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Nextstep coaching

Le film "The substance" et la coresponsabilité

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07min |11/12/2024
Play
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Description

Ep 21 : La coresponsabilité est une des grandes thématiques du coaching. Celle-ci nous rappelle que notre responsabilité est engagée dans chaque situation sur laquelle nous pouvons influer. Et ce, dans la sphère amicale, professionelle ou amicale. Ainsi, je me suis penché aujourd'hui sur le cas d'Elisabeth Sparkle (jouée par Demi Moore), l'héroine du film "The substance" de Coralie Fargeat.

Rappelant que le destin tragique qui attend Elisabeth relève aussi de ses propres choix.

Nextstep coaching se décline sur :

Youtube : www.youtube.com/@Nextstepcoaching-k5d

Instagram : https://instagram.com/_next_step_coaching

Linkedin : https://fr.linkedin.com/company/next-step-coaching-podcast

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Guillaume Akré

    Bonjour à tous, je suis Guillaume Akré, coach, et je suis ravi de vous accueillir pour ce nouvel épisode de Next Step Coaching, qui traitera aujourd'hui du film The Substance. La majorité des coachs certifiés ont entendu parler de la notion de co-responsabilité. A chaque fois que nous sommes dans une situation qui nous déplait, mais qu'on peut changer, nous sommes co-responsables. D'où cette notion de choix, qui est une des grandes thématiques du coaching. Aujourd'hui, nous accompagnons donc Elizabeth Sparkle, jouée par Demi Moore, l'héroïne de The Substance, dans ses décisions suite à un licenciement. L'intérêt dans le film de Coralie Fargeat réside dans la notion de choix qui est évoquée à plusieurs moments et de diverses façons. Résumons, Elizabeth est une femme de 50 ans qui a passé le plus gros de sa carrière sous les projecteurs. Elle est animatrice d'un programme d'aérobic intitulé "Pump It Up" sur une chaîne de télé à Los Angeles. On est proche de l'univers de Véronique et Davina, "Gym Tonic" pour ceux qui ont la ref. Elisabeth vit seule, ce qui en soi est déjà un choix. On comprend qu'elle a privilégié sa carrière au détriment d'une vie de famille. Bien entendu, personne n'est obligé d'adopter le mode de vie d'une famille nucléaire. C'est l'option qu'elle a choisie et elle est respectable mais... Comme le dit l'adage, le plus important ce n'est pas de faire des choix, c'est de les assumer. Son producteur, Harvey, joué par Dennis Quaid, (clin d'œil sans doute évidemment à Harvey Weinstein), lui annonce brutalement qu'il met fin à son contrat. Il souhaite rajeunir l'audience, sacrifiant donc Elisabeth et ses 50 printemps. Comme elle ne l'a pas vu venir, elle accuse le coup. Ayant privilégié la réussite et la solitude, elle se retrouve donc sans mari. conjoint ou conjointe et ou enfant. Nous voici donc spectateurs des nouvelles options qui s'offrent à elle. Va-t-elle faire son deuil, se reconstruire et renaître en quelque sorte ? Ou alors trouver un autre poste ou une nouvelle voie professionnelle ? Eh bien, rien de tout cela. Après avoir provoqué un accident, elle fait la connaissance d'un infirmier qui lui propose une substance régénératrice qui peut changer sa vie. Après quelques jours d'hésitation, elle choisit de tester celle-ci qui, malgré la promesse d'une nouvelle jeunesse à mi-temps, comporte aussi son lot d'inconnus. Mais c'est plus fort qu'elle. Malgré le mystère qui entoure cette formule et les contraintes du traitement, elle sacrifie une part d'elle-même, au sens propre comme au figuré d'ailleurs, afin de rester à la mode et contenter son égo. Son dédoublement de personnalité va d'abord lui convenir, puisqu'elle va donner naissance à Sue, une version d'elle-même rajeunie. Mais ça ne va pas durer longtemps. Les deux personnalités vont se livrer. une guerre sans merci jusqu'à la fin