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Coaching spécial ghostage : mode survie activé. Oopsies Mama sort la trousse de secours. cover
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Oopsies Mama

Coaching spécial ghostage : mode survie activé. Oopsies Mama sort la trousse de secours.

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16min |15/04/2025
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Description

Un silence qui dure. Des messages sans réponse. Une sensation de vide aussi brutale qu’humiliante.

Tu viens peut-être de te faire ghoster.
Respire.


Oopsies Mama est là pour toi.


Dans cet épisode spécial post-ghostage, il n’y aura pas de formule magique ni de phrases toutes faites. Juste une voix qui t’accompagne, te rassure, et remet les choses à leur place — toi y compris.


On va penser les plaies, remettre l’église au milieu du village, et rappeler une bonne fois pour toutes que ce n’est pas à toi de te remettre en question quand quelqu’un choisit de disparaître sans un mot.


Prépare-toi à souffler, relativiser, et revenir au centre de ta propre histoire.



https://www.instagram.com/oopsies_mama/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse au genre féminin. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions ? T'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale ! Bienvenue à nouveau dans ce format spécial coaching. Donc pour rappel, dans le format coaching en fait, on reprend un mini-drama de la vie. pour un petit peu l'analyser et te remettre du baume au cœur. Alors, mini-drama ou big drama, en fait, c'est vraiment comment toi, tu le perçois dans ta propre existence. Je ne suis pas là pour juger. Et justement, aujourd'hui, on va parler de ghostage. Donc, se faire ghoster, c'est sans doute quelque chose qui t'a peut-être au mieux fait sourire, ironiquement, voire rire jaune, ou qui a pu, dans l'absolu, te plonger dans un désespoir terrible. Quoi qu'il en soit, on est là pour te remettre un petit peu de baume au cœur. Alors, c'est parti ! Ah le ghostage ! Qui ne s'est pas fait ghoster un jour dans sa vie ou qui ne se fera pas ghoster, je l'ignore. Alors justement, il y a ghostage et ghostage. C'est ok de se faire ghoster après quelques messages échangés sur un site de rencontre, quand d'un coup on s'aperçoit que par exemple la mayonnaise ne prend pas, ou quand soi-même on décide de ghoster quelqu'un parce que des fois la personne nous parle, nous on est dans une démarche par exemple de relation sérieuse, la personne fait croire qu'elle aussi. Et puis très vite, la personne commence à nous poser des questions un peu coquines. Bref, on connaît la chanson. Et là, parfois, c'est vrai que c'est plus simple de ne plus répondre du tout parce qu'on n'a pas de temps à perdre. C'est un exemple parmi d'autres. Donc on peut en fait se ghoster assez rapidement, de prime abord. On peut ghoster, on peut se faire ghoster. Ça, c'est OK. En tout cas, c'est devenu OK. Ça rentrait dans les mœurs. Des fois aussi, ça faisait quelques jours qu'on parle avec quelqu'un, qu'on s'échangeait quelques messages chaque jour. Ça fait une semaine. Et puis du jour au lendemain, c'est vrai que nous, On peut ghoster parce qu'on est sur une autre conversation qu'on mène en parallèle et qui nous intéresse davantage. Et l'autre personne aussi, ça va dans les deux sens et vice versa. Ça aussi, c'est OK. Pourquoi pas ? C'est quand même rentrer dans les mœurs. Ou si vraiment, il y a une mésentente, il y a quelque chose qui a eu lieu rapidement ou au bout de quelques jours et on s'aperçoit que ça ne va pas coller, on peut ghoster. Voilà, conflit, mésentente, désintérêt assez rapide, à la limite, OK. Et justement, c'est ce ghostage-là qui va prêter à sourire quelque part. Celui qui va nous faire un peu mal, ça va plutôt être celui qui est incompréhensible parce qu'il fait suite à un véritable lien qui s'est créé. Soit que ça fait plusieurs semaines quand même qu'on parle à quelqu'un, soit qu'on voit quelqu'un régulièrement, on sort avec quelqu'un, on s'estime même être en couple avec quelqu'un. Ça peut être à différents niveaux, en tout cas il y a un lien assez fort qui s'est établi et ce lien-là, il est coupé brutalement du jour au lendemain. C'est plus de ce genre de ghostage-là que je vais parler aujourd'hui. Voilà, on ne parle pas du simple petit ghostage de courtoisie, ou celui dont on se sert pour couper court, et où c'est ok, correct, entendu maintenant dans notre société, qu'on a un peu le droit de sortir cette carte joker. Je parle vraiment d'une carte de ghostage qui est sortie, alors qu'il semble injuste qu'elle soit sortie à ce moment-là, dans la relation telle qu'elle s'est formée, ou qu'elle est en train de se former. Le fait est que c'est devenu une pratique courante, en fait. Mais à la fois c'est normal, c'est tellement simple pour le ghosteur. En fait, le ghosteur, à la base, c'est pas qu'il veut tant ghoster, mais il veut plus trop répondre, ça c'est sûr. Donc vous lui envoyez un message, sans doute celui de trop, celui qui va déclencher son envie de ghoster. Ou même pas, en fait, c'est juste qu'il va s'enfoncer dans une forme d'attitude fuyante. Donc au début, voilà, il répond pas tout de suite, et ça l'arrange bien. Il va laisser passer les heures au fur et à mesure. Jusque là, tout est encore rattrapable. Vous, vous vous demandez qu'est-ce qu'il a. Pas de nouvelles, que se passe-t-il ? On ne sait pas. À ce stade, il y a toujours un peu en guissouroche déjà. Oui, parce qu'on va le voir, il y a souvent des signes avant-coureurs, dans l'invisible, dans l'énergie. Donc vous n'êtes pas hyper apaisé, vous n'êtes pas tranquille. Vous ne mettriez pas votre main au feu que tout est OK, en fait. Mais comme tout est plus ou moins encore tolérable, vous attendez. Lui, le ghosteur, il sait que là, il est sur la limite, il est vraiment sur la corde. S'il laisse passer quelques heures de plus, il commence à s'enfoncer. Oui, à s'enfoncer dans quelque chose d'inadmissible. Et c'est là que soit il décide d'enfin répondre, soit non, il s'enfonce dans le silence. Et une fois cette limite franchie, c'est très facile pour le ghosteur de se dire « Bon ben c'est foutu, de toute façon j'ai trop laissé, maintenant c'est comme ça, voilà. » Et là il va se détourner complètement du problème, de la conversation, de tout ça, de vous. Et il va se dire « Autant ne plus rien faire à ce stade ! » Alors les plus dignes d'entre nous, elles comprennent tout de suite et elles se retranchent dans un silence immédiat et absolu elles aussi. quitte à se morfondre chez elle. Certaines à ce stade envoient un message. Évidemment pas de réponse, quelques heures se passent, quelques jours même peut-être. Les plus acharnées en environ un second, un troisième, un quatrième, ça peut aller jusqu'à... 5, 6, 7, 10, que sais-je. Mais le ghosteur, vous vous en doutez, de toute façon a pris le parti de se taire. Et puis ça sert à rien de lui faire des reproches à ce stade, parce que de toute façon, comme il a pris ce parti-là, tout viendra justifier son silence. S'il vous l'oppressait un petit peu pour avoir une justification, une explication, il se dira dans sa tête que vous étiez un peu une casse-couille, que vous l'agressiez et que bye en fait. Mais le piège, le cul-de-sac, le serpent qui se mord la queue, c'est que c'était de toute façon bye, donc en fait, quoi, tous les chemins mènent à Rome. Donc voilà, on y est, on s'est fait ghoster. Et de là, alors quoi, moi j'ai pas de formule magique pour qu'il revienne vers toi, pour qu'il te réécrive, pour que t'aies l'explication que t'as jamais eue et que t'auras peut-être jamais. Je connais pas non plus tous les tenants et les aboutissants de ta relation avec ce gus, donc je vais vraiment aller dans des faits... généraux, des grandes lignes, des bases, des explications, des lapalisades quelque part, oui, si on veut. Et je pense ne pas me tromper en disant qu'il est fort probable que je t'ai passé juste. Donc on y va, en fait, t'as rien perdu du tout, d'accord ? Tu as face à toi, enfin plus face à toi d'ailleurs, loin de toi, là pour le coup, on ne sait pas où cette personne a disparu, en tout cas elle n'est plus là, un lâche, un poltron, une chiffmolle, quelque chose de tout fuyant là, un furet, un qui longe les murs, qui longe, qui longe, on ne sait pas, on ne sait pas où il va, jusqu'à quand, quoi, il a disparu de ton champ de vision. Oui, c'est un lâche, c'est quelqu'un qui n'a pas de couilles. Donc voilà, moi j'ignore quelle qualité t'as pu lui prêter par le passé. Sans doute que tu lui en as prêté, sinon t'aurais pas cruché sur lui. Mais alors qu'il ait été diablement sexy, foutrement bien foutu, tendre, gentil, galant, drôle, intéressant, je ne sais pas. Quoi qu'il ait été, quoi qu'il ait pu t'attirer chez lui, maintenant il faut le mettre à la lumière de ce qu'il a fait. Parce que s'enfuir, en fait, c'est pas anodin. Et il faut vraiment le mettre en miroir face à toutes les qualités que tu lui as prêtées, d'accord ? C'est pas pareil de trouver quelqu'un un petit peu laxiste, comme ça, détendu, rebelle. Voilà, c'est pas pareil de dire ça d'une personne une fois qu'on sait qu'il a un gros fuyard. Les qualités, tu vois, elles ne résonnent pas pareil. On ne les interprète pas de la même manière. C'est là qu'on s'aperçoit qu'il y avait des signes avant-coureurs. Et c'est là que tout ce qui a pu nous charmer, qu'on a pu trouver mignon, en fait, il faut le réanalyser sous ce prisme maintenant. Tu sais, c'est un peu comme si tu as une collègue au boulot et qu'elle, elle a un peu tête en l'air, maladroite, mignonnette un peu dans son petit défaut. Sauf qu'un jour, on apprendrait... qu'à cause d'une négligence qu'elle a eue, je sais pas moi, elle a failli faire cramer la cantine. Et que d'un coup, on réinterprète en fait toutes ces petites maladresses, ces petites drôles de caractéristiques, de personnalités, comme des signes avant-coureurs, d'une folie sous-jacente de la grande parée que cette personne était. Et on l'analyse plus du tout de la même manière. On n'a plus de petite sympathie douce comme ça. Quand on sait qu'elle a failli faire sauter le bâtiment, et bien c'est pareil pour ce gus. Réanalyse, réanalyse, là, le passif. Quand il te racontait ses petites histoires, moi je sais pas, de famille, d'ex, de boulot, réanalyse en sachant que c'est le genre de mec qui peut prendre la poudre d'escampette comme ça, sans dire un mot. Ben ouais, probablement que tout ce