undefined cover
undefined cover
Peut-on réussir sa vie malgré une addiction à l’alcool ou au cannabis ? cover
Peut-on réussir sa vie malgré une addiction à l’alcool ou au cannabis ? cover
Oopsies Mama

Peut-on réussir sa vie malgré une addiction à l’alcool ou au cannabis ?

Peut-on réussir sa vie malgré une addiction à l’alcool ou au cannabis ?

16min |23/04/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Peut-on réussir sa vie malgré une addiction à l’alcool ou au cannabis ? cover
Peut-on réussir sa vie malgré une addiction à l’alcool ou au cannabis ? cover
Oopsies Mama

Peut-on réussir sa vie malgré une addiction à l’alcool ou au cannabis ?

Peut-on réussir sa vie malgré une addiction à l’alcool ou au cannabis ?

16min |23/04/2025
Play

Description

Dans cet épisode percutant, Oopsies Mama s’attaque à une question provocante : est-il possible d’avoir du succès, de créer, de bâtir une carrière ou un projet solide, quand on lutte avec une addiction à l’alcool ou à la fumette ?
Entre destruction lente et énergie brute, certaines addictions peuvent-elles devenir un carburant provisoire pour avancer ?
À travers des réflexions sans filtre, cet épisode explore le lien trouble entre dépendance, créativité et réussite.


👉 Un contenu franc, cash et sans jugement pour toutes celles qui jonglent entre ambition et excès.


#addiction #alcool #cannabis #réussite #podcastféminin #OopsiesMama #addictionetréussite #podcastinspirant


