Description

"Vie de couple, business et camping-car : l’envers du décor sans filtre"

Dans cet épisode aussi authentique que décapant, Julie invite son mari pour une discussion à cœur (et à micro) ouvert sur les coulisses de leur vie à deux… et à 100 à l’heure ! Entre confidences cash, galères, coups de folie, déménagements à travers le monde, salons montés à la sueur du front, moments de doute, soutien indéfectible et pizzas surgelées, rien n’est laissé de côté.

On y parle de résilience, de confiance aveugle, de folie créative, mais aussi de sacrifices et d’un truc rare de nos jours : un couple qui se soutient vraiment dans le succès. Spoiler : monsieur n’a pas peur des crocodiles, mais bien du téléphone de Julie !

Un échange drôle, tendre, piquant, et surtout vrai, pour toutes celles (et ceux) qui rêvent grand… à deux.

👉 À écouter absolument si tu veux savoir ce que ça donne de construire un empire… en couple. Et si tu crois encore que les hommes ont peur des femmes ambitieuses, cet épisode va te décoiffer.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

• Speaker #0

  Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véran. Hello, hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, que vous êtes en forme. Aujourd'hui, donc, j'ai décidé, j'ai décidé... Ça commence bien, on regarde avec des yeux de chien battu. J'ai décidé de prendre mon mari sur le podcast parce que j'ai vécu quelque chose cette semaine que j'ai trouvé extrêmement... Challengant, je vous dirais. Et j'avais envie d'avoir son avis. J'avais envie de le prendre avec moi. Et j'avais envie, en fait, qu'on puisse avoir sa version de monsieur, d'homme, dans cet épisode de podcast. Donc, on va avoir un échange tous les deux pour que vous puissiez, en fait, un peu comprendre comment ça se passe à la maison, ici. Avec une entreprise qui a complètement bougé, avec un changement, deux changements de pays qui ont peut-être un peu des fois déstabilisé, j'aimerais un petit peu connaître son point de vue sur l'entreprise, sur ma réussite à moi. sur mes moments de doute, sur mes échecs également. Donc, je vous le présente. Il est avec moi. Est-ce que tu peux dire un mot, s'il te plaît ? Un bonjour, quelque chose ?

• Speaker #1

  Bonjour.

• Speaker #0

  Voilà. Donc, c'est pour vous prouver qu'il est bien là. Il est un peu intimidé, en fait, pour vous dire la vérité. Ce n'est pas vraiment son truc de parler en public avec des gens. Il est plutôt discret. Il est plutôt dans l'ombre. Donc, j'espère que son interaction ne sera pas trop… plate il est capable quand même de dire de la merde il est capable de dire des conneries est ce que tu es capable de dire de la merde tu verras bien rapproche toi parce que sinon on ne t'entend pas Si, tu vois le bain dans ta bouche, le micro. Donc, moi, je le rappelle, quand je l'ai connu, en fait, nous, on va fêter cette année nos 20 ans de mariage. On est ensemble depuis 23 ans à peu près. Et donc, du coup, il a connu toutes les façades de mon évolution, du début de la coiffure jusqu'à aujourd'hui, de la jeune fille fraîche et fringante que j'étais jusqu'à celle que je suis aujourd'hui, 41 ans. Mais lui, il a 45. Donc, est-ce que déjà, tu voudrais dire quelque chose par rapport à ça, par rapport à l'évolution, par rapport au développement et comment toi tu as vécu ça de l'intérieur ?

• Speaker #1

  Ça a été compliqué pendant 8 années à partir de France, du Canada, ça a été très compliqué.

• Speaker #0

  Déjà du début quand on s'est connus déjà au départ.

• Speaker #1

  ça c'est autre chose ça c'est ça ça coule de source ça c'est ça c'est la base c'est par rapport au travail que tu veux faire tes trucs oui alors notre évolution de jeunesse

• Speaker #0

  De jeunesse, on était... Oui,

• Speaker #1

  mon chien.

• Speaker #0

  De jeunesse. Oui, c'est vrai qu'on était jeunes, on s'est connus jeunes. Moi, j'avais 17 ans. Toi, t'étais plus vieux, plus âgé. Plus fou, plus fougueux. Et du coup, tu as dû te faire un peu dresser. Qu'est-ce que tu penses de ce dressage ?

• Speaker #1

  C'est surtout apprendre à vivre.

• Speaker #0

  Apprendre à vivre,

• Speaker #1

  exactement. On va être libérés sages. On n'est pas des animaux, on n'est pas aux ours.

• Speaker #0

  Très bien. Donc, 8 années, et quand j'étais salarié, comment ça se passait ? Quand on était tous les deux salariés. Ça,

• Speaker #1

  c'est la merde. C'est comme ça, parce que c'est pareil pour tout le monde. Quand t'es un grillé, c'est la... La hesse, comme tu disais, comme disait ton fils.

• Speaker #0

  Oui, c'est ça, exactement.

• Speaker #1

  Tu vis avec ce que t'as. C'est compliqué. C'est une évolution.

• Speaker #0

  Qu'est-ce qu'on a vécu à ce moment-là ?

• Speaker #1

  Qu'est-ce qu'on a vécu ?

• Speaker #0

  Genre quoi ?

• Speaker #1

  Je ne sais pas, plein de choses.

• Speaker #0

  Tu peux tout dire ici. Tout le monde veut tout savoir. Tu peux tout dire.

• Speaker #1

  Tout savoir. Entre les enfants et... ce qui se passait en France. Déjà il y a 8 ans mon arrière déjà l'état en France déjà ça partait en cacahuètes alors pour les enfants on a préféré partir.

