Speaker #0Bienvenue sur le podcast de Oupsies Mama, un podcast qui s'adresse spécialement aux filles. Tu te sens parfois seule dans ta vie et avec tes questions, t'as envie d'entendre un point de vue avisé sur des choses très variées ? Alors ouvre tes écoutilles, Oupsies Mama en a sous la pédale ! Aujourd'hui, nous allons parler de techniques pour arrêter de tout le temps consommer. Parce qu'il faut se l'avouer, on est quand même dans une société de tentations permanentes et acheter des choses, ça fait du bien. consommer ça fait du bien ça fait des shots de dopamine des shots d'endorphine ou je ne sais quoi tout ce que vous voulez dépend de l'achat ça dépend des circonstances il ya plein de petites molécules qui entre en jeu dans l'histoire et ces petites molécules qui nous récompense de nos achats c'est ça qu'on recherche bien souvent c'est vrai qu'une fois que les achats sont ramenés à la maison ils perdent un peu de leur superbe alors on est contente de les posséder c'est certain mais très vite il ne nous suffisent plus donc c'est bien la preuve de tous ces achats sont vains et qu'il faut réussir un petit peu à se raisonner. Ce sujet t'a tapé dans l'oreille ? Alors reste avec moi, on commence ! Qui est capable de nos jours de faire une sortie dans le centre-ville sans rien acheter ? De juste aller se balader, main dans les poches, regarder un petit peu le ciel, les gens, les façades ? Qui est capable de faire ça très honnêtement ? C'est devenu extrêmement compliqué. Je ne sais pas où vous vivez, moi personnellement j'habite dans une grande ville à Paris et c'est... impossible à tenir. Chaque fois que je sors de chez moi, je sais que je vais passer à la caisse. Ce podcast est donc destiné à te donner des petites astuces pour ne pas toujours mettre la main au portefeuille, quoi que tu fasses, et arriver à te contenter de petits plaisirs simples et aussi de techniques pour détourner ton attention de ses envies d'achat. Sans être forcément une accro au shopping, ça peut être très compliqué en fait de faire cette fameuse balade sans rien acheter, sans rien consommer. Ce qui est bien, c'est d'aller dans le sens du courant. C'est de concevoir qu'on peut acheter des choses, mais de les avoir prévues à l'avance et de les avoir budgétisées. et aussi on va taper sur des petits achats. Par exemple, tu prévois une sortie au centre-ville cet après-midi. Tu sais que tu ne peux pas ne rien acheter, ne rien consommer. Il ne faut pas non plus passer du coq à l'âne comme ça. Il faut un sas de décompression avec l'ancienne toit pour peu à peu découvrir une nouvelle façon de faire. Moi, ce que je peux te conseiller, c'est de te faire ta petite liste à l'avance et tu vas marquer des petits trucs à la noix qui ne payent pas de mine, qui ne payent pas cher justement et qui te seront utiles. Tu peux prévoir dans ta sortie que tu as besoin d'aller t'acheter trois abricots, une savonnette et une boule de bain. Et le tout pour une dizaine d'euros. Ça peut être un but. En fait, si tu as ça dans un coin de ta tête, cette mini-liste de mini-choses, ça te donnera moins envie de craquer sur une nouvelle jupe, une énième jupe, j'ai envie de dire, à 45 euros dans une vitrine dont tu n'avais absolument pas besoin mais qui vient te happer comme ça. Parce que tu seras focus sur une mission que tu te seras donnée. Et c'est une mission en fait avec des achats quotidiens, des achats d'hygiène, de beauté. Ça peut aussi être sur ta petite liste de trouver un très bon dentifrice avec tel parfum, un parfum de goût de fruit ou... un dentifrice qui a la particularité d'être bénéfique pour les gencives, ou d'avoir une bonne action anti-tartre, ou une bonne action contre les caries, ou une action à laine fraîche. La sabonette que tu recherches, ça peut aussi être un gel douche. Tu décides que tu pars à la recherche d'un gel douche de senteur fraîche, de senteur parfumé ou de senteur frité. Tu peux te dire que tu veux absolument ramener 500 grammes de fruits de saison, ou passer à la boucherie, te prendre telle sorte de viande, ou à la poissonnerie, te prendre un poisson que tu as l'intention de mettre au four de telle manière. et que par là même, il te faut deux tomates et un oignon. Et comme tu es focus sur ces objectifs, tu seras moins amené à consommer des tas de choses sur ta route imprévues. Parce que tu as un but. Une autre chose à faire sur ton chemin, ton chemin de compostelle anti-consommation, c'est de te forcer à plus