tragique que l'on sait. Pour Elisabeth, et par ricochet Sue, la célébrité est plus importante que tout le reste, évoquant en filigrane le titre "Popular" de The Weeknd, Madonna et Playboy Carti. Au final, les deux femmes ont vendu leur âme pour devenir et rester populaire jusqu'à s'entretuer. Et c'est pour cette raison que je parle de co-responsabilité dans les décisions d'Elisabeth. Parce qu'au fond, même si le système télévisuel représenté par Harvey façonne, détruit des stars et produit du consommable, celle-ci accepte de jouer le jeu, de monter les étages de la célébrité, de sacrifier sa vie personnelle pour la télévision et d'ingurgiter une substance pour rester dans le coup. jusqu'à en mourir. Cette co-responsabilité est aussi l'affaire du public, ce dernier réclamant continuellement de nouvelles têtes à encenser pour mieux les oublier ensuite. Tout comme le laboratoire à l'origine de la substance qui expérimente sa formule sur des humains en quête de jeunesse éternelle. D'ailleurs, ni Harvey, le public ou le laboratoire ne seront impactés par la fin tragique des deux femmes. Ce qui corrobore l'idée que les artistes sont souvent sacrifiés sur l'autel de la célébrité et que le public en trouvera toujours de nouveau pour combler le manque. Au final, les deux femmes nous ramènent à la fable du scorpion et de la grenouille que j'évoquais dans l'épisode 12 du podcast, à savoir que nous n'effectuons pas toujours des choix dans notre intérêt, mais en fonction de notre nature profonde. Si je dois m'attarder un peu plus sur la qualité du long métrage dans cette deuxième partie, eh bien je dirais que l'on ne sort pas indemne du visionnage et c'est justement ce que j'ai apprécié. Il y a tellement de films sans saveur ou lignes directrices qui sortent depuis quelques années que ça fait du bien d'être chamboulé. C'est le principe des émotions et c'est justement pour ça que j'aime l'art parce que le vrai les stimule. Alors je rappelle quand même qu'il s'agit d'un film sanglant donc... pour les âmes sensibles, il vaut mieux s'abstenir. Mais si vous supportez l'hémoglobine, c'est un long métrage extrêmement stylé, avec de belles images et des plans absolument magnifiques de Los Angeles. Je ne vais pas être très original non plus, mais Demi Moore crève l'écran, dans son rôle de femme qui refuse de vieillir et d'accepter le changement, tout comme Margaret Quinney, dans sa version jeune, qui est la véritable révélation du film. Denise Quaid aussi est excellent dans son rôle de producteur et peut-être même en dessous de la caricature que l'on se fait du monde du divertissement. D'ailleurs, toutes les personnalités sont affirmées, c'est sans doute aussi pour cela que la tronçon monte crescendo et que les situations deviennent explosives. Doté d'un scénario cohérent et d'un final réjouissant voire éclaboussant, The Substance est une satire jouissive du 7e art et de la télévision, décrivant avec justesse cet univers impitoyable qu'est celui du divertissement. Nous voici arrivés au terme de cet épisode. Je vous rappelle de laisser une note sur votre plateforme d'écoute, une note 5 étoiles, et de vous abonner au podcast si ce n'est pas encore fait, le cas échéant. On se retrouve bien entendu pour un autre épisode très vite, et puis également sur Insta ou sur LinkedIn pour échanger. Et d'ici là, je vous souhaite une bonne continuation. A bientôt.

Description

Ep 21 : La coresponsabilité est une des grandes thématiques du coaching. Celle-ci nous rappelle que notre responsabilité est engagée dans chaque situation sur laquelle nous pouvons influer. Et ce, dans la sphère amicale, professionelle ou amicale. Ainsi, je me suis penché aujourd'hui sur le cas d'Elisabeth Sparkle (jouée par Demi Moore), l'héroine du film "The substance" de Coralie Fargeat.

Rappelant que le destin tragique qui attend Elisabeth relève aussi de ses propres choix.

