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40. AUDE HELLEPUTTE – SHINNCARE, L’ENTREPRENEURIAT AU SERVICE DU BIEN-ÊTRE DES FEMMES cover
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Ōdace

40. AUDE HELLEPUTTE – SHINNCARE, L’ENTREPRENEURIAT AU SERVICE DU BIEN-ÊTRE DES FEMMES

40. AUDE HELLEPUTTE – SHINNCARE, L’ENTREPRENEURIAT AU SERVICE DU BIEN-ÊTRE DES FEMMES

43min |08/04/2025
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40. AUDE HELLEPUTTE – SHINNCARE, L’ENTREPRENEURIAT AU SERVICE DU BIEN-ÊTRE DES FEMMES

43min |08/04/2025
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Description

Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Aude Helleputte, une entrepreneure passionnée au parcours aussi riche qu’inspirant.


Après des expériences prestigieuses chez Pierre Marcolini, LVMH et L’Oréal, Aude vit deux bouleversements majeurs : son poste est déplacé aux Pays-Bas et, dans le même temps, elle tombe enceinte de son premier enfant. Ce double choc la pousse à revoir ses priorités et amorcer un tournant décisif vers une vie plus alignée avec ses valeurs.


C’est ainsi qu’elle rejoint Shinncare, un projet porté par une mission forte : améliorer le bien-être des femmes à chaque étape de leur vie – menstruations, grossesse, post-partum, ménopause… En 2024, elle devient officiellement associée de Karl-Filip, fils du fondateur le Dr Dirk Smet, et s’engage pleinement dans le développement de la marque. Un projet profondément humain et familial, fondé sur une expertise médicale solide, également soutenu par le Dr Elisabeth Smet, gynécologue et sœur de Karl-Filip.


Dans cet échange, Aude nous parle sans filtre de :

✅ Son parcours personnel et professionnel, et des choix audacieux qui l’ont menée jusqu’ici
✅ L’expérience de la maternité et l’éducation bienveillante qu’elle met en pratique
✅ L’équilibre – parfois fragile – entre vie pro et vie perso
✅ Les défis du quotidien en tant qu’entrepreneuse
✅ La création et le développement de Shinncare
✅ L’importance du soutien familial et des relations sincères
✅ Ses réflexions sur la résilience, la réussite et les moments d’audace
✅ Sa relation à l’argent, au stress et aux pratiques de bien-être qu’elle privilégie aujourd’hui


Depuis ma rencontre avec Aude, j’ai intégré les soins Shinncare à ma propre routine et je ne peux plus m’en passer. Que vous soyez enceinte, en post-partum, en ménopause ou à une autre étape clé de votre vie : chez Shinncare, vous trouverez un soin adapté. Pour moi, c’est devenu le cadeau incontournable à offrir à mes copines enceintes — car on n’oublie pas de chouchouter maman autant que bébé 💗

🎧 Un épisode à ne pas manquer si vous aimez les histoires de reconversion, d’audace, de résilience, et les projets qui font sens.


Aude Helleputte sur Linkedin


Shinncare
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir Aude Heleput, entrepreneur passionné et associé de Shinkair. Ensemble, nous allons explorer son parcours fascinant depuis ses débuts chez Pierre Marcolini, en passant par LVMH et L'Oréal, jusqu'à sa transition vers l'entrepreneuriat. Avant de se lancer pleinement dans l'aventure Shinkair, Aude vit deux bouleversements majeurs. Son poste chez L'Oréal est affecté aux Pays-Bas et en même temps, elle tombe enceinte de son premier fils. Là, sa vie change. Ces événements la poussent à repenser ses priorités et à se lancer dans une nouvelle direction. L'histoire de Shinker commence avec le docteur Dirk Smet, un gynécologue expérimenté qui a consacré sa carrière à améliorer le bien-être des femmes. Au fil des années, il a rencontré de nombreuses patientes souffrant de troubles intimes pour lesquels aucune solution satisfaisante n'était disponible. Face à cette réalité, il a décidé de créer ses propres produits pour répondre à ses besoins non comblés. Shinker est né de sa volonté d'offrir des solutions sûres et innovantes pour les femmes. Aude, touchée par la mission de Shinker, a adhéré pleinement au projet. Elle rejoint l'équipe en 2023 en tant que consultante et rapidement, elle décide de s'investir à 100% dans cette aventure. En 2024, elle devient officiellement associée de Carl Philippe fils du fondateur et membre clé de l'équipe. Et ensemble, ils travaillent à bâtir l'avenir de la marque. Il est important de souligner que Shinkair repose sur une expertise professionnelle solide. Le docteur Dirk Smet est gynécologue et sa fille, le docteur Elisabeth Smet, l'est également. Une équipe de professionnels de santé donc, engagée à offrir des solutions fondées sur des connaissances médicales pointues. Depuis ma rencontre avec Aude, j'ai intégré les soins Shinkair à ma routine. et je ne peux plus m'en passer. Que vous soyez enceinte, en postpartum, en ménopause, toute autre étape de votre vie, chez Shinkair, vous trouverez un soin adapté. Pour moi, ces soins sont devenus incontournables et je les offre également à mes copines, dont nombreuses sont actuellement enceintes ou en postpartum. C'est le cadeau qui fait du bien à glisser dans la valise de maternité car on n'oublie pas de chouchouter maman autant que bébé. Dans cet épisode, Aude nous parle de son parcours, de ses choix de vie, de son passage à l'entrepreneuriat et de l'impact de la maternité sur sa vision et ses décisions. Elle nous explique comment elle a trouvé un véritable sens dans cette aventure et pourquoi Shinker est plus qu'une entreprise pour elle. C'est un projet de cœur, c'est une vraie mission. Vous êtes sur Audace, le podcast qui met en lumière des parcours uniques et authentiques. Ici, on parle de business. de bien-être, de développement personnel et bien plus encore, avec des invités qui partagent leurs expériences et leurs savoirs. Pour celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Chloé Junico et je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode. Si vous aimez le podcast en général, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de le partager autour de vous. Ça compte énormément pour moi et du partage organique comme ça, ça permet de faire grandir le podcast. Donc merci beaucoup pour ça.

  • Speaker #1

    Bonne écoute.

  • Speaker #0

    Bonjour Aude.

  • Speaker #1

    Bonjour, bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation à passer dans le podcast. Je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec moi. Tu es rayonnante et franchement, on peut le dire tout de suite, tu es enceinte, tu as un glow de grossesse incroyable. Je n'ai même pas vu que tu étais enceinte, tu me l'as dit, mais sinon je n'aurais jamais vu. Donc particulièrement rayonnante.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Je ne me sens pas toujours rayonnante. Moi,

  • Speaker #0

    je n'étais pas dans cet état-là, je te l'avoue. Je peux commencer par une question rituelle du podcast. J'aime laisser l'invité se présenter dans les mots qu'il décide, qu'il choisit. Donc Aude, je peux te demander de te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Certainement. Je m'appelle Aude, j'ai 38 ans, je viens de Rode-Saint-Genèse et aujourd'hui je vis à Anvers. J'ai déménagé à Anvers pour l'amour, on va dire. J'ai grandi à Rode-Saint-Genèse, j'ai vécu à Bruxelles pendant 15 ans et je viens de déménager à Anvers parce que mon compagnon est anversois et lui voulait retourner après de multiples années à Bruxelles, il voulait retourner de ses côtés.

  • Speaker #0

    Tu parles l'indien Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. En fait, j'ai la chance d'avoir grandi dans une famille bilingue, enfin même trilingue parce que ma maman parle anglais. Et du coup, j'ai fait toutes mes études en néerlandais jusqu'à l'université. L'université, j'ai fait en français. Et aujourd'hui, je travaille principalement en néerlandais parce que mon associé est néerlandophone.

  • Speaker #0

    Je rebondis dessus. L'université, qu'est-ce que tu as étudié

  • Speaker #1

    Alors, j'ai fait l'ULB. J'ai fait des études de journalisme et communication. parce qu'à la base, je voulais devenir journaliste. Et puis, en fait, pendant mon parcours, j'ai changé d'avis. J'ai toujours énormément travaillé quand j'étais jeune. J'ai fait beaucoup de jobs d'étudiante dans plein de secteurs différents. Et en fait, pendant mes études, j'ai travaillé principalement chez le chocolatier Pierre Marcolini. Et c'est là que j'ai découvert, en fait, une passion pour les produits, déjà. D'une part, les produits de qualité, les histoires que les produits peuvent raconter. Et d'autre part, une passion pour le consommateur et cette proximité avec le client qu'on peut avoir. Et donc, du coup, j'ai fait un revirement. Et donc, quand j'ai dû choisir mon master, je suis allée pour le master en communication des entreprises qui touchait très fort à tout ce qui a trait au marketing.

  • Speaker #0

    Impressionnant. Telles valeurs que tes parents t'ont inculquées, que tu portes encore aujourd'hui

  • Speaker #1

    La valeur du travail. Ça, c'est certain. Mais comme je disais, j'ai toujours fait énormément de jobs d'étudiant quand j'étais jeune. Ma maman a vraiment stimulé ça. Et aujourd'hui, encore toujours, j'adore travailler. J'aime ça. J'aime mon boulot. Et j'ai toujours bien aimé travailler. J'ai toujours bien aimé mes boulots, en fait. Donc ça, c'est certainement la plus grande valeur. J'ai eu une éducation, ma maman est d'origine anglaise, et donc j'ai eu une éducation assez traditionnelle d'un point de vue anglais, avec une grosse attention sur les bonnes manières, manières de se comporter, les manières à table, etc. Donc une éducation quand même assez stricte de ce point de vue-là. et avec un focus assez typique anglais sur les émotions. Pas de rencontrer les émotions, etc. Et donc là, moi, c'est un élément sur lequel j'ai fait un gros travail sur moi-même au fil du temps pour quand même développer cet aspect que j'avais beaucoup moins d'un point de vue familial.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu es maman d'un petit garçon bientôt d'un second, si on peut dire le sexe.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Cette éducation bienveillante qu'on entend beaucoup parler, comment toi tu te situes par rapport à ça Toi. ton background d'éducation assez stricte et les bonnes manières et on cadre l'enfant, même si on cadre l'enfant bien sûr dans l'éducation bienveillante mais comment toi en tant que parent maintenant tu te places par rapport à ça

  • Speaker #1

    C'est une super bonne question je trouve que c'est pas toujours évident de trouver un équilibre mais voilà, j'essaye malgré tout, je pense que je suis plutôt bienveillante avec mon fils Mais par contre, c'est vrai que je mets aussi une grosse attention sur les merci, les bonnes manières à table. Mon fils a trois ans et demi, donc on commence quand même à pouvoir entrer dans ces discussions. Et donc, tant mon compagnon que moi-même, on essaye vraiment d'allier la bienveillance, mais d'autre part, effectivement aussi les bonnes manières.

  • Speaker #0

    C'était une petite parenthèse, parce que ton avis m'intéressait, parce que je suis en plein questionnement justement pour mes propositions. Tu vois, toutes mes questions, je les pose.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas bien raison.

  • Speaker #0

    Peut-être que les édictrices sont intéressées par ça.

  • Speaker #1

    Non, non, tu as bien raison. Ce n'est pas évident. On parle beaucoup, effectivement, de cette éducation bienveillante, éducation non violente. Et voilà, je pense que ça dépend aussi un peu du caractère de l'enfant. Ça dépend du caractère des parents et de la manière dont on se sent dans son mental et dans son corps aussi à ce moment-là. Moi, j'essaye d'être super patiente avec mon fils. J'essaye de ne pas lever la voix, mais ce n'est pas toujours facile non plus. Parfois, on est fatigué. Parfois, on est à bout. Mais je pense qu'on doit faire du mieux qu'on peut et de pouvoir ajuster aussi en fonction de la situation.

  • Speaker #0

    T'es exigeante toi avec toi-même

  • Speaker #1

    Hyper.

  • Speaker #0

    Ok, on y reviendra. Fin de la parenthèse, je continue dans ton parcours académique. Donc Pierre Marcolini, très belle école. Ensuite, qu'est-ce que tu fais

  • Speaker #1

    Tes études d'âge,

  • Speaker #0

    tes jobs d'étudiant Non,

  • Speaker #1

    donc en fait Pierre Marcolini, j'ai commencé quand j'avais 17 ans. Donc j'étais encore en secondaire. Et donc, je travaillais les mercredis après-midi, les samedis et les dimanches parce que la boutique du sablon était ouverte le dimanche. J'ai continué pendant mon parcours universitaire. Et puis, une fois que j'avais mon diplôme en poche, j'en ai d'abord profité pour voyager un peu quand même. J'avais collecté les fonds nécessaires pour le faire grâce à tout ce job d'étudiant. Et puis, en fait, j'ai commencé chez LVMH, donc le groupe. Louis Vuitton Moët & C. J'ai travaillé pendant plus ou moins deux ans pour la structure MH, donc Moët & C, qui est la structure en fait des boissons alcoolisées du groupe. Donc c'est les champagnes Moët & Chandon, Veuve Clicquot, Dom Pérignon, etc. Il y a une sélection de vins et une sélection de spiritueux. Et donc là j'ai commencé quelques temps après mes études comme responsable du développement B2B, donc le développement des entreprises en fait qui achetaient les produits. pour les cadeaux de fêtes de fin d'année, relations clients, etc. Et donc, j'ai fait ça pendant deux ans avant de commencer chez L'Oréal pour la division des produits de luxe, qui est la division qui distribue les produits du groupe dans le réseau de parfumerie, donc ici Paris XL, Ancien Planète Parfum qui est devenu April, Inno, etc.

  • Speaker #0

    Tu as un attrait pour le cosmétique, pour le bien-être ou c'est une boîte qui juste t'appelait, te parlait pour d'autres valeurs

  • Speaker #1

    Non, j'ai un attrait pour le sensoriel, je dirais. Donc ça, c'est d'une part le sensoriel, donc vraiment effectivement le gustatif, ce qui touche au nez, ce qui touche aux textures. Donc ça, d'une part. Et j'ai un attrait pour les histoires, les marques qui racontent des histoires, les produits qui racontent des histoires et la qualité qu'il y a souvent derrière ce type de produit.

  • Speaker #0

    Combien de temps chez L'Oréal

  • Speaker #1

    10 ans.

  • Speaker #0

    Oui. Ok. Tu as changé de département au sein de L'Oréal, tu as un peu touché à plusieurs fonctions.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. J'ai commencé dans le département commercial comme Key Account Manager. Donc, responsable grand compte. Puis, j'ai évolué vers le département trade marketing où du coup, j'étais responsable du département. Et puis ensuite, je suis devenue directrice marketing pour un pôle de marques du groupe. C'était les marques Thierry Mugler, Azaro, Valentino, Prada, Victor et Rolf, etc.

  • Speaker #0

    Oui, des grosses fonctions avec beaucoup de responsabilité, beaucoup de stress,

  • Speaker #1

    beaucoup de boulot.

  • Speaker #0

    Manager des gens aussi Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Comment tu t'es sentie durant ces dix ans de ta vie En phase avec tes responsabilités, en phase avec tes fonctions

  • Speaker #1

    J'ai commencé chez L'Oréal et je devais avoir 24-25 ans. Et je suis partie, j'avais 35 ans. Donc, j'ai quand même vécu des gros changements, je pense, pendant cette période. Tant d'un point de vue mental, d'un point de vue développement personnel. dans le type de fonction aussi. Effectivement, j'ai commencé, je n'avais pas d'équipe, j'ai évolué vers une fonction avec une équipe et puis après, effectivement, directrice marketing. Donc oui, clairement, j'ai complètement changé. L'Oréal est une entreprise qui, je trouve, met beaucoup de focus sur le développement personnel. Et donc, je trouve que j'ai été très bien accompagnée de ce point de vue-là. Et donc, voilà, même si... Comme je disais, il y a eu idéaux et débats. C'est une entreprise où on travaille beaucoup. J'ai adoré travailler là. Comme je disais, j'aime beaucoup travailler. Il n'y a pas eu un jour où je me suis dit, je n'ai pas envie d'aller travailler. C'était une très belle histoire et qui a touché à sa fin. On va y venir justement.

  • Speaker #0

    J'allais te dire, oui, mais pourquoi Quel a été le déclic Pourquoi es-tu partie

  • Speaker #1

    Alors, c'est une histoire, oui, c'est toute une histoire en fait. Donc, le jour où j'allais annoncer à mon patron que j'étais enceinte, c'était en plein Covid et on avait été appelé pour une partie des équipes au bureau. Et c'est le jour en fait où ils ont annoncé une grosse restructuration, dans le sens que le siège déménageait aux Pays-Bas, à Hofdorp, qui est pas très loin d'Amsterdam. Et donc, ma fonction, en fait, déménageait à Amsterdam. Et donc, c'était effectivement le jour où j'annonçais à mon patron que j'étais enceinte. Et puis, il y a tout un questionnement qui s'est mis en route parce que je pense que beaucoup de femmes vont se reconnaître là-dedans. Mais je pense que quand on a un premier enfant, de base, déjà, il y a un questionnement qui démarre. Qu'est-ce que je veux faire Quel équilibre j'ai envie d'avoir Quel type de maman est-ce que j'ai envie d'être Et comment est-ce que j'allie ça avec ma fonction professionnelle Donc, il y avait déjà cette réflexion-là, mais qui, du coup, est venue... a été complexifiée, on va dire, par cette décision de L'Oréal. Et en fait, on n'en a pas encore parlé, mais moi, j'ai rencontré mon compagnon chez L'Oréal. À l'époque, il travaillait pour L'Oréal aussi, mais lui, sa fonction restait en Belgique.

  • Speaker #0

    Ah oui, Et quelle fonction lui Il est dans quel domaine

  • Speaker #1

    Lui, il était dans le département commercial et il est toujours dans un département commercial, mais il a changé d'entreprise depuis parce qu'on a décidé de ne pas partir à Amsterdam, de rester ici. Et donc voilà, lui, il a changé d'entreprise. Et du coup, moi, dans tout mon questionnement, je savais en fait depuis longtemps que je voulais me lancer à mon propre titre. Et c'est vrai que la décision de L'Oréal, au final, m'a permis d'aller de l'avant. Et de prendre la décision peut-être plus rapidement que je ne l'aurais fait si j'étais restée là. Parce qu'en fait, j'étais très bien là. Comme je disais, j'adorais mon job, j'adorais mes équipes, j'adorais les marques pour lesquelles je travaillais. Donc tout était très, très bien. Tout était rose. Et au final, je suis ravie de ce qui s'est passé et de la tournure qu'a pris ma vie professionnelle.

  • Speaker #0

    Oui, parfois, il y a un mal pour un bien. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Tes parents sont entrepreneurs eux-mêmes

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. T'as pas envie toi d'entreprendre Je pense que c'est inné en fait Je n'ai pas de réponse, en fait. J'ai toujours voulu entreprendre, j'ai toujours voulu travailler pour moi-même. Et donc, oui, je ne sais pas. C'était vraiment, c'était inhérent. Et c'est vrai qu'on parle beaucoup de L'Oréal, mais L'Oréal est une entreprise qui favorise vraiment, je trouve, l'entrepreneuriat, même si on est dans une grosse structure, une structure très corporelle. C'est vraiment une des valeurs de l'entreprise. Et donc, est-ce que ça a peut-être été exacerbé par mon expérience là C'est possible. Mais en tout cas, je savais qu'à un certain moment de ma vie professionnelle, je voulais me lancer à mon propre compte.

  • Speaker #0

    Alors raconte-nous la genèse du projet. Comment l'aventure démarre

  • Speaker #1

    Alors le projet en tant que tel, il a commencé avant moi. Donc en fait, Shinkair, qui est le projet dont je suis la co-fondatrice, a été... été créé dans le cabinet de gynécologie du père de mon associé. Donc l'entreprise en tant que telle a été créée il y a trois ans et demi. Et donc le père de mon associé est un gynécologue. Il a 70 ans aujourd'hui, il a énormément d'expérience. Et lui a voulu développer en fait un produit à petite échelle pour aider ses patientes parce qu'il remarquait que de plus en plus de ses patientes qui passaient dans son cabinet de gynécologie souffrait de plaintes intimes et notamment de sécheresse vulvaire. Et il voulait vraiment accompagner ces femmes différemment que ce qui existait aujourd'hui sur le marché. Et donc, avec un professeur en pharmacologie, il a commencé à développer un premier produit. Mais comme je disais, l'ambition était vraiment à petite échelle de pouvoir recommander ça aux patients de son cabinet. Et assez vite, en fait, il s'est rendu compte et il a été confronté à la législation. au besoin de contracter des assurances, à des quantités minimales de production. Il y a plein de choses qui viennent effectivement se rajouter. Et c'est là qu'il a demandé à son fils, qui du coup est mon associé, s'il ne voulait pas reprendre le projet et construire quelque chose autour de ce premier produit. Et c'est comme ça que Shinker est né en fait.

  • Speaker #0

    Son fils, tu le connaissais d'où toi

  • Speaker #1

    Alors, son fils est un très bon ami de mon compagnon, de Sam. Et donc, en fait, c'est quand moi, j'ai quitté L'Oréal et que j'étais en plein de réflexion. Qu'est-ce que je veux faire J'ai envie de lancer mon propre projet. Mais qu'est-ce que je vais faire Qu'il est venu vers moi et qu'il m'a dit, tiens Aude, est-ce que tu n'as pas envie de m'aider sur le projet en tant que consultante Et donc, j'ai aidé sur le projet pendant un an en tant que consultante, jusqu'à ce qu'il me demande de rejoindre l'aventure officiellement en tant que cofondatrice.

  • Speaker #0

    Ah, wow Ah ouais, ok, c'est une belle aventure. Et depuis, donc ça,

  • Speaker #1

    on est en quelle année 2020 Donc là, on est en 2022, quand j'ai commencé en tant que consultante, et du coup, j'ai rejoint officiellement en 2023.

  • Speaker #0

    À ce moment-là, il y a un produit existant sur le marché, et petit à petit, vous faites toute une gamme. Comment ça s'est développé tout ça

  • Speaker #1

    Oui, c'est une très très bonne question. Donc, Shinkair existe maintenant depuis trois ans et demi. Pendant un an et demi, effectivement, on a travaillé avec le premier produit qui avait été développé par le Dr. Smet. On a remarqué qu'il y avait un grand intérêt par rapport à ce produit. Et en fait, on a rencontré énormément de prestataires de soins de santé, parce qu'évidemment, c'est notre habitat naturel, on va dire, vu qu'on provient du cabinet de gynécologie. Donc, on a rencontré des gynécologues, des sages-femmes, des consultants en ménopause, kinésithérapeutes du plancher pélvien. Et c'est en fait sur la base et suite à ces discussions qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un besoin additionnel dans des soins intimes de qualité pour la femme. Et donc aujourd'hui, en fait, c'est vraiment notre mission en tant qu'entreprise, c'est d'accompagner la femme dans son bien-être intime au travers de toute sa vie et donc au travers de tous les changements hormonaux qu'une femme peut avoir.

  • Speaker #0

    C'est des soins qui sont réalisés, les matières premières, vous essayez de rester locale ou en Belgique Tout ça est naturel. Tu peux nous dire un peu plus sur la composition des produits Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, c'est vraiment une fierté et c'est quelque chose sur lequel on essaye de mettre énormément d'accent. Effectivement, on est une marque qui est 100% made in Belgium, jusqu'à notre carton en fait. Donc, les emballages autour de nos produits sont du carton qui provient de Belgique. Et effectivement, tous nos ingrédients sont 100% naturels. Donc ça, c'était vraiment en fait dans l'ambition du Dr. Smith dès le départ. C'était d'avoir des produits de... qualité. J'en raconterai plus lors de notre discussion, mais d'avoir des produits de qualité et des produits qui peuvent être utilisés par un maximum de femmes en toute sécurité et fiabilité. Et donc effectivement, on est sur des compositions naturelles qui peuvent être compatibles avec la grossesse, l'allaitement, mais également les traitements oncologiques. On travaille beaucoup sur la ménopause aussi, et donc il y a énormément de femmes qui prennent des thérapies. hormonales de substitution. Et donc, c'était important d'avoir des produits qui pouvaient être compatibles avec cette large gamme de phases de vie, on va dire.