• Speaker #0

  T'es rendu poli ? Tu dis cacahuètes ?

• Speaker #1

  Ouais, je suis obligé de dire des mots tout le temps.

• Speaker #0

  Très bien et donc du coup là on est parti au Québec.

• Speaker #1

  Québec, oui.

• Speaker #0

  Comment on a vécu au Québec au début ?

• Speaker #1

  Ah c'était pas assez. Wow, c'est beau.

• Speaker #0

  Non mais tu peux tout dire ici. C'est habitué.

• Speaker #1

  On a essayé de partir avec 10 000 euros, trois enfants.

• Speaker #0

  Avec confiance ?

• Speaker #1

  Confiance, pas spécialement, confiance par rapport à quoi ?

• Speaker #0

  Confiance en la vie ? Confiance en nous,

• Speaker #1

  oui. On prend la vie, on s'en va ? C'est toi qui décide de ce que tu veux faire dans la vie.

• Speaker #0

  Ausha parce que j'ai peur qu'on t'entende pas bien.

• Speaker #1

  J'ai dit c'est toi qui choisit ce que tu veux faire dans la vie. Si tu veux rester un clochard, tu restes un clochard. Si tu veux avancer, tu avances.

• Speaker #0

  Exactement. Mais quand tu as pris cet avion, tu t'es senti comment ?

• Speaker #1

  Moi comment ? Je dis on va l'aventurer. Et puis comme ça, on y va. Ouais. Pas de regrets ?

• Speaker #0

  Non. Pas de regrets ? Non. Aucun ?

• Speaker #1

  Non.

• Speaker #0

  Malgré tout ce qui nous est arrivé ?

• Speaker #1

  De toute façon, il en faut des choses dans la vie, il en faut des bonnes montées et des descentes aux enfers.

• Speaker #0

  Est-ce que la descente aux enfers, elle a vraiment été aux enfers ?

• Speaker #1

  Je pense qu'on a touché le foie un petit moment, ouais. Parce que ouais.

• Speaker #0

  le fait d'être éloigné de sa famille et tout ça ça a donné quoi on a vécu des trucs par rapport à notre famille et c'est qu'est ce que ça qu'est ce que ça t'a donné moi ce que ça m'a donné oui par rapport à quoi oui Oui, même le chien. Oui, mon chien. C'est papa, oui. Ça a été compliqué parce qu'en fait, le départ au Québec, ce que les gens voient en fait de nous, c'est qu'on a de la chance. Est-ce que tu penses qu'on a eu de la chance ? On a eu de la chance ou on se l'est créé cette chance ? Comment on vivait en fait au début quand on était au Québec ?

• Speaker #1

  C'était pas...

• Speaker #0

  C'était pas l'Eldorado, on est parti avec 10 000 euros, on avait rien, on a pris un avion. 10 000 euros,

• Speaker #1

  plus d'argent, travail de misère, compliqué.

• Speaker #0

  Travail de misère, pourquoi travail de misère ?

• Speaker #1

  Ouvrier, coiffeuse, toucher le salaire de mesquine, c'est compliqué, ouais.

• Speaker #0

  Et l'évolution, elle s'est produite à partir de quand ?

• Speaker #1

  Quand on a commencé à avoir plein de cul de pays.

• Speaker #0

  D'accord, et ce qu'on a fait ?

• Speaker #1

  C'est marrant.

• Speaker #0

  Non, mais au Québec, comment ça... Comment tu t'es senti quand j'ai monté la... Déjà quand j'avais les salons, quand j'ai monté les salons, quand j'ai monté les entreprises, comment ça se passait, nous, à la maison ? Est-ce que je travaillais beaucoup ? Oui, beaucoup.

• Speaker #1

  Je travaillais pour gagner plus, mais ça, c'est une force.

• Speaker #0

  Travailler moins pour gagner plus, qu'est-ce que tu en penses ? Est-ce que je travaille moins ? Est-ce que je travaille moins pour gagner plus ?

• Speaker #1

  Oui, je pense. Non.

• Speaker #0

  Je ne travaille pas moins. Je vous le confirme. Je ne travaille pas moins. Très bien.

• Speaker #1

  C'est samedi et dimanche.

• Speaker #0

  On est dimanche, là ?

• Speaker #1

  Non.

• Speaker #0

  On est dimanche et on travaille. On est devant vous. On est en train d'enregistrer. Très bien. Comment tu t'es senti quand moi j'ai monté l'entreprise de développement ? Est-ce que tu m'as soutenu là-dedans ?

• Speaker #1

  Je n'ai pas le choix.

• Speaker #0

  Pourquoi ?

• Speaker #1

  Parce que tu as plus de facilité à parler avec les gens que certaines personnes.

• Speaker #0

  Est-ce que tu t'es senti en concurrence avec mon téléphone ?

• Speaker #1

  Ouais un petit moment ouais, j'ai envie de me ramasser sur mon téléphone.

• Speaker #0

  Pourquoi ?

• Speaker #1

  Parce que je suis cassé à terre.

• Speaker #0

  J'étais toujours sur mon téléphone.

• Speaker #1

  Ouais, machin, je lève le téléphone, je lève le téléphone, au début je suis jamais sur le téléphone.

• Speaker #0

  Pourquoi ? Au début tu ne comprenais pas pourquoi je travaillais avec mon téléphone ?

• Speaker #1

  Ouais mais bon, c'est pareil.

• Speaker #0

  Est-ce qu'aujourd'hui je travaille encore avec mon téléphone ?

