- Speaker #0
Bonjour, bienvenue au Temple des mots. Je suis Vanessa, fondatrice de ce podcast. Je te retrouve tous les mois pour aborder en toute authenticité des sujets et questionnements qui m'animent profondément autour du développement personnel et de la spiritualité. Ce podcast est un véritable voyage intérieur. Les mots sont puissants, révélateurs et transformateurs. Dans cet espace hors du temps, je t'invite à te laisser traverser par ce qui résonne en toi. Je ne détiens pas la vérité et mes invités non plus. Ainsi, tu pourras explorer les outils et clés communiqués afin d'en faire ta propre vérité. Si tu apprécies cet épisode et mon univers, tu peux en parler autour de toi, partager et me contacter directement sur Instagram vanessademathos-coach. Belle écoute et beau voyage au Temple des mots. Cet épisode s'annonce passionnant. Alors écoute bien. J'ai eu l'immense joie d'interviewer Marie Etac, qui a créé l'espace cœur à cœur à Voiron. D'ailleurs, elle nous en parle dans cet épisode, donc si tu veux découvrir de quoi il s'agit, écoute bien l'épisode jusqu'à la fin. Nous sommes au Temple des mots, et je suis partie d'un mot que je ne connaissais pas jusqu'à présent, la matrescence. Et c'est sur ce terme-là, à la base, que se construit cet épisode de podcast. Il y a aussi toute l'articulation entre le rôle de maman et le rôle d'entrepreneur qu'a vécu Marie. Elle nous partage son expérience, elle nous partage sa vision de la maternité. Vraiment, c'est passionnant. Merci Marie d'avoir accepté l'invitation, ça a été vraiment un honneur pour moi que de t'interviewer, de te recevoir et d'entendre tous tes messages. très puissant, très précieux. Belle écoute ! Bonjour Marie.
- Speaker #1
Bonjour Vanessa.
- Speaker #0
Merci d'avoir accepté l'invitation pour cet épisode, je suis vraiment très très contente de te recevoir.
- Speaker #1
Avec grand plaisir, je me sens particulièrement chanceuse d'être avec toi aujourd'hui, honorée je dirais même, et merci beaucoup de me donner la parole.
- Speaker #0
As-tu envie de nous partager une citation qui t'inspire ?
- Speaker #1
Alors moi j'adore les citations de manière générale. Il y en a une que j'aime beaucoup en ce moment, c'est un proverbe amérindien qui dit Écoute le vent, il chante. Écoute le silence, il te parle. Et écoute ton cœur, il sait.
- Speaker #0
C'est d'ailleurs la citation qu'on retrouve dans ton site. Tout à fait, en fait.
- Speaker #1
C'est ça, donc vraiment la voix du cœur qui me paraît essentielle.
- Speaker #0
D'ailleurs, l'espace que tu as créé s'appelle l'espace cœur à cœur.
- Speaker #1
En effet, il y a toute une histoire derrière le cœur à cœur qui a évolué un petit peu avec le temps, mais voilà, c'est vraiment nos cœurs qui s'ouvrent de manière générale.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, dans ton parcours, tu as à cœur d'écouter ton cœur.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
De l'exprimer, et c'est ce que tu fais aujourd'hui dans le cadre de cet épisode de podcast, d'exprimer aussi, d'oser exprimer ta voix, la voix du cœur.
- Speaker #1
En effet, et c'est une expérience tout à fait inédite pour moi, ça me sort un petit peu de ma zone de confort, et c'est vraiment avec le cœur pour le coup que je suis venue aussi vers toi particulièrement.
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté cet appel. Si tu devais te décrire en une phrase, quelle serait cette phrase ? La question n'est pas évidente parce que se décrire en une phrase, c'est pas facile.
- Speaker #1
C'est super difficile, je pense qu'en une phrase, je ne suis pas sûre d'y arriver. Je vais me présenter déjà de manière factuelle et professionnelle. Je m'appelle Marie, je suis aujourd'hui accompagnante en périnatalité. Mon rôle, c'est d'accompagner les mères, les parents, dans la super aventure d'accueillir un enfant, une période particulièrement bouleversante. qui mérite d'être soutenue. On est vraiment très accompagnés pendant la grossesse, super bien préparés pour la naissance. Heureusement, ce n'est pas rien, un accouchement. Et puis après, j'ai l'impression que tout retombe un petit peu comme un soufflé. En tout cas, c'est comme ça que je l'ai vécu. Alors que pour moi, l'après mérite autant d'être soutenu. En fait, la naissance, ce n'est pas la ligne d'arrivée. C'est vraiment la ligne de départ pour moi. C'est un peu comme dans les films ou dans les histoires, ils se marièrent et vécurent heureux. On ferme le livre, le film s'éteint, mais moi j'aimerais bien savoir ce qui se passe après. Je pense que l'histoire est aussi passionnante. Donc voilà, j'ai vraiment à cœur de venir informer, outiller, soutenir, d'un point de vue émotionnel, mais aussi logistique, cette nouvelle famille qui se crée.
- Speaker #0
La naissance d'un enfant et la naissance d'une maman et d'un papa.
- Speaker #1
En effet, vraiment, c'est ça. On parle de la naissance d'une mère à l'arrivée d'un enfant.
- Speaker #0
Et si tu avais à te décrire en une phrase sur le qui tu es, dirais quoi de toi ?
- Speaker #1
Je suis quelqu'un de sensible, de curieuse et d'ouverte. Et je pense que je suis quelqu'un de multi-passionné. Et très souvent, je me dis que je n'aurai pas assez d'une vie pour explorer tout ce que j'ai envie d'explorer et faire tout ce que j'ai envie de faire.
