Speaker #0Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véran. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous allez bien. C'est le jour du podcast que j'enregistre en retard aujourd'hui parce que j'ai fait le réel du dimanche. Et ça va être comme ça, ça va être le réel du dimanche, le podcast. J'espère que vous m'entendez bien, je vais monter un petit peu le volume. du micro, du mic, pour que nous ayons du son ici. Je crie exprès pour que vous m'entendiez bien. Je me rapproche du micro. J'ai quasiment la tête dessus. Mais c'est bien sûr ! J'étais en train de me dire, mais qu'est-ce que je vais raconter aujourd'hui dans le podcast ? Mais c'est sûr, mais c'est bien sûr ! Je vais démonter, je vais encore. démonter un mythe, démonter THE mythe qu'on voit, non pas Google Mythe évidemment, je vais démonter un mythe qu'on voit trop souvent en fait sur les réseaux et qui nuit beaucoup plus qu'il ne sert, en tout cas moi ça m'a motivé peut-être au début et au final. Je trouve que ça met un très gros syndrome de l'imposteur. Je vais vous parler du syndrome de l'imposteur aujourd'hui. Je vais vous parler vraiment de ce syndrome-là qui peut nuire et qui malheureusement n'aide pas à évoluer. J'ai tourné un podcast, j'ai été invitée à un podcast qui m'a beaucoup fait réfléchir. Vendredi, il va sortir le 1er avril, donc vous aurez un double podcast. début avril, ça va être parfait. Et donc, le mercredi et le jeudi, magnifique. Et donc, en fait, je suis sur Insta, le podcast de la loose, qui parle en fait des échecs et des loses d'entrepreneurs qu'on peut avoir à surmonter de temps en temps. Et je trouve que les réseaux sont très, très, très édulcorés. Même moi, Même moi qui ai tendance à me faire accompagner, à me faire accompagner par des... Il y a eu en fait un moment, un mythe qui m'a, qui moi en fait, il y a quelques années, m'a vraiment porté sur le système. En fait, je l'ai souvent dit, j'ai fui Instagram, vraiment j'ai fui Instagram pendant quelques années parce que, en fait, si tu étais, si tu ne correspondais pas au standard... il y avait de fortes chances que tu n'évolues pas sur ce réseau social. Je trouve que de 2018 à après Covid, on va dire 2022, Instagram c'était la culture du beau, la culture du voyage extraordinaire, la culture de la belle bagnole, la culture de la grosse maison avec piscine, la culture du luxe, la culture de plein de choses. Et je trouvais que je n'avais vraiment pas ma place malgré tout, malgré que je faisais des beaux cheveux, malgré que je faisais plein de belles choses. Je trouvais que je n'avais pas ma place et j'en vois beaucoup aujourd'hui qui ont peur de poster, qui ont peur de se mettre en avant sur les réseaux sociaux parce que c'est aujourd'hui devenu la culture de la perfection. la culture du filtre, la culture de la chirurgie esthétique, de plein de trucs. Et je trouve que pour des gens, on va dire, entre guillemets, normaux, ça pose un certain frein, ça pose un certain contexte qui parfois peut être malsain. Et je trouve que les coachs en développement d'entreprise, les coachs en développement personnel, les coachs en développement... ont jonglé et ont surfé sur cette tendance en disant, moi je conduis une Lamborghini, moi j'ai une belle maison avec une grosse piscine, moi je vis ma best life à Dubaï, moi je suis dans un couple parfait et tout va bien, moi j'ai des enfants qui sont habillés avec des chemises à carreaux et qui vont à l'école privée, etc. Et je trouve en fait qu'à un moment donné, moi-même, je me suis perdue là-dedans. J'ai cru que ma vie, parce qu'à cette époque-là, à ce moment-là, je faisais ma vaisselle dans ma baignoire parce que mon lavabo était trop petit. J'avais une cuvette qui... Il me servait de lavabo et donc quand je faisais ma vaisselle, je ne pouvais pas laver la poêle avec les assiettes en même temps, ce n'était pas possible. Et donc je me retrouvais dans un appartement, on va dire, qui faisait 50 mètres carrés quand je suis arrivée au