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse au genre féminin. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions ? T'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale. Alors tout d'abord, je souhaite remercier et souhaiter la bienvenue à toutes mes nouvelles abonnées. Merci beaucoup à vous de vous être abonnées, ça fait toujours plaisir. Au moins, les paroles d'Oopsies Mama ne tombent pas dans le néant. Elles rencontrent des oreilles intéressées et ça, c'est top. Alors aujourd'hui, le thème, c'est peut-on réussir malgré ses addictions ? Alors pourquoi un thème comme ça ? Pourquoi pas en même temps ? Et toi, pourquoi est-ce que tu as envie d'écouter un thème comme ça ? Est-ce que toi-même, tu as des addictions ? Est-ce que tu as des proches qui ont des addictions ? Ou est-ce que par simple curiosité, c'est quelque chose qui t'interpelle et auquel cas, c'est OK ? En fait, tout est OK, tout est OK, tu es au bon endroit. Voilà, donc on va... éplucher ce thème-là, enfin l'éplucher en tout cas, le regarder à travers un certain prisme qui est le mien et qui j'espère sera très intéressant pour toi. Donc si ça t'intéresse toujours, c'est parti, on y va ! Alors le thème des addictions, déjà de quelles addictions parle-t-on ? On va plutôt s'axer sur deux addictions principales qui sont l'alcool et la fume. Bon alors la fume, la fume de drogue quoi, la fume de joints, d'herbes, de cannabis, je sais pas si je... Je peux raisonnablement citer des mots comme ça dans le podcast, mais bon, c'est fait. Voilà, je ne parle pas de tabac, non, je ne parle pas de cigarettes. Ce n'est pas peut-on réussir en clopant un peu et en buvant quatre cafés par jour, voire six ou sept parfois. Non, non, ce n'est pas des petits sujets comme ça. On parle de fume ou d'alcool. Pourquoi je ne parle pas des drogues dures ? Parce qu'en fait, là, on est encore dans un autre domaine, je trouve. Donc on va parler de ça, de peut-on plus précisément réussir malgré le fait qu'on picole, de façon plus ou moins importante, mais en tout cas régulièrement, ou malgré le fait qu'on fume. Ou malgré le fait qu'on picole et qu'on fume, soyons fous ! Alors posons les bases, quelle expérience moi ou Psis Mama j'ai sur le sujet ? Et t'as raison, c'est légitime de te demander, parce que t'as pas envie que n'importe qui, comme ça, aborde des sujets qu'il n'ait jamais approchés de près ou de loin. Alors je te rassure, j'en ai dans ma botte. Personnellement, et sans trop vouloir raconter ma life, j'ai consommé... Ben voilà, de la fumette pendant une quinzaine d'années, dont cinq ans à très, très bonne dose. J'en étais rendue à une dizaine de joints par jour. Alors pas des gros joints, des petits sticks, mais bon, ça n'excuse rien. Les cinq dernières années de mes quinze années de fume, c'était ça. C'était dix sticks par jour. Et ensuite, au niveau de mon CV d'addiction, j'ai pas mal picolé, disons, pendant trois, quatre ans. J'ai eu un pic comme ça, je me souviens, qui a duré bien deux ans, où je buvais environ une bouteille de vin. Deux soirs sur trois. Et la majeure partie du temps, je buvais ça toute seule. Ça pouvait être vin, bière, champagne. C'est vrai que je n'ai jamais tapé dans les alcools forts parce que ça, c'est encore des effets différents, j'ai envie de dire. Voilà, c'était le petit alcoolisme tranquille, pépère à la maison, qui ne m'avait pas encore fait sombrer dans des abysses de la vie, mais qui avait un certain impact sur mon moral, ma santé, ma façon de vivre, mon quotidien en fait. Ça, on ne peut pas le nier. Et oui, parce que aussi, ce que j'ai oublié de préciser, c'est que j'aborde l'alcool, la fume, et je n'aborde pas les cas extrêmes d'alcool au dernier degré. Je n'aborde pas forcément les gens qui boivent 3-4 bouteilles de vin par jour, ou une bouteille de whisky par jour. Encore que ces gens-là aussi peuvent être évoqués, parce qu'il y a des gens, quand ils en sont rendus à des doses pareilles, ça leur fait le même effet que si nous on buvait 6 verres de vin de façon régulière, comme ça, tous les jours de l'année. Bah eux, c'est leurs 6 verres de vin, leurs 4 bouteilles. Et dans ce cas-là, ils rentrent aussi dans une routine, une espèce d'habitude où ça ne les empêche pas de vivre et de mener quand même leur train. Mais ceux qui sont vraiment allés trop loin, où ça fait trop d'années qu'ils font ça, qui se sont trop abîmés, c'est ceux-là dont je ne parle pas dans ce podcast. Non, je parle vraiment de ceux qui arrivent encore à tenir la baraque, à tenir les murs, parce qu'ils ne sont pas encore complètement effondrés. C'est-à-dire qu'ils n'ont pas perdu de leur dignité au niveau de l'encadrement de leur vie, de leur hygiène, de leur rapport. rapport avec les autres, leurs relations, etc. Ils n'ont pas encore trop sombré là-dedans et que ce n'est pas devenu des loques humaines, en fait. Donc, voilà, on va partir du principe que c'est des addictions qui sont régulières, qui sont quand même à forte dose pour le commun des mortels, mais pas non plus l'alcool au dernier degré du film qui roule dans le fossé. Alors, cette personne-là, est-ce qu'elle peut réussir ? La réponse, je vais la donner tout de suite, oui, bien évidemment qu'elle peut réussir. Et d'ailleurs, on le voit, il y a des gens, que ce soit autour de nous, de près ou de loin, Non ! même dans les médias, etc., qui sont connus pour être dans les addictions, qui réussissent mieux que toi, mieux que moi, mieux que beaucoup, et qui pourtant, voilà, ils sont là-dedans, en fait. Ce sont des picoleurs notoires, des gros fumeurs. Certains aussi sont connus pour avoir le nez dans la poudre, mais bon, j'ai dit que je n'abordais pas ce genre de substance. Et la question, c'est du coup, pourquoi, comment, en fait, ils arrivent à réussir malgré tout, puisque la réponse est donnée, bien sûr qu'ils réussissent, bien sûr qu'ils peuvent, malgré sa réussite. Alors les addictions c'est très particulier, ces deux addictions là en tout cas, parce que ça va te faire connaître des up and down. En fait les addictions c'est toujours pareil, une substance c'est toujours pareil, elle va t'amener et elle va te prendre. Et en fait dans quelle mesure tu es prêt en fait à accueillir ce qu'elle t'amène mais à payer, à payer ce que tu dois, c'est-à-dire à donner ce qu'elle va te prendre. D'ailleurs tu le donnes même pas, elle se sert en fait l'addiction, une fois qu'elle t'a donné ce qu'elle va te donner, t'inquiète qu'elle vient pour l'addition. Donc voilà dans quelle mesure tu es prêt à dealer avec ça, sachant que oui puisque tu lui rends quelque chose, tu payes ton dû, c'est que tu as eu quelque chose en échange. Donc tu as eu quoi ? Tu as eu de l'euphorie, tu as eu des rêves, tu as eu du bien-être, tu as eu d'être désangoissé, en tout cas sur le moment. Je ne parle pas des lendemains, des gueules de bois, des descentes, etc. Sur le moment, ça fait du bien. Bah oui, sinon tu ne le ferais pas. Si c'était que merdique, tu ne le ferais pas, non ? Alors, certains diront oui, mais tu le fais des fois, c'est juste parce qu'en fait, si tu ne le fais pas, c'est l'enfer, c'est le cauchemar, tu es trop addict. Mais encore une fois, là, je n'aborde pas des états qui sont devenus trop graves. J'aborde vraiment ces états qui sont avant qu'on passe le palier et que la vie, elle bascule. Et cet avant-là, il peut durer des années. Il peut durer 10 ans, 20 ans, peut même durer 30 ans. C'est-à-dire qu'on peut toujours se maintenir comme ça sur le fil et ne pas sombrer et devenir un déchet, bien sûr. C'est vrai que ça va, des fois, le fait de s'alcooliser, le fait de fumer. Bien sûr, tu vas être euphorique, tu vas rêver, ça va t'ouvrir une audace. Tu vas te visualiser accomplir des trucs, avoir envie. Et comme tout l'accomplissement ne passe que par l'action. Et on a beau te dire, il faut méditer. Il faut se concentrer, faire grandir l'énergie en soi, faire de la prière. Mais tout ça, ça n'est que pour te pousser toi-même à avoir le courage d'agir, à savoir comment axer ce que tu vas faire. Par le biais peut-être d'inspirations qui te viennent comme ça, soi-disant divinement, parce que peut-être tu as médité, etc. Mais ça passera forcément par l'action. C'est-à-dire que tu vas être inspiré, peut-être grâce à tes pratiques spirituelles, quoi que ce soit, tes prières, parce que tu as allumé une bougie, tu as fait une incantation, peut-être, j'en sais rien. Que l'inspiration, elle va venir, tu vas avoir un coup de pouce de l'univers. Mais tu vas être inspiré à agir. À agir peut-être dans une démarche de la loi du moindre effort. C'est-à-dire que l'action qui va t'être inspirée, ça va être une action qui va être au max susceptible d'être productive pour toi. Oui, mais ça passera par l'action. Et en fait, ça donne du courage d'être un peu alcoolisé. Ça donne des ailes d'être un peu défoncé. Et ouais, des fois, tu vas avoir des pensées et même des actions que tu n'aurais pas eues en étant sobre. Pourquoi ? Parce que le soi qui est sobre, c'est un soi qui a la tête sur les épaules et qui souvent ne veut pas d'emmerdes. Il ne va pas vivre des grandes euphories, mais il ne va pas vivre des grandes descentes non plus. Et lui, il va faire son train. La partie de soi qui choisit d'être sobre, elle va faire son train et elle ne va pas être dans des up and down. Donc, elle ne va pas rêver aussi grand que la partie qui est bourrée ou défoncée. Mais ce qu'elle fait, elle sait le faire. C'est la différence entre les actions qui sont latentes, profondes, puissantes, comme ça, sous la surface, et les actions qui sont plus vives, plus énergiques, qui sont plus impulsives et parfois qui frappent plus fort. mais qui ne sont peut-être pas aussi profondes et durables. Je donne un exemple tout con, mais par exemple, tu es chez toi, tu es sobre avec ta petite tisane, ton bouquin, tu n'as pas envie d'avoir un crush sur une appli, d'échanger quelques phrases et d'aller boire un verre à l'autre bout de la ville avec Jean-Baptiste parce que d'un coup, vous avez un peu ricané et que tu n'as que quatre verres dans le cornet. Tu n'as pas envie de te faire chier comme ça parce que tu sais que ça pourrait être cool, mais tu sais aussi qu'il y a des grandes chances que ce soit chiant et fatigant. Et pourquoi faire ça ? Alors que si t'as bien cool et que tu tournes en rond chez toi, d'un coup ça te paraît être une idée géniale. D'un coup, oui, tu ris trois fois trop fort, même si c'est intérieurement parce que t'es devant ton écran, tu ris trois fois trop fort à ses réponses, t'en balances aussi, t'es pleine de joie, t'es pleine de verve. Bah ouais, tu prends le taxi d'un coup, tu traverses la ville et tu vas le voir le Jean-Baptiste. Et peut-être que c'est une belle surprise, peut-être que vous passez une nuit endiablée. et peut-être qu'en fait non, il est naze, mais que bon, ben voilà, t'en profites pour te remettre une... peinte de bière dans le cornet, rentrer chez toi. Et ce faisant, tu as fait quelque chose, tu as fait une action, tu as été porté par la substance en fait. Et tu as vécu des trucs et tu auras des trucs à raconter. Et même si tu as un peu le bec dans l'eau et que tu as une légère angoisse à l'aube parce que d'un coup, tu as l'insomnie de l'alcoolique. La personne alcoolisée, elle s'endort vite, mais bon, au bout de 4-5 heures, elle se réveille et souvent, elle se tape une petite insomnie d'une heure. Et ouais, elle a un peu le bec dans l'eau pendant cette là pourquoi parce qu'elle a la descente un peu chimique de la substance après elle se rendort quelques heures, Dieu merci. Mais voilà, tu auras peut-être un peu cette angoisse à l'aube et tu vas réinterpréter ton rencard comme ayant été un rencard un petit peu un petit peu perdique finalement. Si la mayonnaise t'a pas pris. Ou alors, si jamais t'as consommé le rencard, que t'as fini chez la personne, chez le mec, machin, vous avez passé la nuit et tout, qu'après t'as voulu rentrer, ou que tu te réveilles pire, tu te réveilles chez cette personne, et que d'un coup, son petit deux-pièces de vieux garçon, il avait l'air si drôle la veille et d'un coup il te semble un peu triste, tout est angoissant, t'as envie de... de te casser, tu comprends pas où t'es, pourquoi t'es pas démaquillée, t'étais pas chez toi, finalement tu le regardes, il est plus si charmant, tu vois ce genre de truc là comme ça. Bon, ça peut aussi te faire ça, mais t'as vécu un truc qui a eu une action et t'en sors toujours avec plus d'expérience, même si c'est pas forcément agréable. vers la fin, parfois, que si t'es terrissé avec ton bouquin et ta tisane. Donc il y a ce truc-là dans l'alcool où d'un coup ça donne des ailes, ça donne envie, ça donne l'audace, ça donne ce surplus de vie. C'est ce qu'on dit souvent sur l'alcool, ça donne un surplus de vie, un surplus d'âme, d'envie. Donc oui, ça amène quelque chose. Et oui, quand on a envie de faire un business, de se reconvertir dans quelque chose, d'avoir un projet, de bâtir quelque chose, de déménager, quel que soit le projet, oui, ça donne du cœur à ça, bien sûr, ça donne une impulse. Et ça peut te mener loin dans l'audace, dans le courage, dans les rêves. Mais après, voilà, là où le bas blesse, c'est que sur le long terme, c'est là que l'alcool ou la fume ou quoi vient frapper à la porte et vient récupérer son paiement. Le paiement, il faut passer à la caisse là. Il y a l'addition à payer. La fume, c'est encore autre chose parce que c'est moins courageux et à toute berzingue que l'alcool. Mais la fume aussi, tu pars haut, tu pars haut. Tu vois les choses plus belles qu'elles ne sont. Tu es dans un meilleur bien-être que tu ne devrais. et d'avoir Tu fais des grands plans sur la comète, tu t'imagines que tout va être formidable, tu as l'amour de ton prochain, rien n'est grave, tout est OK. Tu es peace and love, en fait. Et dans ce peace and love, ça ouvre la porte des rêves, ça ouvre la porte des possibles. Et du coup, là aussi, ça te donne des ailes. Ça te donne les ailes que la sobriété ne te donnera jamais. Mais je sais que de tout ce que je raconte depuis tout à l'heure, on a vraiment l'impression que je prêche pour les addictions, mais pas du tout. Moi-même, si je suis sortie de tout ça, c'est que là où c'est terrible, en fait. C'est qu'on réussisse ou pas. à travers les addictions, mais là, on le prend sous le prisme de la réussite. Mettons, tu réussis grâce à ça. C'est un truc qui est fake. En fait, le soi que tu as fabriqué à travers que ce soit la fume ou l'alcool, c'est pas le vrai toi. C'est une partie de toi addict. Et tous ceux qui sont sortis, qui ont connu les addictions et qui en sont sortis pour en attester, il y a une autre personnalité, le vrai toi, qui refait surface une fois que tu décroches de tout ça. Et là, tu sais que c'est le vrai toi, en fait. C'est le vrai toi. Donc, il n'est pas hyper-joie, il ne fait pas des plans sur la comète, il n'a pas cette énergie, cet impulse, mais c'est le vrai toi au moins. Il est fiable, il est stable et il te fera pas des coups bas. Parce que le toi addict, il y a les coups bas. Les coups bas parce qu'on va dire, ah mais c'est l'alcool ou la fume qui vient, qui veut l'addition, tout ça. Mais quelque part, c'est aussi toi, tu vois, cette personne qui vient réclamer l'addition. Est-ce l'addiction en elle-même ? Est-ce toi ? En tout cas, il y a quelque chose qui se passe qui vient réclamer la note. Et cette Ausha, elle est dure à payer. C'est-à-dire que t'as cent ailes, elle s'abîme, que t'as des descentes, que tes éclats, ils s'éteignent. Et que, oui, ça fait mal. Ça fait mal à vivre. C'est pas agréable. Mais voilà, on peut pas. Ce serait vouloir le beurre. et l'argent du beurre. Non, on ne peut pas traverser ces ups sans connaître ces downs. Et il y a un côté désincarné après à cette réussite. Surtout si, pendant qu'on vit la réussite, on est encore addict, c'est encore un faux soi. C'est un faux soi qui va vivre, qui va récolter les fruits de cette réussite. Et c'est bien normal, parce que c'est le faux soi qui a instauré cette réussite et les actions menant à cette réussite. Donc, lui aussi va réclamer les fruits de ça. C'est toujours le faux soi. Et le vrai soi, il reste enfoui dans une case, au fond, perdu, on ne sait pas. On ne sait plus où est-ce qu'il est. Et c'est ça qui est malheureux en fait. C'est malheureux parce que finalement on est toujours à côté de ses pompes. finalement quand tu prends des substances qui font que tu n'es pas entièrement toi t'es toujours un peu à côté de tes pompes alors moi je suis pas une psychorigide, je suis pas contre l'apéro de temps en temps une fois par semaine ou plusieurs fois même dans une mesure raisonnable, c'est à dire quelqu'un qui boirait 2-3 verres même s'il le fait 3 fois par semaine ça peut paraître peu à certains beaucoup à d'autres mais en vrai c'est une moyenne qui est pas dégueu qui est pas anodine pour la santé mais qui est pas non plus intolérable et voilà ça ok mais je parle vraiment de l'addiction de quelqu'un qui s'est installé dans la... consommation jour après jour et qui bâtit une réussite autour de ça. Une réussite ou un échec, c'est juste que là on parle de la réussite et les addictions. Après il y a des gens qui sont dans les addictions et qui réussissent pas plus qu'avec ou sans. Mais je voulais quand même expliquer pourquoi malgré les addictions il y a des gens qui réussissent. Ça peut paraître bizarre, on peut se dire bah non ils finiront par tomber, ils tomberont pas forcément. Ils tomberont pas forcément pas comme on pense, c'est à dire qu'ils peuvent réussir leur vie, réussir matériellement, acquérir des choses, acquérir une position, un statut social. des promotions au boulot, tout un tas de choses ils peuvent même réussir à trouver l'amour, à se marier à faire des gosses, ce que tu veux, mais il y a un moment donné ils perdront quelque chose, et si c'est pas quelque chose de ce matériel là qu'ils perdent, ou de leur situation, ou quoi que ce soit parce qu'ils dépassent jamais la limite, et qu'ils finissent pas à trop être dans l'addiction ce qu'ils perdront, c'est qu'ils perdront l'authenticité à quoi bon, en fait, à quoi bon vivre tout ça, si c'est encore le faux-toi qui en récolte les fruits. À quel moment le vrai toi peut rentrer en scène ? À quel moment tu peux vivre dans ton authenticité, dans ce que tu es censé être ? Comment la nature t'a fait, en fait ? Comment tu es né ? Tu es né sans alcool, sans fume, sans tout ça. Cette personnalité-là, elle est où ? Alors souvent, les gens, ils disent « Ouais, mais moi, si j'arrête, je suis mal, je suis trop mal, je ne peux pas faire sans. » Mais bien sûr que tu vas être mal. Bien sûr, tu es addict. Bien sûr que pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ça va être le toit déprimé, le toit qui est en sevrage. Tu ne seras toujours pas dans le vrai toit. Mais tu es obligé de traverser, en fait, cette zone d'ombre pour espérer un jour. le revoir enfin, le vrai toi. T'es obligé de traverser ça. Donc, les gens, ils jettent l'éponge avant même d'avoir commencé. Ils font un petit sevrage, mais même des fois, ils tiennent un mois ou deux et puis ils sont là, non, la vie est triste, je peux pas. Sans fume, sans alcool, je peux pas. À quoi bon ? Et puis même si c'est pour réussir sans ça, réussir, pas réussir, c'est pour être dans cet état-là. Bien sûr, t'as été habitué comme ça. Donc, comment veux-tu, en fait, du jour au lendemain ? Non, il faut passer par ce tunnel de sevrage. Et des fois, ça met même un an, deux ans. Mais ça vaut le coup si c'est pour te retrouver toi. Parce qu'à quoi bon avoir une vie de fake ? À quoi bon ? Il y a des gens, je ne sais pas, qui vont louer super cher une suite d'hôtels pour se passer une super soirée en amoureux ou je ne sais quoi. Ou tout un week-end dans un hôtel, dans un endroit. Et dès qu'ils vont arriver sur place, ils vont se mettre à picoler. Donc ça y est, en 2 temps 3 mouvements, ils seront bourrés. Donc bourrés là ou ailleurs, que ce soit dans un pauvre gîte à 3 francs 6 sous, dans un palace, ils auraient été bien de façon, ils auraient été un peu pétés comme ça, voilà. Ça n'a pas de sens. C'est traverser quelque chose qui a de la valeur, qui est précieux, mais avec un état qui n'est pas à la hauteur de ça. Ça te fait croire que ça va sublimer, etc. Mais après, avec le recul, tu te dis non, non, ça valait pas le coup, c'était dommage. Voilà, c'était dommage. Et j'ai envie de finir sur ce mot-là, sur cette Ausha. C'est juste dommage. Donc réussir malgré les addictions. oui bien sûr on ne le nie pas et on comprend même comment on peut en arriver à vouloir réussir par ce biais mais c'est dommage voilà ce podcast touche à sa fin j'espère que tout ça t'a permis de réfléchir t'as ouvert des pistes de réflexion car c'est l'essentiel ce podcast touche maintenant à sa fin j'espère qu'il t'a été utile il est temps pour moi de te saluer je vais donc te dire à très bientôt pour d'autres podcasts avec d'autres sujets et en attendant n'oublie pas que Oups Ah, oh, oh, toi, t'en fais pas, t'en fais pas, oh c'est ma, lâche pas, ouais, maman, oh c'est maman, elle en a besoin de toi, de toi.

