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39. SACHA FARBER - DE L’INFLUENCE À L’ENTREPRENEURIAT : UN PARCOURS PUISSANT DE MAMAN & CHEFFE D’ENTREPRISE ! cover
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Ōdace

39. SACHA FARBER - DE L’INFLUENCE À L’ENTREPRENEURIAT : UN PARCOURS PUISSANT DE MAMAN & CHEFFE D’ENTREPRISE !

39. SACHA FARBER - DE L’INFLUENCE À L’ENTREPRENEURIAT : UN PARCOURS PUISSANT DE MAMAN & CHEFFE D’ENTREPRISE !

40min |04/04/2025
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Description

Dans cet épisode, j’accueille Sacha Farber, une entrepreneure qui a débuté en tant que créatrice de contenu avant de fonder sa propre agence de communication digitale, Just Share It Agency. Forte de son expérience, elle partage avec nous les coulisses de son parcours, l’importance de l’organisation, du soutien familial et de la délégation pour concilier vie pro et perso en tant que maman de trois enfants.


Nous abordons aussi des sujets clés comme :
Les stratégies pour se démarquer sur les réseaux sociaux
L’impact des nouvelles technologies, dont l’IA, sur le marketing digital
Son rapport à l’image, à la nourriture et à l’argent
Ses conseils pour ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat

Un échange riche en inspiration et en conseils concrets pour toutes celles et ceux qui veulent développer leur business avec audace ! 🚀

💡 Envie de travailler avec Sacha ? Contact là par ici

🎧 Si cet épisode vous plaît, pensez à lui donner 5 étoiles et à le partager ! C’est le meilleur moyen de me soutenir, et ça compte énormément pour moi. 🙏

Bonne écoute ! 🎙️✨


Sacha :


Studio d'enregistrement de podcast de Sacha, Streambox




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Sacha Farber, qui a débuté en tant que créatrice de contenu avant de s'élever rapidement au rang d'entrepreneur en fondant sa propre agence de communication digitale. Forte de son expérience dans le domaine, elle comprend mieux que quiconque les besoins de ses clients et les défis du marketing digital. Ensemble, nous allons explorer l'équilibre entre vie pro et perso, la gestion d'un business tout seul. tout en élevant trois enfants, et des meilleures stratégies pour se démarquer sur les réseaux sociaux avec authenticité. Vous êtes sur Audace, le podcast qui met en lumière des parcours uniques et authentiques. Ici, on parle business, bien-être, développement personnel, avec des invités qui partagent leurs expériences et leurs savoirs. J'espère que cet échange vous inspirera et qu'il vous donnera des outils concrets pour avancer. D'ailleurs, si vous cherchez quelqu'un de confiant pour vous accompagner dans le démarrage, ou la croissance de votre business, n'hésitez pas à contacter Sacha. Je vous mets son contact dans les short notes, dans les descriptions de l'épisode. Et si le podcast vous plaît, pensez à lui donner 5 étoiles sur votre application d'écoute préférée et surtout de le partager autour de vous. C'est vraiment le meilleur moyen de me soutenir, de m'aider et ça compte énormément pour moi. Donc, je vous remercie vraiment beaucoup. Pour celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Chloé Junico et je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode. Bonne écoute Bonjour Sacha.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Je suis trop contente d'avoir ce podcast. Moi aussi. Alors, on se connaît, on se suit depuis des années. En tout cas, moi, je te suis sur les réseaux depuis, on a fait le compte, c'est presque six ans,

  • Speaker #1

    sept ans Ouais, même je pense un peu plus. Ça date, ouais.

  • Speaker #0

    Et écoute, il y a eu un parcours, tu as eu un parcours assez impressionnant depuis toutes ces années, avant d'attaquer le cœur du sujet. Pour mettre le contexte, aujourd'hui, on va parler de toi, de ton équilibre vie pro et perso, de qui tu es et de ta boîte. Et ensuite, j'aimerais qu'on attaque en deuxième partie de l'épisode sur vraiment des questions consacrées à ton métier. Une question spécialiste. Pour commencer, assez simple, je vais te demander si tu veux bien te présenter aux auditeurs aujourd'hui. Les mots qui te conviennent.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, je suis Sacha. J'ai 36 ans. J'ai trois enfants. Que dire d'autre Je suis à la base influenceuse, donc influenceuse, créatrice de contenu. Et il y a trois ans à peu près, j'ai lancé mon agence de com parce que justement, à force d'être vraiment là-dedans, baignée dans ce milieu des réseaux sociaux, de la création de contenu, je me suis dit ça peut être intéressant d'avoir ces deux casquettes. Autant plus influence et création de contenu que vraiment travailler directement pour les clients, pour les marques, etc. Et voilà, donc à l'heure actuelle, on en est là et il y a pas mal de choses qui se passent, pas mal de projets en cours. Donc ça bouge bien.

  • Speaker #0

    Tu fais du content management, je peux dire ça comme ça, tu crées du contenu. Tu ne gères pas des talents, je veux dire, tu ne gères pas des portes influenceuses.

  • Speaker #1

    Je l'ai fait, je l'ai fait pendant un certain temps. J'avais quelques talents dont je m'occupais. Donc en fait, les marques me contactaient pour ces talents-là en me disant voilà, on voudrait travailler avec cette personne pour telle marque. tel budget, etc. Et moi, je dealais avec eux, en fait, le contrat en question, qu'est-ce qu'ils devaient faire en termes de contenu, pour quel prix, tout ça. Je l'ai fait pendant un certain temps, mais je le fais plus parce qu'à un moment donné, on ne sait pas tout faire et qu'il y a des agences qui ne font vraiment que ça. Et moi, je n'avais pas du tout pour le coup envie de me spécialiser là-dedans. Et donc, à un moment, comme je t'ai dit, tu ne sais pas tout faire, même si moi, je suis quelqu'un qui voudrait tout faire tout le temps. Mais à un moment donné, ce n'est pas possible. Donc, j'ai mis ça un peu de côté. Je ne suis pas fermée, fermée, mais ce n'est pas du tout le principal de l'activité.

  • Speaker #0

    Actuellement, toi, tu exerces toujours en tant qu'influenceuse, plus ta boîte qui en fait... Comment tu l'as décrit, Content Management Alors,

  • Speaker #1

    c'est vraiment une agence de communication digitale. Donc, on s'occupe pour nos clients de gérer, si tu veux, pour eux, tout ce qui va toucher à leurs réseaux sociaux et à leur communication. Ça peut être évidemment Instagram, TikTok, LinkedIn, etc. Créer du contenu pour eux, faire des photos, faire des vidéos, les poster, faire les stories. Tout ça, on fait pour nos clients. Mais ça peut être aussi préparer, envoyer des newsletters, créer un site web, trouver des influenceurs avec qui travailler sur certaines campagnes. La presse écrite aussi, peut-être Presse écrite, je fais très, très peu, voire pas du tout. Il y a déjà eu quelques opportunités, mais ce n'est pas... Ce n'est pas ton cœur de métier Non.

  • Speaker #0

    Très bien. Ton parcours, si on peut revenir dessus brièvement, est-ce qu'entreprendre, avoir ton propre business, ça t'a toujours appelé, ça t'a toujours driveé

  • Speaker #1

    En fait, je pense que j'ai vraiment été élevée comme ça. C'est-à-dire que moi, mes parents, ils ont toujours été indépendants. Ils ont toujours, je les ai toujours vus beaucoup travailler. Ma mère, elle a eu trois restos. Mes parents, ils ont fait 50 000 trucs différents, mais ils étaient tout le temps dans l'entrepreneuriat. Donc, pour moi, en fait, c'est la norme. Donc, je ne me suis jamais dit... un mois plus tard, je vais faire ci, je vais faire là. Parce que pour moi, c'était normal, en fait, quand on aime bien un truc, on le fait. Quand on a une idée, on la lance. Enfin, voilà. Pour moi, tout ça, c'est normal. Ce qui est moins normal, c'est le truc un peu plus classique. Je suis employée, je vais au bureau, machin. Pour moi, ça, c'est un autre monde. Donc, voilà, je pense, je n'ai pas de souvenirs que je me disais quand j'étais plus jeune. Ouais, moi, je vais entreprendre, je vais faire ci, je vais faire ça. Ça s'est fait naturellement, en fait. Voilà.

  • Speaker #0

    Comment tu as démarré en tant qu'influenceuse

  • Speaker #1

    Alors l'influence, ça c'est venu très très tôt. Je pense que j'étais vraiment dans les toutes premières en Belgique, francophone en tout cas. C'est vraiment, je me souviens très bien quand Instagram a commencé, je faisais des petites stories, enfin je présentais mes looks en fait. À la base, c'était plutôt orienté mode. Oui, c'est ça, mode lifestyle. Je travaillais à l'époque dans une boutique de vêtements canon. Donc, j'avais l'opportunité de porter des vêtements de belles marques. Et donc, je faisais des looks. Ça s'est un peu passé comme ça. Et puis, j'ai travaillé pour d'autres magasins. Je présentais des looks à chaque fois, etc. Et petit à petit, en fait, j'ai une communauté qui a commencé à se créer. Mais on était vraiment tout au début. On était presque plus sur Facebook que sur Instagram à l'époque. Et voilà. Et donc, en fait, ça s'est fait comme ça. J'avais un blog aussi. Enfin, le classique. Et voilà. Donc, en fait, je n'ai jamais arrêté. Je n'ai jamais arrêté. Donc, ça doit faire 15 ans, je pense. Un truc du genre.

  • Speaker #0

    Son compagnon, je ne sais pas si vous êtes mariés. Non. Ton compagnon, il est aussi entrepreneur,

  • Speaker #1

    non Oui, oui. C'est un fou, lui.

  • Speaker #0

    Pourquoi C'est un entrepreneur fou Il fait des projets.

  • Speaker #1

    Un entrepreneur fou.

  • Speaker #0

    C'est un entrepreneur Non, il est dans le monde des fleurs. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc, Adrien, il a le magasin Eliantus. qui est un magasin, enfin qui est donc un, oui, il est fleuriste à Hucle. Il fait beaucoup d'événements, en fait. Donc, c'est pas, disons que son business principal n'est pas tellement axé sur le magasin, mais plutôt sur tout ce qui est mariage, événements B2B. Il fait beaucoup. Oui. Ils font plein de trucs. Là, ils ont travaillé pour le salon de l'auto, par exemple. Il y a pas mal de choses. Et donc, oui, lui, c'est vraiment un entrepreneur pareil. Il a fini les FEC et direct, il s'est lancé. Et bon, il a eu une histoire un peu spéciale, mais la vie a fait qu'on lui a un peu foutu devant son nez une opportunité qu'il a dû saisir très jeune. Il a dû reprendre les rênes de la société. qui n'était pas la sienne. Et il était hyper jeune. Je crois qu'il avait vraiment début de vingtaine. Et donc, il s'est retrouvé dedans un peu malgré lui. Et il a très bien géré ça jusqu'à aujourd'hui. Mais donc oui, c'est quelqu'un qui travaille beaucoup et que je respecte beaucoup pour ça parce qu'il est très courageux. Il est très...

  • Speaker #0

    Deux bosseurs. Vous vous parlez beaucoup business.

  • Speaker #1

    On ne parle que de ça. Ça ou les enfants. Ce sont nos deux sujets.

  • Speaker #0

    J'imagine. Et vos vies, c'est à mille à l'heure tous les deux Oui. Attendez, trois enfants. Oui. Et les deux derniers sont rapprochés.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, explique-nous, c'est quoi ton secret Alors, je fais pour jongler dans toutes ces casquettes.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de secret. Enfin, si, le secret, c'est l'organisation. Ok. Pour moi, c'est la seule chose. Et c'est, je pense aussi, que dans le couple, ce soit équilibré. Donc, ce n'est pas que c'est la maman ou le papa qui se tapent tout le boulot. Quand je dis tout le boulot, je parle de l'intendance, on va dire, de ce qui se passe à la maison ou d'aller déposer, conduire les enfants. Il faut que ce soit équilibré. Sinon, je pense qu'il peut vite y avoir des tensions, des frustrations, etc. Ici, comme on est tous les deux, comme j'expliquais, des gros bosseurs, il fallait qu'on trouve un équilibre, une façon de faire. Et je pense qu'on a trouvé notre rythme de croisière. Donc, nous, on a une nounou à la maison. qui nous aide et qui est là du lundi au vendredi. Sinon, ce serait juste impossible.

  • Speaker #0

    C'est de le dire.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que moi, si elle n'est plus là, je crève direct. C'est-à-dire que si je veux vivre comme je vis, je ne sais pas faire sans ma nounou. Je pourrais faire sans ma nounou, mais alors je ne pourrais pas autant bosser, je ne pourrais pas faire du sport, je ne pourrais pas avoir la vie que je veux avoir. La nounou, ça s'est imposé quand j'ai appris que j'étais enceinte de mon troisième, et donc du deuxième bébé. J'ai tout de suite dit à Adrien, on va prendre une nounou, je t'explique. Voilà, il n'y a même pas besoin de faire.

  • Speaker #0

    C'est un investissement qu'il faut faire pour vous, pour votre survie.

  • Speaker #1

    Indispensable, indispensable. t'amènes un confort de vie qui est inestimable, qui justement n'a aucun prix, tu vois. Donc voilà, on a cette nounou qui évidemment nous permet plus de liberté. Moi, je conduis et je vais chercher les enfants à l'école tous les jours. Enfin, Adrien amène le grand, mais moi, je gère les petits.

  • Speaker #0

    Son beau-fils, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Je le dis parce que c'est un remède. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, tout à fait. Donc mon grand garçon qui a huit ans, je l'ai eu avec un autre homme. Et puis, je me suis mis avec Adrien et on a eu deux garçons qui ont en effet 16 mois d'écart. Donc, ils sont très rapprochés. Et voilà. Donc oui, finalement, tu vois, je dépose les petits à l'école le matin, à la crèche. Puis, je fais ma vie la journée. Je travaille, je fais les choses que j'ai à faire. Le soir, je vais les chercher. Enfin, le soir, entre 4 et 5, je vais les chercher. On rentre à la maison et voilà, c'est comme chez tout le monde. Bain, manger, dodo, quoi. Et voilà,

  • Speaker #0

    tu reprends ton ordi pour travailler le soir

  • Speaker #1

    Tous les jours. Ah oui Ouais.

  • Speaker #0

    Et alors, tu dors peu

  • Speaker #1

    Non, je dors, mais je travaille tous les soirs. Et pour l'instant, encore plus. Pour l'instant, c'est vrai que je suis tout le temps devant mon ordi le soir. Et je ne vais même pas te dire la dernière fois que j'ai regardé une série ou un film. J'aimerais bien, mais pour l'instant, ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Quand tu es avec tes enfants, tu arrives à couper

  • Speaker #1

    J'arrive à couper. Après, je suis quand même souvent avec mon téléphone pas loin. Oui, c'est ça. Parce que voilà, c'est pas urgence en soi. Qu'est-ce qu'il peut y avoir de tellement urgent,

  • Speaker #0

    tu vois Un client mécontent.

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, je pense qu'il faut aussi relativiser. Le travail, c'est très important. Que les clients soient satisfaits, c'est très important et tout. Mais bon, il ne va pas y avoir mort d'homme. Donc moi, si je suis avec mes enfants, après une certaine heure, si on m'appelle, je ne réponds pas. Par exemple, je veux dire, on me fout la paix. Mais je suis quand même tout le temps connectée parce que c'est mon travail et donc j'ai rarement pas mon téléphone en main à vue d'œil. Mais j'essaye quand même évidemment d'être le plus dispo pour mes enfants quand je passe du temps avec eux et que ce soit du temps de qualité.

  • Speaker #0

    Tu bosses le week-end

  • Speaker #1

    Ouais, on bosse tout le temps, franchement on bosse tout le temps. Enfin, Adrien c'est différent parce qu'il a une présence physique. qui est nécessaire, en magasin, exactement. Moi, par contre, pas. Donc moi, je ne dois jamais être... Oui, évidemment, si j'ai un rendez-vous client, si on a un shooting ou autre. Mais donc, c'est différent. Et c'est un peu sournois, en fait, comme truc. Mais ça, c'est pour quasiment, je pense, tous les entrepreneurs. Tu vois, tu n'as pas vraiment d'horaire puisqu'on ne t'attend pas au bureau à telle heure et puis tout le monde part à telle heure. Mais du coup, comme tu n'as pas d'horaire, tu bosses tout le temps,

  • Speaker #0

    quasi. Ça fait partie d'un des défis pour toi Le fait d'être indépendant, c'est d'être un peu tout le temps connectée

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas un défi dans le sens où, si je comprends bien ta question, pour moi, ce n'est pas un défi parce que c'est un truc qui est quasiment inné. C'est espèce de dire ça, mais ce n'est pas inné, mais c'est vraiment très intuitif. C'est naturel. Oui, voilà, c'est ça. et c'est un truc dont je parle souvent avec mes clients, clientes, clients, que j'ai par exemple en coaching justement sur tout ce qui est réseaux sociaux, je leur dis il faut vraiment que tu essaies de faire des stories hyper régulièrement et tout, et je me rends compte qu'en fait, autant pour moi c'est vraiment, je ne dois même pas y réfléchir, je ne dois pas me dire Sacha n'oublie pas de faire une story, non, je le fais vraiment comme je respire quoi. Alors qu'en fait pour la majorité des gens ce n'est pas le cas. Et donc, non, ce n'est pas un défi d'être tout le temps connectée. Ce serait plutôt un défi de ne pas l'être, pour le coup.

  • Speaker #0

    Dans l'entrepreneuriat, oui, je vois bien. Dans l'entrepreneuriat, pour toi, quand tu as créé, et à l'heure d'aujourd'hui, est-ce qu'il y a des défis que tu as rencontrés, qui étaient compliqués à surmonter

  • Speaker #1

    Jusqu'à présent, parce que je n'ai pas non plus... Ce n'est pas que j'ai une carrière de 15 ans dans l'entrepreneuriat. Enfin, oui.

  • Speaker #0

    En freelance, en indépendant,

  • Speaker #1

    en tout cas. Je suis indépendante depuis très, très longtemps, mais on va dire en société. et de manière vraiment sérieuse et structurée, etc. Ça ne fait que, comme je disais, trois ans. Pour l'instant, mon plus gros défi, ça a été de trouver les bonnes personnes avec qui travailler. Ça, c'est vraiment un truc dont je parle souvent. C'est vraiment pas facile. Et au début, j'ai eu plein de déboires, on va dire. J'ai travaillé avec plein de personnes, plein d'indépendantes, freelance, etc. Et à chaque fois, ça n'allait pas. À chaque fois, j'avais des déconvenues, des déceptions, des trucs. Et puis là, ça fait un moment et je touche du bois que j'ai quelques freelances avec qui je travaille, dont je suis très contente, avec qui ça se passe vraiment bien. On a une chouette relation de travail et de confiance et ça, ça n'a pas de prix.

  • Speaker #0

    Je peux te demander quel est ton rapport à ton image, à la nourriture et à l'argent

  • Speaker #1

    Alors, mon rapport à l'image, je dirais qu'il est assez bon. D'ailleurs, j'ai quand même un métier où je m'expose énormément, où on me voit beaucoup, etc. Donc, ce serait un petit peu spécial de ne pas être à l'aise avec mon image et d'être influenceuse. Donc, franchement, mon rapport à l'image est bon.

  • Speaker #0

    Ça se sent, je trouve. Oui. Ça se sent quand on voit tes réseaux. Et tu sais que tu montes tout, le postpartum, tu montes ton corps, grossesse, après.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    À la con, quoi,

  • Speaker #1

    tu vois. En postpartum, je me sens dégueulasse. Je veux dire, je ne suis pas la fille body positive. Oui, on est gros, c'est super. Enfin, pas du tout, vraiment. Pas du tout. Mais en même temps, on ne va pas non plus mentir. Et moi, quand je fais ça, quand je montrais postpartum, c'était surtout pour encourager aussi toutes les nanas, soit qui sont enceintes ou qui viennent accoucher comme moi, et qu'elles puissent se dire qu'en fait, il y a moyen d'y arriver. Et voilà, on n'est tous pas au top de notre vie quand on vient d'accoucher. Toutes plutôt, ce qui est tout à fait normal. Mais on peut... peut aussi récupérer son corps si on s'en donne les moyens. C'est un peu ça le message.

  • Speaker #0

    Tu fais transparaître ça. Je trouve que ton compte, c'est ça. Et c'est une de mes questions aussi. Quand on veut, on peut. Qu'est-ce que toi,

  • Speaker #1

    t'en penses Tout à fait d'accord.

  • Speaker #0

    Mais ça se sent. J'ai l'impression qu'il n'y a rien qui peut vraiment t'arrêter. Non,

  • Speaker #1

    c'est exact. Il n'y a rien qui peut m'arrêter.

  • Speaker #0

    Donc reprenons la nourriture, ton rapport à la nourriture.

  • Speaker #1

    Le rapport à la nourriture, il est très bon aussi. Moi, j'adore manger. C'est pour moi un des plus gros kiff de la vie, vraiment. Ma journée peut être altérée si je ne mange pas bien ou si je n'ai pas un chouette plan de bouffe à midi ou le soir. Donc j'adore manger, mais on mange assez sain au quotidien. Après, on se fait des bons restos, on se fait plaisir, etc. Moi, je ne me restreins pas dans rien. Il n'y a pas d'aliments que je m'interdis ou quoi que ce soit, mais tu vois, on boit très peu d'alcool. On ne boit pas de soda, on ne mange pas de choses frites en général ou rarement. Oui, il n'y a pas beaucoup de grasse qui traîne à la maison. Mais il n'y a rien qui est interdit. Et pour mes enfants, c'est la même chose. Ils veulent un biscuit, ils veulent un chocolat, ils veulent un truc. Ils ont ce qu'ils veulent. Il n'y a pas de souci. Mais donc oui, moi, j'adore manger pour répondre à la question.

  • Speaker #0

    Et l'argent

  • Speaker #1

    Et l'argent, j'adore aussi l'argent. La fille qui adore tout. Non, alors l'argent, c'est vrai que moi, je pense être quand même quelqu'un d'assez… décomplexé par rapport à tout ça. Je n'ai pas de problème à en parler. Et je trouve que quand c'est un objectif, enfin, quand c'est un objectif de vie, de bien gagner sa vie, je trouve ça super de se donner les moyens d'y arriver et d'en être fière. On peut et on doit être fière de ce qu'on accomplit quand c'est quelque chose qu'on a voulu atteindre. Comme tout objectif qu'on se mettrait. Moi, j'aimerais courir 20 kilomètres, mais j'ai réussi à les faire. Je suis fière de moi. Moi, j'ai envie de super bien gagner ma vie. J'ai réussi. Je suis fière de moi aussi parce que ça me permet de faire ceci, de faire cela. Enfin, voilà. Donc, je ne comprends pas très bien pourquoi il y a tout un tabou autour de ça. Je ne capte pas trop. Je crois que c'est quelque chose d'assez culturel en Belgique, mais pas qu'en Belgique. En France, c'est pareil. Donc, voilà. Mais moi, je n'ai pas de problème avec ça. Bien au contraire.

  • Speaker #0

    Il y aurait un conseil que tu donnerais à quelqu'un qui voudrait se lancer dans un secteur

  • Speaker #1

    Je donnerais, je pense, comme conseil de ne pas trop se poser de questions, justement. Et si vous croyez en votre projet, si vous sentez que c'est bon, si vous sentez que c'est ça qu'il faut faire, d'y aller. Parce qu'en fait, qu'est-ce qui va se passer au pire Au pire, ça foire. Et quoi La Terre va s'arrêter de tourner Quelqu'un est mort Non. Donc, souvent, les gens... Ça revient un peu à ce que je disais avec le perfectionnisme et tout. On a un peu tendance à trop se poser de questions, à tout dramatiser comme ça, tu vois. Tout est très machin. Mais en fait, non. Genre, vas-y. Vas-y, lance-toi. Teste, essaye, plante-toi, refais. Ça fait partie de la vie. Je veux dire, d'ailleurs, quasiment tous les entrepreneurs ont foiré des trucs. Ça fait partie du chemin, quoi, tu vois. Et comme dans la vie privée aussi, on a foiré des trucs. On ne sait pas bien que les bonnes personnes. on a eu des déceptions amicales, etc. C'est un peu la même chose. Donc, je crois que quand on veut faire quelque chose, il faut y aller et puis advienne que pourra.

