undefined cover
undefined cover
#1 - Tristan Vyskoc - Coach d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes cover
#1 - Tristan Vyskoc - Coach d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes cover
Objectif Mental

#1 - Tristan Vyskoc - Coach d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes

#1 - Tristan Vyskoc - Coach d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes

58min |09/09/2024
Play
undefined cover
undefined cover
#1 - Tristan Vyskoc - Coach d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes cover
#1 - Tristan Vyskoc - Coach d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes cover
Objectif Mental

#1 - Tristan Vyskoc - Coach d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes

#1 - Tristan Vyskoc - Coach d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes

58min |09/09/2024
Play

Description

Pour ce premier épisode, je suis ravi de recevoir Tristan Vyskoc : artiste peintre, entrepreneur, business angel et coach.

Tristan a eu plusieurs vie. Pendant 20 ans, Il développe le département Gestion de Fortune chez Carmignac Gestion , puis crée son propre cabinet de conseil en investissement. En 2011, Tristan a été frappé par un acouphène virulent, un bruit incessant qui aurait pu le freiner. Tristan découvre dans la course à pied un remède inattendu à son mal. Défiant les limites de son corps et de son mental, il se lance dans des épreuves comme l’Ultra Trail de la Réunion et l’Ultra Trail du Mont Blanc. Ces ultra trail lui ont permis de découvrir une tranquillité insoupçonnée mais aussi de vivre une expérience de mort imminente. C’est ce qui va l’emmener à se consacrer à la peinture et au coaching. 


Dans cette épisode on aborde sa vision du coaching, comment définir ses valeurs, l’organisation de son temps, et pourquoi il faut travailler l’aspect mental, peu importe ce qu’on entreprend. 


Références :

  • Ultra trail du Mont-Blanc

  • Ultra trail de la Réunion (Diagonale des fous)

  • Loi de parkinson - travailler plus en moins de temps

  • Test de Christophe André : être aimé ou estimé

  • Confiance en soi vs Estime de soi

  • Livre de Marshall B. Rosenberg - Les mots sont des fenêtres

  • Matrice d'Eisenhower - gestion des tâches

  • Carol Dweck - Growth Mindset


Pour contacter Tristan Vyskoc : https://www.linkedin.com/in/tvyskoc/

Découvrir ses oeuvres : https://vyskoc.com/


Vous pouvez me faire vos retours sur instagram


Si vous avez apprécié l'épisode, merci de mettre 5 étoiles sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Spotify, Google Podcast etc.)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Objectif Mental, le podcast où l'on explore le coaching et la préparation mentale. Je suis Kevin et chaque semaine je partage des conseils pratiques, des interviews d'experts, ainsi que des témoignages inspirants d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes. Mon objectif est de vous aider à débloquer votre potentiel pour performer en toute sérénité, que ce soit dans votre vie professionnelle ou extra-professionnelle. Je vous souhaite une excellente écoute.

  • Speaker #1

    Bonjour Tristan, comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Bonjour Kevin, très bien. Merci de m'accueillir dans ce podcast, je suis ravi.

  • Speaker #1

    Merci à toi de me recevoir. Alors pour les auditeurs qui n'ont pas la chance de voir, on est dans ton atelier à Paris, où tu exerces comme artiste, entrepreneur, business angel et coach ?

  • Speaker #2

    Oui, exactement. Multitâche.

  • Speaker #1

    Multitâche, multicascette, slasher comme on dit. D'ailleurs, on va comprendre comment tu arrives à concilier tout ça. Je suis ravi vraiment de pouvoir échanger avec toi sur ce podcast. Je trouve que tu as un parcours inspirant. On pourrait même dire que tu as eu plusieurs vies.

  • Speaker #2

    Oui, pas faux.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, on va creuser ton parcours, voir les parallèles qu'il peut y avoir entre la vie professionnelle et les activités extra pro, comme le sport ou l'art en ce qui concerne. On va parler de coaching et de mental évidemment, puisque c'est l'objet de ce podcast. Avant de se lancer dans ce programme, est-ce que tu peux commencer par te présenter ?

  • Speaker #2

    Tristan Wyscock, j'ai 53 ans, je suis papa de deux enfants, Thomas qui a 25 ans et Diane 21 ans. J'ai bossé 20 ans dans la finance, j'avais monté une structure de conseil à l'investissement en 2004, que j'ai revendue en 2013 pour des raisons de santé. J'ai eu un parcours, pas chaotique, mais un parcours changeant, puisque je suis passé de la finance à l'art. C'est-à-dire que depuis 2015, je suis devenu artiste. Enfin devenu, est-ce qu'on devient artiste ? Je ne sais pas. Est-ce qu'on n'est pas au fond de soi tous un peu ? Mais en 2015, j'ai pris le parti de me consacrer à... à ma vie artistique. Et à côté, j'ai un métier de coaching où j'accompagne depuis très longtemps. J'ai investi dans pas mal de start-up depuis que j'ai commencé à bosser. Et donc, j'accompagne des entrepreneurs, également des gens de différents métiers, cadres dirigeants, des grands patrons, des musiciens, des sportifs. Et donc, dans ce parcours, justement, j'ai eu le temps de... Moi, j'appelle ça du sparring partner, c'est vraiment être à côté. Et je continue à investir dans des startups ayant de l'impact aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, excellent. Et comment tu es arrivé à devenir coach ?

  • Speaker #2

    Alors, rapidement, j'ai eu un petit peu de pain de santé en 2011, après un acouphène virulent. Je me suis... Je me suis rendu compte que je pouvais arrêter ce bruit en courant. Il y a pas mal de podcasts que j'ai enregistrés qui ont présenté mon parcours, donc je ne vais pas revenir et m'étendre là-dessus, parce que ce n'est pas l'objet du podcast. Mais en fait, j'ai changé de vie totalement à partir de ce moment-là, de 2011. J'ai vendu ma boîte en 2013. Je me suis mis à... pour compenser le bruit, à courir des ultra-trails, notamment à La Réunion, autour du Mont-Blanc. Et en 2015, j'ai terminé l'ultra-trail du Mont-Blanc, mais je ne l'ai terminé pas en super état. Et donc j'ai eu un problème de santé à la suite de ça. J'ai fait une décorporation à l'hôpital ou une expérience de mort imminente, comme on en parle. Et à la suite de ça... je me suis mis à peindre en écriture automatique. Donc voilà, j'ai pris le pari de changer de vie totalement et de me consacrer à ma peinture. Et en parlant pas mal de mon expérience et de mon parcours, j'ai fait pas mal de confs dans des boîtes et j'avais beaucoup de gens qui, à chaque fois, venaient me voir en me disant parcours inspirant, est-ce que tu pourrais nous accompagner ? J'avais aussi pas mal de start-upers qui me disaient ce serait bien que... que tu nous accompagnes, parce qu'en fait finalement, quand on se met à faire l'ultra-trail, on a un parcours. C'est presque un parcours de sportif de haut niveau. On s'entraîne pour arriver à un but de courir ces 170 kilomètres. Et donc, je me suis formé pendant le Covid, pendant un an et demi.

  • Speaker #1

    Tu t'es formé où ?

  • Speaker #2

    Je me suis formé... Coach Academy, j'avais regardé plusieurs formations HEC, Dauphine et Coach Academy, qui sont des Canadiens, c'est une méthode canadienne très pragmatique et très pratico-pratique, donc c'est ce qui m'intéressait dans cette approche. Et voilà, je me suis formé pendant le Covid et aujourd'hui, ça représente une... Une grosse partie de mon activité, j'aimerais bien qu'elle se réduise un peu, mais la demande est là. J'essaie de conjuguer ma carrière artistique et l'accompagnement, parce que le coaching ou le sparring de partenaire donne beaucoup de sens. À 50 ans, on a besoin de redonner, parce qu'on a eu aussi de la chance. C'est un moyen de redonner, c'est un moyen de... de faire en sorte que les gens progressent. Et moi, je trouve que progresser, c'est essentiel. Grandir, en fait, c'est essentiel dans la vie. Ça fait partie du chemin. Et finalement, la vie est un chemin avec de l'impermanence perpétuelle. Donc, il faut s'adapter.

  • Speaker #1

    Complètement. Et donc, tu as fait cette formation. Alors, tu avais commencé à coacher avant cette formation, déjà à mon côté ?

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. J'étais dans le... Côté entrepreneurial, j'étais plutôt advisor. J'étais dans des boards où j'accompagnais des entrepreneurs, mais là, en conseil. Et en fait, la démarche coaching est totalement différente. Et c'est assez impressionnant. Mais si j'avais eu cette posture coach depuis que j'investis dans les startups, je pense que j'aurais eu beaucoup plus de réussite. Parce que c'est une approche qui est différente. En fait, on est dans le questionnement. Donc, on passe finalement par le... Oh oh. On pousse la personne coachée à se poser les bonnes questions, et à intégrer et à engrammer ce qu'il va recevoir, ce qu'il va pouvoir aller chercher. Quand on est un advisor, on amène des réponses toutes faites, il prend ou il ne prend pas, mais il n'y a pas la dimension où la personne intègre parfaitement ce qu'elle est, ce dont elle a besoin, et par rapport à ce retour. On est finalement un outil, nous, en tant que coach. Mais exactement comme un coach sportif. Je pense à un morato-glou, au tennis, ou des coachs sportifs, ou dans n'importe quel domaine. On n'est finalement qu'un outil sur lequel on va taper des balles et la personne va s'entraîner.

  • Speaker #1

    Donc la personne vient en coaching, elle te présente un projet. Toi, tu la challenges à ce moment-là sur ses intentions profondes, sur ce projet ? Comment tu commences tes séances de coaching ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai monté un module où on travaille sur 10 heures, parce que je me suis aperçu qu'en 10 heures, on avait vraiment un travail de fond. Alors après, parfois, certains coachés continuent, parce qu'il y a aussi la solitude, surtout sur les chaînes d'entreprise, il y a souvent la solitude du chef d'entreprise, donc c'est pas mal de venir retaper des balles tous les deux mois, trois mois, ou de façon plus espacée. Mais avec un module de 10 heures, donc en six ou sept séances, On arrive vraiment à faire un travail de fond où je vais aller bosser sur les routines, je vais aller bosser sur tout ce qui va permettre à un moment de se mettre en énergie haute. En fait, ce dont a besoin un chef d'orchestre, un patron de radio, dans les médias, un patron d'une plus ou moins grande boîte ou un start-upper qui est en pleine levée, il a besoin d'être en énergie haute. C'est-à-dire que, surtout dans un contexte qui est un peu compliqué, parce qu'il y a quand même pas mal de... de paramètres difficiles en ce moment. On est face à des changements, il y a des bouleversements sociétaux, mais également géostratégiques qui font qu'aujourd'hui, c'est dur pour les entrepreneurs ou de toute façon en général, ou les salariés, parce que j'ai des cadres d'entreprises, j'ai même des artisans, j'ai des... Et... On s'aperçoit que depuis un an, on s'aperçoit que vraiment les gens ont du mal. Donc l'idée, c'est vraiment au départ de les remettre en énergie haute, d'éliminer un max de contraintes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu appelles les contraintes ?

  • Speaker #2

    Les contraintes, c'est toutes les barrières et toutes les limites qu'on se met. Qu'on se met soi-même. Ce n'est pas l'extérieur qui le met, c'est soi. Et donc à partir du moment où on... On évite ces contraintes, on entre dans son flot. Moi, ce que j'appelle le flot, c'est-à-dire qu'on a une énergie, si elle est canalisée et bien canalisée, et que tu n'as pas de perte d'énergie. C'est-à-dire que si tu es comme un bateau, comme une barque qui avance sur l'eau, si tu as des trous partout, il est bien évident que l'énergie, tu vas la perdre au fur et à mesure, le bateau va s'alourdir et tu vas essayer de coller des rustines, mais tu n'y arriveras jamais. Et donc l'idée, c'est de colmater, de trouver... son bon objectif. Donc, ça passe par les deux premières séances où on détermine des objectifs, mais avec des objectifs très précis. On parle de smart, spécifique, mesurable, atteignable, réalisable et dans un temps donné. Et on se fixe à deux, trois mois des objectifs qu'on va réaliser, vers lesquels on va tendre.

  • Speaker #1

    À deux, trois mois, pas plus. Toi, tu ne vas pas à long terme, à cinq ans ?

  • Speaker #2

    Non, on peut aller. On peut avoir des roadmaps qui soient beaucoup plus longs, à deux ans, cinq ans, notamment pour des boîtes. Mais l'idée, c'est que... en trois mois, la personne voit une progression. C'est-à-dire que par rapport aux objectifs qu'elle s'est fixés, quels qu'ils soient, la confiance en soi, le syndrome de l'imposteur, une levée de fonds qui est proche, ou se reconvertir,

  • Speaker #1

    par exemple.

  • Speaker #2

    Ou se reconvertir, exactement. J'ai des personnes qui sont en pleine reconversion également, ou de trouver une vie qui corresponde mieux aux attentes de chacun. L'idée, c'est qu'en trois mois, la personne voit qu'il y a une évolution. Donc, step by step, elle sait qu'elle est sur la bonne voie. Et en fait, l'idée du coaching aussi, c'est de donner les clés et ensuite, ils vont infuser. Parce que le coaching, il se vit. C'est quelque chose où tu le vis dans ton corps. Puisque l'idée, c'est d'engrammer ce que tu as vécu pendant ces heures de coaching. Et après, d'avoir ces réflexes, ces bons réflexes qui reviennent. Mais ça passe par... préparation physique, c'est-à-dire que il faut faire du sport, il faut bien s'alimenter, il faut bien dormir, il faut penser à soi, deux, préparation mentale ou préparation mise en place des objectifs pour y arriver, et à partir de là, on déroule. Et ensuite, j'ai un certain nombre d'outils que je me suis appliqués pendant la formation, et que je trouve très pertinent. Après, chacun fait... crée en fait un peu sa méthode. Il voit ce qui marche, ce qui ne marche pas. Mais aujourd'hui, vu les résultats et vu le taux de recommandation, je pense que la méthode marche très bien.

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que le premier point que tu as soulevé, c'est la partie physique, finalement, qui est ultra importante. En parlant d'ultra, toi, tu la pousses à l'extrême en faisant l'ultra-trail. Quel parallèle tu peux faire entre l'ultra-trail et, par exemple, la création d'entreprises ? Finalement, je suis assez convaincu que le sport apporte énormément à chacun. Maintenant, dans la pratique du sport, il y a courir une heure par semaine et il y a faire des ultra trails. Pour expliquer ce que c'est, c'est 170 km à peu près et 10 000 mètres de dénivelé de course à pied en montagne. Donc, ce n'est pas rien. Et donc, je pense que ça t'a apporté beaucoup dans ta carrière.

  • Speaker #2

    Moi, je dis que la course m'a sauvé. J'avais cette acouphène vraiment extrêmement forte il y a un an qui m'empêchait vraiment d'avancer. Là, tu vois, j'étais toujours en contrainte. C'est-à-dire que tu te demandes comment tu vas pouvoir avancer, tu te demandes comment tu vas pouvoir bosser, tu te demandes comment tu vas pouvoir dormir. Ta vie est un cauchemar, très clairement. Et donc, il faut trouver les ressources pour aller passer au-delà de ça. et finalement revenir dans une espèce de zone de confort. Donc cette zone de confort, pour aller la chercher, moi c'est vraiment la course qui m'a permis, parce que pendant que je cours, le bruit s'arrête. Et donc l'idée ça a été de pousser un peu la machine un peu loin. Et d'abord j'adore la nature, donc courir en pleine nature c'était quelque chose de... de vital, mais j'allais dire de naturel. Mais étant né à la Réunion et ayant vécu très longtemps à la Réunion, j'ai un rapport avec les éléments très très fort. Donc le fait de courir en pleine montagne ou dans les forêts, parce que la Réunion passe de 0 à 2500 mètres du niveau de la mer, l'idée c'était d'être en raccord finalement avec les éléments. Et donc pourquoi l'ultra trail ? D'abord parce que tous les médecins me disaient que c'était un bruit émis par le cerveau et que... Moi, je me suis dit, comme le bruit s'arrêtait en courant, je me suis dit, je vais aller courir très très fort et le cerveau va déconnecter le bruit. C'est logique. En fait, pas du tout. Ensuite, c'est des moments d'intense répit, c'est-à-dire pendant les quelques heures de course. C'est vraiment des moments où je n'entends plus le bruit. Tu as des pauses en fait. Exactement. Tu mets sur pause. Et ensuite, parce que j'aime bien me lancer des défis. Et en fait, si on veut faire un rapport entre le... l'ultra ou n'importe quelle entre guillemets sport de haut niveau et l'entrepreneuriat, je pense que tous les entrepreneurs sont des sportifs de haut niveau. Et donc, c'est un moment, comment on les met dans cet environnement-là ? Donc, de savoir prendre soin d'eux, de savoir tenir sur la durée, de savoir se ménager, de savoir faire marcher le cerveau droit, parce que souvent, on est dans le cerveau gauche, donc pré-organisation. Mais on ne laisse pas assez de champ à la créativité. On a du mal à sortir la tête du guidon. Et en fait, le coach va permettre justement d'aller chercher ça, de mettre en position l'entrepreneur ou le coaché de façon générale pour se poser les bonnes questions et mettre le point et aussi des prises de conscience. Moi, je sais que très souvent... chez des gens qui prennent des prises de conscience, tu as l'impression que c'est hyper naturel. J'ai aussi un truc, c'est peut-être un sixième sens que j'ai développé, mais j'arrive très vite à screener les gens, à très vite savoir ce qu'ils sont, ce qu'ils attendent. On trouve très rapidement les objectifs. Des objectifs principaux peuvent devenir des objectifs secondaires, il y en a d'autres qui peuvent, pendant le coaching, émerger ou même après. qui t'a rebossé dessus. Mais le parallèle qui peut être fait avec le sport de haut niveau, il y a et le physique et le mental.

  • Speaker #1

    Parce que vraiment,

  • Speaker #2

    par exemple dans l'ultra, tu te prépares pour courir 50 kilomètres. Généralement, tu as couru 50, tu as fait un peu de dénive, tu as fait deux, trois. Moi, je sais que je me suis préparé pendant neuf mois. alors je n'ai jamais couru un marathon mais donc je me suis préparé 9 mois et ça a été une préparation mentale, alors je l'ai fait sans coach tu l'as fait seul ?

  • Speaker #1

    je l'ai fait seul instinctivement ou parce que tu avais lu des choses ?

  • Speaker #2

    non parce que je instinctivement à l'instinct parce que j'y croyais aussi je pense que c'est J'avais envie de le faire et je pense que quand tu as l'intention, tout suit derrière. J'aurais peut-être dû prendre un coach, je ne me serais peut-être pas retrouvé à l'hosto après l'UTMB en 2015 si j'avais géré peut-être mieux ma course. En fait, je pense que chaque parcours est unique et chacun doit le prendre comme il le veut. La Diagonale des Fous à La Réunion, ça s'est super bien passé. Le lendemain, je serais reparti en ferrin et l'UTMB, mais rien s'arrête. Je fais une ardomiolise et je me retrouve à l'hosto en urgence vitale. On est après avoir fini la course, quatre jours après avoir fini la course. Après, le corps réagit aussi.

  • Speaker #1

    A posteriori, tu peux analyser la différence entre les deux ultras ? Parce que je ne pense pas que la Diagonale des Fous soit plus simple que l'UTMB. C'est en plus d'autres conditions. Tu étais préparé physiquement de la même manière ?

  • Speaker #2

    Peut-être un peu moins sur l'UTMB, parce qu'une fois que tu as déjà passé le cap, tu te prépares peut-être moins sur la durée. Sincèrement, je pense que j'ai épuisé aussi mon corps. Je pense que pendant deux ans, puisque ça a été 2013, 2014, 2015, j'avais commencé à m'entraîner début 2013, je pense que je suis... Peut-être aller un peu trop loin aussi.

  • Speaker #1

    Tu as fait 102 ans.

  • Speaker #2

    Oui, j'ai couru deux ultras et fait quelques courses pour avoir des points pour les courses. Mais qui n'étaient pas des ultras. Qui étaient des trails, mais pas des ultra-trails. Mais donc, ça passe, oui, par un bon entraînement, un suivi. Et toujours, encore une fois, pour faire le parallèle avec les entrepreneurs, ce qui compte, c'est de croire en soi, croire au projet, croire à... au sens qu'on veut donner aussi aux choses qu'on fait.

  • Speaker #1

    Complètement. Et tu parlais de mentalisation, donc tu as visualisé sur ton premier Ultra, tu visualisais la course, tu visualisais comment pour le préparer mentalement, justement, parce que c'est très très long comme course.

  • Speaker #2

    Oui, pardon, excuse-moi. Non,

  • Speaker #1

    vas-y.

  • Speaker #2

    Oui, alors je raconte toujours l'anecdote, parce qu'elle est, enfin moi, elle est révélatrice, et je l'applique pas mal en coaching. Je fais souvent placer les gens 2, 3, 4, 5 ans dans le futur. et je rétro pédale. Et souvent, la roadmap est écrite. Quand un entrepreneur dit moi je veux être à ce niveau-là dans 5 ans je le fais mettre à ce moment-là et je le fais revenir. On est entre l'hypnose, on est dans un état de conscience modifié et de le faire revenir. Et ce qui est hallucinant, c'est que très souvent, les bonnes étapes sont là.

  • Speaker #1

    Quel est le chemin dans l'autre sens ?

  • Speaker #2

    et spontanément, il va s'inscrire. Et moi, dans le cadre de l'Ultra, je m'étais... chaque fois que j'allais m'entraîner, je visualisais l'arrivée au stade de la Redoute, que je connais parce que je suis né là-bas. Je visualisais les gens qui seraient autour, donc mes enfants, mon frère avec sa femme, il y avait mon père, il y avait un copain avec qui on était en binôme. Et je raconte toujours, l'image que j'avais en tête, c'est l'image que j'ai dans l'atelier. On voit, mais l'image de finish, c'est exactement celle que j'ai mentalisée pendant neuf mois.

  • Speaker #1

    C'est marrant. En fait, finalement, tu as peut-être créé ce moment-là en avance.

  • Speaker #2

    Tu t'autoprogrammes.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. Moi, je suis persuadé que là, d'ailleurs, je suis formé en PNL. La PNL est un moyen d'autoprogrammation. Donc, c'est comment, à un moment, tu vas engrammer dans ton corps quelque chose qui va se passer. Et le coaching, c'est ça aussi. C'est ça. finalement engrammer des choses qui vont se diffuser sur le très long terme et qui vont me permettre d'être et à la fois efficient efficace encore une fois en énergie haute et tout ça ça permet vraiment d'être au

  • Speaker #1

    max de thé de tes capacités est ce que tu penses que ça marche autant en entrepreneuriat que dans le sport parce que tu as dans le sport tu peux visualiser des gestes des victoires des choses comme ça est ce qu'entre l'entrepreneuriat c'est aussi simple de le faire simple C'est possible de le faire de la même manière ?

  • Speaker #2

    J'en suis personné. La taille d'une boîte, le sens que tu veux donner, l'identité, la raison d'être, ça tu peux l'imaginer. En termes de financier, tu veux faire une levée dans un an, tu visualises le montant, tu sais comment tu vas y aller, tu trouves les bons relais pour y aller, les bonnes personnes. Tout est finalement une question de maillage. C'est-à-dire qu'à un moment, qu'elles sont... notre cerveau, c'est des connexions neuronales. Donc, comment tu fais pour connecter tout ça pour arriver à atteindre l'objectif ? En coaching, les premiers éléments, c'est d'abord de connaître l'écosystème global du coaché, mais surtout qu'est-ce qu'il veut ? Qu'est-ce qu'il veut pour lui ? Et tu as parfois des objectifs qui sont très persos. et des objectifs très professionnels. Et c'est ce que j'ai aimé dans cette méthode canadienne, c'est que c'est une méthode très humaniste où on prend la personne dans sa globalité. C'est-à-dire qu'on ne va pas coacher que sur du pro ou que sur du perso. Là, c'est une entité globale. Et appliquer justement à des gens qui sont entrepreneurs ou des artistes ou des sportifs, c'est global en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #2

    Donc ça donne une... une dimension très large.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu cherches à faire des transferts dans les différents domaines ? Par exemple, tu as un coaché qui, en entrepreneuriat, est en train de créer son entreprise. Tu vois que dans le sport, il arrive à atteindre certains objectifs. Est-ce que tu essaies de faire des transferts dans ces différents domaines ?

  • Speaker #2

    Toujours. C'est parallèle. À chaque fois, j'essaie de voir où est sa donne de génie. dans le cadre de ses compétences professionnelles ? Est-ce qu'il a des zones de génie à côté ? Mais ça peut être le sport, ça peut être... J'ai un coaché, je me souviens d'un coaché, un polytechnicien, et il était bloqué sur certains trucs, et il n'arrêtait pas de me dire... Moi, ce que j'adorais quand j'étais à Polytechnique, c'était faire de l'impro au théâtre. Et je lui ai dit, mais just do it.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #2

    Vas-y, fais-le. Enfin, inscris-toi à un cours d'impro. le retour que j'ai eu, ça a révolutionné ma vie.

  • Speaker #1

    Ok, ça l'a débloqué sur d'autres problèmes.

  • Speaker #2

    Donc tu peux aller à un moment jouer sur certains aspects perso qui vont débloquer et vice versa. Tu peux jouer sur le pro et ça va te débloquer des trucs au niveau perso. Excellent. On est quand même une entité globale. C'est clair.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    On n'est pas... des bouts de sections. Tout ça est très global, donc il faut agir sur l'ensemble. C'est marrant parce que ce matin, je voyais un ostéo qui a justement une pratique au niveau du mental, qui bosse avec les équipes de golf. Et on discutait de ça. Et en fait, lui, il part du principe qu'en débloquant notamment au niveau crânien, on joue sur toute la chaîne, ceux musculaires. Je pense qu'en coaching, c'est exactement la même chose. Si tu bosses à certains endroits et que tu arrives à aligner, je pense qu'on débloque énormément de choses. Les plafonds de verre, par exemple, le syndrome de l'imposteur qui est très présent. Chez les femmes, plus que d'autres, parce que c'est lié à notre éducation, mais on arrive à faire sauter des plafonds énormes.

  • Speaker #1

    Alors peut-être que les femmes en sont plus conscientes. Certains hommes ne le savent pas.

  • Speaker #2

    Exactement. J'allais spécifier ça. Exactement. Je pense qu'il y a une prise de conscience aussi.

  • Speaker #0

    il m'est arrivé d'avoir des hommes avec des syndromes de l'imposteur très très forts, dont ils n'avaient pas conscience. À partir du moment où tu vas travailler, moi je vais faire un test où il y a une vingtaine de questions, où on passe en revue justement ces différents phénomènes de syndromes de l'imposteur, si tu arrives à déconstruire le phénomène de l'imposteur, tu fais lever des verrous qui sont dingues. Et ça marche. Ce n'est pas de la poudre des perles à papa. C'est-à-dire que tu prends conscience de choses. qui sont viscéralement ancrés. Les croyances limitantes, les plafonds de verre, toutes les limites, toutes les barrières qu'on se met à un moment, tu peux travailler dessus.

  • Speaker #1

    Ça, c'est clair, les croyances limitantes, pour moi, j'en vois déjà, mais autour de moi aussi, j'entends beaucoup de croyances comme ça, de je ne suis pas fait pour ça je n'ai pas les capacités physiques, intellectuelles, etc. pour le faire C'est dingue. Et tu penses qu'en faisant lever ces verrous, Ça ne revient plus après ? Il y a un travail constant à faire ?

  • Speaker #0

    Il y a un travail au départ de déverrouillage et ensuite d'entretien. Si tu t'es prouvé une fois que tu pouvais le faire, bien évidemment que ça va être beaucoup plus facile. C'est exactement la même chose qu'en sport. En sport, tu dois bosser sur tes appuis, sur tes forces, sur tes qualités, encore une fois, sur tes zones de génie. Tu ne dois pas toujours aller voir le verre à moitié vide en mettant le doigt sur ce qui ne fonctionne pas et compagnie. Il faut t'appuyer sur ce qui marche. Je regardais hier, il y avait une émission sur Kevin Mayer. Oui, très agréable. Je ne sais pas si tu as vu. C'est hyper intéressant. Ou sur le décathlon, tu dois être bon dans 10 activités sportives. C'est fou. C'est dingue. C'est fou. S'il y a un moment où tu ne prends pas conscience des qualités que tu as dans chacun des sports, jamais tu n'arrives à faire un décathlon. C'est une évidence. C'est clair. Et donc, l'idée après, c'est de développer ça, mais en ayant conscience de ces qualités-là. Alors oui, il a tout un staff, il a son coach, il a sa femme kiné qui l'entraîne et compagnie. Mais je trouvais que l'émission était très intéressante parce qu'elle montrait vraiment le mental d'un sportif pour arriver à ce niveau d'exigence qui est extrêmement fort. Alors, même chose, niveau d'exigence, moi, je bosse beaucoup dessus parce que quand on a un niveau d'exigence trop haut par rapport à des objectifs qu'on se fixe, ça peut entraîner beaucoup, beaucoup de frustration. Même chose pour un sportif.

  • Speaker #1

    La pression qu'on se met ?

