undefined cover
undefined cover
58 -🎂 1 an d’ƌdace : ce que je n’ai jamais osĂ© dire (Ă©pisode spĂ©cial) cover
58 -🎂 1 an d’ƌdace : ce que je n’ai jamais osĂ© dire (Ă©pisode spĂ©cial) cover
Ìdace

58 -🎂 1 an d’ƌdace : ce que je n’ai jamais osĂ© dire (Ă©pisode spĂ©cial)

58 -🎂 1 an d’ƌdace : ce que je n’ai jamais osĂ© dire (Ă©pisode spĂ©cial)

48min |16/08/2025
Play
undefined cover
undefined cover
58 -🎂 1 an d’ƌdace : ce que je n’ai jamais osĂ© dire (Ă©pisode spĂ©cial) cover
58 -🎂 1 an d’ƌdace : ce que je n’ai jamais osĂ© dire (Ă©pisode spĂ©cial) cover
Ìdace

58 -🎂 1 an d’ƌdace : ce que je n’ai jamais osĂ© dire (Ă©pisode spĂ©cial)

58 -🎂 1 an d’ƌdace : ce que je n’ai jamais osĂ© dire (Ă©pisode spĂ©cial)

48min |16/08/2025
Play

Description

Audace, doutes, passion, vulnĂ©rabilité  Pour fĂȘter la premiĂšre bougie d’ƌdace, je prends le micro dans un Ă©pisode anniversaire pas comme les autres.


Avec mon hĂŽte du jour — et coach — Alicia Thomas, je reviens sur cette annĂ©e intense : le lancement d’ƌdace, les coulisses, les hauts et les bas, et l’équilibre fragile entre vie de famille, projet de cƓur et incertitude financiĂšre.


On parle sans filtre de lĂ©gitimitĂ©, de la peur du regard des autres, du people pleasing, de l’impact de la maternitĂ©, de la comparaison, mais aussi de libertĂ©, de transmission et de soutien fĂ©minin.
Entre confidences, anecdotes et rĂ©flexions, cet Ă©pisode est une invitation Ă  oser, mĂȘme quand on n’a pas toutes les rĂ©ponses. Entre confidences, anecdotes (y compris un gros fail technique avec Barbara Cox 🙃) et rĂ©flexions, cet Ă©pisode est une invitation Ă  oser, mĂȘme quand on n’a pas toutes les rĂ©ponses.


💌 Merci aux auditrices, aux invité·es, aux sponsors, Ă  ma famille et Ă  mon mari — que je charrie un peu dans l’épisode, mais qui reste mon meilleur soutien, l'amour de ma vie.

🎧 Chapitres
00:00 – Introduction & remerciements
02:42 – Naissance d’ƌdace & dĂ©fis du lancement
05:05 – Doutes, pression sociale & lĂ©gitimitĂ©
17:20 – Équilibre cƓur / sĂ©curitĂ© & vie de couple
42:05 – Pourquoi le podcast & conclusion


📌 Soutenir Ìdace : abonne-toi, mets 5⭐, et partage cet Ă©pisode Ă  une amie Ă  qui il pourrait parler.


đŸ–‹ïžUn podcast créé, produit et animĂ© avec passion par ChloĂ© Genicot
đŸŽ™ïž Disponible sur toutes les plateformes d’écoute
📍 Podcast belge indĂ©pendant | Contact : odacepodcast@gmail.com | đŸ“Č @odace.podcast 💌 Newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On se retrouve aujourd'hui avec un Ă©pisode un peu particulier, un Ă©pisode anniversaire, car oui, ça y est, Audace a un an aujourd'hui. C'est donc moi qui passe au micro. J'ai essayĂ© d'ĂȘtre authentique et transparente et vulnĂ©rable, mĂȘme Ă  certains moments, je ne vous le cache pas. Mais ça fait longtemps que certaines auditrices me rĂ©clament et je me suis dit que c'Ă©tait peut-ĂȘtre l'occasion de vous faire dĂ©couvrir un petit peu qui je suis. Je profite de cette intro pour vous remercier vraiment du fond du cƓur de faire vivre Audace depuis un an. Merci aussi aux invitĂ©s pour leur gĂ©nĂ©rositĂ©, aux sponsors qui soutiennent le projet, Ă  mon hĂŽte du jour, Alicia, Alicia Thomas, qui est ma coach et qui m'aide Ă  structurer et Ă  faire Ă©voluer Audace. Et bien sĂ»r, merci Ă  ma famille, Ă  mon mari chĂ©ri, que je taquine un peu dans l'Ă©pisode, mais qui me soutient toujours. J'espĂšre ! que cet Ă©pisode vous plaira. Je suis un peu stressĂ©e. J'ai hĂąte d'avoir vos retours. N'hĂ©sitez pas Ă  me laisser des petits commentaires sur les rĂ©seaux sociaux, Ă  vous abonner Ă  la chaĂźne d'Audace pour ne rien manquer. Et je vous souhaite une excellente Ă©coute.

  • Speaker #1

    Oh, j'allais dire, tu veux commencer avec ça. Le truc le plus amusant ou le plus fou qui t'est arrivé pendant l'enregistrement.

  • Speaker #0

    Alors, le plus fou, je ne sais pas. Le plus embarrassant, peut-ĂȘtre. un des quacks techniques qui arrive beaucoup, qui arrive. C'est vrai que le podcast, je fais tout toute seule. Je n'ai pas d'ingĂ© qui contrĂŽle la qualitĂ© du son quand j'enregistre, ni l'image. Et un jour, en plus, c'Ă©tait, bon, maintenant, je pense qu'il y a la prescription, je peux le dire, en plus, l'Ă©pisode a Ă©tĂ© vraiment apprĂ©ciĂ©. C'est avec Barbara Cox, artiste peintre, une dame incroyable et une interview passionnante. Et on parle, on parle, une... plus d'une heure et puis je rentre Ă  la maison je fais toujours ça j'ai un peu la mĂȘme mĂ©thode mais quand je rentre Ă  la maison j'uploade tout je mets sur un disque dur sur deux disques durs et sur mon ordi en fait je triple juste pour ĂȘtre sĂ»re mais j'ai tellement peur de perdre un fichier et en fait je me rends compte que mon micro n'a pas fonctionnĂ© donc comme j'ai le son de la camĂ©ra le son de son micro j'entendais mes questions et en fait au montage j'ai rĂ©pĂ©tĂ© chaque question donc je pense enfin moi je prouve ça s'entend, mais ouais fun fact Ă  propos d'un des Ă©pisodes. Ça m'est arrivĂ© une fois, mais Ă  mon avis, des quacks techniques, ça arrive souvent. Oui,

  • Speaker #1

    on te pardonne. Désolée Barbara,

  • Speaker #0

    surtout vis-Ă -vis de l'invitĂ©. Je ne l'ai mĂȘme pas dit, mais maintenant, je pense que... Elle le sera. Elle le sera officiellement, mais je pense qu'elle ne m'en voudra pas trop.

  • Speaker #1

    Ok, ChloĂ©. Je vais jumper dans le vivier si j'ai. Merci de me donner l'honneur de pouvoir t'interviewer aujourd'hui. Je suis tellement contente de pouvoir montrer la ChloĂ© que j'ai pu observer en coaching. VoilĂ , la vraie ChloĂ©. Il y a un an, Audace n'existait pas. On Ă©tait dans cette mĂȘme piĂšce en train d'enregistrer un Ă©pisode. Tu travaillais encore full-time Ă  l'Ă©poque. Tu Ă©tais sur tous les fronts. Tu es toujours sur tous les fronts. Spoiler alert, ça, ça n'a pas changĂ©. Mais voilĂ , je me demandais aujourd'hui... un an plus tard. On va bientĂŽt fĂȘter les un an de DAS. Oui,

  • Speaker #0

    le 16 août, c'est une date importante pour moi. C'est les six mois de mon fils. J'ai lancé le podcast le jour des six mois de mon fils. Donc voilà, c'est une date que je n'oublierai jamais et qui est importante pour moi.

  • Speaker #1

    J'ai déjà envie de te féliciter parce que je trouve que DAS est un magnifique projet et je crois que tout ce qu'on voit est quelque part aussi un symbole que tu avais raison et que tu savais ce que tu faisais. Mais je me rappelle qu'à l'époque, je crois que tu n'avais pas

  • Speaker #0

    J'avais ce peu Ă  l'intĂ©rieur cette intuition qui est toujours prĂ©sente trĂšs prĂ©sente maintenant on en parlera peut-ĂȘtre un peu aprĂšs sur le dĂ©veloppement du podcast en tant que tel c'est un autre sujet je pense qu'en Belgique il y a aussi beaucoup de choses Ă  faire, il y a un champ devant nous de libre pour les podcasteurs mais les choses prennent du temps il faut ĂȘtre patient j'imagine comme dans pas mal de business quand on entreprend il faut ĂȘtre patient persĂ©vĂ©rant Merci. Et on en parlera peut-ĂȘtre plus tard, parce que c'est aussi une des difficultĂ©s que j'ai Ă  ne pas parfois... Allez, pour ĂȘtre trĂšs franche, je crois que c'est le ton de l'Ă©pisode que j'ai envie de donner aujourd'hui Ă  vos Ă©ditrices qui me suivent depuis un an, c'est l'authenticitĂ© et la vulnĂ©rabilitĂ©. Je vais essayer de ne pas m'auto-sensirer, pardon. C'est le genre de truc que je couperais au montage, mais je ne le ferai pas aujourd'hui. Ça va ĂȘtre un Ă©pisode brut, un Ă©pisode vrai. Et donc, c'est vrai, par exemple, cet Ă©tĂ©, que j'ai de nouveau cherchĂ© des postes, des jobs alimentaires, on va dire, ou en tout cas du 9 to 5, parce que, un, j'adore le monde de l'entreprise, j'ai toujours aimĂ© ĂȘtre employĂ©e, et deux, ça fout les boules. En fait, le podcast, ça fout les boules. L'incertitude, pour moi, ça va, mais c'est vrai que j'ai une famille, j'ai un mari, et son avis, le fait qu'il soit apaisĂ© compte beaucoup. Donc, c'est...

  • Speaker #1

    Quand tu parles d'incertitude, tu peux clarifier ? On parle de quelle incertitude ?

  • Speaker #0

    FinanciÚre. FinanciÚre et sociale, je trouve. Mon job me définit aussi qui je suis. Et c'est vrai que les questions qu'on me demande, c'est qu'est-ce que tu fais ? C'est sympa, c'est un hobby, mais en vrai, qu'est-ce que tu fais ? Tu n'es pas casteuse, qu'est-ce que ça veut dire ? Combien tu gagnes ? Une question qui vient souvent, combien tu gagnes ? Donc voilà.

  • Speaker #1

    Comment tu es venue quand on te pose ces questions-là ? Qu'est-ce que ça fait avec toi ?

  • Speaker #0

    C'est un trigger pour moi. C'est un trigger parce que je pense que le jour oĂč j'arriverai Ă  atteindre en sociĂ©tĂ© l'Ă©quivalent de mon paquet de salariĂ©s que j'avais avant, donc je travaille dans le pharma, ce sera un facteur de confiance. En fait, moi je fais ce que j'aime, je vis ma best life, parce que honnĂȘtement c'est le cas actuellement, c'est vraiment une vie de rĂȘve. On dirait un fantasme tellement ça a l'air irrĂ©el. Et en plus, ça me permet de vivre au mĂȘme montant que ce que j'avais avant. Et l'argent est important pour moi. Je ne vais pas mentir.

  • Speaker #1

    Il y a plein de thĂ©matiques. Je suis en train de rĂ©flĂ©chir parce que tu disais, voilĂ , c'est important d'un point de vue social. Et j'aimerais d'abord gratter lĂ -dedans. Et puis, j'aimerais quand mĂȘme revenir Ă  l'origine du podcast et le pourquoi ChloĂ© s'est lancĂ©e en fait dans cette aventure. Mais tu disais, oui, quand on me pose la question, combien tu gagnes, pourquoi tu fais ça, c'est compliquĂ© pour moi de ne pas avoir toutes les rĂ©ponses. Prends-nous avec toi, qu'est-ce qui se passe dans la tĂȘte de ChloĂ© ? VoilĂ , tu es en train de boire un verre ou mĂȘme vous ĂȘtes en train de faire un apĂ©ro et cette question tombe. Un, tu fais quoi ? Et tu dois y rĂ©pondre. Qu'est-ce qui se passe dans ta tĂȘte Ă  ce moment-lĂ  ?

  • Speaker #0

    Bon, on en parle, nous, toutes les deux, beaucoup en coaching parce que c'est vraiment, pour moi, difficile de ne pas ĂȘtre affectĂ©e par l'opinion des autres. ma famille beaucoup. Je suis trĂšs portĂ©e famille. Leur opinion a beaucoup de valeur. Et le jugement des autres, Ă©galement. Donc, j'ai un mĂ©lange de fiertĂ©. En fait, moi, j'ose entreprendre. En tout cas, je me nourris ou je crĂ©e quelque chose qui m'inspire. Et j'adore l'idĂ©e de partager. Si ça inspire d'autres, mĂȘme une personne, je suis hyper contente. Et en mĂȘme temps, j'ai toutes mes craintes d'insĂ©curitĂ© qui remontent en me disant que je ne suis pas lĂ©gitime. Parfois, ce que je dis, je suis Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. J'ai tendance Ă  me rabaisser, alors que fondamentalement, je pense que ce projet a sa place. Et le retour que les auditrices me font depuis un an, il y en a qui Ă©coutent depuis day one. Et qui prennent la peine de m'envoyer des messages, et c'est ça qui est encore plus fou. Parce que moi, j'Ă©coute Ă©normĂ©ment de podcasts, on reviendra sur pourquoi j'ai lancĂ© le podcast. Mais jamais, ou quasiment jamais, j'envoie un message Ă  l'autre pour lui dire chapeau.

  • Speaker #1

    Mais je vais effectivement te poser lĂ , parce qu'il y a eu des parures de presse.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est juste. L'engagement est Ă©norme et assez incroyable, alors que le podcast est assez passif. Normalement, la personne Ă©coute et puis on ne va pas chercher forcĂ©ment une interaction plus loin. Ce que toi, tu as en plus avec tes Ă©ditrices. Donc, il y a plein d'Ă©lĂ©ments factuels pour montrer que ce que tu fais, tu le fais bien. Et comme tu dis, il y a quelque part un complexe d'infĂ©rioritĂ© oĂč tu continues Ă  douter de toi-mĂȘme. Et j'ai toujours trouvĂ© ça trĂšs paradoxal. quand je vois ChloĂ©, quand on la voit sur les rĂ©seaux sociaux, tu donnes une impression que tout est parfait, que tu gĂšres tout. Ta maison est nickel, tu es impliquĂ©e en tant qu'Ă©pouse, tu es une maman qui est super prĂ©sente, tu es sur tous les fronts au niveau du podcast, c'est rĂ©veillĂ© Ă  5h du matin, voire plus tĂŽt. Donc tu donnes vraiment, en tout cas, cette image. Je crois que je ne suis pas la seule Ă  penser ça, mais ChloĂ©, elle gĂšre tout. Et ce n'est pas tout le temps la petite voix qui rĂ©sonne dans ta tĂȘte.

  • Speaker #0

    Oui, et je pense que euh... Il y a un cap entre ce qu'on voit, ce que je montre et la rĂ©alitĂ©. MĂȘme si on Ă©coute les Ă©pisodes et des autrises oĂč on en fait part, donc je sais que ça se ressent. C'est que cette annĂ©e-lĂ , oĂč il y a eu beaucoup de transitions, oĂč j'ai accouchĂ© de mon deuxiĂšme enfant, oĂč j'avais deux enfants en dessous de deux ans, c'Ă©tait le chaos total. HonnĂȘtement, ça a Ă©tĂ© dur. C'Ă©tait une annĂ©e intense pour mon couple. pour mon Ă©quipe perso. Franchement, j'avais l'impression d'ĂȘtre prise dans une machine Ă  laver. surdemandĂ© en fait d'ĂȘtre accaparĂ© par mes enfants mon boulot j'avais pris 40 heures semaine c'Ă©tait vraiment beaucoup et le podcast qui se lançait et en fait le podcast ça demande Ă©normĂ©ment d'heures donc on me pose beaucoup de questions sur le podcast en tant que tel la technique tout j'y pense Ă  faire une formation ou Ă  vraiment aider les autres parce qu'il ne faut pas minimiser le nombre d'heures que ça demande tu peux t'aider une idĂ©e on parle de combien d'heures par semaine par exemple pour un Ă©pisode pour un Ă©pisode en fait bon entre guillemets pas tellement on parle de 15, 16, 17 heures semaine entre les ping-pong avec l'un avec l'invitĂ©, entre booker un slot, se rendre lĂ -bas, shooter l'Ă©pisode, faire le Ausha, faire le montage et puis la com. La com prend beaucoup de temps. Mais ce qui prend vraiment beaucoup de temps et ce qui est vraiment Ă©nergivore, je trouve, c'est la communautĂ©. D'ĂȘtre prĂ©sent. Et ça, je ne le compte pas dans mes heures RH, on va dire, mais ça devrait le faire parce que c'est trĂšs demandant et c'est du non-stop. Et lĂ , au moins, je me dĂ©die Ă  fond parce que j'ai ce feu intĂ©rieur et cette conviction profonde que... qu'il y a quelque chose. C'est vraiment ce gut feeling, je ne sais pas l'expliquer. C'est vraiment... Au fond, moi, je sens que dĂ©jĂ , moi, ça me fait extrĂȘmement bien et puis ça fait du bien Ă  d'autres. Mais c'est trĂšs demandant aussi pour ma famille qui me voit qu'apparaissent sur mon tĂ©lĂ©phone et parfois, on se dit, mais Chlo, arrĂȘte, Insta, ce n'est pas du boulot. Mais je te jure, quand tu crĂ©es du contenu, ça devient du taf, tu vois. Est-ce que moi, ça m'amuse de faire une facecam avec une voix off ? VoilĂ , mais je sais que ça fait partie du deal. Moi, je prends beaucoup de plaisir Ă  le faire, je ne vais pas mentir. la partie crĂ©ation j'adore mais c'est vrai que tu vois ça Ă  l'escalier mais qu'est-ce qu'elle a celle-lĂ  elle se prend un selfie tu vois oui mais c'est nouveau on revient par rapport Ă  la norme si ton mĂ©tier c'est d'ĂȘtre podcasteuse j'espĂšre que tu vas entretenir

  • Speaker #1

    ta communautĂ© et faire des selfies et faire des vidĂ©os si ton mĂ©tier c'est d'ĂȘtre chimiste ou de faire des plannings des forecasting ok ça me semblerait bizarre donc ça dĂ©pend au niveau de la norme que tu prends et on revient Ă  ce point de devoir comparer pour quelque part valider ton image Merci.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Mais je crois que toute ma vie, j'ai eu cette comparaison trĂšs forte. Par exemple, je n'ai pas fait d'Ă©tudes, donc j'ai mon diplĂŽme d'humanitĂ©, mais je n'ai pas fait d'hĂŽte-Ă©cole ni d'universitĂ©. Ça a toujours Ă©tĂ© pour moi un point un peu painful, un peu douloureux, parce que je viens d'une famille assez Ă©duquĂ©e oĂč les Ă©tudes ont beaucoup d'importance. Et donc, toujours ce sentiment de... Tu vois, un mauvais petit canard comme ça. Alors que mes parents sont trĂšs fiers de ce que je suis, ou ce que j'ai fait, ou ce que je fais, de la maman que je suis.

  • Speaker #1

    Mais quand tu étais enfant, à quel moment est-ce que tu savais que tes parents étaient super fiers de toi ?

  • Speaker #0

    Toujours. Toujours, Chloé, tu peux faire ce que tu veux. Et je crois que j'avais pas mal de compétences dans lesquelles j'aurais pu aller. toujours été trÚs forte en sport, par exemple. Le sport a toujours eu une importance trÚs forte en moi, et c'est vraiment un moyen d'expression. Et ça l'est toujours aujourd'hui. Et j'ai été pétée, j'ai été personnelle trÚs neuve.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu veux rapidement parcourir,

  • Speaker #0

    peut-ĂȘtre,

  • Speaker #1

    effectivement, et peut-ĂȘtre, je suis curieuse, et on va revenir Ă  la question du pourquoi le podcast, je n'oublie pas. Mais peut-ĂȘtre, voilĂ . Qu'est-ce qui est important au conseil de la ChloĂ©, enfant, pour comprendre la personne qui se tient devant nous aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Hum. C'est une question qui n'est pas facile. J'ai une soeur jumelle et je pense qu'elle en parlerait mieux que moi.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que Esther répondrait à cette question ? Je ne pose pas la question à Chloé, je pose la question à Esther. Elle doit te décrire, qu'est-ce qu'elle dirait ?

  • Speaker #0

    Une enfant assez intense, assez colérique. Un besoin de justice trÚs présent. Les parents ont divorcé. J'ai fait la paix avec tout ça depuis longtemps. Mais c'est vrai que ça a été trÚs difficile pour moi. d'avoir une histoire de séparation, une histoire un peu de mensonges.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te mettait en colĂšre, enfant ?

  • Speaker #0

    La tristesse de mes parents. J'ai toujours Ă©tĂ© dans un trĂšs... Comment on dit ? Tu sais, trĂšs sensible aux Ă©motions des autres. Oui, trĂšs... VulnĂ©rable par rapport Ă  ça. Enfin, ça m'affecte beaucoup. et donc c'est vrai que de voir mon papa pour qui je ne sais pas pourquoi j'ai pris ce rĂŽle de dĂ©fense m'a toujours beaucoup touchĂ©e mais Ă  part ce cĂŽtĂ© lĂ  un peu colĂ©rique un peu je veux de la justice comme en fait le cas aujourd'hui aussi j'Ă©tais une enfant assez sportive assez touche Ă  tout dĂ©brouillarde, on a Ă©tĂ© trĂšs vite mais je dis on parce que ma soeur mon frĂšre et moi c'Ă©tait un peu la mĂȘme chose mais trĂšs vite autonome pour des choses oĂč je me dirais, moi, mes enfants, maintenant, c'est vrai que j'aurais du mal Ă  me dire, voilĂ , Ă  10-12 ans, tu prends le mĂ©tro Ă  Bruxelles, dans la capitale, etc. Mais donc oui, pousser Ă  l'autonomie Ă  fond, mes parents, c'est des parents qui croient beaucoup en nous, qui sont trĂšs bienveillants et vraiment qui nous portent beaucoup, sans jugement. Alors qu'il y a des choses parfois oĂč en fait, on aimerait du jugement et il n'y a pas ce truc de « je te fais confiance, tu sais, tu es maĂźtre de ta vie » . Et dĂšs l'enfance, j'ai l'impression d'avoir ce sentiment-lĂ .

  • Speaker #1

    Et pourquoi il te faisait confiance ? Qu'est-ce que tu montrais comme comportement enfant ?

  • Speaker #0

    TrÚs responsable, trÚs raisonnable. La loi, c'est juste important pour moi. Ne pas décevoir aussi.

  • Speaker #1

    Décevoir qui ?

  • Speaker #0

    Les personnes que j'aime. Donc, trĂšs loyale, mĂȘme avec mes compagnons. TrĂšs loyale. Trop honnĂȘte. Parfois, je suis un peu too much. En fait, tout mĂ©rite discussion. Tout mĂ©rite d'aller au fond des choses. Il faut aller deep. Il faut que tu comprennes. Il faut que je te perçoive mĂȘme. Il faut que j'arrive Ă  te convaincre que ce que je dis, j'ai raison. Mais avec mes proches aussi, mes amis, etc. VoilĂ , un peu l'enfance que j'ai eue, mais trĂšs bonne Ă©ducation, Ă©ducation gĂ©nĂ©rale, trĂšs bonnes Ă©coles, cercle d'amis trĂšs chouette, trĂšs important. Mais oui, vraiment une belle enfance que je rĂȘve aujourd'hui d'offrir Ă  mes propres enfants. NĂ©anmoins, je pense que chaque famille a son lot de bĂȘtes inconnues. Et c'est vrai qu'on est en train de faire un peu une thĂ©rapie transgĂ©nĂ©rationnelle. Ok. C'est super intĂ©ressant pour voir d'oĂč mes parents viennent. Oui. et ne pas... pas reproduire. Quand mes enfants sont arrivĂ©s dans la famille, c'est lĂ  oĂč mes parents ont dit « Ok, on va faire ça parce que nos petits-enfants, tes enfants, ChloĂ©, on ne veut pas qu'ils souffrent comme nous, on a pu souffrir des non-dits. » Donc, super intĂ©ressant. Ma maman est psychologue et ma belle-mĂšre est psychiatre. Je pense que la communication, la parole a toujours eu une place importante pour nous tous.

  • Speaker #1

    Super intĂ©ressant. Et c'est vrai que je vois ton frĂšre et ta soeur, vous ĂȘtes tous En fait, entrepreneur, indĂ©pendant.

  • Speaker #0

    Oui, tous mes parents. On est tous. Ma maman, elle vient d'un background de psychologue, mais elle est danseuse-artiste. Avec mon beau-pĂšre, oui, danseur-artiste. Donc ça, c'est aussi une vie un peu paradoxale, un peu d'incertitude. J'ai grandi lĂ -dedans et on avait une maison sociale. Donc c'est vrai qu'il y a des commentaires sur les rĂ©seaux qui disent « t'as l'air d'avoir de l'argent » . Non, je ne viens pas d'un milieu qui a beaucoup d'argent. De ce cĂŽtĂ©-lĂ , en tout cas, ma maman, elle a fait un choix d'amour pour son travail. et elle est extrĂȘmement douĂ©e dans ce qu'elle fait mais pas du tout, l'argent n'a jamais Ă©tĂ© pour elle un critĂšre de rĂ©ussite mon papa a une trĂšs bonne situation mais n'a jamais Ă©tĂ© un travailleur faux, on le voyait on rentrait Ă  l'Ă©cole, il Ă©tait lĂ , il avait tondu la pelouse d'ailleurs cette odeur de tonde de pelouse c'est madame de Proust avec le barbecue qui est prĂȘt qui a mijotĂ©, la bolo qui a mijotĂ© pendant des heures c'Ă©tait des parents trĂšs prĂ©sents ce que je trouve intĂ©ressant,

  • Speaker #1

    tu expliques que ta maman a fait un choix de coeur qui avait une implication financiÚre et Merci. on a eu beaucoup de discussions par rapport à l'insécurité financiÚre et je sais que c'est un des dilemmes que tu as. Je vois que tu es épanouie par Audace et comme on le disait, le podcast est un projet qui prend beaucoup de temps à se développer, surtout d'un point de vue financier, mais ça ne veut pas dire qu'il ne sera pas rentable à terme.

  • Speaker #0

    Convaincue.

  • Speaker #1

    Et je te vois aujourd'hui effectivement dans cette dualitĂ©. Oui, est-ce que c'est lĂ©gitime en fait de faire un choix de cƓur ? Et en fait, peut-ĂȘtre vivre un peu cette situation que ta maman a vĂ©cue. Qu'est-ce que ça fait avec toi ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis trÚs au clair avec ça. Mais comme je l'ai dit au début, je suis aussi trÚs famille. Et ma famille que j'ai fondée aujourd'hui avec mon mari, son apaisement à lui joue beaucoup pour moi aussi. Donc, je ne vais pas aller dans un choix, me buter, si lui n'est pas confortable avec. Ou alors, séparation il y a. Mais on ne peut pas vivre. Parce que quand tu... En tout cas, moi, j'entreprends. Et c'est vrai que ça prend beaucoup de place. et 8-5 sécurités sont là

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on aurait la mĂȘme discussion si tu avais un job qui Ă©tait extrĂȘmement prenant par exemple, imaginons tu serais mĂȘme PDG d'une boĂźte qui peut voyager tout le temps ça a aussi un impact sur ta vie est-ce que tu aurais aussi cette discussion ? Je cherche Ă  comprendre si le problĂšme c'est vraiment l'occupation que tu as ou la nature du projet.

  • Speaker #0

    Je pense pas que c'est la nature du projet je pense que c'est l'incertitude du projet Mais je n'ai pas envie de parler à la place de lui, d'Anthony. Non, non. C'est vraiment... C'est aussi son voyage de vie. C'est ce que lui vient avec ces insécurités-là. Et aprÚs, il est hyper soutenant. Il est vraiment soutenant depuis le début. Oui,

  • Speaker #1

    parce que tu le tiens Ă  clarifier. Je ne sais pas du tout... Je crois que c'est son rĂŽle. C'est ça qui est intĂ©ressant. On a tous des casquettes. Et si toi, tu prends... Enfin, avec le dĂ©veloppement du podcast, je comprends que lui, peut-ĂȘtre, va mĂȘme se renforcer dans son rĂŽle de pĂšre de famille responsable.

  • Speaker #0

    C'est le cas. Et il le fait extrĂȘmement bien. et moi je suis parfois trĂšs Ă©nervĂ©, qui sort ce tableau Excel dans une conversation oĂč je lui parle de vision, je lui parle d'ambition, je lui parle de rĂȘve, je lui parle de fantasme, et il me dit, ok, super, fais ce que tu veux mais il faut au moment donnĂ© que ça rapporte parce qu'on a une vie, on a achetĂ©,

  • Speaker #1

    on a des enfants on a une chance inouĂŻe on est vraiment bien lotis nĂ©anmoins il faut ĂȘtre rĂ©aliste il ne faut pas s'en faire mĂȘme un rĂȘve et lĂ  je crois que c'est assez relevant d'aborder ça aujourd'hui c'est typiquement un exemple en fait il faut pouvoir aligner les objectifs et le style de communication vous ĂȘtes une Ă©quipe, vous ĂȘtes mĂȘme une entreprise on va le dire Platement, vous ĂȘtes une entreprise et il faut que le schmiblic avance, il faut que les factures soient payĂ©es, il faut que les enfants s'en nourrissent, il y a des choses, c'est non nĂ©gociable. Mais ça n'empĂȘche pas de pouvoir rĂȘver. Il y a une vision long terme et une vision court terme. L'Excel, c'est du court terme. Aujourd'hui, la vision, c'est du long terme. Comment est-ce que tu peux trouver un chemin entre les deux ? Je ne crois pas qu'il faut tuer forcĂ©ment la vision long terme, mais quels sont les petits pas que vous faites aujourd'hui ? Parce que lĂ , on rend aussi la question trĂšs grande. pendant combien de temps tu es peut-ĂȘtre pas viable mais on n'est pas obligĂ© de tirer, ça sort deux ans je ne te le recommanderais pas non plus par contre il y a une diffĂ©rence entre tenir une situation pendant six mois et ĂȘtre d'accord en tant qu'Ă©quipe, en tant qu'entreprise que pendant six mois on va peut-ĂȘtre faire des pertes et qu'il faudrait les compenser autrement c'est ce qu'il fait pour au final avoir un bien-ĂȘtre familial bien sĂ»r,

  • Speaker #0

    mais c'est quelqu'un de trĂšs malin franchement je suis vraiment impressionnĂ©e par lui, par sa façon de penser Merci. Je pense qu'il est trĂšs juste, il est trĂšs droit. Et je pense qu'il avait cette vision. Il m'a dit, ben voilĂ , t'as lancĂ© Audace, donc ça va faire un an. Tu es full time dessus depuis dĂ©cembre. Donc, ça paraĂźt en mĂȘme temps beaucoup et pas beaucoup. Il faut rappeler que j'ai deux enfants en passage. Et bon, toutes les systĂšmes... Les crĂšches pas payĂ©es. VoilĂ , les crĂšches, les maladies, les grĂšves. Enfin, on a eu beaucoup de choses. Et on y viendra peut-ĂȘtre, je ne sais pas si on aura le temps aujourd'hui, mais c'est vrai que le postpartum, une femme qui accouche, euh Moi, je n'ai pas l'impression d'avoir retrouvĂ© mes capacitĂ©s cognitives complĂštes. Et je disais ça parce qu'on est trĂšs rĂ©alistes par rapport au temps. Et comme tu dis, et ce que lui dit aussi trĂšs justement, en fait, l'un n'empĂȘche pas l'autre. Et donc, moi, je suis un peu too much. Moi, je suis intense. Donc, quand je fais une chose Ă  fond, mais de fait, j'adore l'entreprise. Et ce que je te disais en arrivant, c'est que, Ă©coute Alicia, il faut que tu saches. j'ai postulĂ© Ă  d'autres offres je suis dans le process pour d'autres fonctions qui me bottent qui me plaisent parce que j'ai ce cĂŽtĂ© trĂšs artistique trĂšs crĂ©atif trĂšs curieuse mais j'ai aussi un cĂŽtĂ© trĂšs administratif opĂ©rationnel extrĂȘmement structurĂ© oui et j'adore rendre service c'est un ego boost pour moi d'ĂȘtre j'ai Ă©tĂ© pillĂ©e j'ai Ă©tĂ© personne assistant tout ça c'est vraiment un ego boost de me dire ok en fait j'aide quelqu'un concrĂštement et aussi bas Je ne suis pas responsable Ă  100%. De mon travail, oui, mais pas des charges qu'il incombe lui, la personne. Donc voilĂ , en fait, si je veux ĂȘtre totalement transparente avec vous, vous, auditrices qui m'Ă©coutez depuis un an, c'est que ce n'est pas linĂ©aire. Et il y a plein de questionnements que j'ai et que peut-ĂȘtre je reprendrai un job, peut-ĂȘtre part-time, peut-ĂȘtre 4-5e, peut-ĂȘtre full-time. L'avenir du podcast, je ne sais pas. Je ne sais pas. Je suis convaincue que je trouverai une solution. Soit publier un peu moins d'Ă©pisodes, soit dĂ©lĂ©guer un petit peu. Soit proposer mon micro Ă  quelqu'un qui peut, qui a la mĂȘme vision que moi, d'audace. Il y a peut-ĂȘtre des solutions lĂ -dedans. Mais l'avenir nous le dira.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que tu te sens presque coupable d'avoir fait ça. Est-ce que c'est le cas ?