Description

Dans cet épisode percutant, Oopsies Mama s’attaque à une question provocante : est-il possible d’avoir du succès, de créer, de bâtir une carrière ou un projet solide, quand on lutte avec une addiction à l’alcool ou à la fumette ?
Entre destruction lente et énergie brute, certaines addictions peuvent-elles devenir un carburant provisoire pour avancer ?
À travers des réflexions sans filtre, cet épisode explore le lien trouble entre dépendance, créativité et réussite.


👉 Un contenu franc, cash et sans jugement pour toutes celles qui jonglent entre ambition et excès.


#addiction #alcool #cannabis #réussite #podcastféminin #OopsiesMama #addictionetréussite #podcastinspirant


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse au genre féminin. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions ? T'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale. Alors tout d'abord, je souhaite remercier et souhaiter la bienvenue à toutes mes nouvelles abonnées. Merci beaucoup à vous de vous être abonnées, ça fait toujours plaisir. Au moins, les paroles d'Oopsies Mama ne tombent pas dans le néant. Elles rencontrent des oreilles intéressées et ça, c'est top. Alors aujourd'hui, le thème, c'est peut-on réussir malgré ses addictions ? Alors pourquoi un thème comme ça ? Pourquoi pas en même temps ? Et toi, pourquoi est-ce que tu as envie d'écouter un thème comme ça ? Est-ce que toi-même, tu as des addictions ? Est-ce que tu as des proches qui ont des addictions ? Ou est-ce que par simple curiosité, c'est quelque chose qui t'interpelle et auquel cas, c'est OK ? En fait, tout est OK, tout est OK, tu es au bon endroit. Voilà, donc on va... éplucher ce thème-là, enfin l'éplucher en tout cas, le regarder à travers un certain prisme qui est le mien et qui j'espère sera très intéressant pour toi. Donc si ça t'intéresse toujours, c'est parti, on y va ! Alors le thème des addictions, déjà de quelles addictions parle-t-on ? On va plutôt s'axer sur deux addictions principales qui sont l'alcool et la fume. Bon alors la fume, la fume de drogue quoi, la fume de joints, d'herbes, de cannabis, je sais pas si je... Je peux raisonnablement citer des mots comme ça dans le podcast, mais bon, c'est fait. Voilà, je ne parle pas de tabac, non, je ne parle pas de cigarettes. Ce n'est pas peut-on réussir en clopant un peu et en buvant quatre cafés par jour, voire six ou sept parfois. Non, non, ce n'est pas des petits sujets comme ça. On parle de fume ou d'alcool. Pourquoi je ne parle pas des drogues dures ? Parce qu'en fait, là, on est encore dans un autre domaine, je trouve. Donc on va parler de ça, de peut-on plus précisément réussir malgré le fait qu'on picole, de façon plus ou moins importante, mais en tout cas régulièrement, ou malgré le fait qu'on fume. Ou malgré le fait qu'on picole et qu'on fume, soyons fous ! Alors posons les bases, quelle expérience moi ou Psis Mama j'ai sur le sujet ? Et t'as raison, c'est légitime de te demander, parce que t'as pas envie que n'importe qui, comme ça, aborde des sujets qu'il n'ait jamais approchés de près ou de loin. Alors je te rassure, j'en ai dans ma botte. Personnellement, et sans trop vouloir raconter ma life, j'ai consommé... Ben voilà, de la fumette pendant une quinzaine d'années, dont cinq ans à très, très bonne dose. J'en étais rendue à une dizaine de joints par jour. Alors pas des gros joints, des petits sticks, mais bon, ça n'excuse rien. Les cinq dernières années de mes quinze années de fume, c'était ça. C'était dix sticks par jour. Et ensuite, au niveau de mon CV d'addiction, j'ai pas mal picolé, disons, pendant trois, quatre ans. J'ai eu un pic comme ça, je me souviens, qui a duré bien deux ans, où je buvais environ une bouteille de vin. Deux soirs sur trois. Et la majeure partie du temps, je buvais ça toute seule. Ça pouvait être vin, bière, champagne. C'est vrai que je n'ai jamais tapé dans les alcools forts parce que ça, c'est encore des effets différents, j'ai envie de dire. Voilà, c'était le petit alcoolisme tranquille, pépère à la maison, qui ne m'avait pas encore fait sombrer dans des abysses de la vie, mais qui avait un certain impact sur mon moral, ma santé, ma façon de vivre, mon quotidien en fait. Ça, on ne peut pas le nier. Et oui, parce que aussi, ce que j'ai oublié de préciser, c'est que j'aborde l'alcool, la fume, et je n'aborde pas les cas extrêmes d'alcool au dernier degré. Je n'aborde pas forcément les gens qui boivent 3-4 bouteilles de vin par jour, ou une bouteille de whisky par jour. Encore que ces gens-là aussi peuvent être évoqués, parce qu'il y a des gens, quand ils en sont rendus à des doses pareilles, ça leur fait le même effet que si nous on buvait 6 verres de vin de façon régulière, comme ça, tous les jours de l'année. Bah eux, c'est leurs 6 verres de vin, leurs 4 bouteilles. Et dans ce cas-là, ils rentrent aussi dans une routine, une espèce d'habitude où ça ne les empêche pas de vivre et de mener quand même leur train. Mais ceux qui sont vraiment allés trop loin, où ça fait trop d'années qu'ils font ça, qui se sont trop abîmés, c'est ceux-là dont je ne parle pas dans ce podcast. Non, je parle vraiment de ceux qui arrivent encore à tenir la baraque, à tenir les murs, parce qu'ils ne sont pas encore complètement effondrés. C'est-à-dire qu'ils n'ont pas perdu de leur dignité au niveau de l'encadrement de leur vie, de leur hygiène, de leur rapport. rapport avec les autres, leurs relations, etc. Ils n'ont pas encore trop sombré là-dedans et que ce n'est pas devenu des loques humaines, en fait. Donc, voilà, on va partir du principe que c'est des addictions qui sont régulières, qui sont quand même à forte dose pour le commun des mortels, mais pas non plus l'alcool au dernier degré du film qui roule dans le fossé. Alors, cette personne-là, est-ce qu'elle peut réussir ? La réponse, je vais la donner tout de suite, oui, bien évidemment qu'elle peut réussir. Et d'ailleurs, on le voit, il y a des gens, que ce soit autour de nous, de près ou de loin, Non ! même dans les médias, etc., qui sont connus pour être dans les addictions, qui réussissent mieux que toi, mieux que moi, mieux que beaucoup, et qui pourtant, voilà, ils sont là-dedans, en fait. Ce sont des picoleurs notoires, des gros fumeurs. Certains aussi sont connus pour avoir le nez dans la poudre, mais bon, j'ai dit que je n'abordais pas ce genre de substance. Et la question, c'est du coup, pourquoi, comment, en fait, ils arrivent à réussir malgré tout, puisque la réponse est donnée, bien sûr qu'ils réussissent, bien sûr qu'ils peuvent, malgré sa réussite. Alors les addictions c'est très particulier, ces deux addictions là en tout cas, parce que ça va te faire connaître des up and down. En fait les addictions c'est toujours pareil, une substance c'est toujours pareil, elle va t'amener et elle va te prendre. Et en fait dans quelle mesure tu es prêt en fait à accueillir ce qu'elle t'amène mais à payer, à payer ce que tu dois, c'est-à-dire à donner ce qu'elle va te prendre. D'ailleurs tu le donnes même pas, elle se sert en fait l'addiction, une fois qu'elle t'a donné ce qu'elle va te donner, t'inquiète qu'elle vient pour l'addition. Donc voilà dans quelle mesure tu es prêt à dealer avec ça, sachant que oui puisque tu lui rends quelque chose, tu payes ton dû, c'est que tu as eu quelque chose en échange. Donc tu as eu quoi ? Tu as eu de l'euphorie, tu as eu des rêves, tu as eu du bien-être, tu as eu d'être désangoissé, en tout cas sur le moment. Je ne parle pas des lendemains, des gueules de bois, des descentes, etc. Sur le moment, ça fait du bien. Bah oui, sinon tu ne le ferais pas. Si c'était que merdique, tu ne le ferais pas, non ? Alors, certains diront oui, mais tu le fais des fois, c'est juste parce qu'en fait, si tu ne le fais pas, c'est l'enfer, c'est le cauchemar, tu es trop addict. Mais encore une fois, là, je n'aborde pas des états qui sont devenus trop graves. J'aborde vraiment ces états qui sont avant qu'on passe le palier et que la vie, elle bascule. Et cet avant-là, il peut durer des années. Il peut durer 10 ans, 20 ans, peut même durer 30 ans. C'est-à-dire qu'on peut toujours se maintenir comme ça sur le fil et ne pas sombrer et devenir un déchet, bien sûr. C'est vrai que ça va, des fois, le fait de s'alcooliser, le fait de fumer. Bien sûr, tu vas être euphorique, tu vas rêver, ça va t'ouvrir une audace. Tu vas te visualiser accomplir des trucs, avoir envie. Et comme tout l'accomplissement ne passe que par l'action. Et on a beau te dire, il faut méditer. Il faut se concentrer, faire grandir l'énergie en soi, faire de la prière. Mais tout ça, ça n'est que pour te pousser toi-même à avoir le courage d'agir, à savoir comment axer ce que tu vas faire. Par le biais peut-être d'inspirations qui te viennent comme ça, soi-disant divinement, parce que peut-être tu as médité, etc. Mais ça passera forcément par l'action. C'est-à-dire que tu vas être inspiré, peut-être grâce à tes pratiques spirituelles, quoi que ce soit, tes prières, parce que tu as allumé une bougie, tu as fait une incantation, peut-être, j'en sais rien. Que l'inspiration, elle va venir, tu vas avoir un coup de pouce de l'univers. Mais tu vas être inspiré à agir. À agir peut-être dans une démarche de la loi du moindre effort. C'est-à-dire que l'action qui va t'être inspirée, ça va être une action qui va être au max susceptible d'être productive pour toi. Oui, mais ça passera par l'action. Et en fait, ça donne du courage d'être un peu alcoolisé. Ça donne des ailes d'être un peu défoncé. Et ouais, des fois, tu vas avoir des pensées et même des actions que tu n'aurais pas eues en étant sobre. Pourquoi ? Parce que le soi qui est sobre, c'est un soi qui a la tête sur les épaules et qui souvent ne veut pas d'emmerdes. Il ne va pas vivre des grandes euphories, mais il ne va pas vivre des grandes descentes non plus. Et lui, il va faire son train. La partie de soi qui choisit d'être sobre, elle va faire son train et elle ne va pas être dans des up and down. Donc, elle ne va pas rêver aussi grand que la partie qui est bourrée ou défoncée. Mais ce qu'elle fait, elle sait le faire. C'est la différence entre les actions qui sont latentes, profondes, puissantes, comme ça, sous la surface, et les actions qui sont plus vives, plus énergiques, qui sont plus impulsives et parfois qui frappent plus fort. mais qui ne sont peut-être pas aussi profondes et durables. Je donne un exemple tout con, mais par exemple, tu es chez toi, tu es sobre avec ta petite tisane, ton bouquin, tu n'as pas envie d'avoir un crush sur une appli, d'échanger quelques phrases et d'aller boire un verre à l'autre bout de la ville avec Jean-Baptiste parce que d'un coup, vous avez un peu ricané et que tu n'as que quatre verres dans le cornet. Tu n'as pas envie de te faire chier comme ça parce que tu sais que ça pourrait être cool, mais tu sais aussi qu'il y a des grandes chances que ce soit chiant et fatigant. Et pourquoi faire ça ? Alors que si t'as bien cool et que tu tournes en rond chez toi, d'un coup ça te paraît être une idée géniale. D'un coup, oui, tu ris trois fois trop fort, même si c'est intérieurement parce que t'es devant