  • Speaker #0

    Je les trouve super beaux. Les boîtes, les packagings, c'est vraiment très joli. C'était quoi la recherche derrière le logo et le code couleur

  • Speaker #1

    Alors, merci beaucoup déjà pour le compliment. C'est super gentil. Et effectivement, on a beaucoup de consommatrices qui nous le disent. On a beaucoup de prestataires de soins de santé aussi qui nous le disent. En fait, ce qu'on voulait faire à la base, c'était de sortir les produits de soins intimes de la sphère du tabou. Aujourd'hui, quand on pense aux soins intimes, on peut parfois penser un peu aux produits désuets, un peu poussiéreux qu'on retrouve dans le coin d'un rayon. Et donc, on voulait vraiment, et c'est vraiment la mission aussi de l'entreprise, c'est de briser le tabou qu'il y a autour de toutes ces plaintes intimes qu'on peut avoir, que ce soit pendant la grossesse, après l'accouchement, lors de la ménopause. Et donc, on voulait avoir des produits justement qui permettent aussi de sortir de cette sphère de tabou. Donc, effectivement, le côté esthétique a été très important pour nous dès le départ. On s'est fait accompagner par une agence de branding en Versoise qui nous accompagne encore toujours. Et donc, en fait, on a... On a vraiment essayé de trouver un équilibre entre l'esthétique, mais le côté aussi médical et pharmacie, en fait, qui reflète nos valeurs de marque et là où on se retrouve aussi en tant que marque. Donc, on a vraiment essayé d'allier les deux, tout en ayant de nouveau, comme je disais, des produits qui soient attractifs pour la cliente et qu'elle n'ait pas de gêne d'utiliser ou ne pas avoir de gêne non plus de l'avoir dans la salle de bain.

  • Speaker #0

    Oui, ça se voit sur le site. Les photos, je les trouve très... Belle, même poétique en fait. C'est beau et en même temps, on comprend l'utilité, on comprend envers quelle zone on va traiter, mais c'est très beau, c'est très distingué, très chic en fait.

  • Speaker #1

    Tu mets le doigt vraiment sur un de nos gros challenges, c'est comment parler de nos produits, comment montrer l'utilisation de nos produits, parce que ce n'est pas toujours des utilisations qui sont évidentes à faire transparaître. Et donc, c'est comment effectivement réussir à montrer ça en visuel. mais d'une manière assez jolie, sans qu'on tombe effectivement dans le côté très brut de l'intimité.

  • Speaker #0

    On peut vous trouver où sur le marché

  • Speaker #1

    Alors, on a notre propre webshop qu'on a lancé en fait dès le jour 1. C'est super intéressant pour nous d'avoir notre propre relais parce que ça nous permet d'avoir énormément d'informations sur qui sont nos clients, comment est-ce qu'ils utilisent nos produits. Et puis alors, on est disponible dans toutes les pharmacies de Belgique. Pas toujours. Pas toujours physiquement, mais en fait, on travaille avec les grossistes qui livrent les pharmacies. Et donc, si notre produit n'est pas physiquement disponible, on commande et deux, trois heures plus tard, c'est livré en pharmacie.

  • Speaker #0

    Chapeau, ce n'est pas toujours évident d'approcher les pharmacies, de convaincre les pharmaciens. Et les pharmaciens sont très bons vendeurs pour un produit quand ils arrivent en pharmacie. Souvent, c'est chapeau. J'entendais les podcasts d'autres marques, Caudalie et d'autres. C'est vrai que les pharmacies vendent très bien et moi, je suis la première à faire confiance à ma pharmacienne. qui est ma belle-sœur. Donc, si elle recommande, c'est vrai que gage de qualité pour moi. Chapeau, bravo.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Mais effectivement, tu as tout à fait raison. On essaye vraiment d'être là où la cliente nous fait confiance. Donc, on travaille déjà énormément avec le réseau de prestataires de soins de santé. Donc, on a des gynécologues qui nous prescrivent, des spécialistes. On travaille beaucoup avec des sages-femmes, notamment avec le centre périnatal.

  • Speaker #0

    On aura plus aujourd'hui, oui. Le centre périnatal travaille avec tout le chaper.

  • Speaker #1

    Et effectivement, du coup, en termes de relais, on va dire d'achat de nos produits, c'est important d'être là où la consommatrice nous fait confiance, en fait. Et effectivement, c'est plutôt en pharmacie.

  • Speaker #0

    Très bien vu. Quels sont les gros défis que vous avez rencontrés dans le passé et peut-être ceux que vous avez encore à l'heure d'aujourd'hui

  • Speaker #1

    Je pense que le premier gros défi, je n'étais pas présente pour ce défi-là, mais c'était effectivement un projet qui avait été prévu à petite échelle. où Carl Philippe, mon associé, et son papa, le Dr. Smith, ont été confrontés par rapport à toute la législation, comme j'expliquais plus tôt, qui a lieu autour de ces produits. Heureusement, effectivement, qu'il y a un contrôle. Mais c'est vrai que quand on veut commencer une marque à petite échelle, on ne s'attend pas toujours à ce type de challenge. Donc ça, je pense que c'était le premier, en tout cas, lors du démarrage de la marque. Aujourd'hui, c'est... En anglais, on dit scalability,

  • Speaker #0

    d'expandre la marque.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, mais c'est l'expansion effectivement en quantité aussi, parce qu'on est dans une marque niche, avec des produits niche. Et donc, la grosse réflexion qu'on a, c'est comment est-ce qu'on peut agrandir notre niche Donc, une manière d'y répondre, c'est avec le développement produit. d'agrandir le cycle de vie ou d'élargir le cycle de la vie de la femme. Donc aujourd'hui, on se concentre sur la grossesse, l'accouchement et la ménopause. Mais on a des produits qui ont été testés dès la naissance ou dès trois ans. Donc c'est des types de clients qu'on pourrait très bien aborder aussi ou on ne le fait pas encore aujourd'hui. Donc ça, c'est un des gros challenges, je dirais. C'est vraiment d'étendre le scope de la marque, on va dire.

  • Speaker #0

    Vous êtes combien dans l'équipe La fille est gynécologue aussi

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, t'as bien vu. Donc en fait, il y a le Dr. Smith qui a créé la marque à la base. Aujourd'hui, d'un point de vue gynécologue, on se fait vraiment accompagner par la sœur de Carl Philippe, qui est gynécologue aussi, il provient vraiment d'une famille de gynécologues, c'est incroyable, son beau-frère est gynécologue aussi, donc on est super, super bien entourés. Et ce qui fait vraiment la valeur de la marque aussi, parce que du coup, on est vraiment développé. par des gynécologues. On a des gynécologues in-house. Donc, les articles, le blog, le contenu qu'on développe pour Instagram, etc. Tout ça a été écrit et validé par nos gynécologues. Et donc, en fait, Elisabeth, qui est gynécologue en Australie, nous accompagne à raison d'un jour semaine. Ensuite, il y a Carl-Philippe et moi-même qui sommes l'équipe opérationnelle. Donc, on fait tout. On a l'aide de quelques super stagiaires pour lesquels on est vraiment très, très reconnaissants. Et alors, on est en train de recruter notre premier employé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une boîte qui s'agrandit. On peut parler des financements Comment vous avez lancé les financements en fonds propres Vous avez quoi, levé des fonds

  • Speaker #1

    Alors, comme tout début, le démarrage a été fait effectivement par des fonds propres. Aujourd'hui, on a un investisseur externe qui nous accompagne dans le projet et qui nous apporte énormément de know-how aussi parce que c'est quelqu'un qui est dans le secteur. Et alors ensuite, le siège. est en Flandre. Et donc, on a été accompagnés par le gouvernement flamand, assez bien accompagnés d'un point de vue sublide. On a travaillé avec PMV, qui est participat à Simatskap Vlaamdre. Et puis après, on travaille avec les institutions bancaires.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter dans les années à venir Quelle habilité On en a parlé. Grandir. Est-ce qu'il y a d'autres challenges qui te tiennent toi personnellement à cœur

  • Speaker #1

    Je pense que le premier, c'est de réussir à grandir en ayant un bel accompagnement d'équipe. Je pense que ça, c'est primordial et je pense que c'est difficile pour une startup en phase d'évolution de recruter les bonnes personnes et de pouvoir continuer à les accompagner. Mais voilà, je disais, on est en train de recruter notre premier employé. On va sans doute à un certain moment rechercher un deuxième employé. Donc, c'est effectivement, comment est-ce que tu sors de cette dynamique startup où on est deux et quelques stagiaires vers une équipe plus complète.

  • Speaker #0

    Et quelle stratégie Vous prenez plutôt des profils expérimentés ou plutôt des profils juniors que vous formez

  • Speaker #1

    Je pense que ça va dépendre un peu du type de fonction. Ici, on est à la recherche, on appelle ça un medical visitor, donc c'est un représentant médical qui va visiter les prestataires de soins de santé sur une certaine région. On est assez ouvert parce qu'on a la particularité de devoir recruter quelqu'un qui, un, sait parler à un large public de prestataires, de pouvoir parler à des spécialistes, à des consultantes en ménopause, des sages-femmes, etc. Mais deuxièmement, on doit pouvoir travailler dans une dynamique de start-up où on a les challenges de start-up, tous les process n'existent pas. On est une petite équipe, donc la communication se passe facilement. Mais malgré tout, c'est différent, on va dire, que dans des grandes entreprises. Donc, je pense que c'est tout le challenge de trouver une personne qui peut allier ces deux-là. Après, d'un point de vue expérience, nous, on est assez ouvert. Si on trouve la perle qui correspond à ces critères, on est tout à fait ouvert.

  • Speaker #0

    Côté appel aux candidatures, j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Oui, appel aux candidatures, certainement, sauf que du coup... C'est pour la région, c'est vraiment pour la Flandre, la Flandre orientale et occidentale.

  • Speaker #0

    J'ai envie de te parler, pour finir l'épisode, un petit peu sur toi, ton équilibre à toi, la place du wellness, du bien-être pour toi dans ta vie. Déjà, comment tu fais pour allier tout Allier ta casquette chef d'entreprise, ou en tout cas d'un statut de manager, de co-founder, avec ta vie de famille, avec ta vie sociale, comment tu fais Quel est ton secret J'y arrive pas.

  • Speaker #1

    C'est honnête. Je vais dire, je dors pas.

  • Speaker #0

    Non, alors le sommeil pour moi, c'est super important. Pareil. J'ai vraiment, vraiment besoin de mes huit heures de sommeil par nuit pour pouvoir fonctionner. C'est ce qui a été très, très compliqué d'ailleurs quand mon fils est né. C'est encore toujours compliqué. Donc non, non, le sommeil certainement. Mais en fait, moi, j'y arrive pas. Ça, c'est clair. Moi, j'ai pas encore trouvé l'équilibre. Le bien-être pour moi, le temps pour moi joue un rôle. essentielles dans comment je me sens. Et aujourd'hui, je n'ai pas assez le temps pour moi, c'est sûr. Parce que boulot, parce que on vient de déménager après un gros projet de rénovation qui nous a pris quand même pas mal de temps et d'énergie. Parce que deuxième grossesse, parce que nouvelle école pour mon fils. Enfin, gros, gros chamboulement on va dire de tous les côtés, en plus d'être entrepreneur. Et clairement, il n'y a pas d'horaire. Il n'y a pas de journée type. Je n'ai pas de journée type, certainement pas.

  • Speaker #1

    Tu as des jours à reprendre ton laptop le soir après le coucher de ton fils

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Ça dépend des jours et ça dépend des semaines aussi. Il y a des semaines où ça arrive plus que d'autres. Il y a des semaines où je n'ai pas envie et je suis obligée. Il y a des week-ends où je dois travailler. Mais ça dépend, on va dire. Il n'y a pas de règle. Ce n'est pas que tous les soirs, je suis derrière mon PC.

  • Speaker #1

    Ton mari, il est consignant avec ça, avec ton rythme de vie

  • Speaker #0

    Oui, hyper.

  • Speaker #1

    Ça n'a jamais été un problème que tu doives travailler autant en nombre d'heures

  • Speaker #0

    Non. Non, après, il travaille beaucoup aussi. Il aime beaucoup son job aussi. Il travaille pour une super chouette boîte belge. Et malgré tout, on a beaucoup de compréhension tous les deux pour ça. Aussi parce qu'on a été tous les deux chez L'Oréal où les horaires sont quand même assez écorcés.

  • Speaker #1

    La valeur du travail, je pense que vous avez sans doute tous les deux.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Tout à fait. Et lui aussi, il a quelque part cette envie entrepreneurielle. Et donc, je pense que ça lui fait plaisir aussi de voir que je le fais et que j'ai l'occasion de le faire.

  • Speaker #1

    Et que tu te plais et que tu t'épanouis.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est chouette parce qu'il est hyper impliqué aussi. On en parle beaucoup. Donc non, c'est super chouette.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu fais durant ces moments à toi quand tu les as Qu'est-ce qui te fait du bien Qu'est-ce qui te ressource

  • Speaker #0

    Le silence.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Moi, je suis quelqu'un de relativement posé, on va dire. Ce qui me fait plaisir, c'est de lire un livre, d'être dans ma voiture sans radio, sans bruit. Juste avoir vraiment des moments de silence où je peux réfléchir et où je peux être au calme. Cinq minutes par jour, ça, ça me fait un bien faux.

  • Speaker #1

    On dit souvent, quand on veut, on peut. Qu'est-ce que tu en penses

  • Speaker #0

    Je pense que ce n'est pas toujours une question de volonté. Je pense que la volonté joue un grand rôle, certainement. Mais je pense qu'il peut y avoir des challenges financiers, des challenges familiaux, des challenges de temps qui font que ce n'est pas toujours possible. Et beaucoup part de la volonté, mais après, il faut que toutes les pièces du puzzle se mettent convenablement aussi.

  • Speaker #1

    Quelle est ta définition de la réussite

  • Speaker #0

    Idéalement, je pense que ce serait d'avoir un équilibre, que je n'ai pas, mais d'avoir un équilibre dans ces différentes casquettes. D'avoir un équilibre dans son rôle de mère, dans son rôle de parent, dans sa vie professionnelle. et d'avoir... Je pense qu'en fait, on peut passer par des périodes où l'un prend un plus gros focus sur l'autre, mais c'est important qu'il y ait une variation et que s'il y a un moment, la casquette professionnelle prend plus de place, mais qu'à un autre moment, la casquette familiale puisse prendre plus de place, c'est inversement, en fait.

  • Speaker #1

    Tu changerais ta vie Tu reviendrais vers le salariat

  • Speaker #0

    C'est une question que je ne me suis encore jamais posée. parce que peut-être qu'un jour elle se posera. Donc, je ne sais pas. Aujourd'hui, par rapport à mon stade de vie et par rapport à qui je suis comme personne et ce que j'ai besoin, je suis hyper, hyper épanouie dans ce que je fais. J'espère que je pourrai continuer à le faire toute ma vie. Mais on ne sait jamais ce qui se passe et donc je ne ferme pas la porte.

  • Speaker #1

    Quelles sont les pratiques bien-être qui font partie de ton quotidien

  • Speaker #0

    Me concentrer sur ma respiration. J'essaye de le faire. Je me rends compte en fait que certains moments de la journée, je suis tellement dans le rush et je suis en train de courir après les choses que j'ai l'impression qu'en fait, j'oublie de respirer. Évidemment que je n'oublie pas de respirer, mais j'oublie de respirer effectivement en plein de conscience et de respirer au point que ça me fasse du bien en fait. Donc ça, je dirais que c'est vraiment la première chose. Et après, oui, le rêve, c'est de pouvoir me faire un masque et de lire un livre et d'avoir vraiment du temps de qualité pour moi. Mais on va dire dans une journée rush et une journée type, ce sera vraiment de respirer.

  • Speaker #1

    Tu peux nous partager une grande leçon

  • Speaker #0

    La résilience, je pense. Je pense que je suis une personne qui fait preuve de beaucoup de résilience. Je ne suis pas quelqu'un qui va se laisser abattre par le cours des choses. Et j'ai eu plusieurs moments dans ma vie où j'ai dû faire preuve de résilience. Et donc oui, je pense que ça, c'est vraiment la plus grande leçon. Et simplement le fait qu'on se remet des choses et qu'on peut avancer, même si on n'oublie pas et que ça laisse des marques. qu'on sait se relever, qu'on est capable de se relever.

  • Speaker #1

    Une question que j'aime bien, qui est parfois un peu difficile à répondre, tu peux la passer si ça ne te plaît pas. Quelle est ta relation avec ton image, avec la nourriture et avec l'argent

  • Speaker #0

    Alors, je vais commencer avec le plus facile, c'est la nourriture. J'adore manger, petite aussi, j'étais déjà grande gourmande, ma maman disait toujours que j'avais les yeux plus grands que le ventre, et c'est vraiment le cas. Tu cuisines Oui, j'adore cuisiner. J'adore, j'adore, j'adore, mais j'ai souvent pas le temps. Donc la semaine, je cuisine, mais je cuisine rapidement. Mais en fait, moi, j'adore aller faire des courses le week-end et avoir le temps de cuisiner, me mettre en cuisine toute une journée. Et oui, de faire un tas de choses. Donc ma relation avec la nourriture est très saine, on va dire. J'ai la chance aussi d'avoir une morphologie qui... Voilà, qui est plutôt facile. Donc, je mesure la chance que j'ai à ce point de vue-là. Je peux me faire plaisir et voilà. Deuxième question, mon rapport à l'argent.

  • Speaker #1

    À l'argent ou à ton image

  • Speaker #0

    À l'argent, je n'ai pas vraiment la réponse. La seule chose que… Ce que je sais dire, c'est que je sors d'un parcours assez corporate, où évidemment, j'ai eu énormément d'avantages qu'on a comme employée en Belgique. 13e mois, voiture de société, etc. Et aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas. C'est même tout à fait l'inverse. Et c'est OK, en fait. C'est OK parce que... D'une part, Sam est employé, donc lui, il a quand même une certaine sécurité que je n'ai plus, on va dire. Mais d'autre part, c'est OK parce que j'aime tellement ce que je fais que je concilie. Mais après, clairement, je fais des choix aujourd'hui que je n'avais pas à faire avant.

  • Speaker #1

    Et ton image

  • Speaker #0

    Mon image, je l'ai laissée en dernier parce que je trouve que c'est la question la plus difficile à répondre. Compliqué. Compliqué parce que je fais très attention à ce que les gens pensent de moi. Ceci est un exercice compliqué pour moi.

  • Speaker #1

    Écoute, tu excelles, tu fais ça avec brio. Ça a l'air très naturel.

  • Speaker #0

    Ça ne l'est pas du tout. En tout cas, ça ne se ressent pas comme ça pour moi. Non, donc compliqué parce qu'effectivement, je fais attention à ce que les gens pensent de moi et j'essaye de faire attention à ce que les gens pensent de moi.

  • Speaker #1

    Tu ressens le besoin de plaire, de satisfaire

  • Speaker #0

    Je ne ressens pas le besoin de plaire à tout le monde, non. Mais je ressens le besoin de plaire aux gens qui comptent et aux gens dans lesquels j'ai confiance et dont la vie compte, en fait, pour moi. Ça, oui.

  • Speaker #1

    Ne pas décevoir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui.

  • Speaker #1

    OK. Et on va terminer sur des petites... question que j'aime bien et comme je sais que tu m'as dit que ton cher et tendre allait sans doute écouter le podcast, est-ce que tu voudrais lui dire quelque chose, tu voudrais lui rendre hommage à la personne qui partage ta vie Je n'avais pas préparé cette question-là.

  • Speaker #0

    Je m'attendais à Tim, matcha ou Tim café. Non, non, non, c'est une très bonne question et effectivement, je pense qu'on est tellement dans le rush des choses que parfois on se le dit pas assez. mais que je remercie L'Oréal en fait tous les jours d'avoir pu le rencontrer parce qu'on s'est vraiment rencontré chez L'Oréal que je l'aime, c'est l'homme de ma vie ça c'est clair et certain et que j'espère que notre deuxième fils va mieux dormir que notre premier et que ça sera un tout petit peu plus simple les premières années

  • Speaker #1

    Allez, team matcha ou team café

  • Speaker #0

    Alors celle-là je l'avais préparée Ah Non, honnêtement, les deux. J'adore le matcha, mais je n'ai jamais le temps de m'en faire. Donc, à la maison, clairement, team café. Quand je vais chercher un café, parce que ça, c'est un de mes petits plaisirs aussi d'aller chercher quelque chose dans un coffee bar ou quoi, c'est soit un matcha, soit ce que j'adore aussi, c'est un dirty chai. Un chai avec un shot d'espresso, ça, j'adore. Je n'en ai jamais pris. C'est super bon et c'est super bon pendant la période de Noël. Tu as l'impression de boire la Noël. Quand je disais que la sensorialité était importante pour moi, avec le chai, je l'ai complètement.

  • Speaker #1

    La mode, c'est important pour toi Les tendances

  • Speaker #0

    Les tendances, non. Pas nécessairement parce que je suis quelqu'un d'assez classique dans plein de choses. L'apparence, oui. Le fait d'être bien habillée, d'être propre sur soi. Ça, je trouve que oui, parce que clairement, ça montre quelque chose de sa personnalité. Mais je ne suis pas du tout...

  • Speaker #1

    Fascialiste.

  • Speaker #0

    Pas du tout, pas du tout, pas du tout.

  • Speaker #1

    Qui tu appelles quand tu as besoin d'un conseil Tu as un mentor, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    J'ai plusieurs personnes, on va dire, qui m'accompagnent d'un point de vue professionnel et développement personnel. Justement, quand la grande restructuration a eu lieu chez L'Oréal, c'était une loi Renault, en fait. Et donc, il y a certaines choses qui doivent être respectées d'un point de vue de l'entreprise. Et donc, j'ai eu la chance d'être accompagnée par une super coach à ce moment-là, avec qui je suis encore en contact. Et puis, effectivement, de par le parcours professionnel que j'ai eu, j'ai eu pas mal de managers, de collègues. Je suis assez bien entourée de ce point de vue-là. Et donc, c'est vrai que si j'ai besoin d'un conseil... Il y a toujours des gens que je peux appeler, mais je n'ai pas une personne précise qui est vraiment mon mentor.

  • Speaker #1

    Et alors, tu appelles qui quand tu as besoin d'un conseil Plutôt ta famille ou ton mari Oui,

  • Speaker #0

    je pense que je vais en parler surtout à Sam. Comme je disais, on en parle beaucoup du boulot de Shinker. Et donc souvent, je demande son avis et il m'aide à tempérer parfois mon avis aussi qui peut être assez tranché. Donc oui, Sam, je dirais.