Québec. J'ouvrais mon Insta, etc. Et qu'est-ce que je voyais ? En fait, je voyais des gens qui passaient leur week-end dans un chalet à la montagne. Je voyais des gens qui conduisaient des grosses bagnoles. Je voyais des gens, en fait, qui avaient l'air de gagner leur vie de manière extraordinaire et exponentielle. Et moi, à côté, en fait, ce que je ne savais pas, mais je vais vous le raconter. Ce que je ne savais pas, en fait, c'est que je vivais dans la réalité, dans la normalité. Sauf que Claude, Sébastien et Kevin gonflaient le truc. trucs à bloc pour pouvoir se dégager des revenus parce qu'on voulait mettre de la poudre aux yeux aux clients en disant que fais ce que je t'enseigne et tu auras la même vie que moi. avec la grosse voiture, la grosse maison, etc. Et il y a eu une espèce d'engrenage là-dedans que je déteste aujourd'hui, que je fuis aujourd'hui, même si bien gagner sa vie, ça veut dire avoir un confort matériel, etc. Aujourd'hui, je fuis ce marketing-là parce que je trouve et je vois trop d'entrepreneurs s'appuyer sur ce marketing-là. Et pour moi, ce n'est pas que je n'ai pas le même niveau de vie. Honnêtement, j'ai un très, très beau niveau de vie. J'ai une entreprise qui fait du très beau chiffre d'affaires, pour être tout à fait honnête. Et je n'ai pas besoin d'afficher quelque luxe que ce soit. Je n'ai même pas besoin de vivre dans quelque luxe que ce soit, parce que pour moi, c'est de la poudre aux yeux. C'est de la poudre aux yeux et c'est... Et c'est desservir la clientèle que l'on sert. C'est-à-dire que, par exemple, je prends un exemple, je n'ai rien contre cette personne, je ne dirai pas de non, mais elle vend aujourd'hui des shampoings et des soins et des produits pour les cheveux frisés. Je la suivais sur les réseaux sociaux. Et au final, en fait, je trouve que ça va à l'encontre de la clientèle que l'on sert. Si tu dis qu'en ayant développé une gamme de produits pour les cheveux bouclés, tu as réussi à avoir une entreprise qui est multimillionnaire, etc. Je trouve que c'est parfait, je trouve que c'est très bien, mais je trouve que ça ne met pas l'accent réellement. sur le bienfait du produit versus... Je trouve que dans son compte, on voit tout l'argent qu'elle a fait avec ses produits, mais je trouve qu'on ne voit pas tous les bénéfices qu'elle apporte à sa clientèle. Je ne vois pas non plus de discussion et de discours en disant tout le bénéfice qu'elle peut apporter à la clientèle de coiffeurs qu'elle sert. parce qu'ils vont développer du chiffre d'affaires, parce qu'ils vont développer une méthode, un curly, etc. Je trouve qu'en fait, on met l'emphase beaucoup sur le perso. Moi, j'ai gagné de l'argent. Moi, j'ai fait ci. Moi, j'ai réussi à faire ça. Moi, j'ai fait ça. Et en fait, la clientèle que tu sers là, dans ton développement, elle est où exactement ? en fait c'est qui c'est quoi que tu leur amène c'est quel est le bénéfice qu'ils vont avoir à utiliser ton produit quel est le bénéfice qu'ils vont avoir à conseiller ton produit quel est le bénéfice qu'ils vont avoir à mettre en avant des produits en fait en train de montrer en fait que Je m'excuse, ce n'est vraiment pas un reproche en passant, mais si on met en avant tes produits et on te permet de les vendre, c'est pour que tu puisses te payer ton voyage en jet privé. Moi, c'est un peu ça que j'ai du mal aujourd'hui, c'est qu'on oublie la clientèle que l'on sert. La clientèle que l'on sert pour moi est extrêmement importante. Je veux dire, tu peux être formateur, tu peux être coach en développement, mais si tu oublies de te mettre au niveau de la clientèle que tu sers, un jour tu ne serviras plus personne. Un jour, ce marketing en fait, un petit peu du haut de gamme, du luxe, etc. va se retourner contre toi. Et à un moment donné, ta clientèle, elle va te dire, mais en fait, je... je veux être au même niveau que toi oui c'est sûr mais c'est pas le message en fait il n'est pas là il n'est pas il est plus là en fait il est plus là le message