ton écran, tu ris trois fois trop fort à ses réponses, t'en balances aussi, t'es pleine de joie, t'es pleine de verve. Bah ouais, tu prends le taxi d'un coup, tu traverses la ville et tu vas le voir le Jean-Baptiste. Et peut-être que c'est une belle surprise, peut-être que vous passez une nuit endiablée. et peut-être qu'en fait non, il est naze, mais que bon, ben voilà, t'en profites pour te remettre une... peinte de bière dans le cornet, rentrer chez toi. Et ce faisant, tu as fait quelque chose, tu as fait une action, tu as été porté par la substance en fait. Et tu as vécu des trucs et tu auras des trucs à raconter. Et même si tu as un peu le bec dans l'eau et que tu as une légère angoisse à l'aube parce que d'un coup, tu as l'insomnie de l'alcoolique. La personne alcoolisée, elle s'endort vite, mais bon, au bout de 4-5 heures, elle se réveille et souvent, elle se tape une petite insomnie d'une heure. Et ouais, elle a un peu le bec dans l'eau pendant cette là pourquoi parce qu'elle a la descente un peu chimique de la substance après elle se rendort quelques heures, Dieu merci. Mais voilà, tu auras peut-être un peu cette angoisse à l'aube et tu vas réinterpréter ton rencard comme ayant été un rencard un petit peu un petit peu perdique finalement. Si la mayonnaise t'a pas pris. Ou alors, si jamais t'as consommé le rencard, que t'as fini chez la personne, chez le mec, machin, vous avez passé la nuit et tout, qu'après t'as voulu rentrer, ou que tu te réveilles pire, tu te réveilles chez cette personne, et que d'un coup, son petit deux-pièces de vieux garçon, il avait l'air si drôle la veille et d'un coup il te semble un peu triste, tout est angoissant, t'as envie de... de te casser, tu comprends pas où t'es, pourquoi t'es pas démaquillée, t'étais pas chez toi, finalement tu le regardes, il est plus si charmant, tu vois ce genre de truc là comme ça. Bon, ça peut aussi te faire ça, mais t'as vécu un truc qui a eu une action et t'en sors toujours avec plus d'expérience, même si c'est pas forcément agréable. vers la fin, parfois, que si t'es terrissé avec ton bouquin et ta tisane. Donc il y a ce truc-là dans l'alcool où d'un coup ça donne des ailes, ça donne envie, ça donne l'audace, ça donne ce surplus de vie. C'est ce qu'on dit souvent sur l'alcool, ça donne un surplus de vie, un surplus d'âme, d'envie. Donc oui, ça amène quelque chose. Et oui, quand on a envie de faire un business, de se reconvertir dans quelque chose, d'avoir un projet, de bâtir quelque chose, de déménager, quel que soit le projet, oui, ça donne du cœur à ça, bien sûr, ça donne une impulse. Et ça peut te mener loin dans l'audace, dans le courage, dans les rêves. Mais après, voilà, là où le bas blesse, c'est que sur le long terme, c'est là que l'alcool ou la fume ou quoi vient frapper à la porte et vient récupérer son paiement. Le paiement, il faut passer à la caisse là. Il y a l'addition à payer. La fume, c'est encore autre chose parce que c'est moins courageux et à toute berzingue que l'alcool. Mais la fume aussi, tu pars haut, tu pars haut. Tu vois les choses plus belles qu'elles ne sont. Tu es dans un meilleur bien-être que tu ne devrais. et d'avoir Tu fais des grands plans sur la comète, tu t'imagines que tout va être formidable, tu as l'amour de ton prochain, rien n'est grave, tout est OK. Tu es peace and love, en fait. Et dans ce peace and love, ça ouvre la porte des rêves, ça ouvre la porte des possibles. Et du coup, là aussi, ça te donne des ailes. Ça te donne les ailes que la sobriété ne te donnera jamais. Mais je sais que de tout ce que je raconte depuis tout à l'heure, on a vraiment l'impression que je prêche pour les addictions, mais pas du tout. Moi-même, si je suis sortie de tout ça, c'est que là où c'est terrible, en fait. C'est qu'on réussisse ou pas. à travers les addictions, mais là, on le prend sous le prisme de la réussite. Mettons, tu réussis grâce à ça. C'est un truc qui est fake. En fait, le soi que tu as fabriqué à travers que ce soit la fume ou l'alcool, c'est pas le vrai toi. C'est une partie de toi addict. Et tous ceux qui sont sortis, qui ont connu les addictions et qui en sont sortis pour en attester, il y a une autre personnalité, le vrai toi, qui refait surface une fois que tu décroches de tout ça. Et là, tu sais que c'est le vrai toi, en fait. C'est le vrai toi. Donc, il n'est pas hyper-joie, il ne fait pas des plans sur la comète, il n'a pas cette énergie, cet impulse, mais c'est le vrai toi au moins. Il est fiable, il est stable et il te fera pas des coups bas. Parce que le toi addict, il y a les coups bas. Les coups bas parce qu'on va dire, ah mais c'est l'alcool ou la fume qui vient, qui veut l'addition, tout ça. Mais quelque part, c'est aussi toi, tu vois, cette personne qui vient réclamer l'addition. Est-ce l'addiction en elle-même ? Est-ce toi ? En tout cas, il y a quelque chose qui se passe qui vient réclamer la note. Et cette Ausha, elle est dure à payer. C'est-à-dire que t'as cent ailes, elle s'abîme, que t'as des descentes, que tes éclats, ils s'éteignent. Et que, oui, ça fait mal. Ça fait mal à vivre. C'est pas agréable. Mais voilà, on peut pas. Ce serait vouloir le beurre. et l'argent du beurre. Non, on ne peut pas traverser ces ups sans connaître ces downs. Et il y a un côté désincarné après à cette réussite. Surtout si, pendant qu'on vit la réussite, on est encore addict, c'est encore un faux soi. C'est un faux soi qui va vivre, qui va récolter les fruits de cette réussite. Et c'est bien normal, parce que c'est le faux soi qui a instauré cette réussite et les actions menant à cette réussite. Donc, lui aussi va réclamer les fruits de ça. C'est toujours le faux soi. Et le vrai soi, il reste enfoui dans une case, au fond, perdu, on ne sait pas. On ne sait plus où est-ce qu'il est. Et c'est ça qui est malheureux en fait. C'est malheureux parce que finalement on est toujours à côté de ses pompes. finalement quand tu prends des substances qui font que tu n'es pas entièrement toi t'es toujours un peu à côté de tes pompes alors moi je suis pas une psychorigide, je suis pas contre l'apéro de temps en temps une fois par semaine ou plusieurs fois même dans une mesure raisonnable, c'est à dire quelqu'un qui boirait 2-3 verres même s'il le fait 3 fois par semaine ça peut paraître peu à certains beaucoup à d'autres mais en vrai c'est une moyenne qui est pas dégueu qui est pas anodine pour la santé mais qui est pas non plus intolérable et voilà ça ok mais je parle vraiment de l'addiction de quelqu'un qui s'est installé dans la... consommation jour après jour et qui bâtit une réussite autour de ça. Une réussite ou un échec, c'est juste que là on parle de la réussite et les addictions. Après il y a des gens qui sont dans les addictions et qui réussissent pas plus qu'avec ou sans. Mais je voulais quand même expliquer pourquoi malgré les addictions il y a des gens qui réussissent. Ça peut paraître bizarre, on peut se dire bah non ils finiront par tomber, ils tomberont pas forcément. Ils tomberont pas forcément pas comme on pense, c'est à dire qu'ils peuvent réussir leur vie, réussir matériellement, acquérir des choses, acquérir une position, un statut social. des promotions au boulot, tout un tas de choses ils peuvent même réussir à trouver l'amour, à se marier à faire des gosses, ce que tu veux, mais il y a un moment donné ils perdront quelque chose, et si c'est pas quelque chose de ce matériel là qu'ils perdent, ou de leur situation, ou quoi que ce soit parce qu'ils dépassent jamais la limite, et qu'ils finissent pas à trop être dans l'addiction ce qu'ils perdront, c'est qu'ils perdront l'authenticité à quoi bon, en fait, à quoi bon vivre tout ça, si c'est encore le faux-toi qui en récolte les fruits. À quel moment le vrai toi peut rentrer en scène ? À quel moment tu peux vivre dans ton authenticité, dans ce que tu es censé être ? Comment la nature t'a fait, en fait ? Comment tu es né ? Tu es né sans alcool, sans fume, sans tout ça. Cette personnalité-là, elle est où ? Alors souvent, les gens, ils disent « Ouais, mais moi, si j'arrête, je suis mal, je suis trop mal, je ne peux pas faire sans. » Mais bien sûr que tu vas être mal. Bien sûr, tu es addict. Bien sûr que pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ça va être le toit déprimé, le toit qui est en sevrage. Tu ne seras toujours pas dans le vrai toit. Mais tu es obligé de traverser, en fait, cette zone d'ombre pour espérer un jour. le revoir enfin, le vrai toi. T'es obligé de traverser ça. Donc, les gens, ils jettent l'éponge avant même d'avoir commencé. Ils font un petit sevrage, mais même des fois, ils tiennent un mois ou deux et puis ils sont là, non, la vie est triste, je peux pas. Sans fume, sans alcool, je peux pas. À quoi bon ? Et puis même si c'est pour réussir sans ça, réussir, pas réussir, c'est pour être dans cet état-là. Bien sûr, t'as été habitué comme ça. Donc, comment veux-tu, en fait, du jour au lendemain ? Non, il faut passer par ce tunnel de sevrage. Et des fois, ça met même un an, deux ans. Mais ça vaut le coup si c'est pour te retrouver toi. Parce qu'à quoi bon avoir une vie de fake ? À quoi bon ? Il y a des gens, je ne sais pas, qui vont louer super cher une suite d'hôtels pour se passer une super soirée en amoureux ou je ne sais quoi. Ou tout un week-end dans un hôtel, dans un endroit. Et dès qu'ils vont arriver sur place, ils vont se mettre à picoler. Donc ça y est, en 2 temps 3 mouvements, ils seront bourrés. Donc bourrés là ou ailleurs, que ce soit dans un pauvre gîte à 3 francs 6 sous, dans un palace, ils auraient été bien de façon, ils auraient été un peu pétés comme ça, voilà. Ça n'a pas de sens. C'est traverser quelque chose qui a de la valeur, qui est précieux, mais avec un état qui n'est pas à la hauteur de ça. Ça te fait croire que ça va sublimer, etc. Mais après, avec le recul, tu te dis non, non, ça valait pas le coup, c'était dommage. Voilà, c'était dommage. Et j'ai envie de finir sur ce mot-là, sur cette Ausha. C'est juste dommage. Donc réussir malgré les addictions. oui bien sûr on ne le nie pas et on comprend même comment on peut en arriver à vouloir réussir par ce biais mais c'est dommage voilà ce podcast touche à sa fin j'espère que tout ça t'a permis de réfléchir t'as ouvert des pistes de réflexion car c'est l'essentiel ce podcast touche maintenant à sa fin j'espère qu'il t'a été utile il est temps pour moi de te saluer je vais donc te dire à très bientôt pour d'autres podcasts avec d'autres sujets et en attendant n'oublie pas que Oups Ah, oh, oh, toi, t'en fais pas, t'en fais pas, oh c'est ma, lâche pas, ouais, maman, oh c'est maman, elle en a besoin de toi, de toi.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode percutant, Oopsies Mama s’attaque à une question provocante : est-il possible d’avoir du succès, de créer, de bâtir une carrière ou un projet solide, quand on lutte avec une addiction à l’alcool ou à la fumette ?
Entre destruction lente et énergie brute, certaines addictions peuvent-elles devenir un carburant provisoire pour avancer ?
À travers des réflexions sans filtre, cet épisode explore le lien trouble entre dépendance, créativité et réussite.


