- Speaker #0
Et là, à un moment, je me suis posé la question, pourquoi je ne me sens pas bien ? J'ai dit, je change, je fais autre chose. On devient débutant, 58 ans et avec un handicap. Même pas peur.
- Speaker #1
Changer de cap, c'est embrasser l'avenir avec audace. Et si vous vous inspiriez de celles et ceux qui ont osé franchir le pas vers une nouvelle vie professionnelle ? Bienvenue dans Nouveau Cap, le podcast idéal qui explore les parcours de reconversion professionnelle. Je suis Pauline et je serai votre passeuse d'histoire dans cette aventure palpitante. Aujourd'hui, nous avons le plaisir de rencontrer Bruno Ausha, entrepreneur en électricité et domotique, mais surtout ancien infirmier anesthésiste. Et nous sommes actuellement à Plonéis, dans le Finistère, à quelques kilomètres de Quimper.
- Speaker #0
Bonjour Bruno !
- Speaker #1
Bonjour ! Ça va ?
- Speaker #0
Jusqu'à là, ça va !
- Speaker #1
Merci de nous accueillir ici, dans le ciment.
- Speaker #0
Dans le ciment, dans le plâtre, dans un chantier, dans mon quotidien,
- Speaker #1
c'est bien. Et là, je suis en plein dans le monde de Bruno, puisque nous sommes posés sur un chantier pour enregistrer cet épisode. Je suis sur une échelle, et toi Bruno, tu es sur ?
- Speaker #0
Mes caisses à outils. Bonjour ! Oui, dans mon monde, mon nouveau monde, ce qui est très bien, j'avoue, et je suis content de vous accueillir.
- Speaker #1
Déjà, je vais faire un petit point pour que les auditeurs puissent s'imaginer qui tu es. Alors, tu as 58 ans, tu vis à Plonéis, tu as commencé ta carrière en tant qu'infirmier anesthésiste. Est-ce que c'était une vocation ?
- Speaker #0
Oui, c'était une vocation. La découverte des métiers de la santé, en fait, date d'une opération que j'ai eue il y a très longtemps. J'ai eu un grave souci de santé quand j'avais 13 ans. On a dû attendre ma croissance pour me faire opérer sur une vertèbre. J'ai passé un mois allongé dans un hôpital à Tours. J'ai découvert le métier de la santé à ce moment-là. J'ai pu voir ce que c'était une infirmière, j'ai pu voir ce que c'était un médecin. J'avais mon médecin de famille, mais avoir le milieu hospitalier, je ne connaissais pas du tout. Et à cette époque-là, on n'avait pas de documentation, des choses comme ça, Internet, ça n'existait pas. J'avoue que ça a été un petit peu une révélation. Je trouvais que c'était super intéressant.
- Speaker #1
Alors, tu as pratiqué ce métier pendant plus de 30 ans. Est-ce que tu peux nous parler des défis que tu rencontrais au quotidien dans ce métier ?
- Speaker #0
Les défis, il y en a tellement. Il y en a tellement. C'est s'adapter, comprendre et puis de faire du bon travail aussi, je crois tout simplement. Et que les gens... ils repartent avec un bon souvenir, même si c'est quelque chose de compliqué, mais au moins que ça se passe bien. J'ai commencé en tant qu'infirmier et infirmier libéral dans un petit bourg à côté qui s'appelle Poudreauzic. C'était pour moi important parce que j'aime bien ce rapport direct avec les gens, où on est dans leur milieu, on est en dehors de l'hôpital, on est dans leur maison. Cette proximité de suivre des gens au quotidien, de les aider à vieillir et à finir leur vie aussi, au milieu des leurs... Voilà, c'était des challenges comme ça, sur le quotidien.
- Speaker #1
Alors, on se rend compte que c'est un métier qui t'a passionné, sinon tu ne serais pas resté 30 ans. Mais alors, pourquoi et comment tu t'es dit, tiens, j'en peux plus, j'ai envie d'arrêter, j'ai envie de changement, j'en ai besoin ? À quel moment ça s'est passé déjà ?
- Speaker #0
C'était avant le Covid. Entre le début de ma carrière et maintenant, les choses ont énormément évolué. Normal, ça fait partie de la vie. Moi, le soin... Il faut du temps, il faut savoir écouter. Je ne suis pas vraiment sûr qu'on ait plus le temps maintenant. Et là, à un moment, je me suis posé la question, pourquoi je ne me sens pas bien ? Mine de rien, je rentre à la maison, je suis stressé, ça ne va pas. Il y a un truc qui n'allait pas. Je vais faire une petite analogie. Le 100 mètres, quand on court en moins de 10 secondes, on est un dieu. Déjà, on est dans la catégorie des très grands, mais on ne va pas courir en 5 secondes. Il ne faut pas rêver, on est des humains. À un moment, on ne peut pas aller plus vite. Moi, je ne peux pas, avec mes petits bras musclés, me battre contre ça. Donc, je sors dans ces cas-là. Et c'est ce que j'ai fait.
- Speaker #1
D'abord, je voudrais qu'on fasse un petit point hors sujet, mais qui est complètement dans le sujet. C'est que toi, tu as été aidant, mais tu avais aussi un handicap invisible. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?
- Speaker #0
Ouais, en 99, ma moto a rencontré le trajet d'un camion qui m'a coupé la route. Camion 1, moto 0. Ça s'est traduit par un an à la maison. J'ai fait un petit peu de petits bois avec mes os. J'ai fait un petit peu de globiboulga avec le reste. Donc, je repars avec un handicap de 25% qui ne se voit pas, puisque c'est des problèmes de déficit sensitif, des problèmes de... Mobilité, d'articulation, qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Plusieurs options, on se met dans un lit, puis on dit ça y est, c'est terminé, ou on apprend à vivre avec, puis à accepter la nouvelle donne, ce qui a été fait.
- Speaker #1
Ça tient bien son nom en tout cas, parce que c'est vraiment un handicap invisible. C'est vrai que quand on te voit comme ça, on ne peut pas imaginer. Donc il y a plusieurs déclics. Il y a un déclic au niveau du travail qui ne te convient plus. Et en plus, il y a cet accident qui t'a beaucoup touché. Là, on est en quelle année ? Quelle décision tu prends ? Comment tu t'en vas ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Speaker #0
Aux alentours de 2020, j'ai pris la décision. J'ai dit, bon, allez, on arrête, on jette l'éponge. J'ai dit, je change, je fais autre chose. Qu'est-ce que tu sais faire ? Alors moi, je suis un passionné de bricolage. Je suis autoconstructeur de deux maisons. Le bâtiment, c'est quelque chose que j'aime bien. C'est viscéral. J'ai vécu là-dedans quand j'étais gamin aussi. Et puis... Dans quoi je me spécialise ? Alors, je ne veux pas faire maçon, parce que là, vu l'état de mon bras, ça ne va pas être possible. Par contre, les lecs, oui, c'est toujours une affinité, parce que j'ai ça depuis que je suis tout petit. Et puis, qu'est-ce que je développe autour de ça ? Je suis en train de mettre mes boîtes ici. Donc, en fait, toutes ces boîtes, elles sont dans le milieu du plat, donc on peut tout sceller,
- Speaker #1
en fait. D'accord, ok.
- Speaker #0
Il y a des scellements systématiquement.
- Speaker #1
Et vers qui tu te tournes, alors, à ce moment-là ? Est-ce que c'est Internet ? Est-ce que c'est ta direction ? Est-ce que tu as déjà des pistes pour faire des formations par exemple ?
- Speaker #0
J'ai fouillé sur Internet. J'ai tout trouvé sur Internet, Transition Pro Bretagne, où c'est bien expliqué. Et là, j'ai commencé à bien tracer le chemin, à écrire. Je dois faire ça, ça, ça et ça. Donc, les dossiers et puis c'est parti. Il fallait que je fasse un congé de transition professionnelle pour pouvoir... Avoir mon diplôme en électricité et domotique, ce que j'ai fait à l'AFPA.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est que la domotique, s'il te plaît ?
- Speaker #0
La domotique, c'est un grand mot. La domotique, pour moi, ça ne se résume pas à allumer sa lampe de l'interrupteur qu'on a dans sa main au niveau de son canapé. Pour moi, ce sont les automatismes du bâtiment et ça, ça m'intéresse beaucoup plus. Par exemple, là, actuellement, je fais beaucoup de gestion bioclimatique des ouvrants, en fonction de la température interne de la maison, de l'ensoleillement. de la date et de la météo. La maison va régler la hauteur des volets roulants électriques pour limiter la surchauffe de la maison à l'intérieur. Donc c'est intéressant, avec des maisons qui sont super isolées maintenant, d'éviter de rentrer le soir et qu'il fasse 37 dans la maison. Pendant que je ne suis pas là, tu vas gérer des trucs bêtes, mais quand on a des enfants, d'appuyer sur un bouton, qu'on quitte la maison, j'éteins toutes les lumières et la maison, toutes les lumières s'éteignent.
- Speaker #1
Mais tu me fais rêver, tu me fais rêver !
- Speaker #0
Ça c'est bien, voilà, ça c'est... c'est pour la maison, mais pour des personnes dépendantes. Ça peut être aussi de dire à un assistant vocal, ferme le volet de la chambre, allume la lumière de ma chambre. Quelqu'un qui est cloué dans un lit, ça donne un poil plus d'autonomie. Et ça, je trouve ça vraiment important.
- Speaker #1
Effectivement, on a bien compris ce que c'était la domotique du coup. Merci beaucoup. Est-ce que tu avais peur de te lancer, je ne sais pas, l'âge, l'argent ? Quels étaient tes freins si tu en avais ?
- Speaker #0
Dans le dossier Transition Pro, il y a plein de questions désagréables. Voilà, alors les questions désagréables, je m'explique. Est-ce que financièrement, ça va passer ? Voilà ce que vous allez grosso modo gagner avant, après, ok. Est-ce que votre famille, ça va passer ? Est-ce que votre femme va accepter que vous partiez en formation ou que vous fassiez autre chose ? Enfin, femme ou mari, peu importe, je m'en tape. C'est juste les questions qui fâchent, auxquelles il faut impérativement répondre. Une fois qu'on a... passer ces questions-là, c'est facile. On sait que ça va rouler, qu'on va pas mettre en danger sa famille, qu'on a un plan A, un plan B, un plan C, qu'on a réfléchi à tout ça, qu'on a rencontré des gens aussi, parce qu'il y a des conseillers en évolution professionnelle de Transition Pro qui sont là pour nous aider à vraiment formaliser tout ça. Ça fait 34 ans qu'on fait le même métier. Là, on redevient débutant, 58 ans, et avec un handicap. Même pas peur, non. C'est tout, c'est... C'est dépasser cette zone de confort. Une fois qu'on l'a dépassée, qu'est-ce qu'on est fier de soi ? On parlait à ma tension artérielle, beaucoup mieux. C'est vrai, je te jure. Même ma généraliste, elle n'en revient pas.
- Speaker #1
Donc ça a joué, même sur ta santé ?
- Speaker #0
Carrément. Ah oui, ça c'est très très impressionnant, parce que j'étais sous traitement pour l'hypertension, j'ai arrêté le traitement.
- Speaker #1
Incroyable. Transition Pro, je l'ai compris, ils t'ont aidé dans tes démarches, ils t'ont aidé sur tous les plans. Est-ce que tu as eu d'autres aides ?
- Speaker #0
Oui, alors je ne me souviens plus du nom, c'est BCI sur Brest, pour le montage du dossier, puisque l'AGFIP m'a aidé pour le montage pour l'entreprise, derrière, pour un financement, pour justement l'échafaudage, le matériel, ça a des coûts, et c'est pas prévu au budget. Donc il y a une enveloppe qui est quand même intéressante et qui m'a permis justement d'acheter ce matériel-là. Et maintenant, d'être tip top pour travailler.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux nous donner le montant de l'enveloppe ou tu n'as pas envie ?
- Speaker #0
C'était 6 000 euros. Parfois, ça change en fonction des années, etc. Moi, c'était 6 000 euros. Ça permet d'acheter... Par exemple, quand on achète un perforateur à béton, j'avais un budget qui était prévu dans mon business plan pour ça. Mais je peux prendre la gamme au-dessus et beaucoup mieux pour éviter d'avoir trop de vibrations dans les mains. Et il y a du matériel qui est répertorié via la CPM pour ça, justement. Là, tu es assis sur un de mes superbes escabeaux, j'en ai plusieurs pour être tout le temps à la bonne hauteur, pour me protéger. Et puis de prendre en compte ce handicap derrière, parce que derrière, il y a aussi des cervicales compris, il y a un genou, il y a un peu la moulinette. Les 25%, ils sont répartis sur l'ensemble. Donc ça fait un quart quand même, qui ne fonctionne plus.
- Speaker #1
Et Transition Pro, c'est eux qui t'ont guidé vers ces autres organismes ? Ou c'est toi qui les as trouvés ?
- Speaker #0
Une fois que j'ai fait le congé de transition professionnelle, je suis retourné travailler en tant qu'infirmier anesthésiste pour monter mon dossier de démission pour création d'entreprise par Transition Pro Bretagne. Et une fois que j'ai fait ça et que ça a été validé, j'ai pu démissionner et m'inscrire à Pôle emploi comme créateur d'entreprise. Voilà, avec les aides qu'on peut avoir derrière, soit l'ACRE, c'est-à-dire une enveloppe, soit conserver ses ARE. et puis pendant ce temps-là, développer l'entreprise, ce qui est luxe, parce que ça permet de travailler sans se soucier s'il y aura assez pour faire la fin de mois ou pas. On sait qu'au niveau financier perso, ça va passer, donc c'est bon. Et là, ça m'a permis de développer l'entreprise, ma clientèle, ma trésorerie. C'est une maison en rénovation totale, où on a tout repris de A jusqu'à Z, et surtout l'installation électrique. Qui n'était pas au Nord ? Ah, pas du tout. C'est complètement un reprendre complet, inadapté par rapport à la vie moderne. C'est une maison des années 60-70.
- Speaker #1
Là, on vient de le comprendre. Donc, tu as réussi ton pari. Déjà, bravo, parce que c'est dingue. Tu ne t'es pas découragée à aucun moment. J'ai l'impression que finalement, même tu as vécu ça avec fluidité, parce que c'était logique. Il fallait que tu partes et il fallait que tu fasses ça. J'imagine que ça n'a pas été que du repos. En 2021, tu as donc ton... titre professionnel de technicien en électricité et automatisme du bâtiment avec l'AFPA. Donc ça, est-ce que tu peux nous en parler rapidement ? Tu as quand même fait une formation.
- Speaker #0
Ouais, dix mois de formation, c'est cool. Alors après, chacun le vit à sa manière. Une formation, vous en faites ce que vous voulez, vous l'appropriez ou pas. Donc si vous êtes là parce que on vous a dit d'être là, vous ne vivez pas bien. Si vous êtes là comme moi, parce que vous voulez prendre tout ce qu'il y a à prendre, eh bien... Sincèrement, vous tombez sur des gens à l'AFPA, quand ils ont bien compris ce que vous étiez venu chercher, vont vous donner le maximum de ce qu'ils peuvent. Et je rends grâce à des gens comme Olivier Tanguy, mon formateur, qui est un gars extra, qui a donné tout ce qu'il pouvait. Et puis tous les autres formateurs des différentes formations que j'ai été questionné, venir voir un petit peu à la pause, qu'est-ce qu'ils faisaient.
- Speaker #1
Et pour toi, c'était logique de te tourner vers l'entreprenariat ? Ça ne t'a pas fait peur ?
- Speaker #0
Peur, non. C'est le montage d'une société, etc. Donc ça se fait pas tout seul non plus. Il y a du monde aussi derrière, comptables, banquiers, etc. Donc il faut tomber sur les bons interlocuteurs, ce qui était le cas. Les horaires, je m'en fous un peu, ça n'a jamais été trop mon problème. Le samedi, c'est les visites clients et puis c'est les devis. Puis le dimanche, on va peut-être faire le planning de la semaine. Parce que voilà, bon, bref, on y est toujours un petit peu dedans. Mais bon, c'est un choix. Après, c'est un choix, c'est pas subi.
- Speaker #1
Est-ce qu'aujourd'hui, il y a un lien entre ton ancien métier et ton nouveau métier ?
- Speaker #0
Alors le lien avec le métier d'avant, il est dans le business plan. Quand j'ai créé mon business plan, j'ai mis que je souhaitais développer un aspect social et santé dans la profession d'électricien. Là, je viens d'être RGE et donc ça me permet d'aller chez tout type de personnes pour les aider à avoir un système, par exemple, de régulation de chauffage et qu'ils puissent avoir des aides derrière parce que tout le monde ne peut pas se le permettre financièrement. Donc que n'importe quelle personne puisse me solliciter et de voir comment on peut monter un dossier. pour les aider, pour qu'ils payent moins, pour que ça soit un peu plus confortable pour tout le monde. Deuxième point, domotique santé. Il y a eu une licence qui a existé sur Guéret à un moment. Donc je suis en train de travailler sur les automatismes du bâtiment et la personne mobilité réduite, personne âgée dépendante, personne vieillissante. Qu'est-ce qu'on peut faire en fonction de tout ça pour permettre aux gens de vieillir à domicile ? Il faut se mettre à la place de la personne qui vit dans la maison, mais aussi des aidants. parce que je pense que c'est aussi important qu'une famille qui n'est pas tout le temps à côté, qui travaille ou qui puisse avoir un œil ou une oreille sur des systèmes qui vont donner l'alerte s'il y a un problème. Donc la prochaine étape, l'URGE s'est faite, reconnue garant de l'environnement, et puis Califelec sur Habitat et Petit Tertiaire. Il a fallu faire une petite formation autour de ça. La prochaine, c'est le Handibat, donc avec la CAPEB, la Confédération des Artisans et des Petites Entreprises du Bâtiment. qui permet d'être référencé comme technicien, enfin électricien, qui est habilité à repenser une installation pour une personne à mobilité réduite ou vie visite ou handicap, etc.
- Speaker #1
Alors aujourd'hui, tu t'en sors à peu près financièrement, ça va ?
- Speaker #0
Oui, ça se passe bien, sans souci. Et tant mieux, c'est sa réponse d'objectif, donc c'est parfait.
- Speaker #1
T'es heureux et t'as même pris un stagiaire. Oui,
- Speaker #0
fait exceptionnel, j'ai pris un stagiaire. Je suis content, il avait 54 ans. Donc c'était un petit jeune comme moi. Et ça s'est super bien passé. Et j'étais très content d'accompagner quelqu'un de l'AFPA dans sa reconversion aussi.
- Speaker #1
En tout cas, c'est un parcours vraiment atypique, un parcours de reconversion réussi. Bah oui, fais pas cette tête. T'as eu le trophée de la reconversion et t'as été finaliste dans la catégorie. J'ai fait une reconversion à plus de 50 ans, donc quand même, je pense que t'es fier de ça.
- Speaker #0
Ouais, j'ai même eu le trophée parce que je suis finaliste et j'ai eu le trophée.
- Speaker #1
Merci beaucoup. À la fin du podcast, je pose cette question à tous. tout le monde. Quel est ton conseil à la personne qui se pose des questions sur la reconversion mais qui a peur ou alors qui n'est pas prêt à se lancer ou qui n'est pas sûr d'être prêt à se lancer ?
- Speaker #0
Je vais les reciter Transition Pro parce que leur boulot est quand même bien fait. Une fois qu'on a fait cette méthode de se poser les bonnes questions, parce qu'il y a tellement de questions qui se posent, mais justement c'est de structurer sa pensée. Ces questionnaires aident à ça. Après, il y a la part d'inconnus. On y va, on n'y va pas. Le plus dur, c'est de prendre la décision. Mais une fois qu'on a répondu à toutes les questions, et qu'on a pris la décision, bonne chance, ça va le faire. C'est tout. Et puis, allez au bout de vos rêves.
- Speaker #1
Merci Bruno pour ta gentillesse de nous avoir accueillis sur ton chantier. Il y avait même du bon café.
- Speaker #0
On est en Bretagne, on s'est accueillis hier, madame.
- Speaker #1
Et puis, on va te laisser travailler, parce que là, il y a du taf.
- Speaker #0
Oui, il y a du boulot. Il y a quoi s'occuper.
- Speaker #1
À bientôt, Bruno.
- Speaker #0
Oui, à bientôt. C'était vraiment sympa.
- Speaker #1
Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode de Nouveau Cap. J'espère que vous avez passé un bon moment. Ce podcast vous est proposé par IDEO, le service public de l'orientation en Bretagne. IDEO vous accompagne dans vos aventures professionnelles, que vous soyez collégien, lycéen, apprenti, étudiant et adulte en recherche d'emploi ou en reconversion. Le site IDEO... www.bretagne.bzh vous offre des informations essentielles sur les métiers, les formations, les aides, les financements et les lieux d'information. N'oubliez pas que chaque pas vers le changement est une occasion de grandir et de se réaliser pleinement. Alors restez à l'écoute pour de nouvelles histoires inspirantes sur Nouveau Cap.