette vie-là. Je le dis souvent, j'ai eu des amis qui ont fait un passage, un an, deux ans. J'ai eu des amis qui sont restés. Mais aujourd'hui, je n'ai pas un entourage immense parce que je n'en ai pas besoin. Et à chaque fois que je rencontre des gens au maintenant, je me pose la question, quelle est... la valeur de ce que cette personne pourra m'apporter sur du long terme. Si cette valeur, au premier abord, n'a aucune portée pour moi, je ne fais plus rentrer les gens dans ma vie privée. Parce que je n'ai pas besoin d'être entourée. J'ai besoin... de m'élever. Et on a tous besoin de s'élever. Avoir des amis et les soutenir, c'est une chose. Avoir des amis et ne faire que les soutenir, ça n'est une autre. On ne doit pas être une personne qui ne fait que soutenir, que élever, que porter. On doit aussi se faire porter. C'est ça le deal. Donc quand quelqu'un me dit « Ouais, mais non, mais là, c'est pas ouf. » Sur quelle base tu te bases ? Sur quel fait ? Et si c'est juste sur un ressenti, je ne vais pas t'écouter. Je vais m'écouter à moi. Je vais me faire confiance. Et ensuite, je verrai. Donc là-dessus, j'espère que ça vous aura aidé. Je vous remercie énormément et je vous souhaite une belle semaine. Pour moi, c'est important. C'est vraiment important, en fait, de se dire, est-ce qu'aujourd'hui, je me sens à ma place ? Je me sens écoutée ? Je me sens épaulée ? Ou est-ce qu'on ne fait que m'écraser ? Alors abonnez-vous pour recevoir les actualités de ce podcast et on se retrouve la semaine prochaine. Bye !

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode !

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Description

🎙️ Épisode spécial : Stop au syndrome du poisson pané émotionnel – C’est TOI qui décides. Point.


Dans cet épisode coup de poing, Julie fête les 1 an du podcast et n’y va pas avec le dos du peigne !

Elle démonte avec style et sans filtre cette foutue habitude qu’ont certaines de demander l’autorisation de réussir.


🧨 Tu veux évoluer ? Arrête de demander à Johnny, ton mec ou ta voisine si ton idée est bonne. Ils ne sont ni coach, ni experts. Et s’ils te freinent, c’est leur peur, pas la tienne.


💥 Julie te balance LA vraie question à te poser :

> « Est-ce que je vis MA vie, ou est-ce que je vis la vie qu’on m’a imposée ? »

💡 Elle te parle de mission, de confiance, de choix alignés… et du poison lent qu’est la moyenne.

Rester dans la norme, c’est mourir à petit feu. Et toi, t’es pas née pour ça.

🔥 Si t’as besoin qu’on valide tes rêves, t’as déjà perdu.

Le seul feu vert, c’est TOI qui dois te le donner.

Un épisode puissant, inspirant et qui va te faire reconsidérer toutes les fois où t’as freiné pour ne pas déranger.

Spoiler : cette fois, tu vas déranger – et c’est tant mieux.