- Speaker #0
Ok, bon c'est super, en une phrase là, t'as réussi quand même.
- Speaker #1
Une longue phrase, je pourrais rajouter que je suis assez bavarde une fois que je suis lancée.
- Speaker #0
Si tu étais un animal, quel serait cet animal ?
- Speaker #1
Si j'étais un animal, j'aimerais être un oiseau, je pense. Ce n'est pas quelque chose à laquelle je réfléchis souvent. Un oiseau pour sa liberté, la hauteur que l'oiseau prend, un grand oiseau, peut-être un guéland, quelque chose comme ça. Mais je pense que j'ai un côté louve aussi, maman louve.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous en dire plus sur le côté maman Louvre ?
- Speaker #1
Pour le coup, ça fait vraiment partie de qui je suis, mon rôle de mère, parce que là, j'ai parlé du côté pro, mais côté perso, je suis mariée, amoureuse, profondément amoureuse de mon mari. C'est vraiment un pilier pour moi. Et je suis trois fois maman, de trois magnifiques garçons, de huit à six, et mon bébé surprise qui vient d'avoir un an. Et clairement... Mes maternités ont complètement changé ma vision des choses, ma vision de la vie et m'ont amenée à la personne que je suis aujourd'hui. Et là, je le vois avec cette dernière maternité, je prends vraiment conscience que mon rôle de mère, pour le moment, c'est vraiment le rôle le plus important de ma vie, avant tout le reste.
- Speaker #0
J'ai exploré ton site internet et à un moment donné, tu indiques que la maternité t'a bouleversée. En quoi la maternité a été un bouleversement pour toi dans ta vie ?
- Speaker #1
Clairement, je pense que je ne suis plus du tout la même personne que j'étais. Alors d'un point de vue tempérament, caractère, on me retrouve, je n'ai pas tant changé sur ce point de vue-là. Mais c'est comme si ma vision du monde avait totalement changé. Je n'ai plus du tout les mêmes lunettes qu'auparavant. J'ai changé mes valeurs. Ma façon de vivre au quotidien, avec mon premier enfant déjà, j'ai vraiment découvert l'amour inconditionnel. Je sais que c'est des phrases qu'on retrouve partout, qui peuvent paraître bateaux, mais vraiment c'est quelque chose que j'ai découvert et qui m'a complètement bouleversée. Et pour moi, la maternité c'est clairement un levier de développement personnel. Ça m'a amenée à beaucoup, beaucoup, beaucoup de questionnements. Ça vient vraiment nous chercher au plus profond de nous-mêmes. Et voilà, puis j'ai développé par exemple une conscience écologique ou une conscience féministe, des choses qui ne me parlaient pas du tout avant, je ne me sentais absolument pas concernée par ce genre de sujet. Et quand je dis que mes valeurs ont changé, c'est que... Du jour au lendemain, après avoir donné naissance à mon enfant et avoir passé des mois vraiment en proximité à nourrir mon enfant, être collée, etc. Et prendre conscience de ce nouveau rôle de mère. De ce que j'avais à offrir à mon enfant, je n'ai plus du tout été capable de retourner travailler dans mon ancien poste, qui clairement avait des objectifs de rentabilité, où vraiment mon quotidien c'était de faire du chiffre, etc. Tout ça n'avait plus du tout du tout de sens. Et je suis jamais retournée travailler, à vrai dire. Je suis retournée travailler 3-4 jours et j'ai quitté mon emploi. Donc c'était quand même un... Ce n'était pas prévu par avance parce que jusqu'au dernier mois de grossesse, j'étais encore dans un processus d'évolution. J'étais vraiment très working girl C'était important pour moi. Le travail prenait une place importante. J'avais des projets d'évolution, de carrière, etc. Et j'aimais ce que je faisais. Pour le coup, je pensais être à ma place. Mais finalement, il s'est avéré que ce n'était pas le cas. Mais voilà, ça a été vraiment un reset. Tout a évolué. À cette époque-là,
- Speaker #0
c'était quel poste que tu occupais ?
- Speaker #1
Alors du coup, moi je ne suis pas du tout issue du monde de la périnatalité. Pour le coup, j'ai fait des études dans le commerce et je travaillais dans le merchandising, dans l'aménagement des commerces en fait. Et je travaillais pour une enseigne de grande distribution. Donc à des années-lumière de ce que je peux faire aujourd'hui.
- Speaker #0
Finalement, la maternité t'a ramené à ton essence, à l'essentiel, t'a donné un autre sens, un autre sens à ta vie, à ce qui était important.