  • Speaker #1

    Dernière question, la question signature d'audace. Peux-tu nous raconter un moment où tu as fait preuve d'audace dans ta vie

  • Speaker #0

    Je pense aux deux grands moments de ma vie. Le premier moment où j'ai fait le preuve de plus d'audace, c'est la naissance de mon fils. Parce que c'est une question que tu poses souvent dans ton podcast aussi. Pour moi, ça n'a pas été une évidence de devenir mère. Et donc, le fait de sauter le pas. Et je ne regrette vraiment aucunement d'avoir sauté le pas. Mon fils est la plus belle chose qui puisse m'être arrivée dans ma vie. Mais malgré tout, ce n'était pas une évidence pour moi. Donc, je pense ça clairement en numéro un. Et puis en numéro deux, oui, le fait de sortir d'une carrière de 15 ans de corporette et de se lancer sur un projet assez unique. Voilà, oui, tout à fait. Oui, oui, tout à fait. Eh bien,

  • Speaker #1

    écoute Aude, merci beaucoup. Merci pour ce partage.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

Description

Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Aude Helleputte, une entrepreneure passionnée au parcours aussi riche qu’inspirant.


Après des expériences prestigieuses chez Pierre Marcolini, LVMH et L’Oréal, Aude vit deux bouleversements majeurs : son poste est déplacé aux Pays-Bas et, dans le même temps, elle tombe enceinte de son premier enfant. Ce double choc la pousse à revoir ses priorités et amorcer un tournant décisif vers une vie plus alignée avec ses valeurs.


C’est ainsi qu’elle rejoint Shinncare, un projet porté par une mission forte : améliorer le bien-être des femmes à chaque étape de leur vie – menstruations, grossesse, post-partum, ménopause… En 2024, elle devient officiellement associée de Karl-Filip, fils du fondateur le Dr Dirk Smet, et s’engage pleinement dans le développement de la marque. Un projet profondément humain et familial, fondé sur une expertise médicale solide, également soutenu par le Dr Elisabeth Smet, gynécologue et sœur de Karl-Filip.


Dans cet échange, Aude nous parle sans filtre de :

✅ Son parcours personnel et professionnel, et des choix audacieux qui l’ont menée jusqu’ici
✅ L’expérience de la maternité et l’éducation bienveillante qu’elle met en pratique
✅ L’équilibre – parfois fragile – entre vie pro et vie perso
✅ Les défis du quotidien en tant qu’entrepreneuse
✅ La création et le développement de Shinncare
✅ L’importance du soutien familial et des relations sincères
✅ Ses réflexions sur la résilience, la réussite et les moments d’audace
✅ Sa relation à l’argent, au stress et aux pratiques de bien-être qu’elle privilégie aujourd’hui


Depuis ma rencontre avec Aude, j’ai intégré les soins Shinncare à ma propre routine et je ne peux plus m’en passer. Que vous soyez enceinte, en post-partum, en ménopause ou à une autre étape clé de votre vie : chez Shinncare, vous trouverez un soin adapté. Pour moi, c’est devenu le cadeau incontournable à offrir à mes copines enceintes — car on n’oublie pas de chouchouter maman autant que bébé 💗

🎧 Un épisode à ne pas manquer si vous aimez les histoires de reconversion, d’audace, de résilience, et les projets qui font sens.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir Aude Heleput, entrepreneur passionné et associé de Shinkair. Ensemble, nous allons explorer son parcours fascinant depuis ses débuts chez Pierre Marcolini, en passant par LVMH et L'Oréal, jusqu'à sa transition vers l'entrepreneuriat. Avant de se lancer pleinement dans l'aventure Shinkair, Aude vit deux bouleversements majeurs. Son poste chez L'Oréal est affecté aux Pays-Bas et en même temps, elle tombe enceinte de son premier fils. Là, sa vie change. Ces événements la poussent à repenser ses priorités et à se lancer dans une nouvelle direction. L'histoire de Shinker commence avec le docteur Dirk Smet, un gynécologue expérimenté qui a consacré sa carrière à améliorer le bien-être des femmes. Au fil des années, il a rencontré de nombreuses patientes souffrant de troubles intimes pour lesquels aucune solution satisfaisante n'était disponible. Face à cette réalité, il a décidé de créer ses propres produits pour répondre à ses besoins non comblés. Shinker est né de sa volonté d'offrir des solutions sûres et innovantes pour les femmes. Aude, touchée par la mission de Shinker, a adhéré pleinement au projet. Elle rejoint l'équipe en 2023 en tant que consultante et rapidement, elle décide de s'investir à 100% dans cette aventure. En 2024, elle devient officiellement associée de Carl Philippe fils du fondateur et membre clé de l'équipe. Et ensemble, ils travaillent à bâtir l'avenir de la marque. Il est important de souligner que Shinkair repose sur une expertise professionnelle solide. Le docteur Dirk Smet est gynécologue et sa fille, le docteur Elisabeth Smet, l'est également. Une équipe de professionnels de santé donc, engagée à offrir des solutions fondées sur des connaissances médicales pointues. Depuis ma rencontre avec Aude, j'ai intégré les soins Shinkair à ma routine. et je ne peux plus m'en passer. Que vous soyez enceinte, en postpartum, en ménopause, toute autre étape de votre vie, chez Shinkair, vous trouverez un soin adapté. Pour moi, ces soins sont devenus incontournables et je les offre également à mes copines, dont nombreuses sont actuellement enceintes ou en postpartum. C'est le cadeau qui fait du bien à glisser dans la valise de maternité car on n'oublie pas de chouchouter maman autant que bébé. Dans cet épisode, Aude nous parle de son parcours, de ses choix de vie, de son passage à l'entrepreneuriat et de l'impact de la maternité sur sa vision et ses décisions. Elle nous explique comment elle a trouvé un véritable sens dans cette aventure et pourquoi Shinker est plus qu'une entreprise pour elle. C'est un projet de cœur, c'est une vraie mission. Vous êtes sur Audace, le podcast qui met en lumière des parcours uniques et authentiques. Ici, on parle de business. de bien-être, de développement personnel et bien plus encore, avec des invités qui partagent leurs expériences et leurs savoirs. Pour celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Chloé Junico et je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode. Si vous aimez le podcast en général, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de le partager autour de vous. Ça compte énormément pour moi et du partage organique comme ça, ça permet de faire grandir le podcast. Donc merci beaucoup pour ça.

  • Speaker #1

    Bonne écoute.

  • Speaker #0

    Bonjour Aude.

  • Speaker #1

    Bonjour, bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation à passer dans le podcast. Je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec moi. Tu es rayonnante et franchement, on peut le dire tout de suite, tu es enceinte, tu as un glow de grossesse incroyable. Je n'ai même pas vu que tu étais enceinte, tu me l'as dit, mais sinon je n'aurais jamais vu. Donc particulièrement rayonnante.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Je ne me sens pas toujours rayonnante. Moi,

  • Speaker #0

    je n'étais pas dans cet état-là, je te l'avoue. Je peux commencer par une question rituelle du podcast. J'aime laisser l'invité se présenter dans les mots qu'il décide, qu'il choisit. Donc Aude, je peux te demander de te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Certainement. Je m'appelle Aude, j'ai 38 ans, je viens de Rode-Saint-Genèse et aujourd'hui je vis à Anvers. J'ai déménagé à Anvers pour l'amour, on va dire. J'ai grandi à Rode-Saint-Genèse, j'ai vécu à Bruxelles pendant 15 ans et je viens de déménager à Anvers parce que mon compagnon est anversois et lui voulait retourner après de multiples années à Bruxelles, il voulait retourner de ses côtés.

  • Speaker #0

    Tu parles l'indien Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. En fait, j'ai la chance d'avoir grandi dans une famille bilingue, enfin même trilingue parce que ma maman parle anglais. Et du coup, j'ai fait toutes mes études en néerlandais jusqu'à l'université. L'université, j'ai fait en français. Et aujourd'hui, je travaille principalement en néerlandais parce que mon associé est néerlandophone.

  • Speaker #0

    Je rebondis dessus. L'université, qu'est-ce que tu as étudié

  • Speaker #1

    Alors, j'ai fait l'ULB. J'ai fait des études de journalisme et communication. parce qu'à la base, je voulais devenir journaliste. Et puis, en fait, pendant mon parcours, j'ai changé d'avis. J'ai toujours énormément travaillé quand j'étais jeune. J'ai fait beaucoup de jobs d'étudiante dans plein de secteurs différents. Et en fait, pendant mes études, j'ai travaillé principalement chez le chocolatier Pierre Marcolini. Et c'est là que j'ai découvert, en fait, une passion pour les produits, déjà. D'une part, les produits de qualité, les histoires que les produits peuvent raconter. Et d'autre part, une passion pour le consommateur et cette proximité avec le client qu'on peut avoir. Et donc, du coup, j'ai fait un revirement. Et donc, quand j'ai dû choisir mon master, je suis allée pour le master en communication des entreprises qui touchait très fort à tout ce qui a trait au marketing.

  • Speaker #0

    Impressionnant. Telles valeurs que tes parents t'ont inculquées, que tu portes encore aujourd'hui

  • Speaker #1

    La valeur du travail. Ça, c'est certain. Mais comme je disais, j'ai toujours fait énormément de jobs d'étudiant quand j'étais jeune. Ma maman a vraiment stimulé ça. Et aujourd'hui, encore toujours, j'adore travailler. J'aime ça. J'aime mon boulot. Et j'ai toujours bien aimé travailler. J'ai toujours bien aimé mes boulots, en fait. Donc ça, c'est certainement la plus grande valeur. J'ai eu une éducation, ma maman est d'origine anglaise, et donc j'ai eu une éducation assez traditionnelle d'un point de vue anglais, avec une grosse attention sur les bonnes manières, manières de se comporter, les manières à table, etc. Donc une éducation quand même assez stricte de ce point de vue-là. et avec un focus assez typique anglais sur les émotions. Pas de rencontrer les émotions, etc. Et donc là, moi, c'est un élément sur lequel j'ai fait un gros travail sur moi-même au fil du temps pour quand même développer cet aspect que j'avais beaucoup moins d'un point de vue familial.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu es maman d'un petit garçon bientôt d'un second, si on peut dire le sexe.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Cette éducation bienveillante qu'on entend beaucoup parler, comment toi tu te situes par rapport à ça Toi. ton background d'éducation assez stricte et les bonnes manières et on cadre l'enfant, même si on cadre l'enfant bien sûr dans l'éducation bienveillante mais comment toi en tant que parent maintenant tu te places par rapport à ça

  • Speaker #1

    C'est une super bonne question je trouve que c'est pas toujours évident de trouver un équilibre mais voilà, j'essaye malgré tout, je pense que je suis plutôt bienveillante avec mon fils Mais par contre, c'est vrai que je mets aussi une grosse attention sur les merci, les bonnes manières à table. Mon fils a trois ans et demi, donc on commence quand même à pouvoir entrer dans ces discussions. Et donc, tant mon compagnon que moi-même, on essaye vraiment d'allier la bienveillance, mais d'autre part, effectivement aussi les bonnes manières.

  • Speaker #0

    C'était une petite parenthèse, parce que ton avis m'intéressait, parce que je suis en plein questionnement justement pour mes propositions. Tu vois, toutes mes questions, je les pose.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas bien raison.

  • Speaker #0

    Peut-être que les édictrices sont intéressées par ça.

  • Speaker #1

    Non, non, tu as bien raison. Ce n'est pas évident. On parle beaucoup, effectivement, de cette éducation bienveillante, éducation non violente. Et voilà, je pense que ça dépend aussi un peu du caractère de l'enfant. Ça dépend du caractère des parents et de la manière dont on se sent dans son mental et dans son corps aussi à ce moment-là. Moi, j'essaye d'être super patiente avec mon fils. J'essaye de ne pas lever la voix, mais ce n'est pas toujours facile non plus. Parfois, on est fatigué. Parfois, on est à bout. Mais je pense qu'on doit faire du mieux qu'on peut et de pouvoir ajuster aussi en fonction de la situation.

  • Speaker #0

    T'es exigeante toi avec toi-même

  • Speaker #1

    Hyper.

  • Speaker #0

    Ok, on y reviendra. Fin de la parenthèse, je continue dans ton parcours académique. Donc Pierre Marcolini, très belle école. Ensuite, qu'est-ce que tu fais

  • Speaker #1

    Tes études d'âge,

  • Speaker #0

    tes jobs d'étudiant Non,

  • Speaker #1

    donc en fait Pierre Marcolini, j'ai commencé quand j'avais 17 ans. Donc j'étais encore en secondaire. Et donc, je travaillais les mercredis après-midi, les samedis et les dimanches parce que la boutique du sablon était ouverte le dimanche. J'ai continué pendant mon parcours universitaire. Et puis, une fois que j'avais mon diplôme en poche, j'en ai d'abord profité pour voyager un peu quand même. J'avais collecté les fonds nécessaires pour le faire grâce à tout ce job d'étudiant. Et puis, en fait, j'ai commencé chez LVMH, donc le groupe. Louis Vuitton Moët & C. J'ai travaillé pendant plus ou moins deux ans pour la structure MH, donc Moët & C, qui est la structure en fait des boissons alcoolisées du groupe. Donc c'est les champagnes Moët & Chandon, Veuve Clicquot, Dom Pérignon, etc. Il y a une sélection de vins et une sélection de spiritueux. Et donc là j'ai commencé quelques temps après mes études comme responsable du développement B2B, donc le développement des entreprises en fait qui achetaient les produits. pour les cadeaux de fêtes de fin d'année, relations clients, etc. Et donc, j'ai fait ça pendant deux ans avant de commencer chez L'Oréal pour la division des produits de luxe, qui est la division qui distribue les produits du groupe dans le réseau de parfumerie, donc ici Paris XL, Ancien Planète Parfum qui est devenu April, Inno, etc.

  • Speaker #0

    Tu as un attrait pour le cosmétique, pour le bien-être ou c'est une boîte qui juste t'appelait, te parlait pour d'autres valeurs

  • Speaker #1

    Non, j'ai un attrait pour le sensoriel, je dirais. Donc ça, c'est d'une part le sensoriel, donc vraiment effectivement le gustatif, ce qui touche au nez, ce qui touche aux textures. Donc ça, d'une part. Et j'ai un attrait pour les histoires, les marques qui racontent des histoires, les produits qui racontent des histoires et la qualité qu'il y a souvent derrière ce type de produit.

  • Speaker #0

    Combien de temps chez L'Oréal

  • Speaker #1

    10 ans.

  • Speaker #0

    Oui. Ok. Tu as changé de département au sein de L'Oréal, tu as un peu touché à plusieurs fonctions.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. J'ai commencé dans le département commercial comme Key Account Manager. Donc, responsable grand compte. Puis, j'ai évolué vers le département trade marketing où du coup, j'étais responsable du département. Et puis ensuite, je suis devenue directrice marketing pour un pôle de marques du groupe. C'était les marques Thierry Mugler, Azaro, Valentino, Prada, Victor et Rolf, etc.

  • Speaker #0

    Oui, des grosses fonctions avec beaucoup de responsabilité, beaucoup de stress,

  • Speaker #1

    beaucoup de boulot.

  • Speaker #0

    Manager des gens aussi Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Comment tu t'es sentie durant ces dix ans de ta vie En phase avec tes responsabilités, en phase avec tes fonctions

  • Speaker #1

    J'ai commencé chez L'Oréal et je devais avoir 24-25 ans. Et je suis partie, j'avais 35 ans. Donc, j'ai quand même vécu des gros changements, je pense, pendant cette période. Tant d'un point de vue mental, d'un point de vue développement personnel. dans le type de fonction aussi. Effectivement, j'ai commencé, je n'avais pas d'équipe, j'ai évolué vers une fonction avec une équipe et puis après, effectivement, directrice marketing. Donc oui, clairement, j'ai complètement changé. L'Oréal est une entreprise qui, je trouve, met beaucoup de focus sur le développement personnel. Et donc, je trouve que j'ai été très bien accompagnée de ce point de vue-là. Et donc, voilà, même si... Comme je disais, il y a eu idéaux et débats. C'est une entreprise où on travaille beaucoup. J'ai adoré travailler là. Comme je disais, j'aime beaucoup travailler. Il n'y a pas eu un jour où je me suis dit, je n'ai pas envie d'aller travailler. C'était une très belle histoire et qui a touché à sa fin. On va y venir justement.

  • Speaker #0

    J'allais te dire, oui, mais pourquoi Quel a été le déclic Pourquoi es-tu partie

  • Speaker #1

    Alors, c'est une histoire, oui, c'est toute une histoire en fait. Donc, le jour où j'allais annoncer à mon patron que j'étais enceinte, c'était en plein Covid et on avait été appelé pour une partie des équipes au bureau. Et c'est le jour en fait où ils ont annoncé une grosse restructuration, dans le sens que le siège déménageait aux Pays-Bas, à Hofdorp, qui est pas très loin d'Amsterdam. Et donc, ma fonction, en fait, déménageait à Amsterdam. Et donc, c'était effectivement le jour où j'annonçais à mon patron que j'étais enceinte. Et puis, il y a tout un questionnement qui s'est mis en route parce que je pense que beaucoup de femmes vont se reconnaître là-dedans. Mais je pense que quand on a un premier enfant, de base, déjà, il y a un questionnement qui démarre. Qu'est-ce que je veux faire Quel équilibre j'ai envie d'avoir Quel type de maman est-ce que j'ai envie d'être Et comment est-ce que j'allie ça avec ma fonction professionnelle Donc, il y avait déjà cette réflexion-là, mais qui, du coup, est venue... a été complexifiée, on va dire, par cette décision de L'Oréal. Et en fait, on n'en a pas encore parlé, mais moi, j'ai rencontré mon compagnon chez L'Oréal. À l'époque, il travaillait pour L'Oréal aussi, mais lui, sa fonction restait en Belgique.

  • Speaker #0

    Ah oui, Et quelle fonction lui Il est dans quel domaine

  • Speaker #1

    Lui, il était dans le département commercial et il est toujours dans un département commercial, mais il a changé d'entreprise depuis parce qu'on a décidé de ne pas partir à Amsterdam, de rester ici. Et donc voilà, lui, il a changé d'entreprise. Et du coup, moi, dans tout mon questionnement, je savais en fait depuis longtemps que je voulais me lancer à mon propre titre. Et c'est vrai que la décision de L'Oréal, au final, m'a permis d'aller de l'avant. Et de prendre la décision peut-être plus rapidement que je ne l'aurais fait si j'étais restée là. Parce qu'en fait, j'étais très bien là. Comme je disais, j'adorais mon job, j'adorais mes équipes, j'adorais les marques pour lesquelles je travaillais. Donc tout était très, très bien. Tout était rose. Et au final, je suis ravie de ce qui s'est passé et de la tournure qu'a pris ma vie professionnelle.

  • Speaker #0

    Oui, parfois, il y a un mal pour un bien. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Tes parents sont entrepreneurs eux-mêmes

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. T'as pas envie toi d'entreprendre Je pense que c'est inné en fait Je n'ai pas de réponse, en fait. J'ai toujours voulu entreprendre, j'ai toujours voulu travailler pour moi-même. Et donc, oui, je ne sais pas. C'était vraiment, c'était inhérent. Et c'est vrai qu'on parle beaucoup de L'Oréal, mais L'Oréal est une entreprise qui favorise vraiment, je trouve, l'entrepreneuriat, même si on est dans une grosse structure, une structure très corporelle. C'est vraiment une des valeurs de l'entreprise. Et donc, est-ce que ça a peut-être été exacerbé par mon expérience là C'est possible. Mais en tout cas, je savais qu'à un certain moment de ma vie professionnelle, je voulais me lancer à mon propre compte.

  • Speaker #0

    Alors raconte-nous la genèse du projet. Comment l'aventure démarre

  • Speaker #1

    Alors le projet en tant que tel, il a commencé avant moi. Donc en fait, Shinkair, qui est le projet dont je suis la co-fondatrice, a été... été créé dans le cabinet de gynécologie du père de mon associé. Donc l'entreprise en tant que telle a été créée il y a trois ans et demi. Et donc le père de mon associé est un gynécologue. Il a 70 ans aujourd'hui, il a énormément d'expérience. Et lui a voulu développer en fait un produit à petite échelle pour aider ses patientes parce qu'il remarquait que de plus en plus de ses patientes qui passaient dans son cabinet de gynécologie souffrait de plaintes intimes et notamment de sécheresse vulvaire. Et il voulait vraiment accompagner ces femmes différemment que ce qui existait aujourd'hui sur le marché. Et donc, avec un professeur en pharmacologie, il a commencé à développer un premier produit. Mais comme je disais, l'ambition était vraiment à petite échelle de pouvoir recommander ça aux patients de son cabinet. Et assez vite, en fait, il s'est rendu compte et il a été confronté à la législation. au besoin de contracter des assurances, à des quantités minimales de production. Il y a plein de choses qui viennent effectivement se rajouter. Et c'est là qu'il a demandé à son fils, qui du coup est mon associé, s'il ne voulait pas reprendre le projet et construire quelque chose autour de ce premier produit. Et c'est comme ça que Shinker est né en fait.

  • Speaker #0

    Son fils, tu le connaissais d'où toi

  • Speaker #1

    Alors, son fils est un très bon ami de mon compagnon, de Sam. Et donc, en fait, c'est quand moi, j'ai quitté L'Oréal et que j'étais en plein de réflexion. Qu'est-ce que je veux faire J'ai envie de lancer mon propre projet. Mais qu'est-ce que je vais faire Qu'il est venu vers moi et qu'il m'a dit, tiens Aude, est-ce que tu n'as pas envie de m'aider sur le projet en tant que consultante Et donc, j'ai aidé sur le projet pendant un an en tant que consultante, jusqu'à ce qu'il me demande de rejoindre l'aventure officiellement en tant que cofondatrice.

  • Speaker #0

    Ah, wow Ah ouais, ok, c'est une belle aventure. Et depuis, donc ça,

  • Speaker #1

    on est en quelle année 2020 Donc là, on est en 2022, quand j'ai commencé en tant que consultante, et du coup, j'ai rejoint officiellement en 2023.

  • Speaker #0

    À ce moment-là, il y a un produit existant sur le marché, et petit à petit, vous faites toute une gamme. Comment ça s'est développé tout ça

  • Speaker #1

    Oui, c'est une très très bonne question. Donc, Shinkair existe maintenant depuis trois ans et demi. Pendant un an et demi, effectivement, on a travaillé avec le premier produit qui avait été développé par le Dr. Smet. On a remarqué qu'il y avait un grand intérêt par rapport à ce produit. Et en fait, on a rencontré énormément de prestataires de soins de santé, parce qu'évidemment, c'est notre habitat naturel, on va dire, vu qu'on provient du cabinet de gynécologie. Donc, on a rencontré des gynécologues, des sages-femmes, des consultants en ménopause, kinésithérapeutes du plancher pélvien. Et c'est en fait sur la base et suite à ces discussions qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un besoin additionnel dans des soins intimes de qualité pour la femme. Et donc aujourd'hui, en fait, c'est vraiment notre mission en tant qu'entreprise, c'est d'accompagner la femme dans son bien-être intime au travers de toute sa vie et donc au travers de tous les changements hormonaux qu'une femme peut avoir.

  • Speaker #0

    C'est des soins qui sont réalisés, les matières premières, vous essayez de rester locale ou en Belgique Tout ça est naturel. Tu peux nous dire un peu plus sur la composition des produits Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, c'est vraiment une fierté et c'est quelque chose sur lequel on essaye de mettre énormément d'accent. Effectivement, on est une marque qui est 100% made in Belgium, jusqu'à notre carton en fait. Donc, les emballages autour de nos produits sont du carton qui provient de Belgique. Et effectivement, tous nos ingrédients sont 100% naturels. Donc ça, c'était vraiment en fait dans l'ambition du Dr. Smith dès le départ. C'était d'avoir des produits de... qualité. J'en raconterai plus lors de notre discussion, mais d'avoir des produits de qualité et des produits qui peuvent être utilisés par un maximum de femmes en toute sécurité et fiabilité. Et donc effectivement, on est sur des compositions naturelles qui peuvent être compatibles avec la grossesse, l'allaitement, mais également les traitements oncologiques. On travaille beaucoup sur la ménopause aussi, et donc il y a énormément de femmes qui prennent des thérapies. hormonales de substitution. Et donc, c'était important d'avoir des produits qui pouvaient être compatibles avec cette large gamme de phases de vie, on va dire.