  • Speaker #0

    Tu fais face, toi, à des critiques parfois Ou tu as fait face à des critiques Sur tes réseaux, comme tu t'exposes tellement

  • Speaker #1

    Très, très peu. Franchement, très, très peu. Alors, c'est peut-être parce que je n'ai pas assez de followers. Quand même Oui, mais tu vois... Oui,

  • Speaker #0

    pour avoir vraiment une communauté, des haters en masse.

  • Speaker #1

    Pour avoir vraiment des haters, c'est tout. Il faut déjà avoir plusieurs centaines de milliers de followers. je pense en tout cas pour ma part je crois que si je peux compter sur mes 5 doigts de la main des critiques ou des trucs et quand ça arrive c'est bloqué direct je réponds même pas ou je réponds et puis je bloque tu vois c'est encore mieux mais c'est vraiment très très rare c'est très rare Est-ce que toi avec ton oeil de spécialiste qui est dans le milieu de marketing de la communication de l'influence est-ce que tu penses qu'il y a encore moyen de percer dans ce milieu-là En tant qu'influenceuse, tu veux dire Oui,

  • Speaker #0

    créateur de contenu influenceuse.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a assez de monde sur cette terre. Il y a assez de clients pour tout le monde. Comme chaque personne est unique, finalement, si tu as un chouette truc à proposer, ça va d'office plaire à plein d'autres. Donc oui, je pense qu'à l'heure actuelle, en plus, ça se développe énormément. Quand tu vois TikTok, maintenant, tout le monde et n'importe qui se... se lancent dans la création de contenu sur TikTok. C'est devenu très open. Il n'y a plus vraiment de règles. Donc, c'est bien et ce n'est pas bien parce que ça ouvre justement les portes à tout et n'importe quoi. Donc, il faut pouvoir faire le tri. Mais je dirais que oui, je pense que quand on a un chouette univers, un chouette truc à proposer, oui.

  • Speaker #0

    Le secret, c'est quoi pour rester authentique

  • Speaker #1

    Oui. Personnal branding,

  • Speaker #0

    incarner sa marque, se montrer. Oui,

  • Speaker #1

    100%. 100%. Oui. Bon, après, l'influence, tu vois, être influenceur et...

  • Speaker #0

    Faire de coller une marque, c'est différent.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et vendre une marque, vendre des produits, vendre des services, c'est encore différent. Mais c'est sûr qu'un influenceur a évidemment son image de marque, son univers, à développer aussi, bien sûr. Mais ce n'est pas de la même façon, tu vois, qu'une marque ou que, comme je disais, un prestataire de service ou autre, ça va quand même être beaucoup plus travaillé, quoi.

  • Speaker #0

    Donc, on va passer sur la deuxième partie du podcast avec vraiment des questions axées sur ton métier. Community manager, tu peux dire ça. CM, c'est ça Tu te caractérises comme ça, community manager

  • Speaker #1

    Je ne me... Pas d'étiquette. Je ne me définis pas comme ça parce que je fais quand même beaucoup plus que ça. Mais c'est aussi ça. Donc, oui.

  • Speaker #0

    Pour toi, quelle est la différence entre un bon CM et un CM extraordinaire Euh...

  • Speaker #1

    Je pense qu'un bon community manager, c'est quelqu'un qui comprend vraiment son client et qui comprend le produit ou la marque, peu importe, du client. Donc, il faut vraiment être hyper au courant de ce que le client fait, de ce que le client propose. Essayer d'échanger un maximum avec ce client, d'aller sur place, tu vois, si le client a un magasin, peu importe. D'aller vraiment, tu vois, sentir comment ça se passe, l'univers, etc., la sensibilité du client. Donc déjà, très bien connaître son client, être à l'écoute, être disponible, suivre ce qui se passe sur les réseaux au maximum, tu vois, suivre les tendances, connaître les codes.

  • Speaker #0

    C'est un métier qui a un peu émergé ces dernières années, comme agent de talent, etc. Pour toi, quelles sont les idées reçues qui ne sont absolument pas vraies

  • Speaker #1

    Alors, je pense que dans les idées reçues, il y a on ne fout rien, c'est facile, machin, alors que c'est tout le contraire. Quoique ça te prend une vie, tu vois. Mais souvent, les clients sous-estiment.

  • Speaker #0

    Comme les influenceuses.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, exactement. C'est un peu, c'est toujours de la création de contenu. Donc, tu vois, les clients, les gens ne se rendent pas forcément compte du temps que ça prend, que ce soit la création de contenu, mais tout le reste. Tu vois, préparer les postes, les copies. Enfin, tout, je veux dire, c'est un travail quand même assez important. Oui, je dirais principalement ça. Et puis, il y a aussi, mais c'est assez lié, souvent, les gens ne sont pas toujours prêts à payer le prix que ça vaut parce que, justement, ils ne se rendent pas compte du travail que c'est. Donc, c'est assez lié, tu vois. Je dirais que c'est les deux soucis.

  • Speaker #0

    Tu récupères, enfin, récupère, tu as souvent des clients qui viennent te voir parce que, justement, ils ont essayé, ça ne décolle pas, ça ne fonctionne pas, ils n'ont pas le temps. à consacrer ni la connaissance. C'est des clients que tu as Oui,

  • Speaker #1

    alors c'est soit effectivement des gens qui ont essayé de le faire eux-mêmes et ça ne va pas, ça ne ressemble à rien, ils n'ont pas le temps, ils n'aiment pas, ils n'ont pas envie, c'est un peu tout. Ou bien ça peut être aussi quelqu'un qui veut lancer quelque chose et qui sait qu'il doit avoir une présence digitale importante et bien faite et réfléchie et travaillée. Et donc en amont, ils viennent nous trouver en nous disant, voilà, j'ouvre mon studio de pilates. qu'est-ce qu'on fait, comment on fait, etc. Et on prend le truc en charge en amont.

  • Speaker #0

    C'est quoi la stratégie que vous élaborez ensemble Est-ce que c'est par exemple un calendrier de poste Vous répondez aussi aux DM

  • Speaker #1

    Ça dépend. En général, non. Parce que je trouve quand même que les DM, c'est quelque chose de très personnel. Et donc, tu vois, je vais te prendre un exemple, l'Institut de beauté qui reçoit des messages de ses clients. Je ne vois pas qu'est-ce que je vais leur répondre. Moi, déjà, je n'y connais rien. Je connais évidemment par la force des choses, des trucs. Je ne vais pas répondre comme si j'étais la propriétaire de l'institut. Voilà, c'est ça. Donc, en général, les DM, je ne touche pas. Si je vois qu'il y a un truc qui n'a pas été pris en compte par ma cliente ou mon client, je dis tiens, attention, là, tu as un message dans le lieu ou je lui fais une capture d'écran pour qu'il sache. Tu vois, donc les DM, on ne fait pas. Et du coup, je ne sais plus quelle était la question.

  • Speaker #0

    La stratégie. La stratégie que vous mettez en place.

  • Speaker #1

    Ça dépend des clients. Comme je t'ai dit, ça dépend s'ils ont déjà quelque chose qui est en place ou pas. Mais donc, en général, on va réfléchir à une stratégie de contenu. Une fois qu'on a cette stratégie de contenu, on fait la création de contenu. Donc, on vient sur place, on fait les photos, on fait les vidéos. Nous, après, on retravaille tout ça, que ce soit retoucher les photos, monter les vidéos. Et ensuite, on va créer effectivement un calendrier éditorial avec les textes pour chaque contenu. les dates auxquelles on va poster, tout ça. Le client, évidemment, a un regard là-dessus. Et puis, on poste au fur et à mesure. Et puis, on fait aussi les stories. Et puis, on fait d'autres choses quand il faut. Tu vois, ça dépend.

  • Speaker #0

    Oui, c'est télormé, c'est personnalisé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y a des KPIs essentiels que vous gardez à l'œil pour voir si votre travail a de l'impact, s'il y a de l'engagement, s'il y a de la rétention, s'il y a de la conversion, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais... Ça aussi, ça dépend. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est flou aussi. Parfois, tu sais, par un brin de awareness, tu vois, la connaissance de la marque, c'est difficile de la...

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Par des datas de vraiment concrètement...

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, ça dépend aussi des objectifs des clients. Oui. Pourquoi est-ce qu'ils font appel à nous Tu vois, il y a des clients, c'est vraiment... Ils savent qu'ils doivent avoir une belle vitrine parce que c'est indispensable de nos jours, mais ils ne s'attendent pas et ils ne veulent pas qu'on leur augmente leur chiffre d'affaires à tout prix ou qu'ils aient quatre fois plus de réservations dans leur restaurant, tu vois. Ce n'est pas ça l'objectif derrière. Et d'ailleurs, je pense que c'est le bon mindset à avoir. Il faut vraiment que les gens se rendent compte qu'à l'heure actuelle, tes réseaux, c'est ta carte de visite. C'est la première chose que les gens vont aller voir. Donc, pour reprendre l'exemple du resto, tiens, je vais te parler d'un resto, tu vas aller voir sur Insta. Si les photos sont belles, les réels sont bien faits et tout, tu vas dire, ça a l'air bon, j'ai envie d'y aller. Si le truc t'arrive, ça ne ressemble à rien, tu n'as pas envie d'y aller. C'est aussi simple que ça. Je pense que ça devrait être l'objectif pour tout le monde des réseaux. En premier lieu, c'est vraiment se dire c'est ma vitrine. Je veux avoir quelque chose de professionnel à mon image, etc. Après, il y a des clients qui nous disent, voilà, je veux, je ne sais pas, plus d'engagement. Je veux plus de visibilité. Je veux plus de followers. Et donc, en fonction, tu vois, on va adapter aussi la stratégie et ce qu'on va faire, ce qu'on ne va pas faire par rapport aux objectifs du client.

  • Speaker #0

    Tu recommandes d'être sur toutes les plateformes

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Je recommande d'être sur certaines plateformes en fonction de ce qu'on fait, de ce qu'on est, de ce qu'on dit. Il y a certains profils pour lesquels je vais dire qu'il faut être sur toutes les plateformes. Typiquement, moi, je suis sur toutes les plateformes. Tu vois, avec l'agence et avec la formation qu'on est en train de lancer, je suis sur Insta, Facebook, LinkedIn, TikTok. Tu vois, même un peu YouTube, mais bon, ça j'arrive moins à suivre, mais j'essaye. donc oui partout mais pour certains clients juste Instagram et Facebook suffisamment pour d'autres par contre il faut deux fichettes sur TikTok ou deux fichettes sur LinkedIn tu vois ça dépend de ce qu'on fait il y a quand même des conseils que tu pourrais donner de manière générale pour des gens qui veulent créer du contenu de façon régulière et impactante je dirais qu'il faut essayer de s'organiser au maximum et de consacrer

  • Speaker #0

    du temps dans sa semaine ou dans son mois, chacun fait comme il veut, mais pour pouvoir justement créer ce contenu et anticiper et pas se dire, tu vois, vite, vite,

  • Speaker #1

    je dois poster, vite, vite, avec des photographes.

  • Speaker #0

    Exactement, et alors on poste n'importe quoi, ça ne ressemble à rien et on sent que c'est vite, vite. Donc je n'ai pas dit que tout le monde doit faire un truc hyper léché, chacun fait avec les moyens du bord. Mais si déjà, je ne sais pas moi, on va prendre un exemple, Qu'est-ce que je peux prendre Un magasin de vêtements, par exemple. La nana se dit Ok, moi j'ai mon magasin de vêtements. Là, on est au mois de février. Qu'est-ce qu'il y a au mois de février Ok, il y a la Saint-Valentin, il y a ci, il y a ça. Un peu réfléchir et de faire sa stratégie autour de ça. J'ai envie de parler de ça, j'ai envie de parler de ça. Je sais que je vais rentrer mes pulls rouges avec des fleurs. Ça, je vais absolument faire un réel là-dessus, par exemple. J'ai vu passer un truc sympa, ça, j'ai envie de le refaire. C'était cool. Et d'essayer de préparer un peu son calendrier déjà. ne fût-ce que par écrit pour le mois. Et une fois qu'on a ça, de se dire, ok, je vais prendre ma matinée, ma journée, mon après-midi pour créer le contenu dont je vais avoir besoin pour pouvoir remplir mon calendrier que j'ai préparé en amont. Et je crois que si on fait ça, on évite de se retrouver dans des situations où on est là, merde, merde, merde, ça fait deux semaines que je n'ai rien posté, ça ne va pas du tout, puisqu'on a tout qui est prévu, qui est organisé, qui est machin, et ça tourne tout seul. Mais il faut avoir le temps de le faire. Et j'entends bien que ce n'est pas du tout le cas de tout le monde. Et c'est aussi pour ça que nous, on est là. Oui, c'est ça. Quand on a le temps de le faire et qu'on sait le faire bien, c'est génial. Parce qu'au final, personne ne le fera mieux que soi. Quand on le fait bien. Mais si ce n'est pas le cas, ou si on n'a pas le temps, ou si on ne connaît pas les codes, on ne sait pas, ça ne nous intéresse pas. Alors, le mieux, c'est de faire appel à des professionnels.

  • Speaker #1

    Pour les stories, on disait avant matin, midi et soir. C'est toujours le cas Il faut poster trois fois par jour

  • Speaker #0

    Franchement, il n'y a pas vraiment de règles.

  • Speaker #1

    Disons pas pour l'algorithme, mais pour ta communauté, par exemple.

  • Speaker #0

    Alors moi, encore une fois, vraiment, en toute honnêteté, je ne réfléchis pas à quand je poste mes stories. Parce que je te dis, c'est tellement instinctif. Oui,

  • Speaker #1

    mais il n'y a pas quatre jours sans te voir, et puis un jour, tu n'es pas tellement présente.

  • Speaker #0

    Non, mais je ne me dis pas, ah, il est 15h27. Tu vois, non, je poste quand ça se met. Genre le matin, j'ai mis mes fringues de sport, j'ai envie de montrer ma tenue pour aller au sport. Je la mets à ce moment-là. Après, je vais au sport, je file mes exercices. Quand j'ai fini mon sport, je mets mes trucs. Tu vois, je ne réfléchis pas forcément à quelle heure il est et tout. Bon, bien sûr, je ne vais pas conseiller d'aller mettre des stories à 23h30 parce qu'il est tard, que les gens dorment et que tu risques d'avoir moins de visibilité. Donc, pour les stories, il n'y a pas vraiment de règle. Peut-être pas non plus abuser, donc pas non plus faire 50 stories par jour parce qu'alors, les gens sont saoulés, ils ne regardent pas tout. Voilà, mais... essayer d'être régulier et pourquoi pas, tu vois, instaurer, ça c'est chouette, c'est justement d'instaurer un peu des petits rituels. Donc, tu vois, je donnais cet exemple-là, c'est vrai que c'est un truc que je fais quasiment tous les jours, c'est ma petite photo en tenue de sport. Bon, après, ça se trouve, les gens n'ont rien à caler, je ne sais pas, mais c'est des choses qu'ils retrouvent tous les jours. Tu vois, et donc, tu t'habitues, t'attends, c'est le petit rendez-vous, entre guillemets. Tu vois, bon, c'est peut-être pas un bon exemple, mais... Non,

  • Speaker #1

    non, c'est un très bon exemple, c'est si moi j'attends, qu'il va pas être latent.

  • Speaker #0

    Ou bien, j'aime bien mettre, tu vois, je ne le fais pas tous les jours non plus, mais régulièrement, un peu l'agenda de la journée. Oui,

  • Speaker #1

    ça fait très chouette.

  • Speaker #0

    Tu fais ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça, j'adore.

  • Speaker #0

    Et je pense que ça, chacun peut trouver des trucs comme ça dans son quotidien qu'il peut, tu vois, mettre régulièrement. Et du coup, les gens, ils aiment bien ça parce que c'est des petits rendez-vous. Ils s'habituent et ils attendent. Ils attendent que ça arrive, quoi.

  • Speaker #1

    Tu fais ça, les petits to-do list de la journée, là. Tu le fais. Le matin, spontanément Tu prépares ça en amont Non.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, moi, je suis un peu le... Comment on dit ça C'est pas l'hôpital qui se fout de la charité, mais plutôt le cordonnier mal chaussé, tu vois, parce que... Mais c'est chouette.

  • Speaker #1

    Je connais tous les bons...

  • Speaker #0

    Oui. Je donne beaucoup de conseils, forcément, à mes clients, tu vois. Il faut anticiper, il faut préparer et tout. C'est vrai. Mais c'est pas forcément ce que je fais pour moi, sur mon compte, mais c'est aussi parce que j'ai cette facilité de le faire très spontanément. Pour toutes les personnes pour qui ce n'est pas le cas, je pense qu'au plus tu prépares, au mieux tu te portes.

  • Speaker #1

    Tu aurais un outil indispensable pour toi, pour travailler, que tu pourrais nous partager

  • Speaker #0

    Alors moi, l'outil que j'adore pour bosser et que j'utilise en fait avec les indépendantes avec qui je travaille, parce qu'en fait, elles préparent, si tu veux, toutes les publications, les textes, les dates auxquelles ça va être posté, etc. Et les clients ont accès à ça aussi. C'est Notion. Genre Notion, c'est incroyable. Ça, c'est vraiment un outil que j'aime beaucoup, qui est très facile d'utilisation, qui est très pratique. Donc, je dirais, s'il y a un outil, ce serait celui-là.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as remarqué, est-ce que tu ressors des tendances à venir dans le marketing digital en général

  • Speaker #0

    Alors, ce qui est assez présent et fou, c'est évidemment l'IA. Ça veut dire à moins de vivre dans une grocque si on n'a pas remarqué. Voilà. Donc, moi, j'adore l'IA. C'est vraiment un truc qui me fascine. Je kiffe trop. Et je vois de plus en plus les marques utiliser l'IA, même pour leur campagne, pour leurs photos, pour leurs vidéos. Tu vois de plus en plus des choses qui sont faites avec l'IA à 100%. Donc ça, c'est très, très, très présent. Donc je crois qu'il faut vraiment bien prendre le train en route et bien s'informer, même se former, si on veut aller vers ça. Si on est dans ces milieux-là, c'est vraiment très, très important. Et sinon, je crois que... Être authentique, être soi-même, ça c'est vraiment ce qui est hyper mis en avant. 2025,

  • Speaker #1

    c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    C'est ça, tu vois tout ce qui est facecam, parler avec son petit micro-cravate, tout ça c'est ce qui plaît à l'heure actuelle.

  • Speaker #1

    Et t'as remarqué le retour de Snapchat

  • Speaker #0

    Alors moi je ne suis pas du tout Snapchat.

  • Speaker #1

    Moi non plus, mais je vois tout le monde qui retourne.

  • Speaker #0

    Mais parce que TikTok, c'est ça. Comme il y a eu des soucis avec TikTok, il y a eu un gros shift vers Snapchat. Mais pour le coup, franchement, te parler de Snapchat, je ne pourrais pas. Parce que s'il y a bien un truc que je n'utilise pas du tout, c'est ça. Je l'ai utilisé peut-être pendant un an quand j'avais 20 ans. Parce qu'il y avait des filtres avec des chiens, des Ausha et des conneries. Mais c'est tout, tu vois. Je ne capte pas du tout le bazar. Autant TikTok, je comprends très bien et j'aime bien, je le consomme. Autant Snapchat, vraiment, je ne capte pas le concept.

  • Speaker #1

    T'es active, t'as sur TikTok

  • Speaker #0

    Je ne suis pas du tout aussi active que je voudrais, mais j'aime bien. Je vais quasiment tous les jours. J'aime bien consommer, tu vois. C'est extrêmement divertissant. C'est ça que j'aime bien. C'est ce que je disais il y a quelques jours à Adrien, parce qu'il me disait, sur qui est-ce que tu fous Sur TikTok ou je ne sais plus ce qui me sort. Et je dis, mais tu ne te rends même pas compte à quel point ça me divertit. En fait, quand je veux mettre mon cerveau en off, je me fous sur TikTok. Après, il y a plein de choses qui sont extrêmement intéressantes. justement sur l'IA, tu trouves énormément de vidéos, d'infos et tout. Donc, tu peux t'informer de manière assez qualitative sur TikTok. Mais tu as plein de trucs de make-up, de mode, de bouffe. Tu vois, des choses légères qui font du bien. Parce que dans le monde actuel, il y a quand même pas mal de choses assez lourdes qui se passent. Et donc, c'est très divertissant.

  • Speaker #1

    Adrien, il n'est pas consommateur

  • Speaker #0

    Même YouTube short. Ah si, si. Adrien, il est YouTube et Insta à l'ancienne. Oui, c'est notre génération. Voilà, on est plus Insta, Insta YouTube que TikTok. Mais bon, moi, j'aime bien TikTok.

  • Speaker #1

    Pour finir, je voudrais te parler de ton podcast. Raconte-nous un peu la genèse.

  • Speaker #0

    Alors, donc, j'ai mon agence qui s'appelle Just Charite Agency. En parallèle... J'ai eu envie parce que j'ai eu l'occasion de faire du coaching en one-to-one avec pas mal de personnes, surtout si c'était réseaux sociaux. Mais je me suis rendu compte qu'on allait au-delà des réseaux sociaux, que souvent, ça parlait aussi de business, de mindset, de confiance en soi, de plein de choses finalement. Et que j'aimais bien tout ça, que j'étais assez à l'aise avec ces trucs-là, de conseiller, de transmettre une certaine énergie, etc. Et donc, je me suis dit que ce serait hyper cool de pouvoir faire une formation vraiment très complète dans laquelle, évidemment, il y aurait une grosse partie sur les réseaux. Mais... pas que, qu'il y aurait aussi une partie mindset, une partie justement argent, une partie admin, compta, une partie sur chat GPT, c'est vraiment un truc super super complet, donc on est en train de travailler là-dessus, et ça, ça s'appelle la Just Boosted Academy, et donc dans le cadre de cette formation qui sort, si tout va bien, début avril, je me suis dit, ce serait trop cool d'avoir des entrepreneurs à succès. qui pourraient témoigner et expliquer un petit peu leur parcours et tout, parce que ce sera super inspirant pour tous les autres qui ont envie de se lancer. Et donc, très vite, on s'est dit, en fait, le meilleur moyen d'avoir ça, c'est de faire un podcast et d'avoir des invités et de pouvoir filmer, donc avoir la vidéo en image que les gens pourront regarder sur YouTube, justement, et l'enregistrement qu'on peut écouter dans sa voiture ou peu importe. Génial. Voilà, et donc c'est comme ça qu'est née l'idée du podcast. Donc après, j'ai eu l'opportunité vraiment en plus tout à fait par hasard d'être contactée par un studio d'enregistrement qui est dans ma rue.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Streambox.

  • Speaker #0

    Oui, qui s'appelle Streambox.

  • Speaker #1

    Je mets les contacts en description.

  • Speaker #0

    Exact. Donc c'est un studio extraordinaire qui se trouve dans les anciens ateliers d'Elleveau. Donc c'est juste magnifique. Vraiment, c'est magnifique. Un matériel de folie. Et donc, on collabore ensemble sur ce projet-là et on a déjà enregistré deux épisodes que j'ai hâte de pouvoir sortir et d'écouter. Et j'espère que ce sera aussi intéressant et inspirant pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Ton podcast, la diffusion, c'est un par mois Alors,

  • Speaker #0

    pour l'instant, oui. Après, on verra. On verra bien comment ça se passe. Si on peut passer à deux par mois, ce serait super. Mais on commence... Voilà.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est hyper smart. Mais tu dis toujours on. C'est qui on

  • Speaker #0

    Mais parce que je dis on, parce que j'ai une équipe.

  • Speaker #1

    La team.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas toute seule.