- Speaker #1
C'est exactement la maternité qui m'a conduit à l'entrepreneuriat. Alors j'ai mis du temps, il y a eu une longue période d'errance. J'ai d'abord eu mon premier enfant, donc comme je viens de te dire, j'ai quitté mon job. Je suis restée maman à plein temps pendant une bonne année. C'était vraiment chouette, je suis hyper heureuse d'avoir eu cette opportunité-là. Par la suite, je ne me voyais absolument pas reprendre un boulot de salariée, en tout cas dans les conditions que je connaissais. C'était un boulot très prenant, la grande distribution c'est quand même un milieu particulier, avec des horaires particulières, et ce n'était pas du tout la vie dont j'avais envie, ça ne collait pas avec la vie de famille que je voulais. Donc dans un premier temps, je me suis mise à mon compte en micro-entreprise, mais toujours dans mon domaine. En fait, je faisais un petit peu de l'audit en merchandising. J'ai surtout eu la chance d'avoir dans mon réseau un client unique pour lequel je travaillais et ça fonctionnait bien comme ça. Et ensuite, j'ai eu mon deuxième enfant. à deux ans d'écart à peu près, deux ans et quelques mois d'écart. Donc j'étais quand même encore après coup, je m'en rends compte, dans cette tulmute de la matrescence, dans ce tourbillon, dans le tsunami. Et là pour le coup je me suis arrêtée, j'ai pris un congé parental. Donc je suis restée deux ans à m'occuper de mes enfants à plein temps. Mais je me questionnais, j'avais plus du tout envie de faire quelque chose qui n'avait pas de sens pour moi. J'aimais beaucoup la liberté qu'offrait l'entrepreneuriat, mais je ne savais pas trop encore où je voulais aller. A cette époque-là, je fréquentais beaucoup les lieux de parentalité sur Lyon. A l'époque, il y avait déjà notamment la cause des parents sur Villeurbanne, qui est un lieu extra et qui m'a beaucoup aidée. Je fréquentais également beaucoup les réunions de soutien à l'allaitement, notamment l'allée de Chélig à l'époque. Et tout ça, ça a été vraiment précieux pour moi, pour ma vie de maman et pour prendre confiance. Et par la suite, je me suis même investie dans une asso de soutien à l'allaitement. Et déjà, en fait, avec les maternités, je me suis vraiment prise de passion. J'étais fascinée par la maternité et les débuts de la vie de mère, la parentalité. Et en tant qu'animatrice dans cet assaut de soutien à l'allaitement, j'ai pris beaucoup, beaucoup de plaisir de parler d'allaitement, certes, mais d'accompagner les femmes, de les soutenir, encore une fois, dans leur devenir mère et les difficultés qu'elles pouvaient rencontrer. Donc là déjà des petites graines étaient semées et moi mon projet s'est construit vraiment au fil de l'eau parce qu'en fait pour la petite anecdote je suis fille unique d'une maman qui est sage-femme libérale. Très engagée, qui a pendant longtemps pratiqué des accouchements à domicile par exemple, et j'ai vraiment baigné là-dedans, mais ça ne m'intéressait absolument pas. Je n'étais pas du tout attirée par ce domaine. D'ailleurs, souvent on me demandait, tu n'as pas envie de faire comme ta maman, c'est magnifique, c'est le plus beau métier du monde, mais vraiment, ça ne m'attirait absolument pas du tout à l'époque. Comme quoi, maintenant, on reproduit un peu. Je vais dans le chemin de ma maman, c'est assez drôle, je trouve. Et donc du coup pour la petite histoire, c'est elle qui m'a demandé, enfin qui m'a demandé, qui m'a proposé de me faire former au portage physiologique à l'époque. Parce qu'elle avait des demandes dans son cabinet et que pour moi le portage ça avait été vraiment un point important de ma façon de materner. Et que c'est un super outil pour les parents. Donc du coup j'ai commencé à me former là-dessus, à faire des ateliers dans son cabinet. En parallèle j'avais repris mon job dans le merchandising à mon compte. Et puis finalement ça s'est vraiment fait au fil de l'eau, de formation en formation. J'ai vraiment construit mon projet actuel comme ça et puis il continue à évoluer je pense, il continuera aussi.
- Speaker #0
L'entrepreneuriat, en tout cas le côté professionnel, suit le mouvement de ta transformation personnelle. J'ai cette vision aussi là parce que j'ai aussi vécu une transformation personnelle qui a amené un changement professionnel. Alors certes, ce n'était pas la maternité, mais je pense qu'à un moment donné, en se transformant, en changeant, le professionnel suit. Et si il ne suit pas, c'est aussi OK, mais simplement, à un moment donné, je pense que ça peut créer des résistances. Donc moi, j'entends qu'en fait, je vois beaucoup de flots comme un courant que tu suis dans le cadre professionnel. Ça ne veut pas dire que c'est tous les jours facile, parce que là, tu parles dans le cadre du podcast, et certainement que ça retranscrit cette fluidité, mais il y a plein de choses que tu dépasses au quotidien pour justement en arriver à là. Avant de reprendre sur la partie un peu plus entrepreneuriale et la gestion avec ton rôle de maman, j'aimerais savoir, tu as utilisé le terme de matrescence et tu en parles aussi dans ton site internet. Est-ce que tu peux nous en dire plus ? C'est quoi la matrescence ?
- Speaker #1
La matrescence, à la base, c'est un terme anthropologique qui a été créé dans les années 70, il me semble, mais qui a surtout été popularisé avec le super podcast de Clémentine Sarla du même nom. La matrescence, c'est la contraction de maternité et adolescence. C'est comme à l'adolescence, ça désigne vraiment une période de vie, un grand chamboulement. ou justement la naissance d'une mère, comme tu l'as dit tout à l'heure. En fait, la naissance d'une mère, il y a vraiment des enjeux en termes de bouleversements hormonaux, de changements physiques vraiment dans le corps, au niveau des émotions, et un bouleversement identitaire en fait, vraiment comme à l'adolescence, qui peut être vécue de manière plus ou moins intense selon les femmes. Mais voilà, à la différence que la période de l'adolescence, cette nouvelle mère a aussi un petit être humain à gérer, un petit être humain qui demande énormément. Et voilà, donc je pense que c'est une des périodes les plus intenses d'une vie qui demande le plus. On parle de matrescence, mais la patrescence existe aussi, plus sur la transformation identitaire, parce que bien évidemment, les pères ne le vivent pas comme peuvent le vivre les mères dans leur corps. C'est vraiment une période qui mérite d'être soutenue, encore une fois, reconnue, parce que ce n'est pas toujours le cas. En fait, dans notre culture, on fait un petit peu de la naissance à un événement. Alors qu'encore une fois, c'est une étape...