qu'il t'a raconté en fait c'était complètement bullshit. Ben ouais, on parle de quelqu'un qui est capable de se faire la malle en fait, du jour au lendemain. Donc tout ce qu'il a raconté, ses histoires, sa version, des faits, les rôles qui se donnaient, non non, tout ça est faux finalement. Quoi qu'il ait raconté sur lui, sur les autres, tout est biaisé. Oui, on savait pas que c'était un gros fuyard de merde qui pouvait comme ça se faire la malle. Donc tous ses soucis, les petites injustices qu'il a connues, ou quoi au caisse, ses échecs comme ses victoires, non non poubelle tout ça. C'est un menteur, c'est un déserteur, on s'en fout, on s'en fout de tout ce qu'il a pu nous dire. Faut juste comprendre en fait que c'est un gros raté qui s'enfuit. Et c'est pas anodin en fait de ghoster l'autre. Ouais c'est un manque cruel d'humanité, parce qu'on est quand même sur Terre pour créer du lien. On n'est pas là juste pour gagner sa croûte, s'acheter 4 murs, un toit, une bagnole avec 4 roues et aller quelque part non ? Si on fait tout ça, en fait, c'est pour connecter, c'est pour avoir, je sais pas, moi, pas forcément un amoureux, des enfants, que sais-je, mais des gens à voir, ne serait-ce que des potes, des copains, des amis, j'en sais rien, ton voisin, ta boulangère. Bah ouais, ce serait chiant d'être isolé comme ça sur une île tout seul, c'est un quoi devenir fou. Donc oui, la plus grande richesse sur cette Terre, c'est son lien, c'est son rapport aux autres quand même. Une fois les besoins de la pyramide de Maslow assouvis, j'entends bien, il faut quand même avoir de quoi manger, de quoi se vêtir ou dormir. Mais après, c'est quand même important d'avoir quelques personnes avec qui tchatcher le poudre gras, demander comment ça va, quitte à parler de la météo, on est d'accord. Et plus si affinité, bien sûr. Si on peut avoir une ou deux meilleures amies qui traînent, un gus qui nous prend dans ses bras, des parents aimants à qui on se souhaite joyeuses fêtes, joyeuses packs, j'en passe et des meilleures, on n'est quand même pas trop mal dans sa vie. Donc quelqu'un qui est capable, en fait, de s'enfouir littéralement dans le silence, sans une explication, c'est quel type d'être humain, ça ? T'aurais aimé avoir construit davantage avec cette personne ? Non, parce que imagine-toi avec le gus, là, vous avez acheté un pavillon, avec un petit jardin, vous avez un chien, trois gosses, et un jour quoi, en fait ? Il va s'acheter des clopes ou une baguette de pain, et en fait, adios, on n'a jamais revu le gaillard ? C'est ça ? Mais Dieu merci, du balai avant, avant qu'une telle catastrophe n'arrive, avant que ce genre de légende urbaine ne devienne la tienne. Si la personne, elle est capable d'une attitude, en fait, si inhumaine, ça décèle tellement de choses, en fait, sur elle. Et non, ça ne peut pas être le gardien de ton cœur, de tes sentiments, de tes projets d'avenir, bien sûr que non. Il ne manquerait plus que ça. Surtout qu'en fait, on est quand même plusieurs milliards sur Terre et qu'il y a un fort pourcentage de gens qui sont corrects, qui ne sont pas des gros malotrus qui partent en courant, ou qui partent même sans faire de bruit. Donc oui, il y a plein d'autres êtres humains sur Terre avec qui tu peux connecter de façon plus saine. Alors, on est des adultes, les sentiments, ça va, ça vient malheureusement. Donc c'est ok d'avoir des sentiments qui se sont étiolés, de ne plus ressentir la même chose, de ne plus vouloir forcément continuer la relation. Mais là où c'est hyper violent, en fait, c'est de se retrancher dans le silence. Parce que, comme on dit, l'indifférence est le pire des mépris. Dans le silence, on n'a pas de réponse, on n'a pas d'explication, on ne comprend pas ce qui se passe. Et ça peut être extrêmement violent. Et du coup, en fait, c'est mieux d'avoir une explication quelle qu'elle soit. On préfère encore avoir une explication foireuse, du style « c'est pas toi, c'est moi » . Je pensais être prêt, finalement je ne le suis pas, etc. On préfère encore ça à choisir qu'un silence de plomb. Et la plupart des explications, quand elles sont dites dans le respect et sans offense, elles passent. Même si c'est des balivernes, même si c'est des discours entendus, courus, qu'on connaît. Au moins, ça met un terme proprement à la chose, à la relation, au début d'histoire ou à l'histoire en cours. Il y a un respect, il y a une volonté quand même de parler à l'autre, de lui expliquer. Dans le silence, il y a vraiment cette fuite. cette espèce de lâcheté qui est intolérable en fait. Ou l'autre va nous laisser complètement seul face à la sentence que lui-même a décidée ou peut-être une sentence qui était en train de se mettre en place. Des fois, c'est que la relation, elle sent le roussi, mais des deux côtés. C'est juste qu'il y en a un qui coupe court d'un coup sans se concerter avec l'autre. Ou des fois, vraiment, la pire des situations, c'est qu'on pensait que tout roulait et en fait, du jour au lendemain, l'autre s'envole. Voilà, comme un moineau qui était posé sur une branche à notre fenêtre et hop, on a tourné le dos une seconde, il n'y est déjà plus. Et c'est ça qui est assez condamnable dans le fait de ghoster. C'est pas du tout le fait de plus avoir de sentiments, de plus aimer, de vouloir couper la relation. C'est vraiment dans la façon de faire. C'est pas dans le fond. Là, vraiment, on touche à la forme. Alors oui, lui, t'avais crochet sur lui, voilà, il y avait quelque chose, nan nan, bon bah trop tard, trop tard, il faut tourner la page, voilà. Maintenant qu'on sait le genre de poltron que c'est, non, on oublie tout là. Ah bah ses bras chauds et rassurants, non non, ça devient deux baguettes de bois, toutes... petite, toute fébrile, de petites baguettes de bois qui allaient se briser sur toi en te faisant une étreinte. Parce que c'est pas quelqu'un qui avait des coronesses, comme on dit. C'est pas quelqu'un qui avait une vraie colonne vertébrale qui était alignée. C'est quelqu'un qui taille la route, comme ça, du jour au lendemain. Parce que, en fait, ben, ghoster, c'est naze, c'est nul, c'est tellement... Oui, c'est lâche, c'est la solution de facilité. Si jamais on se mettait à tous ghoster, comme ça, imagine. Oh, il est 8h30, mais j'ai la flemme d'emmener mon môme à l'école. Oh tant pis, je ghost, je ghost, je l'emmène nulle part. Et puis si l'école me demande des comptes, non tant pis, tant pis, je réponds pas. Ah non, pire encore, il est 17h45 et j'ai la flemme d'aller chercher le gosse à l'école. Allez, moi j'éteins mon téléphone, tant pis. Attends, c'est un enfant, voilà, il a 5 ans et demi. Non, les maîtresses vont pas le laisser abandonner sur le trottoir comme ça, donc il y aura bien quelqu'un pour s'en occuper. Voilà, basta, basta. Je mets mon téléphone en mode avion, je prends un petit cacheton pour dormir, là, au chaud, sous mon plaid, et go ! Ou alors, j'ai reçu une lettre des impôts, je ne sais pas, non, j'ouvre rien. Ou alors, attends, j'ouvre un petit peu, j'ouvre un petit peu, ah, ah, j'en étais sûre, c'est des emmerdes, ah non, moi je ghoste, non, moi tant pis, je m'en fous, je m'en fous, non, non, j'ai lu deux, trois lignes, là, pas la peine. Ou alors, tiens, mais j'ai reçu une contravention par la poste, de quoi s'agit-il ? 50 euros d'amende, et si vous payez pas d'ici trois mois, ça monte à 200 euros. Ah, stop, stop, stop, allez hop, sous la pile de papier, ça. Non, non, non, c'est badant, on oublie, on oublie, on ghoste. Mais t'imagines, en fait, si tu te comportais comme ça dans ta vie, comme lui ? Alors on pourrait dire, ouais, mais ça veut pas dire qu'il se comporte comme ça avec la paperasse ou sa vie en général, c'est juste sur le domaine des sentiments. Pardon, c'est juste sur le domaine des sentiments, le domaine le plus important en fait, le rapport aux autres. Ce qui donne du sens à la vie, le côté genre on n'est pas seul sur Terre, il y a d'autres habitants, wouhou. Eux aussi ils ont deux bras, deux jambes, un cœur, un cerveau, une âme, des yeux pour te voir, une main pour te saluer, on a appris le langage pour communiquer entre nous. Et toute cette partie là, oh non mais c'est que des sentiments, c'était que des émotions, oui on peut se zapper comme ça, il n'y a aucun souci. Ben non en fait. Donc allez, bon débarat le gus. Allez, allez, poubelle. Poubelle, poubelle, allez au fond du fossé, qu'on n'en voit plus ta sale petite tête. Va, va, va t'enfuir là parmi les rats. Allez, cours, cours, galope, galope dans le caniveau là, vite, vite, avec tes petites pattes, tes petites pattes de souris. Bien content là, une petite souris bien contente d'avoir joué un mauvais tour là. Tout ça pour finir où là ? Au troquet du coin ? À te boire une pinte ? À parler là avec tes potes, à parler là, à regarder ton dernier match là sur Tinder ? Allez, va. Va faire croire à la prochaine que t'as une paire de testicules, vas-y, vas-y. Elle y croira, parce que ça, on peut pas te l'enlever ton petit talent d'acteur. Quand on te connaît pas vraiment en profondeur, hein. Quand on sait pas que t'as une petite baguette magique pour, ting, disparaître. Yo, je suis plus là, je suis là, je suis plus là. Allez, casse-toi. Donc voilà, là, sans regret, ma belle, sans regret. Tu vois, j'ai pas des formules magiques toutes faites, mais j'espère vraiment que ça peut tourner les yeux, t'aider un petit peu quand même à réaliser. Alors c'est normal, il y a des phases où on réalise, on est un peu en colère, etc. Il y a d'autres phases où on regrette quand même. On se dit « Oh, mais je l'aimais bien, où est-il ? Pourquoi a-t-il fait ça ? » « Il a tout gâché, il a gâché ce que l'on aurait pu être après tout. » Spoiler alert, vous n'auriez rien pu être avec un gars pareil. Même lui, en fait, il n'est pas capable d'être quelque chose tout seul, en vrai. Donc encore moins avec quelqu'un et encore moins avec toi. Donc bye bye, oust, on est quand même sur Terre, on a besoin de stabilité, de sincérité, de... voilà. Enfin la base, on n'a pas besoin d'affreux diables comme ça, qui ont des comportements incohérents et vilains. Alors voilà, j'espère que tout ça a pu t'aider. Et si c'est le cas, n'hésite pas à t'abonner et à mettre un petit like, un petit commentaire. Ça fait toujours plaisir. Ce podcast touche maintenant à sa fin. J'espère qu'il t'a été utile. Il est temps pour moi de te saluer. Je vais donc te dire à très bientôt pour d'autres podcasts avec d'autres sujets. Et en attendant, n'oublie pas que...