➡️ Abonne-toi pour la suite, et surtout : arrête d’attendre la permission de briller.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous êtes en forme, que ça va bien, que vous avez passé une belle semaine. Je sais pas, on m'a envoyé des messages pour me dire que le son était nickel, donc j'ai décidé que cet après-midi, à chaque fois, je dis ça, je dis ça tout le temps, je pense que cet après-midi je vais vraiment aller... acheter un micro bien bien bien bien performant après avoir essayé un micro très bas de gamme je pense que là c'est le moment d'investir c'est le moment d'investir dans le son puisque la semaine dernière vous avez aimé ça donc là maintenant je suis équipée de micro que j'ai sur moi donc ça veut dire que je peux enregistrer les pieds des doigts de pied à l'éventail tiens donc Le micro accroché à mon t-shirt, c'est parfait, c'est magnifique. Avec le téléphone qui ne se coupe pas. Donc ça aussi, c'est merveilleux parce que ce n'était pas en feu. Ce n'était pas d'un goût, cette affaire-là. Donc, il a fallu du temps. Puisque je pense que nous fêtons ensemble les un an du podcast. Un an déjà que j'enregistre des podcasts pour vous. pour décomposer et désacraliser un peu tout ce qui est business, développement, etc. Mais en même temps, développement personnel, parce que ça me tient à cœur vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment. Ça me tient énormément à cœur de me dire qu'aujourd'hui, on est libre de penser, de réfléchir, de faire, d'exécuter selon ses propres ambitions. C'est un peu le sujet du jour parce que j'ai ressenti là depuis quelques temps des comment vous dire des en discutant en fait savez quand on fait des appels quand je discute quand je discute avec mes filles et tout j'ai l'impression que cette histoire là elle est pas réglée savez l'histoire du jugement l'histoire de ouais mais si machin il pense ça Peut-être que je devrais réfléchir plus profondément à mon affaire. Ou peut-être parce que s'il me dit que je ne dois pas y aller, je n'y vais pas. Ou peut-être que ce n'est pas une bonne idée. Ou peut-être que je n'ai pas confiance en moi, donc du coup, ce n'est pas d'aile, je ne vais pas le faire. Ça, c'est des choses qui, à moi, me font vraiment chier. Je vous le dis très sincèrement. Ça me fait chier parce que je me dis… et si la personne qui te conseillait était une truffe, si la personne que tu avais à côté de toi était une putain de truffe, et qu'en fait, son conseil, entre guillemets, je fais des guillemets avec les doigts, je fais de l'audio, en tout cas bref, vous savez quand les gens n'y voient pas bien, et du coup on fait de l'audio description, voilà. Donc là je fais des guillemets avec mes doigts, d'accord ? Et là, si la personne qui te conseille est une putain de truffe, tu vas prendre une décision de putain de truffe. Tu vois ? Tu vas prendre une décision de merde et cette décision, finalement, tu ne vas pas t'en sortir avec. Tu ne vas pas prendre les bonnes décisions. Tu ne vas pas faire la bonne chose. Ça ne va pas être dingue ton affaire. Et donc, tu vas rester sur place. Voire même pire, tu vas régresser. Tu vas rester à ta place. Tu vas te dire, ouais, non, mais c'est parce que si Johnny, il a dit que ce n'était pas dingue. Pour de vrai, Johnny a toujours des bonnes idées. On va écouter Johnny. Je sais que c'est lui qui a raison. On va l'écouter parce que lui, c'est le boss, c'est le king de la forêt. Tu vois, c'est un truc de ouf. À chaque fois, il a des bonnes idées. Donc, on va écouter Johnny, ça va être mieux. Mais en fait, à quel moment, toi-même, tu prends des décisions pour toi-même. Parce qu'en fait, c'est ça le deal. Tu dois te dire en fait que là, toi, c'est toi qui décides. Toi qui décides en fait pour toi-même. C'est toi qui dois te dire là, à ce moment-là, quelle est la meilleure chose pour moi ? C'est une question de confiance. C'est une question de confiance en soi. Et quand j'ai posé la question cette semaine, dans mes stories pour savoir qui avait confiance en soi, le résultat, il n'est pas dingue. Le résultat, il n'est pas dingue. Vous vous laissez impressionner par le jugement des autres. Et donc, vous êtes déstabilisé. à chaque fois que quelqu'un va poser une opinion sur ce que vous faites. Et c'est ça le problème. C'est ça le problème. C'est pour ça que les gens n'évoluent pas. Je vais vous expliquer quelque chose d'important, très important selon moi. On a tous les capacités de réussir à grande échelle. On a tous les capacités de développer une entreprise qui marche, qui fonctionne, qui se développe. Première chose... La première solution pour développer une entreprise qui fonctionne, c'est d'avoir une mission, c'est de savoir pourquoi on le fait. Si tu ne sais pas pourquoi tu le fais, ce n'est pas nécessaire de le faire. Si ta seule vision à toi, c'est de gagner de l'argent, ce n'est pas nécessaire de le faire. Par contre, tu dois savoir pourquoi tu le fais. Si tu ne le sais pas, recommence, réfléchis, pose-toi. Il ne sait pas pourquoi je le fais. par rapport à Johnny qui lui a les doigts de pied à l'éventail, mais par rapport à toi-même, par rapport à toi-même. Ton baromètre en fait, la personne que tu dois impressionner, c'est toi-même, rien d'autre, rien d'autre. Si tu ne le fais pas pour toi, pour qui tu le fais ? Pour ton conjoint ? Pour tes enfants ? Pour ta famille ? Pour récupérer la fierté de ton père, de ta mère ? On est à la fête des Pères aujourd'hui, c'est le dimanche 15 juin. J'ai toujours, moi, fait des choses pour impressionner les autres, au départ, quand j'étais plus jeune. Je voulais qu'on soit fiers de moi. Je voulais que mon père me regarde, je voulais que ma mère me regarde, je voulais que les gens me regardent. Je voulais qu'on se rende compte, en fait, de tous les efforts que je faisais. Et j'avais un besoin immense de reconnaissance. Moi, j'ai eu des parents pour qui c'était jamais assez. Pour qui c'était jamais assez grand, jamais assez beau, jamais assez fort. Donc, j'ai toujours été au-delà de mes limites. Ma mère, quand j'avais 15 sur 20, elle me disait, « Tant que tu n'as pas 20, ce n'est pas excellent. » J'avais des parents, surtout ma mère en fait, parce que mon père, lui, il était plutôt dans l'extrême inverse. « Ce n'est pas grave si tu ne réussis pas, ce n'est pas gênant. Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas. » Donc, tout ça, ce deal-là, vous devez… réellement vous poser la question de pourquoi je le fais. Est-ce que je le fais parce que j'ai une réelle conscience de ce que je fais ? Est-ce que je sais que ce que je suis en train de faire, ça va changer la vie de certaines personnes ? Est-ce que je le fais parce que je veux impressionner les autres ? Est-ce que je le fais parce que j'ai une revanche à prendre ? C'est ça qu'on doit se poser. La force de la mission doit être importante. Moi, chaque dimanche... J'enregistre le podcast dans l'espoir de me dire que je vais changer certainement la vision de quelqu'un. Avec ce que je dis, avec ce que je fais, je vais sûrement un jour changer la vision de quelqu'un. Je ne le fais pas dans le but d'être reconnue dans la rue, ou de me dire que dans mon métier, je vais devenir une référence, ou que de me dire que, ouais, mais il ne faut pas que je parle comme ça, il ne faut pas que je fasse ci comme ça, il faut que je fasse attention à ce que je fais, il faut que je demande l'avis des autres. Il faut que les autres soient, que ce soit cohérent, que mon discours soit cohérent avec tel ou tel truc. En fait, je n'en ai rien à foutre de ce que pensent les autres. Parce que je sais pertinemment en fait que mon baromètre ne se situe pas là. Mon baromètre se situe dans ma mission, dans ce que j'ai envie de faire et d'apporter aux autres. Dans la vie que j'ai envie de changer, dans la vie que j'ai envie de m'apporter. Je n'ai pas besoin en fait qu'on approuve ce que je fais. Ah oui, c'est mieux. C'est mieux quand on est approuvé. Ça veut dire que si tu es approuvé, tu vas avoir plus de facilité après à développer ton entreprise. Mais mon entreprise, elle est basée sur mes convictions à moi. Elle est basée sur ce que moi, j'ai envie de faire. Elle est basée sur ma vision sur du long terme. Si quand tu passes la porte de ton salon le matin, ta vision, elle est complètement floue. que tu n'es même pas capable de te dire ce que tu veux faire de ton entreprise dans un an, dans cinq ans, dans dix ans. Si toi-même, tu ne sais pas où tu dois aller, mais que ton seul baromètre, c'est de rendre les autres heureux, en fait, pardon, mais ce n'est pas la bonne vision. La bonne vision, c'est la joie que tu vas t'apporter à toi-même. C'est l'évolution professionnelle. que tu vas t'apporter à toi-même. Moi, quand je vois de mes filles ou des gens que j'ai en appel, tout ça, qui me disent « je vais demander à mon conjoint pour voir » . Depuis quand ton conjoint, nom de Dieu de merde, a une vision sur du long terme de la coiffure ? À quel moment, en fait, ton conjoint, à part si vous êtes associé et que lui aussi est coiffeur, etc. Bref, à quel moment lui va avoir une vision éclairée pour ton métier ? Parce que Simon Le Mien me demande. Oui, en fait, alors de la menuiserie, oui, parce que mon mari est divisé. Oui, alors donc, du coup, qu'est-ce que tu en penses ? Si, par rapport au… Vous voyez, j'ai des notions de base, j'ai des notions de base, parce que je suis entrepreneur, mais je n'en sais rien, moi, combien ça coûte une tasse de bois. Je