- Speaker #0
Un non-événement comme si c'était normal.
- Speaker #1
Comme si c'était normal, en fait. Autant la femme enceinte va quand même assez être encensée, voilà, c'est beau, elle porte la vie, etc. Et puis une fois que le bébé est là, alors le bébé, il est trop mignon, on est beaucoup focus sur le bébé. Beaucoup moins sur les parents et sur la mère. Et vraiment, c'est normal, on se doit d'être heureux puisqu'on a un bébé à la maison. On devrait vraiment vivre dans le bonheur le plus total, etc. Alors que tout n'est pas noir non plus, parce que ça reste beau. Mais tout n'est pas facile, en fait. Et ça demande vraiment, encore une fois, d'être accompagné, soutenu, entendu. Et par exemple, un congé maternité, déjà juste le terme congé. C'est pas correct d'appeler ça un congé maternité. C'est une aberration de devoir retourner après aussi peu de temps. Vraiment, ça devrait être un moment de vie qui devrait être accompagné à sa juste valeur. Et pour moi, c'est un sujet sociétal, vraiment.
- Speaker #0
Et du coup tu participes à ce changement dans le monde et dans la société en étant déjà toi dans ton métier d'aujourd'hui, à accompagner les femmes et les hommes dans le cadre de cette transformation ?
- Speaker #1
Et bien c'est l'idée à ma toute petite et fielle de participer justement à ce changement, parce qu'encore une fois la naissance d'un enfant, la naissance de parents, c'est pas anodin en fait, le début d'une vie. Forcément, ça a un impact sur la suite. Il y a une phrase qui dit Avant de vouloir changer le monde, changeons les naissances. Et du coup, la mise au monde a vraiment un impact sur la suite et ces premiers mois ont vraiment un impact sur la suite, sur le lien qui va se tisser entre les parents et leurs enfants, sans vouloir entrer dans les détails, mais sur l'attachement que va développer cet enfant face à ses proches et face au monde de manière générale. Et moi, je pense profondément. Alors ça peut paraître un petit peu bisounours comme ça, mais je pense profondément que si les parents étaient soutenus et accompagnés, ils auraient vraiment toutes les clés pour eux-mêmes accompagner leur enfant du mieux qu'il soit. Et ça, ça aurait vraiment un impact sur les sociétés à venir, sur les futurs citoyens. qui seraient. Donc pour moi, c'est vraiment pas anodin.
- Speaker #0
Et c'est pour ça que cet épisode, pour moi, il me semble important aussi, parce que les personnes qui nous écouteront, c'est aussi peut-être des mamans, des papas, des futures mamans, des futurs papas, ou peut-être pas, tout simplement, mais simplement de savoir que c'est aussi une façon de reprendre le pouvoir, que de se dire, je peux aussi décider. d'être accompagné et de bien m'entourer. Parce que c'est en prenant la mesure aussi de l'importance que revêt la naissance qu'à partir de là, il est possible de s'entourer, de décider. Et c'est vrai qu'on peut aussi avoir une société qui offre tous les moyens possibles et inimaginables si les gens ne sont pas... au fait que c'est important, ils ne vont pas saisir ces opportunités. Aujourd'hui, il y a plein de personnes qui proposent des solutions, d'être entourées, en tout cas à ce moment-là. Et toi, tu en fais partie. Tu fais partie des personnes qui entourent les parents et les bébés au moment de la naissance. Est-ce qu'il est possible aussi, parce que ce que tu disais, c'est qu'il y a des... Parfois, il peut même y avoir des pertes identitaires à ce moment-là. Il y a un bouleversement, en tout cas, qui peut se manifester. Est-ce qu'il est possible de se préparer en amont, avant d'avoir l'envie d'avoir un enfant, ou même d'imaginer la grossesse, de se dire, je prépare.
- Speaker #1
Alors déjà, la matrescence, pour moi, c'est vraiment tout ce qu'on vient d'évoquer, avec une très grosse part de bouleversements identitaires, mais ce n'est pas forcément quelque chose de négatif ou de sombre. Ce n'est pas forcément le cas par rapport, par exemple, à la dépression du postpartum. On n'est pas dans ce cadre-là, pour moi, au niveau de la matrescence. Ça a été repris un peu, parfois, en parlant de matrescence, d'un côté très négatif. Donc pour moi, ce n'est pas forcément quelque chose de négatif, c'est vraiment... Un bouleversement en fait, de toute façon on va devoir combiner avec plusieurs identités forcément, parce qu'on a un nouveau rôle à jouer. Certaines femmes le vivent très difficilement en effet. et peuvent pour le coup aller vers une dépression du postpartum ou des difficultés de manière générale. Et encore une fois, cette période, parce que j'insiste, c'est important pour moi de le dire, parce qu'on a donné la parole au maire, etc. C'est vraiment chouette tout ce qui se passe sur les réseaux, parce qu'on sort justement du côté rose bonbon, de la maternité édulcorée, je suis la plus heureuse avec mon bébé Disney qui dort à poing fermé dans son berceau, etc. Et on est parti un peu du côté super sombre du postpartum, où... où on parle de douleur, on parle de dépression, on parle de tout ce genre de choses, on devient...