  • Speaker #1

    Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aï

Description

Un silence qui dure. Des messages sans réponse. Une sensation de vide aussi brutale qu’humiliante.

Tu viens peut-être de te faire ghoster.
Respire.


Oopsies Mama est là pour toi.


Dans cet épisode spécial post-ghostage, il n’y aura pas de formule magique ni de phrases toutes faites. Juste une voix qui t’accompagne, te rassure, et remet les choses à leur place — toi y compris.


On va penser les plaies, remettre l’église au milieu du village, et rappeler une bonne fois pour toutes que ce n’est pas à toi de te remettre en question quand quelqu’un choisit de disparaître sans un mot.


Prépare-toi à souffler, relativiser, et revenir au centre de ta propre histoire.



https://www.instagram.com/oopsies_mama/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse au genre féminin. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions ? T'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale ! Bienvenue à nouveau dans ce format spécial coaching. Donc pour rappel, dans le format coaching en fait, on reprend un mini-drama de la vie. pour un petit peu l'analyser et te remettre du baume au cœur. Alors, mini-drama ou big drama, en fait, c'est vraiment comment toi, tu le perçois dans ta propre existence. Je ne suis pas là pour juger. Et justement, aujourd'hui, on va parler de ghostage. Donc, se faire ghoster, c'est sans doute quelque chose qui t'a peut-être au mieux fait sourire, ironiquement, voire rire jaune, ou qui a pu, dans l'absolu, te plonger dans un désespoir terrible. Quoi qu'il en soit, on est là pour te remettre un petit peu de baume au cœur. Alors, c'est parti ! Ah le ghostage ! Qui ne s'est pas fait ghoster un jour dans sa vie ou qui ne se fera pas ghoster, je l'ignore. Alors justement, il y a ghostage et ghostage. C'est ok de se faire ghoster après quelques messages échangés sur un site de rencontre, quand d'un coup on s'aperçoit que par exemple la mayonnaise ne prend pas, ou quand soi-même on décide de ghoster quelqu'un parce que des fois la personne nous parle, nous on est dans une démarche par exemple de relation sérieuse, la personne fait croire qu'elle aussi. Et puis très vite, la personne commence à nous poser des questions un peu coquines. Bref, on connaît la chanson. Et là, parfois, c'est vrai que c'est plus simple de ne plus répondre du tout parce qu'on n'a pas de temps à perdre. C'est un exemple parmi d'autres. Donc on peut en fait se ghoster assez rapidement, de prime abord. On peut ghoster, on peut se faire ghoster. Ça, c'est OK. En tout cas, c'est devenu OK. Ça rentrait dans les mœurs. Des fois aussi, ça faisait quelques jours qu'on parle avec quelqu'un, qu'on s'échangeait quelques messages chaque jour. Ça fait une semaine. Et puis du jour au lendemain, c'est vrai que nous, On peut ghoster parce qu'on est sur une autre conversation qu'on mène en parallèle et qui nous intéresse davantage. Et l'autre personne aussi, ça va dans les deux sens et vice versa. Ça aussi, c'est OK. Pourquoi pas ? C'est quand même rentrer dans les mœurs. Ou si vraiment, il y a une mésentente, il y a quelque chose qui a eu lieu rapidement ou au bout de quelques jours et on s'aperçoit que ça ne va pas coller, on peut ghoster. Voilà, conflit, mésentente, désintérêt assez rapide, à la limite, OK. Et justement, c'est ce ghostage-là qui va prêter à sourire quelque part. Celui qui va nous faire un peu mal, ça va plutôt être celui qui est incompréhensible parce qu'il fait suite à un véritable lien qui s'est créé. Soit que ça fait plusieurs semaines quand même qu'on parle à quelqu'un, soit qu'on voit quelqu'un régulièrement, on sort avec quelqu'un, on s'estime même être en couple avec quelqu'un. Ça peut être à différents niveaux, en tout cas il y a un lien assez fort qui s'est établi et ce lien-là, il est coupé brutalement du jour au lendemain. C'est plus de ce genre de ghostage-là que je vais parler aujourd'hui. Voilà, on ne parle pas du simple petit ghostage de courtoisie, ou celui dont on se sert pour couper court, et où c'est ok, correct, entendu maintenant dans notre société, qu'on a un peu le droit de sortir cette carte joker. Je parle vraiment d'une carte de ghostage qui est sortie, alors qu'il semble injuste qu'elle soit sortie à ce moment-là, dans la relation telle qu'elle s'est formée, ou qu'elle est en train de se former. Le fait est que c'est devenu une pratique courante, en fait. Mais à la fois c'est normal, c'est tellement simple pour le ghosteur. En fait, le ghosteur, à la base, c'est pas qu'il veut tant ghoster, mais il veut plus trop répondre, ça c'est sûr. Donc vous lui envoyez un message, sans doute celui de trop, celui qui va déclencher son envie de ghoster. Ou même pas, en fait, c'est juste qu'il va s'enfoncer dans une forme d'attitude fuyante. Donc au début, voilà, il répond pas tout de suite, et ça l'arrange bien. Il va laisser passer les heures au fur et à mesure. Jusque là, tout est encore rattrapable. Vous, vous vous demandez qu'est-ce qu'il a. Pas de nouvelles, que se passe-t-il ? On ne sait pas. À ce stade, il y a toujours un peu en guissouroche déjà. Oui, parce qu'on va le voir, il y a souvent des signes avant-coureurs, dans l'invisible, dans l'énergie. Donc vous n'êtes pas hyper apaisé, vous n'êtes pas tranquille. Vous ne mettriez pas votre main au feu que tout est OK, en fait. Mais comme tout est plus ou moins encore tolérable, vous attendez. Lui, le ghosteur, il sait que là, il est sur la limite, il est vraiment sur la corde. S'il laisse passer quelques heures de plus, il commence à s'enfoncer. Oui, à s'enfoncer dans quelque chose d'inadmissible. Et c'est là que soit il décide d'enfin répondre, soit non, il s'enfonce dans le silence. Et une fois cette limite franchie, c'est très facile pour le ghosteur de se dire « Bon ben c'est foutu, de toute façon j'ai trop laissé, maintenant c'est comme ça, voilà. » Et là il va se détourner complètement du problème, de la conversation, de tout ça, de vous. Et il va se dire « Autant ne plus rien faire à ce stade ! » Alors les plus dignes d'entre nous, elles comprennent tout de suite et elles se retranchent dans un silence immédiat et absolu elles aussi. quitte à se morfondre chez elle. Certaines à ce stade envoient un message. Évidemment pas de réponse, quelques heures se passent, quelques jours même peut-être. Les plus acharnées en environ un second, un troisième, un quatrième, ça peut aller jusqu'à... 5, 6, 7, 10, que sais-je. Mais le ghosteur, vous vous en doutez, de toute façon a pris le parti de se taire. Et puis ça sert à rien de lui faire des reproches à ce stade, parce que de toute façon, comme il a pris ce parti-là, tout viendra justifier son silence. S'il vous l'oppressait un petit peu pour avoir une justification, une explication, il se dira dans sa tête que vous étiez un peu une casse-couille, que vous l'agressiez et que bye en fait. Mais le piège, le cul-de-sac, le serpent qui se mord la queue, c'est que c'était de toute façon bye, donc en fait, quoi, tous les chemins mènent à Rome. Donc voilà, on y est, on s'est fait ghoster. Et de là, alors quoi, moi j'ai pas de formule magique pour qu'il revienne vers toi, pour qu'il te réécrive, pour que t'aies l'explication que t'as jamais eue et que t'auras peut-être jamais. Je connais pas non plus tous les tenants et les aboutissants de ta relation avec ce gus, donc je vais vraiment aller dans des faits... généraux, des grandes lignes, des bases, des explications, des lapalisades quelque part, oui, si on veut. Et je pense ne pas me tromper en disant qu'il est fort probable que je t'ai passé juste. Donc on y va, en fait, t'as rien perdu du tout, d'accord ? Tu as face à toi, enfin plus face à toi d'ailleurs, loin de toi, là pour le coup, on ne sait pas où cette personne a disparu, en tout cas elle n'est plus là, un lâche, un poltron, une chiffmolle, quelque chose de tout fuyant là, un furet, un qui longe les murs, qui longe, qui longe, on ne sait pas, on ne sait pas où il va, jusqu'à quand, quoi, il a disparu de ton champ de vision. Oui, c'est un lâche, c'est quelqu'un qui n'a pas de couilles. Donc voilà, moi j'ignore quelle qualité t'as pu lui prêter par le passé. Sans doute que tu lui en as prêté, sinon t'aurais pas cruché sur lui. Mais alors qu'il ait été diablement sexy, foutrement bien foutu, tendre, gentil, galant, drôle, intéressant, je ne sais pas. Quoi qu'il ait été, quoi qu'il ait pu t'attirer chez lui, maintenant il faut le mettre à la lumière de ce qu'il a fait. Parce que s'enfuir, en fait, c'est pas anodin. Et il faut vraiment le mettre en miroir face à toutes les qualités que tu lui as prêtées, d'accord ? C'est pas pareil de trouver quelqu'un un petit peu laxiste, comme ça, détendu, rebelle. Voilà, c'est pas pareil de dire ça d'une personne une fois qu'on sait qu'il a un gros fuyard. Les qualités, tu vois, elles ne résonnent pas pareil. On ne les interprète pas de la même manière. C'est là qu'on s'aperçoit qu'il y avait des signes avant-coureurs. Et c'est là que tout ce qui a pu nous charmer, qu'on a pu trouver mignon, en fait, il faut le réanalyser sous ce prisme maintenant. Tu sais, c'est un peu comme si tu as une collègue au boulot et qu'elle, elle a un peu tête en l'air, maladroite, mignonnette un peu dans son petit défaut. Sauf qu'un jour, on apprendrait... qu'à cause d'une négligence qu'elle a eue, je sais pas moi, elle a failli faire cramer la cantine. Et que d'un coup, on réinterprète en fait toutes ces petites maladresses, ces petites drôles de caractéristiques, de personnalités, comme des signes avant-coureurs, d'une folie sous-jacente de la grande parée que cette personne était. Et on l'analyse plus du tout de la même manière. On n'a plus de petite sympathie douce comme ça. Quand on sait qu'elle a failli faire sauter le bâtiment, et bien c'est pareil pour ce gus. Réanalyse, réanalyse, là, le passif. Quand il te racontait ses petites histoires, moi je sais pas, de famille, d'ex, de boulot, réanalyse en sachant que c'est le genre de mec qui peut prendre la poudre d'escampette comme ça, sans dire un mot. Ben ouais, probablement que tout ce qu'il t'a raconté en fait c'était complètement bullshit. Ben ouais, on parle de quelqu'un qui est capable de se faire la malle en fait, du jour au lendemain. Donc tout ce qu'il