  • Speaker #0

    Je les trouve super beaux. Les boîtes, les packagings, c'est vraiment très joli. C'était quoi la recherche derrière le logo et le code couleur

  • Speaker #1

    Alors, merci beaucoup déjà pour le compliment. C'est super gentil. Et effectivement, on a beaucoup de consommatrices qui nous le disent. On a beaucoup de prestataires de soins de santé aussi qui nous le disent. En fait, ce qu'on voulait faire à la base, c'était de sortir les produits de soins intimes de la sphère du tabou. Aujourd'hui, quand on pense aux soins intimes, on peut parfois penser un peu aux produits désuets, un peu poussiéreux qu'on retrouve dans le coin d'un rayon. Et donc, on voulait vraiment, et c'est vraiment la mission aussi de l'entreprise, c'est de briser le tabou qu'il y a autour de toutes ces plaintes intimes qu'on peut avoir, que ce soit pendant la grossesse, après l'accouchement, lors de la ménopause. Et donc, on voulait avoir des produits justement qui permettent aussi de sortir de cette sphère de tabou. Donc, effectivement, le côté esthétique a été très important pour nous dès le départ. On s'est fait accompagner par une agence de branding en Versoise qui nous accompagne encore toujours. Et donc, en fait, on a... On a vraiment essayé de trouver un équilibre entre l'esthétique, mais le côté aussi médical et pharmacie, en fait, qui reflète nos valeurs de marque et là où on se retrouve aussi en tant que marque. Donc, on a vraiment essayé d'allier les deux, tout en ayant de nouveau, comme je disais, des produits qui soient attractifs pour la cliente et qu'elle n'ait pas de gêne d'utiliser ou ne pas avoir de gêne non plus de l'avoir dans la salle de bain.

  • Speaker #0

    Oui, ça se voit sur le site. Les photos, je les trouve très... Belle, même poétique en fait. C'est beau et en même temps, on comprend l'utilité, on comprend envers quelle zone on va traiter, mais c'est très beau, c'est très distingué, très chic en fait.

  • Speaker #1

    Tu mets le doigt vraiment sur un de nos gros challenges, c'est comment parler de nos produits, comment montrer l'utilisation de nos produits, parce que ce n'est pas toujours des utilisations qui sont évidentes à faire transparaître. Et donc, c'est comment effectivement réussir à montrer ça en visuel. mais d'une manière assez jolie, sans qu'on tombe effectivement dans le côté très brut de l'intimité.

  • Speaker #0

    On peut vous trouver où sur le marché

  • Speaker #1

    Alors, on a notre propre webshop qu'on a lancé en fait dès le jour 1. C'est super intéressant pour nous d'avoir notre propre relais parce que ça nous permet d'avoir énormément d'informations sur qui sont nos clients, comment est-ce qu'ils utilisent nos produits. Et puis alors, on est disponible dans toutes les pharmacies de Belgique. Pas toujours. Pas toujours physiquement, mais en fait, on travaille avec les grossistes qui livrent les pharmacies. Et donc, si notre produit n'est pas physiquement disponible, on commande et deux, trois heures plus tard, c'est livré en pharmacie.

  • Speaker #0

    Chapeau, ce n'est pas toujours évident d'approcher les pharmacies, de convaincre les pharmaciens. Et les pharmaciens sont très bons vendeurs pour un produit quand ils arrivent en pharmacie. Souvent, c'est chapeau. J'entendais les podcasts d'autres marques, Caudalie et d'autres. C'est vrai que les pharmacies vendent très bien et moi, je suis la première à faire confiance à ma pharmacienne. qui est ma belle-sœur. Donc, si elle recommande, c'est vrai que gage de qualité pour moi. Chapeau, bravo.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Mais effectivement, tu as tout à fait raison. On essaye vraiment d'être là où la cliente nous fait confiance. Donc, on travaille déjà énormément avec le réseau de prestataires de soins de santé. Donc, on a des gynécologues qui nous prescrivent, des spécialistes. On travaille beaucoup avec des sages-femmes, notamment avec le centre périnatal.

  • Speaker #0

    On aura plus aujourd'hui, oui. Le centre périnatal travaille avec tout le chaper.

  • Speaker #1

    Et effectivement, du coup, en termes de relais, on va dire d'achat de nos produits, c'est important d'être là où la consommatrice nous fait confiance, en fait. Et effectivement, c'est plutôt en pharmacie.

  • Speaker #0

    Très bien vu. Quels sont les gros défis que vous avez rencontrés dans le passé et peut-être ceux que vous avez encore à l'heure d'aujourd'hui

  • Speaker #1

    Je pense que le premier gros défi, je n'étais pas présente pour ce défi-là, mais c'était effectivement un projet qui avait été prévu à petite échelle. où Carl Philippe, mon associé, et son papa, le Dr. Smith, ont été confrontés par rapport à toute la législation, comme j'expliquais plus tôt, qui a lieu autour de ces produits. Heureusement, effectivement, qu'il y a un contrôle. Mais c'est vrai que quand on veut commencer une marque à petite échelle, on ne s'attend pas toujours à ce type de challenge. Donc ça, je pense que c'était le premier, en tout cas, lors du démarrage de la marque. Aujourd'hui, c'est... En anglais, on dit scalability,

  • Speaker #0

    d'expandre la marque.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, mais c'est l'expansion effectivement en quantité aussi, parce qu'on est dans une marque niche, avec des produits niche. Et donc, la grosse réflexion qu'on a, c'est comment est-ce qu'on peut agrandir notre niche Donc, une manière d'y répondre, c'est avec le développement produit. d'agrandir le cycle de vie ou d'élargir le cycle de la vie de la femme. Donc aujourd'hui, on se concentre sur la grossesse, l'accouchement et la ménopause. Mais on a des produits qui ont été testés dès la naissance ou dès trois ans. Donc c'est des types de clients qu'on pourrait très bien aborder aussi ou on ne le fait pas encore aujourd'hui. Donc ça, c'est un des gros challenges, je dirais. C'est vraiment d'étendre le scope de la marque, on va dire.

  • Speaker #0

    Vous êtes combien dans l'équipe La fille est gynécologue aussi

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, t'as bien vu. Donc en fait, il y a le Dr. Smith qui a créé la marque à la base. Aujourd'hui, d'un point de vue gynécologue, on se fait vraiment accompagner par la sœur de Carl Philippe, qui est gynécologue aussi, il provient vraiment d'une famille de gynécologues, c'est incroyable, son beau-frère est gynécologue aussi, donc on est super, super bien entourés. Et ce qui fait vraiment la valeur de la marque aussi, parce que du coup, on est vraiment développé. par des gynécologues. On a des gynécologues in-house. Donc, les articles, le blog, le contenu qu'on développe pour Instagram, etc. Tout ça a été écrit et validé par nos gynécologues. Et donc, en fait, Elisabeth, qui est gynécologue en Australie, nous accompagne à raison d'un jour semaine. Ensuite, il y a Carl-Philippe et moi-même qui sommes l'équipe opérationnelle. Donc, on fait tout. On a l'aide de quelques super stagiaires pour lesquels on est vraiment très, très reconnaissants. Et alors, on est en train de recruter notre premier employé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une boîte qui s'agrandit. On peut parler des financements Comment vous avez lancé les financements en fonds propres Vous avez quoi, levé des fonds

  • Speaker #1

    Alors, comme tout début, le démarrage a été fait effectivement par des fonds propres. Aujourd'hui, on a un investisseur externe qui nous accompagne dans le projet et qui nous apporte énormément de know-how aussi parce que c'est quelqu'un qui est dans le secteur. Et alors ensuite, le siège. est en Flandre. Et donc, on a été accompagnés par le gouvernement flamand, assez bien accompagnés d'un point de vue sublide. On a travaillé avec PMV, qui est participat à Simatskap Vlaamdre. Et puis après, on travaille avec les institutions bancaires.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter dans les années à venir Quelle habilité On en a parlé. Grandir. Est-ce qu'il y a d'autres challenges qui te tiennent toi personnellement à cœur

  • Speaker #1

    Je pense que le premier, c'est de réussir à grandir en ayant un bel accompagnement d'équipe. Je pense que ça, c'est primordial et je pense que c'est difficile pour une startup en phase d'évolution de recruter les bonnes personnes et de pouvoir continuer à les accompagner. Mais voilà, je disais, on est en train de recruter notre premier employé. On va sans doute à un certain moment rechercher un deuxième employé. Donc, c'est effectivement, comment est-ce que tu sors de cette dynamique startup où on est deux et quelques stagiaires vers une équipe plus complète.

  • Speaker #0

    Et quelle stratégie Vous prenez plutôt des profils expérimentés ou plutôt des profils juniors que vous formez

  • Speaker #1

    Je pense que ça va dépendre un peu du type de fonction. Ici, on est à la recherche, on appelle ça un medical visitor, donc c'est un représentant médical qui va visiter les prestataires de soins de santé sur une certaine région. On est assez ouvert parce qu'on a la particularité de devoir recruter quelqu'un qui, un, sait parler à un large public de prestataires, de pouvoir parler à des spécialistes, à des consultantes en ménopause, des sages-femmes, etc. Mais deuxièmement, on doit pouvoir travailler dans une dynamique de start-up où on a les challenges de start-up, tous les process n'existent pas. On est une petite équipe, donc la communication se passe facilement. Mais malgré tout, c'est différent, on va dire, que dans des grandes entreprises. Donc, je pense que c'est tout le challenge de trouver une personne qui peut allier ces deux-là. Après, d'un point de vue expérience, nous, on est assez ouvert. Si on trouve la perle qui correspond à ces critères, on est tout à fait ouvert.

  • Speaker #0

    Côté appel aux candidatures, j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Oui, appel aux candidatures, certainement, sauf que du coup... C'est pour la région, c'est vraiment pour la Flandre, la Flandre orientale et occidentale.

  • Speaker #0

    J'ai envie de te parler, pour finir l'épisode, un petit peu sur toi, ton équilibre à toi, la place du wellness, du bien-être pour toi dans ta vie. Déjà, comment tu fais pour allier tout Allier ta casquette chef d'entreprise, ou en tout cas d'un statut de manager, de co-founder, avec ta vie de famille, avec ta vie sociale, comment tu fais Quel est ton secret J'y arrive pas.

  • Speaker #1

    C'est honnête. Je vais dire, je dors pas.

  • Speaker #0

    Non, alors le sommeil pour moi, c'est super important. Pareil. J'ai vraiment, vraiment besoin de mes huit heures de sommeil par nuit pour pouvoir fonctionner. C'est ce qui a été très, très compliqué d'ailleurs quand mon fils est né. C'est encore toujours compliqué. Donc non, non, le sommeil certainement. Mais en fait, moi, j'y arrive pas. Ça, c'est clair. Moi, j'ai pas encore trouvé l'équilibre. Le bien-être pour moi, le temps pour moi joue un rôle. essentielles dans comment je me sens. Et aujourd'hui, je n'ai pas assez le temps pour moi, c'est sûr. Parce que boulot, parce que on vient de déménager après un gros projet de rénovation qui nous a pris quand même pas mal de temps et d'énergie. Parce que deuxième grossesse, parce que nouvelle école pour mon fils. Enfin, gros, gros chamboulement on va dire de tous les côtés, en plus d'être entrepreneur. Et clairement, il n'y a pas d'horaire. Il n'y a pas de journée type. Je n'ai pas de journée type, certainement pas.

  • Speaker #1

    Tu as des jours à reprendre ton laptop le soir après le coucher de ton fils

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Ça dépend des jours et ça dépend des semaines aussi. Il y a des semaines où ça arrive plus que d'autres. Il y a des semaines où je n'ai pas envie et je suis obligée. Il y a des week-ends où je dois travailler. Mais ça dépend, on va dire. Il n'y a pas de règle. Ce n'est pas que tous les soirs, je suis derrière mon PC.

  • Speaker #1

    Ton mari, il est consignant avec ça, avec ton rythme de vie

  • Speaker #0

    Oui, hyper.

  • Speaker #1

    Ça n'a jamais été un problème que tu doives travailler autant en nombre d'heures

  • Speaker #0

    Non. Non, après, il travaille beaucoup aussi. Il aime beaucoup son job aussi. Il travaille pour une super chouette boîte belge. Et malgré tout, on a beaucoup de compréhension tous les deux pour ça. Aussi parce qu'on a été tous les deux chez L'Oréal où les horaires sont quand même assez écorcés.

  • Speaker #1

    La valeur du travail, je pense que vous avez sans doute tous les deux.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Tout à fait. Et lui aussi, il a quelque part cette envie entrepreneurielle. Et donc, je pense que ça lui fait plaisir aussi de voir que je le fais et que j'ai l'occasion de le faire.

  • Speaker #1

    Et que tu te plais et que tu t'épanouis.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est chouette parce qu'il est hyper impliqué aussi. On en parle beaucoup. Donc non, c'est super chouette.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu fais durant ces moments à toi quand tu les as Qu'est-ce qui te fait du bien Qu'est-ce qui te ressource

  • Speaker #0

    Le silence.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Moi, je suis quelqu'un de relativement posé, on va dire. Ce qui me fait plaisir, c'est de lire un livre, d'être dans ma voiture sans radio, sans bruit. Juste avoir vraiment des moments de silence où je peux réfléchir et où je peux être au calme. Cinq minutes par jour, ça, ça me fait un bien faux.

  • Speaker #1

    On dit souvent, quand on veut, on peut. Qu'est-ce que tu en penses

  • Speaker #0

    Je pense que ce n'est pas toujours une question de volonté. Je pense que la volonté joue un grand rôle, certainement. Mais je pense qu'il peut y avoir des challenges financiers, des challenges familiaux, des challenges de temps qui font que ce n'est pas toujours possible. Et beaucoup part de la volonté, mais après, il faut que toutes les pièces du puzzle se mettent convenablement aussi.

  • Speaker #1

    Quelle est ta définition de la réussite

  • Speaker #0

    Idéalement, je pense que ce serait d'avoir un équilibre, que je n'ai pas, mais d'avoir un équilibre dans ces différentes casquettes. D'avoir un équilibre dans son rôle de mère, dans son rôle de parent, dans sa vie professionnelle. et d'avoir... Je pense qu'en fait, on peut passer par des périodes où l'un prend un plus gros focus sur l'autre, mais c'est important qu'il y ait une variation et que s'il y a un moment, la casquette professionnelle prend plus de place, mais qu'à un autre moment, la casquette familiale puisse prendre plus de place, c'est inversement, en fait.

  • Speaker #1

    Tu changerais ta vie Tu reviendrais vers le salariat

  • Speaker #0

    C'est une question que je ne me suis encore jamais posée. parce que peut-être qu'un jour elle se posera. Donc, je ne sais pas. Aujourd'hui, par rapport à mon stade de vie et par rapport à qui je suis comme personne et ce que j'ai besoin, je suis hyper, hyper épanouie dans ce que je fais. J'espère que je pourrai continuer à le faire toute ma vie. Mais on ne sait jamais ce qui se passe et donc je ne ferme pas la porte.

  • Speaker #1

    Quelles sont les pratiques bien-être qui font partie de ton quotidien

  • Speaker #0

    Me concentrer sur ma respiration. J'essaye de le faire. Je me rends compte en fait que certains moments de la journée, je suis tellement dans le rush et je suis en train de courir après les choses que j'ai l'impression qu'en fait, j'oublie de respirer. Évidemment que je n'oublie pas de respirer, mais j'oublie de respirer effectivement en plein de conscience et de respirer au point que ça me fasse du bien en fait. Donc ça, je dirais que c'est vraiment la première chose. Et après, oui, le rêve, c'est de pouvoir me faire un masque et de lire un livre et d'avoir vraiment du temps de qualité pour moi. Mais on va dire dans une journée rush et une journée type, ce sera vraiment de respirer.

  • Speaker #1

    Tu peux nous partager une grande leçon

  • Speaker #0

    La résilience, je pense. Je pense que je suis une personne qui fait preuve de beaucoup de résilience. Je ne suis pas quelqu'un qui va se laisser abattre par le cours des choses. Et j'ai eu plusieurs moments dans ma vie où j'ai dû faire preuve de résilience. Et donc oui, je pense que ça, c'est vraiment la plus grande leçon. Et simplement le fait qu'on se remet des choses et qu'on peut avancer, même si on n'oublie pas et que ça laisse des marques. qu'on sait se relever, qu'on est capable de se relever.

  • Speaker #1

    Une question que j'aime bien, qui est parfois un peu difficile à répondre, tu peux la passer si ça ne te plaît pas. Quelle est ta relation avec ton image, avec la nourriture et avec l'argent

  • Speaker #0

    Alors, je vais commencer avec le plus facile, c'est la nourriture. J'adore manger, petite aussi, j'étais déjà grande gourmande, ma maman disait toujours que j'avais les yeux plus grands que le ventre, et c'est vraiment le cas. Tu cuisines Oui, j'adore cuisiner. J'adore, j'adore, j'adore, mais j'ai souvent pas le temps. Donc la semaine, je cuisine, mais je cuisine rapidement. Mais en fait, moi, j'adore aller faire des courses le week-end et avoir le temps de cuisiner, me mettre en cuisine toute une journée. Et oui, de faire un tas de choses. Donc ma relation avec la nourriture est très saine, on va dire. J'ai la chance aussi d'avoir une morphologie qui... Voilà, qui est plutôt facile. Donc, je mesure la chance que j'ai à ce point de vue-là. Je peux me faire plaisir et voilà. Deuxième question, mon rapport à l'argent.

  • Speaker #1

    À l'argent ou à ton image

  • Speaker #0

    À l'argent, je n'ai pas vraiment la réponse. La seule chose que… Ce que je sais dire, c'est que je sors d'un parcours assez corporate, où évidemment, j'ai eu énormément d'avantages qu'on a comme employée en Belgique. 13e mois, voiture de société, etc. Et aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas. C'est même tout à fait l'inverse. Et c'est OK, en fait. C'est OK parce que... D'une part, Sam est employé, donc lui, il a quand même une certaine sécurité que je n'ai plus, on va dire. Mais d'autre part, c'est OK parce que j'aime tellement ce que je fais que je concilie. Mais après, clairement, je fais des choix aujourd'hui que je n'avais pas à faire avant.

  • Speaker #1

    Et ton image

  • Speaker #0

    Mon image, je l'ai laissée en dernier parce que je trouve que c'est la question la plus difficile à répondre. Compliqué. Compliqué parce que je fais très attention à ce que les gens pensent de moi. Ceci est un exercice compliqué pour moi.

  • Speaker #1

    Écoute, tu excelles, tu fais ça avec brio. Ça a l'air très naturel.

  • Speaker #0

    Ça ne l'est pas du tout. En tout cas, ça ne se ressent pas comme ça pour moi. Non, donc compliqué parce qu'effectivement, je fais attention à ce que les gens pensent de moi et j'essaye de faire attention à ce que les gens pensent de moi.

  • Speaker #1

    Tu ressens le besoin de plaire, de satisfaire

  • Speaker #0

    Je ne ressens pas le besoin de plaire à tout le monde, non. Mais je ressens le besoin de plaire aux gens qui comptent et aux gens dans lesquels j'ai confiance et dont la vie compte, en fait, pour moi. Ça, oui.

  • Speaker #1

    Ne pas décevoir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui.

  • Speaker #1

    OK. Et on va terminer sur des petites... question que j'aime bien et comme je sais que tu m'as dit que ton cher et tendre allait sans doute écouter le podcast, est-ce que tu voudrais lui dire quelque chose, tu voudrais lui rendre hommage à la personne qui partage ta vie Je n'avais pas préparé cette question-là.

  • Speaker #0

    Je m'attendais à Tim, matcha ou Tim café. Non, non, non, c'est une très bonne question et effectivement, je pense qu'on est tellement dans le rush des choses que parfois on se le dit pas assez. mais que je remercie L'Oréal en fait tous les jours d'avoir pu le rencontrer parce qu'on s'est vraiment rencontré chez L'Oréal que je l'aime, c'est l'homme de ma vie ça c'est clair et certain et que j'espère que notre deuxième fils va mieux dormir que notre premier et que ça sera un tout petit peu plus simple les premières années

  • Speaker #1

    Allez, team matcha ou team café

  • Speaker #0

    Alors celle-là je l'avais préparée Ah Non, honnêtement, les deux. J'adore le matcha, mais je n'ai jamais le temps de m'en faire. Donc, à la maison, clairement, team café. Quand je vais chercher un café, parce que ça, c'est un de mes petits plaisirs aussi d'aller chercher quelque chose dans un coffee bar ou quoi, c'est soit un matcha, soit ce que j'adore aussi, c'est un dirty chai. Un chai avec un shot d'espresso, ça, j'adore. Je n'en ai jamais pris. C'est super bon et c'est super bon pendant la période de Noël. Tu as l'impression de boire la Noël. Quand je disais que la sensorialité était importante pour moi, avec le chai, je l'ai complètement.

  • Speaker #1

    La mode, c'est important pour toi Les tendances

  • Speaker #0

    Les tendances, non. Pas nécessairement parce que je suis quelqu'un d'assez classique dans plein de choses. L'apparence, oui. Le fait d'être bien habillée, d'être propre sur soi. Ça, je trouve que oui, parce que clairement, ça montre quelque chose de sa personnalité. Mais je ne suis pas du tout...

  • Speaker #1

    Fascialiste.

  • Speaker #0

    Pas du tout, pas du tout, pas du tout.

  • Speaker #1

    Qui tu appelles quand tu as besoin d'un conseil Tu as un mentor, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    J'ai plusieurs personnes, on va dire, qui m'accompagnent d'un point de vue professionnel et développement personnel. Justement, quand la grande restructuration a eu lieu chez L'Oréal, c'était une loi Renault, en fait. Et donc, il y a certaines choses qui doivent être respectées d'un point de vue de l'entreprise. Et donc, j'ai eu la chance d'être accompagnée par une super coach à ce moment-là, avec qui je suis encore en contact. Et puis, effectivement, de par le parcours professionnel que j'ai eu, j'ai eu pas mal de managers, de collègues. Je suis assez bien entourée de ce point de vue-là. Et donc, c'est vrai que si j'ai besoin d'un conseil... Il y a toujours des gens que je peux appeler, mais je n'ai pas une personne précise qui est vraiment mon mentor.

  • Speaker #1

    Et alors, tu appelles qui quand tu as besoin d'un conseil Plutôt ta famille ou ton mari Oui,

  • Speaker #0

    je pense que je vais en parler surtout à Sam. Comme je disais, on en parle beaucoup du boulot de Shinker. Et donc souvent, je demande son avis et il m'aide à tempérer parfois mon avis aussi qui peut être assez tranché. Donc oui, Sam, je dirais.

  • Speaker #1

    Dernière question, la question signature d'audace. Peux-tu nous raconter un moment où tu as fait preuve d'audace dans ta vie

  • Speaker #0

    Je pense aux deux grands moments de ma vie. Le premier moment où j'ai fait le preuve de plus d'audace, c'est la naissance de mon fils. Parce que c'est une question que tu poses souvent dans ton podcast aussi. Pour moi, ça n'a pas été une évidence de devenir mère. Et donc, le fait de sauter le pas. Et je ne regrette vraiment aucunement d'avoir sauté le pas. Mon fils est la plus belle chose qui puisse m'être arrivée dans ma vie. Mais malgré tout, ce n'était pas une évidence pour moi. Donc, je pense ça clairement en numéro un. Et puis en numéro deux, oui, le fait de sortir d'une carrière de 15 ans de corporette et de se lancer sur un projet assez unique. Voilà, oui, tout à fait. Oui, oui, tout à fait. Eh bien,

  • Speaker #1

    écoute Aude, merci beaucoup. Merci pour ce partage.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

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Description

Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Aude Helleputte, une entrepreneure passionnée au parcours aussi riche qu’inspirant.