  • Speaker #1

    C'est toi et Adrien

  • Speaker #0

    Non, Adrien, il a assez de boulot. Non, Adrien, il ne s'occupe pas du tout. Il n'est pas du tout dans mes business, dans mes trucs. Il me... Il me donne des conseils, il me donne des soutiens et tout, mais ça n'a rien à voir. Lui, il fait ses trucs, moi, je fais les miens. Il n'y a pas du tout de pont, on va dire. Mais par contre, dans les indépendants avec qui je travaille, j'en ai avec qui je suis en contact quasiment H24 et on fait quasi tout ensemble. Le podcast, par exemple, si je prends l'exemple de Camille avec qui je travaille beaucoup, elle vient avec moi quand on enregistre le podcast, elle filme, elle me montre des petites... Ah ouais tu vois et donc on travaille énormément avec l'équipe ah oui oui bah écoute Sacha merci beaucoup pour toutes ces infos merci qu'est-ce qu'on peut te souhaiter qu'est-ce qu'on peut me souhaiter beaucoup de thunes des bons restos avant toute chose la santé et celle de ma famille ça c'est vraiment le plus important tout le reste ça suivra comme il faut merci beaucoup merci à toi

Description

Dans cet épisode, j’accueille Sacha Farber, une entrepreneure qui a débuté en tant que créatrice de contenu avant de fonder sa propre agence de communication digitale, Just Share It Agency. Forte de son expérience, elle partage avec nous les coulisses de son parcours, l’importance de l’organisation, du soutien familial et de la délégation pour concilier vie pro et perso en tant que maman de trois enfants.


Nous abordons aussi des sujets clés comme :
Les stratégies pour se démarquer sur les réseaux sociaux
L’impact des nouvelles technologies, dont l’IA, sur le marketing digital
Son rapport à l’image, à la nourriture et à l’argent
Ses conseils pour ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat

Un échange riche en inspiration et en conseils concrets pour toutes celles et ceux qui veulent développer leur business avec audace ! 🚀

💡 Envie de travailler avec Sacha ? Contact là par ici

🎧 Si cet épisode vous plaît, pensez à lui donner 5 étoiles et à le partager ! C’est le meilleur moyen de me soutenir, et ça compte énormément pour moi. 🙏

Bonne écoute ! 🎙️✨


Sacha :


Studio d'enregistrement de podcast de Sacha, Streambox




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Sacha Farber, qui a débuté en tant que créatrice de contenu avant de s'élever rapidement au rang d'entrepreneur en fondant sa propre agence de communication digitale. Forte de son expérience dans le domaine, elle comprend mieux que quiconque les besoins de ses clients et les défis du marketing digital. Ensemble, nous allons explorer l'équilibre entre vie pro et perso, la gestion d'un business tout seul. tout en élevant trois enfants, et des meilleures stratégies pour se démarquer sur les réseaux sociaux avec authenticité. Vous êtes sur Audace, le podcast qui met en lumière des parcours uniques et authentiques. Ici, on parle business, bien-être, développement personnel, avec des invités qui partagent leurs expériences et leurs savoirs. J'espère que cet échange vous inspirera et qu'il vous donnera des outils concrets pour avancer. D'ailleurs, si vous cherchez quelqu'un de confiant pour vous accompagner dans le démarrage, ou la croissance de votre business, n'hésitez pas à contacter Sacha. Je vous mets son contact dans les short notes, dans les descriptions de l'épisode. Et si le podcast vous plaît, pensez à lui donner 5 étoiles sur votre application d'écoute préférée et surtout de le partager autour de vous. C'est vraiment le meilleur moyen de me soutenir, de m'aider et ça compte énormément pour moi. Donc, je vous remercie vraiment beaucoup. Pour celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Chloé Junico et je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode. Bonne écoute Bonjour Sacha.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Je suis trop contente d'avoir ce podcast. Moi aussi. Alors, on se connaît, on se suit depuis des années. En tout cas, moi, je te suis sur les réseaux depuis, on a fait le compte, c'est presque six ans,

  • Speaker #1

    sept ans Ouais, même je pense un peu plus. Ça date, ouais.

  • Speaker #0

    Et écoute, il y a eu un parcours, tu as eu un parcours assez impressionnant depuis toutes ces années, avant d'attaquer le cœur du sujet. Pour mettre le contexte, aujourd'hui, on va parler de toi, de ton équilibre vie pro et perso, de qui tu es et de ta boîte. Et ensuite, j'aimerais qu'on attaque en deuxième partie de l'épisode sur vraiment des questions consacrées à ton métier. Une question spécialiste. Pour commencer, assez simple, je vais te demander si tu veux bien te présenter aux auditeurs aujourd'hui. Les mots qui te conviennent.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, je suis Sacha. J'ai 36 ans. J'ai trois enfants. Que dire d'autre Je suis à la base influenceuse, donc influenceuse, créatrice de contenu. Et il y a trois ans à peu près, j'ai lancé mon agence de com parce que justement, à force d'être vraiment là-dedans, baignée dans ce milieu des réseaux sociaux, de la création de contenu, je me suis dit ça peut être intéressant d'avoir ces deux casquettes. Autant plus influence et création de contenu que vraiment travailler directement pour les clients, pour les marques, etc. Et voilà, donc à l'heure actuelle, on en est là et il y a pas mal de choses qui se passent, pas mal de projets en cours. Donc ça bouge bien.

  • Speaker #0

    Tu fais du content management, je peux dire ça comme ça, tu crées du contenu. Tu ne gères pas des talents, je veux dire, tu ne gères pas des portes influenceuses.

  • Speaker #1

    Je l'ai fait, je l'ai fait pendant un certain temps. J'avais quelques talents dont je m'occupais. Donc en fait, les marques me contactaient pour ces talents-là en me disant voilà, on voudrait travailler avec cette personne pour telle marque. tel budget, etc. Et moi, je dealais avec eux, en fait, le contrat en question, qu'est-ce qu'ils devaient faire en termes de contenu, pour quel prix, tout ça. Je l'ai fait pendant un certain temps, mais je le fais plus parce qu'à un moment donné, on ne sait pas tout faire et qu'il y a des agences qui ne font vraiment que ça. Et moi, je n'avais pas du tout pour le coup envie de me spécialiser là-dedans. Et donc, à un moment, comme je t'ai dit, tu ne sais pas tout faire, même si moi, je suis quelqu'un qui voudrait tout faire tout le temps. Mais à un moment donné, ce n'est pas possible. Donc, j'ai mis ça un peu de côté. Je ne suis pas fermée, fermée, mais ce n'est pas du tout le principal de l'activité.

  • Speaker #0

    Actuellement, toi, tu exerces toujours en tant qu'influenceuse, plus ta boîte qui en fait... Comment tu l'as décrit, Content Management Alors,

  • Speaker #1

    c'est vraiment une agence de communication digitale. Donc, on s'occupe pour nos clients de gérer, si tu veux, pour eux, tout ce qui va toucher à leurs réseaux sociaux et à leur communication. Ça peut être évidemment Instagram, TikTok, LinkedIn, etc. Créer du contenu pour eux, faire des photos, faire des vidéos, les poster, faire les stories. Tout ça, on fait pour nos clients. Mais ça peut être aussi préparer, envoyer des newsletters, créer un site web, trouver des influenceurs avec qui travailler sur certaines campagnes. La presse écrite aussi, peut-être Presse écrite, je fais très, très peu, voire pas du tout. Il y a déjà eu quelques opportunités, mais ce n'est pas... Ce n'est pas ton cœur de métier Non.

  • Speaker #0

    Très bien. Ton parcours, si on peut revenir dessus brièvement, est-ce qu'entreprendre, avoir ton propre business, ça t'a toujours appelé, ça t'a toujours driveé

  • Speaker #1

    En fait, je pense que j'ai vraiment été élevée comme ça. C'est-à-dire que moi, mes parents, ils ont toujours été indépendants. Ils ont toujours, je les ai toujours vus beaucoup travailler. Ma mère, elle a eu trois restos. Mes parents, ils ont fait 50 000 trucs différents, mais ils étaient tout le temps dans l'entrepreneuriat. Donc, pour moi, en fait, c'est la norme. Donc, je ne me suis jamais dit... un mois plus tard, je vais faire ci, je vais faire là. Parce que pour moi, c'était normal, en fait, quand on aime bien un truc, on le fait. Quand on a une idée, on la lance. Enfin, voilà. Pour moi, tout ça, c'est normal. Ce qui est moins normal, c'est le truc un peu plus classique. Je suis employée, je vais au bureau, machin. Pour moi, ça, c'est un autre monde. Donc, voilà, je pense, je n'ai pas de souvenirs que je me disais quand j'étais plus jeune. Ouais, moi, je vais entreprendre, je vais faire ci, je vais faire ça. Ça s'est fait naturellement, en fait. Voilà.

  • Speaker #0

    Comment tu as démarré en tant qu'influenceuse

  • Speaker #1

    Alors l'influence, ça c'est venu très très tôt. Je pense que j'étais vraiment dans les toutes premières en Belgique, francophone en tout cas. C'est vraiment, je me souviens très bien quand Instagram a commencé, je faisais des petites stories, enfin je présentais mes looks en fait. À la base, c'était plutôt orienté mode. Oui, c'est ça, mode lifestyle. Je travaillais à l'époque dans une boutique de vêtements canon. Donc, j'avais l'opportunité de porter des vêtements de belles marques. Et donc, je faisais des looks. Ça s'est un peu passé comme ça. Et puis, j'ai travaillé pour d'autres magasins. Je présentais des looks à chaque fois, etc. Et petit à petit, en fait, j'ai une communauté qui a commencé à se créer. Mais on était vraiment tout au début. On était presque plus sur Facebook que sur Instagram à l'époque. Et voilà. Et donc, en fait, ça s'est fait comme ça. J'avais un blog aussi. Enfin, le classique. Et voilà. Donc, en fait, je n'ai jamais arrêté. Je n'ai jamais arrêté. Donc, ça doit faire 15 ans, je pense. Un truc du genre.

  • Speaker #0

    Son compagnon, je ne sais pas si vous êtes mariés. Non. Ton compagnon, il est aussi entrepreneur,

  • Speaker #1

    non Oui, oui. C'est un fou, lui.

  • Speaker #0

    Pourquoi C'est un entrepreneur fou Il fait des projets.

  • Speaker #1

    Un entrepreneur fou.

  • Speaker #0

    C'est un entrepreneur Non, il est dans le monde des fleurs. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc, Adrien, il a le magasin Eliantus. qui est un magasin, enfin qui est donc un, oui, il est fleuriste à Hucle. Il fait beaucoup d'événements, en fait. Donc, c'est pas, disons que son business principal n'est pas tellement axé sur le magasin, mais plutôt sur tout ce qui est mariage, événements B2B. Il fait beaucoup. Oui. Ils font plein de trucs. Là, ils ont travaillé pour le salon de l'auto, par exemple. Il y a pas mal de choses. Et donc, oui, lui, c'est vraiment un entrepreneur pareil. Il a fini les FEC et direct, il s'est lancé. Et bon, il a eu une histoire un peu spéciale, mais la vie a fait qu'on lui a un peu foutu devant son nez une opportunité qu'il a dû saisir très jeune. Il a dû reprendre les rênes de la société. qui n'était pas la sienne. Et il était hyper jeune. Je crois qu'il avait vraiment début de vingtaine. Et donc, il s'est retrouvé dedans un peu malgré lui. Et il a très bien géré ça jusqu'à aujourd'hui. Mais donc oui, c'est quelqu'un qui travaille beaucoup et que je respecte beaucoup pour ça parce qu'il est très courageux. Il est très...

  • Speaker #0

    Deux bosseurs. Vous vous parlez beaucoup business.

  • Speaker #1

    On ne parle que de ça. Ça ou les enfants. Ce sont nos deux sujets.

  • Speaker #0

    J'imagine. Et vos vies, c'est à mille à l'heure tous les deux Oui. Attendez, trois enfants. Oui. Et les deux derniers sont rapprochés.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, explique-nous, c'est quoi ton secret Alors, je fais pour jongler dans toutes ces casquettes.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de secret. Enfin, si, le secret, c'est l'organisation. Ok. Pour moi, c'est la seule chose. Et c'est, je pense aussi, que dans le couple, ce soit équilibré. Donc, ce n'est pas que c'est la maman ou le papa qui se tapent tout le boulot. Quand je dis tout le boulot, je parle de l'intendance, on va dire, de ce qui se passe à la maison ou d'aller déposer, conduire les enfants. Il faut que ce soit équilibré. Sinon, je pense qu'il peut vite y avoir des tensions, des frustrations, etc. Ici, comme on est tous les deux, comme j'expliquais, des gros bosseurs, il fallait qu'on trouve un équilibre, une façon de faire. Et je pense qu'on a trouvé notre rythme de croisière. Donc, nous, on a une nounou à la maison. qui nous aide et qui est là du lundi au vendredi. Sinon, ce serait juste impossible.

  • Speaker #0

    C'est de le dire.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que moi, si elle n'est plus là, je crève direct. C'est-à-dire que si je veux vivre comme je vis, je ne sais pas faire sans ma nounou. Je pourrais faire sans ma nounou, mais alors je ne pourrais pas autant bosser, je ne pourrais pas faire du sport, je ne pourrais pas avoir la vie que je veux avoir. La nounou, ça s'est imposé quand j'ai appris que j'étais enceinte de mon troisième, et donc du deuxième bébé. J'ai tout de suite dit à Adrien, on va prendre une nounou, je t'explique. Voilà, il n'y a même pas besoin de faire.

  • Speaker #0

    C'est un investissement qu'il faut faire pour vous, pour votre survie.

  • Speaker #1

    Indispensable, indispensable. t'amènes un confort de vie qui est inestimable, qui justement n'a aucun prix, tu vois. Donc voilà, on a cette nounou qui évidemment nous permet plus de liberté. Moi, je conduis et je vais chercher les enfants à l'école tous les jours. Enfin, Adrien amène le grand, mais moi, je gère les petits.

  • Speaker #0

    Son beau-fils, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Je le dis parce que c'est un remède. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, tout à fait. Donc mon grand garçon qui a huit ans, je l'ai eu avec un autre homme. Et puis, je me suis mis avec Adrien et on a eu deux garçons qui ont en effet 16 mois d'écart. Donc, ils sont très rapprochés. Et voilà. Donc oui, finalement, tu vois, je dépose les petits à l'école le matin, à la crèche. Puis, je fais ma vie la journée. Je travaille, je fais les choses que j'ai à faire. Le soir, je vais les chercher. Enfin, le soir, entre 4 et 5, je vais les chercher. On rentre à la maison et voilà, c'est comme chez tout le monde. Bain, manger, dodo, quoi. Et voilà,

  • Speaker #0

    tu reprends ton ordi pour travailler le soir

  • Speaker #1

    Tous les jours. Ah oui Ouais.

  • Speaker #0

    Et alors, tu dors peu

  • Speaker #1

    Non, je dors, mais je travaille tous les soirs. Et pour l'instant, encore plus. Pour l'instant, c'est vrai que je suis tout le temps devant mon ordi le soir. Et je ne vais même pas te dire la dernière fois que j'ai regardé une série ou un film. J'aimerais bien, mais pour l'instant, ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Quand tu es avec tes enfants, tu arrives à couper

  • Speaker #1

    J'arrive à couper. Après, je suis quand même souvent avec mon téléphone pas loin. Oui, c'est ça. Parce que voilà, c'est pas urgence en soi. Qu'est-ce qu'il peut y avoir de tellement urgent,

  • Speaker #0

    tu vois Un client mécontent.

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, je pense qu'il faut aussi relativiser. Le travail, c'est très important. Que les clients soient satisfaits, c'est très important et tout. Mais bon, il ne va pas y avoir mort d'homme. Donc moi, si je suis avec mes enfants, après une certaine heure, si on m'appelle, je ne réponds pas. Par exemple, je veux dire, on me fout la paix. Mais je suis quand même tout le temps connectée parce que c'est mon travail et donc j'ai rarement pas mon téléphone en main à vue d'œil. Mais j'essaye quand même évidemment d'être le plus dispo pour mes enfants quand je passe du temps avec eux et que ce soit du temps de qualité.

  • Speaker #0

    Tu bosses le week-end

  • Speaker #1

    Ouais, on bosse tout le temps, franchement on bosse tout le temps. Enfin, Adrien c'est différent parce qu'il a une présence physique. qui est nécessaire, en magasin, exactement. Moi, par contre, pas. Donc moi, je ne dois jamais être... Oui, évidemment, si j'ai un rendez-vous client, si on a un shooting ou autre. Mais donc, c'est différent. Et c'est un peu sournois, en fait, comme truc. Mais ça, c'est pour quasiment, je pense, tous les entrepreneurs. Tu vois, tu n'as pas vraiment d'horaire puisqu'on ne t'attend pas au bureau à telle heure et puis tout le monde part à telle heure. Mais du coup, comme tu n'as pas d'horaire, tu bosses tout le temps,

  • Speaker #0

    quasi. Ça fait partie d'un des défis pour toi Le fait d'être indépendant, c'est d'être un peu tout le temps connectée

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas un défi dans le sens où, si je comprends bien ta question, pour moi, ce n'est pas un défi parce que c'est un truc qui est quasiment inné. C'est espèce de dire ça, mais ce n'est pas inné, mais c'est vraiment très intuitif. C'est naturel. Oui, voilà, c'est ça. et c'est un truc dont je parle souvent avec mes clients, clientes, clients, que j'ai par exemple en coaching justement sur tout ce qui est réseaux sociaux, je leur dis il faut vraiment que tu essaies de faire des stories hyper régulièrement et tout, et je me rends compte qu'en fait, autant pour moi c'est vraiment, je ne dois même pas y réfléchir, je ne dois pas me dire Sacha n'oublie pas de faire une story, non, je le fais vraiment comme je respire quoi. Alors qu'en fait pour la majorité des gens ce n'est pas le cas. Et donc, non, ce n'est pas un défi d'être tout le temps connectée. Ce serait plutôt un défi de ne pas l'être, pour le coup.

  • Speaker #0

    Dans l'entrepreneuriat, oui, je vois bien. Dans l'entrepreneuriat, pour toi, quand tu as créé, et à l'heure d'aujourd'hui, est-ce qu'il y a des défis que tu as rencontrés, qui étaient compliqués à surmonter

  • Speaker #1

    Jusqu'à présent, parce que je n'ai pas non plus... Ce n'est pas que j'ai une carrière de 15 ans dans l'entrepreneuriat. Enfin, oui.

  • Speaker #0

    En freelance, en indépendant,

  • Speaker #1

    en tout cas. Je suis indépendante depuis très, très longtemps, mais on va dire en société. et de manière vraiment sérieuse et structurée, etc. Ça ne fait que, comme je disais, trois ans. Pour l'instant, mon plus gros défi, ça a été de trouver les bonnes personnes avec qui travailler. Ça, c'est vraiment un truc dont je parle souvent. C'est vraiment pas facile. Et au début, j'ai eu plein de déboires, on va dire. J'ai travaillé avec plein de personnes, plein d'indépendantes, freelance, etc. Et à chaque fois, ça n'allait pas. À chaque fois, j'avais des déconvenues, des déceptions, des trucs. Et puis là, ça fait un moment et je touche du bois que j'ai quelques freelances avec qui je travaille, dont je suis très contente, avec qui ça se passe vraiment bien. On a une chouette relation de travail et de confiance et ça, ça n'a pas de prix.

  • Speaker #0

    Je peux te demander quel est ton rapport à ton image, à la nourriture et à l'argent

  • Speaker #1

    Alors, mon rapport à l'image, je dirais qu'il est assez bon. D'ailleurs, j'ai quand même un métier où je m'expose énormément, où on me voit beaucoup, etc. Donc, ce serait un petit peu spécial de ne pas être à l'aise avec mon image et d'être influenceuse. Donc, franchement, mon rapport à l'image est bon.

  • Speaker #0

    Ça se sent, je trouve. Oui. Ça se sent quand on voit tes réseaux. Et tu sais que tu montes tout, le postpartum, tu montes ton corps, grossesse, après.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    À la con, quoi,

  • Speaker #1

    tu vois. En postpartum, je me sens dégueulasse. Je veux dire, je ne suis pas la fille body positive. Oui, on est gros, c'est super. Enfin, pas du tout, vraiment. Pas du tout. Mais en même temps, on ne va pas non plus mentir. Et moi, quand je fais ça, quand je montrais postpartum, c'était surtout pour encourager aussi toutes les nanas, soit qui sont enceintes ou qui viennent accoucher comme moi, et qu'elles puissent se dire qu'en fait, il y a moyen d'y arriver. Et voilà, on n'est tous pas au top de notre vie quand on vient d'accoucher. Toutes plutôt, ce qui est tout à fait normal. Mais on peut... peut aussi récupérer son corps si on s'en donne les moyens. C'est un peu ça le message.

  • Speaker #0

    Tu fais transparaître ça. Je trouve que ton compte, c'est ça. Et c'est une de mes questions aussi. Quand on veut, on peut. Qu'est-ce que toi,

  • Speaker #1

    t'en penses Tout à fait d'accord.

  • Speaker #0

    Mais ça se sent. J'ai l'impression qu'il n'y a rien qui peut vraiment t'arrêter. Non,

  • Speaker #1

    c'est exact. Il n'y a rien qui peut m'arrêter.

  • Speaker #0

    Donc reprenons la nourriture, ton rapport à la nourriture.

  • Speaker #1

    Le rapport à la nourriture, il est très bon aussi. Moi, j'adore manger. C'est pour moi un des plus gros kiff de la vie, vraiment. Ma journée peut être altérée si je ne mange pas bien ou si je n'ai pas un chouette plan de bouffe à midi ou le soir. Donc j'adore manger, mais on mange assez sain au quotidien. Après, on se fait des bons restos, on se fait plaisir, etc. Moi, je ne me restreins pas dans rien. Il n'y a pas d'aliments que je m'interdis ou quoi que ce soit, mais tu vois, on boit très peu d'alcool. On ne boit pas de soda, on ne mange pas de choses frites en général ou rarement. Oui, il n'y a pas beaucoup de grasse qui traîne à la maison. Mais il n'y a rien qui est interdit. Et pour mes enfants, c'est la même chose. Ils veulent un biscuit, ils veulent un chocolat, ils veulent un truc. Ils ont ce qu'ils veulent. Il n'y a pas de souci. Mais donc oui, moi, j'adore manger pour répondre à la question.

  • Speaker #0

    Et l'argent

  • Speaker #1

    Et l'argent, j'adore aussi l'argent. La fille qui adore tout. Non, alors l'argent, c'est vrai que moi, je pense être quand même quelqu'un d'assez… décomplexé par rapport à tout ça. Je n'ai pas de problème à en parler. Et je trouve que quand c'est un objectif, enfin, quand c'est un objectif de vie, de bien gagner sa vie, je trouve ça super de se donner les moyens d'y arriver et d'en être fière. On peut et on doit être fière de ce qu'on accomplit quand c'est quelque chose qu'on a voulu atteindre. Comme tout objectif qu'on se mettrait. Moi, j'aimerais courir 20 kilomètres, mais j'ai réussi à les faire. Je suis fière de moi. Moi, j'ai envie de super bien gagner ma vie. J'ai réussi. Je suis fière de moi aussi parce que ça me permet de faire ceci, de faire cela. Enfin, voilà. Donc, je ne comprends pas très bien pourquoi il y a tout un tabou autour de ça. Je ne capte pas trop. Je crois que c'est quelque chose d'assez culturel en Belgique, mais pas qu'en Belgique. En France, c'est pareil. Donc, voilà. Mais moi, je n'ai pas de problème avec ça. Bien au contraire.

  • Speaker #0

    Il y aurait un conseil que tu donnerais à quelqu'un qui voudrait se lancer dans un secteur

  • Speaker #1

    Je donnerais, je pense, comme conseil de ne pas trop se poser de questions, justement. Et si vous croyez en votre projet, si vous sentez que c'est bon, si vous sentez que c'est ça qu'il faut faire, d'y aller. Parce qu'en fait, qu'est-ce qui va se passer au pire Au pire, ça foire. Et quoi La Terre va s'arrêter de tourner Quelqu'un est mort Non. Donc, souvent, les gens... Ça revient un peu à ce que je disais avec le perfectionnisme et tout. On a un peu tendance à trop se poser de questions, à tout dramatiser comme ça, tu vois. Tout est très machin. Mais en fait, non. Genre, vas-y. Vas-y, lance-toi. Teste, essaye, plante-toi, refais. Ça fait partie de la vie. Je veux dire, d'ailleurs, quasiment tous les entrepreneurs ont foiré des trucs. Ça fait partie du chemin, quoi, tu vois. Et comme dans la vie privée aussi, on a foiré des trucs. On ne sait pas bien que les bonnes personnes. on a eu des déceptions amicales, etc. C'est un peu la même chose. Donc, je crois que quand on veut faire quelque chose, il faut y aller et puis advienne que pourra.