  • Speaker #0

    Coupable d'avoir fait audace ?

  • Speaker #1

    Non, d'avoir postulé ailleurs, de regarder d'autres pistes.

  • Speaker #0

    Coupable, non. mais trĂšs honnĂȘte envers moi-mĂȘme. Est-ce que je fais ça pour moi ou est-ce que je fais ça pour les autres ? Est-ce que j'essaye de rassurer tout le monde autour de moi ?

  • Speaker #1

    Postuler, le fait de postuler.

  • Speaker #0

    Le fait de reprendre un CDI dans une belle boĂźte et tout ce qui va avec, une sĂ©curitĂ© et puis ta pension. Est-ce que je fais ça fondamentalement pour moi ou est-ce que je fais ça pour les autres ? Est-ce que si Audace me permet de vivre pleinement, enfin en tout cas... Est-ce que je cherche un job ailleurs ? Ça, c'Ă©tait une vraie question. Et c'est vrai que j'ai pris ces trois semaines de vacances oĂč je n'ai pas beaucoup Ă©tĂ© active sur les rĂ©seaux, parce qu'on doit manger avec les petits, etc. Pour me la poser, pour la poser Ă  ma maman, qui a aussi fait un job de passion. Et c'est vrai qu'elle m'a convertie. Tu es aussi douĂ©e en entreprise, tu vois. Et tu aimes ça. Et je dis ça, j'adore. J'adore les collĂšgues, j'adore la vie d'entreprise. J'adore avoir des mentors, avoir des N plus 1. Oui, la structure me plaĂźt beaucoup. Et j'apprends beaucoup. J'apprends beaucoup. Tout ce que je fais lĂ , autodidacte par rapport au podcast, c'est tous les process que j'ai emmagasinĂ©s avant en tant qu'employĂ©e pour structurer. Et tu m'aides aussi beaucoup. Et je n'ai pas eu peur de demander Ă  un coach, Ă  un mentor de structurer aussi, pas faire du micromanagement, mais ĂȘtre trĂšs clair sur le KPI et pas m'Ă©parpiller et pas dire oui aux autres. Ça, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #1

    Ça, il faut absolument qu'on aborde ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Je garde l'Ɠil sur l'heure. Ce que je vais demander ici Ă  30 minutes. On est dĂ©jĂ  Ă  23 minutes.

  • Speaker #1

    Ça me semblait assez compliquĂ©.

  • Speaker #0

    Oui, je sais. Et je ne veux pas...

  • Speaker #1

    Je vais peut-ĂȘtre faire un amalgame parce que je ne reprends pas exactement tes mots. Je vais appeler ça le besoin de plaire, en fait. People pleaser. De faire plaisir. J'entends travailler en entreprise, mĂȘme ĂȘtre pĂ©tĂ©, c'est quelque chose qui... te plaĂźt parce que tu peux aider les gens. Est-ce que ça t'a freinĂ© Ă  un moment, ce besoin de faire plaisir aux autres ?

  • Speaker #0

    Écoute, honnĂȘtement, dans ma carriĂšre, je ne trouve pas, mais dans ma vie personnelle, oui. J'ai surconsommĂ© par exemple les rencontres sexuelles, je veux dire, en tout cas les rencontres avec des hommes, mais pour assouvir ce besoin de plaire, tu vois, et lĂ , Ă  ce moment-lĂ , dans les relations, j'Ă©tais people pleaser. Est-ce que je prenais vraiment mon kiff ? I don't know, mais assez pour que, en tout cas, mon ego boost Ă©tait lĂ . OK, donc j'ai beaucoup voyagĂ© une partie de ma carriĂšre. Et c'est vrai que Tinder, c'Ă©tait mon meilleur ami gĂ©ologue. Hop, bam, tu l'ouvres. En deux secondes, tu trouves quelqu'un. Ouais, je ne vais pas le cacher, c'Ă©tait une partie de ma vie oĂč ça venait renforcer ce manque d'estime, de confiance. Eh bien, facilement et trĂšs accessible, je l'avais lĂ . Et voilĂ , c'Ă©tait des, je ne vais mĂȘme pas dire des impensements. C'Ă©tait vraiment... AprĂšs, je pense que chacun trouvait son compte. Mais oui, je pense dans mes relations perso, de trop vouloir satisfaire l'autre Ă  mon dĂ©triment.

  • Speaker #1

    Oui, satisfaire l'autre, mais pour confirmer, rĂ©conforter quelque chose chez toi. Et j'apprĂ©cie que tu partages cet exemple, parce que je crois que ce n'est pas rare. Oui, en fait, on fait des choses parfois qu'on n'a peut-ĂȘtre pas 100% envie de faire, pour rĂ©conforter quelque chose chez nous. Je rĂ©flĂ©chis parce que, est-ce que tu veux qu'on passe Ă , on n'a pas terminĂ© la question en fait.

  • Speaker #0

    Le podcast, pourquoi le podcast ?

  • Speaker #1

    Oui, le podcast et puis avec ton parcours aussi parce que tu t'es arrĂȘtĂ©e au PT. Elle est en France, PT, mais elle est un peu dĂ©tachĂ©e. Qu'est-ce que...

  • Speaker #0

    Oui, ma carriĂšre, c'est vrai que c'est un sujet Ă©pineux. MĂȘme pour moi. Mais pourquoi Ă©pineux ? Parce que c'est pas, j'ai fait des Ă©tudes d'ingĂ©, d'ingĂ©nieur ou quoi, et voilĂ , ça coule de sauf, je suis ingĂ©nieur, etc. Pas du tout. Moi, c'est vrai que je suis assez spontanĂ©e et j'y vais au cƓur en fait. et donc...

  • Speaker #1

    Mais en quoi est-ce que c'est mal ? Ouais,

  • Speaker #0

    je sais pas que c'est pas mal, mais c'est difficile Ă  expliquer, je pense. MĂȘme en introspection, il y a des parties de ma vie oĂč je... Ouais, oĂč je... C'est pas... Comme si j'avais un peu oubliĂ©. Donc pour faire les grandes lignes, si vous voulez, les grandes lignes, j'ai fait mes Ă©tudes, j'ai fait des formations, donc pour gĂ©rer une petite et moyenne entreprise. Donc lĂ , ça me donnait en fait l'accĂšs au... au mĂ©tier d'entrepreneur, on va dire, au niveau de comptabilitĂ©, juridique, etc. Et Ă  cĂŽtĂ© de ça, j'ai fait une formation d'Ă©talagiste. Passionnant. Et en fait, je me rendais mĂȘme pas du tout compte, mais Ă©talagiste, c'est ma maman qui m'a dit ça aprĂšs. C'est elle qui m'a mis sur ce filon-lĂ , parce que j'adore la mode. J'ai un Ɠil qui voit les structures, les compos, les couleurs, j'adore ça. Elle m'a dit, mais Claude, regarde, au mĂȘme endroit oĂč je faisais ma gestion, si tu veux, il y avait ce petit cours-lĂ , c'Ă©tait un jour semaine. et Et je fais ces cours en me disant, j'ai le temps de le faire, autant le faire. J'ai adorĂ©. Et en fait, avant de finir mon cursus d'un an, j'ai Ă©tĂ© engagĂ©e d'abord par L'OrĂ©al pour installer des vitrines dans les pharmacies. AprĂšs, DĂ©sigual, c'est une boĂźte espagnole. Pas du tout mes goĂ»ts, mais moi, c'Ă©tait 2014, si j'ai bonne mĂ©moire. Je me donnais accĂšs Ă  un mĂ©tier, en fait, un peu par hasard. Et j'ai fait le tour de l'Europe. Et donc, c'est ça, cette pĂ©riode-lĂ  oĂč je voyageais Ă©normĂ©ment pour faire les flagship stores, on appelle ça, donc les stores, les gros, les grosses boutiques, donc rue de la RĂ©gence Ă  Londres, des choses comme ça, Luxembourg. Et donc, moi, j'avais plusieurs pays et j'ai adorĂ© ce job. Et en fait, c'Ă©tait le job de mon grand-pĂšre, mais je ne savais pas, lui Ă©tait Ă©talagiste Ă  l'innovation. D'accord. Bref. Donc, j'ai fait ça pendant plusieurs annĂ©es. Ensuite, j'ai voyagĂ© de trop. J'avais envie d'un truc stable. Moi, je suis une femme de routine. J'adore mon quotidien. Ouais. Et... Et en fait, le sport Ă©tait toujours lĂ . Et en fait, avec tellement de voyages, de restos, d'hĂŽtels, il n'y avait plus la place pour ce sport qui me manquait tellement. D'accord. Et donc, de nouveau, je me suis dit, on ne va pas juste faire du sport, on va en faire son mĂ©tier. Donc, formation sur formation. Puis, j'ai travaillĂ© dans des grandes infrastructures. Et puis, Ă  domicile. Et puis, en entreprise. Donc, voilĂ . Plusieurs annĂ©es de ma vie en tant que PT, personnel trainer. Passionnant. Passionnant. Mauvaise gestion financiĂšre. mauvaise gestion parce que Pas de structure. Oui, pas structure, pas de vision d'entreprise. J'Ă©tais en personne physique Ă  ce moment-lĂ .

  • Speaker #1

    Pas structure, tu veux dire au niveau, c'était quelqu'un de trÚs structuré, mais là, tu parles un peu de...

  • Speaker #0

    Oui, comptabilité.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord.

  • Speaker #0

    J'avais un comptable, en fait, tu vois. Et je donnais tout Ă  mon comptable. Je ne comprenais mĂȘme pas l'argent qui rentrait, qui sortait, ce que je payais, ce que je ne payais pas. Vraiment un petit peu naĂŻf, quoi. Beaucoup naĂŻf. Et j'Ă©tais Ă  ce moment-lĂ  avec un partenaire, un compagnon. Parlons pas en dĂ©tail aujourd'hui parce que ça va perdre du temps. C'Ă©tait une relation compliquĂ©e. C'Ă©tait une relation compliquĂ©e, il y a eu beaucoup de tromperies, il y a eu une double vie. J'en suis sortie de lĂ  un peu cassĂ©e. Et donc en fait, quand je suis sortie de cette relation-lĂ ...

  • Speaker #1

    Le temps est ressorti plus fort que...

  • Speaker #0

    Oui, sans doute, sans doute. Mais prends...

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    sans doute. Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Prends le temps. Aujourd'hui, t'es pas plus forte que la Chloé. Prends la Chloé pétée et regarde

  • Speaker #0

    Oui, plus sûr de moi aussi.

  • Speaker #1

    Tu as mort flir, donc que c'Ă©tait bien pour tout le monde, c'Ă©tait extrĂȘmement difficile.

  • Speaker #0

    Oui et non. En fait, ça a Ă©tĂ© difficile durant la relation, mais une fois que j'ai pris la dĂ©cision, ça a Ă©tĂ© beaucoup mieux, ça a Ă©tĂ© libĂ©rateur. Mais c'est vrai que j'Ă©tais collĂ©e Ă  ce rĂȘve de famille que je dĂ©sirais tellement, ĂȘtre maman. Je dĂ©sirais ça tellement. Et en mĂȘme temps, je ne lui ai jamais demandĂ© Ă  lui d'ĂȘtre papa. Jamais. Donc c'Ă©tait ce truc, je pense, d'inconscient.

  • Speaker #1

    Ton intuition était bonne.

  • Speaker #0

    AprĂšs, il y avait une... une religion, il a Ă©tĂ© dans une religion. Moi, j'ai aucun souci, mais c'est vrai que de nouveau, sous couvert de cette religion, je te porte le mauvais oeil, te montre pas sur Story, quitte les rĂ©seaux sociaux, ne parle plus Ă  tes proches. Vraiment, ce truc oĂč, en fait, il n'est pas du tout pervers d'artiste, je ne mettrais pas une Ă©tiquette sur lui, mais vraiment, en tout cas, il m'a un peu mis dans une boĂźte. Et Et... Et tout en Ă©tant, il me trompait, il avait une double vie, vraiment quelqu'un de sa religion avec qui il Ă©tait fiancĂ©, engagĂ©. Donc c'Ă©tait trĂšs bizarre ce truc. Et puis je sors de cette histoire.

  • Speaker #1

    Pour ĂȘtre claire, tu ne savais pas qu'il avait une fille au moment ?

  • Speaker #0

    Non, bien sûr que non.

  • Speaker #1

    Il l'a découvert un peu. Oui,

  • Speaker #0

    je l'ai dĂ©couvert un peu. C'est la dame, la fille qui me l'a dit, qui m'a appelĂ©e pour me dire, Ă©coute, il faut que tu saches quoi. Et du coup, sortie de cette relation, Tu voulais ĂȘtre maman. Je voulais ĂȘtre maman. Je me rappelle que tu voulais ĂȘtre maman. Oui, parce qu'Ă  mon avis, c'Ă©tait la pĂ©riode oĂč tu avais ton premier fils.

  • Speaker #1

    C'était la question de coaching.

  • Speaker #0

    Ah oui. Oui, c'est vrai. LĂ , on a commencĂ© notre travail ensemble, c'est-Ă -dire il y a sept ans. Et je voulais ĂȘtre mĂšre, mais pas au dĂ©triment de quelqu'un d'autre, pas avec ce besoin nouveau de plaire Ă  ce que je suis assez bien pour ĂȘtre maman aux yeux de quelqu'un. En fait, je voulais ĂȘtre mĂšre d'abord, Ă©goĂŻsme pour moi. Donc, je voulais ĂȘtre mĂšre seule.

  • Speaker #1

    C'est quoi pour toi ĂȘtre mĂšre ?

  • Speaker #0

    La question de transmission était trÚs importante.

  • Speaker #1

    Donner de l'amour.

  • Speaker #0

    Donner de l'amour, mĂȘme pas recevoir, parce qu'on dit « t'es un enfant, t'auras l'amour inconditionnel » . Mais en fait, je n'Ă©tais pas lĂ -dedans. Moi, j'avais envie, c'Ă©tait viscĂ©ral, d'ĂȘtre maman. Mais je l'ai depuis toujours. C'Ă©tait envie de maman. Mais lĂ , c'est vrai que c'Ă©tait maintenant et surtout pas « quelqu'un va m'octroyer de ses chances » ou « quelqu'un va me proposer d'ĂȘtre
 »

  • Speaker #1

    Tu vas le faire par toi-mĂȘme.

  • Speaker #0

    VoilĂ . Je dois rien Ă  personne, en fait. Et Ă  ce moment-lĂ , mon mari Anthony, que je connais depuis des annĂ©es, c'est une histoire que je sais que les auditrices rĂȘvent d'entendre.

  • Speaker #1

    C'est une belle histoire.

  • Speaker #0

    Oui, on en reparlera avec Anthony. C'est une chouette histoire. Et voilĂ , il m'a retrouvĂ©e. Je lui ai demandĂ© juste d'ĂȘtre gĂ©niteur, parce que quelqu'un que j'estime toujours, depuis que je suis toujours estimĂ©e. Ah,

  • Speaker #1

    donc tu l'as demandé à l'époque ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je lui ai demandĂ© d'ĂȘtre gĂ©niteur.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'elle s'appelle ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je lui ai juste demandĂ© d'ĂȘtre papa. Enfin, gĂ©niteur, pas papa. D'accord. et euh c'est Il m'a dit, « Claude, le jour oĂč je te ferai un enfant, je serai papa et on avance. » Anthony, c'est quelqu'un qui est trĂšs intĂšgre et trĂšs honnĂȘte envers lui-mĂȘme. On se connaĂźt depuis des annĂ©es, mais tant qu'il n'Ă©tait pas sĂ»r de vouloir suivre cette voie-lĂ , il n'allait pas me dire oui pour me faire plaisir. Il m'a retrouvĂ©e dans un Ă©tat un peu catastrophique, trĂšs en sous-poids. il m'a trouvĂ© dans un Ă©tat vraiment pas joli Ă  voir j'ai quand mĂȘme Ă©tĂ© affectĂ©e en fait par cette situation et il m'a dit mais c'est toi c'est toujours Ă©tĂ© toi et on y va quoi et donc voilĂ  comment l'histoire a dĂ©butĂ© notre histoire, notre engagement en tant que futur parent parce que c'Ă©tait sĂ»r que c'Ă©tait pas dans l'immĂ©diat on allait vivre ensemble etc ça a mis 3 ans avant qu'on se dĂ©cide d'avoir notre fille mais voilĂ  l'histoire dans les grosses lignes bon disclaimer dĂ©courage chaque personne Ă  utiliser cette technique pour trouver un petit un bon petit gamin de fait de fait mais au moins tu vois j'ai envie de dire ça marche tu es la preuve que ça marche oui et puis c'est Ă  notre image on est des gens trĂšs honnĂȘtes tu vois voilĂ  j'allais pas le dire et rationnel parce que j'aurais pu aller

  • Speaker #1

    enfin on passe une nuit ensemble je dis rien peut-ĂȘtre qu'on recommande dans les centres de fertilitĂ© apparemment madame est-ce que vous ĂȘtes certaine de faire un enfant dans le dos un one night stand et c'est rĂ©glĂ© Oui,

  • Speaker #0

    mais pas avec quelqu'un de type.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus simple que de commencer en exécutivité.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Moi, tu vois, ça, éthiquement parlant, je serais incapable, surtout à quelqu'un que j'estime.

  • Speaker #1

    Mais ça dit quelque chose sur toi, sur tes valeurs. L'honnĂȘtetĂ©,

  • Speaker #0

    la justice. Oui, trĂšs fort.

  • Speaker #1

    Toi aussi, par rapport Ă  ton enfant.

  • Speaker #0

    À mon enfance ?

  • Speaker #1

    Non, par rapport Ă  l'enfant, ta relation avec l'enfant.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je n'imagine mĂȘme pas comment on explique.

  • Speaker #1

    Je ne veux juger personne. Les mĂšres sont une bataille. Ou peut-ĂȘtre que ça arrivait comme ça et ça se passe trĂšs bien. Mais je crois que par rapport Ă  toi et ton histoire, ta volontĂ©, ce que tu voulais transmettre Ă  ce moment-lĂ , ça ne fut pas.

  • Speaker #0

    Je crois que ça s'est alignĂ©, parce que c'est vrai que j'aurais pu aussi ĂȘtre dans des dĂ©cisions plus drastiques si lĂ , ça s'est vraiment alignĂ©. C'Ă©tait la premiĂšre personne Ă  qui j'ai pensĂ©, Ă  qui j'en ai parlĂ©, et en fait, ça s'est alignĂ©. Mais c'est vrai que je comprends honnĂȘtement qu'on veuille un enfant au point de...

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est relevant d'en parler maintenant. On va vraiment passer Ă  la question du podcast. Mais comme tu le disais, tu avais perdu beaucoup de poids. Et comme tu le disais, ce besoin de plaire pour quelque part. confirmer quelque chose chez toi. Oui, ça a Ă©tĂ© trĂšs loin. Ça a Ă©tĂ© jusqu'Ă  ton image, jusqu'Ă  ta santĂ©, ton poids. Le sport, au final, c'Ă©tait quelque chose de bien, mais je sais que tu voulais aussi le maĂźtriser. Il fallait qu'il y ait un rĂ©sultat. Ce n'est pas juste aller faire du yoga pour s'aider ton esprit. Je crois d'ailleurs que tu ne fais pas de yoga. Toi, c'est la course, le vĂ©lo. Il y a un score, il y a un tempo et je peux montrer clairement au monde que je progresse et qu'il y a un rĂ©sultat. Oui.

  • Speaker #0

    Je m'en dĂ©tache de plus en plus de ces cĂŽtĂ©s scores, surtout avec les deux enfants que je me suis vraiment Ă©loignĂ©e de ce cĂŽtĂ© performance. C'est vrai qu'avant, on Ă©tait dans la prĂ©pa d'un Ironman, ça avait de l'importance. Maintenant, je reviens Ă  des mĂ©thodes un peu plus douces. Le pilates, j'aime beaucoup. Bon, le yoga. Ma maman est prof de yoga, mais je n'en suis pas encore lĂ . Mais j'adore tout ce qui est mouvement, tout ce qui est bouger, tout ce qui est... MĂȘme si c'est aller mettre les pieds dans l'herbe le matin pour te sentir connectĂ©e, moi, je suis pour, tu vois. Et je ne suis pas perchĂ©e. Enfin, je ne me considĂšre pas perchĂ©e, mais c'est vrai que tout ce qui est visualisation, tout ce qui est connexion Ă  soi-mĂȘme, il faut le tenter, il faut le tester. Par rapport Ă  l'image, c'est la question, l'image que j'ai sur moi.

  • Speaker #1

    Oui, ou je crois que peut-ĂȘtre par rapport Ă  perdre Ă©normĂ©ment de poids, c'est vraiment pousser Ă  l'excĂšs ce besoin d'image. Et au final, une bonne image de soi, qu'est-ce que c'est ? C'est quelque chose. Donc, quand est-ce que tu es satisfaite ? Est-ce que tu es satisfaite de toi en fait, de ton image ? Oui.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je le suis. La maternitĂ© m'a rĂ©confortĂ©e avec ça. D'accord. Personnellement, je n'ai pas aimĂ© ĂȘtre enceinte, pour que ça le dise.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ?

  • Speaker #0

    BloquĂ©e, inconfortable. À quel niveau ? Dans mes mouvements. Ok. Vraiment dans mes mouvements.

  • Speaker #1

    C'est pas le fait de prendre du poids et d'avoir un corps que tu connais pas ? Non,

  • Speaker #0

    pas tellement le poids. J'ai pris 12 avec Léa et puis 10 avec Mathis, donc j'ai pas pris énormément de poids. Non. Mais je me reconnaissais pas, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, c'est pas ton enveloppe habituelle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Allez, on est dans la famille grĂące Ă  ma maman. On a toujours fait du massage. elle nous a toujours massĂ© on est trĂšs Ă  l'Ă©coute de notre corps de notre digestion de nos hormones on est vraiment lĂ -dedans depuis toujours notre alimentation pas surveillĂ©e du tout mais trĂšs Ă©quilibrĂ©e tu vois les guimineuses on en a toujours eu j'ai jamais eu de Nutella des choses comme ça donc trĂšs portĂ© lĂ -dessus et toujours potager mon pĂšre il a 2 hectares de terre de terrain, permaculture. L'alimentation a vraiment une importance pour nous, la qualitĂ© des aliments. Et mon image, la maternitĂ©, le postpartum, j'ai trĂšs vite retrouvĂ© mon corps. J'ai tout de suite remis mon jeans. C'Ă©tait incroyable. Je trouve incroyable. Donc, toutes ces annĂ©es de sport, en fait, moi, je pense que le sport aide pour ça. Les muscles sont lĂ . Et j'ai Ă©tĂ©... Vraiment, j'en parlais en plus avec ta sƓur hier. en fait c'est que ça d'accoucher enfin tu vois c'est que ça en fait je reviens trĂšs vis-Ă -toi et encore plus fort le corps a une mĂ©moire parce que j'aimerais pas je crois que pour des Ă©lectrices bien sĂ»r je parle de mon expĂ©rience oui je parlais dans mes termes peut-ĂȘtre que tu trouves ça normal quand je te vois tu as quand mĂȘme un niveau d'exigence qui

  • Speaker #1

    est lĂ  je veux dire un niveau de sport qui est lĂ  donc on parle pas de monsieur et madame tout le monde et je crois que c'est plus lĂ  oĂč je voulais gratter mais D'oĂč ça vient ? Je crois qu'on peut parler mĂȘme d'anorexie Ă  un moment oĂč tu as Ă©tĂ© trĂšs trĂšs loin par rapport Ă  ton image de toi. Et ça, je crois que ça pourrait ĂȘtre intĂ©ressant pour peut-ĂȘtre d'autres personnes qui ont aussi du mal avec leur image. Je ne dis pas que tu as du mal aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas mentir, ce n'est pas gĂ©nĂ©tique. Non, c'est dĂ©ficit calorique. Tu perds du poids parce que tu es en dĂ©ficit calorique. Je ne dis pas lĂ , oui, bon t'es 2, je fais un 34. Non, c'est parce que je ne traque pas. mais en toute honnĂȘtetĂ© Tu y penses tout le temps,

  • Speaker #1

    parce que le dĂ©ficit calorique, c'est quand mĂȘme aussi, ça implique de tout le temps ĂȘtre occupĂ©e dans ta tĂȘte avec qu'est-ce que je mange, calculer quelque part.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est moins chronophage que quand tu le dis comme ça, c'est plus genre, est-ce que ça va me faire du bien ? Est-ce que je mange ? Moi, c'Ă©tait tout en proportion, en fait. D'accord. C'est un peu, pas de l'hyperphagie, mais un truc oĂč, si j'ai un paquet de cookies chez moi, je vais dĂ©foncer la boĂźte. Alors que si je vais prendre un bout de tarte avec ça, bon, j'ai pas ces habitudes-lĂ . Mais si je fais ça, j'ai une part et ça me convient. Genre, au resto, je ne prends jamais de dessert. Ok. Tu vois ? Mais plutĂŽt la nourriture Ă©motionnelle. Donc, si je veux me sentir seule, je vais ĂȘtre comme ça. LĂ , je vais plutĂŽt combler avec ça. D'accord. Et ça, c'est vrai qu'avec ces annĂ©es-lĂ ...

  • Speaker #1

    De voyage ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, voilà. d'ennuis en voyage, beaucoup, chambre d'hÎtel. Oui, beaucoup. Oui, c'est vrai, de solitude. Mais je ne sais pas. J'en parlais avec ma soeur jumelle. C'est vrai qu'on a grandi un peu dans cette notion de régime, restriction, on va dire. Donc, est-ce que c'est devenu inconscient ou on fait attention sans vraiment le dire ? J'ai envie de dire maintenant, on a un rapport beaucoup plus sain dans le sens, je vais manger quelque chose qui va me faire du bien. gustativement, mais surtout avec des fibres, avec des protéines, qui va me donner un cÎté satiété. Mais je mentirais si je dis que je ne pense pas que la protéine va justement me combler. Je le sais, quand je mange autant de protéines, je sais que ça va me faire du bien. Oui, c'est conscient et c'est éduqué.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien de mal à ça.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, peut-ĂȘtre que ça peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un trouble d'ĂȘtre autant consciente de l'impact que je crois que la nourriture va avoir. Je ne vais pas manger des chips sans de penser aux consĂ©quences que ça a.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est ça. C'est nouveau. Quelle est la pression mentale que tu portes avec toi chaque jour en plus de la pression mentale des enfants, de gĂ©rer une famille, de gĂ©rer le podcast, de gĂ©rer ton emploi ? Et ça, ça doit ĂȘtre un peu la gauche, en fait, pour voir si c'est ça ou non. Est-ce que tu veux qu'on aille Ă ...

  • Speaker #0

    Alors, on est Ă  40 minutes d'Ă©pisode. Écoute, je te propose une derniĂšre question pour aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Tu veux parler du podcast, pourquoi ?

  • Speaker #0

    En quelques mots, le podcast est vraiment un besoin de transmission. On peut, mais tu me poses la derniĂšre question bonus aprĂšs, si tu veux.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, il y a une question qu'on n'a pas abordée, que tu aimerais bien ? Qu'est-ce que tu aimerais dire, en fait, ou partager sur Chloé ? Qu'est-ce que les gens devraient savoir sur toi ?

  • Speaker #0

    C'est difficile. C'est une bonne question, je ne sais pas. Moi, j'ai tellement l'impression que ce n'est pas tellement passionnant. Je crois que... Pour revenir sur la mission ou sur le...

  • Speaker #1

    Le pourquoi d'audace.

  • Speaker #0

    Oui, ou le pourquoi de l'Ă©pisode du jour. C'est le besoin d'ĂȘtre authentique et vulnĂ©rable. En fait, je crois que j'ai tellement refoulĂ© que j'ai envie de parler et j'ai envie de dire des choses, mais que je m'auto-censure. Donc, je me coupe beaucoup, par exemple. Je pense que les auditrices ne savent pas quand tu Ă©coutes. Je me coupe beaucoup et on me demande plus de moi. Ça fait un an. T'imagines, j'ai posposĂ©. Combien de personnes m'ont dit, je t'interview ?

  • Speaker #1

    Et pourquoi tu ne le fais pas ? Pourquoi tu te sens pas ?

  • Speaker #0

    Je trouve que je n'ai pas ma place. Qu'est-ce que je peux amener ? Qu'est-ce que je peux dire ? J'aime mettre les autres dans le spotlight. Elle est inconsciemment, ou en tout cas, je ne vous laisse pas m'avouer, mais j'ai aussi envie d'y ĂȘtre. Mais j'ai l'impression que ça impacte tellement mon entourage que moi, je sois dans le spotlight, on s'entend, que je m'expose, que j'ai envie de partager, peut toucher les personnes qui me sont chĂšres. Et mĂȘme pas nĂ©gativement, mais je pense qu'elles sont dans leur propre peur. J'ai tellement peur de faire du mal aux gens que je prĂ©fĂšre ne rien dire. Je crois que ça,

  • Speaker #1

    c'est du bullshit. Je crois que c'est du bullshit, ChloĂ©. Tu penses quoi, lĂ  ? J'ai jouĂ© l'avocat du diable. Tu dis, c'est vrai, c'est un feedback qui revient. Va gratter plus, mais qu'est-ce que toi t'en penses ? Sois critique. Et lĂ , tu te sens sĂ»r. Et tu as dit, je ne me sens pas lĂ©gitime. Et si je joue l'avocat du diable, ça veut dire que l'autre personne a plus de valeur que toi. Parce que l'autre personne, tu lui donnes le micro, qui est en fait ton mĂ©tier, c'est ton expertise. Donc tu donnes Ă  un inconnu ou une inconnue. ton micro et tu laisses cette personne faire un freestyle. Et lĂ , je me dirais presque, je vais ĂȘtre trĂšs dure, je ne faisais pas professionnel, ChloĂ©. Parce que moi, j'Ă©coute le podcast ou Audace parce que je pars du principe que ChloĂ© sait ce qu'elle doit entendre et savoir. Donc, pourquoi tu ne te sens pas lĂ©gitime d'intervenir et quelque part, ça, ça va te permettre de connecter aussi avec ton audience.

  • Speaker #0

    Oui, convaincue. Convaincue, mais je crois que lĂ , je manque de courage. Je ne sais pas pourquoi, enfin, mais convaincue que... que lĂ , c'est le dĂ©but d'audace, que je ne suis pas encore dans le projet que j'ai. Et pour ça, il faut que je me mouille. Qu'est-ce qui pourrait t'aider Ă  te mouiller ? Ce que je fais aujourd'hui, c'est un bon exercice pour le faire. Mais je me suis engagĂ©e auprĂšs des auditeurs, j'ai dit, un an du podcast, je ferai un Ă©pisode sur moi. Donc lĂ , c'est maintenir mon engagement. Mais c'est vrai que, je ne vais pas mentir, je t'ai stressĂ©e en venant. Ça fait peur, tu vois. Ça fait peur de s'exposer, d'ĂȘtre vulnĂ©rable.

  • Speaker #1

    qui ne fait pas ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'ils pensent les gens ? Il y a quoi dans ta tĂȘte ? C La peur complĂštement folle. On la balance. Elle est idiote, elle est bĂȘte.

  • Speaker #0

    Et encore ce truc de, moi je n'ai pas fait d'études, donc tu vois ce truc de dire intellectuellement.

  • Speaker #1

    On ne va plus Ă©couter Odette parce qu'elle n'a pas de master. On a mal screenĂ©. Merde, elle n'a pas de master, il faut arrĂȘter tout de suite d'Ă©couter. Ouais, j'ai...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est...

  • Speaker #1

    Et donc le fait que tu as 60 Ă©pisodes, qu'est-ce que tu demandes peut-ĂȘtre, comment est-ce que les auditrices peuvent t'aider ? on va utiliser ou demander de l'aide Ă  cette communautĂ© qui est tellement engagĂ©e, comment est-ce qu'elles peuvent t'aider Ă  plus prendre place dans les interviews ?

  • Speaker #0

    Oui, on revient au nƓud du problĂšme pour moi aussi de crĂ©dibilitĂ© et de dire que ce n'est pas juste un side project. D'habitude, je dis mon petit projet, tu me dis toujours, ChloĂ©, ce n'est pas un petit projet, tu vois, t'entreprends, c'est un gros truc. Donc, je suis toujours lĂ  Ă  minimiser un peu ce que je fais. Et pour, dans un de mes KPI, pour que ça fonctionne, au-delĂ  du nombre d'Ă©coutes, parce que moi je trouve que mĂȘme petite Ă©coute mais vu le taux d'engagement d'Odase c'est puissant mais c'est du sponsoring c'est validĂ© par l'argent que ce que je fais a un intĂ©rĂȘt et que les marques le voient ou les sponsors le voient et en fait la boucle est bouclĂ©e donc ça c'est un des Ă©lĂ©ments un des Ă©lĂ©ments c'est donc juste les filles si vous Ă©coutez si vous apprĂ©ciez vous envoyez mais je le dis Ă  chaque fois et j'aime pas qu'ils m'en disent mais vous envoyez le podcast vous pensez Ă  quelqu'un que ça peut intĂ©resser ça va Ça va faire grandir le podcast, mais c'est comme ça. Le jeu du digital aujourd'hui, il faut qu'on parle du podcast, il faut qu'il soit Ă©coutĂ©, il faut un rĂ©fĂ©rencement. Et puis les marques, mais les marques s'y intĂ©ressent de petit Ă  petit. Donc, patience. A priori, je reste bien lĂ . J'ai encore des gros projets pour le podcast. Et franchement, merci. Merci pour les Ă©coutes et les retours. Merci d'ĂȘtre lĂ . Tous les jours que je reçois des petits messages Ă  propos du podcast, ça me touche beaucoup. Et puis, si je peux vous aider Ă  rĂ©pondre Ă  certaines questions, Ă  avoir des invitĂ©s de qualitĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă  m'envoyer des demandes, des liens. Ou mĂȘme si vous voulez participer, n'hĂ©sitez pas. Et merci, Alicia, pour cet Ă©change, de me prendre le temps et de me suivre dans ce projet.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tous les jours facile. Parce que parfois, je t'appelle, je suis un peu en down. Mais en tout cas, merci. Merci Ă  tous. Est-ce qu'il y a une question que tu veux me poser ou on est bon ?