Après des expériences prestigieuses chez Pierre Marcolini, LVMH et L’Oréal, Aude vit deux bouleversements majeurs : son poste est déplacé aux Pays-Bas et, dans le même temps, elle tombe enceinte de son premier enfant. Ce double choc la pousse à revoir ses priorités et amorcer un tournant décisif vers une vie plus alignée avec ses valeurs.


C’est ainsi qu’elle rejoint Shinncare, un projet porté par une mission forte : améliorer le bien-être des femmes à chaque étape de leur vie – menstruations, grossesse, post-partum, ménopause… En 2024, elle devient officiellement associée de Karl-Filip, fils du fondateur le Dr Dirk Smet, et s’engage pleinement dans le développement de la marque. Un projet profondément humain et familial, fondé sur une expertise médicale solide, également soutenu par le Dr Elisabeth Smet, gynécologue et sœur de Karl-Filip.


Dans cet échange, Aude nous parle sans filtre de :

✅ Son parcours personnel et professionnel, et des choix audacieux qui l’ont menée jusqu’ici
✅ L’expérience de la maternité et l’éducation bienveillante qu’elle met en pratique
✅ L’équilibre – parfois fragile – entre vie pro et vie perso
✅ Les défis du quotidien en tant qu’entrepreneuse
✅ La création et le développement de Shinncare
✅ L’importance du soutien familial et des relations sincères
✅ Ses réflexions sur la résilience, la réussite et les moments d’audace
✅ Sa relation à l’argent, au stress et aux pratiques de bien-être qu’elle privilégie aujourd’hui


Depuis ma rencontre avec Aude, j’ai intégré les soins Shinncare à ma propre routine et je ne peux plus m’en passer. Que vous soyez enceinte, en post-partum, en ménopause ou à une autre étape clé de votre vie : chez Shinncare, vous trouverez un soin adapté. Pour moi, c’est devenu le cadeau incontournable à offrir à mes copines enceintes — car on n’oublie pas de chouchouter maman autant que bébé 💗

🎧 Un épisode à ne pas manquer si vous aimez les histoires de reconversion, d’audace, de résilience, et les projets qui font sens.


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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir Aude Heleput, entrepreneur passionné et associé de Shinkair. Ensemble, nous allons explorer son parcours fascinant depuis ses débuts chez Pierre Marcolini, en passant par LVMH et L'Oréal, jusqu'à sa transition vers l'entrepreneuriat. Avant de se lancer pleinement dans l'aventure Shinkair, Aude vit deux bouleversements majeurs. Son poste chez L'Oréal est affecté aux Pays-Bas et en même temps, elle tombe enceinte de son premier fils. Là, sa vie change. Ces événements la poussent à repenser ses priorités et à se lancer dans une nouvelle direction. L'histoire de Shinker commence avec le docteur Dirk Smet, un gynécologue expérimenté qui a consacré sa carrière à améliorer le bien-être des femmes. Au fil des années, il a rencontré de nombreuses patientes souffrant de troubles intimes pour lesquels aucune solution satisfaisante n'était disponible. Face à cette réalité, il a décidé de créer ses propres produits pour répondre à ses besoins non comblés. Shinker est né de sa volonté d'offrir des solutions sûres et innovantes pour les femmes. Aude, touchée par la mission de Shinker, a adhéré pleinement au projet. Elle rejoint l'équipe en 2023 en tant que consultante et rapidement, elle décide de s'investir à 100% dans cette aventure. En 2024, elle devient officiellement associée de Carl Philippe fils du fondateur et membre clé de l'équipe. Et ensemble, ils travaillent à bâtir l'avenir de la marque. Il est important de souligner que Shinkair repose sur une expertise professionnelle solide. Le docteur Dirk Smet est gynécologue et sa fille, le docteur Elisabeth Smet, l'est également. Une équipe de professionnels de santé donc, engagée à offrir des solutions fondées sur des connaissances médicales pointues. Depuis ma rencontre avec Aude, j'ai intégré les soins Shinkair à ma routine. et je ne peux plus m'en passer. Que vous soyez enceinte, en postpartum, en ménopause, toute autre étape de votre vie, chez Shinkair, vous trouverez un soin adapté. Pour moi, ces soins sont devenus incontournables et je les offre également à mes copines, dont nombreuses sont actuellement enceintes ou en postpartum. C'est le cadeau qui fait du bien à glisser dans la valise de maternité car on n'oublie pas de chouchouter maman autant que bébé. Dans cet épisode, Aude nous parle de son parcours, de ses choix de vie, de son passage à l'entrepreneuriat et de l'impact de la maternité sur sa vision et ses décisions. Elle nous explique comment elle a trouvé un véritable sens dans cette aventure et pourquoi Shinker est plus qu'une entreprise pour elle. C'est un projet de cœur, c'est une vraie mission. Vous êtes sur Audace, le podcast qui met en lumière des parcours uniques et authentiques. Ici, on parle de business. de bien-être, de développement personnel et bien plus encore, avec des invités qui partagent leurs expériences et leurs savoirs. Pour celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Chloé Junico et je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode. Si vous aimez le podcast en général, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de le partager autour de vous. Ça compte énormément pour moi et du partage organique comme ça, ça permet de faire grandir le podcast. Donc merci beaucoup pour ça.

  • Speaker #1

    Bonne écoute.

  • Speaker #0

    Bonjour Aude.

  • Speaker #1

    Bonjour, bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation à passer dans le podcast. Je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec moi. Tu es rayonnante et franchement, on peut le dire tout de suite, tu es enceinte, tu as un glow de grossesse incroyable. Je n'ai même pas vu que tu étais enceinte, tu me l'as dit, mais sinon je n'aurais jamais vu. Donc particulièrement rayonnante.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Je ne me sens pas toujours rayonnante. Moi,

  • Speaker #0

    je n'étais pas dans cet état-là, je te l'avoue. Je peux commencer par une question rituelle du podcast. J'aime laisser l'invité se présenter dans les mots qu'il décide, qu'il choisit. Donc Aude, je peux te demander de te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Certainement. Je m'appelle Aude, j'ai 38 ans, je viens de Rode-Saint-Genèse et aujourd'hui je vis à Anvers. J'ai déménagé à Anvers pour l'amour, on va dire. J'ai grandi à Rode-Saint-Genèse, j'ai vécu à Bruxelles pendant 15 ans et je viens de déménager à Anvers parce que mon compagnon est anversois et lui voulait retourner après de multiples années à Bruxelles, il voulait retourner de ses côtés.

  • Speaker #0

    Tu parles l'indien Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. En fait, j'ai la chance d'avoir grandi dans une famille bilingue, enfin même trilingue parce que ma maman parle anglais. Et du coup, j'ai fait toutes mes études en néerlandais jusqu'à l'université. L'université, j'ai fait en français. Et aujourd'hui, je travaille principalement en néerlandais parce que mon associé est néerlandophone.

  • Speaker #0

    Je rebondis dessus. L'université, qu'est-ce que tu as étudié

  • Speaker #1

    Alors, j'ai fait l'ULB. J'ai fait des études de journalisme et communication. parce qu'à la base, je voulais devenir journaliste. Et puis, en fait, pendant mon parcours, j'ai changé d'avis. J'ai toujours énormément travaillé quand j'étais jeune. J'ai fait beaucoup de jobs d'étudiante dans plein de secteurs différents. Et en fait, pendant mes études, j'ai travaillé principalement chez le chocolatier Pierre Marcolini. Et c'est là que j'ai découvert, en fait, une passion pour les produits, déjà. D'une part, les produits de qualité, les histoires que les produits peuvent raconter. Et d'autre part, une passion pour le consommateur et cette proximité avec le client qu'on peut avoir. Et donc, du coup, j'ai fait un revirement. Et donc, quand j'ai dû choisir mon master, je suis allée pour le master en communication des entreprises qui touchait très fort à tout ce qui a trait au marketing.

  • Speaker #0

    Impressionnant. Telles valeurs que tes parents t'ont inculquées, que tu portes encore aujourd'hui

  • Speaker #1

    La valeur du travail. Ça, c'est certain. Mais comme je disais, j'ai toujours fait énormément de jobs d'étudiant quand j'étais jeune. Ma maman a vraiment stimulé ça. Et aujourd'hui, encore toujours, j'adore travailler. J'aime ça. J'aime mon boulot. Et j'ai toujours bien aimé travailler. J'ai toujours bien aimé mes boulots, en fait. Donc ça, c'est certainement la plus grande valeur. J'ai eu une éducation, ma maman est d'origine anglaise, et donc j'ai eu une éducation assez traditionnelle d'un point de vue anglais, avec une grosse attention sur les bonnes manières, manières de se comporter, les manières à table, etc. Donc une éducation quand même assez stricte de ce point de vue-là. et avec un focus assez typique anglais sur les émotions. Pas de rencontrer les émotions, etc. Et donc là, moi, c'est un élément sur lequel j'ai fait un gros travail sur moi-même au fil du temps pour quand même développer cet aspect que j'avais beaucoup moins d'un point de vue familial.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu es maman d'un petit garçon bientôt d'un second, si on peut dire le sexe.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Cette éducation bienveillante qu'on entend beaucoup parler, comment toi tu te situes par rapport à ça Toi. ton background d'éducation assez stricte et les bonnes manières et on cadre l'enfant, même si on cadre l'enfant bien sûr dans l'éducation bienveillante mais comment toi en tant que parent maintenant tu te places par rapport à ça

  • Speaker #1

    C'est une super bonne question je trouve que c'est pas toujours évident de trouver un équilibre mais voilà, j'essaye malgré tout, je pense que je suis plutôt bienveillante avec mon fils Mais par contre, c'est vrai que je mets aussi une grosse attention sur les merci, les bonnes manières à table. Mon fils a trois ans et demi, donc on commence quand même à pouvoir entrer dans ces discussions. Et donc, tant mon compagnon que moi-même, on essaye vraiment d'allier la bienveillance, mais d'autre part, effectivement aussi les bonnes manières.

  • Speaker #0

    C'était une petite parenthèse, parce que ton avis m'intéressait, parce que je suis en plein questionnement justement pour mes propositions. Tu vois, toutes mes questions, je les pose.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas bien raison.

  • Speaker #0

    Peut-être que les édictrices sont intéressées par ça.

  • Speaker #1

    Non, non, tu as bien raison. Ce n'est pas évident. On parle beaucoup, effectivement, de cette éducation bienveillante, éducation non violente. Et voilà, je pense que ça dépend aussi un peu du caractère de l'enfant. Ça dépend du caractère des parents et de la manière dont on se sent dans son mental et dans son corps aussi à ce moment-là. Moi, j'essaye d'être super patiente avec mon fils. J'essaye de ne pas lever la voix, mais ce n'est pas toujours facile non plus. Parfois, on est fatigué. Parfois, on est à bout. Mais je pense qu'on doit faire du mieux qu'on peut et de pouvoir ajuster aussi en fonction de la situation.

  • Speaker #0

    T'es exigeante toi avec toi-même

  • Speaker #1

    Hyper.

  • Speaker #0

    Ok, on y reviendra. Fin de la parenthèse, je continue dans ton parcours académique. Donc Pierre Marcolini, très belle école. Ensuite, qu'est-ce que tu fais

  • Speaker #1

    Tes études d'âge,

  • Speaker #0

    tes jobs d'étudiant Non,

  • Speaker #1

    donc en fait Pierre Marcolini, j'ai commencé quand j'avais 17 ans. Donc j'étais encore en secondaire. Et donc, je travaillais les mercredis après-midi, les samedis et les dimanches parce que la boutique du sablon était ouverte le dimanche. J'ai continué pendant mon parcours universitaire. Et puis, une fois que j'avais mon diplôme en poche, j'en ai d'abord profité pour voyager un peu quand même. J'avais collecté les fonds nécessaires pour le faire grâce à tout ce job d'étudiant. Et puis, en fait, j'ai commencé chez LVMH, donc le groupe. Louis Vuitton Moët & C. J'ai travaillé pendant plus ou moins deux ans pour la structure MH, donc Moët & C, qui est la structure en fait des boissons alcoolisées du groupe. Donc c'est les champagnes Moët & Chandon, Veuve Clicquot, Dom Pérignon, etc. Il y a une sélection de vins et une sélection de spiritueux. Et donc là j'ai commencé quelques temps après mes études comme responsable du développement B2B, donc le développement des entreprises en fait qui achetaient les produits. pour les cadeaux de fêtes de fin d'année, relations clients, etc. Et donc, j'ai fait ça pendant deux ans avant de commencer chez L'Oréal pour la division des produits de luxe, qui est la division qui distribue les produits du groupe dans le réseau de parfumerie, donc ici Paris XL, Ancien Planète Parfum qui est devenu April, Inno, etc.

  • Speaker #0

    Tu as un attrait pour le cosmétique, pour le bien-être ou c'est une boîte qui juste t'appelait, te parlait pour d'autres valeurs

  • Speaker #1

    Non, j'ai un attrait pour le sensoriel, je dirais. Donc ça, c'est d'une part le sensoriel, donc vraiment effectivement le gustatif, ce qui touche au nez, ce qui touche aux textures. Donc ça, d'une part. Et j'ai un attrait pour les histoires, les marques qui racontent des histoires, les produits qui racontent des histoires et la qualité qu'il y a souvent derrière ce type de produit.

  • Speaker #0

    Combien de temps chez L'Oréal

  • Speaker #1

    10 ans.

  • Speaker #0

    Oui. Ok. Tu as changé de département au sein de L'Oréal, tu as un peu touché à plusieurs fonctions.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. J'ai commencé dans le département commercial comme Key Account Manager. Donc, responsable grand compte. Puis, j'ai évolué vers le département trade marketing où du coup, j'étais responsable du département. Et puis ensuite, je suis devenue directrice marketing pour un pôle de marques du groupe. C'était les marques Thierry Mugler, Azaro, Valentino, Prada, Victor et Rolf, etc.

  • Speaker #0

    Oui, des grosses fonctions avec beaucoup de responsabilité, beaucoup de stress,

  • Speaker #1

    beaucoup de boulot.

  • Speaker #0

    Manager des gens aussi Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Comment tu t'es sentie durant ces dix ans de ta vie En phase avec tes responsabilités, en phase avec tes fonctions

  • Speaker #1

    J'ai commencé chez L'Oréal et je devais avoir 24-25 ans. Et je suis partie, j'avais 35 ans. Donc, j'ai quand même vécu des gros changements, je pense, pendant cette période. Tant d'un point de vue mental, d'un point de vue développement personnel. dans le type de fonction aussi. Effectivement, j'ai commencé, je n'avais pas d'équipe, j'ai évolué vers une fonction avec une équipe et puis après, effectivement, directrice marketing. Donc oui, clairement, j'ai complètement changé. L'Oréal est une entreprise qui, je trouve, met beaucoup de focus sur le développement personnel. Et donc, je trouve que j'ai été très bien accompagnée de ce point de vue-là. Et donc, voilà, même si... Comme je disais, il y a eu idéaux et débats. C'est une entreprise où on travaille beaucoup. J'ai adoré travailler là. Comme je disais, j'aime beaucoup travailler. Il n'y a pas eu un jour où je me suis dit, je n'ai pas envie d'aller travailler. C'était une très belle histoire et qui a touché à sa fin. On va y venir justement.

  • Speaker #0

    J'allais te dire, oui, mais pourquoi Quel a été le déclic Pourquoi es-tu partie

  • Speaker #1

    Alors, c'est une histoire, oui, c'est toute une histoire en fait. Donc, le jour où j'allais annoncer à mon patron que j'étais enceinte, c'était en plein Covid et on avait été appelé pour une partie des équipes au bureau. Et c'est le jour en fait où ils ont annoncé une grosse restructuration, dans le sens que le siège déménageait aux Pays-Bas, à Hofdorp, qui est pas très loin d'Amsterdam. Et donc, ma fonction, en fait, déménageait à Amsterdam. Et donc, c'était effectivement le jour où j'annonçais à mon patron que j'étais enceinte. Et puis, il y a tout un questionnement qui s'est mis en route parce que je pense que beaucoup de femmes vont se reconnaître là-dedans. Mais je pense que quand on a un premier enfant, de base, déjà, il y a un questionnement qui démarre. Qu'est-ce que je veux faire Quel équilibre j'ai envie d'avoir Quel type de maman est-ce que j'ai envie d'être Et comment est-ce que j'allie ça avec ma fonction professionnelle Donc, il y avait déjà cette réflexion-là, mais qui, du coup, est venue... a été complexifiée, on va dire, par cette décision de L'Oréal. Et en fait, on n'en a pas encore parlé, mais moi, j'ai rencontré mon compagnon chez L'Oréal. À l'époque, il travaillait pour L'Oréal aussi, mais lui, sa fonction restait en Belgique.

  • Speaker #0

    Ah oui, Et quelle fonction lui Il est dans quel domaine

  • Speaker #1

    Lui, il était dans le département commercial et il est toujours dans un département commercial, mais il a changé d'entreprise depuis parce qu'on a décidé de ne pas partir à Amsterdam, de rester ici. Et donc voilà, lui, il a changé d'entreprise. Et du coup, moi, dans tout mon questionnement, je savais en fait depuis longtemps que je voulais me lancer à mon propre titre. Et c'est vrai que la décision de L'Oréal, au final, m'a permis d'aller de l'avant. Et de prendre la décision peut-être plus rapidement que je ne l'aurais fait si j'étais restée là. Parce qu'en fait, j'étais très bien là. Comme je disais, j'adorais mon job, j'adorais mes équipes, j'adorais les marques pour lesquelles je travaillais. Donc tout était très, très bien. Tout était rose. Et au final, je suis ravie de ce qui s'est passé et de la tournure qu'a pris ma vie professionnelle.

  • Speaker #0

    Oui, parfois, il y a un mal pour un bien. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Tes parents sont entrepreneurs eux-mêmes

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. T'as pas envie toi d'entreprendre Je pense que c'est inné en fait Je n'ai pas de réponse, en fait. J'ai toujours voulu entreprendre, j'ai toujours voulu travailler pour moi-même. Et donc, oui, je ne sais pas. C'était vraiment, c'était inhérent. Et c'est vrai qu'on parle beaucoup de L'Oréal, mais L'Oréal est une entreprise qui favorise vraiment, je trouve, l'entrepreneuriat, même si on est dans une grosse structure, une structure très corporelle. C'est vraiment une des valeurs de l'entreprise. Et donc, est-ce que ça a peut-être été exacerbé par mon expérience là C'est possible. Mais en tout cas, je savais qu'à un certain moment de ma vie professionnelle, je voulais me lancer à mon propre compte.

  • Speaker #0

    Alors raconte-nous la genèse du projet. Comment l'aventure démarre

  • Speaker #1

    Alors le projet en tant que tel, il a commencé avant moi. Donc en fait, Shinkair, qui est le projet dont je suis la co-fondatrice, a été... été créé dans le cabinet de gynécologie du père de mon associé. Donc l'entreprise en tant que telle a été créée il y a trois ans et demi. Et donc le père de mon associé est un gynécologue. Il a 70 ans aujourd'hui, il a énormément d'expérience. Et lui a voulu développer en fait un produit à petite échelle pour aider ses patientes parce qu'il remarquait que de plus en plus de ses patientes qui passaient dans son cabinet de gynécologie souffrait de plaintes intimes et notamment de sécheresse vulvaire. Et il voulait vraiment accompagner ces femmes différemment que ce qui existait aujourd'hui sur le marché. Et donc, avec un professeur en pharmacologie, il a commencé à développer un premier produit. Mais comme je disais, l'ambition était vraiment à petite échelle de pouvoir recommander ça aux patients de son cabinet. Et assez vite, en fait, il s'est rendu compte et il a été confronté à la législation. au besoin de contracter des assurances, à des quantités minimales de production. Il y a plein de choses qui viennent effectivement se rajouter. Et c'est là qu'il a demandé à son fils, qui du coup est mon associé, s'il ne voulait pas reprendre le projet et construire quelque chose autour de ce premier produit. Et c'est comme ça que Shinker est né en fait.

  • Speaker #0

    Son fils, tu le connaissais d'où toi

  • Speaker #1

    Alors, son fils est un très bon ami de mon compagnon, de Sam. Et donc, en fait, c'est quand moi, j'ai quitté L'Oréal et que j'étais en plein de réflexion. Qu'est-ce que je veux faire J'ai envie de lancer mon propre projet. Mais qu'est-ce que je vais faire Qu'il est venu vers moi et qu'il m'a dit, tiens Aude, est-ce que tu n'as pas envie de m'aider sur le projet en tant que consultante Et donc, j'ai aidé sur le projet pendant un an en tant que consultante, jusqu'à ce qu'il me demande de rejoindre l'aventure officiellement en tant que cofondatrice.

  • Speaker #0

    Ah, wow Ah ouais, ok, c'est une belle aventure. Et depuis, donc ça,

  • Speaker #1

    on est en quelle année 2020 Donc là, on est en 2022, quand j'ai commencé en tant que consultante, et du coup, j'ai rejoint officiellement en 2023.

  • Speaker #0

    À ce moment-là, il y a un produit existant sur le marché, et petit à petit, vous faites toute une gamme. Comment ça s'est développé tout ça

  • Speaker #1

    Oui, c'est une très très bonne question. Donc, Shinkair existe maintenant depuis trois ans et demi. Pendant un an et demi, effectivement, on a travaillé avec le premier produit qui avait été développé par le Dr. Smet. On a remarqué qu'il y avait un grand intérêt par rapport à ce produit. Et en fait, on a rencontré énormément de prestataires de soins de santé, parce qu'évidemment, c'est notre habitat naturel, on va dire, vu qu'on provient du cabinet de gynécologie. Donc, on a rencontré des gynécologues, des sages-femmes, des consultants en ménopause, kinésithérapeutes du plancher pélvien. Et c'est en fait sur la base et suite à ces discussions qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un besoin additionnel dans des soins intimes de qualité pour la femme. Et donc aujourd'hui, en fait, c'est vraiment notre mission en tant qu'entreprise, c'est d'accompagner la femme dans son bien-être intime au travers de toute sa vie et donc au travers de tous les changements hormonaux qu'une femme peut avoir.

  • Speaker #0

    C'est des soins qui sont réalisés, les matières premières, vous essayez de rester locale ou en Belgique Tout ça est naturel. Tu peux nous dire un peu plus sur la composition des produits Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, c'est vraiment une fierté et c'est quelque chose sur lequel on essaye de mettre énormément d'accent. Effectivement, on est une marque qui est 100% made in Belgium, jusqu'à notre carton en fait. Donc, les emballages autour de nos produits sont du carton qui provient de Belgique. Et effectivement, tous nos ingrédients sont 100% naturels. Donc ça, c'était vraiment en fait dans l'ambition du Dr. Smith dès le départ. C'était d'avoir des produits de... qualité. J'en raconterai plus lors de notre discussion, mais d'avoir des produits de qualité et des produits qui peuvent être utilisés par un maximum de femmes en toute sécurité et fiabilité. Et donc effectivement, on est sur des compositions naturelles qui peuvent être compatibles avec la grossesse, l'allaitement, mais également les traitements oncologiques. On travaille beaucoup sur la ménopause aussi, et donc il y a énormément de femmes qui prennent des thérapies. hormonales de substitution. Et donc, c'était important d'avoir des produits qui pouvaient être compatibles avec cette large gamme de phases de vie, on va dire.