  • Speaker #0

    Tu fais face, toi, à des critiques parfois Ou tu as fait face à des critiques Sur tes réseaux, comme tu t'exposes tellement

  • Speaker #1

    Très, très peu. Franchement, très, très peu. Alors, c'est peut-être parce que je n'ai pas assez de followers. Quand même Oui, mais tu vois... Oui,

  • Speaker #0

    pour avoir vraiment une communauté, des haters en masse.

  • Speaker #1

    Pour avoir vraiment des haters, c'est tout. Il faut déjà avoir plusieurs centaines de milliers de followers. je pense en tout cas pour ma part je crois que si je peux compter sur mes 5 doigts de la main des critiques ou des trucs et quand ça arrive c'est bloqué direct je réponds même pas ou je réponds et puis je bloque tu vois c'est encore mieux mais c'est vraiment très très rare c'est très rare Est-ce que toi avec ton oeil de spécialiste qui est dans le milieu de marketing de la communication de l'influence est-ce que tu penses qu'il y a encore moyen de percer dans ce milieu-là En tant qu'influenceuse, tu veux dire Oui,

  • Speaker #0

    créateur de contenu influenceuse.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a assez de monde sur cette terre. Il y a assez de clients pour tout le monde. Comme chaque personne est unique, finalement, si tu as un chouette truc à proposer, ça va d'office plaire à plein d'autres. Donc oui, je pense qu'à l'heure actuelle, en plus, ça se développe énormément. Quand tu vois TikTok, maintenant, tout le monde et n'importe qui se... se lancent dans la création de contenu sur TikTok. C'est devenu très open. Il n'y a plus vraiment de règles. Donc, c'est bien et ce n'est pas bien parce que ça ouvre justement les portes à tout et n'importe quoi. Donc, il faut pouvoir faire le tri. Mais je dirais que oui, je pense que quand on a un chouette univers, un chouette truc à proposer, oui.

  • Speaker #0

    Le secret, c'est quoi pour rester authentique

  • Speaker #1

    Oui. Personnal branding,

  • Speaker #0

    incarner sa marque, se montrer. Oui,

  • Speaker #1

    100%. 100%. Oui. Bon, après, l'influence, tu vois, être influenceur et...

  • Speaker #0

    Faire de coller une marque, c'est différent.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et vendre une marque, vendre des produits, vendre des services, c'est encore différent. Mais c'est sûr qu'un influenceur a évidemment son image de marque, son univers, à développer aussi, bien sûr. Mais ce n'est pas de la même façon, tu vois, qu'une marque ou que, comme je disais, un prestataire de service ou autre, ça va quand même être beaucoup plus travaillé, quoi.

  • Speaker #0

    Donc, on va passer sur la deuxième partie du podcast avec vraiment des questions axées sur ton métier. Community manager, tu peux dire ça. CM, c'est ça Tu te caractérises comme ça, community manager

  • Speaker #1

    Je ne me... Pas d'étiquette. Je ne me définis pas comme ça parce que je fais quand même beaucoup plus que ça. Mais c'est aussi ça. Donc, oui.

  • Speaker #0

    Pour toi, quelle est la différence entre un bon CM et un CM extraordinaire Euh...

  • Speaker #1

    Je pense qu'un bon community manager, c'est quelqu'un qui comprend vraiment son client et qui comprend le produit ou la marque, peu importe, du client. Donc, il faut vraiment être hyper au courant de ce que le client fait, de ce que le client propose. Essayer d'échanger un maximum avec ce client, d'aller sur place, tu vois, si le client a un magasin, peu importe. D'aller vraiment, tu vois, sentir comment ça se passe, l'univers, etc., la sensibilité du client. Donc déjà, très bien connaître son client, être à l'écoute, être disponible, suivre ce qui se passe sur les réseaux au maximum, tu vois, suivre les tendances, connaître les codes.

  • Speaker #0

    C'est un métier qui a un peu émergé ces dernières années, comme agent de talent, etc. Pour toi, quelles sont les idées reçues qui ne sont absolument pas vraies

  • Speaker #1

    Alors, je pense que dans les idées reçues, il y a on ne fout rien, c'est facile, machin, alors que c'est tout le contraire. Quoique ça te prend une vie, tu vois. Mais souvent, les clients sous-estiment.

  • Speaker #0

    Comme les influenceuses.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, exactement. C'est un peu, c'est toujours de la création de contenu. Donc, tu vois, les clients, les gens ne se rendent pas forcément compte du temps que ça prend, que ce soit la création de contenu, mais tout le reste. Tu vois, préparer les postes, les copies. Enfin, tout, je veux dire, c'est un travail quand même assez important. Oui, je dirais principalement ça. Et puis, il y a aussi, mais c'est assez lié, souvent, les gens ne sont pas toujours prêts à payer le prix que ça vaut parce que, justement, ils ne se rendent pas compte du travail que c'est. Donc, c'est assez lié, tu vois. Je dirais que c'est les deux soucis.

  • Speaker #0

    Tu récupères, enfin, récupère, tu as souvent des clients qui viennent te voir parce que, justement, ils ont essayé, ça ne décolle pas, ça ne fonctionne pas, ils n'ont pas le temps. à consacrer ni la connaissance. C'est des clients que tu as Oui,

  • Speaker #1

    alors c'est soit effectivement des gens qui ont essayé de le faire eux-mêmes et ça ne va pas, ça ne ressemble à rien, ils n'ont pas le temps, ils n'aiment pas, ils n'ont pas envie, c'est un peu tout. Ou bien ça peut être aussi quelqu'un qui veut lancer quelque chose et qui sait qu'il doit avoir une présence digitale importante et bien faite et réfléchie et travaillée. Et donc en amont, ils viennent nous trouver en nous disant, voilà, j'ouvre mon studio de pilates. qu'est-ce qu'on fait, comment on fait, etc. Et on prend le truc en charge en amont.

  • Speaker #0

    C'est quoi la stratégie que vous élaborez ensemble Est-ce que c'est par exemple un calendrier de poste Vous répondez aussi aux DM

  • Speaker #1

    Ça dépend. En général, non. Parce que je trouve quand même que les DM, c'est quelque chose de très personnel. Et donc, tu vois, je vais te prendre un exemple, l'Institut de beauté qui reçoit des messages de ses clients. Je ne vois pas qu'est-ce que je vais leur répondre. Moi, déjà, je n'y connais rien. Je connais évidemment par la force des choses, des trucs. Je ne vais pas répondre comme si j'étais la propriétaire de l'institut. Voilà, c'est ça. Donc, en général, les DM, je ne touche pas. Si je vois qu'il y a un truc qui n'a pas été pris en compte par ma cliente ou mon client, je dis tiens, attention, là, tu as un message dans le lieu ou je lui fais une capture d'écran pour qu'il sache. Tu vois, donc les DM, on ne fait pas. Et du coup, je ne sais plus quelle était la question.

  • Speaker #0

    La stratégie. La stratégie que vous mettez en place.

  • Speaker #1

    Ça dépend des clients. Comme je t'ai dit, ça dépend s'ils ont déjà quelque chose qui est en place ou pas. Mais donc, en général, on va réfléchir à une stratégie de contenu. Une fois qu'on a cette stratégie de contenu, on fait la création de contenu. Donc, on vient sur place, on fait les photos, on fait les vidéos. Nous, après, on retravaille tout ça, que ce soit retoucher les photos, monter les vidéos. Et ensuite, on va créer effectivement un calendrier éditorial avec les textes pour chaque contenu. les dates auxquelles on va poster, tout ça. Le client, évidemment, a un regard là-dessus. Et puis, on poste au fur et à mesure. Et puis, on fait aussi les stories. Et puis, on fait d'autres choses quand il faut. Tu vois, ça dépend.

  • Speaker #0

    Oui, c'est télormé, c'est personnalisé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y a des KPIs essentiels que vous gardez à l'œil pour voir si votre travail a de l'impact, s'il y a de l'engagement, s'il y a de la rétention, s'il y a de la conversion, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais... Ça aussi, ça dépend. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est flou aussi. Parfois, tu sais, par un brin de awareness, tu vois, la connaissance de la marque, c'est difficile de la...

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Par des datas de vraiment concrètement...

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, ça dépend aussi des objectifs des clients. Oui. Pourquoi est-ce qu'ils font appel à nous Tu vois, il y a des clients, c'est vraiment... Ils savent qu'ils doivent avoir une belle vitrine parce que c'est indispensable de nos jours, mais ils ne s'attendent pas et ils ne veulent pas qu'on leur augmente leur chiffre d'affaires à tout prix ou qu'ils aient quatre fois plus de réservations dans leur restaurant, tu vois. Ce n'est pas ça l'objectif derrière. Et d'ailleurs, je pense que c'est le bon mindset à avoir. Il faut vraiment que les gens se rendent compte qu'à l'heure actuelle, tes réseaux, c'est ta carte de visite. C'est la première chose que les gens vont aller voir. Donc, pour reprendre l'exemple du resto, tiens, je vais te parler d'un resto, tu vas aller voir sur Insta. Si les photos sont belles, les réels sont bien faits et tout, tu vas dire, ça a l'air bon, j'ai envie d'y aller. Si le truc t'arrive, ça ne ressemble à rien, tu n'as pas envie d'y aller. C'est aussi simple que ça. Je pense que ça devrait être l'objectif pour tout le monde des réseaux. En premier lieu, c'est vraiment se dire c'est ma vitrine. Je veux avoir quelque chose de professionnel à mon image, etc. Après, il y a des clients qui nous disent, voilà, je veux, je ne sais pas, plus d'engagement. Je veux plus de visibilité. Je veux plus de followers. Et donc, en fonction, tu vois, on va adapter aussi la stratégie et ce qu'on va faire, ce qu'on ne va pas faire par rapport aux objectifs du client.

  • Speaker #0

    Tu recommandes d'être sur toutes les plateformes

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Je recommande d'être sur certaines plateformes en fonction de ce qu'on fait, de ce qu'on est, de ce qu'on dit. Il y a certains profils pour lesquels je vais dire qu'il faut être sur toutes les plateformes. Typiquement, moi, je suis sur toutes les plateformes. Tu vois, avec l'agence et avec la formation qu'on est en train de lancer, je suis sur Insta, Facebook, LinkedIn, TikTok. Tu vois, même un peu YouTube, mais bon, ça j'arrive moins à suivre, mais j'essaye. donc oui partout mais pour certains clients juste Instagram et Facebook suffisamment pour d'autres par contre il faut deux fichettes sur TikTok ou deux fichettes sur LinkedIn tu vois ça dépend de ce qu'on fait il y a quand même des conseils que tu pourrais donner de manière générale pour des gens qui veulent créer du contenu de façon régulière et impactante je dirais qu'il faut essayer de s'organiser au maximum et de consacrer

  • Speaker #0

    du temps dans sa semaine ou dans son mois, chacun fait comme il veut, mais pour pouvoir justement créer ce contenu et anticiper et pas se dire, tu vois, vite, vite,

  • Speaker #1

    je dois poster, vite, vite, avec des photographes.

  • Speaker #0

    Exactement, et alors on poste n'importe quoi, ça ne ressemble à rien et on sent que c'est vite, vite. Donc je n'ai pas dit que tout le monde doit faire un truc hyper léché, chacun fait avec les moyens du bord. Mais si déjà, je ne sais pas moi, on va prendre un exemple, Qu'est-ce que je peux prendre Un magasin de vêtements, par exemple. La nana se dit Ok, moi j'ai mon magasin de vêtements. Là, on est au mois de février. Qu'est-ce qu'il y a au mois de février Ok, il y a la Saint-Valentin, il y a ci, il y a ça. Un peu réfléchir et de faire sa stratégie autour de ça. J'ai envie de parler de ça, j'ai envie de parler de ça. Je sais que je vais rentrer mes pulls rouges avec des fleurs. Ça, je vais absolument faire un réel là-dessus, par exemple. J'ai vu passer un truc sympa, ça, j'ai envie de le refaire. C'était cool. Et d'essayer de préparer un peu son calendrier déjà. ne fût-ce que par écrit pour le mois. Et une fois qu'on a ça, de se dire, ok, je vais prendre ma matinée, ma journée, mon après-midi pour créer le contenu dont je vais avoir besoin pour pouvoir remplir mon calendrier que j'ai préparé en amont. Et je crois que si on fait ça, on évite de se retrouver dans des situations où on est là, merde, merde, merde, ça fait deux semaines que je n'ai rien posté, ça ne va pas du tout, puisqu'on a tout qui est prévu, qui est organisé, qui est machin, et ça tourne tout seul. Mais il faut avoir le temps de le faire. Et j'entends bien que ce n'est pas du tout le cas de tout le monde. Et c'est aussi pour ça que nous, on est là. Oui, c'est ça. Quand on a le temps de le faire et qu'on sait le faire bien, c'est génial. Parce qu'au final, personne ne le fera mieux que soi. Quand on le fait bien. Mais si ce n'est pas le cas, ou si on n'a pas le temps, ou si on ne connaît pas les codes, on ne sait pas, ça ne nous intéresse pas. Alors, le mieux, c'est de faire appel à des professionnels.

  • Speaker #1

    Pour les stories, on disait avant matin, midi et soir. C'est toujours le cas Il faut poster trois fois par jour

  • Speaker #0

    Franchement, il n'y a pas vraiment de règles.

  • Speaker #1

    Disons pas pour l'algorithme, mais pour ta communauté, par exemple.

  • Speaker #0

    Alors moi, encore une fois, vraiment, en toute honnêteté, je ne réfléchis pas à quand je poste mes stories. Parce que je te dis, c'est tellement instinctif. Oui,

  • Speaker #1

    mais il n'y a pas quatre jours sans te voir, et puis un jour, tu n'es pas tellement présente.

  • Speaker #0

    Non, mais je ne me dis pas, ah, il est 15h27. Tu vois, non, je poste quand ça se met. Genre le matin, j'ai mis mes fringues de sport, j'ai envie de montrer ma tenue pour aller au sport. Je la mets à ce moment-là. Après, je vais au sport, je file mes exercices. Quand j'ai fini mon sport, je mets mes trucs. Tu vois, je ne réfléchis pas forcément à quelle heure il est et tout. Bon, bien sûr, je ne vais pas conseiller d'aller mettre des stories à 23h30 parce qu'il est tard, que les gens dorment et que tu risques d'avoir moins de visibilité. Donc, pour les stories, il n'y a pas vraiment de règle. Peut-être pas non plus abuser, donc pas non plus faire 50 stories par jour parce qu'alors, les gens sont saoulés, ils ne regardent pas tout. Voilà, mais... essayer d'être régulier et pourquoi pas, tu vois, instaurer, ça c'est chouette, c'est justement d'instaurer un peu des petits rituels. Donc, tu vois, je donnais cet exemple-là, c'est vrai que c'est un truc que je fais quasiment tous les jours, c'est ma petite photo en tenue de sport. Bon, après, ça se trouve, les gens n'ont rien à caler, je ne sais pas, mais c'est des choses qu'ils retrouvent tous les jours. Tu vois, et donc, tu t'habitues, t'attends, c'est le petit rendez-vous, entre guillemets. Tu vois, bon, c'est peut-être pas un bon exemple, mais... Non,

  • Speaker #1

    non, c'est un très bon exemple, c'est si moi j'attends, qu'il va pas être latent.

  • Speaker #0

    Ou bien, j'aime bien mettre, tu vois, je ne le fais pas tous les jours non plus, mais régulièrement, un peu l'agenda de la journée. Oui,

  • Speaker #1

    ça fait très chouette.

  • Speaker #0

    Tu fais ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça, j'adore.

  • Speaker #0

    Et je pense que ça, chacun peut trouver des trucs comme ça dans son quotidien qu'il peut, tu vois, mettre régulièrement. Et du coup, les gens, ils aiment bien ça parce que c'est des petits rendez-vous. Ils s'habituent et ils attendent. Ils attendent que ça arrive, quoi.

  • Speaker #1

    Tu fais ça, les petits to-do list de la journée, là. Tu le fais. Le matin, spontanément Tu prépares ça en amont Non.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, moi, je suis un peu le... Comment on dit ça C'est pas l'hôpital qui se fout de la charité, mais plutôt le cordonnier mal chaussé, tu vois, parce que... Mais c'est chouette.

  • Speaker #1

    Je connais tous les bons...

  • Speaker #0

    Oui. Je donne beaucoup de conseils, forcément, à mes clients, tu vois. Il faut anticiper, il faut préparer et tout. C'est vrai. Mais c'est pas forcément ce que je fais pour moi, sur mon compte, mais c'est aussi parce que j'ai cette facilité de le faire très spontanément. Pour toutes les personnes pour qui ce n'est pas le cas, je pense qu'au plus tu prépares, au mieux tu te portes.

  • Speaker #1

    Tu aurais un outil indispensable pour toi, pour travailler, que tu pourrais nous partager

  • Speaker #0

    Alors moi, l'outil que j'adore pour bosser et que j'utilise en fait avec les indépendantes avec qui je travaille, parce qu'en fait, elles préparent, si tu veux, toutes les publications, les textes, les dates auxquelles ça va être posté, etc. Et les clients ont accès à ça aussi. C'est Notion. Genre Notion, c'est incroyable. Ça, c'est vraiment un outil que j'aime beaucoup, qui est très facile d'utilisation, qui est très pratique. Donc, je dirais, s'il y a un outil, ce serait celui-là.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as remarqué, est-ce que tu ressors des tendances à venir dans le marketing digital en général

  • Speaker #0

    Alors, ce qui est assez présent et fou, c'est évidemment l'IA. Ça veut dire à moins de vivre dans une grocque si on n'a pas remarqué. Voilà. Donc, moi, j'adore l'IA. C'est vraiment un truc qui me fascine. Je kiffe trop. Et je vois de plus en plus les marques utiliser l'IA, même pour leur campagne, pour leurs photos, pour leurs vidéos. Tu vois de plus en plus des choses qui sont faites avec l'IA à 100%. Donc ça, c'est très, très, très présent. Donc je crois qu'il faut vraiment bien prendre le train en route et bien s'informer, même se former, si on veut aller vers ça. Si on est dans ces milieux-là, c'est vraiment très, très important. Et sinon, je crois que... Être authentique, être soi-même, ça c'est vraiment ce qui est hyper mis en avant. 2025,

  • Speaker #1

    c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    C'est ça, tu vois tout ce qui est facecam, parler avec son petit micro-cravate, tout ça c'est ce qui plaît à l'heure actuelle.

  • Speaker #1

    Et t'as remarqué le retour de Snapchat

  • Speaker #0

    Alors moi je ne suis pas du tout Snapchat.

  • Speaker #1

    Moi non plus, mais je vois tout le monde qui retourne.

  • Speaker #0

    Mais parce que TikTok, c'est ça. Comme il y a eu des soucis avec TikTok, il y a eu un gros shift vers Snapchat. Mais pour le coup, franchement, te parler de Snapchat, je ne pourrais pas. Parce que s'il y a bien un truc que je n'utilise pas du tout, c'est ça. Je l'ai utilisé peut-être pendant un an quand j'avais 20 ans. Parce qu'il y avait des filtres avec des chiens, des Ausha et des conneries. Mais c'est tout, tu vois. Je ne capte pas du tout le bazar. Autant TikTok, je comprends très bien et j'aime bien, je le consomme. Autant Snapchat, vraiment, je ne capte pas le concept.

  • Speaker #1

    T'es active, t'as sur TikTok

  • Speaker #0

    Je ne suis pas du tout aussi active que je voudrais, mais j'aime bien. Je vais quasiment tous les jours. J'aime bien consommer, tu vois. C'est extrêmement divertissant. C'est ça que j'aime bien. C'est ce que je disais il y a quelques jours à Adrien, parce qu'il me disait, sur qui est-ce que tu fous Sur TikTok ou je ne sais plus ce qui me sort. Et je dis, mais tu ne te rends même pas compte à quel point ça me divertit. En fait, quand je veux mettre mon cerveau en off, je me fous sur TikTok. Après, il y a plein de choses qui sont extrêmement intéressantes. justement sur l'IA, tu trouves énormément de vidéos, d'infos et tout. Donc, tu peux t'informer de manière assez qualitative sur TikTok. Mais tu as plein de trucs de make-up, de mode, de bouffe. Tu vois, des choses légères qui font du bien. Parce que dans le monde actuel, il y a quand même pas mal de choses assez lourdes qui se passent. Et donc, c'est très divertissant.

  • Speaker #1

    Adrien, il n'est pas consommateur

  • Speaker #0

    Même YouTube short. Ah si, si. Adrien, il est YouTube et Insta à l'ancienne. Oui, c'est notre génération. Voilà, on est plus Insta, Insta YouTube que TikTok. Mais bon, moi, j'aime bien TikTok.

  • Speaker #1

    Pour finir, je voudrais te parler de ton podcast. Raconte-nous un peu la genèse.

  • Speaker #0

    Alors, donc, j'ai mon agence qui s'appelle Just Charite Agency. En parallèle... J'ai eu envie parce que j'ai eu l'occasion de faire du coaching en one-to-one avec pas mal de personnes, surtout si c'était réseaux sociaux. Mais je me suis rendu compte qu'on allait au-delà des réseaux sociaux, que souvent, ça parlait aussi de business, de mindset, de confiance en soi, de plein de choses finalement. Et que j'aimais bien tout ça, que j'étais assez à l'aise avec ces trucs-là, de conseiller, de transmettre une certaine énergie, etc. Et donc, je me suis dit que ce serait hyper cool de pouvoir faire une formation vraiment très complète dans laquelle, évidemment, il y aurait une grosse partie sur les réseaux. Mais... pas que, qu'il y aurait aussi une partie mindset, une partie justement argent, une partie admin, compta, une partie sur chat GPT, c'est vraiment un truc super super complet, donc on est en train de travailler là-dessus, et ça, ça s'appelle la Just Boosted Academy, et donc dans le cadre de cette formation qui sort, si tout va bien, début avril, je me suis dit, ce serait trop cool d'avoir des entrepreneurs à succès. qui pourraient témoigner et expliquer un petit peu leur parcours et tout, parce que ce sera super inspirant pour tous les autres qui ont envie de se lancer. Et donc, très vite, on s'est dit, en fait, le meilleur moyen d'avoir ça, c'est de faire un podcast et d'avoir des invités et de pouvoir filmer, donc avoir la vidéo en image que les gens pourront regarder sur YouTube, justement, et l'enregistrement qu'on peut écouter dans sa voiture ou peu importe. Génial. Voilà, et donc c'est comme ça qu'est née l'idée du podcast. Donc après, j'ai eu l'opportunité vraiment en plus tout à fait par hasard d'être contactée par un studio d'enregistrement qui est dans ma rue.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Streambox.

  • Speaker #0

    Oui, qui s'appelle Streambox.

  • Speaker #1

    Je mets les contacts en description.

  • Speaker #0

    Exact. Donc c'est un studio extraordinaire qui se trouve dans les anciens ateliers d'Elleveau. Donc c'est juste magnifique. Vraiment, c'est magnifique. Un matériel de folie. Et donc, on collabore ensemble sur ce projet-là et on a déjà enregistré deux épisodes que j'ai hâte de pouvoir sortir et d'écouter. Et j'espère que ce sera aussi intéressant et inspirant pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Ton podcast, la diffusion, c'est un par mois Alors,

  • Speaker #0

    pour l'instant, oui. Après, on verra. On verra bien comment ça se passe. Si on peut passer à deux par mois, ce serait super. Mais on commence... Voilà.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est hyper smart. Mais tu dis toujours on. C'est qui on

  • Speaker #0

    Mais parce que je dis on, parce que j'ai une équipe.

  • Speaker #1

    La team.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas toute seule.

  • Speaker #1

    C'est toi et Adrien

  • Speaker #0

    Non, Adrien, il a assez de boulot. Non, Adrien, il ne s'occupe pas du tout. Il n'est pas du tout dans mes business, dans mes trucs. Il me... Il me donne des conseils, il me donne des soutiens et tout, mais ça n'a rien à voir. Lui, il fait ses trucs, moi, je fais les miens. Il n'y a pas du tout de pont, on va dire. Mais par contre, dans les indépendants avec qui je travaille, j'en ai avec qui je suis en contact quasiment H24 et on fait quasi tout ensemble. Le podcast, par exemple, si je prends l'exemple de Camille avec qui je travaille beaucoup, elle vient avec moi quand on enregistre le podcast, elle filme, elle me montre des petites... Ah ouais tu vois et donc on travaille énormément avec l'équipe ah oui oui bah écoute Sacha merci beaucoup pour toutes ces infos merci qu'est-ce qu'on peut te souhaiter qu'est-ce qu'on peut me souhaiter beaucoup de thunes des bons restos avant toute chose la santé et celle de ma famille ça c'est vraiment le plus important tout le reste ça suivra comme il faut merci beaucoup merci à toi

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Description

Dans cet épisode, j’accueille Sacha Farber, une entrepreneure qui a débuté en tant que créatrice de contenu avant de fonder sa propre agence de communication digitale, Just Share It Agency. Forte de son expérience, elle partage avec nous les coulisses de son parcours, l’importance de l’organisation, du soutien familial et de la délégation pour concilier vie pro et perso en tant que maman de trois enfants.