  • Speaker #1

    Non, on est bon. Merci Ă  toi.

  • Speaker #0

    On est bon.

  • Speaker #1

    Continue comme ça. et bonne continuation Audace.

  • Speaker #0

    Merci Alicia. Merci d'avoir écouté cet épisode, j'espÚre qu'il vous a plu. Si vous voulez continuer à soutenir Audace, pensez à vous abonner et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Je vous dis à bientÎt pour un nouvel épisode.

Description

Audace, doutes, passion, vulnĂ©rabilité  Pour fĂȘter la premiĂšre bougie d’ƌdace, je prends le micro dans un Ă©pisode anniversaire pas comme les autres.


Avec mon hĂŽte du jour — et coach — Alicia Thomas, je reviens sur cette annĂ©e intense : le lancement d’ƌdace, les coulisses, les hauts et les bas, et l’équilibre fragile entre vie de famille, projet de cƓur et incertitude financiĂšre.


On parle sans filtre de lĂ©gitimitĂ©, de la peur du regard des autres, du people pleasing, de l’impact de la maternitĂ©, de la comparaison, mais aussi de libertĂ©, de transmission et de soutien fĂ©minin.
Entre confidences, anecdotes et rĂ©flexions, cet Ă©pisode est une invitation Ă  oser, mĂȘme quand on n’a pas toutes les rĂ©ponses. Entre confidences, anecdotes (y compris un gros fail technique avec Barbara Cox 🙃) et rĂ©flexions, cet Ă©pisode est une invitation Ă  oser, mĂȘme quand on n’a pas toutes les rĂ©ponses.


💌 Merci aux auditrices, aux invité·es, aux sponsors, Ă  ma famille et Ă  mon mari — que je charrie un peu dans l’épisode, mais qui reste mon meilleur soutien, l'amour de ma vie.

🎧 Chapitres
00:00 – Introduction & remerciements
02:42 – Naissance d’ƌdace & dĂ©fis du lancement
05:05 – Doutes, pression sociale & lĂ©gitimitĂ©
17:20 – Équilibre cƓur / sĂ©curitĂ© & vie de couple
42:05 – Pourquoi le podcast & conclusion


📌 Soutenir Ìdace : abonne-toi, mets 5⭐, et partage cet Ă©pisode Ă  une amie Ă  qui il pourrait parler.


đŸ–‹ïžUn podcast créé, produit et animĂ© avec passion par ChloĂ© Genicot
đŸŽ™ïž Disponible sur toutes les plateformes d’écoute
📍 Podcast belge indĂ©pendant | Contact : odacepodcast@gmail.com | đŸ“Č @odace.podcast 💌 Newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On se retrouve aujourd'hui avec un Ă©pisode un peu particulier, un Ă©pisode anniversaire, car oui, ça y est, Audace a un an aujourd'hui. C'est donc moi qui passe au micro. J'ai essayĂ© d'ĂȘtre authentique et transparente et vulnĂ©rable, mĂȘme Ă  certains moments, je ne vous le cache pas. Mais ça fait longtemps que certaines auditrices me rĂ©clament et je me suis dit que c'Ă©tait peut-ĂȘtre l'occasion de vous faire dĂ©couvrir un petit peu qui je suis. Je profite de cette intro pour vous remercier vraiment du fond du cƓur de faire vivre Audace depuis un an. Merci aussi aux invitĂ©s pour leur gĂ©nĂ©rositĂ©, aux sponsors qui soutiennent le projet, Ă  mon hĂŽte du jour, Alicia, Alicia Thomas, qui est ma coach et qui m'aide Ă  structurer et Ă  faire Ă©voluer Audace. Et bien sĂ»r, merci Ă  ma famille, Ă  mon mari chĂ©ri, que je taquine un peu dans l'Ă©pisode, mais qui me soutient toujours. J'espĂšre ! que cet Ă©pisode vous plaira. Je suis un peu stressĂ©e. J'ai hĂąte d'avoir vos retours. N'hĂ©sitez pas Ă  me laisser des petits commentaires sur les rĂ©seaux sociaux, Ă  vous abonner Ă  la chaĂźne d'Audace pour ne rien manquer. Et je vous souhaite une excellente Ă©coute.

  • Speaker #1

    Oh, j'allais dire, tu veux commencer avec ça. Le truc le plus amusant ou le plus fou qui t'est arrivé pendant l'enregistrement.

  • Speaker #0

    Alors, le plus fou, je ne sais pas. Le plus embarrassant, peut-ĂȘtre. un des quacks techniques qui arrive beaucoup, qui arrive. C'est vrai que le podcast, je fais tout toute seule. Je n'ai pas d'ingĂ© qui contrĂŽle la qualitĂ© du son quand j'enregistre, ni l'image. Et un jour, en plus, c'Ă©tait, bon, maintenant, je pense qu'il y a la prescription, je peux le dire, en plus, l'Ă©pisode a Ă©tĂ© vraiment apprĂ©ciĂ©. C'est avec Barbara Cox, artiste peintre, une dame incroyable et une interview passionnante. Et on parle, on parle, une... plus d'une heure et puis je rentre Ă  la maison je fais toujours ça j'ai un peu la mĂȘme mĂ©thode mais quand je rentre Ă  la maison j'uploade tout je mets sur un disque dur sur deux disques durs et sur mon ordi en fait je triple juste pour ĂȘtre sĂ»re mais j'ai tellement peur de perdre un fichier et en fait je me rends compte que mon micro n'a pas fonctionnĂ© donc comme j'ai le son de la camĂ©ra le son de son micro j'entendais mes questions et en fait au montage j'ai rĂ©pĂ©tĂ© chaque question donc je pense enfin moi je prouve ça s'entend, mais ouais fun fact Ă  propos d'un des Ă©pisodes. Ça m'est arrivĂ© une fois, mais Ă  mon avis, des quacks techniques, ça arrive souvent. Oui,

  • Speaker #1

    on te pardonne. Désolée Barbara,

  • Speaker #0

    surtout vis-Ă -vis de l'invitĂ©. Je ne l'ai mĂȘme pas dit, mais maintenant, je pense que... Elle le sera. Elle le sera officiellement, mais je pense qu'elle ne m'en voudra pas trop.

  • Speaker #1

    Ok, ChloĂ©. Je vais jumper dans le vivier si j'ai. Merci de me donner l'honneur de pouvoir t'interviewer aujourd'hui. Je suis tellement contente de pouvoir montrer la ChloĂ© que j'ai pu observer en coaching. VoilĂ , la vraie ChloĂ©. Il y a un an, Audace n'existait pas. On Ă©tait dans cette mĂȘme piĂšce en train d'enregistrer un Ă©pisode. Tu travaillais encore full-time Ă  l'Ă©poque. Tu Ă©tais sur tous les fronts. Tu es toujours sur tous les fronts. Spoiler alert, ça, ça n'a pas changĂ©. Mais voilĂ , je me demandais aujourd'hui... un an plus tard. On va bientĂŽt fĂȘter les un an de DAS. Oui,

  • Speaker #0

    le 16 août, c'est une date importante pour moi. C'est les six mois de mon fils. J'ai lancé le podcast le jour des six mois de mon fils. Donc voilà, c'est une date que je n'oublierai jamais et qui est importante pour moi.

  • Speaker #1

    J'ai déjà envie de te féliciter parce que je trouve que DAS est un magnifique projet et je crois que tout ce qu'on voit est quelque part aussi un symbole que tu avais raison et que tu savais ce que tu faisais. Mais je me rappelle qu'à l'époque, je crois que tu n'avais pas

  • Speaker #0

    J'avais ce peu Ă  l'intĂ©rieur cette intuition qui est toujours prĂ©sente trĂšs prĂ©sente maintenant on en parlera peut-ĂȘtre un peu aprĂšs sur le dĂ©veloppement du podcast en tant que tel c'est un autre sujet je pense qu'en Belgique il y a aussi beaucoup de choses Ă  faire, il y a un champ devant nous de libre pour les podcasteurs mais les choses prennent du temps il faut ĂȘtre patient j'imagine comme dans pas mal de business quand on entreprend il faut ĂȘtre patient persĂ©vĂ©rant Merci. Et on en parlera peut-ĂȘtre plus tard, parce que c'est aussi une des difficultĂ©s que j'ai Ă  ne pas parfois... Allez, pour ĂȘtre trĂšs franche, je crois que c'est le ton de l'Ă©pisode que j'ai envie de donner aujourd'hui Ă  vos Ă©ditrices qui me suivent depuis un an, c'est l'authenticitĂ© et la vulnĂ©rabilitĂ©. Je vais essayer de ne pas m'auto-sensirer, pardon. C'est le genre de truc que je couperais au montage, mais je ne le ferai pas aujourd'hui. Ça va ĂȘtre un Ă©pisode brut, un Ă©pisode vrai. Et donc, c'est vrai, par exemple, cet Ă©tĂ©, que j'ai de nouveau cherchĂ© des postes, des jobs alimentaires, on va dire, ou en tout cas du 9 to 5, parce que, un, j'adore le monde de l'entreprise, j'ai toujours aimĂ© ĂȘtre employĂ©e, et deux, ça fout les boules. En fait, le podcast, ça fout les boules. L'incertitude, pour moi, ça va, mais c'est vrai que j'ai une famille, j'ai un mari, et son avis, le fait qu'il soit apaisĂ© compte beaucoup. Donc, c'est...

  • Speaker #1

    Quand tu parles d'incertitude, tu peux clarifier ? On parle de quelle incertitude ?

  • Speaker #0

    FinanciÚre. FinanciÚre et sociale, je trouve. Mon job me définit aussi qui je suis. Et c'est vrai que les questions qu'on me demande, c'est qu'est-ce que tu fais ? C'est sympa, c'est un hobby, mais en vrai, qu'est-ce que tu fais ? Tu n'es pas casteuse, qu'est-ce que ça veut dire ? Combien tu gagnes ? Une question qui vient souvent, combien tu gagnes ? Donc voilà.

  • Speaker #1

    Comment tu es venue quand on te pose ces questions-là ? Qu'est-ce que ça fait avec toi ?

  • Speaker #0

    C'est un trigger pour moi. C'est un trigger parce que je pense que le jour oĂč j'arriverai Ă  atteindre en sociĂ©tĂ© l'Ă©quivalent de mon paquet de salariĂ©s que j'avais avant, donc je travaille dans le pharma, ce sera un facteur de confiance. En fait, moi je fais ce que j'aime, je vis ma best life, parce que honnĂȘtement c'est le cas actuellement, c'est vraiment une vie de rĂȘve. On dirait un fantasme tellement ça a l'air irrĂ©el. Et en plus, ça me permet de vivre au mĂȘme montant que ce que j'avais avant. Et l'argent est important pour moi. Je ne vais pas mentir.

  • Speaker #1

    Il y a plein de thĂ©matiques. Je suis en train de rĂ©flĂ©chir parce que tu disais, voilĂ , c'est important d'un point de vue social. Et j'aimerais d'abord gratter lĂ -dedans. Et puis, j'aimerais quand mĂȘme revenir Ă  l'origine du podcast et le pourquoi ChloĂ© s'est lancĂ©e en fait dans cette aventure. Mais tu disais, oui, quand on me pose la question, combien tu gagnes, pourquoi tu fais ça, c'est compliquĂ© pour moi de ne pas avoir toutes les rĂ©ponses. Prends-nous avec toi, qu'est-ce qui se passe dans la tĂȘte de ChloĂ© ? VoilĂ , tu es en train de boire un verre ou mĂȘme vous ĂȘtes en train de faire un apĂ©ro et cette question tombe. Un, tu fais quoi ? Et tu dois y rĂ©pondre. Qu'est-ce qui se passe dans ta tĂȘte Ă  ce moment-lĂ  ?

  • Speaker #0

    Bon, on en parle, nous, toutes les deux, beaucoup en coaching parce que c'est vraiment, pour moi, difficile de ne pas ĂȘtre affectĂ©e par l'opinion des autres. ma famille beaucoup. Je suis trĂšs portĂ©e famille. Leur opinion a beaucoup de valeur. Et le jugement des autres, Ă©galement. Donc, j'ai un mĂ©lange de fiertĂ©. En fait, moi, j'ose entreprendre. En tout cas, je me nourris ou je crĂ©e quelque chose qui m'inspire. Et j'adore l'idĂ©e de partager. Si ça inspire d'autres, mĂȘme une personne, je suis hyper contente. Et en mĂȘme temps, j'ai toutes mes craintes d'insĂ©curitĂ© qui remontent en me disant que je ne suis pas lĂ©gitime. Parfois, ce que je dis, je suis Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. J'ai tendance Ă  me rabaisser, alors que fondamentalement, je pense que ce projet a sa place. Et le retour que les auditrices me font depuis un an, il y en a qui Ă©coutent depuis day one. Et qui prennent la peine de m'envoyer des messages, et c'est ça qui est encore plus fou. Parce que moi, j'Ă©coute Ă©normĂ©ment de podcasts, on reviendra sur pourquoi j'ai lancĂ© le podcast. Mais jamais, ou quasiment jamais, j'envoie un message Ă  l'autre pour lui dire chapeau.

  • Speaker #1

    Mais je vais effectivement te poser lĂ , parce qu'il y a eu des parures de presse.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est juste. L'engagement est Ă©norme et assez incroyable, alors que le podcast est assez passif. Normalement, la personne Ă©coute et puis on ne va pas chercher forcĂ©ment une interaction plus loin. Ce que toi, tu as en plus avec tes Ă©ditrices. Donc, il y a plein d'Ă©lĂ©ments factuels pour montrer que ce que tu fais, tu le fais bien. Et comme tu dis, il y a quelque part un complexe d'infĂ©rioritĂ© oĂč tu continues Ă  douter de toi-mĂȘme. Et j'ai toujours trouvĂ© ça trĂšs paradoxal. quand je vois ChloĂ©, quand on la voit sur les rĂ©seaux sociaux, tu donnes une impression que tout est parfait, que tu gĂšres tout. Ta maison est nickel, tu es impliquĂ©e en tant qu'Ă©pouse, tu es une maman qui est super prĂ©sente, tu es sur tous les fronts au niveau du podcast, c'est rĂ©veillĂ© Ă  5h du matin, voire plus tĂŽt. Donc tu donnes vraiment, en tout cas, cette image. Je crois que je ne suis pas la seule Ă  penser ça, mais ChloĂ©, elle gĂšre tout. Et ce n'est pas tout le temps la petite voix qui rĂ©sonne dans ta tĂȘte.

  • Speaker #0

    Oui, et je pense que euh... Il y a un cap entre ce qu'on voit, ce que je montre et la rĂ©alitĂ©. MĂȘme si on Ă©coute les Ă©pisodes et des autrises oĂč on en fait part, donc je sais que ça se ressent. C'est que cette annĂ©e-lĂ , oĂč il y a eu beaucoup de transitions, oĂč j'ai accouchĂ© de mon deuxiĂšme enfant, oĂč j'avais deux enfants en dessous de deux ans, c'Ă©tait le chaos total. HonnĂȘtement, ça a Ă©tĂ© dur. C'Ă©tait une annĂ©e intense pour mon couple. pour mon Ă©quipe perso. Franchement, j'avais l'impression d'ĂȘtre prise dans une machine Ă  laver. surdemandĂ© en fait d'ĂȘtre accaparĂ© par mes enfants mon boulot j'avais pris 40 heures semaine c'Ă©tait vraiment beaucoup et le podcast qui se lançait et en fait le podcast ça demande Ă©normĂ©ment d'heures donc on me pose beaucoup de questions sur le podcast en tant que tel la technique tout j'y pense Ă  faire une formation ou Ă  vraiment aider les autres parce qu'il ne faut pas minimiser le nombre d'heures que ça demande tu peux t'aider une idĂ©e on parle de combien d'heures par semaine par exemple pour un Ă©pisode pour un Ă©pisode en fait bon entre guillemets pas tellement on parle de 15, 16, 17 heures semaine entre les ping-pong avec l'un avec l'invitĂ©, entre booker un slot, se rendre lĂ -bas, shooter l'Ă©pisode, faire le Ausha, faire le montage et puis la com. La com prend beaucoup de temps. Mais ce qui prend vraiment beaucoup de temps et ce qui est vraiment Ă©nergivore, je trouve, c'est la communautĂ©. D'ĂȘtre prĂ©sent. Et ça, je ne le compte pas dans mes heures RH, on va dire, mais ça devrait le faire parce que c'est trĂšs demandant et c'est du non-stop. Et lĂ , au moins, je me dĂ©die Ă  fond parce que j'ai ce feu intĂ©rieur et cette conviction profonde que... qu'il y a quelque chose. C'est vraiment ce gut feeling, je ne sais pas l'expliquer. C'est vraiment... Au fond, moi, je sens que dĂ©jĂ , moi, ça me fait extrĂȘmement bien et puis ça fait du bien Ă  d'autres. Mais c'est trĂšs demandant aussi pour ma famille qui me voit qu'apparaissent sur mon tĂ©lĂ©phone et parfois, on se dit, mais Chlo, arrĂȘte, Insta, ce n'est pas du boulot. Mais je te jure, quand tu crĂ©es du contenu, ça devient du taf, tu vois. Est-ce que moi, ça m'amuse de faire une facecam avec une voix off ? VoilĂ , mais je sais que ça fait partie du deal. Moi, je prends beaucoup de plaisir Ă  le faire, je ne vais pas mentir. la partie crĂ©ation j'adore mais c'est vrai que tu vois ça Ă  l'escalier mais qu'est-ce qu'elle a celle-lĂ  elle se prend un selfie tu vois oui mais c'est nouveau on revient par rapport Ă  la norme si ton mĂ©tier c'est d'ĂȘtre podcasteuse j'espĂšre que tu vas entretenir

  • Speaker #1

    ta communautĂ© et faire des selfies et faire des vidĂ©os si ton mĂ©tier c'est d'ĂȘtre chimiste ou de faire des plannings des forecasting ok ça me semblerait bizarre donc ça dĂ©pend au niveau de la norme que tu prends et on revient Ă  ce point de devoir comparer pour quelque part valider ton image Merci.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Mais je crois que toute ma vie, j'ai eu cette comparaison trĂšs forte. Par exemple, je n'ai pas fait d'Ă©tudes, donc j'ai mon diplĂŽme d'humanitĂ©, mais je n'ai pas fait d'hĂŽte-Ă©cole ni d'universitĂ©. Ça a toujours Ă©tĂ© pour moi un point un peu painful, un peu douloureux, parce que je viens d'une famille assez Ă©duquĂ©e oĂč les Ă©tudes ont beaucoup d'importance. Et donc, toujours ce sentiment de... Tu vois, un mauvais petit canard comme ça. Alors que mes parents sont trĂšs fiers de ce que je suis, ou ce que j'ai fait, ou ce que je fais, de la maman que je suis.

  • Speaker #1

    Mais quand tu étais enfant, à quel moment est-ce que tu savais que tes parents étaient super fiers de toi ?

  • Speaker #0

    Toujours. Toujours, Chloé, tu peux faire ce que tu veux. Et je crois que j'avais pas mal de compétences dans lesquelles j'aurais pu aller. toujours été trÚs forte en sport, par exemple. Le sport a toujours eu une importance trÚs forte en moi, et c'est vraiment un moyen d'expression. Et ça l'est toujours aujourd'hui. Et j'ai été pétée, j'ai été personnelle trÚs neuve.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu veux rapidement parcourir,

  • Speaker #0

    peut-ĂȘtre,

  • Speaker #1

    effectivement, et peut-ĂȘtre, je suis curieuse, et on va revenir Ă  la question du pourquoi le podcast, je n'oublie pas. Mais peut-ĂȘtre, voilĂ . Qu'est-ce qui est important au conseil de la ChloĂ©, enfant, pour comprendre la personne qui se tient devant nous aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Hum. C'est une question qui n'est pas facile. J'ai une soeur jumelle et je pense qu'elle en parlerait mieux que moi.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que Esther répondrait à cette question ? Je ne pose pas la question à Chloé, je pose la question à Esther. Elle doit te décrire, qu'est-ce qu'elle dirait ?

  • Speaker #0

    Une enfant assez intense, assez colérique. Un besoin de justice trÚs présent. Les parents ont divorcé. J'ai fait la paix avec tout ça depuis longtemps. Mais c'est vrai que ça a été trÚs difficile pour moi. d'avoir une histoire de séparation, une histoire un peu de mensonges.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te mettait en colĂšre, enfant ?

  • Speaker #0

    La tristesse de mes parents. J'ai toujours Ă©tĂ© dans un trĂšs... Comment on dit ? Tu sais, trĂšs sensible aux Ă©motions des autres. Oui, trĂšs... VulnĂ©rable par rapport Ă  ça. Enfin, ça m'affecte beaucoup. et donc c'est vrai que de voir mon papa pour qui je ne sais pas pourquoi j'ai pris ce rĂŽle de dĂ©fense m'a toujours beaucoup touchĂ©e mais Ă  part ce cĂŽtĂ© lĂ  un peu colĂ©rique un peu je veux de la justice comme en fait le cas aujourd'hui aussi j'Ă©tais une enfant assez sportive assez touche Ă  tout dĂ©brouillarde, on a Ă©tĂ© trĂšs vite mais je dis on parce que ma soeur mon frĂšre et moi c'Ă©tait un peu la mĂȘme chose mais trĂšs vite autonome pour des choses oĂč je me dirais, moi, mes enfants, maintenant, c'est vrai que j'aurais du mal Ă  me dire, voilĂ , Ă  10-12 ans, tu prends le mĂ©tro Ă  Bruxelles, dans la capitale, etc. Mais donc oui, pousser Ă  l'autonomie Ă  fond, mes parents, c'est des parents qui croient beaucoup en nous, qui sont trĂšs bienveillants et vraiment qui nous portent beaucoup, sans jugement. Alors qu'il y a des choses parfois oĂč en fait, on aimerait du jugement et il n'y a pas ce truc de « je te fais confiance, tu sais, tu es maĂźtre de ta vie » . Et dĂšs l'enfance, j'ai l'impression d'avoir ce sentiment-lĂ .

  • Speaker #1

    Et pourquoi il te faisait confiance ? Qu'est-ce que tu montrais comme comportement enfant ?

  • Speaker #0

    TrÚs responsable, trÚs raisonnable. La loi, c'est juste important pour moi. Ne pas décevoir aussi.

  • Speaker #1

    Décevoir qui ?

  • Speaker #0

    Les personnes que j'aime. Donc, trĂšs loyale, mĂȘme avec mes compagnons. TrĂšs loyale. Trop honnĂȘte. Parfois, je suis un peu too much. En fait, tout mĂ©rite discussion. Tout mĂ©rite d'aller au fond des choses. Il faut aller deep. Il faut que tu comprennes. Il faut que je te perçoive mĂȘme. Il faut que j'arrive Ă  te convaincre que ce que je dis, j'ai raison. Mais avec mes proches aussi, mes amis, etc. VoilĂ , un peu l'enfance que j'ai eue, mais trĂšs bonne Ă©ducation, Ă©ducation gĂ©nĂ©rale, trĂšs bonnes Ă©coles, cercle d'amis trĂšs chouette, trĂšs important. Mais oui, vraiment une belle enfance que je rĂȘve aujourd'hui d'offrir Ă  mes propres enfants. NĂ©anmoins, je pense que chaque famille a son lot de bĂȘtes inconnues. Et c'est vrai qu'on est en train de faire un peu une thĂ©rapie transgĂ©nĂ©rationnelle. Ok. C'est super intĂ©ressant pour voir d'oĂč mes parents viennent. Oui. et ne pas... pas reproduire. Quand mes enfants sont arrivĂ©s dans la famille, c'est lĂ  oĂč mes parents ont dit « Ok, on va faire ça parce que nos petits-enfants, tes enfants, ChloĂ©, on ne veut pas qu'ils souffrent comme nous, on a pu souffrir des non-dits. » Donc, super intĂ©ressant. Ma maman est psychologue et ma belle-mĂšre est psychiatre. Je pense que la communication, la parole a toujours eu une place importante pour nous tous.

  • Speaker #1

    Super intĂ©ressant. Et c'est vrai que je vois ton frĂšre et ta soeur, vous ĂȘtes tous En fait, entrepreneur, indĂ©pendant.

  • Speaker #0

    Oui, tous mes parents. On est tous. Ma maman, elle vient d'un background de psychologue, mais elle est danseuse-artiste. Avec mon beau-pĂšre, oui, danseur-artiste. Donc ça, c'est aussi une vie un peu paradoxale, un peu d'incertitude. J'ai grandi lĂ -dedans et on avait une maison sociale. Donc c'est vrai qu'il y a des commentaires sur les rĂ©seaux qui disent « t'as l'air d'avoir de l'argent » . Non, je ne viens pas d'un milieu qui a beaucoup d'argent. De ce cĂŽtĂ©-lĂ , en tout cas, ma maman, elle a fait un choix d'amour pour son travail. et elle est extrĂȘmement douĂ©e dans ce qu'elle fait mais pas du tout, l'argent n'a jamais Ă©tĂ© pour elle un critĂšre de rĂ©ussite mon papa a une trĂšs bonne situation mais n'a jamais Ă©tĂ© un travailleur faux, on le voyait on rentrait Ă  l'Ă©cole, il Ă©tait lĂ , il avait tondu la pelouse d'ailleurs cette odeur de tonde de pelouse c'est madame de Proust avec le barbecue qui est prĂȘt qui a mijotĂ©, la bolo qui a mijotĂ© pendant des heures c'Ă©tait des parents trĂšs prĂ©sents ce que je trouve intĂ©ressant,

  • Speaker #1

    tu expliques que ta maman a fait un choix de coeur qui avait une implication financiÚre et Merci. on a eu beaucoup de discussions par rapport à l'insécurité financiÚre et je sais que c'est un des dilemmes que tu as. Je vois que tu es épanouie par Audace et comme on le disait, le podcast est un projet qui prend beaucoup de temps à se développer, surtout d'un point de vue financier, mais ça ne veut pas dire qu'il ne sera pas rentable à terme.

  • Speaker #0

    Convaincue.

  • Speaker #1

    Et je te vois aujourd'hui effectivement dans cette dualitĂ©. Oui, est-ce que c'est lĂ©gitime en fait de faire un choix de cƓur ? Et en fait, peut-ĂȘtre vivre un peu cette situation que ta maman a vĂ©cue. Qu'est-ce que ça fait avec toi ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis trÚs au clair avec ça. Mais comme je l'ai dit au début, je suis aussi trÚs famille. Et ma famille que j'ai fondée aujourd'hui avec mon mari, son apaisement à lui joue beaucoup pour moi aussi. Donc, je ne vais pas aller dans un choix, me buter, si lui n'est pas confortable avec. Ou alors, séparation il y a. Mais on ne peut pas vivre. Parce que quand tu... En tout cas, moi, j'entreprends. Et c'est vrai que ça prend beaucoup de place. et 8-5 sécurités sont là

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on aurait la mĂȘme discussion si tu avais un job qui Ă©tait extrĂȘmement prenant par exemple, imaginons tu serais mĂȘme PDG d'une boĂźte qui peut voyager tout le temps ça a aussi un impact sur ta vie est-ce que tu aurais aussi cette discussion ? Je cherche Ă  comprendre si le problĂšme c'est vraiment l'occupation que tu as ou la nature du projet.

  • Speaker #0

    Je pense pas que c'est la nature du projet je pense que c'est l'incertitude du projet Mais je n'ai pas envie de parler à la place de lui, d'Anthony. Non, non. C'est vraiment... C'est aussi son voyage de vie. C'est ce que lui vient avec ces insécurités-là. Et aprÚs, il est hyper soutenant. Il est vraiment soutenant depuis le début. Oui,

  • Speaker #1

    parce que tu le tiens Ă  clarifier. Je ne sais pas du tout... Je crois que c'est son rĂŽle. C'est ça qui est intĂ©ressant. On a tous des casquettes. Et si toi, tu prends... Enfin, avec le dĂ©veloppement du podcast, je comprends que lui, peut-ĂȘtre, va mĂȘme se renforcer dans son rĂŽle de pĂšre de famille responsable.

  • Speaker #0

    C'est le cas. Et il le fait extrĂȘmement bien. et moi je suis parfois trĂšs Ă©nervĂ©, qui sort ce tableau Excel dans une conversation oĂč je lui parle de vision, je lui parle d'ambition, je lui parle de rĂȘve, je lui parle de fantasme, et il me dit, ok, super, fais ce que tu veux mais il faut au moment donnĂ© que ça rapporte parce qu'on a une vie, on a achetĂ©,

  • Speaker #1

    on a des enfants on a une chance inouĂŻe on est vraiment bien lotis nĂ©anmoins il faut ĂȘtre rĂ©aliste il ne faut pas s'en faire mĂȘme un rĂȘve et lĂ  je crois que c'est assez relevant d'aborder ça aujourd'hui c'est typiquement un exemple en fait il faut pouvoir aligner les objectifs et le style de communication vous ĂȘtes une Ă©quipe, vous ĂȘtes mĂȘme une entreprise on va le dire Platement, vous ĂȘtes une entreprise et il faut que le schmiblic avance, il faut que les factures soient payĂ©es, il faut que les enfants s'en nourrissent, il y a des choses, c'est non nĂ©gociable. Mais ça n'empĂȘche pas de pouvoir rĂȘver. Il y a une vision long terme et une vision court terme. L'Excel, c'est du court terme. Aujourd'hui, la vision, c'est du long terme. Comment est-ce que tu peux trouver un chemin entre les deux ? Je ne crois pas qu'il faut tuer forcĂ©ment la vision long terme, mais quels sont les petits pas que vous faites aujourd'hui ? Parce que lĂ , on rend aussi la question trĂšs grande. pendant combien de temps tu es peut-ĂȘtre pas viable mais on n'est pas obligĂ© de tirer, ça sort deux ans je ne te le recommanderais pas non plus par contre il y a une diffĂ©rence entre tenir une situation pendant six mois et ĂȘtre d'accord en tant qu'Ă©quipe, en tant qu'entreprise que pendant six mois on va peut-ĂȘtre faire des pertes et qu'il faudrait les compenser autrement c'est ce qu'il fait pour au final avoir un bien-ĂȘtre familial bien sĂ»r,

  • Speaker #0

    mais c'est quelqu'un de trĂšs malin franchement je suis vraiment impressionnĂ©e par lui, par sa façon de penser Merci. Je pense qu'il est trĂšs juste, il est trĂšs droit. Et je pense qu'il avait cette vision. Il m'a dit, ben voilĂ , t'as lancĂ© Audace, donc ça va faire un an. Tu es full time dessus depuis dĂ©cembre. Donc, ça paraĂźt en mĂȘme temps beaucoup et pas beaucoup. Il faut rappeler que j'ai deux enfants en passage. Et bon, toutes les systĂšmes... Les crĂšches pas payĂ©es. VoilĂ , les crĂšches, les maladies, les grĂšves. Enfin, on a eu beaucoup de choses. Et on y viendra peut-ĂȘtre, je ne sais pas si on aura le temps aujourd'hui, mais c'est vrai que le postpartum, une femme qui accouche, euh Moi, je n'ai pas l'impression d'avoir retrouvĂ© mes capacitĂ©s cognitives complĂštes. Et je disais ça parce qu'on est trĂšs rĂ©alistes par rapport au temps. Et comme tu dis, et ce que lui dit aussi trĂšs justement, en fait, l'un n'empĂȘche pas l'autre. Et donc, moi, je suis un peu too much. Moi, je suis intense. Donc, quand je fais une chose Ă  fond, mais de fait, j'adore l'entreprise. Et ce que je te disais en arrivant, c'est que, Ă©coute Alicia, il faut que tu saches. j'ai postulĂ© Ă  d'autres offres je suis dans le process pour d'autres fonctions qui me bottent qui me plaisent parce que j'ai ce cĂŽtĂ© trĂšs artistique trĂšs crĂ©atif trĂšs curieuse mais j'ai aussi un cĂŽtĂ© trĂšs administratif opĂ©rationnel extrĂȘmement structurĂ© oui et j'adore rendre service c'est un ego boost pour moi d'ĂȘtre j'ai Ă©tĂ© pillĂ©e j'ai Ă©tĂ© personne assistant tout ça c'est vraiment un ego boost de me dire ok en fait j'aide quelqu'un concrĂštement et aussi bas Je ne suis pas responsable Ă  100%. De mon travail, oui, mais pas des charges qu'il incombe lui, la personne. Donc voilĂ , en fait, si je veux ĂȘtre totalement transparente avec vous, vous, auditrices qui m'Ă©coutez depuis un an, c'est que ce n'est pas linĂ©aire. Et il y a plein de questionnements que j'ai et que peut-ĂȘtre je reprendrai un job, peut-ĂȘtre part-time, peut-ĂȘtre 4-5e, peut-ĂȘtre full-time. L'avenir du podcast, je ne sais pas. Je ne sais pas. Je suis convaincue que je trouverai une solution. Soit publier un peu moins d'Ă©pisodes, soit dĂ©lĂ©guer un petit peu. Soit proposer mon micro Ă  quelqu'un qui peut, qui a la mĂȘme vision que moi, d'audace. Il y a peut-ĂȘtre des solutions lĂ -dedans. Mais l'avenir nous le dira.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que tu te sens presque coupable d'avoir fait ça. Est-ce que c'est le cas ?

  • Speaker #0

    Coupable d'avoir fait audace ?

  • Speaker #1

    Non, d'avoir postulé ailleurs, de regarder d'autres pistes.