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  • Guillaume Akré

    Bonjour à tous, je suis Guillaume Akré, coach, et je suis ravi de vous accueillir pour ce nouvel épisode de Next Step Coaching, qui traitera aujourd'hui du film The Substance. La majorité des coachs certifiés ont entendu parler de la notion de co-responsabilité. A chaque fois que nous sommes dans une situation qui nous déplait, mais qu'on peut changer, nous sommes co-responsables. D'où cette notion de choix, qui est une des grandes thématiques du coaching. Aujourd'hui, nous accompagnons donc Elizabeth Sparkle, jouée par Demi Moore, l'héroïne de The Substance, dans ses décisions suite à un licenciement. L'intérêt dans le film de Coralie Fargeat réside dans la notion de choix qui est évoquée à plusieurs moments et de diverses façons. Résumons, Elizabeth est une femme de 50 ans qui a passé le plus gros de sa carrière sous les projecteurs. Elle est animatrice d'un programme d'aérobic intitulé "Pump It Up" sur une chaîne de télé à Los Angeles. On est proche de l'univers de Véronique et Davina, "Gym Tonic" pour ceux qui ont la ref. Elisabeth vit seule, ce qui en soi est déjà un choix. On comprend qu'elle a privilégié sa carrière au détriment d'une vie de famille. Bien entendu, personne n'est obligé d'adopter le mode de vie d'une famille nucléaire. C'est l'option qu'elle a choisie et elle est respectable mais... Comme le dit l'adage, le plus important ce n'est pas de faire des choix, c'est de les assumer. Son producteur, Harvey, joué par Dennis Quaid, (clin d'œil sans doute évidemment à Harvey Weinstein), lui annonce brutalement qu'il met fin à son contrat. Il souhaite rajeunir l'audience, sacrifiant donc Elisabeth et ses 50 printemps. Comme elle ne l'a pas vu venir, elle accuse le coup. Ayant privilégié la réussite et la solitude, elle se retrouve donc sans mari. conjoint ou conjointe et ou enfant. Nous voici donc spectateurs des nouvelles options qui s'offrent à elle. Va-t-elle faire son deuil, se reconstruire et renaître en quelque sorte ? Ou alors trouver un autre poste ou une nouvelle voie professionnelle ? Eh bien, rien de tout cela. Après avoir provoqué un accident, elle fait la connaissance d'un infirmier qui lui propose une substance régénératrice qui peut changer sa vie. Après quelques jours d'hésitation, elle choisit de tester celle-ci qui, malgré la promesse d'une nouvelle jeunesse à mi-temps, comporte aussi son lot d'inconnus. Mais c'est plus fort qu'elle. Malgré le mystère qui entoure cette formule et les contraintes du traitement, elle sacrifie une part d'elle-même, au sens propre comme au figuré d'ailleurs, afin de rester à la mode et contenter son égo. Son dédoublement de personnalité va d'abord lui convenir, puisqu'elle va donner naissance à Sue, une version d'elle-même rajeunie. Mais ça ne va pas durer longtemps. Les deux personnalités vont se livrer. une guerre sans merci jusqu'à la fin tragique que l'on sait. Pour Elisabeth, et par ricochet Sue, la célébrité est plus importante que tout le reste, évoquant en filigrane le titre "Popular" de The Weeknd, Madonna et Playboy Carti. Au final, les deux femmes ont vendu leur âme pour devenir et rester populaire jusqu'à s'entretuer. Et c'est pour cette raison que je parle de co-responsabilité dans les décisions d'Elisabeth. Parce qu'au fond, même si le système télévisuel représenté par Harvey façonne, détruit des stars et produit du consommable, celle-ci accepte de jouer le jeu, de monter les étages de la célébrité, de sacrifier sa vie personnelle pour la télévision et d'ingurgiter une substance pour rester dans le coup. jusqu'à en mourir. Cette co-responsabilité est aussi l'affaire du public, ce dernier réclamant continuellement de nouvelles têtes à encenser pour mieux les oublier ensuite. Tout comme le laboratoire à l'origine de la substance qui expérimente sa formule sur des humains en quête de jeunesse éternelle. D'ailleurs, ni Harvey, le public ou le laboratoire ne seront impactés par la fin tragique des deux femmes. Ce qui corrobore l'idée que les artistes sont souvent sacrifiés sur l'autel de la célébrité et que le public en trouvera toujours de nouveau pour combler le manque. Au final, les deux femmes nous ramènent à la fable du scorpion et de la grenouille que j'évoquais dans l'épisode 12 du podcast, à savoir que nous n'effectuons pas toujours des choix dans notre intérêt, mais en fonction de notre nature profonde. Si je dois m'attarder un peu plus sur la qualité du long métrage dans cette deuxième partie, eh bien je dirais que l'on ne sort pas indemne du visionnage et c'est justement ce que j'ai apprécié. Il y a tellement de films sans saveur ou lignes directrices qui sortent depuis quelques années que ça fait du bien d'être chamboulé. C'est le principe des émotions et c'est justement pour ça que j'aime l'art parce que le vrai les stimule. Alors je rappelle quand même qu'il s'agit d'un film sanglant donc... pour les âmes sensibles, il vaut mieux s'abstenir. Mais si vous supportez l'hémoglobine, c'est un long métrage extrêmement stylé, avec de belles images et des plans absolument magnifiques de Los Angeles. Je ne vais pas être très original non plus, mais Demi Moore crève l'écran, dans son rôle de femme qui refuse de vieillir et d'accepter le changement, tout comme Margaret Quinney, dans sa version jeune, qui est la véritable révélation du film. Denise Quaid aussi est excellent dans son rôle de producteur et peut-être même en dessous de la caricature que l'on se fait du monde du divertissement. D'ailleurs, toutes les personnalités sont affirmées, c'est sans doute aussi pour cela que la tronçon monte crescendo et que les situations deviennent explosives. Doté d'un scénario cohérent et d'un final réjouissant voire éclaboussant, The Substance est une satire jouissive du 7e art et de la télévision, décrivant avec justesse cet univers impitoyable qu'est celui du divertissement. Nous voici arrivés au terme de cet épisode. Je vous rappelle de laisser une note sur votre plateforme d'écoute, une note 5 étoiles, et de vous abonner au podcast si ce n'est pas encore fait, le cas échéant. On se retrouve bien entendu pour un autre épisode très vite, et puis également sur Insta ou sur LinkedIn pour échanger. Et d'ici là, je vous souhaite une bonne continuation. A bientôt.