• Speaker #1

  Ah oui,

• Speaker #0

  tous les jours. Le téléphone, il est tout le temps présent. En fait, on a mis le téléphone entre nous. C'est ça ?

• Speaker #1

  C'est ça.

• Speaker #0

  Comment tu te sens avec le fait que j'ai investi de l'argent qu'on n'avait pas ?

• Speaker #1

  Je savais très bien que tu allais le récupérer ce pognon.

• Speaker #0

  Comment ça ?

• Speaker #1

  Tu sais, on est des gens quand même... On ne va pas se laisser abattre. On n'est pas des gens... Les gens essayent de nous abattre, mais on ne peut pas nous abattre. On a tellement de... de araignées que tu ne peux pas. Ce n'est pas possible. Tu ne peux pas rester à la hesse. Tu sais très bien que tu as des enfants. Tu ne peux pas les laisser dans la galère. Tu vis pour tes enfants, tu vis pas pour le reste.

• Speaker #0

  Tu n'avais pas confiance en moi ?

• Speaker #1

  Si je l'ai fait, c'est que j'avais confiance en toi. Sinon, tu n'aurais rien fait du tout.

• Speaker #0

  Je n'aurais rien fait du tout ?

• Speaker #1

  Tu aurais fait autre chose.

• Speaker #0

  Tu n'as jamais eu de doute ?

• Speaker #1

  jamais tu t'es jamais dit non mais à l'état et la peau et si je tombe on ira vendre des merguez sur le bord de la route avec

• Speaker #0

  ta société merguez série de la merguez c'est du parti exactement On se prend un local et on fait de la saucisse. C'est ça. Comment tu vois ça, l'argent ? Comment on voit ça, nous, l'argent, en fait ?

• Speaker #1

  Argent, investissement.

• Speaker #0

  Oui, mais je veux dire, est-ce que c'est une valeur... Est-ce que pour nous, en fait, c'est quelque chose qui est ultra important ?

• Speaker #1

  Oui, quand même.

• Speaker #0

  Oui, mais non, mais je veux dire, est-ce que ça... Est-ce que ça définit ce que nous sommes ?

• Speaker #1

  Quand même un peu aussi, parce que...

• Speaker #0

  C'est pas ce que je voulais que tu répondes.

• Speaker #1

  Oui, oui, oui, c'est pas de la diable. Après, on ne sort pas en costume. Ah bon ? Voilà, sinon on reste...

• Speaker #0

  Si on n'en avait pas, qu'est-ce que ça changerait ?

• Speaker #1

  Ce serait un peu plus la hausse. C'est pas ce que je voulais qu'il réponde. Je sais pas, tu me poses des questions,

• Speaker #0

  moi je peux dire, tu me parles d'argent, moi je peux dire,

• Speaker #1

  je peux répondre. Ouais. Mais au jour d'aujourd'hui, t'as pas d'argent, tu fais rien.

• Speaker #0

  Exact. Mais est-ce qu'on a besoin de le montrer sur les réseaux, machin,

• Speaker #1

  c'est cela. Je parle pas de ça, j'ai pas dit de le montrer sur les réseaux, sur les réseaux, il y a rien. Pas besoin, pas besoin de savoir qui, quoi, qu'est-ce, qu'est-ce que tu fais. Oui, tu as de l'argent, mais t'as pas besoin de le montrer.

• Speaker #0

  J'ai une question qui me... viennent parce que toutes les questions rien n'est préparé évidemment comme d'habitude j'ai notre question comment tu t'es senti quand je me suis fait attaquer sur les réseaux j'avais envie de me croquer tous

• Speaker #1

  Franchement, je suis un arnaqueur, je hacke tout le monde. Je hacke tout le monde. Quand je leur fais manger leur slip. Voilà.

• Speaker #0

  Qu'est-ce que ça t'a fait penser ? Qu'on pensait qu'on était arnaqueurs, etc. Les arnaqueurs,

• Speaker #1

  ça c'est la jalousie des gens qui ne feront rien dans leur vie. Je ne suis pas un imico.

• Speaker #0

  Ouais. Ouais. Et du coup, qu'est-ce que ça a changé ?

• Speaker #1

  Toi, ça t'a donné plus de visibilité. Oui. en fin de compte. Parce que quand tu fais de la merde, t'as toujours un retour de manivelle.

• Speaker #0

  Exact.

• Speaker #1

  Toujours il y a un retour.

• Speaker #0

  Mais qu'est-ce que tu penses des gars qui soutiennent pas leur femme, en fait, dans leur entreprise ?

• Speaker #1

  Chacun leur choix. Moi, je soutiens ma femme. Parce que, voilà, c'est comme ça.

• Speaker #0

  Parce que je suis ton petit poney de course.

• Speaker #1

  Non, non, non.

• Speaker #0

  J'ai dit poney à cause de la taille. Parce que moi, je suis plus grande de l'âge que de... de haut. Donc un petit poney. Un petit poney. Voilà. Mais du coup, tu es à taille. Il y a des moments où je doute comment tu te comportes par rapport à ça.

• Speaker #1

  Tu prends des coupes de pied au cul, comme tout le monde.

• Speaker #0

  Tu te souviens de l'année dernière où j'étais assise dans la... Oui, tu as fait des coupes de pied au cul. Qu'est-ce que tu m'as dit ?

• Speaker #1

  Il ne faut pas se faire en jambes. plutôt à ta famille, t'occupes pas les autres, les autres c'est de la jalouse. Oui, il y a plein de choses, faut pas avoir des rires, on sait très bien que les gens, vu qu'ils en ont... pas évolué dans france mais c'est pareil pour tout le monde que ce soit dans l'industrie de l'agro-fuel que ce soit dans l'industrie du bâtiment, ça c'est pas pareil.