a raconté, ses histoires, sa version, des faits, les rôles qui se donnaient, non non, tout ça est faux finalement. Quoi qu'il ait raconté sur lui, sur les autres, tout est biaisé. Oui, on savait pas que c'était un gros fuyard de merde qui pouvait comme ça se faire la malle. Donc tous ses soucis, les petites injustices qu'il a connues, ou quoi au caisse, ses échecs comme ses victoires, non non poubelle tout ça. C'est un menteur, c'est un déserteur, on s'en fout, on s'en fout de tout ce qu'il a pu nous dire. Faut juste comprendre en fait que c'est un gros raté qui s'enfuit. Et c'est pas anodin en fait de ghoster l'autre. Ouais c'est un manque cruel d'humanité, parce qu'on est quand même sur Terre pour créer du lien. On n'est pas là juste pour gagner sa croûte, s'acheter 4 murs, un toit, une bagnole avec 4 roues et aller quelque part non ? Si on fait tout ça, en fait, c'est pour connecter, c'est pour avoir, je sais pas, moi, pas forcément un amoureux, des enfants, que sais-je, mais des gens à voir, ne serait-ce que des potes, des copains, des amis, j'en sais rien, ton voisin, ta boulangère. Bah ouais, ce serait chiant d'être isolé comme ça sur une île tout seul, c'est un quoi devenir fou. Donc oui, la plus grande richesse sur cette Terre, c'est son lien, c'est son rapport aux autres quand même. Une fois les besoins de la pyramide de Maslow assouvis, j'entends bien, il faut quand même avoir de quoi manger, de quoi se vêtir ou dormir. Mais après, c'est quand même important d'avoir quelques personnes avec qui tchatcher le poudre gras, demander comment ça va, quitte à parler de la météo, on est d'accord. Et plus si affinité, bien sûr. Si on peut avoir une ou deux meilleures amies qui traînent, un gus qui nous prend dans ses bras, des parents aimants à qui on se souhaite joyeuses fêtes, joyeuses packs, j'en passe et des meilleures, on n'est quand même pas trop mal dans sa vie. Donc quelqu'un qui est capable, en fait, de s'enfouir littéralement dans le silence, sans une explication, c'est quel type d'être humain, ça ? T'aurais aimé avoir construit davantage avec cette personne ? Non, parce que imagine-toi avec le gus, là, vous avez acheté un pavillon, avec un petit jardin, vous avez un chien, trois gosses, et un jour quoi, en fait ? Il va s'acheter des clopes ou une baguette de pain, et en fait, adios, on n'a jamais revu le gaillard ? C'est ça ? Mais Dieu merci, du balai avant, avant qu'une telle catastrophe n'arrive, avant que ce genre de légende urbaine ne devienne la tienne. Si la personne, elle est capable d'une attitude, en fait, si inhumaine, ça décèle tellement de choses, en fait, sur elle. Et non, ça ne peut pas être le gardien de ton cœur, de tes sentiments, de tes projets d'avenir, bien sûr que non. Il ne manquerait plus que ça. Surtout qu'en fait, on est quand même plusieurs milliards sur Terre et qu'il y a un fort pourcentage de gens qui sont corrects, qui ne sont pas des gros malotrus qui partent en courant, ou qui partent même sans faire de bruit. Donc oui, il y a plein d'autres êtres humains sur Terre avec qui tu peux connecter de façon plus saine. Alors, on est des adultes, les sentiments, ça va, ça vient malheureusement. Donc c'est ok d'avoir des sentiments qui se sont étiolés, de ne plus ressentir la même chose, de ne plus vouloir forcément continuer la relation. Mais là où c'est hyper violent, en fait, c'est de se retrancher dans le silence. Parce que, comme on dit, l'indifférence est le pire des mépris. Dans le silence, on n'a pas de réponse, on n'a pas d'explication, on ne comprend pas ce qui se passe. Et ça peut être extrêmement violent. Et du coup, en fait, c'est mieux d'avoir une explication quelle qu'elle soit. On préfère encore avoir une explication foireuse, du style « c'est pas toi, c'est moi » . Je pensais être prêt, finalement je ne le suis pas, etc. On préfère encore ça à choisir qu'un silence de plomb. Et la plupart des explications, quand elles sont dites dans le respect et sans offense, elles passent. Même si c'est des balivernes, même si c'est des discours entendus, courus, qu'on connaît. Au moins, ça met un terme proprement à la chose, à la relation, au début d'histoire ou à l'histoire en cours. Il y a un respect, il y a une volonté quand même de parler à l'autre, de lui expliquer. Dans le silence, il y a vraiment cette fuite. cette espèce de lâcheté qui est intolérable en fait. Ou l'autre va nous laisser complètement seul face à la sentence que lui-même a décidée ou peut-être une sentence qui était en train de se mettre en place. Des fois, c'est que la relation, elle sent le roussi, mais des deux côtés. C'est juste qu'il y en a un qui coupe court d'un coup sans se concerter avec l'autre. Ou des fois, vraiment, la pire des situations, c'est qu'on pensait que tout roulait et en fait, du jour au lendemain, l'autre s'envole. Voilà, comme un moineau qui était posé sur une branche à notre fenêtre et hop, on a tourné le dos une seconde, il n'y est déjà plus. Et c'est ça qui est assez condamnable dans le fait de ghoster. C'est pas du tout le fait de plus avoir de sentiments, de plus aimer, de vouloir couper la relation. C'est vraiment dans la façon de faire. C'est pas dans le fond. Là, vraiment, on touche à la forme. Alors oui, lui, t'avais crochet sur lui, voilà, il y avait quelque chose, nan nan, bon bah trop tard, trop tard, il faut tourner la page, voilà. Maintenant qu'on sait le genre de poltron que c'est, non, on oublie tout là. Ah bah ses bras chauds et rassurants, non non, ça devient deux baguettes de bois, toutes... petite, toute fébrile, de petites baguettes de bois qui allaient se briser sur toi en te faisant une étreinte. Parce que c'est pas quelqu'un qui avait des coronesses, comme on dit. C'est pas quelqu'un qui avait une vraie colonne vertébrale qui était alignée. C'est quelqu'un qui taille la route, comme ça, du jour au lendemain. Parce que, en fait, ben, ghoster, c'est naze, c'est nul, c'est tellement... Oui, c'est lâche, c'est la solution de facilité. Si jamais on se mettait à tous ghoster, comme ça, imagine. Oh, il est 8h30, mais j'ai la flemme d'emmener mon môme à l'école. Oh tant pis, je ghost, je ghost, je l'emmène nulle part. Et puis si l'école me demande des comptes, non tant pis, tant pis, je réponds pas. Ah non, pire encore, il est 17h45 et j'ai la flemme d'aller chercher le gosse à l'école. Allez, moi j'éteins mon téléphone, tant pis. Attends, c'est un enfant, voilà, il a 5 ans et demi. Non, les maîtresses vont pas le laisser abandonner sur le trottoir comme ça, donc il y aura bien quelqu'un pour s'en occuper. Voilà, basta, basta. Je mets mon téléphone en mode avion, je prends un petit cacheton pour dormir, là, au chaud, sous mon plaid, et go ! Ou alors, j'ai reçu une lettre des impôts, je ne sais pas, non, j'ouvre rien. Ou alors, attends, j'ouvre un petit peu, j'ouvre un petit peu, ah, ah, j'en étais sûre, c'est des emmerdes, ah non, moi je ghoste, non, moi tant pis, je m'en fous, je m'en fous, non, non, j'ai lu deux, trois lignes, là, pas la peine. Ou alors, tiens, mais j'ai reçu une contravention par la poste, de quoi s'agit-il ? 50 euros d'amende, et si vous payez pas d'ici trois mois, ça monte à 200 euros. Ah, stop, stop, stop, allez hop, sous la pile de papier, ça. Non, non, non, c'est badant, on oublie, on oublie, on ghoste. Mais t'imagines, en fait, si tu te comportais comme ça dans ta vie, comme lui ? Alors on pourrait dire, ouais, mais ça veut pas dire qu'il se comporte comme ça avec la paperasse ou sa vie en général, c'est juste sur le domaine des sentiments. Pardon, c'est juste sur le domaine des sentiments, le domaine le plus important en fait, le rapport aux autres. Ce qui donne du sens à la vie, le côté genre on n'est pas seul sur Terre, il y a d'autres habitants, wouhou. Eux aussi ils ont deux bras, deux jambes, un cœur, un cerveau, une âme, des yeux pour te voir, une main pour te saluer, on a appris le langage pour communiquer entre nous. Et toute cette partie là, oh non mais c'est que des sentiments, c'était que des émotions, oui on peut se zapper comme ça, il n'y a aucun souci. Ben non en fait. Donc allez, bon débarat le gus. Allez, allez, poubelle. Poubelle, poubelle, allez au fond du fossé, qu'on n'en voit plus ta sale petite tête. Va, va, va t'enfuir là parmi les rats. Allez, cours, cours, galope, galope dans le caniveau là, vite, vite, avec tes petites pattes, tes petites pattes de souris. Bien content là, une petite souris bien contente d'avoir joué un mauvais tour là. Tout ça pour finir où là ? Au troquet du coin ? À te boire une pinte ? À parler là avec tes potes, à parler là, à regarder ton dernier match là sur Tinder ? Allez, va. Va faire croire à la prochaine que t'as une paire de testicules, vas-y, vas-y. Elle y croira, parce que ça, on peut pas te l'enlever ton petit talent d'acteur. Quand on te connaît pas vraiment en profondeur, hein. Quand on sait pas que t'as une petite baguette magique pour, ting, disparaître. Yo, je suis plus là, je suis là, je suis plus là. Allez, casse-toi. Donc voilà, là, sans regret, ma belle, sans regret. Tu vois, j'ai pas des formules magiques toutes faites, mais j'espère vraiment que ça peut tourner les yeux, t'aider un petit peu quand même à réaliser. Alors c'est normal, il y a des phases où on réalise, on est un peu en colère, etc. Il y a d'autres phases où on regrette quand même. On se dit « Oh, mais je l'aimais bien, où est-il ? Pourquoi a-t-il fait ça ? » « Il a tout gâché, il a gâché ce que l'on aurait pu être après tout. » Spoiler alert, vous n'auriez rien pu être avec un gars pareil. Même lui, en fait, il n'est pas capable d'être quelque chose tout seul, en vrai. Donc encore moins avec quelqu'un et encore moins avec toi. Donc bye bye, oust, on est quand même sur Terre, on a besoin de stabilité, de sincérité, de... voilà. Enfin la base, on n'a pas besoin d'affreux diables comme ça, qui ont des comportements incohérents et vilains. Alors voilà, j'espère que tout ça a pu t'aider. Et si c'est le cas, n'hésite pas à t'abonner et à mettre un petit like, un petit commentaire. Ça fait toujours plaisir. Ce podcast touche maintenant à sa fin. J'espère qu'il t'a été utile. Il est temps pour moi de te saluer. Je vais donc te dire à très bientôt pour d'autres podcasts avec d'autres sujets. Et en attendant, n'oublie pas que...