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Ep 21 : La coresponsabilité est une des grandes thématiques du coaching. Celle-ci nous rappelle que notre responsabilité est engagée dans chaque situation sur laquelle nous pouvons influer. Et ce, dans la sphère amicale, professionelle ou amicale. Ainsi, je me suis penché aujourd'hui sur le cas d'Elisabeth Sparkle (jouée par Demi Moore), l'héroine du film "The substance" de Coralie Fargeat.

Rappelant que le destin tragique qui attend Elisabeth relève aussi de ses propres choix.

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  • Guillaume Akré

    Bonjour à tous, je suis Guillaume Akré, coach, et je suis ravi de vous accueillir pour ce nouvel épisode de Next Step Coaching, qui traitera aujourd'hui du film The Substance. La majorité des coachs certifiés ont entendu parler de la notion de co-responsabilité. A chaque fois que nous sommes dans une situation qui nous déplait, mais qu'on peut changer, nous sommes co-responsables. D'où cette notion de choix, qui est une des grandes thématiques du coaching. Aujourd'hui, nous accompagnons donc Elizabeth Sparkle, jouée par Demi Moore, l'héroïne de The Substance, dans ses décisions suite à un licenciement. L'intérêt dans le film de Coralie Fargeat réside dans la notion de choix qui est évoquée à plusieurs moments et de diverses façons. Résumons, Elizabeth est une femme de 50 ans qui a passé le plus gros de sa carrière sous les projecteurs. Elle est animatrice d'un programme d'aérobic intitulé "Pump It Up" sur une chaîne de télé à Los Angeles. On est proche de l'univers de Véronique et Davina, "Gym Tonic" pour ceux qui ont la ref. Elisabeth vit seule, ce qui en soi est déjà un choix. On comprend qu'elle a privilégié sa carrière au détriment d'une vie de famille. Bien entendu, personne n'est obligé d'adopter le mode de vie d'une famille nucléaire. C'est l'option qu'elle a choisie et elle est respectable mais... Comme le dit l'adage, le plus important ce n'est pas de faire des choix, c'est de les assumer. Son producteur, Harvey, joué par Dennis Quaid, (clin d'œil sans doute évidemment à Harvey Weinstein), lui annonce brutalement qu'il met fin à son contrat. Il souhaite rajeunir l'audience, sacrifiant donc Elisabeth et ses 50 printemps. Comme elle ne l'a pas vu venir, elle accuse le coup. Ayant privilégié la réussite et la solitude, elle se retrouve donc sans mari. conjoint ou conjointe et ou enfant. Nous voici donc spectateurs des nouvelles options qui s'offrent à elle. Va-t-elle faire son deuil, se reconstruire et renaître en quelque sorte ? Ou alors trouver un autre poste ou une nouvelle voie professionnelle ? Eh bien, rien de tout cela. Après avoir provoqué un accident, elle fait la connaissance d'un infirmier qui lui propose une substance régénératrice qui peut changer sa vie. Après quelques jours d'hésitation, elle choisit de tester celle-ci qui, malgré la promesse d'une nouvelle jeunesse à mi-temps, comporte aussi son lot d'inconnus. Mais c'est plus fort qu'elle. Malgré le mystère qui entoure cette formule et les contraintes du traitement, elle sacrifie une part d'elle-même, au sens propre comme au figuré d'ailleurs, afin de rester à la mode et contenter son égo. Son dédoublement de personnalité va d'abord lui convenir, puisqu'elle va donner naissance à Sue, une version d'elle-même rajeunie. Mais ça ne va pas durer longtemps. Les deux personnalités vont se livrer. une