• Speaker #0

  Et autre chose que je voulais dire les changements de pays successifs comment faire le tour des états unis en camping-car tu t'es senti comment c'est quoi cette idée encore elle a pas marre de mes idées

• Speaker #1

  Tu veux faire au fait, je m'en bats les couilles. Je ne fais pas peur, je n'ai peur de rien. Je te l'ai déjà dit six mille fois.

• Speaker #0

  Donc ?

• Speaker #1

  Je suis tout le monde, moi je m'en bats les couilles, j'ai peur de rien.

• Speaker #0

  Tu la trouves comment ta vie ?

• Speaker #1

  Moi, quand je demande, je dis moi. Je travaille très tard, je suis dans la pilule toute l'année. Qu'est-ce que j'aimerais faire ? Oui,

• Speaker #0

  parce qu'en fait, ce qu'il faut savoir, c'est que je pense que je l'ai déjà dit dans les podcasts, mais je suis la seule à travailler, il a 45 ans. Et il est à la retraite. Ça veut dire qu'il ne travaille pas. Ce n'est pas parce qu'il ne travaille pas parce qu'il est au chômage. Il ne travaille pas parce que c'est un choix. Et je suis la seule à travailler dans la maison. Il y a des jours où ça va, il y a des jours où c'est plus difficile, n'est-ce pas ?

• Speaker #1

  C'est normal, je suis bimotiment, je vais me ramener toute la journée. Tourner de plus, c'est compliqué.

• Speaker #0

  T'es dans un pays où tu connais pas la langue en plus ?

• Speaker #1

  C'est ça, c'est pas évident.

• Speaker #0

  C'est pas évident ? Il fallait du courage quand même pour aller dans un pays où tu connais pas la langue ?

• Speaker #1

  On fout, moi. Même si je vais aux Etats-Unis, je vais même pas avec les petits chinois.

• Speaker #0

  Tu fais la langue des signes ?

• Speaker #1

  Ah, je m'en bats les couilles, t'inquiète. J'arrive à me faire comprendre. Oh, t'inquiète. Aujourd'hui... Google Translations, ça marche très bien.

• Speaker #0

  C'est pas comme ça quand tu étais jeune.

• Speaker #1

  Ah ben ouais, mais maintenant, je ne connais pas l'âge qu'il y a tant de copains, des amis qui ne peuvent pas me parler. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je sais pas, j'ai jamais parlé.

• Speaker #0

  Même là, faire un podcast avec moi, c'est immense. Parce que tu l'aurais jamais fait il y a quelque temps. Tu te serais dit, vas-y, me fous pas chier avec ta merde. Fais-le, toi. Si,

• Speaker #1

  je l'aurais fait.

• Speaker #0

  Tu vois ça évoluer comment ?

• Speaker #1

  Comment ça ? Par société ?

• Speaker #0

  Oui, les deux. Déjà, là, d'avoir changé plusieurs fois de pays, de s'être mis en danger deux fois, d'avoir... Parce qu'il y a des moments où on avait, il y a des moments où on n'avait plus rien. Est-ce que ça a changé quelque chose en toi, tu penses ?

• Speaker #1

  Être plus calme. En moi. Plus calme, plus calme. Ben oui, je l'aimerais un peu plus sur moi.

• Speaker #0

  Ah oui, parce que t'es pas plus calme, hein ? Non,

• Speaker #1

  je suis pas plus calme.

• Speaker #0

  Ah si, t'es plus calme, calme. T'es un peu plus calme. T'es un peu plus calme. Mais t'es pas... Full calme.

• Speaker #1

  Non, je suis...

• Speaker #0

  et le développement d'entreprise. Moi, franchement, je le dis souvent, mais sans ton support, je pense qu'on n'aurait pas eu la même vie. tu n'avais pas été extrêmement appuyant. Je veux dire, ce que les gens ne savent peut-être pas, c'est que toi, on est à 55 ans dans l'entreprise. C'est-à-dire qu'en fait, autant on est associé dans tout ce qu'on fait. faits. T'es l'homme de l'ombre en quelque sorte, mais t'es toujours là quand je fais des choses, t'es toujours là à m'appuyer dans mes folies, parce que c'est de la folie quand même de se dire moi, je prends un camping-car, j'achète un camping-car et on vend tout et on se recasse. Tu vois, il y a des gens, ils font des changements de pays, tu vois, mais ils le font une fois, ils le font pas dix fois. Nous, ça fait deux fois qu'on change. l'ambition en fait elle s'est construite au fur et à mesure maintenant c'est sûr et est-ce qu'il ya quelque chose toi là que tu vois quand tu retournes en arrière admettons que tu te dis que tu as on est des ouf

• Speaker #1

  Surtout l'évolution.

• Speaker #0

  C'était quoi l'évolution ? Moi je me rappelle. Tu te souviens quand ils sont venus nous chercher la Twingo ?

• Speaker #1

  Partir de rien et... On en est où aujourd'hui ?

• Speaker #0

  Tu te souviens quand il est venu chercher la Twingo lui aussi ? Ouais,

• Speaker #1

  tu m'as dit de partir.

• Speaker #0

  parce que là j'étais jeune on aurait pas dit lui c'est des trois frères genre ?

• Speaker #1

  je sais pas mais quand il m'a regardé il a baissé la tête il a pris la clé,

• Speaker #0

  il a pris le plateau il est parti avec la bagnole tu te souviens quand on était au Québec et qu'on achetait de la bouffe avec les pourboires ? parce qu'on avait rien d'autre bah oui

• Speaker #1

  C'était une époque de merde.