  • Speaker #0

    La pression, la frustration. Si tu n'arrives jamais à ton objectif, tu envoies des messages très négatifs au cerveau, alors que le cerveau a besoin de sucre, il a besoin de dopamine, de sérotonine, enfin tout ce que tu veux en ligne, mais pas les produits à perdu, mais ce que secrète le corps de façon naturelle, l'endorphine, tout ce qui à un moment permet justement d'améliorer l'éducation, tout ce qui est cognitif, je pense que tu as un vrai intérêt à le faire. Et tout ça, ça vient de ton niveau d'exigence. C'est-à-dire que si ton niveau d'exigence n'est pas juste, tu crées de la frustration tout le temps. Alors que si tu as un niveau d'exigence juste et que tu le dépasses, systématiquement, c'est un message positif que tu envoies au cerveau. Au niveau du mental, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    D'où les objectifs intermédiaires, pour ne pas tout de suite se dire, par exemple, pour un marathon, je vais faire 2h30 dans un an. Ce qui est quand même très compliqué, c'est la course. Et là, tu envoies ton cerveau comme quoi tu es incapable, etc. C'est juste que l'objectif qui est complètement...

  • Speaker #0

    Qui est hors de propos, en fait.

  • Speaker #1

    Tu crées de la frustration. Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est aussi de bien se connaître. Et le but du coaching, ou de tout ce qu'on appelle en développement personnel, c'est aussi de savoir ce qu'on vaut, c'est de savoir quelles sont ses limites, savoir où est-ce qu'on peut les déployer. enfin les dépasser de façon... Et tu vois, moi je pense qu'à un moment, j'ai dépassé une limite. Je sais que quand j'ai fait cet UTMB, il y a un moment où le corps disait non, et tu pousses, tu pousses, parce que le mental, pour le compte, est tellement fort à ce moment-là que tu n'imagines pas une seule seconde. Alors il y a peut-être aussi de l'ego, il y a peut-être un engagement. Et donc, bien se connaître, c'est aussi savoir renoncer et dire non.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, l'UTMB, Ton mental te disait, tu peux encore continuer ?

  • Speaker #0

    Je me suis dit, à un moment, je suis au 150ème kilomètre, vraiment, je suis en limite rouge. Je vois les drues, le tableau que tu as juste derrière toi, je vois les drues, j'ai la mer de glace, il reste encore 20 bornes, toute la redescente sur la compagnie. Et elle me dit, mais... Je ne sais pas comment je vais faire, mais il aurait fallu le faire en rempant, je veux dire en rempant.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et parce que... En fait,

  • Speaker #1

    ton égo a pris le dessus finalement. L'égo,

  • Speaker #0

    je pense que quand... Même chose, je me suis fixé l'objectif de la ligne d'arrivée. En plus, il y a la musique devant l'hélice, donc tout le monde a ça en tête avec le truc. On l'a au départ, mais je crois qu'on l'a à l'arrivée. Mais il y a cette arrivée d'Ancha Monique et Mythique.

  • Speaker #1

    Tu voulais le vivre, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est inconcevable. C'est inconcevable de se dire, je ne vais pas terminer, alors qu'il reste 20 bornes. Je comprends. Mais j'aurais dû m'arrêter.

  • Speaker #1

    C'est paradoxal parce que, alors, derrière, ce qui s'est passé, c'est très dur.

  • Speaker #0

    Je ne le regrette pas.

  • Speaker #1

    Voilà, tu ne le regrettes pas à posteriori, mais tu l'as réussi quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais ce qui ne m'aurait peut-être pas permis de découvrir mes dons de peintre. Effectivement. Donc, chaque histoire permet aussi de révéler des choses.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et il n'y a pas que forcément du positif. Dans le négatif, il peut y avoir du positif à posteriori.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Et pour revenir plus sur ta partie multi-activité, on parlait du parallèle entrepreneuriat. trail, art, ça fait beaucoup d'activités assez différentes finalement. Comment tu fais pour tout concilier en termes de temps ? Je te pose cette question, c'est aussi pour le coaching, je pense qu'il y a une partie organisationnelle du temps. J'entends beaucoup autour de moi, j'ai pas le temps. Toi, comment tu fais pour réussir toutes ces activités et bien les réussir finalement ?

  • Speaker #0

    Sincèrement, c'est ce que je me disais quand je bossais avant dans la finance, j'ai pas le temps. En fait, on se crée aussi beaucoup d'obligations. Donc, et peut-être que c'est lié aussi à l'âge, mais il y a un moment où on sait ce qui est important. Et là où tu dois mettre le max d'énergie, moi, je dis que je suis un énorme glandeur travailleur. C'est-à-dire que je sais mettre, alors ça vient peut-être de la Réunion, mais j'ai un besoin d'oisiveté en montagne, au bord de la mer, même quand je suis chez moi. Je peux aller me promener, être en nature. J'ai un besoin de voisiveté qui est fort. Donc, ça veut dire trouver du temps. Et donc, ça veut dire être beaucoup plus efficace sur le reste. Donc, ça veut dire très, très organisé. Et en coaching, on bosse énormément sur gestion du temps, organisation, les tâches à forte valeur ajoutée qu'il faut réaliser avec les objectifs quotidiens. Moi, je dis, dans tous les bouquins de management, il faut trois objectifs à très forte valeur ajoutée chaque jour. Et à la fin de la journée, tu les coches. Ok. Ça, ça te permet de déplacer des montagnes. Donc, ma semaine est très timée. Aujourd'hui, j'ai trois jours où je fais du coaching et le reste du temps où je peins. Deux jours de la semaine, plus de temps en temps le week-end. Mais je peux très bien faire deux coachings le matin, me changer. J'ai l'avantage, c'est que là, tu es dans l'espace d'exposition et de bureau et je descends en dessous, j'ai mon atelier, je me change et je peux aller peindre. OK. Et en fait, je pense que trouver du temps, on est toujours capable de trouver du temps. Ce qu'il faut, c'est être hyper bien organisé et pas perdant. Dans mon coaching, je fais un tableau kiff, acceptable, non acceptable. Ok,

  • Speaker #1

    marrant.

  • Speaker #0

    En trois parties. Le kiff, c'est ce qui fait partie du truc que tu dois absolument faire tout le temps, parce que c'est là où tu as le max d'énergie, c'est là où tu es dans le max de flow, et c'est là où tu vas être hyper performant. L'acceptable, il faut le faire. Tu ne peux pas. Tout ce qui est non acceptable,

  • Speaker #1

    tu ne le fais plus. Non acceptable, tu veux dire pour...

  • Speaker #0

    Pour moi. Oui, oui. Toutes les tâches hyper contraignantes que tu n'as pas envie de faire, ou tu les délègues, ou tu trouves un moyen de ne plus avoir à les faire. D'accord ? Ou tu les matises. Tu trouves le moyen de ne plus faire les tâches non acceptables. En faisant ce tableau-là, je peux t'assurer qu'on déverrouille aussi énormément de choses. Parce qu'à un moment, Tu es dans le kiff, c'est-à-dire dans le fun. Moi, je n'ai pas envie de me lever le matin en me disant je vais faire un truc contraignant, tu vois ce que je veux dire ? Je me lève le matin, j'ai envie de faire un truc qui me botte, qui me donne du sens, qui amène du sens à ce que je fais, qui soit très énergisant pour les gens qui sont autour de moi. Et plus tu es dans cette capacité à être dans une sphère positive, plus les choses arrivent. facilement.

  • Speaker #1

    C'est peut-être plus facile quand tu es artiste, entrepreneur, freelance, plus que quand tu as des heures de bureau classiques. Est-ce que tu vois en tant que cadre dirigeant, quand tu étais chez Carmignac, tu aurais pu te permettre cette gestion d'emploi du temps ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est une question de...

  • Speaker #0

    Clairement, je me souviens, j'avais des clients qui commençaient à m'appeler le samedi. No way. Ma semaine s'arrête à 19h, le vendredi. et recommence le lundi à 8h. Il est hors de question que je bosse le week-end. Je me suis appliqué ça, je n'ai jamais bossé le week-end. Jamais. Après, encore une fois, ça implique que pendant la semaine, tu souhaites que tu sois deux fois plus efficace, donc deux fois plus organisé, et que tu arrives à tes objectifs.

  • Speaker #1

    Le temps imparti, par contre, il faut être à 100%.

  • Speaker #0

    Loi de Parkinson. on te donne deux heures, deux jours, deux semaines pour faire quelque chose, tu vas occuper le temps. Un étudiant, tu lui donnes une semaine pour réviser un truc, ou tu lui donnes une demi-journée, je peux t'assurer qu'en une demi-journée, il peut faire exactement la même chose qu'en une semaine. Sauf que la charge mentale, elle va être repoussée pendant une semaine, c'est-à-dire que tu vas procrastiner pendant un jour, deux jours, tu vas te dire je le ferai, je le ferai, je le ferai Non, toutes les tâches que tu peux faire et que tu peux éliminer, tu les fais tout de suite. Ça c'est... du basique.

  • Speaker #1

    Comment s'appelle cette matrice, tu sais, avec urgent, important, avec 10 heures, je crois,

  • Speaker #0

    à vérifier. Non, mais en tout cas, plus tu as de niveaux de charge mentale qui s'accumulent, plus tu procrastines. Plus tu as peur de le faire, plus tu as la peur entraînante. Et donc, moi, je pars du principe que si tu as réussi à éliminer toutes les tâches D'abord, à faire les tâches à forte valeur ajoutée et à éliminer les tâches qui prennent du temps et qui font bouffer, plus tu vas gagner du temps sur le reste. Un truc qui revient sans cesse, ça t'occupe de l'esprit. Et donc, c'est hyper mauvais dans ta gestion du temps.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, ça te retombe toujours dessus.

  • Speaker #0

    À un moment, il faudrait que tu le gênes. Il y a quand même des gens qui, je le vois, il y a des coachs qui me disent, moi, je ne gère jamais mes papiers, le courant tout seul administratif. Non, faites-le. posez-vous, faites-le, une fois que c'est éliminé, vous n'y repensez plus. Si ça revient, ça va polluer ton esprit, mais c'est du basique, mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Ça me parle de ce que tu dis. Ok, je reviens sur un point dont tu as parlé assez tôt dans le podcast, mais c'était le cerveau droit, la partie plus intuition, c'est ça ? Créativité.

  • Speaker #0

    Créativité, intuition. Aujourd'hui, les études au niveau du cerveau ne montrent pas qu'on a un cerveau gauche et un cerveau droit. Le coup qui dit ce qui est communément admis en disant qu'on n'utilise que 10% du cerveau, c'est faux. On peut utiliser 80% du cerveau ou 70% du cerveau, mais pas en même temps. Donc, c'est des zones au fur et à mesure qu'on utilise. Et l'idée, c'est d'essayer de faire du max de connexions pour arriver justement à avoir un champ qui soit plus large. Mais oui, le cerveau droit, on a tendance à l'atrophier un petit peu.

  • Speaker #1

    Ok, et sur cette partie créativité, on a souvent cette petite voix, on sent des choses, ce qu'on appelle l'intuition en fait. C'est peut-être là où je devrais aller, c'est peut-être ça que je devrais faire. Finalement, on ne le fait pas, souvent par raison, en tout cas où on réfléchit, ce qu'on dit, réfléchir. Est-ce que tu as été coaché sur ce point ? Est-ce qu'il y a des outils pour se faire confiance et se dire, allez, je suis cette petite voix ?

  • Speaker #0

    Au départ, c'est se connaître. bien se connaître, c'est justement... Moi, je pense que ça passe par le développement personnel, ça passe par le coaching. Tu vois, je regrette vraiment, on en parlait tout à l'heure, juste avant d'enregistrer le podcast, je regrette vraiment de ne pas avoir fait un coaching il y a 30 ans. Parce que j'aurais gagné un temps fou sur mes propres connaissances. Alors, après, tu peux en faire à plusieurs étapes, mais à l'époque, ce n'était pas quelque chose qui était dans l'air du temps. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui... On le voit avec un de tes confrères podcasteurs, Mathieu Stéphanie, qui a interviewé beaucoup d'entrepreneurs sur Génération Do It Yourself et qui prouve qu'aujourd'hui, c'est rentrer dans les mœurs, de s'entraîner, d'avoir un sparring partner qui va t'accompagner. ça ne nous viendrait pas à l'idée, ça ne viendrait pas à l'idée à un sportif de haut niveau de ne pas avoir d'entraîneur.

  • Speaker #1

    D'entraîneur, complètement.

  • Speaker #0

    Tu ne vois pas un gars arriver sur le terrain sans entraîneur. C'est clair.

  • Speaker #1

    Même le coach mental de plus en plus. Exact, tu le vois. Djokovic en parlait, il disait que ça a été un game changer pour lui.

  • Speaker #0

    Mais c'est évident. Et donc, aujourd'hui, encore une fois, si on refait le parallèle entrepreneur égale sportif de haut niveau, ou toute personne qui entreprend des choses, ce n'est pas forcément l'entrepreneur en société, mais quelqu'un qui entreprend un aventurier, il va entreprendre, il va sortir de sa zone de confort. Moi, je pense qu'à un moment, il faut être... Je dis ça, mais quand j'ai fait l'ultra-thé, je me suis rappelé.

  • Speaker #1

    C'est peut-être pour ça que tu es devenu, finalement, après.

  • Speaker #0

    Oui, et aussi parce que, encore une fois, cette envie de redonner et... Et le fait que maintenant, je me dise Ouais, à 30 ans, j'aurais dû le faire. Mais on devient sale très tard.

  • Speaker #1

    C'est aussi peut-être le sens de la vie.

  • Speaker #0

    C'est d'apprendre tout le temps.

  • Speaker #1

    D'apprendre.

  • Speaker #0

    Exactement, et de progresser.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est d'apprendre tout le temps. C'est ce qu'une chercheuse américaine à Stanford qui appelle ça le growth mindset. Et je pense que ce n'est pas que des mots. Je pense que c'est important d'apprendre tout au long de sa vie. Bien sûr. Et le gap entre les différentes personnes peut se faire là.

  • Speaker #0

    Oui, et tu vois, on parle beaucoup de skills aujourd'hui, mais je pense que dans un monde extrêmement changeant où il faut s'adapter, plus tu as de skills, plus tu pourras être performant, en fait. Mais performance, ce n'est pas dans la croissance à tout prix. La performance, c'est aussi son épanouissement personnel, c'est son alignement, c'est être bien ancré. Et savoir qu'on a, on parlait de... de confiance, et de faire confiance à son intuition, puisque c'était le sens de ta question. Plus on se connaît, plus on se fait confiance, plus on se fait confiance à son intuition. Et donc quand ta petite voix est là, qu'elle te dit tu ne devrais pas y aller là quand tu te connais bien, tu n'y vas pas. C'est la même chose quand tu as une forte intuition, que ce soit sur une rencontre amoureuse, que ce soit sur une rencontre... Tu peux avoir des coups de foudre professionnels ou dans une activité que tu vas lancer. Moi, j'ai suivi mon intuition. Je savais que j'avais un truc qui s'était déverrouillé au niveau artistique. Aujourd'hui, oui, j'ai fait confiance à mon intuition en me disant que j'allais pouvoir faire passer un message parmi les gens qui m'ont aidé. par mes pinceaux. Et c'est aussi croire en soi. Croire en soi, c'est se faire confiance. Souvent, il y a beaucoup de gens qui arrivent ici qui ont un manque de confiance en soi, qui ont une bonne estime de soi, mais un problème de confiance en soi.

  • Speaker #1

    Quelle différence fais-tu entre les deux ? Je pense que ça, c'est un point. Parce qu'on dit souvent, j'ai pas confiance en moi, mais en fait, il y a peut-être une...

  • Speaker #0

    L'estime de soi, c'est ce qu'on pense être de façon générale. C'est l'estime qu'on a vis-à-vis de soi. Donc, c'est savoir qu'on est capable de faire ça, ça et ça. La confiance en soi, c'est d'être certain de pouvoir atteindre l'objectif. Donc, il y en a un, c'est plus sur ses capacités et l'autre sur ses objectifs. Ok. C'est sûr d'atteindre un objectif. Et donc, une confiance forte. Moi, je donne très souvent l'exemple, j'ai des entrepreneurs qui sont en réaction, qui ont des problèmes avec des salariés au niveau management et compagnie. Et je fais souvent passer un test qui a été fait par… Je ne vais pas retrouver son nom, ce n'est pas grave. Mais la question, c'est préférez-vous être estimé ou aimé ? C'est hyper intéressant. Un chef d'entreprise, il n'a pas à être aimé par ses salariés. Un chef d'entreprise qui dit, il n'a plus toute confiance, mais c'est parce qu'il a besoin d'être aimé.

  • Speaker #1

    c'est une entreprise il n'a pas besoin d'être émis il a besoin d'être estimé c'est ce qui fait le mauvais management un peu parce que tu vois c'est un test de Christophe André je l'ai retrouvé on mettra en description mais c'est vrai que tu vois il y a de jeunes managers dans des startups je te dis ça parce que je suis passé par là il y a souvent des moments où tu essayes d'être sympa et de pas trop froisser ton équipe alors que c'est pas la bonne décision il faut être charme hum

  • Speaker #0

    Mais il y a des moments où il faut savoir prendre un bon capitaine. Il doit prendre des décisions fortes. Il doit se trancher, il doit mettre les limites. Mais comme des parents et des enfants, s'il est trop cool tout le temps, ça ne fonctionne pas. Donc, il y a un moment où il faut savoir mettre des limites. Ne pas toujours être dans la confrontation, parce qu'à un moment, l'enfant, il dit... Il n'accepte plus, c'est-à-dire qu'il va outrepasser tout le temps. Mais savoir être juste à des moments, en fait, c'est une question de justesse. Ce que j'ai appris après 53 ans de vie, c'est que finalement, la vie, c'est un équilibre. Et c'est de trouver ça juste. Tout ce qui est juste, on parlait d'exigence tout à l'heure. Si tu trouves ta juste exigence, tu arriveras à avancer. Si tu arrives à avoir un équilibre cerveau droit, cerveau gauche, ça fonctionne très bien. Tout ce qui à un moment va créer du déséquilibre. à mon avis, et ne te mets pas sur le bon chemin.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'à l'inverse, être un dirigeant tyrannique n'amène à rien non plus. C'est être assertif quelque part, mais ça, ce n'est pas facile.

  • Speaker #0

    L'assertivité, c'est essentiel. C'est savoir où sont les limites de chacun. Il y a deux choses dans le coaching dont on parle beaucoup, c'est l'assertivité et le CNV. Notamment, un bouquin de Rosenberg qui s'appelle Le Lé. Les mots sont des fenêtres. Pour moi, ça a été une vraie révolution. J'ai compris ce que la CNV pouvait permettre de faire avancer le dialogue, que ce soit en médiation, que ce soit dans des relations avec des gens de façon générale. Donc, assertivité, CNV, c'est des principes fondamentaux.

  • Speaker #1

    Excellent. Je vais noter ce livre, ça m'intéresse.

  • Speaker #0

    Je l'envoie systématiquement au coaching. Il y a quelques bibles comme ça.

  • Speaker #1

    Dans le coaching, je pense que tu en as parlé sur la confiance en soi, se connaître, etc. sur la gestion de la peur. Ça va être plus personnel, mais tu as pris toi plusieurs décisions fortes dans ta vie, à plusieurs étapes de ta carrière. Je reviens un peu plus loin sur le moment où tu es dirigeant en gestion de fortune chez Carmignac. Tu es jeune père de famille. Très bon poste, bon revue, j'imagine, bonne position. Tu décides de créer ta structure ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je te dis ça parce que je suis à un âge où autour de moi, c'est un peu cette étape-là. Est-ce que tu as peur à ce moment-là ? Est-ce que tu as des doutes ? Parce que ce n'est pas facile de faire ce saut dans le vide, de quitter...

  • Speaker #0

    C'était un vrai saut dans le vide, parce que j'étais actionnaire de la boîte, parce que très bon salaire, parce que job hyper intéressant. Si je te dis que j'ai sauté le pas parce que je ne voulais plus signer mes feuilles pour demander mes vacances... on bosse beaucoup en coaching sur les valeurs, sur les croyances et notamment sur les valeurs et ma valeur principale c'est la liberté et simplement avoir à demander, à lever le doigt pour c'est fou mais l'aspect financier n'avait plus de... ça comptait plus c'était... Être chez moi, gérer mon temps. Et finalement, l'indépendance, c'est quelque chose que tu as en toi. Et c'est aussi se connaître que de savoir qu'on en a besoin. Mais chacun son moteur, chacun ses valeurs. Mais moi, c'est hyper important. Et donc, ce saut dans le vide, oui, il a été compliqué au début pour deux raisons. D'abord parce que... J'avais un patron qui était charismatique et qui nous a beaucoup appris par Carmignac. Et deux, parce que justement, ce dont on parlait tout à l'heure, c'est que tu te retrouves seul quand tu passes d'une salariée, même d'une boîte qui était en pleine explosion à ce moment-là. Explosion dans le bon sens, qui était en train de... Tu te retrouves seul et c'est pas évident. Donc, c'est cet aspect-là qui est un peu compliqué.

  • Speaker #1

    C'est sûr que la solitude de l'entrepreneur, tu as beau avoir un associé, une famille, des amis, au final, tu es seul dans ta tête à essayer de t'en sortir comme tu peux, finalement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est bien d'avoir cette secte.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Contrairement au salarié, je disais tout à l'heure, le vendredi 19h et le lundi 8h, quand tu es indépendant ou entrepreneur, tu y penses tout le temps. Mais ce n'est pas désagréable.

  • Speaker #1

    Mais là c'est pour ça que la partie mentale est ultra importante là dedans et je pense que dans le trail finalement c'est ce que tu as vécu aussi au 150e tu étais seul quoi donc

  • Speaker #0

    Peut-être que tu vois la réunion là directe j'avais fait en binôme peut-être que j'aurais parlé d'ange gardien en ce on se protège l'un et l'autre peut-être que j'aurais Arrêté si mais peut-être pas non plus Je pense que l'ego a parlé aussi pas mal.

  • Speaker #1

    C'est possible.

  • Speaker #0

    Et l'ego, il faut en avoir. Quelqu'un sans ego, à mon avis, ce n'est pas une bonne chose. Il ne faut pas tomber dans le narcissisme, mais l'ego, c'est un moteur. Après, c'est un ego qui soit juste. Il y a tout ça, un juste équilibre. Dans l'ego, ça permet aussi d'avancer, de faire des choses. Il faut savoir où est la limite, en fait.

  • Speaker #1

    C'est bien que tu dises ça, parce que dans l'écosystème startup, j'entendais beaucoup, il faut mettre son égo de côté. J'entendais beaucoup ça, ces dernières années.

  • Speaker #0

    Oui, mettre son égo de côté, il faut quand même aller au front. Quand tu es obligé de prendre des paris, tu es obligé, dans un environnement qui est compliqué, il faut quand même essayer de trouver le bon chemin, y voir clair. mettre en place des actions radicales parfois, ou faire des pivots. Tu as des boîtes, des start-up, les dirigeants sont géniaux, mais le modèle n'est pas bon. Et ils arrivent à faire des pivots et à très bien fonctionner. J'ai une boîte comme ça, Panoply, ils étaient partis sur une activité, ils ont totalement pivoté, aujourd'hui c'est une success story. Et là aussi, il faut se faire confiance. C'est croire dans ce qu'on va mettre en place. Et souvent, on y arrive.

  • Speaker #1

    Carrément. Je vois que le temps file.

  • Speaker #0

    On pourrait parler des heures,

  • Speaker #1

    Tristan. Je vais te poser encore deux questions pour terminer tranquillement l'épisode. Est-ce qu'il y a une personne qui t'inspire particulièrement, que tu connais personnellement ou pas ?

  • Speaker #0

    Une personne qui m'inspire ? J'en ai plusieurs.

  • Speaker #1

    Surtout que tu es artiste, ça doit pas être facile ça.

  • Speaker #0

    Oui, alors justement, une personne qui m'inspire tous les jours dans mon art, c'est Van Gogh. Parcours compliqué, mais qui est allé au bout de ses rêves. Et dans l'entreprise... Autodidacte ?

  • Speaker #1

    Comment ? Autodidacte ?

  • Speaker #0

    Autodidacte. comme Gauguin qui a été aussi Gauguin c'est marrant parce qu'on a le 7 juin et tous les deux il a bossé dans la finance avant mais voilà c'est un maître absolu quand tu lis les lettres De Vincent à Théo, c'est un parcours exceptionnel. Et pour moi, c'est un génie absolu. Dans l'entrepreneuriat, j'avais lu très tôt, quand j'avais 17-18 ans, la bio de Richard Branson. C'est vrai.

  • Speaker #1

    Le fondateur de Virgin.

  • Speaker #0

    De Virgin, exactement. Le fondateur de Virgin. Je trouve que... C'est quelqu'un qui est allé au bout de ses rêves. Aujourd'hui, on le reproche, c'est l'escapade dans l'espace. Aujourd'hui, on reproche tout à tout le monde. Donc, c'est un peu pénible. Je pense qu'il faudrait voir aussi le côté positif de tout ce qu'on entreprend. Mais c'est un type qui faisait parfaitement bien marcher son cerveau droit et son cerveau gauche. Encore une fois dans l'art, j'ai un gars que je trouve extrêmement charismatique, c'est Chris Martin, le chanteur de Coldplay. J'ai un rapport très fort à Coldplay parce que j'ai fait mon expérience de mort imminente sur une chanson de Coldplay. Je trouve que ce gars, avec son groupe bien évidemment, mais le gars est génial. J'ai pu assister avec mes enfants il y a trois ans, il est passé à Lyon. C'est des gens qui m'inspirent. Être capable de galvaniser, d'emmener, d'être aussi sympa. Il a un côté, tu le vois dans les interviews, tu le vois dans son rapport avec les gens, quand il fait monter les gens sur scène. Ça, c'est un vrai leader. En termes de leadership, c'est... Dans le leadership, on parle de... C'est pas soi qu'il faut faire passer en premier, c'est autrui. C'est l'altruisme. Un vrai leader. c'est l'altruisme en premier je pense qu'une figure comme Chris Martin il pense avant tout à son public c'est clair voilà donc petite parenthèse musicale dans le temps en plus il dure Colpé maintenant c'est un terg même chose pour U2 c'est des gars ou un Sting je trouve que dans la musique il y a des leaders assez forts oui ou Mick Tigger. Ces figures-là qui sont vraiment très charismatiques aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on a l'impression qu'ils mettent un peu tout le monde d'accord. C'est fou. Ok, et la deuxième question que je voulais te poser, c'est peut-être la minute perchée, mais de quoi rêves-tu maintenant ?

  • Speaker #0

    De quoi je rêve ? D'encore progresser, de grandir. Tu vois, il y a le... Il y a ce tableau du Mont Blanc, là. On peut prendre plusieurs voies pour y arriver. Donc, peut-être de les explorer toutes. Ce qui compte, c'est le chemin. Une fois qu'on est là-haut, souvent, on est obligé de redescendre vite pour aller vers de nouvelles aventures. Mais... Et... J'ai vraiment l'impression d'avoir trouvé une forme d'alignement entre mes activités, le sens que je donne aux choses que je fais, et faire le bien autour de moi. Je pense que ce qui compte le plus aujourd'hui, c'est d'essayer de faire le bien autour de moi, de faire en sorte que, que ce soit dans le coaching, que les gens trouvent le meilleur en eux pour justement progresser. On est dans un monde où... Malheureusement, je pense qu'on a des forces négatives, voire des forces du mal aujourd'hui, qui sont assez fortes.

  • Speaker #1

    Le climat n'est pas facile.

  • Speaker #0

    Non, et je pense que si on est chacun un peu un éclaireur, on peut faire changer le monde. Et ça, c'est quelque chose qui me tient à cœur. le coaching par la peinture. J'essaie d'amener mes toiles dans des entreprises pour que les gens rêvent. Donc mon rêve c'est de continuer à grandir.

  • Speaker #1

    C'est vrai que les auditeurs peuvent pas voir mais on a des toiles du Mont-Blanc, des Drues. La nature compte beaucoup pour toi. Je pense que tu as un message à faire passer aussi à travers ces toiles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas une blague. J'ai fait une expo sur les montagnes, enfin j'ai fait une toute une série sur les montagnes, sur les forêts ensuite, qui ont bercé mon enfance à La Réunion, dans notre très belle forêt. Là, en ce moment, je travaille sur une nouvelle série, sur le monde des profondeurs et le monde du silence. Et j'espère que le vernissage aura lieu en octobre. Il va falloir que je bosse. Mais oui, je pense que l'humilité qu'on a quand on est face à la nature nous rappelle qu'on n'est finalement pas grand-chose. Et que... On doit du respect à ce qui nous entoure, de façon générale.

  • Speaker #1

    Complètement. Je pense qu'on va pouvoir s'arrêter là-dessus. Si on veut voir tes œuvres, il y a le site que j'ai télévend,

  • Speaker #0

    viscope.com. Et sinon, 62 Avenue de la Grande Armée.

  • Speaker #1

    Dans ta galerie ?

  • Speaker #0

    Dans ma galerie, qui est à la fois mon atelier et ma galerie, et là où je fais aussi mes coachings, parce que j'aime bien recevoir les gens dans un environnement inspirant. et sur mon Insta aussi sur LinkedIn aussi sur LinkedIn on peut me voir assez facilement via tous ces canaux trop bien merci encore Tistan pour cet échange merci Kevin c'était vraiment agréable un vrai plaisir sur les thèmes et bonne chance pour le podcast et longue vie au podcast merci beaucoup et bravo merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout

  • Speaker #2

    J'espère qu'il vous a plu et que vous avez appris des choses. Si c'est le cas, merci de mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et surtout de partager cet épisode autour de vous. N'hésitez pas à me faire part de vos retours pour les prochains épisodes. Je vous dis à bientôt sur Objectif Mental.