  • Speaker #0

    Coupable, non. mais trĂšs honnĂȘte envers moi-mĂȘme. Est-ce que je fais ça pour moi ou est-ce que je fais ça pour les autres ? Est-ce que j'essaye de rassurer tout le monde autour de moi ?

  • Speaker #1

    Postuler, le fait de postuler.

  • Speaker #0

    Le fait de reprendre un CDI dans une belle boĂźte et tout ce qui va avec, une sĂ©curitĂ© et puis ta pension. Est-ce que je fais ça fondamentalement pour moi ou est-ce que je fais ça pour les autres ? Est-ce que si Audace me permet de vivre pleinement, enfin en tout cas... Est-ce que je cherche un job ailleurs ? Ça, c'Ă©tait une vraie question. Et c'est vrai que j'ai pris ces trois semaines de vacances oĂč je n'ai pas beaucoup Ă©tĂ© active sur les rĂ©seaux, parce qu'on doit manger avec les petits, etc. Pour me la poser, pour la poser Ă  ma maman, qui a aussi fait un job de passion. Et c'est vrai qu'elle m'a convertie. Tu es aussi douĂ©e en entreprise, tu vois. Et tu aimes ça. Et je dis ça, j'adore. J'adore les collĂšgues, j'adore la vie d'entreprise. J'adore avoir des mentors, avoir des N plus 1. Oui, la structure me plaĂźt beaucoup. Et j'apprends beaucoup. J'apprends beaucoup. Tout ce que je fais lĂ , autodidacte par rapport au podcast, c'est tous les process que j'ai emmagasinĂ©s avant en tant qu'employĂ©e pour structurer. Et tu m'aides aussi beaucoup. Et je n'ai pas eu peur de demander Ă  un coach, Ă  un mentor de structurer aussi, pas faire du micromanagement, mais ĂȘtre trĂšs clair sur le KPI et pas m'Ă©parpiller et pas dire oui aux autres. Ça, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #1

    Ça, il faut absolument qu'on aborde ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Je garde l'Ɠil sur l'heure. Ce que je vais demander ici Ă  30 minutes. On est dĂ©jĂ  Ă  23 minutes.

  • Speaker #1

    Ça me semblait assez compliquĂ©.

  • Speaker #0

    Oui, je sais. Et je ne veux pas...

  • Speaker #1

    Je vais peut-ĂȘtre faire un amalgame parce que je ne reprends pas exactement tes mots. Je vais appeler ça le besoin de plaire, en fait. People pleaser. De faire plaisir. J'entends travailler en entreprise, mĂȘme ĂȘtre pĂ©tĂ©, c'est quelque chose qui... te plaĂźt parce que tu peux aider les gens. Est-ce que ça t'a freinĂ© Ă  un moment, ce besoin de faire plaisir aux autres ?

  • Speaker #0

    Écoute, honnĂȘtement, dans ma carriĂšre, je ne trouve pas, mais dans ma vie personnelle, oui. J'ai surconsommĂ© par exemple les rencontres sexuelles, je veux dire, en tout cas les rencontres avec des hommes, mais pour assouvir ce besoin de plaire, tu vois, et lĂ , Ă  ce moment-lĂ , dans les relations, j'Ă©tais people pleaser. Est-ce que je prenais vraiment mon kiff ? I don't know, mais assez pour que, en tout cas, mon ego boost Ă©tait lĂ . OK, donc j'ai beaucoup voyagĂ© une partie de ma carriĂšre. Et c'est vrai que Tinder, c'Ă©tait mon meilleur ami gĂ©ologue. Hop, bam, tu l'ouvres. En deux secondes, tu trouves quelqu'un. Ouais, je ne vais pas le cacher, c'Ă©tait une partie de ma vie oĂč ça venait renforcer ce manque d'estime, de confiance. Eh bien, facilement et trĂšs accessible, je l'avais lĂ . Et voilĂ , c'Ă©tait des, je ne vais mĂȘme pas dire des impensements. C'Ă©tait vraiment... AprĂšs, je pense que chacun trouvait son compte. Mais oui, je pense dans mes relations perso, de trop vouloir satisfaire l'autre Ă  mon dĂ©triment.

  • Speaker #1

    Oui, satisfaire l'autre, mais pour confirmer, rĂ©conforter quelque chose chez toi. Et j'apprĂ©cie que tu partages cet exemple, parce que je crois que ce n'est pas rare. Oui, en fait, on fait des choses parfois qu'on n'a peut-ĂȘtre pas 100% envie de faire, pour rĂ©conforter quelque chose chez nous. Je rĂ©flĂ©chis parce que, est-ce que tu veux qu'on passe Ă , on n'a pas terminĂ© la question en fait.

  • Speaker #0

    Le podcast, pourquoi le podcast ?

  • Speaker #1

    Oui, le podcast et puis avec ton parcours aussi parce que tu t'es arrĂȘtĂ©e au PT. Elle est en France, PT, mais elle est un peu dĂ©tachĂ©e. Qu'est-ce que...

  • Speaker #0

    Oui, ma carriĂšre, c'est vrai que c'est un sujet Ă©pineux. MĂȘme pour moi. Mais pourquoi Ă©pineux ? Parce que c'est pas, j'ai fait des Ă©tudes d'ingĂ©, d'ingĂ©nieur ou quoi, et voilĂ , ça coule de sauf, je suis ingĂ©nieur, etc. Pas du tout. Moi, c'est vrai que je suis assez spontanĂ©e et j'y vais au cƓur en fait. et donc...

  • Speaker #1

    Mais en quoi est-ce que c'est mal ? Ouais,

  • Speaker #0

    je sais pas que c'est pas mal, mais c'est difficile Ă  expliquer, je pense. MĂȘme en introspection, il y a des parties de ma vie oĂč je... Ouais, oĂč je... C'est pas... Comme si j'avais un peu oubliĂ©. Donc pour faire les grandes lignes, si vous voulez, les grandes lignes, j'ai fait mes Ă©tudes, j'ai fait des formations, donc pour gĂ©rer une petite et moyenne entreprise. Donc lĂ , ça me donnait en fait l'accĂšs au... au mĂ©tier d'entrepreneur, on va dire, au niveau de comptabilitĂ©, juridique, etc. Et Ă  cĂŽtĂ© de ça, j'ai fait une formation d'Ă©talagiste. Passionnant. Et en fait, je me rendais mĂȘme pas du tout compte, mais Ă©talagiste, c'est ma maman qui m'a dit ça aprĂšs. C'est elle qui m'a mis sur ce filon-lĂ , parce que j'adore la mode. J'ai un Ɠil qui voit les structures, les compos, les couleurs, j'adore ça. Elle m'a dit, mais Claude, regarde, au mĂȘme endroit oĂč je faisais ma gestion, si tu veux, il y avait ce petit cours-lĂ , c'Ă©tait un jour semaine. et Et je fais ces cours en me disant, j'ai le temps de le faire, autant le faire. J'ai adorĂ©. Et en fait, avant de finir mon cursus d'un an, j'ai Ă©tĂ© engagĂ©e d'abord par L'OrĂ©al pour installer des vitrines dans les pharmacies. AprĂšs, DĂ©sigual, c'est une boĂźte espagnole. Pas du tout mes goĂ»ts, mais moi, c'Ă©tait 2014, si j'ai bonne mĂ©moire. Je me donnais accĂšs Ă  un mĂ©tier, en fait, un peu par hasard. Et j'ai fait le tour de l'Europe. Et donc, c'est ça, cette pĂ©riode-lĂ  oĂč je voyageais Ă©normĂ©ment pour faire les flagship stores, on appelle ça, donc les stores, les gros, les grosses boutiques, donc rue de la RĂ©gence Ă  Londres, des choses comme ça, Luxembourg. Et donc, moi, j'avais plusieurs pays et j'ai adorĂ© ce job. Et en fait, c'Ă©tait le job de mon grand-pĂšre, mais je ne savais pas, lui Ă©tait Ă©talagiste Ă  l'innovation. D'accord. Bref. Donc, j'ai fait ça pendant plusieurs annĂ©es. Ensuite, j'ai voyagĂ© de trop. J'avais envie d'un truc stable. Moi, je suis une femme de routine. J'adore mon quotidien. Ouais. Et... Et en fait, le sport Ă©tait toujours lĂ . Et en fait, avec tellement de voyages, de restos, d'hĂŽtels, il n'y avait plus la place pour ce sport qui me manquait tellement. D'accord. Et donc, de nouveau, je me suis dit, on ne va pas juste faire du sport, on va en faire son mĂ©tier. Donc, formation sur formation. Puis, j'ai travaillĂ© dans des grandes infrastructures. Et puis, Ă  domicile. Et puis, en entreprise. Donc, voilĂ . Plusieurs annĂ©es de ma vie en tant que PT, personnel trainer. Passionnant. Passionnant. Mauvaise gestion financiĂšre. mauvaise gestion parce que Pas de structure. Oui, pas structure, pas de vision d'entreprise. J'Ă©tais en personne physique Ă  ce moment-lĂ .

  • Speaker #1

    Pas structure, tu veux dire au niveau, c'était quelqu'un de trÚs structuré, mais là, tu parles un peu de...

  • Speaker #0

    Oui, comptabilité.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord.

  • Speaker #0

    J'avais un comptable, en fait, tu vois. Et je donnais tout Ă  mon comptable. Je ne comprenais mĂȘme pas l'argent qui rentrait, qui sortait, ce que je payais, ce que je ne payais pas. Vraiment un petit peu naĂŻf, quoi. Beaucoup naĂŻf. Et j'Ă©tais Ă  ce moment-lĂ  avec un partenaire, un compagnon. Parlons pas en dĂ©tail aujourd'hui parce que ça va perdre du temps. C'Ă©tait une relation compliquĂ©e. C'Ă©tait une relation compliquĂ©e, il y a eu beaucoup de tromperies, il y a eu une double vie. J'en suis sortie de lĂ  un peu cassĂ©e. Et donc en fait, quand je suis sortie de cette relation-lĂ ...

  • Speaker #1

    Le temps est ressorti plus fort que...

  • Speaker #0

    Oui, sans doute, sans doute. Mais prends...

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    sans doute. Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Prends le temps. Aujourd'hui, t'es pas plus forte que la Chloé. Prends la Chloé pétée et regarde

  • Speaker #0

    Oui, plus sûr de moi aussi.

  • Speaker #1

    Tu as mort flir, donc que c'Ă©tait bien pour tout le monde, c'Ă©tait extrĂȘmement difficile.

  • Speaker #0

    Oui et non. En fait, ça a Ă©tĂ© difficile durant la relation, mais une fois que j'ai pris la dĂ©cision, ça a Ă©tĂ© beaucoup mieux, ça a Ă©tĂ© libĂ©rateur. Mais c'est vrai que j'Ă©tais collĂ©e Ă  ce rĂȘve de famille que je dĂ©sirais tellement, ĂȘtre maman. Je dĂ©sirais ça tellement. Et en mĂȘme temps, je ne lui ai jamais demandĂ© Ă  lui d'ĂȘtre papa. Jamais. Donc c'Ă©tait ce truc, je pense, d'inconscient.

  • Speaker #1

    Ton intuition était bonne.

  • Speaker #0

    AprĂšs, il y avait une... une religion, il a Ă©tĂ© dans une religion. Moi, j'ai aucun souci, mais c'est vrai que de nouveau, sous couvert de cette religion, je te porte le mauvais oeil, te montre pas sur Story, quitte les rĂ©seaux sociaux, ne parle plus Ă  tes proches. Vraiment, ce truc oĂč, en fait, il n'est pas du tout pervers d'artiste, je ne mettrais pas une Ă©tiquette sur lui, mais vraiment, en tout cas, il m'a un peu mis dans une boĂźte. Et Et... Et tout en Ă©tant, il me trompait, il avait une double vie, vraiment quelqu'un de sa religion avec qui il Ă©tait fiancĂ©, engagĂ©. Donc c'Ă©tait trĂšs bizarre ce truc. Et puis je sors de cette histoire.

  • Speaker #1

    Pour ĂȘtre claire, tu ne savais pas qu'il avait une fille au moment ?

  • Speaker #0

    Non, bien sûr que non.

  • Speaker #1

    Il l'a découvert un peu. Oui,

  • Speaker #0

    je l'ai dĂ©couvert un peu. C'est la dame, la fille qui me l'a dit, qui m'a appelĂ©e pour me dire, Ă©coute, il faut que tu saches quoi. Et du coup, sortie de cette relation, Tu voulais ĂȘtre maman. Je voulais ĂȘtre maman. Je me rappelle que tu voulais ĂȘtre maman. Oui, parce qu'Ă  mon avis, c'Ă©tait la pĂ©riode oĂč tu avais ton premier fils.

  • Speaker #1

    C'était la question de coaching.

  • Speaker #0

    Ah oui. Oui, c'est vrai. LĂ , on a commencĂ© notre travail ensemble, c'est-Ă -dire il y a sept ans. Et je voulais ĂȘtre mĂšre, mais pas au dĂ©triment de quelqu'un d'autre, pas avec ce besoin nouveau de plaire Ă  ce que je suis assez bien pour ĂȘtre maman aux yeux de quelqu'un. En fait, je voulais ĂȘtre mĂšre d'abord, Ă©goĂŻsme pour moi. Donc, je voulais ĂȘtre mĂšre seule.

  • Speaker #1

    C'est quoi pour toi ĂȘtre mĂšre ?

  • Speaker #0

    La question de transmission était trÚs importante.

  • Speaker #1

    Donner de l'amour.

  • Speaker #0

    Donner de l'amour, mĂȘme pas recevoir, parce qu'on dit « t'es un enfant, t'auras l'amour inconditionnel » . Mais en fait, je n'Ă©tais pas lĂ -dedans. Moi, j'avais envie, c'Ă©tait viscĂ©ral, d'ĂȘtre maman. Mais je l'ai depuis toujours. C'Ă©tait envie de maman. Mais lĂ , c'est vrai que c'Ă©tait maintenant et surtout pas « quelqu'un va m'octroyer de ses chances » ou « quelqu'un va me proposer d'ĂȘtre
 »

  • Speaker #1

    Tu vas le faire par toi-mĂȘme.

  • Speaker #0

    VoilĂ . Je dois rien Ă  personne, en fait. Et Ă  ce moment-lĂ , mon mari Anthony, que je connais depuis des annĂ©es, c'est une histoire que je sais que les auditrices rĂȘvent d'entendre.

  • Speaker #1

    C'est une belle histoire.

  • Speaker #0

    Oui, on en reparlera avec Anthony. C'est une chouette histoire. Et voilĂ , il m'a retrouvĂ©e. Je lui ai demandĂ© juste d'ĂȘtre gĂ©niteur, parce que quelqu'un que j'estime toujours, depuis que je suis toujours estimĂ©e. Ah,

  • Speaker #1

    donc tu l'as demandé à l'époque ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je lui ai demandĂ© d'ĂȘtre gĂ©niteur.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'elle s'appelle ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je lui ai juste demandĂ© d'ĂȘtre papa. Enfin, gĂ©niteur, pas papa. D'accord. et euh c'est Il m'a dit, « Claude, le jour oĂč je te ferai un enfant, je serai papa et on avance. » Anthony, c'est quelqu'un qui est trĂšs intĂšgre et trĂšs honnĂȘte envers lui-mĂȘme. On se connaĂźt depuis des annĂ©es, mais tant qu'il n'Ă©tait pas sĂ»r de vouloir suivre cette voie-lĂ , il n'allait pas me dire oui pour me faire plaisir. Il m'a retrouvĂ©e dans un Ă©tat un peu catastrophique, trĂšs en sous-poids. il m'a trouvĂ© dans un Ă©tat vraiment pas joli Ă  voir j'ai quand mĂȘme Ă©tĂ© affectĂ©e en fait par cette situation et il m'a dit mais c'est toi c'est toujours Ă©tĂ© toi et on y va quoi et donc voilĂ  comment l'histoire a dĂ©butĂ© notre histoire, notre engagement en tant que futur parent parce que c'Ă©tait sĂ»r que c'Ă©tait pas dans l'immĂ©diat on allait vivre ensemble etc ça a mis 3 ans avant qu'on se dĂ©cide d'avoir notre fille mais voilĂ  l'histoire dans les grosses lignes bon disclaimer dĂ©courage chaque personne Ă  utiliser cette technique pour trouver un petit un bon petit gamin de fait de fait mais au moins tu vois j'ai envie de dire ça marche tu es la preuve que ça marche oui et puis c'est Ă  notre image on est des gens trĂšs honnĂȘtes tu vois voilĂ  j'allais pas le dire et rationnel parce que j'aurais pu aller

  • Speaker #1

    enfin on passe une nuit ensemble je dis rien peut-ĂȘtre qu'on recommande dans les centres de fertilitĂ© apparemment madame est-ce que vous ĂȘtes certaine de faire un enfant dans le dos un one night stand et c'est rĂ©glĂ© Oui,

  • Speaker #0

    mais pas avec quelqu'un de type.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus simple que de commencer en exécutivité.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Moi, tu vois, ça, éthiquement parlant, je serais incapable, surtout à quelqu'un que j'estime.

  • Speaker #1

    Mais ça dit quelque chose sur toi, sur tes valeurs. L'honnĂȘtetĂ©,

  • Speaker #0

    la justice. Oui, trĂšs fort.

  • Speaker #1

    Toi aussi, par rapport Ă  ton enfant.

  • Speaker #0

    À mon enfance ?

  • Speaker #1

    Non, par rapport Ă  l'enfant, ta relation avec l'enfant.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je n'imagine mĂȘme pas comment on explique.

  • Speaker #1

    Je ne veux juger personne. Les mĂšres sont une bataille. Ou peut-ĂȘtre que ça arrivait comme ça et ça se passe trĂšs bien. Mais je crois que par rapport Ă  toi et ton histoire, ta volontĂ©, ce que tu voulais transmettre Ă  ce moment-lĂ , ça ne fut pas.

  • Speaker #0

    Je crois que ça s'est alignĂ©, parce que c'est vrai que j'aurais pu aussi ĂȘtre dans des dĂ©cisions plus drastiques si lĂ , ça s'est vraiment alignĂ©. C'Ă©tait la premiĂšre personne Ă  qui j'ai pensĂ©, Ă  qui j'en ai parlĂ©, et en fait, ça s'est alignĂ©. Mais c'est vrai que je comprends honnĂȘtement qu'on veuille un enfant au point de...

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est relevant d'en parler maintenant. On va vraiment passer Ă  la question du podcast. Mais comme tu le disais, tu avais perdu beaucoup de poids. Et comme tu le disais, ce besoin de plaire pour quelque part. confirmer quelque chose chez toi. Oui, ça a Ă©tĂ© trĂšs loin. Ça a Ă©tĂ© jusqu'Ă  ton image, jusqu'Ă  ta santĂ©, ton poids. Le sport, au final, c'Ă©tait quelque chose de bien, mais je sais que tu voulais aussi le maĂźtriser. Il fallait qu'il y ait un rĂ©sultat. Ce n'est pas juste aller faire du yoga pour s'aider ton esprit. Je crois d'ailleurs que tu ne fais pas de yoga. Toi, c'est la course, le vĂ©lo. Il y a un score, il y a un tempo et je peux montrer clairement au monde que je progresse et qu'il y a un rĂ©sultat. Oui.

  • Speaker #0

    Je m'en dĂ©tache de plus en plus de ces cĂŽtĂ©s scores, surtout avec les deux enfants que je me suis vraiment Ă©loignĂ©e de ce cĂŽtĂ© performance. C'est vrai qu'avant, on Ă©tait dans la prĂ©pa d'un Ironman, ça avait de l'importance. Maintenant, je reviens Ă  des mĂ©thodes un peu plus douces. Le pilates, j'aime beaucoup. Bon, le yoga. Ma maman est prof de yoga, mais je n'en suis pas encore lĂ . Mais j'adore tout ce qui est mouvement, tout ce qui est bouger, tout ce qui est... MĂȘme si c'est aller mettre les pieds dans l'herbe le matin pour te sentir connectĂ©e, moi, je suis pour, tu vois. Et je ne suis pas perchĂ©e. Enfin, je ne me considĂšre pas perchĂ©e, mais c'est vrai que tout ce qui est visualisation, tout ce qui est connexion Ă  soi-mĂȘme, il faut le tenter, il faut le tester. Par rapport Ă  l'image, c'est la question, l'image que j'ai sur moi.

  • Speaker #1

    Oui, ou je crois que peut-ĂȘtre par rapport Ă  perdre Ă©normĂ©ment de poids, c'est vraiment pousser Ă  l'excĂšs ce besoin d'image. Et au final, une bonne image de soi, qu'est-ce que c'est ? C'est quelque chose. Donc, quand est-ce que tu es satisfaite ? Est-ce que tu es satisfaite de toi en fait, de ton image ? Oui.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je le suis. La maternitĂ© m'a rĂ©confortĂ©e avec ça. D'accord. Personnellement, je n'ai pas aimĂ© ĂȘtre enceinte, pour que ça le dise.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ?

  • Speaker #0

    BloquĂ©e, inconfortable. À quel niveau ? Dans mes mouvements. Ok. Vraiment dans mes mouvements.

  • Speaker #1

    C'est pas le fait de prendre du poids et d'avoir un corps que tu connais pas ? Non,

  • Speaker #0

    pas tellement le poids. J'ai pris 12 avec Léa et puis 10 avec Mathis, donc j'ai pas pris énormément de poids. Non. Mais je me reconnaissais pas, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, c'est pas ton enveloppe habituelle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Allez, on est dans la famille grĂące Ă  ma maman. On a toujours fait du massage. elle nous a toujours massĂ© on est trĂšs Ă  l'Ă©coute de notre corps de notre digestion de nos hormones on est vraiment lĂ -dedans depuis toujours notre alimentation pas surveillĂ©e du tout mais trĂšs Ă©quilibrĂ©e tu vois les guimineuses on en a toujours eu j'ai jamais eu de Nutella des choses comme ça donc trĂšs portĂ© lĂ -dessus et toujours potager mon pĂšre il a 2 hectares de terre de terrain, permaculture. L'alimentation a vraiment une importance pour nous, la qualitĂ© des aliments. Et mon image, la maternitĂ©, le postpartum, j'ai trĂšs vite retrouvĂ© mon corps. J'ai tout de suite remis mon jeans. C'Ă©tait incroyable. Je trouve incroyable. Donc, toutes ces annĂ©es de sport, en fait, moi, je pense que le sport aide pour ça. Les muscles sont lĂ . Et j'ai Ă©tĂ©... Vraiment, j'en parlais en plus avec ta sƓur hier. en fait c'est que ça d'accoucher enfin tu vois c'est que ça en fait je reviens trĂšs vis-Ă -toi et encore plus fort le corps a une mĂ©moire parce que j'aimerais pas je crois que pour des Ă©lectrices bien sĂ»r je parle de mon expĂ©rience oui je parlais dans mes termes peut-ĂȘtre que tu trouves ça normal quand je te vois tu as quand mĂȘme un niveau d'exigence qui

  • Speaker #1

    est lĂ  je veux dire un niveau de sport qui est lĂ  donc on parle pas de monsieur et madame tout le monde et je crois que c'est plus lĂ  oĂč je voulais gratter mais D'oĂč ça vient ? Je crois qu'on peut parler mĂȘme d'anorexie Ă  un moment oĂč tu as Ă©tĂ© trĂšs trĂšs loin par rapport Ă  ton image de toi. Et ça, je crois que ça pourrait ĂȘtre intĂ©ressant pour peut-ĂȘtre d'autres personnes qui ont aussi du mal avec leur image. Je ne dis pas que tu as du mal aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas mentir, ce n'est pas gĂ©nĂ©tique. Non, c'est dĂ©ficit calorique. Tu perds du poids parce que tu es en dĂ©ficit calorique. Je ne dis pas lĂ , oui, bon t'es 2, je fais un 34. Non, c'est parce que je ne traque pas. mais en toute honnĂȘtetĂ© Tu y penses tout le temps,

  • Speaker #1

    parce que le dĂ©ficit calorique, c'est quand mĂȘme aussi, ça implique de tout le temps ĂȘtre occupĂ©e dans ta tĂȘte avec qu'est-ce que je mange, calculer quelque part.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est moins chronophage que quand tu le dis comme ça, c'est plus genre, est-ce que ça va me faire du bien ? Est-ce que je mange ? Moi, c'Ă©tait tout en proportion, en fait. D'accord. C'est un peu, pas de l'hyperphagie, mais un truc oĂč, si j'ai un paquet de cookies chez moi, je vais dĂ©foncer la boĂźte. Alors que si je vais prendre un bout de tarte avec ça, bon, j'ai pas ces habitudes-lĂ . Mais si je fais ça, j'ai une part et ça me convient. Genre, au resto, je ne prends jamais de dessert. Ok. Tu vois ? Mais plutĂŽt la nourriture Ă©motionnelle. Donc, si je veux me sentir seule, je vais ĂȘtre comme ça. LĂ , je vais plutĂŽt combler avec ça. D'accord. Et ça, c'est vrai qu'avec ces annĂ©es-lĂ ...

  • Speaker #1

    De voyage ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, voilà. d'ennuis en voyage, beaucoup, chambre d'hÎtel. Oui, beaucoup. Oui, c'est vrai, de solitude. Mais je ne sais pas. J'en parlais avec ma soeur jumelle. C'est vrai qu'on a grandi un peu dans cette notion de régime, restriction, on va dire. Donc, est-ce que c'est devenu inconscient ou on fait attention sans vraiment le dire ? J'ai envie de dire maintenant, on a un rapport beaucoup plus sain dans le sens, je vais manger quelque chose qui va me faire du bien. gustativement, mais surtout avec des fibres, avec des protéines, qui va me donner un cÎté satiété. Mais je mentirais si je dis que je ne pense pas que la protéine va justement me combler. Je le sais, quand je mange autant de protéines, je sais que ça va me faire du bien. Oui, c'est conscient et c'est éduqué.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien de mal à ça.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, peut-ĂȘtre que ça peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un trouble d'ĂȘtre autant consciente de l'impact que je crois que la nourriture va avoir. Je ne vais pas manger des chips sans de penser aux consĂ©quences que ça a.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est ça. C'est nouveau. Quelle est la pression mentale que tu portes avec toi chaque jour en plus de la pression mentale des enfants, de gĂ©rer une famille, de gĂ©rer le podcast, de gĂ©rer ton emploi ? Et ça, ça doit ĂȘtre un peu la gauche, en fait, pour voir si c'est ça ou non. Est-ce que tu veux qu'on aille Ă ...

  • Speaker #0

    Alors, on est Ă  40 minutes d'Ă©pisode. Écoute, je te propose une derniĂšre question pour aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Tu veux parler du podcast, pourquoi ?

  • Speaker #0

    En quelques mots, le podcast est vraiment un besoin de transmission. On peut, mais tu me poses la derniĂšre question bonus aprĂšs, si tu veux.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, il y a une question qu'on n'a pas abordée, que tu aimerais bien ? Qu'est-ce que tu aimerais dire, en fait, ou partager sur Chloé ? Qu'est-ce que les gens devraient savoir sur toi ?

  • Speaker #0

    C'est difficile. C'est une bonne question, je ne sais pas. Moi, j'ai tellement l'impression que ce n'est pas tellement passionnant. Je crois que... Pour revenir sur la mission ou sur le...

  • Speaker #1

    Le pourquoi d'audace.

  • Speaker #0

    Oui, ou le pourquoi de l'Ă©pisode du jour. C'est le besoin d'ĂȘtre authentique et vulnĂ©rable. En fait, je crois que j'ai tellement refoulĂ© que j'ai envie de parler et j'ai envie de dire des choses, mais que je m'auto-censure. Donc, je me coupe beaucoup, par exemple. Je pense que les auditrices ne savent pas quand tu Ă©coutes. Je me coupe beaucoup et on me demande plus de moi. Ça fait un an. T'imagines, j'ai posposĂ©. Combien de personnes m'ont dit, je t'interview ?

  • Speaker #1

    Et pourquoi tu ne le fais pas ? Pourquoi tu te sens pas ?

  • Speaker #0

    Je trouve que je n'ai pas ma place. Qu'est-ce que je peux amener ? Qu'est-ce que je peux dire ? J'aime mettre les autres dans le spotlight. Elle est inconsciemment, ou en tout cas, je ne vous laisse pas m'avouer, mais j'ai aussi envie d'y ĂȘtre. Mais j'ai l'impression que ça impacte tellement mon entourage que moi, je sois dans le spotlight, on s'entend, que je m'expose, que j'ai envie de partager, peut toucher les personnes qui me sont chĂšres. Et mĂȘme pas nĂ©gativement, mais je pense qu'elles sont dans leur propre peur. J'ai tellement peur de faire du mal aux gens que je prĂ©fĂšre ne rien dire. Je crois que ça,

  • Speaker #1

    c'est du bullshit. Je crois que c'est du bullshit, ChloĂ©. Tu penses quoi, lĂ  ? J'ai jouĂ© l'avocat du diable. Tu dis, c'est vrai, c'est un feedback qui revient. Va gratter plus, mais qu'est-ce que toi t'en penses ? Sois critique. Et lĂ , tu te sens sĂ»r. Et tu as dit, je ne me sens pas lĂ©gitime. Et si je joue l'avocat du diable, ça veut dire que l'autre personne a plus de valeur que toi. Parce que l'autre personne, tu lui donnes le micro, qui est en fait ton mĂ©tier, c'est ton expertise. Donc tu donnes Ă  un inconnu ou une inconnue. ton micro et tu laisses cette personne faire un freestyle. Et lĂ , je me dirais presque, je vais ĂȘtre trĂšs dure, je ne faisais pas professionnel, ChloĂ©. Parce que moi, j'Ă©coute le podcast ou Audace parce que je pars du principe que ChloĂ© sait ce qu'elle doit entendre et savoir. Donc, pourquoi tu ne te sens pas lĂ©gitime d'intervenir et quelque part, ça, ça va te permettre de connecter aussi avec ton audience.

  • Speaker #0

    Oui, convaincue. Convaincue, mais je crois que lĂ , je manque de courage. Je ne sais pas pourquoi, enfin, mais convaincue que... que lĂ , c'est le dĂ©but d'audace, que je ne suis pas encore dans le projet que j'ai. Et pour ça, il faut que je me mouille. Qu'est-ce qui pourrait t'aider Ă  te mouiller ? Ce que je fais aujourd'hui, c'est un bon exercice pour le faire. Mais je me suis engagĂ©e auprĂšs des auditeurs, j'ai dit, un an du podcast, je ferai un Ă©pisode sur moi. Donc lĂ , c'est maintenir mon engagement. Mais c'est vrai que, je ne vais pas mentir, je t'ai stressĂ©e en venant. Ça fait peur, tu vois. Ça fait peur de s'exposer, d'ĂȘtre vulnĂ©rable.

  • Speaker #1

    qui ne fait pas ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'ils pensent les gens ? Il y a quoi dans ta tĂȘte ? C La peur complĂštement folle. On la balance. Elle est idiote, elle est bĂȘte.

  • Speaker #0

    Et encore ce truc de, moi je n'ai pas fait d'études, donc tu vois ce truc de dire intellectuellement.

  • Speaker #1

    On ne va plus Ă©couter Odette parce qu'elle n'a pas de master. On a mal screenĂ©. Merde, elle n'a pas de master, il faut arrĂȘter tout de suite d'Ă©couter. Ouais, j'ai...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est...

  • Speaker #1

    Et donc le fait que tu as 60 Ă©pisodes, qu'est-ce que tu demandes peut-ĂȘtre, comment est-ce que les auditrices peuvent t'aider ? on va utiliser ou demander de l'aide Ă  cette communautĂ© qui est tellement engagĂ©e, comment est-ce qu'elles peuvent t'aider Ă  plus prendre place dans les interviews ?

  • Speaker #0

    Oui, on revient au nƓud du problĂšme pour moi aussi de crĂ©dibilitĂ© et de dire que ce n'est pas juste un side project. D'habitude, je dis mon petit projet, tu me dis toujours, ChloĂ©, ce n'est pas un petit projet, tu vois, t'entreprends, c'est un gros truc. Donc, je suis toujours lĂ  Ă  minimiser un peu ce que je fais. Et pour, dans un de mes KPI, pour que ça fonctionne, au-delĂ  du nombre d'Ă©coutes, parce que moi je trouve que mĂȘme petite Ă©coute mais vu le taux d'engagement d'Odase c'est puissant mais c'est du sponsoring c'est validĂ© par l'argent que ce que je fais a un intĂ©rĂȘt et que les marques le voient ou les sponsors le voient et en fait la boucle est bouclĂ©e donc ça c'est un des Ă©lĂ©ments un des Ă©lĂ©ments c'est donc juste les filles si vous Ă©coutez si vous apprĂ©ciez vous envoyez mais je le dis Ă  chaque fois et j'aime pas qu'ils m'en disent mais vous envoyez le podcast vous pensez Ă  quelqu'un que ça peut intĂ©resser ça va Ça va faire grandir le podcast, mais c'est comme ça. Le jeu du digital aujourd'hui, il faut qu'on parle du podcast, il faut qu'il soit Ă©coutĂ©, il faut un rĂ©fĂ©rencement. Et puis les marques, mais les marques s'y intĂ©ressent de petit Ă  petit. Donc, patience. A priori, je reste bien lĂ . J'ai encore des gros projets pour le podcast. Et franchement, merci. Merci pour les Ă©coutes et les retours. Merci d'ĂȘtre lĂ . Tous les jours que je reçois des petits messages Ă  propos du podcast, ça me touche beaucoup. Et puis, si je peux vous aider Ă  rĂ©pondre Ă  certaines questions, Ă  avoir des invitĂ©s de qualitĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă  m'envoyer des demandes, des liens. Ou mĂȘme si vous voulez participer, n'hĂ©sitez pas. Et merci, Alicia, pour cet Ă©change, de me prendre le temps et de me suivre dans ce projet.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tous les jours facile. Parce que parfois, je t'appelle, je suis un peu en down. Mais en tout cas, merci. Merci Ă  tous. Est-ce qu'il y a une question que tu veux me poser ou on est bon ?