• Speaker #0

  On en a eu quand même pas mal, des époques de merde, quand on y pense.

• Speaker #1

  De toute façon, on en a eu en France, on en a eu au Canada. Ça a été compliqué au départ.

• Speaker #0

  Ça a été vachement compliqué au départ ici aussi. On s'est fait arnaquer par un cuisiniste unijambiste.

• Speaker #1

  Je n'aurais pas dû vouloir me corner.

• Speaker #0

  On a eu un piscinier qui pissait sur la terrasse.

• Speaker #1

  C'est tombé, c'est le Mexique ici. On dit c'est l'Eldorado, ouais d'accord, l'Eldorado pour le soleil, mais pas l'Eldorado pour le bâtiment, parce qu'on se demande d'où ils sortent les gars.

• Speaker #0

  C'est compliqué. Exact. Et à refaire en fait, est-ce que tu referais ça ?

• Speaker #1

  Je ne referais pas ça tous les jours non plus.

• Speaker #0

  Tu ne referais pas ça tous les jours ?

• Speaker #1

  Ah non, mais si je le fais, je ne pars pas en camping-car et faire 7000 kilomètres comme un gros berlou, la 90 là, non. En jet ? En avion, oui.

• Speaker #0

  En avion ? Avec les chiens, tout ça ?

• Speaker #1

  Avec les chiens, les chiens. Je n'ai rien à faire à la maison. Je prends une bonne femme là et je garde les chiens.

• Speaker #0

  Toi tu veux faire des voyages ?

• Speaker #1

  Non, pas sûr non. Je ne suis pas un gars d'avion.

• Speaker #0

  Tu n'es pas un gars d'avion ?

• Speaker #1

  Non, je n'aime pas l'avion.

• Speaker #0

  Tu n'aimes pas l'avion ? Non. Et là tu me dis que tu prendrais l'avion.

• Speaker #1

  Non, je n'ai pas dit que je prendrais l'avion. Je ne sais pas, je ne sais pas combien il y a. Je dis acheter des avions.

• Speaker #0

  Ah, acheter des avions. Oui. C'est pas un petit budget ça, l'acheter des avions.

• Speaker #1

  C'est une Europe.

• Speaker #0

  Exact. Exact, exact. Et moi, je voudrais rebondir quand même sur le... Je voudrais vraiment rebondir là-dessus sur les gars qui réduisent les ambitions de leurs femmes. En fait, moi, j'ai de la chance d'avoir quelqu'un à côté de moi qui clairement me soutient dans tout ce que je fais et qui me donne vraiment les clés pour avancer. Puis je peux vous dire qu'il n'est pas tendre avec moi. Ça veut dire que quand je fais de la merde, il est capable de me dire que c'est de la merde. Quand il voit des résultats qui ne sont pas ouf, il est capable de me dire que ce n'est pas ouf. Et quand je fais des choses bien, il est capable de me dire que c'est bien. Et il a plus de vision que ce que moi, je peux avoir sur moi-même. Est-ce que je doute souvent ?

• Speaker #1

  Tout à fait.

• Speaker #0

  Vous ne l'avez pas vu, mais moi je l'ai vu. Il a fait... Putain ! Et qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce que ça te... Moi, j'hallucine la confiance quand même que tu as en moi parce que je t'ai fait faire tout un tas de trucs un peu chelou. Et tu ne t'es jamais dit, putain, mais c'est chelou.

• Speaker #1

  Si c'est chelou, je vais te le dire, t'inquiète pas.

• Speaker #0

  Mais tu ne me l'as jamais dit.

• Speaker #1

  Parce que je me le dis. Si c'est vraiment de la merde, je vais te le dire que c'est de la merde. Ça, t'inquiète pas.

• Speaker #0

  Tu ne m'as jamais dit, non, ça on ne le fait pas, c'est trop chelou. On a toujours fait des trucs.

• Speaker #1

  Quoi ? On n'a qu'une vie. courte et un chipoté pour signer pour ça n'a pas sorti le cul des rangs donc t'as pas peur non je sais pas à peur de rien on a peur de rien monsieur

• Speaker #0

  c'est l'éloigné n'a peur de rien à noël et je vais perdre la vie à cause d'une connerie ah oui c'est vrai tu t'es pris un arbre ça a arraché la gueule un jet ski j'en ai pas parlé de ça parce que ça a été il y a plein de choses dans la vie ça a été quand même assez... non on dit pas tout, je dis pas tout sur les réseaux quand même,

• Speaker #1

  je dis pas tout tu veux faire un podcast que tu veux me mettre dedans, tu vois ?

• Speaker #0

  mais oui, oui oui tu veux faire un podcast, tu veux me mettre dedans, moi je vais le dire y est là c'est des balles la thème balle non mais c'est vrai c'est quand même c'est un petit chien ça c'est ça c'est à l'islande qui a remplacé qui a remplacé qui a pris le flambeau de ferdinand notre beau ferdinand ça ça a été terrible la mort de ferdinand ça a été épouvantable même pour moi ça a été épouvantable Mon beau Fifi. Épouvantable. Ça, ça a été vraiment... Je pense que la pire douleur qu'on ait vécue ici, c'est le départ de Ferdinand. Vraiment. Épouvantable. Et donc, et donc, et donc, et donc, monsieur, comment tu vois ça avancer ?

• Speaker #1

  Comment je vois ça avancer ?

• Speaker #0

  Ouais, comment tu me vois évoluer ? Je travaille du monde. Tu voudrais que je délègue davantage ?