n'en sais rien, moi, combien de temps ça va lui prendre pour monter une structure, une charpente. J'en sais rien, moi, en fait, quel est le produit qu'il va devoir mettre dessus. J'en sais rien s'il n'a pas besoin de prendre une formation ou quelque chose comme ça. Mais je ne le sais pas. Vous voyez ce que je veux dire ? J'en sais rien. Je ne le sais pas. Ce n'est pas mon métier. J'ai des notions de base en entrepreneuriat, mais je ne connais pas son métier. Comment je peux me glisser à l'intérieur ? Alors, je vais lui donner les notions de base. Oui, alors par rapport au temps, par rapport à l'achat, par rapport aux charges. Ça, c'est quelque chose d'universel dans l'entrepreneuriat, on est d'accord. Que tu sois médecin, que tu sois charpentier, coiffeur, etc. Il y a des notions de base que tu dois connaître pour lancer ton business. Mais hormis ça, cette notion-là, en fait, dans son métier, je ne la connais pas. Je ne la connais pas. Ce n'est pas mon truc. Vous voyez ? Donc là, en fait, pardon, je coupe vite fait. Je suis en train d'enregistrer le podcast. Et comme j'ai connecté le micro à l'ordi, parce que j'ai essayé de faire un truc, mon cerveau m'a dicté de faire un truc, parce que j'ai un cerveau extraordinaire. Et en fait, là, il est en train de retranscrire ce que je suis en train de dire sur le côté. Parce que Siri... en train de péter un câble on prend pas ce qu'il arrive mais c'est pas grave votre en ce qui j'acquitte ya pas de soucis si ça peut éviter de couper le son serait merveilleux est en train de faire des conneries ce petit très bien j'essaye de ne pas enregistrer supprimer la note on va supprimer la note ici aussi voilà on devient plus clair donc là pourquoi ça me tient à coeur ça Parce qu'en fait, quand votre conjoint ou votre entourage vous somme de ne pas faire, et malgré tout, il y aura des erreurs, il y aura des chutes, il y aura des choses qu'on n'aura pas tout fait nickel, il y aura des trucs un peu, tu vois, des cascades qu'on devra prendre. Mais la confiance, la confiance, elle se situe où ? dans cette relation-là. En fait, c'est plus ça qui me dérange. Ce n'est pas le fait que si éventuellement tu veux aller élever des chèvres dans le Larzac et que du coup, tu as besoin de l'approbation parce que là, effectivement, tu vas écrouler ta famille et que là, c'est sûr que tu as besoin de savoir si c'est une bonne idée ou si ce n'est pas une bonne idée. Donc là, tu vas demander ton conjoint parce que vous aviez des projets et que du coup, vous écroulez la vie des deux. d'accord ça je le comprends dire je comprends ça mais quand il s'agit de stratégie à l'intérieur de ton entreprise d'une entreprise qui est pas dingue déjà t'as pas tu as une vie de dingue dans laquelle tu te payes pas de ouf et que là tu lui dis j'ai peut-être la solution pour développer mon entreprise et que là il te dit ouais non le fait pas en fait C'est pas dingue. C'est peut-être un peu une arnaque. En fait, ça veut dire que là déjà, toi, tu as le feu dans ta maison. Là. Et que tu es en train de te demander, vous êtes deux là, et tu es en train de te demander, ouais, on ne devrait pas sortir par la porte. Et que lui, il te dit, non, ouais, non, c'est mieux de crever. ça a l'air dingue ce que je dis mais c'est exactement ça je l'entends exactement de cette manière-là. Je me dis, non, non, en fait, le gars... Ils sont tous les deux pris dans la merde et lui, il lui dit « vas-y crève et crevons ensemble » . C'est exactement comme ça que je le prends. Et quand on choisit quand même de faire le pas, on choisit quand même de se libérer de ce truc et qu'on dit « ouais, mais non, je passe par-dessus » ou lui, en fait, te dit « ouais, vas-y, de toute façon, j'y crois pas, mais vas-y, fais-le » . Une fois qu'elle aura fini sa petite crise, elle reviendra pleurer parce que j'aurais eu raison. Genre, et que là, en fait finalement, c'est toi qui as eu raison. Tu es en train de te sortir de la merde. Tu es en train de te développer. Tu es en train de créer quelque chose pour ton entreprise. Et lui, lui là, Clo-Clo, on va l'appeler, Clovis, il arrive et là, ver de rage, il ne veut pas que tu continues à évoluer. Il veut que tu t'arrêtes là. « Ouais, mais non, mais c'est bon, ça va, t'en as plus besoin, ça y est, c'est réglé, t'as eu ce que tu voulais. » Oui, certainement. Mais à quel moment, en fait, quelqu'un qui t'aime vraiment a le pouvoir de te dire de ne pas le faire et de ne pas évoluer et de continuer à rester comme tu étais. Pourquoi lui, en fait, il retranscrit ses peurs à travers toi ? Ou lui ou elle, c'est un truc de fou. Moi, ça, c'est le genre de truc qui me rend dingue, qui me rend folle. Je ne comprends pas à quel point on se dit, je vais donner des conseils et je vais laisser ça. comme je l'ai dit, que ton conjoint veuille partir une entreprise, développer une entreprise. Genre, j'en ai marre de la coiffure, je vais aller tresser des chèvres dans le puits de Bôme. Genre, tu vois ? Et vendre mon lait de chèvre. Et là, tu te dis, non, ce n'est pas officiel. On va peut-être y réfléchir d'abord. On va peut-être faire un plan d'action, on va peut-être regarder, faire une étude de marché, etc. Est-ce qu'il y a un potentiel ? Tout ça. Ça, c'est de la critique éclairée. Éclairée. On va faire une étude de marché, on va regarder qu'est-ce que ça dit. Je ne suis pas ouf de déménager. Voilà. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, quand je prends des décisions, déjà quand ça concerne mon entreprise, je ne demande pas à mon conjoint parce que ce n'est pas son entreprise, c'est la mienne. et que si je fais des erreurs, j'assume l'entièreté de mes erreurs, parce que c'est mon problème. Quand on prend des décisions de couple familial, on se concerne, d'accord ? Mais lui ne vient pas entraver si par exemple je prends un community manager, si par exemple… je choisis de me perfectionner dans tel ou tel domaine, je prends une formation. Ou si, par exemple, j'ai envie d'acheter ceci ou cela, ou de faire rentrer une gamme, ou ci ou là, il n'a rien à voir là-dedans. Ou si je décide de me faire accompagner pour développer mon entreprise, il n'a rien à voir là-dedans. Parce que lui, en fait, il ne connaît pas ça. Quand j'ai acheté le local pour développer un salon, on ne l'a pas visité ensemble. c'est mon entreprise. Alors, il peut me dire, oui, c'est une bonne idée, ou non, ce n'est pas ouf. Mais à partir du moment où je mets en ligne de compte la trésorerie de l'entreprise, qui est la mienne, c'est ma trésorerie de mon entreprise. Ça ne vient pas toucher les fonds privés. Parce que de toute façon, cette entreprise-là, malgré tout… C'est moi qui décide pour cette entreprise. Donc, si je décide d'investir ma trésorerie pour développer un salon de coiffure, oui, on en parle, bien sûr, mais c'est moi qui vais avoir la décision finale. C'est toujours comme ça. Je ne comprends pas, en fait, que souvent, dans l'entourage, parce que ça me tenait vraiment à peur de faire un truc sur l'entourage. Il est comme un métabloquant en fait. Souvent, on me l'a fait. La première fois qu'on me l'a fait, ça m'a fait péter un câble. Je ne me rappelle plus de son nom. Je ne me rappelle plus de son nom à la personne, mais ça m'a fait péter un câble. Alors, je lui ai dit, voilà, ton entreprise, elle a des difficultés de tel truc, machin, donc on pourrait faire ci, faire ça et tout. Elle s'appelle Amélie, c'est ça. Amélie, elle s'appelle. Je m'en souviens très bien. Elle m'a dit « Oui, oui, d'accord, ok, par contre. » Parfait, pas de problème, on le fait, il n'y a pas de souci, c'est bon, j'en ai besoin de toute façon et tout. Et là, elle me renvoie un message le lendemain. Elle me dit « Oui, j'en ai discuté avec mon conjoint, puis finalement, on ne le fera pas, il n'est pas d'accord, il n'est pas chaud, il trouve que c'est un peu une arnaque, que ça ne marchera pas. » Et là, tu te dis, à quel moment le gars… Il a fait étude de marketing et de business et il se permet en fait de venir saboter l'évolution de sa conjointe. Alors déjà ça, j'ai eu plein de… Ou alors quand tu prends une décision et qu'on te dit « ouais, non mais je ne le sens pas » . Et tu sais qu'on n'a pas d'argument vraiment très précis. Ça, ça me fatigue. Il faut savoir qu'on est la somme des cinq personnes qui gravitent autour de nous. C'est-à-dire qu'en fait, si tu es entouré de gens qui te poussent vers le haut, malgré tout, malgré toutes les difficultés, malgré tout ce que tu vas pouvoir faire, malgré tout, même si c'est un risque et qu'ils te disent « Ouais, mais c'est bon, c'est pas grave, on le verra. » Si tu trouves que c'est bien pour toi, fais-le. Moi, ça, c'est mon mari. Ça, c'est mon mari à moi. ok, pas de problème, tu trouves que c'est bien ? ça a l'air bien ? ça te plaît ? t'as envie de le faire ? fais-le, au pire des cas Qu'est-ce qui peut arriver de pire ? C'est tout le temps ça qu'il me dit. Quand je lui dis, ouais, j'ai trouvé un local, j'ai trouvé un local, qu'est-ce que t'en penses ? Comment tu le trouves ? Il me dit ça. Comment tu trouves ça ? Ouais, ça a l'air pas mal. Ça a l'air bien, je trouve qu'il y a du potentiel. On discute. Je dis ouais je trouve qu'il y a du potentiel Ok quel potentiel ? je trouve que là on peut faire ça, ça, ça, la zone elle est comme ça, je trouve que c'est pas mal. Ok, pourquoi tu veux le développer ? Donc là je l'explique. Ok, et là du coup d'un avis qui est un peu, tu vois, où je me dis bon, qu'est-ce qu'on fait ? Là il me