Nous abordons aussi des sujets clés comme :
Les stratégies pour se démarquer sur les réseaux sociaux
L’impact des nouvelles technologies, dont l’IA, sur le marketing digital
Son rapport à l’image, à la nourriture et à l’argent
Ses conseils pour ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat

Un échange riche en inspiration et en conseils concrets pour toutes celles et ceux qui veulent développer leur business avec audace ! 🚀

💡 Envie de travailler avec Sacha ? Contact là par ici

🎧 Si cet épisode vous plaît, pensez à lui donner 5 étoiles et à le partager ! C’est le meilleur moyen de me soutenir, et ça compte énormément pour moi. 🙏

Bonne écoute ! 🎙️✨


Sacha :


Studio d'enregistrement de podcast de Sacha, Streambox




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Sacha Farber, qui a débuté en tant que créatrice de contenu avant de s'élever rapidement au rang d'entrepreneur en fondant sa propre agence de communication digitale. Forte de son expérience dans le domaine, elle comprend mieux que quiconque les besoins de ses clients et les défis du marketing digital. Ensemble, nous allons explorer l'équilibre entre vie pro et perso, la gestion d'un business tout seul. tout en élevant trois enfants, et des meilleures stratégies pour se démarquer sur les réseaux sociaux avec authenticité. Vous êtes sur Audace, le podcast qui met en lumière des parcours uniques et authentiques. Ici, on parle business, bien-être, développement personnel, avec des invités qui partagent leurs expériences et leurs savoirs. J'espère que cet échange vous inspirera et qu'il vous donnera des outils concrets pour avancer. D'ailleurs, si vous cherchez quelqu'un de confiant pour vous accompagner dans le démarrage, ou la croissance de votre business, n'hésitez pas à contacter Sacha. Je vous mets son contact dans les short notes, dans les descriptions de l'épisode. Et si le podcast vous plaît, pensez à lui donner 5 étoiles sur votre application d'écoute préférée et surtout de le partager autour de vous. C'est vraiment le meilleur moyen de me soutenir, de m'aider et ça compte énormément pour moi. Donc, je vous remercie vraiment beaucoup. Pour celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Chloé Junico et je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode. Bonne écoute Bonjour Sacha.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Je suis trop contente d'avoir ce podcast. Moi aussi. Alors, on se connaît, on se suit depuis des années. En tout cas, moi, je te suis sur les réseaux depuis, on a fait le compte, c'est presque six ans,

  • Speaker #1

    sept ans Ouais, même je pense un peu plus. Ça date, ouais.

  • Speaker #0

    Et écoute, il y a eu un parcours, tu as eu un parcours assez impressionnant depuis toutes ces années, avant d'attaquer le cœur du sujet. Pour mettre le contexte, aujourd'hui, on va parler de toi, de ton équilibre vie pro et perso, de qui tu es et de ta boîte. Et ensuite, j'aimerais qu'on attaque en deuxième partie de l'épisode sur vraiment des questions consacrées à ton métier. Une question spécialiste. Pour commencer, assez simple, je vais te demander si tu veux bien te présenter aux auditeurs aujourd'hui. Les mots qui te conviennent.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, je suis Sacha. J'ai 36 ans. J'ai trois enfants. Que dire d'autre Je suis à la base influenceuse, donc influenceuse, créatrice de contenu. Et il y a trois ans à peu près, j'ai lancé mon agence de com parce que justement, à force d'être vraiment là-dedans, baignée dans ce milieu des réseaux sociaux, de la création de contenu, je me suis dit ça peut être intéressant d'avoir ces deux casquettes. Autant plus influence et création de contenu que vraiment travailler directement pour les clients, pour les marques, etc. Et voilà, donc à l'heure actuelle, on en est là et il y a pas mal de choses qui se passent, pas mal de projets en cours. Donc ça bouge bien.

  • Speaker #0

    Tu fais du content management, je peux dire ça comme ça, tu crées du contenu. Tu ne gères pas des talents, je veux dire, tu ne gères pas des portes influenceuses.

  • Speaker #1

    Je l'ai fait, je l'ai fait pendant un certain temps. J'avais quelques talents dont je m'occupais. Donc en fait, les marques me contactaient pour ces talents-là en me disant voilà, on voudrait travailler avec cette personne pour telle marque. tel budget, etc. Et moi, je dealais avec eux, en fait, le contrat en question, qu'est-ce qu'ils devaient faire en termes de contenu, pour quel prix, tout ça. Je l'ai fait pendant un certain temps, mais je le fais plus parce qu'à un moment donné, on ne sait pas tout faire et qu'il y a des agences qui ne font vraiment que ça. Et moi, je n'avais pas du tout pour le coup envie de me spécialiser là-dedans. Et donc, à un moment, comme je t'ai dit, tu ne sais pas tout faire, même si moi, je suis quelqu'un qui voudrait tout faire tout le temps. Mais à un moment donné, ce n'est pas possible. Donc, j'ai mis ça un peu de côté. Je ne suis pas fermée, fermée, mais ce n'est pas du tout le principal de l'activité.

  • Speaker #0

    Actuellement, toi, tu exerces toujours en tant qu'influenceuse, plus ta boîte qui en fait... Comment tu l'as décrit, Content Management Alors,

  • Speaker #1

    c'est vraiment une agence de communication digitale. Donc, on s'occupe pour nos clients de gérer, si tu veux, pour eux, tout ce qui va toucher à leurs réseaux sociaux et à leur communication. Ça peut être évidemment Instagram, TikTok, LinkedIn, etc. Créer du contenu pour eux, faire des photos, faire des vidéos, les poster, faire les stories. Tout ça, on fait pour nos clients. Mais ça peut être aussi préparer, envoyer des newsletters, créer un site web, trouver des influenceurs avec qui travailler sur certaines campagnes. La presse écrite aussi, peut-être Presse écrite, je fais très, très peu, voire pas du tout. Il y a déjà eu quelques opportunités, mais ce n'est pas... Ce n'est pas ton cœur de métier Non.

  • Speaker #0

    Très bien. Ton parcours, si on peut revenir dessus brièvement, est-ce qu'entreprendre, avoir ton propre business, ça t'a toujours appelé, ça t'a toujours driveé

  • Speaker #1

    En fait, je pense que j'ai vraiment été élevée comme ça. C'est-à-dire que moi, mes parents, ils ont toujours été indépendants. Ils ont toujours, je les ai toujours vus beaucoup travailler. Ma mère, elle a eu trois restos. Mes parents, ils ont fait 50 000 trucs différents, mais ils étaient tout le temps dans l'entrepreneuriat. Donc, pour moi, en fait, c'est la norme. Donc, je ne me suis jamais dit... un mois plus tard, je vais faire ci, je vais faire là. Parce que pour moi, c'était normal, en fait, quand on aime bien un truc, on le fait. Quand on a une idée, on la lance. Enfin, voilà. Pour moi, tout ça, c'est normal. Ce qui est moins normal, c'est le truc un peu plus classique. Je suis employée, je vais au bureau, machin. Pour moi, ça, c'est un autre monde. Donc, voilà, je pense, je n'ai pas de souvenirs que je me disais quand j'étais plus jeune. Ouais, moi, je vais entreprendre, je vais faire ci, je vais faire ça. Ça s'est fait naturellement, en fait. Voilà.

  • Speaker #0

    Comment tu as démarré en tant qu'influenceuse

  • Speaker #1

    Alors l'influence, ça c'est venu très très tôt. Je pense que j'étais vraiment dans les toutes premières en Belgique, francophone en tout cas. C'est vraiment, je me souviens très bien quand Instagram a commencé, je faisais des petites stories, enfin je présentais mes looks en fait. À la base, c'était plutôt orienté mode. Oui, c'est ça, mode lifestyle. Je travaillais à l'époque dans une boutique de vêtements canon. Donc, j'avais l'opportunité de porter des vêtements de belles marques. Et donc, je faisais des looks. Ça s'est un peu passé comme ça. Et puis, j'ai travaillé pour d'autres magasins. Je présentais des looks à chaque fois, etc. Et petit à petit, en fait, j'ai une communauté qui a commencé à se créer. Mais on était vraiment tout au début. On était presque plus sur Facebook que sur Instagram à l'époque. Et voilà. Et donc, en fait, ça s'est fait comme ça. J'avais un blog aussi. Enfin, le classique. Et voilà. Donc, en fait, je n'ai jamais arrêté. Je n'ai jamais arrêté. Donc, ça doit faire 15 ans, je pense. Un truc du genre.

  • Speaker #0

    Son compagnon, je ne sais pas si vous êtes mariés. Non. Ton compagnon, il est aussi entrepreneur,

  • Speaker #1

    non Oui, oui. C'est un fou, lui.

  • Speaker #0

    Pourquoi C'est un entrepreneur fou Il fait des projets.

  • Speaker #1

    Un entrepreneur fou.

  • Speaker #0

    C'est un entrepreneur Non, il est dans le monde des fleurs. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc, Adrien, il a le magasin Eliantus. qui est un magasin, enfin qui est donc un, oui, il est fleuriste à Hucle. Il fait beaucoup d'événements, en fait. Donc, c'est pas, disons que son business principal n'est pas tellement axé sur le magasin, mais plutôt sur tout ce qui est mariage, événements B2B. Il fait beaucoup. Oui. Ils font plein de trucs. Là, ils ont travaillé pour le salon de l'auto, par exemple. Il y a pas mal de choses. Et donc, oui, lui, c'est vraiment un entrepreneur pareil. Il a fini les FEC et direct, il s'est lancé. Et bon, il a eu une histoire un peu spéciale, mais la vie a fait qu'on lui a un peu foutu devant son nez une opportunité qu'il a dû saisir très jeune. Il a dû reprendre les rênes de la société. qui n'était pas la sienne. Et il était hyper jeune. Je crois qu'il avait vraiment début de vingtaine. Et donc, il s'est retrouvé dedans un peu malgré lui. Et il a très bien géré ça jusqu'à aujourd'hui. Mais donc oui, c'est quelqu'un qui travaille beaucoup et que je respecte beaucoup pour ça parce qu'il est très courageux. Il est très...

  • Speaker #0

    Deux bosseurs. Vous vous parlez beaucoup business.

  • Speaker #1

    On ne parle que de ça. Ça ou les enfants. Ce sont nos deux sujets.

  • Speaker #0

    J'imagine. Et vos vies, c'est à mille à l'heure tous les deux Oui. Attendez, trois enfants. Oui. Et les deux derniers sont rapprochés.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, explique-nous, c'est quoi ton secret Alors, je fais pour jongler dans toutes ces casquettes.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de secret. Enfin, si, le secret, c'est l'organisation. Ok. Pour moi, c'est la seule chose. Et c'est, je pense aussi, que dans le couple, ce soit équilibré. Donc, ce n'est pas que c'est la maman ou le papa qui se tapent tout le boulot. Quand je dis tout le boulot, je parle de l'intendance, on va dire, de ce qui se passe à la maison ou d'aller déposer, conduire les enfants. Il faut que ce soit équilibré. Sinon, je pense qu'il peut vite y avoir des tensions, des frustrations, etc. Ici, comme on est tous les deux, comme j'expliquais, des gros bosseurs, il fallait qu'on trouve un équilibre, une façon de faire. Et je pense qu'on a trouvé notre rythme de croisière. Donc, nous, on a une nounou à la maison. qui nous aide et qui est là du lundi au vendredi. Sinon, ce serait juste impossible.

  • Speaker #0

    C'est de le dire.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que moi, si elle n'est plus là, je crève direct. C'est-à-dire que si je veux vivre comme je vis, je ne sais pas faire sans ma nounou. Je pourrais faire sans ma nounou, mais alors je ne pourrais pas autant bosser, je ne pourrais pas faire du sport, je ne pourrais pas avoir la vie que je veux avoir. La nounou, ça s'est imposé quand j'ai appris que j'étais enceinte de mon troisième, et donc du deuxième bébé. J'ai tout de suite dit à Adrien, on va prendre une nounou, je t'explique. Voilà, il n'y a même pas besoin de faire.

  • Speaker #0

    C'est un investissement qu'il faut faire pour vous, pour votre survie.

  • Speaker #1

    Indispensable, indispensable. t'amènes un confort de vie qui est inestimable, qui justement n'a aucun prix, tu vois. Donc voilà, on a cette nounou qui évidemment nous permet plus de liberté. Moi, je conduis et je vais chercher les enfants à l'école tous les jours. Enfin, Adrien amène le grand, mais moi, je gère les petits.

  • Speaker #0

    Son beau-fils, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Je le dis parce que c'est un remède. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, tout à fait. Donc mon grand garçon qui a huit ans, je l'ai eu avec un autre homme. Et puis, je me suis mis avec Adrien et on a eu deux garçons qui ont en effet 16 mois d'écart. Donc, ils sont très rapprochés. Et voilà. Donc oui, finalement, tu vois, je dépose les petits à l'école le matin, à la crèche. Puis, je fais ma vie la journée. Je travaille, je fais les choses que j'ai à faire. Le soir, je vais les chercher. Enfin, le soir, entre 4 et 5, je vais les chercher. On rentre à la maison et voilà, c'est comme chez tout le monde. Bain, manger, dodo, quoi. Et voilà,

  • Speaker #0

    tu reprends ton ordi pour travailler le soir

  • Speaker #1

    Tous les jours. Ah oui Ouais.

  • Speaker #0

    Et alors, tu dors peu

  • Speaker #1

    Non, je dors, mais je travaille tous les soirs. Et pour l'instant, encore plus. Pour l'instant, c'est vrai que je suis tout le temps devant mon ordi le soir. Et je ne vais même pas te dire la dernière fois que j'ai regardé une série ou un film. J'aimerais bien, mais pour l'instant, ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Quand tu es avec tes enfants, tu arrives à couper

  • Speaker #1

    J'arrive à couper. Après, je suis quand même souvent avec mon téléphone pas loin. Oui, c'est ça. Parce que voilà, c'est pas urgence en soi. Qu'est-ce qu'il peut y avoir de tellement urgent,

  • Speaker #0

    tu vois Un client mécontent.

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, je pense qu'il faut aussi relativiser. Le travail, c'est très important. Que les clients soient satisfaits, c'est très important et tout. Mais bon, il ne va pas y avoir mort d'homme. Donc moi, si je suis avec mes enfants, après une certaine heure, si on m'appelle, je ne réponds pas. Par exemple, je veux dire, on me fout la paix. Mais je suis quand même tout le temps connectée parce que c'est mon travail et donc j'ai rarement pas mon téléphone en main à vue d'œil. Mais j'essaye quand même évidemment d'être le plus dispo pour mes enfants quand je passe du temps avec eux et que ce soit du temps de qualité.

  • Speaker #0

    Tu bosses le week-end

  • Speaker #1

    Ouais, on bosse tout le temps, franchement on bosse tout le temps. Enfin, Adrien c'est différent parce qu'il a une présence physique. qui est nécessaire, en magasin, exactement. Moi, par contre, pas. Donc moi, je ne dois jamais être... Oui, évidemment, si j'ai un rendez-vous client, si on a un shooting ou autre. Mais donc, c'est différent. Et c'est un peu sournois, en fait, comme truc. Mais ça, c'est pour quasiment, je pense, tous les entrepreneurs. Tu vois, tu n'as pas vraiment d'horaire puisqu'on ne t'attend pas au bureau à telle heure et puis tout le monde part à telle heure. Mais du coup, comme tu n'as pas d'horaire, tu bosses tout le temps,

  • Speaker #0

    quasi. Ça fait partie d'un des défis pour toi Le fait d'être indépendant, c'est d'être un peu tout le temps connectée

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas un défi dans le sens où, si je comprends bien ta question, pour moi, ce n'est pas un défi parce que c'est un truc qui est quasiment inné. C'est espèce de dire ça, mais ce n'est pas inné, mais c'est vraiment très intuitif. C'est naturel. Oui, voilà, c'est ça. et c'est un truc dont je parle souvent avec mes clients, clientes, clients, que j'ai par exemple en coaching justement sur tout ce qui est réseaux sociaux, je leur dis il faut vraiment que tu essaies de faire des stories hyper régulièrement et tout, et je me rends compte qu'en fait, autant pour moi c'est vraiment, je ne dois même pas y réfléchir, je ne dois pas me dire Sacha n'oublie pas de faire une story, non, je le fais vraiment comme je respire quoi. Alors qu'en fait pour la majorité des gens ce n'est pas le cas. Et donc, non, ce n'est pas un défi d'être tout le temps connectée. Ce serait plutôt un défi de ne pas l'être, pour le coup.

  • Speaker #0

    Dans l'entrepreneuriat, oui, je vois bien. Dans l'entrepreneuriat, pour toi, quand tu as créé, et à l'heure d'aujourd'hui, est-ce qu'il y a des défis que tu as rencontrés, qui étaient compliqués à surmonter

  • Speaker #1

    Jusqu'à présent, parce que je n'ai pas non plus... Ce n'est pas que j'ai une carrière de 15 ans dans l'entrepreneuriat. Enfin, oui.

  • Speaker #0

    En freelance, en indépendant,

  • Speaker #1

    en tout cas. Je suis indépendante depuis très, très longtemps, mais on va dire en société. et de manière vraiment sérieuse et structurée, etc. Ça ne fait que, comme je disais, trois ans. Pour l'instant, mon plus gros défi, ça a été de trouver les bonnes personnes avec qui travailler. Ça, c'est vraiment un truc dont je parle souvent. C'est vraiment pas facile. Et au début, j'ai eu plein de déboires, on va dire. J'ai travaillé avec plein de personnes, plein d'indépendantes, freelance, etc. Et à chaque fois, ça n'allait pas. À chaque fois, j'avais des déconvenues, des déceptions, des trucs. Et puis là, ça fait un moment et je touche du bois que j'ai quelques freelances avec qui je travaille, dont je suis très contente, avec qui ça se passe vraiment bien. On a une chouette relation de travail et de confiance et ça, ça n'a pas de prix.

  • Speaker #0

    Je peux te demander quel est ton rapport à ton image, à la nourriture et à l'argent

  • Speaker #1

    Alors, mon rapport à l'image, je dirais qu'il est assez bon. D'ailleurs, j'ai quand même un métier où je m'expose énormément, où on me voit beaucoup, etc. Donc, ce serait un petit peu spécial de ne pas être à l'aise avec mon image et d'être influenceuse. Donc, franchement, mon rapport à l'image est bon.

  • Speaker #0

    Ça se sent, je trouve. Oui. Ça se sent quand on voit tes réseaux. Et tu sais que tu montes tout, le postpartum, tu montes ton corps, grossesse, après.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    À la con, quoi,

  • Speaker #1

    tu vois. En postpartum, je me sens dégueulasse. Je veux dire, je ne suis pas la fille body positive. Oui, on est gros, c'est super. Enfin, pas du tout, vraiment. Pas du tout. Mais en même temps, on ne va pas non plus mentir. Et moi, quand je fais ça, quand je montrais postpartum, c'était surtout pour encourager aussi toutes les nanas, soit qui sont enceintes ou qui viennent accoucher comme moi, et qu'elles puissent se dire qu'en fait, il y a moyen d'y arriver. Et voilà, on n'est tous pas au top de notre vie quand on vient d'accoucher. Toutes plutôt, ce qui est tout à fait normal. Mais on peut... peut aussi récupérer son corps si on s'en donne les moyens. C'est un peu ça le message.

  • Speaker #0

    Tu fais transparaître ça. Je trouve que ton compte, c'est ça. Et c'est une de mes questions aussi. Quand on veut, on peut. Qu'est-ce que toi,

  • Speaker #1

    t'en penses Tout à fait d'accord.

  • Speaker #0

    Mais ça se sent. J'ai l'impression qu'il n'y a rien qui peut vraiment t'arrêter. Non,

  • Speaker #1

    c'est exact. Il n'y a rien qui peut m'arrêter.

  • Speaker #0

    Donc reprenons la nourriture, ton rapport à la nourriture.

  • Speaker #1

    Le rapport à la nourriture, il est très bon aussi. Moi, j'adore manger. C'est pour moi un des plus gros kiff de la vie, vraiment. Ma journée peut être altérée si je ne mange pas bien ou si je n'ai pas un chouette plan de bouffe à midi ou le soir. Donc j'adore manger, mais on mange assez sain au quotidien. Après, on se fait des bons restos, on se fait plaisir, etc. Moi, je ne me restreins pas dans rien. Il n'y a pas d'aliments que je m'interdis ou quoi que ce soit, mais tu vois, on boit très peu d'alcool. On ne boit pas de soda, on ne mange pas de choses frites en général ou rarement. Oui, il n'y a pas beaucoup de grasse qui traîne à la maison. Mais il n'y a rien qui est interdit. Et pour mes enfants, c'est la même chose. Ils veulent un biscuit, ils veulent un chocolat, ils veulent un truc. Ils ont ce qu'ils veulent. Il n'y a pas de souci. Mais donc oui, moi, j'adore manger pour répondre à la question.

  • Speaker #0

    Et l'argent

  • Speaker #1

    Et l'argent, j'adore aussi l'argent. La fille qui adore tout. Non, alors l'argent, c'est vrai que moi, je pense être quand même quelqu'un d'assez… décomplexé par rapport à tout ça. Je n'ai pas de problème à en parler. Et je trouve que quand c'est un objectif, enfin, quand c'est un objectif de vie, de bien gagner sa vie, je trouve ça super de se donner les moyens d'y arriver et d'en être fière. On peut et on doit être fière de ce qu'on accomplit quand c'est quelque chose qu'on a voulu atteindre. Comme tout objectif qu'on se mettrait. Moi, j'aimerais courir 20 kilomètres, mais j'ai réussi à les faire. Je suis fière de moi. Moi, j'ai envie de super bien gagner ma vie. J'ai réussi. Je suis fière de moi aussi parce que ça me permet de faire ceci, de faire cela. Enfin, voilà. Donc, je ne comprends pas très bien pourquoi il y a tout un tabou autour de ça. Je ne capte pas trop. Je crois que c'est quelque chose d'assez culturel en Belgique, mais pas qu'en Belgique. En France, c'est pareil. Donc, voilà. Mais moi, je n'ai pas de problème avec ça. Bien au contraire.

  • Speaker #0

    Il y aurait un conseil que tu donnerais à quelqu'un qui voudrait se lancer dans un secteur

  • Speaker #1

    Je donnerais, je pense, comme conseil de ne pas trop se poser de questions, justement. Et si vous croyez en votre projet, si vous sentez que c'est bon, si vous sentez que c'est ça qu'il faut faire, d'y aller. Parce qu'en fait, qu'est-ce qui va se passer au pire Au pire, ça foire. Et quoi La Terre va s'arrêter de tourner Quelqu'un est mort Non. Donc, souvent, les gens... Ça revient un peu à ce que je disais avec le perfectionnisme et tout. On a un peu tendance à trop se poser de questions, à tout dramatiser comme ça, tu vois. Tout est très machin. Mais en fait, non. Genre, vas-y. Vas-y, lance-toi. Teste, essaye, plante-toi, refais. Ça fait partie de la vie. Je veux dire, d'ailleurs, quasiment tous les entrepreneurs ont foiré des trucs. Ça fait partie du chemin, quoi, tu vois. Et comme dans la vie privée aussi, on a foiré des trucs. On ne sait pas bien que les bonnes personnes. on a eu des déceptions amicales, etc. C'est un peu la même chose. Donc, je crois que quand on veut faire quelque chose, il faut y aller et puis advienne que pourra.

  • Speaker #0

    Tu fais face, toi, à des critiques parfois Ou tu as fait face à des critiques Sur tes réseaux, comme tu t'exposes tellement

  • Speaker #1

    Très, très peu. Franchement, très, très peu. Alors, c'est peut-être parce que je n'ai pas assez de followers. Quand même Oui, mais tu vois... Oui,

  • Speaker #0

    pour avoir vraiment une communauté, des haters en masse.