• Speaker #1

  Le but, c'est d'avoir une retraite. Une retraite anticipée ? Oui, un peu aussi. La retraite, en français, on ne sait même pas. C'est les 10,65 ans.

• Speaker #0

  65 ans c'est abusé de ouf.

• Speaker #1

  65 ans.

• Speaker #0

  C'est abusé de ouf.

• Speaker #1

  L'humain il n'arrive même plus à 80 ans.

• Speaker #0

  Moi je prends l'exemple. Je sais que ça va te faire réagir ce que je vais dire. Mais quand je parle de ça, moi je pense à nos parents, en fait. À mon père, à ton père, à Jean-Marc. Je pense à nos parents, en fait, qui ne sont même pas arrivés à l'âge de la retraite, ou très peu. Et qui ont malheureusement, qui sont partis avant. Et du coup, c'est une vie qui ne nous fait pas rêver. Ça ne nous fait pas rêver, ça ne nous donne pas envie d'avancer comme ça. On n'avait pas envie de se faire chier là, à réellement avoir un métier métro, boulot, dodo, 8h, midi, 2h, 5h. Et en fait, c'est cette vie-là qu'on a rejetée au final. Parce que là, quand on y pense, on a changé deux fois de pays. Est-ce que nous, un jour, l'État va nous reverser une retraite ?

• Speaker #1

  De reverser un droit, oui. On a pris tellement d'argent. Tu t'es dit par le prince, c'est une blague. Même des trop-comiens, ils te ferait de l'argent dessus.

• Speaker #0

  Je mets ta main devant la bouche, on ne t'entend pas.

• Speaker #1

  Je dis même la France. Même quand tu as des biens, ils te prennent de l'argent dessus. C'est tes propres biens, de tes parents, de ta génération, de tes grands-parents. Ils sont capables d'aller te prendre ton propre argent.

• Speaker #0

  Ben oui, parce que pour la succession de ton père, par exemple,

• Speaker #1

  ils nous en subissent. C'est pour tout le monde pareil. Tu vas te donner de l'argent à l'État, que des gens qui t'ont été payés déjà te disent « ouais, tu vas travailler jusqu'à 70 ballets » . Ça ne marche pas, les cornes. Non, en fait, ça va pas.

• Speaker #0

  Ça va plus. Ouais. Mais donc, du coup, nous, la retraite, on est obligé de se la construire.

• Speaker #1

  C'est ça.

• Speaker #0

  Si on est malade, on est obligé de se le payer.

• Speaker #1

  C'est ça. C'est ça, surtout.

• Speaker #0

  S'il y a un problème avec les enfants, on est obligé de leur...

• Speaker #1

  De leur rembourser. ça fait ça fait plus de 10 ans qu'on n'a pas de remboursement quand tu vas acheter des trucs ah oui non on a plus de crédit depuis 10 ans oui facilement je parle de tout ce que tu dois payer ah des prestations sociales tu veux dire ?

• Speaker #0

  ouais tout ça on en a pas non ? mais même quand j'avais le salon on en avait pas non non on s'est toujours démerdé on en a eu au début quand les enfants étaient petites mais après on n'en a jamais eu en fait on a eu moi ma mère elle m'a donné 2000 euros pour pouvoir faire le salon ma mère elle nous a avez aidé aussi à un moment donné mais hormis ça on n'avait pas on n'a pas eu de choses ce qui nous a vraiment aidé c'est ton père et avec le parce que quand ton père est décédé on a eu on a eu on a vendu sa maison donc ça nous a permis d'en acheter une mais hormis ça on a tout construit tout seul

• Speaker #1

  je me sens bien je suis là j'ai fait un temps record tu m'as construit mes salons un temps record en deux semaines j'ai fait un salon de 150 mètres que personne n'aurait pu le faire on a réhabilité le salon entièrement la

• Speaker #0

  maison au Québec c'est toi qui l'a fait aussi entièrement oui Donc c'est là-dessus en fait que je dis que tu m'aides à développer en fait. C'est que le salon, on l'a vendu. La maison, on l'a vendue et on l'a bien vendue.

• Speaker #1

  C'est un but.

• Speaker #0

  Ben oui. Celle-là, on est en train de la refaire. Quand on la vendra, on la vendra bien aussi. Moi j'ai un objectif, un seul. La maison au bord de la mer. c'est quoi ton objectif ? Rébranler Tu branles déjà rien ?

• Speaker #1

  Tu branles déjà rien du tout ? Je fais mon risque Vas-y va me chercher le café

• Speaker #0

  Tu fais déjà rien du tout ?

• Speaker #1

  Il y a personne qui m'a utilisé ça Mais non mais c'est parce que... ça c'est ton bol de golf on n'a même pas comme de golf on n'a rien on n'a même pas on arrive pour jouer au golf non

• Speaker #0

  Moi aussi je sais jouer au golf.

• Speaker #1

  Non, non, tu sais jouer au petit golf. Oui, oui. Je sais jouer au mini golf. Je ne sais pas montrer le golf.

• Speaker #0

  Non, le golf c'est fait pour se faire des relations.

• Speaker #1

  Faut que tu fasses attention. Voilà.

• Speaker #0

  Mais est-ce que franchement, honnêtement, on est parti de zéro, zéro. Zéro. Rien. Rien du tout. Aujourd'hui, j'ai créé... l'entreprise, on a créé l'entreprise et on a développé. Qu'est-ce que tu dirais toi aux coiffeuses qui hésitent à se choisir comme ça pour développer leur entreprise ?

• Speaker #1

  qu'est-ce que je dois vous dire ?

• Speaker #0

  qu'est-ce qu'ils me disent ? ouais non je...