👉 Un contenu franc, cash et sans jugement pour toutes celles qui jonglent entre ambition et excès.


#addiction #alcool #cannabis #réussite #podcastféminin #OopsiesMama #addictionetréussite #podcastinspirant


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse au genre féminin. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions ? T'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale. Alors tout d'abord, je souhaite remercier et souhaiter la bienvenue à toutes mes nouvelles abonnées. Merci beaucoup à vous de vous être abonnées, ça fait toujours plaisir. Au moins, les paroles d'Oopsies Mama ne tombent pas dans le néant. Elles rencontrent des oreilles intéressées et ça, c'est top. Alors aujourd'hui, le thème, c'est peut-on réussir malgré ses addictions ? Alors pourquoi un thème comme ça ? Pourquoi pas en même temps ? Et toi, pourquoi est-ce que tu as envie d'écouter un thème comme ça ? Est-ce que toi-même, tu as des addictions ? Est-ce que tu as des proches qui ont des addictions ? Ou est-ce que par simple curiosité, c'est quelque chose qui t'interpelle et auquel cas, c'est OK ? En fait, tout est OK, tout est OK, tu es au bon endroit. Voilà, donc on va... éplucher ce thème-là, enfin l'éplucher en tout cas, le regarder à travers un certain prisme qui est le mien et qui j'espère sera très intéressant pour toi. Donc si ça t'intéresse toujours, c'est parti, on y va ! Alors le thème des addictions, déjà de quelles addictions parle-t-on ? On va plutôt s'axer sur deux addictions principales qui sont l'alcool et la fume. Bon alors la fume, la fume de drogue quoi, la fume de joints, d'herbes, de cannabis, je sais pas si je... Je peux raisonnablement citer des mots comme ça dans le podcast, mais bon, c'est fait. Voilà, je ne parle pas de tabac, non, je ne parle pas de cigarettes. Ce n'est pas peut-on réussir en clopant un peu et en buvant quatre cafés par jour, voire six ou sept parfois. Non, non, ce n'est pas des petits sujets comme ça. On parle de fume ou d'alcool. Pourquoi je ne parle pas des drogues dures ? Parce qu'en fait, là, on est encore dans un autre domaine, je trouve. Donc on va parler de ça, de peut-on plus précisément réussir malgré le fait qu'on picole, de façon plus ou moins importante, mais en tout cas régulièrement, ou malgré le fait qu'on fume. Ou malgré le fait qu'on picole et qu'on fume, soyons fous ! Alors posons les bases, quelle expérience moi ou Psis Mama j'ai sur le sujet ? Et t'as raison, c'est légitime de te demander, parce que t'as pas envie que n'importe qui, comme ça, aborde des sujets qu'il n'ait jamais approchés de près ou de loin. Alors je te rassure, j'en ai dans ma botte. Personnellement, et sans trop vouloir raconter ma life, j'ai consommé... Ben voilà, de la fumette pendant une quinzaine d'années, dont cinq ans à très, très bonne dose. J'en étais rendue à une dizaine de joints par jour. Alors pas des gros joints, des petits sticks, mais bon, ça n'excuse rien. Les cinq dernières années de mes quinze années de fume, c'était ça. C'était dix sticks par jour. Et ensuite, au niveau de mon CV d'addiction, j'ai pas mal picolé, disons, pendant trois, quatre ans. J'ai eu un pic comme ça, je me souviens, qui a duré bien deux ans, où je buvais environ une bouteille de vin. Deux soirs sur trois. Et la majeure partie du temps, je buvais ça toute seule. Ça pouvait être vin, bière, champagne. C'est vrai que je n'ai jamais tapé dans les alcools forts parce que ça, c'est encore des effets différents, j'ai envie de dire. Voilà, c'était le petit alcoolisme tranquille, pépère à la maison, qui ne m'avait pas encore fait sombrer dans des abysses de la vie, mais qui avait un certain impact sur mon moral, ma santé, ma façon de vivre, mon quotidien en fait. Ça, on ne peut pas le nier. Et oui, parce que aussi, ce que j'ai oublié de préciser, c'est que j'aborde l'alcool, la fume, et je n'aborde pas les cas extrêmes d'alcool au dernier degré. Je n'aborde pas forcément les gens qui boivent 3-4 bouteilles de vin par jour, ou une bouteille de whisky par jour. Encore que ces gens-là aussi peuvent être évoqués, parce qu'il y a des gens, quand ils en sont rendus à des doses pareilles, ça leur fait le même effet que si nous on buvait 6 verres de vin de façon régulière, comme ça, tous les jours de l'année. Bah eux, c'est leurs 6 verres de vin, leurs 4 bouteilles. Et dans ce cas-là, ils rentrent aussi dans une routine, une espèce d'habitude où ça ne les empêche pas de vivre et de mener quand même leur train. Mais ceux qui sont vraiment allés trop loin, où ça fait trop d'années qu'ils font ça, qui se sont trop abîmés, c'est ceux-là dont je ne parle pas dans ce podcast. Non, je parle vraiment de ceux qui arrivent encore à tenir la baraque, à tenir les murs, parce qu'ils ne sont pas encore complètement effondrés. C'est-à-dire qu'ils n'ont pas perdu de leur dignité au niveau de l'encadrement de leur vie, de leur hygiène, de leur rapport. rapport avec les autres, leurs relations, etc. Ils n'ont pas encore trop sombré là-dedans et que ce n'est pas devenu des loques humaines, en fait. Donc, voilà, on va partir du principe que c'est des addictions qui sont régulières, qui sont quand même à forte dose pour le commun des mortels, mais pas non plus l'alcool au dernier degré du film qui roule dans le fossé. Alors, cette personne-là, est-ce qu'elle peut réussir ? La réponse, je vais la donner tout de suite, oui, bien évidemment qu'elle peut réussir. Et d'ailleurs, on le voit, il y a des gens, que ce soit autour de nous, de près ou de loin, Non ! même dans les médias, etc., qui sont connus pour être dans les addictions, qui réussissent mieux que toi, mieux que moi, mieux que beaucoup, et qui pourtant, voilà, ils sont là-dedans, en fait. Ce sont des picoleurs notoires, des gros fumeurs. Certains aussi sont connus pour avoir le nez dans la poudre, mais bon, j'ai dit que je n'abordais pas ce genre de substance. Et la question, c'est du coup, pourquoi, comment, en fait, ils arrivent à réussir malgré tout, puisque la réponse est donnée, bien sûr qu'ils réussissent, bien sûr qu'ils peuvent, malgré sa réussite. Alors les addictions c'est très particulier, ces deux addictions là en tout cas, parce que ça va te faire connaître des up and down. En fait les addictions c'est toujours pareil, une substance c'est toujours pareil, elle va t'amener et elle va te prendre. Et en fait dans quelle mesure tu es prêt en fait à accueillir ce qu'elle t'amène mais à payer, à payer ce que tu dois, c'est-à-dire à donner ce qu'elle va te prendre. D'ailleurs tu le donnes même pas, elle se sert en fait l'addiction, une fois qu'elle t'a donné ce qu'elle va te donner, t'inquiète qu'elle vient pour l'addition. Donc voilà dans quelle mesure tu es prêt à dealer avec ça, sachant que oui puisque tu lui rends quelque chose, tu payes ton dû, c'est que tu as eu quelque chose en échange. Donc tu as eu quoi ? Tu as eu de l'euphorie, tu as eu des rêves, tu as eu du bien-être, tu as eu d'être désangoissé, en tout cas sur le moment. Je ne parle pas des lendemains, des gueules de bois, des descentes, etc. Sur le moment, ça fait du bien. Bah oui, sinon tu ne le ferais pas. Si c'était que merdique, tu ne le ferais pas, non ? Alors, certains diront oui, mais tu le fais des fois, c'est juste parce qu'en fait, si tu ne le fais pas, c'est l'enfer, c'est le cauchemar, tu es trop addict. Mais encore une fois, là, je n'aborde pas des états qui sont devenus trop graves. J'aborde vraiment ces états qui sont avant qu'on passe le palier et que la vie, elle bascule. Et cet avant-là, il peut durer des années. Il peut durer 10 ans, 20 ans, peut même durer 30 ans. C'est-à-dire qu'on peut toujours se maintenir comme ça sur le fil et ne pas sombrer et devenir un déchet, bien sûr. C'est vrai que ça va, des fois, le fait de s'alcooliser, le fait de fumer. Bien sûr, tu vas être euphorique, tu vas rêver, ça va t'ouvrir une audace. Tu vas te visualiser accomplir des trucs, avoir envie. Et comme tout l'accomplissement ne passe que par l'action. Et on a beau te dire, il faut méditer. Il faut se concentrer, faire grandir l'énergie en soi, faire de la prière. Mais tout ça, ça n'est que pour te pousser toi-même à avoir le courage d'agir, à savoir comment axer ce que tu vas faire. Par le biais peut-être d'inspirations qui te viennent comme ça, soi-disant divinement, parce que peut-être tu as médité, etc. Mais ça passera forcément par l'action. C'est-à-dire que tu vas être inspiré, peut-être grâce à tes pratiques spirituelles, quoi que ce soit, tes prières, parce que tu as allumé une bougie, tu as fait une incantation, peut-être, j'en sais rien. Que l'inspiration, elle va venir, tu vas avoir un coup de pouce de l'univers. Mais tu vas être inspiré à agir. À agir peut-être dans une démarche de la loi du moindre effort. C'est-à-dire que l'action qui va t'être inspirée, ça va être une action qui va être au max susceptible d'être productive pour toi. Oui, mais ça passera par l'action. Et en fait, ça donne du courage d'être un peu alcoolisé. Ça donne des ailes d'être un peu défoncé. Et ouais, des fois, tu vas avoir des pensées et même des actions que tu n'aurais pas eues en étant sobre. Pourquoi ? Parce que le soi qui est sobre, c'est un soi qui a la tête sur les épaules et qui souvent ne veut pas d'emmerdes. Il ne va pas vivre des grandes euphories, mais il ne va pas vivre des grandes descentes non plus. Et lui, il va faire son train. La partie de soi qui choisit d'être sobre, elle va faire son train et elle ne va pas être dans des up and down. Donc, elle ne va pas rêver aussi grand que la partie qui est bourrée ou défoncée. Mais ce qu'elle fait, elle sait le faire. C'est la différence entre les actions qui sont latentes, profondes, puissantes, comme ça, sous la surface, et les actions qui sont plus vives, plus énergiques, qui sont plus impulsives et parfois qui frappent plus fort. mais qui ne sont peut-être pas aussi profondes et durables. Je donne un exemple tout con, mais par exemple, tu es chez toi, tu es sobre avec ta petite tisane, ton bouquin, tu n'as pas envie d'avoir un crush sur une appli, d'échanger quelques phrases et d'aller boire un verre à l'autre bout de la ville avec Jean-Baptiste parce que d'un coup, vous avez un peu ricané et que tu n'as que quatre verres dans le cornet. Tu n'as pas envie de te faire chier comme ça parce que tu sais que ça pourrait être cool, mais tu sais aussi qu'il y a des grandes chances que ce soit chiant et fatigant. Et pourquoi faire ça ? Alors que si t'as bien cool et que tu tournes en rond chez toi, d'un coup ça te paraît être une idée géniale. D'un coup, oui, tu ris trois fois trop fort, même si c'est intérieurement parce que