Speaker #0Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse au genre féminin. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions ? T'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale. Alors aujourd'hui, on va parler d'une technique qui va vous permettre de moins consommer. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Oupsies Mama adore tous les concepts de minimalisme. et de non-consommation. C'est vraiment des sujets qui me tiennent particulièrement à cœur parce que je trouve qu'on a trop de choses. On a accès à trop de choses. Il y a beaucoup de choses qui valent 3 francs 6 sous. On ne va pas se mentir. Les fringues, les objets, le maquillage. Il y a possibilité de se faire quand même pas mal plaisir à tous les étages. Alors, je ne parle pas des personnes qui ont des moyens relativement réduits, mais quelqu'un qui a une vie, voilà, somme toute normale, peut vraiment se faire plaisir. Entre 3 breloques sur Amazon, des sites comme Shein, des sites comme Temu. Tout ce qui est les soldes en ligne, la redoute, 3 Suisses, j'en passe des meilleurs. Je vous balance quelques noms parmi des centaines que vous pouvez dénicher. Les box aussi, n'en parlons pas. Les beauty box où pour quelques euros, on a une petite boîte tous les mois. Une petite boîte comme un cadeau qu'on reçoit, un petit colis avec 5 miniatures ou même des formats, des fois format vente de produits de beauté. Et où on trouve ça génial, mais qu'en deux temps, trois mouvements, on se retrouve enseveli. Tout ça, c'est la porte ouverte à la surconsommation et à un espace encombré. qui dit espace encombré, dit aussi mental encombré. Enfin, moi, ce sont mes convictions profondes. Donc voilà, aujourd'hui, encore une fois, parce que j'ai déjà abordé le thème du minimalisme dans un épisode précédent, mais ça n'est que le début parce que je compte en faire pas mal. Donc aujourd'hui encore, nous allons aborder ce thème et par le biais d'une méthode qui va vous permettre de moins consommer. Si ça vous intéresse, restez bien en place parce que go ! Voilà, alors donc nous y voici, moins consommés. Alors là, je ne parle pas en fait des achats d'impulsion, vous savez, comme quand on est dans un magasin sur place. Non, je vais plutôt parler de ce qui va être le fait de mettre des choses dans son panier, dans son panier sur Internet. Vous savez, quand vous rajoutez des articles comme ça, ça fait comme une wish list, en fait, une liste de souhaits. Et puis, vous laissez, vous allez un peu, des fois, vous y retournez. Ben si, si, vous le faites, vous le savez que vous faites ça. On a des trucs dans le panier. Ah, j'en rajoute un, je l'enlève. Finalement, je le remets. Je ne sais pas, je change la couleur. J'en mets deux, on ne sait pas. Je prends deux tailles peut-être. On en rendra un comme ça, mais on est sûr que... Tout ce micmac, en fait, toute cette espèce de to-do list, de shopping à droite à gauche, qui fait que c'est des grands pièges. Et les sites le savent bien parce qu'ils adorent que vous traînes à scie comme ça, sur leur plate-bande, en fait. Pour eux, c'est doux que vous soyez dans la place, comme ça. à furter, à traînailler, eux, ils préfèrent vous savoir là qu'ailleurs. En vrai, on ne va pas se mentir. Pourquoi ? Parce que tant que vous traînaillez à rien faire, là, vous servez à quoi ? Mais non, à un moment donné, ils savent très bien que vous allez flancher. Bien sûr, vous n'allez peut-être pas valider tout le panier, mais il y a un moment donné, vous allez la passer la commande. Et d'autant plus quand c'est des petits sites soi-disant pas chers. La foire à la breloque, t'es mu. T'es mu typiquement. Un million d'âneries dont on n'avait pas besoin, mais qui nous attirent diablement. De la breloque qui va de, je ne