dit, qu'est-ce que toi tu fais ? Qu'est-ce que toi tu as envie de faire ? Et c'est là en fait qu'on se rend compte si on est une équipe ou pas. C'est là en fait qu'on se rend compte que c'est pas grave. C'est pas grave. Si jamais il y a une difficulté, quelle qu'elle soit, c'est pas grave. On l'absorbe. Moi, j'ai été dans des situations financières où j'ai fait des choix dégueulasses, débiles. Tu viens d'avoir ton permis, tu t'achètes une voiture niave, tu n'as pas d'argent. Mais c'est quoi qui arrive à ton avis ? Tu ne peux pas la payer. Tu te dis, je vais immigrer dans un pays, donc on prend la décision ensemble et tout, on trouve que c'est une bonne idée, on prend la décision ensemble, malgré que je sois quand même le décisionnaire à ce moment-là. Là, tu te dis, tu arrives là, tu te dis, ça va être compliqué. On va le faire quand même, malgré tout, même si c'est dur, même si je trouve que sur le moment, quand tu arrives là, c'est un gros changement. Mais on le décide parce qu'on a envie d'évoluer. Et la plupart du temps, en fait, les gens qui ne te font pas évoluer sont là en fait à toujours te freiner. Ce sont des gens qui ont peur pour eux et qui retranscrivent leur peur sur toi. et qui se disent, ouais non mais en fait il vaut mieux qu'on reste des ploupes, comme ça si jamais en fait si on échoue, tu vois, on n'aura aucune chance d'échouer puisqu'on ne tentera rien. Donc au pire des cas, on reste au même endroit. On n'est pas super heureux de ouf, tu vois, on n'est pas super bien dans notre vie, on ne gagne pas trop bien notre vie, mais... On ne prend pas trop de ris Et la plupart du temps, pourquoi les gens ne réussissent pas ? Pourquoi les gens ont une entreprise qui n'évolue pas ou quoi ? Parce qu'ils ne prennent jamais de risque. Jamais. Ils se laissent porter par la vague, par la moyenne. Moi, s'il y a rien d'un truc qui me fatigue, c'est quand on m'a dit, et souvent les comptables font ça, par rapport à la moyenne du métier, vous êtes tel, vous êtes là ou vous êtes là. Plus haut, plus bas. Vous voyez, je fais nos deux descriptions encore. Je jauge avec mes mains. Mais en fait, la moyenne, ça correspond à quoi ? Si tu mets des gens moyens dans un bassin, ils vont avoir des résultats moyens. Si tu mets des gens faibles dans un bassin, ils vont avoir des résultats faibles. Si tu mets des gens forts dans un bassin, ils vont avoir des résultats forts. Donc, quand tu réfléchis à ça, selon la moyenne de quoi ? Parce que tu vois, moi, j'ai envie de me dire, OK, je suis libérante, très bien, parfait. Tu fais partie des 1%. Mais moi, je veux être dans ce 1%. Je veux être la moyenne de ce 1% et pas la moyenne de ce 99% qui ne réussit pas. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, quand ton comptable te dit, ouais, par rapport à la moyenne, c'est pas la moyenne. c'est par rapport à la moyenne de qui. Quand tu te dis, quand tu rentres avec tes parents avec une note de 10 et que tu dis, je suis au-dessus de la moyenne de la classe. Et la moyenne de la classe, elle est en dessous de 10. Et la note, elle est sur 20. Ça veut dire quoi en fait ? Ça veut dire que toi, avec ton 10,2, admettons 10,5, tu es au-dessus de la moyenne de la classe. Sauf que la moyenne de la classe, elle est dégueulasse. Et qu'en fait, toi, tu te confortes à rester dans la moyenne. Tu te confortes à rester dans le banc de poisson. À te dire, mais moi, je vais rester là. Ce n'est pas trop mal. Je ne réussis pas, mais je suis dans la moyenne. Et ça me convient comme ça. J'ai envie de te dire que moi, je n'ai pas envie de rester dans la moyenne. que je n'ai pas envie de rester dans ce banc de poissons. que je préfère prendre des risques, sauter d'un élément à un autre en grandissant, en me disant que je vais m'éporcher les genoux certainement parce que je vais courir vite et qu'à un moment donné, je vais peut-être tomber, mais qu'au final, ce n'est pas bien grave, ce n'est pas si grave que ça. Plutôt que de me dire, écoute, pas de problème, je vais rester au salaire minimum puisque 90% de ma coiffure touche le salaire minimum, et puis ça va. Tu vois, ça va aller. J'achèterai une maison au fin fond des bois parce que mes moyens ne me permettent pas d'en avoir une plus près ou une plus grande. Je vais m'acheter une petite voiture type Clio 208. Je vais rester dans mon petit confort et puis ça va me convenir comme ça. Je ferai un prêt, en fait, je vais devenir propriétaire d'un crédit pendant 25-30 ans et je vais rester là. Je vais rester comme ça. Mes enfants, en fait, je n'aurais pas trop les moyens de leur payer des études. Je vais me saigner à blanc pour leur payer des études parce que quand même. Et puis voilà. Et les vacances, en fait, on les passera toujours au même endroit. En fait, ce que je suis en train de te décrire là, c'était ma vie avant. C'était ma vie avant. Ma vie, en fait, quand je pensais qu'il fallait être dans la moyenne. Ma vie, que je pensais qu'il fallait être. qu'il fallait qu'elle soit comme ça, parce que la société m'avait dit qu'il fallait que ce soit comme ça. Parce qu'on m'avait appris à être comme ça, à gagner un salaire, tu vois, genre 2000 balles, à me dire, bon ben, pas de problème, je vais me contenter de ça, d'acheter en fait une bagnole en leasing, même pas acheter en fait finalement louer Avoir une maison à 50 km de mon salon parce que finalement je voulais être propriétaire d'un crédit pendant 30 ans et que pour moi l'idéal en fait c'était d'acheter une maison loin pour pouvoir finalement financer et avoir un crédit dans un lieu, dans un petit village de 100 habitants où il y a trois pelées entendues qui ne t'aiment pas parce que tu ne fais pas partie de là et que tu n'es pas le consanguin du coin. que tu n'es pas le cousin de la cousine de la tante et que tu te poses là, toi le Toulousain qui vient en fait avec tes gros sabots dans le village de Paul ou de Jean-Jacques, tu n'es pas heureux, tu ne t'intègres pas, tu n'es pas chez toi, tu n'es pas né là et tu te dis non mais en fait c'est la connerie du siècle. du siècle. Et au final, en fait, mes perspectives d'évolution, elles sont où ? Elles se situent où, en fait ? Parce que vu comme c'est là sur le papier, ça ne me fait pas rêver, quoi. Mais on m'a dit que c'était la solution. Il fallait que je fasse ça. Mais non, pas du tout. Et quand j'ai réalisé ça, je me suis dit non, maintenant. Non, non. J'ai réalisé ça, il m'a fallu deux ans, deux, trois ans pour réaliser ça. Là, j'ai dit, on prend tout, on vend tout, on dégage. Même si je repars à zéro, même si je n'ai pas d'argent, même si je ne veux plus rien savoir de ça. Je veux me dire dans ma tête, à moi, que ce que je veux là, aujourd'hui, c'est ça. Tout le reste, tout ce que les autres pensent, tout ce que la société m'impose, j'en veux pas. Je veux vivre. Je veux pas survivre. Je veux pas en fait qu'on me dise ce que je dois faire. Je veux vivre. Je veux créer ma vie à moi, selon mes propres choix. Si je tombe... je ferai autre chose. Si ce n'est pas ce que je voulais, je ferai autre chose. Mais je veux vivre. Je ne veux pas me laisser imposer une vie parce que selon les conventions, je veux vivre. Je veux me sentir bien. Je veux me lever le matin et voir que ce que je fais en ce moment me correspond. Tout le reste, je ne veux rien savoir. Je ne veux rien savoir. Et je ne veux pas me laisser imposer mes choix. Je ne veux pas me laisser imposer ma vie. Et si je suis entourée de gens autour de moi, c'est des gens qui me comprennent, qui me soutiennent, qui m'élèvent, qui me donnent les clés, pas qui me freinent et pas qui m'empêchent. Parce que ça là, cette idée là en fait de se dire, mais moi en fait, je dois me faire contrôler par quelqu'un d'autre, dans ma tête elle n'existe pas. Dans ma tête elle n'a pas sa place. Dans ma tête ça ne doit pas se passer comme ça. Tu dois absolument vivre la vie que tu choisis. Et faire du coup le choix. des personnes que tu aimes vite à l'intérieur de cette vie-là. Je le dis souvent, j'ai eu des amis qui ont fait un passage, un an, deux ans. J'ai eu des amis qui sont restés. Mais aujourd'hui, je n'ai pas un entourage immense parce que je n'en ai pas besoin. Et à chaque fois que je rencontre des gens au maintenant, je me pose la question, quelle est... la valeur de ce que cette personne pourra m'apporter sur du long terme. Si cette valeur, au premier abord, n'a aucune portée pour moi, je ne fais plus rentrer les gens dans ma vie privée. Parce que je n'ai pas besoin d'être entourée. J'ai besoin... de m'élever. Et on a tous besoin de s'élever. Avoir des amis et les soutenir, c'est une chose. Avoir des amis et ne faire que les soutenir, ça n'est une autre. On ne doit pas être une personne qui ne fait que soutenir, que élever, que porter. On doit aussi se faire porter. C'est ça le deal. Donc quand quelqu'un me dit « Ouais, mais non, mais là, c'est pas ouf. » Sur quelle base tu te bases ? Sur quel fait ? Et si c'est juste sur un ressenti, je ne vais pas t'écouter. Je vais m'écouter à moi. Je vais me faire confiance. Et ensuite, je verrai. Donc là-dessus, j'espère que ça vous aura aidé. Je vous remercie énormément et je vous souhaite une belle semaine. Pour moi, c'est important. C'est vraiment important, en fait, de se dire, est-ce qu'aujourd'hui, je me sens à ma place ? Je me sens écoutée ? Je me sens épaulée ? Ou est-ce qu'on ne fait que m'écraser ? Alors abonnez-vous pour recevoir les actualités de ce podcast et on se retrouve la semaine prochaine. Bye !