  • Speaker #1

    Pour avoir vraiment des haters, c'est tout. Il faut déjà avoir plusieurs centaines de milliers de followers. je pense en tout cas pour ma part je crois que si je peux compter sur mes 5 doigts de la main des critiques ou des trucs et quand ça arrive c'est bloqué direct je réponds même pas ou je réponds et puis je bloque tu vois c'est encore mieux mais c'est vraiment très très rare c'est très rare Est-ce que toi avec ton oeil de spécialiste qui est dans le milieu de marketing de la communication de l'influence est-ce que tu penses qu'il y a encore moyen de percer dans ce milieu-là En tant qu'influenceuse, tu veux dire Oui,

  • Speaker #0

    créateur de contenu influenceuse.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a assez de monde sur cette terre. Il y a assez de clients pour tout le monde. Comme chaque personne est unique, finalement, si tu as un chouette truc à proposer, ça va d'office plaire à plein d'autres. Donc oui, je pense qu'à l'heure actuelle, en plus, ça se développe énormément. Quand tu vois TikTok, maintenant, tout le monde et n'importe qui se... se lancent dans la création de contenu sur TikTok. C'est devenu très open. Il n'y a plus vraiment de règles. Donc, c'est bien et ce n'est pas bien parce que ça ouvre justement les portes à tout et n'importe quoi. Donc, il faut pouvoir faire le tri. Mais je dirais que oui, je pense que quand on a un chouette univers, un chouette truc à proposer, oui.

  • Speaker #0

    Le secret, c'est quoi pour rester authentique

  • Speaker #1

    Oui. Personnal branding,

  • Speaker #0

    incarner sa marque, se montrer. Oui,

  • Speaker #1

    100%. 100%. Oui. Bon, après, l'influence, tu vois, être influenceur et...

  • Speaker #0

    Faire de coller une marque, c'est différent.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et vendre une marque, vendre des produits, vendre des services, c'est encore différent. Mais c'est sûr qu'un influenceur a évidemment son image de marque, son univers, à développer aussi, bien sûr. Mais ce n'est pas de la même façon, tu vois, qu'une marque ou que, comme je disais, un prestataire de service ou autre, ça va quand même être beaucoup plus travaillé, quoi.

  • Speaker #0

    Donc, on va passer sur la deuxième partie du podcast avec vraiment des questions axées sur ton métier. Community manager, tu peux dire ça. CM, c'est ça Tu te caractérises comme ça, community manager

  • Speaker #1

    Je ne me... Pas d'étiquette. Je ne me définis pas comme ça parce que je fais quand même beaucoup plus que ça. Mais c'est aussi ça. Donc, oui.

  • Speaker #0

    Pour toi, quelle est la différence entre un bon CM et un CM extraordinaire Euh...

  • Speaker #1

    Je pense qu'un bon community manager, c'est quelqu'un qui comprend vraiment son client et qui comprend le produit ou la marque, peu importe, du client. Donc, il faut vraiment être hyper au courant de ce que le client fait, de ce que le client propose. Essayer d'échanger un maximum avec ce client, d'aller sur place, tu vois, si le client a un magasin, peu importe. D'aller vraiment, tu vois, sentir comment ça se passe, l'univers, etc., la sensibilité du client. Donc déjà, très bien connaître son client, être à l'écoute, être disponible, suivre ce qui se passe sur les réseaux au maximum, tu vois, suivre les tendances, connaître les codes.

  • Speaker #0

    C'est un métier qui a un peu émergé ces dernières années, comme agent de talent, etc. Pour toi, quelles sont les idées reçues qui ne sont absolument pas vraies

  • Speaker #1

    Alors, je pense que dans les idées reçues, il y a on ne fout rien, c'est facile, machin, alors que c'est tout le contraire. Quoique ça te prend une vie, tu vois. Mais souvent, les clients sous-estiment.

  • Speaker #0

    Comme les influenceuses.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, exactement. C'est un peu, c'est toujours de la création de contenu. Donc, tu vois, les clients, les gens ne se rendent pas forcément compte du temps que ça prend, que ce soit la création de contenu, mais tout le reste. Tu vois, préparer les postes, les copies. Enfin, tout, je veux dire, c'est un travail quand même assez important. Oui, je dirais principalement ça. Et puis, il y a aussi, mais c'est assez lié, souvent, les gens ne sont pas toujours prêts à payer le prix que ça vaut parce que, justement, ils ne se rendent pas compte du travail que c'est. Donc, c'est assez lié, tu vois. Je dirais que c'est les deux soucis.

  • Speaker #0

    Tu récupères, enfin, récupère, tu as souvent des clients qui viennent te voir parce que, justement, ils ont essayé, ça ne décolle pas, ça ne fonctionne pas, ils n'ont pas le temps. à consacrer ni la connaissance. C'est des clients que tu as Oui,

  • Speaker #1

    alors c'est soit effectivement des gens qui ont essayé de le faire eux-mêmes et ça ne va pas, ça ne ressemble à rien, ils n'ont pas le temps, ils n'aiment pas, ils n'ont pas envie, c'est un peu tout. Ou bien ça peut être aussi quelqu'un qui veut lancer quelque chose et qui sait qu'il doit avoir une présence digitale importante et bien faite et réfléchie et travaillée. Et donc en amont, ils viennent nous trouver en nous disant, voilà, j'ouvre mon studio de pilates. qu'est-ce qu'on fait, comment on fait, etc. Et on prend le truc en charge en amont.

  • Speaker #0

    C'est quoi la stratégie que vous élaborez ensemble Est-ce que c'est par exemple un calendrier de poste Vous répondez aussi aux DM

  • Speaker #1

    Ça dépend. En général, non. Parce que je trouve quand même que les DM, c'est quelque chose de très personnel. Et donc, tu vois, je vais te prendre un exemple, l'Institut de beauté qui reçoit des messages de ses clients. Je ne vois pas qu'est-ce que je vais leur répondre. Moi, déjà, je n'y connais rien. Je connais évidemment par la force des choses, des trucs. Je ne vais pas répondre comme si j'étais la propriétaire de l'institut. Voilà, c'est ça. Donc, en général, les DM, je ne touche pas. Si je vois qu'il y a un truc qui n'a pas été pris en compte par ma cliente ou mon client, je dis tiens, attention, là, tu as un message dans le lieu ou je lui fais une capture d'écran pour qu'il sache. Tu vois, donc les DM, on ne fait pas. Et du coup, je ne sais plus quelle était la question.

  • Speaker #0

    La stratégie. La stratégie que vous mettez en place.

  • Speaker #1

    Ça dépend des clients. Comme je t'ai dit, ça dépend s'ils ont déjà quelque chose qui est en place ou pas. Mais donc, en général, on va réfléchir à une stratégie de contenu. Une fois qu'on a cette stratégie de contenu, on fait la création de contenu. Donc, on vient sur place, on fait les photos, on fait les vidéos. Nous, après, on retravaille tout ça, que ce soit retoucher les photos, monter les vidéos. Et ensuite, on va créer effectivement un calendrier éditorial avec les textes pour chaque contenu. les dates auxquelles on va poster, tout ça. Le client, évidemment, a un regard là-dessus. Et puis, on poste au fur et à mesure. Et puis, on fait aussi les stories. Et puis, on fait d'autres choses quand il faut. Tu vois, ça dépend.

  • Speaker #0

    Oui, c'est télormé, c'est personnalisé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y a des KPIs essentiels que vous gardez à l'œil pour voir si votre travail a de l'impact, s'il y a de l'engagement, s'il y a de la rétention, s'il y a de la conversion, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais... Ça aussi, ça dépend. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est flou aussi. Parfois, tu sais, par un brin de awareness, tu vois, la connaissance de la marque, c'est difficile de la...

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Par des datas de vraiment concrètement...

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, ça dépend aussi des objectifs des clients. Oui. Pourquoi est-ce qu'ils font appel à nous Tu vois, il y a des clients, c'est vraiment... Ils savent qu'ils doivent avoir une belle vitrine parce que c'est indispensable de nos jours, mais ils ne s'attendent pas et ils ne veulent pas qu'on leur augmente leur chiffre d'affaires à tout prix ou qu'ils aient quatre fois plus de réservations dans leur restaurant, tu vois. Ce n'est pas ça l'objectif derrière. Et d'ailleurs, je pense que c'est le bon mindset à avoir. Il faut vraiment que les gens se rendent compte qu'à l'heure actuelle, tes réseaux, c'est ta carte de visite. C'est la première chose que les gens vont aller voir. Donc, pour reprendre l'exemple du resto, tiens, je vais te parler d'un resto, tu vas aller voir sur Insta. Si les photos sont belles, les réels sont bien faits et tout, tu vas dire, ça a l'air bon, j'ai envie d'y aller. Si le truc t'arrive, ça ne ressemble à rien, tu n'as pas envie d'y aller. C'est aussi simple que ça. Je pense que ça devrait être l'objectif pour tout le monde des réseaux. En premier lieu, c'est vraiment se dire c'est ma vitrine. Je veux avoir quelque chose de professionnel à mon image, etc. Après, il y a des clients qui nous disent, voilà, je veux, je ne sais pas, plus d'engagement. Je veux plus de visibilité. Je veux plus de followers. Et donc, en fonction, tu vois, on va adapter aussi la stratégie et ce qu'on va faire, ce qu'on ne va pas faire par rapport aux objectifs du client.

  • Speaker #0

    Tu recommandes d'être sur toutes les plateformes

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Je recommande d'être sur certaines plateformes en fonction de ce qu'on fait, de ce qu'on est, de ce qu'on dit. Il y a certains profils pour lesquels je vais dire qu'il faut être sur toutes les plateformes. Typiquement, moi, je suis sur toutes les plateformes. Tu vois, avec l'agence et avec la formation qu'on est en train de lancer, je suis sur Insta, Facebook, LinkedIn, TikTok. Tu vois, même un peu YouTube, mais bon, ça j'arrive moins à suivre, mais j'essaye. donc oui partout mais pour certains clients juste Instagram et Facebook suffisamment pour d'autres par contre il faut deux fichettes sur TikTok ou deux fichettes sur LinkedIn tu vois ça dépend de ce qu'on fait il y a quand même des conseils que tu pourrais donner de manière générale pour des gens qui veulent créer du contenu de façon régulière et impactante je dirais qu'il faut essayer de s'organiser au maximum et de consacrer

  • Speaker #0

    du temps dans sa semaine ou dans son mois, chacun fait comme il veut, mais pour pouvoir justement créer ce contenu et anticiper et pas se dire, tu vois, vite, vite,

  • Speaker #1

    je dois poster, vite, vite, avec des photographes.

  • Speaker #0

    Exactement, et alors on poste n'importe quoi, ça ne ressemble à rien et on sent que c'est vite, vite. Donc je n'ai pas dit que tout le monde doit faire un truc hyper léché, chacun fait avec les moyens du bord. Mais si déjà, je ne sais pas moi, on va prendre un exemple, Qu'est-ce que je peux prendre Un magasin de vêtements, par exemple. La nana se dit Ok, moi j'ai mon magasin de vêtements. Là, on est au mois de février. Qu'est-ce qu'il y a au mois de février Ok, il y a la Saint-Valentin, il y a ci, il y a ça. Un peu réfléchir et de faire sa stratégie autour de ça. J'ai envie de parler de ça, j'ai envie de parler de ça. Je sais que je vais rentrer mes pulls rouges avec des fleurs. Ça, je vais absolument faire un réel là-dessus, par exemple. J'ai vu passer un truc sympa, ça, j'ai envie de le refaire. C'était cool. Et d'essayer de préparer un peu son calendrier déjà. ne fût-ce que par écrit pour le mois. Et une fois qu'on a ça, de se dire, ok, je vais prendre ma matinée, ma journée, mon après-midi pour créer le contenu dont je vais avoir besoin pour pouvoir remplir mon calendrier que j'ai préparé en amont. Et je crois que si on fait ça, on évite de se retrouver dans des situations où on est là, merde, merde, merde, ça fait deux semaines que je n'ai rien posté, ça ne va pas du tout, puisqu'on a tout qui est prévu, qui est organisé, qui est machin, et ça tourne tout seul. Mais il faut avoir le temps de le faire. Et j'entends bien que ce n'est pas du tout le cas de tout le monde. Et c'est aussi pour ça que nous, on est là. Oui, c'est ça. Quand on a le temps de le faire et qu'on sait le faire bien, c'est génial. Parce qu'au final, personne ne le fera mieux que soi. Quand on le fait bien. Mais si ce n'est pas le cas, ou si on n'a pas le temps, ou si on ne connaît pas les codes, on ne sait pas, ça ne nous intéresse pas. Alors, le mieux, c'est de faire appel à des professionnels.

  • Speaker #1

    Pour les stories, on disait avant matin, midi et soir. C'est toujours le cas Il faut poster trois fois par jour

  • Speaker #0

    Franchement, il n'y a pas vraiment de règles.

  • Speaker #1

    Disons pas pour l'algorithme, mais pour ta communauté, par exemple.

  • Speaker #0

    Alors moi, encore une fois, vraiment, en toute honnêteté, je ne réfléchis pas à quand je poste mes stories. Parce que je te dis, c'est tellement instinctif. Oui,

  • Speaker #1

    mais il n'y a pas quatre jours sans te voir, et puis un jour, tu n'es pas tellement présente.

  • Speaker #0

    Non, mais je ne me dis pas, ah, il est 15h27. Tu vois, non, je poste quand ça se met. Genre le matin, j'ai mis mes fringues de sport, j'ai envie de montrer ma tenue pour aller au sport. Je la mets à ce moment-là. Après, je vais au sport, je file mes exercices. Quand j'ai fini mon sport, je mets mes trucs. Tu vois, je ne réfléchis pas forcément à quelle heure il est et tout. Bon, bien sûr, je ne vais pas conseiller d'aller mettre des stories à 23h30 parce qu'il est tard, que les gens dorment et que tu risques d'avoir moins de visibilité. Donc, pour les stories, il n'y a pas vraiment de règle. Peut-être pas non plus abuser, donc pas non plus faire 50 stories par jour parce qu'alors, les gens sont saoulés, ils ne regardent pas tout. Voilà, mais... essayer d'être régulier et pourquoi pas, tu vois, instaurer, ça c'est chouette, c'est justement d'instaurer un peu des petits rituels. Donc, tu vois, je donnais cet exemple-là, c'est vrai que c'est un truc que je fais quasiment tous les jours, c'est ma petite photo en tenue de sport. Bon, après, ça se trouve, les gens n'ont rien à caler, je ne sais pas, mais c'est des choses qu'ils retrouvent tous les jours. Tu vois, et donc, tu t'habitues, t'attends, c'est le petit rendez-vous, entre guillemets. Tu vois, bon, c'est peut-être pas un bon exemple, mais... Non,

  • Speaker #1

    non, c'est un très bon exemple, c'est si moi j'attends, qu'il va pas être latent.

  • Speaker #0

    Ou bien, j'aime bien mettre, tu vois, je ne le fais pas tous les jours non plus, mais régulièrement, un peu l'agenda de la journée. Oui,

  • Speaker #1

    ça fait très chouette.

  • Speaker #0

    Tu fais ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça, j'adore.

  • Speaker #0

    Et je pense que ça, chacun peut trouver des trucs comme ça dans son quotidien qu'il peut, tu vois, mettre régulièrement. Et du coup, les gens, ils aiment bien ça parce que c'est des petits rendez-vous. Ils s'habituent et ils attendent. Ils attendent que ça arrive, quoi.

  • Speaker #1

    Tu fais ça, les petits to-do list de la journée, là. Tu le fais. Le matin, spontanément Tu prépares ça en amont Non.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, moi, je suis un peu le... Comment on dit ça C'est pas l'hôpital qui se fout de la charité, mais plutôt le cordonnier mal chaussé, tu vois, parce que... Mais c'est chouette.

  • Speaker #1

    Je connais tous les bons...

  • Speaker #0

    Oui. Je donne beaucoup de conseils, forcément, à mes clients, tu vois. Il faut anticiper, il faut préparer et tout. C'est vrai. Mais c'est pas forcément ce que je fais pour moi, sur mon compte, mais c'est aussi parce que j'ai cette facilité de le faire très spontanément. Pour toutes les personnes pour qui ce n'est pas le cas, je pense qu'au plus tu prépares, au mieux tu te portes.

  • Speaker #1

    Tu aurais un outil indispensable pour toi, pour travailler, que tu pourrais nous partager

  • Speaker #0

    Alors moi, l'outil que j'adore pour bosser et que j'utilise en fait avec les indépendantes avec qui je travaille, parce qu'en fait, elles préparent, si tu veux, toutes les publications, les textes, les dates auxquelles ça va être posté, etc. Et les clients ont accès à ça aussi. C'est Notion. Genre Notion, c'est incroyable. Ça, c'est vraiment un outil que j'aime beaucoup, qui est très facile d'utilisation, qui est très pratique. Donc, je dirais, s'il y a un outil, ce serait celui-là.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as remarqué, est-ce que tu ressors des tendances à venir dans le marketing digital en général

  • Speaker #0

    Alors, ce qui est assez présent et fou, c'est évidemment l'IA. Ça veut dire à moins de vivre dans une grocque si on n'a pas remarqué. Voilà. Donc, moi, j'adore l'IA. C'est vraiment un truc qui me fascine. Je kiffe trop. Et je vois de plus en plus les marques utiliser l'IA, même pour leur campagne, pour leurs photos, pour leurs vidéos. Tu vois de plus en plus des choses qui sont faites avec l'IA à 100%. Donc ça, c'est très, très, très présent. Donc je crois qu'il faut vraiment bien prendre le train en route et bien s'informer, même se former, si on veut aller vers ça. Si on est dans ces milieux-là, c'est vraiment très, très important. Et sinon, je crois que... Être authentique, être soi-même, ça c'est vraiment ce qui est hyper mis en avant. 2025,

  • Speaker #1

    c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    C'est ça, tu vois tout ce qui est facecam, parler avec son petit micro-cravate, tout ça c'est ce qui plaît à l'heure actuelle.

  • Speaker #1

    Et t'as remarqué le retour de Snapchat

  • Speaker #0

    Alors moi je ne suis pas du tout Snapchat.

  • Speaker #1

    Moi non plus, mais je vois tout le monde qui retourne.

  • Speaker #0

    Mais parce que TikTok, c'est ça. Comme il y a eu des soucis avec TikTok, il y a eu un gros shift vers Snapchat. Mais pour le coup, franchement, te parler de Snapchat, je ne pourrais pas. Parce que s'il y a bien un truc que je n'utilise pas du tout, c'est ça. Je l'ai utilisé peut-être pendant un an quand j'avais 20 ans. Parce qu'il y avait des filtres avec des chiens, des Ausha et des conneries. Mais c'est tout, tu vois. Je ne capte pas du tout le bazar. Autant TikTok, je comprends très bien et j'aime bien, je le consomme. Autant Snapchat, vraiment, je ne capte pas le concept.

  • Speaker #1

    T'es active, t'as sur TikTok

  • Speaker #0

    Je ne suis pas du tout aussi active que je voudrais, mais j'aime bien. Je vais quasiment tous les jours. J'aime bien consommer, tu vois. C'est extrêmement divertissant. C'est ça que j'aime bien. C'est ce que je disais il y a quelques jours à Adrien, parce qu'il me disait, sur qui est-ce que tu fous Sur TikTok ou je ne sais plus ce qui me sort. Et je dis, mais tu ne te rends même pas compte à quel point ça me divertit. En fait, quand je veux mettre mon cerveau en off, je me fous sur TikTok. Après, il y a plein de choses qui sont extrêmement intéressantes. justement sur l'IA, tu trouves énormément de vidéos, d'infos et tout. Donc, tu peux t'informer de manière assez qualitative sur TikTok. Mais tu as plein de trucs de make-up, de mode, de bouffe. Tu vois, des choses légères qui font du bien. Parce que dans le monde actuel, il y a quand même pas mal de choses assez lourdes qui se passent. Et donc, c'est très divertissant.

  • Speaker #1

    Adrien, il n'est pas consommateur

  • Speaker #0

    Même YouTube short. Ah si, si. Adrien, il est YouTube et Insta à l'ancienne. Oui, c'est notre génération. Voilà, on est plus Insta, Insta YouTube que TikTok. Mais bon, moi, j'aime bien TikTok.

  • Speaker #1

    Pour finir, je voudrais te parler de ton podcast. Raconte-nous un peu la genèse.

  • Speaker #0

    Alors, donc, j'ai mon agence qui s'appelle Just Charite Agency. En parallèle... J'ai eu envie parce que j'ai eu l'occasion de faire du coaching en one-to-one avec pas mal de personnes, surtout si c'était réseaux sociaux. Mais je me suis rendu compte qu'on allait au-delà des réseaux sociaux, que souvent, ça parlait aussi de business, de mindset, de confiance en soi, de plein de choses finalement. Et que j'aimais bien tout ça, que j'étais assez à l'aise avec ces trucs-là, de conseiller, de transmettre une certaine énergie, etc. Et donc, je me suis dit que ce serait hyper cool de pouvoir faire une formation vraiment très complète dans laquelle, évidemment, il y aurait une grosse partie sur les réseaux. Mais... pas que, qu'il y aurait aussi une partie mindset, une partie justement argent, une partie admin, compta, une partie sur chat GPT, c'est vraiment un truc super super complet, donc on est en train de travailler là-dessus, et ça, ça s'appelle la Just Boosted Academy, et donc dans le cadre de cette formation qui sort, si tout va bien, début avril, je me suis dit, ce serait trop cool d'avoir des entrepreneurs à succès. qui pourraient témoigner et expliquer un petit peu leur parcours et tout, parce que ce sera super inspirant pour tous les autres qui ont envie de se lancer. Et donc, très vite, on s'est dit, en fait, le meilleur moyen d'avoir ça, c'est de faire un podcast et d'avoir des invités et de pouvoir filmer, donc avoir la vidéo en image que les gens pourront regarder sur YouTube, justement, et l'enregistrement qu'on peut écouter dans sa voiture ou peu importe. Génial. Voilà, et donc c'est comme ça qu'est née l'idée du podcast. Donc après, j'ai eu l'opportunité vraiment en plus tout à fait par hasard d'être contactée par un studio d'enregistrement qui est dans ma rue.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Streambox.

  • Speaker #0

    Oui, qui s'appelle Streambox.

  • Speaker #1

    Je mets les contacts en description.

  • Speaker #0

    Exact. Donc c'est un studio extraordinaire qui se trouve dans les anciens ateliers d'Elleveau. Donc c'est juste magnifique. Vraiment, c'est magnifique. Un matériel de folie. Et donc, on collabore ensemble sur ce projet-là et on a déjà enregistré deux épisodes que j'ai hâte de pouvoir sortir et d'écouter. Et j'espère que ce sera aussi intéressant et inspirant pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Ton podcast, la diffusion, c'est un par mois Alors,

  • Speaker #0

    pour l'instant, oui. Après, on verra. On verra bien comment ça se passe. Si on peut passer à deux par mois, ce serait super. Mais on commence... Voilà.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est hyper smart. Mais tu dis toujours on. C'est qui on

  • Speaker #0

    Mais parce que je dis on, parce que j'ai une équipe.

  • Speaker #1

    La team.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas toute seule.

  • Speaker #1

    C'est toi et Adrien

  • Speaker #0

    Non, Adrien, il a assez de boulot. Non, Adrien, il ne s'occupe pas du tout. Il n'est pas du tout dans mes business, dans mes trucs. Il me... Il me donne des conseils, il me donne des soutiens et tout, mais ça n'a rien à voir. Lui, il fait ses trucs, moi, je fais les miens. Il n'y a pas du tout de pont, on va dire. Mais par contre, dans les indépendants avec qui je travaille, j'en ai avec qui je suis en contact quasiment H24 et on fait quasi tout ensemble. Le podcast, par exemple, si je prends l'exemple de Camille avec qui je travaille beaucoup, elle vient avec moi quand on enregistre le podcast, elle filme, elle me montre des petites... Ah ouais tu vois et donc on travaille énormément avec l'équipe ah oui oui bah écoute Sacha merci beaucoup pour toutes ces infos merci qu'est-ce qu'on peut te souhaiter qu'est-ce qu'on peut me souhaiter beaucoup de thunes des bons restos avant toute chose la santé et celle de ma famille ça c'est vraiment le plus important tout le reste ça suivra comme il faut merci beaucoup merci à toi

Description

Dans cet épisode, j’accueille Sacha Farber, une entrepreneure qui a débuté en tant que créatrice de contenu avant de fonder sa propre agence de communication digitale, Just Share It Agency. Forte de son expérience, elle partage avec nous les coulisses de son parcours, l’importance de l’organisation, du soutien familial et de la délégation pour concilier vie pro et perso en tant que maman de trois enfants.