Description

Pour ce premier épisode, je suis ravi de recevoir Tristan Vyskoc : artiste peintre, entrepreneur, business angel et coach.

Tristan a eu plusieurs vie. Pendant 20 ans, Il développe le département Gestion de Fortune chez Carmignac Gestion , puis crée son propre cabinet de conseil en investissement. En 2011, Tristan a été frappé par un acouphène virulent, un bruit incessant qui aurait pu le freiner. Tristan découvre dans la course à pied un remède inattendu à son mal. Défiant les limites de son corps et de son mental, il se lance dans des épreuves comme l’Ultra Trail de la Réunion et l’Ultra Trail du Mont Blanc. Ces ultra trail lui ont permis de découvrir une tranquillité insoupçonnée mais aussi de vivre une expérience de mort imminente. C’est ce qui va l’emmener à se consacrer à la peinture et au coaching. 


Dans cette épisode on aborde sa vision du coaching, comment définir ses valeurs, l’organisation de son temps, et pourquoi il faut travailler l’aspect mental, peu importe ce qu’on entreprend. 


Références :

  • Ultra trail du Mont-Blanc

  • Ultra trail de la Réunion (Diagonale des fous)

  • Loi de parkinson - travailler plus en moins de temps

  • Test de Christophe André : être aimé ou estimé

  • Confiance en soi vs Estime de soi

  • Livre de Marshall B. Rosenberg - Les mots sont des fenêtres

  • Matrice d'Eisenhower - gestion des tâches

  • Carol Dweck - Growth Mindset


Pour contacter Tristan Vyskoc : https://www.linkedin.com/in/tvyskoc/

Découvrir ses oeuvres : https://vyskoc.com/


Vous pouvez me faire vos retours sur instagram


Si vous avez apprécié l'épisode, merci de mettre 5 étoiles sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Spotify, Google Podcast etc.)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Objectif Mental, le podcast où l'on explore le coaching et la préparation mentale. Je suis Kevin et chaque semaine je partage des conseils pratiques, des interviews d'experts, ainsi que des témoignages inspirants d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes. Mon objectif est de vous aider à débloquer votre potentiel pour performer en toute sérénité, que ce soit dans votre vie professionnelle ou extra-professionnelle. Je vous souhaite une excellente écoute.

  • Speaker #1

    Bonjour Tristan, comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Bonjour Kevin, très bien. Merci de m'accueillir dans ce podcast, je suis ravi.

  • Speaker #1

    Merci à toi de me recevoir. Alors pour les auditeurs qui n'ont pas la chance de voir, on est dans ton atelier à Paris, où tu exerces comme artiste, entrepreneur, business angel et coach ?

  • Speaker #2

    Oui, exactement. Multitâche.

  • Speaker #1

    Multitâche, multicascette, slasher comme on dit. D'ailleurs, on va comprendre comment tu arrives à concilier tout ça. Je suis ravi vraiment de pouvoir échanger avec toi sur ce podcast. Je trouve que tu as un parcours inspirant. On pourrait même dire que tu as eu plusieurs vies.

  • Speaker #2

    Oui, pas faux.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, on va creuser ton parcours, voir les parallèles qu'il peut y avoir entre la vie professionnelle et les activités extra pro, comme le sport ou l'art en ce qui concerne. On va parler de coaching et de mental évidemment, puisque c'est l'objet de ce podcast. Avant de se lancer dans ce programme, est-ce que tu peux commencer par te présenter ?

  • Speaker #2

    Tristan Wyscock, j'ai 53 ans, je suis papa de deux enfants, Thomas qui a 25 ans et Diane 21 ans. J'ai bossé 20 ans dans la finance, j'avais monté une structure de conseil à l'investissement en 2004, que j'ai revendue en 2013 pour des raisons de santé. J'ai eu un parcours, pas chaotique, mais un parcours changeant, puisque je suis passé de la finance à l'art. C'est-à-dire que depuis 2015, je suis devenu artiste. Enfin devenu, est-ce qu'on devient artiste ? Je ne sais pas. Est-ce qu'on n'est pas au fond de soi tous un peu ? Mais en 2015, j'ai pris le parti de me consacrer à... à ma vie artistique. Et à côté, j'ai un métier de coaching où j'accompagne depuis très longtemps. J'ai investi dans pas mal de start-up depuis que j'ai commencé à bosser. Et donc, j'accompagne des entrepreneurs, également des gens de différents métiers, cadres dirigeants, des grands patrons, des musiciens, des sportifs. Et donc, dans ce parcours, justement, j'ai eu le temps de... Moi, j'appelle ça du sparring partner, c'est vraiment être à côté. Et je continue à investir dans des startups ayant de l'impact aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, excellent. Et comment tu es arrivé à devenir coach ?

  • Speaker #2

    Alors, rapidement, j'ai eu un petit peu de pain de santé en 2011, après un acouphène virulent. Je me suis... Je me suis rendu compte que je pouvais arrêter ce bruit en courant. Il y a pas mal de podcasts que j'ai enregistrés qui ont présenté mon parcours, donc je ne vais pas revenir et m'étendre là-dessus, parce que ce n'est pas l'objet du podcast. Mais en fait, j'ai changé de vie totalement à partir de ce moment-là, de 2011. J'ai vendu ma boîte en 2013. Je me suis mis à... pour compenser le bruit, à courir des ultra-trails, notamment à La Réunion, autour du Mont-Blanc. Et en 2015, j'ai terminé l'ultra-trail du Mont-Blanc, mais je ne l'ai terminé pas en super état. Et donc j'ai eu un problème de santé à la suite de ça. J'ai fait une décorporation à l'hôpital ou une expérience de mort imminente, comme on en parle. Et à la suite de ça... je me suis mis à peindre en écriture automatique. Donc voilà, j'ai pris le pari de changer de vie totalement et de me consacrer à ma peinture. Et en parlant pas mal de mon expérience et de mon parcours, j'ai fait pas mal de confs dans des boîtes et j'avais beaucoup de gens qui, à chaque fois, venaient me voir en me disant parcours inspirant, est-ce que tu pourrais nous accompagner ? J'avais aussi pas mal de start-upers qui me disaient ce serait bien que... que tu nous accompagnes, parce qu'en fait finalement, quand on se met à faire l'ultra-trail, on a un parcours. C'est presque un parcours de sportif de haut niveau. On s'entraîne pour arriver à un but de courir ces 170 kilomètres. Et donc, je me suis formé pendant le Covid, pendant un an et demi.

  • Speaker #1

    Tu t'es formé où ?

  • Speaker #2

    Je me suis formé... Coach Academy, j'avais regardé plusieurs formations HEC, Dauphine et Coach Academy, qui sont des Canadiens, c'est une méthode canadienne très pragmatique et très pratico-pratique, donc c'est ce qui m'intéressait dans cette approche. Et voilà, je me suis formé pendant le Covid et aujourd'hui, ça représente une... Une grosse partie de mon activité, j'aimerais bien qu'elle se réduise un peu, mais la demande est là. J'essaie de conjuguer ma carrière artistique et l'accompagnement, parce que le coaching ou le sparring de partenaire donne beaucoup de sens. À 50 ans, on a besoin de redonner, parce qu'on a eu aussi de la chance. C'est un moyen de redonner, c'est un moyen de... de faire en sorte que les gens progressent. Et moi, je trouve que progresser, c'est essentiel. Grandir, en fait, c'est essentiel dans la vie. Ça fait partie du chemin. Et finalement, la vie est un chemin avec de l'impermanence perpétuelle. Donc, il faut s'adapter.

  • Speaker #1

    Complètement. Et donc, tu as fait cette formation. Alors, tu avais commencé à coacher avant cette formation, déjà à mon côté ?

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. J'étais dans le... Côté entrepreneurial, j'étais plutôt advisor. J'étais dans des boards où j'accompagnais des entrepreneurs, mais là, en conseil. Et en fait, la démarche coaching est totalement différente. Et c'est assez impressionnant. Mais si j'avais eu cette posture coach depuis que j'investis dans les startups, je pense que j'aurais eu beaucoup plus de réussite. Parce que c'est une approche qui est différente. En fait, on est dans le questionnement. Donc, on passe finalement par le... Oh oh. On pousse la personne coachée à se poser les bonnes questions, et à intégrer et à engrammer ce qu'il va recevoir, ce qu'il va pouvoir aller chercher. Quand on est un advisor, on amène des réponses toutes faites, il prend ou il ne prend pas, mais il n'y a pas la dimension où la personne intègre parfaitement ce qu'elle est, ce dont elle a besoin, et par rapport à ce retour. On est finalement un outil, nous, en tant que coach. Mais exactement comme un coach sportif. Je pense à un morato-glou, au tennis, ou des coachs sportifs, ou dans n'importe quel domaine. On n'est finalement qu'un outil sur lequel on va taper des balles et la personne va s'entraîner.

  • Speaker #1

    Donc la personne vient en coaching, elle te présente un projet. Toi, tu la challenges à ce moment-là sur ses intentions profondes, sur ce projet ? Comment tu commences tes séances de coaching ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai monté un module où on travaille sur 10 heures, parce que je me suis aperçu qu'en 10 heures, on avait vraiment un travail de fond. Alors après, parfois, certains coachés continuent, parce qu'il y a aussi la solitude, surtout sur les chaînes d'entreprise, il y a souvent la solitude du chef d'entreprise, donc c'est pas mal de venir retaper des balles tous les deux mois, trois mois, ou de façon plus espacée. Mais avec un module de 10 heures, donc en six ou sept séances, On arrive vraiment à faire un travail de fond où je vais aller bosser sur les routines, je vais aller bosser sur tout ce qui va permettre à un moment de se mettre en énergie haute. En fait, ce dont a besoin un chef d'orchestre, un patron de radio, dans les médias, un patron d'une plus ou moins grande boîte ou un start-upper qui est en pleine levée, il a besoin d'être en énergie haute. C'est-à-dire que, surtout dans un contexte qui est un peu compliqué, parce qu'il y a quand même pas mal de... de paramètres difficiles en ce moment. On est face à des changements, il y a des bouleversements sociétaux, mais également géostratégiques qui font qu'aujourd'hui, c'est dur pour les entrepreneurs ou de toute façon en général, ou les salariés, parce que j'ai des cadres d'entreprises, j'ai même des artisans, j'ai des... Et... On s'aperçoit que depuis un an, on s'aperçoit que vraiment les gens ont du mal. Donc l'idée, c'est vraiment au départ de les remettre en énergie haute, d'éliminer un max de contraintes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu appelles les contraintes ?

  • Speaker #2

    Les contraintes, c'est toutes les barrières et toutes les limites qu'on se met. Qu'on se met soi-même. Ce n'est pas l'extérieur qui le met, c'est soi. Et donc à partir du moment où on... On évite ces contraintes, on entre dans son flot. Moi, ce que j'appelle le flot, c'est-à-dire qu'on a une énergie, si elle est canalisée et bien canalisée, et que tu n'as pas de perte d'énergie. C'est-à-dire que si tu es comme un bateau, comme une barque qui avance sur l'eau, si tu as des trous partout, il est bien évident que l'énergie, tu vas la perdre au fur et à mesure, le bateau va s'alourdir et tu vas essayer de coller des rustines, mais tu n'y arriveras jamais. Et donc l'idée, c'est de colmater, de trouver... son bon objectif. Donc, ça passe par les deux premières séances où on détermine des objectifs, mais avec des objectifs très précis. On parle de smart, spécifique, mesurable, atteignable, réalisable et dans un temps donné. Et on se fixe à deux, trois mois des objectifs qu'on va réaliser, vers lesquels on va tendre.

  • Speaker #1

    À deux, trois mois, pas plus. Toi, tu ne vas pas à long terme, à cinq ans ?

  • Speaker #2

    Non, on peut aller. On peut avoir des roadmaps qui soient beaucoup plus longs, à deux ans, cinq ans, notamment pour des boîtes. Mais l'idée, c'est que... en trois mois, la personne voit une progression. C'est-à-dire que par rapport aux objectifs qu'elle s'est fixés, quels qu'ils soient, la confiance en soi, le syndrome de l'imposteur, une levée de fonds qui est proche, ou se reconvertir,

  • Speaker #1

    par exemple.

  • Speaker #2

    Ou se reconvertir, exactement. J'ai des personnes qui sont en pleine reconversion également, ou de trouver une vie qui corresponde mieux aux attentes de chacun. L'idée, c'est qu'en trois mois, la personne voit qu'il y a une évolution. Donc, step by step, elle sait qu'elle est sur la bonne voie. Et en fait, l'idée du coaching aussi, c'est de donner les clés et ensuite, ils vont infuser. Parce que le coaching, il se vit. C'est quelque chose où tu le vis dans ton corps. Puisque l'idée, c'est d'engrammer ce que tu as vécu pendant ces heures de coaching. Et après, d'avoir ces réflexes, ces bons réflexes qui reviennent. Mais ça passe par... préparation physique, c'est-à-dire que il faut faire du sport, il faut bien s'alimenter, il faut bien dormir, il faut penser à soi, deux, préparation mentale ou préparation mise en place des objectifs pour y arriver, et à partir de là, on déroule. Et ensuite, j'ai un certain nombre d'outils que je me suis appliqués pendant la formation, et que je trouve très pertinent. Après, chacun fait... crée en fait un peu sa méthode. Il voit ce qui marche, ce qui ne marche pas. Mais aujourd'hui, vu les résultats et vu le taux de recommandation, je pense que la méthode marche très bien.

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que le premier point que tu as soulevé, c'est la partie physique, finalement, qui est ultra importante. En parlant d'ultra, toi, tu la pousses à l'extrême en faisant l'ultra-trail. Quel parallèle tu peux faire entre l'ultra-trail et, par exemple, la création d'entreprises ? Finalement, je suis assez convaincu que le sport apporte énormément à chacun. Maintenant, dans la pratique du sport, il y a courir une heure par semaine et il y a faire des ultra trails. Pour expliquer ce que c'est, c'est 170 km à peu près et 10 000 mètres de dénivelé de course à pied en montagne. Donc, ce n'est pas rien. Et donc, je pense que ça t'a apporté beaucoup dans ta carrière.

  • Speaker #2

    Moi, je dis que la course m'a sauvé. J'avais cette acouphène vraiment extrêmement forte il y a un an qui m'empêchait vraiment d'avancer. Là, tu vois, j'étais toujours en contrainte. C'est-à-dire que tu te demandes comment tu vas pouvoir avancer, tu te demandes comment tu vas pouvoir bosser, tu te demandes comment tu vas pouvoir dormir. Ta vie est un cauchemar, très clairement. Et donc, il faut trouver les ressources pour aller passer au-delà de ça. et finalement revenir dans une espèce de zone de confort. Donc cette zone de confort, pour aller la chercher, moi c'est vraiment la course qui m'a permis, parce que pendant que je cours, le bruit s'arrête. Et donc l'idée ça a été de pousser un peu la machine un peu loin. Et d'abord j'adore la nature, donc courir en pleine nature c'était quelque chose de... de vital, mais j'allais dire de naturel. Mais étant né à la Réunion et ayant vécu très longtemps à la Réunion, j'ai un rapport avec les éléments très très fort. Donc le fait de courir en pleine montagne ou dans les forêts, parce que la Réunion passe de 0 à 2500 mètres du niveau de la mer, l'idée c'était d'être en raccord finalement avec les éléments. Et donc pourquoi l'ultra trail ? D'abord parce que tous les médecins me disaient que c'était un bruit émis par le cerveau et que... Moi, je me suis dit, comme le bruit s'arrêtait en courant, je me suis dit, je vais aller courir très très fort et le cerveau va déconnecter le bruit. C'est logique. En fait, pas du tout. Ensuite, c'est des moments d'intense répit, c'est-à-dire pendant les quelques heures de course. C'est vraiment des moments où je n'entends plus le bruit. Tu as des pauses en fait. Exactement. Tu mets sur pause. Et ensuite, parce que j'aime bien me lancer des défis. Et en fait, si on veut faire un rapport entre le... l'ultra ou n'importe quelle entre guillemets sport de haut niveau et l'entrepreneuriat, je pense que tous les entrepreneurs sont des sportifs de haut niveau. Et donc, c'est un moment, comment on les met dans cet environnement-là ? Donc, de savoir prendre soin d'eux, de savoir tenir sur la durée, de savoir se ménager, de savoir faire marcher le cerveau droit, parce que souvent, on est dans le cerveau gauche, donc pré-organisation. Mais on ne laisse pas assez de champ à la créativité. On a du mal à sortir la tête du guidon. Et en fait, le coach va permettre justement d'aller chercher ça, de mettre en position l'entrepreneur ou le coaché de façon générale pour se poser les bonnes questions et mettre le point et aussi des prises de conscience. Moi, je sais que très souvent... chez des gens qui prennent des prises de conscience, tu as l'impression que c'est hyper naturel. J'ai aussi un truc, c'est peut-être un sixième sens que j'ai développé, mais j'arrive très vite à screener les gens, à très vite savoir ce qu'ils sont, ce qu'ils attendent. On trouve très rapidement les objectifs. Des objectifs principaux peuvent devenir des objectifs secondaires, il y en a d'autres qui peuvent, pendant le coaching, émerger ou même après. qui t'a rebossé dessus. Mais le parallèle qui peut être fait avec le sport de haut niveau, il y a et le physique et le mental.

  • Speaker #1

    Parce que vraiment,

  • Speaker #2

    par exemple dans l'ultra, tu te prépares pour courir 50 kilomètres. Généralement, tu as couru 50, tu as fait un peu de dénive, tu as fait deux, trois. Moi, je sais que je me suis préparé pendant neuf mois. alors je n'ai jamais couru un marathon mais donc je me suis préparé 9 mois et ça a été une préparation mentale, alors je l'ai fait sans coach tu l'as fait seul ?

  • Speaker #1

    je l'ai fait seul instinctivement ou parce que tu avais lu des choses ?

  • Speaker #2

    non parce que je instinctivement à l'instinct parce que j'y croyais aussi je pense que c'est J'avais envie de le faire et je pense que quand tu as l'intention, tout suit derrière. J'aurais peut-être dû prendre un coach, je ne me serais peut-être pas retrouvé à l'hosto après l'UTMB en 2015 si j'avais géré peut-être mieux ma course. En fait, je pense que chaque parcours est unique et chacun doit le prendre comme il le veut. La Diagonale des Fous à La Réunion, ça s'est super bien passé. Le lendemain, je serais reparti en ferrin et l'UTMB, mais rien s'arrête. Je fais une ardomiolise et je me retrouve à l'hosto en urgence vitale. On est après avoir fini la course, quatre jours après avoir fini la course. Après, le corps réagit aussi.

  • Speaker #1

    A posteriori, tu peux analyser la différence entre les deux ultras ? Parce que je ne pense pas que la Diagonale des Fous soit plus simple que l'UTMB. C'est en plus d'autres conditions. Tu étais préparé physiquement de la même manière ?

  • Speaker #2

    Peut-être un peu moins sur l'UTMB, parce qu'une fois que tu as déjà passé le cap, tu te prépares peut-être moins sur la durée. Sincèrement, je pense que j'ai épuisé aussi mon corps. Je pense que pendant deux ans, puisque ça a été 2013, 2014, 2015, j'avais commencé à m'entraîner début 2013, je pense que je suis... Peut-être aller un peu trop loin aussi.

  • Speaker #1

    Tu as fait 102 ans.

  • Speaker #2

    Oui, j'ai couru deux ultras et fait quelques courses pour avoir des points pour les courses. Mais qui n'étaient pas des ultras. Qui étaient des trails, mais pas des ultra-trails. Mais donc, ça passe, oui, par un bon entraînement, un suivi. Et toujours, encore une fois, pour faire le parallèle avec les entrepreneurs, ce qui compte, c'est de croire en soi, croire au projet, croire à... au sens qu'on veut donner aussi aux choses qu'on fait.

  • Speaker #1

    Complètement. Et tu parlais de mentalisation, donc tu as visualisé sur ton premier Ultra, tu visualisais la course, tu visualisais comment pour le préparer mentalement, justement, parce que c'est très très long comme course.

  • Speaker #2

    Oui, pardon, excuse-moi. Non,

  • Speaker #1

    vas-y.

  • Speaker #2

    Oui, alors je raconte toujours l'anecdote, parce qu'elle est, enfin moi, elle est révélatrice, et je l'applique pas mal en coaching. Je fais souvent placer les gens 2, 3, 4, 5 ans dans le futur. et je rétro pédale. Et souvent, la roadmap est écrite. Quand un entrepreneur dit moi je veux être à ce niveau-là dans 5 ans je le fais mettre à ce moment-là et je le fais revenir. On est entre l'hypnose, on est dans un état de conscience modifié et de le faire revenir. Et ce qui est hallucinant, c'est que très souvent, les bonnes étapes sont là.

  • Speaker #1

    Quel est le chemin dans l'autre sens ?

  • Speaker #2

    et spontanément, il va s'inscrire. Et moi, dans le cadre de l'Ultra, je m'étais... chaque fois que j'allais m'entraîner, je visualisais l'arrivée au stade de la Redoute, que je connais parce que je suis né là-bas. Je visualisais les gens qui seraient autour, donc mes enfants, mon frère avec sa femme, il y avait mon père, il y avait un copain avec qui on était en binôme. Et je raconte toujours, l'image que j'avais en tête, c'est l'image que j'ai dans l'atelier. On voit, mais l'image de finish, c'est exactement celle que j'ai mentalisée pendant neuf mois.

  • Speaker #1

    C'est marrant. En fait, finalement, tu as peut-être créé ce moment-là en avance.

  • Speaker #2

    Tu t'autoprogrammes.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. Moi, je suis persuadé que là, d'ailleurs, je suis formé en PNL. La PNL est un moyen d'autoprogrammation. Donc, c'est comment, à un moment, tu vas engrammer dans ton corps quelque chose qui va se passer. Et le coaching, c'est ça aussi. C'est ça. finalement engrammer des choses qui vont se diffuser sur le très long terme et qui vont me permettre d'être et à la fois efficient efficace encore une fois en énergie haute et tout ça ça permet vraiment d'être au

  • Speaker #1

    max de thé de tes capacités est ce que tu penses que ça marche autant en entrepreneuriat que dans le sport parce que tu as dans le sport tu peux visualiser des gestes des victoires des choses comme ça est ce qu'entre l'entrepreneuriat c'est aussi simple de le faire simple C'est possible de le faire de la même manière ?

  • Speaker #2

    J'en suis personné. La taille d'une boîte, le sens que tu veux donner, l'identité, la raison d'être, ça tu peux l'imaginer. En termes de financier, tu veux faire une levée dans un an, tu visualises le montant, tu sais comment tu vas y aller, tu trouves les bons relais pour y aller, les bonnes personnes. Tout est finalement une question de maillage. C'est-à-dire qu'à un moment, qu'elles sont... notre cerveau, c'est des connexions neuronales. Donc, comment tu fais pour connecter tout ça pour arriver à atteindre l'objectif ? En coaching, les premiers éléments, c'est d'abord de connaître l'écosystème global du coaché, mais surtout qu'est-ce qu'il veut ? Qu'est-ce qu'il veut pour lui ? Et tu as parfois des objectifs qui sont très persos. et des objectifs très professionnels. Et c'est ce que j'ai aimé dans cette méthode canadienne, c'est que c'est une méthode très humaniste où on prend la personne dans sa globalité. C'est-à-dire qu'on ne va pas coacher que sur du pro ou que sur du perso. Là, c'est une entité globale. Et appliquer justement à des gens qui sont entrepreneurs ou des artistes ou des sportifs, c'est global en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #2

    Donc ça donne une... une dimension très large.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu cherches à faire des transferts dans les différents domaines ? Par exemple, tu as un coaché qui, en entrepreneuriat, est en train de créer son entreprise. Tu vois que dans le sport, il arrive à atteindre certains objectifs. Est-ce que tu essaies de faire des transferts dans ces différents domaines ?

  • Speaker #2

    Toujours. C'est parallèle. À chaque fois, j'essaie de voir où est sa donne de génie. dans le cadre de ses compétences professionnelles ? Est-ce qu'il a des zones de génie à côté ? Mais ça peut être le sport, ça peut être... J'ai un coaché, je me souviens d'un coaché, un polytechnicien, et il était bloqué sur certains trucs, et il n'arrêtait pas de me dire... Moi, ce que j'adorais quand j'étais à Polytechnique, c'était faire de l'impro au théâtre. Et je lui ai dit, mais just do it.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #2

    Vas-y, fais-le. Enfin, inscris-toi à un cours d'impro. le retour que j'ai eu, ça a révolutionné ma vie.

  • Speaker #1

    Ok, ça l'a débloqué sur d'autres problèmes.

  • Speaker #2

    Donc tu peux aller à un moment jouer sur certains aspects perso qui vont débloquer et vice versa. Tu peux jouer sur le pro et ça va te débloquer des trucs au niveau perso. Excellent. On est quand même une entité globale. C'est clair.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    On n'est pas... des bouts de sections. Tout ça est très global, donc il faut agir sur l'ensemble. C'est marrant parce que ce matin, je voyais un ostéo qui a justement une pratique au niveau du mental, qui bosse avec les équipes de golf. Et on discutait de ça. Et en fait, lui, il part du principe qu'en débloquant notamment au niveau crânien, on joue sur toute la chaîne, ceux musculaires. Je pense qu'en coaching, c'est exactement la même chose. Si tu bosses à certains endroits et que tu arrives à aligner, je pense qu'on débloque énormément de choses. Les plafonds de verre, par exemple, le syndrome de l'imposteur qui est très présent. Chez les femmes, plus que d'autres, parce que c'est lié à notre éducation, mais on arrive à faire sauter des plafonds énormes.

  • Speaker #1

    Alors peut-être que les femmes en sont plus conscientes. Certains hommes ne le savent pas.

  • Speaker #2

    Exactement. J'allais spécifier ça. Exactement. Je pense qu'il y a une prise de conscience aussi.

  • Speaker #0

    il m'est arrivé d'avoir des hommes avec des syndromes de l'imposteur très très forts, dont ils n'avaient pas conscience. À partir du moment où tu vas travailler, moi je vais faire un test où il y a une vingtaine de questions, où on passe en revue justement ces différents phénomènes de syndromes de l'imposteur, si tu arrives à déconstruire le phénomène de l'imposteur, tu fais lever des verrous qui sont dingues. Et ça marche. Ce n'est pas de la poudre des perles à papa. C'est-à-dire que tu prends conscience de choses. qui sont viscéralement ancrés. Les croyances limitantes, les plafonds de verre, toutes les limites, toutes les barrières qu'on se met à un moment, tu peux travailler dessus.

  • Speaker #1

    Ça, c'est clair, les croyances limitantes, pour moi, j'en vois déjà, mais autour de moi aussi, j'entends beaucoup de croyances comme ça, de je ne suis pas fait pour ça je n'ai pas les capacités physiques, intellectuelles, etc. pour le faire C'est dingue. Et tu penses qu'en faisant lever ces verrous, Ça ne revient plus après ? Il y a un travail constant à faire ?

  • Speaker #0

    Il y a un travail au départ de déverrouillage et ensuite d'entretien. Si tu t'es prouvé une fois que tu pouvais le faire, bien évidemment que ça va être beaucoup plus facile. C'est exactement la même chose qu'en sport. En sport, tu dois bosser sur tes appuis, sur tes forces, sur tes qualités, encore une fois, sur tes zones de génie. Tu ne dois pas toujours aller voir le verre à moitié vide en mettant le doigt sur ce qui ne fonctionne pas et compagnie. Il faut t'appuyer sur ce qui marche. Je regardais hier, il y avait une émission sur Kevin Mayer. Oui, très agréable. Je ne sais pas si tu as vu. C'est hyper intéressant. Ou sur le décathlon, tu dois être bon dans 10 activités sportives. C'est fou. C'est dingue. C'est fou. S'il y a un moment où tu ne prends pas conscience des qualités que tu as dans chacun des sports, jamais tu n'arrives à faire un décathlon. C'est une évidence. C'est clair. Et donc, l'idée après, c'est de développer ça, mais en ayant conscience de ces qualités-là. Alors oui, il a tout un staff, il a son coach, il a sa femme kiné qui l'entraîne et compagnie. Mais je trouvais que l'émission était très intéressante parce qu'elle montrait vraiment le mental d'un sportif pour arriver à ce niveau d'exigence qui est extrêmement fort. Alors, même chose, niveau d'exigence, moi, je bosse beaucoup dessus parce que quand on a un niveau d'exigence trop haut par rapport à des objectifs qu'on se fixe, ça peut entraîner beaucoup, beaucoup de frustration. Même chose pour un sportif.

  • Speaker #1

    La pression qu'on se met ?