  • Speaker #1

    Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aï

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Description

Un silence qui dure. Des messages sans réponse. Une sensation de vide aussi brutale qu’humiliante.

Tu viens peut-être de te faire ghoster.
Respire.


Oopsies Mama est là pour toi.


Dans cet épisode spécial post-ghostage, il n’y aura pas de formule magique ni de phrases toutes faites. Juste une voix qui t’accompagne, te rassure, et remet les choses à leur place — toi y compris.


On va penser les plaies, remettre l’église au milieu du village, et rappeler une bonne fois pour toutes que ce n’est pas à toi de te remettre en question quand quelqu’un choisit de disparaître sans un mot.


Prépare-toi à souffler, relativiser, et revenir au centre de ta propre histoire.



https://www.instagram.com/oopsies_mama/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse au genre féminin. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions ? T'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale ! Bienvenue à nouveau dans ce format spécial coaching. Donc pour rappel, dans le format coaching en fait, on reprend un mini-drama de la vie. pour un petit peu l'analyser et te remettre du baume au cœur. Alors, mini-drama ou big drama, en fait, c'est vraiment comment toi, tu le perçois dans ta propre existence. Je ne suis pas là pour juger. Et justement, aujourd'hui, on va parler de ghostage. Donc, se faire ghoster, c'est sans doute quelque chose qui t'a peut-être au mieux fait sourire, ironiquement, voire rire jaune, ou qui a pu, dans l'absolu, te plonger dans un désespoir terrible. Quoi qu'il en soit, on est là pour te remettre un petit peu de baume au cœur. Alors, c'est parti ! Ah le ghostage ! Qui ne s'est pas fait ghoster un jour dans sa vie ou qui ne se fera pas ghoster, je l'ignore. Alors justement, il y a ghostage et ghostage. C'est ok de se faire ghoster après quelques messages échangés sur un site de rencontre, quand d'un coup on s'aperçoit que par exemple la mayonnaise ne prend pas, ou quand soi-même on décide de ghoster quelqu'un parce que des fois la personne nous parle, nous on est dans une démarche par exemple de relation sérieuse, la personne fait croire qu'elle aussi. Et puis très vite, la personne commence à nous poser des questions un peu coquines. Bref, on connaît la chanson. Et là, parfois, c'est vrai que c'est plus simple de ne plus répondre du tout parce qu'on n'a pas de temps à perdre. C'est un exemple parmi d'autres. Donc on peut en fait se ghoster assez rapidement, de prime abord. On peut ghoster, on peut se faire ghoster. Ça, c'est OK. En tout cas, c'est devenu OK. Ça rentrait dans les mœurs. Des fois aussi, ça faisait quelques jours qu'on parle avec quelqu'un, qu'on s'échangeait quelques messages chaque jour. Ça fait une semaine. Et puis du jour au lendemain, c'est vrai que nous, On peut ghoster parce qu'on est sur une autre conversation qu'on mène en parallèle et qui nous intéresse davantage. Et l'autre personne aussi, ça va dans les deux sens et vice versa. Ça aussi, c'est OK. Pourquoi pas ? C'est quand même rentrer dans les mœurs. Ou si vraiment, il y a une mésentente, il y a quelque chose qui a eu lieu rapidement ou au bout de quelques jours et on s'aperçoit que ça ne va pas coller, on peut ghoster. Voilà, conflit, mésentente, désintérêt assez rapide, à la limite, OK. Et justement, c'est ce ghostage-là qui va prêter à sourire quelque part. Celui qui va nous faire un peu mal, ça va plutôt être celui qui est incompréhensible parce qu'il fait suite à un véritable lien qui s'est créé. Soit que ça fait plusieurs semaines quand même qu'on parle à quelqu'un, soit qu'on voit quelqu'un régulièrement, on sort avec quelqu'un, on s'estime même être en couple avec quelqu'un. Ça peut être à différents niveaux, en tout cas il y a un lien assez fort qui s'est établi et ce lien-là, il est coupé brutalement du jour au lendemain. C'est plus de ce genre de ghostage-là que je vais parler aujourd'hui. Voilà, on ne parle pas du simple petit ghostage de courtoisie, ou celui dont on se sert pour couper court, et où c'est ok, correct, entendu maintenant dans notre société, qu'on a un peu le droit de sortir cette carte joker. Je parle vraiment d'une carte de ghostage qui est sortie, alors qu'il semble injuste qu'elle soit sortie à ce moment-là, dans la relation telle qu'elle s'est formée, ou qu'elle est en train de se former. Le fait est que c'est devenu une pratique courante, en fait. Mais à la fois c'est normal, c'est tellement simple pour le ghosteur. En fait, le ghosteur, à la base, c'est pas qu'il veut tant ghoster, mais il veut plus trop répondre, ça c'est sûr. Donc vous lui envoyez un message, sans doute celui de trop, celui qui va déclencher son envie de ghoster. Ou même pas, en fait, c'est juste qu'il va s'enfoncer dans une forme d'attitude fuyante. Donc au début, voilà, il répond pas tout de suite, et ça l'arrange bien. Il va laisser passer les heures au fur et à mesure. Jusque là, tout est encore rattrapable. Vous, vous vous demandez qu'est-ce qu'il a. Pas de nouvelles, que se passe-t-il ? On ne sait pas. À ce stade, il y a toujours un peu en guissouroche déjà. Oui, parce qu'on va le voir, il y a souvent des signes avant-coureurs, dans l'invisible, dans l'énergie. Donc vous n'êtes pas hyper apaisé, vous n'êtes pas tranquille. Vous ne mettriez pas votre main au feu que tout est OK, en fait. Mais comme tout est plus ou moins encore tolérable, vous attendez. Lui, le ghosteur, il sait que là, il est sur la limite, il est vraiment sur la corde. S'il laisse passer quelques heures de plus, il commence à s'enfoncer. Oui, à s'enfoncer dans quelque chose d'inadmissible. Et c'est là que soit il décide d'enfin répondre, soit non, il s'enfonce dans le silence. Et une fois cette limite franchie, c'est très facile pour le ghosteur de se dire « Bon ben c'est foutu, de toute façon j'ai trop laissé, maintenant c'est comme ça, voilà. » Et là il va se détourner complètement du problème, de la conversation, de tout ça, de vous. Et il va se dire « Autant ne plus rien faire à ce stade ! » Alors les plus dignes d'entre nous, elles comprennent tout de suite et elles se retranchent dans un silence immédiat et absolu elles aussi. quitte à se morfondre chez elle. Certaines à ce stade envoient un message. Évidemment pas de réponse, quelques heures se passent, quelques jours même peut-être. Les plus acharnées en environ un second, un troisième, un quatrième, ça peut aller jusqu'à... 5, 6, 7, 10, que sais-je. Mais le ghosteur, vous vous en doutez, de toute façon a pris le parti de se taire. Et puis ça sert à rien de lui faire des reproches à ce stade, parce que de toute façon, comme il a pris ce parti-là, tout viendra justifier son silence. S'il vous l'oppressait un petit peu pour avoir une justification, une explication, il se dira dans sa tête que vous étiez un peu une casse-couille, que vous l'agressiez et que bye en fait. Mais le piège, le cul-de-sac, le serpent qui se mord la queue, c'est que c'était de toute façon bye, donc en fait, quoi, tous les chemins mènent à Rome. Donc voilà, on y est, on s'est fait ghoster. Et de là, alors quoi, moi j'ai pas de formule magique pour qu'il revienne vers toi, pour qu'il te réécrive, pour que t'aies l'explication que t'as jamais eue et que t'auras peut-être jamais. Je connais pas non plus tous les tenants et les aboutissants de ta relation avec ce gus, donc je vais vraiment aller dans des faits... généraux, des grandes lignes, des bases, des explications, des lapalisades quelque part, oui, si on veut. Et je pense ne pas me tromper en disant qu'il est fort probable que je t'ai passé juste. Donc on y va, en fait, t'as rien perdu du tout, d'accord ? Tu as face à toi, enfin plus face à toi d'ailleurs, loin de toi, là pour le coup, on ne sait pas où cette personne a disparu, en tout cas elle n'est plus là, un lâche, un poltron, une chiffmolle, quelque chose de tout fuyant là, un furet, un qui longe les murs, qui longe, qui longe, on ne sait pas, on ne sait pas où il va, jusqu'à quand, quoi, il a disparu de ton champ de vision. Oui, c'est un lâche, c'est quelqu'un qui n'a pas de couilles. Donc voilà, moi j'ignore quelle qualité t'as pu lui prêter par le passé. Sans doute que tu lui en as prêté, sinon t'aurais pas cruché sur lui. Mais alors qu'il ait été diablement sexy, foutrement bien foutu, tendre, gentil, galant, drôle, intéressant, je ne sais pas. Quoi qu'il ait été, quoi qu'il ait pu t'attirer chez lui, maintenant il faut le mettre à la lumière de ce qu'il a fait. Parce que s'enfuir, en fait, c'est pas anodin. Et il faut vraiment le mettre en miroir face à toutes les qualités que tu lui as prêtées, d'accord ? C'est pas pareil de trouver quelqu'un un petit peu laxiste, comme ça, détendu, rebelle. Voilà, c'est pas pareil de dire ça d'une personne une fois qu'on sait qu'il a un gros fuyard. Les qualités, tu vois, elles ne résonnent pas pareil. On ne les interprète pas de la même manière. C'est là qu'on s'aperçoit qu'il y avait des signes avant-coureurs. Et c'est là que tout ce qui a pu nous charmer, qu'on a pu trouver mignon, en fait, il faut le réanalyser sous ce prisme maintenant. Tu sais, c'est un peu comme si tu as une collègue au boulot et qu'elle, elle a un peu tête en l'air, maladroite, mignonnette un peu dans son petit défaut. Sauf qu'un jour, on apprendrait... qu'à cause d'une négligence qu'elle a eue, je sais pas moi, elle a failli faire cramer la cantine. Et que d'un coup, on réinterprète en fait toutes ces petites maladresses, ces petites drôles de caractéristiques, de personnalités, comme des signes avant-coureurs, d'une folie sous-jacente de la grande parée que cette personne était. Et on l'analyse plus du tout de la même manière. On n'a plus de petite sympathie douce comme ça. Quand on sait qu'elle a failli faire sauter le bâtiment, et bien c'est pareil pour ce gus. Réanalyse, réanalyse, là, le passif. Quand il te racontait ses petites histoires, moi je sais pas, de famille, d'ex, de boulot, réanalyse en sachant que c'est le genre de mec qui peut prendre la poudre d'escampette comme ça, sans dire un mot. Ben ouais, probablement que tout ce qu'il t'a raconté en fait c'était complètement bullshit. Ben ouais, on parle de quelqu'un qui est capable de se faire la malle en fait, du jour au