sais pas, 60 centimes jusqu'à 3,50 euros, voire 12,90 euros pour les objets les plus waouh, mais qui reste quand même de sacrées affaires par rapport à ce qu'on pourrait trouver dans notre propre pays. Et on se dit, oh bah quoi, ça me fera du bien, j'achèterai ça à un moment donné, qu'est-ce que ça peut faire, un petit panier à 10 balles ? Bah ouais, un petit panier à 10 balles, un par-ci, un autre par-là, mais c'est comme ça, c'est comme ça en fait qu'on finit enseveli, vous le savez bien. Donc le but, en fait, dans tout ce micmac, ça va être clairement de vider les paniers. Ouais, il va falloir que tu vides les paniers à donf. Et je sais que ce n'est pas une mince affaire. Oui, parce que ce sentiment, on le connaît tout. On va sur le site en question, on dit, allez hop, un peu de nettoyage là, parce que c'est quand même de la pollution visuelle et mentale d'avoir des paniers remplis. Là encore, vous savez de quoi je parle. Donc on se dit, allez, je vide tout, de toute façon, ça suffit maintenant. Sauf qu'une fois qu'on est là, on est reconfronté à tous nos mini coups de cœur qu'on a accumulés là-dedans. Et ah, mais attends, ça, je n'enlève pas. Ah bon, ça peut-être. Ou elle est ça, non ça, ça sert à rien, je m'en servirai jamais. Ou cette fringue-là, je la mettrai pas. Mais attends, ça on sait pas quand même, maintenant que je la revois, cette fringue-là, je l'aime bien. Donc voilà, tu vas retenir ce que t'as pensé sur l'objet que t'as bazardé du panier. Tu t'es dit quoi ? Que finalement, voilà. D'accord ? Donc on va attaquer la phase lourde de ce ressenti-là. On va prendre ce petit ressenti que t'as eu et on va l'appliquer à tous les autres articles, puissance 1000. Donc ce qu'il va falloir faire, c'est dénigrer les objets un par un. Avec une phrase assassine et sans appel et que tu vas te forcer à dire à haute voix. ou très fort dans ta tête, puisque des fois on peut pas dire ces trucs à haute voix, je veux dire on vit pas tous seuls, tranquilles, des fois il y a des gens à côté et on a pas envie de paraître plus folle qu'on est déjà Donc dis-le dans ta tête, sinon c'est pas grave, mais formule-le d'une façon ou d'une autre, d'accord ? Donc pour chaque objet, de toute façon tu vas tous leur faire un sort, c'est-à-dire qu'ils vont tous s'expulser du panier, comme ça on n'en parle plus, ils sortent de ta vie et voilà. Donc un exemple, disons que c'est une jupe. Voilà, t'as trouvé une jolie petite jupe verte pomme, trop mimi pour l'été. Enfin je dis verte pomme, ça peut être n'importe quoi, ça peut être lilas, ça peut être... Non mais là dans l'exemple c'est important qu'elle soit pas bleu marine ou bordeaux. Donc là, justement, avant de cliquer sur le bouton supprimer, pendant que tu fais ou avant, avant pour avoir l'impulse d'avoir envie de le faire, que le doigt se lève et clique sur la corbeille, tu vas dire un truc du style « Allez, c'est ça la jupe vert pomme, rendez-vous au carnaval de Rio, c'est ça, allez. » Et là, paf, tu supprimes. Et je précise que moi, j'ai rien contre le carnaval de Rio, etc. On ne se trompe pas de sujet là. Je dis juste qu'il faut un peu... dire des trucs cassants, un peu comme, vous savez, une personne un peu toxique, d'accord ? Un vieil oncle à table qui a envie de dire trois calembours, sous couvert d'humour, il est un peu vexant. Eh bien, vous faites ce truc-là à vous-même, d'accord ? Mais ce n'est pas pour vous blesser, c'est vraiment pour vous casser l'article, là, d'un coup, et y adhérer tant que faire se peut. Donc voilà, vous avez repéré une jolie paire de lunettes de vue, un peu oversize, en écaille de tortue. Là, vous allez vous dire, allez, c'est ça la secrétasse. Allez, la secrétasse en folie, là. Allez, go, go, go. Ouais, ouais, bien sûr, le gros cliché. Et