- Speaker #0
Qui peut même freiner certaines femmes et certains hommes en disant je ne veux pas avoir d'enfant parce que quel sommeil,
- Speaker #1
la petite identitaire, le couple, etc. Mais voilà, en fait, il y a un entre-deux. Pour moi, le postpartum, c'est plein de nuances, à l'image de la vie, il y a des hauts, il y a des bas. Et en effet, pour en revenir à ce que tu disais, Vanessa, c'est le fait de se préparer en amont. Ça permet déjà de baliser le chemin. C'est comme si tu prévois un voyage. Soit tu y vas à l'arrache, tu pars du jour au lendemain. Si t'arrives un pépin, c'est quand même plus compliqué de faire face à cette problématique. Alors que si t'as prévu une trousse de secours, par exemple, tu sais quoi piocher si t'arrives quelque chose. Donc c'est un peu cette idée. Parce que de toute façon, on aura beau être préparé, l'arrivée d'un premier enfant particulièrement, c'est quand même un sacré chambardement, c'est une déflagration.
- Speaker #0
Ça dépend d'où part la préparation. Si la préparation part du fait que je veux prendre soin de moi, mais je suis aussi détachée du résultat et détachée de ce qui pourrait se présenter, parce que tout n'est pas prévisible.
- Speaker #1
De ne pas avoir d'attente.
- Speaker #0
C'est comme de préparer son accouchement. Tu peux avoir des envies, faire part des envies, de ce que tu veux, avoir une naissance la plus naturelle possible. Et puis, ça ne se passe pas du tout comme ça. Et ça fait partie du chemin de l'évolution aussi, d'accepter que cette période de vie est justement faite pour aller titiller les points de contrôle qu'on pourrait avoir. Parce qu'on ne peut pas contrôler. Il y a des trucs qu'on ne peut pas contrôler. On peut préparer. mais on ne peut pas contrôler. C'est deux choses différentes. Et du moment qu'on contrôle, on rigidifie, et après forcément ça crée de la déception, ça crée de la frustration, ça crée aussi des douleurs physiques et aussi psychiques, parce que, ah mince, je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça. Donc je pense que la préparation, elle se passe aussi dans le détachement de ce que pourrait représenter la naissance, comment on peut la vivre.
- Speaker #1
Oui, c'est tout à fait juste ce que tu dis autour des représentations. Le bébé fantasmé, la vie de famille fantasmée. Donc en effet, de toute façon, ça ne sera jamais comme on l'a imaginé. Mais c'est là où je parle vraiment de développement personnel, parce que ça nous invite... En tout cas, moi, je l'ai vraiment vécu comme ça, et je continue à travailler dessus, mais ça nous invite vraiment à travailler sur notre lâcher-prise et sur l'acceptation.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous donner un exemple concret ? justement de ce que ça a pu t'amener à lâcher prise, parce que lâcher prise, acceptation, c'est vrai que ça peut être très large. Est-ce que tu as un exemple ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Et tu vois, quand on parle de matrescence, alors parfois, certains diront la matrescence, c'est à l'arrivée du premier enfant. Moi, je trouve qu'à chaque naissance, c'est une nouvelle matrescence et différente, en fait. On n'est pas la même mère qu'on l'a été une première fois, une deuxième fois, une troisième fois. Et en effet, encore une fois, le premier enfant, c'est quand même particulier. Et moi, par exemple, à l'arrivée de mon premier enfant, j'étais loin. Encore une fois, avec une maman sage-femme, c'est assez drôle, mais je ne m'étais pas du tout projetée. Je n'avais pas envie de m'intéresser ou quoi que ce soit. Et comme beaucoup de femmes, j'étais encore vraiment dans mon quotidien très rempli, très dynamique, à me projeter. vraiment à moyen terme, si ce n'est long terme, etc. Tout réglé, etc. Donc voilà, ça a été vraiment un tsunami, parce que déjà, un enfant n'a pas de rythme. Ne serait-ce que ça, c'est très anarchique, en fait. C'est vraiment très anarchique. Moi, j'ai décidé d'aller témoigner. C'est vrai que l'allaitement, les premiers temps, ça demande vraiment de se mettre au rythme du bébé. Et ça peut paraître anarchique. Donc déjà, moi qui avais l'habitude d'avoir des journées très remplies, de faire plein de choses, c'était hyper difficile pour moi de me dire, bon, là je suis posée sur mon canapé, en fait je ne fais rien, je perds mon temps. Mais en fait, on m'a bien vite fait comprendre que je ne perdais absolument pas mon temps, puisque j'étais quand même en train de prendre soin de mon bébé. Mais ça, ça a été très difficile pour moi. Donc déjà dans ce sens-là. Et puis par exemple, ma dernière grossesse, clairement, j'ai dû lâcher prise parce que c'était un bébé qui n'était pas prévu, en tout cas pas dans ce timing-là. Et c'était un peu particulier. Je venais de déménager, d'emménager dans une nouvelle ville, donc de devoir relancer toute mon activité professionnelle. Et voilà, l'entrepreneuriat, c'est aussi quand même... Notre bébé, c'est vraiment un bébé. Et pour le coup, pour mes grossesses précédentes, je n'étais pas du tout là-dedans. Donc je n'ai pas du tout vécu ça de cette façon-là. Et en plus de ça, j'ai dû m'arrêter un long moment pendant cette grossesse. Et du coup, pour moi, c'était très, très frustrant parce que j'avais tellement envie de créer mon activité dans ma nouvelle ville, d'ouvrir mon espace. J'avais plein d'idées à la minute, mais je ne pouvais juste pas en fait parce que je devais rester alitée. pendant plusieurs mois, et