t'es devant ton écran, tu ris trois fois trop fort à ses réponses, t'en balances aussi, t'es pleine de joie, t'es pleine de verve. Bah ouais, tu prends le taxi d'un coup, tu traverses la ville et tu vas le voir le Jean-Baptiste. Et peut-être que c'est une belle surprise, peut-être que vous passez une nuit endiablée. et peut-être qu'en fait non, il est naze, mais que bon, ben voilà, t'en profites pour te remettre une... peinte de bière dans le cornet, rentrer chez toi. Et ce faisant, tu as fait quelque chose, tu as fait une action, tu as été porté par la substance en fait. Et tu as vécu des trucs et tu auras des trucs à raconter. Et même si tu as un peu le bec dans l'eau et que tu as une légère angoisse à l'aube parce que d'un coup, tu as l'insomnie de l'alcoolique. La personne alcoolisée, elle s'endort vite, mais bon, au bout de 4-5 heures, elle se réveille et souvent, elle se tape une petite insomnie d'une heure. Et ouais, elle a un peu le bec dans l'eau pendant cette là pourquoi parce qu'elle a la descente un peu chimique de la substance après elle se rendort quelques heures, Dieu merci. Mais voilà, tu auras peut-être un peu cette angoisse à l'aube et tu vas réinterpréter ton rencard comme ayant été un rencard un petit peu un petit peu perdique finalement. Si la mayonnaise t'a pas pris. Ou alors, si jamais t'as consommé le rencard, que t'as fini chez la personne, chez le mec, machin, vous avez passé la nuit et tout, qu'après t'as voulu rentrer, ou que tu te réveilles pire, tu te réveilles chez cette personne, et que d'un coup, son petit deux-pièces de vieux garçon, il avait l'air si drôle la veille et d'un coup il te semble un peu triste, tout est angoissant, t'as envie de... de te casser, tu comprends pas où t'es, pourquoi t'es pas démaquillée, t'étais pas chez toi, finalement tu le regardes, il est plus si charmant, tu vois ce genre de truc là comme ça. Bon, ça peut aussi te faire ça, mais t'as vécu un truc qui a eu une action et t'en sors toujours avec plus d'expérience, même si c'est pas forcément agréable. vers la fin, parfois, que si t'es terrissé avec ton bouquin et ta tisane. Donc il y a ce truc-là dans l'alcool où d'un coup ça donne des ailes, ça donne envie, ça donne l'audace, ça donne ce surplus de vie. C'est ce qu'on dit souvent sur l'alcool, ça donne un surplus de vie, un surplus d'âme, d'envie. Donc oui, ça amène quelque chose. Et oui, quand on a envie de faire un business, de se reconvertir dans quelque chose, d'avoir un projet, de bâtir quelque chose, de déménager, quel que soit le projet, oui, ça donne du cœur à ça, bien sûr, ça donne une impulse. Et ça peut te mener loin dans l'audace, dans le courage, dans les rêves. Mais après, voilà, là où le bas blesse, c'est que sur le long terme, c'est là que l'alcool ou la fume ou quoi vient frapper à la porte et vient récupérer son paiement. Le paiement, il faut passer à la caisse là. Il y a l'addition à payer. La fume, c'est encore autre chose parce que c'est moins courageux et à toute berzingue que l'alcool. Mais la fume aussi, tu pars haut, tu pars haut. Tu vois les choses plus belles qu'elles ne sont. Tu es dans un meilleur bien-être que tu ne devrais. et d'avoir Tu fais des grands plans sur la comète, tu t'imagines que tout va être formidable, tu as l'amour de ton prochain, rien n'est grave, tout est OK. Tu es peace and love, en fait. Et dans ce peace and love, ça ouvre la porte des rêves, ça ouvre la porte des possibles. Et du coup, là aussi, ça te donne des ailes. Ça te donne les ailes que la sobriété ne te donnera jamais. Mais je sais que de tout ce que je raconte depuis tout à l'heure, on a vraiment l'impression que je prêche pour les addictions, mais pas du tout. Moi-même, si je suis sortie de tout ça, c'est que là où c'est terrible, en fait. C'est qu'on réussisse ou pas. à travers les addictions, mais là, on le prend sous le prisme de la réussite. Mettons, tu réussis grâce à ça. C'est un truc qui est fake. En fait, le soi que tu as fabriqué à travers que ce soit la fume ou l'alcool, c'est pas le vrai toi. C'est une partie de toi addict. Et tous ceux qui sont sortis, qui ont connu les addictions et qui en sont sortis pour en attester, il y a une autre personnalité, le vrai toi, qui refait surface une fois que tu décroches de tout ça. Et là, tu sais que c'est le vrai toi, en fait. C'est le vrai toi. Donc, il n'est pas hyper-joie, il ne fait pas des plans sur la comète, il n'a pas cette énergie, cet impulse, mais c'est le vrai toi au moins. Il est fiable, il est stable et il te fera pas des coups bas. Parce que le toi addict, il y a les coups bas. Les coups bas parce qu'on va dire, ah mais c'est l'alcool ou la fume qui vient, qui veut l'addition, tout ça. Mais quelque part, c'est aussi toi, tu vois, cette personne qui vient réclamer l'addition. Est-ce l'addiction en elle-même ? Est-ce toi ? En tout cas, il y a quelque chose qui se passe qui vient réclamer la note. Et cette Ausha, elle est dure à payer. C'est-à-dire que t'as cent ailes, elle s'abîme, que t'as des descentes, que tes éclats, ils s'éteignent. Et que, oui, ça fait mal. Ça fait mal à vivre. C'est pas agréable. Mais voilà, on peut pas. Ce serait vouloir le beurre. et l'argent du beurre. Non, on ne peut pas traverser ces ups sans connaître ces downs. Et il y a un côté désincarné après à cette réussite. Surtout si, pendant qu'on vit la réussite, on est encore addict, c'est encore un faux soi. C'est un faux soi qui va vivre, qui va récolter les fruits de cette réussite. Et c'est bien normal, parce que c'est le faux soi qui a instauré cette réussite et les actions menant à cette réussite. Donc, lui aussi va réclamer les fruits de ça. C'est toujours le faux soi. Et le vrai soi, il reste enfoui dans une case, au fond, perdu, on ne sait pas. On ne sait plus où est-ce qu'il est. Et c'est ça qui est malheureux en fait. C'est malheureux parce que finalement on est toujours à côté de ses pompes. finalement quand tu prends des substances qui font que tu n'es pas entièrement toi t'es toujours un peu à côté de tes pompes alors moi je suis pas une psychorigide, je suis pas contre l'apéro de temps en temps une fois par semaine ou plusieurs fois même dans une mesure raisonnable, c'est à dire quelqu'un qui boirait 2-3 verres même s'il le fait 3 fois par semaine ça peut paraître peu à certains beaucoup à d'autres mais en vrai c'est une moyenne qui est pas dégueu qui est pas anodine pour la santé mais qui est pas non plus intolérable et voilà ça ok mais je parle vraiment de l'addiction de quelqu'un qui s'est installé dans la... consommation jour après jour et qui bâtit une réussite autour de ça. Une réussite ou un échec, c'est juste que là on parle de la réussite et les addictions. Après il y a des gens qui sont dans les addictions et qui réussissent pas plus qu'avec ou sans. Mais je voulais quand même expliquer pourquoi malgré les addictions il y a des gens qui réussissent. Ça peut paraître bizarre, on peut se dire bah non ils finiront par tomber, ils tomberont pas forcément. Ils tomberont pas forcément pas comme on pense, c'est à dire qu'ils peuvent réussir leur vie, réussir matériellement, acquérir des choses, acquérir une position, un statut social. des promotions au boulot, tout un tas de choses ils peuvent même réussir à trouver l'amour, à se marier à faire des gosses, ce que tu veux, mais il y a un moment donné ils perdront quelque chose, et si c'est pas quelque chose de ce matériel là qu'ils perdent, ou de leur situation, ou quoi que ce soit parce qu'ils dépassent jamais la limite, et qu'ils finissent pas à trop être dans l'addiction ce qu'ils perdront, c'est qu'ils perdront l'authenticité à quoi bon, en fait, à quoi bon vivre tout ça, si c'est encore le faux-toi qui en récolte les fruits. À quel moment le vrai toi peut rentrer en scène ? À quel moment tu peux vivre dans ton authenticité, dans ce que tu es censé être ? Comment la nature t'a fait, en fait ? Comment tu es né ? Tu es né sans alcool, sans fume, sans tout ça. Cette personnalité-là, elle est où ? Alors souvent, les gens, ils disent « Ouais, mais moi, si j'arrête, je suis mal, je suis trop mal, je ne peux pas faire sans. » Mais bien sûr que tu vas être mal. Bien sûr, tu es addict. Bien sûr que pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ça va être le toit déprimé, le toit qui est en sevrage. Tu ne seras toujours pas dans le vrai toit. Mais tu es obligé de traverser, en fait, cette zone d'ombre pour espérer un jour. le revoir enfin, le vrai toi. T'es obligé de traverser ça. Donc, les gens, ils jettent l'éponge avant même d'avoir commencé. Ils font un petit sevrage, mais même des fois, ils tiennent un mois ou deux et puis ils sont là, non, la vie est triste, je peux pas. Sans fume, sans alcool, je peux pas. À quoi bon ? Et puis même si c'est pour réussir sans ça, réussir, pas réussir, c'est pour être dans cet état-là. Bien sûr, t'as été habitué comme ça. Donc, comment veux-tu, en fait, du jour au lendemain ? Non, il faut passer par ce tunnel de sevrage. Et des fois, ça met même un an, deux ans. Mais ça vaut le coup si c'est pour te retrouver toi. Parce qu'à quoi bon avoir une vie de fake ? À quoi bon ? Il y a des gens, je ne sais pas, qui vont louer super cher une suite d'hôtels pour se passer une super soirée en amoureux ou je ne sais quoi. Ou tout un week-end dans un hôtel, dans un endroit. Et dès qu'ils vont arriver sur place, ils vont se mettre à picoler. Donc ça y est, en 2 temps 3 mouvements, ils seront bourrés. Donc bourrés là ou ailleurs, que ce soit dans un pauvre gîte à 3 francs 6 sous, dans un palace, ils auraient été bien de façon, ils auraient été un peu pétés comme ça, voilà. Ça n'a pas de sens. C'est traverser quelque chose qui a de la valeur, qui est précieux, mais avec un état qui n'est pas à la hauteur de ça. Ça te fait croire que ça va sublimer, etc. Mais après, avec le recul, tu te dis non, non, ça valait pas le coup, c'était dommage. Voilà, c'était dommage. Et j'ai envie de finir sur ce mot-là, sur cette Ausha. C'est juste dommage. Donc réussir malgré les addictions. oui bien sûr on ne le nie pas et on comprend même comment on peut en arriver à vouloir réussir par ce biais mais c'est dommage voilà ce podcast touche à sa fin j'espère que tout ça t'a permis de réfléchir t'as ouvert des pistes de réflexion car c'est l'essentiel ce podcast touche maintenant à sa fin j'espère qu'il t'a été utile il est temps pour moi de te saluer je vais donc te dire à très bientôt pour d'autres podcasts avec d'autres sujets et en attendant n'oublie pas que Oups Ah, oh, oh, toi, t'en fais pas, t'en fais pas, oh c'est ma, lâche pas, ouais, maman, oh c'est maman, elle en a besoin de toi, de toi.