il n'est plus à se dire oh mon dieu elle arrive dans une voiture de luxe etc et machin non le message il est elle elle elle a les compétences elle a le savoir pour pouvoir me permettre d'arriver là où j'ai envie d'arriver. Le fait qu'un coach conduise une voiture de luxe ne t'amènera pas à toi conduire une voiture de luxe. Ça va t'amener en fait à te dire peut-être qu'il a les bonnes stratégies, peut-être que pour lui il a réussi, c'est ce que je disais dans le podcast de la semaine dernière, mais la réussite de l'un ne veut pas dire la réussite de l'autre. Ne veut pas dire que si tu mets exactement les mêmes stratégies en place, tu vas avoir exactement la même réussite. Et ce n'est pas ce que tu veux savoir en fait. Ce que tu veux savoir, c'est quand toi, tu vas pouvoir t'acheter ta voiture de luxe. Ce n'est pas de regarder le gars sur les réseaux à conduire sa bagnole et à se mettre en porte-à-faux pour moi avec sa clientèle cible et de se dire en fait... Moi, les gars, j'ai pris un coaching en début d'année que j'ai malheureusement dû arrêter à cause de ça, à cause de ce paramètre-là. Parce qu'en fait, tout simplement, moi, j'aime la proximité avec les gens. J'aime la proximité et je n'aime pas le mensonge. J'ai horreur du mensonge. Et je trouve qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de mensonges. Quand on voit les influenceurs qui te disent « Oui, si tu fais du trading, machin, je te dis que tu vas gagner tel truc, tel confort de vie, tel machin. » Mais ça demande du travail. Ce n'est pas quelque chose pour lequel tu vas pouvoir t'improviser, toi en tant que client, et te dire si elle y arrive, moi je vais y arriver. En fait, il y a un peu de ça, mais il y a beaucoup de travail en arrière. C'est-à-dire que tu ne peux pas faire confiance à quelqu'un juste parce qu'il conduit une bagnole de luxe, juste parce qu'il a réussi, juste parce qu'il vit... Ta réussite, en fait, doit passer par des stratégies. Et on doit t'enseigner ces stratégies. Le résultat n'est pas juste. ce que tu dois acheter, tu dois aussi acheter le chemin. Et c'est le chemin qui va être important. En fait, moi j'ai eu du mal avec ces réseaux sociaux parce que j'avais un très gros syndrome de l'imposteur à un moment donné et ça m'a beaucoup, beaucoup, beaucoup nuit. J'ai eu énormément de doutes, énormément de peurs. je me suis dit mais est-ce que moi je suis capable d'y arriver est ce que moi je suis capable de sortir de ma zone de confort pour aller chercher réellement ce que je veux développer ça s'est pas fait en claquant des doigts comme ça ça s'est pas fait avec juste ce sont là voyez ça s'est pas fait comme ça ça s'est fait avec du travail ça s'est pas fait avec des choses qu'on m'a dit ça s'est fait avec des choses que j'ai mis en place je vois beaucoup de gens aujourd'hui Là, il commence à faire beau, les premiers bourgeons sont sur les arbres, on commence à avoir des rayons de soleil, vous commencez à voir la lumière parce que vous allez changer d'heure la semaine prochaine. Et là, vous vous dites, c'est bon, les clients ont envie de changement, c'est bon, c'est revenu dans les salons, c'est revenu, c'est bon, il n'y a pas de problème, on va pouvoir faire du chiffre d'affaires, les clients sont de nouveau là. Mais si vous n'avez pas de stratégie, si votre seule stratégie en fait c'est de jouer à la cigale et à la fourmi, malheureusement, vous n'avez pas de stratégie. malheureusement, vous aurez de la difficulté à faire perdurer ça dans le temps. De la même manière que vous êtes aveuglé par la poudre aux yeux de ce que vous voyez sur les réseaux. De la même manière que vous êtes aveuglé par la réussite de quelqu'un juste parce qu'il conduit une voiture de luxe, mais vous ne savez pas exactement dans quel barraque il vit, si ce n'est pas quelque chose qui est lourd. Vous n'avez pas le nez dans les comptes en banque et dans les bilans, en fait. Vous vous fiez à ce que vous voyez la plupart du temps. Et ça, c'est dommage. dur et ça