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté Ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode !

Description

🎙️ Épisode spécial : Stop au syndrome du poisson pané émotionnel – C’est TOI qui décides. Point.


Dans cet épisode coup de poing, Julie fête les 1 an du podcast et n’y va pas avec le dos du peigne !

Elle démonte avec style et sans filtre cette foutue habitude qu’ont certaines de demander l’autorisation de réussir.


🧨 Tu veux évoluer ? Arrête de demander à Johnny, ton mec ou ta voisine si ton idée est bonne. Ils ne sont ni coach, ni experts. Et s’ils te freinent, c’est leur peur, pas la tienne.


💥 Julie te balance LA vraie question à te poser :

> « Est-ce que je vis MA vie, ou est-ce que je vis la vie qu’on m’a imposée ? »

💡 Elle te parle de mission, de confiance, de choix alignés… et du poison lent qu’est la moyenne.

Rester dans la norme, c’est mourir à petit feu. Et toi, t’es pas née pour ça.

🔥 Si t’as besoin qu’on valide tes rêves, t’as déjà perdu.

Le seul feu vert, c’est TOI qui dois te le donner.

Un épisode puissant, inspirant et qui va te faire reconsidérer toutes les fois où t’as freiné pour ne pas déranger.

Spoiler : cette fois, tu vas déranger – et c’est tant mieux.