  • Speaker #0

    La pression, la frustration. Si tu n'arrives jamais à ton objectif, tu envoies des messages très négatifs au cerveau, alors que le cerveau a besoin de sucre, il a besoin de dopamine, de sérotonine, enfin tout ce que tu veux en ligne, mais pas les produits à perdu, mais ce que secrète le corps de façon naturelle, l'endorphine, tout ce qui à un moment permet justement d'améliorer l'éducation, tout ce qui est cognitif, je pense que tu as un vrai intérêt à le faire. Et tout ça, ça vient de ton niveau d'exigence. C'est-à-dire que si ton niveau d'exigence n'est pas juste, tu crées de la frustration tout le temps. Alors que si tu as un niveau d'exigence juste et que tu le dépasses, systématiquement, c'est un message positif que tu envoies au cerveau. Au niveau du mental, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    D'où les objectifs intermédiaires, pour ne pas tout de suite se dire, par exemple, pour un marathon, je vais faire 2h30 dans un an. Ce qui est quand même très compliqué, c'est la course. Et là, tu envoies ton cerveau comme quoi tu es incapable, etc. C'est juste que l'objectif qui est complètement...

  • Speaker #0

    Qui est hors de propos, en fait.

  • Speaker #1

    Tu crées de la frustration. Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est aussi de bien se connaître. Et le but du coaching, ou de tout ce qu'on appelle en développement personnel, c'est aussi de savoir ce qu'on vaut, c'est de savoir quelles sont ses limites, savoir où est-ce qu'on peut les déployer. enfin les dépasser de façon... Et tu vois, moi je pense qu'à un moment, j'ai dépassé une limite. Je sais que quand j'ai fait cet UTMB, il y a un moment où le corps disait non, et tu pousses, tu pousses, parce que le mental, pour le compte, est tellement fort à ce moment-là que tu n'imagines pas une seule seconde. Alors il y a peut-être aussi de l'ego, il y a peut-être un engagement. Et donc, bien se connaître, c'est aussi savoir renoncer et dire non.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, l'UTMB, Ton mental te disait, tu peux encore continuer ?

  • Speaker #0

    Je me suis dit, à un moment, je suis au 150ème kilomètre, vraiment, je suis en limite rouge. Je vois les drues, le tableau que tu as juste derrière toi, je vois les drues, j'ai la mer de glace, il reste encore 20 bornes, toute la redescente sur la compagnie. Et elle me dit, mais... Je ne sais pas comment je vais faire, mais il aurait fallu le faire en rempant, je veux dire en rempant.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et parce que... En fait,

  • Speaker #1

    ton égo a pris le dessus finalement. L'égo,

  • Speaker #0

    je pense que quand... Même chose, je me suis fixé l'objectif de la ligne d'arrivée. En plus, il y a la musique devant l'hélice, donc tout le monde a ça en tête avec le truc. On l'a au départ, mais je crois qu'on l'a à l'arrivée. Mais il y a cette arrivée d'Ancha Monique et Mythique.

  • Speaker #1

    Tu voulais le vivre, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est inconcevable. C'est inconcevable de se dire, je ne vais pas terminer, alors qu'il reste 20 bornes. Je comprends. Mais j'aurais dû m'arrêter.

  • Speaker #1

    C'est paradoxal parce que, alors, derrière, ce qui s'est passé, c'est très dur.

  • Speaker #0

    Je ne le regrette pas.

  • Speaker #1

    Voilà, tu ne le regrettes pas à posteriori, mais tu l'as réussi quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais ce qui ne m'aurait peut-être pas permis de découvrir mes dons de peintre. Effectivement. Donc, chaque histoire permet aussi de révéler des choses.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et il n'y a pas que forcément du positif. Dans le négatif, il peut y avoir du positif à posteriori.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Et pour revenir plus sur ta partie multi-activité, on parlait du parallèle entrepreneuriat. trail, art, ça fait beaucoup d'activités assez différentes finalement. Comment tu fais pour tout concilier en termes de temps ? Je te pose cette question, c'est aussi pour le coaching, je pense qu'il y a une partie organisationnelle du temps. J'entends beaucoup autour de moi, j'ai pas le temps. Toi, comment tu fais pour réussir toutes ces activités et bien les réussir finalement ?

  • Speaker #0

    Sincèrement, c'est ce que je me disais quand je bossais avant dans la finance, j'ai pas le temps. En fait, on se crée aussi beaucoup d'obligations. Donc, et peut-être que c'est lié aussi à l'âge, mais il y a un moment où on sait ce qui est important. Et là où tu dois mettre le max d'énergie, moi, je dis que je suis un énorme glandeur travailleur. C'est-à-dire que je sais mettre, alors ça vient peut-être de la Réunion, mais j'ai un besoin d'oisiveté en montagne, au bord de la mer, même quand je suis chez moi. Je peux aller me promener, être en nature. J'ai un besoin de voisiveté qui est fort. Donc, ça veut dire trouver du temps. Et donc, ça veut dire être beaucoup plus efficace sur le reste. Donc, ça veut dire très, très organisé. Et en coaching, on bosse énormément sur gestion du temps, organisation, les tâches à forte valeur ajoutée qu'il faut réaliser avec les objectifs quotidiens. Moi, je dis, dans tous les bouquins de management, il faut trois objectifs à très forte valeur ajoutée chaque jour. Et à la fin de la journée, tu les coches. Ok. Ça, ça te permet de déplacer des montagnes. Donc, ma semaine est très timée. Aujourd'hui, j'ai trois jours où je fais du coaching et le reste du temps où je peins. Deux jours de la semaine, plus de temps en temps le week-end. Mais je peux très bien faire deux coachings le matin, me changer. J'ai l'avantage, c'est que là, tu es dans l'espace d'exposition et de bureau et je descends en dessous, j'ai mon atelier, je me change et je peux aller peindre. OK. Et en fait, je pense que trouver du temps, on est toujours capable de trouver du temps. Ce qu'il faut, c'est être hyper bien organisé et pas perdant. Dans mon coaching, je fais un tableau kiff, acceptable, non acceptable. Ok,

  • Speaker #1

    marrant.

  • Speaker #0

    En trois parties. Le kiff, c'est ce qui fait partie du truc que tu dois absolument faire tout le temps, parce que c'est là où tu as le max d'énergie, c'est là où tu es dans le max de flow, et c'est là où tu vas être hyper performant. L'acceptable, il faut le faire. Tu ne peux pas. Tout ce qui est non acceptable,

  • Speaker #1

    tu ne le fais plus. Non acceptable, tu veux dire pour...

  • Speaker #0

    Pour moi. Oui, oui. Toutes les tâches hyper contraignantes que tu n'as pas envie de faire, ou tu les délègues, ou tu trouves un moyen de ne plus avoir à les faire. D'accord ? Ou tu les matises. Tu trouves le moyen de ne plus faire les tâches non acceptables. En faisant ce tableau-là, je peux t'assurer qu'on déverrouille aussi énormément de choses. Parce qu'à un moment, Tu es dans le kiff, c'est-à-dire dans le fun. Moi, je n'ai pas envie de me lever le matin en me disant je vais faire un truc contraignant, tu vois ce que je veux dire ? Je me lève le matin, j'ai envie de faire un truc qui me botte, qui me donne du sens, qui amène du sens à ce que je fais, qui soit très énergisant pour les gens qui sont autour de moi. Et plus tu es dans cette capacité à être dans une sphère positive, plus les choses arrivent. facilement.

  • Speaker #1

    C'est peut-être plus facile quand tu es artiste, entrepreneur, freelance, plus que quand tu as des heures de bureau classiques. Est-ce que tu vois en tant que cadre dirigeant, quand tu étais chez Carmignac, tu aurais pu te permettre cette gestion d'emploi du temps ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est une question de...

  • Speaker #0

    Clairement, je me souviens, j'avais des clients qui commençaient à m'appeler le samedi. No way. Ma semaine s'arrête à 19h, le vendredi. et recommence le lundi à 8h. Il est hors de question que je bosse le week-end. Je me suis appliqué ça, je n'ai jamais bossé le week-end. Jamais. Après, encore une fois, ça implique que pendant la semaine, tu souhaites que tu sois deux fois plus efficace, donc deux fois plus organisé, et que tu arrives à tes objectifs.

  • Speaker #1

    Le temps imparti, par contre, il faut être à 100%.

  • Speaker #0

    Loi de Parkinson. on te donne deux heures, deux jours, deux semaines pour faire quelque chose, tu vas occuper le temps. Un étudiant, tu lui donnes une semaine pour réviser un truc, ou tu lui donnes une demi-journée, je peux t'assurer qu'en une demi-journée, il peut faire exactement la même chose qu'en une semaine. Sauf que la charge mentale, elle va être repoussée pendant une semaine, c'est-à-dire que tu vas procrastiner pendant un jour, deux jours, tu vas te dire je le ferai, je le ferai, je le ferai Non, toutes les tâches que tu peux faire et que tu peux éliminer, tu les fais tout de suite. Ça c'est... du basique.

  • Speaker #1

    Comment s'appelle cette matrice, tu sais, avec urgent, important, avec 10 heures, je crois,

  • Speaker #0

    à vérifier. Non, mais en tout cas, plus tu as de niveaux de charge mentale qui s'accumulent, plus tu procrastines. Plus tu as peur de le faire, plus tu as la peur entraînante. Et donc, moi, je pars du principe que si tu as réussi à éliminer toutes les tâches D'abord, à faire les tâches à forte valeur ajoutée et à éliminer les tâches qui prennent du temps et qui font bouffer, plus tu vas gagner du temps sur le reste. Un truc qui revient sans cesse, ça t'occupe de l'esprit. Et donc, c'est hyper mauvais dans ta gestion du temps.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, ça te retombe toujours dessus.

  • Speaker #0

    À un moment, il faudrait que tu le gênes. Il y a quand même des gens qui, je le vois, il y a des coachs qui me disent, moi, je ne gère jamais mes papiers, le courant tout seul administratif. Non, faites-le. posez-vous, faites-le, une fois que c'est éliminé, vous n'y repensez plus. Si ça revient, ça va polluer ton esprit, mais c'est du basique, mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Ça me parle de ce que tu dis. Ok, je reviens sur un point dont tu as parlé assez tôt dans le podcast, mais c'était le cerveau droit, la partie plus intuition, c'est ça ? Créativité.

  • Speaker #0

    Créativité, intuition. Aujourd'hui, les études au niveau du cerveau ne montrent pas qu'on a un cerveau gauche et un cerveau droit. Le coup qui dit ce qui est communément admis en disant qu'on n'utilise que 10% du cerveau, c'est faux. On peut utiliser 80% du cerveau ou 70% du cerveau, mais pas en même temps. Donc, c'est des zones au fur et à mesure qu'on utilise. Et l'idée, c'est d'essayer de faire du max de connexions pour arriver justement à avoir un champ qui soit plus large. Mais oui, le cerveau droit, on a tendance à l'atrophier un petit peu.

  • Speaker #1

    Ok, et sur cette partie créativité, on a souvent cette petite voix, on sent des choses, ce qu'on appelle l'intuition en fait. C'est peut-être là où je devrais aller, c'est peut-être ça que je devrais faire. Finalement, on ne le fait pas, souvent par raison, en tout cas où on réfléchit, ce qu'on dit, réfléchir. Est-ce que tu as été coaché sur ce point ? Est-ce qu'il y a des outils pour se faire confiance et se dire, allez, je suis cette petite voix ?

  • Speaker #0

    Au départ, c'est se connaître. bien se connaître, c'est justement... Moi, je pense que ça passe par le développement personnel, ça passe par le coaching. Tu vois, je regrette vraiment, on en parlait tout à l'heure, juste avant d'enregistrer le podcast, je regrette vraiment de ne pas avoir fait un coaching il y a 30 ans. Parce que j'aurais gagné un temps fou sur mes propres connaissances. Alors, après, tu peux en faire à plusieurs étapes, mais à l'époque, ce n'était pas quelque chose qui était dans l'air du temps. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui... On le voit avec un de tes confrères podcasteurs, Mathieu Stéphanie, qui a interviewé beaucoup d'entrepreneurs sur Génération Do It Yourself et qui prouve qu'aujourd'hui, c'est rentrer dans les mœurs, de s'entraîner, d'avoir un sparring partner qui va t'accompagner. ça ne nous viendrait pas à l'idée, ça ne viendrait pas à l'idée à un sportif de haut niveau de ne pas avoir d'entraîneur.

  • Speaker #1

    D'entraîneur, complètement.

  • Speaker #0

    Tu ne vois pas un gars arriver sur le terrain sans entraîneur. C'est clair.

  • Speaker #1

    Même le coach mental de plus en plus. Exact, tu le vois. Djokovic en parlait, il disait que ça a été un game changer pour lui.

  • Speaker #0

    Mais c'est évident. Et donc, aujourd'hui, encore une fois, si on refait le parallèle entrepreneur égale sportif de haut niveau, ou toute personne qui entreprend des choses, ce n'est pas forcément l'entrepreneur en société, mais quelqu'un qui entreprend un aventurier, il va entreprendre, il va sortir de sa zone de confort. Moi, je pense qu'à un moment, il faut être... Je dis ça, mais quand j'ai fait l'ultra-thé, je me suis rappelé.

  • Speaker #1

    C'est peut-être pour ça que tu es devenu, finalement, après.

  • Speaker #0

    Oui, et aussi parce que, encore une fois, cette envie de redonner et... Et le fait que maintenant, je me dise Ouais, à 30 ans, j'aurais dû le faire. Mais on devient sale très tard.

  • Speaker #1

    C'est aussi peut-être le sens de la vie.

  • Speaker #0

    C'est d'apprendre tout le temps.

  • Speaker #1

    D'apprendre.

  • Speaker #0

    Exactement, et de progresser.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est d'apprendre tout le temps. C'est ce qu'une chercheuse américaine à Stanford qui appelle ça le growth mindset. Et je pense que ce n'est pas que des mots. Je pense que c'est important d'apprendre tout au long de sa vie. Bien sûr. Et le gap entre les différentes personnes peut se faire là.

  • Speaker #0

    Oui, et tu vois, on parle beaucoup de skills aujourd'hui, mais je pense que dans un monde extrêmement changeant où il faut s'adapter, plus tu as de skills, plus tu pourras être performant, en fait. Mais performance, ce n'est pas dans la croissance à tout prix. La performance, c'est aussi son épanouissement personnel, c'est son alignement, c'est être bien ancré. Et savoir qu'on a, on parlait de... de confiance, et de faire confiance à son intuition, puisque c'était le sens de ta question. Plus on se connaît, plus on se fait confiance, plus on se fait confiance à son intuition. Et donc quand ta petite voix est là, qu'elle te dit tu ne devrais pas y aller là quand tu te connais bien, tu n'y vas pas. C'est la même chose quand tu as une forte intuition, que ce soit sur une rencontre amoureuse, que ce soit sur une rencontre... Tu peux avoir des coups de foudre professionnels ou dans une activité que tu vas lancer. Moi, j'ai suivi mon intuition. Je savais que j'avais un truc qui s'était déverrouillé au niveau artistique. Aujourd'hui, oui, j'ai fait confiance à mon intuition en me disant que j'allais pouvoir faire passer un message parmi les gens qui m'ont aidé. par mes pinceaux. Et c'est aussi croire en soi. Croire en soi, c'est se faire confiance. Souvent, il y a beaucoup de gens qui arrivent ici qui ont un manque de confiance en soi, qui ont une bonne estime de soi, mais un problème de confiance en soi.

  • Speaker #1

    Quelle différence fais-tu entre les deux ? Je pense que ça, c'est un point. Parce qu'on dit souvent, j'ai pas confiance en moi, mais en fait, il y a peut-être une...

  • Speaker #0

    L'estime de soi, c'est ce qu'on pense être de façon générale. C'est l'estime qu'on a vis-à-vis de soi. Donc, c'est savoir qu'on est capable de faire ça, ça et ça. La confiance en soi, c'est d'être certain de pouvoir atteindre l'objectif. Donc, il y en a un, c'est plus sur ses capacités et l'autre sur ses objectifs. Ok. C'est sûr d'atteindre un objectif. Et donc, une confiance forte. Moi, je donne très souvent l'exemple, j'ai des entrepreneurs qui sont en réaction, qui ont des problèmes avec des salariés au niveau management et compagnie. Et je fais souvent passer un test qui a été fait par… Je ne vais pas retrouver son nom, ce n'est pas grave. Mais la question, c'est préférez-vous être estimé ou aimé ? C'est hyper intéressant. Un chef d'entreprise, il n'a pas à être aimé par ses salariés. Un chef d'entreprise qui dit, il n'a plus toute confiance, mais c'est parce qu'il a besoin d'être aimé.

  • Speaker #1

    c'est une entreprise il n'a pas besoin d'être émis il a besoin d'être estimé c'est ce qui fait le mauvais management un peu parce que tu vois c'est un test de Christophe André je l'ai retrouvé on mettra en description mais c'est vrai que tu vois il y a de jeunes managers dans des startups je te dis ça parce que je suis passé par là il y a souvent des moments où tu essayes d'être sympa et de pas trop froisser ton équipe alors que c'est pas la bonne décision il faut être charme hum

  • Speaker #0

    Mais il y a des moments où il faut savoir prendre un bon capitaine. Il doit prendre des décisions fortes. Il doit se trancher, il doit mettre les limites. Mais comme des parents et des enfants, s'il est trop cool tout le temps, ça ne fonctionne pas. Donc, il y a un moment où il faut savoir mettre des limites. Ne pas toujours être dans la confrontation, parce qu'à un moment, l'enfant, il dit... Il n'accepte plus, c'est-à-dire qu'il va outrepasser tout le temps. Mais savoir être juste à des moments, en fait, c'est une question de justesse. Ce que j'ai appris après 53 ans de vie, c'est que finalement, la vie, c'est un équilibre. Et c'est de trouver ça juste. Tout ce qui est juste, on parlait d'exigence tout à l'heure. Si tu trouves ta juste exigence, tu arriveras à avancer. Si tu arrives à avoir un équilibre cerveau droit, cerveau gauche, ça fonctionne très bien. Tout ce qui à un moment va créer du déséquilibre. à mon avis, et ne te mets pas sur le bon chemin.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'à l'inverse, être un dirigeant tyrannique n'amène à rien non plus. C'est être assertif quelque part, mais ça, ce n'est pas facile.

  • Speaker #0

    L'assertivité, c'est essentiel. C'est savoir où sont les limites de chacun. Il y a deux choses dans le coaching dont on parle beaucoup, c'est l'assertivité et le CNV. Notamment, un bouquin de Rosenberg qui s'appelle Le Lé. Les mots sont des fenêtres. Pour moi, ça a été une vraie révolution. J'ai compris ce que la CNV pouvait permettre de faire avancer le dialogue, que ce soit en médiation, que ce soit dans des relations avec des gens de façon générale. Donc, assertivité, CNV, c'est des principes fondamentaux.

  • Speaker #1

    Excellent. Je vais noter ce livre, ça m'intéresse.

  • Speaker #0

    Je l'envoie systématiquement au coaching. Il y a quelques bibles comme ça.

  • Speaker #1

    Dans le coaching, je pense que tu en as parlé sur la confiance en soi, se connaître, etc. sur la gestion de la peur. Ça va être plus personnel, mais tu as pris toi plusieurs décisions fortes dans ta vie, à plusieurs étapes de ta carrière. Je reviens un peu plus loin sur le moment où tu es dirigeant en gestion de fortune chez Carmignac. Tu es jeune père de famille. Très bon poste, bon revue, j'imagine, bonne position. Tu décides de créer ta structure ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je te dis ça parce que je suis à un âge où autour de moi, c'est un peu cette étape-là. Est-ce que tu as peur à ce moment-là ? Est-ce que tu as des doutes ? Parce que ce n'est pas facile de faire ce saut dans le vide, de quitter...

  • Speaker #0

    C'était un vrai saut dans le vide, parce que j'étais actionnaire de la boîte, parce que très bon salaire, parce que job hyper intéressant. Si je te dis que j'ai sauté le pas parce que je ne voulais plus signer mes feuilles pour demander mes vacances... on bosse beaucoup en coaching sur les valeurs, sur les croyances et notamment sur les valeurs et ma valeur principale c'est la liberté et simplement avoir à demander, à lever le doigt pour c'est fou mais l'aspect financier n'avait plus de... ça comptait plus c'était... Être chez moi, gérer mon temps. Et finalement, l'indépendance, c'est quelque chose que tu as en toi. Et c'est aussi se connaître que de savoir qu'on en a besoin. Mais chacun son moteur, chacun ses valeurs. Mais moi, c'est hyper important. Et donc, ce saut dans le vide, oui, il a été compliqué au début pour deux raisons. D'abord parce que... J'avais un patron qui était charismatique et qui nous a beaucoup appris par Carmignac. Et deux, parce que justement, ce dont on parlait tout à l'heure, c'est que tu te retrouves seul quand tu passes d'une salariée, même d'une boîte qui était en pleine explosion à ce moment-là. Explosion dans le bon sens, qui était en train de... Tu te retrouves seul et c'est pas évident. Donc, c'est cet aspect-là qui est un peu compliqué.

  • Speaker #1

    C'est sûr que la solitude de l'entrepreneur, tu as beau avoir un associé, une famille, des amis, au final, tu es seul dans ta tête à essayer de t'en sortir comme tu peux, finalement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est bien d'avoir cette secte.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Contrairement au salarié, je disais tout à l'heure, le vendredi 19h et le lundi 8h, quand tu es indépendant ou entrepreneur, tu y penses tout le temps. Mais ce n'est pas désagréable.

  • Speaker #1

    Mais là c'est pour ça que la partie mentale est ultra importante là dedans et je pense que dans le trail finalement c'est ce que tu as vécu aussi au 150e tu étais seul quoi donc

  • Speaker #0

    Peut-être que tu vois la réunion là directe j'avais fait en binôme peut-être que j'aurais parlé d'ange gardien en ce on se protège l'un et l'autre peut-être que j'aurais Arrêté si mais peut-être pas non plus Je pense que l'ego a parlé aussi pas mal.

  • Speaker #1

    C'est possible.

  • Speaker #0

    Et l'ego, il faut en avoir. Quelqu'un sans ego, à mon avis, ce n'est pas une bonne chose. Il ne faut pas tomber dans le narcissisme, mais l'ego, c'est un moteur. Après, c'est un ego qui soit juste. Il y a tout ça, un juste équilibre. Dans l'ego, ça permet aussi d'avancer, de faire des choses. Il faut savoir où est la limite, en fait.

  • Speaker #1

    C'est bien que tu dises ça, parce que dans l'écosystème startup, j'entendais beaucoup, il faut mettre son égo de côté. J'entendais beaucoup ça, ces dernières années.

  • Speaker #0

    Oui, mettre son égo de côté, il faut quand même aller au front. Quand tu es obligé de prendre des paris, tu es obligé, dans un environnement qui est compliqué, il faut quand même essayer de trouver le bon chemin, y voir clair. mettre en place des actions radicales parfois, ou faire des pivots. Tu as des boîtes, des start-up, les dirigeants sont géniaux, mais le modèle n'est pas bon. Et ils arrivent à faire des pivots et à très bien fonctionner. J'ai une boîte comme ça, Panoply, ils étaient partis sur une activité, ils ont totalement pivoté, aujourd'hui c'est une success story. Et là aussi, il faut se faire confiance. C'est croire dans ce qu'on va mettre en place. Et souvent, on y arrive.

  • Speaker #1

    Carrément. Je vois que le temps file.

  • Speaker #0

    On pourrait parler des heures,

  • Speaker #1

    Tristan. Je vais te poser encore deux questions pour terminer tranquillement l'épisode. Est-ce qu'il y a une personne qui t'inspire particulièrement, que tu connais personnellement ou pas ?

  • Speaker #0

    Une personne qui m'inspire ? J'en ai plusieurs.

  • Speaker #1

    Surtout que tu es artiste, ça doit pas être facile ça.

  • Speaker #0

    Oui, alors justement, une personne qui m'inspire tous les jours dans mon art, c'est Van Gogh. Parcours compliqué, mais qui est allé au bout de ses rêves. Et dans l'entreprise... Autodidacte ?

  • Speaker #1

    Comment ? Autodidacte ?

  • Speaker #0

    Autodidacte. comme Gauguin qui a été aussi Gauguin c'est marrant parce qu'on a le 7 juin et tous les deux il a bossé dans la finance avant mais voilà c'est un maître absolu quand tu lis les lettres De Vincent à Théo, c'est un parcours exceptionnel. Et pour moi, c'est un génie absolu. Dans l'entrepreneuriat, j'avais lu très tôt, quand j'avais 17-18 ans, la bio de Richard Branson. C'est vrai.

  • Speaker #1

    Le fondateur de Virgin.

  • Speaker #0

    De Virgin, exactement. Le fondateur de Virgin. Je trouve que... C'est quelqu'un qui est allé au bout de ses rêves. Aujourd'hui, on le reproche, c'est l'escapade dans l'espace. Aujourd'hui, on reproche tout à tout le monde. Donc, c'est un peu pénible. Je pense qu'il faudrait voir aussi le côté positif de tout ce qu'on entreprend. Mais c'est un type qui faisait parfaitement bien marcher son cerveau droit et son cerveau gauche. Encore une fois dans l'art, j'ai un gars que je trouve extrêmement charismatique, c'est Chris Martin, le chanteur de Coldplay. J'ai un rapport très fort à Coldplay parce que j'ai fait mon expérience de mort imminente sur une chanson de Coldplay. Je trouve que ce gars, avec son groupe bien évidemment, mais le gars est génial. J'ai pu assister avec mes enfants il y a trois ans, il est passé à Lyon. C'est des gens qui m'inspirent. Être capable de galvaniser, d'emmener, d'être aussi sympa. Il a un côté, tu le vois dans les interviews, tu le vois dans son rapport avec les gens, quand il fait monter les gens sur scène. Ça, c'est un vrai leader. En termes de leadership, c'est... Dans le leadership, on parle de... C'est pas soi qu'il faut faire passer en premier, c'est autrui. C'est l'altruisme. Un vrai leader. c'est l'altruisme en premier je pense qu'une figure comme Chris Martin il pense avant tout à son public c'est clair voilà donc petite parenthèse musicale dans le temps en plus il dure Colpé maintenant c'est un terg même chose pour U2 c'est des gars ou un Sting je trouve que dans la musique il y a des leaders assez forts oui ou Mick Tigger. Ces figures-là qui sont vraiment très charismatiques aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on a l'impression qu'ils mettent un peu tout le monde d'accord. C'est fou. Ok, et la deuxième question que je voulais te poser, c'est peut-être la minute perchée, mais de quoi rêves-tu maintenant ?

  • Speaker #0

    De quoi je rêve ? D'encore progresser, de grandir. Tu vois, il y a le... Il y a ce tableau du Mont Blanc, là. On peut prendre plusieurs voies pour y arriver. Donc, peut-être de les explorer toutes. Ce qui compte, c'est le chemin. Une fois qu'on est là-haut, souvent, on est obligé de redescendre vite pour aller vers de nouvelles aventures. Mais... Et... J'ai vraiment l'impression d'avoir trouvé une forme d'alignement entre mes activités, le sens que je donne aux choses que je fais, et faire le bien autour de moi. Je pense que ce qui compte le plus aujourd'hui, c'est d'essayer de faire le bien autour de moi, de faire en sorte que, que ce soit dans le coaching, que les gens trouvent le meilleur en eux pour justement progresser. On est dans un monde où... Malheureusement, je pense qu'on a des forces négatives, voire des forces du mal aujourd'hui, qui sont assez fortes.

  • Speaker #1

    Le climat n'est pas facile.

  • Speaker #0

    Non, et je pense que si on est chacun un peu un éclaireur, on peut faire changer le monde. Et ça, c'est quelque chose qui me tient à cœur. le coaching par la peinture. J'essaie d'amener mes toiles dans des entreprises pour que les gens rêvent. Donc mon rêve c'est de continuer à grandir.

  • Speaker #1

    C'est vrai que les auditeurs peuvent pas voir mais on a des toiles du Mont-Blanc, des Drues. La nature compte beaucoup pour toi. Je pense que tu as un message à faire passer aussi à travers ces toiles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas une blague. J'ai fait une expo sur les montagnes, enfin j'ai fait une toute une série sur les montagnes, sur les forêts ensuite, qui ont bercé mon enfance à La Réunion, dans notre très belle forêt. Là, en ce moment, je travaille sur une nouvelle série, sur le monde des profondeurs et le monde du silence. Et j'espère que le vernissage aura lieu en octobre. Il va falloir que je bosse. Mais oui, je pense que l'humilité qu'on a quand on est face à la nature nous rappelle qu'on n'est finalement pas grand-chose. Et que... On doit du respect à ce qui nous entoure, de façon générale.

  • Speaker #1

    Complètement. Je pense qu'on va pouvoir s'arrêter là-dessus. Si on veut voir tes œuvres, il y a le site que j'ai télévend,

  • Speaker #0

    viscope.com. Et sinon, 62 Avenue de la Grande Armée.

  • Speaker #1

    Dans ta galerie ?

  • Speaker #0

    Dans ma galerie, qui est à la fois mon atelier et ma galerie, et là où je fais aussi mes coachings, parce que j'aime bien recevoir les gens dans un environnement inspirant. et sur mon Insta aussi sur LinkedIn aussi sur LinkedIn on peut me voir assez facilement via tous ces canaux trop bien merci encore Tistan pour cet échange merci Kevin c'était vraiment agréable un vrai plaisir sur les thèmes et bonne chance pour le podcast et longue vie au podcast merci beaucoup et bravo merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout

  • Speaker #2

    J'espère qu'il vous a plu et que vous avez appris des choses. Si c'est le cas, merci de mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et surtout de partager cet épisode autour de vous. N'hésitez pas à me faire part de vos retours pour les prochains épisodes. Je vous dis à bientôt sur Objectif Mental.

