- Speaker #0
Je suis Chloé Junico et bienvenue sur Audace, le premier podcast belge francophone dédié au wellness. Ici, tu entendras des conversations sans filtre pour t'aider à être aligné, outillé et bien informé, grâce à des échanges avec des experts, des entrepreneurs et des invités qui partagent des clés concrètes et des récits authentiques. Je te laisse avec l'extrait de la semaine, n'oublie pas de t'abonner pour ne pas manquer l'épisode complet qui sort dès demain matin. Tu peux nous dire un peu la genèse du projet de Tof ?
- Speaker #1
Ouais. Donc en gros, c'est vraiment, je pense, la première fois où j'ai réalisé que... Enfin, je vais plutôt reprendre parce que c'est... À l'époque, je ne l'avais pas vraiment compris, mais un truc qui m'a vraiment marqué et que j'ai compris vraiment par après, c'est un stage que j'ai fait chez Javry. Durant mes études, j'ai fait un master à Louvain-la-Neuve en ingénieur de gestion et dans le cadre de ce master, je vais faire un stage. Et via un de mes meilleurs amis qui avait déjà bossé là-bas, j'ai fait mon stage chez Javry qui est une entreprise de café en fait. Ah et voilà ça me disait quelque chose Ouais si si ils font du café Vraiment très haute qualité En Belgique en grain Ça a beaucoup grandi depuis moi quand j'ai rejoint Il y avait juste le fondateur Maxence Et moi A l'époque donc c'était vraiment tout tout tout début de Javry Et puis c'est devenu une success story Et comme tu dis maintenant ils vivent dans plein plein plein de boîtes Je crois qu'ils sont 10 ou 15 Maxence a revendu entre temps C'est vraiment devenu un success story Mais à l'époque il y avait juste lui et moi Et euh... Et donc, j'avais un rôle de business developer. Et donc, j'appliquais, si tu veux, tout un process sales outbound, où en gros, il y avait un process emailing, où tu envoies un mail, ça ne répond pas, ça va automatiquement en deuxième. Moi, j'avais un peu le rôle de biz dev dans ce cadre-là. Et j'ai adoré. J'ai vraiment adoré ce truc, cette excitation, cette intensité. Tu vois vraiment la flamme en moi. Je n'allais pas au travail en me disant non. J'étais vraiment content d'y aller, content de... L'adrénaline que je recevais quand j'arrivais à faire une vente était hyper gratifiant. Et puis, je sentais vraiment que j'avais un méga impact. Et donc, finalement, ils m'ont proposé un taf ensuite. Mais à l'époque, je n'ai pas osé. Parce que j'étais en ingénieur de gestion et j'étais un peu en mode, j'ai fait 50 études pour maintenant me lancer si vite dans une aventure un peu risquée. Et donc, je ne l'ai pas fait. Et j'ai commencé chez Deloitte juste après. Que je ne regarde pas du tout, parce que Deloitte, c'est vraiment tout ce qu'on en dit, je trouve, c'est vérifié. C'est une super école. Après, le NIF, ça apprend énormément de choses. Je trouve que c'est quand même bien, c'est très, très bien comme école, comme école après l'école, disons. Mais j'ai réalisé, j'ai dit Deloitte, qu'en fait, ce que j'avais chez Javerie, c'est-à-dire cette excitation, ce haut impact et tout, en fait, ce n'était pas juste le taf de manière générale, c'était vraiment juste une startup, en fait. C'est ce que tu retrouves dans une startup. Dès que tu commences à bosser dans des boîtes un peu plus grosses, les horaires sont différents, il y a plein d'avantages, mais tu n'as pas cette intensité que moi, je dors et que je cherche. Et donc, c'est petit à petit que j'ai compris qu'en fait, ce qui correspond à ma personnalité, c'est plus des environnements qui bougent vite, où les enjeux sont élevés, où il y a beaucoup d'intensité, où les highs sont très high et les lows sont très low, mais où il y a de l'intensité. Et donc, je savais que j'avais envie d'entreprendre. Ok. mais je n'avais pas vraiment l'idée hyper concrète et c'est en fait en allant justement, on revient au Daily Traitor mais après un tennis je passe au Daily et après le tennis il est 19h30 j'ai faim, je rentre chez moi je joue à la Lube, j'habite à BX donc j'ai genre 3 minutes de route il est 19h30, je m'arrête au Daily pour acheter un truc à grignoter et moi j'aime bien grignoter donc tu vois j'ai l'habitude d'acheter parfois des chips oven baked et des trucs comme ça mais là Merci. Tu vois, après le sport, tu te sens un peu mal. J'ai envie d'un truc salé, mais j'ai pas envie de manger un truc gras. Et donc, je vois le Jack Link's, le beef jerky Jack Link's, l'américain, celui qu'on trouve partout, à la caisse du Daily. Donc, j'achète ça. C'est la première fois que je vois du bœuf séché.