➡️ Abonne-toi pour la suite, et surtout : arrête d’attendre la permission de briller.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous êtes en forme, que ça va bien, que vous avez passé une belle semaine. Je sais pas, on m'a envoyé des messages pour me dire que le son était nickel, donc j'ai décidé que cet après-midi, à chaque fois, je dis ça, je dis ça tout le temps, je pense que cet après-midi je vais vraiment aller... acheter un micro bien bien bien bien performant après avoir essayé un micro très bas de gamme je pense que là c'est le moment d'investir c'est le moment d'investir dans le son puisque la semaine dernière vous avez aimé ça donc là maintenant je suis équipée de micro que j'ai sur moi donc ça veut dire que je peux enregistrer les pieds des doigts de pied à l'éventail tiens donc Le micro accroché à mon t-shirt, c'est parfait, c'est magnifique. Avec le téléphone qui ne se coupe pas. Donc ça aussi, c'est merveilleux parce que ce n'était pas en feu. Ce n'était pas d'un goût, cette affaire-là. Donc, il a fallu du temps. Puisque je pense que nous fêtons ensemble les un an du podcast. Un an déjà que j'enregistre des podcasts pour vous. pour décomposer et désacraliser un peu tout ce qui est business, développement, etc. Mais en même temps, développement personnel, parce que ça me tient à cœur vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment. Ça me tient énormément à cœur de me dire qu'aujourd'hui, on est libre de penser, de réfléchir, de faire, d'exécuter selon ses propres ambitions. C'est un peu le sujet du jour parce que j'ai ressenti là depuis quelques temps des comment vous dire des en discutant en fait savez quand on fait des appels quand je discute quand je discute avec mes filles et tout j'ai l'impression que cette histoire là elle est pas réglée savez l'histoire du jugement l'histoire de ouais mais si machin il pense ça Peut-être que je devrais réfléchir plus profondément à mon affaire. Ou peut-être parce que s'il me dit que je ne dois pas y aller, je n'y vais pas. Ou peut-être que ce n'est pas une bonne idée. Ou peut-être que je n'ai pas confiance en moi, donc du coup, ce n'est pas d'aile, je ne vais pas le faire. Ça, c'est des choses qui, à moi, me font vraiment chier. Je vous le dis très sincèrement. Ça me fait chier parce que je me dis… et si la personne qui te conseillait était une truffe, si la personne que tu avais à côté de toi était une putain de truffe, et qu'en fait, son conseil, entre guillemets, je fais des guillemets avec les doigts, je fais de l'audio, en tout cas bref, vous savez quand les gens n'y voient pas bien, et du coup on fait de l'audio description, voilà. Donc là je fais des guillemets avec mes doigts, d'accord ? Et là, si la personne qui te conseille est une putain de truffe, tu vas prendre une décision de putain de truffe. Tu vois ? Tu vas prendre une décision de merde et cette décision, finalement, tu ne vas pas t'en sortir avec. Tu ne vas pas prendre les bonnes décisions. Tu ne vas pas faire la bonne chose. Ça ne va pas être dingue ton affaire. Et donc, tu vas rester sur place. Voire même pire, tu vas régresser. Tu vas rester à ta place. Tu vas te dire, ouais, non, mais c'est parce que si Johnny, il a dit que ce n'était pas dingue. Pour de vrai, Johnny a toujours des bonnes idées. On va écouter Johnny. Je sais que c'est lui qui a raison. On va l'écouter parce que lui, c'est le boss, c'est le king de la forêt. Tu vois, c'est un truc de ouf. À chaque fois, il a des bonnes idées. Donc, on va écouter Johnny, ça va être mieux. Mais en fait, à quel moment, toi-même, tu prends des décisions pour toi-même. Parce qu'en fait, c'est ça le deal. Tu dois te dire en fait que là, toi, c'est toi qui décides. Toi qui décides en fait pour toi-même. C'est toi qui dois te dire là, à ce moment-là, quelle est la meilleure chose pour moi ? C'est une question de confiance. C'est une question de confiance en soi. Et quand j'ai posé la question cette semaine, dans mes stories pour savoir qui avait confiance en soi, le résultat, il n'est pas dingue. Le résultat, il n'est pas dingue. Vous vous laissez impressionner par le jugement des autres. Et donc, vous êtes déstabilisé. à chaque fois que quelqu'un va poser une opinion sur ce que vous faites. Et c'est ça le problème. C'est ça le problème. C'est pour ça que les gens n'évoluent pas. Je vais vous expliquer quelque chose d'important, très important selon moi. On a tous les capacités de réussir à grande échelle. On a tous les capacités de développer une entreprise qui marche, qui fonctionne, qui se développe. Première chose... La première solution pour développer une entreprise qui fonctionne, c'est d'avoir une mission, c'est de savoir pourquoi on le fait. Si tu ne sais pas pourquoi tu le fais, ce n'est pas nécessaire de le faire. Si ta seule vision à toi, c'est de gagner de l'argent, ce n'est pas nécessaire de le faire. Par contre, tu dois savoir pourquoi tu le fais. Si tu ne le sais pas, recommence, réfléchis, pose-toi. Il ne sait pas pourquoi je le fais. par rapport à Johnny qui lui a les doigts de pied à l'éventail, mais par rapport à toi-même, par rapport à toi-même. Ton baromètre en fait, la personne que tu dois impressionner, c'est toi-même, rien d'autre, rien d'autre. Si tu ne le fais pas pour toi, pour qui tu le fais ? Pour ton conjoint ? Pour tes enfants ? Pour ta famille ? Pour récupérer la fierté de ton père, de ta mère ? On est à la fête des Pères aujourd'hui, c'est le dimanche 15 juin. J'ai toujours, moi, fait des choses pour impressionner les autres, au départ, quand j'étais plus jeune. Je voulais qu'on soit fiers de moi. Je voulais que mon père me regarde, je voulais que ma mère me regarde, je voulais que les gens me regardent. Je voulais qu'on se rende compte, en fait, de tous les efforts que je faisais. Et j'avais un besoin immense de reconnaissance. Moi, j'ai eu des parents pour qui c'était jamais assez. Pour qui c'était jamais assez grand, jamais assez beau, jamais assez fort. Donc, j'ai toujours été au-delà de mes limites. Ma mère, quand j'avais 15 sur 20, elle me disait, « Tant que tu n'as pas 20, ce n'est pas excellent. » J'avais des parents, surtout ma mère en fait, parce que mon père, lui, il était plutôt dans l'extrême inverse. « Ce n'est pas grave si tu ne réussis pas, ce n'est pas gênant. Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas. » Donc, tout ça, ce deal-là, vous devez… réellement vous poser la question de pourquoi je le fais. Est-ce que je le fais parce que j'ai une réelle conscience de ce que je fais ? Est-ce que je sais que ce que je suis en train de faire, ça va changer la vie de certaines personnes ? Est-ce que je le fais parce que je veux impressionner les autres ? Est-ce que je le fais parce que j'ai une revanche à prendre ? C'est ça qu'on doit se poser. La force de la mission doit être importante. Moi, chaque dimanche... J'enregistre le podcast dans l'espoir de me dire que je vais changer certainement la vision de quelqu'un. Avec ce que je dis, avec ce que je fais, je vais sûrement un jour changer la vision de quelqu'un. Je ne le fais pas dans le but d'être reconnue dans la rue, ou de me dire que dans mon métier, je vais devenir une référence, ou que de me dire que, ouais, mais il ne faut pas que je parle comme ça, il ne faut pas que je fasse ci comme ça, il faut que je fasse attention à ce que je fais, il faut que je demande l'avis des autres. Il faut que les autres soient, que ce soit cohérent, que mon discours soit cohérent avec tel ou tel truc. En fait, je n'en ai rien à foutre de ce que pensent les autres. Parce que je sais pertinemment en fait que mon baromètre ne se situe pas là. Mon baromètre se situe dans ma mission, dans ce que j'ai envie de faire et d'apporter aux autres. Dans la vie que j'ai envie de changer, dans la vie que j'ai envie de m'apporter. Je n'ai pas besoin en fait qu'on approuve ce que je fais. Ah oui, c'est mieux. C'est mieux quand on est approuvé. Ça veut dire que si tu es approuvé, tu vas avoir plus de facilité après à développer ton entreprise. Mais mon entreprise, elle est basée sur mes convictions à moi. Elle est basée sur ce que moi, j'ai envie de faire. Elle est basée sur ma vision sur du long terme. Si quand tu passes la porte de ton salon le matin, ta vision, elle est complètement floue. que tu n'es même pas capable de te dire ce que tu veux faire de ton entreprise dans un an, dans cinq ans, dans dix ans. Si toi-même, tu ne sais pas où tu dois aller, mais que ton seul baromètre, c'est de rendre les autres heureux, en fait, pardon, mais ce n'est pas la bonne vision. La bonne vision, c'est la joie que tu vas t'apporter à toi-même. C'est l'évolution professionnelle. que tu vas t'apporter à toi-même. Moi, quand je vois de mes filles ou des gens que j'ai en appel, tout ça, qui me disent « je vais demander à mon conjoint pour voir » . Depuis quand ton conjoint, nom de Dieu de merde, a une vision sur du long terme de la coiffure ? À quel moment, en fait, ton conjoint, à part si vous êtes associé et que lui aussi est coiffeur, etc. Bref, à quel moment lui va avoir une vision éclairée pour ton métier ? Parce que Simon Le Mien me demande. Oui, en fait, alors de la menuiserie, oui, parce que mon mari est divisé. Oui, alors donc, du coup, qu'est-ce que tu en penses ? Si, par rapport au… Vous voyez, j'ai des notions de base, j'ai des notions de base, parce que je suis entrepreneur, mais je n'en sais rien, moi, combien ça coûte une tasse de bois. Je n'en sais rien, moi, combien