Share

Embed

You may also like

Description

Pour ce premier épisode, je suis ravi de recevoir Tristan Vyskoc : artiste peintre, entrepreneur, business angel et coach.

Tristan a eu plusieurs vie. Pendant 20 ans, Il développe le département Gestion de Fortune chez Carmignac Gestion , puis crée son propre cabinet de conseil en investissement. En 2011, Tristan a été frappé par un acouphène virulent, un bruit incessant qui aurait pu le freiner. Tristan découvre dans la course à pied un remède inattendu à son mal. Défiant les limites de son corps et de son mental, il se lance dans des épreuves comme l’Ultra Trail de la Réunion et l’Ultra Trail du Mont Blanc. Ces ultra trail lui ont permis de découvrir une tranquillité insoupçonnée mais aussi de vivre une expérience de mort imminente. C’est ce qui va l’emmener à se consacrer à la peinture et au coaching. 


Dans cette épisode on aborde sa vision du coaching, comment définir ses valeurs, l’organisation de son temps, et pourquoi il faut travailler l’aspect mental, peu importe ce qu’on entreprend. 


Références :

  • Ultra trail du Mont-Blanc

  • Ultra trail de la Réunion (Diagonale des fous)

  • Loi de parkinson - travailler plus en moins de temps

  • Test de Christophe André : être aimé ou estimé

  • Confiance en soi vs Estime de soi

  • Livre de Marshall B. Rosenberg - Les mots sont des fenêtres

  • Matrice d'Eisenhower - gestion des tâches

  • Carol Dweck - Growth Mindset


Pour contacter Tristan Vyskoc : https://www.linkedin.com/in/tvyskoc/

Découvrir ses oeuvres : https://vyskoc.com/


Vous pouvez me faire vos retours sur instagram


Si vous avez apprécié l'épisode, merci de mettre 5 étoiles sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Spotify, Google Podcast etc.)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Objectif Mental, le podcast où l'on explore le coaching et la préparation mentale. Je suis Kevin et chaque semaine je partage des conseils pratiques, des interviews d'experts, ainsi que des témoignages inspirants d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes. Mon objectif est de vous aider à débloquer votre potentiel pour performer en toute sérénité, que ce soit dans votre vie professionnelle ou extra-professionnelle. Je vous souhaite une excellente écoute.

  • Speaker #1

    Bonjour Tristan, comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Bonjour Kevin, très bien. Merci de m'accueillir dans ce podcast, je suis ravi.

  • Speaker #1

    Merci à toi de me recevoir. Alors pour les auditeurs qui n'ont pas la chance de voir, on est dans ton atelier à Paris, où tu exerces comme artiste, entrepreneur, business angel et coach ?

  • Speaker #2

    Oui, exactement. Multitâche.

  • Speaker #1

    Multitâche, multicascette, slasher comme on dit. D'ailleurs, on va comprendre comment tu arrives à concilier tout ça. Je suis ravi vraiment de pouvoir échanger avec toi sur ce podcast. Je trouve que tu as un parcours inspirant. On pourrait même dire que tu as eu plusieurs vies.

  • Speaker #2

    Oui, pas faux.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, on va creuser ton parcours, voir les parallèles qu'il peut y avoir entre la vie professionnelle et les activités extra pro, comme le sport ou l'art en ce qui concerne. On va parler de coaching et de mental évidemment, puisque c'est l'objet de ce podcast. Avant de se lancer dans ce programme, est-ce que tu peux commencer par te présenter ?

  • Speaker #2

    Tristan Wyscock, j'ai 53 ans, je suis papa de deux enfants, Thomas qui a 25 ans et Diane 21 ans. J'ai bossé 20 ans dans la finance, j'avais monté une structure de conseil à l'investissement en 2004, que j'ai revendue en 2013 pour des raisons de santé. J'ai eu un parcours, pas chaotique, mais un parcours changeant, puisque je suis passé de la finance à l'art. C'est-à-dire que depuis 2015, je suis devenu artiste. Enfin devenu, est-ce qu'on devient artiste ? Je ne sais pas. Est-ce qu'on n'est pas au fond de soi tous un peu ? Mais en 2015, j'ai pris le parti de me consacrer à... à ma vie artistique. Et à côté, j'ai un métier de coaching où j'accompagne depuis très longtemps. J'ai investi dans pas mal de start-up depuis que j'ai commencé à bosser. Et donc, j'accompagne des entrepreneurs, également des gens de différents métiers, cadres dirigeants, des grands patrons, des musiciens, des sportifs. Et donc, dans ce parcours, justement, j'ai eu le temps de... Moi, j'appelle ça du sparring partner, c'est vraiment être à côté. Et je continue à investir dans des startups ayant de l'impact aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, excellent. Et comment tu es arrivé à devenir coach ?

  • Speaker #2

    Alors, rapidement, j'ai eu un petit peu de pain de santé en 2011, après un acouphène virulent. Je me suis... Je me suis rendu compte que je pouvais arrêter ce bruit en courant. Il y a pas mal de podcasts que j'ai enregistrés qui ont présenté mon parcours, donc je ne vais pas revenir et m'étendre là-dessus, parce que ce n'est pas l'objet du podcast. Mais en fait, j'ai changé de vie totalement à partir de ce moment-là, de 2011. J'ai vendu ma boîte en 2013. Je me suis mis à... pour compenser le bruit, à courir des ultra-trails, notamment à La Réunion, autour du Mont-Blanc. Et en 2015, j'ai terminé l'ultra-trail du Mont-Blanc, mais je ne l'ai terminé pas en super état. Et donc j'ai eu un problème de santé à la suite de ça. J'ai fait une décorporation à l'hôpital ou une expérience de mort imminente, comme on en parle. Et à la suite de ça... je me suis mis à peindre en écriture automatique. Donc voilà, j'ai pris le pari de changer de vie totalement et de me consacrer à ma peinture. Et en parlant pas mal de mon expérience et de mon parcours, j'ai fait pas mal de confs dans des boîtes et j'avais beaucoup de gens qui, à chaque fois, venaient me voir en me disant parcours inspirant, est-ce que tu pourrais nous accompagner ? J'avais aussi pas mal de start-upers qui me disaient ce serait bien que... que tu nous accompagnes, parce qu'en fait finalement, quand on se met à faire l'ultra-trail, on a un parcours. C'est presque un parcours de sportif de haut niveau. On s'entraîne pour arriver à un but de courir ces 170 kilomètres. Et donc, je me suis formé pendant le Covid, pendant un an et demi.

  • Speaker #1

    Tu t'es formé où ?

  • Speaker #2

    Je me suis formé... Coach Academy, j'avais regardé plusieurs formations HEC, Dauphine et Coach Academy, qui sont des Canadiens, c'est une méthode canadienne très pragmatique et très pratico-pratique, donc c'est ce qui m'intéressait dans cette approche. Et voilà, je me suis formé pendant le Covid et aujourd'hui, ça représente une... Une grosse partie de mon activité, j'aimerais bien qu'elle se réduise un peu, mais la demande est là. J'essaie de conjuguer ma carrière artistique et l'accompagnement, parce que le coaching ou le sparring de partenaire donne beaucoup de sens. À 50 ans, on a besoin de redonner, parce qu'on a eu aussi de la chance. C'est un moyen de redonner, c'est un moyen de... de faire en sorte que les gens progressent. Et moi, je trouve que progresser, c'est essentiel. Grandir, en fait, c'est essentiel dans la vie. Ça fait partie du chemin. Et finalement, la vie est un chemin avec de l'impermanence perpétuelle. Donc, il faut s'adapter.

  • Speaker #1

    Complètement. Et donc, tu as fait cette formation. Alors, tu avais commencé à coacher avant cette formation, déjà à mon côté ?

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. J'étais dans le... Côté entrepreneurial, j'étais plutôt advisor. J'étais dans des boards où j'accompagnais des entrepreneurs, mais là, en conseil. Et en fait, la démarche coaching est totalement différente. Et c'est assez impressionnant. Mais si j'avais eu cette posture coach depuis que j'investis dans les startups, je pense que j'aurais eu beaucoup plus de réussite. Parce que c'est une approche qui est différente. En fait, on est dans le questionnement. Donc, on passe finalement par le... Oh oh. On pousse la personne coachée à se poser les bonnes questions, et à intégrer et à engrammer ce qu'il va recevoir, ce qu'il va pouvoir aller chercher. Quand on est un advisor, on amène des réponses toutes faites, il prend ou il ne prend pas, mais il n'y a pas la dimension où la personne intègre parfaitement ce qu'elle est, ce dont elle a besoin, et par rapport à ce retour. On est finalement un outil, nous, en tant que coach. Mais exactement comme un coach sportif. Je pense à un morato-glou, au tennis, ou des coachs sportifs, ou dans n'importe quel domaine. On n'est finalement qu'un outil sur lequel on va taper des balles et la personne va s'entraîner.

  • Speaker #1

    Donc la personne vient en coaching, elle te présente un projet. Toi, tu la challenges à ce moment-là sur ses intentions profondes, sur ce projet ? Comment tu commences tes séances de coaching ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai monté un module où on travaille sur 10 heures, parce que je me suis aperçu qu'en 10 heures, on avait vraiment un travail de fond. Alors après, parfois, certains coachés continuent, parce qu'il y a aussi la solitude, surtout sur les chaînes d'entreprise, il y a souvent la solitude du chef d'entreprise, donc c'est pas mal de venir retaper des balles tous les deux mois, trois mois, ou de façon plus espacée. Mais avec un module de 10 heures, donc en six ou sept séances, On arrive vraiment à faire un travail de fond où je vais aller bosser sur les routines, je vais aller bosser sur tout ce qui va permettre à un moment de se mettre en énergie haute. En fait, ce dont a besoin un chef d'orchestre, un patron de radio, dans les médias, un patron d'une plus ou moins grande boîte ou un start-upper qui est en pleine levée, il a besoin d'être en énergie haute. C'est-à-dire que, surtout dans un contexte qui est un peu compliqué, parce qu'il y a quand même pas mal de... de paramètres difficiles en ce moment. On est face à des changements, il y a des bouleversements sociétaux, mais également géostratégiques qui font qu'aujourd'hui, c'est dur pour les entrepreneurs ou de toute façon en général, ou les salariés, parce que j'ai des cadres d'entreprises, j'ai même des artisans, j'ai des... Et... On s'aperçoit que depuis un an, on s'aperçoit que vraiment les gens ont du mal. Donc l'idée, c'est vraiment au départ de les remettre en énergie haute, d'éliminer un max de contraintes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu appelles les contraintes ?

  • Speaker #2

    Les contraintes, c'est toutes les barrières et toutes les limites qu'on se met. Qu'on se met soi-même. Ce n'est pas l'extérieur qui le met, c'est soi. Et donc à partir du moment où on... On évite ces contraintes, on entre dans son flot. Moi, ce que j'appelle le flot, c'est-à-dire qu'on a une énergie, si elle est canalisée et bien canalisée, et que tu n'as pas de perte d'énergie. C'est-à-dire que si tu es comme un bateau, comme une barque qui avance sur l'eau, si tu as des trous partout, il est bien évident que l'énergie, tu vas la perdre au fur et à mesure, le bateau va s'alourdir et tu vas essayer de coller des rustines, mais tu n'y arriveras jamais. Et donc l'idée, c'est de colmater, de trouver... son bon objectif. Donc, ça passe par les deux premières séances où on détermine des objectifs, mais avec des objectifs très précis. On parle de smart, spécifique, mesurable, atteignable, réalisable et dans un temps donné. Et on se fixe à deux, trois mois des objectifs qu'on va réaliser, vers lesquels on va tendre.

  • Speaker #1

    À deux, trois mois, pas plus. Toi, tu ne vas pas à long terme, à cinq ans ?

  • Speaker #2

    Non, on peut aller. On peut avoir des roadmaps qui soient beaucoup plus longs, à deux ans, cinq ans, notamment pour des boîtes. Mais l'idée, c'est que... en trois mois, la personne voit une progression. C'est-à-dire que par rapport aux objectifs qu'elle s'est fixés, quels qu'ils soient, la confiance en soi, le syndrome de l'imposteur, une levée de fonds qui est proche, ou se reconvertir,

  • Speaker #1

    par exemple.

  • Speaker #2

    Ou se reconvertir, exactement. J'ai des personnes qui sont en pleine reconversion également, ou de trouver une vie qui corresponde mieux aux attentes de chacun. L'idée, c'est qu'en trois mois, la personne voit qu'il y a une évolution. Donc, step by step, elle sait qu'elle est sur la bonne voie. Et en fait, l'idée du coaching aussi, c'est de donner les clés et ensuite, ils vont infuser. Parce que le coaching, il se vit. C'est quelque chose où tu le vis dans ton corps. Puisque l'idée, c'est d'engrammer ce que tu as vécu pendant ces heures de coaching. Et après, d'avoir ces réflexes, ces bons réflexes qui reviennent. Mais ça passe par... préparation physique, c'est-à-dire que il faut faire du sport, il faut bien s'alimenter, il faut bien dormir, il faut penser à soi, deux, préparation mentale ou préparation mise en place des objectifs pour y arriver, et à partir de là, on déroule. Et ensuite, j'ai un certain nombre d'outils que je me suis appliqués pendant la formation, et que je trouve très pertinent. Après, chacun fait... crée en fait un peu sa méthode. Il voit ce qui marche, ce qui ne marche pas. Mais aujourd'hui, vu les résultats et vu le taux de recommandation, je pense que la méthode marche très bien.

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que le premier point que tu as soulevé, c'est la partie physique, finalement, qui est ultra importante. En parlant d'ultra, toi, tu la pousses à l'extrême en faisant l'ultra-trail. Quel parallèle tu peux faire entre l'ultra-trail et, par exemple, la création d'entreprises ? Finalement, je suis assez convaincu que le sport apporte énormément à chacun. Maintenant, dans la pratique du sport, il y a courir une heure par semaine et il y a faire des ultra trails. Pour expliquer ce que c'est, c'est 170 km à peu près et 10 000 mètres de dénivelé de course à pied en montagne. Donc, ce n'est pas rien. Et donc, je pense que ça t'a apporté beaucoup dans ta carrière.

  • Speaker #2

    Moi, je dis que la course m'a sauvé. J'avais cette acouphène vraiment extrêmement forte il y a un an qui m'empêchait vraiment d'avancer. Là, tu vois, j'étais toujours en contrainte. C'est-à-dire que tu te demandes comment tu vas pouvoir avancer, tu te demandes comment tu vas pouvoir bosser, tu te demandes comment tu vas pouvoir dormir. Ta vie est un cauchemar, très clairement. Et donc, il faut trouver les ressources pour aller passer au-delà de ça. et finalement revenir dans une espèce de zone de confort. Donc cette zone de confort, pour aller la chercher, moi c'est vraiment la course qui m'a permis, parce que pendant que je cours, le bruit s'arrête. Et donc l'idée ça a été de pousser un peu la machine un peu loin. Et d'abord j'adore la nature, donc courir en pleine nature c'était quelque chose de... de vital, mais j'allais dire de naturel. Mais étant né à la Réunion et ayant vécu très longtemps à la Réunion, j'ai un rapport avec les éléments très très fort. Donc le fait de courir en pleine montagne ou dans les forêts, parce que la Réunion passe de 0 à 2500 mètres du niveau de la mer, l'idée c'était d'être en raccord finalement avec les éléments. Et donc pourquoi l'ultra trail ? D'abord parce que tous les médecins me disaient que c'était un bruit émis par le cerveau et que... Moi, je me suis dit, comme le bruit s'arrêtait en courant, je me suis dit, je vais aller courir très très fort et le cerveau va déconnecter le bruit. C'est logique. En fait, pas du tout. Ensuite, c'est des moments d'intense répit, c'est-à-dire pendant les quelques heures de course. C'est vraiment des moments où je n'entends plus le bruit. Tu as des pauses en fait. Exactement. Tu mets sur pause. Et ensuite, parce que j'aime bien me lancer des défis. Et en fait, si on veut faire un rapport entre le... l'ultra ou n'importe quelle entre guillemets sport de haut niveau et l'entrepreneuriat, je pense que tous les entrepreneurs sont des sportifs de haut niveau. Et donc, c'est un moment, comment on les met dans cet environnement-là ? Donc, de savoir prendre soin d'eux, de savoir tenir sur la durée, de savoir se ménager, de savoir faire marcher le cerveau droit, parce que souvent, on est dans le cerveau gauche, donc pré-organisation. Mais on ne laisse pas assez de champ à la créativité. On a du mal à sortir la tête du guidon. Et en fait, le coach va permettre justement d'aller chercher ça, de mettre en position l'entrepreneur ou le coaché de façon générale pour se poser les bonnes questions et mettre le point et aussi des prises de conscience. Moi, je sais que très souvent... chez des gens qui prennent des prises de conscience, tu as l'impression que c'est hyper naturel. J'ai aussi un truc, c'est peut-être un sixième sens que j'ai développé, mais j'arrive très vite à screener les gens, à très vite savoir ce qu'ils sont, ce qu'ils attendent. On trouve très rapidement les objectifs. Des objectifs principaux peuvent devenir des objectifs secondaires, il y en a d'autres qui peuvent, pendant le coaching, émerger ou même après. qui t'a rebossé dessus. Mais le parallèle qui peut être fait avec le sport de haut niveau, il y a et le physique et le mental.

  • Speaker #1

    Parce que vraiment,

  • Speaker #2

    par exemple dans l'ultra, tu te prépares pour courir 50 kilomètres. Généralement, tu as couru 50, tu as fait un peu de dénive, tu as fait deux, trois. Moi, je sais que je me suis préparé pendant neuf mois. alors je n'ai jamais couru un marathon mais donc je me suis préparé 9 mois et ça a été une préparation mentale, alors je l'ai fait sans coach tu l'as fait seul ?

  • Speaker #1

    je l'ai fait seul instinctivement ou parce que tu avais lu des choses ?

  • Speaker #2

    non parce que je instinctivement à l'instinct parce que j'y croyais aussi je pense que c'est J'avais envie de le faire et je pense que quand tu as l'intention, tout suit derrière. J'aurais peut-être dû prendre un coach, je ne me serais peut-être pas retrouvé à l'hosto après l'UTMB en 2015 si j'avais géré peut-être mieux ma course. En fait, je pense que chaque parcours est unique et chacun doit le prendre comme il le veut. La Diagonale des Fous à La Réunion, ça s'est super bien passé. Le lendemain, je serais reparti en ferrin et l'UTMB, mais rien s'arrête. Je fais une ardomiolise et je me retrouve à l'hosto en urgence vitale. On est après avoir fini la course, quatre jours après avoir fini la course. Après, le corps réagit aussi.

  • Speaker #1

    A posteriori, tu peux analyser la différence entre les deux ultras ? Parce que je ne pense pas que la Diagonale des Fous soit plus simple que l'UTMB. C'est en plus d'autres conditions. Tu étais préparé physiquement de la même manière ?

  • Speaker #2

    Peut-être un peu moins sur l'UTMB, parce qu'une fois que tu as déjà passé le cap, tu te prépares peut-être moins sur la durée. Sincèrement, je pense que j'ai épuisé aussi mon corps. Je pense que pendant deux ans, puisque ça a été 2013, 2014, 2015, j'avais commencé à m'entraîner début 2013, je pense que je suis... Peut-être aller un peu trop loin aussi.

  • Speaker #1

    Tu as fait 102 ans.

  • Speaker #2

    Oui, j'ai couru deux ultras et fait quelques courses pour avoir des points pour les courses. Mais qui n'étaient pas des ultras. Qui étaient des trails, mais pas des ultra-trails. Mais donc, ça passe, oui, par un bon entraînement, un suivi. Et toujours, encore une fois, pour faire le parallèle avec les entrepreneurs, ce qui compte, c'est de croire en soi, croire au projet, croire à... au sens qu'on veut donner aussi aux choses qu'on fait.

  • Speaker #1

    Complètement. Et tu parlais de mentalisation, donc tu as visualisé sur ton premier Ultra, tu visualisais la course, tu visualisais comment pour le préparer mentalement, justement, parce que c'est très très long comme course.

  • Speaker #2

    Oui, pardon, excuse-moi. Non,

  • Speaker #1

    vas-y.

  • Speaker #2

    Oui, alors je raconte toujours l'anecdote, parce qu'elle est, enfin moi, elle est révélatrice, et je l'applique pas mal en coaching. Je fais souvent placer les gens 2, 3, 4, 5 ans dans le futur. et je rétro pédale. Et souvent, la roadmap est écrite. Quand un entrepreneur dit moi je veux être à ce niveau-là dans 5 ans je le fais mettre à ce moment-là et je le fais revenir. On est entre l'hypnose, on est dans un état de conscience modifié et de le faire revenir. Et ce qui est hallucinant, c'est que très souvent, les bonnes étapes sont là.

  • Speaker #1

    Quel est le chemin dans l'autre sens ?

  • Speaker #2

    et spontanément, il va s'inscrire. Et moi, dans le cadre de l'Ultra, je m'étais... chaque fois que j'allais m'entraîner, je visualisais l'arrivée au stade de la Redoute, que je connais parce que je suis né là-bas. Je visualisais les gens qui seraient autour, donc mes enfants, mon frère avec sa femme, il y avait mon père, il y avait un copain avec qui on était en binôme. Et je raconte toujours, l'image que j'avais en tête, c'est l'image que j'ai dans l'atelier. On voit, mais l'image de finish, c'est exactement celle que j'ai mentalisée pendant neuf mois.

  • Speaker #1

    C'est marrant. En fait, finalement, tu as peut-être créé ce moment-là en avance.

  • Speaker #2

    Tu t'autoprogrammes.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. Moi, je suis persuadé que là, d'ailleurs, je suis formé en PNL. La PNL est un moyen d'autoprogrammation. Donc, c'est comment, à un moment, tu vas engrammer dans ton corps quelque chose qui va se passer. Et le coaching, c'est ça aussi. C'est ça. finalement engrammer des choses qui vont se diffuser sur le très long terme et qui vont me permettre d'être et à la fois efficient efficace encore une fois en énergie haute et tout ça ça permet vraiment d'être au

  • Speaker #1

    max de thé de tes capacités est ce que tu penses que ça marche autant en entrepreneuriat que dans le sport parce que tu as dans le sport tu peux visualiser des gestes des victoires des choses comme ça est ce qu'entre l'entrepreneuriat c'est aussi simple de le faire simple C'est possible de le faire de la même manière ?

  • Speaker #2

    J'en suis personné. La taille d'une boîte, le sens que tu veux donner, l'identité, la raison d'être, ça tu peux l'imaginer. En termes de financier, tu veux faire une levée dans un an, tu visualises le montant, tu sais comment tu vas y aller, tu trouves les bons relais pour y aller, les bonnes personnes. Tout est finalement une question de maillage. C'est-à-dire qu'à un moment, qu'elles sont... notre cerveau, c'est des connexions neuronales. Donc, comment tu fais pour connecter tout ça pour arriver à atteindre l'objectif ? En coaching, les premiers éléments, c'est d'abord de connaître l'écosystème global du coaché, mais surtout qu'est-ce qu'il veut ? Qu'est-ce qu'il veut pour lui ? Et tu as parfois des objectifs qui sont très persos. et des objectifs très professionnels. Et c'est ce que j'ai aimé dans cette méthode canadienne, c'est que c'est une méthode très humaniste où on prend la personne dans sa globalité. C'est-à-dire qu'on ne va pas coacher que sur du pro ou que sur du perso. Là, c'est une entité globale. Et appliquer justement à des gens qui sont entrepreneurs ou des artistes ou des sportifs, c'est global en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #2

    Donc ça donne une... une dimension très large.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu cherches à faire des transferts dans les différents domaines ? Par exemple, tu as un coaché qui, en entrepreneuriat, est en train de créer son entreprise. Tu vois que dans le sport, il arrive à atteindre certains objectifs. Est-ce que tu essaies de faire des transferts dans ces différents domaines ?

  • Speaker #2

    Toujours. C'est parallèle. À chaque fois, j'essaie de voir où est sa donne de génie. dans le cadre de ses compétences professionnelles ? Est-ce qu'il a des zones de génie à côté ? Mais ça peut être le sport, ça peut être... J'ai un coaché, je me souviens d'un coaché, un polytechnicien, et il était bloqué sur certains trucs, et il n'arrêtait pas de me dire... Moi, ce que j'adorais quand j'étais à Polytechnique, c'était faire de l'impro au théâtre. Et je lui ai dit, mais just do it.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #2

    Vas-y, fais-le. Enfin, inscris-toi à un cours d'impro. le retour que j'ai eu, ça a révolutionné ma vie.

  • Speaker #1

    Ok, ça l'a débloqué sur d'autres problèmes.

  • Speaker #2

    Donc tu peux aller à un moment jouer sur certains aspects perso qui vont débloquer et vice versa. Tu peux jouer sur le pro et ça va te débloquer des trucs au niveau perso. Excellent. On est quand même une entité globale. C'est clair.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    On n'est pas... des bouts de sections. Tout ça est très global, donc il faut agir sur l'ensemble. C'est marrant parce que ce matin, je voyais un ostéo qui a justement une pratique au niveau du mental, qui bosse avec les équipes de golf. Et on discutait de ça. Et en fait, lui, il part du principe qu'en débloquant notamment au niveau crânien, on joue sur toute la chaîne, ceux musculaires. Je pense qu'en coaching, c'est exactement la même chose. Si tu bosses à certains endroits et que tu arrives à aligner, je pense qu'on débloque énormément de choses. Les plafonds de verre, par exemple, le syndrome de l'imposteur qui est très présent. Chez les femmes, plus que d'autres, parce que c'est lié à notre éducation, mais on arrive à faire sauter des plafonds énormes.

  • Speaker #1

    Alors peut-être que les femmes en sont plus conscientes. Certains hommes ne le savent pas.

  • Speaker #2

    Exactement. J'allais spécifier ça. Exactement. Je pense qu'il y a une prise de conscience aussi.

  • Speaker #0

    il m'est arrivé d'avoir des hommes avec des syndromes de l'imposteur très très forts, dont ils n'avaient pas conscience. À partir du moment où tu vas travailler, moi je vais faire un test où il y a une vingtaine de questions, où on passe en revue justement ces différents phénomènes de syndromes de l'imposteur, si tu arrives à déconstruire le phénomène de l'imposteur, tu fais lever des verrous qui sont dingues. Et ça marche. Ce n'est pas de la poudre des perles à papa. C'est-à-dire que tu prends conscience de choses. qui sont viscéralement ancrés. Les croyances limitantes, les plafonds de verre, toutes les limites, toutes les barrières qu'on se met à un moment, tu peux travailler dessus.

  • Speaker #1

    Ça, c'est clair, les croyances limitantes, pour moi, j'en vois déjà, mais autour de moi aussi, j'entends beaucoup de croyances comme ça, de je ne suis pas fait pour ça je n'ai pas les capacités physiques, intellectuelles, etc. pour le faire C'est dingue. Et tu penses qu'en faisant lever ces verrous, Ça ne revient plus après ? Il y a un travail constant à faire ?

  • Speaker #0

    Il y a un travail au départ de déverrouillage et ensuite d'entretien. Si tu t'es prouvé une fois que tu pouvais le faire, bien évidemment que ça va être beaucoup plus facile. C'est exactement la même chose qu'en sport. En sport, tu dois bosser sur tes appuis, sur tes forces, sur tes qualités, encore une fois, sur tes zones de génie. Tu ne dois pas toujours aller voir le verre à moitié vide en mettant le doigt sur ce qui ne fonctionne pas et compagnie. Il faut t'appuyer sur ce qui marche. Je regardais hier, il y avait une émission sur Kevin Mayer. Oui, très agréable. Je ne sais pas si tu as vu. C'est hyper intéressant. Ou sur le décathlon, tu dois être bon dans 10 activités sportives. C'est fou. C'est dingue. C'est fou. S'il y a un moment où tu ne prends pas conscience des qualités que tu as dans chacun des sports, jamais tu n'arrives à faire un décathlon. C'est une évidence. C'est clair. Et donc, l'idée après, c'est de développer ça, mais en ayant conscience de ces qualités-là. Alors oui, il a tout un staff, il a son coach, il a sa femme kiné qui l'entraîne et compagnie. Mais je trouvais que l'émission était très intéressante parce qu'elle montrait vraiment le mental d'un sportif pour arriver à ce niveau d'exigence qui est extrêmement fort. Alors, même chose, niveau d'exigence, moi, je bosse beaucoup dessus parce que quand on a un niveau d'exigence trop haut par rapport à des objectifs qu'on se fixe, ça peut entraîner beaucoup, beaucoup de frustration. Même chose pour un sportif.

  • Speaker #1

    La pression qu'on se met ?