lendemain. Donc tout ce qu'il a raconté, ses histoires, sa version, des faits, les rôles qui se donnaient, non non, tout ça est faux finalement. Quoi qu'il ait raconté sur lui, sur les autres, tout est biaisé. Oui, on savait pas que c'était un gros fuyard de merde qui pouvait comme ça se faire la malle. Donc tous ses soucis, les petites injustices qu'il a connues, ou quoi au caisse, ses échecs comme ses victoires, non non poubelle tout ça. C'est un menteur, c'est un déserteur, on s'en fout, on s'en fout de tout ce qu'il a pu nous dire. Faut juste comprendre en fait que c'est un gros raté qui s'enfuit. Et c'est pas anodin en fait de ghoster l'autre. Ouais c'est un manque cruel d'humanité, parce qu'on est quand même sur Terre pour créer du lien. On n'est pas là juste pour gagner sa croûte, s'acheter 4 murs, un toit, une bagnole avec 4 roues et aller quelque part non ? Si on fait tout ça, en fait, c'est pour connecter, c'est pour avoir, je sais pas, moi, pas forcément un amoureux, des enfants, que sais-je, mais des gens à voir, ne serait-ce que des potes, des copains, des amis, j'en sais rien, ton voisin, ta boulangère. Bah ouais, ce serait chiant d'être isolé comme ça sur une île tout seul, c'est un quoi devenir fou. Donc oui, la plus grande richesse sur cette Terre, c'est son lien, c'est son rapport aux autres quand même. Une fois les besoins de la pyramide de Maslow assouvis, j'entends bien, il faut quand même avoir de quoi manger, de quoi se vêtir ou dormir. Mais après, c'est quand même important d'avoir quelques personnes avec qui tchatcher le poudre gras, demander comment ça va, quitte à parler de la météo, on est d'accord. Et plus si affinité, bien sûr. Si on peut avoir une ou deux meilleures amies qui traînent, un gus qui nous prend dans ses bras, des parents aimants à qui on se souhaite joyeuses fêtes, joyeuses packs, j'en passe et des meilleures, on n'est quand même pas trop mal dans sa vie. Donc quelqu'un qui est capable, en fait, de s'enfouir littéralement dans le silence, sans une explication, c'est quel type d'être humain, ça ? T'aurais aimé avoir construit davantage avec cette personne ? Non, parce que imagine-toi avec le gus, là, vous avez acheté un pavillon, avec un petit jardin, vous avez un chien, trois gosses, et un jour quoi, en fait ? Il va s'acheter des clopes ou une baguette de pain, et en fait, adios, on n'a jamais revu le gaillard ? C'est ça ? Mais Dieu merci, du balai avant, avant qu'une telle catastrophe n'arrive, avant que ce genre de légende urbaine ne devienne la tienne. Si la personne, elle est capable d'une attitude, en fait, si inhumaine, ça décèle tellement de choses, en fait, sur elle. Et non, ça ne peut pas être le gardien de ton cœur, de tes sentiments, de tes projets d'avenir, bien sûr que non. Il ne manquerait plus que ça. Surtout qu'en fait, on est quand même plusieurs milliards sur Terre et qu'il y a un fort pourcentage de gens qui sont corrects, qui ne sont pas des gros malotrus qui partent en courant, ou qui partent même sans faire de bruit. Donc oui, il y a plein d'autres êtres humains sur Terre avec qui tu peux connecter de façon plus saine. Alors, on est des adultes, les sentiments, ça va, ça vient malheureusement. Donc c'est ok d'avoir des sentiments qui se sont étiolés, de ne plus ressentir la même chose, de ne plus vouloir forcément continuer la relation. Mais là où c'est hyper violent, en fait, c'est de se retrancher dans le silence. Parce que, comme on dit, l'indifférence est le pire des mépris. Dans le silence, on n'a pas de réponse, on n'a pas d'explication, on ne comprend pas ce qui se passe. Et ça peut être extrêmement violent. Et du coup, en fait, c'est mieux d'avoir une explication quelle qu'elle soit. On préfère encore avoir une explication foireuse, du style « c'est pas toi, c'est moi » . Je pensais être prêt, finalement je ne le suis pas, etc. On préfère encore ça à choisir qu'un silence de plomb. Et la plupart des explications, quand elles sont dites dans le respect et sans offense, elles passent. Même si c'est des balivernes, même si c'est des discours entendus, courus, qu'on connaît. Au moins, ça met un terme proprement à la chose, à la relation, au début d'histoire ou à l'histoire en cours. Il y a un respect, il y a une volonté quand même de parler à l'autre, de lui expliquer. Dans le silence, il y a vraiment cette fuite. cette espèce de lâcheté qui est intolérable en fait. Ou l'autre va nous laisser complètement seul face à la sentence que lui-même a décidée ou peut-être une sentence qui était en train de se mettre en place. Des fois, c'est que la relation, elle sent le roussi, mais des deux côtés. C'est juste qu'il y en a un qui coupe court d'un coup sans se concerter avec l'autre. Ou des fois, vraiment, la pire des situations, c'est qu'on pensait que tout roulait et en fait, du jour au lendemain, l'autre s'envole. Voilà, comme un moineau qui était posé sur une branche à notre fenêtre et hop, on a tourné le dos une seconde, il n'y est déjà plus. Et c'est ça qui est assez condamnable dans le fait de ghoster. C'est pas du tout le fait de plus avoir de sentiments, de plus aimer, de vouloir couper la relation. C'est vraiment dans la façon de faire. C'est pas dans le fond. Là, vraiment, on touche à la forme. Alors oui, lui, t'avais crochet sur lui, voilà, il y avait quelque chose, nan nan, bon bah trop tard, trop tard, il faut tourner la page, voilà. Maintenant qu'on sait le genre de poltron que c'est, non, on oublie tout là. Ah bah ses bras chauds et rassurants, non non, ça devient deux baguettes de bois, toutes... petite, toute fébrile, de petites baguettes de bois qui allaient se briser sur toi en te faisant une étreinte. Parce que c'est pas quelqu'un qui avait des coronesses, comme on dit. C'est pas quelqu'un qui avait une vraie colonne vertébrale qui était alignée. C'est quelqu'un qui taille la route, comme ça, du jour au lendemain. Parce que, en fait, ben, ghoster, c'est naze, c'est nul, c'est tellement... Oui, c'est lâche, c'est la solution de facilité. Si jamais on se mettait à tous ghoster, comme ça, imagine. Oh, il est 8h30, mais j'ai la flemme d'emmener mon môme à l'école. Oh tant pis, je ghost, je ghost, je l'emmène nulle part. Et puis si l'école me demande des comptes, non tant pis, tant pis, je réponds pas. Ah non, pire encore, il est 17h45 et j'ai la flemme d'aller chercher le gosse à l'école. Allez, moi j'éteins mon téléphone, tant pis. Attends, c'est un enfant, voilà, il a 5 ans et demi. Non, les maîtresses vont pas le laisser abandonner sur le trottoir comme ça, donc il y aura bien quelqu'un pour s'en occuper. Voilà, basta, basta. Je mets mon téléphone en mode avion, je prends un petit cacheton pour dormir, là, au chaud, sous mon plaid, et go ! Ou alors, j'ai reçu une lettre des impôts, je ne sais pas, non, j'ouvre rien. Ou alors, attends, j'ouvre un petit peu, j'ouvre un petit peu, ah, ah, j'en étais sûre, c'est des emmerdes, ah non, moi je ghoste, non, moi tant pis, je m'en fous, je m'en fous, non, non, j'ai lu deux, trois lignes, là, pas la peine. Ou alors, tiens, mais j'ai reçu une contravention par la poste, de quoi s'agit-il ? 50 euros d'amende, et si vous payez pas d'ici trois mois, ça monte à 200 euros. Ah, stop, stop, stop, allez hop, sous la pile de papier, ça. Non, non, non, c'est badant, on oublie, on oublie, on ghoste. Mais t'imagines, en fait, si tu te comportais comme ça dans ta vie, comme lui ? Alors on pourrait dire, ouais, mais ça veut pas dire qu'il se comporte comme ça avec la paperasse ou sa vie en général, c'est juste sur le domaine des sentiments. Pardon, c'est juste sur le domaine des sentiments, le domaine le plus important en fait, le rapport aux autres. Ce qui donne du sens à la vie, le côté genre on n'est pas seul sur Terre, il y a d'autres habitants, wouhou. Eux aussi ils ont deux bras, deux jambes, un cœur, un cerveau, une âme, des yeux pour te voir, une main pour te saluer, on a appris le langage pour communiquer entre nous. Et toute cette partie là, oh non mais c'est que des sentiments, c'était que des émotions, oui on peut se zapper comme ça, il n'y a aucun souci. Ben non en fait. Donc allez, bon débarat le gus. Allez, allez, poubelle. Poubelle, poubelle, allez au fond du fossé, qu'on n'en voit plus ta sale petite tête. Va, va, va t'enfuir là parmi les rats. Allez, cours, cours, galope, galope dans le caniveau là, vite, vite, avec tes petites pattes, tes petites pattes de souris. Bien content là, une petite souris bien contente d'avoir joué un mauvais tour là. Tout ça pour finir où là ? Au troquet du coin ? À te boire une pinte ? À parler là avec tes potes, à parler là, à regarder ton dernier match là sur Tinder ? Allez, va. Va faire croire à la prochaine que t'as une paire de testicules, vas-y, vas-y. Elle y croira, parce que ça, on peut pas te l'enlever ton petit talent d'acteur. Quand on te connaît pas vraiment en profondeur, hein. Quand on sait pas que t'as une petite baguette magique pour, ting, disparaître. Yo, je suis plus là, je suis là, je suis plus là. Allez, casse-toi. Donc voilà, là, sans regret, ma belle, sans regret. Tu vois, j'ai pas des formules magiques toutes faites, mais j'espère vraiment que ça peut tourner les yeux, t'aider un petit peu quand même à réaliser. Alors c'est normal, il y a des phases où on réalise, on est un peu en colère, etc. Il y a d'autres phases où on regrette quand même. On se dit « Oh, mais je l'aimais bien, où est-il ? Pourquoi a-t-il fait ça ? » « Il a tout gâché, il a gâché ce que l'on aurait pu être après tout. » Spoiler alert, vous n'auriez rien pu être avec un gars pareil. Même lui, en fait, il n'est pas capable d'être quelque chose tout seul, en vrai. Donc encore moins avec quelqu'un et encore moins avec toi. Donc bye bye, oust, on est quand même sur Terre, on a besoin de stabilité, de sincérité, de... voilà. Enfin la base, on n'a pas besoin d'affreux diables comme ça, qui ont des comportements incohérents et vilains. Alors voilà, j'espère que tout ça a pu t'aider. Et si c'est le cas, n'hésite pas à t'abonner et à mettre un petit like, un petit commentaire. Ça fait toujours plaisir. Ce podcast touche maintenant à sa fin. J'espère qu'il t'a été utile. Il est temps pour moi de te saluer. Je vais donc te dire à très bientôt pour d'autres podcasts avec d'autres sujets. Et en attendant, n'oublie pas que...