de temps ça va lui prendre pour monter une structure, une charpente. J'en sais rien, moi, en fait, quel est le produit qu'il va devoir mettre dessus. J'en sais rien s'il n'a pas besoin de prendre une formation ou quelque chose comme ça. Mais je ne le sais pas. Vous voyez ce que je veux dire ? J'en sais rien. Je ne le sais pas. Ce n'est pas mon métier. J'ai des notions de base en entrepreneuriat, mais je ne connais pas son métier. Comment je peux me glisser à l'intérieur ? Alors, je vais lui donner les notions de base. Oui, alors par rapport au temps, par rapport à l'achat, par rapport aux charges. Ça, c'est quelque chose d'universel dans l'entrepreneuriat, on est d'accord. Que tu sois médecin, que tu sois charpentier, coiffeur, etc. Il y a des notions de base que tu dois connaître pour lancer ton business. Mais hormis ça, cette notion-là, en fait, dans son métier, je ne la connais pas. Je ne la connais pas. Ce n'est pas mon truc. Vous voyez ? Donc là, en fait, pardon, je coupe vite fait. Je suis en train d'enregistrer le podcast. Et comme j'ai connecté le micro à l'ordi, parce que j'ai essayé de faire un truc, mon cerveau m'a dicté de faire un truc, parce que j'ai un cerveau extraordinaire. Et en fait, là, il est en train de retranscrire ce que je suis en train de dire sur le côté. Parce que Siri... en train de péter un câble on prend pas ce qu'il arrive mais c'est pas grave votre en ce qui j'acquitte ya pas de soucis si ça peut éviter de couper le son serait merveilleux est en train de faire des conneries ce petit très bien j'essaye de ne pas enregistrer supprimer la note on va supprimer la note ici aussi voilà on devient plus clair donc là pourquoi ça me tient à coeur ça Parce qu'en fait, quand votre conjoint ou votre entourage vous somme de ne pas faire, et malgré tout, il y aura des erreurs, il y aura des chutes, il y aura des choses qu'on n'aura pas tout fait nickel, il y aura des trucs un peu, tu vois, des cascades qu'on devra prendre. Mais la confiance, la confiance, elle se situe où ? dans cette relation-là. En fait, c'est plus ça qui me dérange. Ce n'est pas le fait que si éventuellement tu veux aller élever des chèvres dans le Larzac et que du coup, tu as besoin de l'approbation parce que là, effectivement, tu vas écrouler ta famille et que là, c'est sûr que tu as besoin de savoir si c'est une bonne idée ou si ce n'est pas une bonne idée. Donc là, tu vas demander ton conjoint parce que vous aviez des projets et que du coup, vous écroulez la vie des deux. d'accord ça je le comprends dire je comprends ça mais quand il s'agit de stratégie à l'intérieur de ton entreprise d'une entreprise qui est pas dingue déjà t'as pas tu as une vie de dingue dans laquelle tu te payes pas de ouf et que là tu lui dis j'ai peut-être la solution pour développer mon entreprise et que là il te dit ouais non le fait pas en fait C'est pas dingue. C'est peut-être un peu une arnaque. En fait, ça veut dire que là déjà, toi, tu as le feu dans ta maison. Là. Et que tu es en train de te demander, vous êtes deux là, et tu es en train de te demander, ouais, on ne devrait pas sortir par la porte. Et que lui, il te dit, non, ouais, non, c'est mieux de crever. ça a l'air dingue ce que je dis mais c'est exactement ça je l'entends exactement de cette manière-là. Je me dis, non, non, en fait, le gars... Ils sont tous les deux pris dans la merde et lui, il lui dit « vas-y crève et crevons ensemble » . C'est exactement comme ça que je le prends. Et quand on choisit quand même de faire le pas, on choisit quand même de se libérer de ce truc et qu'on dit « ouais, mais non, je passe par-dessus » ou lui, en fait, te dit « ouais, vas-y, de toute façon, j'y crois pas, mais vas-y, fais-le » . Une fois qu'elle aura fini sa petite crise, elle reviendra pleurer parce que j'aurais eu raison. Genre, et que là, en fait finalement, c'est toi qui as eu raison. Tu es en train de te sortir de la merde. Tu es en train de te développer. Tu es en train de créer quelque chose pour ton entreprise. Et lui, lui là, Clo-Clo, on va l'appeler, Clovis, il arrive et là, ver de rage, il ne veut pas que tu continues à évoluer. Il veut que tu t'arrêtes là. « Ouais, mais non, mais c'est bon, ça va, t'en as plus besoin, ça y est, c'est réglé, t'as eu ce que tu voulais. » Oui, certainement. Mais à quel moment, en fait, quelqu'un qui t'aime vraiment a le pouvoir de te dire de ne pas le faire et de ne pas évoluer et de continuer à rester comme tu étais. Pourquoi lui, en fait, il retranscrit ses peurs à travers toi ? Ou lui ou elle, c'est un truc de fou. Moi, ça, c'est le genre de truc qui me rend dingue, qui me rend folle. Je ne comprends pas à quel point on se dit, je vais donner des conseils et je vais laisser ça. comme je l'ai dit, que ton conjoint veuille partir une entreprise, développer une entreprise. Genre, j'en ai marre de la coiffure, je vais aller tresser des chèvres dans le puits de Bôme. Genre, tu vois ? Et vendre mon lait de chèvre. Et là, tu te dis, non, ce n'est pas officiel. On va peut-être y réfléchir d'abord. On va peut-être faire un plan d'action, on va peut-être regarder, faire une étude de marché, etc. Est-ce qu'il y a un potentiel ? Tout ça. Ça, c'est de la critique éclairée. Éclairée. On va faire une étude de marché, on va regarder qu'est-ce que ça dit. Je ne suis pas ouf de déménager. Voilà. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, quand je prends des décisions, déjà quand ça concerne mon entreprise, je ne demande pas à mon conjoint parce que ce n'est pas son entreprise, c'est la mienne. et que si je fais des erreurs, j'assume l'entièreté de mes erreurs, parce que c'est mon problème. Quand on prend des décisions de couple familial, on se concerne, d'accord ? Mais lui ne vient pas entraver si par exemple je prends un community manager, si par exemple… je choisis de me perfectionner dans tel ou tel domaine, je prends une formation. Ou si, par exemple, j'ai envie d'acheter ceci ou cela, ou de faire rentrer une gamme, ou ci ou là, il n'a rien à voir là-dedans. Ou si je décide de me faire accompagner pour développer mon entreprise, il n'a rien à voir là-dedans. Parce que lui, en fait, il ne connaît pas ça. Quand j'ai acheté le local pour développer un salon, on ne l'a pas visité ensemble. c'est mon entreprise. Alors, il peut me dire, oui, c'est une bonne idée, ou non, ce n'est pas ouf. Mais à partir du moment où je mets en ligne de compte la trésorerie de l'entreprise, qui est la mienne, c'est ma trésorerie de mon entreprise. Ça ne vient pas toucher les fonds privés. Parce que de toute façon, cette entreprise-là, malgré tout… C'est moi qui décide pour cette entreprise. Donc, si je décide d'investir ma trésorerie pour développer un salon de coiffure, oui, on en parle, bien sûr, mais c'est moi qui vais avoir la décision finale. C'est toujours comme ça. Je ne comprends pas, en fait, que souvent, dans l'entourage, parce que ça me tenait vraiment à peur de faire un truc sur l'entourage. Il est comme un métabloquant en fait. Souvent, on me l'a fait. La première fois qu'on me l'a fait, ça m'a fait péter un câble. Je ne me rappelle plus de son nom. Je ne me rappelle plus de son nom à la personne, mais ça m'a fait péter un câble. Alors, je lui ai dit, voilà, ton entreprise, elle a des difficultés de tel truc, machin, donc on pourrait faire ci, faire ça et tout. Elle s'appelle Amélie, c'est ça. Amélie, elle s'appelle. Je m'en souviens très bien. Elle m'a dit « Oui, oui, d'accord, ok, par contre. » Parfait, pas de problème, on le fait, il n'y a pas de souci, c'est bon, j'en ai besoin de toute façon et tout. Et là, elle me renvoie un message le lendemain. Elle me dit « Oui, j'en ai discuté avec mon conjoint, puis finalement, on ne le fera pas, il n'est pas d'accord, il n'est pas chaud, il trouve que c'est un peu une arnaque, que ça ne marchera pas. » Et là, tu te dis, à quel moment le gars… Il a fait étude de marketing et de business et il se permet en fait de venir saboter l'évolution de sa conjointe. Alors déjà ça, j'ai eu plein de… Ou alors quand tu prends une décision et qu'on te dit « ouais, non mais je ne le sens pas » . Et tu sais qu'on n'a pas d'argument vraiment très précis. Ça, ça me fatigue. Il faut savoir qu'on est la somme des cinq personnes qui gravitent autour de nous. C'est-à-dire qu'en fait, si tu es entouré de gens qui te poussent vers le haut, malgré tout, malgré toutes les difficultés, malgré tout ce que tu vas pouvoir faire, malgré tout, même si c'est un risque et qu'ils te disent « Ouais, mais c'est bon, c'est pas grave, on le verra. » Si tu trouves que c'est bien pour toi, fais-le. Moi, ça, c'est mon mari. Ça, c'est mon mari à moi. ok, pas de problème, tu trouves que c'est bien ? ça a l'air bien ? ça te plaît ? t'as envie de le faire ? fais-le, au pire des cas Qu'est-ce qui peut arriver de pire ? C'est tout le temps ça qu'il me dit. Quand je lui dis, ouais, j'ai trouvé un local, j'ai trouvé un local, qu'est-ce que t'en penses ? Comment tu le trouves ? Il me dit ça. Comment tu trouves ça ? Ouais, ça a l'air pas mal. Ça a l'air bien, je trouve qu'il y a du potentiel. On discute. Je dis ouais je trouve qu'il y a du potentiel Ok quel potentiel ? je trouve que là on peut faire ça, ça, ça, la zone elle est comme ça, je trouve que c'est pas mal. Ok, pourquoi tu veux le développer ? Donc là je l'explique. Ok, et là du coup d'un avis qui est un peu, tu vois, où je me dis bon, qu'est-ce qu'on fait ? Là il me dit, qu'est-ce que toi tu fais ? Qu'est-ce que