guerre sans merci jusqu'à la fin tragique que l'on sait. Pour Elisabeth, et par ricochet Sue, la célébrité est plus importante que tout le reste, évoquant en filigrane le titre "Popular" de The Weeknd, Madonna et Playboy Carti. Au final, les deux femmes ont vendu leur âme pour devenir et rester populaire jusqu'à s'entretuer. Et c'est pour cette raison que je parle de co-responsabilité dans les décisions d'Elisabeth. Parce qu'au fond, même si le système télévisuel représenté par Harvey façonne, détruit des stars et produit du consommable, celle-ci accepte de jouer le jeu, de monter les étages de la célébrité, de sacrifier sa vie personnelle pour la télévision et d'ingurgiter une substance pour rester dans le coup. jusqu'à en mourir. Cette co-responsabilité est aussi l'affaire du public, ce dernier réclamant continuellement de nouvelles têtes à encenser pour mieux les oublier ensuite. Tout comme le laboratoire à l'origine de la substance qui expérimente sa formule sur des humains en quête de jeunesse éternelle. D'ailleurs, ni Harvey, le public ou le laboratoire ne seront impactés par la fin tragique des deux femmes. Ce qui corrobore l'idée que les artistes sont souvent sacrifiés sur l'autel de la célébrité et que le public en trouvera toujours de nouveau pour combler le manque. Au final, les deux femmes nous ramènent à la fable du scorpion et de la grenouille que j'évoquais dans l'épisode 12 du podcast, à savoir que nous n'effectuons pas toujours des choix dans notre intérêt, mais en fonction de notre nature profonde. Si je dois m'attarder un peu plus sur la qualité du long métrage dans cette deuxième partie, eh bien je dirais que l'on ne sort pas indemne du visionnage et c'est justement ce que j'ai apprécié. Il y a tellement de films sans saveur ou lignes directrices qui sortent depuis quelques années que ça fait du bien d'être chamboulé. C'est le principe des émotions et c'est justement pour ça que j'aime l'art parce que le vrai les stimule. Alors je rappelle quand même qu'il s'agit d'un film sanglant donc... pour les âmes sensibles, il vaut mieux s'abstenir. Mais si vous supportez l'hémoglobine, c'est un long métrage extrêmement stylé, avec de belles images et des plans absolument magnifiques de Los Angeles. Je ne vais pas être très original non plus, mais Demi Moore crève l'écran, dans son rôle de femme qui refuse de vieillir et d'accepter le changement, tout comme Margaret Quinney, dans sa version jeune, qui est la véritable révélation du film. Denise Quaid aussi est excellent dans son rôle de producteur et peut-être même en dessous de la caricature que l'on se fait du monde du divertissement. D'ailleurs, toutes les personnalités sont affirmées, c'est sans doute aussi pour cela que la tronçon monte crescendo et que les situations deviennent explosives. Doté d'un scénario cohérent et d'un final réjouissant voire éclaboussant, The Substance est une satire jouissive du 7e art et de la télévision, décrivant avec justesse cet univers impitoyable qu'est celui du divertissement. Nous voici arrivés au terme de cet épisode. Je vous rappelle de laisser une note sur votre plateforme d'écoute, une note 5 étoiles, et de vous abonner au podcast si ce n'est pas encore fait, le cas échéant. On se retrouve bien entendu pour un autre épisode très vite, et puis également sur Insta ou sur LinkedIn pour échanger. Et d'ici là, je vous souhaite une bonne continuation. A bientôt.