regarder ton environnement et les gens. Tu peux même te mettre un but, c'est-à-dire de aujourd'hui, le long de ta balade. Sur cette route, sur ce chemin, tu te fixes comme objectif de trouver deux personnes qui portent un chapeau ou une casquette, de trouver une femme qui, selon toi, a une jolie robe, et un enfant que tu trouves mimi. Ça te donnera l'impulse de faire plus attention à ton environnement et de moins être là à la recherche, consciente ou inconsciente, d'objets dans les vitrines devant lesquels tu passes. Alors il y a une astuce que j'adore. J'appelle ça faire des séances de non-shopping. C'est peut-être un peu particulier comme nom, mais il s'agit quand je passe devant une vitrine. d'être à la recherche d'articles que je n'achèterai jamais dedans. C'est-à-dire, au lieu de chercher à tout prix la perle, la chose dont je n'ai pas besoin, mais comme un challenge qu'on se donne, de « tiens, dans cette vitrine, je scanne tout » . Qu'est-ce qui constitue l'objet ou la fringue qui, moi, me tape dans l'œil ? On est en fait programmé comme un ordinateur. On a un logiciel en nous qui fait qu'on regarde les vitrines comme ça. Là, je me reprogramme. en quelques secondes en me disant, tiens, cherche ce que jamais t'achèterais. C'est-à-dire là, imaginons, t'es folle. En fait, t'es devenue folle dingue et là, t'as décidé d'acheter ça. T'as décidé de te ruiner en plus, d'acheter un truc dans cette vitrine, d'en avoir pour 150 ou 200 euros d'un truc affreux que t'aimerais pas du tout. Une veste, c'est pas du tout ton délire. Ou des chaussures. Enfin voilà, mais ah ouais, ça y est, tu serais devenue folle. Là, c'est bien, vous passez devant un magasin de chaussures, vous vous dites... Allez, si j'étais devenue complètement folle dingue là, j'achèterais quoi ? Mettons, allez, je rentre, je suis dingue, je claque du blé là-dedans et je ressors avec ces godasses-là au pied. Allez, ça peut être des espèces de mini-talonnettes carrées en vinyle, de couleur bleu canard. Ça peut être des grosses bottes à lasser, un truc qui pète du tout de votre genre. Ça peut être ce que vous voulez, mais du coup, ce faisant, ça vous fait rigoler. Vous avez un peu l'impression de faire quand même une forme de lèche-vitrine, mais de lèche-vitrine totalement anti-consommation. Et ça permet de ne pas être inconsciemment en train de scanner les vitrines à la recherche d'un objet qui pourrait vous plaire. Ensuite, une autre technique, vous voyez des fringues qui sont chez vous. Pas forcément des fringues que vous n'aimez plus, mais bon, ça fait longtemps que vous ne les mettez plus. Vous les avez depuis... Un an, deux ans, cinq ans. Voilà, elles sont là. Si elles disparaissaient, vous ne seriez pas non plus à genoux sur le tapis du salon à pleurer. Ce n'est pas pour ça que vous avez forcément envie de vous en débarrasser. Mais bon, je ne sais pas, mettons, quelqu'un arriverait et vous en donnerait quelques bifetons. Pourquoi pas ? Pourquoi pas les revendre ? Ou tiens, une amie dirait qu'elle a flashé là-dessus. Elle vous supplierait de lui donner cette veste. Oh, qu'elle se la tienne, qu'elle la prenne. Même si, bon, ce n'est pas quelque chose que vous avez envie forcément de mettre dans un vide-grenier demain. Mais voilà, prenez dans votre tête quelques fringues comme ça, comme si vous les aviez balancées dans un grand sac en plastique justement pour les emmener à la friperie du coin. Et en fait, vous savez très bien que si vous ameniez ces fringues à la friperie du coin, on vous en donnerait tripette. Parce que c'est la dure réalité de la seconde main. Si la boutique déjà se fait un petit bénéfice là-dessus, elle est contente, c'est son modèle économique, mais vous n'espérez rien de plus. 3 francs 6 sous, qu'on vous paiera rubis sur l'ongle. Pas, mais voilà. Et bien maintenant, imaginez quand vous passez devant une vitrine. que toutes les fringues ou tous les objets qui sont présents dans cette vitrine, c'est toutes vos vieilleries. Et qu'en fait, le vendeur a été complètement dingue. Il a accepté de tout reprendre et de tout mettre dans sa vitrine en mettant des étiquettes de prix d'objets et de fringues neuves. La grosse arnaque. En étant plein de foi et d'espoir de vendre vos trucs. Mettons, il n'habite plus de stock, il est dans la mouise, ça l'a bien arrangé lui aussi. Non mais c'est un fou le dingue. Non mais c'est un fou furieux comme vous. Et donc du coup, tout ce qui est dans cette vitrine, c'est vos affaires