toi tu as envie de faire ? Et c'est là en fait qu'on se rend compte si on est une équipe ou pas. C'est là en fait qu'on se rend compte que c'est pas grave. C'est pas grave. Si jamais il y a une difficulté, quelle qu'elle soit, c'est pas grave. On l'absorbe. Moi, j'ai été dans des situations financières où j'ai fait des choix dégueulasses, débiles. Tu viens d'avoir ton permis, tu t'achètes une voiture niave, tu n'as pas d'argent. Mais c'est quoi qui arrive à ton avis ? Tu ne peux pas la payer. Tu te dis, je vais immigrer dans un pays, donc on prend la décision ensemble et tout, on trouve que c'est une bonne idée, on prend la décision ensemble, malgré que je sois quand même le décisionnaire à ce moment-là. Là, tu te dis, tu arrives là, tu te dis, ça va être compliqué. On va le faire quand même, malgré tout, même si c'est dur, même si je trouve que sur le moment, quand tu arrives là, c'est un gros changement. Mais on le décide parce qu'on a envie d'évoluer. Et la plupart du temps, en fait, les gens qui ne te font pas évoluer sont là en fait à toujours te freiner. Ce sont des gens qui ont peur pour eux et qui retranscrivent leur peur sur toi. et qui se disent, ouais non mais en fait il vaut mieux qu'on reste des ploupes, comme ça si jamais en fait si on échoue, tu vois, on n'aura aucune chance d'échouer puisqu'on ne tentera rien. Donc au pire des cas, on reste au même endroit. On n'est pas super heureux de ouf, tu vois, on n'est pas super bien dans notre vie, on ne gagne pas trop bien notre vie, mais... On ne prend pas trop de ris Et la plupart du temps, pourquoi les gens ne réussissent pas ? Pourquoi les gens ont une entreprise qui n'évolue pas ou quoi ? Parce qu'ils ne prennent jamais de risque. Jamais. Ils se laissent porter par la vague, par la moyenne. Moi, s'il y a rien d'un truc qui me fatigue, c'est quand on m'a dit, et souvent les comptables font ça, par rapport à la moyenne du métier, vous êtes tel, vous êtes là ou vous êtes là. Plus haut, plus bas. Vous voyez, je fais nos deux descriptions encore. Je jauge avec mes mains. Mais en fait, la moyenne, ça correspond à quoi ? Si tu mets des gens moyens dans un bassin, ils vont avoir des résultats moyens. Si tu mets des gens faibles dans un bassin, ils vont avoir des résultats faibles. Si tu mets des gens forts dans un bassin, ils vont avoir des résultats forts. Donc, quand tu réfléchis à ça, selon la moyenne de quoi ? Parce que tu vois, moi, j'ai envie de me dire, OK, je suis libérante, très bien, parfait. Tu fais partie des 1%. Mais moi, je veux être dans ce 1%. Je veux être la moyenne de ce 1% et pas la moyenne de ce 99% qui ne réussit pas. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, quand ton comptable te dit, ouais, par rapport à la moyenne, c'est pas la moyenne. c'est par rapport à la moyenne de qui. Quand tu te dis, quand tu rentres avec tes parents avec une note de 10 et que tu dis, je suis au-dessus de la moyenne de la classe. Et la moyenne de la classe, elle est en dessous de 10. Et la note, elle est sur 20. Ça veut dire quoi en fait ? Ça veut dire que toi, avec ton 10,2, admettons 10,5, tu es au-dessus de la moyenne de la classe. Sauf que la moyenne de la classe, elle est dégueulasse. Et qu'en fait, toi, tu te confortes à rester dans la moyenne. Tu te confortes à rester dans le banc de poisson. À te dire, mais moi, je vais rester là. Ce n'est pas trop mal. Je ne réussis pas, mais je suis dans la moyenne. Et ça me convient comme ça. J'ai envie de te dire que moi, je n'ai pas envie de rester dans la moyenne. que je n'ai pas envie de rester dans ce banc de poissons. que je préfère prendre des risques, sauter d'un élément à un autre en grandissant, en me disant que je vais m'éporcher les genoux certainement parce que je vais courir vite et qu'à un moment donné, je vais peut-être tomber, mais qu'au final, ce n'est pas bien grave, ce n'est pas si grave que ça. Plutôt que de me dire, écoute, pas de problème, je vais rester au salaire minimum puisque 90% de ma coiffure touche le salaire minimum, et puis ça va. Tu vois, ça va aller. J'achèterai une maison au fin fond des bois parce que mes moyens ne me permettent pas d'en avoir une plus près ou une plus grande. Je vais m'acheter une petite voiture type Clio 208. Je vais rester dans mon petit confort et puis ça va me convenir comme ça. Je ferai un prêt, en fait, je vais devenir propriétaire d'un crédit pendant 25-30 ans et je vais rester là. Je vais rester comme ça. Mes enfants, en fait, je n'aurais pas trop les moyens de leur payer des études. Je vais me saigner à blanc pour leur payer des études parce que quand même. Et puis voilà. Et les vacances, en fait, on les passera toujours au même endroit. En fait, ce que je suis en train de te décrire là, c'était ma vie avant. C'était ma vie avant. Ma vie, en fait, quand je pensais qu'il fallait être dans la moyenne. Ma vie, que je pensais qu'il fallait être. qu'il fallait qu'elle soit comme ça, parce que la société m'avait dit qu'il fallait que ce soit comme ça. Parce qu'on m'avait appris à être comme ça, à gagner un salaire, tu vois, genre 2000 balles, à me dire, bon ben, pas de problème, je vais me contenter de ça, d'acheter en fait une bagnole en leasing, même pas acheter en fait finalement louer Avoir une maison à 50 km de mon salon parce que finalement je voulais être propriétaire d'un crédit pendant 30 ans et que pour moi l'idéal en fait c'était d'acheter une maison loin pour pouvoir finalement financer et avoir un crédit dans un lieu, dans un petit village de 100 habitants où il y a trois pelées entendues qui ne t'aiment pas parce que tu ne fais pas partie de là et que tu n'es pas le consanguin du coin. que tu n'es pas le cousin de la cousine de la tante et que tu te poses là, toi le Toulousain qui vient en fait avec tes gros sabots dans le village de Paul ou de Jean-Jacques, tu n'es pas heureux, tu ne t'intègres pas, tu n'es pas chez toi, tu n'es pas né là et tu te dis non mais en fait c'est la connerie du siècle. du siècle. Et au final, en fait, mes perspectives d'évolution, elles sont où ? Elles se situent où, en fait ? Parce que vu comme c'est là sur le papier, ça ne me fait pas rêver, quoi. Mais on m'a dit que c'était la solution. Il fallait que je fasse ça. Mais non, pas du tout. Et quand j'ai réalisé ça, je me suis dit non, maintenant. Non, non. J'ai réalisé ça, il m'a fallu deux ans, deux, trois ans pour réaliser ça. Là, j'ai dit, on prend tout, on vend tout, on dégage. Même si je repars à zéro, même si je n'ai pas d'argent, même si je ne veux plus rien savoir de ça. Je veux me dire dans ma tête, à moi, que ce que je veux là, aujourd'hui, c'est ça. Tout le reste, tout ce que les autres pensent, tout ce que la société m'impose, j'en veux pas. Je veux vivre. Je veux pas survivre. Je veux pas en fait qu'on me dise ce que je dois faire. Je veux vivre. Je veux créer ma vie à moi, selon mes propres choix. Si je tombe... je ferai autre chose. Si ce n'est pas ce que je voulais, je ferai autre chose. Mais je veux vivre. Je ne veux pas me laisser imposer une vie parce que selon les conventions, je veux vivre. Je veux me sentir bien. Je veux me lever le matin et voir que ce que je fais en ce moment me correspond. Tout le reste, je ne veux rien savoir. Je ne veux rien savoir. Et je ne veux pas me laisser imposer mes choix. Je ne veux pas me laisser imposer ma vie. Et si je suis entourée de gens autour de moi, c'est des gens qui me comprennent, qui me soutiennent, qui m'élèvent, qui me donnent les clés, pas qui me freinent et pas qui m'empêchent. Parce que ça là, cette idée là en fait de se dire, mais moi en fait, je dois me faire contrôler par quelqu'un d'autre, dans ma tête elle n'existe pas. Dans ma tête elle n'a pas sa place. Dans ma tête ça ne doit pas se passer comme ça. Tu dois absolument vivre la vie que tu choisis. Et faire du coup le choix. des personnes que tu aimes vite à l'intérieur de cette vie-là. Je le dis souvent, j'ai eu des amis qui ont fait un passage, un an, deux ans. J'ai eu des amis qui sont restés. Mais aujourd'hui, je n'ai pas un entourage immense parce que je n'en ai pas besoin. Et à chaque fois que je rencontre des gens au maintenant, je me pose la question, quelle est... la valeur de ce que cette personne pourra m'apporter sur du long terme. Si cette valeur, au premier abord, n'a aucune portée pour moi, je ne fais plus rentrer les gens dans ma vie privée. Parce que je n'ai pas besoin d'être entourée. J'ai besoin... de m'élever. Et on a tous besoin de s'élever. Avoir des amis et les soutenir, c'est une chose. Avoir des amis et ne faire que les soutenir, ça n'est une autre. On ne doit pas être une personne qui ne fait que soutenir, que élever, que porter. On doit aussi se faire porter. C'est ça le deal. Donc quand quelqu'un me dit « Ouais, mais non, mais là, c'est pas ouf. » Sur quelle base tu te bases ? Sur quel fait ? Et si c'est juste sur un ressenti, je ne vais pas t'écouter. Je vais m'écouter à moi. Je vais me faire confiance. Et ensuite, je verrai. Donc là-dessus, j'espère que ça vous aura aidé. Je vous remercie énormément et je vous souhaite une belle semaine. Pour moi, c'est important. C'est vraiment important, en fait, de se dire, est-ce qu'aujourd'hui, je me sens à ma place ? Je me sens écoutée ? Je me sens épaulée ? Ou est-ce qu'on ne fait que m'écraser ? Alors abonnez-vous pour recevoir les actualités de ce podcast et on se retrouve la semaine prochaine. Bye !

  • Speaker #1

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