  • Speaker #0

    La pression, la frustration. Si tu n'arrives jamais à ton objectif, tu envoies des messages très négatifs au cerveau, alors que le cerveau a besoin de sucre, il a besoin de dopamine, de sérotonine, enfin tout ce que tu veux en ligne, mais pas les produits à perdu, mais ce que secrète le corps de façon naturelle, l'endorphine, tout ce qui à un moment permet justement d'améliorer l'éducation, tout ce qui est cognitif, je pense que tu as un vrai intérêt à le faire. Et tout ça, ça vient de ton niveau d'exigence. C'est-à-dire que si ton niveau d'exigence n'est pas juste, tu crées de la frustration tout le temps. Alors que si tu as un niveau d'exigence juste et que tu le dépasses, systématiquement, c'est un message positif que tu envoies au cerveau. Au niveau du mental, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    D'où les objectifs intermédiaires, pour ne pas tout de suite se dire, par exemple, pour un marathon, je vais faire 2h30 dans un an. Ce qui est quand même très compliqué, c'est la course. Et là, tu envoies ton cerveau comme quoi tu es incapable, etc. C'est juste que l'objectif qui est complètement...

  • Speaker #0

    Qui est hors de propos, en fait.

  • Speaker #1

    Tu crées de la frustration. Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est aussi de bien se connaître. Et le but du coaching, ou de tout ce qu'on appelle en développement personnel, c'est aussi de savoir ce qu'on vaut, c'est de savoir quelles sont ses limites, savoir où est-ce qu'on peut les déployer. enfin les dépasser de façon... Et tu vois, moi je pense qu'à un moment, j'ai dépassé une limite. Je sais que quand j'ai fait cet UTMB, il y a un moment où le corps disait non, et tu pousses, tu pousses, parce que le mental, pour le compte, est tellement fort à ce moment-là que tu n'imagines pas une seule seconde. Alors il y a peut-être aussi de l'ego, il y a peut-être un engagement. Et donc, bien se connaître, c'est aussi savoir renoncer et dire non.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, l'UTMB, Ton mental te disait, tu peux encore continuer ?

  • Speaker #0

    Je me suis dit, à un moment, je suis au 150ème kilomètre, vraiment, je suis en limite rouge. Je vois les drues, le tableau que tu as juste derrière toi, je vois les drues, j'ai la mer de glace, il reste encore 20 bornes, toute la redescente sur la compagnie. Et elle me dit, mais... Je ne sais pas comment je vais faire, mais il aurait fallu le faire en rempant, je veux dire en rempant.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et parce que... En fait,

  • Speaker #1

    ton égo a pris le dessus finalement. L'égo,

  • Speaker #0

    je pense que quand... Même chose, je me suis fixé l'objectif de la ligne d'arrivée. En plus, il y a la musique devant l'hélice, donc tout le monde a ça en tête avec le truc. On l'a au départ, mais je crois qu'on l'a à l'arrivée. Mais il y a cette arrivée d'Ancha Monique et Mythique.

  • Speaker #1

    Tu voulais le vivre, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est inconcevable. C'est inconcevable de se dire, je ne vais pas terminer, alors qu'il reste 20 bornes. Je comprends. Mais j'aurais dû m'arrêter.

  • Speaker #1

    C'est paradoxal parce que, alors, derrière, ce qui s'est passé, c'est très dur.

  • Speaker #0

    Je ne le regrette pas.

  • Speaker #1

    Voilà, tu ne le regrettes pas à posteriori, mais tu l'as réussi quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais ce qui ne m'aurait peut-être pas permis de découvrir mes dons de peintre. Effectivement. Donc, chaque histoire permet aussi de révéler des choses.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et il n'y a pas que forcément du positif. Dans le négatif, il peut y avoir du positif à posteriori.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Et pour revenir plus sur ta partie multi-activité, on parlait du parallèle entrepreneuriat. trail, art, ça fait beaucoup d'activités assez différentes finalement. Comment tu fais pour tout concilier en termes de temps ? Je te pose cette question, c'est aussi pour le coaching, je pense qu'il y a une partie organisationnelle du temps. J'entends beaucoup autour de moi, j'ai pas le temps. Toi, comment tu fais pour réussir toutes ces activités et bien les réussir finalement ?

  • Speaker #0

    Sincèrement, c'est ce que je me disais quand je bossais avant dans la finance, j'ai pas le temps. En fait, on se crée aussi beaucoup d'obligations. Donc, et peut-être que c'est lié aussi à l'âge, mais il y a un moment où on sait ce qui est important. Et là où tu dois mettre le max d'énergie, moi, je dis que je suis un énorme glandeur travailleur. C'est-à-dire que je sais mettre, alors ça vient peut-être de la Réunion, mais j'ai un besoin d'oisiveté en montagne, au bord de la mer, même quand je suis chez moi. Je peux aller me promener, être en nature. J'ai un besoin de voisiveté qui est fort. Donc, ça veut dire trouver du temps. Et donc, ça veut dire être beaucoup plus efficace sur le reste. Donc, ça veut dire très, très organisé. Et en coaching, on bosse énormément sur gestion du temps, organisation, les tâches à forte valeur ajoutée qu'il faut réaliser avec les objectifs quotidiens. Moi, je dis, dans tous les bouquins de management, il faut trois objectifs à très forte valeur ajoutée chaque jour. Et à la fin de la journée, tu les coches. Ok. Ça, ça te permet de déplacer des montagnes. Donc, ma semaine est très timée. Aujourd'hui, j'ai trois jours où je fais du coaching et le reste du temps où je peins. Deux jours de la semaine, plus de temps en temps le week-end. Mais je peux très bien faire deux coachings le matin, me changer. J'ai l'avantage, c'est que là, tu es dans l'espace d'exposition et de bureau et je descends en dessous, j'ai mon atelier, je me change et je peux aller peindre. OK. Et en fait, je pense que trouver du temps, on est toujours capable de trouver du temps. Ce qu'il faut, c'est être hyper bien organisé et pas perdant. Dans mon coaching, je fais un tableau kiff, acceptable, non acceptable. Ok,

  • Speaker #1

    marrant.

  • Speaker #0

    En trois parties. Le kiff, c'est ce qui fait partie du truc que tu dois absolument faire tout le temps, parce que c'est là où tu as le max d'énergie, c'est là où tu es dans le max de flow, et c'est là où tu vas être hyper performant. L'acceptable, il faut le faire. Tu ne peux pas. Tout ce qui est non acceptable,

  • Speaker #1

    tu ne le fais plus. Non acceptable, tu veux dire pour...

  • Speaker #0

    Pour moi. Oui, oui. Toutes les tâches hyper contraignantes que tu n'as pas envie de faire, ou tu les délègues, ou tu trouves un moyen de ne plus avoir à les faire. D'accord ? Ou tu les matises. Tu trouves le moyen de ne plus faire les tâches non acceptables. En faisant ce tableau-là, je peux t'assurer qu'on déverrouille aussi énormément de choses. Parce qu'à un moment, Tu es dans le kiff, c'est-à-dire dans le fun. Moi, je n'ai pas envie de me lever le matin en me disant je vais faire un truc contraignant, tu vois ce que je veux dire ? Je me lève le matin, j'ai envie de faire un truc qui me botte, qui me donne du sens, qui amène du sens à ce que je fais, qui soit très énergisant pour les gens qui sont autour de moi. Et plus tu es dans cette capacité à être dans une sphère positive, plus les choses arrivent. facilement.

  • Speaker #1

    C'est peut-être plus facile quand tu es artiste, entrepreneur, freelance, plus que quand tu as des heures de bureau classiques. Est-ce que tu vois en tant que cadre dirigeant, quand tu étais chez Carmignac, tu aurais pu te permettre cette gestion d'emploi du temps ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est une question de...

  • Speaker #0

    Clairement, je me souviens, j'avais des clients qui commençaient à m'appeler le samedi. No way. Ma semaine s'arrête à 19h, le vendredi. et recommence le lundi à 8h. Il est hors de question que je bosse le week-end. Je me suis appliqué ça, je n'ai jamais bossé le week-end. Jamais. Après, encore une fois, ça implique que pendant la semaine, tu souhaites que tu sois deux fois plus efficace, donc deux fois plus organisé, et que tu arrives à tes objectifs.

  • Speaker #1

    Le temps imparti, par contre, il faut être à 100%.

  • Speaker #0

    Loi de Parkinson. on te donne deux heures, deux jours, deux semaines pour faire quelque chose, tu vas occuper le temps. Un étudiant, tu lui donnes une semaine pour réviser un truc, ou tu lui donnes une demi-journée, je peux t'assurer qu'en une demi-journée, il peut faire exactement la même chose qu'en une semaine. Sauf que la charge mentale, elle va être repoussée pendant une semaine, c'est-à-dire que tu vas procrastiner pendant un jour, deux jours, tu vas te dire je le ferai, je le ferai, je le ferai Non, toutes les tâches que tu peux faire et que tu peux éliminer, tu les fais tout de suite. Ça c'est... du basique.

  • Speaker #1

    Comment s'appelle cette matrice, tu sais, avec urgent, important, avec 10 heures, je crois,

  • Speaker #0

    à vérifier. Non, mais en tout cas, plus tu as de niveaux de charge mentale qui s'accumulent, plus tu procrastines. Plus tu as peur de le faire, plus tu as la peur entraînante. Et donc, moi, je pars du principe que si tu as réussi à éliminer toutes les tâches D'abord, à faire les tâches à forte valeur ajoutée et à éliminer les tâches qui prennent du temps et qui font bouffer, plus tu vas gagner du temps sur le reste. Un truc qui revient sans cesse, ça t'occupe de l'esprit. Et donc, c'est hyper mauvais dans ta gestion du temps.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, ça te retombe toujours dessus.

  • Speaker #0

    À un moment, il faudrait que tu le gênes. Il y a quand même des gens qui, je le vois, il y a des coachs qui me disent, moi, je ne gère jamais mes papiers, le courant tout seul administratif. Non, faites-le. posez-vous, faites-le, une fois que c'est éliminé, vous n'y repensez plus. Si ça revient, ça va polluer ton esprit, mais c'est du basique, mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Ça me parle de ce que tu dis. Ok, je reviens sur un point dont tu as parlé assez tôt dans le podcast, mais c'était le cerveau droit, la partie plus intuition, c'est ça ? Créativité.

  • Speaker #0

    Créativité, intuition. Aujourd'hui, les études au niveau du cerveau ne montrent pas qu'on a un cerveau gauche et un cerveau droit. Le coup qui dit ce qui est communément admis en disant qu'on n'utilise que 10% du cerveau, c'est faux. On peut utiliser 80% du cerveau ou 70% du cerveau, mais pas en même temps. Donc, c'est des zones au fur et à mesure qu'on utilise. Et l'idée, c'est d'essayer de faire du max de connexions pour arriver justement à avoir un champ qui soit plus large. Mais oui, le cerveau droit, on a tendance à l'atrophier un petit peu.

  • Speaker #1

    Ok, et sur cette partie créativité, on a souvent cette petite voix, on sent des choses, ce qu'on appelle l'intuition en fait. C'est peut-être là où je devrais aller, c'est peut-être ça que je devrais faire. Finalement, on ne le fait pas, souvent par raison, en tout cas où on réfléchit, ce qu'on dit, réfléchir. Est-ce que tu as été coaché sur ce point ? Est-ce qu'il y a des outils pour se faire confiance et se dire, allez, je suis cette petite voix ?

  • Speaker #0

    Au départ, c'est se connaître. bien se connaître, c'est justement... Moi, je pense que ça passe par le développement personnel, ça passe par le coaching. Tu vois, je regrette vraiment, on en parlait tout à l'heure, juste avant d'enregistrer le podcast, je regrette vraiment de ne pas avoir fait un coaching il y a 30 ans. Parce que j'aurais gagné un temps fou sur mes propres connaissances. Alors, après, tu peux en faire à plusieurs étapes, mais à l'époque, ce n'était pas quelque chose qui était dans l'air du temps. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui... On le voit avec un de tes confrères podcasteurs, Mathieu Stéphanie, qui a interviewé beaucoup d'entrepreneurs sur Génération Do It Yourself et qui prouve qu'aujourd'hui, c'est rentrer dans les mœurs, de s'entraîner, d'avoir un sparring partner qui va t'accompagner. ça ne nous viendrait pas à l'idée, ça ne viendrait pas à l'idée à un sportif de haut niveau de ne pas avoir d'entraîneur.

  • Speaker #1

    D'entraîneur, complètement.

  • Speaker #0

    Tu ne vois pas un gars arriver sur le terrain sans entraîneur. C'est clair.

  • Speaker #1

    Même le coach mental de plus en plus. Exact, tu le vois. Djokovic en parlait, il disait que ça a été un game changer pour lui.

  • Speaker #0

    Mais c'est évident. Et donc, aujourd'hui, encore une fois, si on refait le parallèle entrepreneur égale sportif de haut niveau, ou toute personne qui entreprend des choses, ce n'est pas forcément l'entrepreneur en société, mais quelqu'un qui entreprend un aventurier, il va entreprendre, il va sortir de sa zone de confort. Moi, je pense qu'à un moment, il faut être... Je dis ça, mais quand j'ai fait l'ultra-thé, je me suis rappelé.

  • Speaker #1

    C'est peut-être pour ça que tu es devenu, finalement, après.

  • Speaker #0

    Oui, et aussi parce que, encore une fois, cette envie de redonner et... Et le fait que maintenant, je me dise Ouais, à 30 ans, j'aurais dû le faire. Mais on devient sale très tard.

  • Speaker #1

    C'est aussi peut-être le sens de la vie.

  • Speaker #0

    C'est d'apprendre tout le temps.

  • Speaker #1

    D'apprendre.

  • Speaker #0

    Exactement, et de progresser.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est d'apprendre tout le temps. C'est ce qu'une chercheuse américaine à Stanford qui appelle ça le growth mindset. Et je pense que ce n'est pas que des mots. Je pense que c'est important d'apprendre tout au long de sa vie. Bien sûr. Et le gap entre les différentes personnes peut se faire là.

  • Speaker #0

    Oui, et tu vois, on parle beaucoup de skills aujourd'hui, mais je pense que dans un monde extrêmement changeant où il faut s'adapter, plus tu as de skills, plus tu pourras être performant, en fait. Mais performance, ce n'est pas dans la croissance à tout prix. La performance, c'est aussi son épanouissement personnel, c'est son alignement, c'est être bien ancré. Et savoir qu'on a, on parlait de... de confiance, et de faire confiance à son intuition, puisque c'était le sens de ta question. Plus on se connaît, plus on se fait confiance, plus on se fait confiance à son intuition. Et donc quand ta petite voix est là, qu'elle te dit tu ne devrais pas y aller là quand tu te connais bien, tu n'y vas pas. C'est la même chose quand tu as une forte intuition, que ce soit sur une rencontre amoureuse, que ce soit sur une rencontre... Tu peux avoir des coups de foudre professionnels ou dans une activité que tu vas lancer. Moi, j'ai suivi mon intuition. Je savais que j'avais un truc qui s'était déverrouillé au niveau artistique. Aujourd'hui, oui, j'ai fait confiance à mon intuition en me disant que j'allais pouvoir faire passer un message parmi les gens qui m'ont aidé. par mes pinceaux. Et c'est aussi croire en soi. Croire en soi, c'est se faire confiance. Souvent, il y a beaucoup de gens qui arrivent ici qui ont un manque de confiance en soi, qui ont une bonne estime de soi, mais un problème de confiance en soi.

  • Speaker #1

    Quelle différence fais-tu entre les deux ? Je pense que ça, c'est un point. Parce qu'on dit souvent, j'ai pas confiance en moi, mais en fait, il y a peut-être une...

  • Speaker #0

    L'estime de soi, c'est ce qu'on pense être de façon générale. C'est l'estime qu'on a vis-à-vis de soi. Donc, c'est savoir qu'on est capable de faire ça, ça et ça. La confiance en soi, c'est d'être certain de pouvoir atteindre l'objectif. Donc, il y en a un, c'est plus sur ses capacités et l'autre sur ses objectifs. Ok. C'est sûr d'atteindre un objectif. Et donc, une confiance forte. Moi, je donne très souvent l'exemple, j'ai des entrepreneurs qui sont en réaction, qui ont des problèmes avec des salariés au niveau management et compagnie. Et je fais souvent passer un test qui a été fait par… Je ne vais pas retrouver son nom, ce n'est pas grave. Mais la question, c'est préférez-vous être estimé ou aimé ? C'est hyper intéressant. Un chef d'entreprise, il n'a pas à être aimé par ses salariés. Un chef d'entreprise qui dit, il n'a plus toute confiance, mais c'est parce qu'il a besoin d'être aimé.

  • Speaker #1

    c'est une entreprise il n'a pas besoin d'être émis il a besoin d'être estimé c'est ce qui fait le mauvais management un peu parce que tu vois c'est un test de Christophe André je l'ai retrouvé on mettra en description mais c'est vrai que tu vois il y a de jeunes managers dans des startups je te dis ça parce que je suis passé par là il y a souvent des moments où tu essayes d'être sympa et de pas trop froisser ton équipe alors que c'est pas la bonne décision il faut être charme hum

  • Speaker #0

    Mais il y a des moments où il faut savoir prendre un bon capitaine. Il doit prendre des décisions fortes. Il doit se trancher, il doit mettre les limites. Mais comme des parents et des enfants, s'il est trop cool tout le temps, ça ne fonctionne pas. Donc, il y a un moment où il faut savoir mettre des limites. Ne pas toujours être dans la confrontation, parce qu'à un moment, l'enfant, il dit... Il n'accepte plus, c'est-à-dire qu'il va outrepasser tout le temps. Mais savoir être juste à des moments, en fait, c'est une question de justesse. Ce que j'ai appris après 53 ans de vie, c'est que finalement, la vie, c'est un équilibre. Et c'est de trouver ça juste. Tout ce qui est juste, on parlait d'exigence tout à l'heure. Si tu trouves ta juste exigence, tu arriveras à avancer. Si tu arrives à avoir un équilibre cerveau droit, cerveau gauche, ça fonctionne très bien. Tout ce qui à un moment va créer du déséquilibre. à mon avis, et ne te mets pas sur le bon chemin.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'à l'inverse, être un dirigeant tyrannique n'amène à rien non plus. C'est être assertif quelque part, mais ça, ce n'est pas facile.

  • Speaker #0

    L'assertivité, c'est essentiel. C'est savoir où sont les limites de chacun. Il y a deux choses dans le coaching dont on parle beaucoup, c'est l'assertivité et le CNV. Notamment, un bouquin de Rosenberg qui s'appelle Le Lé. Les mots sont des fenêtres. Pour moi, ça a été une vraie révolution. J'ai compris ce que la CNV pouvait permettre de faire avancer le dialogue, que ce soit en médiation, que ce soit dans des relations avec des gens de façon générale. Donc, assertivité, CNV, c'est des principes fondamentaux.

  • Speaker #1

    Excellent. Je vais noter ce livre, ça m'intéresse.

  • Speaker #0

    Je l'envoie systématiquement au coaching. Il y a quelques bibles comme ça.

  • Speaker #1

    Dans le coaching, je pense que tu en as parlé sur la confiance en soi, se connaître, etc. sur la gestion de la peur. Ça va être plus personnel, mais tu as pris toi plusieurs décisions fortes dans ta vie, à plusieurs étapes de ta carrière. Je reviens un peu plus loin sur le moment où tu es dirigeant en gestion de fortune chez Carmignac. Tu es jeune père de famille. Très bon poste, bon revue, j'imagine, bonne position. Tu décides de créer ta structure ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je te dis ça parce que je suis à un âge où autour de moi, c'est un peu cette étape-là. Est-ce que tu as peur à ce moment-là ? Est-ce que tu as des doutes ? Parce que ce n'est pas facile de faire ce saut dans le vide, de quitter...

  • Speaker #0

    C'était un vrai saut dans le vide, parce que j'étais actionnaire de la boîte, parce que très bon salaire, parce que job hyper intéressant. Si je te dis que j'ai sauté le pas parce que je ne voulais plus signer mes feuilles pour demander mes vacances... on bosse beaucoup en coaching sur les valeurs, sur les croyances et notamment sur les valeurs et ma valeur principale c'est la liberté et simplement avoir à demander, à lever le doigt pour c'est fou mais l'aspect financier n'avait plus de... ça comptait plus c'était... Être chez moi, gérer mon temps. Et finalement, l'indépendance, c'est quelque chose que tu as en toi. Et c'est aussi se connaître que de savoir qu'on en a besoin. Mais chacun son moteur, chacun ses valeurs. Mais moi, c'est hyper important. Et donc, ce saut dans le vide, oui, il a été compliqué au début pour deux raisons. D'abord parce que... J'avais un patron qui était charismatique et qui nous a beaucoup appris par Carmignac. Et deux, parce que justement, ce dont on parlait tout à l'heure, c'est que tu te retrouves seul quand tu passes d'une salariée, même d'une boîte qui était en pleine explosion à ce moment-là. Explosion dans le bon sens, qui était en train de... Tu te retrouves seul et c'est pas évident. Donc, c'est cet aspect-là qui est un peu compliqué.

  • Speaker #1

    C'est sûr que la solitude de l'entrepreneur, tu as beau avoir un associé, une famille, des amis, au final, tu es seul dans ta tête à essayer de t'en sortir comme tu peux, finalement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est bien d'avoir cette secte.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Contrairement au salarié, je disais tout à l'heure, le vendredi 19h et le lundi 8h, quand tu es indépendant ou entrepreneur, tu y penses tout le temps. Mais ce n'est pas désagréable.

  • Speaker #1

    Mais là c'est pour ça que la partie mentale est ultra importante là dedans et je pense que dans le trail finalement c'est ce que tu as vécu aussi au 150e tu étais seul quoi donc

  • Speaker #0

    Peut-être que tu vois la réunion là directe j'avais fait en binôme peut-être que j'aurais parlé d'ange gardien en ce on se protège l'un et l'autre peut-être que j'aurais Arrêté si mais peut-être pas non plus Je pense que l'ego a parlé aussi pas mal.

  • Speaker #1

    C'est possible.

  • Speaker #0

    Et l'ego, il faut en avoir. Quelqu'un sans ego, à mon avis, ce n'est pas une bonne chose. Il ne faut pas tomber dans le narcissisme, mais l'ego, c'est un moteur. Après, c'est un ego qui soit juste. Il y a tout ça, un juste équilibre. Dans l'ego, ça permet aussi d'avancer, de faire des choses. Il faut savoir où est la limite, en fait.

  • Speaker #1

    C'est bien que tu dises ça, parce que dans l'écosystème startup, j'entendais beaucoup, il faut mettre son égo de côté. J'entendais beaucoup ça, ces dernières années.

  • Speaker #0

    Oui, mettre son égo de côté, il faut quand même aller au front. Quand tu es obligé de prendre des paris, tu es obligé, dans un environnement qui est compliqué, il faut quand même essayer de trouver le bon chemin, y voir clair. mettre en place des actions radicales parfois, ou faire des pivots. Tu as des boîtes, des start-up, les dirigeants sont géniaux, mais le modèle n'est pas bon. Et ils arrivent à faire des pivots et à très bien fonctionner. J'ai une boîte comme ça, Panoply, ils étaient partis sur une activité, ils ont totalement pivoté, aujourd'hui c'est une success story. Et là aussi, il faut se faire confiance. C'est croire dans ce qu'on va mettre en place. Et souvent, on y arrive.

  • Speaker #1

    Carrément. Je vois que le temps file.

  • Speaker #0

    On pourrait parler des heures,

  • Speaker #1

    Tristan. Je vais te poser encore deux questions pour terminer tranquillement l'épisode. Est-ce qu'il y a une personne qui t'inspire particulièrement, que tu connais personnellement ou pas ?

  • Speaker #0

    Une personne qui m'inspire ? J'en ai plusieurs.

  • Speaker #1

    Surtout que tu es artiste, ça doit pas être facile ça.

  • Speaker #0

    Oui, alors justement, une personne qui m'inspire tous les jours dans mon art, c'est Van Gogh. Parcours compliqué, mais qui est allé au bout de ses rêves. Et dans l'entreprise... Autodidacte ?

  • Speaker #1

    Comment ? Autodidacte ?

  • Speaker #0

    Autodidacte. comme Gauguin qui a été aussi Gauguin c'est marrant parce qu'on a le 7 juin et tous les deux il a bossé dans la finance avant mais voilà c'est un maître absolu quand tu lis les lettres De Vincent à Théo, c'est un parcours exceptionnel. Et pour moi, c'est un génie absolu. Dans l'entrepreneuriat, j'avais lu très tôt, quand j'avais 17-18 ans, la bio de Richard Branson. C'est vrai.

  • Speaker #1

    Le fondateur de Virgin.

  • Speaker #0

    De Virgin, exactement. Le fondateur de Virgin. Je trouve que... C'est quelqu'un qui est allé au bout de ses rêves. Aujourd'hui, on le reproche, c'est l'escapade dans l'espace. Aujourd'hui, on reproche tout à tout le monde. Donc, c'est un peu pénible. Je pense qu'il faudrait voir aussi le côté positif de tout ce qu'on entreprend. Mais c'est un type qui faisait parfaitement bien marcher son cerveau droit et son cerveau gauche. Encore une fois dans l'art, j'ai un gars que je trouve extrêmement charismatique, c'est Chris Martin, le chanteur de Coldplay. J'ai un rapport très fort à Coldplay parce que j'ai fait mon expérience de mort imminente sur une chanson de Coldplay. Je trouve que ce gars, avec son groupe bien évidemment, mais le gars est génial. J'ai pu assister avec mes enfants il y a trois ans, il est passé à Lyon. C'est des gens qui m'inspirent. Être capable de galvaniser, d'emmener, d'être aussi sympa. Il a un côté, tu le vois dans les interviews, tu le vois dans son rapport avec les gens, quand il fait monter les gens sur scène. Ça, c'est un vrai leader. En termes de leadership, c'est... Dans le leadership, on parle de... C'est pas soi qu'il faut faire passer en premier, c'est autrui. C'est l'altruisme. Un vrai leader. c'est l'altruisme en premier je pense qu'une figure comme Chris Martin il pense avant tout à son public c'est clair voilà donc petite parenthèse musicale dans le temps en plus il dure Colpé maintenant c'est un terg même chose pour U2 c'est des gars ou un Sting je trouve que dans la musique il y a des leaders assez forts oui ou Mick Tigger. Ces figures-là qui sont vraiment très charismatiques aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on a l'impression qu'ils mettent un peu tout le monde d'accord. C'est fou. Ok, et la deuxième question que je voulais te poser, c'est peut-être la minute perchée, mais de quoi rêves-tu maintenant ?

  • Speaker #0

    De quoi je rêve ? D'encore progresser, de grandir. Tu vois, il y a le... Il y a ce tableau du Mont Blanc, là. On peut prendre plusieurs voies pour y arriver. Donc, peut-être de les explorer toutes. Ce qui compte, c'est le chemin. Une fois qu'on est là-haut, souvent, on est obligé de redescendre vite pour aller vers de nouvelles aventures. Mais... Et... J'ai vraiment l'impression d'avoir trouvé une forme d'alignement entre mes activités, le sens que je donne aux choses que je fais, et faire le bien autour de moi. Je pense que ce qui compte le plus aujourd'hui, c'est d'essayer de faire le bien autour de moi, de faire en sorte que, que ce soit dans le coaching, que les gens trouvent le meilleur en eux pour justement progresser. On est dans un monde où... Malheureusement, je pense qu'on a des forces négatives, voire des forces du mal aujourd'hui, qui sont assez fortes.

  • Speaker #1

    Le climat n'est pas facile.

  • Speaker #0

    Non, et je pense que si on est chacun un peu un éclaireur, on peut faire changer le monde. Et ça, c'est quelque chose qui me tient à cœur. le coaching par la peinture. J'essaie d'amener mes toiles dans des entreprises pour que les gens rêvent. Donc mon rêve c'est de continuer à grandir.

  • Speaker #1

    C'est vrai que les auditeurs peuvent pas voir mais on a des toiles du Mont-Blanc, des Drues. La nature compte beaucoup pour toi. Je pense que tu as un message à faire passer aussi à travers ces toiles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas une blague. J'ai fait une expo sur les montagnes, enfin j'ai fait une toute une série sur les montagnes, sur les forêts ensuite, qui ont bercé mon enfance à La Réunion, dans notre très belle forêt. Là, en ce moment, je travaille sur une nouvelle série, sur le monde des profondeurs et le monde du silence. Et j'espère que le vernissage aura lieu en octobre. Il va falloir que je bosse. Mais oui, je pense que l'humilité qu'on a quand on est face à la nature nous rappelle qu'on n'est finalement pas grand-chose. Et que... On doit du respect à ce qui nous entoure, de façon générale.

  • Speaker #1

    Complètement. Je pense qu'on va pouvoir s'arrêter là-dessus. Si on veut voir tes œuvres, il y a le site que j'ai télévend,

  • Speaker #0

    viscope.com. Et sinon, 62 Avenue de la Grande Armée.

  • Speaker #1

    Dans ta galerie ?

  • Speaker #0

    Dans ma galerie, qui est à la fois mon atelier et ma galerie, et là où je fais aussi mes coachings, parce que j'aime bien recevoir les gens dans un environnement inspirant. et sur mon Insta aussi sur LinkedIn aussi sur LinkedIn on peut me voir assez facilement via tous ces canaux trop bien merci encore Tistan pour cet échange merci Kevin c'était vraiment agréable un vrai plaisir sur les thèmes et bonne chance pour le podcast et longue vie au podcast merci beaucoup et bravo merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout

  • Speaker #2

    J'espère qu'il vous a plu et que vous avez appris des choses. Si c'est le cas, merci de mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et surtout de partager cet épisode autour de vous. N'hésitez pas à me faire part de vos retours pour les prochains épisodes. Je vous dis à bientôt sur Objectif Mental.