- Speaker #0
J'avais jamais entendu parler. Attends, mais t'es en quelle année, là ?
- Speaker #1
Là, c'était il y a deux ans et demi.
- Speaker #0
Ah, c'est tout ? Ouais,
- Speaker #1
ouais, non, je crois que c'était décembre 2022. Ouais, décembre 2022. vraiment genre novembre ou décembre 2022, donc fin d'année 2022, où je découvre en fait ce que c'est du bœuf séché. Et c'est vraiment sur le paquet, il est mis lean, high protein. Et je me dis, parfait, après le sport. Et donc, je prends l'habitude d'acheter ce sachet-là, d'en manger. Après mon tennis, je m'arrête. Ça devient un peu un rituel. Jusqu'au jour où je m'y intéresse un peu plus. Et je réalise que le produit en lui-même, il est hyper intéressant. Il est maigre, il est protéiné. Mais il est... fait à base de viande du Brésil. Il y a plein d'additifs. Je trouvais en plus que les sachets, ils faisaient méga beauf. Enfin bref, c'est un détail.
- Speaker #0
Oui, de fait.
- Speaker #1
Et j'avais quelques frustrations avec le produit. Et en fait, c'est ça qui m'a poussé à en faire dans ma cuisine, quoi. Et donc, à partir de janvier 2023, qui est un peu plus de 200 ans du coup, j'ai commencé à en faire toutes les semaines dans ma cuisine, du bœuf séché. Un truc que je n'avais jamais fait avant, tu vois. et juste par curiosité, en fait, j'avais vu ce produit et je trouvais que le produit en lui-même, le fait que ce soit protéiné, que ce soit maigre, que ce soit un snack salé sport tu vois, idéal pour après le sport il n'y en a pas beaucoup, tu vois, des snacks salés protéinés et qu'ils soient mal faits, enfin qu'ils ne soient pas adaptés à nos habitudes de consommation, je me dis je vais en faire pour moi, et c'est comme ça que ça a vraiment commencé, t'offres j'ai commencé à en faire dans ma cuisine pour moi c'est devenu un peu une passion, puis c'est devenu un peu la recherche du meilleur bœuf séché comment faire le meilleur boeuf séché Quelle tu deviens utiliser ? Quelle épaisseur ? Quelle marinade ? Et donc là, j'ai fait six mois de recherche.
- Speaker #0
Solo dans ta cuisine. Et là, tu travaillais toujours ?
- Speaker #1
Je travaillais toujours, ouais. À l'époque, j'avais un taf qui n'était pas hyper demandant et qui payait très bien. En réalité, j'étais déjà à mon compte. J'avais créé déjà la société à l'époque et j'étais freelance, chef de projet freelance.
- Speaker #0
Donc, tu avais des missions ponctuelles ?
- Speaker #1
Ouais, j'avais en fait, en réalité, une longue mission. Mais voilà, donc j'avais du capital dans ma boîte. J'étais en train d'accumuler du capital dans ma boîte. et je faisais des 9 to 6 tu vois et puis en réalité je m'ennuyais même un petit peu tu vois à côté parce que ma copine travaille beaucoup, elle travaille déjà beaucoup et donc je rentrais chez moi et j'étais un peu bon et donc ça me faisait du bien d'avoir un truc tu vois d'avoir un objectif et puis j'avais envie d'assouvir aussi un peu cet esprit entreconnerial et c'est vraiment pour répondre à ta question parce que je peux parler pendant une heure c'est vraiment comme ça que ça a commencé c'est découvrir le produit, dire tiens en fait il y a moyen de le faire mieux je pense, le faire pour moi d'abord, et puis petit à petit le faire goûter, comprendre que ça plaît aussi aux autres gens, comprendre ensuite qu'il y a un marché, et puis voilà, ça m'a pris plus ou moins six mois avant de le faire.
- Speaker #0
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