  • Speaker #0

    Je les trouve super beaux. Les boîtes, les packagings, c'est vraiment très joli. C'était quoi la recherche derrière le logo et le code couleur

  • Speaker #1

    Alors, merci beaucoup déjà pour le compliment. C'est super gentil. Et effectivement, on a beaucoup de consommatrices qui nous le disent. On a beaucoup de prestataires de soins de santé aussi qui nous le disent. En fait, ce qu'on voulait faire à la base, c'était de sortir les produits de soins intimes de la sphère du tabou. Aujourd'hui, quand on pense aux soins intimes, on peut parfois penser un peu aux produits désuets, un peu poussiéreux qu'on retrouve dans le coin d'un rayon. Et donc, on voulait vraiment, et c'est vraiment la mission aussi de l'entreprise, c'est de briser le tabou qu'il y a autour de toutes ces plaintes intimes qu'on peut avoir, que ce soit pendant la grossesse, après l'accouchement, lors de la ménopause. Et donc, on voulait avoir des produits justement qui permettent aussi de sortir de cette sphère de tabou. Donc, effectivement, le côté esthétique a été très important pour nous dès le départ. On s'est fait accompagner par une agence de branding en Versoise qui nous accompagne encore toujours. Et donc, en fait, on a... On a vraiment essayé de trouver un équilibre entre l'esthétique, mais le côté aussi médical et pharmacie, en fait, qui reflète nos valeurs de marque et là où on se retrouve aussi en tant que marque. Donc, on a vraiment essayé d'allier les deux, tout en ayant de nouveau, comme je disais, des produits qui soient attractifs pour la cliente et qu'elle n'ait pas de gêne d'utiliser ou ne pas avoir de gêne non plus de l'avoir dans la salle de bain.

  • Speaker #0

    Oui, ça se voit sur le site. Les photos, je les trouve très... Belle, même poétique en fait. C'est beau et en même temps, on comprend l'utilité, on comprend envers quelle zone on va traiter, mais c'est très beau, c'est très distingué, très chic en fait.

  • Speaker #1

    Tu mets le doigt vraiment sur un de nos gros challenges, c'est comment parler de nos produits, comment montrer l'utilisation de nos produits, parce que ce n'est pas toujours des utilisations qui sont évidentes à faire transparaître. Et donc, c'est comment effectivement réussir à montrer ça en visuel. mais d'une manière assez jolie, sans qu'on tombe effectivement dans le côté très brut de l'intimité.

  • Speaker #0

    On peut vous trouver où sur le marché

  • Speaker #1

    Alors, on a notre propre webshop qu'on a lancé en fait dès le jour 1. C'est super intéressant pour nous d'avoir notre propre relais parce que ça nous permet d'avoir énormément d'informations sur qui sont nos clients, comment est-ce qu'ils utilisent nos produits. Et puis alors, on est disponible dans toutes les pharmacies de Belgique. Pas toujours. Pas toujours physiquement, mais en fait, on travaille avec les grossistes qui livrent les pharmacies. Et donc, si notre produit n'est pas physiquement disponible, on commande et deux, trois heures plus tard, c'est livré en pharmacie.

  • Speaker #0

    Chapeau, ce n'est pas toujours évident d'approcher les pharmacies, de convaincre les pharmaciens. Et les pharmaciens sont très bons vendeurs pour un produit quand ils arrivent en pharmacie. Souvent, c'est chapeau. J'entendais les podcasts d'autres marques, Caudalie et d'autres. C'est vrai que les pharmacies vendent très bien et moi, je suis la première à faire confiance à ma pharmacienne. qui est ma belle-sœur. Donc, si elle recommande, c'est vrai que gage de qualité pour moi. Chapeau, bravo.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Mais effectivement, tu as tout à fait raison. On essaye vraiment d'être là où la cliente nous fait confiance. Donc, on travaille déjà énormément avec le réseau de prestataires de soins de santé. Donc, on a des gynécologues qui nous prescrivent, des spécialistes. On travaille beaucoup avec des sages-femmes, notamment avec le centre périnatal.

  • Speaker #0

    On aura plus aujourd'hui, oui. Le centre périnatal travaille avec tout le chaper.

  • Speaker #1

    Et effectivement, du coup, en termes de relais, on va dire d'achat de nos produits, c'est important d'être là où la consommatrice nous fait confiance, en fait. Et effectivement, c'est plutôt en pharmacie.

  • Speaker #0

    Très bien vu. Quels sont les gros défis que vous avez rencontrés dans le passé et peut-être ceux que vous avez encore à l'heure d'aujourd'hui

  • Speaker #1

    Je pense que le premier gros défi, je n'étais pas présente pour ce défi-là, mais c'était effectivement un projet qui avait été prévu à petite échelle. où Carl Philippe, mon associé, et son papa, le Dr. Smith, ont été confrontés par rapport à toute la législation, comme j'expliquais plus tôt, qui a lieu autour de ces produits. Heureusement, effectivement, qu'il y a un contrôle. Mais c'est vrai que quand on veut commencer une marque à petite échelle, on ne s'attend pas toujours à ce type de challenge. Donc ça, je pense que c'était le premier, en tout cas, lors du démarrage de la marque. Aujourd'hui, c'est... En anglais, on dit scalability,

  • Speaker #0

    d'expandre la marque.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, mais c'est l'expansion effectivement en quantité aussi, parce qu'on est dans une marque niche, avec des produits niche. Et donc, la grosse réflexion qu'on a, c'est comment est-ce qu'on peut agrandir notre niche Donc, une manière d'y répondre, c'est avec le développement produit. d'agrandir le cycle de vie ou d'élargir le cycle de la vie de la femme. Donc aujourd'hui, on se concentre sur la grossesse, l'accouchement et la ménopause. Mais on a des produits qui ont été testés dès la naissance ou dès trois ans. Donc c'est des types de clients qu'on pourrait très bien aborder aussi ou on ne le fait pas encore aujourd'hui. Donc ça, c'est un des gros challenges, je dirais. C'est vraiment d'étendre le scope de la marque, on va dire.

  • Speaker #0

    Vous êtes combien dans l'équipe La fille est gynécologue aussi

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, t'as bien vu. Donc en fait, il y a le Dr. Smith qui a créé la marque à la base. Aujourd'hui, d'un point de vue gynécologue, on se fait vraiment accompagner par la sœur de Carl Philippe, qui est gynécologue aussi, il provient vraiment d'une famille de gynécologues, c'est incroyable, son beau-frère est gynécologue aussi, donc on est super, super bien entourés. Et ce qui fait vraiment la valeur de la marque aussi, parce que du coup, on est vraiment développé. par des gynécologues. On a des gynécologues in-house. Donc, les articles, le blog, le contenu qu'on développe pour Instagram, etc. Tout ça a été écrit et validé par nos gynécologues. Et donc, en fait, Elisabeth, qui est gynécologue en Australie, nous accompagne à raison d'un jour semaine. Ensuite, il y a Carl-Philippe et moi-même qui sommes l'équipe opérationnelle. Donc, on fait tout. On a l'aide de quelques super stagiaires pour lesquels on est vraiment très, très reconnaissants. Et alors, on est en train de recruter notre premier employé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une boîte qui s'agrandit. On peut parler des financements Comment vous avez lancé les financements en fonds propres Vous avez quoi, levé des fonds

  • Speaker #1

    Alors, comme tout début, le démarrage a été fait effectivement par des fonds propres. Aujourd'hui, on a un investisseur externe qui nous accompagne dans le projet et qui nous apporte énormément de know-how aussi parce que c'est quelqu'un qui est dans le secteur. Et alors ensuite, le siège. est en Flandre. Et donc, on a été accompagnés par le gouvernement flamand, assez bien accompagnés d'un point de vue sublide. On a travaillé avec PMV, qui est participat à Simatskap Vlaamdre. Et puis après, on travaille avec les institutions bancaires.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter dans les années à venir Quelle habilité On en a parlé. Grandir. Est-ce qu'il y a d'autres challenges qui te tiennent toi personnellement à cœur

  • Speaker #1

    Je pense que le premier, c'est de réussir à grandir en ayant un bel accompagnement d'équipe. Je pense que ça, c'est primordial et je pense que c'est difficile pour une startup en phase d'évolution de recruter les bonnes personnes et de pouvoir continuer à les accompagner. Mais voilà, je disais, on est en train de recruter notre premier employé. On va sans doute à un certain moment rechercher un deuxième employé. Donc, c'est effectivement, comment est-ce que tu sors de cette dynamique startup où on est deux et quelques stagiaires vers une équipe plus complète.

  • Speaker #0

    Et quelle stratégie Vous prenez plutôt des profils expérimentés ou plutôt des profils juniors que vous formez

  • Speaker #1

    Je pense que ça va dépendre un peu du type de fonction. Ici, on est à la recherche, on appelle ça un medical visitor, donc c'est un représentant médical qui va visiter les prestataires de soins de santé sur une certaine région. On est assez ouvert parce qu'on a la particularité de devoir recruter quelqu'un qui, un, sait parler à un large public de prestataires, de pouvoir parler à des spécialistes, à des consultantes en ménopause, des sages-femmes, etc. Mais deuxièmement, on doit pouvoir travailler dans une dynamique de start-up où on a les challenges de start-up, tous les process n'existent pas. On est une petite équipe, donc la communication se passe facilement. Mais malgré tout, c'est différent, on va dire, que dans des grandes entreprises. Donc, je pense que c'est tout le challenge de trouver une personne qui peut allier ces deux-là. Après, d'un point de vue expérience, nous, on est assez ouvert. Si on trouve la perle qui correspond à ces critères, on est tout à fait ouvert.

  • Speaker #0

    Côté appel aux candidatures, j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Oui, appel aux candidatures, certainement, sauf que du coup... C'est pour la région, c'est vraiment pour la Flandre, la Flandre orientale et occidentale.

  • Speaker #0

    J'ai envie de te parler, pour finir l'épisode, un petit peu sur toi, ton équilibre à toi, la place du wellness, du bien-être pour toi dans ta vie. Déjà, comment tu fais pour allier tout Allier ta casquette chef d'entreprise, ou en tout cas d'un statut de manager, de co-founder, avec ta vie de famille, avec ta vie sociale, comment tu fais Quel est ton secret J'y arrive pas.

  • Speaker #1

    C'est honnête. Je vais dire, je dors pas.

  • Speaker #0

    Non, alors le sommeil pour moi, c'est super important. Pareil. J'ai vraiment, vraiment besoin de mes huit heures de sommeil par nuit pour pouvoir fonctionner. C'est ce qui a été très, très compliqué d'ailleurs quand mon fils est né. C'est encore toujours compliqué. Donc non, non, le sommeil certainement. Mais en fait, moi, j'y arrive pas. Ça, c'est clair. Moi, j'ai pas encore trouvé l'équilibre. Le bien-être pour moi, le temps pour moi joue un rôle. essentielles dans comment je me sens. Et aujourd'hui, je n'ai pas assez le temps pour moi, c'est sûr. Parce que boulot, parce que on vient de déménager après un gros projet de rénovation qui nous a pris quand même pas mal de temps et d'énergie. Parce que deuxième grossesse, parce que nouvelle école pour mon fils. Enfin, gros, gros chamboulement on va dire de tous les côtés, en plus d'être entrepreneur. Et clairement, il n'y a pas d'horaire. Il n'y a pas de journée type. Je n'ai pas de journée type, certainement pas.

  • Speaker #1

    Tu as des jours à reprendre ton laptop le soir après le coucher de ton fils

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Ça dépend des jours et ça dépend des semaines aussi. Il y a des semaines où ça arrive plus que d'autres. Il y a des semaines où je n'ai pas envie et je suis obligée. Il y a des week-ends où je dois travailler. Mais ça dépend, on va dire. Il n'y a pas de règle. Ce n'est pas que tous les soirs, je suis derrière mon PC.

  • Speaker #1

    Ton mari, il est consignant avec ça, avec ton rythme de vie

  • Speaker #0

    Oui, hyper.

  • Speaker #1

    Ça n'a jamais été un problème que tu doives travailler autant en nombre d'heures

  • Speaker #0

    Non. Non, après, il travaille beaucoup aussi. Il aime beaucoup son job aussi. Il travaille pour une super chouette boîte belge. Et malgré tout, on a beaucoup de compréhension tous les deux pour ça. Aussi parce qu'on a été tous les deux chez L'Oréal où les horaires sont quand même assez écorcés.

  • Speaker #1

    La valeur du travail, je pense que vous avez sans doute tous les deux.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Tout à fait. Et lui aussi, il a quelque part cette envie entrepreneurielle. Et donc, je pense que ça lui fait plaisir aussi de voir que je le fais et que j'ai l'occasion de le faire.

  • Speaker #1

    Et que tu te plais et que tu t'épanouis.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est chouette parce qu'il est hyper impliqué aussi. On en parle beaucoup. Donc non, c'est super chouette.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu fais durant ces moments à toi quand tu les as Qu'est-ce qui te fait du bien Qu'est-ce qui te ressource

  • Speaker #0

    Le silence.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Moi, je suis quelqu'un de relativement posé, on va dire. Ce qui me fait plaisir, c'est de lire un livre, d'être dans ma voiture sans radio, sans bruit. Juste avoir vraiment des moments de silence où je peux réfléchir et où je peux être au calme. Cinq minutes par jour, ça, ça me fait un bien faux.

  • Speaker #1

    On dit souvent, quand on veut, on peut. Qu'est-ce que tu en penses

  • Speaker #0

    Je pense que ce n'est pas toujours une question de volonté. Je pense que la volonté joue un grand rôle, certainement. Mais je pense qu'il peut y avoir des challenges financiers, des challenges familiaux, des challenges de temps qui font que ce n'est pas toujours possible. Et beaucoup part de la volonté, mais après, il faut que toutes les pièces du puzzle se mettent convenablement aussi.

  • Speaker #1

    Quelle est ta définition de la réussite

  • Speaker #0

    Idéalement, je pense que ce serait d'avoir un équilibre, que je n'ai pas, mais d'avoir un équilibre dans ces différentes casquettes. D'avoir un équilibre dans son rôle de mère, dans son rôle de parent, dans sa vie professionnelle. et d'avoir... Je pense qu'en fait, on peut passer par des périodes où l'un prend un plus gros focus sur l'autre, mais c'est important qu'il y ait une variation et que s'il y a un moment, la casquette professionnelle prend plus de place, mais qu'à un autre moment, la casquette familiale puisse prendre plus de place, c'est inversement, en fait.

  • Speaker #1

    Tu changerais ta vie Tu reviendrais vers le salariat

  • Speaker #0

    C'est une question que je ne me suis encore jamais posée. parce que peut-être qu'un jour elle se posera. Donc, je ne sais pas. Aujourd'hui, par rapport à mon stade de vie et par rapport à qui je suis comme personne et ce que j'ai besoin, je suis hyper, hyper épanouie dans ce que je fais. J'espère que je pourrai continuer à le faire toute ma vie. Mais on ne sait jamais ce qui se passe et donc je ne ferme pas la porte.

  • Speaker #1

    Quelles sont les pratiques bien-être qui font partie de ton quotidien

  • Speaker #0

    Me concentrer sur ma respiration. J'essaye de le faire. Je me rends compte en fait que certains moments de la journée, je suis tellement dans le rush et je suis en train de courir après les choses que j'ai l'impression qu'en fait, j'oublie de respirer. Évidemment que je n'oublie pas de respirer, mais j'oublie de respirer effectivement en plein de conscience et de respirer au point que ça me fasse du bien en fait. Donc ça, je dirais que c'est vraiment la première chose. Et après, oui, le rêve, c'est de pouvoir me faire un masque et de lire un livre et d'avoir vraiment du temps de qualité pour moi. Mais on va dire dans une journée rush et une journée type, ce sera vraiment de respirer.

  • Speaker #1

    Tu peux nous partager une grande leçon

  • Speaker #0

    La résilience, je pense. Je pense que je suis une personne qui fait preuve de beaucoup de résilience. Je ne suis pas quelqu'un qui va se laisser abattre par le cours des choses. Et j'ai eu plusieurs moments dans ma vie où j'ai dû faire preuve de résilience. Et donc oui, je pense que ça, c'est vraiment la plus grande leçon. Et simplement le fait qu'on se remet des choses et qu'on peut avancer, même si on n'oublie pas et que ça laisse des marques. qu'on sait se relever, qu'on est capable de se relever.

  • Speaker #1

    Une question que j'aime bien, qui est parfois un peu difficile à répondre, tu peux la passer si ça ne te plaît pas. Quelle est ta relation avec ton image, avec la nourriture et avec l'argent

  • Speaker #0

    Alors, je vais commencer avec le plus facile, c'est la nourriture. J'adore manger, petite aussi, j'étais déjà grande gourmande, ma maman disait toujours que j'avais les yeux plus grands que le ventre, et c'est vraiment le cas. Tu cuisines Oui, j'adore cuisiner. J'adore, j'adore, j'adore, mais j'ai souvent pas le temps. Donc la semaine, je cuisine, mais je cuisine rapidement. Mais en fait, moi, j'adore aller faire des courses le week-end et avoir le temps de cuisiner, me mettre en cuisine toute une journée. Et oui, de faire un tas de choses. Donc ma relation avec la nourriture est très saine, on va dire. J'ai la chance aussi d'avoir une morphologie qui... Voilà, qui est plutôt facile. Donc, je mesure la chance que j'ai à ce point de vue-là. Je peux me faire plaisir et voilà. Deuxième question, mon rapport à l'argent.

  • Speaker #1

    À l'argent ou à ton image

  • Speaker #0

    À l'argent, je n'ai pas vraiment la réponse. La seule chose que… Ce que je sais dire, c'est que je sors d'un parcours assez corporate, où évidemment, j'ai eu énormément d'avantages qu'on a comme employée en Belgique. 13e mois, voiture de société, etc. Et aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas. C'est même tout à fait l'inverse. Et c'est OK, en fait. C'est OK parce que... D'une part, Sam est employé, donc lui, il a quand même une certaine sécurité que je n'ai plus, on va dire. Mais d'autre part, c'est OK parce que j'aime tellement ce que je fais que je concilie. Mais après, clairement, je fais des choix aujourd'hui que je n'avais pas à faire avant.

  • Speaker #1

    Et ton image

  • Speaker #0

    Mon image, je l'ai laissée en dernier parce que je trouve que c'est la question la plus difficile à répondre. Compliqué. Compliqué parce que je fais très attention à ce que les gens pensent de moi. Ceci est un exercice compliqué pour moi.

  • Speaker #1

    Écoute, tu excelles, tu fais ça avec brio. Ça a l'air très naturel.

  • Speaker #0

    Ça ne l'est pas du tout. En tout cas, ça ne se ressent pas comme ça pour moi. Non, donc compliqué parce qu'effectivement, je fais attention à ce que les gens pensent de moi et j'essaye de faire attention à ce que les gens pensent de moi.

  • Speaker #1

    Tu ressens le besoin de plaire, de satisfaire

  • Speaker #0

    Je ne ressens pas le besoin de plaire à tout le monde, non. Mais je ressens le besoin de plaire aux gens qui comptent et aux gens dans lesquels j'ai confiance et dont la vie compte, en fait, pour moi. Ça, oui.

  • Speaker #1

    Ne pas décevoir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui.

  • Speaker #1

    OK. Et on va terminer sur des petites... question que j'aime bien et comme je sais que tu m'as dit que ton cher et tendre allait sans doute écouter le podcast, est-ce que tu voudrais lui dire quelque chose, tu voudrais lui rendre hommage à la personne qui partage ta vie Je n'avais pas préparé cette question-là.

  • Speaker #0

    Je m'attendais à Tim, matcha ou Tim café. Non, non, non, c'est une très bonne question et effectivement, je pense qu'on est tellement dans le rush des choses que parfois on se le dit pas assez. mais que je remercie L'Oréal en fait tous les jours d'avoir pu le rencontrer parce qu'on s'est vraiment rencontré chez L'Oréal que je l'aime, c'est l'homme de ma vie ça c'est clair et certain et que j'espère que notre deuxième fils va mieux dormir que notre premier et que ça sera un tout petit peu plus simple les premières années

  • Speaker #1

    Allez, team matcha ou team café

  • Speaker #0

    Alors celle-là je l'avais préparée Ah Non, honnêtement, les deux. J'adore le matcha, mais je n'ai jamais le temps de m'en faire. Donc, à la maison, clairement, team café. Quand je vais chercher un café, parce que ça, c'est un de mes petits plaisirs aussi d'aller chercher quelque chose dans un coffee bar ou quoi, c'est soit un matcha, soit ce que j'adore aussi, c'est un dirty chai. Un chai avec un shot d'espresso, ça, j'adore. Je n'en ai jamais pris. C'est super bon et c'est super bon pendant la période de Noël. Tu as l'impression de boire la Noël. Quand je disais que la sensorialité était importante pour moi, avec le chai, je l'ai complètement.

  • Speaker #1

    La mode, c'est important pour toi Les tendances

  • Speaker #0

    Les tendances, non. Pas nécessairement parce que je suis quelqu'un d'assez classique dans plein de choses. L'apparence, oui. Le fait d'être bien habillée, d'être propre sur soi. Ça, je trouve que oui, parce que clairement, ça montre quelque chose de sa personnalité. Mais je ne suis pas du tout...

  • Speaker #1

    Fascialiste.

  • Speaker #0

    Pas du tout, pas du tout, pas du tout.

  • Speaker #1

    Qui tu appelles quand tu as besoin d'un conseil Tu as un mentor, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    J'ai plusieurs personnes, on va dire, qui m'accompagnent d'un point de vue professionnel et développement personnel. Justement, quand la grande restructuration a eu lieu chez L'Oréal, c'était une loi Renault, en fait. Et donc, il y a certaines choses qui doivent être respectées d'un point de vue de l'entreprise. Et donc, j'ai eu la chance d'être accompagnée par une super coach à ce moment-là, avec qui je suis encore en contact. Et puis, effectivement, de par le parcours professionnel que j'ai eu, j'ai eu pas mal de managers, de collègues. Je suis assez bien entourée de ce point de vue-là. Et donc, c'est vrai que si j'ai besoin d'un conseil... Il y a toujours des gens que je peux appeler, mais je n'ai pas une personne précise qui est vraiment mon mentor.

  • Speaker #1

    Et alors, tu appelles qui quand tu as besoin d'un conseil Plutôt ta famille ou ton mari Oui,

  • Speaker #0

    je pense que je vais en parler surtout à Sam. Comme je disais, on en parle beaucoup du boulot de Shinker. Et donc souvent, je demande son avis et il m'aide à tempérer parfois mon avis aussi qui peut être assez tranché. Donc oui, Sam, je dirais.

  • Speaker #1

    Dernière question, la question signature d'audace. Peux-tu nous raconter un moment où tu as fait preuve d'audace dans ta vie

  • Speaker #0

    Je pense aux deux grands moments de ma vie. Le premier moment où j'ai fait le preuve de plus d'audace, c'est la naissance de mon fils. Parce que c'est une question que tu poses souvent dans ton podcast aussi. Pour moi, ça n'a pas été une évidence de devenir mère. Et donc, le fait de sauter le pas. Et je ne regrette vraiment aucunement d'avoir sauté le pas. Mon fils est la plus belle chose qui puisse m'être arrivée dans ma vie. Mais malgré tout, ce n'était pas une évidence pour moi. Donc, je pense ça clairement en numéro un. Et puis en numéro deux, oui, le fait de sortir d'une carrière de 15 ans de corporette et de se lancer sur un projet assez unique. Voilà, oui, tout à fait. Oui, oui, tout à fait. Eh bien,

  • Speaker #1

    écoute Aude, merci beaucoup. Merci pour ce partage.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

Description

Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Aude Helleputte, une entrepreneure passionnée au parcours aussi riche qu’inspirant.