Description

Pour ce premier épisode, je suis ravi de recevoir Tristan Vyskoc : artiste peintre, entrepreneur, business angel et coach.

Tristan a eu plusieurs vie. Pendant 20 ans, Il développe le département Gestion de Fortune chez Carmignac Gestion , puis crée son propre cabinet de conseil en investissement. En 2011, Tristan a été frappé par un acouphène virulent, un bruit incessant qui aurait pu le freiner. Tristan découvre dans la course à pied un remède inattendu à son mal. Défiant les limites de son corps et de son mental, il se lance dans des épreuves comme l’Ultra Trail de la Réunion et l’Ultra Trail du Mont Blanc. Ces ultra trail lui ont permis de découvrir une tranquillité insoupçonnée mais aussi de vivre une expérience de mort imminente. C’est ce qui va l’emmener à se consacrer à la peinture et au coaching. 


Dans cette épisode on aborde sa vision du coaching, comment définir ses valeurs, l’organisation de son temps, et pourquoi il faut travailler l’aspect mental, peu importe ce qu’on entreprend. 


Références :

  • Ultra trail du Mont-Blanc

  • Ultra trail de la Réunion (Diagonale des fous)

  • Loi de parkinson - travailler plus en moins de temps

  • Test de Christophe André : être aimé ou estimé

  • Confiance en soi vs Estime de soi

  • Livre de Marshall B. Rosenberg - Les mots sont des fenêtres

  • Matrice d'Eisenhower - gestion des tâches

  • Carol Dweck - Growth Mindset


Pour contacter Tristan Vyskoc : https://www.linkedin.com/in/tvyskoc/

Découvrir ses oeuvres : https://vyskoc.com/


Vous pouvez me faire vos retours sur instagram


Si vous avez apprécié l'épisode, merci de mettre 5 étoiles sur votre plateforme préférée (Apple podcast, Spotify, Google Podcast etc.)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Objectif Mental, le podcast où l'on explore le coaching et la préparation mentale. Je suis Kevin et chaque semaine je partage des conseils pratiques, des interviews d'experts, ainsi que des témoignages inspirants d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes. Mon objectif est de vous aider à débloquer votre potentiel pour performer en toute sérénité, que ce soit dans votre vie professionnelle ou extra-professionnelle. Je vous souhaite une excellente écoute.

  • Speaker #1

    Bonjour Tristan, comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Bonjour Kevin, très bien. Merci de m'accueillir dans ce podcast, je suis ravi.

  • Speaker #1

    Merci à toi de me recevoir. Alors pour les auditeurs qui n'ont pas la chance de voir, on est dans ton atelier à Paris, où tu exerces comme artiste, entrepreneur, business angel et coach ?

  • Speaker #2

    Oui, exactement. Multitâche.

  • Speaker #1

    Multitâche, multicascette, slasher comme on dit. D'ailleurs, on va comprendre comment tu arrives à concilier tout ça. Je suis ravi vraiment de pouvoir échanger avec toi sur ce podcast. Je trouve que tu as un parcours inspirant. On pourrait même dire que tu as eu plusieurs vies.

  • Speaker #2

    Oui, pas faux.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, on va creuser ton parcours, voir les parallèles qu'il peut y avoir entre la vie professionnelle et les activités extra pro, comme le sport ou l'art en ce qui concerne. On va parler de coaching et de mental évidemment, puisque c'est l'objet de ce podcast. Avant de se lancer dans ce programme, est-ce que tu peux commencer par te présenter ?

  • Speaker #2

    Tristan Wyscock, j'ai 53 ans, je suis papa de deux enfants, Thomas qui a 25 ans et Diane 21 ans. J'ai bossé 20 ans dans la finance, j'avais monté une structure de conseil à l'investissement en 2004, que j'ai revendue en 2013 pour des raisons de santé. J'ai eu un parcours, pas chaotique, mais un parcours changeant, puisque je suis passé de la finance à l'art. C'est-à-dire que depuis 2015, je suis devenu artiste. Enfin devenu, est-ce qu'on devient artiste ? Je ne sais pas. Est-ce qu'on n'est pas au fond de soi tous un peu ? Mais en 2015, j'ai pris le parti de me consacrer à... à ma vie artistique. Et à côté, j'ai un métier de coaching où j'accompagne depuis très longtemps. J'ai investi dans pas mal de start-up depuis que j'ai commencé à bosser. Et donc, j'accompagne des entrepreneurs, également des gens de différents métiers, cadres dirigeants, des grands patrons, des musiciens, des sportifs. Et donc, dans ce parcours, justement, j'ai eu le temps de... Moi, j'appelle ça du sparring partner, c'est vraiment être à côté. Et je continue à investir dans des startups ayant de l'impact aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, excellent. Et comment tu es arrivé à devenir coach ?

  • Speaker #2

    Alors, rapidement, j'ai eu un petit peu de pain de santé en 2011, après un acouphène virulent. Je me suis... Je me suis rendu compte que je pouvais arrêter ce bruit en courant. Il y a pas mal de podcasts que j'ai enregistrés qui ont présenté mon parcours, donc je ne vais pas revenir et m'étendre là-dessus, parce que ce n'est pas l'objet du podcast. Mais en fait, j'ai changé de vie totalement à partir de ce moment-là, de 2011. J'ai vendu ma boîte en 2013. Je me suis mis à... pour compenser le bruit, à courir des ultra-trails, notamment à La Réunion, autour du Mont-Blanc. Et en 2015, j'ai terminé l'ultra-trail du Mont-Blanc, mais je ne l'ai terminé pas en super état. Et donc j'ai eu un problème de santé à la suite de ça. J'ai fait une décorporation à l'hôpital ou une expérience de mort imminente, comme on en parle. Et à la suite de ça... je me suis mis à peindre en écriture automatique. Donc voilà, j'ai pris le pari de changer de vie totalement et de me consacrer à ma peinture. Et en parlant pas mal de mon expérience et de mon parcours, j'ai fait pas mal de confs dans des boîtes et j'avais beaucoup de gens qui, à chaque fois, venaient me voir en me disant parcours inspirant, est-ce que tu pourrais nous accompagner ? J'avais aussi pas mal de start-upers qui me disaient ce serait bien que... que tu nous accompagnes, parce qu'en fait finalement, quand on se met à faire l'ultra-trail, on a un parcours. C'est presque un parcours de sportif de haut niveau. On s'entraîne pour arriver à un but de courir ces 170 kilomètres. Et donc, je me suis formé pendant le Covid, pendant un an et demi.

  • Speaker #1

    Tu t'es formé où ?

  • Speaker #2

    Je me suis formé... Coach Academy, j'avais regardé plusieurs formations HEC, Dauphine et Coach Academy, qui sont des Canadiens, c'est une méthode canadienne très pragmatique et très pratico-pratique, donc c'est ce qui m'intéressait dans cette approche. Et voilà, je me suis formé pendant le Covid et aujourd'hui, ça représente une... Une grosse partie de mon activité, j'aimerais bien qu'elle se réduise un peu, mais la demande est là. J'essaie de conjuguer ma carrière artistique et l'accompagnement, parce que le coaching ou le sparring de partenaire donne beaucoup de sens. À 50 ans, on a besoin de redonner, parce qu'on a eu aussi de la chance. C'est un moyen de redonner, c'est un moyen de... de faire en sorte que les gens progressent. Et moi, je trouve que progresser, c'est essentiel. Grandir, en fait, c'est essentiel dans la vie. Ça fait partie du chemin. Et finalement, la vie est un chemin avec de l'impermanence perpétuelle. Donc, il faut s'adapter.

  • Speaker #1

    Complètement. Et donc, tu as fait cette formation. Alors, tu avais commencé à coacher avant cette formation, déjà à mon côté ?

  • Speaker #2

    Non, pas du tout. J'étais dans le... Côté entrepreneurial, j'étais plutôt advisor. J'étais dans des boards où j'accompagnais des entrepreneurs, mais là, en conseil. Et en fait, la démarche coaching est totalement différente. Et c'est assez impressionnant. Mais si j'avais eu cette posture coach depuis que j'investis dans les startups, je pense que j'aurais eu beaucoup plus de réussite. Parce que c'est une approche qui est différente. En fait, on est dans le questionnement. Donc, on passe finalement par le... Oh oh. On pousse la personne coachée à se poser les bonnes questions, et à intégrer et à engrammer ce qu'il va recevoir, ce qu'il va pouvoir aller chercher. Quand on est un advisor, on amène des réponses toutes faites, il prend ou il ne prend pas, mais il n'y a pas la dimension où la personne intègre parfaitement ce qu'elle est, ce dont elle a besoin, et par rapport à ce retour. On est finalement un outil, nous, en tant que coach. Mais exactement comme un coach sportif. Je pense à un morato-glou, au tennis, ou des coachs sportifs, ou dans n'importe quel domaine. On n'est finalement qu'un outil sur lequel on va taper des balles et la personne va s'entraîner.

  • Speaker #1

    Donc la personne vient en coaching, elle te présente un projet. Toi, tu la challenges à ce moment-là sur ses intentions profondes, sur ce projet ? Comment tu commences tes séances de coaching ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai monté un module où on travaille sur 10 heures, parce que je me suis aperçu qu'en 10 heures, on avait vraiment un travail de fond. Alors après, parfois, certains coachés continuent, parce qu'il y a aussi la solitude, surtout sur les chaînes d'entreprise, il y a souvent la solitude du chef d'entreprise, donc c'est pas mal de venir retaper des balles tous les deux mois, trois mois, ou de façon plus espacée. Mais avec un module de 10 heures, donc en six ou sept séances, On arrive vraiment à faire un travail de fond où je vais aller bosser sur les routines, je vais aller bosser sur tout ce qui va permettre à un moment de se mettre en énergie haute. En fait, ce dont a besoin un chef d'orchestre, un patron de radio, dans les médias, un patron d'une plus ou moins grande boîte ou un start-upper qui est en pleine levée, il a besoin d'être en énergie haute. C'est-à-dire que, surtout dans un contexte qui est un peu compliqué, parce qu'il y a quand même pas mal de... de paramètres difficiles en ce moment. On est face à des changements, il y a des bouleversements sociétaux, mais également géostratégiques qui font qu'aujourd'hui, c'est dur pour les entrepreneurs ou de toute façon en général, ou les salariés, parce que j'ai des cadres d'entreprises, j'ai même des artisans, j'ai des... Et... On s'aperçoit que depuis un an, on s'aperçoit que vraiment les gens ont du mal. Donc l'idée, c'est vraiment au départ de les remettre en énergie haute, d'éliminer un max de contraintes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu appelles les contraintes ?

  • Speaker #2

    Les contraintes, c'est toutes les barrières et toutes les limites qu'on se met. Qu'on se met soi-même. Ce n'est pas l'extérieur qui le met, c'est soi. Et donc à partir du moment où on... On évite ces contraintes, on entre dans son flot. Moi, ce que j'appelle le flot, c'est-à-dire qu'on a une énergie, si elle est canalisée et bien canalisée, et que tu n'as pas de perte d'énergie. C'est-à-dire que si tu es comme un bateau, comme une barque qui avance sur l'eau, si tu as des trous partout, il est bien évident que l'énergie, tu vas la perdre au fur et à mesure, le bateau va s'alourdir et tu vas essayer de coller des rustines, mais tu n'y arriveras jamais. Et donc l'idée, c'est de colmater, de trouver... son bon objectif. Donc, ça passe par les deux premières séances où on détermine des objectifs, mais avec des objectifs très précis. On parle de smart, spécifique, mesurable, atteignable, réalisable et dans un temps donné. Et on se fixe à deux, trois mois des objectifs qu'on va réaliser, vers lesquels on va tendre.

  • Speaker #1

    À deux, trois mois, pas plus. Toi, tu ne vas pas à long terme, à cinq ans ?

  • Speaker #2

    Non, on peut aller. On peut avoir des roadmaps qui soient beaucoup plus longs, à deux ans, cinq ans, notamment pour des boîtes. Mais l'idée, c'est que... en trois mois, la personne voit une progression. C'est-à-dire que par rapport aux objectifs qu'elle s'est fixés, quels qu'ils soient, la confiance en soi, le syndrome de l'imposteur, une levée de fonds qui est proche, ou se reconvertir,

  • Speaker #1

    par exemple.

  • Speaker #2

    Ou se reconvertir, exactement. J'ai des personnes qui sont en pleine reconversion également, ou de trouver une vie qui corresponde mieux aux attentes de chacun. L'idée, c'est qu'en trois mois, la personne voit qu'il y a une évolution. Donc, step by step, elle sait qu'elle est sur la bonne voie. Et en fait, l'idée du coaching aussi, c'est de donner les clés et ensuite, ils vont infuser. Parce que le coaching, il se vit. C'est quelque chose où tu le vis dans ton corps. Puisque l'idée, c'est d'engrammer ce que tu as vécu pendant ces heures de coaching. Et après, d'avoir ces réflexes, ces bons réflexes qui reviennent. Mais ça passe par... préparation physique, c'est-à-dire que il faut faire du sport, il faut bien s'alimenter, il faut bien dormir, il faut penser à soi, deux, préparation mentale ou préparation mise en place des objectifs pour y arriver, et à partir de là, on déroule. Et ensuite, j'ai un certain nombre d'outils que je me suis appliqués pendant la formation, et que je trouve très pertinent. Après, chacun fait... crée en fait un peu sa méthode. Il voit ce qui marche, ce qui ne marche pas. Mais aujourd'hui, vu les résultats et vu le taux de recommandation, je pense que la méthode marche très bien.

  • Speaker #1

    C'est intéressant parce que le premier point que tu as soulevé, c'est la partie physique, finalement, qui est ultra importante. En parlant d'ultra, toi, tu la pousses à l'extrême en faisant l'ultra-trail. Quel parallèle tu peux faire entre l'ultra-trail et, par exemple, la création d'entreprises ? Finalement, je suis assez convaincu que le sport apporte énormément à chacun. Maintenant, dans la pratique du sport, il y a courir une heure par semaine et il y a faire des ultra trails. Pour expliquer ce que c'est, c'est 170 km à peu près et 10 000 mètres de dénivelé de course à pied en montagne. Donc, ce n'est pas rien. Et donc, je pense que ça t'a apporté beaucoup dans ta carrière.

  • Speaker #2

    Moi, je dis que la course m'a sauvé. J'avais cette acouphène vraiment extrêmement forte il y a un an qui m'empêchait vraiment d'avancer. Là, tu vois, j'étais toujours en contrainte. C'est-à-dire que tu te demandes comment tu vas pouvoir avancer, tu te demandes comment tu vas pouvoir bosser, tu te demandes comment tu vas pouvoir dormir. Ta vie est un cauchemar, très clairement. Et donc, il faut trouver les ressources pour aller passer au-delà de ça. et finalement revenir dans une espèce de zone de confort. Donc cette zone de confort, pour aller la chercher, moi c'est vraiment la course qui m'a permis, parce que pendant que je cours, le bruit s'arrête. Et donc l'idée ça a été de pousser un peu la machine un peu loin. Et d'abord j'adore la nature, donc courir en pleine nature c'était quelque chose de... de vital, mais j'allais dire de naturel. Mais étant né à la Réunion et ayant vécu très longtemps à la Réunion, j'ai un rapport avec les éléments très très fort. Donc le fait de courir en pleine montagne ou dans les forêts, parce que la Réunion passe de 0 à 2500 mètres du niveau de la mer, l'idée c'était d'être en raccord finalement avec les éléments. Et donc pourquoi l'ultra trail ? D'abord parce que tous les médecins me disaient que c'était un bruit émis par le cerveau et que... Moi, je me suis dit, comme le bruit s'arrêtait en courant, je me suis dit, je vais aller courir très très fort et le cerveau va déconnecter le bruit. C'est logique. En fait, pas du tout. Ensuite, c'est des moments d'intense répit, c'est-à-dire pendant les quelques heures de course. C'est vraiment des moments où je n'entends plus le bruit. Tu as des pauses en fait. Exactement. Tu mets sur pause. Et ensuite, parce que j'aime bien me lancer des défis. Et en fait, si on veut faire un rapport entre le... l'ultra ou n'importe quelle entre guillemets sport de haut niveau et l'entrepreneuriat, je pense que tous les entrepreneurs sont des sportifs de haut niveau. Et donc, c'est un moment, comment on les met dans cet environnement-là ? Donc, de savoir prendre soin d'eux, de savoir tenir sur la durée, de savoir se ménager, de savoir faire marcher le cerveau droit, parce que souvent, on est dans le cerveau gauche, donc pré-organisation. Mais on ne laisse pas assez de champ à la créativité. On a du mal à sortir la tête du guidon. Et en fait, le coach va permettre justement d'aller chercher ça, de mettre en position l'entrepreneur ou le coaché de façon générale pour se poser les bonnes questions et mettre le point et aussi des prises de conscience. Moi, je sais que très souvent... chez des gens qui prennent des prises de conscience, tu as l'impression que c'est hyper naturel. J'ai aussi un truc, c'est peut-être un sixième sens que j'ai développé, mais j'arrive très vite à screener les gens, à très vite savoir ce qu'ils sont, ce qu'ils attendent. On trouve très rapidement les objectifs. Des objectifs principaux peuvent devenir des objectifs secondaires, il y en a d'autres qui peuvent, pendant le coaching, émerger ou même après. qui t'a rebossé dessus. Mais le parallèle qui peut être fait avec le sport de haut niveau, il y a et le physique et le mental.

  • Speaker #1

    Parce que vraiment,

  • Speaker #2

    par exemple dans l'ultra, tu te prépares pour courir 50 kilomètres. Généralement, tu as couru 50, tu as fait un peu de dénive, tu as fait deux, trois. Moi, je sais que je me suis préparé pendant neuf mois. alors je n'ai jamais couru un marathon mais donc je me suis préparé 9 mois et ça a été une préparation mentale, alors je l'ai fait sans coach tu l'as fait seul ?

  • Speaker #1

    je l'ai fait seul instinctivement ou parce que tu avais lu des choses ?

  • Speaker #2

    non parce que je instinctivement à l'instinct parce que j'y croyais aussi je pense que c'est J'avais envie de le faire et je pense que quand tu as l'intention, tout suit derrière. J'aurais peut-être dû prendre un coach, je ne me serais peut-être pas retrouvé à l'hosto après l'UTMB en 2015 si j'avais géré peut-être mieux ma course. En fait, je pense que chaque parcours est unique et chacun doit le prendre comme il le veut. La Diagonale des Fous à La Réunion, ça s'est super bien passé. Le lendemain, je serais reparti en ferrin et l'UTMB, mais rien s'arrête. Je fais une ardomiolise et je me retrouve à l'hosto en urgence vitale. On est après avoir fini la course, quatre jours après avoir fini la course. Après, le corps réagit aussi.

  • Speaker #1

    A posteriori, tu peux analyser la différence entre les deux ultras ? Parce que je ne pense pas que la Diagonale des Fous soit plus simple que l'UTMB. C'est en plus d'autres conditions. Tu étais préparé physiquement de la même manière ?

  • Speaker #2

    Peut-être un peu moins sur l'UTMB, parce qu'une fois que tu as déjà passé le cap, tu te prépares peut-être moins sur la durée. Sincèrement, je pense que j'ai épuisé aussi mon corps. Je pense que pendant deux ans, puisque ça a été 2013, 2014, 2015, j'avais commencé à m'entraîner début 2013, je pense que je suis... Peut-être aller un peu trop loin aussi.

  • Speaker #1

    Tu as fait 102 ans.

  • Speaker #2

    Oui, j'ai couru deux ultras et fait quelques courses pour avoir des points pour les courses. Mais qui n'étaient pas des ultras. Qui étaient des trails, mais pas des ultra-trails. Mais donc, ça passe, oui, par un bon entraînement, un suivi. Et toujours, encore une fois, pour faire le parallèle avec les entrepreneurs, ce qui compte, c'est de croire en soi, croire au projet, croire à... au sens qu'on veut donner aussi aux choses qu'on fait.

  • Speaker #1

    Complètement. Et tu parlais de mentalisation, donc tu as visualisé sur ton premier Ultra, tu visualisais la course, tu visualisais comment pour le préparer mentalement, justement, parce que c'est très très long comme course.

  • Speaker #2

    Oui, pardon, excuse-moi. Non,

  • Speaker #1

    vas-y.

  • Speaker #2

    Oui, alors je raconte toujours l'anecdote, parce qu'elle est, enfin moi, elle est révélatrice, et je l'applique pas mal en coaching. Je fais souvent placer les gens 2, 3, 4, 5 ans dans le futur. et je rétro pédale. Et souvent, la roadmap est écrite. Quand un entrepreneur dit moi je veux être à ce niveau-là dans 5 ans je le fais mettre à ce moment-là et je le fais revenir. On est entre l'hypnose, on est dans un état de conscience modifié et de le faire revenir. Et ce qui est hallucinant, c'est que très souvent, les bonnes étapes sont là.

  • Speaker #1

    Quel est le chemin dans l'autre sens ?

  • Speaker #2

    et spontanément, il va s'inscrire. Et moi, dans le cadre de l'Ultra, je m'étais... chaque fois que j'allais m'entraîner, je visualisais l'arrivée au stade de la Redoute, que je connais parce que je suis né là-bas. Je visualisais les gens qui seraient autour, donc mes enfants, mon frère avec sa femme, il y avait mon père, il y avait un copain avec qui on était en binôme. Et je raconte toujours, l'image que j'avais en tête, c'est l'image que j'ai dans l'atelier. On voit, mais l'image de finish, c'est exactement celle que j'ai mentalisée pendant neuf mois.

  • Speaker #1

    C'est marrant. En fait, finalement, tu as peut-être créé ce moment-là en avance.

  • Speaker #2

    Tu t'autoprogrammes.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. Moi, je suis persuadé que là, d'ailleurs, je suis formé en PNL. La PNL est un moyen d'autoprogrammation. Donc, c'est comment, à un moment, tu vas engrammer dans ton corps quelque chose qui va se passer. Et le coaching, c'est ça aussi. C'est ça. finalement engrammer des choses qui vont se diffuser sur le très long terme et qui vont me permettre d'être et à la fois efficient efficace encore une fois en énergie haute et tout ça ça permet vraiment d'être au

  • Speaker #1

    max de thé de tes capacités est ce que tu penses que ça marche autant en entrepreneuriat que dans le sport parce que tu as dans le sport tu peux visualiser des gestes des victoires des choses comme ça est ce qu'entre l'entrepreneuriat c'est aussi simple de le faire simple C'est possible de le faire de la même manière ?

  • Speaker #2

    J'en suis personné. La taille d'une boîte, le sens que tu veux donner, l'identité, la raison d'être, ça tu peux l'imaginer. En termes de financier, tu veux faire une levée dans un an, tu visualises le montant, tu sais comment tu vas y aller, tu trouves les bons relais pour y aller, les bonnes personnes. Tout est finalement une question de maillage. C'est-à-dire qu'à un moment, qu'elles sont... notre cerveau, c'est des connexions neuronales. Donc, comment tu fais pour connecter tout ça pour arriver à atteindre l'objectif ? En coaching, les premiers éléments, c'est d'abord de connaître l'écosystème global du coaché, mais surtout qu'est-ce qu'il veut ? Qu'est-ce qu'il veut pour lui ? Et tu as parfois des objectifs qui sont très persos. et des objectifs très professionnels. Et c'est ce que j'ai aimé dans cette méthode canadienne, c'est que c'est une méthode très humaniste où on prend la personne dans sa globalité. C'est-à-dire qu'on ne va pas coacher que sur du pro ou que sur du perso. Là, c'est une entité globale. Et appliquer justement à des gens qui sont entrepreneurs ou des artistes ou des sportifs, c'est global en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #2

    Donc ça donne une... une dimension très large.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu cherches à faire des transferts dans les différents domaines ? Par exemple, tu as un coaché qui, en entrepreneuriat, est en train de créer son entreprise. Tu vois que dans le sport, il arrive à atteindre certains objectifs. Est-ce que tu essaies de faire des transferts dans ces différents domaines ?

  • Speaker #2

    Toujours. C'est parallèle. À chaque fois, j'essaie de voir où est sa donne de génie. dans le cadre de ses compétences professionnelles ? Est-ce qu'il a des zones de génie à côté ? Mais ça peut être le sport, ça peut être... J'ai un coaché, je me souviens d'un coaché, un polytechnicien, et il était bloqué sur certains trucs, et il n'arrêtait pas de me dire... Moi, ce que j'adorais quand j'étais à Polytechnique, c'était faire de l'impro au théâtre. Et je lui ai dit, mais just do it.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #2

    Vas-y, fais-le. Enfin, inscris-toi à un cours d'impro. le retour que j'ai eu, ça a révolutionné ma vie.

  • Speaker #1

    Ok, ça l'a débloqué sur d'autres problèmes.

  • Speaker #2

    Donc tu peux aller à un moment jouer sur certains aspects perso qui vont débloquer et vice versa. Tu peux jouer sur le pro et ça va te débloquer des trucs au niveau perso. Excellent. On est quand même une entité globale. C'est clair.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    On n'est pas... des bouts de sections. Tout ça est très global, donc il faut agir sur l'ensemble. C'est marrant parce que ce matin, je voyais un ostéo qui a justement une pratique au niveau du mental, qui bosse avec les équipes de golf. Et on discutait de ça. Et en fait, lui, il part du principe qu'en débloquant notamment au niveau crânien, on joue sur toute la chaîne, ceux musculaires. Je pense qu'en coaching, c'est exactement la même chose. Si tu bosses à certains endroits et que tu arrives à aligner, je pense qu'on débloque énormément de choses. Les plafonds de verre, par exemple, le syndrome de l'imposteur qui est très présent. Chez les femmes, plus que d'autres, parce que c'est lié à notre éducation, mais on arrive à faire sauter des plafonds énormes.

  • Speaker #1

    Alors peut-être que les femmes en sont plus conscientes. Certains hommes ne le savent pas.

  • Speaker #2

    Exactement. J'allais spécifier ça. Exactement. Je pense qu'il y a une prise de conscience aussi.

  • Speaker #0

    il m'est arrivé d'avoir des hommes avec des syndromes de l'imposteur très très forts, dont ils n'avaient pas conscience. À partir du moment où tu vas travailler, moi je vais faire un test où il y a une vingtaine de questions, où on passe en revue justement ces différents phénomènes de syndromes de l'imposteur, si tu arrives à déconstruire le phénomène de l'imposteur, tu fais lever des verrous qui sont dingues. Et ça marche. Ce n'est pas de la poudre des perles à papa. C'est-à-dire que tu prends conscience de choses. qui sont viscéralement ancrés. Les croyances limitantes, les plafonds de verre, toutes les limites, toutes les barrières qu'on se met à un moment, tu peux travailler dessus.

  • Speaker #1

    Ça, c'est clair, les croyances limitantes, pour moi, j'en vois déjà, mais autour de moi aussi, j'entends beaucoup de croyances comme ça, de je ne suis pas fait pour ça je n'ai pas les capacités physiques, intellectuelles, etc. pour le faire C'est dingue. Et tu penses qu'en faisant lever ces verrous, Ça ne revient plus après ? Il y a un travail constant à faire ?

  • Speaker #0

    Il y a un travail au départ de déverrouillage et ensuite d'entretien. Si tu t'es prouvé une fois que tu pouvais le faire, bien évidemment que ça va être beaucoup plus facile. C'est exactement la même chose qu'en sport. En sport, tu dois bosser sur tes appuis, sur tes forces, sur tes qualités, encore une fois, sur tes zones de génie. Tu ne dois pas toujours aller voir le verre à moitié vide en mettant le doigt sur ce qui ne fonctionne pas et compagnie. Il faut t'appuyer sur ce qui marche. Je regardais hier, il y avait une émission sur Kevin Mayer. Oui, très agréable. Je ne sais pas si tu as vu. C'est hyper intéressant. Ou sur le décathlon, tu dois être bon dans 10 activités sportives. C'est fou. C'est dingue. C'est fou. S'il y a un moment où tu ne prends pas conscience des qualités que tu as dans chacun des sports, jamais tu n'arrives à faire un décathlon. C'est une évidence. C'est clair. Et donc, l'idée après, c'est de développer ça, mais en ayant conscience de ces qualités-là. Alors oui, il a tout un staff, il a son coach, il a sa femme kiné qui l'entraîne et compagnie. Mais je trouvais que l'émission était très intéressante parce qu'elle montrait vraiment le mental d'un sportif pour arriver à ce niveau d'exigence qui est extrêmement fort. Alors, même chose, niveau d'exigence, moi, je bosse beaucoup dessus parce que quand on a un niveau d'exigence trop haut par rapport à des objectifs qu'on se fixe, ça peut entraîner beaucoup, beaucoup de frustration. Même chose pour un sportif.

  • Speaker #1

    La pression qu'on se met ?

  • Speaker #0

    La pression, la frustration. Si tu n'arrives jamais à ton objectif, tu envoies des messages très négatifs au cerveau, alors que le cerveau a besoin de sucre, il a besoin de dopamine, de sérotonine, enfin tout ce que tu veux en ligne, mais pas les produits à perdu, mais ce que secrète le corps de façon naturelle, l'endorphine, tout ce qui à un moment permet justement d'améliorer l'éducation, tout ce qui est cognitif, je pense que tu as un vrai intérêt à le faire. Et tout ça, ça vient de ton niveau d'exigence. C'est-à-dire que si ton niveau d'exigence n'est pas juste, tu crées de la frustration tout le temps. Alors que si tu as un niveau d'exigence juste et que tu le dépasses, systématiquement, c'est un message positif que tu envoies au cerveau. Au niveau du mental, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    D'où les objectifs intermédiaires, pour ne pas tout de suite se dire, par exemple, pour un marathon, je vais faire 2h30 dans un an. Ce qui est quand même très compliqué, c'est la course. Et là, tu envoies ton cerveau comme quoi tu es incapable, etc. C'est juste que l'objectif qui est complètement...