c'est compliqué parce que en fait clairement vous voyez pas les stratégies qui sont mises en place vous voyez pas comment vous pouvez réussir à développer votre entreprise vous vous fiez à la poudre aux yeux en fait vous êtes bien vous êtes bien six mois sur douze on sait que au mois de mars c'est une reprise que le mois de mars ça va être ça va être bien ça va être un bon mois c'est un bon mois le mois de mars on commence à travailler mars avril mai Déjà, mais vous avez tous les ponts de l'ascension, je pense, qui tombent jeudi. ascension 1er mai, 8 mai, ça tombe un jeudi, ça veut dire qu'il va y avoir des longs week-ends. Ça veut dire que votre mois de mai déjà va être difficile, parce que vous allez avoir les gens qui vont partir jeudi, vendredi, samedi, vous allez faire des semaines à mardi, mercredi, vous allez faire des semaines à deux jours pendant trois semaines. Donc, vous faites des semaines de deux jours pendant trois semaines, demandez-vous combien vous perdez de chiffre d'affaires en perdant neuf jours de travail dans le mois. voilà demandez-vous comment vous allez faire votre chiffre d'affaires et là vous me dites oh mais moi j'annule l'appel de coaching j'annule l'appel de vente y'a pas de soucis j'annule l'appel découverte c'est bon mes clients sont revenus j'ai pas de problème avec ça mais en fait Ce n'est pas mes clients sont revenus, je n'ai pas de problème avec ça, je sais que ça va bien aller, maintenant je vais avoir de la trésorerie, j'ai compris ce que tu m'as dit, j'ai écouté tes masterclass, il n'y a pas de problème, c'est moi j'ai entendu. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Ce n'est pas comme ça qu'on fait. Les stratégies ça se prend en fait. trois mois avant le coup de soleil. Ça se prend longtemps à l'avance des stratégies. Ce n'est pas je prends mes stratégies, puis ça y est, c'est bon, maintenant ça va, c'est bon, il n'y a pas de problème, je suis bien, je vais pouvoir retourner sur mon transit, il n'y a pas de problème. En fait, c'est tout ce que vous ne devriez pas faire. Voilà, c'est tout ce que vous ne devriez pas faire. Pourquoi ? Parce que là, mars, vous vous dites que ça va bien. Mais ça va moins bien. Juin, ça commence un peu à descendre. Juillet, les vacances. Août, les vacances. Septembre, vous recommencez à tirer la langue. Parce que tout ce que vous avez mis de côté, mars, avril, on va dire juin. février qui n'a pas été si mal d'après ce que j'ai entendu. Donc là, en fait, vous avez cumulé une petite trésorerie que vous allez perdre parce que vous allez partir en vacances, parce que vous allez fermer votre salon, parce que vos clients vont partir en vacances, parce que vous n'avez aucune stratégie pour la rentrée. Moi, je commence déjà à préparer mes stratégies de rentrée dès maintenant, dès aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que... Je connais en fait ce cycle-là. Le même cycle, parce que vous allez avoir beaucoup de monde en septembre. Jusqu'à la troisième semaine du mois de septembre, pardon. Vous allez avoir du monde. Octobre, ça se calme. Novembre, c'est dégueulasse. Décembre, ça revient. Vous voyez ce que je veux dire ? Et là, en fait, vous êtes en train de... loupez le coche, loupez-le, parce que vous vous dites, ah mais c'est bon, ça va mieux, c'est bon, j'ai pas besoin de dépenser pour me faire accompagner, il n'y a pas de problème, j'ai eu tellement peur, je me suis tellement claqué les couilles que maintenant en fait il faut des castagnettes, clac, clac, clac, clac, clac, clac, voilà. Et en fait, finalement... Non, mais c'était... Écoute, j'ai flippé ma race, mais ce n'était pas nécessaire. Après la tempête vient le beau temps. Et après le beau temps vient la tempête aussi, Jacqueline, je te le dis. Et en fait, c'est comme ça que réagissent la plupart des coiffeurs. C'est pour ça qu'il n'y a pas de trésorerie dans les salons. C'est parce qu'en fait, on ne prévoit jamais rien du tout. On se laisse porter par le vent. on se laisse porter