  • Speaker #1

    Non, on est bon. Merci Ă  toi.

  • Speaker #0

    On est bon.

  • Speaker #1

    Continue comme ça. et bonne continuation Audace.

  • Speaker #0

    Merci Alicia. Merci d'avoir écouté cet épisode, j'espÚre qu'il vous a plu. Si vous voulez continuer à soutenir Audace, pensez à vous abonner et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Je vous dis à bientÎt pour un nouvel épisode.

Share

Embed

You may also like

Description

Audace, doutes, passion, vulnĂ©rabilité  Pour fĂȘter la premiĂšre bougie d’ƌdace, je prends le micro dans un Ă©pisode anniversaire pas comme les autres.


Avec mon hĂŽte du jour — et coach — Alicia Thomas, je reviens sur cette annĂ©e intense : le lancement d’ƌdace, les coulisses, les hauts et les bas, et l’équilibre fragile entre vie de famille, projet de cƓur et incertitude financiĂšre.


On parle sans filtre de lĂ©gitimitĂ©, de la peur du regard des autres, du people pleasing, de l’impact de la maternitĂ©, de la comparaison, mais aussi de libertĂ©, de transmission et de soutien fĂ©minin.
Entre confidences, anecdotes et rĂ©flexions, cet Ă©pisode est une invitation Ă  oser, mĂȘme quand on n’a pas toutes les rĂ©ponses. Entre confidences, anecdotes (y compris un gros fail technique avec Barbara Cox 🙃) et rĂ©flexions, cet Ă©pisode est une invitation Ă  oser, mĂȘme quand on n’a pas toutes les rĂ©ponses.


💌 Merci aux auditrices, aux invité·es, aux sponsors, Ă  ma famille et Ă  mon mari — que je charrie un peu dans l’épisode, mais qui reste mon meilleur soutien, l'amour de ma vie.

🎧 Chapitres
00:00 – Introduction & remerciements
02:42 – Naissance d’ƌdace & dĂ©fis du lancement
05:05 – Doutes, pression sociale & lĂ©gitimitĂ©
17:20 – Équilibre cƓur / sĂ©curitĂ© & vie de couple
42:05 – Pourquoi le podcast & conclusion


📌 Soutenir Ìdace : abonne-toi, mets 5⭐, et partage cet Ă©pisode Ă  une amie Ă  qui il pourrait parler.


đŸ–‹ïžUn podcast créé, produit et animĂ© avec passion par ChloĂ© Genicot
đŸŽ™ïž Disponible sur toutes les plateformes d’écoute
📍 Podcast belge indĂ©pendant | Contact : odacepodcast@gmail.com | đŸ“Č @odace.podcast 💌 Newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On se retrouve aujourd'hui avec un Ă©pisode un peu particulier, un Ă©pisode anniversaire, car oui, ça y est, Audace a un an aujourd'hui. C'est donc moi qui passe au micro. J'ai essayĂ© d'ĂȘtre authentique et transparente et vulnĂ©rable, mĂȘme Ă  certains moments, je ne vous le cache pas. Mais ça fait longtemps que certaines auditrices me rĂ©clament et je me suis dit que c'Ă©tait peut-ĂȘtre l'occasion de vous faire dĂ©couvrir un petit peu qui je suis. Je profite de cette intro pour vous remercier vraiment du fond du cƓur de faire vivre Audace depuis un an. Merci aussi aux invitĂ©s pour leur gĂ©nĂ©rositĂ©, aux sponsors qui soutiennent le projet, Ă  mon hĂŽte du jour, Alicia, Alicia Thomas, qui est ma coach et qui m'aide Ă  structurer et Ă  faire Ă©voluer Audace. Et bien sĂ»r, merci Ă  ma famille, Ă  mon mari chĂ©ri, que je taquine un peu dans l'Ă©pisode, mais qui me soutient toujours. J'espĂšre ! que cet Ă©pisode vous plaira. Je suis un peu stressĂ©e. J'ai hĂąte d'avoir vos retours. N'hĂ©sitez pas Ă  me laisser des petits commentaires sur les rĂ©seaux sociaux, Ă  vous abonner Ă  la chaĂźne d'Audace pour ne rien manquer. Et je vous souhaite une excellente Ă©coute.

  • Speaker #1

    Oh, j'allais dire, tu veux commencer avec ça. Le truc le plus amusant ou le plus fou qui t'est arrivé pendant l'enregistrement.

  • Speaker #0

    Alors, le plus fou, je ne sais pas. Le plus embarrassant, peut-ĂȘtre. un des quacks techniques qui arrive beaucoup, qui arrive. C'est vrai que le podcast, je fais tout toute seule. Je n'ai pas d'ingĂ© qui contrĂŽle la qualitĂ© du son quand j'enregistre, ni l'image. Et un jour, en plus, c'Ă©tait, bon, maintenant, je pense qu'il y a la prescription, je peux le dire, en plus, l'Ă©pisode a Ă©tĂ© vraiment apprĂ©ciĂ©. C'est avec Barbara Cox, artiste peintre, une dame incroyable et une interview passionnante. Et on parle, on parle, une... plus d'une heure et puis je rentre Ă  la maison je fais toujours ça j'ai un peu la mĂȘme mĂ©thode mais quand je rentre Ă  la maison j'uploade tout je mets sur un disque dur sur deux disques durs et sur mon ordi en fait je triple juste pour ĂȘtre sĂ»re mais j'ai tellement peur de perdre un fichier et en fait je me rends compte que mon micro n'a pas fonctionnĂ© donc comme j'ai le son de la camĂ©ra le son de son micro j'entendais mes questions et en fait au montage j'ai rĂ©pĂ©tĂ© chaque question donc je pense enfin moi je prouve ça s'entend, mais ouais fun fact Ă  propos d'un des Ă©pisodes. Ça m'est arrivĂ© une fois, mais Ă  mon avis, des quacks techniques, ça arrive souvent. Oui,

  • Speaker #1

    on te pardonne. Désolée Barbara,

  • Speaker #0

    surtout vis-Ă -vis de l'invitĂ©. Je ne l'ai mĂȘme pas dit, mais maintenant, je pense que... Elle le sera. Elle le sera officiellement, mais je pense qu'elle ne m'en voudra pas trop.

  • Speaker #1

    Ok, ChloĂ©. Je vais jumper dans le vivier si j'ai. Merci de me donner l'honneur de pouvoir t'interviewer aujourd'hui. Je suis tellement contente de pouvoir montrer la ChloĂ© que j'ai pu observer en coaching. VoilĂ , la vraie ChloĂ©. Il y a un an, Audace n'existait pas. On Ă©tait dans cette mĂȘme piĂšce en train d'enregistrer un Ă©pisode. Tu travaillais encore full-time Ă  l'Ă©poque. Tu Ă©tais sur tous les fronts. Tu es toujours sur tous les fronts. Spoiler alert, ça, ça n'a pas changĂ©. Mais voilĂ , je me demandais aujourd'hui... un an plus tard. On va bientĂŽt fĂȘter les un an de DAS. Oui,

  • Speaker #0

    le 16 août, c'est une date importante pour moi. C'est les six mois de mon fils. J'ai lancé le podcast le jour des six mois de mon fils. Donc voilà, c'est une date que je n'oublierai jamais et qui est importante pour moi.

  • Speaker #1

    J'ai déjà envie de te féliciter parce que je trouve que DAS est un magnifique projet et je crois que tout ce qu'on voit est quelque part aussi un symbole que tu avais raison et que tu savais ce que tu faisais. Mais je me rappelle qu'à l'époque, je crois que tu n'avais pas

  • Speaker #0

    J'avais ce peu Ă  l'intĂ©rieur cette intuition qui est toujours prĂ©sente trĂšs prĂ©sente maintenant on en parlera peut-ĂȘtre un peu aprĂšs sur le dĂ©veloppement du podcast en tant que tel c'est un autre sujet je pense qu'en Belgique il y a aussi beaucoup de choses Ă  faire, il y a un champ devant nous de libre pour les podcasteurs mais les choses prennent du temps il faut ĂȘtre patient j'imagine comme dans pas mal de business quand on entreprend il faut ĂȘtre patient persĂ©vĂ©rant Merci. Et on en parlera peut-ĂȘtre plus tard, parce que c'est aussi une des difficultĂ©s que j'ai Ă  ne pas parfois... Allez, pour ĂȘtre trĂšs franche, je crois que c'est le ton de l'Ă©pisode que j'ai envie de donner aujourd'hui Ă  vos Ă©ditrices qui me suivent depuis un an, c'est l'authenticitĂ© et la vulnĂ©rabilitĂ©. Je vais essayer de ne pas m'auto-sensirer, pardon. C'est le genre de truc que je couperais au montage, mais je ne le ferai pas aujourd'hui. Ça va ĂȘtre un Ă©pisode brut, un Ă©pisode vrai. Et donc, c'est vrai, par exemple, cet Ă©tĂ©, que j'ai de nouveau cherchĂ© des postes, des jobs alimentaires, on va dire, ou en tout cas du 9 to 5, parce que, un, j'adore le monde de l'entreprise, j'ai toujours aimĂ© ĂȘtre employĂ©e, et deux, ça fout les boules. En fait, le podcast, ça fout les boules. L'incertitude, pour moi, ça va, mais c'est vrai que j'ai une famille, j'ai un mari, et son avis, le fait qu'il soit apaisĂ© compte beaucoup. Donc, c'est...

  • Speaker #1

    Quand tu parles d'incertitude, tu peux clarifier ? On parle de quelle incertitude ?

  • Speaker #0

    FinanciÚre. FinanciÚre et sociale, je trouve. Mon job me définit aussi qui je suis. Et c'est vrai que les questions qu'on me demande, c'est qu'est-ce que tu fais ? C'est sympa, c'est un hobby, mais en vrai, qu'est-ce que tu fais ? Tu n'es pas casteuse, qu'est-ce que ça veut dire ? Combien tu gagnes ? Une question qui vient souvent, combien tu gagnes ? Donc voilà.

  • Speaker #1

    Comment tu es venue quand on te pose ces questions-là ? Qu'est-ce que ça fait avec toi ?

  • Speaker #0

    C'est un trigger pour moi. C'est un trigger parce que je pense que le jour oĂč j'arriverai Ă  atteindre en sociĂ©tĂ© l'Ă©quivalent de mon paquet de salariĂ©s que j'avais avant, donc je travaille dans le pharma, ce sera un facteur de confiance. En fait, moi je fais ce que j'aime, je vis ma best life, parce que honnĂȘtement c'est le cas actuellement, c'est vraiment une vie de rĂȘve. On dirait un fantasme tellement ça a l'air irrĂ©el. Et en plus, ça me permet de vivre au mĂȘme montant que ce que j'avais avant. Et l'argent est important pour moi. Je ne vais pas mentir.

  • Speaker #1

    Il y a plein de thĂ©matiques. Je suis en train de rĂ©flĂ©chir parce que tu disais, voilĂ , c'est important d'un point de vue social. Et j'aimerais d'abord gratter lĂ -dedans. Et puis, j'aimerais quand mĂȘme revenir Ă  l'origine du podcast et le pourquoi ChloĂ© s'est lancĂ©e en fait dans cette aventure. Mais tu disais, oui, quand on me pose la question, combien tu gagnes, pourquoi tu fais ça, c'est compliquĂ© pour moi de ne pas avoir toutes les rĂ©ponses. Prends-nous avec toi, qu'est-ce qui se passe dans la tĂȘte de ChloĂ© ? VoilĂ , tu es en train de boire un verre ou mĂȘme vous ĂȘtes en train de faire un apĂ©ro et cette question tombe. Un, tu fais quoi ? Et tu dois y rĂ©pondre. Qu'est-ce qui se passe dans ta tĂȘte Ă  ce moment-lĂ  ?

  • Speaker #0

    Bon, on en parle, nous, toutes les deux, beaucoup en coaching parce que c'est vraiment, pour moi, difficile de ne pas ĂȘtre affectĂ©e par l'opinion des autres. ma famille beaucoup. Je suis trĂšs portĂ©e famille. Leur opinion a beaucoup de valeur. Et le jugement des autres, Ă©galement. Donc, j'ai un mĂ©lange de fiertĂ©. En fait, moi, j'ose entreprendre. En tout cas, je me nourris ou je crĂ©e quelque chose qui m'inspire. Et j'adore l'idĂ©e de partager. Si ça inspire d'autres, mĂȘme une personne, je suis hyper contente. Et en mĂȘme temps, j'ai toutes mes craintes d'insĂ©curitĂ© qui remontent en me disant que je ne suis pas lĂ©gitime. Parfois, ce que je dis, je suis Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. J'ai tendance Ă  me rabaisser, alors que fondamentalement, je pense que ce projet a sa place. Et le retour que les auditrices me font depuis un an, il y en a qui Ă©coutent depuis day one. Et qui prennent la peine de m'envoyer des messages, et c'est ça qui est encore plus fou. Parce que moi, j'Ă©coute Ă©normĂ©ment de podcasts, on reviendra sur pourquoi j'ai lancĂ© le podcast. Mais jamais, ou quasiment jamais, j'envoie un message Ă  l'autre pour lui dire chapeau.

  • Speaker #1

    Mais je vais effectivement te poser lĂ , parce qu'il y a eu des parures de presse.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est juste. L'engagement est Ă©norme et assez incroyable, alors que le podcast est assez passif. Normalement, la personne Ă©coute et puis on ne va pas chercher forcĂ©ment une interaction plus loin. Ce que toi, tu as en plus avec tes Ă©ditrices. Donc, il y a plein d'Ă©lĂ©ments factuels pour montrer que ce que tu fais, tu le fais bien. Et comme tu dis, il y a quelque part un complexe d'infĂ©rioritĂ© oĂč tu continues Ă  douter de toi-mĂȘme. Et j'ai toujours trouvĂ© ça trĂšs paradoxal. quand je vois ChloĂ©, quand on la voit sur les rĂ©seaux sociaux, tu donnes une impression que tout est parfait, que tu gĂšres tout. Ta maison est nickel, tu es impliquĂ©e en tant qu'Ă©pouse, tu es une maman qui est super prĂ©sente, tu es sur tous les fronts au niveau du podcast, c'est rĂ©veillĂ© Ă  5h du matin, voire plus tĂŽt. Donc tu donnes vraiment, en tout cas, cette image. Je crois que je ne suis pas la seule Ă  penser ça, mais ChloĂ©, elle gĂšre tout. Et ce n'est pas tout le temps la petite voix qui rĂ©sonne dans ta tĂȘte.

  • Speaker #0

    Oui, et je pense que euh... Il y a un cap entre ce qu'on voit, ce que je montre et la rĂ©alitĂ©. MĂȘme si on Ă©coute les Ă©pisodes et des autrises oĂč on en fait part, donc je sais que ça se ressent. C'est que cette annĂ©e-lĂ , oĂč il y a eu beaucoup de transitions, oĂč j'ai accouchĂ© de mon deuxiĂšme enfant, oĂč j'avais deux enfants en dessous de deux ans, c'Ă©tait le chaos total. HonnĂȘtement, ça a Ă©tĂ© dur. C'Ă©tait une annĂ©e intense pour mon couple. pour mon Ă©quipe perso. Franchement, j'avais l'impression d'ĂȘtre prise dans une machine Ă  laver. surdemandĂ© en fait d'ĂȘtre accaparĂ© par mes enfants mon boulot j'avais pris 40 heures semaine c'Ă©tait vraiment beaucoup et le podcast qui se lançait et en fait le podcast ça demande Ă©normĂ©ment d'heures donc on me pose beaucoup de questions sur le podcast en tant que tel la technique tout j'y pense Ă  faire une formation ou Ă  vraiment aider les autres parce qu'il ne faut pas minimiser le nombre d'heures que ça demande tu peux t'aider une idĂ©e on parle de combien d'heures par semaine par exemple pour un Ă©pisode pour un Ă©pisode en fait bon entre guillemets pas tellement on parle de 15, 16, 17 heures semaine entre les ping-pong avec l'un avec l'invitĂ©, entre booker un slot, se rendre lĂ -bas, shooter l'Ă©pisode, faire le Ausha, faire le montage et puis la com. La com prend beaucoup de temps. Mais ce qui prend vraiment beaucoup de temps et ce qui est vraiment Ă©nergivore, je trouve, c'est la communautĂ©. D'ĂȘtre prĂ©sent. Et ça, je ne le compte pas dans mes heures RH, on va dire, mais ça devrait le faire parce que c'est trĂšs demandant et c'est du non-stop. Et lĂ , au moins, je me dĂ©die Ă  fond parce que j'ai ce feu intĂ©rieur et cette conviction profonde que... qu'il y a quelque chose. C'est vraiment ce gut feeling, je ne sais pas l'expliquer. C'est vraiment... Au fond, moi, je sens que dĂ©jĂ , moi, ça me fait extrĂȘmement bien et puis ça fait du bien Ă  d'autres. Mais c'est trĂšs demandant aussi pour ma famille qui me voit qu'apparaissent sur mon tĂ©lĂ©phone et parfois, on se dit, mais Chlo, arrĂȘte, Insta, ce n'est pas du boulot. Mais je te jure, quand tu crĂ©es du contenu, ça devient du taf, tu vois. Est-ce que moi, ça m'amuse de faire une facecam avec une voix off ? VoilĂ , mais je sais que ça fait partie du deal. Moi, je prends beaucoup de plaisir Ă  le faire, je ne vais pas mentir. la partie crĂ©ation j'adore mais c'est vrai que tu vois ça Ă  l'escalier mais qu'est-ce qu'elle a celle-lĂ  elle se prend un selfie tu vois oui mais c'est nouveau on revient par rapport Ă  la norme si ton mĂ©tier c'est d'ĂȘtre podcasteuse j'espĂšre que tu vas entretenir

  • Speaker #1

    ta communautĂ© et faire des selfies et faire des vidĂ©os si ton mĂ©tier c'est d'ĂȘtre chimiste ou de faire des plannings des forecasting ok ça me semblerait bizarre donc ça dĂ©pend au niveau de la norme que tu prends et on revient Ă  ce point de devoir comparer pour quelque part valider ton image Merci.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Mais je crois que toute ma vie, j'ai eu cette comparaison trĂšs forte. Par exemple, je n'ai pas fait d'Ă©tudes, donc j'ai mon diplĂŽme d'humanitĂ©, mais je n'ai pas fait d'hĂŽte-Ă©cole ni d'universitĂ©. Ça a toujours Ă©tĂ© pour moi un point un peu painful, un peu douloureux, parce que je viens d'une famille assez Ă©duquĂ©e oĂč les Ă©tudes ont beaucoup d'importance. Et donc, toujours ce sentiment de... Tu vois, un mauvais petit canard comme ça. Alors que mes parents sont trĂšs fiers de ce que je suis, ou ce que j'ai fait, ou ce que je fais, de la maman que je suis.

  • Speaker #1

    Mais quand tu étais enfant, à quel moment est-ce que tu savais que tes parents étaient super fiers de toi ?

  • Speaker #0

    Toujours. Toujours, Chloé, tu peux faire ce que tu veux. Et je crois que j'avais pas mal de compétences dans lesquelles j'aurais pu aller. toujours été trÚs forte en sport, par exemple. Le sport a toujours eu une importance trÚs forte en moi, et c'est vraiment un moyen d'expression. Et ça l'est toujours aujourd'hui. Et j'ai été pétée, j'ai été personnelle trÚs neuve.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu veux rapidement parcourir,

  • Speaker #0

    peut-ĂȘtre,

  • Speaker #1

    effectivement, et peut-ĂȘtre, je suis curieuse, et on va revenir Ă  la question du pourquoi le podcast, je n'oublie pas. Mais peut-ĂȘtre, voilĂ . Qu'est-ce qui est important au conseil de la ChloĂ©, enfant, pour comprendre la personne qui se tient devant nous aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Hum. C'est une question qui n'est pas facile. J'ai une soeur jumelle et je pense qu'elle en parlerait mieux que moi.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que Esther répondrait à cette question ? Je ne pose pas la question à Chloé, je pose la question à Esther. Elle doit te décrire, qu'est-ce qu'elle dirait ?

  • Speaker #0

    Une enfant assez intense, assez colérique. Un besoin de justice trÚs présent. Les parents ont divorcé. J'ai fait la paix avec tout ça depuis longtemps. Mais c'est vrai que ça a été trÚs difficile pour moi. d'avoir une histoire de séparation, une histoire un peu de mensonges.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te mettait en colĂšre, enfant ?

  • Speaker #0

    La tristesse de mes parents. J'ai toujours Ă©tĂ© dans un trĂšs... Comment on dit ? Tu sais, trĂšs sensible aux Ă©motions des autres. Oui, trĂšs... VulnĂ©rable par rapport Ă  ça. Enfin, ça m'affecte beaucoup. et donc c'est vrai que de voir mon papa pour qui je ne sais pas pourquoi j'ai pris ce rĂŽle de dĂ©fense m'a toujours beaucoup touchĂ©e mais Ă  part ce cĂŽtĂ© lĂ  un peu colĂ©rique un peu je veux de la justice comme en fait le cas aujourd'hui aussi j'Ă©tais une enfant assez sportive assez touche Ă  tout dĂ©brouillarde, on a Ă©tĂ© trĂšs vite mais je dis on parce que ma soeur mon frĂšre et moi c'Ă©tait un peu la mĂȘme chose mais trĂšs vite autonome pour des choses oĂč je me dirais, moi, mes enfants, maintenant, c'est vrai que j'aurais du mal Ă  me dire, voilĂ , Ă  10-12 ans, tu prends le mĂ©tro Ă  Bruxelles, dans la capitale, etc. Mais donc oui, pousser Ă  l'autonomie Ă  fond, mes parents, c'est des parents qui croient beaucoup en nous, qui sont trĂšs bienveillants et vraiment qui nous portent beaucoup, sans jugement. Alors qu'il y a des choses parfois oĂč en fait, on aimerait du jugement et il n'y a pas ce truc de « je te fais confiance, tu sais, tu es maĂźtre de ta vie » . Et dĂšs l'enfance, j'ai l'impression d'avoir ce sentiment-lĂ .

  • Speaker #1

    Et pourquoi il te faisait confiance ? Qu'est-ce que tu montrais comme comportement enfant ?

  • Speaker #0

    TrÚs responsable, trÚs raisonnable. La loi, c'est juste important pour moi. Ne pas décevoir aussi.

  • Speaker #1

    Décevoir qui ?

  • Speaker #0

    Les personnes que j'aime. Donc, trĂšs loyale, mĂȘme avec mes compagnons. TrĂšs loyale. Trop honnĂȘte. Parfois, je suis un peu too much. En fait, tout mĂ©rite discussion. Tout mĂ©rite d'aller au fond des choses. Il faut aller deep. Il faut que tu comprennes. Il faut que je te perçoive mĂȘme. Il faut que j'arrive Ă  te convaincre que ce que je dis, j'ai raison. Mais avec mes proches aussi, mes amis, etc. VoilĂ , un peu l'enfance que j'ai eue, mais trĂšs bonne Ă©ducation, Ă©ducation gĂ©nĂ©rale, trĂšs bonnes Ă©coles, cercle d'amis trĂšs chouette, trĂšs important. Mais oui, vraiment une belle enfance que je rĂȘve aujourd'hui d'offrir Ă  mes propres enfants. NĂ©anmoins, je pense que chaque famille a son lot de bĂȘtes inconnues. Et c'est vrai qu'on est en train de faire un peu une thĂ©rapie transgĂ©nĂ©rationnelle. Ok. C'est super intĂ©ressant pour voir d'oĂč mes parents viennent. Oui. et ne pas... pas reproduire. Quand mes enfants sont arrivĂ©s dans la famille, c'est lĂ  oĂč mes parents ont dit « Ok, on va faire ça parce que nos petits-enfants, tes enfants, ChloĂ©, on ne veut pas qu'ils souffrent comme nous, on a pu souffrir des non-dits. » Donc, super intĂ©ressant. Ma maman est psychologue et ma belle-mĂšre est psychiatre. Je pense que la communication, la parole a toujours eu une place importante pour nous tous.

  • Speaker #1

    Super intĂ©ressant. Et c'est vrai que je vois ton frĂšre et ta soeur, vous ĂȘtes tous En fait, entrepreneur, indĂ©pendant.

  • Speaker #0

    Oui, tous mes parents. On est tous. Ma maman, elle vient d'un background de psychologue, mais elle est danseuse-artiste. Avec mon beau-pĂšre, oui, danseur-artiste. Donc ça, c'est aussi une vie un peu paradoxale, un peu d'incertitude. J'ai grandi lĂ -dedans et on avait une maison sociale. Donc c'est vrai qu'il y a des commentaires sur les rĂ©seaux qui disent « t'as l'air d'avoir de l'argent » . Non, je ne viens pas d'un milieu qui a beaucoup d'argent. De ce cĂŽtĂ©-lĂ , en tout cas, ma maman, elle a fait un choix d'amour pour son travail. et elle est extrĂȘmement douĂ©e dans ce qu'elle fait mais pas du tout, l'argent n'a jamais Ă©tĂ© pour elle un critĂšre de rĂ©ussite mon papa a une trĂšs bonne situation mais n'a jamais Ă©tĂ© un travailleur faux, on le voyait on rentrait Ă  l'Ă©cole, il Ă©tait lĂ , il avait tondu la pelouse d'ailleurs cette odeur de tonde de pelouse c'est madame de Proust avec le barbecue qui est prĂȘt qui a mijotĂ©, la bolo qui a mijotĂ© pendant des heures c'Ă©tait des parents trĂšs prĂ©sents ce que je trouve intĂ©ressant,

  • Speaker #1

    tu expliques que ta maman a fait un choix de coeur qui avait une implication financiÚre et Merci. on a eu beaucoup de discussions par rapport à l'insécurité financiÚre et je sais que c'est un des dilemmes que tu as. Je vois que tu es épanouie par Audace et comme on le disait, le podcast est un projet qui prend beaucoup de temps à se développer, surtout d'un point de vue financier, mais ça ne veut pas dire qu'il ne sera pas rentable à terme.

  • Speaker #0

    Convaincue.

  • Speaker #1

    Et je te vois aujourd'hui effectivement dans cette dualitĂ©. Oui, est-ce que c'est lĂ©gitime en fait de faire un choix de cƓur ? Et en fait, peut-ĂȘtre vivre un peu cette situation que ta maman a vĂ©cue. Qu'est-ce que ça fait avec toi ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis trÚs au clair avec ça. Mais comme je l'ai dit au début, je suis aussi trÚs famille. Et ma famille que j'ai fondée aujourd'hui avec mon mari, son apaisement à lui joue beaucoup pour moi aussi. Donc, je ne vais pas aller dans un choix, me buter, si lui n'est pas confortable avec. Ou alors, séparation il y a. Mais on ne peut pas vivre. Parce que quand tu... En tout cas, moi, j'entreprends. Et c'est vrai que ça prend beaucoup de place. et 8-5 sécurités sont là

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on aurait la mĂȘme discussion si tu avais un job qui Ă©tait extrĂȘmement prenant par exemple, imaginons tu serais mĂȘme PDG d'une boĂźte qui peut voyager tout le temps ça a aussi un impact sur ta vie est-ce que tu aurais aussi cette discussion ? Je cherche Ă  comprendre si le problĂšme c'est vraiment l'occupation que tu as ou la nature du projet.

  • Speaker #0

    Je pense pas que c'est la nature du projet je pense que c'est l'incertitude du projet Mais je n'ai pas envie de parler à la place de lui, d'Anthony. Non, non. C'est vraiment... C'est aussi son voyage de vie. C'est ce que lui vient avec ces insécurités-là. Et aprÚs, il est hyper soutenant. Il est vraiment soutenant depuis le début. Oui,

  • Speaker #1

    parce que tu le tiens Ă  clarifier. Je ne sais pas du tout... Je crois que c'est son rĂŽle. C'est ça qui est intĂ©ressant. On a tous des casquettes. Et si toi, tu prends... Enfin, avec le dĂ©veloppement du podcast, je comprends que lui, peut-ĂȘtre, va mĂȘme se renforcer dans son rĂŽle de pĂšre de famille responsable.

  • Speaker #0

    C'est le cas. Et il le fait extrĂȘmement bien. et moi je suis parfois trĂšs Ă©nervĂ©, qui sort ce tableau Excel dans une conversation oĂč je lui parle de vision, je lui parle d'ambition, je lui parle de rĂȘve, je lui parle de fantasme, et il me dit, ok, super, fais ce que tu veux mais il faut au moment donnĂ© que ça rapporte parce qu'on a une vie, on a achetĂ©,

  • Speaker #1

    on a des enfants on a une chance inouĂŻe on est vraiment bien lotis nĂ©anmoins il faut ĂȘtre rĂ©aliste il ne faut pas s'en faire mĂȘme un rĂȘve et lĂ  je crois que c'est assez relevant d'aborder ça aujourd'hui c'est typiquement un exemple en fait il faut pouvoir aligner les objectifs et le style de communication vous ĂȘtes une Ă©quipe, vous ĂȘtes mĂȘme une entreprise on va le dire Platement, vous ĂȘtes une entreprise et il faut que le schmiblic avance, il faut que les factures soient payĂ©es, il faut que les enfants s'en nourrissent, il y a des choses, c'est non nĂ©gociable. Mais ça n'empĂȘche pas de pouvoir rĂȘver. Il y a une vision long terme et une vision court terme. L'Excel, c'est du court terme. Aujourd'hui, la vision, c'est du long terme. Comment est-ce que tu peux trouver un chemin entre les deux ? Je ne crois pas qu'il faut tuer forcĂ©ment la vision long terme, mais quels sont les petits pas que vous faites aujourd'hui ? Parce que lĂ , on rend aussi la question trĂšs grande. pendant combien de temps tu es peut-ĂȘtre pas viable mais on n'est pas obligĂ© de tirer, ça sort deux ans je ne te le recommanderais pas non plus par contre il y a une diffĂ©rence entre tenir une situation pendant six mois et ĂȘtre d'accord en tant qu'Ă©quipe, en tant qu'entreprise que pendant six mois on va peut-ĂȘtre faire des pertes et qu'il faudrait les compenser autrement c'est ce qu'il fait pour au final avoir un bien-ĂȘtre familial bien sĂ»r,

  • Speaker #0

    mais c'est quelqu'un de trĂšs malin franchement je suis vraiment impressionnĂ©e par lui, par sa façon de penser Merci. Je pense qu'il est trĂšs juste, il est trĂšs droit. Et je pense qu'il avait cette vision. Il m'a dit, ben voilĂ , t'as lancĂ© Audace, donc ça va faire un an. Tu es full time dessus depuis dĂ©cembre. Donc, ça paraĂźt en mĂȘme temps beaucoup et pas beaucoup. Il faut rappeler que j'ai deux enfants en passage. Et bon, toutes les systĂšmes... Les crĂšches pas payĂ©es. VoilĂ , les crĂšches, les maladies, les grĂšves. Enfin, on a eu beaucoup de choses. Et on y viendra peut-ĂȘtre, je ne sais pas si on aura le temps aujourd'hui, mais c'est vrai que le postpartum, une femme qui accouche, euh Moi, je n'ai pas l'impression d'avoir retrouvĂ© mes capacitĂ©s cognitives complĂštes. Et je disais ça parce qu'on est trĂšs rĂ©alistes par rapport au temps. Et comme tu dis, et ce que lui dit aussi trĂšs justement, en fait, l'un n'empĂȘche pas l'autre. Et donc, moi, je suis un peu too much. Moi, je suis intense. Donc, quand je fais une chose Ă  fond, mais de fait, j'adore l'entreprise. Et ce que je te disais en arrivant, c'est que, Ă©coute Alicia, il faut que tu saches. j'ai postulĂ© Ă  d'autres offres je suis dans le process pour d'autres fonctions qui me bottent qui me plaisent parce que j'ai ce cĂŽtĂ© trĂšs artistique trĂšs crĂ©atif trĂšs curieuse mais j'ai aussi un cĂŽtĂ© trĂšs administratif opĂ©rationnel extrĂȘmement structurĂ© oui et j'adore rendre service c'est un ego boost pour moi d'ĂȘtre j'ai Ă©tĂ© pillĂ©e j'ai Ă©tĂ© personne assistant tout ça c'est vraiment un ego boost de me dire ok en fait j'aide quelqu'un concrĂštement et aussi bas Je ne suis pas responsable Ă  100%. De mon travail, oui, mais pas des charges qu'il incombe lui, la personne. Donc voilĂ , en fait, si je veux ĂȘtre totalement transparente avec vous, vous, auditrices qui m'Ă©coutez depuis un an, c'est que ce n'est pas linĂ©aire. Et il y a plein de questionnements que j'ai et que peut-ĂȘtre je reprendrai un job, peut-ĂȘtre part-time, peut-ĂȘtre 4-5e, peut-ĂȘtre full-time. L'avenir du podcast, je ne sais pas. Je ne sais pas. Je suis convaincue que je trouverai une solution. Soit publier un peu moins d'Ă©pisodes, soit dĂ©lĂ©guer un petit peu. Soit proposer mon micro Ă  quelqu'un qui peut, qui a la mĂȘme vision que moi, d'audace. Il y a peut-ĂȘtre des solutions lĂ -dedans. Mais l'avenir nous le dira.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que tu te sens presque coupable d'avoir fait ça. Est-ce que c'est le cas ?

  • Speaker #0

    Coupable d'avoir fait audace ?

  • Speaker #1

    Non, d'avoir postulé ailleurs, de regarder d'autres pistes.

  • Speaker #0

    Coupable, non. mais trĂšs honnĂȘte envers moi-mĂȘme. Est-ce que je fais ça pour moi ou est-ce que je fais ça pour les autres ? Est-ce que j'essaye de rassurer tout le monde autour de moi ?

  • Speaker #1

    Postuler, le fait de postuler.