Après des expériences prestigieuses chez Pierre Marcolini, LVMH et L’Oréal, Aude vit deux bouleversements majeurs : son poste est déplacé aux Pays-Bas et, dans le même temps, elle tombe enceinte de son premier enfant. Ce double choc la pousse à revoir ses priorités et amorcer un tournant décisif vers une vie plus alignée avec ses valeurs.


C’est ainsi qu’elle rejoint Shinncare, un projet porté par une mission forte : améliorer le bien-être des femmes à chaque étape de leur vie – menstruations, grossesse, post-partum, ménopause… En 2024, elle devient officiellement associée de Karl-Filip, fils du fondateur le Dr Dirk Smet, et s’engage pleinement dans le développement de la marque. Un projet profondément humain et familial, fondé sur une expertise médicale solide, également soutenu par le Dr Elisabeth Smet, gynécologue et sœur de Karl-Filip.


Dans cet échange, Aude nous parle sans filtre de :

✅ Son parcours personnel et professionnel, et des choix audacieux qui l’ont menée jusqu’ici
✅ L’expérience de la maternité et l’éducation bienveillante qu’elle met en pratique
✅ L’équilibre – parfois fragile – entre vie pro et vie perso
✅ Les défis du quotidien en tant qu’entrepreneuse
✅ La création et le développement de Shinncare
✅ L’importance du soutien familial et des relations sincères
✅ Ses réflexions sur la résilience, la réussite et les moments d’audace
✅ Sa relation à l’argent, au stress et aux pratiques de bien-être qu’elle privilégie aujourd’hui


Depuis ma rencontre avec Aude, j’ai intégré les soins Shinncare à ma propre routine et je ne peux plus m’en passer. Que vous soyez enceinte, en post-partum, en ménopause ou à une autre étape clé de votre vie : chez Shinncare, vous trouverez un soin adapté. Pour moi, c’est devenu le cadeau incontournable à offrir à mes copines enceintes — car on n’oublie pas de chouchouter maman autant que bébé 💗

🎧 Un épisode à ne pas manquer si vous aimez les histoires de reconversion, d’audace, de résilience, et les projets qui font sens.


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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir Aude Heleput, entrepreneur passionné et associé de Shinkair. Ensemble, nous allons explorer son parcours fascinant depuis ses débuts chez Pierre Marcolini, en passant par LVMH et L'Oréal, jusqu'à sa transition vers l'entrepreneuriat. Avant de se lancer pleinement dans l'aventure Shinkair, Aude vit deux bouleversements majeurs. Son poste chez L'Oréal est affecté aux Pays-Bas et en même temps, elle tombe enceinte de son premier fils. Là, sa vie change. Ces événements la poussent à repenser ses priorités et à se lancer dans une nouvelle direction. L'histoire de Shinker commence avec le docteur Dirk Smet, un gynécologue expérimenté qui a consacré sa carrière à améliorer le bien-être des femmes. Au fil des années, il a rencontré de nombreuses patientes souffrant de troubles intimes pour lesquels aucune solution satisfaisante n'était disponible. Face à cette réalité, il a décidé de créer ses propres produits pour répondre à ses besoins non comblés. Shinker est né de sa volonté d'offrir des solutions sûres et innovantes pour les femmes. Aude, touchée par la mission de Shinker, a adhéré pleinement au projet. Elle rejoint l'équipe en 2023 en tant que consultante et rapidement, elle décide de s'investir à 100% dans cette aventure. En 2024, elle devient officiellement associée de Carl Philippe fils du fondateur et membre clé de l'équipe. Et ensemble, ils travaillent à bâtir l'avenir de la marque. Il est important de souligner que Shinkair repose sur une expertise professionnelle solide. Le docteur Dirk Smet est gynécologue et sa fille, le docteur Elisabeth Smet, l'est également. Une équipe de professionnels de santé donc, engagée à offrir des solutions fondées sur des connaissances médicales pointues. Depuis ma rencontre avec Aude, j'ai intégré les soins Shinkair à ma routine. et je ne peux plus m'en passer. Que vous soyez enceinte, en postpartum, en ménopause, toute autre étape de votre vie, chez Shinkair, vous trouverez un soin adapté. Pour moi, ces soins sont devenus incontournables et je les offre également à mes copines, dont nombreuses sont actuellement enceintes ou en postpartum. C'est le cadeau qui fait du bien à glisser dans la valise de maternité car on n'oublie pas de chouchouter maman autant que bébé. Dans cet épisode, Aude nous parle de son parcours, de ses choix de vie, de son passage à l'entrepreneuriat et de l'impact de la maternité sur sa vision et ses décisions. Elle nous explique comment elle a trouvé un véritable sens dans cette aventure et pourquoi Shinker est plus qu'une entreprise pour elle. C'est un projet de cœur, c'est une vraie mission. Vous êtes sur Audace, le podcast qui met en lumière des parcours uniques et authentiques. Ici, on parle de business. de bien-être, de développement personnel et bien plus encore, avec des invités qui partagent leurs expériences et leurs savoirs. Pour celles qui ne me connaissent pas encore, je suis Chloé Junico et je suis ravie de vous accueillir pour ce nouvel épisode. Si vous aimez le podcast en général, n'oubliez pas de vous abonner, de laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de le partager autour de vous. Ça compte énormément pour moi et du partage organique comme ça, ça permet de faire grandir le podcast. Donc merci beaucoup pour ça.

  • Speaker #1

    Bonne écoute.

  • Speaker #0

    Bonjour Aude.

  • Speaker #1

    Bonjour, bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir accepté mon invitation à passer dans le podcast. Je suis ravie de t'avoir aujourd'hui avec moi. Tu es rayonnante et franchement, on peut le dire tout de suite, tu es enceinte, tu as un glow de grossesse incroyable. Je n'ai même pas vu que tu étais enceinte, tu me l'as dit, mais sinon je n'aurais jamais vu. Donc particulièrement rayonnante.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Je ne me sens pas toujours rayonnante. Moi,

  • Speaker #0

    je n'étais pas dans cet état-là, je te l'avoue. Je peux commencer par une question rituelle du podcast. J'aime laisser l'invité se présenter dans les mots qu'il décide, qu'il choisit. Donc Aude, je peux te demander de te présenter, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Certainement. Je m'appelle Aude, j'ai 38 ans, je viens de Rode-Saint-Genèse et aujourd'hui je vis à Anvers. J'ai déménagé à Anvers pour l'amour, on va dire. J'ai grandi à Rode-Saint-Genèse, j'ai vécu à Bruxelles pendant 15 ans et je viens de déménager à Anvers parce que mon compagnon est anversois et lui voulait retourner après de multiples années à Bruxelles, il voulait retourner de ses côtés.

  • Speaker #0

    Tu parles l'indien Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. En fait, j'ai la chance d'avoir grandi dans une famille bilingue, enfin même trilingue parce que ma maman parle anglais. Et du coup, j'ai fait toutes mes études en néerlandais jusqu'à l'université. L'université, j'ai fait en français. Et aujourd'hui, je travaille principalement en néerlandais parce que mon associé est néerlandophone.

  • Speaker #0

    Je rebondis dessus. L'université, qu'est-ce que tu as étudié

  • Speaker #1

    Alors, j'ai fait l'ULB. J'ai fait des études de journalisme et communication. parce qu'à la base, je voulais devenir journaliste. Et puis, en fait, pendant mon parcours, j'ai changé d'avis. J'ai toujours énormément travaillé quand j'étais jeune. J'ai fait beaucoup de jobs d'étudiante dans plein de secteurs différents. Et en fait, pendant mes études, j'ai travaillé principalement chez le chocolatier Pierre Marcolini. Et c'est là que j'ai découvert, en fait, une passion pour les produits, déjà. D'une part, les produits de qualité, les histoires que les produits peuvent raconter. Et d'autre part, une passion pour le consommateur et cette proximité avec le client qu'on peut avoir. Et donc, du coup, j'ai fait un revirement. Et donc, quand j'ai dû choisir mon master, je suis allée pour le master en communication des entreprises qui touchait très fort à tout ce qui a trait au marketing.

  • Speaker #0

    Impressionnant. Telles valeurs que tes parents t'ont inculquées, que tu portes encore aujourd'hui

  • Speaker #1

    La valeur du travail. Ça, c'est certain. Mais comme je disais, j'ai toujours fait énormément de jobs d'étudiant quand j'étais jeune. Ma maman a vraiment stimulé ça. Et aujourd'hui, encore toujours, j'adore travailler. J'aime ça. J'aime mon boulot. Et j'ai toujours bien aimé travailler. J'ai toujours bien aimé mes boulots, en fait. Donc ça, c'est certainement la plus grande valeur. J'ai eu une éducation, ma maman est d'origine anglaise, et donc j'ai eu une éducation assez traditionnelle d'un point de vue anglais, avec une grosse attention sur les bonnes manières, manières de se comporter, les manières à table, etc. Donc une éducation quand même assez stricte de ce point de vue-là. et avec un focus assez typique anglais sur les émotions. Pas de rencontrer les émotions, etc. Et donc là, moi, c'est un élément sur lequel j'ai fait un gros travail sur moi-même au fil du temps pour quand même développer cet aspect que j'avais beaucoup moins d'un point de vue familial.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu es maman d'un petit garçon bientôt d'un second, si on peut dire le sexe.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Cette éducation bienveillante qu'on entend beaucoup parler, comment toi tu te situes par rapport à ça Toi. ton background d'éducation assez stricte et les bonnes manières et on cadre l'enfant, même si on cadre l'enfant bien sûr dans l'éducation bienveillante mais comment toi en tant que parent maintenant tu te places par rapport à ça

  • Speaker #1

    C'est une super bonne question je trouve que c'est pas toujours évident de trouver un équilibre mais voilà, j'essaye malgré tout, je pense que je suis plutôt bienveillante avec mon fils Mais par contre, c'est vrai que je mets aussi une grosse attention sur les merci, les bonnes manières à table. Mon fils a trois ans et demi, donc on commence quand même à pouvoir entrer dans ces discussions. Et donc, tant mon compagnon que moi-même, on essaye vraiment d'allier la bienveillance, mais d'autre part, effectivement aussi les bonnes manières.

  • Speaker #0

    C'était une petite parenthèse, parce que ton avis m'intéressait, parce que je suis en plein questionnement justement pour mes propositions. Tu vois, toutes mes questions, je les pose.

  • Speaker #1

    Tu n'as pas bien raison.

  • Speaker #0

    Peut-être que les édictrices sont intéressées par ça.

  • Speaker #1

    Non, non, tu as bien raison. Ce n'est pas évident. On parle beaucoup, effectivement, de cette éducation bienveillante, éducation non violente. Et voilà, je pense que ça dépend aussi un peu du caractère de l'enfant. Ça dépend du caractère des parents et de la manière dont on se sent dans son mental et dans son corps aussi à ce moment-là. Moi, j'essaye d'être super patiente avec mon fils. J'essaye de ne pas lever la voix, mais ce n'est pas toujours facile non plus. Parfois, on est fatigué. Parfois, on est à bout. Mais je pense qu'on doit faire du mieux qu'on peut et de pouvoir ajuster aussi en fonction de la situation.

  • Speaker #0

    T'es exigeante toi avec toi-même

  • Speaker #1

    Hyper.

  • Speaker #0

    Ok, on y reviendra. Fin de la parenthèse, je continue dans ton parcours académique. Donc Pierre Marcolini, très belle école. Ensuite, qu'est-ce que tu fais

  • Speaker #1

    Tes études d'âge,

  • Speaker #0

    tes jobs d'étudiant Non,

  • Speaker #1

    donc en fait Pierre Marcolini, j'ai commencé quand j'avais 17 ans. Donc j'étais encore en secondaire. Et donc, je travaillais les mercredis après-midi, les samedis et les dimanches parce que la boutique du sablon était ouverte le dimanche. J'ai continué pendant mon parcours universitaire. Et puis, une fois que j'avais mon diplôme en poche, j'en ai d'abord profité pour voyager un peu quand même. J'avais collecté les fonds nécessaires pour le faire grâce à tout ce job d'étudiant. Et puis, en fait, j'ai commencé chez LVMH, donc le groupe. Louis Vuitton Moët & C. J'ai travaillé pendant plus ou moins deux ans pour la structure MH, donc Moët & C, qui est la structure en fait des boissons alcoolisées du groupe. Donc c'est les champagnes Moët & Chandon, Veuve Clicquot, Dom Pérignon, etc. Il y a une sélection de vins et une sélection de spiritueux. Et donc là j'ai commencé quelques temps après mes études comme responsable du développement B2B, donc le développement des entreprises en fait qui achetaient les produits. pour les cadeaux de fêtes de fin d'année, relations clients, etc. Et donc, j'ai fait ça pendant deux ans avant de commencer chez L'Oréal pour la division des produits de luxe, qui est la division qui distribue les produits du groupe dans le réseau de parfumerie, donc ici Paris XL, Ancien Planète Parfum qui est devenu April, Inno, etc.

  • Speaker #0

    Tu as un attrait pour le cosmétique, pour le bien-être ou c'est une boîte qui juste t'appelait, te parlait pour d'autres valeurs

  • Speaker #1

    Non, j'ai un attrait pour le sensoriel, je dirais. Donc ça, c'est d'une part le sensoriel, donc vraiment effectivement le gustatif, ce qui touche au nez, ce qui touche aux textures. Donc ça, d'une part. Et j'ai un attrait pour les histoires, les marques qui racontent des histoires, les produits qui racontent des histoires et la qualité qu'il y a souvent derrière ce type de produit.

  • Speaker #0

    Combien de temps chez L'Oréal

  • Speaker #1

    10 ans.

  • Speaker #0

    Oui. Ok. Tu as changé de département au sein de L'Oréal, tu as un peu touché à plusieurs fonctions.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. J'ai commencé dans le département commercial comme Key Account Manager. Donc, responsable grand compte. Puis, j'ai évolué vers le département trade marketing où du coup, j'étais responsable du département. Et puis ensuite, je suis devenue directrice marketing pour un pôle de marques du groupe. C'était les marques Thierry Mugler, Azaro, Valentino, Prada, Victor et Rolf, etc.

  • Speaker #0

    Oui, des grosses fonctions avec beaucoup de responsabilité, beaucoup de stress,

  • Speaker #1

    beaucoup de boulot.

  • Speaker #0

    Manager des gens aussi Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Comment tu t'es sentie durant ces dix ans de ta vie En phase avec tes responsabilités, en phase avec tes fonctions

  • Speaker #1

    J'ai commencé chez L'Oréal et je devais avoir 24-25 ans. Et je suis partie, j'avais 35 ans. Donc, j'ai quand même vécu des gros changements, je pense, pendant cette période. Tant d'un point de vue mental, d'un point de vue développement personnel. dans le type de fonction aussi. Effectivement, j'ai commencé, je n'avais pas d'équipe, j'ai évolué vers une fonction avec une équipe et puis après, effectivement, directrice marketing. Donc oui, clairement, j'ai complètement changé. L'Oréal est une entreprise qui, je trouve, met beaucoup de focus sur le développement personnel. Et donc, je trouve que j'ai été très bien accompagnée de ce point de vue-là. Et donc, voilà, même si... Comme je disais, il y a eu idéaux et débats. C'est une entreprise où on travaille beaucoup. J'ai adoré travailler là. Comme je disais, j'aime beaucoup travailler. Il n'y a pas eu un jour où je me suis dit, je n'ai pas envie d'aller travailler. C'était une très belle histoire et qui a touché à sa fin. On va y venir justement.

  • Speaker #0

    J'allais te dire, oui, mais pourquoi Quel a été le déclic Pourquoi es-tu partie

  • Speaker #1

    Alors, c'est une histoire, oui, c'est toute une histoire en fait. Donc, le jour où j'allais annoncer à mon patron que j'étais enceinte, c'était en plein Covid et on avait été appelé pour une partie des équipes au bureau. Et c'est le jour en fait où ils ont annoncé une grosse restructuration, dans le sens que le siège déménageait aux Pays-Bas, à Hofdorp, qui est pas très loin d'Amsterdam. Et donc, ma fonction, en fait, déménageait à Amsterdam. Et donc, c'était effectivement le jour où j'annonçais à mon patron que j'étais enceinte. Et puis, il y a tout un questionnement qui s'est mis en route parce que je pense que beaucoup de femmes vont se reconnaître là-dedans. Mais je pense que quand on a un premier enfant, de base, déjà, il y a un questionnement qui démarre. Qu'est-ce que je veux faire Quel équilibre j'ai envie d'avoir Quel type de maman est-ce que j'ai envie d'être Et comment est-ce que j'allie ça avec ma fonction professionnelle Donc, il y avait déjà cette réflexion-là, mais qui, du coup, est venue... a été complexifiée, on va dire, par cette décision de L'Oréal. Et en fait, on n'en a pas encore parlé, mais moi, j'ai rencontré mon compagnon chez L'Oréal. À l'époque, il travaillait pour L'Oréal aussi, mais lui, sa fonction restait en Belgique.

  • Speaker #0

    Ah oui, Et quelle fonction lui Il est dans quel domaine

  • Speaker #1

    Lui, il était dans le département commercial et il est toujours dans un département commercial, mais il a changé d'entreprise depuis parce qu'on a décidé de ne pas partir à Amsterdam, de rester ici. Et donc voilà, lui, il a changé d'entreprise. Et du coup, moi, dans tout mon questionnement, je savais en fait depuis longtemps que je voulais me lancer à mon propre titre. Et c'est vrai que la décision de L'Oréal, au final, m'a permis d'aller de l'avant. Et de prendre la décision peut-être plus rapidement que je ne l'aurais fait si j'étais restée là. Parce qu'en fait, j'étais très bien là. Comme je disais, j'adorais mon job, j'adorais mes équipes, j'adorais les marques pour lesquelles je travaillais. Donc tout était très, très bien. Tout était rose. Et au final, je suis ravie de ce qui s'est passé et de la tournure qu'a pris ma vie professionnelle.

  • Speaker #0

    Oui, parfois, il y a un mal pour un bien. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Tes parents sont entrepreneurs eux-mêmes

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. T'as pas envie toi d'entreprendre Je pense que c'est inné en fait Je n'ai pas de réponse, en fait. J'ai toujours voulu entreprendre, j'ai toujours voulu travailler pour moi-même. Et donc, oui, je ne sais pas. C'était vraiment, c'était inhérent. Et c'est vrai qu'on parle beaucoup de L'Oréal, mais L'Oréal est une entreprise qui favorise vraiment, je trouve, l'entrepreneuriat, même si on est dans une grosse structure, une structure très corporelle. C'est vraiment une des valeurs de l'entreprise. Et donc, est-ce que ça a peut-être été exacerbé par mon expérience là C'est possible. Mais en tout cas, je savais qu'à un certain moment de ma vie professionnelle, je voulais me lancer à mon propre compte.

  • Speaker #0

    Alors raconte-nous la genèse du projet. Comment l'aventure démarre

  • Speaker #1

    Alors le projet en tant que tel, il a commencé avant moi. Donc en fait, Shinkair, qui est le projet dont je suis la co-fondatrice, a été... été créé dans le cabinet de gynécologie du père de mon associé. Donc l'entreprise en tant que telle a été créée il y a trois ans et demi. Et donc le père de mon associé est un gynécologue. Il a 70 ans aujourd'hui, il a énormément d'expérience. Et lui a voulu développer en fait un produit à petite échelle pour aider ses patientes parce qu'il remarquait que de plus en plus de ses patientes qui passaient dans son cabinet de gynécologie souffrait de plaintes intimes et notamment de sécheresse vulvaire. Et il voulait vraiment accompagner ces femmes différemment que ce qui existait aujourd'hui sur le marché. Et donc, avec un professeur en pharmacologie, il a commencé à développer un premier produit. Mais comme je disais, l'ambition était vraiment à petite échelle de pouvoir recommander ça aux patients de son cabinet. Et assez vite, en fait, il s'est rendu compte et il a été confronté à la législation. au besoin de contracter des assurances, à des quantités minimales de production. Il y a plein de choses qui viennent effectivement se rajouter. Et c'est là qu'il a demandé à son fils, qui du coup est mon associé, s'il ne voulait pas reprendre le projet et construire quelque chose autour de ce premier produit. Et c'est comme ça que Shinker est né en fait.

  • Speaker #0

    Son fils, tu le connaissais d'où toi

  • Speaker #1

    Alors, son fils est un très bon ami de mon compagnon, de Sam. Et donc, en fait, c'est quand moi, j'ai quitté L'Oréal et que j'étais en plein de réflexion. Qu'est-ce que je veux faire J'ai envie de lancer mon propre projet. Mais qu'est-ce que je vais faire Qu'il est venu vers moi et qu'il m'a dit, tiens Aude, est-ce que tu n'as pas envie de m'aider sur le projet en tant que consultante Et donc, j'ai aidé sur le projet pendant un an en tant que consultante, jusqu'à ce qu'il me demande de rejoindre l'aventure officiellement en tant que cofondatrice.

  • Speaker #0

    Ah, wow Ah ouais, ok, c'est une belle aventure. Et depuis, donc ça,

  • Speaker #1

    on est en quelle année 2020 Donc là, on est en 2022, quand j'ai commencé en tant que consultante, et du coup, j'ai rejoint officiellement en 2023.

  • Speaker #0

    À ce moment-là, il y a un produit existant sur le marché, et petit à petit, vous faites toute une gamme. Comment ça s'est développé tout ça

  • Speaker #1

    Oui, c'est une très très bonne question. Donc, Shinkair existe maintenant depuis trois ans et demi. Pendant un an et demi, effectivement, on a travaillé avec le premier produit qui avait été développé par le Dr. Smet. On a remarqué qu'il y avait un grand intérêt par rapport à ce produit. Et en fait, on a rencontré énormément de prestataires de soins de santé, parce qu'évidemment, c'est notre habitat naturel, on va dire, vu qu'on provient du cabinet de gynécologie. Donc, on a rencontré des gynécologues, des sages-femmes, des consultants en ménopause, kinésithérapeutes du plancher pélvien. Et c'est en fait sur la base et suite à ces discussions qu'on s'est rendu compte qu'il y avait un besoin additionnel dans des soins intimes de qualité pour la femme. Et donc aujourd'hui, en fait, c'est vraiment notre mission en tant qu'entreprise, c'est d'accompagner la femme dans son bien-être intime au travers de toute sa vie et donc au travers de tous les changements hormonaux qu'une femme peut avoir.

  • Speaker #0

    C'est des soins qui sont réalisés, les matières premières, vous essayez de rester locale ou en Belgique Tout ça est naturel. Tu peux nous dire un peu plus sur la composition des produits Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, c'est vraiment une fierté et c'est quelque chose sur lequel on essaye de mettre énormément d'accent. Effectivement, on est une marque qui est 100% made in Belgium, jusqu'à notre carton en fait. Donc, les emballages autour de nos produits sont du carton qui provient de Belgique. Et effectivement, tous nos ingrédients sont 100% naturels. Donc ça, c'était vraiment en fait dans l'ambition du Dr. Smith dès le départ. C'était d'avoir des produits de... qualité. J'en raconterai plus lors de notre discussion, mais d'avoir des produits de qualité et des produits qui peuvent être utilisés par un maximum de femmes en toute sécurité et fiabilité. Et donc effectivement, on est sur des compositions naturelles qui peuvent être compatibles avec la grossesse, l'allaitement, mais également les traitements oncologiques. On travaille beaucoup sur la ménopause aussi, et donc il y a énormément de femmes qui prennent des thérapies. hormonales de substitution. Et donc, c'était important d'avoir des produits qui pouvaient être compatibles avec cette large gamme de phases de vie, on va dire.