  • Speaker #1

    Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aï

Description

Un silence qui dure. Des messages sans réponse. Une sensation de vide aussi brutale qu’humiliante.

Tu viens peut-être de te faire ghoster.
Respire.


Oopsies Mama est là pour toi.


Dans cet épisode spécial post-ghostage, il n’y aura pas de formule magique ni de phrases toutes faites. Juste une voix qui t’accompagne, te rassure, et remet les choses à leur place — toi y compris.


On va penser les plaies, remettre l’église au milieu du village, et rappeler une bonne fois pour toutes que ce n’est pas à toi de te remettre en question quand quelqu’un choisit de disparaître sans un mot.


Prépare-toi à souffler, relativiser, et revenir au centre de ta propre histoire.



https://www.instagram.com/oopsies_mama/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse au genre féminin. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions ? T'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale ! Bienvenue à nouveau dans ce format spécial coaching. Donc pour rappel, dans le format coaching en fait, on reprend un mini-drama de la vie. pour un petit peu l'analyser et te remettre du baume au cœur. Alors, mini-drama ou big drama, en fait, c'est vraiment comment toi, tu le perçois dans ta propre existence. Je ne suis pas là pour juger. Et justement, aujourd'hui, on va parler de ghostage. Donc, se faire ghoster, c'est sans doute quelque chose qui t'a peut-être au mieux fait sourire, ironiquement, voire rire jaune, ou qui a pu, dans l'absolu, te plonger dans un désespoir terrible. Quoi qu'il en soit, on est là pour te remettre un petit peu de baume au cœur. Alors, c'est parti ! Ah le ghostage ! Qui ne s'est pas fait ghoster un jour dans sa vie ou qui ne se fera pas ghoster, je l'ignore. Alors justement, il y a ghostage et ghostage. C'est ok de se faire ghoster après quelques messages échangés sur un site de rencontre, quand d'un coup on s'aperçoit que par exemple la mayonnaise ne prend pas, ou quand soi-même on décide de ghoster quelqu'un parce que des fois la personne nous parle, nous on est dans une démarche par exemple de relation sérieuse, la personne fait croire qu'elle aussi. Et puis très vite, la personne commence à nous poser des questions un peu coquines. Bref, on connaît la chanson. Et là, parfois, c'est vrai que c'est plus simple de ne plus répondre du tout parce qu'on n'a pas de temps à perdre. C'est un exemple parmi d'autres. Donc on peut en fait se ghoster assez rapidement, de prime abord. On peut ghoster, on peut se faire ghoster. Ça, c'est OK. En tout cas, c'est devenu OK. Ça rentrait dans les mœurs. Des fois aussi, ça faisait quelques jours qu'on parle avec quelqu'un, qu'on s'échangeait quelques messages chaque jour. Ça fait une semaine. Et puis du jour au lendemain, c'est vrai que nous, On peut ghoster parce qu'on est sur une autre conversation qu'on mène en parallèle et qui nous intéresse davantage. Et l'autre personne aussi, ça va dans les deux sens et vice versa. Ça aussi, c'est OK. Pourquoi pas ? C'est quand même rentrer dans les mœurs. Ou si vraiment, il y a une mésentente, il y a quelque chose qui a eu lieu rapidement ou au bout de quelques jours et on s'aperçoit que ça ne va pas coller, on peut ghoster. Voilà, conflit, mésentente, désintérêt assez rapide, à la limite, OK. Et justement, c'est ce ghostage-là qui va prêter à sourire quelque part. Celui qui va nous faire un peu mal, ça va plutôt être celui qui est incompréhensible parce qu'il fait suite à un véritable lien qui s'est créé. Soit que ça fait plusieurs semaines quand même qu'on parle à quelqu'un, soit qu'on voit quelqu'un régulièrement, on sort avec quelqu'un, on s'estime même être en couple avec quelqu'un. Ça peut être à différents niveaux, en tout cas il y a un lien assez fort qui s'est établi et ce lien-là, il est coupé brutalement du jour au lendemain. C'est plus de ce genre de ghostage-là que je vais parler aujourd'hui. Voilà, on ne parle pas du simple petit ghostage de courtoisie, ou celui dont on se sert pour couper court, et où c'est ok, correct, entendu maintenant dans notre société, qu'on a un peu le droit de sortir cette carte joker. Je parle vraiment d'une carte de ghostage qui est sortie, alors qu'il semble injuste qu'elle soit sortie à ce moment-là, dans la relation telle qu'elle s'est formée, ou qu'elle est en train de se former. Le fait est que c'est devenu une pratique courante, en fait. Mais à la fois c'est normal, c'est tellement simple pour le ghosteur. En fait, le ghosteur, à la base, c'est pas qu'il veut tant ghoster, mais il veut plus trop répondre, ça c'est sûr. Donc vous lui envoyez un message, sans doute celui de trop, celui qui va déclencher son envie de ghoster. Ou même pas, en fait, c'est juste qu'il va s'enfoncer dans une forme d'attitude fuyante. Donc au début, voilà, il répond pas tout de suite, et ça l'arrange bien. Il va laisser passer les heures au fur et à mesure. Jusque là, tout est encore rattrapable. Vous, vous vous demandez qu'est-ce qu'il a. Pas de nouvelles, que se passe-t-il ? On ne sait pas. À ce stade, il y a toujours un peu en guissouroche déjà. Oui, parce qu'on va le voir, il y a souvent des signes avant-coureurs, dans l'invisible, dans l'énergie. Donc vous n'êtes pas hyper apaisé, vous n'êtes pas tranquille. Vous ne mettriez pas votre main au feu que tout est OK, en fait. Mais comme tout est plus ou moins encore tolérable, vous attendez. Lui, le ghosteur, il sait que là, il est sur la limite, il est vraiment sur la corde. S'il laisse passer quelques heures de plus, il commence à s'enfoncer. Oui, à s'enfoncer dans quelque chose d'inadmissible. Et c'est là que soit il décide d'enfin répondre, soit non, il s'enfonce dans le silence. Et une fois cette limite franchie, c'est très facile pour le ghosteur de se dire « Bon ben c'est foutu, de toute façon j'ai trop laissé, maintenant c'est comme ça, voilà. » Et là il va se détourner complètement du problème, de la conversation, de tout ça, de vous. Et il va se dire « Autant ne plus rien faire à ce stade ! » Alors les plus dignes d'entre nous, elles comprennent tout de suite et elles se retranchent dans un silence immédiat et absolu elles aussi. quitte à se morfondre chez elle. Certaines à ce stade envoient un message. Évidemment pas de réponse, quelques heures se passent, quelques jours même peut-être. Les plus acharnées en environ un second, un troisième, un quatrième, ça peut aller jusqu'à... 5, 6, 7, 10, que sais-je. Mais le ghosteur, vous vous en doutez, de toute façon a pris le parti de se taire. Et puis ça sert à rien de lui faire des reproches à ce stade, parce que de toute façon, comme il a pris ce parti-là, tout viendra justifier son silence. S'il vous l'oppressait un petit peu pour avoir une justification, une explication, il se dira dans sa tête que vous étiez un peu une casse-couille, que vous l'agressiez et que bye en fait. Mais le piège, le cul-de-sac, le serpent qui se mord la queue, c'est que c'était de toute façon bye, donc en fait, quoi, tous les chemins mènent à Rome. Donc voilà, on y est, on s'est fait ghoster. Et de là, alors quoi, moi j'ai pas de formule magique pour qu'il revienne vers toi, pour qu'il te réécrive, pour que t'aies l'explication que t'as jamais eue et que t'auras peut-être jamais. Je connais pas non plus tous les tenants et les aboutissants de ta relation avec ce gus, donc je vais vraiment aller dans des faits... généraux, des grandes lignes, des bases, des explications, des lapalisades quelque part, oui, si on veut. Et je pense ne pas me tromper en disant qu'il est fort probable que je t'ai passé juste. Donc on y va, en fait, t'as rien perdu du tout, d'accord ? Tu as face à toi, enfin plus face à toi d'ailleurs, loin de toi, là pour le coup, on ne sait pas où cette personne a disparu, en tout cas elle n'est plus là, un lâche, un poltron, une chiffmolle, quelque chose de tout fuyant là, un furet, un qui longe les murs, qui longe, qui longe, on ne sait pas, on ne sait pas où il va, jusqu'à quand, quoi, il a disparu de ton champ de vision. Oui, c'est un lâche, c'est quelqu'un qui n'a pas de couilles. Donc voilà, moi j'ignore quelle qualité t'as pu lui prêter par le passé. Sans doute que tu lui en as prêté, sinon t'aurais pas cruché sur lui. Mais alors qu'il ait été diablement sexy, foutrement bien foutu, tendre, gentil, galant, drôle, intéressant, je ne sais pas. Quoi qu'il ait été, quoi qu'il ait pu t'attirer chez lui, maintenant il faut le mettre à la lumière de ce qu'il a fait. Parce que s'enfuir, en fait, c'est pas anodin. Et il faut vraiment le mettre en miroir face à toutes les qualités que tu lui as prêtées, d'accord ? C'est pas pareil de trouver quelqu'un un petit peu laxiste, comme ça, détendu, rebelle. Voilà, c'est pas pareil de dire ça d'une personne une fois qu'on sait qu'il a un gros fuyard. Les qualités, tu vois, elles ne résonnent pas pareil. On ne les interprète pas de la même manière. C'est là qu'on s'aperçoit qu'il y avait des signes avant-coureurs. Et c'est là que tout ce qui a pu nous charmer, qu'on a pu trouver mignon, en fait, il faut le réanalyser sous ce prisme maintenant. Tu sais, c'est un peu comme si tu as une collègue au boulot et qu'elle, elle a un peu tête en l'air, maladroite, mignonnette un peu dans son petit défaut. Sauf qu'un jour, on apprendrait... qu'à cause d'une négligence qu'elle a eue, je sais pas moi, elle a failli faire cramer la cantine. Et que d'un coup, on réinterprète en fait toutes ces petites maladresses, ces petites drôles de caractéristiques, de personnalités, comme des signes avant-coureurs, d'une folie sous-jacente de la grande parée que cette personne était. Et on l'analyse plus du tout de la même manière. On n'a plus de petite sympathie douce comme ça. Quand on sait qu'elle a failli faire sauter le bâtiment, et bien c'est pareil pour ce gus. Réanalyse, réanalyse, là, le passif. Quand il te racontait ses petites histoires, moi je sais pas, de famille, d'ex, de boulot, réanalyse en sachant que c'est le genre de mec qui peut prendre la poudre d'escampette comme ça, sans dire un mot. Ben ouais, probablement que tout ce qu'il t'a raconté en fait c'était complètement bullshit. Ben ouais, on parle de quelqu'un qui est capable de se faire la malle en fait, du jour au lendemain. Donc tout ce qu'il a raconté, ses histoires, sa version, des faits, les rôles qui