c'est là où c'est le lâcher prise. Et je savais en plus, parce que moi à chaque naissance, c'est quand même un sacré chamboulement, et je suis très focus sur mes bébés, et mon cerveau de femme, de mammifère, forcément est happé sur les besoins de mes bébés. Donc je savais que forcément ça allait mettre un frein, là où j'étais dans un super dynamisme. Par rapport à l'entrepreneuriat, je savais que ça allait mettre un frein et j'étais quand même pleine de frustration par rapport à ça. J'ai eu beaucoup de mal à me connecter à mon bébé pour cette dernière grossesse. J'ai eu des formations qui sont tombées pile au bon moment finalement, il n'y a jamais de hasard. Je me suis formée pour accompagner les femmes enceintes et que j'ai reçues moi aussi, notamment dans le cadre du Rebozo. Et ça m'a beaucoup aidée pour ma propre grossesse. Donc voilà, vraiment j'ai dû apprendre à lâcher prise et à accepter en fait. Accepter que tout ne se ferait pas dans le timing que j'avais prévu. Accepter qu'on ne peut pas tout faire, parce que j'avais quand même cette croyance encore au fond de moi. De vouloir un peu être la femme Warriors et de dire mais si je vais pouvoir moi gérer la maternité, l'entrepreneuriat. Et puis on a aussi beaucoup d'injonctions, d'autres casquettes, de bien tenir son foyer. Pour moi c'était quand même aussi important de gérer ma famille, de rester au top de ma forme. Je me mets toujours un petit peu des objectifs comme ça. Mais c'est juste impossible d'être à la fois la maman que moi j'ai envie d'être. et de mener à bien mon projet entrepreneurial. Donc cette année, ça a été vraiment travailler sur le lâcher prise accepté. L'essentiel pour moi, c'est d'avancer, même si j'avance doucement, et de vraiment garder du temps pour être auprès de ma famille et mes enfants.
- Speaker #0
Ce qui t'aide à accepter, est-ce que c'est de changer de vision, de système de pensée ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça, c'est de travailler ma vision et mon système de pensée et de me dire c'est ok, en fait, tu peux pas tout faire, arrêter de mettre entre guillemets une barre trop haute, c'est impossible. En tout cas, moi, je pourrais pas le faire comme j'ai envie de le faire et de réfléchir en fait quelles sont mes priorités. Vraiment, ça m'a beaucoup questionné. Je pense que c'est ma dernière maternité, donc elle a quand même aussi une saveur un peu particulière et de me dire le temps, c'est maintenant. Prends le temps auprès de tes enfants. Les grands sont beaucoup plus importants. plus grands. Ils ont 6 et 8 ans, donc ce n'est pas les mêmes besoins. Mais cette année, elle est passée à une vitesse folle. Et vraiment, je pense que je la vis plus en conscience à me dire, ton rôle de maman auprès de jeunes enfants, de ton jeune bébé, c'est maintenant. Et je sais que je ne le revivrai pas. Pour moi, c'est ce qu'il y a de très important aujourd'hui. Et je diffère un petit peu les projets pro. Enfin, je les diffère oui et non, mais en tout cas, c'est vraiment une question de timing et de rythme.
- Speaker #0
La naissance, c'est une belle mise en lumière.
- Speaker #1
Oui, la naissance est une belle mise en lumière. On n'a pas d'autre choix que de se questionner et de revoir nos priorités, nos valeurs. Et vraiment, la maternité nous fait énormément grandir. En tout cas, moi, je grandis. Et puis tous les jours auprès de mes enfants, même plus grands.
- Speaker #0
Tu as créé l'espace cœur à cœur. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur cet espace ? que tu as créé ?
- Speaker #1
Oui. Alors du coup, quand je suis arrivée sur Voiron, déjà j'ai eu l'opportunité d'avoir mon propre lieu. Donc le propre lieu où je peux accueillir, pardon, moi, les familles. À Lyon, j'allais beaucoup à domicile où j'exerçais dans différents lieux. Donc pour moi, c'était hyper important d'accueillir dans mon espace, dans mon cocon.
- Speaker #0
Tu dis la chance, mais tu l'as créée, la chance.
- Speaker #1
Oui, je l'ai créée. Mais oui, je l'ai créée. C'est aussi une des raisons pour lesquelles on a quitté Lyon. et j'ai créé cette chance-là en effet. Et du coup, j'avais déjà un petit peu, enfin même complètement dans la tête de faire un lieu pluridisciplinaire, mais pareil, en termes de timing, j'avais plutôt envie dans un premier temps de lancer mon activité, et puis après de l'ouvrir à d'autres professionnels pour avoir vraiment un lieu pluridisciplinaire. Étant donné que j'étais en arrêt très rapidement, je l'ai fait un peu dans l'autre sens, donc les autres professionnels ont investi l'espace avant que moi je puisse... exercé, mais c'est un lieu vraiment que j'ai imaginé pour les familles. C'est un lieu dédié à la maternité, à la parentalité et au bien-être en général. un lieu ressource pour les familles où on est différentes intervenantes à proposer plein de choses variées différents ateliers, il y a du yoga de la sofro, des cercles de femmes des ateliers d'écriture et c'était vraiment important aussi pour moi de créer du lien déjà de donner de l'information d'accompagner de prendre soin des familles de créer du lien entre les familles parce que nous on a vraiment à coeur que ce soit un lieu d'échange et de partage pour les familles, pour qu'on puisse sortir de l'isolement. On se sent parfois isolé quand on devient parent. Et j'avais aussi beaucoup à cœur, parce que c'est toujours une histoire de cœur, de créer du lien entre entrepreneurs, partageant les mêmes valeurs.