  • Speaker #0

    Je les trouve super beaux. Les boîtes, les packagings, c'est vraiment très joli. C'était quoi la recherche derrière le logo et le code couleur

  • Speaker #1

    Alors, merci beaucoup déjà pour le compliment. C'est super gentil. Et effectivement, on a beaucoup de consommatrices qui nous le disent. On a beaucoup de prestataires de soins de santé aussi qui nous le disent. En fait, ce qu'on voulait faire à la base, c'était de sortir les produits de soins intimes de la sphère du tabou. Aujourd'hui, quand on pense aux soins intimes, on peut parfois penser un peu aux produits désuets, un peu poussiéreux qu'on retrouve dans le coin d'un rayon. Et donc, on voulait vraiment, et c'est vraiment la mission aussi de l'entreprise, c'est de briser le tabou qu'il y a autour de toutes ces plaintes intimes qu'on peut avoir, que ce soit pendant la grossesse, après l'accouchement, lors de la ménopause. Et donc, on voulait avoir des produits justement qui permettent aussi de sortir de cette sphère de tabou. Donc, effectivement, le côté esthétique a été très important pour nous dès le départ. On s'est fait accompagner par une agence de branding en Versoise qui nous accompagne encore toujours. Et donc, en fait, on a... On a vraiment essayé de trouver un équilibre entre l'esthétique, mais le côté aussi médical et pharmacie, en fait, qui reflète nos valeurs de marque et là où on se retrouve aussi en tant que marque. Donc, on a vraiment essayé d'allier les deux, tout en ayant de nouveau, comme je disais, des produits qui soient attractifs pour la cliente et qu'elle n'ait pas de gêne d'utiliser ou ne pas avoir de gêne non plus de l'avoir dans la salle de bain.

  • Speaker #0

    Oui, ça se voit sur le site. Les photos, je les trouve très... Belle, même poétique en fait. C'est beau et en même temps, on comprend l'utilité, on comprend envers quelle zone on va traiter, mais c'est très beau, c'est très distingué, très chic en fait.

  • Speaker #1

    Tu mets le doigt vraiment sur un de nos gros challenges, c'est comment parler de nos produits, comment montrer l'utilisation de nos produits, parce que ce n'est pas toujours des utilisations qui sont évidentes à faire transparaître. Et donc, c'est comment effectivement réussir à montrer ça en visuel. mais d'une manière assez jolie, sans qu'on tombe effectivement dans le côté très brut de l'intimité.

  • Speaker #0

    On peut vous trouver où sur le marché

  • Speaker #1

    Alors, on a notre propre webshop qu'on a lancé en fait dès le jour 1. C'est super intéressant pour nous d'avoir notre propre relais parce que ça nous permet d'avoir énormément d'informations sur qui sont nos clients, comment est-ce qu'ils utilisent nos produits. Et puis alors, on est disponible dans toutes les pharmacies de Belgique. Pas toujours. Pas toujours physiquement, mais en fait, on travaille avec les grossistes qui livrent les pharmacies. Et donc, si notre produit n'est pas physiquement disponible, on commande et deux, trois heures plus tard, c'est livré en pharmacie.

  • Speaker #0

    Chapeau, ce n'est pas toujours évident d'approcher les pharmacies, de convaincre les pharmaciens. Et les pharmaciens sont très bons vendeurs pour un produit quand ils arrivent en pharmacie. Souvent, c'est chapeau. J'entendais les podcasts d'autres marques, Caudalie et d'autres. C'est vrai que les pharmacies vendent très bien et moi, je suis la première à faire confiance à ma pharmacienne. qui est ma belle-sœur. Donc, si elle recommande, c'est vrai que gage de qualité pour moi. Chapeau, bravo.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Mais effectivement, tu as tout à fait raison. On essaye vraiment d'être là où la cliente nous fait confiance. Donc, on travaille déjà énormément avec le réseau de prestataires de soins de santé. Donc, on a des gynécologues qui nous prescrivent, des spécialistes. On travaille beaucoup avec des sages-femmes, notamment avec le centre périnatal.

  • Speaker #0

    On aura plus aujourd'hui, oui. Le centre périnatal travaille avec tout le chaper.

  • Speaker #1

    Et effectivement, du coup, en termes de relais, on va dire d'achat de nos produits, c'est important d'être là où la consommatrice nous fait confiance, en fait. Et effectivement, c'est plutôt en pharmacie.

  • Speaker #0

    Très bien vu. Quels sont les gros défis que vous avez rencontrés dans le passé et peut-être ceux que vous avez encore à l'heure d'aujourd'hui

  • Speaker #1

    Je pense que le premier gros défi, je n'étais pas présente pour ce défi-là, mais c'était effectivement un projet qui avait été prévu à petite échelle. où Carl Philippe, mon associé, et son papa, le Dr. Smith, ont été confrontés par rapport à toute la législation, comme j'expliquais plus tôt, qui a lieu autour de ces produits. Heureusement, effectivement, qu'il y a un contrôle. Mais c'est vrai que quand on veut commencer une marque à petite échelle, on ne s'attend pas toujours à ce type de challenge. Donc ça, je pense que c'était le premier, en tout cas, lors du démarrage de la marque. Aujourd'hui, c'est... En anglais, on dit scalability,

  • Speaker #0

    d'expandre la marque.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, mais c'est l'expansion effectivement en quantité aussi, parce qu'on est dans une marque niche, avec des produits niche. Et donc, la grosse réflexion qu'on a, c'est comment est-ce qu'on peut agrandir notre niche Donc, une manière d'y répondre, c'est avec le développement produit. d'agrandir le cycle de vie ou d'élargir le cycle de la vie de la femme. Donc aujourd'hui, on se concentre sur la grossesse, l'accouchement et la ménopause. Mais on a des produits qui ont été testés dès la naissance ou dès trois ans. Donc c'est des types de clients qu'on pourrait très bien aborder aussi ou on ne le fait pas encore aujourd'hui. Donc ça, c'est un des gros challenges, je dirais. C'est vraiment d'étendre le scope de la marque, on va dire.

  • Speaker #0

    Vous êtes combien dans l'équipe La fille est gynécologue aussi

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, t'as bien vu. Donc en fait, il y a le Dr. Smith qui a créé la marque à la base. Aujourd'hui, d'un point de vue gynécologue, on se fait vraiment accompagner par la sœur de Carl Philippe, qui est gynécologue aussi, il provient vraiment d'une famille de gynécologues, c'est incroyable, son beau-frère est gynécologue aussi, donc on est super, super bien entourés. Et ce qui fait vraiment la valeur de la marque aussi, parce que du coup, on est vraiment développé. par des gynécologues. On a des gynécologues in-house. Donc, les articles, le blog, le contenu qu'on développe pour Instagram, etc. Tout ça a été écrit et validé par nos gynécologues. Et donc, en fait, Elisabeth, qui est gynécologue en Australie, nous accompagne à raison d'un jour semaine. Ensuite, il y a Carl-Philippe et moi-même qui sommes l'équipe opérationnelle. Donc, on fait tout. On a l'aide de quelques super stagiaires pour lesquels on est vraiment très, très reconnaissants. Et alors, on est en train de recruter notre premier employé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une boîte qui s'agrandit. On peut parler des financements Comment vous avez lancé les financements en fonds propres Vous avez quoi, levé des fonds

  • Speaker #1

    Alors, comme tout début, le démarrage a été fait effectivement par des fonds propres. Aujourd'hui, on a un investisseur externe qui nous accompagne dans le projet et qui nous apporte énormément de know-how aussi parce que c'est quelqu'un qui est dans le secteur. Et alors ensuite, le siège. est en Flandre. Et donc, on a été accompagnés par le gouvernement flamand, assez bien accompagnés d'un point de vue sublide. On a travaillé avec PMV, qui est participat à Simatskap Vlaamdre. Et puis après, on travaille avec les institutions bancaires.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter dans les années à venir Quelle habilité On en a parlé. Grandir. Est-ce qu'il y a d'autres challenges qui te tiennent toi personnellement à cœur

  • Speaker #1

    Je pense que le premier, c'est de réussir à grandir en ayant un bel accompagnement d'équipe. Je pense que ça, c'est primordial et je pense que c'est difficile pour une startup en phase d'évolution de recruter les bonnes personnes et de pouvoir continuer à les accompagner. Mais voilà, je disais, on est en train de recruter notre premier employé. On va sans doute à un certain moment rechercher un deuxième employé. Donc, c'est effectivement, comment est-ce que tu sors de cette dynamique startup où on est deux et quelques stagiaires vers une équipe plus complète.

  • Speaker #0

    Et quelle stratégie Vous prenez plutôt des profils expérimentés ou plutôt des profils juniors que vous formez

  • Speaker #1

    Je pense que ça va dépendre un peu du type de fonction. Ici, on est à la recherche, on appelle ça un medical visitor, donc c'est un représentant médical qui va visiter les prestataires de soins de santé sur une certaine région. On est assez ouvert parce qu'on a la particularité de devoir recruter quelqu'un qui, un, sait parler à un large public de prestataires, de pouvoir parler à des spécialistes, à des consultantes en ménopause, des sages-femmes, etc. Mais deuxièmement, on doit pouvoir travailler dans une dynamique de start-up où on a les challenges de start-up, tous les process n'existent pas. On est une petite équipe, donc la communication se passe facilement. Mais malgré tout, c'est différent, on va dire, que dans des grandes entreprises. Donc, je pense que c'est tout le challenge de trouver une personne qui peut allier ces deux-là. Après, d'un point de vue expérience, nous, on est assez ouvert. Si on trouve la perle qui correspond à ces critères, on est tout à fait ouvert.

  • Speaker #0

    Côté appel aux candidatures, j'ai envie de dire.

  • Speaker #1

    Oui, appel aux candidatures, certainement, sauf que du coup... C'est pour la région, c'est vraiment pour la Flandre, la Flandre orientale et occidentale.

  • Speaker #0

    J'ai envie de te parler, pour finir l'épisode, un petit peu sur toi, ton équilibre à toi, la place du wellness, du bien-être pour toi dans ta vie. Déjà, comment tu fais pour allier tout Allier ta casquette chef d'entreprise, ou en tout cas d'un statut de manager, de co-founder, avec ta vie de famille, avec ta vie sociale, comment tu fais Quel est ton secret J'y arrive pas.

  • Speaker #1

    C'est honnête. Je vais dire, je dors pas.

  • Speaker #0

    Non, alors le sommeil pour moi, c'est super important. Pareil. J'ai vraiment, vraiment besoin de mes huit heures de sommeil par nuit pour pouvoir fonctionner. C'est ce qui a été très, très compliqué d'ailleurs quand mon fils est né. C'est encore toujours compliqué. Donc non, non, le sommeil certainement. Mais en fait, moi, j'y arrive pas. Ça, c'est clair. Moi, j'ai pas encore trouvé l'équilibre. Le bien-être pour moi, le temps pour moi joue un rôle. essentielles dans comment je me sens. Et aujourd'hui, je n'ai pas assez le temps pour moi, c'est sûr. Parce que boulot, parce que on vient de déménager après un gros projet de rénovation qui nous a pris quand même pas mal de temps et d'énergie. Parce que deuxième grossesse, parce que nouvelle école pour mon fils. Enfin, gros, gros chamboulement on va dire de tous les côtés, en plus d'être entrepreneur. Et clairement, il n'y a pas d'horaire. Il n'y a pas de journée type. Je n'ai pas de journée type, certainement pas.

  • Speaker #1

    Tu as des jours à reprendre ton laptop le soir après le coucher de ton fils

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Ça dépend des jours et ça dépend des semaines aussi. Il y a des semaines où ça arrive plus que d'autres. Il y a des semaines où je n'ai pas envie et je suis obligée. Il y a des week-ends où je dois travailler. Mais ça dépend, on va dire. Il n'y a pas de règle. Ce n'est pas que tous les soirs, je suis derrière mon PC.

  • Speaker #1

    Ton mari, il est consignant avec ça, avec ton rythme de vie

  • Speaker #0

    Oui, hyper.

  • Speaker #1

    Ça n'a jamais été un problème que tu doives travailler autant en nombre d'heures

  • Speaker #0

    Non. Non, après, il travaille beaucoup aussi. Il aime beaucoup son job aussi. Il travaille pour une super chouette boîte belge. Et malgré tout, on a beaucoup de compréhension tous les deux pour ça. Aussi parce qu'on a été tous les deux chez L'Oréal où les horaires sont quand même assez écorcés.

  • Speaker #1

    La valeur du travail, je pense que vous avez sans doute tous les deux.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Tout à fait. Et lui aussi, il a quelque part cette envie entrepreneurielle. Et donc, je pense que ça lui fait plaisir aussi de voir que je le fais et que j'ai l'occasion de le faire.

  • Speaker #1

    Et que tu te plais et que tu t'épanouis.

  • Speaker #0

    Oui, et puis c'est chouette parce qu'il est hyper impliqué aussi. On en parle beaucoup. Donc non, c'est super chouette.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu fais durant ces moments à toi quand tu les as Qu'est-ce qui te fait du bien Qu'est-ce qui te ressource

  • Speaker #0

    Le silence.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Moi, je suis quelqu'un de relativement posé, on va dire. Ce qui me fait plaisir, c'est de lire un livre, d'être dans ma voiture sans radio, sans bruit. Juste avoir vraiment des moments de silence où je peux réfléchir et où je peux être au calme. Cinq minutes par jour, ça, ça me fait un bien faux.

  • Speaker #1

    On dit souvent, quand on veut, on peut. Qu'est-ce que tu en penses

  • Speaker #0

    Je pense que ce n'est pas toujours une question de volonté. Je pense que la volonté joue un grand rôle, certainement. Mais je pense qu'il peut y avoir des challenges financiers, des challenges familiaux, des challenges de temps qui font que ce n'est pas toujours possible. Et beaucoup part de la volonté, mais après, il faut que toutes les pièces du puzzle se mettent convenablement aussi.

  • Speaker #1

    Quelle est ta définition de la réussite

  • Speaker #0

    Idéalement, je pense que ce serait d'avoir un équilibre, que je n'ai pas, mais d'avoir un équilibre dans ces différentes casquettes. D'avoir un équilibre dans son rôle de mère, dans son rôle de parent, dans sa vie professionnelle. et d'avoir... Je pense qu'en fait, on peut passer par des périodes où l'un prend un plus gros focus sur l'autre, mais c'est important qu'il y ait une variation et que s'il y a un moment, la casquette professionnelle prend plus de place, mais qu'à un autre moment, la casquette familiale puisse prendre plus de place, c'est inversement, en fait.

  • Speaker #1

    Tu changerais ta vie Tu reviendrais vers le salariat

  • Speaker #0

    C'est une question que je ne me suis encore jamais posée. parce que peut-être qu'un jour elle se posera. Donc, je ne sais pas. Aujourd'hui, par rapport à mon stade de vie et par rapport à qui je suis comme personne et ce que j'ai besoin, je suis hyper, hyper épanouie dans ce que je fais. J'espère que je pourrai continuer à le faire toute ma vie. Mais on ne sait jamais ce qui se passe et donc je ne ferme pas la porte.

  • Speaker #1

    Quelles sont les pratiques bien-être qui font partie de ton quotidien

  • Speaker #0

    Me concentrer sur ma respiration. J'essaye de le faire. Je me rends compte en fait que certains moments de la journée, je suis tellement dans le rush et je suis en train de courir après les choses que j'ai l'impression qu'en fait, j'oublie de respirer. Évidemment que je n'oublie pas de respirer, mais j'oublie de respirer effectivement en plein de conscience et de respirer au point que ça me fasse du bien en fait. Donc ça, je dirais que c'est vraiment la première chose. Et après, oui, le rêve, c'est de pouvoir me faire un masque et de lire un livre et d'avoir vraiment du temps de qualité pour moi. Mais on va dire dans une journée rush et une journée type, ce sera vraiment de respirer.

  • Speaker #1

    Tu peux nous partager une grande leçon

  • Speaker #0

    La résilience, je pense. Je pense que je suis une personne qui fait preuve de beaucoup de résilience. Je ne suis pas quelqu'un qui va se laisser abattre par le cours des choses. Et j'ai eu plusieurs moments dans ma vie où j'ai dû faire preuve de résilience. Et donc oui, je pense que ça, c'est vraiment la plus grande leçon. Et simplement le fait qu'on se remet des choses et qu'on peut avancer, même si on n'oublie pas et que ça laisse des marques. qu'on sait se relever, qu'on est capable de se relever.

  • Speaker #1

    Une question que j'aime bien, qui est parfois un peu difficile à répondre, tu peux la passer si ça ne te plaît pas. Quelle est ta relation avec ton image, avec la nourriture et avec l'argent

  • Speaker #0

    Alors, je vais commencer avec le plus facile, c'est la nourriture. J'adore manger, petite aussi, j'étais déjà grande gourmande, ma maman disait toujours que j'avais les yeux plus grands que le ventre, et c'est vraiment le cas. Tu cuisines Oui, j'adore cuisiner. J'adore, j'adore, j'adore, mais j'ai souvent pas le temps. Donc la semaine, je cuisine, mais je cuisine rapidement. Mais en fait, moi, j'adore aller faire des courses le week-end et avoir le temps de cuisiner, me mettre en cuisine toute une journée. Et oui, de faire un tas de choses. Donc ma relation avec la nourriture est très saine, on va dire. J'ai la chance aussi d'avoir une morphologie qui... Voilà, qui est plutôt facile. Donc, je mesure la chance que j'ai à ce point de vue-là. Je peux me faire plaisir et voilà. Deuxième question, mon rapport à l'argent.

  • Speaker #1

    À l'argent ou à ton image

  • Speaker #0

    À l'argent, je n'ai pas vraiment la réponse. La seule chose que… Ce que je sais dire, c'est que je sors d'un parcours assez corporate, où évidemment, j'ai eu énormément d'avantages qu'on a comme employée en Belgique. 13e mois, voiture de société, etc. Et aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas. C'est même tout à fait l'inverse. Et c'est OK, en fait. C'est OK parce que... D'une part, Sam est employé, donc lui, il a quand même une certaine sécurité que je n'ai plus, on va dire. Mais d'autre part, c'est OK parce que j'aime tellement ce que je fais que je concilie. Mais après, clairement, je fais des choix aujourd'hui que je n'avais pas à faire avant.

  • Speaker #1

    Et ton image

  • Speaker #0

    Mon image, je l'ai laissée en dernier parce que je trouve que c'est la question la plus difficile à répondre. Compliqué. Compliqué parce que je fais très attention à ce que les gens pensent de moi. Ceci est un exercice compliqué pour moi.

  • Speaker #1

    Écoute, tu excelles, tu fais ça avec brio. Ça a l'air très naturel.

  • Speaker #0

    Ça ne l'est pas du tout. En tout cas, ça ne se ressent pas comme ça pour moi. Non, donc compliqué parce qu'effectivement, je fais attention à ce que les gens pensent de moi et j'essaye de faire attention à ce que les gens pensent de moi.

  • Speaker #1

    Tu ressens le besoin de plaire, de satisfaire

  • Speaker #0

    Je ne ressens pas le besoin de plaire à tout le monde, non. Mais je ressens le besoin de plaire aux gens qui comptent et aux gens dans lesquels j'ai confiance et dont la vie compte, en fait, pour moi. Ça, oui.

  • Speaker #1

    Ne pas décevoir.

  • Speaker #0

    Oui. Oui.

  • Speaker #1

    OK. Et on va terminer sur des petites... question que j'aime bien et comme je sais que tu m'as dit que ton cher et tendre allait sans doute écouter le podcast, est-ce que tu voudrais lui dire quelque chose, tu voudrais lui rendre hommage à la personne qui partage ta vie Je n'avais pas préparé cette question-là.

  • Speaker #0

    Je m'attendais à Tim, matcha ou Tim café. Non, non, non, c'est une très bonne question et effectivement, je pense qu'on est tellement dans le rush des choses que parfois on se le dit pas assez. mais que je remercie L'Oréal en fait tous les jours d'avoir pu le rencontrer parce qu'on s'est vraiment rencontré chez L'Oréal que je l'aime, c'est l'homme de ma vie ça c'est clair et certain et que j'espère que notre deuxième fils va mieux dormir que notre premier et que ça sera un tout petit peu plus simple les premières années

  • Speaker #1

    Allez, team matcha ou team café

  • Speaker #0

    Alors celle-là je l'avais préparée Ah Non, honnêtement, les deux. J'adore le matcha, mais je n'ai jamais le temps de m'en faire. Donc, à la maison, clairement, team café. Quand je vais chercher un café, parce que ça, c'est un de mes petits plaisirs aussi d'aller chercher quelque chose dans un coffee bar ou quoi, c'est soit un matcha, soit ce que j'adore aussi, c'est un dirty chai. Un chai avec un shot d'espresso, ça, j'adore. Je n'en ai jamais pris. C'est super bon et c'est super bon pendant la période de Noël. Tu as l'impression de boire la Noël. Quand je disais que la sensorialité était importante pour moi, avec le chai, je l'ai complètement.

  • Speaker #1

    La mode, c'est important pour toi Les tendances

  • Speaker #0

    Les tendances, non. Pas nécessairement parce que je suis quelqu'un d'assez classique dans plein de choses. L'apparence, oui. Le fait d'être bien habillée, d'être propre sur soi. Ça, je trouve que oui, parce que clairement, ça montre quelque chose de sa personnalité. Mais je ne suis pas du tout...

  • Speaker #1

    Fascialiste.

  • Speaker #0

    Pas du tout, pas du tout, pas du tout.

  • Speaker #1

    Qui tu appelles quand tu as besoin d'un conseil Tu as un mentor, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    J'ai plusieurs personnes, on va dire, qui m'accompagnent d'un point de vue professionnel et développement personnel. Justement, quand la grande restructuration a eu lieu chez L'Oréal, c'était une loi Renault, en fait. Et donc, il y a certaines choses qui doivent être respectées d'un point de vue de l'entreprise. Et donc, j'ai eu la chance d'être accompagnée par une super coach à ce moment-là, avec qui je suis encore en contact. Et puis, effectivement, de par le parcours professionnel que j'ai eu, j'ai eu pas mal de managers, de collègues. Je suis assez bien entourée de ce point de vue-là. Et donc, c'est vrai que si j'ai besoin d'un conseil... Il y a toujours des gens que je peux appeler, mais je n'ai pas une personne précise qui est vraiment mon mentor.

  • Speaker #1

    Et alors, tu appelles qui quand tu as besoin d'un conseil Plutôt ta famille ou ton mari Oui,

  • Speaker #0

    je pense que je vais en parler surtout à Sam. Comme je disais, on en parle beaucoup du boulot de Shinker. Et donc souvent, je demande son avis et il m'aide à tempérer parfois mon avis aussi qui peut être assez tranché. Donc oui, Sam, je dirais.

  • Speaker #1

    Dernière question, la question signature d'audace. Peux-tu nous raconter un moment où tu as fait preuve d'audace dans ta vie

  • Speaker #0

    Je pense aux deux grands moments de ma vie. Le premier moment où j'ai fait le preuve de plus d'audace, c'est la naissance de mon fils. Parce que c'est une question que tu poses souvent dans ton podcast aussi. Pour moi, ça n'a pas été une évidence de devenir mère. Et donc, le fait de sauter le pas. Et je ne regrette vraiment aucunement d'avoir sauté le pas. Mon fils est la plus belle chose qui puisse m'être arrivée dans ma vie. Mais malgré tout, ce n'était pas une évidence pour moi. Donc, je pense ça clairement en numéro un. Et puis en numéro deux, oui, le fait de sortir d'une carrière de 15 ans de corporette et de se lancer sur un projet assez unique. Voilà, oui, tout à fait. Oui, oui, tout à fait. Eh bien,

  • Speaker #1

    écoute Aude, merci beaucoup. Merci pour ce partage.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

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