se donnaient, non non, tout ça est faux finalement. Quoi qu'il ait raconté sur lui, sur les autres, tout est biaisé. Oui, on savait pas que c'était un gros fuyard de merde qui pouvait comme ça se faire la malle. Donc tous ses soucis, les petites injustices qu'il a connues, ou quoi au caisse, ses échecs comme ses victoires, non non poubelle tout ça. C'est un menteur, c'est un déserteur, on s'en fout, on s'en fout de tout ce qu'il a pu nous dire. Faut juste comprendre en fait que c'est un gros raté qui s'enfuit. Et c'est pas anodin en fait de ghoster l'autre. Ouais c'est un manque cruel d'humanité, parce qu'on est quand même sur Terre pour créer du lien. On n'est pas là juste pour gagner sa croûte, s'acheter 4 murs, un toit, une bagnole avec 4 roues et aller quelque part non ? Si on fait tout ça, en fait, c'est pour connecter, c'est pour avoir, je sais pas, moi, pas forcément un amoureux, des enfants, que sais-je, mais des gens à voir, ne serait-ce que des potes, des copains, des amis, j'en sais rien, ton voisin, ta boulangère. Bah ouais, ce serait chiant d'être isolé comme ça sur une île tout seul, c'est un quoi devenir fou. Donc oui, la plus grande richesse sur cette Terre, c'est son lien, c'est son rapport aux autres quand même. Une fois les besoins de la pyramide de Maslow assouvis, j'entends bien, il faut quand même avoir de quoi manger, de quoi se vêtir ou dormir. Mais après, c'est quand même important d'avoir quelques personnes avec qui tchatcher le poudre gras, demander comment ça va, quitte à parler de la météo, on est d'accord. Et plus si affinité, bien sûr. Si on peut avoir une ou deux meilleures amies qui traînent, un gus qui nous prend dans ses bras, des parents aimants à qui on se souhaite joyeuses fêtes, joyeuses packs, j'en passe et des meilleures, on n'est quand même pas trop mal dans sa vie. Donc quelqu'un qui est capable, en fait, de s'enfouir littéralement dans le silence, sans une explication, c'est quel type d'être humain, ça ? T'aurais aimé avoir construit davantage avec cette personne ? Non, parce que imagine-toi avec le gus, là, vous avez acheté un pavillon, avec un petit jardin, vous avez un chien, trois gosses, et un jour quoi, en fait ? Il va s'acheter des clopes ou une baguette de pain, et en fait, adios, on n'a jamais revu le gaillard ? C'est ça ? Mais Dieu merci, du balai avant, avant qu'une telle catastrophe n'arrive, avant que ce genre de légende urbaine ne devienne la tienne. Si la personne, elle est capable d'une attitude, en fait, si inhumaine, ça décèle tellement de choses, en fait, sur elle. Et non, ça ne peut pas être le gardien de ton cœur, de tes sentiments, de tes projets d'avenir, bien sûr que non. Il ne manquerait plus que ça. Surtout qu'en fait, on est quand même plusieurs milliards sur Terre et qu'il y a un fort pourcentage de gens qui sont corrects, qui ne sont pas des gros malotrus qui partent en courant, ou qui partent même sans faire de bruit. Donc oui, il y a plein d'autres êtres humains sur Terre avec qui tu peux connecter de façon plus saine. Alors, on est des adultes, les sentiments, ça va, ça vient malheureusement. Donc c'est ok d'avoir des sentiments qui se sont étiolés, de ne plus ressentir la même chose, de ne plus vouloir forcément continuer la relation. Mais là où c'est hyper violent, en fait, c'est de se retrancher dans le silence. Parce que, comme on dit, l'indifférence est le pire des mépris. Dans le silence, on n'a pas de réponse, on n'a pas d'explication, on ne comprend pas ce qui se passe. Et ça peut être extrêmement violent. Et du coup, en fait, c'est mieux d'avoir une explication quelle qu'elle soit. On préfère encore avoir une explication foireuse, du style « c'est pas toi, c'est moi » . Je pensais être prêt, finalement je ne le suis pas, etc. On préfère encore ça à choisir qu'un silence de plomb. Et la plupart des explications, quand elles sont dites dans le respect et sans offense, elles passent. Même si c'est des balivernes, même si c'est des discours entendus, courus, qu'on connaît. Au moins, ça met un terme proprement à la chose, à la relation, au début d'histoire ou à l'histoire en cours. Il y a un respect, il y a une volonté quand même de parler à l'autre, de lui expliquer. Dans le silence, il y a vraiment cette fuite. cette espèce de lâcheté qui est intolérable en fait. Ou l'autre va nous laisser complètement seul face à la sentence que lui-même a décidée ou peut-être une sentence qui était en train de se mettre en place. Des fois, c'est que la relation, elle sent le roussi, mais des deux côtés. C'est juste qu'il y en a un qui coupe court d'un coup sans se concerter avec l'autre. Ou des fois, vraiment, la pire des situations, c'est qu'on pensait que tout roulait et en fait, du jour au lendemain, l'autre s'envole. Voilà, comme un moineau qui était posé sur une branche à notre fenêtre et hop, on a tourné le dos une seconde, il n'y est déjà plus. Et c'est ça qui est assez condamnable dans le fait de ghoster. C'est pas du tout le fait de plus avoir de sentiments, de plus aimer, de vouloir couper la relation. C'est vraiment dans la façon de faire. C'est pas dans le fond. Là, vraiment, on touche à la forme. Alors oui, lui, t'avais crochet sur lui, voilà, il y avait quelque chose, nan nan, bon bah trop tard, trop tard, il faut tourner la page, voilà. Maintenant qu'on sait le genre de poltron que c'est, non, on oublie tout là. Ah bah ses bras chauds et rassurants, non non, ça devient deux baguettes de bois, toutes... petite, toute fébrile, de petites baguettes de bois qui allaient se briser sur toi en te faisant une étreinte. Parce que c'est pas quelqu'un qui avait des coronesses, comme on dit. C'est pas quelqu'un qui avait une vraie colonne vertébrale qui était alignée. C'est quelqu'un qui taille la route, comme ça, du jour au lendemain. Parce que, en fait, ben, ghoster, c'est naze, c'est nul, c'est tellement... Oui, c'est lâche, c'est la solution de facilité. Si jamais on se mettait à tous ghoster, comme ça, imagine. Oh, il est 8h30, mais j'ai la flemme d'emmener mon môme à l'école. Oh tant pis, je ghost, je ghost, je l'emmène nulle part. Et puis si l'école me demande des comptes, non tant pis, tant pis, je réponds pas. Ah non, pire encore, il est 17h45 et j'ai la flemme d'aller chercher le gosse à l'école. Allez, moi j'éteins mon téléphone, tant pis. Attends, c'est un enfant, voilà, il a 5 ans et demi. Non, les maîtresses vont pas le laisser abandonner sur le trottoir comme ça, donc il y aura bien quelqu'un pour s'en occuper. Voilà, basta, basta. Je mets mon téléphone en mode avion, je prends un petit cacheton pour dormir, là, au chaud, sous mon plaid, et go ! Ou alors, j'ai reçu une lettre des impôts, je ne sais pas, non, j'ouvre rien. Ou alors, attends, j'ouvre un petit peu, j'ouvre un petit peu, ah, ah, j'en étais sûre, c'est des emmerdes, ah non, moi je ghoste, non, moi tant pis, je m'en fous, je m'en fous, non, non, j'ai lu deux, trois lignes, là, pas la peine. Ou alors, tiens, mais j'ai reçu une contravention par la poste, de quoi s'agit-il ? 50 euros d'amende, et si vous payez pas d'ici trois mois, ça monte à 200 euros. Ah, stop, stop, stop, allez hop, sous la pile de papier, ça. Non, non, non, c'est badant, on oublie, on oublie, on ghoste. Mais t'imagines, en fait, si tu te comportais comme ça dans ta vie, comme lui ? Alors on pourrait dire, ouais, mais ça veut pas dire qu'il se comporte comme ça avec la paperasse ou sa vie en général, c'est juste sur le domaine des sentiments. Pardon, c'est juste sur le domaine des sentiments, le domaine le plus important en fait, le rapport aux autres. Ce qui donne du sens à la vie, le côté genre on n'est pas seul sur Terre, il y a d'autres habitants, wouhou. Eux aussi ils ont deux bras, deux jambes, un cœur, un cerveau, une âme, des yeux pour te voir, une main pour te saluer, on a appris le langage pour communiquer entre nous. Et toute cette partie là, oh non mais c'est que des sentiments, c'était que des émotions, oui on peut se zapper comme ça, il n'y a aucun souci. Ben non en fait. Donc allez, bon débarat le gus. Allez, allez, poubelle. Poubelle, poubelle, allez au fond du fossé, qu'on n'en voit plus ta sale petite tête. Va, va, va t'enfuir là parmi les rats. Allez, cours, cours, galope, galope dans le caniveau là, vite, vite, avec tes petites pattes, tes petites pattes de souris. Bien content là, une petite souris bien contente d'avoir joué un mauvais tour là. Tout ça pour finir où là ? Au troquet du coin ? À te boire une pinte ? À parler là avec tes potes, à parler là, à regarder ton dernier match là sur Tinder ? Allez, va. Va faire croire à la prochaine que t'as une paire de testicules, vas-y, vas-y. Elle y croira, parce que ça, on peut pas te l'enlever ton petit talent d'acteur. Quand on te connaît pas vraiment en profondeur, hein. Quand on sait pas que t'as une petite baguette magique pour, ting, disparaître. Yo, je suis plus là, je suis là, je suis plus là. Allez, casse-toi. Donc voilà, là, sans regret, ma belle, sans regret. Tu vois, j'ai pas des formules magiques toutes faites, mais j'espère vraiment que ça peut tourner les yeux, t'aider un petit peu quand même à réaliser. Alors c'est normal, il y a des phases où on réalise, on est un peu en colère, etc. Il y a d'autres phases où on regrette quand même. On se dit « Oh, mais je l'aimais bien, où est-il ? Pourquoi a-t-il fait ça ? » « Il a tout gâché, il a gâché ce que l'on aurait pu être après tout. » Spoiler alert, vous n'auriez rien pu être avec un gars pareil. Même lui, en fait, il n'est pas capable d'être quelque chose tout seul, en vrai. Donc encore moins avec quelqu'un et encore moins avec toi. Donc bye bye, oust, on est quand même sur Terre, on a besoin de stabilité, de sincérité, de... voilà. Enfin la base, on n'a pas besoin d'affreux diables comme ça, qui ont des comportements incohérents et vilains. Alors voilà, j'espère que tout ça a pu t'aider. Et si c'est le cas, n'hésite pas à t'abonner et à mettre un petit like, un petit commentaire. Ça fait toujours plaisir. Ce podcast touche maintenant à sa fin. J'espère qu'il t'a été utile. Il est temps pour moi de te saluer. Je vais donc te dire à très bientôt pour d'autres podcasts avec d'autres sujets. Et en attendant, n'oublie pas que...

  • Speaker #1

    Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aï

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