Description

Dans cet épisode percutant, Oopsies Mama s’attaque à une question provocante : est-il possible d’avoir du succès, de créer, de bâtir une carrière ou un projet solide, quand on lutte avec une addiction à l’alcool ou à la fumette ?
Entre destruction lente et énergie brute, certaines addictions peuvent-elles devenir un carburant provisoire pour avancer ?
À travers des réflexions sans filtre, cet épisode explore le lien trouble entre dépendance, créativité et réussite.


👉 Un contenu franc, cash et sans jugement pour toutes celles qui jonglent entre ambition et excès.


#addiction #alcool #cannabis #réussite #podcastféminin #OopsiesMama #addictionetréussite #podcastinspirant


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse au genre féminin. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions ? T'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale. Alors tout d'abord, je souhaite remercier et souhaiter la bienvenue à toutes mes nouvelles abonnées. Merci beaucoup à vous de vous être abonnées, ça fait toujours plaisir. Au moins, les paroles d'Oopsies Mama ne tombent pas dans le néant. Elles rencontrent des oreilles intéressées et ça, c'est top. Alors aujourd'hui, le thème, c'est peut-on réussir malgré ses addictions ? Alors pourquoi un thème comme ça ? Pourquoi pas en même temps ? Et toi, pourquoi est-ce que tu as envie d'écouter un thème comme ça ? Est-ce que toi-même, tu as des addictions ? Est-ce que tu as des proches qui ont des addictions ? Ou est-ce que par simple curiosité, c'est quelque chose qui t'interpelle et auquel cas, c'est OK ? En fait, tout est OK, tout est OK, tu es au bon endroit. Voilà, donc on va... éplucher ce thème-là, enfin l'éplucher en tout cas, le regarder à travers un certain prisme qui est le mien et qui j'espère sera très intéressant pour toi. Donc si ça t'intéresse toujours, c'est parti, on y va ! Alors le thème des addictions, déjà de quelles addictions parle-t-on ? On va plutôt s'axer sur deux addictions principales qui sont l'alcool et la fume. Bon alors la fume, la fume de drogue quoi, la fume de joints, d'herbes, de cannabis, je sais pas si je... Je peux raisonnablement citer des mots comme ça dans le podcast, mais bon, c'est fait. Voilà, je ne parle pas de tabac, non, je ne parle pas de cigarettes. Ce n'est pas peut-on réussir en clopant un peu et en buvant quatre cafés par jour, voire six ou sept parfois. Non, non, ce n'est pas des petits sujets comme ça. On parle de fume ou d'alcool. Pourquoi je ne parle pas des drogues dures ? Parce qu'en fait, là, on est encore dans un autre domaine, je trouve. Donc on va parler de ça, de peut-on plus précisément réussir malgré le fait qu'on picole, de façon plus ou moins importante, mais en tout cas régulièrement, ou malgré le fait qu'on fume. Ou malgré le fait qu'on picole et qu'on fume, soyons fous ! Alors posons les bases, quelle expérience moi ou Psis Mama j'ai sur le sujet ? Et t'as raison, c'est légitime de te demander, parce que t'as pas envie que n'importe qui, comme ça, aborde des sujets qu'il n'ait jamais approchés de près ou de loin. Alors je te rassure, j'en ai dans ma botte. Personnellement, et sans trop vouloir raconter ma life, j'ai consommé... Ben voilà, de la fumette pendant une quinzaine d'années, dont cinq ans à très, très bonne dose. J'en étais rendue à une dizaine de joints par jour. Alors pas des gros joints, des petits sticks, mais bon, ça n'excuse rien. Les cinq dernières années de mes quinze années de fume, c'était ça. C'était dix sticks par jour. Et ensuite, au niveau de mon CV d'addiction, j'ai pas mal picolé, disons, pendant trois, quatre ans. J'ai eu un pic comme ça, je me souviens, qui a duré bien deux ans, où je buvais environ une bouteille de vin. Deux soirs sur trois. Et la majeure partie du temps, je buvais ça toute seule. Ça pouvait être vin, bière, champagne. C'est vrai que je n'ai jamais tapé dans les alcools forts parce que ça, c'est encore des effets différents, j'ai envie de dire. Voilà, c'était le petit alcoolisme tranquille, pépère à la maison, qui ne m'avait pas encore fait sombrer dans des abysses de la vie, mais qui avait un certain impact sur mon moral, ma santé, ma façon de vivre, mon quotidien en fait. Ça, on ne peut pas le nier. Et oui, parce que aussi, ce que j'ai oublié de préciser, c'est que j'aborde l'alcool, la fume, et je n'aborde pas les cas extrêmes d'alcool au dernier degré. Je n'aborde pas forcément les gens qui boivent 3-4 bouteilles de vin par jour, ou une bouteille de whisky par jour. Encore que ces gens-là aussi peuvent être évoqués, parce qu'il y a des gens, quand ils en sont rendus à des doses pareilles, ça leur fait le même effet que si nous on buvait 6 verres de vin de façon régulière, comme ça, tous les jours de l'année. Bah eux, c'est leurs 6 verres de vin, leurs 4 bouteilles. Et dans ce cas-là, ils rentrent aussi dans une routine, une espèce d'habitude où ça ne les empêche pas de vivre et de mener quand même leur train. Mais ceux qui sont vraiment allés trop loin, où ça fait trop d'années qu'ils font ça, qui se sont trop abîmés, c'est ceux-là dont je ne parle pas dans ce podcast. Non, je parle vraiment de ceux qui arrivent encore à tenir la baraque, à tenir les murs, parce qu'ils ne sont pas encore complètement effondrés. C'est-à-dire qu'ils n'ont pas perdu de leur dignité au niveau de l'encadrement de leur vie, de leur hygiène, de leur rapport. rapport avec les autres, leurs relations, etc. Ils n'ont pas encore trop sombré là-dedans et que ce n'est pas devenu des loques humaines, en fait. Donc, voilà, on va partir du principe que c'est des addictions qui sont régulières, qui sont quand même à forte dose pour le commun des mortels, mais pas non plus l'alcool au dernier degré du film qui roule dans le fossé. Alors, cette personne-là, est-ce qu'elle peut réussir ? La réponse, je vais la donner tout de suite, oui, bien évidemment qu'elle peut réussir. Et d'ailleurs, on le voit, il y a des gens, que ce soit autour de nous, de près ou de loin, Non ! même dans les médias, etc., qui sont connus pour être dans les addictions, qui réussissent mieux que toi, mieux que moi, mieux que beaucoup, et qui pourtant, voilà, ils sont là-dedans, en fait. Ce sont des picoleurs notoires, des gros fumeurs. Certains aussi sont connus pour avoir le nez dans la poudre, mais bon, j'ai dit que je n'abordais pas ce genre de substance. Et la question, c'est du coup, pourquoi, comment, en fait, ils arrivent à réussir malgré tout, puisque la réponse est donnée, bien sûr qu'ils réussissent, bien sûr qu'ils peuvent, malgré sa réussite. Alors les addictions c'est très particulier, ces deux addictions là en tout cas, parce que ça va te faire connaître des up and down. En fait les addictions c'est toujours pareil, une substance c'est toujours pareil, elle va t'amener et elle va te prendre. Et en fait dans quelle mesure tu es prêt en fait à accueillir ce qu'elle t'amène mais à payer, à payer ce que tu dois, c'est-à-dire à donner ce qu'elle va te prendre. D'ailleurs tu le donnes même pas, elle se sert en fait l'addiction, une fois qu'elle t'a donné ce qu'elle va te donner, t'inquiète qu'elle vient pour l'addition. Donc voilà dans quelle mesure tu es prêt à dealer avec ça, sachant que oui puisque tu lui rends quelque chose, tu payes ton dû, c'est que tu as eu quelque chose en échange. Donc tu as eu quoi ? Tu as eu de l'euphorie, tu as eu des rêves, tu as eu du bien-être, tu as eu d'être désangoissé, en tout cas sur le moment. Je ne parle pas des lendemains, des gueules de bois, des descentes, etc. Sur le moment, ça fait du bien. Bah oui, sinon tu ne le ferais pas. Si c'était que merdique, tu ne le ferais pas, non ? Alors, certains diront oui, mais tu le fais des fois, c'est juste parce qu'en fait, si tu ne le fais pas, c'est l'enfer, c'est le cauchemar, tu es trop addict. Mais encore une fois, là, je n'aborde pas des états qui sont devenus trop graves. J'aborde vraiment ces états qui sont avant qu'on passe le palier et que la vie, elle bascule. Et cet avant-là, il peut durer des années. Il peut durer 10 ans, 20 ans, peut même durer 30 ans. C'est-à-dire qu'on peut toujours se maintenir comme ça sur le fil et ne pas sombrer et devenir un déchet, bien sûr. C'est vrai que ça va, des fois, le fait de s'alcooliser, le fait de fumer. Bien sûr, tu vas être euphorique, tu vas rêver, ça va t'ouvrir une audace. Tu vas te visualiser accomplir des trucs, avoir envie. Et comme tout l'accomplissement ne passe que par l'action. Et on a beau te dire, il faut méditer. Il faut se concentrer, faire grandir l'énergie en soi, faire de la prière. Mais tout ça, ça n'est que pour te pousser toi-même à avoir le courage d'agir, à savoir comment axer ce que tu vas faire. Par le biais peut-être d'inspirations qui te viennent comme ça, soi-disant divinement, parce que peut-être tu as médité, etc. Mais ça passera forcément par l'action. C'est-à-dire que tu vas être inspiré, peut-être grâce à tes pratiques spirituelles, quoi que ce soit, tes prières, parce que tu as allumé une bougie, tu as fait une incantation, peut-être, j'en sais rien. Que l'inspiration, elle va venir, tu vas avoir un coup de pouce de l'univers. Mais tu vas être inspiré à agir. À agir peut-être dans une démarche de la loi du moindre effort. C'est-à-dire que l'action qui va t'être inspirée, ça va être une action qui va être au max susceptible d'être productive pour toi. Oui, mais ça passera par l'action. Et en fait, ça donne du courage d'être un peu alcoolisé. Ça donne des ailes d'être un peu défoncé. Et ouais, des fois, tu vas avoir des pensées et même des actions que tu n'aurais pas eues en étant sobre. Pourquoi ? Parce que le soi qui est sobre, c'est un soi qui a la tête sur les épaules et qui souvent ne veut pas d'emmerdes. Il ne va pas vivre des grandes euphories, mais il ne va pas vivre des grandes descentes non plus. Et lui, il va faire son train. La partie de soi qui choisit d'être sobre, elle va faire son train et elle ne va pas être dans des up and down. Donc, elle ne va pas rêver aussi grand que la partie qui est bourrée ou défoncée. Mais ce qu'elle fait, elle sait le faire. C'est la différence entre les actions qui sont latentes, profondes, puissantes, comme ça, sous la surface, et les actions qui sont plus vives, plus énergiques, qui sont plus impulsives et parfois qui frappent plus fort. mais qui ne sont peut-être pas aussi profondes et durables. Je donne un exemple tout con, mais par exemple, tu es chez toi, tu es sobre avec ta petite tisane, ton bouquin, tu n'as pas envie d'avoir un crush sur une appli, d'échanger quelques phrases et d'aller boire un verre à l'autre bout de la ville avec Jean-Baptiste parce que d'un coup, vous avez un peu ricané et que tu n'as que quatre verres dans le cornet. Tu n'as pas envie de te faire chier comme ça parce que tu sais que ça pourrait être cool, mais tu sais aussi qu'il y a des grandes chances que ce soit chiant et