Nous abordons aussi des sujets clés comme :
Les stratégies pour se démarquer sur les réseaux sociaux
L’impact des nouvelles technologies, dont l’IA, sur le marketing digital
Son rapport à l’image, à la nourriture et à l’argent
Ses conseils pour ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat

Un échange riche en inspiration et en conseils concrets pour toutes celles et ceux qui veulent développer leur business avec audace ! 🚀

💡 Envie de travailler avec Sacha ? Contact là par ici

🎧 Si cet épisode vous plaît, pensez à lui donner 5 étoiles et à le partager ! C’est le meilleur moyen de me soutenir, et ça compte énormément pour moi. 🙏

Bonne écoute ! 🎙️✨


Sacha :


Studio d'enregistrement de podcast de Sacha, Streambox




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Sacha Farber, qui a débuté en tant que créatrice de contenu avant de s'élever rapidement au rang d'entrepreneur en fondant sa propre agence de communication digitale. Forte de son expérience dans le domaine, elle comprend mieux que quiconque les besoins de ses clients et les défis du marketing digital. Ensemble, nous allons explorer l'équilibre entre vie pro et perso, la gestion d'un business tout seul. tout en élevant trois enfants, et des meilleures stratégies pour se démarquer sur les réseaux sociaux avec authenticité. Vous êtes sur Audace, le podcast qui met en lumière des parcours uniques et authentiques. Ici, on parle business, bien-être, développement personnel, avec des invités qui partagent leurs expériences et leurs savoirs. J'espère que cet échange vous inspirera et qu'il vous donnera des outils concrets pour avancer. D'ailleurs, si vous cherchez quelqu'un de confiant pour vous accompagner dans le démarrage, ou la croissance de votre business, n'hésitez pas à contacter Sacha. Je vous mets son contact dans les short notes, dans les descriptions de l'épisode. Et si le podcast vous plaît, pensez à lui donner 5 étoiles sur votre application d'écoute préférée et surtout de le partager autour de vous. C'est vraiment le meilleur moyen de me soutenir, de m'aider et ça compte énormément pour moi. Donc, je vous remercie vraiment beaucoup. Pour celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Chloé Junico et je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode. Bonne écoute Bonjour Sacha.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Je suis trop contente d'avoir ce podcast. Moi aussi. Alors, on se connaît, on se suit depuis des années. En tout cas, moi, je te suis sur les réseaux depuis, on a fait le compte, c'est presque six ans,

  • Speaker #1

    sept ans Ouais, même je pense un peu plus. Ça date, ouais.

  • Speaker #0

    Et écoute, il y a eu un parcours, tu as eu un parcours assez impressionnant depuis toutes ces années, avant d'attaquer le cœur du sujet. Pour mettre le contexte, aujourd'hui, on va parler de toi, de ton équilibre vie pro et perso, de qui tu es et de ta boîte. Et ensuite, j'aimerais qu'on attaque en deuxième partie de l'épisode sur vraiment des questions consacrées à ton métier. Une question spécialiste. Pour commencer, assez simple, je vais te demander si tu veux bien te présenter aux auditeurs aujourd'hui. Les mots qui te conviennent.

  • Speaker #1

    Ok. Alors, je suis Sacha. J'ai 36 ans. J'ai trois enfants. Que dire d'autre Je suis à la base influenceuse, donc influenceuse, créatrice de contenu. Et il y a trois ans à peu près, j'ai lancé mon agence de com parce que justement, à force d'être vraiment là-dedans, baignée dans ce milieu des réseaux sociaux, de la création de contenu, je me suis dit ça peut être intéressant d'avoir ces deux casquettes. Autant plus influence et création de contenu que vraiment travailler directement pour les clients, pour les marques, etc. Et voilà, donc à l'heure actuelle, on en est là et il y a pas mal de choses qui se passent, pas mal de projets en cours. Donc ça bouge bien.

  • Speaker #0

    Tu fais du content management, je peux dire ça comme ça, tu crées du contenu. Tu ne gères pas des talents, je veux dire, tu ne gères pas des portes influenceuses.

  • Speaker #1

    Je l'ai fait, je l'ai fait pendant un certain temps. J'avais quelques talents dont je m'occupais. Donc en fait, les marques me contactaient pour ces talents-là en me disant voilà, on voudrait travailler avec cette personne pour telle marque. tel budget, etc. Et moi, je dealais avec eux, en fait, le contrat en question, qu'est-ce qu'ils devaient faire en termes de contenu, pour quel prix, tout ça. Je l'ai fait pendant un certain temps, mais je le fais plus parce qu'à un moment donné, on ne sait pas tout faire et qu'il y a des agences qui ne font vraiment que ça. Et moi, je n'avais pas du tout pour le coup envie de me spécialiser là-dedans. Et donc, à un moment, comme je t'ai dit, tu ne sais pas tout faire, même si moi, je suis quelqu'un qui voudrait tout faire tout le temps. Mais à un moment donné, ce n'est pas possible. Donc, j'ai mis ça un peu de côté. Je ne suis pas fermée, fermée, mais ce n'est pas du tout le principal de l'activité.

  • Speaker #0

    Actuellement, toi, tu exerces toujours en tant qu'influenceuse, plus ta boîte qui en fait... Comment tu l'as décrit, Content Management Alors,

  • Speaker #1

    c'est vraiment une agence de communication digitale. Donc, on s'occupe pour nos clients de gérer, si tu veux, pour eux, tout ce qui va toucher à leurs réseaux sociaux et à leur communication. Ça peut être évidemment Instagram, TikTok, LinkedIn, etc. Créer du contenu pour eux, faire des photos, faire des vidéos, les poster, faire les stories. Tout ça, on fait pour nos clients. Mais ça peut être aussi préparer, envoyer des newsletters, créer un site web, trouver des influenceurs avec qui travailler sur certaines campagnes. La presse écrite aussi, peut-être Presse écrite, je fais très, très peu, voire pas du tout. Il y a déjà eu quelques opportunités, mais ce n'est pas... Ce n'est pas ton cœur de métier Non.

  • Speaker #0

    Très bien. Ton parcours, si on peut revenir dessus brièvement, est-ce qu'entreprendre, avoir ton propre business, ça t'a toujours appelé, ça t'a toujours driveé

  • Speaker #1

    En fait, je pense que j'ai vraiment été élevée comme ça. C'est-à-dire que moi, mes parents, ils ont toujours été indépendants. Ils ont toujours, je les ai toujours vus beaucoup travailler. Ma mère, elle a eu trois restos. Mes parents, ils ont fait 50 000 trucs différents, mais ils étaient tout le temps dans l'entrepreneuriat. Donc, pour moi, en fait, c'est la norme. Donc, je ne me suis jamais dit... un mois plus tard, je vais faire ci, je vais faire là. Parce que pour moi, c'était normal, en fait, quand on aime bien un truc, on le fait. Quand on a une idée, on la lance. Enfin, voilà. Pour moi, tout ça, c'est normal. Ce qui est moins normal, c'est le truc un peu plus classique. Je suis employée, je vais au bureau, machin. Pour moi, ça, c'est un autre monde. Donc, voilà, je pense, je n'ai pas de souvenirs que je me disais quand j'étais plus jeune. Ouais, moi, je vais entreprendre, je vais faire ci, je vais faire ça. Ça s'est fait naturellement, en fait. Voilà.

  • Speaker #0

    Comment tu as démarré en tant qu'influenceuse

  • Speaker #1

    Alors l'influence, ça c'est venu très très tôt. Je pense que j'étais vraiment dans les toutes premières en Belgique, francophone en tout cas. C'est vraiment, je me souviens très bien quand Instagram a commencé, je faisais des petites stories, enfin je présentais mes looks en fait. À la base, c'était plutôt orienté mode. Oui, c'est ça, mode lifestyle. Je travaillais à l'époque dans une boutique de vêtements canon. Donc, j'avais l'opportunité de porter des vêtements de belles marques. Et donc, je faisais des looks. Ça s'est un peu passé comme ça. Et puis, j'ai travaillé pour d'autres magasins. Je présentais des looks à chaque fois, etc. Et petit à petit, en fait, j'ai une communauté qui a commencé à se créer. Mais on était vraiment tout au début. On était presque plus sur Facebook que sur Instagram à l'époque. Et voilà. Et donc, en fait, ça s'est fait comme ça. J'avais un blog aussi. Enfin, le classique. Et voilà. Donc, en fait, je n'ai jamais arrêté. Je n'ai jamais arrêté. Donc, ça doit faire 15 ans, je pense. Un truc du genre.

  • Speaker #0

    Son compagnon, je ne sais pas si vous êtes mariés. Non. Ton compagnon, il est aussi entrepreneur,

  • Speaker #1

    non Oui, oui. C'est un fou, lui.

  • Speaker #0

    Pourquoi C'est un entrepreneur fou Il fait des projets.

  • Speaker #1

    Un entrepreneur fou.

  • Speaker #0

    C'est un entrepreneur Non, il est dans le monde des fleurs. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc, Adrien, il a le magasin Eliantus. qui est un magasin, enfin qui est donc un, oui, il est fleuriste à Hucle. Il fait beaucoup d'événements, en fait. Donc, c'est pas, disons que son business principal n'est pas tellement axé sur le magasin, mais plutôt sur tout ce qui est mariage, événements B2B. Il fait beaucoup. Oui. Ils font plein de trucs. Là, ils ont travaillé pour le salon de l'auto, par exemple. Il y a pas mal de choses. Et donc, oui, lui, c'est vraiment un entrepreneur pareil. Il a fini les FEC et direct, il s'est lancé. Et bon, il a eu une histoire un peu spéciale, mais la vie a fait qu'on lui a un peu foutu devant son nez une opportunité qu'il a dû saisir très jeune. Il a dû reprendre les rênes de la société. qui n'était pas la sienne. Et il était hyper jeune. Je crois qu'il avait vraiment début de vingtaine. Et donc, il s'est retrouvé dedans un peu malgré lui. Et il a très bien géré ça jusqu'à aujourd'hui. Mais donc oui, c'est quelqu'un qui travaille beaucoup et que je respecte beaucoup pour ça parce qu'il est très courageux. Il est très...

  • Speaker #0

    Deux bosseurs. Vous vous parlez beaucoup business.

  • Speaker #1

    On ne parle que de ça. Ça ou les enfants. Ce sont nos deux sujets.

  • Speaker #0

    J'imagine. Et vos vies, c'est à mille à l'heure tous les deux Oui. Attendez, trois enfants. Oui. Et les deux derniers sont rapprochés.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Donc, explique-nous, c'est quoi ton secret Alors, je fais pour jongler dans toutes ces casquettes.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de secret. Enfin, si, le secret, c'est l'organisation. Ok. Pour moi, c'est la seule chose. Et c'est, je pense aussi, que dans le couple, ce soit équilibré. Donc, ce n'est pas que c'est la maman ou le papa qui se tapent tout le boulot. Quand je dis tout le boulot, je parle de l'intendance, on va dire, de ce qui se passe à la maison ou d'aller déposer, conduire les enfants. Il faut que ce soit équilibré. Sinon, je pense qu'il peut vite y avoir des tensions, des frustrations, etc. Ici, comme on est tous les deux, comme j'expliquais, des gros bosseurs, il fallait qu'on trouve un équilibre, une façon de faire. Et je pense qu'on a trouvé notre rythme de croisière. Donc, nous, on a une nounou à la maison. qui nous aide et qui est là du lundi au vendredi. Sinon, ce serait juste impossible.

  • Speaker #0

    C'est de le dire.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que moi, si elle n'est plus là, je crève direct. C'est-à-dire que si je veux vivre comme je vis, je ne sais pas faire sans ma nounou. Je pourrais faire sans ma nounou, mais alors je ne pourrais pas autant bosser, je ne pourrais pas faire du sport, je ne pourrais pas avoir la vie que je veux avoir. La nounou, ça s'est imposé quand j'ai appris que j'étais enceinte de mon troisième, et donc du deuxième bébé. J'ai tout de suite dit à Adrien, on va prendre une nounou, je t'explique. Voilà, il n'y a même pas besoin de faire.

  • Speaker #0

    C'est un investissement qu'il faut faire pour vous, pour votre survie.

  • Speaker #1

    Indispensable, indispensable. t'amènes un confort de vie qui est inestimable, qui justement n'a aucun prix, tu vois. Donc voilà, on a cette nounou qui évidemment nous permet plus de liberté. Moi, je conduis et je vais chercher les enfants à l'école tous les jours. Enfin, Adrien amène le grand, mais moi, je gère les petits.

  • Speaker #0

    Son beau-fils, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Je le dis parce que c'est un remède. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, tout à fait. Donc mon grand garçon qui a huit ans, je l'ai eu avec un autre homme. Et puis, je me suis mis avec Adrien et on a eu deux garçons qui ont en effet 16 mois d'écart. Donc, ils sont très rapprochés. Et voilà. Donc oui, finalement, tu vois, je dépose les petits à l'école le matin, à la crèche. Puis, je fais ma vie la journée. Je travaille, je fais les choses que j'ai à faire. Le soir, je vais les chercher. Enfin, le soir, entre 4 et 5, je vais les chercher. On rentre à la maison et voilà, c'est comme chez tout le monde. Bain, manger, dodo, quoi. Et voilà,

  • Speaker #0

    tu reprends ton ordi pour travailler le soir

  • Speaker #1

    Tous les jours. Ah oui Ouais.

  • Speaker #0

    Et alors, tu dors peu

  • Speaker #1

    Non, je dors, mais je travaille tous les soirs. Et pour l'instant, encore plus. Pour l'instant, c'est vrai que je suis tout le temps devant mon ordi le soir. Et je ne vais même pas te dire la dernière fois que j'ai regardé une série ou un film. J'aimerais bien, mais pour l'instant, ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Quand tu es avec tes enfants, tu arrives à couper

  • Speaker #1

    J'arrive à couper. Après, je suis quand même souvent avec mon téléphone pas loin. Oui, c'est ça. Parce que voilà, c'est pas urgence en soi. Qu'est-ce qu'il peut y avoir de tellement urgent,

  • Speaker #0

    tu vois Un client mécontent.

  • Speaker #1

    Oui, mais bon, je pense qu'il faut aussi relativiser. Le travail, c'est très important. Que les clients soient satisfaits, c'est très important et tout. Mais bon, il ne va pas y avoir mort d'homme. Donc moi, si je suis avec mes enfants, après une certaine heure, si on m'appelle, je ne réponds pas. Par exemple, je veux dire, on me fout la paix. Mais je suis quand même tout le temps connectée parce que c'est mon travail et donc j'ai rarement pas mon téléphone en main à vue d'œil. Mais j'essaye quand même évidemment d'être le plus dispo pour mes enfants quand je passe du temps avec eux et que ce soit du temps de qualité.

  • Speaker #0

    Tu bosses le week-end

  • Speaker #1

    Ouais, on bosse tout le temps, franchement on bosse tout le temps. Enfin, Adrien c'est différent parce qu'il a une présence physique. qui est nécessaire, en magasin, exactement. Moi, par contre, pas. Donc moi, je ne dois jamais être... Oui, évidemment, si j'ai un rendez-vous client, si on a un shooting ou autre. Mais donc, c'est différent. Et c'est un peu sournois, en fait, comme truc. Mais ça, c'est pour quasiment, je pense, tous les entrepreneurs. Tu vois, tu n'as pas vraiment d'horaire puisqu'on ne t'attend pas au bureau à telle heure et puis tout le monde part à telle heure. Mais du coup, comme tu n'as pas d'horaire, tu bosses tout le temps,

  • Speaker #0

    quasi. Ça fait partie d'un des défis pour toi Le fait d'être indépendant, c'est d'être un peu tout le temps connectée

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas un défi dans le sens où, si je comprends bien ta question, pour moi, ce n'est pas un défi parce que c'est un truc qui est quasiment inné. C'est espèce de dire ça, mais ce n'est pas inné, mais c'est vraiment très intuitif. C'est naturel. Oui, voilà, c'est ça. et c'est un truc dont je parle souvent avec mes clients, clientes, clients, que j'ai par exemple en coaching justement sur tout ce qui est réseaux sociaux, je leur dis il faut vraiment que tu essaies de faire des stories hyper régulièrement et tout, et je me rends compte qu'en fait, autant pour moi c'est vraiment, je ne dois même pas y réfléchir, je ne dois pas me dire Sacha n'oublie pas de faire une story, non, je le fais vraiment comme je respire quoi. Alors qu'en fait pour la majorité des gens ce n'est pas le cas. Et donc, non, ce n'est pas un défi d'être tout le temps connectée. Ce serait plutôt un défi de ne pas l'être, pour le coup.

  • Speaker #0

    Dans l'entrepreneuriat, oui, je vois bien. Dans l'entrepreneuriat, pour toi, quand tu as créé, et à l'heure d'aujourd'hui, est-ce qu'il y a des défis que tu as rencontrés, qui étaient compliqués à surmonter

  • Speaker #1

    Jusqu'à présent, parce que je n'ai pas non plus... Ce n'est pas que j'ai une carrière de 15 ans dans l'entrepreneuriat. Enfin, oui.

  • Speaker #0

    En freelance, en indépendant,

  • Speaker #1

    en tout cas. Je suis indépendante depuis très, très longtemps, mais on va dire en société. et de manière vraiment sérieuse et structurée, etc. Ça ne fait que, comme je disais, trois ans. Pour l'instant, mon plus gros défi, ça a été de trouver les bonnes personnes avec qui travailler. Ça, c'est vraiment un truc dont je parle souvent. C'est vraiment pas facile. Et au début, j'ai eu plein de déboires, on va dire. J'ai travaillé avec plein de personnes, plein d'indépendantes, freelance, etc. Et à chaque fois, ça n'allait pas. À chaque fois, j'avais des déconvenues, des déceptions, des trucs. Et puis là, ça fait un moment et je touche du bois que j'ai quelques freelances avec qui je travaille, dont je suis très contente, avec qui ça se passe vraiment bien. On a une chouette relation de travail et de confiance et ça, ça n'a pas de prix.

  • Speaker #0

    Je peux te demander quel est ton rapport à ton image, à la nourriture et à l'argent

  • Speaker #1

    Alors, mon rapport à l'image, je dirais qu'il est assez bon. D'ailleurs, j'ai quand même un métier où je m'expose énormément, où on me voit beaucoup, etc. Donc, ce serait un petit peu spécial de ne pas être à l'aise avec mon image et d'être influenceuse. Donc, franchement, mon rapport à l'image est bon.

  • Speaker #0

    Ça se sent, je trouve. Oui. Ça se sent quand on voit tes réseaux. Et tu sais que tu montes tout, le postpartum, tu montes ton corps, grossesse, après.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    À la con, quoi,

  • Speaker #1

    tu vois. En postpartum, je me sens dégueulasse. Je veux dire, je ne suis pas la fille body positive. Oui, on est gros, c'est super. Enfin, pas du tout, vraiment. Pas du tout. Mais en même temps, on ne va pas non plus mentir. Et moi, quand je fais ça, quand je montrais postpartum, c'était surtout pour encourager aussi toutes les nanas, soit qui sont enceintes ou qui viennent accoucher comme moi, et qu'elles puissent se dire qu'en fait, il y a moyen d'y arriver. Et voilà, on n'est tous pas au top de notre vie quand on vient d'accoucher. Toutes plutôt, ce qui est tout à fait normal. Mais on peut... peut aussi récupérer son corps si on s'en donne les moyens. C'est un peu ça le message.

  • Speaker #0

    Tu fais transparaître ça. Je trouve que ton compte, c'est ça. Et c'est une de mes questions aussi. Quand on veut, on peut. Qu'est-ce que toi,

  • Speaker #1

    t'en penses Tout à fait d'accord.

  • Speaker #0

    Mais ça se sent. J'ai l'impression qu'il n'y a rien qui peut vraiment t'arrêter. Non,

  • Speaker #1

    c'est exact. Il n'y a rien qui peut m'arrêter.

  • Speaker #0

    Donc reprenons la nourriture, ton rapport à la nourriture.

  • Speaker #1

    Le rapport à la nourriture, il est très bon aussi. Moi, j'adore manger. C'est pour moi un des plus gros kiff de la vie, vraiment. Ma journée peut être altérée si je ne mange pas bien ou si je n'ai pas un chouette plan de bouffe à midi ou le soir. Donc j'adore manger, mais on mange assez sain au quotidien. Après, on se fait des bons restos, on se fait plaisir, etc. Moi, je ne me restreins pas dans rien. Il n'y a pas d'aliments que je m'interdis ou quoi que ce soit, mais tu vois, on boit très peu d'alcool. On ne boit pas de soda, on ne mange pas de choses frites en général ou rarement. Oui, il n'y a pas beaucoup de grasse qui traîne à la maison. Mais il n'y a rien qui est interdit. Et pour mes enfants, c'est la même chose. Ils veulent un biscuit, ils veulent un chocolat, ils veulent un truc. Ils ont ce qu'ils veulent. Il n'y a pas de souci. Mais donc oui, moi, j'adore manger pour répondre à la question.

  • Speaker #0

    Et l'argent

  • Speaker #1

    Et l'argent, j'adore aussi l'argent. La fille qui adore tout. Non, alors l'argent, c'est vrai que moi, je pense être quand même quelqu'un d'assez… décomplexé par rapport à tout ça. Je n'ai pas de problème à en parler. Et je trouve que quand c'est un objectif, enfin, quand c'est un objectif de vie, de bien gagner sa vie, je trouve ça super de se donner les moyens d'y arriver et d'en être fière. On peut et on doit être fière de ce qu'on accomplit quand c'est quelque chose qu'on a voulu atteindre. Comme tout objectif qu'on se mettrait. Moi, j'aimerais courir 20 kilomètres, mais j'ai réussi à les faire. Je suis fière de moi. Moi, j'ai envie de super bien gagner ma vie. J'ai réussi. Je suis fière de moi aussi parce que ça me permet de faire ceci, de faire cela. Enfin, voilà. Donc, je ne comprends pas très bien pourquoi il y a tout un tabou autour de ça. Je ne capte pas trop. Je crois que c'est quelque chose d'assez culturel en Belgique, mais pas qu'en Belgique. En France, c'est pareil. Donc, voilà. Mais moi, je n'ai pas de problème avec ça. Bien au contraire.

  • Speaker #0

    Il y aurait un conseil que tu donnerais à quelqu'un qui voudrait se lancer dans un secteur

  • Speaker #1

    Je donnerais, je pense, comme conseil de ne pas trop se poser de questions, justement. Et si vous croyez en votre projet, si vous sentez que c'est bon, si vous sentez que c'est ça qu'il faut faire, d'y aller. Parce qu'en fait, qu'est-ce qui va se passer au pire Au pire, ça foire. Et quoi La Terre va s'arrêter de tourner Quelqu'un est mort Non. Donc, souvent, les gens... Ça revient un peu à ce que je disais avec le perfectionnisme et tout. On a un peu tendance à trop se poser de questions, à tout dramatiser comme ça, tu vois. Tout est très machin. Mais en fait, non. Genre, vas-y. Vas-y, lance-toi. Teste, essaye, plante-toi, refais. Ça fait partie de la vie. Je veux dire, d'ailleurs, quasiment tous les entrepreneurs ont foiré des trucs. Ça fait partie du chemin, quoi, tu vois. Et comme dans la vie privée aussi, on a foiré des trucs. On ne sait pas bien que les bonnes personnes. on a eu des déceptions amicales, etc. C'est un peu la même chose. Donc, je crois que quand on veut faire quelque chose, il faut y aller et puis advienne que pourra.

  • Speaker #0

    Tu fais face, toi, à des critiques parfois Ou tu as fait face à des critiques Sur tes réseaux, comme tu t'exposes tellement

  • Speaker #1

    Très, très peu. Franchement, très, très peu. Alors, c'est peut-être parce que je n'ai pas assez de followers. Quand même Oui, mais tu vois... Oui,

  • Speaker #0

    pour avoir vraiment une communauté, des haters en masse.