• Speaker #1

  eh ben jetez-vous dans le vide un moment de toute façon ils tout doublent ou ça marche ou ça marche pas est-ce que je connais mon taf ? oui, bah parlez-vous de nous de toute façon tu... parlez-vous de nous c'est ton vécu c'est ton parcours on peut pas t'enlever ton parcours ce qui t'es arrivé dans ton salon en France tout ça

• Speaker #0

  C'est sympa, c'est que moi j'étais derrière toutes ces histoires. Mais il n'y a pas de mensonge. Ah non, vous ne savez pas tout. Tout ce que je raconte n'est pas de mensonge. Vous savez ce qui est arrivé, mais pas... Vous savez beaucoup de choses qui sont arrivées dans notre vie.

• Speaker #1

  Mais il n'y a aucun mensonge.

• Speaker #0

  Ah non, le coup est survécu. Donc il n'y a aucun mensonge là-dedans, rien.

• Speaker #1

  Il n'y a pas de trafic, il n'y a pas de mensonge, il n'y a pas d'arnaque, je profite de mes clients et j'arnaque les gens.

• Speaker #0

  Ça c'est des gens qui n'ont pas de face.

• Speaker #1

  Que je ne connais pas mon taf ou que je ne sais pas compter.

• Speaker #0

  Mais ce n'est pas question de savoir compter, ça c'est de la jalopie. Comme d'habitude, c'est partout pareil. De toute façon, comme je te dis, la jalousie, il y en aura toujours. Mais il ne faut pas te fier à la jalousie parce que sinon, tu n'en vas sans plus.

• Speaker #1

  Mais non, c'est ça.

• Speaker #0

  Il ne faut pas se fier aux autres. Tu te fies à toi-même.

• Speaker #1

  Est-ce que tu es redevenu copain avec mon téléphone ?

• Speaker #0

  Non.

• Speaker #1

  C'est 7 sur 7 ? Hein ? C'est 7 sur 7 ? 7 jours sur 7 ? Oui. 7 jours sur 7, il y a le téléphone. Comment on vit avec une créatrice de contenu ? à faire des vidéos, etc., des trucs, podcasts. J'ai demandé aux enfants cette semaine si je pouvais les enfermer dans le coffre de la voiture. Ils n'ont pas voulu.

• Speaker #0

  Qui c'est qui invite se faire enfermer dans le coffre de la voiture ?

• Speaker #1

  C'était pour faire une vidéo.

• Speaker #0

  Toi, si tu veux, on peut faire une vidéo.

• Speaker #1

  C'était pour faire quelque chose. Je voulais faire un truc rigolo, mais ils n'ont pas voulu. Je pourrais t'enfermer, toi, cet après-midi dans le coffre de la voiture ?

• Speaker #0

  très bien moi j'en ferme j'adore c'est qui qu'on va mettre au crocodile n'est pas fait du jet ski avec moi parce que je vais vous jeter au crocodile on les jette au croco j'ai un peu les gens au crocodile très bien on en voit

• Speaker #1

  souvent plus

• Speaker #0

  les a vus on a bien vu le petit gagne ah ouais je n'ai pas vu mon sang

• Speaker #1

  Ah si, non mais moi oui, je l'ai vu moi. Mais si, quand il était là où il y avait la grille. Oui, il était gros celui-là, oui. Il était très gros. Ouais. Qu'est-ce qu'on se souhaite alors du coup pour l'avenir ? 20 ans de plus ?

• Speaker #0

  Pourquoi pas.

• Speaker #1

  20 par la fin et ben oui moi de toute façon moi écoute tu te parlais je te disais ouais le dressage ça n'a rien à voir la main moi je crois que j'ai fait tous ces efforts pour que tu sois pile poil nickel pour que je puisse en reprendre un autre

• Speaker #0

  Un sage, ça ne fait pas un jour.

• Speaker #1

  Ah ben ça c'est sûr, j'ai bien vu.

• Speaker #0

  Un sage, ça se fait avec le temps.

• Speaker #1

  Ah oui, et t'es devenu sage là ou pas ?

• Speaker #0

  Ça dépend pour qui.

• Speaker #1

  Pas pour moi des fois.

• Speaker #0

  Pour ma gante.

• Speaker #1

  Ouais, mais c'est... Non mais le rôle d'un... Moi honnêtement ce que je veux dire, c'est que le rôle d'un homme dans une entreprise, d'un conjoint, conjoint, conjointe, peu importe, C'est hyper important en fait. C'est essentiel. Moi, si je n'avais pas cet équilibre-là, je n'aurais pas monté l'entreprise que j'ai, je pense. Et si tu m'avais freiné, je n'aurais certainement pas l'entreprise que j'ai aujourd'hui en fait.

• Speaker #0

  Si tu freines quelqu'un qui a des compétences, tu penses que ça va faire quoi ?

• Speaker #1

  Ça va faire rien. Et quand je vois toutes ces meufs qui se font freiner par leur type, ça me rend folle en fait. ça me rend dingue je suis pas dans la tête de tous les gens je suis 45 ans j'ai pas 20 pieds non mais même y'en a même de tonnage en fait qui sont comme ça je sais pas ils ont peut être pas le même c'est peut être que c'est ce que j'ai eu moi Comment tu considères les filles en entreprise ? Par contre, en conduite, jamais te buter. Ah, toi,

• Speaker #0

  tu ne sais pas conduire.

• Speaker #1

  Mais si, je sais conduire. Toi,

• Speaker #0

  tu ne sais pas conduire.

• Speaker #1

  Mais si, je sais très bien conduire. Mais tu me stresses tellement.