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Ep 21 : La coresponsabilité est une des grandes thématiques du coaching. Celle-ci nous rappelle que notre responsabilité est engagée dans chaque situation sur laquelle nous pouvons influer. Et ce, dans la sphère amicale, professionelle ou amicale. Ainsi, je me suis penché aujourd'hui sur le cas d'Elisabeth Sparkle (jouée par Demi Moore), l'héroine du film "The substance" de Coralie Fargeat.

Rappelant que le destin tragique qui attend Elisabeth relève aussi de ses propres choix.

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  • Guillaume Akré

    Bonjour à tous, je suis Guillaume Akré, coach, et je suis ravi de vous accueillir pour ce nouvel épisode de Next Step Coaching, qui traitera aujourd'hui du film The Substance. La majorité des coachs certifiés ont entendu parler de la notion de co-responsabilité. A chaque fois que nous sommes dans une situation qui nous déplait, mais qu'on peut changer, nous sommes co-responsables. D'où cette notion de choix, qui est une des grandes thématiques du coaching. Aujourd'hui, nous accompagnons donc Elizabeth Sparkle, jouée par Demi Moore, l'héroïne de The Substance, dans ses décisions suite à un licenciement. L'intérêt dans le film de Coralie Fargeat réside dans la notion de choix qui est évoquée à plusieurs moments et de diverses façons. Résumons, Elizabeth est une femme de 50 ans qui a passé le plus gros de sa carrière sous les projecteurs. Elle est animatrice d'un programme d'aérobic intitulé "Pump It Up" sur une chaîne de télé à Los Angeles. On est proche de l'univers de Véronique et Davina, "Gym Tonic" pour ceux qui ont la ref. Elisabeth vit seule, ce qui en soi est déjà un choix. On comprend qu'elle a privilégié sa carrière au détriment d'une vie de famille. Bien entendu, personne n'est obligé d'adopter le mode de vie d'une famille nucléaire. C'est l'option qu'elle a choisie et elle est respectable mais... Comme le dit l'adage, le plus important ce n'est pas de faire des choix, c'est de les assumer. Son producteur, Harvey, joué par Dennis Quaid, (clin d'œil sans doute évidemment à Harvey Weinstein), lui annonce brutalement qu'il met fin à son contrat. Il souhaite rajeunir l'audience, sacrifiant donc Elisabeth et ses 50 printemps. Comme elle ne l'a pas vu venir, elle accuse le coup. Ayant privilégié la réussite et la solitude, elle se retrouve donc sans mari. conjoint ou conjointe et ou enfant. Nous voici donc spectateurs des nouvelles options qui s'offrent à elle. Va-t-elle faire son deuil, se reconstruire et renaître en quelque sorte ? Ou alors trouver un autre poste ou une nouvelle voie professionnelle ? Eh bien, rien de tout cela. Après avoir provoqué un accident, elle fait la connaissance d'un infirmier qui lui propose une substance régénératrice qui peut changer sa vie. Après quelques jours d'hésitation, elle choisit de tester celle-ci qui, malgré la promesse d'une nouvelle jeunesse à mi-temps, comporte aussi son lot d'inconnus. Mais c'est plus fort qu'elle. Malgré le mystère qui entoure cette formule et les contraintes du traitement, elle sacrifie une part d'elle-même, au sens propre comme au figuré d'ailleurs, afin de rester à la mode et contenter son égo. Son dédoublement de personnalité va d'abord lui convenir, puisqu'elle va donner naissance à Sue, une version d'elle-même rajeunie. Mais ça ne va pas durer longtemps. Les deux personnalités vont se livrer. une guerre sans merci