fatigant. Et pourquoi faire ça ? Alors que si t'as bien cool et que tu tournes en rond chez toi, d'un coup ça te paraît être une idée géniale. D'un coup, oui, tu ris trois fois trop fort, même si c'est intérieurement parce que t'es devant ton écran, tu ris trois fois trop fort à ses réponses, t'en balances aussi, t'es pleine de joie, t'es pleine de verve. Bah ouais, tu prends le taxi d'un coup, tu traverses la ville et tu vas le voir le Jean-Baptiste. Et peut-être que c'est une belle surprise, peut-être que vous passez une nuit endiablée. et peut-être qu'en fait non, il est naze, mais que bon, ben voilà, t'en profites pour te remettre une... peinte de bière dans le cornet, rentrer chez toi. Et ce faisant, tu as fait quelque chose, tu as fait une action, tu as été porté par la substance en fait. Et tu as vécu des trucs et tu auras des trucs à raconter. Et même si tu as un peu le bec dans l'eau et que tu as une légère angoisse à l'aube parce que d'un coup, tu as l'insomnie de l'alcoolique. La personne alcoolisée, elle s'endort vite, mais bon, au bout de 4-5 heures, elle se réveille et souvent, elle se tape une petite insomnie d'une heure. Et ouais, elle a un peu le bec dans l'eau pendant cette là pourquoi parce qu'elle a la descente un peu chimique de la substance après elle se rendort quelques heures, Dieu merci. Mais voilà, tu auras peut-être un peu cette angoisse à l'aube et tu vas réinterpréter ton rencard comme ayant été un rencard un petit peu un petit peu perdique finalement. Si la mayonnaise t'a pas pris. Ou alors, si jamais t'as consommé le rencard, que t'as fini chez la personne, chez le mec, machin, vous avez passé la nuit et tout, qu'après t'as voulu rentrer, ou que tu te réveilles pire, tu te réveilles chez cette personne, et que d'un coup, son petit deux-pièces de vieux garçon, il avait l'air si drôle la veille et d'un coup il te semble un peu triste, tout est angoissant, t'as envie de... de te casser, tu comprends pas où t'es, pourquoi t'es pas démaquillée, t'étais pas chez toi, finalement tu le regardes, il est plus si charmant, tu vois ce genre de truc là comme ça. Bon, ça peut aussi te faire ça, mais t'as vécu un truc qui a eu une action et t'en sors toujours avec plus d'expérience, même si c'est pas forcément agréable. vers la fin, parfois, que si t'es terrissé avec ton bouquin et ta tisane. Donc il y a ce truc-là dans l'alcool où d'un coup ça donne des ailes, ça donne envie, ça donne l'audace, ça donne ce surplus de vie. C'est ce qu'on dit souvent sur l'alcool, ça donne un surplus de vie, un surplus d'âme, d'envie. Donc oui, ça amène quelque chose. Et oui, quand on a envie de faire un business, de se reconvertir dans quelque chose, d'avoir un projet, de bâtir quelque chose, de déménager, quel que soit le projet, oui, ça donne du cœur à ça, bien sûr, ça donne une impulse. Et ça peut te mener loin dans l'audace, dans le courage, dans les rêves. Mais après, voilà, là où le bas blesse, c'est que sur le long terme, c'est là que l'alcool ou la fume ou quoi vient frapper à la porte et vient récupérer son paiement. Le paiement, il faut passer à la caisse là. Il y a l'addition à payer. La fume, c'est encore autre chose parce que c'est moins courageux et à toute berzingue que l'alcool. Mais la fume aussi, tu pars haut, tu pars haut. Tu vois les choses plus belles qu'elles ne sont. Tu es dans un meilleur bien-être que tu ne devrais. et d'avoir Tu fais des grands plans sur la comète, tu t'imagines que tout va être formidable, tu as l'amour de ton prochain, rien n'est grave, tout est OK. Tu es peace and love, en fait. Et dans ce peace and love, ça ouvre la porte des rêves, ça ouvre la porte des possibles. Et du coup, là aussi, ça te donne des ailes. Ça te donne les ailes que la sobriété ne te donnera jamais. Mais je sais que de tout ce que je raconte depuis tout à l'heure, on a vraiment l'impression que je prêche pour les addictions, mais pas du tout. Moi-même, si je suis sortie de tout ça, c'est que là où c'est terrible, en fait. C'est qu'on réussisse ou pas. à travers les addictions, mais là, on le prend sous le prisme de la réussite. Mettons, tu réussis grâce à ça. C'est un truc qui est fake. En fait, le soi que tu as fabriqué à travers que ce soit la fume ou l'alcool, c'est pas le vrai toi. C'est une partie de toi addict. Et tous ceux qui sont sortis, qui ont connu les addictions et qui en sont sortis pour en attester, il y a une autre personnalité, le vrai toi, qui refait surface une fois que tu décroches de tout ça. Et là, tu sais que c'est le vrai toi, en fait. C'est le vrai toi. Donc, il n'est pas hyper-joie, il ne fait pas des plans sur la comète, il n'a pas cette énergie, cet impulse, mais c'est le vrai toi au moins. Il est fiable, il est stable et il te fera pas des coups bas. Parce que le toi addict, il y a les coups bas. Les coups bas parce qu'on va dire, ah mais c'est l'alcool ou la fume qui vient, qui veut l'addition, tout ça. Mais quelque part, c'est aussi toi, tu vois, cette personne qui vient réclamer l'addition. Est-ce l'addiction en elle-même ? Est-ce toi ? En tout cas, il y a quelque chose qui se passe qui vient réclamer la note. Et cette Ausha, elle est dure à payer. C'est-à-dire que t'as cent ailes, elle s'abîme, que t'as des descentes, que tes éclats, ils s'éteignent. Et que, oui, ça fait mal. Ça fait mal à vivre. C'est pas agréable. Mais voilà, on peut pas. Ce serait vouloir le beurre. et l'argent du beurre. Non, on ne peut pas traverser ces ups sans connaître ces downs. Et il y a un côté désincarné après à cette réussite. Surtout si, pendant qu'on vit la réussite, on est encore addict, c'est encore un faux soi. C'est un faux soi qui va vivre, qui va récolter les fruits de cette réussite. Et c'est bien normal, parce que c'est le faux soi qui a instauré cette réussite et les actions menant à cette réussite. Donc, lui aussi va réclamer les fruits de ça. C'est toujours le faux soi. Et le vrai soi, il reste enfoui dans une case, au fond, perdu, on ne sait pas. On ne sait plus où est-ce qu'il est. Et c'est ça qui est malheureux en fait. C'est malheureux parce que finalement on est toujours à côté de ses pompes. finalement quand tu prends des substances qui font que tu n'es pas entièrement toi t'es toujours un peu à côté de tes pompes alors moi je suis pas une psychorigide, je suis pas contre l'apéro de temps en temps une fois par semaine ou plusieurs fois même dans une mesure raisonnable, c'est à dire quelqu'un qui boirait 2-3 verres même s'il le fait 3 fois par semaine ça peut paraître peu à certains beaucoup à d'autres mais en vrai c'est une moyenne qui est pas dégueu qui est pas anodine pour la santé mais qui est pas non plus intolérable et voilà ça ok mais je parle vraiment de l'addiction de quelqu'un qui s'est installé dans la... consommation jour après jour et qui bâtit une réussite autour de ça. Une réussite ou un échec, c'est juste que là on parle de la réussite et les addictions. Après il y a des gens qui sont dans les addictions et qui réussissent pas plus qu'avec ou sans. Mais je voulais quand même expliquer pourquoi malgré les addictions il y a des gens qui réussissent. Ça peut paraître bizarre, on peut se dire bah non ils finiront par tomber, ils tomberont pas forcément. Ils tomberont pas forcément pas comme on pense, c'est à dire qu'ils peuvent réussir leur vie, réussir matériellement, acquérir des choses, acquérir une position, un statut social. des promotions au boulot, tout un tas de choses ils peuvent même réussir à trouver l'amour, à se marier à faire des gosses, ce que tu veux, mais il y a un moment donné ils perdront quelque chose, et si c'est pas quelque chose de ce matériel là qu'ils perdent, ou de leur situation, ou quoi que ce soit parce qu'ils dépassent jamais la limite, et qu'ils finissent pas à trop être dans l'addiction ce qu'ils perdront, c'est qu'ils perdront l'authenticité à quoi bon, en fait, à quoi bon vivre tout ça, si c'est encore le faux-toi qui en récolte les fruits. À quel moment le vrai toi peut rentrer en scène ? À quel moment tu peux vivre dans ton authenticité, dans ce que tu es censé être ? Comment la nature t'a fait, en fait ? Comment tu es né ? Tu es né sans alcool, sans fume, sans tout ça. Cette personnalité-là, elle est où ? Alors souvent, les gens, ils disent « Ouais, mais moi, si j'arrête, je suis mal, je suis trop mal, je ne peux pas faire sans. » Mais bien sûr que tu vas être mal. Bien sûr, tu es addict. Bien sûr que pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ça va être le toit déprimé, le toit qui est en sevrage. Tu ne seras toujours pas dans le vrai toit. Mais tu es obligé de traverser, en fait, cette zone d'ombre pour espérer un jour. le revoir enfin, le vrai toi. T'es obligé de traverser ça. Donc, les gens, ils jettent l'éponge avant même d'avoir commencé. Ils font un petit sevrage, mais même des fois, ils tiennent un mois ou deux et puis ils sont là, non, la vie est triste, je peux pas. Sans fume, sans alcool, je peux pas. À quoi bon ? Et puis même si c'est pour réussir sans ça, réussir, pas réussir, c'est pour être dans cet état-là. Bien sûr, t'as été habitué comme ça. Donc, comment veux-tu, en fait, du jour au lendemain ? Non, il faut passer par ce tunnel de sevrage. Et des fois, ça met même un an, deux ans. Mais ça vaut le coup si c'est pour te retrouver toi. Parce qu'à quoi bon avoir une vie de fake ? À quoi bon ? Il y a des gens, je ne sais pas, qui vont louer super cher une suite d'hôtels pour se passer une super soirée en amoureux ou je ne sais quoi. Ou tout un week-end dans un hôtel, dans un endroit. Et dès qu'ils vont arriver sur place, ils vont se mettre à picoler. Donc ça y est, en 2 temps 3 mouvements, ils seront bourrés. Donc bourrés là ou ailleurs, que ce soit dans un pauvre gîte à 3 francs 6 sous, dans un palace, ils auraient été bien de façon, ils auraient été un peu pétés comme ça, voilà. Ça n'a pas de sens. C'est traverser quelque chose qui a de la valeur, qui est précieux, mais avec un état qui n'est pas à la hauteur de ça. Ça te fait croire que ça va sublimer, etc. Mais après, avec le recul, tu te dis non, non, ça valait pas le coup, c'était dommage. Voilà, c'était dommage. Et j'ai envie de finir sur ce mot-là, sur cette Ausha. C'est juste dommage. Donc réussir malgré les addictions. oui bien sûr on ne le nie pas et on comprend même comment on peut en arriver à vouloir réussir par ce biais mais c'est dommage voilà ce podcast touche à sa fin j'espère que tout ça t'a permis de réfléchir t'as ouvert des pistes de réflexion car c'est l'essentiel ce podcast touche maintenant à sa fin j'espère qu'il t'a été utile il est temps pour moi de te saluer je vais donc te dire à très bientôt pour d'autres podcasts avec d'autres sujets et en attendant n'oublie pas que Oups Ah, oh, oh, toi, t'en fais pas, t'en fais pas, oh c'est ma, lâche pas, ouais, maman, oh c'est maman, elle en a besoin de toi, de toi.

Share

Embed

You may also like