par la température, on se dit ouais mais non mais là, on n'a aucune stratégie de rien et en fait on fait les choses toujours dans l'urgence. C'est ce que je faisais moi aussi avant, je faisais ça moi aussi, je faisais les choses dans l'urgence, je faisais des trucs comme ça, j'allais, j'allais, toujours dans un cycle de stress comme ça. Deux choses. Ce n'est pas du tout là où je voulais aller en plus dans ce podcast. Je voulais parler de tous ceux qui vous montrent leur belle bagnole en fait et qui vous mentent. Et au final, c'est vous qui vous mentez à vous-même, je trouve. Parce que je trouve que ça vient... On va dire que vous prenez des mauvaises décisions tout le temps, en fait, dans la plupart des cas. Dans la plupart des cas, des gens que j'ai eus en appel, puis j'ai eu... un retour de quelqu'un et ça m'a tué en fait, ça m'a fumé. Je me suis dit mais en fait pourquoi tu m'écris meuf ? Pourquoi tu m'écris ? J'ai fait le choix et je le dis et je m'en excuse, pardon Jeannette et Clotilde, je te prie de m'excuser vraiment. mais j'ai fait le choix de ne pas accompagner tout le monde pour exactement le message que j'ai reçu il y a peu de temps. Je vais essayer de vous le retrouver par exemple, parce que même moi je me dis non mais en fait meuf, pourquoi tu m'écris ? Pourquoi tu m'écris pour me raconter ça alors qu'en fait je vous prie de m'excuser, mais j'en ai, mais alors, mais rien à foutre. Pardon, vous allez me trouver difficile, vous allez me trouver pénible, mais je vais vous lire le message que j'ai reçu et je vais vous dire pourquoi en fait j'ai fait ce choix et pourquoi en fait vous ne devriez, vous devriez m'écouter. Écoutez-moi, je plaisante. Bonjour Julie, je ne sais pas si tu te souviens de moi, si je me souviens, en fait j'ai un, j'ai un, j'ai une maladie, je pense, épouvantable. C'est-à-dire que j'ai une mémoire, les meufs, une mémoire de ouf. Ça veut dire que je me rappelle exactement, exactement de qui est qui. Voilà, mais vraiment. Je ne sais pas si tu te souviens de moi, je t'avais contacté il y a un peu plus d'un an. On va dire deux ans même, cocotte. Tu m'as contacté, on a eu un appel ensemble, tu m'as dit que tu embarquais dans la méthode. Super. Tu m'as dit, je fais... le paiement de la compte et tu as disparu de la surface de la terre. Tu m'as même bloqué sur les réseaux. Donc je m'en souviens très bien. Donc je ne sais même pas pourquoi tu m'écris d'ailleurs. Pour me renseigner sur ton accompagnement, à l'époque, j'étais déjà très attirée par la méthode, mais ma trésorerie ne me permettait pas de me lancer. Tu m'étonnes. Aujourd'hui, je ressens toujours cette envie de travailler avec toi, mais la réalité financière est toujours là. Pourquoi tu m'écris ? je vous ferai je vous ferai grâce du reste merci de partager tout ce que tu partages blablabla je continuerai à te suivre je sors le violon la contrebasse et le saxophone et on fait le concerto allez sortez moi le truc voilà pourquoi je vous dis ça En fait, ce n'est pas le fait qu'elle n'ait pas pris la méthode, je m'en fous. Ce n'est pas le truc. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Et tant mieux que je travaille avec des gens qui sont extrêmement impliqués. C'est essentiel pour moi. Ce qui m'agace, par contre, je vous le dis très sincèrement, ce qui me casse les couilles, mais velu, C'est qu'on me dise non, ça c'est pas un problème. Mais qu'en plus on me réécrive deux ans plus tard pour me dire ma situation n'a pas changé. Je suis toujours dans la merde, mais peut-être qu'un jour je reviendrai vers toi. Mais je n'en ai rien à foutre. Voilà. Parce que je vais vous dire la vérité, c'est le moment d'agir maintenant. C'est assez. Si tu ne prends pas ta décision, en fait, pour te faire accompagner, puisque moi, en fait, je n'ai ni Lamborghini, je n'ai ni truc. Moi, je suis là pour bosser, pour aider et pour y aller. Tu vois ce que je veux dire ? Moi, j'ai de la vraie stratégie. Je ne suis pas sortie un truc de mon chapeau pour te