  • Speaker #0

    Le fait de reprendre un CDI dans une belle boĂźte et tout ce qui va avec, une sĂ©curitĂ© et puis ta pension. Est-ce que je fais ça fondamentalement pour moi ou est-ce que je fais ça pour les autres ? Est-ce que si Audace me permet de vivre pleinement, enfin en tout cas... Est-ce que je cherche un job ailleurs ? Ça, c'Ă©tait une vraie question. Et c'est vrai que j'ai pris ces trois semaines de vacances oĂč je n'ai pas beaucoup Ă©tĂ© active sur les rĂ©seaux, parce qu'on doit manger avec les petits, etc. Pour me la poser, pour la poser Ă  ma maman, qui a aussi fait un job de passion. Et c'est vrai qu'elle m'a convertie. Tu es aussi douĂ©e en entreprise, tu vois. Et tu aimes ça. Et je dis ça, j'adore. J'adore les collĂšgues, j'adore la vie d'entreprise. J'adore avoir des mentors, avoir des N plus 1. Oui, la structure me plaĂźt beaucoup. Et j'apprends beaucoup. J'apprends beaucoup. Tout ce que je fais lĂ , autodidacte par rapport au podcast, c'est tous les process que j'ai emmagasinĂ©s avant en tant qu'employĂ©e pour structurer. Et tu m'aides aussi beaucoup. Et je n'ai pas eu peur de demander Ă  un coach, Ă  un mentor de structurer aussi, pas faire du micromanagement, mais ĂȘtre trĂšs clair sur le KPI et pas m'Ă©parpiller et pas dire oui aux autres. Ça, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #1

    Ça, il faut absolument qu'on aborde ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Je garde l'Ɠil sur l'heure. Ce que je vais demander ici Ă  30 minutes. On est dĂ©jĂ  Ă  23 minutes.

  • Speaker #1

    Ça me semblait assez compliquĂ©.

  • Speaker #0

    Oui, je sais. Et je ne veux pas...

  • Speaker #1

    Je vais peut-ĂȘtre faire un amalgame parce que je ne reprends pas exactement tes mots. Je vais appeler ça le besoin de plaire, en fait. People pleaser. De faire plaisir. J'entends travailler en entreprise, mĂȘme ĂȘtre pĂ©tĂ©, c'est quelque chose qui... te plaĂźt parce que tu peux aider les gens. Est-ce que ça t'a freinĂ© Ă  un moment, ce besoin de faire plaisir aux autres ?

  • Speaker #0

    Écoute, honnĂȘtement, dans ma carriĂšre, je ne trouve pas, mais dans ma vie personnelle, oui. J'ai surconsommĂ© par exemple les rencontres sexuelles, je veux dire, en tout cas les rencontres avec des hommes, mais pour assouvir ce besoin de plaire, tu vois, et lĂ , Ă  ce moment-lĂ , dans les relations, j'Ă©tais people pleaser. Est-ce que je prenais vraiment mon kiff ? I don't know, mais assez pour que, en tout cas, mon ego boost Ă©tait lĂ . OK, donc j'ai beaucoup voyagĂ© une partie de ma carriĂšre. Et c'est vrai que Tinder, c'Ă©tait mon meilleur ami gĂ©ologue. Hop, bam, tu l'ouvres. En deux secondes, tu trouves quelqu'un. Ouais, je ne vais pas le cacher, c'Ă©tait une partie de ma vie oĂč ça venait renforcer ce manque d'estime, de confiance. Eh bien, facilement et trĂšs accessible, je l'avais lĂ . Et voilĂ , c'Ă©tait des, je ne vais mĂȘme pas dire des impensements. C'Ă©tait vraiment... AprĂšs, je pense que chacun trouvait son compte. Mais oui, je pense dans mes relations perso, de trop vouloir satisfaire l'autre Ă  mon dĂ©triment.

  • Speaker #1

    Oui, satisfaire l'autre, mais pour confirmer, rĂ©conforter quelque chose chez toi. Et j'apprĂ©cie que tu partages cet exemple, parce que je crois que ce n'est pas rare. Oui, en fait, on fait des choses parfois qu'on n'a peut-ĂȘtre pas 100% envie de faire, pour rĂ©conforter quelque chose chez nous. Je rĂ©flĂ©chis parce que, est-ce que tu veux qu'on passe Ă , on n'a pas terminĂ© la question en fait.

  • Speaker #0

    Le podcast, pourquoi le podcast ?

  • Speaker #1

    Oui, le podcast et puis avec ton parcours aussi parce que tu t'es arrĂȘtĂ©e au PT. Elle est en France, PT, mais elle est un peu dĂ©tachĂ©e. Qu'est-ce que...

  • Speaker #0

    Oui, ma carriĂšre, c'est vrai que c'est un sujet Ă©pineux. MĂȘme pour moi. Mais pourquoi Ă©pineux ? Parce que c'est pas, j'ai fait des Ă©tudes d'ingĂ©, d'ingĂ©nieur ou quoi, et voilĂ , ça coule de sauf, je suis ingĂ©nieur, etc. Pas du tout. Moi, c'est vrai que je suis assez spontanĂ©e et j'y vais au cƓur en fait. et donc...

  • Speaker #1

    Mais en quoi est-ce que c'est mal ? Ouais,

  • Speaker #0

    je sais pas que c'est pas mal, mais c'est difficile Ă  expliquer, je pense. MĂȘme en introspection, il y a des parties de ma vie oĂč je... Ouais, oĂč je... C'est pas... Comme si j'avais un peu oubliĂ©. Donc pour faire les grandes lignes, si vous voulez, les grandes lignes, j'ai fait mes Ă©tudes, j'ai fait des formations, donc pour gĂ©rer une petite et moyenne entreprise. Donc lĂ , ça me donnait en fait l'accĂšs au... au mĂ©tier d'entrepreneur, on va dire, au niveau de comptabilitĂ©, juridique, etc. Et Ă  cĂŽtĂ© de ça, j'ai fait une formation d'Ă©talagiste. Passionnant. Et en fait, je me rendais mĂȘme pas du tout compte, mais Ă©talagiste, c'est ma maman qui m'a dit ça aprĂšs. C'est elle qui m'a mis sur ce filon-lĂ , parce que j'adore la mode. J'ai un Ɠil qui voit les structures, les compos, les couleurs, j'adore ça. Elle m'a dit, mais Claude, regarde, au mĂȘme endroit oĂč je faisais ma gestion, si tu veux, il y avait ce petit cours-lĂ , c'Ă©tait un jour semaine. et Et je fais ces cours en me disant, j'ai le temps de le faire, autant le faire. J'ai adorĂ©. Et en fait, avant de finir mon cursus d'un an, j'ai Ă©tĂ© engagĂ©e d'abord par L'OrĂ©al pour installer des vitrines dans les pharmacies. AprĂšs, DĂ©sigual, c'est une boĂźte espagnole. Pas du tout mes goĂ»ts, mais moi, c'Ă©tait 2014, si j'ai bonne mĂ©moire. Je me donnais accĂšs Ă  un mĂ©tier, en fait, un peu par hasard. Et j'ai fait le tour de l'Europe. Et donc, c'est ça, cette pĂ©riode-lĂ  oĂč je voyageais Ă©normĂ©ment pour faire les flagship stores, on appelle ça, donc les stores, les gros, les grosses boutiques, donc rue de la RĂ©gence Ă  Londres, des choses comme ça, Luxembourg. Et donc, moi, j'avais plusieurs pays et j'ai adorĂ© ce job. Et en fait, c'Ă©tait le job de mon grand-pĂšre, mais je ne savais pas, lui Ă©tait Ă©talagiste Ă  l'innovation. D'accord. Bref. Donc, j'ai fait ça pendant plusieurs annĂ©es. Ensuite, j'ai voyagĂ© de trop. J'avais envie d'un truc stable. Moi, je suis une femme de routine. J'adore mon quotidien. Ouais. Et... Et en fait, le sport Ă©tait toujours lĂ . Et en fait, avec tellement de voyages, de restos, d'hĂŽtels, il n'y avait plus la place pour ce sport qui me manquait tellement. D'accord. Et donc, de nouveau, je me suis dit, on ne va pas juste faire du sport, on va en faire son mĂ©tier. Donc, formation sur formation. Puis, j'ai travaillĂ© dans des grandes infrastructures. Et puis, Ă  domicile. Et puis, en entreprise. Donc, voilĂ . Plusieurs annĂ©es de ma vie en tant que PT, personnel trainer. Passionnant. Passionnant. Mauvaise gestion financiĂšre. mauvaise gestion parce que Pas de structure. Oui, pas structure, pas de vision d'entreprise. J'Ă©tais en personne physique Ă  ce moment-lĂ .

  • Speaker #1

    Pas structure, tu veux dire au niveau, c'était quelqu'un de trÚs structuré, mais là, tu parles un peu de...

  • Speaker #0

    Oui, comptabilité.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord.

  • Speaker #0

    J'avais un comptable, en fait, tu vois. Et je donnais tout Ă  mon comptable. Je ne comprenais mĂȘme pas l'argent qui rentrait, qui sortait, ce que je payais, ce que je ne payais pas. Vraiment un petit peu naĂŻf, quoi. Beaucoup naĂŻf. Et j'Ă©tais Ă  ce moment-lĂ  avec un partenaire, un compagnon. Parlons pas en dĂ©tail aujourd'hui parce que ça va perdre du temps. C'Ă©tait une relation compliquĂ©e. C'Ă©tait une relation compliquĂ©e, il y a eu beaucoup de tromperies, il y a eu une double vie. J'en suis sortie de lĂ  un peu cassĂ©e. Et donc en fait, quand je suis sortie de cette relation-lĂ ...

  • Speaker #1

    Le temps est ressorti plus fort que...

  • Speaker #0

    Oui, sans doute, sans doute. Mais prends...

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    sans doute. Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Prends le temps. Aujourd'hui, t'es pas plus forte que la Chloé. Prends la Chloé pétée et regarde

  • Speaker #0

    Oui, plus sûr de moi aussi.

  • Speaker #1

    Tu as mort flir, donc que c'Ă©tait bien pour tout le monde, c'Ă©tait extrĂȘmement difficile.

  • Speaker #0

    Oui et non. En fait, ça a Ă©tĂ© difficile durant la relation, mais une fois que j'ai pris la dĂ©cision, ça a Ă©tĂ© beaucoup mieux, ça a Ă©tĂ© libĂ©rateur. Mais c'est vrai que j'Ă©tais collĂ©e Ă  ce rĂȘve de famille que je dĂ©sirais tellement, ĂȘtre maman. Je dĂ©sirais ça tellement. Et en mĂȘme temps, je ne lui ai jamais demandĂ© Ă  lui d'ĂȘtre papa. Jamais. Donc c'Ă©tait ce truc, je pense, d'inconscient.

  • Speaker #1

    Ton intuition était bonne.

  • Speaker #0

    AprĂšs, il y avait une... une religion, il a Ă©tĂ© dans une religion. Moi, j'ai aucun souci, mais c'est vrai que de nouveau, sous couvert de cette religion, je te porte le mauvais oeil, te montre pas sur Story, quitte les rĂ©seaux sociaux, ne parle plus Ă  tes proches. Vraiment, ce truc oĂč, en fait, il n'est pas du tout pervers d'artiste, je ne mettrais pas une Ă©tiquette sur lui, mais vraiment, en tout cas, il m'a un peu mis dans une boĂźte. Et Et... Et tout en Ă©tant, il me trompait, il avait une double vie, vraiment quelqu'un de sa religion avec qui il Ă©tait fiancĂ©, engagĂ©. Donc c'Ă©tait trĂšs bizarre ce truc. Et puis je sors de cette histoire.

  • Speaker #1

    Pour ĂȘtre claire, tu ne savais pas qu'il avait une fille au moment ?

  • Speaker #0

    Non, bien sûr que non.

  • Speaker #1

    Il l'a découvert un peu. Oui,

  • Speaker #0

    je l'ai dĂ©couvert un peu. C'est la dame, la fille qui me l'a dit, qui m'a appelĂ©e pour me dire, Ă©coute, il faut que tu saches quoi. Et du coup, sortie de cette relation, Tu voulais ĂȘtre maman. Je voulais ĂȘtre maman. Je me rappelle que tu voulais ĂȘtre maman. Oui, parce qu'Ă  mon avis, c'Ă©tait la pĂ©riode oĂč tu avais ton premier fils.

  • Speaker #1

    C'était la question de coaching.

  • Speaker #0

    Ah oui. Oui, c'est vrai. LĂ , on a commencĂ© notre travail ensemble, c'est-Ă -dire il y a sept ans. Et je voulais ĂȘtre mĂšre, mais pas au dĂ©triment de quelqu'un d'autre, pas avec ce besoin nouveau de plaire Ă  ce que je suis assez bien pour ĂȘtre maman aux yeux de quelqu'un. En fait, je voulais ĂȘtre mĂšre d'abord, Ă©goĂŻsme pour moi. Donc, je voulais ĂȘtre mĂšre seule.

  • Speaker #1

    C'est quoi pour toi ĂȘtre mĂšre ?

  • Speaker #0

    La question de transmission était trÚs importante.

  • Speaker #1

    Donner de l'amour.

  • Speaker #0

    Donner de l'amour, mĂȘme pas recevoir, parce qu'on dit « t'es un enfant, t'auras l'amour inconditionnel » . Mais en fait, je n'Ă©tais pas lĂ -dedans. Moi, j'avais envie, c'Ă©tait viscĂ©ral, d'ĂȘtre maman. Mais je l'ai depuis toujours. C'Ă©tait envie de maman. Mais lĂ , c'est vrai que c'Ă©tait maintenant et surtout pas « quelqu'un va m'octroyer de ses chances » ou « quelqu'un va me proposer d'ĂȘtre
 »

  • Speaker #1

    Tu vas le faire par toi-mĂȘme.

  • Speaker #0

    VoilĂ . Je dois rien Ă  personne, en fait. Et Ă  ce moment-lĂ , mon mari Anthony, que je connais depuis des annĂ©es, c'est une histoire que je sais que les auditrices rĂȘvent d'entendre.

  • Speaker #1

    C'est une belle histoire.

  • Speaker #0

    Oui, on en reparlera avec Anthony. C'est une chouette histoire. Et voilĂ , il m'a retrouvĂ©e. Je lui ai demandĂ© juste d'ĂȘtre gĂ©niteur, parce que quelqu'un que j'estime toujours, depuis que je suis toujours estimĂ©e. Ah,

  • Speaker #1

    donc tu l'as demandé à l'époque ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je lui ai demandĂ© d'ĂȘtre gĂ©niteur.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'elle s'appelle ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je lui ai juste demandĂ© d'ĂȘtre papa. Enfin, gĂ©niteur, pas papa. D'accord. et euh c'est Il m'a dit, « Claude, le jour oĂč je te ferai un enfant, je serai papa et on avance. » Anthony, c'est quelqu'un qui est trĂšs intĂšgre et trĂšs honnĂȘte envers lui-mĂȘme. On se connaĂźt depuis des annĂ©es, mais tant qu'il n'Ă©tait pas sĂ»r de vouloir suivre cette voie-lĂ , il n'allait pas me dire oui pour me faire plaisir. Il m'a retrouvĂ©e dans un Ă©tat un peu catastrophique, trĂšs en sous-poids. il m'a trouvĂ© dans un Ă©tat vraiment pas joli Ă  voir j'ai quand mĂȘme Ă©tĂ© affectĂ©e en fait par cette situation et il m'a dit mais c'est toi c'est toujours Ă©tĂ© toi et on y va quoi et donc voilĂ  comment l'histoire a dĂ©butĂ© notre histoire, notre engagement en tant que futur parent parce que c'Ă©tait sĂ»r que c'Ă©tait pas dans l'immĂ©diat on allait vivre ensemble etc ça a mis 3 ans avant qu'on se dĂ©cide d'avoir notre fille mais voilĂ  l'histoire dans les grosses lignes bon disclaimer dĂ©courage chaque personne Ă  utiliser cette technique pour trouver un petit un bon petit gamin de fait de fait mais au moins tu vois j'ai envie de dire ça marche tu es la preuve que ça marche oui et puis c'est Ă  notre image on est des gens trĂšs honnĂȘtes tu vois voilĂ  j'allais pas le dire et rationnel parce que j'aurais pu aller

  • Speaker #1

    enfin on passe une nuit ensemble je dis rien peut-ĂȘtre qu'on recommande dans les centres de fertilitĂ© apparemment madame est-ce que vous ĂȘtes certaine de faire un enfant dans le dos un one night stand et c'est rĂ©glĂ© Oui,

  • Speaker #0

    mais pas avec quelqu'un de type.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus simple que de commencer en exécutivité.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Moi, tu vois, ça, éthiquement parlant, je serais incapable, surtout à quelqu'un que j'estime.

  • Speaker #1

    Mais ça dit quelque chose sur toi, sur tes valeurs. L'honnĂȘtetĂ©,

  • Speaker #0

    la justice. Oui, trĂšs fort.

  • Speaker #1

    Toi aussi, par rapport Ă  ton enfant.

  • Speaker #0

    À mon enfance ?

  • Speaker #1

    Non, par rapport Ă  l'enfant, ta relation avec l'enfant.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je n'imagine mĂȘme pas comment on explique.

  • Speaker #1

    Je ne veux juger personne. Les mĂšres sont une bataille. Ou peut-ĂȘtre que ça arrivait comme ça et ça se passe trĂšs bien. Mais je crois que par rapport Ă  toi et ton histoire, ta volontĂ©, ce que tu voulais transmettre Ă  ce moment-lĂ , ça ne fut pas.

  • Speaker #0

    Je crois que ça s'est alignĂ©, parce que c'est vrai que j'aurais pu aussi ĂȘtre dans des dĂ©cisions plus drastiques si lĂ , ça s'est vraiment alignĂ©. C'Ă©tait la premiĂšre personne Ă  qui j'ai pensĂ©, Ă  qui j'en ai parlĂ©, et en fait, ça s'est alignĂ©. Mais c'est vrai que je comprends honnĂȘtement qu'on veuille un enfant au point de...

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est relevant d'en parler maintenant. On va vraiment passer Ă  la question du podcast. Mais comme tu le disais, tu avais perdu beaucoup de poids. Et comme tu le disais, ce besoin de plaire pour quelque part. confirmer quelque chose chez toi. Oui, ça a Ă©tĂ© trĂšs loin. Ça a Ă©tĂ© jusqu'Ă  ton image, jusqu'Ă  ta santĂ©, ton poids. Le sport, au final, c'Ă©tait quelque chose de bien, mais je sais que tu voulais aussi le maĂźtriser. Il fallait qu'il y ait un rĂ©sultat. Ce n'est pas juste aller faire du yoga pour s'aider ton esprit. Je crois d'ailleurs que tu ne fais pas de yoga. Toi, c'est la course, le vĂ©lo. Il y a un score, il y a un tempo et je peux montrer clairement au monde que je progresse et qu'il y a un rĂ©sultat. Oui.

  • Speaker #0

    Je m'en dĂ©tache de plus en plus de ces cĂŽtĂ©s scores, surtout avec les deux enfants que je me suis vraiment Ă©loignĂ©e de ce cĂŽtĂ© performance. C'est vrai qu'avant, on Ă©tait dans la prĂ©pa d'un Ironman, ça avait de l'importance. Maintenant, je reviens Ă  des mĂ©thodes un peu plus douces. Le pilates, j'aime beaucoup. Bon, le yoga. Ma maman est prof de yoga, mais je n'en suis pas encore lĂ . Mais j'adore tout ce qui est mouvement, tout ce qui est bouger, tout ce qui est... MĂȘme si c'est aller mettre les pieds dans l'herbe le matin pour te sentir connectĂ©e, moi, je suis pour, tu vois. Et je ne suis pas perchĂ©e. Enfin, je ne me considĂšre pas perchĂ©e, mais c'est vrai que tout ce qui est visualisation, tout ce qui est connexion Ă  soi-mĂȘme, il faut le tenter, il faut le tester. Par rapport Ă  l'image, c'est la question, l'image que j'ai sur moi.

  • Speaker #1

    Oui, ou je crois que peut-ĂȘtre par rapport Ă  perdre Ă©normĂ©ment de poids, c'est vraiment pousser Ă  l'excĂšs ce besoin d'image. Et au final, une bonne image de soi, qu'est-ce que c'est ? C'est quelque chose. Donc, quand est-ce que tu es satisfaite ? Est-ce que tu es satisfaite de toi en fait, de ton image ? Oui.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je le suis. La maternitĂ© m'a rĂ©confortĂ©e avec ça. D'accord. Personnellement, je n'ai pas aimĂ© ĂȘtre enceinte, pour que ça le dise.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ?

  • Speaker #0

    BloquĂ©e, inconfortable. À quel niveau ? Dans mes mouvements. Ok. Vraiment dans mes mouvements.

  • Speaker #1

    C'est pas le fait de prendre du poids et d'avoir un corps que tu connais pas ? Non,

  • Speaker #0

    pas tellement le poids. J'ai pris 12 avec Léa et puis 10 avec Mathis, donc j'ai pas pris énormément de poids. Non. Mais je me reconnaissais pas, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, c'est pas ton enveloppe habituelle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Allez, on est dans la famille grĂące Ă  ma maman. On a toujours fait du massage. elle nous a toujours massĂ© on est trĂšs Ă  l'Ă©coute de notre corps de notre digestion de nos hormones on est vraiment lĂ -dedans depuis toujours notre alimentation pas surveillĂ©e du tout mais trĂšs Ă©quilibrĂ©e tu vois les guimineuses on en a toujours eu j'ai jamais eu de Nutella des choses comme ça donc trĂšs portĂ© lĂ -dessus et toujours potager mon pĂšre il a 2 hectares de terre de terrain, permaculture. L'alimentation a vraiment une importance pour nous, la qualitĂ© des aliments. Et mon image, la maternitĂ©, le postpartum, j'ai trĂšs vite retrouvĂ© mon corps. J'ai tout de suite remis mon jeans. C'Ă©tait incroyable. Je trouve incroyable. Donc, toutes ces annĂ©es de sport, en fait, moi, je pense que le sport aide pour ça. Les muscles sont lĂ . Et j'ai Ă©tĂ©... Vraiment, j'en parlais en plus avec ta sƓur hier. en fait c'est que ça d'accoucher enfin tu vois c'est que ça en fait je reviens trĂšs vis-Ă -toi et encore plus fort le corps a une mĂ©moire parce que j'aimerais pas je crois que pour des Ă©lectrices bien sĂ»r je parle de mon expĂ©rience oui je parlais dans mes termes peut-ĂȘtre que tu trouves ça normal quand je te vois tu as quand mĂȘme un niveau d'exigence qui

  • Speaker #1

    est lĂ  je veux dire un niveau de sport qui est lĂ  donc on parle pas de monsieur et madame tout le monde et je crois que c'est plus lĂ  oĂč je voulais gratter mais D'oĂč ça vient ? Je crois qu'on peut parler mĂȘme d'anorexie Ă  un moment oĂč tu as Ă©tĂ© trĂšs trĂšs loin par rapport Ă  ton image de toi. Et ça, je crois que ça pourrait ĂȘtre intĂ©ressant pour peut-ĂȘtre d'autres personnes qui ont aussi du mal avec leur image. Je ne dis pas que tu as du mal aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas mentir, ce n'est pas gĂ©nĂ©tique. Non, c'est dĂ©ficit calorique. Tu perds du poids parce que tu es en dĂ©ficit calorique. Je ne dis pas lĂ , oui, bon t'es 2, je fais un 34. Non, c'est parce que je ne traque pas. mais en toute honnĂȘtetĂ© Tu y penses tout le temps,

  • Speaker #1

    parce que le dĂ©ficit calorique, c'est quand mĂȘme aussi, ça implique de tout le temps ĂȘtre occupĂ©e dans ta tĂȘte avec qu'est-ce que je mange, calculer quelque part.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est moins chronophage que quand tu le dis comme ça, c'est plus genre, est-ce que ça va me faire du bien ? Est-ce que je mange ? Moi, c'Ă©tait tout en proportion, en fait. D'accord. C'est un peu, pas de l'hyperphagie, mais un truc oĂč, si j'ai un paquet de cookies chez moi, je vais dĂ©foncer la boĂźte. Alors que si je vais prendre un bout de tarte avec ça, bon, j'ai pas ces habitudes-lĂ . Mais si je fais ça, j'ai une part et ça me convient. Genre, au resto, je ne prends jamais de dessert. Ok. Tu vois ? Mais plutĂŽt la nourriture Ă©motionnelle. Donc, si je veux me sentir seule, je vais ĂȘtre comme ça. LĂ , je vais plutĂŽt combler avec ça. D'accord. Et ça, c'est vrai qu'avec ces annĂ©es-lĂ ...

  • Speaker #1

    De voyage ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, voilà. d'ennuis en voyage, beaucoup, chambre d'hÎtel. Oui, beaucoup. Oui, c'est vrai, de solitude. Mais je ne sais pas. J'en parlais avec ma soeur jumelle. C'est vrai qu'on a grandi un peu dans cette notion de régime, restriction, on va dire. Donc, est-ce que c'est devenu inconscient ou on fait attention sans vraiment le dire ? J'ai envie de dire maintenant, on a un rapport beaucoup plus sain dans le sens, je vais manger quelque chose qui va me faire du bien. gustativement, mais surtout avec des fibres, avec des protéines, qui va me donner un cÎté satiété. Mais je mentirais si je dis que je ne pense pas que la protéine va justement me combler. Je le sais, quand je mange autant de protéines, je sais que ça va me faire du bien. Oui, c'est conscient et c'est éduqué.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien de mal à ça.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, peut-ĂȘtre que ça peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un trouble d'ĂȘtre autant consciente de l'impact que je crois que la nourriture va avoir. Je ne vais pas manger des chips sans de penser aux consĂ©quences que ça a.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est ça. C'est nouveau. Quelle est la pression mentale que tu portes avec toi chaque jour en plus de la pression mentale des enfants, de gĂ©rer une famille, de gĂ©rer le podcast, de gĂ©rer ton emploi ? Et ça, ça doit ĂȘtre un peu la gauche, en fait, pour voir si c'est ça ou non. Est-ce que tu veux qu'on aille Ă ...

  • Speaker #0

    Alors, on est Ă  40 minutes d'Ă©pisode. Écoute, je te propose une derniĂšre question pour aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Tu veux parler du podcast, pourquoi ?

  • Speaker #0

    En quelques mots, le podcast est vraiment un besoin de transmission. On peut, mais tu me poses la derniĂšre question bonus aprĂšs, si tu veux.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, il y a une question qu'on n'a pas abordée, que tu aimerais bien ? Qu'est-ce que tu aimerais dire, en fait, ou partager sur Chloé ? Qu'est-ce que les gens devraient savoir sur toi ?

  • Speaker #0

    C'est difficile. C'est une bonne question, je ne sais pas. Moi, j'ai tellement l'impression que ce n'est pas tellement passionnant. Je crois que... Pour revenir sur la mission ou sur le...

  • Speaker #1

    Le pourquoi d'audace.

  • Speaker #0

    Oui, ou le pourquoi de l'Ă©pisode du jour. C'est le besoin d'ĂȘtre authentique et vulnĂ©rable. En fait, je crois que j'ai tellement refoulĂ© que j'ai envie de parler et j'ai envie de dire des choses, mais que je m'auto-censure. Donc, je me coupe beaucoup, par exemple. Je pense que les auditrices ne savent pas quand tu Ă©coutes. Je me coupe beaucoup et on me demande plus de moi. Ça fait un an. T'imagines, j'ai posposĂ©. Combien de personnes m'ont dit, je t'interview ?

  • Speaker #1

    Et pourquoi tu ne le fais pas ? Pourquoi tu te sens pas ?

  • Speaker #0

    Je trouve que je n'ai pas ma place. Qu'est-ce que je peux amener ? Qu'est-ce que je peux dire ? J'aime mettre les autres dans le spotlight. Elle est inconsciemment, ou en tout cas, je ne vous laisse pas m'avouer, mais j'ai aussi envie d'y ĂȘtre. Mais j'ai l'impression que ça impacte tellement mon entourage que moi, je sois dans le spotlight, on s'entend, que je m'expose, que j'ai envie de partager, peut toucher les personnes qui me sont chĂšres. Et mĂȘme pas nĂ©gativement, mais je pense qu'elles sont dans leur propre peur. J'ai tellement peur de faire du mal aux gens que je prĂ©fĂšre ne rien dire. Je crois que ça,

  • Speaker #1

    c'est du bullshit. Je crois que c'est du bullshit, ChloĂ©. Tu penses quoi, lĂ  ? J'ai jouĂ© l'avocat du diable. Tu dis, c'est vrai, c'est un feedback qui revient. Va gratter plus, mais qu'est-ce que toi t'en penses ? Sois critique. Et lĂ , tu te sens sĂ»r. Et tu as dit, je ne me sens pas lĂ©gitime. Et si je joue l'avocat du diable, ça veut dire que l'autre personne a plus de valeur que toi. Parce que l'autre personne, tu lui donnes le micro, qui est en fait ton mĂ©tier, c'est ton expertise. Donc tu donnes Ă  un inconnu ou une inconnue. ton micro et tu laisses cette personne faire un freestyle. Et lĂ , je me dirais presque, je vais ĂȘtre trĂšs dure, je ne faisais pas professionnel, ChloĂ©. Parce que moi, j'Ă©coute le podcast ou Audace parce que je pars du principe que ChloĂ© sait ce qu'elle doit entendre et savoir. Donc, pourquoi tu ne te sens pas lĂ©gitime d'intervenir et quelque part, ça, ça va te permettre de connecter aussi avec ton audience.

  • Speaker #0

    Oui, convaincue. Convaincue, mais je crois que lĂ , je manque de courage. Je ne sais pas pourquoi, enfin, mais convaincue que... que lĂ , c'est le dĂ©but d'audace, que je ne suis pas encore dans le projet que j'ai. Et pour ça, il faut que je me mouille. Qu'est-ce qui pourrait t'aider Ă  te mouiller ? Ce que je fais aujourd'hui, c'est un bon exercice pour le faire. Mais je me suis engagĂ©e auprĂšs des auditeurs, j'ai dit, un an du podcast, je ferai un Ă©pisode sur moi. Donc lĂ , c'est maintenir mon engagement. Mais c'est vrai que, je ne vais pas mentir, je t'ai stressĂ©e en venant. Ça fait peur, tu vois. Ça fait peur de s'exposer, d'ĂȘtre vulnĂ©rable.

  • Speaker #1

    qui ne fait pas ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'ils pensent les gens ? Il y a quoi dans ta tĂȘte ? C La peur complĂštement folle. On la balance. Elle est idiote, elle est bĂȘte.

  • Speaker #0

    Et encore ce truc de, moi je n'ai pas fait d'études, donc tu vois ce truc de dire intellectuellement.

  • Speaker #1

    On ne va plus Ă©couter Odette parce qu'elle n'a pas de master. On a mal screenĂ©. Merde, elle n'a pas de master, il faut arrĂȘter tout de suite d'Ă©couter. Ouais, j'ai...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est...

  • Speaker #1

    Et donc le fait que tu as 60 Ă©pisodes, qu'est-ce que tu demandes peut-ĂȘtre, comment est-ce que les auditrices peuvent t'aider ? on va utiliser ou demander de l'aide Ă  cette communautĂ© qui est tellement engagĂ©e, comment est-ce qu'elles peuvent t'aider Ă  plus prendre place dans les interviews ?

  • Speaker #0

    Oui, on revient au nƓud du problĂšme pour moi aussi de crĂ©dibilitĂ© et de dire que ce n'est pas juste un side project. D'habitude, je dis mon petit projet, tu me dis toujours, ChloĂ©, ce n'est pas un petit projet, tu vois, t'entreprends, c'est un gros truc. Donc, je suis toujours lĂ  Ă  minimiser un peu ce que je fais. Et pour, dans un de mes KPI, pour que ça fonctionne, au-delĂ  du nombre d'Ă©coutes, parce que moi je trouve que mĂȘme petite Ă©coute mais vu le taux d'engagement d'Odase c'est puissant mais c'est du sponsoring c'est validĂ© par l'argent que ce que je fais a un intĂ©rĂȘt et que les marques le voient ou les sponsors le voient et en fait la boucle est bouclĂ©e donc ça c'est un des Ă©lĂ©ments un des Ă©lĂ©ments c'est donc juste les filles si vous Ă©coutez si vous apprĂ©ciez vous envoyez mais je le dis Ă  chaque fois et j'aime pas qu'ils m'en disent mais vous envoyez le podcast vous pensez Ă  quelqu'un que ça peut intĂ©resser ça va Ça va faire grandir le podcast, mais c'est comme ça. Le jeu du digital aujourd'hui, il faut qu'on parle du podcast, il faut qu'il soit Ă©coutĂ©, il faut un rĂ©fĂ©rencement. Et puis les marques, mais les marques s'y intĂ©ressent de petit Ă  petit. Donc, patience. A priori, je reste bien lĂ . J'ai encore des gros projets pour le podcast. Et franchement, merci. Merci pour les Ă©coutes et les retours. Merci d'ĂȘtre lĂ . Tous les jours que je reçois des petits messages Ă  propos du podcast, ça me touche beaucoup. Et puis, si je peux vous aider Ă  rĂ©pondre Ă  certaines questions, Ă  avoir des invitĂ©s de qualitĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă  m'envoyer des demandes, des liens. Ou mĂȘme si vous voulez participer, n'hĂ©sitez pas. Et merci, Alicia, pour cet Ă©change, de me prendre le temps et de me suivre dans ce projet.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tous les jours facile. Parce que parfois, je t'appelle, je suis un peu en down. Mais en tout cas, merci. Merci Ă  tous. Est-ce qu'il y a une question que tu veux me poser ou on est bon ?

  • Speaker #1

    Non, on est bon. Merci Ă  toi.

  • Speaker #0

    On est bon.

  • Speaker #1

    Continue comme ça. et bonne continuation Audace.