  • Speaker #1

    Pour avoir vraiment des haters, c'est tout. Il faut déjà avoir plusieurs centaines de milliers de followers. je pense en tout cas pour ma part je crois que si je peux compter sur mes 5 doigts de la main des critiques ou des trucs et quand ça arrive c'est bloqué direct je réponds même pas ou je réponds et puis je bloque tu vois c'est encore mieux mais c'est vraiment très très rare c'est très rare Est-ce que toi avec ton oeil de spécialiste qui est dans le milieu de marketing de la communication de l'influence est-ce que tu penses qu'il y a encore moyen de percer dans ce milieu-là En tant qu'influenceuse, tu veux dire Oui,

  • Speaker #0

    créateur de contenu influenceuse.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il y a assez de monde sur cette terre. Il y a assez de clients pour tout le monde. Comme chaque personne est unique, finalement, si tu as un chouette truc à proposer, ça va d'office plaire à plein d'autres. Donc oui, je pense qu'à l'heure actuelle, en plus, ça se développe énormément. Quand tu vois TikTok, maintenant, tout le monde et n'importe qui se... se lancent dans la création de contenu sur TikTok. C'est devenu très open. Il n'y a plus vraiment de règles. Donc, c'est bien et ce n'est pas bien parce que ça ouvre justement les portes à tout et n'importe quoi. Donc, il faut pouvoir faire le tri. Mais je dirais que oui, je pense que quand on a un chouette univers, un chouette truc à proposer, oui.

  • Speaker #0

    Le secret, c'est quoi pour rester authentique

  • Speaker #1

    Oui. Personnal branding,

  • Speaker #0

    incarner sa marque, se montrer. Oui,

  • Speaker #1

    100%. 100%. Oui. Bon, après, l'influence, tu vois, être influenceur et...

  • Speaker #0

    Faire de coller une marque, c'est différent.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et vendre une marque, vendre des produits, vendre des services, c'est encore différent. Mais c'est sûr qu'un influenceur a évidemment son image de marque, son univers, à développer aussi, bien sûr. Mais ce n'est pas de la même façon, tu vois, qu'une marque ou que, comme je disais, un prestataire de service ou autre, ça va quand même être beaucoup plus travaillé, quoi.

  • Speaker #0

    Donc, on va passer sur la deuxième partie du podcast avec vraiment des questions axées sur ton métier. Community manager, tu peux dire ça. CM, c'est ça Tu te caractérises comme ça, community manager

  • Speaker #1

    Je ne me... Pas d'étiquette. Je ne me définis pas comme ça parce que je fais quand même beaucoup plus que ça. Mais c'est aussi ça. Donc, oui.

  • Speaker #0

    Pour toi, quelle est la différence entre un bon CM et un CM extraordinaire Euh...

  • Speaker #1

    Je pense qu'un bon community manager, c'est quelqu'un qui comprend vraiment son client et qui comprend le produit ou la marque, peu importe, du client. Donc, il faut vraiment être hyper au courant de ce que le client fait, de ce que le client propose. Essayer d'échanger un maximum avec ce client, d'aller sur place, tu vois, si le client a un magasin, peu importe. D'aller vraiment, tu vois, sentir comment ça se passe, l'univers, etc., la sensibilité du client. Donc déjà, très bien connaître son client, être à l'écoute, être disponible, suivre ce qui se passe sur les réseaux au maximum, tu vois, suivre les tendances, connaître les codes.

  • Speaker #0

    C'est un métier qui a un peu émergé ces dernières années, comme agent de talent, etc. Pour toi, quelles sont les idées reçues qui ne sont absolument pas vraies

  • Speaker #1

    Alors, je pense que dans les idées reçues, il y a on ne fout rien, c'est facile, machin, alors que c'est tout le contraire. Quoique ça te prend une vie, tu vois. Mais souvent, les clients sous-estiment.

  • Speaker #0

    Comme les influenceuses.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, exactement. C'est un peu, c'est toujours de la création de contenu. Donc, tu vois, les clients, les gens ne se rendent pas forcément compte du temps que ça prend, que ce soit la création de contenu, mais tout le reste. Tu vois, préparer les postes, les copies. Enfin, tout, je veux dire, c'est un travail quand même assez important. Oui, je dirais principalement ça. Et puis, il y a aussi, mais c'est assez lié, souvent, les gens ne sont pas toujours prêts à payer le prix que ça vaut parce que, justement, ils ne se rendent pas compte du travail que c'est. Donc, c'est assez lié, tu vois. Je dirais que c'est les deux soucis.

  • Speaker #0

    Tu récupères, enfin, récupère, tu as souvent des clients qui viennent te voir parce que, justement, ils ont essayé, ça ne décolle pas, ça ne fonctionne pas, ils n'ont pas le temps. à consacrer ni la connaissance. C'est des clients que tu as Oui,

  • Speaker #1

    alors c'est soit effectivement des gens qui ont essayé de le faire eux-mêmes et ça ne va pas, ça ne ressemble à rien, ils n'ont pas le temps, ils n'aiment pas, ils n'ont pas envie, c'est un peu tout. Ou bien ça peut être aussi quelqu'un qui veut lancer quelque chose et qui sait qu'il doit avoir une présence digitale importante et bien faite et réfléchie et travaillée. Et donc en amont, ils viennent nous trouver en nous disant, voilà, j'ouvre mon studio de pilates. qu'est-ce qu'on fait, comment on fait, etc. Et on prend le truc en charge en amont.

  • Speaker #0

    C'est quoi la stratégie que vous élaborez ensemble Est-ce que c'est par exemple un calendrier de poste Vous répondez aussi aux DM

  • Speaker #1

    Ça dépend. En général, non. Parce que je trouve quand même que les DM, c'est quelque chose de très personnel. Et donc, tu vois, je vais te prendre un exemple, l'Institut de beauté qui reçoit des messages de ses clients. Je ne vois pas qu'est-ce que je vais leur répondre. Moi, déjà, je n'y connais rien. Je connais évidemment par la force des choses, des trucs. Je ne vais pas répondre comme si j'étais la propriétaire de l'institut. Voilà, c'est ça. Donc, en général, les DM, je ne touche pas. Si je vois qu'il y a un truc qui n'a pas été pris en compte par ma cliente ou mon client, je dis tiens, attention, là, tu as un message dans le lieu ou je lui fais une capture d'écran pour qu'il sache. Tu vois, donc les DM, on ne fait pas. Et du coup, je ne sais plus quelle était la question.

  • Speaker #0

    La stratégie. La stratégie que vous mettez en place.

  • Speaker #1

    Ça dépend des clients. Comme je t'ai dit, ça dépend s'ils ont déjà quelque chose qui est en place ou pas. Mais donc, en général, on va réfléchir à une stratégie de contenu. Une fois qu'on a cette stratégie de contenu, on fait la création de contenu. Donc, on vient sur place, on fait les photos, on fait les vidéos. Nous, après, on retravaille tout ça, que ce soit retoucher les photos, monter les vidéos. Et ensuite, on va créer effectivement un calendrier éditorial avec les textes pour chaque contenu. les dates auxquelles on va poster, tout ça. Le client, évidemment, a un regard là-dessus. Et puis, on poste au fur et à mesure. Et puis, on fait aussi les stories. Et puis, on fait d'autres choses quand il faut. Tu vois, ça dépend.

  • Speaker #0

    Oui, c'est télormé, c'est personnalisé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y a des KPIs essentiels que vous gardez à l'œil pour voir si votre travail a de l'impact, s'il y a de l'engagement, s'il y a de la rétention, s'il y a de la conversion, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais... Ça aussi, ça dépend. C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est flou aussi. Parfois, tu sais, par un brin de awareness, tu vois, la connaissance de la marque, c'est difficile de la...

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Par des datas de vraiment concrètement...

  • Speaker #1

    C'est ça. Et puis, ça dépend aussi des objectifs des clients. Oui. Pourquoi est-ce qu'ils font appel à nous Tu vois, il y a des clients, c'est vraiment... Ils savent qu'ils doivent avoir une belle vitrine parce que c'est indispensable de nos jours, mais ils ne s'attendent pas et ils ne veulent pas qu'on leur augmente leur chiffre d'affaires à tout prix ou qu'ils aient quatre fois plus de réservations dans leur restaurant, tu vois. Ce n'est pas ça l'objectif derrière. Et d'ailleurs, je pense que c'est le bon mindset à avoir. Il faut vraiment que les gens se rendent compte qu'à l'heure actuelle, tes réseaux, c'est ta carte de visite. C'est la première chose que les gens vont aller voir. Donc, pour reprendre l'exemple du resto, tiens, je vais te parler d'un resto, tu vas aller voir sur Insta. Si les photos sont belles, les réels sont bien faits et tout, tu vas dire, ça a l'air bon, j'ai envie d'y aller. Si le truc t'arrive, ça ne ressemble à rien, tu n'as pas envie d'y aller. C'est aussi simple que ça. Je pense que ça devrait être l'objectif pour tout le monde des réseaux. En premier lieu, c'est vraiment se dire c'est ma vitrine. Je veux avoir quelque chose de professionnel à mon image, etc. Après, il y a des clients qui nous disent, voilà, je veux, je ne sais pas, plus d'engagement. Je veux plus de visibilité. Je veux plus de followers. Et donc, en fonction, tu vois, on va adapter aussi la stratégie et ce qu'on va faire, ce qu'on ne va pas faire par rapport aux objectifs du client.

  • Speaker #0

    Tu recommandes d'être sur toutes les plateformes

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Je recommande d'être sur certaines plateformes en fonction de ce qu'on fait, de ce qu'on est, de ce qu'on dit. Il y a certains profils pour lesquels je vais dire qu'il faut être sur toutes les plateformes. Typiquement, moi, je suis sur toutes les plateformes. Tu vois, avec l'agence et avec la formation qu'on est en train de lancer, je suis sur Insta, Facebook, LinkedIn, TikTok. Tu vois, même un peu YouTube, mais bon, ça j'arrive moins à suivre, mais j'essaye. donc oui partout mais pour certains clients juste Instagram et Facebook suffisamment pour d'autres par contre il faut deux fichettes sur TikTok ou deux fichettes sur LinkedIn tu vois ça dépend de ce qu'on fait il y a quand même des conseils que tu pourrais donner de manière générale pour des gens qui veulent créer du contenu de façon régulière et impactante je dirais qu'il faut essayer de s'organiser au maximum et de consacrer

  • Speaker #0

    du temps dans sa semaine ou dans son mois, chacun fait comme il veut, mais pour pouvoir justement créer ce contenu et anticiper et pas se dire, tu vois, vite, vite,

  • Speaker #1

    je dois poster, vite, vite, avec des photographes.

  • Speaker #0

    Exactement, et alors on poste n'importe quoi, ça ne ressemble à rien et on sent que c'est vite, vite. Donc je n'ai pas dit que tout le monde doit faire un truc hyper léché, chacun fait avec les moyens du bord. Mais si déjà, je ne sais pas moi, on va prendre un exemple, Qu'est-ce que je peux prendre Un magasin de vêtements, par exemple. La nana se dit Ok, moi j'ai mon magasin de vêtements. Là, on est au mois de février. Qu'est-ce qu'il y a au mois de février Ok, il y a la Saint-Valentin, il y a ci, il y a ça. Un peu réfléchir et de faire sa stratégie autour de ça. J'ai envie de parler de ça, j'ai envie de parler de ça. Je sais que je vais rentrer mes pulls rouges avec des fleurs. Ça, je vais absolument faire un réel là-dessus, par exemple. J'ai vu passer un truc sympa, ça, j'ai envie de le refaire. C'était cool. Et d'essayer de préparer un peu son calendrier déjà. ne fût-ce que par écrit pour le mois. Et une fois qu'on a ça, de se dire, ok, je vais prendre ma matinée, ma journée, mon après-midi pour créer le contenu dont je vais avoir besoin pour pouvoir remplir mon calendrier que j'ai préparé en amont. Et je crois que si on fait ça, on évite de se retrouver dans des situations où on est là, merde, merde, merde, ça fait deux semaines que je n'ai rien posté, ça ne va pas du tout, puisqu'on a tout qui est prévu, qui est organisé, qui est machin, et ça tourne tout seul. Mais il faut avoir le temps de le faire. Et j'entends bien que ce n'est pas du tout le cas de tout le monde. Et c'est aussi pour ça que nous, on est là. Oui, c'est ça. Quand on a le temps de le faire et qu'on sait le faire bien, c'est génial. Parce qu'au final, personne ne le fera mieux que soi. Quand on le fait bien. Mais si ce n'est pas le cas, ou si on n'a pas le temps, ou si on ne connaît pas les codes, on ne sait pas, ça ne nous intéresse pas. Alors, le mieux, c'est de faire appel à des professionnels.

  • Speaker #1

    Pour les stories, on disait avant matin, midi et soir. C'est toujours le cas Il faut poster trois fois par jour

  • Speaker #0

    Franchement, il n'y a pas vraiment de règles.

  • Speaker #1

    Disons pas pour l'algorithme, mais pour ta communauté, par exemple.

  • Speaker #0

    Alors moi, encore une fois, vraiment, en toute honnêteté, je ne réfléchis pas à quand je poste mes stories. Parce que je te dis, c'est tellement instinctif. Oui,

  • Speaker #1

    mais il n'y a pas quatre jours sans te voir, et puis un jour, tu n'es pas tellement présente.

  • Speaker #0

    Non, mais je ne me dis pas, ah, il est 15h27. Tu vois, non, je poste quand ça se met. Genre le matin, j'ai mis mes fringues de sport, j'ai envie de montrer ma tenue pour aller au sport. Je la mets à ce moment-là. Après, je vais au sport, je file mes exercices. Quand j'ai fini mon sport, je mets mes trucs. Tu vois, je ne réfléchis pas forcément à quelle heure il est et tout. Bon, bien sûr, je ne vais pas conseiller d'aller mettre des stories à 23h30 parce qu'il est tard, que les gens dorment et que tu risques d'avoir moins de visibilité. Donc, pour les stories, il n'y a pas vraiment de règle. Peut-être pas non plus abuser, donc pas non plus faire 50 stories par jour parce qu'alors, les gens sont saoulés, ils ne regardent pas tout. Voilà, mais... essayer d'être régulier et pourquoi pas, tu vois, instaurer, ça c'est chouette, c'est justement d'instaurer un peu des petits rituels. Donc, tu vois, je donnais cet exemple-là, c'est vrai que c'est un truc que je fais quasiment tous les jours, c'est ma petite photo en tenue de sport. Bon, après, ça se trouve, les gens n'ont rien à caler, je ne sais pas, mais c'est des choses qu'ils retrouvent tous les jours. Tu vois, et donc, tu t'habitues, t'attends, c'est le petit rendez-vous, entre guillemets. Tu vois, bon, c'est peut-être pas un bon exemple, mais... Non,

  • Speaker #1

    non, c'est un très bon exemple, c'est si moi j'attends, qu'il va pas être latent.

  • Speaker #0

    Ou bien, j'aime bien mettre, tu vois, je ne le fais pas tous les jours non plus, mais régulièrement, un peu l'agenda de la journée. Oui,

  • Speaker #1

    ça fait très chouette.

  • Speaker #0

    Tu fais ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça, j'adore.

  • Speaker #0

    Et je pense que ça, chacun peut trouver des trucs comme ça dans son quotidien qu'il peut, tu vois, mettre régulièrement. Et du coup, les gens, ils aiment bien ça parce que c'est des petits rendez-vous. Ils s'habituent et ils attendent. Ils attendent que ça arrive, quoi.

  • Speaker #1

    Tu fais ça, les petits to-do list de la journée, là. Tu le fais. Le matin, spontanément Tu prépares ça en amont Non.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, moi, je suis un peu le... Comment on dit ça C'est pas l'hôpital qui se fout de la charité, mais plutôt le cordonnier mal chaussé, tu vois, parce que... Mais c'est chouette.

  • Speaker #1

    Je connais tous les bons...

  • Speaker #0

    Oui. Je donne beaucoup de conseils, forcément, à mes clients, tu vois. Il faut anticiper, il faut préparer et tout. C'est vrai. Mais c'est pas forcément ce que je fais pour moi, sur mon compte, mais c'est aussi parce que j'ai cette facilité de le faire très spontanément. Pour toutes les personnes pour qui ce n'est pas le cas, je pense qu'au plus tu prépares, au mieux tu te portes.

  • Speaker #1

    Tu aurais un outil indispensable pour toi, pour travailler, que tu pourrais nous partager

  • Speaker #0

    Alors moi, l'outil que j'adore pour bosser et que j'utilise en fait avec les indépendantes avec qui je travaille, parce qu'en fait, elles préparent, si tu veux, toutes les publications, les textes, les dates auxquelles ça va être posté, etc. Et les clients ont accès à ça aussi. C'est Notion. Genre Notion, c'est incroyable. Ça, c'est vraiment un outil que j'aime beaucoup, qui est très facile d'utilisation, qui est très pratique. Donc, je dirais, s'il y a un outil, ce serait celui-là.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as remarqué, est-ce que tu ressors des tendances à venir dans le marketing digital en général

  • Speaker #0

    Alors, ce qui est assez présent et fou, c'est évidemment l'IA. Ça veut dire à moins de vivre dans une grocque si on n'a pas remarqué. Voilà. Donc, moi, j'adore l'IA. C'est vraiment un truc qui me fascine. Je kiffe trop. Et je vois de plus en plus les marques utiliser l'IA, même pour leur campagne, pour leurs photos, pour leurs vidéos. Tu vois de plus en plus des choses qui sont faites avec l'IA à 100%. Donc ça, c'est très, très, très présent. Donc je crois qu'il faut vraiment bien prendre le train en route et bien s'informer, même se former, si on veut aller vers ça. Si on est dans ces milieux-là, c'est vraiment très, très important. Et sinon, je crois que... Être authentique, être soi-même, ça c'est vraiment ce qui est hyper mis en avant. 2025,

  • Speaker #1

    c'est vraiment ça.

  • Speaker #0

    C'est ça, tu vois tout ce qui est facecam, parler avec son petit micro-cravate, tout ça c'est ce qui plaît à l'heure actuelle.

  • Speaker #1

    Et t'as remarqué le retour de Snapchat

  • Speaker #0

    Alors moi je ne suis pas du tout Snapchat.

  • Speaker #1

    Moi non plus, mais je vois tout le monde qui retourne.

  • Speaker #0

    Mais parce que TikTok, c'est ça. Comme il y a eu des soucis avec TikTok, il y a eu un gros shift vers Snapchat. Mais pour le coup, franchement, te parler de Snapchat, je ne pourrais pas. Parce que s'il y a bien un truc que je n'utilise pas du tout, c'est ça. Je l'ai utilisé peut-être pendant un an quand j'avais 20 ans. Parce qu'il y avait des filtres avec des chiens, des Ausha et des conneries. Mais c'est tout, tu vois. Je ne capte pas du tout le bazar. Autant TikTok, je comprends très bien et j'aime bien, je le consomme. Autant Snapchat, vraiment, je ne capte pas le concept.

  • Speaker #1

    T'es active, t'as sur TikTok

  • Speaker #0

    Je ne suis pas du tout aussi active que je voudrais, mais j'aime bien. Je vais quasiment tous les jours. J'aime bien consommer, tu vois. C'est extrêmement divertissant. C'est ça que j'aime bien. C'est ce que je disais il y a quelques jours à Adrien, parce qu'il me disait, sur qui est-ce que tu fous Sur TikTok ou je ne sais plus ce qui me sort. Et je dis, mais tu ne te rends même pas compte à quel point ça me divertit. En fait, quand je veux mettre mon cerveau en off, je me fous sur TikTok. Après, il y a plein de choses qui sont extrêmement intéressantes. justement sur l'IA, tu trouves énormément de vidéos, d'infos et tout. Donc, tu peux t'informer de manière assez qualitative sur TikTok. Mais tu as plein de trucs de make-up, de mode, de bouffe. Tu vois, des choses légères qui font du bien. Parce que dans le monde actuel, il y a quand même pas mal de choses assez lourdes qui se passent. Et donc, c'est très divertissant.

  • Speaker #1

    Adrien, il n'est pas consommateur

  • Speaker #0

    Même YouTube short. Ah si, si. Adrien, il est YouTube et Insta à l'ancienne. Oui, c'est notre génération. Voilà, on est plus Insta, Insta YouTube que TikTok. Mais bon, moi, j'aime bien TikTok.

  • Speaker #1

    Pour finir, je voudrais te parler de ton podcast. Raconte-nous un peu la genèse.

  • Speaker #0

    Alors, donc, j'ai mon agence qui s'appelle Just Charite Agency. En parallèle... J'ai eu envie parce que j'ai eu l'occasion de faire du coaching en one-to-one avec pas mal de personnes, surtout si c'était réseaux sociaux. Mais je me suis rendu compte qu'on allait au-delà des réseaux sociaux, que souvent, ça parlait aussi de business, de mindset, de confiance en soi, de plein de choses finalement. Et que j'aimais bien tout ça, que j'étais assez à l'aise avec ces trucs-là, de conseiller, de transmettre une certaine énergie, etc. Et donc, je me suis dit que ce serait hyper cool de pouvoir faire une formation vraiment très complète dans laquelle, évidemment, il y aurait une grosse partie sur les réseaux. Mais... pas que, qu'il y aurait aussi une partie mindset, une partie justement argent, une partie admin, compta, une partie sur chat GPT, c'est vraiment un truc super super complet, donc on est en train de travailler là-dessus, et ça, ça s'appelle la Just Boosted Academy, et donc dans le cadre de cette formation qui sort, si tout va bien, début avril, je me suis dit, ce serait trop cool d'avoir des entrepreneurs à succès. qui pourraient témoigner et expliquer un petit peu leur parcours et tout, parce que ce sera super inspirant pour tous les autres qui ont envie de se lancer. Et donc, très vite, on s'est dit, en fait, le meilleur moyen d'avoir ça, c'est de faire un podcast et d'avoir des invités et de pouvoir filmer, donc avoir la vidéo en image que les gens pourront regarder sur YouTube, justement, et l'enregistrement qu'on peut écouter dans sa voiture ou peu importe. Génial. Voilà, et donc c'est comme ça qu'est née l'idée du podcast. Donc après, j'ai eu l'opportunité vraiment en plus tout à fait par hasard d'être contactée par un studio d'enregistrement qui est dans ma rue.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Streambox.

  • Speaker #0

    Oui, qui s'appelle Streambox.

  • Speaker #1

    Je mets les contacts en description.

  • Speaker #0

    Exact. Donc c'est un studio extraordinaire qui se trouve dans les anciens ateliers d'Elleveau. Donc c'est juste magnifique. Vraiment, c'est magnifique. Un matériel de folie. Et donc, on collabore ensemble sur ce projet-là et on a déjà enregistré deux épisodes que j'ai hâte de pouvoir sortir et d'écouter. Et j'espère que ce sera aussi intéressant et inspirant pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Ton podcast, la diffusion, c'est un par mois Alors,

  • Speaker #0

    pour l'instant, oui. Après, on verra. On verra bien comment ça se passe. Si on peut passer à deux par mois, ce serait super. Mais on commence... Voilà.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est hyper smart. Mais tu dis toujours on. C'est qui on

  • Speaker #0

    Mais parce que je dis on, parce que j'ai une équipe.

  • Speaker #1

    La team.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas toute seule.

  • Speaker #1

    C'est toi et Adrien

  • Speaker #0

    Non, Adrien, il a assez de boulot. Non, Adrien, il ne s'occupe pas du tout. Il n'est pas du tout dans mes business, dans mes trucs. Il me... Il me donne des conseils, il me donne des soutiens et tout, mais ça n'a rien à voir. Lui, il fait ses trucs, moi, je fais les miens. Il n'y a pas du tout de pont, on va dire. Mais par contre, dans les indépendants avec qui je travaille, j'en ai avec qui je suis en contact quasiment H24 et on fait quasi tout ensemble. Le podcast, par exemple, si je prends l'exemple de Camille avec qui je travaille beaucoup, elle vient avec moi quand on enregistre le podcast, elle filme, elle me montre des petites... Ah ouais tu vois et donc on travaille énormément avec l'équipe ah oui oui bah écoute Sacha merci beaucoup pour toutes ces infos merci qu'est-ce qu'on peut te souhaiter qu'est-ce qu'on peut me souhaiter beaucoup de thunes des bons restos avant toute chose la santé et celle de ma famille ça c'est vraiment le plus important tout le reste ça suivra comme il faut merci beaucoup merci à toi

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