dire, écoute, je vais m'en foutre plein le portefeuille grâce à toi, puis tout le reste, en fait, je n'en ai rien à foutre. Ce n'est pas du tout comme ça que je travaille. Mais quand je reçois des messages comme ça, vous voyez la tonalité de ma voix, comme elle a changé. J'en ai ras-le-bol de perdre mon temps avec des simones qui ne veulent pas s'en sortir. Il y en a assez ! Voilà, si tu ne veux pas t'en sortir, va t'acheter des maracas et va jouer de la maracas au feu rouge. Voilà, ça suffit. Alors je vous fais un débrief de ce message. Somme toute épouvantable. Mais c'est pour dire qu'en fait, si tu dois prendre une décision pour te faire accompagner dans ton entreprise, ça ne sera jamais le moment. Ça ne sera jamais le temps. Tu n'auras jamais d'argent, tu n'auras jamais la trésor, ça ne sera jamais le moment. Il va y avoir toujours un truc, le cumulus qui pète, le truc, la facture de trop, l'ursaf, le rappel. En fait, ça veut dire que tu as peur. En fait, ça veut dire que tu ne te sens pas capable. En fait, ça veut dire que tu te cherches des excuses. Je le comprends, tu vois ce que je veux dire. Je l'entends. Je le comprends. Mais se chercher des excuses pendant deux ans et toujours être au même point, être assis par terre et attendre que le soleil se lève et qu'il se lèvera jamais, ça, ça ne se peut pas. Moi, je ne me suis jamais assise au bord d'une route en tentant les mains et en espérant, en fait, qu'il y ait des lèvres d'or qui tombent dedans. Ça n'arrive Je vous le dis là, c'est... C'est en prenant des décisions dans des situations confortables qu'on redevient confortable. Ce n'est pas « je vais calculer, je vais voir, je vais y penser » . Moi, je n'ai pas de temps à perdre avec ça. Je vous le dis là, je le comprends. Moi, j'ai investi tout mon argent dans des moments où je n'en avais pas, dans des moments où je voulais garder de la trésorerie et puis finalement, voilà. Dans des moments où ce n'était pas confortable, dans des moments où j'avais besoin de grands coups de pied au cul pour sortir de… pas de ma merde parce que j'étais pas dans la merde, mais de ma zone de confort, en fait, et de mon syndrome de l'imposteur, de me dire à un moment donné, Julie Véron, si tu veux avoir de l'argent que tu n'as jamais eu, il faut que tu investisses de l'argent que tu n'as pas. Voilà. Et donc, moi, ce genre de truc, ce genre de message, en plus, la meuf, elle croit que je l'ai oublié. Si, en fait, je ne t'ai pas oublié. Je sais exactement. Je me rappelle même. Et je sais comment j'étais. J'étais assise où ? je faisais quoi et comment s'est passé notre appel, je m'en souviens. Mais ce qui me désole, en fait, ce qui me désole profondément, c'est de recevoir un message deux ans plus tard, parce que ça fait quand même plus de presque deux ans que je suis au Mexique, donc ça fait presque plus de deux ans qu'on s'est eu un appel. Donc, ce qui me désole, en fait, c'est de voir à quel point on me prend pour une saucisse. même si je viens de Toulouse, je n'ai rien d'une saucisse, je vous le dis, mais qu'on me dise. Je ne sais pas si tu te souviens de moi, si en fait, parce que moi je fais mon travail de manière extrêmement consciencieuse. Je me souviens exactement des gens avec qui j'ai des contacts téléphoniques, visuels, peu importe. Je me souviens exactement comment ça se passe et quelle en est l'issue. Et je respecte chaque décision, je vous le dis très sincèrement. Ça me fait plaisir de vous avoir en appel, même s'il n'y a pas de dénouement à la fin. Je n'ai aucun problème avec ça. Je comprends exactement toutes les situations. Je me mets à la place de tout le monde. Je n'ai jamais été ultra parfaite et tout. Mais je n'accepte pas, par contre, qu'on me demande... Déjà qu'on me ghoste parce que je ne sais pas quoi. En tout cas, je veux dire... peu par rapport le truc et qu'en plus on me dise ouais mais non mais finalement je n'ai pas besoin c'est bon les clients sont revenus il n'y a pas de souci t'inquiète oh le mois de mars il fait beau c'est bon t'inquiète arrêtez avec ça arrêtez avec ça si vous avez des difficultés aujourd'hui et que vous n'avez aucune stratégie à mettre en place pour développer votre entreprise, ce n'est pas dans deux ans que ça va allumer. Parce que vous allez faire le yo-yo comme ça. Le yo-yo, le yo-yo-yo-yo. Yo-yo-yo-yo. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, prenez des vraies décisions. Soyez impliqués clairement. Ne croyez pas des vendeurs de salades qui vous disent « moi, je conduis telle bagnole » , etc. Ce n'est pas ça qui va vous faire progresser dans votre entreprise. Aujourd'hui, je trouve qu'on crée un marketing comme ça en se disant « j'ai réalisé mes rêves, maintenant je conduis une grosse bagnole » . Tu peux conduire une grosse bagnole, mais ça ne te fait pas te rapprocher de ta clientèle. ta clientèle, celle que tu sers, elle a besoin de savoir comment elle va gagner de l'argent avec ton business. Elle n'a pas besoin de savoir comment toi, tu gagnes de l'argent avec le tien. Moi, je sais que je fais des bons salaires, des bons chiffres, mais ma clientèle, elle n'en a rien à foutre. en fait c'est parce qu'elle veut savoir ma clientèle à moi ce qu'elle veut savoir c'est comment moi je vais nous couper en 15 pour et la richesse dans leur entreprise comment moi je vais leur permettre de se développer dans leur entreprise. Comment moi en fait je gère mon temps, je développe mon entreprise pour pouvoir le transposer à leur entreprise. Voyez, moi Johnny qui vit à Dubaï et qui se roule dans l'herbe en disant ma vie est tellement merveilleuse, je suis tellement chanceux, mais on s'en branle en fait, on s'en tape le cul que tu te roules dans l'herbe. qu'est ce que tu fais pour moi en ce moment qu'est ce que tu fais pour moi qu'est ce que tu mets en place comment ta société en fait de conseil est capable de me venir en aide c'est tout ce que je veux savoir moi j'en ai rien à foutre en fait que tu as du temps pour penser du temps pour machin j'en ai rien à faire moi ce que je veux savoir c'est à quel moment tu es capable de te couper en 15 pour me voir réussir Et je peux vous dire que dans la méthode Lyon, la coach, elle se coupe en 15 pour vous voir réussir. C'est mon seul but en fait. C'est mon seul but. Moi, faire des ventes, j'en ai, mais alors, rien à traire. Mais vraiment. Si je n'ai pas la réussite à la clé, si je n'ai pas le « waouh » à la clé, si je n'ai pas une cliente à la fin qui est contente de ce qu'elle a reçu et du programme qu'elle a suivi et que ça lui a permis de développer. j'en ai rien à foutre en fait de faire ce boulot voyez ce que je veux dire ça m'est égal moi ce que je veux c'est qu'à la fin on me dise punaise j'ai hésité j'ai eu des doutes j'ai eu peur de m'engager mais putain qu'est-ce que je regrette pas putain qu'est-ce que je suis contente de l'avoir fait Putain, qu'est-ce que ça me donne comme énergie aujourd'hui ? Et à quel point je suis prête à réussir dans mon entreprise ? Elle ne va pas me dire, en fait, j'ai signé parce que tu conduisais une putain de bagnole, que ta vie de rêve, en fait, elle m'a fait kiffer et que c'est ce que je voulais depuis le début. Non, elle, elle veut nourrir sa famille, elle veut payer ses factures, elle veut partir en vacances, elle veut se sentir vivante, elle veut se sentir puissante, elle veut se sentir leader, elle veut se sentir chef d'entreprise dans son salon, mais jamais, jamais, elle va vouloir accrocher avec quelqu'un parce que ce quelqu'un... à une belle vie. Peut-être, parce que ça représente peut-être une success story dans son entreprise. Peut-être parce que ça représente vraiment un wow. Mais le wow, s'il n'y a pas le bail derrière. Et j'en ai vu, j'en ai suivi des coachings, je peux vous le dire. Tu vois le mec, il roule en Lamborghini, avec ses belles lunettes. Il se garde devant sa maison à Miami. Nickel. Et derrière, tu as quoi ? Du vent, meuf. Du vent. Du vent. Du vent. Tu veux que je te fasse le vent ? Du vent. Je ne