  • Speaker #0

    Merci Alicia. Merci d'avoir écouté cet épisode, j'espÚre qu'il vous a plu. Si vous voulez continuer à soutenir Audace, pensez à vous abonner et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Je vous dis à bientÎt pour un nouvel épisode.

Description

Audace, doutes, passion, vulnĂ©rabilité  Pour fĂȘter la premiĂšre bougie d’ƌdace, je prends le micro dans un Ă©pisode anniversaire pas comme les autres.


Avec mon hĂŽte du jour — et coach — Alicia Thomas, je reviens sur cette annĂ©e intense : le lancement d’ƌdace, les coulisses, les hauts et les bas, et l’équilibre fragile entre vie de famille, projet de cƓur et incertitude financiĂšre.


On parle sans filtre de lĂ©gitimitĂ©, de la peur du regard des autres, du people pleasing, de l’impact de la maternitĂ©, de la comparaison, mais aussi de libertĂ©, de transmission et de soutien fĂ©minin.
Entre confidences, anecdotes et rĂ©flexions, cet Ă©pisode est une invitation Ă  oser, mĂȘme quand on n’a pas toutes les rĂ©ponses. Entre confidences, anecdotes (y compris un gros fail technique avec Barbara Cox 🙃) et rĂ©flexions, cet Ă©pisode est une invitation Ă  oser, mĂȘme quand on n’a pas toutes les rĂ©ponses.


💌 Merci aux auditrices, aux invité·es, aux sponsors, Ă  ma famille et Ă  mon mari — que je charrie un peu dans l’épisode, mais qui reste mon meilleur soutien, l'amour de ma vie.

🎧 Chapitres
00:00 – Introduction & remerciements
02:42 – Naissance d’ƌdace & dĂ©fis du lancement
05:05 – Doutes, pression sociale & lĂ©gitimitĂ©
17:20 – Équilibre cƓur / sĂ©curitĂ© & vie de couple
42:05 – Pourquoi le podcast & conclusion


📌 Soutenir Ìdace : abonne-toi, mets 5⭐, et partage cet Ă©pisode Ă  une amie Ă  qui il pourrait parler.


đŸ–‹ïžUn podcast créé, produit et animĂ© avec passion par ChloĂ© Genicot
đŸŽ™ïž Disponible sur toutes les plateformes d’écoute
📍 Podcast belge indĂ©pendant | Contact : odacepodcast@gmail.com | đŸ“Č @odace.podcast 💌 Newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On se retrouve aujourd'hui avec un Ă©pisode un peu particulier, un Ă©pisode anniversaire, car oui, ça y est, Audace a un an aujourd'hui. C'est donc moi qui passe au micro. J'ai essayĂ© d'ĂȘtre authentique et transparente et vulnĂ©rable, mĂȘme Ă  certains moments, je ne vous le cache pas. Mais ça fait longtemps que certaines auditrices me rĂ©clament et je me suis dit que c'Ă©tait peut-ĂȘtre l'occasion de vous faire dĂ©couvrir un petit peu qui je suis. Je profite de cette intro pour vous remercier vraiment du fond du cƓur de faire vivre Audace depuis un an. Merci aussi aux invitĂ©s pour leur gĂ©nĂ©rositĂ©, aux sponsors qui soutiennent le projet, Ă  mon hĂŽte du jour, Alicia, Alicia Thomas, qui est ma coach et qui m'aide Ă  structurer et Ă  faire Ă©voluer Audace. Et bien sĂ»r, merci Ă  ma famille, Ă  mon mari chĂ©ri, que je taquine un peu dans l'Ă©pisode, mais qui me soutient toujours. J'espĂšre ! que cet Ă©pisode vous plaira. Je suis un peu stressĂ©e. J'ai hĂąte d'avoir vos retours. N'hĂ©sitez pas Ă  me laisser des petits commentaires sur les rĂ©seaux sociaux, Ă  vous abonner Ă  la chaĂźne d'Audace pour ne rien manquer. Et je vous souhaite une excellente Ă©coute.

  • Speaker #1

    Oh, j'allais dire, tu veux commencer avec ça. Le truc le plus amusant ou le plus fou qui t'est arrivé pendant l'enregistrement.

  • Speaker #0

    Alors, le plus fou, je ne sais pas. Le plus embarrassant, peut-ĂȘtre. un des quacks techniques qui arrive beaucoup, qui arrive. C'est vrai que le podcast, je fais tout toute seule. Je n'ai pas d'ingĂ© qui contrĂŽle la qualitĂ© du son quand j'enregistre, ni l'image. Et un jour, en plus, c'Ă©tait, bon, maintenant, je pense qu'il y a la prescription, je peux le dire, en plus, l'Ă©pisode a Ă©tĂ© vraiment apprĂ©ciĂ©. C'est avec Barbara Cox, artiste peintre, une dame incroyable et une interview passionnante. Et on parle, on parle, une... plus d'une heure et puis je rentre Ă  la maison je fais toujours ça j'ai un peu la mĂȘme mĂ©thode mais quand je rentre Ă  la maison j'uploade tout je mets sur un disque dur sur deux disques durs et sur mon ordi en fait je triple juste pour ĂȘtre sĂ»re mais j'ai tellement peur de perdre un fichier et en fait je me rends compte que mon micro n'a pas fonctionnĂ© donc comme j'ai le son de la camĂ©ra le son de son micro j'entendais mes questions et en fait au montage j'ai rĂ©pĂ©tĂ© chaque question donc je pense enfin moi je prouve ça s'entend, mais ouais fun fact Ă  propos d'un des Ă©pisodes. Ça m'est arrivĂ© une fois, mais Ă  mon avis, des quacks techniques, ça arrive souvent. Oui,

  • Speaker #1

    on te pardonne. Désolée Barbara,

  • Speaker #0

    surtout vis-Ă -vis de l'invitĂ©. Je ne l'ai mĂȘme pas dit, mais maintenant, je pense que... Elle le sera. Elle le sera officiellement, mais je pense qu'elle ne m'en voudra pas trop.

  • Speaker #1

    Ok, ChloĂ©. Je vais jumper dans le vivier si j'ai. Merci de me donner l'honneur de pouvoir t'interviewer aujourd'hui. Je suis tellement contente de pouvoir montrer la ChloĂ© que j'ai pu observer en coaching. VoilĂ , la vraie ChloĂ©. Il y a un an, Audace n'existait pas. On Ă©tait dans cette mĂȘme piĂšce en train d'enregistrer un Ă©pisode. Tu travaillais encore full-time Ă  l'Ă©poque. Tu Ă©tais sur tous les fronts. Tu es toujours sur tous les fronts. Spoiler alert, ça, ça n'a pas changĂ©. Mais voilĂ , je me demandais aujourd'hui... un an plus tard. On va bientĂŽt fĂȘter les un an de DAS. Oui,

  • Speaker #0

    le 16 août, c'est une date importante pour moi. C'est les six mois de mon fils. J'ai lancé le podcast le jour des six mois de mon fils. Donc voilà, c'est une date que je n'oublierai jamais et qui est importante pour moi.

  • Speaker #1

    J'ai déjà envie de te féliciter parce que je trouve que DAS est un magnifique projet et je crois que tout ce qu'on voit est quelque part aussi un symbole que tu avais raison et que tu savais ce que tu faisais. Mais je me rappelle qu'à l'époque, je crois que tu n'avais pas

  • Speaker #0

    J'avais ce peu Ă  l'intĂ©rieur cette intuition qui est toujours prĂ©sente trĂšs prĂ©sente maintenant on en parlera peut-ĂȘtre un peu aprĂšs sur le dĂ©veloppement du podcast en tant que tel c'est un autre sujet je pense qu'en Belgique il y a aussi beaucoup de choses Ă  faire, il y a un champ devant nous de libre pour les podcasteurs mais les choses prennent du temps il faut ĂȘtre patient j'imagine comme dans pas mal de business quand on entreprend il faut ĂȘtre patient persĂ©vĂ©rant Merci. Et on en parlera peut-ĂȘtre plus tard, parce que c'est aussi une des difficultĂ©s que j'ai Ă  ne pas parfois... Allez, pour ĂȘtre trĂšs franche, je crois que c'est le ton de l'Ă©pisode que j'ai envie de donner aujourd'hui Ă  vos Ă©ditrices qui me suivent depuis un an, c'est l'authenticitĂ© et la vulnĂ©rabilitĂ©. Je vais essayer de ne pas m'auto-sensirer, pardon. C'est le genre de truc que je couperais au montage, mais je ne le ferai pas aujourd'hui. Ça va ĂȘtre un Ă©pisode brut, un Ă©pisode vrai. Et donc, c'est vrai, par exemple, cet Ă©tĂ©, que j'ai de nouveau cherchĂ© des postes, des jobs alimentaires, on va dire, ou en tout cas du 9 to 5, parce que, un, j'adore le monde de l'entreprise, j'ai toujours aimĂ© ĂȘtre employĂ©e, et deux, ça fout les boules. En fait, le podcast, ça fout les boules. L'incertitude, pour moi, ça va, mais c'est vrai que j'ai une famille, j'ai un mari, et son avis, le fait qu'il soit apaisĂ© compte beaucoup. Donc, c'est...

  • Speaker #1

    Quand tu parles d'incertitude, tu peux clarifier ? On parle de quelle incertitude ?

  • Speaker #0

    FinanciÚre. FinanciÚre et sociale, je trouve. Mon job me définit aussi qui je suis. Et c'est vrai que les questions qu'on me demande, c'est qu'est-ce que tu fais ? C'est sympa, c'est un hobby, mais en vrai, qu'est-ce que tu fais ? Tu n'es pas casteuse, qu'est-ce que ça veut dire ? Combien tu gagnes ? Une question qui vient souvent, combien tu gagnes ? Donc voilà.

  • Speaker #1

    Comment tu es venue quand on te pose ces questions-là ? Qu'est-ce que ça fait avec toi ?

  • Speaker #0

    C'est un trigger pour moi. C'est un trigger parce que je pense que le jour oĂč j'arriverai Ă  atteindre en sociĂ©tĂ© l'Ă©quivalent de mon paquet de salariĂ©s que j'avais avant, donc je travaille dans le pharma, ce sera un facteur de confiance. En fait, moi je fais ce que j'aime, je vis ma best life, parce que honnĂȘtement c'est le cas actuellement, c'est vraiment une vie de rĂȘve. On dirait un fantasme tellement ça a l'air irrĂ©el. Et en plus, ça me permet de vivre au mĂȘme montant que ce que j'avais avant. Et l'argent est important pour moi. Je ne vais pas mentir.

  • Speaker #1

    Il y a plein de thĂ©matiques. Je suis en train de rĂ©flĂ©chir parce que tu disais, voilĂ , c'est important d'un point de vue social. Et j'aimerais d'abord gratter lĂ -dedans. Et puis, j'aimerais quand mĂȘme revenir Ă  l'origine du podcast et le pourquoi ChloĂ© s'est lancĂ©e en fait dans cette aventure. Mais tu disais, oui, quand on me pose la question, combien tu gagnes, pourquoi tu fais ça, c'est compliquĂ© pour moi de ne pas avoir toutes les rĂ©ponses. Prends-nous avec toi, qu'est-ce qui se passe dans la tĂȘte de ChloĂ© ? VoilĂ , tu es en train de boire un verre ou mĂȘme vous ĂȘtes en train de faire un apĂ©ro et cette question tombe. Un, tu fais quoi ? Et tu dois y rĂ©pondre. Qu'est-ce qui se passe dans ta tĂȘte Ă  ce moment-lĂ  ?

  • Speaker #0

    Bon, on en parle, nous, toutes les deux, beaucoup en coaching parce que c'est vraiment, pour moi, difficile de ne pas ĂȘtre affectĂ©e par l'opinion des autres. ma famille beaucoup. Je suis trĂšs portĂ©e famille. Leur opinion a beaucoup de valeur. Et le jugement des autres, Ă©galement. Donc, j'ai un mĂ©lange de fiertĂ©. En fait, moi, j'ose entreprendre. En tout cas, je me nourris ou je crĂ©e quelque chose qui m'inspire. Et j'adore l'idĂ©e de partager. Si ça inspire d'autres, mĂȘme une personne, je suis hyper contente. Et en mĂȘme temps, j'ai toutes mes craintes d'insĂ©curitĂ© qui remontent en me disant que je ne suis pas lĂ©gitime. Parfois, ce que je dis, je suis Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. J'ai tendance Ă  me rabaisser, alors que fondamentalement, je pense que ce projet a sa place. Et le retour que les auditrices me font depuis un an, il y en a qui Ă©coutent depuis day one. Et qui prennent la peine de m'envoyer des messages, et c'est ça qui est encore plus fou. Parce que moi, j'Ă©coute Ă©normĂ©ment de podcasts, on reviendra sur pourquoi j'ai lancĂ© le podcast. Mais jamais, ou quasiment jamais, j'envoie un message Ă  l'autre pour lui dire chapeau.

  • Speaker #1

    Mais je vais effectivement te poser lĂ , parce qu'il y a eu des parures de presse.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    c'est juste. L'engagement est Ă©norme et assez incroyable, alors que le podcast est assez passif. Normalement, la personne Ă©coute et puis on ne va pas chercher forcĂ©ment une interaction plus loin. Ce que toi, tu as en plus avec tes Ă©ditrices. Donc, il y a plein d'Ă©lĂ©ments factuels pour montrer que ce que tu fais, tu le fais bien. Et comme tu dis, il y a quelque part un complexe d'infĂ©rioritĂ© oĂč tu continues Ă  douter de toi-mĂȘme. Et j'ai toujours trouvĂ© ça trĂšs paradoxal. quand je vois ChloĂ©, quand on la voit sur les rĂ©seaux sociaux, tu donnes une impression que tout est parfait, que tu gĂšres tout. Ta maison est nickel, tu es impliquĂ©e en tant qu'Ă©pouse, tu es une maman qui est super prĂ©sente, tu es sur tous les fronts au niveau du podcast, c'est rĂ©veillĂ© Ă  5h du matin, voire plus tĂŽt. Donc tu donnes vraiment, en tout cas, cette image. Je crois que je ne suis pas la seule Ă  penser ça, mais ChloĂ©, elle gĂšre tout. Et ce n'est pas tout le temps la petite voix qui rĂ©sonne dans ta tĂȘte.

  • Speaker #0

    Oui, et je pense que euh... Il y a un cap entre ce qu'on voit, ce que je montre et la rĂ©alitĂ©. MĂȘme si on Ă©coute les Ă©pisodes et des autrises oĂč on en fait part, donc je sais que ça se ressent. C'est que cette annĂ©e-lĂ , oĂč il y a eu beaucoup de transitions, oĂč j'ai accouchĂ© de mon deuxiĂšme enfant, oĂč j'avais deux enfants en dessous de deux ans, c'Ă©tait le chaos total. HonnĂȘtement, ça a Ă©tĂ© dur. C'Ă©tait une annĂ©e intense pour mon couple. pour mon Ă©quipe perso. Franchement, j'avais l'impression d'ĂȘtre prise dans une machine Ă  laver. surdemandĂ© en fait d'ĂȘtre accaparĂ© par mes enfants mon boulot j'avais pris 40 heures semaine c'Ă©tait vraiment beaucoup et le podcast qui se lançait et en fait le podcast ça demande Ă©normĂ©ment d'heures donc on me pose beaucoup de questions sur le podcast en tant que tel la technique tout j'y pense Ă  faire une formation ou Ă  vraiment aider les autres parce qu'il ne faut pas minimiser le nombre d'heures que ça demande tu peux t'aider une idĂ©e on parle de combien d'heures par semaine par exemple pour un Ă©pisode pour un Ă©pisode en fait bon entre guillemets pas tellement on parle de 15, 16, 17 heures semaine entre les ping-pong avec l'un avec l'invitĂ©, entre booker un slot, se rendre lĂ -bas, shooter l'Ă©pisode, faire le Ausha, faire le montage et puis la com. La com prend beaucoup de temps. Mais ce qui prend vraiment beaucoup de temps et ce qui est vraiment Ă©nergivore, je trouve, c'est la communautĂ©. D'ĂȘtre prĂ©sent. Et ça, je ne le compte pas dans mes heures RH, on va dire, mais ça devrait le faire parce que c'est trĂšs demandant et c'est du non-stop. Et lĂ , au moins, je me dĂ©die Ă  fond parce que j'ai ce feu intĂ©rieur et cette conviction profonde que... qu'il y a quelque chose. C'est vraiment ce gut feeling, je ne sais pas l'expliquer. C'est vraiment... Au fond, moi, je sens que dĂ©jĂ , moi, ça me fait extrĂȘmement bien et puis ça fait du bien Ă  d'autres. Mais c'est trĂšs demandant aussi pour ma famille qui me voit qu'apparaissent sur mon tĂ©lĂ©phone et parfois, on se dit, mais Chlo, arrĂȘte, Insta, ce n'est pas du boulot. Mais je te jure, quand tu crĂ©es du contenu, ça devient du taf, tu vois. Est-ce que moi, ça m'amuse de faire une facecam avec une voix off ? VoilĂ , mais je sais que ça fait partie du deal. Moi, je prends beaucoup de plaisir Ă  le faire, je ne vais pas mentir. la partie crĂ©ation j'adore mais c'est vrai que tu vois ça Ă  l'escalier mais qu'est-ce qu'elle a celle-lĂ  elle se prend un selfie tu vois oui mais c'est nouveau on revient par rapport Ă  la norme si ton mĂ©tier c'est d'ĂȘtre podcasteuse j'espĂšre que tu vas entretenir

  • Speaker #1

    ta communautĂ© et faire des selfies et faire des vidĂ©os si ton mĂ©tier c'est d'ĂȘtre chimiste ou de faire des plannings des forecasting ok ça me semblerait bizarre donc ça dĂ©pend au niveau de la norme que tu prends et on revient Ă  ce point de devoir comparer pour quelque part valider ton image Merci.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Mais je crois que toute ma vie, j'ai eu cette comparaison trĂšs forte. Par exemple, je n'ai pas fait d'Ă©tudes, donc j'ai mon diplĂŽme d'humanitĂ©, mais je n'ai pas fait d'hĂŽte-Ă©cole ni d'universitĂ©. Ça a toujours Ă©tĂ© pour moi un point un peu painful, un peu douloureux, parce que je viens d'une famille assez Ă©duquĂ©e oĂč les Ă©tudes ont beaucoup d'importance. Et donc, toujours ce sentiment de... Tu vois, un mauvais petit canard comme ça. Alors que mes parents sont trĂšs fiers de ce que je suis, ou ce que j'ai fait, ou ce que je fais, de la maman que je suis.

  • Speaker #1

    Mais quand tu étais enfant, à quel moment est-ce que tu savais que tes parents étaient super fiers de toi ?

  • Speaker #0

    Toujours. Toujours, Chloé, tu peux faire ce que tu veux. Et je crois que j'avais pas mal de compétences dans lesquelles j'aurais pu aller. toujours été trÚs forte en sport, par exemple. Le sport a toujours eu une importance trÚs forte en moi, et c'est vraiment un moyen d'expression. Et ça l'est toujours aujourd'hui. Et j'ai été pétée, j'ai été personnelle trÚs neuve.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu veux rapidement parcourir,

  • Speaker #0

    peut-ĂȘtre,

  • Speaker #1

    effectivement, et peut-ĂȘtre, je suis curieuse, et on va revenir Ă  la question du pourquoi le podcast, je n'oublie pas. Mais peut-ĂȘtre, voilĂ . Qu'est-ce qui est important au conseil de la ChloĂ©, enfant, pour comprendre la personne qui se tient devant nous aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Hum. C'est une question qui n'est pas facile. J'ai une soeur jumelle et je pense qu'elle en parlerait mieux que moi.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que Esther répondrait à cette question ? Je ne pose pas la question à Chloé, je pose la question à Esther. Elle doit te décrire, qu'est-ce qu'elle dirait ?

  • Speaker #0

    Une enfant assez intense, assez colérique. Un besoin de justice trÚs présent. Les parents ont divorcé. J'ai fait la paix avec tout ça depuis longtemps. Mais c'est vrai que ça a été trÚs difficile pour moi. d'avoir une histoire de séparation, une histoire un peu de mensonges.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te mettait en colĂšre, enfant ?

  • Speaker #0

    La tristesse de mes parents. J'ai toujours Ă©tĂ© dans un trĂšs... Comment on dit ? Tu sais, trĂšs sensible aux Ă©motions des autres. Oui, trĂšs... VulnĂ©rable par rapport Ă  ça. Enfin, ça m'affecte beaucoup. et donc c'est vrai que de voir mon papa pour qui je ne sais pas pourquoi j'ai pris ce rĂŽle de dĂ©fense m'a toujours beaucoup touchĂ©e mais Ă  part ce cĂŽtĂ© lĂ  un peu colĂ©rique un peu je veux de la justice comme en fait le cas aujourd'hui aussi j'Ă©tais une enfant assez sportive assez touche Ă  tout dĂ©brouillarde, on a Ă©tĂ© trĂšs vite mais je dis on parce que ma soeur mon frĂšre et moi c'Ă©tait un peu la mĂȘme chose mais trĂšs vite autonome pour des choses oĂč je me dirais, moi, mes enfants, maintenant, c'est vrai que j'aurais du mal Ă  me dire, voilĂ , Ă  10-12 ans, tu prends le mĂ©tro Ă  Bruxelles, dans la capitale, etc. Mais donc oui, pousser Ă  l'autonomie Ă  fond, mes parents, c'est des parents qui croient beaucoup en nous, qui sont trĂšs bienveillants et vraiment qui nous portent beaucoup, sans jugement. Alors qu'il y a des choses parfois oĂč en fait, on aimerait du jugement et il n'y a pas ce truc de « je te fais confiance, tu sais, tu es maĂźtre de ta vie » . Et dĂšs l'enfance, j'ai l'impression d'avoir ce sentiment-lĂ .

  • Speaker #1

    Et pourquoi il te faisait confiance ? Qu'est-ce que tu montrais comme comportement enfant ?

  • Speaker #0

    TrÚs responsable, trÚs raisonnable. La loi, c'est juste important pour moi. Ne pas décevoir aussi.

  • Speaker #1

    Décevoir qui ?

  • Speaker #0

    Les personnes que j'aime. Donc, trĂšs loyale, mĂȘme avec mes compagnons. TrĂšs loyale. Trop honnĂȘte. Parfois, je suis un peu too much. En fait, tout mĂ©rite discussion. Tout mĂ©rite d'aller au fond des choses. Il faut aller deep. Il faut que tu comprennes. Il faut que je te perçoive mĂȘme. Il faut que j'arrive Ă  te convaincre que ce que je dis, j'ai raison. Mais avec mes proches aussi, mes amis, etc. VoilĂ , un peu l'enfance que j'ai eue, mais trĂšs bonne Ă©ducation, Ă©ducation gĂ©nĂ©rale, trĂšs bonnes Ă©coles, cercle d'amis trĂšs chouette, trĂšs important. Mais oui, vraiment une belle enfance que je rĂȘve aujourd'hui d'offrir Ă  mes propres enfants. NĂ©anmoins, je pense que chaque famille a son lot de bĂȘtes inconnues. Et c'est vrai qu'on est en train de faire un peu une thĂ©rapie transgĂ©nĂ©rationnelle. Ok. C'est super intĂ©ressant pour voir d'oĂč mes parents viennent. Oui. et ne pas... pas reproduire. Quand mes enfants sont arrivĂ©s dans la famille, c'est lĂ  oĂč mes parents ont dit « Ok, on va faire ça parce que nos petits-enfants, tes enfants, ChloĂ©, on ne veut pas qu'ils souffrent comme nous, on a pu souffrir des non-dits. » Donc, super intĂ©ressant. Ma maman est psychologue et ma belle-mĂšre est psychiatre. Je pense que la communication, la parole a toujours eu une place importante pour nous tous.

  • Speaker #1

    Super intĂ©ressant. Et c'est vrai que je vois ton frĂšre et ta soeur, vous ĂȘtes tous En fait, entrepreneur, indĂ©pendant.

  • Speaker #0

    Oui, tous mes parents. On est tous. Ma maman, elle vient d'un background de psychologue, mais elle est danseuse-artiste. Avec mon beau-pĂšre, oui, danseur-artiste. Donc ça, c'est aussi une vie un peu paradoxale, un peu d'incertitude. J'ai grandi lĂ -dedans et on avait une maison sociale. Donc c'est vrai qu'il y a des commentaires sur les rĂ©seaux qui disent « t'as l'air d'avoir de l'argent » . Non, je ne viens pas d'un milieu qui a beaucoup d'argent. De ce cĂŽtĂ©-lĂ , en tout cas, ma maman, elle a fait un choix d'amour pour son travail. et elle est extrĂȘmement douĂ©e dans ce qu'elle fait mais pas du tout, l'argent n'a jamais Ă©tĂ© pour elle un critĂšre de rĂ©ussite mon papa a une trĂšs bonne situation mais n'a jamais Ă©tĂ© un travailleur faux, on le voyait on rentrait Ă  l'Ă©cole, il Ă©tait lĂ , il avait tondu la pelouse d'ailleurs cette odeur de tonde de pelouse c'est madame de Proust avec le barbecue qui est prĂȘt qui a mijotĂ©, la bolo qui a mijotĂ© pendant des heures c'Ă©tait des parents trĂšs prĂ©sents ce que je trouve intĂ©ressant,

  • Speaker #1

    tu expliques que ta maman a fait un choix de coeur qui avait une implication financiÚre et Merci. on a eu beaucoup de discussions par rapport à l'insécurité financiÚre et je sais que c'est un des dilemmes que tu as. Je vois que tu es épanouie par Audace et comme on le disait, le podcast est un projet qui prend beaucoup de temps à se développer, surtout d'un point de vue financier, mais ça ne veut pas dire qu'il ne sera pas rentable à terme.

  • Speaker #0

    Convaincue.

  • Speaker #1

    Et je te vois aujourd'hui effectivement dans cette dualitĂ©. Oui, est-ce que c'est lĂ©gitime en fait de faire un choix de cƓur ? Et en fait, peut-ĂȘtre vivre un peu cette situation que ta maman a vĂ©cue. Qu'est-ce que ça fait avec toi ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis trÚs au clair avec ça. Mais comme je l'ai dit au début, je suis aussi trÚs famille. Et ma famille que j'ai fondée aujourd'hui avec mon mari, son apaisement à lui joue beaucoup pour moi aussi. Donc, je ne vais pas aller dans un choix, me buter, si lui n'est pas confortable avec. Ou alors, séparation il y a. Mais on ne peut pas vivre. Parce que quand tu... En tout cas, moi, j'entreprends. Et c'est vrai que ça prend beaucoup de place. et 8-5 sécurités sont là

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on aurait la mĂȘme discussion si tu avais un job qui Ă©tait extrĂȘmement prenant par exemple, imaginons tu serais mĂȘme PDG d'une boĂźte qui peut voyager tout le temps ça a aussi un impact sur ta vie est-ce que tu aurais aussi cette discussion ? Je cherche Ă  comprendre si le problĂšme c'est vraiment l'occupation que tu as ou la nature du projet.

  • Speaker #0

    Je pense pas que c'est la nature du projet je pense que c'est l'incertitude du projet Mais je n'ai pas envie de parler à la place de lui, d'Anthony. Non, non. C'est vraiment... C'est aussi son voyage de vie. C'est ce que lui vient avec ces insécurités-là. Et aprÚs, il est hyper soutenant. Il est vraiment soutenant depuis le début. Oui,

  • Speaker #1

    parce que tu le tiens Ă  clarifier. Je ne sais pas du tout... Je crois que c'est son rĂŽle. C'est ça qui est intĂ©ressant. On a tous des casquettes. Et si toi, tu prends... Enfin, avec le dĂ©veloppement du podcast, je comprends que lui, peut-ĂȘtre, va mĂȘme se renforcer dans son rĂŽle de pĂšre de famille responsable.

  • Speaker #0

    C'est le cas. Et il le fait extrĂȘmement bien. et moi je suis parfois trĂšs Ă©nervĂ©, qui sort ce tableau Excel dans une conversation oĂč je lui parle de vision, je lui parle d'ambition, je lui parle de rĂȘve, je lui parle de fantasme, et il me dit, ok, super, fais ce que tu veux mais il faut au moment donnĂ© que ça rapporte parce qu'on a une vie, on a achetĂ©,

  • Speaker #1

    on a des enfants on a une chance inouĂŻe on est vraiment bien lotis nĂ©anmoins il faut ĂȘtre rĂ©aliste il ne faut pas s'en faire mĂȘme un rĂȘve et lĂ  je crois que c'est assez relevant d'aborder ça aujourd'hui c'est typiquement un exemple en fait il faut pouvoir aligner les objectifs et le style de communication vous ĂȘtes une Ă©quipe, vous ĂȘtes mĂȘme une entreprise on va le dire Platement, vous ĂȘtes une entreprise et il faut que le schmiblic avance, il faut que les factures soient payĂ©es, il faut que les enfants s'en nourrissent, il y a des choses, c'est non nĂ©gociable. Mais ça n'empĂȘche pas de pouvoir rĂȘver. Il y a une vision long terme et une vision court terme. L'Excel, c'est du court terme. Aujourd'hui, la vision, c'est du long terme. Comment est-ce que tu peux trouver un chemin entre les deux ? Je ne crois pas qu'il faut tuer forcĂ©ment la vision long terme, mais quels sont les petits pas que vous faites aujourd'hui ? Parce que lĂ , on rend aussi la question trĂšs grande. pendant combien de temps tu es peut-ĂȘtre pas viable mais on n'est pas obligĂ© de tirer, ça sort deux ans je ne te le recommanderais pas non plus par contre il y a une diffĂ©rence entre tenir une situation pendant six mois et ĂȘtre d'accord en tant qu'Ă©quipe, en tant qu'entreprise que pendant six mois on va peut-ĂȘtre faire des pertes et qu'il faudrait les compenser autrement c'est ce qu'il fait pour au final avoir un bien-ĂȘtre familial bien sĂ»r,

  • Speaker #0

    mais c'est quelqu'un de trĂšs malin franchement je suis vraiment impressionnĂ©e par lui, par sa façon de penser Merci. Je pense qu'il est trĂšs juste, il est trĂšs droit. Et je pense qu'il avait cette vision. Il m'a dit, ben voilĂ , t'as lancĂ© Audace, donc ça va faire un an. Tu es full time dessus depuis dĂ©cembre. Donc, ça paraĂźt en mĂȘme temps beaucoup et pas beaucoup. Il faut rappeler que j'ai deux enfants en passage. Et bon, toutes les systĂšmes... Les crĂšches pas payĂ©es. VoilĂ , les crĂšches, les maladies, les grĂšves. Enfin, on a eu beaucoup de choses. Et on y viendra peut-ĂȘtre, je ne sais pas si on aura le temps aujourd'hui, mais c'est vrai que le postpartum, une femme qui accouche, euh Moi, je n'ai pas l'impression d'avoir retrouvĂ© mes capacitĂ©s cognitives complĂštes. Et je disais ça parce qu'on est trĂšs rĂ©alistes par rapport au temps. Et comme tu dis, et ce que lui dit aussi trĂšs justement, en fait, l'un n'empĂȘche pas l'autre. Et donc, moi, je suis un peu too much. Moi, je suis intense. Donc, quand je fais une chose Ă  fond, mais de fait, j'adore l'entreprise. Et ce que je te disais en arrivant, c'est que, Ă©coute Alicia, il faut que tu saches. j'ai postulĂ© Ă  d'autres offres je suis dans le process pour d'autres fonctions qui me bottent qui me plaisent parce que j'ai ce cĂŽtĂ© trĂšs artistique trĂšs crĂ©atif trĂšs curieuse mais j'ai aussi un cĂŽtĂ© trĂšs administratif opĂ©rationnel extrĂȘmement structurĂ© oui et j'adore rendre service c'est un ego boost pour moi d'ĂȘtre j'ai Ă©tĂ© pillĂ©e j'ai Ă©tĂ© personne assistant tout ça c'est vraiment un ego boost de me dire ok en fait j'aide quelqu'un concrĂštement et aussi bas Je ne suis pas responsable Ă  100%. De mon travail, oui, mais pas des charges qu'il incombe lui, la personne. Donc voilĂ , en fait, si je veux ĂȘtre totalement transparente avec vous, vous, auditrices qui m'Ă©coutez depuis un an, c'est que ce n'est pas linĂ©aire. Et il y a plein de questionnements que j'ai et que peut-ĂȘtre je reprendrai un job, peut-ĂȘtre part-time, peut-ĂȘtre 4-5e, peut-ĂȘtre full-time. L'avenir du podcast, je ne sais pas. Je ne sais pas. Je suis convaincue que je trouverai une solution. Soit publier un peu moins d'Ă©pisodes, soit dĂ©lĂ©guer un petit peu. Soit proposer mon micro Ă  quelqu'un qui peut, qui a la mĂȘme vision que moi, d'audace. Il y a peut-ĂȘtre des solutions lĂ -dedans. Mais l'avenir nous le dira.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que tu te sens presque coupable d'avoir fait ça. Est-ce que c'est le cas ?

  • Speaker #0

    Coupable d'avoir fait audace ?

  • Speaker #1

    Non, d'avoir postulé ailleurs, de regarder d'autres pistes.

  • Speaker #0

    Coupable, non. mais trĂšs honnĂȘte envers moi-mĂȘme. Est-ce que je fais ça pour moi ou est-ce que je fais ça pour les autres ? Est-ce que j'essaye de rassurer tout le monde autour de moi ?

  • Speaker #1

    Postuler, le fait de postuler.