qu'il a mis à prix neuf et qui ne se vendront jamais. Et là, réenvisager la vitrine telle qu'elle est, avec des affaires neuves, pour le coup, pour de vrai. Mais comme vous vous êtes fait le délire que c'était toutes vos vieilleries plus ou moins acceptables qui étaient là-dedans, et que personne ne voudrait jamais racheter. D'ailleurs, ce n'est pas dit, mais c'est parce que vous, vous y mettez une énergie de vieillerie et vous savez. Et bien du coup, vous ne verrez plus les objets pareils. Ça, ça peut vachement servir. Ça sert dans tous les cas, parce qu'en fait, tant qu'on est occupé à se faire des délires comme ça, on n'est pas sur l'énergie d' On est occupé à chercher un truc moche dans la vitrine, on est occupé à imaginer que ça c'est un truc à nous en dépôt vente qui ne se vendra pas. On est occupé à se demander là les abricots on va les trouver où, parce que bon il y a le maraîcher du coin qui est fermé le mardi matin. Et puis on devait trouver quelqu'un aussi qui porte un chapeau. Bon ben l'un dans l'autre, ce faisant. Notre esprit il s'est occupé, il a mouliné avec d'autres paramètres. Et vous verrez que quand vous prenez la chose comme ça, vous allez rentrer en ayant dépensé très peu. Vous vous sentirez léger, vous ne verrez plus les vitrines de la même façon et ça vous aura bien aidé. Une fois chez vous, après cette sortie de l'enfer qui finalement s'est transformée en joli petit pèlerinage léger, ce que vous pouvez faire, une bonne activité, c'est de retrier une énième fois ou une première fois depuis longtemps votre garde-robe et vous apercevoir que vous avez tellement de choses. Et des choses même que vous ne pensez pas à mettre. Là, faites quelques essayages de tenues qui vous semblent bien, mais que vous aviez oublié, qui sont dans un coin. Et bien ça coupe beaucoup l'envie d'acheter. Parce qu'en fait, une fois à la maison, on n'est pas sorti d'affaires. Il y a encore Internet, les sites de e-commerce, c'est le cauchemar aussi. Les pièges sont partout, donc il faut aussi avoir des petites techniques chez soi. Vous pouvez donc retirer votre garde-robe, puis vous pouvez aussi imaginer qu'une amie qui est un peu dans la panade ces temps-ci, qui entre deux déménagements, elle vienne stocker chez vous quatre gros cartons de fringues. Et que vous, ça vous encombre, parce que ce n'est pas vos affaires là, ces quatre gros cartons, où qu'elles les mettent, c'est toujours un peu chiant quand les gens nous demandent des trucs comme ça. À moins qu'on ait une grande maison avec un... Une cave, un cellier, un grenier. Mais sinon, si c'est pour que ça traîne dans l'entrée ou dans le salon, vous savez, c'est comme l'étendoir à linge. Il le faut, mais on n'en peut plus. Donc voilà, elle mettrait ses quatre cartons de fringues. Et il y aurait même un carton sur quatre. Ce seraient des fringues neuves, encore avec l'étiquette. Mais vous, ça vous agace quand même. C'est quand même du bazar chez vous, de la charge mentale des objets, une vibration. Et bien d'un coup, vous serez bien contente de n'y avoir les affaires de votre pote et ni d'avoir ramené les choses aussi de votre sortie au centre-ville. D'un coup, vous ne voudrez plus rien. Oh là là, Dieu merci, ce que j'ai. Et c'est bien assez parce qu'en plus, vous viendrez de trier votre placard et vous aurez vu que vous avez trois fois trop de trucs, que vous ne rentabilisez pas les fringues, vous ne les faites pas assez tourner, etc. Donc tout ça fait qu'à la fin, de l'ordre, de la clarté, de l'espace, les sous bien rangés sur le compte bancaire, on arrête de tout claquer, de gaspiller. On va se faire une tisane. Tiens, la savonnette qu'on a achetée, hop, une bonne douche avec cette senteur-là. Les abricots, petite salade de fruits, machin. Et ce sera une journée de consommation qu'on s'est épargnée. Mais c'est un fléau. Ça revient toujours ces envies-là. Donc vous pouvez être dans une forme de non-consommation quelque temps, mais sachez que ça reviendra toujours. Donc c'est comme un muscle, ça se travaille. On n'oublie pas d'utiliser ces astuces très souvent. Voilà, j'espère que tout ça vous a parlé, que ça vous a donné quelques combines pour moins acheter. On en a toujours besoin parce que la vie est une tentation. Si ce podcast vous a plu, eh bien j'en suis ravie. Il est temps pour moi de clore ce podcast. Je vais vous dire à très bientôt, à très vite. pour d'autres podcasts avec d'autres sujets. Et en attendant, n'oublie pas que...