sais pas si tu l'as entendu, mais moi je l'ai entendu. Il m'est tombé dans l'oreille. Attends, voyons si je mets mon ventilateur plus fort, tu vas l'entendre. Du vent. Du... Du fucking vent. Voilà. Donc, ce n'est pas ce que tu veux savoir. Et de la même manière, quelqu'un qui se met coach et qui n'a eu aucune success story dans son entreprise, c'est du vent. C'est du vent. C'est du gros vent. Voilà. Donc, vous n'avez qu'un paramètre à mettre en place. Clairement, le seul paramètre qui doit vous intéresser, c'est est-ce que les stratégies... que je mets en place aujourd'hui sont gagnantes et vont me permettre de déstresser pour toutes les années à venir. Si je suis en déstresse un mois sur deux, deux mois sur deux, ce n'est pas bon. Ce n'est pas parce qu'il fait beau que tes clients sont revenus que tu dois te dire, ah ça y est, c'est bon. C'est bon, la merde est finie. Non, non. Parce qu'elle va revenir. Elle va revenir, je te le dis, Clotilde. Elle va revenir, la merde. Donc, prends une décision une fois pour toutes et fais-le. Et à un moment donné, la merde sera partie. Et tu pourras partir en vacances, tu auras de la trésorerie. Et ça sera fini de cette merde-là, tu comprends ? Ça, c'est très important. Donc, là-dessus, mes petits agneaux, j'ai vraiment, j'ai enregistré ce podcast vendredi, j'ai vraiment kiffé d'abord parce que ça remet vraiment l'église au centre du village. Et de se dire qu'en fait, entreprendre, c'est des montagnes russes pour tout le monde, même pour moi. Même moi, j'ai des doutes, des peurs, des craintes. Des fois, je me dis, mais est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que je vais réussir ? Et tout ça. C'est sûr. C'est sûr. C'est certain même. Donc, vous ne pouvez pas vous baser sur une stratégie, sur quelque chose que vous avez entendu, sur une vidéo YouTube. Vous le reprochez à vos clients, elle s'est coupée la frange en regardant le tuto YouTube, et moi je le reproche aux miennes, ou à mes futures potentielles clientes. écouter une vidéo, ça y est, ça l'a... Ça y est, d'un coup, c'est fini, tous ces problèmes se sont envolés. Ben non, ça ne marche pas comme ça. Donc, là-dessus, je vous remercie, j'espère que ça vous a plu. Je trouve que c'est passé vite. C'est passé vite. Ça passe vite, une demi-heure. Une demi-heure, 35 minutes, ça passe vite. Mais j'ai voulu vraiment vous apporter ce truc-là, que vous sachiez que clairement, L'entrepreneuriat, c'est une succession de stratégies et c'est une succession en fait de... d'empilage de briques comme ça pour pouvoir avoir un mur solide des fondations solides si vous ne le faites pas malheureusement vous allez faire comme la personne qui m'a écrit là au bout de deux ans toujours rien toujours que dalle et honnêtement c'est même pas la peine si tu m'écoutes et que tu écoutes mes podcasts c'est même pas la peine que tu me réécrives en fait parce que j'ai choisi d'accompagner une clientèle qui se choisit une clientèle qui a envie de sortir réellement du lot, du panier, qui n'a pas envie de se considérer comme la base, la moyenne, mais qui est au-dessus de la moyenne et qui ne se laisse pas vivre pendant deux ans, ne se laisse pas... Oh, ça va aller mieux plus tard. Souvent, on me le fait, ça, pendant les appels. Je te rappelle quand ça ira mieux, quand j'aurai plus de trésorerie. Mais en fait, tu n'auras pas plus de trésorerie, chérie. Tu n'as pas de stratégie. Qu'est-ce que tu veux que je te dise, bordel ? Merde ! Tu vois ce que je veux dire ? Donc voilà. C'est vraiment un conseil que je vous donne. Si vous voulez sortir de... Même si vous avez une belle situation, même si vous voulez qu'on mette des stratégies en place pour pouvoir améliorer, agencer, créer, faites-le. Mais ne croyez pas en fait que ça va venir tout seul. Ça n'existe pas. Ça n'existe pas. Je vous le dis très sincèrement, ça n'existe pas. Donc là-dessus, je vous remercie. Abonnez-vous pour suivre les nouveaux épisodes. Et en attendant, on se retrouve la semaine prochaine.