- Speaker #0
Pour compléter, avant de terminer, as-tu envie de partager autre chose aux auditeurs, aux femmes et aux hommes qui nous écoutent aujourd'hui ?
- Speaker #1
N'hésitez pas à vous faire accompagner, à vous informer. Ce que t'as dit Vanessa tout à l'heure, c'est très juste. Le fait de savoir, finalement, c'est de pouvoir. On le sait, donc faire ses propres choix de manière éclairée. Donc à vous faire accompagner, à vous informer, à vous outiller de manière à vivre cette période le plus sereinement possible. Parce que ça peut être une très très belle période. Vraiment. L'arrivée d'un enfant, ça peut être très doux. Parfois, on parle de babymoon. Vraiment, ça peut être une très belle période. On ne la vit pas 15 000 fois dans sa vie. En général, on la vit peut-être une à trois, quatre fois maximum. Et ça vaut vraiment le coup de la vivre pleinement, d'investir cette période en termes de temps, de l'investir aussi financièrement, de ne pas hésiter à investir financièrement pour, justement, encore une fois, se faire accompagner, se faire du bien. Prendre soin de soi, c'est tellement important dans cette période. On parle beaucoup des besoins des bébés. Maintenant, c'est quelque chose qui est vraiment connu et reconnu. Tant mieux, parce qu'il y a 15-20 ans, on n'en était pas là. Mais maintenant, il faudrait vraiment qu'on reconnaisse les besoins des parents et des jeunes mères en particulier. Donc du coup, moi je pense qu'on le fait par exemple pour préparer un voyage, une cérémonie, un mariage, on met de l'argent de côté pour vivre cette période, c'est quelque chose qui pourrait se mettre en place en vue d'une naissance. On est dans une société où on programme les naissances, c'est vraiment un vrai choix souvent de cœur et de raison, surtout de cœur. Mais voilà, ça vaudrait le coup de voir les choses de cette façon-là et de se préparer sur un point de vue organisationnel, de beaucoup communiquer dans le couple, de savoir de qui on va vouloir s'entourer, etc. De parler de la pratique du mois d'or, c'est quelque chose aussi qui nous vient des sociétés plus traditionnelles. vraiment se préparer et puis faites-vous confiance parce que vous êtes l'expert de votre bébé et c'est vrai que là on parle du principe que maman,
- Speaker #0
papa et l'enfant forment une famille et parfois il arrive que les mamans, les papas soient tout seuls il y a des mamans solo, il y a des papas solo aussi on en trouve c'est vrai que c'est pas forcément toujours évident j'en ai eu autour de moi, je l'ai vu J'ai accompagné aussi des femmes dans le cadre des ribosos qui étaient dans cette situation-là. Donc là, effectivement, on parle de s'entourer. C'est d'autant plus vrai dans ce cadre-là. Est-ce que tu aurais un conseil ? C'est peut-être délicat de poser ça comme ça, mais aux mamans solo ou aux papas solo qui seraient... Enfin, j'utilise ce terme-là d'ailleurs. Est-ce que c'est approprié ? Je ne sais pas. mais qui seraient seules avec leur enfant, entre guillemets, seules, je crois qu'on n'est jamais seules, mais qui vivraient en tout cas cette naissance sans le soutien d'un autre socle parental.
- Speaker #1
Et bien, tu sais, il y a cette fameuse phrase qui dit il faut tout un village pour élever un enfant elle est tellement vraie parce que déjà, on est... Pas trop de deux adultes pour s'occuper des besoins d'un nourrisson. Donc c'est encore beaucoup plus difficile pour les parents solos. des conseils, alors on n'aime pas trop le terme conseil, mais vraiment...
- Speaker #0
Un partage peut-être lié aussi à l'expérience, à ce que tu as pu voir.
- Speaker #1
De savoir que... De pouvoir se permettre d'être aidé, d'accepter l'aide de l'entourage, de choisir les personnes, on parle des bonnes étoiles du postpartum et de ce fameux mois après la naissance. Des bonnes étoiles de choisir qui on a envie d'avoir à nos côtés, accepter de recevoir de l'aide. J'aime bien parler de ces structures parce qu'elles ne sont pas assez connues à mon sens. Des structures qui travaillent en partenariat avec la CAF, qui proposent des aides à domicile. Parce que dans cette période-là, on a clairement autre chose à faire que de faire du ménage, plier des chaussettes. Gérer l'intendance du foyer. Donc, il y a des... Par exemple, vers chez moi, c'est ADF38, qui propose des aides à domicile. Et elles sont payées en fonction du quotient familial, en fait, selon nos revenus. Donc, ça paraît assez juste et ça peut être accessible. Donc, pareil, on n'est pas dans une culture où on ose facilement demander de l'aide, mais voilà, ça voudrait dire accepter de l'aide.
- Speaker #0
Ça aussi, c'est que je pense qu'aujourd'hui, même au niveau des énergies collectives, de ce qui est en train de se passer actuellement, Il y a vraiment cet élan de créer cette nouvelle terre dont parle d'ailleurs Eckhart Tolle, mais on parle aussi de nouveau monde. La base, c'est l'entraide. C'est de pouvoir aussi se relier, créer du lien et à partir de ce lien, de pouvoir être accompagné, grandir ensemble. Je pense que l'ère d'aujourd'hui et l'ère de demain, c'est d'être ensemble.