  • Speaker #0

    Le fait de reprendre un CDI dans une belle boĂźte et tout ce qui va avec, une sĂ©curitĂ© et puis ta pension. Est-ce que je fais ça fondamentalement pour moi ou est-ce que je fais ça pour les autres ? Est-ce que si Audace me permet de vivre pleinement, enfin en tout cas... Est-ce que je cherche un job ailleurs ? Ça, c'Ă©tait une vraie question. Et c'est vrai que j'ai pris ces trois semaines de vacances oĂč je n'ai pas beaucoup Ă©tĂ© active sur les rĂ©seaux, parce qu'on doit manger avec les petits, etc. Pour me la poser, pour la poser Ă  ma maman, qui a aussi fait un job de passion. Et c'est vrai qu'elle m'a convertie. Tu es aussi douĂ©e en entreprise, tu vois. Et tu aimes ça. Et je dis ça, j'adore. J'adore les collĂšgues, j'adore la vie d'entreprise. J'adore avoir des mentors, avoir des N plus 1. Oui, la structure me plaĂźt beaucoup. Et j'apprends beaucoup. J'apprends beaucoup. Tout ce que je fais lĂ , autodidacte par rapport au podcast, c'est tous les process que j'ai emmagasinĂ©s avant en tant qu'employĂ©e pour structurer. Et tu m'aides aussi beaucoup. Et je n'ai pas eu peur de demander Ă  un coach, Ă  un mentor de structurer aussi, pas faire du micromanagement, mais ĂȘtre trĂšs clair sur le KPI et pas m'Ă©parpiller et pas dire oui aux autres. Ça, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #1

    Ça, il faut absolument qu'on aborde ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Je garde l'Ɠil sur l'heure. Ce que je vais demander ici Ă  30 minutes. On est dĂ©jĂ  Ă  23 minutes.

  • Speaker #1

    Ça me semblait assez compliquĂ©.

  • Speaker #0

    Oui, je sais. Et je ne veux pas...

  • Speaker #1

    Je vais peut-ĂȘtre faire un amalgame parce que je ne reprends pas exactement tes mots. Je vais appeler ça le besoin de plaire, en fait. People pleaser. De faire plaisir. J'entends travailler en entreprise, mĂȘme ĂȘtre pĂ©tĂ©, c'est quelque chose qui... te plaĂźt parce que tu peux aider les gens. Est-ce que ça t'a freinĂ© Ă  un moment, ce besoin de faire plaisir aux autres ?

  • Speaker #0

    Écoute, honnĂȘtement, dans ma carriĂšre, je ne trouve pas, mais dans ma vie personnelle, oui. J'ai surconsommĂ© par exemple les rencontres sexuelles, je veux dire, en tout cas les rencontres avec des hommes, mais pour assouvir ce besoin de plaire, tu vois, et lĂ , Ă  ce moment-lĂ , dans les relations, j'Ă©tais people pleaser. Est-ce que je prenais vraiment mon kiff ? I don't know, mais assez pour que, en tout cas, mon ego boost Ă©tait lĂ . OK, donc j'ai beaucoup voyagĂ© une partie de ma carriĂšre. Et c'est vrai que Tinder, c'Ă©tait mon meilleur ami gĂ©ologue. Hop, bam, tu l'ouvres. En deux secondes, tu trouves quelqu'un. Ouais, je ne vais pas le cacher, c'Ă©tait une partie de ma vie oĂč ça venait renforcer ce manque d'estime, de confiance. Eh bien, facilement et trĂšs accessible, je l'avais lĂ . Et voilĂ , c'Ă©tait des, je ne vais mĂȘme pas dire des impensements. C'Ă©tait vraiment... AprĂšs, je pense que chacun trouvait son compte. Mais oui, je pense dans mes relations perso, de trop vouloir satisfaire l'autre Ă  mon dĂ©triment.

  • Speaker #1

    Oui, satisfaire l'autre, mais pour confirmer, rĂ©conforter quelque chose chez toi. Et j'apprĂ©cie que tu partages cet exemple, parce que je crois que ce n'est pas rare. Oui, en fait, on fait des choses parfois qu'on n'a peut-ĂȘtre pas 100% envie de faire, pour rĂ©conforter quelque chose chez nous. Je rĂ©flĂ©chis parce que, est-ce que tu veux qu'on passe Ă , on n'a pas terminĂ© la question en fait.

  • Speaker #0

    Le podcast, pourquoi le podcast ?

  • Speaker #1

    Oui, le podcast et puis avec ton parcours aussi parce que tu t'es arrĂȘtĂ©e au PT. Elle est en France, PT, mais elle est un peu dĂ©tachĂ©e. Qu'est-ce que...

  • Speaker #0

    Oui, ma carriĂšre, c'est vrai que c'est un sujet Ă©pineux. MĂȘme pour moi. Mais pourquoi Ă©pineux ? Parce que c'est pas, j'ai fait des Ă©tudes d'ingĂ©, d'ingĂ©nieur ou quoi, et voilĂ , ça coule de sauf, je suis ingĂ©nieur, etc. Pas du tout. Moi, c'est vrai que je suis assez spontanĂ©e et j'y vais au cƓur en fait. et donc...

  • Speaker #1

    Mais en quoi est-ce que c'est mal ? Ouais,

  • Speaker #0

    je sais pas que c'est pas mal, mais c'est difficile Ă  expliquer, je pense. MĂȘme en introspection, il y a des parties de ma vie oĂč je... Ouais, oĂč je... C'est pas... Comme si j'avais un peu oubliĂ©. Donc pour faire les grandes lignes, si vous voulez, les grandes lignes, j'ai fait mes Ă©tudes, j'ai fait des formations, donc pour gĂ©rer une petite et moyenne entreprise. Donc lĂ , ça me donnait en fait l'accĂšs au... au mĂ©tier d'entrepreneur, on va dire, au niveau de comptabilitĂ©, juridique, etc. Et Ă  cĂŽtĂ© de ça, j'ai fait une formation d'Ă©talagiste. Passionnant. Et en fait, je me rendais mĂȘme pas du tout compte, mais Ă©talagiste, c'est ma maman qui m'a dit ça aprĂšs. C'est elle qui m'a mis sur ce filon-lĂ , parce que j'adore la mode. J'ai un Ɠil qui voit les structures, les compos, les couleurs, j'adore ça. Elle m'a dit, mais Claude, regarde, au mĂȘme endroit oĂč je faisais ma gestion, si tu veux, il y avait ce petit cours-lĂ , c'Ă©tait un jour semaine. et Et je fais ces cours en me disant, j'ai le temps de le faire, autant le faire. J'ai adorĂ©. Et en fait, avant de finir mon cursus d'un an, j'ai Ă©tĂ© engagĂ©e d'abord par L'OrĂ©al pour installer des vitrines dans les pharmacies. AprĂšs, DĂ©sigual, c'est une boĂźte espagnole. Pas du tout mes goĂ»ts, mais moi, c'Ă©tait 2014, si j'ai bonne mĂ©moire. Je me donnais accĂšs Ă  un mĂ©tier, en fait, un peu par hasard. Et j'ai fait le tour de l'Europe. Et donc, c'est ça, cette pĂ©riode-lĂ  oĂč je voyageais Ă©normĂ©ment pour faire les flagship stores, on appelle ça, donc les stores, les gros, les grosses boutiques, donc rue de la RĂ©gence Ă  Londres, des choses comme ça, Luxembourg. Et donc, moi, j'avais plusieurs pays et j'ai adorĂ© ce job. Et en fait, c'Ă©tait le job de mon grand-pĂšre, mais je ne savais pas, lui Ă©tait Ă©talagiste Ă  l'innovation. D'accord. Bref. Donc, j'ai fait ça pendant plusieurs annĂ©es. Ensuite, j'ai voyagĂ© de trop. J'avais envie d'un truc stable. Moi, je suis une femme de routine. J'adore mon quotidien. Ouais. Et... Et en fait, le sport Ă©tait toujours lĂ . Et en fait, avec tellement de voyages, de restos, d'hĂŽtels, il n'y avait plus la place pour ce sport qui me manquait tellement. D'accord. Et donc, de nouveau, je me suis dit, on ne va pas juste faire du sport, on va en faire son mĂ©tier. Donc, formation sur formation. Puis, j'ai travaillĂ© dans des grandes infrastructures. Et puis, Ă  domicile. Et puis, en entreprise. Donc, voilĂ . Plusieurs annĂ©es de ma vie en tant que PT, personnel trainer. Passionnant. Passionnant. Mauvaise gestion financiĂšre. mauvaise gestion parce que Pas de structure. Oui, pas structure, pas de vision d'entreprise. J'Ă©tais en personne physique Ă  ce moment-lĂ .

  • Speaker #1

    Pas structure, tu veux dire au niveau, c'était quelqu'un de trÚs structuré, mais là, tu parles un peu de...

  • Speaker #0

    Oui, comptabilité.

  • Speaker #1

    Oui, d'accord.

  • Speaker #0

    J'avais un comptable, en fait, tu vois. Et je donnais tout Ă  mon comptable. Je ne comprenais mĂȘme pas l'argent qui rentrait, qui sortait, ce que je payais, ce que je ne payais pas. Vraiment un petit peu naĂŻf, quoi. Beaucoup naĂŻf. Et j'Ă©tais Ă  ce moment-lĂ  avec un partenaire, un compagnon. Parlons pas en dĂ©tail aujourd'hui parce que ça va perdre du temps. C'Ă©tait une relation compliquĂ©e. C'Ă©tait une relation compliquĂ©e, il y a eu beaucoup de tromperies, il y a eu une double vie. J'en suis sortie de lĂ  un peu cassĂ©e. Et donc en fait, quand je suis sortie de cette relation-lĂ ...

  • Speaker #1

    Le temps est ressorti plus fort que...

  • Speaker #0

    Oui, sans doute, sans doute. Mais prends...

  • Speaker #1

    Non,

  • Speaker #0

    sans doute. Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Prends le temps. Aujourd'hui, t'es pas plus forte que la Chloé. Prends la Chloé pétée et regarde

  • Speaker #0

    Oui, plus sûr de moi aussi.

  • Speaker #1

    Tu as mort flir, donc que c'Ă©tait bien pour tout le monde, c'Ă©tait extrĂȘmement difficile.

  • Speaker #0

    Oui et non. En fait, ça a Ă©tĂ© difficile durant la relation, mais une fois que j'ai pris la dĂ©cision, ça a Ă©tĂ© beaucoup mieux, ça a Ă©tĂ© libĂ©rateur. Mais c'est vrai que j'Ă©tais collĂ©e Ă  ce rĂȘve de famille que je dĂ©sirais tellement, ĂȘtre maman. Je dĂ©sirais ça tellement. Et en mĂȘme temps, je ne lui ai jamais demandĂ© Ă  lui d'ĂȘtre papa. Jamais. Donc c'Ă©tait ce truc, je pense, d'inconscient.

  • Speaker #1

    Ton intuition était bonne.

  • Speaker #0

    AprĂšs, il y avait une... une religion, il a Ă©tĂ© dans une religion. Moi, j'ai aucun souci, mais c'est vrai que de nouveau, sous couvert de cette religion, je te porte le mauvais oeil, te montre pas sur Story, quitte les rĂ©seaux sociaux, ne parle plus Ă  tes proches. Vraiment, ce truc oĂč, en fait, il n'est pas du tout pervers d'artiste, je ne mettrais pas une Ă©tiquette sur lui, mais vraiment, en tout cas, il m'a un peu mis dans une boĂźte. Et Et... Et tout en Ă©tant, il me trompait, il avait une double vie, vraiment quelqu'un de sa religion avec qui il Ă©tait fiancĂ©, engagĂ©. Donc c'Ă©tait trĂšs bizarre ce truc. Et puis je sors de cette histoire.

  • Speaker #1

    Pour ĂȘtre claire, tu ne savais pas qu'il avait une fille au moment ?

  • Speaker #0

    Non, bien sûr que non.

  • Speaker #1

    Il l'a découvert un peu. Oui,

  • Speaker #0

    je l'ai dĂ©couvert un peu. C'est la dame, la fille qui me l'a dit, qui m'a appelĂ©e pour me dire, Ă©coute, il faut que tu saches quoi. Et du coup, sortie de cette relation, Tu voulais ĂȘtre maman. Je voulais ĂȘtre maman. Je me rappelle que tu voulais ĂȘtre maman. Oui, parce qu'Ă  mon avis, c'Ă©tait la pĂ©riode oĂč tu avais ton premier fils.

  • Speaker #1

    C'était la question de coaching.

  • Speaker #0

    Ah oui. Oui, c'est vrai. LĂ , on a commencĂ© notre travail ensemble, c'est-Ă -dire il y a sept ans. Et je voulais ĂȘtre mĂšre, mais pas au dĂ©triment de quelqu'un d'autre, pas avec ce besoin nouveau de plaire Ă  ce que je suis assez bien pour ĂȘtre maman aux yeux de quelqu'un. En fait, je voulais ĂȘtre mĂšre d'abord, Ă©goĂŻsme pour moi. Donc, je voulais ĂȘtre mĂšre seule.

  • Speaker #1

    C'est quoi pour toi ĂȘtre mĂšre ?

  • Speaker #0

    La question de transmission était trÚs importante.

  • Speaker #1

    Donner de l'amour.

  • Speaker #0

    Donner de l'amour, mĂȘme pas recevoir, parce qu'on dit « t'es un enfant, t'auras l'amour inconditionnel » . Mais en fait, je n'Ă©tais pas lĂ -dedans. Moi, j'avais envie, c'Ă©tait viscĂ©ral, d'ĂȘtre maman. Mais je l'ai depuis toujours. C'Ă©tait envie de maman. Mais lĂ , c'est vrai que c'Ă©tait maintenant et surtout pas « quelqu'un va m'octroyer de ses chances » ou « quelqu'un va me proposer d'ĂȘtre
 »

  • Speaker #1

    Tu vas le faire par toi-mĂȘme.

  • Speaker #0

    VoilĂ . Je dois rien Ă  personne, en fait. Et Ă  ce moment-lĂ , mon mari Anthony, que je connais depuis des annĂ©es, c'est une histoire que je sais que les auditrices rĂȘvent d'entendre.

  • Speaker #1

    C'est une belle histoire.

  • Speaker #0

    Oui, on en reparlera avec Anthony. C'est une chouette histoire. Et voilĂ , il m'a retrouvĂ©e. Je lui ai demandĂ© juste d'ĂȘtre gĂ©niteur, parce que quelqu'un que j'estime toujours, depuis que je suis toujours estimĂ©e. Ah,

  • Speaker #1

    donc tu l'as demandé à l'époque ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je lui ai demandĂ© d'ĂȘtre gĂ©niteur.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'elle s'appelle ?

  • Speaker #0

    Ah oui, je lui ai juste demandĂ© d'ĂȘtre papa. Enfin, gĂ©niteur, pas papa. D'accord. et euh c'est Il m'a dit, « Claude, le jour oĂč je te ferai un enfant, je serai papa et on avance. » Anthony, c'est quelqu'un qui est trĂšs intĂšgre et trĂšs honnĂȘte envers lui-mĂȘme. On se connaĂźt depuis des annĂ©es, mais tant qu'il n'Ă©tait pas sĂ»r de vouloir suivre cette voie-lĂ , il n'allait pas me dire oui pour me faire plaisir. Il m'a retrouvĂ©e dans un Ă©tat un peu catastrophique, trĂšs en sous-poids. il m'a trouvĂ© dans un Ă©tat vraiment pas joli Ă  voir j'ai quand mĂȘme Ă©tĂ© affectĂ©e en fait par cette situation et il m'a dit mais c'est toi c'est toujours Ă©tĂ© toi et on y va quoi et donc voilĂ  comment l'histoire a dĂ©butĂ© notre histoire, notre engagement en tant que futur parent parce que c'Ă©tait sĂ»r que c'Ă©tait pas dans l'immĂ©diat on allait vivre ensemble etc ça a mis 3 ans avant qu'on se dĂ©cide d'avoir notre fille mais voilĂ  l'histoire dans les grosses lignes bon disclaimer dĂ©courage chaque personne Ă  utiliser cette technique pour trouver un petit un bon petit gamin de fait de fait mais au moins tu vois j'ai envie de dire ça marche tu es la preuve que ça marche oui et puis c'est Ă  notre image on est des gens trĂšs honnĂȘtes tu vois voilĂ  j'allais pas le dire et rationnel parce que j'aurais pu aller

  • Speaker #1

    enfin on passe une nuit ensemble je dis rien peut-ĂȘtre qu'on recommande dans les centres de fertilitĂ© apparemment madame est-ce que vous ĂȘtes certaine de faire un enfant dans le dos un one night stand et c'est rĂ©glĂ© Oui,

  • Speaker #0

    mais pas avec quelqu'un de type.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus simple que de commencer en exécutivité.

  • Speaker #0

    Ah oui, ok. Moi, tu vois, ça, éthiquement parlant, je serais incapable, surtout à quelqu'un que j'estime.

  • Speaker #1

    Mais ça dit quelque chose sur toi, sur tes valeurs. L'honnĂȘtetĂ©,

  • Speaker #0

    la justice. Oui, trĂšs fort.

  • Speaker #1

    Toi aussi, par rapport Ă  ton enfant.

  • Speaker #0

    À mon enfance ?

  • Speaker #1

    Non, par rapport Ă  l'enfant, ta relation avec l'enfant.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je n'imagine mĂȘme pas comment on explique.

  • Speaker #1

    Je ne veux juger personne. Les mĂšres sont une bataille. Ou peut-ĂȘtre que ça arrivait comme ça et ça se passe trĂšs bien. Mais je crois que par rapport Ă  toi et ton histoire, ta volontĂ©, ce que tu voulais transmettre Ă  ce moment-lĂ , ça ne fut pas.

  • Speaker #0

    Je crois que ça s'est alignĂ©, parce que c'est vrai que j'aurais pu aussi ĂȘtre dans des dĂ©cisions plus drastiques si lĂ , ça s'est vraiment alignĂ©. C'Ă©tait la premiĂšre personne Ă  qui j'ai pensĂ©, Ă  qui j'en ai parlĂ©, et en fait, ça s'est alignĂ©. Mais c'est vrai que je comprends honnĂȘtement qu'on veuille un enfant au point de...

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est relevant d'en parler maintenant. On va vraiment passer Ă  la question du podcast. Mais comme tu le disais, tu avais perdu beaucoup de poids. Et comme tu le disais, ce besoin de plaire pour quelque part. confirmer quelque chose chez toi. Oui, ça a Ă©tĂ© trĂšs loin. Ça a Ă©tĂ© jusqu'Ă  ton image, jusqu'Ă  ta santĂ©, ton poids. Le sport, au final, c'Ă©tait quelque chose de bien, mais je sais que tu voulais aussi le maĂźtriser. Il fallait qu'il y ait un rĂ©sultat. Ce n'est pas juste aller faire du yoga pour s'aider ton esprit. Je crois d'ailleurs que tu ne fais pas de yoga. Toi, c'est la course, le vĂ©lo. Il y a un score, il y a un tempo et je peux montrer clairement au monde que je progresse et qu'il y a un rĂ©sultat. Oui.

  • Speaker #0

    Je m'en dĂ©tache de plus en plus de ces cĂŽtĂ©s scores, surtout avec les deux enfants que je me suis vraiment Ă©loignĂ©e de ce cĂŽtĂ© performance. C'est vrai qu'avant, on Ă©tait dans la prĂ©pa d'un Ironman, ça avait de l'importance. Maintenant, je reviens Ă  des mĂ©thodes un peu plus douces. Le pilates, j'aime beaucoup. Bon, le yoga. Ma maman est prof de yoga, mais je n'en suis pas encore lĂ . Mais j'adore tout ce qui est mouvement, tout ce qui est bouger, tout ce qui est... MĂȘme si c'est aller mettre les pieds dans l'herbe le matin pour te sentir connectĂ©e, moi, je suis pour, tu vois. Et je ne suis pas perchĂ©e. Enfin, je ne me considĂšre pas perchĂ©e, mais c'est vrai que tout ce qui est visualisation, tout ce qui est connexion Ă  soi-mĂȘme, il faut le tenter, il faut le tester. Par rapport Ă  l'image, c'est la question, l'image que j'ai sur moi.

  • Speaker #1

    Oui, ou je crois que peut-ĂȘtre par rapport Ă  perdre Ă©normĂ©ment de poids, c'est vraiment pousser Ă  l'excĂšs ce besoin d'image. Et au final, une bonne image de soi, qu'est-ce que c'est ? C'est quelque chose. Donc, quand est-ce que tu es satisfaite ? Est-ce que tu es satisfaite de toi en fait, de ton image ? Oui.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je le suis. La maternitĂ© m'a rĂ©confortĂ©e avec ça. D'accord. Personnellement, je n'ai pas aimĂ© ĂȘtre enceinte, pour que ça le dise.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ?

  • Speaker #0

    BloquĂ©e, inconfortable. À quel niveau ? Dans mes mouvements. Ok. Vraiment dans mes mouvements.

  • Speaker #1

    C'est pas le fait de prendre du poids et d'avoir un corps que tu connais pas ? Non,

  • Speaker #0

    pas tellement le poids. J'ai pris 12 avec Léa et puis 10 avec Mathis, donc j'ai pas pris énormément de poids. Non. Mais je me reconnaissais pas, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, c'est pas ton enveloppe habituelle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Allez, on est dans la famille grĂące Ă  ma maman. On a toujours fait du massage. elle nous a toujours massĂ© on est trĂšs Ă  l'Ă©coute de notre corps de notre digestion de nos hormones on est vraiment lĂ -dedans depuis toujours notre alimentation pas surveillĂ©e du tout mais trĂšs Ă©quilibrĂ©e tu vois les guimineuses on en a toujours eu j'ai jamais eu de Nutella des choses comme ça donc trĂšs portĂ© lĂ -dessus et toujours potager mon pĂšre il a 2 hectares de terre de terrain, permaculture. L'alimentation a vraiment une importance pour nous, la qualitĂ© des aliments. Et mon image, la maternitĂ©, le postpartum, j'ai trĂšs vite retrouvĂ© mon corps. J'ai tout de suite remis mon jeans. C'Ă©tait incroyable. Je trouve incroyable. Donc, toutes ces annĂ©es de sport, en fait, moi, je pense que le sport aide pour ça. Les muscles sont lĂ . Et j'ai Ă©tĂ©... Vraiment, j'en parlais en plus avec ta sƓur hier. en fait c'est que ça d'accoucher enfin tu vois c'est que ça en fait je reviens trĂšs vis-Ă -toi et encore plus fort le corps a une mĂ©moire parce que j'aimerais pas je crois que pour des Ă©lectrices bien sĂ»r je parle de mon expĂ©rience oui je parlais dans mes termes peut-ĂȘtre que tu trouves ça normal quand je te vois tu as quand mĂȘme un niveau d'exigence qui

  • Speaker #1

    est lĂ  je veux dire un niveau de sport qui est lĂ  donc on parle pas de monsieur et madame tout le monde et je crois que c'est plus lĂ  oĂč je voulais gratter mais D'oĂč ça vient ? Je crois qu'on peut parler mĂȘme d'anorexie Ă  un moment oĂč tu as Ă©tĂ© trĂšs trĂšs loin par rapport Ă  ton image de toi. Et ça, je crois que ça pourrait ĂȘtre intĂ©ressant pour peut-ĂȘtre d'autres personnes qui ont aussi du mal avec leur image. Je ne dis pas que tu as du mal aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Je ne vais pas mentir, ce n'est pas gĂ©nĂ©tique. Non, c'est dĂ©ficit calorique. Tu perds du poids parce que tu es en dĂ©ficit calorique. Je ne dis pas lĂ , oui, bon t'es 2, je fais un 34. Non, c'est parce que je ne traque pas. mais en toute honnĂȘtetĂ© Tu y penses tout le temps,

  • Speaker #1

    parce que le dĂ©ficit calorique, c'est quand mĂȘme aussi, ça implique de tout le temps ĂȘtre occupĂ©e dans ta tĂȘte avec qu'est-ce que je mange, calculer quelque part.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est moins chronophage que quand tu le dis comme ça, c'est plus genre, est-ce que ça va me faire du bien ? Est-ce que je mange ? Moi, c'Ă©tait tout en proportion, en fait. D'accord. C'est un peu, pas de l'hyperphagie, mais un truc oĂč, si j'ai un paquet de cookies chez moi, je vais dĂ©foncer la boĂźte. Alors que si je vais prendre un bout de tarte avec ça, bon, j'ai pas ces habitudes-lĂ . Mais si je fais ça, j'ai une part et ça me convient. Genre, au resto, je ne prends jamais de dessert. Ok. Tu vois ? Mais plutĂŽt la nourriture Ă©motionnelle. Donc, si je veux me sentir seule, je vais ĂȘtre comme ça. LĂ , je vais plutĂŽt combler avec ça. D'accord. Et ça, c'est vrai qu'avec ces annĂ©es-lĂ ...

  • Speaker #1

    De voyage ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, voilà. d'ennuis en voyage, beaucoup, chambre d'hÎtel. Oui, beaucoup. Oui, c'est vrai, de solitude. Mais je ne sais pas. J'en parlais avec ma soeur jumelle. C'est vrai qu'on a grandi un peu dans cette notion de régime, restriction, on va dire. Donc, est-ce que c'est devenu inconscient ou on fait attention sans vraiment le dire ? J'ai envie de dire maintenant, on a un rapport beaucoup plus sain dans le sens, je vais manger quelque chose qui va me faire du bien. gustativement, mais surtout avec des fibres, avec des protéines, qui va me donner un cÎté satiété. Mais je mentirais si je dis que je ne pense pas que la protéine va justement me combler. Je le sais, quand je mange autant de protéines, je sais que ça va me faire du bien. Oui, c'est conscient et c'est éduqué.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien de mal à ça.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, peut-ĂȘtre que ça peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un trouble d'ĂȘtre autant consciente de l'impact que je crois que la nourriture va avoir. Je ne vais pas manger des chips sans de penser aux consĂ©quences que ça a.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est ça. C'est nouveau. Quelle est la pression mentale que tu portes avec toi chaque jour en plus de la pression mentale des enfants, de gĂ©rer une famille, de gĂ©rer le podcast, de gĂ©rer ton emploi ? Et ça, ça doit ĂȘtre un peu la gauche, en fait, pour voir si c'est ça ou non. Est-ce que tu veux qu'on aille Ă ...

  • Speaker #0

    Alors, on est Ă  40 minutes d'Ă©pisode. Écoute, je te propose une derniĂšre question pour aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Tu veux parler du podcast, pourquoi ?

  • Speaker #0

    En quelques mots, le podcast est vraiment un besoin de transmission. On peut, mais tu me poses la derniĂšre question bonus aprĂšs, si tu veux.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, il y a une question qu'on n'a pas abordée, que tu aimerais bien ? Qu'est-ce que tu aimerais dire, en fait, ou partager sur Chloé ? Qu'est-ce que les gens devraient savoir sur toi ?

  • Speaker #0

    C'est difficile. C'est une bonne question, je ne sais pas. Moi, j'ai tellement l'impression que ce n'est pas tellement passionnant. Je crois que... Pour revenir sur la mission ou sur le...

  • Speaker #1

    Le pourquoi d'audace.

  • Speaker #0

    Oui, ou le pourquoi de l'Ă©pisode du jour. C'est le besoin d'ĂȘtre authentique et vulnĂ©rable. En fait, je crois que j'ai tellement refoulĂ© que j'ai envie de parler et j'ai envie de dire des choses, mais que je m'auto-censure. Donc, je me coupe beaucoup, par exemple. Je pense que les auditrices ne savent pas quand tu Ă©coutes. Je me coupe beaucoup et on me demande plus de moi. Ça fait un an. T'imagines, j'ai posposĂ©. Combien de personnes m'ont dit, je t'interview ?

  • Speaker #1

    Et pourquoi tu ne le fais pas ? Pourquoi tu te sens pas ?

  • Speaker #0

    Je trouve que je n'ai pas ma place. Qu'est-ce que je peux amener ? Qu'est-ce que je peux dire ? J'aime mettre les autres dans le spotlight. Elle est inconsciemment, ou en tout cas, je ne vous laisse pas m'avouer, mais j'ai aussi envie d'y ĂȘtre. Mais j'ai l'impression que ça impacte tellement mon entourage que moi, je sois dans le spotlight, on s'entend, que je m'expose, que j'ai envie de partager, peut toucher les personnes qui me sont chĂšres. Et mĂȘme pas nĂ©gativement, mais je pense qu'elles sont dans leur propre peur. J'ai tellement peur de faire du mal aux gens que je prĂ©fĂšre ne rien dire. Je crois que ça,

  • Speaker #1

    c'est du bullshit. Je crois que c'est du bullshit, ChloĂ©. Tu penses quoi, lĂ  ? J'ai jouĂ© l'avocat du diable. Tu dis, c'est vrai, c'est un feedback qui revient. Va gratter plus, mais qu'est-ce que toi t'en penses ? Sois critique. Et lĂ , tu te sens sĂ»r. Et tu as dit, je ne me sens pas lĂ©gitime. Et si je joue l'avocat du diable, ça veut dire que l'autre personne a plus de valeur que toi. Parce que l'autre personne, tu lui donnes le micro, qui est en fait ton mĂ©tier, c'est ton expertise. Donc tu donnes Ă  un inconnu ou une inconnue. ton micro et tu laisses cette personne faire un freestyle. Et lĂ , je me dirais presque, je vais ĂȘtre trĂšs dure, je ne faisais pas professionnel, ChloĂ©. Parce que moi, j'Ă©coute le podcast ou Audace parce que je pars du principe que ChloĂ© sait ce qu'elle doit entendre et savoir. Donc, pourquoi tu ne te sens pas lĂ©gitime d'intervenir et quelque part, ça, ça va te permettre de connecter aussi avec ton audience.

  • Speaker #0

    Oui, convaincue. Convaincue, mais je crois que lĂ , je manque de courage. Je ne sais pas pourquoi, enfin, mais convaincue que... que lĂ , c'est le dĂ©but d'audace, que je ne suis pas encore dans le projet que j'ai. Et pour ça, il faut que je me mouille. Qu'est-ce qui pourrait t'aider Ă  te mouiller ? Ce que je fais aujourd'hui, c'est un bon exercice pour le faire. Mais je me suis engagĂ©e auprĂšs des auditeurs, j'ai dit, un an du podcast, je ferai un Ă©pisode sur moi. Donc lĂ , c'est maintenir mon engagement. Mais c'est vrai que, je ne vais pas mentir, je t'ai stressĂ©e en venant. Ça fait peur, tu vois. Ça fait peur de s'exposer, d'ĂȘtre vulnĂ©rable.

  • Speaker #1

    qui ne fait pas ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'ils pensent les gens ? Il y a quoi dans ta tĂȘte ? C La peur complĂštement folle. On la balance. Elle est idiote, elle est bĂȘte.

  • Speaker #0

    Et encore ce truc de, moi je n'ai pas fait d'études, donc tu vois ce truc de dire intellectuellement.

  • Speaker #1

    On ne va plus Ă©couter Odette parce qu'elle n'a pas de master. On a mal screenĂ©. Merde, elle n'a pas de master, il faut arrĂȘter tout de suite d'Ă©couter. Ouais, j'ai...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est...

  • Speaker #1

    Et donc le fait que tu as 60 Ă©pisodes, qu'est-ce que tu demandes peut-ĂȘtre, comment est-ce que les auditrices peuvent t'aider ? on va utiliser ou demander de l'aide Ă  cette communautĂ© qui est tellement engagĂ©e, comment est-ce qu'elles peuvent t'aider Ă  plus prendre place dans les interviews ?

  • Speaker #0

    Oui, on revient au nƓud du problĂšme pour moi aussi de crĂ©dibilitĂ© et de dire que ce n'est pas juste un side project. D'habitude, je dis mon petit projet, tu me dis toujours, ChloĂ©, ce n'est pas un petit projet, tu vois, t'entreprends, c'est un gros truc. Donc, je suis toujours lĂ  Ă  minimiser un peu ce que je fais. Et pour, dans un de mes KPI, pour que ça fonctionne, au-delĂ  du nombre d'Ă©coutes, parce que moi je trouve que mĂȘme petite Ă©coute mais vu le taux d'engagement d'Odase c'est puissant mais c'est du sponsoring c'est validĂ© par l'argent que ce que je fais a un intĂ©rĂȘt et que les marques le voient ou les sponsors le voient et en fait la boucle est bouclĂ©e donc ça c'est un des Ă©lĂ©ments un des Ă©lĂ©ments c'est donc juste les filles si vous Ă©coutez si vous apprĂ©ciez vous envoyez mais je le dis Ă  chaque fois et j'aime pas qu'ils m'en disent mais vous envoyez le podcast vous pensez Ă  quelqu'un que ça peut intĂ©resser ça va Ça va faire grandir le podcast, mais c'est comme ça. Le jeu du digital aujourd'hui, il faut qu'on parle du podcast, il faut qu'il soit Ă©coutĂ©, il faut un rĂ©fĂ©rencement. Et puis les marques, mais les marques s'y intĂ©ressent de petit Ă  petit. Donc, patience. A priori, je reste bien lĂ . J'ai encore des gros projets pour le podcast. Et franchement, merci. Merci pour les Ă©coutes et les retours. Merci d'ĂȘtre lĂ . Tous les jours que je reçois des petits messages Ă  propos du podcast, ça me touche beaucoup. Et puis, si je peux vous aider Ă  rĂ©pondre Ă  certaines questions, Ă  avoir des invitĂ©s de qualitĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă  m'envoyer des demandes, des liens. Ou mĂȘme si vous voulez participer, n'hĂ©sitez pas. Et merci, Alicia, pour cet Ă©change, de me prendre le temps et de me suivre dans ce projet.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tous les jours facile. Parce que parfois, je t'appelle, je suis un peu en down. Mais en tout cas, merci. Merci Ă  tous. Est-ce qu'il y a une question que tu veux me poser ou on est bon ?

  • Speaker #1

    Non, on est bon. Merci Ă  toi.

  • Speaker #0

    On est bon.

  • Speaker #1

    Continue comme ça. et bonne continuation Audace.

  • Speaker #0

    Merci Alicia. Merci d'avoir écouté cet épisode, j'espÚre qu'il vous a plu. Si vous voulez continuer à soutenir Audace, pensez à vous abonner et à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Je vous dis à bientÎt pour un nouvel épisode.

Share

Embed

You may also like