• Speaker #0

  Arrête, arrête, arrête. Je ne parlais pas. J'ai presque me monté sur le trottoir. Je te fous de ma gueule.

• Speaker #1

  Mais un entreprise, une femme qui gère une entreprise.

• Speaker #0

  C'est comme tout le monde.

• Speaker #1

  C'est exactement pareil.

• Speaker #0

  C'est la même chose.

• Speaker #1

  Même des fois mieux.

• Speaker #0

  Oui, ça dépend.

• Speaker #1

  Ça dépend de quelle branche.

• Speaker #0

  Voilà, c'est ça.

• Speaker #1

  Si la personne est compétente, homme ou femme, ça ne change rien.

• Speaker #0

  Tu as les compétences. Oui. Tu es inouïble. Tu ne vas pas faire un peu.

• Speaker #1

  Non, c'est sûr. Mais si tu es une compétente, il n'y a aucun problème en fait.

• Speaker #0

  Il n'y a aucun problème. Les chefs d'entreprise qui ont des grosses sociétés se défendent. Oui. Les bras, c'est des milliards. Ce ne sont pas des milliards, mais c'est des milliards. Oui. On ne les entend pas.

• Speaker #1

  Oprah Winfrey, par exemple.

• Speaker #0

  Il y en a beaucoup, il y a beaucoup de businessmen, de femmes. Plus qu'on ne le croit. Et les hommes, les hommes. Oui, parce que les hommes, c'est l'homme. Aujourd'hui, l'homme et la femme, ils sont au même point. Même au même salaire, il faudrait qu'ils soient au même point que l'homme.

• Speaker #1

  Bien sûr. Il n'y a pas de différence, en fait.

• Speaker #0

  Bien non. Parce que la femme, c'est un sexe faible, c'est rien.

• Speaker #1

  Parce qu'on a des enfants ? Parce qu'on s'occupe des enfants ?

• Speaker #0

  Non, non, bon. Je ne sais pas. Je suis un peu finit.

• Speaker #1

  Parce qu'il s'est occupé des enfants chez nous.

• Speaker #0

  Oui, c'est marrant. Au début, ça a été marrant. Hum. Pas de problème avec ça.

• Speaker #1

  Qui c'est qui fait manger chez nous ?

• Speaker #0

  Bon, ça, c'est un problème avec l'enfant. Oui.

• Speaker #1

  Qui c'est qui fait manger chez nous ?

• Speaker #0

  Non.

• Speaker #1

  Pourquoi ?

• Speaker #0

  Sinon, moi, je dois me regarder. Tu sais faire quoi, Zébille ?

• Speaker #1

  Pas grand-chose.

• Speaker #0

  Bon, voilà.

• Speaker #1

  C'est parce que j'aime pas ça. Mais là,

• Speaker #0

  t'as pas aimé ça et... J'aime pas. T'as pas la bonne bouffe. T'as pas aimé ça et faire quelque chose de bon.

• Speaker #1

  Je peux faire quelque chose de bon. Je fais vachement bien les pizzas surgelées.

• Speaker #0

  Ah, voilà. Je recueille les chérifères. Je les aime.

• Speaker #1

  je fais vachement bien aussi les pâtes les pâtes à macarbon je les fais bien avec les lardons de Monique Ranoux ça je le fais bien avec la crème fraîche tout ça je vais te dire le normal j'ai peur de ce que tu vas me dire.

• Speaker #0

  Quand tu fais des lardons, qu'ils soient grillés, pas qu'ils soient toujours blancs.

• Speaker #1

  Mais je les fais griller. Mais je fais griller les lardons. Après j'incorpore la crème fraîche. Après je mets le fromage et un petit jaune d'oeuf par-dessus.

• Speaker #0

  Sauf que je le fais pas. Non, je ne le fais pas.

• Speaker #1

  Je ne le fais pas. J'ai la théorie. Non,

• Speaker #0

  je n'ai pas du tout l'empathie.

• Speaker #1

  Non, je n'ai pas du tout l'empathie. Mais j'ai quand même la théorie. Elle était belle, ma théorie, quand même. Je sais aussi faire de la plomberie.

• Speaker #0

  je sais aussi je n'ai jamais fait de la planberie ça fait 23 ans que je l'ai fait je l'ai déjà fait de la planberie au salon c'est moi qui l'ai fait la planberie ah ouais, bretchen tuyau, bretchen tuyau c'est pas compliqué on m'appelle deux heures avant

• Speaker #1

  Ouais, j'ai quand même essayé, j'ai tenté un truc.

• Speaker #0

  Franchement,

• Speaker #1

  franchement. N'empêche quand on regarde ça comme ça, c'est une vie mouvementée quand même, de 17 ans à 41 ans. J'ai passé plus de temps avec toi que seul. Maintenant, oui. ça veut dire qu'en fait toute la vie que j'ai passé de 0 à 17 ans mais on a passé plus de temps maintenant avec toi puisqu'on a un enfant qui a 21 ans le enzo c'est bon En tout cas, merci beaucoup de nous avoir écoutés. Tu peux les remercier de t'avoir écouté.

• Speaker #0

  Merci de m'avoir écouté.

• Speaker #1

  Je vais monter ça parce qu'il va falloir que je fasse du tri là-dedans. Merci beaucoup de nous avoir écoutés. On se retrouve très bientôt. N'oubliez pas... pas de vous abonner et de m'enregistrer pour avoir les derniers épisodes directement dans votre téléphone. Un grand merci et on se retrouve. Merci d'avoir écouté, ne me cassez pas le peigne. Envie de découvrir encore plus de coulisses sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode.