- Speaker #0
Bonjour, kia ora, comme on dit en Nouvelle-Zélande, G'day en Australie. Bienvenue dans le dixième épisode du podcast Voyages au bout du monde avec Antipodes Travel. Je m'appelle Sandrine et j'habite en Océanie depuis plus de 20 ans. J'ai créé ce podcast pour vous aider à préparer votre voyage en Nouvelle-Zélande et en Australie. Dans chaque épisode, je vous fais découvrir une région, je vous emmène hors des sentiers battus et je partage avec mes invités l'actualité de ces deux destinations. Aujourd'hui, en route pour le cœur de l'Australie, le Centre rouge, entre Alice Springs et le célèbre rocher Uluru. Faites la connaissance de Fred, guide originaire d'Alsace, qui vous donnera envie de passer plus de temps dans cette région. Dans la rubrique infos pratiques, je vous dis tout sur Yulara, le village où l'on arrive avant d'explorer le parc national d'Uluru-Kata Tjuta. Suivez-moi pour une visite guidée et pleine de conseils pour organiser votre séjour. Yoann nous présente le wombat, un animal natif d'Australie. Et vous allez voir, il laisse des traces bien particulières. Le mot du jour avec Lucie, BYO, bring your own. Et pour terminer, mon coup de cœur, les églises troglodytes de Coober Pedy. Vos valises sont prêtes ? Allez, c'est parti pour ce dixième épisode. De passage à Alice Springs, j'ai voulu rencontrer un des guides avec qui on travaille régulièrement, Fred, et j'ai eu envie tout de suite de lui poser la question. Qu'est-ce que tu fais là, Fred ?
- Speaker #1
En fait, c'est vrai qu'on est relativement loin de la civilisation, pour ainsi dire. Mon parcours était un petit peu spécial. J'ai travaillé, j'ai visité un petit peu toutes les parties de l'Australie, j'ai vécu dans tous les États. Depuis mon arrivée en 2005, et puis je me suis installé en 2018 à Alice Springs. Puis, bien sûr, Covid est arrivé, donc j'ai continué mes visites autour de l'Australie. Puis, je suis revenu dans le Centre Rouge parce que c'est un endroit vraiment spécial et très joli.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui t'attire alors autant ici ?
- Speaker #1
Je pense que c'est l'espace, c'est la liberté. On a moins de règles dans le territoire du Nord, donc on peut vraiment profiter de la vie si on voulait.
- Speaker #0
C'est quand même une région très aride et pas toujours facile à vivre à Alice Springs.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai, il faut être, comment dirais-je en français, il faut avoir un petit peu de caractère ou être capable de parfois vivre avec un minimum, parce qu'il se passe des choses dans les régions isolées que les gens qui vivent dans les villes ne peuvent pas forcément s'y préparer, comme le fait qu'on ne peut pas se déplacer pendant trois jours parce que les routes sont coupées lorsqu'il y a des incendies de forêt ou lorsqu'il y a des inondations qui arrivent une ou deux fois dans l'année. On a également des problèmes d'approvisionnement parfois, donc on est limité avec ce qu'on peut trouver dans les supermarchés. Mais c'est relativement rare par rapport à la grandeur ou la beauté du paysage.
- Speaker #0
ÀAlice Springs, c'est combien d'habitants ?
- Speaker #1
Environ 25 000 habitants. Si on compte la ville elle-même, il y a également quelques communautés aborigènes dans les environs. Et la population change, on peut voir, entre 22 000 et 30 000, tout dépend de la période de l'année. Bien souvent, lorsqu'il fait trop chaud, entre le mois de novembre et le mois de février, pas mal d'habitants d'Alice partent sur Adelaide, où ils ont parfois une résidence secondaire, où ils ont de la famille. Simplement pour éviter les grandes chaleurs, comme cette année, on a eu trois semaines à plus de 40 degrés.
- Speaker #0
Et toi, tu restes ici ?
- Speaker #1
Tout dépend. Tout dépend si j'ai des tours qui sont prévus ou si j'ai un peu plus de liberté. À ce moment-là, je vais dans un endroit... J'en profite dans mes breaks pour... pour visiter d'autres endroits. Par exemple, la semaine dernière, j'étais en Australie du Sud.
- Speaker #0
Et quel est à peu près le pourcentage de population aborigène à Alice Springs ?
- Speaker #1
On pense qu'il y a à peu près 4 000, 5 000 habitants aborigènes. Pas forcément tous à Alice Springs, mais dans la région. Alors, les habitants aborigènes à Alice Springs vivent dans ce qu'on appelle des petites communautés qui sont plus ou moins des lotissements, mais répartis aux alentours d'Alice Springs et en ville également. La plupart des aborigènes... qui vivent à Alice Springs n'ont aucun problème d'intégration. C'est plutôt les aborigènes qui viennent dans des communautés isolées lorsqu'ils ont besoin d'aller à l'hôpital, qui en général font des petits problèmes en ville.
- Speaker #0
Si on doit passer un ou deux jours ou trois jours à Alice Springs, qu'est-ce que tu nous conseillerais de voir ?
- Speaker #1
Si vous êtes à Alice, on est à 450 km de Uluru. Alors bien sûr, il faut aller visiter le parc national d'Uluru-Kata-Tjuta qui est vraiment un paysage spectaculaire. Si vous êtes vraiment à Alice, je vous invite à visiter la partie ouest d'Alice qui s'appelle les MacDonnell Ranges, parce qu'il y a énormément d'endroits très jolis, des points d'eau, d'autres endroits où les aborigènes récupéraient leur ocre ou l'argile qu'ils utilisent pour les peintures. Et c'est vraiment pittoresque. Il y a moyen de faire des marches, il y a une marche de 120 km à faire pendant la saison un peu moins chaude.
- Speaker #0
La Larapinta, c'est ça ?
- Speaker #1
La Larapinta, oui, c'est la Larapinta Trail. Sinon à Alice, il y a plusieurs galeries d'art. Parce qu'en fait, on ne peut pas accéder dans les communautés aborigènes où l'art est vraiment créé. Il faut des permis. Et donc, plusieurs galeries d'art collectent ces œuvres aborigènes et les emmènent ici à Alice Springs dans les galeries dans Todd Mall et la zone piétonne. Et puis, si vous êtes une journée à Alice Springs, si vous êtes intéressé par l'histoire, vous pouvez aller visiter la station Télégraph. Alice Springs, c'est également le lieu où on a une base de médecins volants. C'est une des bases les plus importantes d'Australie en raison de la superficie qu'elle couvre, à peu près un rayon de 800 km autour d'Alice Springs. Il a également une histoire très vieille, comme les premières explorations minières qui ont trouvé une mine d'or à 100 km à l'ouest, à l'est, pardon, d'Alice. Et puis, de nos jours, vous avez plusieurs musées, comme l'ancienne prison, vous avez l'ancienne école, vous avez également l'hôpital, l'ancien hôpital, qui vous permet de revivre un peu le début de l'histoire de la ville qui s'appelait Stuart Town. Puis bien sûr, la station télégraphique, comme j'ai mentionné, qui est vraiment le début d'Alice Springs en 1871-1872. Donc énormément de choses à voir du point de vue historique. Et puis, il y a également toute la partie nature, qui n'est pas forcément directement à Alice, mais qui est dans les environs.
- Speaker #0
Il y a aussi les East MacDonnell Ranges.
- Speaker #1
Oui. La partie est de cette chaîne de montagnes, elle fait à peu près 550 kilomètres. Et Alice Springs est plus ou moins située au milieu. La partie est des MacDonnell Ranges, vous pouvez en fait voir des peintures rupestres à Jessie Gap, qui est située à quelques dizaines de kilomètres d'Alice Springs. Un petit peu plus loin, vous avez un rocher qui est un site sacré. Et puis, vous allez encore plus loin, le long de la Ross Highway. pour atteindre Arltunga, qui est le premier endroit où on a trouvé de l'or dans cette région.
- Speaker #0
Tu parles des endroits sacrés, des communautés aborigènes. Moi, mon expérience, c'est assez difficile de comprendre cette culture aborigène et d'entrer en contact avec des aborigènes. Comment toi, tu t'es formé et tu as accédé à une partie des explications ? Parce que je sais que beaucoup de choses sont interdites. des choses pour les hommes et pour les femmes, et puis des couches de savoirs qui ne sont pas données à tout le monde. Comment ça s'est passé pour toi, pour ta formation ?
- Speaker #1
Alors initialement, lorsque vous voulez être guide dans le parc national d'Uluru-Kata-Tjuta, il faut être accrédité. Le programme de l'accréditation a été supervisé par les aborigènes locaux, donc on a déjà un certain savoir qui est indirectement fourni ou proposé par les aborigènes locaux qu'on appelle les Ananu. Et entre mes tours, de temps en temps, je travaille pour d'autres compagnies locales. On fait des transferts entre les communautés aborigènes et Alice Springs. Et donc, bien souvent, on rencontre des gens, des communautés isolées, qui sont très contents d'avoir trouvé un bus, d'avoir trouvé quelqu'un pour les emmener soit à l'hôpital, soit malheureusement à un enterrement qui se passe souvent en ville. Et donc, ça nous permet d'échanger. Quand on est plusieurs heures dans un bus, on peut un peu discuter avec eux. Il faut se dire qu'il n'y a pas une seule culture aborigène en Australie, il y a à peu près 270 langages. Et dans le centre rouge, on a quatre groupes principaux, quatre langages principaux, Luritja à Alice Springs, à Uluru, on a le Pitjantjatjara, à l'ouest d'Uluru, le Ngaatjatjarra, au sud d'Uluru, Yankunytjatjara, près de Kings Canyon, Luritja, et puis des variantes et des dialectes locaux également.
- Speaker #0
Je crois qu'ils ne se comprennent pas en eux, c'est vraiment des langues différentes.
- Speaker #1
Il y a des mots qui sont communs dans les langues, mais bien souvent les aborigènes connaissent leur propre langue maternelle et la langue de leurs voisins pour pouvoir communiquer entre eux. Et bien souvent l'anglais est leur troisième ou quatrième langue.
- Speaker #0
Et alors, tu parles beaucoup d'Uluru, tu organises des tours en français dans cette région-là, parce qu'en fait souvent on atterrit ou pas à Alice Springs, ou à Ayers Rock, ça dépend un peu des lignes aériennes. Il y a eu beaucoup de changements d'ailleurs depuis le Covid. Voilà, ça dépend un peu dans le sens où on veut le faire.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
exactement. Mais en tout cas, toi, tu le fais dans les deux sens, c'est ça ? Oui. Uluru et Kata-Tjuta, c'est toujours un coup de cœur pour toi ?
- Speaker #1
Oui, parce que, bien sûr, je me souviens de la première fois que je l'ai visité. C'était il y a pas mal d'années maintenant. Mais ça me fait plaisir de revoir cette réaction. Quand je vois les gens arriver à Mutijulu Waterhole, le point d'eau de Mutijulu, par exemple, qui est un endroit magnifique et très calme. Quand je vois la réaction des gens, ça me rappelle un petit peu ma première visite de ce lieu. Parfois on dit que ces endroits sont magiques. C'est vrai qu'il y a quelque chose de spécial qu'on ne peut pas vraiment sentir avant de le visiter. La beauté naturelle d'Uluru tient à son ensemble. Bien sûr, on a les paysages qui sont magnifiques, le rocher qui est magnifique, qui change de couleur vers le coucher du soleil. Et puis on a toutes ces peintures rupestres à la base, qui racontent l'histoire des Ananus et de leurs ancêtres. Donc oui, même, j'ai dû visiter Uluru sans doute 200 fois maintenant, mais j'ai toujours ce plaisir de pouvoir partager ces connaissances avec nos visiteurs.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai que ça reste magique. Moi, c'est la troisième fois que je venais et puis on découvre toujours d'autres choses, des couleurs différentes. Là, c'était assez vert, en fait, quand j'y suis allée.
- Speaker #1
Oui, il y a eu énormément de pluie. Il y a eu pas mal de pluie la dernière semaine du mois de mars. Vous pouvez compter 3 ou 4 semaines plus tard, on a pas mal de fleurs qui sortent. Les fleurs ou les plantes ne vont pas rater une occasion pour germer.
- Speaker #0
Il y a également un centre culturel qui est très bien, où on peut voir des artistes peindre.
- Speaker #1
Oui, dans le parc national d'Uluru-Kata-Tjuta, il y a le centre culturel qui vous donne un aperçu de l'endroit. On peut bien sûr voir deux galeries d'art. Et dans l'une de ces galeries d'art, on a les dames locales qui vivent à Mutijulu, la communauté aborigène, le village au pied d'Uluru, qui viennent tous les matins pour peindre. Oui, c'est très impressionnant quand on voit leur technique et quand on voit le temps qu'elles mettent pour préparer une peinture. Et puis, chaque peinture raconte une histoire différente. Certaines dames racontent qu'un genre d'histoire qui est rattachée à leur propre histoire personnelle. D'autres artistes ont peut-être une approche plus variée à l'utilisation des symboles. Parce que les symboles qu'on trouve sur les toiles aborigènes que vous pouvez trouver dans les galeries ou à Uluru elle-même, ces symboles ont été utilisés pendant des milliers d'années. On peut les trouver dans les peintures rupestres également.
- Speaker #0
L'histoire continue.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et à quoi ? À 35 minutes à peu près de Uluru, il y a les monts Olga ou Kata-Tjuta ?
- Speaker #1
Oui, les mots Olga ou Kata-Tjuta. C'est une formation qui est un petit peu moins connue, mais elle est magnifique également. Vous pouvez faire deux marches là-bas. Si vous êtes un petit peu limité par le temps, vous pouvez faire la marche à Walpa Gorge, qui est magnifique. Kata-Tjuta est beaucoup plus grand qu'Uluru, en fait. Et c'est sans doute plus impressionnant lorsque vous marchez à Walpa Gorge. Si vous avez un peu plus de temps, vous pouvez faire la Vallée des Vents, qui vous offre des paysages magnifiques également.
- Speaker #0
Oui, moi, c'est un autre coup de cœur dans cette région-là, les Kata-Tjuta. C'est aussi imposant, ça a des formes différentes, la formation géologique aussi est différente. Ah oui. Le sable et des rochers.
- Speaker #1
Oui, alors la formation...
- Speaker #0
Simplifiée, je suis pas géologue. Oui,
- Speaker #1
oui. Alors Kata-Tjuta est fait de ce qu'on appelle le conglomérat. C'est une roche détritique.
- Speaker #0
C'est ce mot que j'ai appris !
- Speaker #1
Voilà. C'est une roche détritique qui vient de l'érosion d'une grande montagne il y a 570 millions d'années. Au pied de la montagne, les galets de rivière se sont entassés. Entre les galets de rivière, vous avez de la boue et du sable. Et ensuite, pendant des millions d'années, ces boues et ce sable et ces galets de rivière ont été recouverts par une mer intérieure et se sont solidifiés. Et c'est ce qui a formé Kata-Tjuta. Un petit peu plus en aval de la rivière, le sable s'est déplacé un petit peu plus loin et a formé les couches d'Uluru.
- Speaker #0
Oh là là, c'est une belle leçon de géologie ! Et puis dans le village de Yulara, il y a aussi une espèce de centre où il y a des activités gratuites qui sont proposées, comme la démonstration de Digerido ou l'observation du ciel aussi ?
- Speaker #1
Oui, il y a énormément d'options. Certaines sont gratuites, d'autres sont plus sélectives. Pas sélectives en termes de prix, mais simplement sélectives parce qu'elles sont ouvertes à un petit groupe en même temps. Vous pouvez par exemple vous initier à de la peinture.
- Speaker #0
Oui, ça c'est le Maruku Art, c'est quelque chose qu'on propose souvent à nos clients et qu'on réserve régulièrement, les gens adorent. Oui,
- Speaker #1
c'est une expérience très sympathique, j'en fais également régulièrement. Il y a parfois une initiation pour préparer des plantes médicinales, ou pour transformer les plantes médicinales qui ont été collectées en une espèce de pommade. Donc il y a d'autres options également. pour une initiation de Didgeridoo. Et puis vous avez des discussions en face de la galerie d'art du centre de l'Australie. Il y a un amphithéâtre où il y a des discussions sur la nuit, sur les étoiles. Il y a également des discussions sur des sujets différents qui touchent les aborigènes.
- Speaker #0
Donc ça, c'est en anglais, j'imagine ?
- Speaker #1
Oui, c'est en anglais, oui.
- Speaker #0
Si vous voulez en tout cas découvrir en français et être guidé, Fred, tu es là.
- Speaker #1
Oui, je suis là.
- Speaker #0
Peut-être qu'il y aurait des conseils à donner à nos auditeurs pour vraiment profiter de ces deux régions.
- Speaker #1
Oui, la première des choses, c'est que si vous prévoyez de voyager à Uluru et à Alice Springs, arrivez à un endroit et repartez de l'autre. Si vous restez simplement à Uluru, vous allez rater beaucoup de choses aux alentours d'Alice Springs. Et si vous allez d'Alice Springs à Uluru et retour à Alice Springs, vous passez une demi-journée en plus sur la route. Donc idéalement, je vous invite à venir à un endroit et repartir de l'autre. Le sens n'est pas très important.
- Speaker #0
Non, ça n'a pas tellement d'importance. Après, c'est vrai qu'il y a des suppléments pour les locations de voitures d'aller simple, mais ça vaut la peine. Et puis, il y a un endroit dont on n'a pas parlé, c'est Kings Canyon.
- Speaker #1
Oui, Kings Canyon. Alors si vous avez l'opportunité de passer une nuit de plus, vous pouvez rester soit à Kings Creek Station, soit à Kings Canyon Resort. L'un ou l'autre vous offre différents niveaux d'hébergements. Pour faire du camping, vous pouvez aller dans des chambres d'hôtel plus ou moins, ou même faire du glamping. L'idée principale, c'est d'être à proximité de Kings Canyon, qui est sans doute une des plus belles marches dans le Centre Rouge. Si vous avez l'occasion de faire la boucle au sommet qu'on appelle la Rim walk, prévoyez 3-4 heures pour faire cette marche. Et le paysage est magnifique et spectaculaire, surtout si vous la commencez tôt le matin, c'est ce qu'il faut faire en été. Puis si vous avez l'occasion de louer un 4x4 ou d'aller dans un tour qui a un bus 4x4, vous pouvez effectivement passer par la boucle de la Mereenie, il y a à peu près 130 km de piste,
- Speaker #0
le reste c'est goudronné. Moi je l'ai fait.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Sauf s'il y a eu de la pluie avant. Parfois,
- Speaker #1
la route peut même être coupée en raison de cette pluie qui a complètement arraché la base de la route. Mais d'une manière générale, le paysage est magnifique. Vous avez l'occasion de voir des dromadaires ou des chevaux sauvages le long de la route. C'est vraiment le centre rouge. Vous avez des grandes lignes droites, des routes de terre rouge. Et c'est vraiment impressionnant.
- Speaker #0
On va terminer en retournant à Alice. Est-ce que tu peux nous donner peut-être des idées de restaurants où manger ou de cafés sympas ? Parce que bon, on est des Français quand même, on aime bien manger. Oui.
- Speaker #1
Alors, beaucoup de choses ont changé depuis Covid. Malheureusement, il y avait de très beaux endroits qui ne fonctionnent plus. Alors, la meilleure des choses, c'est de demander, le bouche à oreille. Quand vous arrivez à l'hôtel, qu'est-ce que vous recommandez ? Pour le petit déjeuner, je vous invite à aller à Page 27, qui est située à Todd Mall, dans la zone piétonne. Vous avez également le café en face qui s'appelle Epilogue, qui offre de très bons cafés et des petits déjeuners.
- Speaker #0
Oui, j'ai goûté des French toasts ce matin. Excellent. Magnifique également. Visuellement magnifique.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. Je m'arrête une ou deux fois par semaine, pour être honnête. Sinon, pour les dîners, tous les pains que vous voulez vraiment essayer. Le restaurant le plus réputé à Alice Springs c'est sans doute Hanuman. qui est une cuisine australienne moderne qui est plus ou moins mélangée avec la cuisine thaïlandaise et indienne. C'est un petit peu un mélange.
- Speaker #0
Un mélange étonnant.
- Speaker #1
Et c'est le favori pour les locaux. Vous avez le Barra on Todd et le restaurant rattaché à l'hôtel Mercure, qui offre différentes versions de ce poisson, le Barahmundi, qui est un poisson du territoire du Nord. Puis à l'hôtel, au casino, au Lasseter Casino, vous avez le restaurant Tali, qui offre de très bons dîners, avec des touches locales ou des ingrédients, des épices locaux que l'on retrouve dans le bush. C'est un petit peu la même chose si vous restez à l'hôtel Double Tree. Vous avez un autre restaurant là-bas qu'on appelle Saltbush, qui offre le même genre de découvertes gustatives.
- Speaker #0
Maintenant, j'ai faim, c'est malin ! Surtout que cette interview est faite à près de 18 heures. Moi, je crois qu'on va aller justement tester un de ces restaurants.
- Speaker #1
Oui, bien sûr, c'est une bonne idée.
- Speaker #0
Merci beaucoup Fred pour nous avoir donné envie de venir dans cette région-là. Et puis je te dis à bientôt. Oui,
- Speaker #1
je vous en prie, vous êtes bienvenue dans le Centre Rouge. C'est vraiment une expérience à faire une fois dans sa vie.
- Speaker #0
"J'aimerais voir le gros rocher. Vous savez, le gros rocher au milieu de l'Australie !" Quand on discute avec nos clients, ce fameux rocher est bien souvent en haut de la liste des lieux qu'ils veulent visiter. Moi, j'ai eu la chance de faire plusieurs séjours dans cette région et à chaque fois, je suis émerveillée. Les couleurs, notamment les levés et les couchers du soleil, les formes géologiques, les légendes qui entourent ces lieux, c'est tout simplement magique. Alors c'est vrai que c'est touristique, on compte environ 250 000 visiteurs par an, mais on peut aussi se retrouver seul si on veut. Il faut juste prendre son temps, rester au moins deux nuits dans la région et puis essayer de faire des balades parce que vraiment ce lieu, ça se découvre à pied. J'ai fait une petite sélection des questions qu'on nous demande souvent. Où se trouvent les logements ? Quel est le meilleur endroit pour admirer le coucher de soleil sur Uluru ? Quelle est la température ? Qu'est-ce qu'on peut faire sur place ? Est-ce qu'il faut prendre une excursion guidée ? Alors je vais essayer de répondre à toutes ces questions pour vous aider à bien préparer votre séjour sur place. Tout d'abord, il faut se familiariser un peu avec les noms. A commencer avec Uluru, c'est donc le nom du célèbre monolithe que tout le monde vient voir ici. C'est en langue aborigène locale du peuple Anangu. Il est aussi connu sous son nom anglais de Ayers Rock. Ce nom vient de Sir Henry Ayers, qui était ancien premier ministre de l'Australie-Méridionale. Donc vous entendrez souvent les deux noms Uluru et Ayers Rock. Et puis il y a également Kata-Tjuta ou les monts Olga. C'est une autre formation rocheuse dans le parc national. Yulara, c'est le nom du village à l'entrée du parc national Uluru-Kata-Tjuta, où vous arriverez soit en voiture, soit en avion. Yulara, on l'appelle aussi Ayers Rock Resort, c'est en fait le village où se concentrent les commerces et les hébergements. Donc c'est tout petit, d'ailleurs ça ressemble plutôt à un ensemble de facilités pour les touristes qu'un vrai village avec ses habitants. Mais il y a quand même environ 1000 résidents permanents. Une crèche, une école primaire, une bibliothèque et même un Lions Club. Tout est concentré autour d'une route en boucle de 2 km environ. L'avantage, c'est que vous trouverez tout sur place. Il y a un petit supermarché, un distributeur de billets, une poste, quelques boutiques de souvenirs, les bureaux des excursions et l'office de tourisme. Vous trouverez un peu de tout, mais c'est vrai que c'est relativement cher. Vous le comprendrez facilement, on est vraiment au milieu de nulle part. Pour se déplacer dans ce resort, il y a un bus gratuit qui fait le tour du village de Yulara toutes les 20 minutes environ, et qui s'arrête à chaque logement, et qui dessert également l'aéroport, qui se trouve à 8 km du village. Donc quand vous arrivez par avion, pas besoin de réserver un taxi, vous avez cette navette gratuite qui vous mène à votre hébergement. Alors il faut savoir que tous les hébergements appartiennent au groupe Voyages Indigenous Tourism Australia, et il y a plusieurs niveaux de confort, ça va du backpacker à l'hôtel 5 étoiles, en passant par un camping et des appartements. Certains ont une piscine, et il y a également plusieurs restaurants. D'ailleurs, vous n'êtes pas obligé de manger dans le restaurant de votre hôtel. Vous pouvez aussi tester les autres. Vous y allez à pied ou vous empruntez le bus. Ayers Rock Resort propose des activités gratuites et je vous conseille de vérifier les horaires et le programme dès que vous arrivez à votre hébergement à la réception. Vérifiez aussi l'heure du lever et du coucher de soleil. Et puis, il y a également des activités payantes qu'il vaut mieux réserver à l'avance en même temps que votre hébergement. Je recommande particulièrement le cours de peinture aborigène Maruku Art et la démonstration de Didgeridoo. Et puis aussi une sortie en dromadaire, un dîner sous les étoiles, un spectacle de drones, des installations lumineuses, une excursion avec des guides aborigènes. Bref, je ne vous dis quand même pas tout ! Il faut juste nous contacter pour en savoir plus. Quand vous êtes à Yulara, vous n'êtes pas vraiment à côté du fameux rocher Uluru. Pour aller le voir, il faut se rendre dans le parc national Uluru-Kata-Tjuta, dont l'entrée est payante et elle se situe à 5 km seulement du resort. Le tarif est de 38 dollars par adulte pour un pass qui est valable pendant 3 jours. Et c'est gratuit pour les moins de 18 ans. Moi, je vous recommande d'acheter ce pass à l'avance, en ligne, c'est très facile. Mais si jamais, vous pouvez aussi vous le procurer sur place. Il faut savoir qu'il n'y a pas de transport public du village à Uluru. Donc il faut soit prendre sa voiture, soit réserver une excursion guidée. Et une fois entré dans le parc national, Uluru n'est plus qu'à 20 km de là. Les routes sont très faciles. Un autre lieu emblématique que je recommande vraiment de visiter, c'est Kata-Tjuta ou les monts Olga. C'est un ensemble de dômes de grès qui sont situés à environ 50 km d'Uluru. Il faut compter à peu près 45 minutes de route. Bien moins célèbre que le monolithe, mais il mérite vraiment le détour. Comment organiser au mieux maintenant vos visites dans le parc de Uluru-Kata-Tjuta ? Alors tout d'abord, il faut, petit avertissement, prévoyer suffisamment d'eau, surtout quand vous venez en période très chaude. Prévoyez aussi de la crème solaire, bien sûr, une casquette et un filet anti-mouches. Alors c'est vrai, j'avoue, c'est pas très sexy, mais franchement c'est très très utile parce qu'il peut y avoir beaucoup de mouches. Donc ça pique pas, mais c'est très énervant. Je parle par expérience ! Une fois que vous êtes bien équipé, commencez votre exploration de la région. Alors je recommande d'aller voir le lever du soleil à Kata-Tjuta. Il y a une plateforme d'observation. Une fois que vous avez vu le soleil se lever, partez pour faire une balade. Il y a la Walpa Gorge et la Vallée des Vents. Ce sont deux balades vraiment magnifiques. Ensuite, reprenez la route pour aller à Uluru et faites un arrêt au Centre culturel qui est très intéressant, qui comprend notamment deux galeries d'art aborigènes où vous pouvez rencontrer les artistes en plein travail. Laissez-vous tenter peut-être par une œuvre réalisée sur place. Non seulement vous vous ferez plaisir parce qu'elles sont vraiment extraordinaires, mais vous apporterez aussi un soutien à la communauté aborigène locale. Le Centre culturel compte aussi un café et une boutique de souvenirs un peu plus classique. Ce jour-là ou le lendemain, puisque le pass, rappelez-vous, est valable pendant trois jours, donc vous n'êtes pas obligé de tout faire le premier jour. Et bien ce jour-là, partez explorer enfin le célèbre rocher à pied ou à vélo. Alors il y a plusieurs balades qui sont possibles, de durées différentes. La plus connue, c'est certainement la Mala Walk. C'est deux kilomètres, il faut compter à peu près une heure et demie de marche. C'est une bonne introduction à Uluru. Alors elle peut être assez fréquentée en haute saison, mais plus calme en fin de journée. Et puis si vous voulez faire le tour du rocher... Alors il faut compter à peu près 3h30 à pied et environ 3h à vélo. Donc c'est 10,6 km pour faire le tour. En fin de journée, c'est le moment que certainement vous attendez depuis longtemps, voir enfin le coucher de soleil sur Uluru. Alors il y a une plateforme d'observation pour le voir dans de bonnes conditions. Si vous préférez assister au lever du soleil sur Uluru, il faudra choisir une autre plateforme puisqu'elle sera différente de celle du coucher. Alors, le parc Uluru-Kata-Tjuta est toujours en haut de votre liste ? Sachez que cette région se visite toute l'année, mais il vaudrait mieux éviter quand même la période entre octobre et avril où il fait vraiment très chaud. Ça peut aller jusqu'à 45 degrés. Donc je conseille d'y aller plutôt entre mai et septembre où les températures seront plus agréables, entre 20 et 30 degrés la journée. Mais attention, le soir il faut se couvrir car il peut faire froid. Est-ce que vous êtes garanti de voir le coucher au lever de soleil ? Alors je vous mentirais en disant oui, mais vous avez quand même de grandes chances de pouvoir le voir. Est-ce qu'il peut pleuvoir ? Parfois ça arrive. quelques fois seulement par année, avec des pluies torrentielles mais de courte durée. Si vous avez la chance d'avoir de la pluie, oui oui j'ai bien dit de la chance car c'est finalement assez rare, vous verrez des cascades rebondir sur la roche, des trous d'eau se remplir, les couleurs du rocher changer et les plantes du désert reprendre vie. Franchement, c'est une expérience tout aussi précieuse à mon avis. Alors je vous disais au début de cette rubrique que tous les logements étaient situés au Ayers Rock Resort, c'est pas tout à fait vrai. Il y en a un autre. Le Longitude 131, à 4 km du village, c'est un établissement de luxe qu'on a réservé souvent pour nos clients. Mais je ne peux pas vous en dire plus parce que je n'y suis jamais restée ! Il est peut-être temps que j'aille refaire un petit voyage par là, moi. Allez, je vais faire ma valise !
Alors Yoann, de quel animal emblématique d'Australie tu vas nous parler aujourd'hui ?
- Speaker #2
Je vous parle d'un mammifère qui est peu connu quand on n'est jamais allé sur ce continent. Et il est pourtant assez gros, mais particulier. Je vais vous parler du wombat.
- Speaker #0
Alors à quoi ça ressemble un wombat ?
- Speaker #2
C'est difficile à décrire. Il faudra avoir une photo devant soi pour mieux comprendre ce que c'est comme animal. Ça ressemble en fait à un petit cochon assez velu, ou un énorme cochon d'Inde, ou encore peut-être mieux, un mini-ours. Tu vois un peu l'idée ?
- Speaker #0
Je vois un mini-ours, un cochon d'Inde.
- Speaker #2
En fait, il est trapu, il a des pattes puissantes avec des griffes pour creuser, et on a l'impression d'avoir un petit bulldozer des fois quand il court. Ça fait très puissant comme animal. Donc c'est un marsupial. On est en Australie, c'est assez normal, il y a beaucoup de marsupiaux, donc les petits finissent leur développement dans une poche. Comme le kangourou. Comme le kangourou ou le koala, qui est d'ailleurs son plus proche cousin. C'est son parent le plus proche, le koala. Donc le wombat, il fait à peu près un mètre de long, jusqu'à 40 kilos, quand même, c'est pas mal. Et bon, ils vivent une vingtaine d'années et ils sont herbivores, donc ils ne sont pas particulièrement dangereux pour nous. Mais il existait une espèce beaucoup plus grande autrefois, qu'on appelle la mégafaune en Australie, qui a disparu après l'arrivée des premiers Hommes, il y a 50 000 ans. Et donc le plus gros de ces wombats faisait plusieurs tonnes. Il faisait jusqu'à 2 mètres de haut. C'était sûrement un sacré bulldozer. Le wombat actuel, il est beaucoup plus petit.
- Speaker #0
On commence à avoir une bonne image de ce qu'est un wombat, mais je suis sûre que tu vas nous dire qu'il a des particularités extraordinaires.
- Speaker #2
Bien deviné ! Parce qu'effectivement, encore une fois, un animal australien, forcément, il a des particularités. Et lui, il en a quelques-unes. Je vais vous en donner trois, par exemple, et une quatrième pour la fin. La plus étonnante, peut-être. Déjà, il court vite, 40 km par heure. Pour resituer ça, Usain Bolt... C'est l'homme le plus rapide de la planète, il fait du 44 km par heure, vitesse de pointe. Donc, il court assez vite quand même ce petit cochon d'Inde ! Et puis, donc, je disais, il a une poche, une poche ventrale, puisque c'est un marsupial. Les petits se développent à l'intérieur. Mais la poche ventrale, elle est tournée vers l'arrière, de façon à ce que le petit ne reçoive pas toute la terre que la maman gratte avec ses griffes.
- Speaker #0
Pas mal. Pas mal.
- Speaker #2
C'est bien fait. C'est bien fait. Et puis, alors aussi, c'est assez rigolo. Ils ont une espèce de... arrière-train osseux, en fait c'est un cartilage. L'arrière-train est assez dur et en fait il protège son terrier en se mettant à l'intérieur de son terrier et en laissant l'arrière-train à l'extérieur, qui ne craint pas les coups de griffes ou les coups de dents. Il protège son terrier avec ses fesses, c'est quand même étonnant.
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut les voir facilement les wombats en Australie ?
- Speaker #2
Ça dépend où on va. Donc il y a trois espèces de wombats et ils sont plutôt sur la côte sud-est de l'Australie, donc la Nouvelle-Galle du Sud, l'Australie méridionale, dans le Victoria, et on en trouve un tout petit peu dans l'Outback du Queensland. Je vais vous citer quelques endroits où on peut bien les observer, c'est à Wilson Promontory, qui se trouve à quelques heures à l'est de Melbourne. Alors là, c'est garanti d'en voir, j'en avais vu plein, c'était chouette d'aller les voir, et puis ils n'ont pas très peur, ils restent autour, donc c'est mignon. Et puis, il y a Maria Island, qui est une petite île en Tasmanie. Là aussi, c'est garanti d'en voir. Et puis, autour de Sydney, à deux heures et demie au sud de la ville, il y a Kangaroo Valley. Là aussi, on en voit beaucoup.
- Speaker #0
On indiquera sur notre site, on a des idées d'itinéraires qui passent par les lieux que tu as cités, Yoann. Donc, on pourrait presque mettre "Wombat garanti". Mais tu as dit tout à l'heure qu'il y avait plusieurs particularités pour ce wombat. Tu as dit qu'il y en avait une quatrième que tu nous gardais pour la fin.
- Speaker #2
Ah oui, c'est peut-être la meilleure. C'est... probablement la plus étonnante, parce que je n'avais jamais entendu parler qu'un animal avait cette particularité, qui est la suivante, c'est que ses crottes sont cubiques.
- Speaker #0
Alors là, en effet, je ne m'attendais pas à ça. Comment il fait des crottes cubiques ?
- Speaker #2
C'est son système intestinal qui est un petit peu particulier. Pourquoi elles sortent cubiques ? Il y a une théorie qui dit que pour marquer leur territoire, ils posent leurs crottes. Et en fait, le fait de... dans une pente, ça roulerait si c'était rond. Mais là, ça reste bien au sol, au même endroit. Voilà.
- Speaker #0
Ces wombats ! Écoutez, on vous propose d'aller les découvrir lors de votre séjour en Australie et ramenez-nous des photos de ces crottes cubiques.
Le mot du jour ? Bio. Bio comme biologie ? Non. Bio comme bioluminescence ? Non, toujours pas. C'est B-Y-O, bring your own. Ça veut dire apporte ton propre... Ton propre quoi ? Eh bien souvent, ce sera une boisson. Donc quand il y a un panneau devant un restaurant ou pour une fête, c'est écrit B-Y-O. Ça veut dire bring your own boisson. Donc tu peux aller dans le restaurant en amenant tes propres boissons. Oui, exactement. D'accord, bring your own. Et est-ce qu'il y a d'autres cas où on utilise cette expression ? Oui, par exemple, dans les écoles, c'est utilisé pour apporter ton propre ordinateur, par exemple. Et je l'ai entendu souvent quand on est invité chez des gens, "bring your own" : apporte tes propres boissons. Oui, c'est souvent utilisé. Ça me rappelle quelque chose d'amusant. Au tout début, j'étais en Australie, j'étais invitée chez des amis et on m'a dit "bring a plate". Alors, je me suis dit, il faut que j'apporte une assiette ? Bon, peut-être qu'ils n'ont pas assez de couverts après tout. Je vais amener mon assiette. Mais non, évidemment, ça ne voulait pas dire ça. Ah non, c'est pas juste apporter son assiette, c'est apporter une assiette avec de la nourriture pour que tout le monde le partage ! Ah, c'est pour ça qu'ils m'ont regardée d'une façon un petit peu bizarre. Et vous aurez appris deux expressions aujourd'hui. La première, "bring your own". Donc souvent dans les restaurants, vous pouvez apporter vos propres boissons et vous payer un petit supplément. Et l'autre expression, "bring a plate". Apporter un plat quand vous êtes invité chez quelqu'un. Merci beaucoup Lucy ! Merci. Et bah moi la prochaine fois que je vois B.Y.O. Je vais amener mon propre jus d'orange, parce que je suis encore un petit peu jeune pour de l'alcool !
Mon coup de cœur pour cet épisode, les églises troglodytes de Coober Pedy. Alors en mai dernier, j'ai fait un périple de 15 jours entre Adelaide et Alice Springs avec une chorale, et on s'est arrêté dans la petite ville de Coober Pedy, la capitale de l'opale. Pour se protéger de la chaleur étouffante de cette région, les habitants ont construit des maisons sous la terre, des dugouts. Le sol est assez facile à creuser et il ne s'affaisse pas. Et puis qui sait, on a peut-être la chance de tomber sur un filon d'opale quand on creuse comme ça. En tout cas, il n'y a pas seulement des maisons qui sont sous terre, mais aussi des églises troglodytes. J'ai eu la chance de chanter dans la fameuse chapelle orthodoxe construite en 1993 par des mineurs d'origine serbe. C'était un lieu vraiment étonnant, creusé à près de 17 mètres sous terre. Je vous invite vraiment à aller la visiter si vous allez à Coober Pedy. Il y a d'autres petites églises dans la ville. N'hésitez pas à faire une petite pause là-bas. La température y est très agréable toute l'année.
Cet épisode australien se termine. Merci beaucoup d'avoir voyagé en ma compagnie. Vous pourrez retrouver toutes les références de cet épisode dans les notes. Vous avez donné envie de venir en Australie ? Contactez-nous et profitez de notre expertise pour organiser votre séjour sur place. Rendez-vous sur notre site www.antipodes-travel.com. Et si ce podcast vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et à le partager autour de vous. Laissez-moi des étoiles ou des commentaires. Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter ce podcast et j'en suis ravie. Allez, je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.