bam, on supprime. Vous ne le pensez pas forcément ce que vous dites. Elles vous ont plu, ces lunettes, cette jupe, elle vous a plu. Mais vous comprenez que là, c'est une méthode. On se met dans le bain, on se force à le faire. En fait, ce n'est pas tant que ça vous plaise ou pas, c'est que vous n'avez pas besoin de trucs en plus dans vos vies. Donc, on essaie de passer le cap, de dégager ça. Donc vous aviez, je sais pas, pour projet de vous acheter une douzaine de gros bigoudis pour essayer de faire des boucles sans s'abîmer avec le sèche-cheveux ou le fer à boucler. Bon bref, vous voyez ça dans le panier et vous dites ouais c'est ça, allez. Ah oui oui bien sûr, bien sûr on va se les faire les boucles, on va se les mettre les bigoudis. Ah oui oui mais c'est sûr, c'est certain, on va se les mettre là pendant deux heures le soir. Allez hop, poubelle. On voit une jolie crème anti-ride qui lisse les pattes d'oie. Oui allez, encore une grosse arnaque, bien sûr. Ça vaut six fois plus que ma crème Nivea. « Mais oui, mais oui, mais demain, je vais perdre 10 ans. 10 ans, là, je vais être magnifique. Je vais retourner 10 ans dans le passé. Vous avez raison, bien sûr que je vais vous croire. Bravo, bravo le marketing poubelle. » Vous allez flasher sur un joli petit fauteuil, là, pour votre salon, parce que ça peut aussi être des achats conséquents. Et bien là, vous allez dire « Ah, ben oui, ça va se transformer, bien sûr. Oui, oui, oui, ça va se transformer en loft. Oui, en loft new-yorkais, bien sûr. Avec ces fauteuils, là, avec les accoudoirs en fer forgé. Mais bravo. » Ouais, avec un fauteuil à 200 balles et ton salon, ce sera toujours le même parce que t'as toujours le tapis qui va pas, le miroir qu'il faut changer, le vieux canap. Donc arrête de te faire croire. Allez hop, basta. Vous allez pas me faire croire que je vais déménager grâce à un fauteuil. Alors une espèce de pierre qui ponce les poils. Oui, bah maintenant je vais me poncer les poils avec une pierre, bien sûr. Non, non, j'aurais tôt fait de reprendre mon rasoir parce que j'ai la flemme et que je suis en burn-out permanent de toute façon. Bon alors moi je vous donne plein d'exemples comme ça, seulement pour que vous puissiez comprendre en fait le mood de la chose, d'accord ? après ça va être à vous et encore une fois et je le répète je me répète excusez-moi c'est pas grave si vous adhérez pas vraiment à ce que vous dites vous vous forcez à être quelqu'un de très cassant par rapport aux objets n'ayez pas de peine pour les objets on s'en fiche ils n'étaient pas encore vôtres d'accord et vous ne les avez pas encore achetés donc il n'y a pas parce qu'on a du mal à critiquer ses propres objets parce que ça quand vous faites du tri chez vous vous pouvez aussi vous le dire mais des fois ça fait un peu de peine parce que bon les objets ça y est c'est vos camarades ils sont chez vous vous avez payé pour les avoir vous les avez hébergés tout ce temps donc c'est difficile maintenant de les casser de leur faire un sort, mais difficile, mais pas impossible. Mais en tout cas, pas de pitié pour les objets qui n'ont jamais mis un pied chez vous. Bien sûr qu'on peut les casser. Bien sûr qu'on peut dire, carnaval de Rio, allez, un grand chapeau de paille, t'as raison, allez hop, blablabla. Un rouge à lèvres corail, mais oui, allez hop, fashion week, bien sûr, ils t'attendent tous là en bas avec les flashs. Voilà, on se dit des trucs comme ça. Et comme on est dans une impulse méprisante du truc, ce sera facile de dégager du panier. Et il y a un truc qui va se switcher dans votre cerveau en mode, ah ben ouais, remarque, qu'est-ce qui m'a pris, qu'est-ce que j'ai ? Tout ça est fabriqué. Mais vous savez que le cerveau est une usine à fabriquer nos