- Speaker #1
C'est vraiment le mot d'ordre d'être ensemble, de tisser des liens et du coup d'accepter. Ce n'est pas culturel, encore une fois, chez nous. Donc même en tant que parents, ça commence en effet, on en parle de plus en plus. Donc même déjà d'en prendre conscience nous-mêmes, d'accepter, encore une fois, qu'on ne peut pas tout faire. et de s'entourer en tout cas. Et puis d'un point de vue très pratico-pratique, il y a ces structures, il y a aussi une super association dont je parle beaucoup qui s'appelle Super Maman de France qui vient aider les mamans en postpartum. Donc il y a des bénévoles qui sont des mamans cadeaux qui s'inscrivent pour venir apporter un soutien aux mamans à chouchouter. Je ne sais plus exactement le terme. Donc l'idée, c'est de venir plusieurs jours, sur toutes les semaines qui suivent le postpartum, venir, grande visite à la jeune maman, avec un petit plat cuisiné ou cuisiné sur place, faire un petit brin de ménage, ou juste échanger un café, prendre le relais avec le bébé, le temps d'une douche, etc. Avoir une conversation entre adultes, vraiment rompre cet isolement et donner une aide concrète. Et franchement, ça, c'est... C'est précieux. C'est précieux et je crois qu'elle n'est pas encore assez connue. à mon sens, cette association. Donc voilà, ça peut être des petites choses comme ça. Et vraiment sortir de l'isolement, il y a quand même de plus en plus de lieux de parentalité. Donc voilà, vraiment d'échanger avec des personnes qui vivent la même chose que vous, c'est essentiel en fait.
- Speaker #0
Où est-ce qu'on peut te retrouver si on avait envie d'aller à l'espace cœur à cœur ou même de te poser des questions ou de savoir par rapport à l'association ? Peut-être que je le mettrai d'ailleurs dans le descriptif du podcast.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
mais du coup si jamais il y a des personnes qui m'ont envie de prendre contact avec toi de te suivre sur Instagram où est-ce qu'on peut te retrouver ?
- Speaker #1
on peut me retrouver sur Instagram c'est là où je suis le plus active Instagram c'est cœuratoutattaché.coeur je le mettrai dans le descriptif et puis du coup il y a mon site internet mon Instagram renvoie au site internet directement et sinon l'espace Coeur à Coeur est situé dans la jolie ville de Voiron qui est tout à côté de Grenoble, qui est desservie en train, si jamais.
- Speaker #0
Entourée des belles montagnes.
- Speaker #1
Voilà, entourée de la chartreuse. Et je me déplace également à domicile.
- Speaker #0
en général dans un rayon de 30 km aux alentours de Voiron on va terminer l'épisode de podcast j'aime toujours terminer l'épisode de podcast avec la dernière question que je présente quasiment à tout le monde as-tu un livre, une musique,
- Speaker #1
un film à nous recommander que ce soit au sujet de la maternité ou pas quelque chose que t'aimerais nous partager là j'ai toujours du mal à choisir j'ai plusieurs livres qui sont aidants Je pense au livre de Bernadette Lavollée qui s'appelle Les vrais besoins de mon bébé parce qu'il est très clair et accessible et du coup c'est très aidant de savoir à quoi s'attendre et comprendre son bébé. Il y a le livre d'Ingrid Bayot, Le quatrième trimestre, et il y a le livre d'Elsa Usant qui s'appelle Devenir mère. Donc on aborde... tous les sujets de la maternité, mais vraiment de manière différente.
- Speaker #0
Je pense que les auditeurs seront bien équipés en savoir juste.
- Speaker #1
On leur reçoit.
- Speaker #0
Et puis même que ce soit parce que... Je ne suis pas maman, j'accompagne les mamans. Et de me nourrir de ces lectures m'apporte aussi un éclairage dans l'accompagnement. Donc les personnes qui nous écoutent, qui ne sont pas mamans et qui ne veulent pas être mamans, parce que ça peut aussi être le cas, et les papas c'est pareil, et bien de lire aussi des sujets. On peut être intéressé par ce genre de sujet sans avoir envie, sans être maman ni papa. Et donc c'est aussi valable...
- Speaker #1
Et l'entourage.
- Speaker #0
Et pour l'entourage.
- Speaker #1
Les grands-parents, les tontons, les tatas, les managers. Ce serait super d'investir le monde de l'entreprise et sensibiliser les managers à cette période.
- Speaker #0
C'est vrai que là, on est en train de parler des personnes qui sont concernées directement par le sujet. Donc là, je suis en train de dire qu'on n'est pas forcément concerné par le sujet directement. On peut l'être aussi au niveau professionnel et se nourrir de ces lectures-là. Mais on peut aussi être proche de personnes qui vivent ça. Et pour mieux les comprendre, de lire ces livres-là, ça aide énormément. et puis d'ailleurs cet épisode merci beaucoup que tu nous as partagé parce que c'est très riche, très enrichissant et j'espère que ça aidera les personnes qui écouteront l'épisode mais je n'en doute pas merci beaucoup pour ce chouette moment merci à toi ce voyage au temple des mots touche à sa fin je
- Speaker #2
te remercie d'avoir écouté cet épisode et j'espère que les mots t'ont touché autant qu'ils l'ont traversé Pour toute question, tu pourras me contacter sur Instagram, vanessademathos-coach ou par mail vanessam.coaching.com. Je te donne rendez-vous dans quelques jours pour un nouvel épisode de ce podcast et d'ici là, je te souhaite d'intégrer à ton rythme le voyage d'aujourd'hui. A bientôt !