  • Speaker #0

    Qui est hors de propos, en fait.

  • Speaker #1

    Tu crées de la frustration. Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est aussi de bien se connaître. Et le but du coaching, ou de tout ce qu'on appelle en développement personnel, c'est aussi de savoir ce qu'on vaut, c'est de savoir quelles sont ses limites, savoir où est-ce qu'on peut les déployer. enfin les dépasser de façon... Et tu vois, moi je pense qu'à un moment, j'ai dépassé une limite. Je sais que quand j'ai fait cet UTMB, il y a un moment où le corps disait non, et tu pousses, tu pousses, parce que le mental, pour le compte, est tellement fort à ce moment-là que tu n'imagines pas une seule seconde. Alors il y a peut-être aussi de l'ego, il y a peut-être un engagement. Et donc, bien se connaître, c'est aussi savoir renoncer et dire non.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, l'UTMB, Ton mental te disait, tu peux encore continuer ?

  • Speaker #0

    Je me suis dit, à un moment, je suis au 150ème kilomètre, vraiment, je suis en limite rouge. Je vois les drues, le tableau que tu as juste derrière toi, je vois les drues, j'ai la mer de glace, il reste encore 20 bornes, toute la redescente sur la compagnie. Et elle me dit, mais... Je ne sais pas comment je vais faire, mais il aurait fallu le faire en rempant, je veux dire en rempant.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et parce que... En fait,

  • Speaker #1

    ton égo a pris le dessus finalement. L'égo,

  • Speaker #0

    je pense que quand... Même chose, je me suis fixé l'objectif de la ligne d'arrivée. En plus, il y a la musique devant l'hélice, donc tout le monde a ça en tête avec le truc. On l'a au départ, mais je crois qu'on l'a à l'arrivée. Mais il y a cette arrivée d'Ancha Monique et Mythique.

  • Speaker #1

    Tu voulais le vivre, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est inconcevable. C'est inconcevable de se dire, je ne vais pas terminer, alors qu'il reste 20 bornes. Je comprends. Mais j'aurais dû m'arrêter.

  • Speaker #1

    C'est paradoxal parce que, alors, derrière, ce qui s'est passé, c'est très dur.

  • Speaker #0

    Je ne le regrette pas.

  • Speaker #1

    Voilà, tu ne le regrettes pas à posteriori, mais tu l'as réussi quand même.

  • Speaker #0

    Oui, mais ce qui ne m'aurait peut-être pas permis de découvrir mes dons de peintre. Effectivement. Donc, chaque histoire permet aussi de révéler des choses.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et il n'y a pas que forcément du positif. Dans le négatif, il peut y avoir du positif à posteriori.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Et pour revenir plus sur ta partie multi-activité, on parlait du parallèle entrepreneuriat. trail, art, ça fait beaucoup d'activités assez différentes finalement. Comment tu fais pour tout concilier en termes de temps ? Je te pose cette question, c'est aussi pour le coaching, je pense qu'il y a une partie organisationnelle du temps. J'entends beaucoup autour de moi, j'ai pas le temps. Toi, comment tu fais pour réussir toutes ces activités et bien les réussir finalement ?

  • Speaker #0

    Sincèrement, c'est ce que je me disais quand je bossais avant dans la finance, j'ai pas le temps. En fait, on se crée aussi beaucoup d'obligations. Donc, et peut-être que c'est lié aussi à l'âge, mais il y a un moment où on sait ce qui est important. Et là où tu dois mettre le max d'énergie, moi, je dis que je suis un énorme glandeur travailleur. C'est-à-dire que je sais mettre, alors ça vient peut-être de la Réunion, mais j'ai un besoin d'oisiveté en montagne, au bord de la mer, même quand je suis chez moi. Je peux aller me promener, être en nature. J'ai un besoin de voisiveté qui est fort. Donc, ça veut dire trouver du temps. Et donc, ça veut dire être beaucoup plus efficace sur le reste. Donc, ça veut dire très, très organisé. Et en coaching, on bosse énormément sur gestion du temps, organisation, les tâches à forte valeur ajoutée qu'il faut réaliser avec les objectifs quotidiens. Moi, je dis, dans tous les bouquins de management, il faut trois objectifs à très forte valeur ajoutée chaque jour. Et à la fin de la journée, tu les coches. Ok. Ça, ça te permet de déplacer des montagnes. Donc, ma semaine est très timée. Aujourd'hui, j'ai trois jours où je fais du coaching et le reste du temps où je peins. Deux jours de la semaine, plus de temps en temps le week-end. Mais je peux très bien faire deux coachings le matin, me changer. J'ai l'avantage, c'est que là, tu es dans l'espace d'exposition et de bureau et je descends en dessous, j'ai mon atelier, je me change et je peux aller peindre. OK. Et en fait, je pense que trouver du temps, on est toujours capable de trouver du temps. Ce qu'il faut, c'est être hyper bien organisé et pas perdant. Dans mon coaching, je fais un tableau kiff, acceptable, non acceptable. Ok,

  • Speaker #1

    marrant.

  • Speaker #0

    En trois parties. Le kiff, c'est ce qui fait partie du truc que tu dois absolument faire tout le temps, parce que c'est là où tu as le max d'énergie, c'est là où tu es dans le max de flow, et c'est là où tu vas être hyper performant. L'acceptable, il faut le faire. Tu ne peux pas. Tout ce qui est non acceptable,

  • Speaker #1

    tu ne le fais plus. Non acceptable, tu veux dire pour...

  • Speaker #0

    Pour moi. Oui, oui. Toutes les tâches hyper contraignantes que tu n'as pas envie de faire, ou tu les délègues, ou tu trouves un moyen de ne plus avoir à les faire. D'accord ? Ou tu les matises. Tu trouves le moyen de ne plus faire les tâches non acceptables. En faisant ce tableau-là, je peux t'assurer qu'on déverrouille aussi énormément de choses. Parce qu'à un moment, Tu es dans le kiff, c'est-à-dire dans le fun. Moi, je n'ai pas envie de me lever le matin en me disant je vais faire un truc contraignant, tu vois ce que je veux dire ? Je me lève le matin, j'ai envie de faire un truc qui me botte, qui me donne du sens, qui amène du sens à ce que je fais, qui soit très énergisant pour les gens qui sont autour de moi. Et plus tu es dans cette capacité à être dans une sphère positive, plus les choses arrivent. facilement.

  • Speaker #1

    C'est peut-être plus facile quand tu es artiste, entrepreneur, freelance, plus que quand tu as des heures de bureau classiques. Est-ce que tu vois en tant que cadre dirigeant, quand tu étais chez Carmignac, tu aurais pu te permettre cette gestion d'emploi du temps ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est une question de...

  • Speaker #0

    Clairement, je me souviens, j'avais des clients qui commençaient à m'appeler le samedi. No way. Ma semaine s'arrête à 19h, le vendredi. et recommence le lundi à 8h. Il est hors de question que je bosse le week-end. Je me suis appliqué ça, je n'ai jamais bossé le week-end. Jamais. Après, encore une fois, ça implique que pendant la semaine, tu souhaites que tu sois deux fois plus efficace, donc deux fois plus organisé, et que tu arrives à tes objectifs.

  • Speaker #1

    Le temps imparti, par contre, il faut être à 100%.

  • Speaker #0

    Loi de Parkinson. on te donne deux heures, deux jours, deux semaines pour faire quelque chose, tu vas occuper le temps. Un étudiant, tu lui donnes une semaine pour réviser un truc, ou tu lui donnes une demi-journée, je peux t'assurer qu'en une demi-journée, il peut faire exactement la même chose qu'en une semaine. Sauf que la charge mentale, elle va être repoussée pendant une semaine, c'est-à-dire que tu vas procrastiner pendant un jour, deux jours, tu vas te dire je le ferai, je le ferai, je le ferai Non, toutes les tâches que tu peux faire et que tu peux éliminer, tu les fais tout de suite. Ça c'est... du basique.

  • Speaker #1

    Comment s'appelle cette matrice, tu sais, avec urgent, important, avec 10 heures, je crois,

  • Speaker #0

    à vérifier. Non, mais en tout cas, plus tu as de niveaux de charge mentale qui s'accumulent, plus tu procrastines. Plus tu as peur de le faire, plus tu as la peur entraînante. Et donc, moi, je pars du principe que si tu as réussi à éliminer toutes les tâches D'abord, à faire les tâches à forte valeur ajoutée et à éliminer les tâches qui prennent du temps et qui font bouffer, plus tu vas gagner du temps sur le reste. Un truc qui revient sans cesse, ça t'occupe de l'esprit. Et donc, c'est hyper mauvais dans ta gestion du temps.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, ça te retombe toujours dessus.

  • Speaker #0

    À un moment, il faudrait que tu le gênes. Il y a quand même des gens qui, je le vois, il y a des coachs qui me disent, moi, je ne gère jamais mes papiers, le courant tout seul administratif. Non, faites-le. posez-vous, faites-le, une fois que c'est éliminé, vous n'y repensez plus. Si ça revient, ça va polluer ton esprit, mais c'est du basique, mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Ça me parle de ce que tu dis. Ok, je reviens sur un point dont tu as parlé assez tôt dans le podcast, mais c'était le cerveau droit, la partie plus intuition, c'est ça ? Créativité.

  • Speaker #0

    Créativité, intuition. Aujourd'hui, les études au niveau du cerveau ne montrent pas qu'on a un cerveau gauche et un cerveau droit. Le coup qui dit ce qui est communément admis en disant qu'on n'utilise que 10% du cerveau, c'est faux. On peut utiliser 80% du cerveau ou 70% du cerveau, mais pas en même temps. Donc, c'est des zones au fur et à mesure qu'on utilise. Et l'idée, c'est d'essayer de faire du max de connexions pour arriver justement à avoir un champ qui soit plus large. Mais oui, le cerveau droit, on a tendance à l'atrophier un petit peu.

  • Speaker #1

    Ok, et sur cette partie créativité, on a souvent cette petite voix, on sent des choses, ce qu'on appelle l'intuition en fait. C'est peut-être là où je devrais aller, c'est peut-être ça que je devrais faire. Finalement, on ne le fait pas, souvent par raison, en tout cas où on réfléchit, ce qu'on dit, réfléchir. Est-ce que tu as été coaché sur ce point ? Est-ce qu'il y a des outils pour se faire confiance et se dire, allez, je suis cette petite voix ?

  • Speaker #0

    Au départ, c'est se connaître. bien se connaître, c'est justement... Moi, je pense que ça passe par le développement personnel, ça passe par le coaching. Tu vois, je regrette vraiment, on en parlait tout à l'heure, juste avant d'enregistrer le podcast, je regrette vraiment de ne pas avoir fait un coaching il y a 30 ans. Parce que j'aurais gagné un temps fou sur mes propres connaissances. Alors, après, tu peux en faire à plusieurs étapes, mais à l'époque, ce n'était pas quelque chose qui était dans l'air du temps. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui... On le voit avec un de tes confrères podcasteurs, Mathieu Stéphanie, qui a interviewé beaucoup d'entrepreneurs sur Génération Do It Yourself et qui prouve qu'aujourd'hui, c'est rentrer dans les mœurs, de s'entraîner, d'avoir un sparring partner qui va t'accompagner. ça ne nous viendrait pas à l'idée, ça ne viendrait pas à l'idée à un sportif de haut niveau de ne pas avoir d'entraîneur.

  • Speaker #1

    D'entraîneur, complètement.

  • Speaker #0

    Tu ne vois pas un gars arriver sur le terrain sans entraîneur. C'est clair.

  • Speaker #1

    Même le coach mental de plus en plus. Exact, tu le vois. Djokovic en parlait, il disait que ça a été un game changer pour lui.

  • Speaker #0

    Mais c'est évident. Et donc, aujourd'hui, encore une fois, si on refait le parallèle entrepreneur égale sportif de haut niveau, ou toute personne qui entreprend des choses, ce n'est pas forcément l'entrepreneur en société, mais quelqu'un qui entreprend un aventurier, il va entreprendre, il va sortir de sa zone de confort. Moi, je pense qu'à un moment, il faut être... Je dis ça, mais quand j'ai fait l'ultra-thé, je me suis rappelé.

  • Speaker #1

    C'est peut-être pour ça que tu es devenu, finalement, après.

  • Speaker #0

    Oui, et aussi parce que, encore une fois, cette envie de redonner et... Et le fait que maintenant, je me dise Ouais, à 30 ans, j'aurais dû le faire. Mais on devient sale très tard.

  • Speaker #1

    C'est aussi peut-être le sens de la vie.

  • Speaker #0

    C'est d'apprendre tout le temps.

  • Speaker #1

    D'apprendre.

  • Speaker #0

    Exactement, et de progresser.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est d'apprendre tout le temps. C'est ce qu'une chercheuse américaine à Stanford qui appelle ça le growth mindset. Et je pense que ce n'est pas que des mots. Je pense que c'est important d'apprendre tout au long de sa vie. Bien sûr. Et le gap entre les différentes personnes peut se faire là.

  • Speaker #0

    Oui, et tu vois, on parle beaucoup de skills aujourd'hui, mais je pense que dans un monde extrêmement changeant où il faut s'adapter, plus tu as de skills, plus tu pourras être performant, en fait. Mais performance, ce n'est pas dans la croissance à tout prix. La performance, c'est aussi son épanouissement personnel, c'est son alignement, c'est être bien ancré. Et savoir qu'on a, on parlait de... de confiance, et de faire confiance à son intuition, puisque c'était le sens de ta question. Plus on se connaît, plus on se fait confiance, plus on se fait confiance à son intuition. Et donc quand ta petite voix est là, qu'elle te dit tu ne devrais pas y aller là quand tu te connais bien, tu n'y vas pas. C'est la même chose quand tu as une forte intuition, que ce soit sur une rencontre amoureuse, que ce soit sur une rencontre... Tu peux avoir des coups de foudre professionnels ou dans une activité que tu vas lancer. Moi, j'ai suivi mon intuition. Je savais que j'avais un truc qui s'était déverrouillé au niveau artistique. Aujourd'hui, oui, j'ai fait confiance à mon intuition en me disant que j'allais pouvoir faire passer un message parmi les gens qui m'ont aidé. par mes pinceaux. Et c'est aussi croire en soi. Croire en soi, c'est se faire confiance. Souvent, il y a beaucoup de gens qui arrivent ici qui ont un manque de confiance en soi, qui ont une bonne estime de soi, mais un problème de confiance en soi.

  • Speaker #1

    Quelle différence fais-tu entre les deux ? Je pense que ça, c'est un point. Parce qu'on dit souvent, j'ai pas confiance en moi, mais en fait, il y a peut-être une...

  • Speaker #0

    L'estime de soi, c'est ce qu'on pense être de façon générale. C'est l'estime qu'on a vis-à-vis de soi. Donc, c'est savoir qu'on est capable de faire ça, ça et ça. La confiance en soi, c'est d'être certain de pouvoir atteindre l'objectif. Donc, il y en a un, c'est plus sur ses capacités et l'autre sur ses objectifs. Ok. C'est sûr d'atteindre un objectif. Et donc, une confiance forte. Moi, je donne très souvent l'exemple, j'ai des entrepreneurs qui sont en réaction, qui ont des problèmes avec des salariés au niveau management et compagnie. Et je fais souvent passer un test qui a été fait par… Je ne vais pas retrouver son nom, ce n'est pas grave. Mais la question, c'est préférez-vous être estimé ou aimé ? C'est hyper intéressant. Un chef d'entreprise, il n'a pas à être aimé par ses salariés. Un chef d'entreprise qui dit, il n'a plus toute confiance, mais c'est parce qu'il a besoin d'être aimé.

  • Speaker #1

    c'est une entreprise il n'a pas besoin d'être émis il a besoin d'être estimé c'est ce qui fait le mauvais management un peu parce que tu vois c'est un test de Christophe André je l'ai retrouvé on mettra en description mais c'est vrai que tu vois il y a de jeunes managers dans des startups je te dis ça parce que je suis passé par là il y a souvent des moments où tu essayes d'être sympa et de pas trop froisser ton équipe alors que c'est pas la bonne décision il faut être charme hum

  • Speaker #0

    Mais il y a des moments où il faut savoir prendre un bon capitaine. Il doit prendre des décisions fortes. Il doit se trancher, il doit mettre les limites. Mais comme des parents et des enfants, s'il est trop cool tout le temps, ça ne fonctionne pas. Donc, il y a un moment où il faut savoir mettre des limites. Ne pas toujours être dans la confrontation, parce qu'à un moment, l'enfant, il dit... Il n'accepte plus, c'est-à-dire qu'il va outrepasser tout le temps. Mais savoir être juste à des moments, en fait, c'est une question de justesse. Ce que j'ai appris après 53 ans de vie, c'est que finalement, la vie, c'est un équilibre. Et c'est de trouver ça juste. Tout ce qui est juste, on parlait d'exigence tout à l'heure. Si tu trouves ta juste exigence, tu arriveras à avancer. Si tu arrives à avoir un équilibre cerveau droit, cerveau gauche, ça fonctionne très bien. Tout ce qui à un moment va créer du déséquilibre. à mon avis, et ne te mets pas sur le bon chemin.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'à l'inverse, être un dirigeant tyrannique n'amène à rien non plus. C'est être assertif quelque part, mais ça, ce n'est pas facile.

  • Speaker #0

    L'assertivité, c'est essentiel. C'est savoir où sont les limites de chacun. Il y a deux choses dans le coaching dont on parle beaucoup, c'est l'assertivité et le CNV. Notamment, un bouquin de Rosenberg qui s'appelle Le Lé. Les mots sont des fenêtres. Pour moi, ça a été une vraie révolution. J'ai compris ce que la CNV pouvait permettre de faire avancer le dialogue, que ce soit en médiation, que ce soit dans des relations avec des gens de façon générale. Donc, assertivité, CNV, c'est des principes fondamentaux.

  • Speaker #1

    Excellent. Je vais noter ce livre, ça m'intéresse.

  • Speaker #0

    Je l'envoie systématiquement au coaching. Il y a quelques bibles comme ça.

  • Speaker #1

    Dans le coaching, je pense que tu en as parlé sur la confiance en soi, se connaître, etc. sur la gestion de la peur. Ça va être plus personnel, mais tu as pris toi plusieurs décisions fortes dans ta vie, à plusieurs étapes de ta carrière. Je reviens un peu plus loin sur le moment où tu es dirigeant en gestion de fortune chez Carmignac. Tu es jeune père de famille. Très bon poste, bon revue, j'imagine, bonne position. Tu décides de créer ta structure ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je te dis ça parce que je suis à un âge où autour de moi, c'est un peu cette étape-là. Est-ce que tu as peur à ce moment-là ? Est-ce que tu as des doutes ? Parce que ce n'est pas facile de faire ce saut dans le vide, de quitter...

  • Speaker #0

    C'était un vrai saut dans le vide, parce que j'étais actionnaire de la boîte, parce que très bon salaire, parce que job hyper intéressant. Si je te dis que j'ai sauté le pas parce que je ne voulais plus signer mes feuilles pour demander mes vacances... on bosse beaucoup en coaching sur les valeurs, sur les croyances et notamment sur les valeurs et ma valeur principale c'est la liberté et simplement avoir à demander, à lever le doigt pour c'est fou mais l'aspect financier n'avait plus de... ça comptait plus c'était... Être chez moi, gérer mon temps. Et finalement, l'indépendance, c'est quelque chose que tu as en toi. Et c'est aussi se connaître que de savoir qu'on en a besoin. Mais chacun son moteur, chacun ses valeurs. Mais moi, c'est hyper important. Et donc, ce saut dans le vide, oui, il a été compliqué au début pour deux raisons. D'abord parce que... J'avais un patron qui était charismatique et qui nous a beaucoup appris par Carmignac. Et deux, parce que justement, ce dont on parlait tout à l'heure, c'est que tu te retrouves seul quand tu passes d'une salariée, même d'une boîte qui était en pleine explosion à ce moment-là. Explosion dans le bon sens, qui était en train de... Tu te retrouves seul et c'est pas évident. Donc, c'est cet aspect-là qui est un peu compliqué.

  • Speaker #1

    C'est sûr que la solitude de l'entrepreneur, tu as beau avoir un associé, une famille, des amis, au final, tu es seul dans ta tête à essayer de t'en sortir comme tu peux, finalement. Donc,

  • Speaker #0

    c'est bien d'avoir cette secte.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Contrairement au salarié, je disais tout à l'heure, le vendredi 19h et le lundi 8h, quand tu es indépendant ou entrepreneur, tu y penses tout le temps. Mais ce n'est pas désagréable.

  • Speaker #1

    Mais là c'est pour ça que la partie mentale est ultra importante là dedans et je pense que dans le trail finalement c'est ce que tu as vécu aussi au 150e tu étais seul quoi donc

  • Speaker #0

    Peut-être que tu vois la réunion là directe j'avais fait en binôme peut-être que j'aurais parlé d'ange gardien en ce on se protège l'un et l'autre peut-être que j'aurais Arrêté si mais peut-être pas non plus Je pense que l'ego a parlé aussi pas mal.

  • Speaker #1

    C'est possible.

  • Speaker #0

    Et l'ego, il faut en avoir. Quelqu'un sans ego, à mon avis, ce n'est pas une bonne chose. Il ne faut pas tomber dans le narcissisme, mais l'ego, c'est un moteur. Après, c'est un ego qui soit juste. Il y a tout ça, un juste équilibre. Dans l'ego, ça permet aussi d'avancer, de faire des choses. Il faut savoir où est la limite, en fait.

  • Speaker #1

    C'est bien que tu dises ça, parce que dans l'écosystème startup, j'entendais beaucoup, il faut mettre son égo de côté. J'entendais beaucoup ça, ces dernières années.

  • Speaker #0

    Oui, mettre son égo de côté, il faut quand même aller au front. Quand tu es obligé de prendre des paris, tu es obligé, dans un environnement qui est compliqué, il faut quand même essayer de trouver le bon chemin, y voir clair. mettre en place des actions radicales parfois, ou faire des pivots. Tu as des boîtes, des start-up, les dirigeants sont géniaux, mais le modèle n'est pas bon. Et ils arrivent à faire des pivots et à très bien fonctionner. J'ai une boîte comme ça, Panoply, ils étaient partis sur une activité, ils ont totalement pivoté, aujourd'hui c'est une success story. Et là aussi, il faut se faire confiance. C'est croire dans ce qu'on va mettre en place. Et souvent, on y arrive.

  • Speaker #1

    Carrément. Je vois que le temps file.

  • Speaker #0

    On pourrait parler des heures,

  • Speaker #1

    Tristan. Je vais te poser encore deux questions pour terminer tranquillement l'épisode. Est-ce qu'il y a une personne qui t'inspire particulièrement, que tu connais personnellement ou pas ?

  • Speaker #0

    Une personne qui m'inspire ? J'en ai plusieurs.

  • Speaker #1

    Surtout que tu es artiste, ça doit pas être facile ça.

  • Speaker #0

    Oui, alors justement, une personne qui m'inspire tous les jours dans mon art, c'est Van Gogh. Parcours compliqué, mais qui est allé au bout de ses rêves. Et dans l'entreprise... Autodidacte ?

  • Speaker #1

    Comment ? Autodidacte ?

  • Speaker #0

    Autodidacte. comme Gauguin qui a été aussi Gauguin c'est marrant parce qu'on a le 7 juin et tous les deux il a bossé dans la finance avant mais voilà c'est un maître absolu quand tu lis les lettres De Vincent à Théo, c'est un parcours exceptionnel. Et pour moi, c'est un génie absolu. Dans l'entrepreneuriat, j'avais lu très tôt, quand j'avais 17-18 ans, la bio de Richard Branson. C'est vrai.

  • Speaker #1

    Le fondateur de Virgin.

  • Speaker #0

    De Virgin, exactement. Le fondateur de Virgin. Je trouve que... C'est quelqu'un qui est allé au bout de ses rêves. Aujourd'hui, on le reproche, c'est l'escapade dans l'espace. Aujourd'hui, on reproche tout à tout le monde. Donc, c'est un peu pénible. Je pense qu'il faudrait voir aussi le côté positif de tout ce qu'on entreprend. Mais c'est un type qui faisait parfaitement bien marcher son cerveau droit et son cerveau gauche. Encore une fois dans l'art, j'ai un gars que je trouve extrêmement charismatique, c'est Chris Martin, le chanteur de Coldplay. J'ai un rapport très fort à Coldplay parce que j'ai fait mon expérience de mort imminente sur une chanson de Coldplay. Je trouve que ce gars, avec son groupe bien évidemment, mais le gars est génial. J'ai pu assister avec mes enfants il y a trois ans, il est passé à Lyon. C'est des gens qui m'inspirent. Être capable de galvaniser, d'emmener, d'être aussi sympa. Il a un côté, tu le vois dans les interviews, tu le vois dans son rapport avec les gens, quand il fait monter les gens sur scène. Ça, c'est un vrai leader. En termes de leadership, c'est... Dans le leadership, on parle de... C'est pas soi qu'il faut faire passer en premier, c'est autrui. C'est l'altruisme. Un vrai leader. c'est l'altruisme en premier je pense qu'une figure comme Chris Martin il pense avant tout à son public c'est clair voilà donc petite parenthèse musicale dans le temps en plus il dure Colpé maintenant c'est un terg même chose pour U2 c'est des gars ou un Sting je trouve que dans la musique il y a des leaders assez forts oui ou Mick Tigger. Ces figures-là qui sont vraiment très charismatiques aussi.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'on a l'impression qu'ils mettent un peu tout le monde d'accord. C'est fou. Ok, et la deuxième question que je voulais te poser, c'est peut-être la minute perchée, mais de quoi rêves-tu maintenant ?

  • Speaker #0

    De quoi je rêve ? D'encore progresser, de grandir. Tu vois, il y a le... Il y a ce tableau du Mont Blanc, là. On peut prendre plusieurs voies pour y arriver. Donc, peut-être de les explorer toutes. Ce qui compte, c'est le chemin. Une fois qu'on est là-haut, souvent, on est obligé de redescendre vite pour aller vers de nouvelles aventures. Mais... Et... J'ai vraiment l'impression d'avoir trouvé une forme d'alignement entre mes activités, le sens que je donne aux choses que je fais, et faire le bien autour de moi. Je pense que ce qui compte le plus aujourd'hui, c'est d'essayer de faire le bien autour de moi, de faire en sorte que, que ce soit dans le coaching, que les gens trouvent le meilleur en eux pour justement progresser. On est dans un monde où... Malheureusement, je pense qu'on a des forces négatives, voire des forces du mal aujourd'hui, qui sont assez fortes.

  • Speaker #1

    Le climat n'est pas facile.

  • Speaker #0

    Non, et je pense que si on est chacun un peu un éclaireur, on peut faire changer le monde. Et ça, c'est quelque chose qui me tient à cœur. le coaching par la peinture. J'essaie d'amener mes toiles dans des entreprises pour que les gens rêvent. Donc mon rêve c'est de continuer à grandir.

  • Speaker #1

    C'est vrai que les auditeurs peuvent pas voir mais on a des toiles du Mont-Blanc, des Drues. La nature compte beaucoup pour toi. Je pense que tu as un message à faire passer aussi à travers ces toiles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas une blague. J'ai fait une expo sur les montagnes, enfin j'ai fait une toute une série sur les montagnes, sur les forêts ensuite, qui ont bercé mon enfance à La Réunion, dans notre très belle forêt. Là, en ce moment, je travaille sur une nouvelle série, sur le monde des profondeurs et le monde du silence. Et j'espère que le vernissage aura lieu en octobre. Il va falloir que je bosse. Mais oui, je pense que l'humilité qu'on a quand on est face à la nature nous rappelle qu'on n'est finalement pas grand-chose. Et que... On doit du respect à ce qui nous entoure, de façon générale.

  • Speaker #1

    Complètement. Je pense qu'on va pouvoir s'arrêter là-dessus. Si on veut voir tes œuvres, il y a le site que j'ai télévend,

  • Speaker #0

    viscope.com. Et sinon, 62 Avenue de la Grande Armée.

  • Speaker #1

    Dans ta galerie ?

  • Speaker #0

    Dans ma galerie, qui est à la fois mon atelier et ma galerie, et là où je fais aussi mes coachings, parce que j'aime bien recevoir les gens dans un environnement inspirant. et sur mon Insta aussi sur LinkedIn aussi sur LinkedIn on peut me voir assez facilement via tous ces canaux trop bien merci encore Tistan pour cet échange merci Kevin c'était vraiment agréable un vrai plaisir sur les thèmes et bonne chance pour le podcast et longue vie au podcast merci beaucoup et bravo merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout

  • Speaker #2

    J'espère qu'il vous a plu et que vous avez appris des choses. Si c'est le cas, merci de mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et surtout de partager cet épisode autour de vous. N'hésitez pas à me faire part de vos retours pour les prochains épisodes. Je vous dis à bientôt sur Objectif Mental.

Share

Embed

You may also like