jusqu'à la fin tragique que l'on sait. Pour Elisabeth, et par ricochet Sue, la célébrité est plus importante que tout le reste, évoquant en filigrane le titre "Popular" de The Weeknd, Madonna et Playboy Carti. Au final, les deux femmes ont vendu leur âme pour devenir et rester populaire jusqu'à s'entretuer. Et c'est pour cette raison que je parle de co-responsabilité dans les décisions d'Elisabeth. Parce qu'au fond, même si le système télévisuel représenté par Harvey façonne, détruit des stars et produit du consommable, celle-ci accepte de jouer le jeu, de monter les étages de la célébrité, de sacrifier sa vie personnelle pour la télévision et d'ingurgiter une substance pour rester dans le coup. jusqu'à en mourir. Cette co-responsabilité est aussi l'affaire du public, ce dernier réclamant continuellement de nouvelles têtes à encenser pour mieux les oublier ensuite. Tout comme le laboratoire à l'origine de la substance qui expérimente sa formule sur des humains en quête de jeunesse éternelle. D'ailleurs, ni Harvey, le public ou le laboratoire ne seront impactés par la fin tragique des deux femmes. Ce qui corrobore l'idée que les artistes sont souvent sacrifiés sur l'autel de la célébrité et que le public en trouvera toujours de nouveau pour combler le manque. Au final, les deux femmes nous ramènent à la fable du scorpion et de la grenouille que j'évoquais dans l'épisode 12 du podcast, à savoir que nous n'effectuons pas toujours des choix dans notre intérêt, mais en fonction de notre nature profonde. Si je dois m'attarder un peu plus sur la qualité du long métrage dans cette deuxième partie, eh bien je dirais que l'on ne sort pas indemne du visionnage et c'est justement ce que j'ai apprécié. Il y a tellement de films sans saveur ou lignes directrices qui sortent depuis quelques années que ça fait du bien d'être chamboulé. C'est le principe des émotions et c'est justement pour ça que j'aime l'art parce que le vrai les stimule. Alors je rappelle quand même qu'il s'agit d'un film sanglant donc... pour les âmes sensibles, il vaut mieux s'abstenir. Mais si vous supportez l'hémoglobine, c'est un long métrage extrêmement stylé, avec de belles images et des plans absolument magnifiques de Los Angeles. Je ne vais pas être très original non plus, mais Demi Moore crève l'écran, dans son rôle de femme qui refuse de vieillir et d'accepter le changement, tout comme Margaret Quinney, dans sa version jeune, qui est la véritable révélation du film. Denise Quaid aussi est excellent dans son rôle de producteur et peut-être même en dessous de la caricature que l'on se fait du monde du divertissement. D'ailleurs, toutes les personnalités sont affirmées, c'est sans doute aussi pour cela que la tronçon monte crescendo et que les situations deviennent explosives. Doté d'un scénario cohérent et d'un final réjouissant voire éclaboussant, The Substance est une satire jouissive du 7e art et de la télévision, décrivant avec justesse cet univers impitoyable qu'est celui du divertissement. Nous voici arrivés au terme de cet épisode. Je vous rappelle de laisser une note sur votre plateforme d'écoute, une note 5 étoiles, et de vous abonner au podcast si ce n'est pas encore fait, le cas échéant. On se retrouve bien entendu pour un autre épisode très vite, et puis également sur Insta ou sur LinkedIn pour échanger. Et d'ici là, je vous souhaite une bonne continuation. A bientôt.

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