perceptions. Finalement, tout ne passe que par le prisme de notre cerveau. Je ne dis pas que ce n'est pas vrai, les événements, les gens, tout ça, les dialogues, la réalité, elle est là. Mais il y a quand même un gros filtre par lequel passent les infos jusqu'au cerveau. Donc ça, vous pouvez moduler. Vous pouvez vous convaincre que certaines choses sur lesquelles vous aviez flashé, finalement bof, finalement non, cher, ridicule, à quoi bon, on n'a pas que ça à faire, on a de tchafouetté. Ça, mais bien sûr, en fait. Mais il suffit de le vouloir et de le déclencher. Donc, c'est une technique qui peut faire ses preuves. Moi, je vous encourage, je ne vous encourage que trop de faire sur un panier. Un panier d'achat sur un site. Voilà, vous y retournez et puis vous commencez à vous mettre en mood que rien n'avait de sens, tout est grotesque. Et un par un, les articles, un petit sort à chacun. Bam, bam, bam. Jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. Et puis, oui, je vous vois venir. Oh, mais une fois que j'aurais fait ça, cinq minutes après, mon panier est vide, je me sens vide. Bah oui, parce que c'est relié aussi au vide intérieur, le vide à remplir, les achats, tout ça. Mais c'est comme manger, c'est comme fumer, c'est comme tout. Acheter, c'est bien sûr, c'est la dopamine, etc. Donc, sentiment de vide, etc. Mais alors, et... et où sont-ils ces objets ? Ok, t'as pas trié quatre cartons de vêtements là. Là t'as trié des trucs que t'avais même pas encore acheté, des trucs qui existent pas, des idées, des intentions, c'est des intentions d'achat, faut arrêter. Si déjà t'en es là pour des trucs que peut-être t'aurais aimé acheter mais t'étais pas sûr mais c'était en cours de réflexion, non non stop. Parce qu'après il va falloir aussi s'attaquer Peut-être à faire un peu de tri chez toi, peut-être à revoir ton rapport à la consommation, au minimalisme, à l'espace, à ta façon d'utiliser les choses et par là même de les respecter. Donc on commence pas déjà à se faire des angoisses pour des idées abstraites, des intentions d'achat, des choses que peut-être que... Et alors ? Mais moi je retrouverai jamais ce truc, je l'ai vidé de mon panier, maintenant il est où ? Surtout sur des plateformes comme Tému où des fois on perd les objets à tout jamais parce qu'ils en ont tellement des milliards de fanfreluches à la pelle que des fois tu peux ne pas retomber sur le bail en question. Voilà. Eh bien, tant mieux. Eh bien, mon débarra, il est reparti sur le fleuve, là. Tu vois, il n'était pas pour toi. Au chemin, les routes comme ça se sont séparées. Et il est peu probable que tu y repenses dans quelques semaines et encore moins dans quelques mois. Et dans quelques années, vaste blague, bien sûr que tu ne sauras même plus ce que tu as éjecté de ton panier. Donc, voilà. J'espère que ce petit conseil, cette petite astuce va vraiment pouvoir t'être utile. Moi, je sais que c'est quelque chose qui m'aide énormément. Tout est bon à prendre pour s'empêcher de foncer tête bêche dans la consommation, que ce soit dit, parce qu'on vit vraiment une époque où on est en train de s'ensevelir de choses diverses et variées qui nous bouffent notre temps, qui nous bouffent notre énergie, notre clarté visuelle et mentale. Et je ne rappellerai que trop que le vrai luxe, c'est l'ordre, la propreté et l'espace. Voilà, si ce podcast t'a plu, c'est l'épisode. Ce podcast, cet épisode, oupsies maman ! n'hésite pas à mettre un petit like, à lâcher un petit commentaire, à t'abonner. Voilà, ça fait toujours plaisir. Ce podcast touche maintenant à sa fin. J'espère qu'il t'a été utile. Il est temps pour moi de te saluer. Je vais donc te dire à très bientôt pour d'autres podcasts avec d'autres sujets. Et en attendant, n'oublie pas que... Trop et pas,